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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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14 août 2013

la "Symphonie Rouge" plan pour établir une dictature mondiale

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Aussi incroyable et bizarre que cela puisse paraître, l’humanité est vraiment victime d’une conspiration diabolique. Les guerres, les dépressions et les génocides du siècle passé n’étaient pas accidentels ou inévitables mais le résultat d’un dessein malveillant.

Une preuve choquante est l’interrogatoire en 1938 par la police staliniste (le NKVD) d’un des fondateurs de l’Internationale Communiste, Christian G. Rakovsky, 65 ans, qui était menacé d’exécution pour un complot visant à renverser Staline.
La transcription des 50 pages de son interrogatoire, surnommée « The Red Symphony (la symphonie rouge) » n’était pas censée devenir publique. Elle confirme que les Rothschild (Illuminati) planifiaient d’utiliser le communisme pour établir une dictature mondiale au profit des élites richissimes.

C’est peut-être le document politique le plus explosif de l’histoire moderne. Il révèle pourquoi les Illuminati ont créé Hitler et ensuite pourquoi ils ont cherché à le détruire, et pourquoi Staline fit un pacte avec Hitler en 1939.

Christian Rakovsky était un ancien initié communiste. Né Chaim Rakeover en 1873, il étudia la médecine en France avant de devenir un révolutionnaire. Il était le leader d’un groupe terroriste qui attaquait les officiels gouvernementaux.
En 1919, Lénine le mit en charge du gouvernement soviet de l’Ukraine. Il défendit avec succès la zone pour les bolcheviks pendant la guerre civile. Staline le nomma ambassadeur de Russie à Paris en 1925.

Rakovsky appartenait à la puissante faction Trotskyste qui prenait ses ordres auprès des Rothschild. Beaucoup de membres de cette faction furent tués lors de la purge par Staline du parti communiste en 1937.

 

INTERROGATOIRE NOCTURNE

Les circonstances de son interrogatoire dans la nuit du 26 janvier 1938 furent très dramatiques.

Que pouvait bien dire Rakovsky pour sauver sa vie ?
Rakovsky semble utiliser la tactique qui consiste à « tromper en disant la vérité. » Il gagne la confiance en révélant la vérité mais il en omet quelques aspects. Il essaye d’impressionner son interrogateur en disant que lui et Trotsky représentent une puissance invincible qu’il appelle « L’Internationale Financière Capitalo-Communiste. »
Il confirme que le « mouvement révolutionnaire » était conçu pour gagner du soutien en prétendant servir la morale de l’humanité et les idéaux collectifs. Toutefois, le but réel était de donner un pouvoir mondial total aux banquiers en divisant la société et en sapant l’autorité établie.
« Révolution » signifiait réellement « renversement » de la civilisation occidentale.
« La chrétienté est notre seul vrai ennemi puisque les phénomènes politiques et économiques des états bourgeois n’en sont que ses conséquences » dit Rakovsky (Griffin, page 264).
La paix est « contre-révolutionnaire » puisque c’est la guerre qui trace la route pour la révolution.
Rakovsky, dont la langue était déliée grâce à une drogue douce mise dans son vin, se réfère aux Illuminati par « ils » ou « eux » Il en était un membre mais il ne faisait pas partie du premier cercle.

Il explique que l’Ordre des « Illuminati » est une société secrète maçonnique dédiée au communisme. De manière significative, son fondateur Adam Weishaupt prit le nom de « la seconde conspiration anti-chrétienne de cette ère, le gnosticisme » (page 249).

