Hiérarchies rebelles et fausse spiritualité sur la terre.

Les channels - les «canaux» en français - sont des médiums qui transmettent des messages de l'au-delà. Le public est supposé croire que ces informations émanent d'êtres spirituels prestigieux, mais la vérité est toute autre. En réalité, il s'agit d'une opération de conditionnement et de propagande qui est sous le contrôle d'entités qui se sont fait connaître en tant que «Maîtres de la Grande Loge Blanche» au 19ème siècle. Par l'intermédiaire d'un initié appelé «le Tibétain», cette Loge a annoncé son intention d'instaurer «le nouvel ordre mondial du nouvel âge». Derrière sa façade d'ouverture, le nouvel âge est une entreprise d'essence totalitaire contrôlée par les illuminati des hauts grades.
C'est à partir de centres secrets du Tibet que cette confrérie occulte a oeuvré au cours des siècles, utilisant le Lamaïsme tibétain comme couverture. Le Dalaï lama est placé à l'avant scène pour dissimuler le véritable pouvoir du Tashi Lama - le pape noir de l'ordre tibétain. Ces occultistes disposent de pouvoirs télépathiques permettant d'influencer le monde par la technique de «focalisation sur un point». C'est ainsi qu'ils ont répandu nombre d'idées que nous croyons modernes par l'emploi des rites répétitifs du lamaïsme qui servent d'amplificateur et de caisse de résonance. Ils projettent leurs pensées dans l'atmosphère à partir des hauteurs du Tibet et les martèlent par des rythmes magiques jusqu'à ce qu'elles se fixent dans nos consciences. Un pacte relie la Loge orientale à l'ordre des Jésuites, mais on ne sait lequel contrôle l'autre.
En se manifestant sous le nom flatteur de Grande Loge Blanche, ces initiés ont influencé des médiums pour répandre la propagande du nouvel âge. Cette opération de subversion spirituelle veut fondre toutes les religions dans la «nouvelle religion mondiale» annoncée par la médium Alice Bailey, disciple du Maître Tibétain. Le new age prépare la religion unique du nouvel ordre mondial par la confusion des principes et l'inversion de la révélation originelle en un culte rendu au monde et à l'homme. C'est le satanisme spirituellement correct. Le new age est entièrement luciférien.
L'enseignement jésuitique du Tibétain alimente les messages des channels et les théories des gourous du new age. Le discours démagogique s'organise autour de l'idéal de «sauver la planète» et de «s'unir dans l'amour». Mais le but réel de cette surenchère de «bonne volonté mondiale» échappe au public qui ne peut comprendre que des paroles de sagesse puissent avoir un sens politique. L'opération nouvel âge rencontre un succès dans tous les milieux car elle répond à l'espérance d'un âge d'or succédant à l'âge noir actuel. Or, rien de tel n'est annoncé dans les annales cosmiques. Selon la chronologie hindoue, l'âge noir - qu'on appelle le Kali Yuga – a commencé 3000 ans avant le Christ, et il doit durer encore 600 000 ans. Malgré l'imposture, les propagandistes du new age ne renonceront pas à leur illusion car ces marchands de rêves ont fait de l'âge d'or leur fond de commerce.
Le but final de cette stratégie est de réaliser la plus grande imposture de tous les temps : livrer le gouvernement mondial à un sauveur providentiel, en jouant habilement sur l'attente messianique enracinée dans les traditions religieuses. Curieusement, ce plan est connu de longue date en Occident, puisqu'il a été prophétisé dans le Livre de l'Apocalypse.
Depuis un siècle, la propagande de la Grande Loge Blanche a parfaitement fonctionné. Grâce aux réseaux financiers et politiques sous le contrôle des cercles d'illuminati, les circuits culturels et scientifiques sont préparés.
Les channels abreuvent la sphère spiritualiste de messages qui répondent au besoin de compensation d'un public perturbé par les manipulations politiques et qui souffrent dans l'étouffoir matérialiste. Peu à peu, les croyances new age s'imposent dans tous les milieux, car elles proposent une ligne directe vers le monde invisible (guides, êtres de lumière, anges...). Or, ces entités faussement élevées ne sont que des désincarnés rétrogrades en perte de vitalité, et qui recherchent des proies. Certains channels illuminés ont subi un développement occulte négatif qui les a connectés à leur « surmoi karmique » - le « gardien du seuil » - d'où leur prétention et leurs titres aussi prestigieux que grotesques. Victimes d'un mirage colossal, ils trompent en toute bonne foi. Confrontés à la contradiction, ils se réfugient dans une attitude de supériorité spirituelle qui interdit le débat.
