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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
geopolitique
2 juin 2016

150 ans de mensonge dans la politique étrangère des USA.

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150 ans de mensonge dans la politique étrangère des USA.

Les années 80 sont marquées par une aide sans précédent aux résistants islamistes afghans, les Talibans, à Saddam Hussein dans sa guerre contre l'Iran et à tous les régimes corrompus d'Amérique centrale et du Sud (Nicaragua, Colombie, etc). Faisons un parallèle avec la manière dont Israël tenta de faire baisser l'influence de l'OLP d'Arafat. Les israéliens firent revenir d'exil un extrémiste musulman charismatique : le sheik Yassin, futur chef spirituel du Hamas. Les israéliens aussi bien que les américains jouèrent le jeu de l'extrémisme religieux afin de combattre l'influence des nationalismes arabes. On voit ce que cela a donné : le Hamas (et les autres mouvements radicaux islamistes) refusent tout compromis avec Israël. Les américains jouèrent le jeu des musulmans afghans (Talibans) pendant la guerre menée par l'armée rouge contre l'Afghanistan. Un seul chef d'Etat arabe laïque avait alors grâce à leurs yeux : Saddam Hussein. Les shiites sous la houlette de Khomeiny avaient bouté dehors le chah d'Iran, allié inconditionnel des Américains. Or, Saddam déclara la guerre à l'Iran en 1980, sûr de sa supériorité militaire. C'était sans compter sur le fanatisme shiite iranien qui tint bon jusqu'en 1988, date à laquelle les deux parties cessèrent les hostilités. Mais pour éviter une défaite à l'Irak, les Américains durent lui fournirent des armes parmi les plus perfectionnées de leur arsenal ! L'Irak était ruiné. Les israéliens quant à eux durent faire face à la même époque à la première intifada qui renforça la détermination des mouvements islamistes radicaux. Les extrémistes musulmans s'avérèrent plus intransigeants que les nationalistes de l'OLP. On crut bien qu'au milieu des années 90, Rabbin et Peres allaient aboutir à une paix avec les Palestiniens. Il n'en fut rien. Les accords d'Oslo, permirent une chose : les pays arabes cessèrent de boycotter les produits israéliens et Rabbin fut assassiné par un extrémiste juif. La guerre s'enlisait. Du côté américain, les amis d'autrefois, Ben Ladden et consors s'émancipaient de plus en plus et devinrent dans les années 90, après la fin de la guerre d'Afghanistan, les nouveaux ennemis de l'Amérique. Les attentats contre les intérêts américains se multiplièrent. Les alliés de toujours des Américains, les Saoudiens, revirent leurs positions. Le peuple fanatisé par la propagande wahhabite menée grâce à l'argent du pétrole se mit à haïr les USA comme jamais. Le pays devint de moins en moins sûr pour les intérêts américains. Mais une nouvelle donne avait tout changé. L'URSS n'existait plus. Les Etats-Unis d'Amérique avaient réussi à faire exploser le bloc communiste de l'intérieur. Leurs mains étaient désormais libres pour mener des actions de plus grande envergure. Il fallait se rapprocher de la Chine et de l'Inde, puissantes émergentes : pour ce faire, des bases sont nécessaires. On poussa donc l'Irak à bout.

Dans cet article, nous passerons en revue les multiples interventions de l'armée nord-américaine et nous tenterons de les analyser2. Le pire c'est qu'on n'en voit pas la fin !


    DAKOTA DU SUD 1890 : Troupes, 300 Indiens Iakotas sont massacrés à Wounded Knee.

    ARGENTINE 1890 : Troupes, protection des intérêts US à Buenos Aires.

    CHILI 1891 : Troupes et Marines, affrontements avec des rebelles nationalistes.

    HAÏTI 1891 : Troupes, répression d'une révolte de travailleurs noirs dans l'île de Navassa revendiquée par les Etats-Unis.

    IDAHO 1892 : Troupes, l'armée réprime une grève dans les mines d'argent.

    HAWAII 1893 : Marine, troupes, le royaume indépendant d'Hawai est renversé et le territoire est annexé.

    CHICAGO 1894 : Troupes, dislocation d'une grève du rail, 34 tués.

    NICARAGUA 1894 : Troupes, occupation pendant plusieurs mois de Bluefields.

    CHINE 1894-95 : Marine, troupes. Les Marines débarquent en pleine guerre sino-japonaise.

    COREE 1894-96 : Troupes, Marines cantonnés à Séoul durant la guerre.

    PANAMA 1895 : Troupes, les Marines de la Navy débarquent dans la province colombienne.

    NICARAGUA 1896 : Troupes, les Marines débarquent dans le port de Corinto.

    CHINE 1898-1900 : Troupes, la rébellion des Boxers est combattue par des armées étrangères.




Sur les 13 actions militaires menées ci-dessus, aucune ne l'a été pour les raisons éthiques si souvent mentionnées par les dirigeants de cette noble démocratie. Seuls des intérets purement impérialistes sont en jeu et on utilisa même l'armée pour réprimer des grèves ! On commence tout doucement à douter des intentions si louables et si souvent invoquées par nos amis d'outre-atlantique3.


Remember the Maine

Si l'on regarde l'histoire des guerres menées par les USA depuis la guerre contre l'Espagne en 1898, on observe une chose commune au déclenchement de presque tous les conflits : la manipulation.

La guerre américano-hispanique commence, en 1898, par une mise en scène magistrale, le navire cuirassé USS Maine explose en rade de La Havane, tuant les 268 hommes d'équipage, à l'exception notable de l'ensemble des officiers, qui par le plus grand des hasards dînaient en ville. L'explosion fut présentée par les médias américains comme une attaque espagnole. Les Etats-Unis déclarèrent la guerre à l'Espagne, alors complètement dépassée par l'insurrection cubaine, et les USA en profitèrent pour annexer Guam, Porto-Rico, les Philippines et Hawaï. Il faut également souligner le fait que les autorités espagnoles ont toujours nié les faits et ont tout fait pour régler le problème à l'amiable mais les USA n'ont rien voulu entendre.

Les Etas-Unis voulaient cette guerre un point c'est tout. A la fin de la guerre, la couronne espagnole passa, sous la protection des canons, la main au gouvernement du président McKinley, qui occupa Cuba sous prétexte d'y rétablir l'ordre, un prétexte qu'ils utiliseront encore plus tard. Les forces US ne quittèrent Cuba qu'en 1901 avec l'Amendement Plat, texte par lequel les Etats-Unis s'arrogent le droit d'intervenir à tout moment dans les affaires intérieures cubaines et où Cuba est contrainte de céder la concession perpétuelle de Guantanamo4 aux Etats-Unis.


    PHILIPPINES 1898-1910 : Marines, troupes, 600.000 Philippins tués.

    CUBA 1898-1902 : Marines, troupes, la Navy y occupe toujours une base, la trop célèbre base de Guantanamo.

    PUERTO RICO 1898 : Marines, troupes, territoire ravi à l'Espagne. Depuis, l'occupation se poursuit.

    GUAM 1898 : Marines, troupes, toujours base militaire.

En 1903, avec le scandale de la construction du canal de Panama, les Etats-Unis rachetèrent les droits de construction du canal, mais le gouvernement colombien, dont le panama était partie intégrante, refusa d'aliéner sa souveraineté. Sans scrupules, le gouvernement du président Theodore Roosevelt encouragea les habitants de Panama à faire sécession le 3 novembre 1903 pendant que la flotte américaine mouillait devant les villes de Colon et de Panama, dissuadant l'armée colombienne d'intervenir. Le 6 novembre, le Panama était reconnu par les autorités du gouvernement américain et un traité fut signé le 18 novembre pour la construction du canal avec la cession d'une bande de 10 miles de large autour du canal. Les Panaméens auront du attendre le 31 décembre 1999 pour avoir la restitution de leur souveraineté sur le canal.

Après cela, les opérations militaires s'enchaînèrent : en 1905, Roosevelt menant sa politique du Big Stick placera la République Dominicaine sous administration douanière pour " offense aux USA " .
En 1912, les Marines envahissent le Nicaragua, et le président Taft (bonesman) de claironner : "Le jour n'est pas loin où trois bannières étoilées marqueront notre territoire depuis trois points équidistants : l'un au pôle Nord, l'autre au canal de panama et le troisième au pôle Sud. Tout l'hémisphère nous appartiendra alors de fait, comme il nous appartient moralement aujourd'hui, du fait de la supériorité de notre race". Tout ceci correspond à la doctrine de cette odieuse société secrète de Yale, le Skull and Bones5! En 1914 , la marine américaine pilonne la ville portuaire de Veracruz, attaque due au refus de quelques Mexicains de saluer la bannière étoilée. En 1933, les forces américaines quittent le Nicaragua et laissent le pays aux bons soins du dictateur Anastasio Somoza.

Aujourd'hui encore, l'Amérique Latine reste une " arrière cour " américaine où tous les moyens sont bons pour que l'Oncle Sam continue à faire des bénéfices au mépris des droits de l'homme. C'est pour cela qu'il faut soutenir des gouvernements comme ceux de Chavez ou de Lula au Brésil, gouvernements qui travaillent d'abord dans l'intérêt de leurs peuples plutôt que dans celle de l'Amérique Impérialiste. Une fois élu, Bush junior annonçait qu'il mettrait en place une politique de "Doctrine Monroe globale" voulant faire de la terre un " carré américain ". La Doctrine Monroe, dans son application, n'est qu'une politique d'aliénation des droits des peuples et d'esclavagisme économique pour que quelques personnes aux Etats-Unis puissent conserver leur train de vie, cette doctrine entraîne des morts par milliers et annonce un impérialisme et un rejet de la démocratie dans les pays qui intéressent les gouvernements us qui préfèrent y voir des régimes dictatoriaux…

Pourquoi tant de haine me direz-vous ? Avant 1807, les Etats-Unis étaient en concurrence militaire et économique avec l'Empire Espagnol. Celui-ci, réduit à l'état de puissance de 3eme ordre par les guerres Napoléoniennes et déchirée par des dissensions internes, voit ses colonies se révolter les unes après les autres et se proclamer Républiques indépendantes. Les Etats-Unis, qui voient ces révolutions d'un bon œil, s'empressent de les reconnaître en 1822. Bien sûr, l'Espagne continue, elle, à considérer ces états comme des colonies en état d'insurrection. Entre temps, en Europe, l'Autriche, la Prusse, la Russie et la France créent la Sainte Alliance avec pour but d'écraser les révolutions où qu'elles se présentent. Les Etats-Unis redoutent alors l'envoi d'une armée monarchique en Amérique afin de rendre à l'Espagne catholique ses anciennes colonies. De plus, cette armée n'est pas la seule qui menace les intérêts Etatsuniens sur le continent Américain. Peu de gens savent que la Russie avait déjà établi des comptoirs en Californie et en 1821, un Oukase du Tsar Alexandre revendiqua une partie de l'Oregon pour la rattacher à l'Alaska (non encore possession américaine) et interdit à tous navires étrangers de croiser dans une vaste zone du Nord-Ouest du Pacifique. Le Secrétaire d'Etat John Quincy Adams est conscient de l'importance des futurs marchés que représentent ces nouvelles républiques Latino-Américaines. L'Empire Britannique propose alors de soutenir les Etats-Unis mais Adams arrive à convaincre le président Monroe qu'il appartient aux seuls Etats-Unis de régler ce problème.