 

COMMENT CE RECIT PASSIONNANT FIT SURFACE

L’interrogateur était un des agents stalinistes parmi les plus intelligents, Gavriil Kus'min connu sous le nom de « Gabriel. » A part lui et un technicien fiable caché, le docteur Jose Landowsky était la seule autre personne présente. Enrôlé par le NKVD pour aider « à délier les langues des détenus », le docteur Landowsky était écoeuré par les nombreuses tortures dont il fut témoin. Toutefois, l’interrogatoire de Rakovsky fut cordial. Le docteur Landowsky doutait que le doux euphorisant qu’il versa dans le verre de Rakovsky eut beaucoup d’effet. L’interrogatoire de Rakovsky, conduit en français, dura de minuit jusqu’à 7 heures du matin. Ensuite, Kus'min ordonna à Landowsky de traduire l’entrevue en russe et d’en faire deux copies.
Le contenu laissait tellement rêveur que Landowsky mit un carbone de plus pour lui-même. « Je ne suis pas désolé d’avoir eu le courage de faire ça » écrivit-il (page 279). (Les Bolcheviks avaient tués le père de Landowsky, un colonel tsariste, lors de la révolution de 1917).
Plus tard, un volontaire fasciste espagnol trouva le manuscrit sur le cadavre de Landowsky dans une cabane sur le front de Petrograd pendant la seconde guerre mondiale. Il le rapporta en Espagne où il fut publié sous le titre « Sinfonia en Rojo Mayo » en 1949. Le texte complet de « The Red Symphony » a été mis en ligne par Peter Myers.

http://users.cyberone.com.au/myers/red-symphony.html
http://www.onnouscachetout.com/forum/index.php?s=&act=ST&f=73&t=8296&st=1120&#entry134863

La transcription fut publiée en anglais en 1968 sous le titre « The Red Symphony: X-Ray of Revolution. » Vous pouvez la trouver dans l’ouvrage de Des Griffin « Fourth Reich of the Rich » (1988). Je recommande ce livre et tout ce que ce brillant auteur a écrit.

 
REVELATIONS
 
Rakovsky donne à son interrogateur une vision étonnante de l’intérieur de l’histoire moderne afin de prouver que ses commanditaires contrôlent le monde.
« L’argent est à la base du pouvoir » dit Rakovsky et les Rothschild le fabriquent grâce au système bancaire.
Le « Mouvement Révolutionnaire » était une tentative par Mayer Rothschild et ses alliés de protéger et d’étendre ce monopole en établissant un Nouvel Ordre Mondial totalitaire.
Selon Rakovsky, « les Rothschild n’étaient pas les trésoriers mais les chefs de ce premier communisme secret… Marx et les plus hauts chefs de la première Internationale … étaient contrôlés par le baron Lionel Rothschild [1808-1878] dont le portrait révolutionnaire fut réalisé par le Premier Ministre anglais Disraeli, qui était aussi sa créature, et nous a été laissé [dans le roman de Disraeli 'Coningsby'] » (page 250)
Nathaniel Rothschild (1840-1915), le fils de Lionel, avait besoin de renverser la dynastie chrétienne [orthodoxe] des Romanov. A l’aide de ses agents Jacob Schiff et les frères Warburg, il finança la partie japonaise dans la guerre russo-japonaise, et une insurrection infructueuse à Moscou en 1905. Puis il fut à l’origine de la première guerre mondiale (Trotsky était derrière le meurtre de l’archiduc Ferdinand) et finança la Révolution Bolchevique de 1917. Rakovsky dit qu’il fut personnellement impliqué dans le transfert de fonds à Stockholm. (pages 251-252)

Le mouvement ouvrier juif (le Bund) était un instrument des Rothschild. La « faction secrète » du Bund infiltra tous les partis socialistes en Russie et fournit les dirigeants pour la Révolution Russe. Alexandre Kerensky, le premier ministre Menchevik en était un membre secret (page 253).Leon Trotsky était censé devenir le leader de l’URSS. Trotsky, un juif, épousa la fille d’un des plus proches associés de Rothschild, le banquier Abram Zhivotovsky et intégra « le clan. »

Malheureusement, des communistes « nationaux » comme Lénine (un quart juif) croisèrent sa route. Lénine rejeta Trotsky et fit la paix avec l’Allemagne (traité de Brest-Litovsk en 1918). Ce n’était pas le plan des Rothschild.
La première guerre mondiale était censée se terminer comme se termina la seconde. La Russie était censée envahir l’Allemagne en 1918 et aider les révolutionnaires locaux à établir une république populaire.
Trotsky fut responsable d’une tentative d’assassinat de Lénine en 1918 mais Lénine survécut. Quand Lénine eut une attaque en 1922, Trotsky le fit achever par Levin, le docteur juif de Lénine.