Qu'est-ce que la doctrine Monroe : Tout simplement, l'Amérique aux Américains

Le 2 Décembre 1823, le président Monroe énonce devant le Congrès la doctrine qui portera son nom et qui fixera les fondements de la diplomatie Américaine. Cette Doctrine se fonde sur deux grands principes : la non-colonisation et la non-intervention. Elle s'empreint également de considérations et de préjugés raciaux - La prédominance de la race blanche sur la race noire - . Face au " problème noir ", Monroe entérine le compromis du Missouri et prône rien de moins que le renvoi de tous les esclaves noirs en Afrique manu militari.

Les Etats-Unis ayant reconnu l'année précédente l'indépendance des nouvelles républiques Latino-Américaines, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud ne sont plus ouvertes à la colonisation européenne. Les Etats-Unis regarderont toute intervention de la part des nations européennes dans les affaires du continent américain comme une menace pour l'intégrité des Etats-Unis : "Nous considérons que toute tentative de l'Europe en vue d'étendre son système à quelque fraction que ce soit de cet hémisphère serait dangereux pour notre paix et pour notre sécurité". L'ensemble de l'Amérique Latine est ainsi placée sous protectorat des Etats-Unis et est considéré comme son "arrière cour". John Adams mis en place la philosophie d'exploitation économique et matérielle de l'Amérique du Sud afin d'apporter des matières premières à bas prix aux industries Nord-Américaines. En contre-partie, les Etats-Unis s'engagent à ne jamais intervenir dans les affaires Européennes. Face au barrage de la marine britannique, la Sainte-Alliance renonce à toute intervention en Amérique du Sud et en 1924, la Russie signe un traité avec les Etats-Unis par lequel elle renonce à toute revendication au sud de l'Alaska. Evidemment, les petits états tels que le Honduras, le Venezuela et le Nicaragua n'apprécient guère cette " protection " forcée et de ce quasi-protectorat qui vont amener dans le siècle qui suit les Etats-Unis à intervenir militairement contre toute velléité à leur suprématie.


Mise en Application

La doctrine Monroe prévoit que les Etats-Unis doivent être les garants de la stabilité du continent américain afin de faciliter leurs exploitations et la sécurité de leurs échanges commerciaux. Comme le dit le président William H. Taft (bonesman comme vous le savez maintenant) en 1912, la politique extérieure des Etats-Unis n'excluait " d'aucune façon une intervention active pour assurer à nos marchandises et à nos capitalistes, des facilités pour des investissements profitables ". Et les Etats-Unis n'allaient pas hésiter à assurer d'une main de fer la " sécurité " de leurs intérêt.

La première mise en application de la doctrine Monroe fut le cas édifiant de William Walker, flibustier (voir encore l'article sur le skull and bones dont l'emblème est comme par hasard celui de la piraterie : que de coïncidences) américain qui agissant pour le compte des banquiers Morgan et Garrison, envahit le Nicaragua en 1855 et s'autoproclama président. Durant ses deux années de règne, Walker envahit les états voisins du Salvador et du Honduras, s'érigeant ici aussi en chef d'état. Avec la caution officieuse du gouvernement des Etats-Unis, lui et ses soldats volèrent, tuèrent incendièrent et rétablirent même l'esclavage dans les états sous leur domination. Son occupation fut dévastatrice jusqu'à ce qu'il fut défait par une armée de volontaires costaricains en 1857. A son retour, il fut reçu aux Etats-Unis en héros national !


    MINNESOTA 1898 : Troupes, l'armée défait les Indiens chippewa à Leech Lake.

    NICARAGUA 1898 : Troupes, les Marines débarquent dans le port de San Juan del Sur.

    SAMOA 1899 : Troupes, bataille pour la succession du trône.

    NICARAGUA 1899 : Troupes, les Marines débarquent dans le port de Bluefields.

    IDAHO 1899-1901 : Troupes, l'armée occupe la région minière de Coeur d'Alene.

    OKLAHOMA 1901 : Troupes, l'armée mate une révolte d'Indiens creek.

    PANAMA 1901-14 : Marine, troupes, sécession vis-à-vis de la Colombie 1903, annexion zone du Canal 1914-99.

    HONDURAS 1903 : Troupes, les Marines interviennent dans la révolution.

    REPUBLIQUE DOMINICAINE 1903-04 : Troupes, protection des intérêts américains dans la révolution.

    COREE 1904-05 : Troupes, les Marines débarquent dans la guerre russo-japonaise. Les américains jouèrent en effet un rôle de médiateur dans ce conflit.

    CUBA 1906-09 : Troupes, les Marines débarquent en pleine élection démocratique.

    NICARAGUA 1907 : Troupes, "Diplomatie du dollar", instauration d'un protectorat.

    HONDURAS 1907 : Troupes, les Marines débarquent au cours de la guerre contre le Nicaragua.

    PANAMA 1908 : Troupes, les Marines interviennent au cours d'une contestation électorale.

    NICARAGUA 1910 : Troupes, les Marines débarquent à Bluefields et Corinto.

    HONDURAS 1911 : Troupes, protection des intérêts américains durant la guerre civile.

    CHINE 1911-41 : Marine, troupes, occupation permanente avec escarmouches.

    CUBA 1912 : Troupes, protection des intérêts américains à La Havane.

    PANAMA 1912 : Troupes, les Marines débarquent durant des élections mouvementées.

    HONDURAS 19l2 : Troupes, Marines, protection des intérêts économiques américains.

    MEXIQUE 1914-18 : Marine, troupes, série d'interventions contre les nationalistes.

    HAITI 1914-34 : Troupes, bombardements, occupation de 19 ans après révoltes.

    REPUBLIQUE DOMINICAINE 1916-24 : Troupes, 8 ans d'occupation par les Marines.

    CUBA 1917-33 : Troupes, occupation militaire, protectorat économique.


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PREMIERE GUERRE MONDIALE 1917-18 :
Marine, troupes, torpillage de navires, guerre contre l'Allemagne. Un des gros problème de l'Allemagne et de ses alliés au cours de la première guerre mondiale est le ravitaillement qui ne peut se faire que par mer. Or les allemands sont confrontés à un dilemne : soit ils sont efficaces et font une guerre totale en détruisant systématiquement tous les bateaux alliés (ou neutres) avec l'aide de leurs sous-marins ; soit ils contrôlent chaque bateau allié (ou neutre) mais prennent le risque de permettre aux alliés de se ravitailler. Le fameux incident du Lusitania (paquebot américain coulé en 1915) n'est qu'un préambule aux rapports entre l'Allemagne et les USA. Après cet incident les allemands mènent une guerre maritime moins agressive ce qui permet aux alliés de reprendre du poil de la bête. Mais c'est une bévue allemande, la "dépêche Zimmermann", qui va servir de détonateur. Dans ce texte, adressé au gouvernement mexicain par le biais de l'ambassadeur d'Allemagne à Washington, Berlin offre à Mexico une alliance et une assistance financière. Il lui fait miroiter non seulement la restitution des Etats arrachés au Mexique en 1848 (Texas, Arizona...), mais encore une intervention diplomatique qui constituerait à grouper contre WASHINGTON, Berlin, Mexico et... Tokyo. Le 22 Janvier 1917, WILSON avait proposé une paix blanche ("Peace without victory") que la France ne pouvait accepter. Et peu après, l'Allemagne décrète la guerre sous-marine totale. Pour l'Amérique, c'en est trop. Le 9 Mars 1917, Wilson arrache au Congrès l'autorisation d'armer en guerre les navires de commerce américains. Deux navires sont coulés par les sous-marins allemands. Henri Bergson venu quémander l'aide de ses aliés américains sera écouté. Le 2 Avril 1917, les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne. L'appui de l'Amérique venait à point nommé car le moral des combattants était sérieusement atteint. En Avril 1917, l'offensive NIVELLE au Chemin des Dames échoua. Une vague de pacifisme, des grèves, la hausse des prix, et la défection de la Russie faisaient craindre le pire. "J'attends les tanks et les Américains", devait prononcer le Général PETAIN, nouveau Commandant en Chef. Jamais, sans l'aide financière et en hommes et en matériel des Etats-Unis, l'Entente n'aurait pu venir à bout de la formidable machine de guerre allemande. Deux millions d'Américains furent ainsi lancés dans la bataille. Ils devaient en particulier s'illustrer à l'offensive de Saint-Mihiel, lancée par le Général PERSHING le 12 Septembre 1918. Cette opération comportait 216 000 Américains et 48 000 Français en première ligne, et 200 000 Américains en réserve. Le Brigadier Général MAC ARTHUR commandait la 84e Brigade de la "Rainbow Division", et le Colonel George PATTON était le chef d'état-major de la Brigade de chars Renault commandée par le Général ROCQUENBACK. Les forces aériennes (la plus grande concentration aérienne de la guerre) étaient commandées par le Colonel américain MITCHELL. En France, les forces américaines ont perdu 116 000 hommes tués et eurent 206 000 blessés, mais elles sont arrivées juste à temps pour permettre aux alliés d'avoir la supériorité numérique qui, en Avril 1918, appartenait encore aux Allemands. Grâce à leur intervention, les Américains avaient, le 11 Novembre 1918, payé leur dette à leurs libérateurs français : Rochambeau, La Fayette, de Grasse.


    RUSSIE 1918-22 : Marine, troupes, cinq débarquements sont opérés pour combattre les bolcheviks. Ce qui est incroyable de duplicité dans cette affaire, c'est que la révolution menée par les bolchéviks n'aurait pu avoir lieu sans l'aide des Américains ! En effet, en 1917, c'est grâce à un passeport offert par Woodrow Wilson que Léon Trotsky pu rejoindre la Russie. Et le comble de l'histoire, c'est qu'il fut accompagné par des financiers américains et des officiers américains d'élite chargés d'aider les bolchéviks à mettre en place l'armée rouge ! Allez comprendre…

    PANAMA 1918-20 : Troupes, "devoir de police" durant les troubles qui suivirent les élections.

    YOUGOSLAVIE 1919 : Troupes, les Marines interviennent au profit de l'Italie contre les Serbes en Dalmatie.

    HONDURAS 1919 : Troupes, les Marines débarquent au cours d'une campagne électorale.

    GUATEMALA 1920 : Troupes, deux semaines d'intervention sont menées contre les unionistes.

    VIRGINIE OCCIDENTALE 1920-21 : Troupes, bombardements, l'armée intervient contre des mineurs.

    TURQUIE 1922 : Troupes, combats contre les nationalistes à Smyrne (Izmir).

    CHINE 1922-27 : Marine, troupes, déploiements opérés au cours des révoltes nationalistes.

    HONDURAS 1924-25 : Troupes, deux débarquements sont effectués durant troubles électoraux.

    PANAMA 1925 : Troupes, les Marines répriment une grève générale.

    CHINE 1927-34 : Troupes, les Marines stationnent un peu partout dans le pays.

    SALVADOR 1932 : Envoi de navires de guerre durant la révolte de Faribundo Marti.

    WASHINGTON déc 1932 : Troupes, l'armée met un terme à la protestation en faveur des primes pour les vétérans de la Première Guerre Mondiale. Engagez-vous qu'ils disaient.


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SECONDE GUERRE MONDIALE 1941-45 :
Marine, troupes, bombardements, frappes nucléaires, 3 années de combats contre l'Axe ; plus de 200.000 victimes lors des premières frappes nucléaires. En 1941, les evènements de Pearl Harbor se sont déroulés alors que les États-Unis étaient prêts à prendre la décision d'intervenir aux côtés des Alliés dans la Seconde Guerre mondiale. L'Administration du Président Roosevelt était impatiente d'entrer en guerre contre l'Allemagne et, bien que la classe ouvrière américaine fût complètement prisonnière de l'appareil syndical (au sein duquel le parti stalinien jouait un rôle significatif) imposé d'autorité par l'Etat pour contrôler la lutte de classe dans toutes les industries-clefs, et qu'elle fût imprégnée par l'idéologie de l'anti-fascisme, la bourgeoisie américaine devait faire face à une forte opposition à la guerre, pas seulement de la part de la classe ouvrière, mais au sein de la bourgeoisie elle-même. Avant Pearl Harbor, les sondages montraient que 60% de l'opinion publique était opposée à l'entrée en guerre, et les campagnes de groupes isolationnistes tels que " American first " trouvaient un soutien considérable au sein de la bourgeoisie. Bien qu'elle affichât la volonté politique et démagogique de rester en dehors de la guerre européenne, l'Administration américaine cherchait en douce une excuse pour se joindre aux combats. Les Etats-Unis violaient de plus en plus leur neutralité auto-proclamée, en offrant de l'aide aux Alliés, en transportant des quantités considérables de matériel de guerre selon le programme "Lend Lease". L'Administration espérait amener les Allemands à lancer une attaque contre les forces américaines dans l'Atlantique Nord qui servirait de prétexte pour leur entrée en guerre. Comme l'impérialisme allemand refusait de mordre à l'hameçon, l'attention se tourna vers le Japon. La décision d'imposer un embargo pétrolier au Japon et le transfert de la flotte du Pacifique de la côte Ouest des Etats-Unis vers une position plus exposée à Hawaii, ont servi à fournir un motif et une opportunité au Japon de "tirer les premiers" contre les Etats-Unis, et par là, à trouver le prétexte d'une intervention américaine dans la guerre impérialiste. En mars 1941, un rapport secret du Département de la Marine prévoyait que si le Japon devait attaquer les Etats-Unis, ce serait tôt le matin par un raid aérien sur Pearl Harbor lancé depuis des porte-avions. Comme l'a noté le conseiller présidentiel Harold Ickes, dans un mémorandum de juin 1941, alors que l'Allemagne venait d'attaquer la Russie, "à partir de l'embargo pétrolier sur le Japon, pourrait se développer une situation qui non seulement permettrait mais faciliterait notre entrée en guerre". En octobre, Ickes écrivait : " J'ai toujours pensé que notre entrée en guerre se ferait par le Japon. " Fin novembre, Stimson (bonesman), Secrétaire d'Etat à la Guerre, a écrit dans son journal le compte-rendu de ses discussions avec le Président Roosevelt : " La question était de savoir comment les manoeuvrer pour les amener (le Japon) à tirer les premiers sans trop de dangers pour nous-mêmes. Cependant, malgré les risques encourus à les laisser tirer les premiers, nous nous rendions compte que pour obtenir un soutien total du peuple américain, il valait mieux que ce fût les Japonais qui le fassent de sorte qu'il ne subsisterait aucun doute dans l'esprit de quiconque sur le fait que c'était eux les agresseurs." Le rapport du Bureau de l'Armée à Pearl Harbor, daté du 20 octobre 1941, décrit cette décision machiavélique et prise en conscience de sacrifier des vies humaines et de l'équipement et conclut que "durant cette période décisive, du 27 novembre au 6 décembre 1941, de nombreuses informations nous sont parvenues, au plus haut niveau, au Département d'Etat, au Département de la Marine et de la Guerre, indiquant précisément les intentions des Japonais et incluant l'heure et la date exactes où devait probablement avoir lieu l'attaque" (Army Board Report , Pearl Harbor Attack , Part 29, pages 221-230). Ces informations étaient les suivantes :

- Les services secrets US avaient appris le 24 novembre que les "opérations militaires offensives du Japon" étaient prêtes.

- Ces mêmes services secrets avaient reçu le 26 novembre "des preuves évidentes des intentions japonaises de lancer une guerre offensive contre la Grande Bretagne et les Etats-Unis".

- Dans un rapport daté aussi du 26 novembre, on signalait "une concentration d'unités de la flotte japonaise dans un port inconnu, prêtes pour une action offensive."

- Le 1er décembre, "des informations précises parvinrent de trois sources indépendantes, selon lesquelles le Japon allait attaquer la Grande Bretagne et les Etats-Unis, mais resterait en paix avec la Russie."

- Le 3 décembre, "les informations selon lesquelles les Japonais détruisaient leurs codes secrets et leurs machines à encoder constituèrent le point culminant de cette révélation complète des intentions de guerre du Japon et de l'attaque imminente. Ceci fut analysé ? comme signifiant la guerre immédiate." Ces informations des services secrets étaient données aux fonctionnaires de plus haut rang du Département d'Etat et de la Guerre et en même temps à la Maison Blanche, où Roosevelt en personne recevait deux fois par jour des comptes-rendus sur les messages japonais qui étaient interceptés. Alors que les officiers des services de renseignements poussaient à envoyer en urgence une "alerte à la guerre" au Commandement militaire à Hawaii, pour le préparer à l'attaque imminente, les gros bonnets civils et militaires décidèrent du contraire et au lieu de ça envoyèrent un message que le bureau qualifia d'"anodin". La preuve que l'attaque japonaise était connue d'avance, fut confirmée par différentes sources dont des articles de journalistes et des mémoires écrits par les participants. Par exemple, on pouvait lire dans une dépêche de l'agence United Press publiée dans le New York Times du 8 décembre sous le titre " L'attaque était attendue " : " Il est maintenant possible de révéler que les forces armées des Etats-Unis étaient au courant depuis une semaine que l'attaque allait arriver, et qu'elle ne les a pas prises par surprise. " (New York Times, 8 décembre 1941, p. 13.) Dans une interview accordée en 1944, Eleanor Roosevelt, femme du Président, a avoué que " le 7 décembre a été loin de représenter un choc brutal pour le pays comme on a bien voulu le dire. Cela faisait longtemps qu'on s'attendait à un tel événement " (New York Times Magazine, 8 octobre 1944, page 41). Le 20 juin 1944, le ministre britannique sir Olivier Littleton a déclaré devant la Chambre de commerce américaine : "Le Japon a été poussé à attaquer les Américains à Pearl Harbor. C'est travestir l'Histoire que de dire que l'Amérique a été forcée d'entrer en guerre. Tout le monde sait vers qui allaient les sympathies des Américains. Il est incorrect de parler d'une véritable neutralité de l'Amérique, même avant sa participation aux combats." (Prang, Pearl Harbor : Verdict of History, pages 39-40.) Winston Churchill a confirmé la duplicité des dirigeants américains pour ce qui concerne l'attaque de Pearl Harbor, dans ce passage de son livre The Grand Alliance : "En 1946 ont été publiés les résultats d'une enquête du Congrès américain dans lesquels étaient exposés chaque détail des événements qui menèrent à la guerre entre les Etats-Unis et le Japon, et aussi le fait que les départements militaires n'ont jamais envoyé de message d'alerte aux escadres et aux garnisons qui étaient exposées. Chaque détail, y compris le texte décodé des télégrammes secrets japonais, a été exposé au monde en quarante volumes. La force des Etats-Unis a été suffisante pour leur permettre de supporter cette dure épreuve requise par l'esprit de la Constitution américaine. Je n'ai pas l'intention, dans ces pages, de prononcer un jugement sur cet épouvantable épisode de leur histoire. Nous savons que tous les grands Américains ont plus de perspicacité que moi, ce terrible danger que le Japon allait attaquer les possessions anglaises et hollandaises en Extrême Orient, en évitant de toucher aux Etats-Unis, et qu'en conséquence le Congrès américain n'autoriserait pas une déclaration de guerre. (...) Le Président et ses hommes de confiance se rendaient compte depuis longtemps des graves risques que faisait courir aux Etats-Unis leur neutralité dans la guerre contre Hitler et tout ce qu'il représentait. Ils avaient durement ressenti les contraintes que leur imposait le Congrès, quand quelques mois auparavant, la Chambre des Représentants n'avait renouvelé que d'une seule voix la loi sur le service militaire obligatoire, loi nécessaire sans laquelle leur armée aurait été presque démantelée au milieu des convulsions qui agitaient le monde. Roosevelt, Hull, Stimson, Knox, le général Marshall, l'amiral Stark et Harry Hopkins étaient tous du même avis. (?) Une attaque japonaise sur les Etats-Unis allait considérablement simplifier leurs problèmes et leur tâche. Peut-on alors être étonné qu'ils aient pu considérer la forme que prendrait cette attaque ou même son intensité comme bien moins importantes que le fait que l'ensemble de la nation américaine allait se retrouver unifiée dans une juste cause pour défendre sa sécurité, comme elle ne l'avait jamais été auparavant " (Winston Churchill, The Grand Alliance, page 603). Il se peut que Roosevelt n'ait pas anticipé l'étendue des dégâts et des pertes que les Japonais allaient infliger à Pearl Harbor, mais il est clair qu'il était prêt à sacrifier des vies et des navires américains pour faire naître un sentiment de haine parmi la population et la pousser à la guerre. De même l'utilisation des deux bombes atomiques pour mettre fin à la guerre contre le Japon est également un mythe. Les japonais avaient accepté une reddition sans condition peu avant que les villes de Hiroshima et de Nagazaki ne furent la cible des dites bombes atomiques. Si Truman décida d'utiliser les bombes ce fut en fait pour faire pression sur les soviétiques. Les américains savaient que l'Europe allait être divisée en deux blocs et que les élections démocratiques dans les pays libérés par l'armée rouge en Europe de l'Est promises par Staline à Roosevelt à Yalta n'auraient jamais lieu. Il fallait néanmoins éviter que les communistes n'aillent plus à l'Ouest. En faisant étalage de la puissance dévastatrice des bombes atomiques, les américains s'affirmaient comme la première puissance militaire du monde.