A ce moment critique, l’inattendu se produisit. Trotsky tomba malade et Staline fut en position de prendre le pouvoir. Dans ces circonstances cruciales, les Trotskytes prétendirent supporter Staline et infiltrèrent son régime en vue de le saboter.Rakovsky caractérise Staline comme un « Bonapartiste », un nationaliste par opposition à un international communiste comme Trotsky.« C’est un tueur de la révolution, il ne la sert pas, mais il s’en sert, il représente l’impérialisme russe le plus ancien, juste comme Napoléon s’identifiait avec les gaulois... » (page 257)

MAITRISER STALINE

Pour contrôler Staline, la finance internationale fut amenée à créer Hitler et le parti nazi. Rakovsky confirma que c’était bien des financiers juifs qui soutenaient Hitler, sans que Hitler en soit vraiment conscient.
« L’ambassadeur Warburg se présenta sous un faux nom et Hitler ne devina même pas ses origines… Il mentit aussi sur qui il représentait… Notre but était de provoquer une guerre et Hitler était la guerre… [les nazis] reçurent … des millions de dollars envoyés par Wall Street, et des millions de marks par des financiers allemands par l’intermédiaire de Schacht ; [subvenant] à l’entretien des SA et des SS ainsi qu’au financement des élections… » (pages 259-260)

http://www.savethemales.ca/000369.html

Malheureusement pour les banquiers, Hitler s’est aussi montré rebelle. Il commença à imprimer sa propre monnaie !

« Il s’arrogea le privilège de fabriquer la monnaie, non seulement la monnaie physique mais aussi les outils financiers; il s’appropria l’appareil de falsification encore intact et le mit à travailler au profit de l’état… Pouvez-vous imaginer ce qu’il serait advenu … s’il avait gangrené un certain nombre d’autres états et instauré une période d’autarcie [règne absolu, remplaçant celui des banquiers]. Si vous pouvez, imaginez alors ses fonctions contre-révolutionnaires… » (page 263)
Hitler était devenu une menace plus grande que Staline qui n’avait pas touché à la monnaie. La mission actuelle de Rakovsky était de convaincre Staline de signer un pacte avec Hitler et de retourner l’agression d’Hitler contre l’ouest. L’objectif était de faire l’Allemagne et les nations occidentales s’épuiser les unes les autres avant qu’un autre front ne soit ouvert à l’est.
[Selon Walter Kravitsky, le chef des services de renseignements militaires soviétiques en Europe qui fit défection vers l’ouest et fut assassiné en 1941, Staline était déterminé à faire un pacte avec Hitler dès 1934. Il n’avait aucun désir de combattre les nazis. Est-il possible que Rakovsky et ses commanditaires ne le savaient pas? « On Stalin's Secret Service » (Kravitsky, 1939)]
Rakovsky pressa les russes d’utiliser la tactique qui consiste à « tromper en disant la vérité. » Les russes devaient impressionner Hitler avec leur véritable désir de paix. Hitler ne devait pas suspecter qu’il était en train de se faire embarquer dans une guerre sur deux fronts.
Un choix fut offert à Staline. S’il acceptait de partager la Pologne avec Hitler, l’ouest ne déclarerait la guerre qu’avec un seul agresseur, l’Allemagne. S’il refusait, les banquiers aideraient Hitler à le déposer.
Kus'min exigea quelque confirmation de haut niveau. Rakovsky lui dit de voir Joseph Davies, l’ambassadeur US à Moscou, un camarade franc-maçon et représentant de l’administration Internationale Communiste de Roosevelt.
Quelqu’un fut envoyé voir Davis qui confirma qu’il y avait beaucoup à gagner si Rakovsky obtenait une amnistie. Le 2 mars 1938, un puissant message radio fut envoyé à Moscou dans le code encrypté de son ambassade de Londres.