    DETROIT 1943 : Troupes, l'armée mate une rébellion noire.

    JAPON 1945 : Hiroshima et Nagasaki rayées de la carte par des bombardements atomiques.

    IRAN 1946 : Menace nucléaire, les troupes soviétiques se voient intimer l'ordre de quitter le Nord (Azerbaïdjan iranien).

    YOUGOSLAVIE 1946 Réponse navale après qu'un appareil américain est abattu.

    URUGUAY 1947 : Menace nucléaire, déploiement de bombardiers (étalage de puissance).

    GRECE 1947-49 : Commandement des opérations, direction des forces d'extrême droite durant la guerre civile.

    CHINE 1948-49 : Troupes, les Marines évacuent les ressortissants américains avant la victoire communiste.

    ALLEMAGNE 1948 : Menace nucléaire, des bombardiers à capacité nucléaire surveillent le pont aérien vers Berlin.

    PHILIPPINES 1948-54 : Commandement des opérations, la CIA dirige la guerre contre la rébellion des Huk.

    PUERTO RICO 1950 : Commandement des opérations, rébellion en faveur de l'indépendance écrasée à Ponce.

    COREE 1950-53 : Troupes, marine, bombardements, menaces nucléaires, les EU et la Corée du Sud combattent la Chine et la Corée du Nord, c'est l'impasse, menace de bombe atomique en 1950 et contre la Chine en 1953. Depuis lors il y a toujours des Bases américaines en Corée du Sud.

    IRAN 1953 : Commandement des opérations, la CIA renverse la démocratie et installe le shah au pouvoir.

    VIETNAM 1954 : Menace nucléaire, offre de bombes aux Français pour qu'ils l'utilisent durant leurs opérations militaires.

    GUATEMALA 1954 : Commandement des opérations, bombardements, menace nucléaire, la CIA dirige l'invasion des exilés après que le nouveau gouvernement a nationalisé les terres appartenant à des compagnies américaines ; bases de bombardiers au Nicaragua. La CIA orchestre au Guatemala le renversement de Jacobo Arbenz, démocratiquement élu pour le remplacer par 40 ans de violences et de répression qui feront 150 000 morts.

    EGYPTE 1956 : Menace nucléaire, les troupes soviétiques sont priées de se tenir à l'écart de la crise de Suez ; les Marines évacuent les étrangers.

    LIBAN 1958 Troupes, marine, occupation navale contre les rebelles.

    IRAK 1958 : Menace nucléaire, Irak est mis en garde contre une invasion du Koweït.

    CHINE 1958 : Menace nucléaire, la Chine est priée de ne pas débarquer sur les îles taïwanaises.

    PANAMA 1958 : Troupes, des protestations contre le drapeau se muent en confrontations.

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    VIETNAM 1960-75 : Que dire de la guerre du Vietnam? Après que les français aient perdu la guerre d'Indochine en 1954, le Vietnam fut divisé en deux autour du 17e parallèle. Au nord les communistes de Ho Chi Minh, au Sud le régime autoritaire du catholique Diem. Mais les communistes sont présents au Sud et via le FNL, ils tentent de renverser ce régime avec l'aide de l'URSS et de la Chine. Le Sud est aidé quant à lui par les Américains qui craignent de voir le pays tout entier sombrer dans le communisme, et après lui, selon la théorie des dominos, la totalité de l'Asie du Sud-Est. En 1963, un coup d'Etat militaire renverse Diem. Kennedy envoie d'abord des instructeurs militaires puis il passe à des troupes réelles soit 85.000 hommes. Mais cela ne suffit pas à endiguer les troupes du Nord. Prétextant d'un incident sur un bateau américain, soi-disant attaqué par le Viet-Kong dans le golfe du Tonkin, Lyndon Johnson envoie des centaines de milliers d'hommes. Mais ceux-ci vont s'enliser face à la détermination des hommes de Ho Chi Minh. En 1975, le président Gérald Ford met un terme à cette sale guerre qui aura traumatisé l'Amérique et le monde.

    CUBA 1961 : Commandement des opérations, la CIA dirige une invasion (dans la baie des cochons) d'exilés qui conduit à un cuisant échec.

    ALLEMAGNE 1961 : Menace nucléaire, alerte durant la crise du Mur de Berlin.

    CUBA 1962 : Menace nucléaire, marine, blocus naval durant la crise des missiles ; c'est presque la guerre contre l'URSS.

    LAOS 1962 : Commandement des opérations, mise sur pied d'une armée durant la guerre de guérilla.

    PANAMA 1964 : Troupes, des Panaméens sont abattus alors qu'ils réclament la restitution du canal.

    INDONESIE 1965 : Commandement des opérations, un million de personnes périssent pendant le coup d'Etat militaire orchestré par la CIA.

    REPUBLIQUE DOMINICAINE 1965-66 : Troupes, bombardements, les Marines débarquent durant une campagne électorale. En 1965, 23 000 boys sont dépéchés en République Dominicaine pour y "restaurer l'ordre" à la suite d'un soulèvement populaire contre le régime militaire en place.

    GUATEMALA 1966-67 : Commandement des opérations, les Bérets verts interviennent contre les rebelles.

    DETROIT 1967 : Troupes, l'armée intervient contre des Noirs, 43 tués.

    ETATS-UNIS 1968 : Troupes, après l'assassinat de Martin Luther King, 21.000 soldats sont déployés dans différentes villes.

    CAMBODGE 1969-75 : Bombardements, troupes, marine. Quelque 2 millions de morts en sept ans de bombardements, de famine et de chaos politique.

    OMAN 1970 : Commandement des opérations, les USA dirigent l'invasion de la marine iranienne.

    LAOS 1971-73 : Commandement des opérations, bombardements, les USA dirigent l'invasion sud-vietnamienne, carpet-bombing des campagnes.

    DAKOTA DU SUD 1973 : Commandement des opérations, l'armée dirige le siège de Wounded Knee contre les Indiens lakota.

    MOYEN-ORIENT 1973 : Menace nucléaire, alerte mondiale durant la guerre du Moyen-Orient.

    CHILI 1973 : Commandement des opérations, l'administration Nixon, via la CIA, aide le général Pinochet à renverser le président socialiste marxiste mais non communiste, démocratiquement élu, Salvatore Allende. Ironie de l'histoire, c'était un 11 septembre…

    CAMBODGE 1975 : Troupes, bombardements au gaz, capture de navire, 28 morts dans un accident d'hélico.

    ANGOLA 1976-92 : Commandement des opérations, la CIA aide les rebelles soutenus par l'Afrique du Sud.

    IRAN 1980 : Troupes, menace nucléaire, bombardement avorté, raid pour délivrer les otages de l'ambassade ; 8 soldats meurent dans un accident d'hélico. Les Soviétiques sont avertis de ne pas s'impliquer dans la révolution. Il apparaît après coup que les candidats républicains soutenant Ronald Reagan ont tout fait pour faire échouer l'opération. Bel exemple de patriotisme.

    LIBYE 1981 : Jets de la Marine, deux appareils à réaction libyens sont abattus durant des manoeuvres.

    SALVADOR 1981-92 : Commandement des opérations, conseil des troupes, survols, aide à la guerre contre les rebelles, des soldats sont brièvement impliqués dans une prise d'otages.

    NICARAGUA 1981-90 : Commandement des opérations, marine, la CIA dirige les invasions d'exilés (contras) qui combattent les sandinistes marxistes.

    LIBAN 1982-84 : Marine, bombardements, troupes, les Marines expulsent l'OLP et soutiennent les phalangistes chrétiens, la marine bombarde et arrose d'obus les positions musulmanes et syriennes.

    HONDURAS 1983-89 : Troupes, des manoeuvres assistent la construction de bases à proximité des frontières.

    GRENADE 1983-84 : Troupes, bombardements, une invasion a lieu quatre ans après la révolution.

    IRAN 1984 : Utilisation d'avions chasseurs, deux jets iraniens sont ainsi abattus au-dessus du golfe Persique.

    LIBYE 1986 : Bombardement, marine, des frappes aériennes sont effectuées pour renverser le gouvernement nationaliste.

    BOLIVIE 1986 : Troupes, l'armée assiste des raids dans la région où pousse la cocaïne.

    IRAN 1987-88 Marine, bombardements, les USA interviennent aux côtés de l'Irak dans la guerre. Ils soutiennent activement le dictateur Saddam Hussein, garant des intérêts américains car laïque et opposé au fanatisme de la révolution islamiste shiite.

    LIBYE 1989 : Utilisation de chasseurs de la marine, deux jets libyens sont abattus.

    ILES VIERGES 1989 : Troupes, St. Croix est le théatre d'émeutes noires après l'assaut.

    PHILIPPINES 1989 : Jets, une couverture aérienne est fournie au gouvernement contre un éventuel coup d'Etat.

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    PANAMA 1989-90 : Troupes, bombardement, le gouvernement nationaliste est destitué par 27.000 soldats, les dirigeants sont arrêtés, on dénombre plus de 2000 morts. Le 20 décembre 1989, le président Bush senior ordonne une attaque militaire sur le Panama dans le but d'arrêter le dictateur au pouvoir, Manuel Noriega, pourtant agent de la CIA. : 6000 soldats face à 25 000 soldats d'élite US, utilisant aviation, portes avions ainsi que, pour la première fois, le bombardier Stealth. En 13 heures, 422 bombes furent déversées sur Panama-City. Les Soldats US entérèrent les morts panaméens dans des fosses communes sans les identifier.
    " Cinq blocs entiers ont été bombardés, les 25ième, 26ième, et 27ième rues où j'ai passée mon enfance ont été complètement détruites et transformées en un cimetière. A minuit trente, le bombardement, le mitraillage et les tirs aux roquettes ont commencés. Puis ont été utilisés les lances flammes et les tanks, et ce fut la désolation générale. Ils ont tiré à la mitrailleuse sur des maisons faites de bois et de plâtre pendant que la population dormait, à quelques jours de noël. Beaucoup de ceux qui ont tenté d'échappé aux incendies et aux bombardements sont morts dans les rues, abattus par les mitrailleuses américaines." Cette attaque violait la convention de Genève mais fut la première appellée " guerre propre ". Les chiffres officiels annoncent 560 morts mais la Croix Rouge donne le chiffre de 4000 avec entre 15 000 et 30 000 personnes ayant perdu leur habitation.

    NICARAGUA, 1990 : Un an plus tard, les Etats-Unis font preuve d'un peu plus de finesse avec une intervention massive dans le processus électoral nicaraguayen en finançant ouvertement l'opposition, alors même que le financement des partis politiques américains par des intérêts étrangers est illégal aux Etats-Unis.

    LIBERIA 1990 : Troupes, les étrangers sont évacués durant la guerre civile.

    ARABIE SAOUDITE 1990-91 : Troupes, jets, l'Irak est contrée après son invasion du Koweït ; 540.000 hommes stationnés à Oman, au Qatar, à Bahrain, dans l'UEA, en Israël.

    IRAQ 1990-1991 : Première guerre du golfe :
    Bombardements, troupes, marine, blocus de l'Irak et des ports jordaniens ; 200.000 morts et plus lors de l'invasion de l'Irak et du Koweït, zone d'interdiction de vol sur le Nord kurde, sur le Sud chiite, destruction à grande échelle des équipements militaires irakiens. En outre il apparaît que : l'armée américaine a utilisé des armes à uranium apauvri ce qui provoqua le syndrôme de la guerre du golfe ; que Bush a lâchement abandonné le peuple irakien qu'il avait appelé à la révole contyre son dictateur, lui permettant de reprendre les rennes du pouvoir. Il s'ensuivit des massacres de milliers d'opposants shiites, et kurdes pour la plupart.

    KOWEÏT 1991 : Marine, bombardements, troupes, le famille royale du Koweït est réinstallée sur le trône.

    LOS ANGELES 1992 : Troupes, l'armée et les Marines sont déployés contre les émeutes anti-policières.

    SOMALIE 1992-94 : Troupes, marine, bombardements, l'occupation des Nations unies durant la guerre civile : sous la direction des USA, raids contre une faction de Mogadiscio. En outre après s'être rendu compte de leur incapacité à gérer le problème, les soldats américains s'en allèrent laissant derrière eux un pays à feu et à sang.

    YOUGOSLAVIE 1992-94 : Marine, blocus de l'Otan contre la Serbie et le Montenegro.

    BOSNIE 1993-95 : Jets, bombardements, zone d'interdiction de vol surveillée durant la guerre civile ; avions abattus, bombardements des Serbes.

    HAITI 1994-96 : Troupes, marine, blocus contre le gouvernement militaire, les troupes réinstallent le président Aristide trois ans après le coup d'Etat.

    CROATIE 1995 : Bombardements de la Krajina, les aérodromes serbes sont attaqués avant l'offensive. Les américains ont tout fait pour aider les croates dans leur contre offensive éclaire.

    ZAIRE (CONGO) 1996-97 : Troupes, Marines dans les camps de réfugiés hutu, dans la zone où commence la révolution.

    LIBERIA 1997 : Troupes, soldats sous le feu durant l'évacuation des étrangers.

    ALBANIE 1997 : Troupes, soldats sous le feu durant l'évacuation des étrangers.

    SOUDAN 1998 : Attaques par missiles d'une usine pharmaceutique supposée être une usine névralgique 'terroriste' de fabrication de gaz. Plus de 30.000 civils tués. Les USA bloquent l'enquête de l'ONU au Conseil de sécurité des Nations unies.

    AFGHANISTAN 1998 : Attaques par missiles contre les anciens camps de la CIA utilisés par les intégristes musulmans supposés avoir attaqué des ambassades.

    IRAK 1998 : Bombardements, missiles, quatre jours de frappes aériennes intensives après que les inspecteurs de l'armement soupçonnent les Irakiens de faire obstruction à leurs opérations de controle.

    COLOMBIE : en 1999, l'opinion internationale empêchant les interventions militaires, les Etats-Unis ont lancé le Plan Colombie en soutien au gouvernement colombien qui détient pourtant le record des violations des droits de l'homme dans cet hémisphère. 83% de cette aide de 1.3 milliards de dollars sont destinés aux militaires (30 000 militaires recrutés).

    YOUGOSLAVIE 1999 ; Bombardements, missiles, lourdes frappes aériennes de l'OTAN après que la Serbie refuse de se retirer du Kosovo. Cette opération militaire fut faite sans l'aval de l'ONU et à la suite du piratage de la conférence de Rambouillet. Il apparaît en effet que Madeleine Allbright a tout fait pour rendre un accord impossible du côté serbe. Le carnage fut censuré et on a vu comme résultat des cohortes de civils qui fuyèrent leur pays sans savoir où aller. L'immigration massive montre que les bombardements n'arrangent jamais les choses.

    YEMEN 2000 : Marine, un attentat suicide à la bombe est opéré contre le navire USS Cole.

    MACEDOINE 2001 : Les troupes de l'OTAN se déplacent et désarment en partie les rebelles albanais de l'UCK.

    AFGHANISTAN 2001 : Mobilisation massive des Etats-Unis pour attaquer les talibans et Ben Laden désignés d'office comme les commanditaires des attentats du 11 septembre 2001. Cette intervention est relayée par les troupes de l'ONU et de l'OTAN. Et cela continue.

    VENEZUELA 2002 : dernier fait d'armes de la CIA, le soutien de la conspiration et de la tentative de coup d'état anti-Chavez au Venezuela.
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    IRAK 2003 : Attaque militaire de grande envergure par des bombardements sur Bagdad et autres villes. Renversement du régime dictatorial, certes, de Saddam Hussein, mais à l'encontre du droit international et de la décision de l'ONU. Finalement, l'occupation militaire se prolonge pour le contrôle des champs de pétrole et le chaos règne avec des conséquences bien plus graves que sous la dictature de Saddam Hussein. Les sévices et tortures dans les prisons militaires sont encore une preuve de la haine des militaires envers de simples résistants iraquiens. On constate chaque jour des attentats et un véritable génocide est perpétué par le fait que les policiers Irakiens sont armés par les américains. Censure. Pas de reporters en Iraq pour nous dire la vérité. Ils ont été assassinés (ceux qui sont sous contrôle militaire ne sont pas des reporters).

    Avril 2006 : Les Etats-Unis ont déjà dépensé 272 MILLIARDS de dollars dans cette guerre en Iraq. On apprend en octobre 2007 que $4 MILLIARDS/semaine sont engloutis pour cette guerre qui met tout le pays à feu et à sang. Mais, en tout, les dépenses militaires avoisinent 757 MILLIARDS de dollars pour les diverses interventions dans le monde. Elles dépassent celles cumulées des 15 autres Etats les plus puissants de la planète et aggrave le déficit colossal des USA !


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* Meurtre systématique de la population civile en Afghanistan (Dissimulation consciente par la politique et le staff militaire). La guerre et les conséquences : L’Afghanistan souffre.
L’Afghanistan est devenu une zone d’essai pour tester toutes sortes de nouveaux types d’armes. Les anciennes méthodes de bombardements ne suffisent plus aux seigneurs de la guerre. Aussi, voulait-on évaluer notamment la manière dont les armes à laser modernes fonctionnent, l’impact des armes à micro-ondes ou encore les effets des différents types de rayonnement radioactif. Les images de corps horriblement mutilés, en provenance d’Afghanistan, atteignent rarement l’Occident, mais de temps en temps elles apparaissent. Un petit tas de chair, c’est tout ce qui reste d’une victime de ces nouvelles armes. Comment a t’il été tué? De grosses plaies sur la peau mènent rapidement à la mort. Les nouveau-nés ont deux têtes et meurent vite. Les personnes vomissent et crachent du sang, leurs urines et leurs selles contiennent aussi du sang. Dans la région de Tora Bora, les femmes ne peuvent plus se tenir sur leurs jambes, elles ne peuvent plus marcher. Quelle en est la cause? Beaucoup de femmes font des fausses couches, il en est de même pour beaucoup d’animaux. La faim s’ajoute et complète la misère de la population afghane. La cruauté sans répit de l’alliance belliciste ne connaît pas de limites. Ne sont-ils pas des entités bestiales transformées en homme ?


.
Remercions Zoltan Grossman qui a réalisé cet excellent travail de compilation. Parmi les sources qu'il a utilisées, outre des rapports d'infos, il y a: les Archives du Congrès (23 juin 1969), 180 débarquements, par la Section Histoire de l'U.S. Marine Corps, Ege & Makhijani dans Counterspy (Juillet-août 1982), et Daniel Ellsberg dans Protest & Survive. "Exemples de recours aux Forces américaines à l'étranger, 1798-1993" par Ellen C. Collier du Service des Recherches de la Bibliothèque du Congrès. Source : A century of U.S. military interventions: From Wounded Knee to Afghanistan, Compiled by Zoltan Grossman.

3. Il va s’en dire que nous nous n'attaquons pas le peuple américain, mais quand l’élite qui dirige ce pays depuis quelques temps bafoue le droit international, il faut le dire: comment peut on se targuer d'etre la nation de la liberté quand on provoque autant de conflit  et il parle de terrorisme ,qui est le terroriste ? jamais une nation n'a jamais autant provoquer de guerre ,cette empire ressemble à celui de la rome antique par sa domination sur les autres nations.....

    L’Amérique a mené deux guerres mondiales pour devenir une superpuissance qui donne le «la» sur tous les continents. Le principal obstacle à son accès aux marchés et aux réserves énergétiques d’Asie centrale a disparu avec l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. Cette chance historique sans précédent, elle l’a utilisée depuis lors contre ses propres alliés avec une agressivité sans cesse croissante, pendant que l’Europe continuait à rêver des «dividendes de la paix». Sur le plan institutionnel les USA exercent leur domination par le biais de l’OTAN et de l’OSCE. Le danger vient des USA – bien plus que du «terrorisme» qui est en fait un moyen et une diversion pour agresser les pays pour leur imposer par la force  leur domination ......

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12 août 2015

L’Algérie met fin à toute idée de scénario libyen contre elle en achetant des missiles s400 aux russes

missiles s400

Des S-400 ont été livrés en Algérie, si on en juge par des photos publiées par le blog algérien Secret Difa3.

Le blog militaire algérien Secret Difa3 a publié les premières photos du système de missiles soMoyennel-air russe S-400 de la DCA algérienne.