« Une amnistie ou le danger nazi va grandir » dit-il. Davies assista au process de Rakovsky et lui fit un salut maçonnique. Le même jour, le 12 mars 1938, Hitler marchait sur l’Autriche.La condamnation à mort de Rakovsky fut commuée. Certains pensent qu’il poursuivit sa vie sous un nom d’emprunt.

http://www.acts1711.com/red_symphony.htm

Une autre source avance qu’il a été tué en 1941.

http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/RUSrakovsky.htm.

Des négociations secrètes furent engagées avec Hitler. Le résultat fut le pacte Ribbentrop-Molotov signé en août 1939, juste une semaine avant l’invasion de la Pologne.
L’interrogatoire semble avoir créé un accord entre Staline et les Illuminati.

 LA RUSSIE LUTTE CONTRE L’EMPRISE DES ROTHSCHILD

L’Europe et les Etats-Unis ont succombé au contrôle des Illuminati depuis longtemps. En Russie, il y a encore quelques spasmes avant lamort.
Récemment, Vladimir Poutine a fait arrêter Mikhail Khordordovsky, le patron de Yukos, la plus grande compagnie pétrolière russe, et l’homme le plus riche en Russie.
Poutine annonça que la Russie allait saisir ses 12 milliards de dollars représentant 26% de ses parts dans la compagnie pétrolière, un des nombreux actifs nationaux pillés dans la réorganisation du communisme il y a 15 ans.
Nous avons alors appris que les parts avaient déjà été transférées vers nul autre que Jacob Rothschild dans le cadre d’un « accord inconnu jusqu’alors » prévu pour une telle circonstance. Les deux compères se connaissaient depuis des années « par leur amour commun des arts. »

http://washingtontimes.com/world/20031102-111400-3720r.htm

Rakovsky avait dit à Kus'min que les Illuminati ne prenaient jamais de positions politiques ou financières. Ils utilisent toujours des « intermédiaires. »« Les banquiers et les politiciens sont toujours des hommes de paille... même s’ils occupant les place importantes et apparaissent être les auteurs des plans qui sont mis en oeuvre... » (Pages 248-249)Evidemment, Khodordovsky est un « intermédiaire » pour Rothschild. De même que le sont Richard Perle, Henry Kissinger et Ariel Sharon qui chacun s’exprimèrent contre les actes de Poutine. Perle, l’architecte de la guerre en Irak, appela à l’exclusion de la Russie du G8. Sharon exprima son inquiétude sur « la persécution de l’homme d’affaires juif. » Khodordovsky est juif comme l’est Simon Kukes son successeur. Comme Perle et comme Kissinger.Beaucoup de juifs servent les Illuminati et c’est une des causes de l’anti-sémitisme. Mais Tony Blair et George W. Bush les servent aussi et ne sont pas juifs. Les membres du groupe de Bilderberg et des Skull and Bones ne sont pas juifs pour la plupart d’entre eux. Les Illuminati sont une alliance entre les Rothschild et les élites mondiales richissimes unies par la franc-maçonnerie, dont le Dieu est Lucifer.L’humanité, la magnifique expérience de Dieu, a été détournée et compromise. Depuis les soldats US en Irak jusqu’aux contribuables qui payent la dette nationale US, nous sommes tous des « hommes de paille. »

 SOURCE: http://www.savethemales.ca/000275.html

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4 février 2013

Conversations sur les Soulèvements démocratiques Mondiaux et les Nouveaux Défis à l'Empire US

 

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Les USA ont-ils le même niveau de contrôle sur les ressources énergétiques du Moyen-Orient qu’auparavant?