L’auteur du blog affirme qu’un contrat de livraison des S-400 en Algérie avait été signé il y a un an. Une photo d’un camion BAZ-64022 équipé d’une rampe de lancement bâchée confirme la livraison. Selon l’auteur, la photo a été prise au printemps 2015 lors de tests des armes livrées. Toujours selon le blogueur, l’Algérie devrait en équiper 3 ou 4 régiments (soit 6 à 8 groupes composés chacun de huit batteries).

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Missiles sol-air russes S-400 (Triumph)

D’après le blog militaire russe bmpd, l’Algérie possède, depuis 2003, trois régiments équipés de systèmes de missiles sol-air russes S-300. Ils protègent le nord de l’Algérie, ses frontières avec le Maroc et son littoral. Selon les auteurs de bmpd, les livraisons de S-400 permettront non seulement de consolider la DCA algérienne, mais lui permettront aussi d’engager les cibles à une plus grande distance.Si ces informations sont confirmées, l’Algérie sera le premier acheteur étranger des missiles russes S-400. Ces dernières années, les experts ont estimé que ce sera plutôt la Chine qui importera la première les S-400 Triumph.

Le S-400 Triumph (code Otan: SA-21 Growler) est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne: avions, drones et missiles de croisière hypersoniques. Le système est capable de tirer simultanément 72 missiles sur 36 cibles éloignées à une distance de 400 km.

30 janvier 2015

Le Grand Echiquier: Ukraine, Brzezinski avait tout prévu

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Zbigniew Kazimierz Brzeziński, conseiller de Jimmy Carter, de 1977 à 1981, d'origine polonaise, il écrit Le Grand Echiquier en 1997.

Citations:

"Quant à la Russie, malgré sa puissance nucléaire elle subit un recul catastrophique. Les États-Unis s’emploient à détacher de l’empire russe ce qu’on dénomme aujourd’hui à Moscou « l’étranger proche », c’est-à-dire les États qui autour de la Fédération de Russie constituaient l'Union soviétique.

A cet égard, l’effort américain porte vers trois régions clefs : l’Ukraine, essentielle avec ses cinquante-deux millions d'habi­tants et dont le renforcement de l’indépendance rejette la Russie à l’extrême est de l’Europe et la condamne à n'être plus, dans l'avenir, qu’une puissance régionale.

 

[...] L’indépendance de l’Ukraine modifie la nature même de l’État russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l’échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire en Eurasie. Et quand bien même elle s’efforcerait de recouvrer un tel statut, le centre de gravité en serait alors déplacé, et cet empire pour l’essentiel asiatique serait voué à la faiblesse, entraîné dans des conflits permanents avec ses vassaux agités d’Asie centrale.

 

[...] Pour Moscou, en revanche, rétablir le contrôle sur l’Ukraine - un pays de cinquante-deux millions d’habitants doté de res­sources nombreuses et d’un accès à la mer Noire-, c’est s’assurer les moyens de redevenir un Etat impérial puissant, s’étendant sur l’Europe et l’Asie. La fin de l'indépendance ukrainienne aurait des conséquences immédiates pour l'Europe centrale. La Pologne deviendrait alors le pivot géopolitique sur la bordure orientale de l’Europe unie.

 

[...] Le sort de l'Azerbaïdjan et de l’Asie centrale, à l’égal de celui de l'Ukraine, dictera ce que sera ou ne sera pas la Russie à l’avenir.

 

[...]3. Indépendamment l’une de l’autre, la France et l’Alle­magne ne sont assez fortes ni pour construire l’Europe selon leurs vues propres, ni pour lever les ambiguïtés inhérentes à la définition des limites de l’Europe, cause de tensions avec la Russie. Cela exige une implication énergique et déterminée de l’Amérique pour aider à la définition de ces limites, en parti­culier avec les Allemands, et pour régler des problèmes sen­sibles, surtout pour la Russie, tels que le statut souhaitable dans le système européen des républiques baltes et de l’Ukraine.

 

[...] Dans le meilleur des cas, les candidats de l'Europe centrale ne devraient pas intégrer l’Union européenne avant l’année 2002. Néanmoins, dès que l’adhésion à l’Union euro­péenne des trois nouveaux membres de l’OTAN sera effective, il sera temps pour les deux organisations de se pencher sur le cas des nouveaux aspirants : républiques baltes, Slovénie, Rou­manie, Bulgarie, Slovaquie et peut-être aussi Ukraine.

 

[...] 4. Au cours de la période suivante (soit de 2005 à 2010), l’Ukraine pourrait à son tour être en situation d'entamer des négociations en vue de rejoindre l’UE et I’otan. Cela exige des progrès dans les réformes et, à l’extérieur, une meilleure per­ception de son identité centro-européenne.

 

[...] Quant à l'émancipation de l'Ukraine, elle a privé la Russie de sa mission la plus symbolique, d'une vocation confinant au droit divin : son rôle de champion de l’identité panslave.

 

[...] C’est la perte de l’Ukraine qui a soulevé les questions les plus épineuses. L’apparition d’un Etat ukrainien indépendant constitue une régression géopolitique radicale qui a contraint les Russes à s'interroger sur les fondements de leur identité politique et ethnique. En tirant leur révérence de manière abrupte, les Ukrainiens ont mis un terme à plus de trois cents ans d’histoire impériale. Ils ont dépossédé leurs voisins d'une économie à fort potentiel, riche de son industrie, de son agri­culture et d’une population de cinquante-deux millions d’ha­bitants, dont les origines, la civilisation et la tradition reli­gieuse étaient si proches de celles des Russes, que les liens impériaux ont toujours, pour ces derniers, relevé de l’évi­dence. Par ailleurs, l’indépendance ukrainienne a privé la Russie de sa position dominante sur la mer Noire, alors qu’Odessa servait traditionnellement de point de passage pour tous les échanges commerciaux russes avec le monde médi­terranéen et au-delà.

La perte du pivot géopolitique ukrainien réduit les choix géostratégiques de la Russie. Amputée de la Pologne et des Etats baltes, mais contrôlant l’Ukraine, elle pourrait encore tenir un empire eurasien dynamique, s’étendant, vers le sud et le sud-est, sur les domaines non slaves de l’ex-Union soviétique. Sans l’Ukraine et ses cinquante-deux millions de « frères slaves », toute tentative de restauration impériale commandée par Moscou est vouée à rencontrer la résistance prolongée de populations devenues très sourcilleuses sur la question de leur identité nationale et religieuse.

 

[...] Avant 1991, c'est depuis la mer Noire que se déployait la puissance navale russe en Méditerranée. Au milieu de la décennie, la Russie ne contrôle plus qu’une bande côtière réduite et elle n’a pas résolu sa controverse avec l’Ukraine, concernant l’usage des bases navales en Crimée pour ce qu’il reste de sa flotte. Sur ce pro­blème, deux aspects particuliers ont heurté la sensibilité russe : que l’Ukraine ait organisé, en mer Noire, des manœuvres navales et de débarquement conjointes avec I’otan et que, d'autre part, la Turquie affirme sa présence régionale.

 

[...] La question ukrainienne a agi comme un révélateur. Dès 1994, Washington accorde la priorité aux rela­tions américano-ukrainiennes. Sa détermination à soutenir l’in­dépendance du pays est généralement perçue à Moscou - y compris par les « modemisateurs » - comme une intrusion diri­gée contre les intérêts vitaux de la Russie, laquelle n’a jamais abandonné l’idée de recréer un espace commun. Et la « réin­tégration » de l’Ukraine reste, à ce jour, une position de principe qui recueille le consensus de la classe politique. Le refus russe d’entériner le statut d'indépendance de l’Ukraine, pour des rai­sons historiques et politiques, se heurte frontalement aux vues américaines, selon lesquelles la Russie ne peut être à la fois impériale et démocratique.

 

[...] La détermination de l’Ukraine à limiter l’intégration au domaine économique a invalidé tous les projets d’« union slave ». Cette notion, issue du courant slavophile et popularisée par le soutien que lui a apporté Alexandre Soljénitsyne, perd toute pertinence géopolitique, du moment que l’Ukraine refuse d’y adhérer. À moins de se contenter d’un face-à-face avec la Biélorussie, et peut-être avec les populations russes établies dans les régions nord du Kazakhstan, à condition de provoquer une partition du pays. Cette éventualité inquiétante a d’ailleurs contribué à accentuer la dynamique antirusse du nationalisme kazakh. Pour la Biélorussie, une union slave sans l’Ukraine se résume à une réincorporation dans les frontières russes. Cette perspective aiguise un violent ressentiment au sein de certains courants nationalistes.

 

[...] L’Ukraine constitue cependant l’enjeu essentiel. Le processus d’expansion de l’Union européenne et de l’Otan est en cours. À terme, l’Ukraine devra déterminer si elle souhaite rejoindre l’une ou l’autre de ces organisations. Pour renforcer son indé­pendance, il est vraisemblable qu’elle choisira d’adhérer aux deux institutions, dès qu’elles s’étendront jusqu’à ses frontières et à la condition que son évolution intérieure lui permette de répondre aux critères de candidature. Bien que l’échéance soit encore lointaine, l’Ouest pourrait dès à présent annoncer que la décennie 2005-2015 devrait permettre d’impulser ce processus. Ainsi, les Ukrainiens auraient la certitude que l’extension de l’Europe ne s’arrêtera pas à la frontière ukraino-polonaise. Dès à présent, l’Ouest peut renforcer ses liens de coopération et de sécurité avec Kiev.

 

[...] La survie de l'Ukraine comme État indépendant suppose qu’elle s'arrime fermement à l'Europe centrale et s’émancipe de la région eurasienne. En toute logique, il lui revient de partager les liens que l’Europe centrale entre­tient avec I’otan et l'Union européenne. L’attitude de la Russie sur ce sujet servira de révélateur : aura-t-elle choisi de devenir un acteur européen, ou, rejetant cette option, s’entêtera-t-elle à poursuivre une identité eurasienne et un destin solitaire, émaillé de conflits avec son proche voisin ?

La Russie ne peut pas être en Europe si l’Ukraine n’y est pas, alors que l’Ukraine peut y être sans la Russie. On ne doit jamais perdre de vue ce constat simple et crucial. Dans le cas où la Russie miserait son avenir sur l’Europe, l’intégration de l’Ukraine servirait ses intérêts. De ce point de vue, les relations entre l’Ukraine et l’Europe peuvent constituer la pierre de touche du destin de la Russie. Cela signifie que Moscou jouit encore d’un court répit avant l’heure des choix.