Les pays majeurs producteurs de pétrole sont toujours fermement sous le contrôle des dictatures soutenues par l’Occident. Donc, en fait, les progrès accomplis par le Printemps Arabe sont limités, mais pas inexistants. Le système dictatorial contrôlé par l’Occident s’effrite. En réalité, cela fait déjà un moment qu’il s’effrite. Alors, par exemple, si vous remontez 50 ans en arrière, les ressources énergétiques – le principal souci des stratèges US – étaient pour la plupart nationalisées. Il y a constamment des tentatives de renverser cela, mais ils n’y sont pas parvenus.

Prenez l’invasion US de l’Irak, par exemple. Pour tous sauf un idéologue dévoué, c’était assez évident que nous avons envahi l’Irak non pas par amour de la démocratie mais parce que c’est le deuxième ou troisième producteur mondial de pétrole, et se trouve en plein milieu de la région produisant le plus de ressources énergétiques. Vous êtes censés ne pas le dire. C’est considéré comme étant une théorie du complot.

 

Les USA ont été sévèrement défaits en Irak par le nationalisme irakien – surtout par de la résistance passive. Les USA pouvaient tuer des insurgés, mais ils ne pouvaient pas gérer un demi-million de personnes manifestant dans la rue. Petit à petit, l’Irak a été en mesure de démanteler les contrôles mis en place par les forces d’occupation. En novembre 2007, il devenait plutôt clair qu’il allait être très difficile d’atteindre les objectifs US. Et à ce moment-là, c’est intéressant, ces objectifs ont été clairement énoncés. Donc en novembre 2007, l’administration Bush II a sorti une déclaration officielle décrivant ce que serait dorénavant tout arrangement avec l’Irak. Il y avait deux demandes majeures: une, que les USA soient libres de mener des opérations militaires depuis ses bases militaires, qu’ils conserveront; et deux, « encourager le flux de capitaux étrangers en Irak, surtout les investissements US. » En janvier 2008, Bush fut très clair sur ce point dans une de ses déclarations signées. Quelques semaines plus tard, face à la résistance irakienne, les USA ont dû laisser tomber? Le contrôle de l’Irak disparaît sous leurs yeux.

L’Irak était une tentative pour ré-instaurer par la force quelque chose ressemblant à l’ancien système de contrôle, mais elle fut repoussée. De manière générale, je pense, les politiques US restent constantes, remontant jusqu’à la Deuxième Guerre Mondiale. Mais la capacité à les rendre vraies sont en déclin.

En déclin pour cause de faiblesse économique?

En partie parce que le monde devient tout simplement plus diversifié. Il a maintenant des centres de pouvoir plus diversifiés. À la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, les USA étaient à l’apogée de leur puissance. Ils détenaient la moitié de la richesse financière de la planète et chacun de ses rivaux était soit sérieusement endommagé soit détruit. Ils avaient une position de sécurité inimaginable et ont développé des plans pour, essentiellement, diriger le monde – ce qui n’était pas irréaliste à l’époque.

C’est ce qui s’appelait la projection sur « Grand Théâtre »?

Oui. Tout juste après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, George Kennan, patron de l’équipe de stratégie politique du State Department US (ministère des affaires étrangères, ndt), ainsi que d’autres, en ont ébauché les détails, et ceux-ci furent ensuite mis en œuvre. Ce qui se passe maintenant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, jusqu’à un certain point, ainsi qu’en Amérique du Sud remonte jusqu’à la fin des années ’40. La première résistance couronnée de succès à l’hégémonie US fut en 1949. C’est alors qu’arriva un événement qui, de manière intéressante, est appelé « la perte de la Chine ». C’est une phrase vraiment très intéressante, jamais remise en question. Il y a eu beaucoup de discussions pour savoir qui était responsable de la perte de la Chine. C’est devenu un grand débat domestique. Mais c’est une phrase qui retient l’attention. Vous ne pouvez perdre quelque chose que si vous en êtes propriétaire. C’était tout simplement tenu pour acquis: nous possédons la Chine – et s’ils avancent vers l’indépendance, nous avons perdu la Chine. Plus tard vinrent des inquiétudes sur « la perte de l’Amérique Latine », « la perte du Moyen-Orient », « la perte de » certains pays, le tout basé sur la préconception que nous possédons le monde et que toute chose qui affaiblit notre contrôle est une perte pour nous et nous cherchons comment le recouvrer.