On doit souhaiter que les liens entre l’Europe élargie et la Russie dépassent le cadre des relations bilatérales et s'orientent vers une coopération plus organique dans tous les domaines. Ainsi, dans les vingt premières années du prochain siècle, on peut envisager son intégration progressive au sein d’une Europe qui non seulement embrasserait l’Ukraine, mais rayonnerait jus­qu’à l’Oural et au-delà. Des formes spécifiques d'association, un statut de membre associé, conçus pour faciliter la partici­pation russe aux structures européennes et atlantistes, prépare­raient l’inclusion future des trois pays caucasiens - la Géorgie, l'Arménie, l’Azerbaïdjan -, si désireux d’entretenir des relations avec l’Europe.

 

[...] Les États qui méritent tout le soutien possible de la part des États-Unis sont l'Azerbaïdjan, l’Ouzbékistan et l’Ukraine, car ce sont tous les trois des pivots géopolitiques. En effet, le rôle de Kiev dans la région vient confirmer l’idée que l’Ukraine représente une menace pour l’évolution future de la Russie.

 

[...] Les incertitudes quant à l'avenir de la Russie sont encore plus grandes et les perspectives d’évolution positive assez sombres. Aussi est-il impératif pour les États-Unis de créer un contexte géopolitique favorable à l’assimilation de la Russie dans un cadre plus large de coopération européenne. Cela encouragerait l’indépendance et l’autonomie de ses voisins nouvellement sou­verains. Cependant, même dans ces conditions, la viabilité de l’Ukraine ou de l’Ouzbékistan (sans parler du Kazakhstan, qui manque d’homogénéité ethnique) resterait incertaine, en parti­culier si les Américains devaient être absorbés par de nouvelles crises intérieures en Europe, par l’élargissement du fossé entre la Turquie et l’Europe ou par l’hostilité toujours plus intense entre leur pays et l’Iran.

 

[...] Aussi le soutien économique et politique accordé aux Etats nouvellement indépendants fait-il partie d'une stratégie plus large concernant toute l'Eurasie. La consolidation d’une Ukraine souveraine, qui se redéfinirait entre-temps comme un Etat d’Europe centrale et s’engagerait dans un processus d’in­tégration plus étroit dans cette région, devient un élément cru­cial de cette politique."

http://www.lesobservateurs.ch/2014/03/17/grand-echiquier-ukraine-brzezinski-avait-prevu/

3 juillet 2014

Toute la violence de la guerre en Tchétchénie… filmée par les auteurs eux-mêmes.

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Les hommes d'elites de putine  en intervention en tchetchenie ont pris ces Images souvenirs, prises avec une caméra amateur, d’une "opération antiterroriste" sur le village de Komsomolskoe. Entre "War Game" et partie de chasse, la destruction minutieuse, heure par heure, jour après jour, du village – dont les habitants ont été rassemblés tel un bouclier humain devant les soldats ; puis la reddition contre promesse d’amnistie de quelque deux cents survivants terrés dans les abris, combattants et civils mêlés.

Des hommes parfaitement identifiables sur les images du soldat Volodia, vivants, aux mains d’une unité russe dont on découvre les commandants, présents eux aussi. Le lendemain, beaucoup sont là, sur des images filmées par un officier du ministère de la justice : ils ont été sauvagement torturés, certains sont décédés. Images d’une rare violence.

Le film relate l’histoire de ces hommes, civils et combattants, sacrifiés, emportés par ce que Moscou nomme "opération antiterroriste". Confrontés à ces images – celles que les soldats russes ont vendues aux familles -, quelques rares survivants, retrouvés réfugiés en Europe – ou les proches des hommes morts sous la torture, ou pourrissant encore en prison – se souviennent et racontent.

Mais l’histoire de Komsomolskoe n’est pas celle d’une bavure : c’est l’histoire de toute la violence de la guerre en Tchétchénie… filmée par les auteurs eux-mêmes.


Génocide Tchétchène 1/2 par Super_Resistence
Génocide Tchétchène 2/2 par Super_Resistence

Un film de Mylène Sauloy

2004 – France – Beta numérique & DV Cam

 

23 mai 2014

Pourquoi les États Unis veulent la guerre contre la Syrie

 

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Premièrement : D'un point de vue géopolitique, la guerre prévue de longue date contre la Syrie est une étape de plus dans la campagne de Washington, depuis la dissolution de l'URSS en 1991, pour assurer sa domination mondiale par la force militaire. Confrontés au déclin prolongé de leur position, jadis dominante, dans l'économie mondiale, les États-Unis voient dans leur puissance militaire le moyen d'établir une position hégémonique. Dès 1992, le Pentagon Defense Planning Guidance [document de perspective rédigé par le ministre de la Défense, ndt] affirmait que la politique américaine visait à empêcher l'émergence de toute puissance capable de devenir un rival à la mesure des États-Unis. En 2002, le US National Security Strategy [rédigé par l'ensemble du gouvernement à l'attention du Congrès, ndt] affirmait que les États-Unis auraient recours à des guerres préventives pour atteindre ce but.

Une caractéristique centrale de l'extension à toute la planète du militarisme américain est la volonté de Washington de s'assurer une position dominante non seulement au Moyen-Orient, mais sur tout le continent eurasien. Ces dernières années, les écrits datant de la fin du 19e siècle et du début du 20e du stratège impérialiste Sir Halford Mackinder sont à nouveau devenus des textes essentiels pour les décideurs du ministère de la Défense, du Pentagone et de la CIA. Dans de nombreux livres et un nombre incalculable d'articles publiés dans les revues universitaires, ce que Mackinder appelait « l'île-monde », s'étendant depuis les frontières occidentales de l'Allemagne jusqu'à la côte chinoise, est considéré être d'une importance stratégique décisive pour les États-Unis et leurs alliés d'Europe de l'Ouest.

 

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25 août 2013

Syrie : La Russie fournit aux Nations Unies les images satellites, des responsables du massacre en Syrie

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La Syrie sous gaz sarin

 

INHFR - La Russie qui fournit aux Nations Unies les images satellites, irréfutables, des 2 missiles chargés de produits chimiques qui se sont abattus sur Al Ghouta faisant des centaines de morts, dont la plupart des enfants, ont été lancés depuis la région de Douma en Syrie, sous contrôle des rebelles! Information relayée par d’autres médias.

Russie - Le Ministre des Affaires Étrangères Russe : «Nous détenons plus de nouvelles preuves que cet acte criminel était d’une nature provocatrice», a-t-il souligné. "Et en particulier, des rapports ont circulé sur Internet,  que les matériaux de l’incident et l’objet des accusations contre les troupes gouvernementales, avaient été publiés pendant plusieurs heures à l’avance de l’attaque en question . Ainsi, il s’agissait bien d’une action planifiée à l’avance ". Suite de l’article sur RT

Que dit la Presse occidentale ? Blackout totale ! La France, mise en difficulté fait allusion, et pour la première fois depuis le début de cette insurrection, Le Figaro, très connu pour le soutien qu’il apporte à Fabius et aux rebelles, se pose pour la première fois des questions jamais vues auparavant, même si le titre est 100% sioniste, le texte en dit long:

"Quel intérêt aurait eu Bachar el-Assad à lancer une attaque non conventionnelle au moment précis où il venait d’autoriser des inspecteurs de l’ONU ?" – Le Figaro 22/08/2013 CQFD !

Source Journal Al Khabar le martyre de centaines de Syriens, à Al-Ghouta près de Damas, dont la plupart étaient des enfants, a soulevé l’opinion publique mondiale, ce mercredi dernier (21/08/2013), et notamment avec la propagation des images d’enfants et de civils martyrs, qui ont péri dans ce massacre. Les médias de l’opposition Syrienne ont accouru accusant le régime d’avoir commis ce massacre, dans une pression sur le Conseil de sécurité, qui s’est rapidement réuni, avant que la surprise survienne.

syrie,le massacre chimique d’al ghouta,la russie fournit les preuves satellites aux nations-unies sur l

Le Conseil de sécurité réuni vient de rendre son rapport avec la mention «fragile», et la déclaration claire  «Nous voulons découvrir la vérité sur l’accusation du régime syrien qu’il aurait utilisé les armes chimiques sur la campagne de Damas, et nous accueillons la décision de l’Organisation des Nations Unies pour enquêter sur cette affaire", une déclaration qui vient s’ajouter à celle de la délégation Italienne qui rapporte  «la délégation syrienne a présenté une vision qui mérite que l’on s’attarde dessus ! ». Et pour la première fois de son genre,  la déclaration également de la délégation française, connue pourtant pour être la plus radicale et enclin en faveur de l’opposition.

La délégation française avait fournit tout ce qu’elle possédait en informations sur le massacre qui a coûté la vie, selon les dernières statistiques neutres, à environ 800 syriens, dont la plupart étaient des enfants. Mais c’est la première fois que la délégation attribue ces informations à la coalition de l’opposition et à son Président "Awinnen Jarba," dans une tentative française de se soustraire à ces renseignements et d’en porter la responsabilité à " Awinnen Jarba".

A quoi est du ce revirement ?

Une source diplomatique syrienne de haut niveau, a révélé à la Tlévision d’Al Khabar, que la délégation Russe a rendu la version sur les faits qui se sont produits, en fournissant des documents irréfutables, extraits des images satellites qui viennent appuyer de ce fait la version officielle syrienne. Qu’effectivement des militants armés ont bien bien lancé les deux rockettes remplies de produits chimiques, depuis la zone rurale de Douma, toujours sous contrôle des rebelles, ce qui a laissé toute l’assemblée (du Conseil de Sécurité) sans voix et les a obligés à revoir leurs positions.

La source, qui a préféré garder l’anonymat, a déclaré à la Télévision d’AlKhabar, que la version officielle syrienne sur le massacre (présentée au Conseil de Sécurité), a confirmé que les militants ont effectivement tiré deux roquettes chargés de produits chimiques depuis la zone rurale de Damas, encore sous contrôle des Rebelles, et cela en fournissant les images des satellites russes, qui confirment les faits.

Le diplomate a souligné, à cet égard, que la position russe était, ce jour-là, exceptionnellement la seule position la plus radicale de toutes, que se soit celle des pays européens ou des Etats Unis, à exiger de faire procéder à une enquête sur ce massacre. Il a ensuite  expliqué par ces mots que «La position de la Russie est basée sur des images satellites illustrant de manière incontestable que les militants sont effectivement ceux qui ont utilisé le chimique."

Sur la raison pourquoi les militants de l’opposition ont commis ce massacre, la source diplomatique a précisé qu’«une faction des militants, ont tiré ces roquettes pour exploiter la présence de la Commission d’enquête et accroître les documents (en leur faveur), et cela en collaboration avec l’un des pays arabes, mais sans avoir cette fois-ci, préalablement informé les pays occidentaux sur une telle étape à franchir."