Aujourd’hui, si vous lisez, disons, des journaux de politique étrangère ou, d’un point de vue de dérision, écoutez les débats des Républicains, ils demandent, « Comment pouvons-nous empêcher davantage de pertes? »

D’un autre côté, la capacité à préserver le contrôle s’est grandement réduite. En 1970, le monde était déjà économiquement ce qui s’appelle tripolaire, avec un centre industriel Nord-Américain basé aux USA, un centre européen basé en Allemagne, comparable par sa taille, et un centre d’Asie Orientale basé au Japon, qui était alors la région connaissant la croissance la plus dynamique au monde. Depuis, l’ordre économique mondial est devenu beaucoup plus diversifié. Il est donc plus ardu de mettre en œuvre nos politiques, mais les principes sous-jacents n’ont guère changé.

Prenez la doctrine Clinton. La doctrine Clinton était que les USA ont le droit de recourir à la force unilatéralement pour garantir « l’accès illimité à des marchés-clés, ressources énergétiques, et ressources stratégiques. » Cela va plus loin que tout ce que George W. Bush a dit. Mais c’était dit tout doucement et n’était ni arrogant ni abrasif, et n’a donc pas causé beaucoup de tollé. La croyance en un tel droit se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Cela fait aussi partie de la culture intellectuelle.

Tout juste après l’assassinat d’Oussama ben Laden, parmi les « hourras » et les applaudissements, il y eut quelques commentaires critiques remettant en cause la légalité de l’acte. Il y a plusieurs siècles, il existait une chose connue sous le nom de présomption d’innocence. Si vous arrêtez un suspect, il est suspect jusqu’à ce qu’il ait été prouvé coupable. Il doit être amené en procès. C’est une partie centrale de la loi US. Vous pouvez la retrouver jusque dans la Magna Carta (texte fondateur de la Common Law, architecture juridique anglo-saxonne remontant à 1215, ndt). Il y avait donc quelques voix qui s’élevaient pour dire que nous ne devrions pas rejeter la base même de la loi anglo-états-unienne. Cela mena à moult réactions coléreuses et offusquées, mais les plus intéressantes étaient, comme d’habitude, à l’aile gauche du spectre politique humaniste. Matthew Yglesias, un commentateur humaniste de gauche réputé et très respecté, a écrit un article où il ridiculisait de telles prises de position. Il a dit qu’elles étaient « incroyablement naïves », idiotes. Et il en a ensuite exprimé la raison. Il a dit que « l’une des fonctions principales de l’ordre institutionnel international est précisément de légitimer l’usage de la force militaire létale par les puissance occidentales. » Il ne parlait bien entendu pas de la Norvège. Il parlait des USA. Et donc le principe sur lequel est basé le système international est que les USA peuvent faire usage de la force à volonté. Parler des USA violant la loi internationale ou quelque chose du même ordre est étonnamment naïf, complètement idiot. Incidemment, j’étais la cible de ces remarques, et je confesse volontiers ma culpabilité. Je pensse en effet que la Magna Carta et la loi internationale sont des choses qui méritent qu’il y soit fait attention.

Je n’en parle que pour illustrer le fait que dans la culture intellectuelle, même à ce qu’il faut appeler l’aile gauche humaniste du spectre politicien, les principes de base n’ont guère changé. Mais la capacité à les rendre réels a été sévèrement réduite. C’est pourquoi vous entendez parler tout le temps de déclin états-unien. Jetez un œil au numéro de fin d’année du magazine Foreign Affairs, le principal journal de l’establishment. Sa page de couverture demande, en gros caractères, « Les USA sont-ils finis? » C’est une complainte habituelle de ceux qui croient qu’ils devraient tout détenir. Si vous croyez que vous devriez tout posséder et que quoi que ce soit vous échappe, c’est une tragédie, le monde s’effondre. Alors les USA sont-ils finis? Il y a longtemps nous avons « perdu » la Chine, nous avons perdu l’Asie du Sud-Est, nous avons perdu l’Amérique Latine. Peut-être perdrons-nous les pays du Moyen6orient et d’Afrique du Nord. Les USA sont-ils finis? C’est une espèce de paranoïa, mais c’est la paranoïa des super-riches et des super-puissants. Si vous n’avez pas tout, c’est un désastre.

Le New York Times décrit la « difficulté politique définissant le Printemps Arabe: comment concerter des pulsions états-uniennes contradictoires qui comprennent le soutien au changement démocratique, un désir de stabilité, et la vigilance face aux Islamistes qui sont devenus une force politique considérable. » Le Times identifie trois objectifs états-uniens. Qu’en dites- vous?

Deux d’entre eux sont corrects. Les USA sont en faveur de la stabilité. Mais il faut se souvenir de ce que veut dire la stabilité. La stabilité veut dire la conformité aux ordres des USA. Donc, par exemple, l’une des accusations faites à l’Iran, la grande menace de politique étrangère, est qu’il déstabilise l’Irak et l’Afghanistan. Comment? En essayant d’étendre son influence dans des pays avoisinants. D’un autre côté, nous « stabilisons » les pays lorsque nous les envahissons et les détruisons.

J’ai parfois cité l’une de mes illustrations préférées de ce fait, qui vient d’un très bon analyste en politique étrangère humaniste, James Chace, un ancien éditeur de Foreign Affairs. Alors qu’il écrivait au sujet du renversement du régime de Salvador Allende et l’imposition de la dictature d’Augusto Pinochet en 1973, il a dit que nous avions dû « déstabiliser » le Chili dans les intérêts de la stabilité. Cela n’est pas perçu comme une contradiction – et n’en est pas. Nous avons dû détruire le système parlementaire afin d’acquérir la stabilité, voulant dire qu’ils font comme nous leur disons. Donc oui, nous sommes pour la stabilité de ce point de vue technique.

L’inquiétude autour de l’Islam politique est tout comme l’inquiétude face à tout développement indépendant. Tout ce qui est indépendant doit vous inquiéter parce qu’il pourrait travailler contre vous. En fait, c’est un peu ironique, parce que traditionnellement les USA et la Grande-Bretagne ont grosso modo fortement soutenu l’intégrisme islamique, pas l’Islam politique, en tant que force pour bloquer le nationalisme séculaire, la vraie menace. Donc, par exemple, l’Arabie Saoudite est l’état le plus extrêmement intégriste du monde, un état islamique radical. Elle a un zèle de missionnaire, répandant l’Islam radical au Pakistan, finançant le terrorisme. Mais c’est le bastion de la politique US et britannique. Ils l’ont constamment soutenue contre la menace de nationalisme séculaire de l’Égypte de Gamal Abdel Nasser et de l’Irak de Abd al-Karim Qasim, parmi beaucoup d’autres. Mais ils n’aiment pas l’Islam politique parce qu’il peut devenir indépendant.

Le premier des trois points, notre désir de démocratie, c’est à peu près du niveau de Joseph Staline parlant de la dévotion soviétique pour la liberté, la démocratie et l’émancipation pour le monde. C’est le genre de phrase qui vous fait rire quand vous l’entendez venant de commissaires politiques russes ou de religieux iraniens, mais vous opinez de la tête poliment et peut-être même avec admiration quand vous l’entendez de la part de leurs homologues occidentaux.