La source a également rapporté la précision donnée dans la version de la délégation syrienne, que les États membres n’ont pas demandé les images aux satellites américains, comme à leur habitude dans les cas précédents, se contentant des images russes, qui se sont révélées identiques aux images des Etats Unis, établissant ainsi une preuve définitivement irréfutable" .

Le diplomate a ajouté que ce massacre aura désormais des effets politiques majeures sur la position des pays qui soutiennent l’insurrection, à commencer par la France, qui devra réévaluer sa position, d’autant plus que ce crime a été commis sans que ses renseignements généraux en aient été préalablement informés, ce qui la place aujourd’hui dans une position critique".

Le diplomate a ajouté que la faction armée, des rebelles qui ont lancé ces deux roquettes, est une faction radicale qui œuvre sous les ordres d’un État arabe du Golfe, sans indiquer son nom, sachant que l’Arabie saoudite est le plus grand partisan des militants de l’opposition et des factions militantes en particulier.

Ce massacre a touché plusieurs villages d’Al-Ghouta Est, et a causé, sur estimation des recensement des organismes neutres, le martyre d’environ 800 syriens, dont la plupart des enfants, et plusieurs milliers de blessés.

Source Journal Al Khabar

- voir video de la TV Russe en duplex avec les Etats Unis, sur l’ancienne attaque chimique de khan Al Assal, en bas de page
- Toujours sur l’ancienne attaque chimique à khan Al Assal. Conférence de Presse à New York New-York / Le délégué permanant de la Russie auprès de l’ONU, Vitali Tchourkin, a affirmé que son pays déploie des efforts avec le Conseil de sécurité pour faciliter l’entrée des experts onusiens en Syrie et enquêter sur l’usage par "l’opposition syrienne" des armes chimiques à Khan al-Assel dans la banlieue d’Alep. 11 juillet 2013

INHFR  Un autre mensonge est la publication sur youtube, la veille de l’attaque chimique qui a couté la vie à des centaines d’innocents syriens, d’une video d’un enfant entre la vie et la mort, avec un titre sur le massacre qui allait se produire le lendemain !

La video a été publiée par le site des rebelles, et titrée du massacre de l’attaque chimique sur AL Ghouta le 21/08/2013, le lien video sur Youtube atteste encore de sa publication réelle, en date du 20/08/2013, soit la veille !

Al Ghouta a réellement été attaquée, et des centaines de syriens ont succombé à une mort chimique,

Comment un enfant montré sur cette video peut-il mourir le lendemain ? Et comment les rebelles peuvent-ils savoir la veille qu’une attaque chimique allait se produire le lendemain sur Al Ghouta, pour titrer à l’avance leur video de la date du massacre, c’est à dire du 21/08/2013, alors que Youtube atteste automatiquement de la date réelle de la publication, qui est clairement indiquée au 20/08/2013 ?

La video en question a donc été publiée sur youtube, la veille de ce massacre, elle ne peut pas correspondre à un évènement du lendemain, ce qui indique qu’une ancienne video a été attribuée au massacre du lendemain, dans un loupé de timing entre youtube et le site qui publie cette video  ! Une véritable fabrication de l’information avant qu’elle ne se produise ! C’est la seule explication à ce loupé qui a manifestement échappé à la vigilance du site de l’opposition qui a publié cette video !

Titre de la video : Ghouta Est le 21/08 – Dernier soupir d’un enfant sans que personne puisse le sauver.a voir sur you tube .en rapport avec l'attaque

12 Djihadistes Rebelles Syriens arrêtés par la Police Turque avec 2 kg de Gaz Sarin (Videos Journaux télévisés Turc et Russe)

An Islamic Jihad militant takes part during an anti-Israel rally in Gaza

Les autorités turques ont arrêté douze membres du Front Al Nosra, le groupe de rebelles Syriens lié à Al Qaïda d’Irak. Ils étaient en possession de 2 kg de gaz sarin et planifiaient des attentats en Turquie,  rapportent ce jeudi 30 mai 2013, des médias turcs.
Les douze suspects ont été arrêtés à Adana, une ville du sud de la Turquie située à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne, écrivent les journaux Turcs Taraf, Cumhuriyet et Aksam.

La police a également saisi,  au cours de la perquisition, des armes lourdes en plus des deux kilos de gaz Sarin, ajoutent les médias Turcs.

Internet est une ficelle qui agite les blogs comme des marionnettes, à vouloir commenter toutes les infos du net on perd de vue le fond et les causes de ces faits ; sans parler des sites volontairement manipulateurs qui deviennent généraliste et ensuite vous empêchent de voir les autres devenant par les moyens qu'ils ont les seuls vitrines du mensonge .décrédibilisant ainsi internet par des infos bête et sans preuves ainsi  les lecteurs se lasseront et finiront par accepter que le web est une poubelle de connerie sans intérêt ils travaillent à çà et ils sont légions...

4 février 2013

les Etats-Unis sont sur la route du nouvel ordre mondial

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Ceux qui sont concernés par le “Nouvel Ordre Mondial” parlent comme si les Etats-Unis sont sous le contrôle d’une force conspiratrice extérieure. En fait, ce sont les Etats-Unis qui sont le Nouvel Ordre Mondial. C’est toute la problématique du monde unipolaire américain dont se plaignent la Chine, la Russie et l’Iran. Washington a démontré qu’il n’a aucun respect pour ses propres lois, pour sa propre constitution, encore moins pour le droit international et la loi de souveraineté des autres pays. Tout ce qui compte est la volonté de Washington de poursuivre ses actions hégémoniques afin que Washington se rapproche toujours plus de devenir un dictateur mondial.
Les exemples sont si nombreux, que quelqu’un devrait en faire un livre. Pendant le gouvernement de Reagan, les lois banquières secrètes établies de longue date par la Suisse ont dû se plier à la volonté de Washington. Le gouvernement de Clinton a attaqué la Serbie, assassinant des civils et envoya la président serbe devant un tribunal international pour y être jugé comme criminel de guerre pour avoir défendu son pays. Le gouvernement américain s’engage dans une opération massive d’espionage des courriers électroniques des Européens ainsi que de leurs conversations téléphoniques et ce sans aucune relation avec le terrorisme. Julian Assange est confiné dans l’ambassade d’Équateur à Londres, parce que Washington ne permet pas au gouvernement britannique d’honorer l’accord fait sur son asile politique. Washington refuse de se soumettre à une décision concernant l’habeas corpus d’une cour d’appel britannique pour libérer Yunus Rahmatullah dont la détention a été décidée illégale par cette cour. Washington impose des sanctions sur d’autres pays et les fait appliquer en coupant des nations souveraines qui n’obéissent pas du système de paiement international.
La semaine dernière le régime Obama a prévenu le gouvernement britannique que c’était une violation des intérêts américains pour le Royaume-Uni de se retirer de l’Union Européenne ou de réduire ses liens avec celle-ci de quelque façon que ce soit.
En d’autres termes, la souveraineté de la Grande-Bretagne n’est pas un choix qui doit être fait par le gouvernement britannique ou son peuple. La décision est prise à Washington en regard des intérêts de Washington.
Les Britanniques sont si habitués à être la colonie de Washington que le vice premier ministre Nick Clegg et un groupe d’exécutifs du monde des affaires britannique se sont très vite alignés avec Washington.
Ceci laisse la Grande-Bretagne grandement dans l’embarras. L’économie britannique, qui fut une grande puissance industrielle, a été réduite à la seule City de Londres, le Wall Street britannique. Londres, tout comme New York est un centre financier international qui n’a pas son pareil en Europe. Sans son statut financier, il ne resterait plus grand chose du Royaume-Uni.
L’embarras pour la GB vient de ce que la solution à la crise de la dette souveraine vers laquelle l’UE se dirige tout droit, va retirer aux gouvernements membres leur souveraineté fiscale. Pour les nations individuelles, les dépenses, les impôts et ainsi le déficit ou les positions de surplus des budgets des pays membres seront planifiés par l’autorité centrale européenne. Ce qui de facto voudra dire la fin de la souveraineté des pays européens.
Pour que la GB reste dans l’UE tout en gardant sa propre monnaie et sa propre banque centrale voudrait dire qu’un statut spécial lui serait accordé. Le Royaume-Uni serait alors le seul état membre de l’UE qui resterait souverain. Quelles sont les chances pour que de tels privilèges lui soient accordés ? Est-ce ceci acceptable pour la France et l’Allemagne ?
Si les Britanniques doivent se fondre dans l’UE, ils devront abandonner leur monnaie, leur banque centrale, leur système de lois et leur statut économique de centre financier du monde et accepter la gouvernance de la bureaucratie européenne. Les Britanniques devront accepter d’arrêter d’être quelqu’un pour devenir personne.
Cela, par contre, libérerait la GB d’être la marionnette de Washington à moins que l’UE elle-même ne soit une marionnette de Washington.
D’après certains rapports, à un moment de cette année, l’Écosse, une partie du Royaume-Uni, doit voter pour quitter le Royaume-Uni et devenir une nation indépendante. N’est-il pas ironique de constater qu’alors que le Royaume-Uni entre dans un débat pour se démembrer lui-même, il doit en même temps faire face à être fusionné dans un état multi-national ?
 
Dr. Paul Craig Roberts

 
url de l’article original: http://www.paulcraigroberts.org/2013/01/15/attack-on-sovereignty-paul-craig-roberts/
 
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

22 août 2011

Échec consommé de la coalition ! Il faut faire cesser les bombardements de civils !

Échec consommé de la coalition ! Il faut faire cesser les bombardements de civils !
Libye – OTAN : Échec consommé de la coalition ! Il faut faire cesser les bombardements de civils !Tribune Libre - Djerrad Amar Que reste-t-il à faire après avoir épuisé tous les moyens funestes pour faire tomber un homme que soutient l’écrasante majorité...
13 août 2011

La vérité interdite d'un journaliste russe en Libye

La vérité interdite d'un journaliste russe en Libye
LES PREUVES DES MENSONGES DE L’OTAN SUR LE BUT DE SON INTERVENTION EN LIBYE ÉCLATENT COMME DES BOMBES À LA FACE DU MONDE.Nul n’ignore que l’Otan a déclaré au mois d’avril 2011 que la coalition ne visait pas Kadhafi. Déclaration réitérée au mois de mai...
31 mai 2011

La Russie affirme que DSK avait découvert que les réserves d'or américaines avaient disparu

La Russie affirme que DSK avait découvert que les réserves d'or américaines avaient disparu
La Russie affirme que le directeur général du FMI a été emprisonné parce qu'il avait découvert que les réserves d'or des usa avaient disparu. Un nouveau rapport préparé pour le Premier ministre Poutine par le Service de sécurité fédéral ( FSB ) dit que...
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