Si vous regardez les livres d’histoire, le désir de démocratie est une mauvaise blague. C’est même un fait reconnu par des intellectuels éminents, bien qu’ils ne le disent pas de cette manière. L’un des intellectuels majeurs sur la soi-disante promotion de la démocratie est Thomas Carothers, qui est plutôt conservateur et hautement respecté – un néo-Reaganiste, pas un humaniste flamboyant. Il a travaillé dans le State Department de Reagan et a beaucoup de livres traitant de l’histoire de la promotion de la démocratie, qu’il prend très au sérieux. Il dit que oui, il y a un idéal états-unien profondément ancré, mais il a une histoire singulière. L’histoire est que chaque administration US est « schizophrène ». Ils ne soutiennent la démocratie que si elle se conforme à certains intérêts stratégiques et économiques. Il le décrit comme une étrange pathologie, comme si les USA avaient besoin de prescription psychiatrique ou je ne sais quoi. Bien sûr, il y a une autre interprétation, mais c’en est une qui ne vous vient pas à l’esprit si vous êtes un intellectuel bien éduqué et de manières correctes.

Plusieurs mois après le renversement de Moubarak en Égypte, il était à la barre confronté à des accusations de crimes et à une condamnation. Il n’est pas concevable que des dirigeants US soient jamais tenus responsables de leurs crimes en Irak ou ailleurs. Cela va-t-il bientôt changer?

C’est à la base du principe d’Yglesias: la fondation même de l’ordre international est que les USA ont le droit de faire usage de la violence à volonté. Alors comment pouvez-vous accuser qui que ce soit?

Et personne d’autre n’a ce droit.

Bien sûr que non. Quoique, nos clients si, peut-être. Si Israël envahit le Liban et tue un millier de personnes en détruisant la moitié du pays, ok, ça passe. C’est intéressant. Barack Obama était sénateur avant de devenir président. Il n’a pas fait grand-chose en tant que sénateur, mais il en a fait une ou deux, dont une dont il est particulièrement fier. En fait, si vous alliez voir son site web avant les primaires, il a souligné le fait que, pendant l’invasion israélienne du Liban en 2006, il a, en commun avec d’autres, sponsorisé une résolution du Sénat réclamant que les USA ne fassent rien pour gêner les actions militaires d’Israël jusqu’à ce qu’ils aient atteint leurs objectifs, et censurent l’Iran et la Syrie parce qu’ils soutenaient la résistance à la destruction par Israël du sud-Liban, pour la cinquième fois en vingt-cinq ans. Donc ils héritent de ce droit. D’autres clients le font, aussi.

Mais les droits résident essentiellement à Washington. Voilà ce que veut dire posséder le monde. C’est comme l’air que vous respirez. Vous ne pouvez pas le remettre en question. Le principal fondateur de la théorie contemporaine en relations internationales, Hans Morgenthau,, était vraiment une personne d’assez bon aloi, l’un des rares chercheurs en politique et spécialistes en affaires internationales à critiquer la guerre du Vietnam sur des arguments moraux, et non tactiques. Très rare. Il a écrit un livre intitulé Le But de la Politique Américaine. Vous savez déjà ce qui va venir. Les autres pays n’ont pas de buts. Celui des USA, par contre, est « transcendant »: amener la justice et la liberté au reste du monde. Mais c’est un bon homme de lettres, comme Carothers. Il a donc étudié les annales. Il a dit, quand vous étudiez les annales, il semble que les USA n’ont pas fait honneur à leur but transcendant. Mais ensuite il ajoute, que critiquer notre but transcendant « est tomber dans le même erreur que l’athéisme, qui nie la validité de la religion sur des bases similaires » – ce qui est une bonne comparaison. C’est une croyance religieuse profondément ancrée. Si profond qu’il va être difficile de la démêler. Et si quiconque la remet en question, cela mène à de l’hystérie et souvent à des accusations d’anti-américanisme ou de « haine envers les USA » – des concepts intéressants qui n’existent pas dans des sociétés démocratiques, seulement dans des sociétés totalitaires et ici, où elles sont tout simplement tenues pour acquises.

Noam Chomsky est Professeur d’Institut Emeritus au MIT, au département de linguistiques et de philosophie.

Source: http://www.tomdispatch.com/post/175645/tomgram%3A_noam_chomsky%2C_why_it%27s_%22legal%22_when_the_u.s._does_it/?utm_source=TomDispatch&utm_campaign=69677fc999-TD_Chomsky2_3_2013&utm_medium=email#more

Traduit depuis le web par Will Summer