Ces messages de désinformation dont nul ne peut vérifier la provenance, mais qu'on présente comme émanant des «plans subtils», sont en réalité des injonctions hypnotiques pour empêcher le public de prendre conscience de la véritable situation mondiale. Car les choses ne vont pas bien pour les maîtres de l'opération nouvel âge. La force de leur propagande est à la mesure de la déstructuration de leur empire sur les plans invisibles. Pour faire face à la crise qui les menace, ils doivent mettre le paquet, au risque de se voir éjecter par de puissantes forces cosmiques. C'est pourquoi, les channels rivalisent d'imagination pour détourner les chercheurs de vérité vers un au-delà fantasmatique peuplé de guides spirituels, d'êtres de lumière et de maîtres ascensionnés, qui ne sont que des vampires menacés d'expulsion par les puissantes forces de renouvellement de l'ère du Verseau. Difficile à croire pour ceux qui sont intoxiqués par les rêves et les châteaux en Espagne des plans subtils ! Depuis ces dernières décennies, la propagande a d'abord mis en valeur le «plan astral», puis au fur et à mesure que des expérimentateurs ont visité ces domaines où séjournent les morts et les rétrogrades des anciennes initiations, on est monté de niveau, en passant au plan mental, puis au plan intuitif et jusqu'au plan causal. Aujourd'hui, des channels prétendent être en contact avec les dimensions non-manifestées, mais les informations qui proviendraient de ces plans ne pourraient pas être mises dans des mots! Toutefois, ne perdons pas de vue qu'il existe d'authentiques initiés qui disposent d'une conscience inter-dimensionnelle. Il ne faut pas confondre ces visionnaires avec les voyageurs de l'astral et autres pèlerins du Shamballah d'opérette. Il est difficile de faire le tri.
Pourquoi les « dieux » siégeant à la frontière de notre univers seraient-ils concernés par nos affaires, et pourquoi ordonneraient-ils des mesures politiques pour changer le monde? Il faut vraiment méconnaître les lois métaphysiques pour croire que le destin karmique de l'humanité pourrait être modifié pour plaire aux idéalistes du nouvel âge qui exigent de vivre dans un monde à leur convenance, alors qu'ils ont généré eux-mêmes leur malheur depuis des millions d'années! La mystification saute aux yeux de quiconque sait que l'homme est une âme vivante qui s'est projetée dans la matière dense en s'écartant volontairement du centre de l'univers divin. Dans cette situation, au lieu d'admettre humblement que notre vraie patrie est ailleurs, nous préférons nous accrocher au monde et invoquer le ciel pour qu'il transforme la Terre en un paradis. L'idéologie nouvel âge est une aberration qui ne correspond à rien dans l'univers. C'est pourquoi elle se réfère à des autorités prestigieuses pour masquer sa vanité : Christ, Bouddha ou les grands sages de l'Antiquité. «On n'accorde de l'importance à ce qui est dit qu'en fonction de l'autorité qu'on prête à celui qui le dit.» C'est la devise des channels.
Le channel se croit en sécurité puisqu'il ne fait que transmettre des messages. Il ne se sent pas responsable des dégâts psychiques qu'il cause. Mais ses mensonges tuent des âmes.
Les prétentions des channels sont aussi grandiloquentes dans la forme qu'elles sont creuses dans le fond. C'est ainsi qu'un channel se proclame l'incarnation de Saint Michel pour mieux vendre son «eau de la vie» chargée en «ADN christique», et cela en dégoisant des sentences de l'inévitable Tibétain, le grand manipulateur jésuito-oriental du new age.
On ne parle plus explicitement de la venue du Christ-Maitreya, mais on propose une ascension de la Terre vers une autre dimension ! On parle beaucoup moins des Maîtres de Sagesse et de la Grande Loge Blanche qui commence à faire ringard, mais on se gargarise avec la «Hiérarchie Cosmique» et les «Maîtres Ascensionnés». Les «êtres de lumière» font toujours recette, or, ces «guides» s'alimentent de la lumière qu'ils dérobent! Comme notre monde, l'au-delà ne donne rien gratuitement. Il faut savoir que les démons viennent comme des anges de lumière, et que Satan vient comme un homme de paix. Et vous êtes libre de le croire.
Une anecdote. «L'archange Michaël» soi-disant incarné dans une femme nous a tancé pour que nous reconnaissions qui Elle Est (ces personnages mettent une majuscule quand ils disent «Moi»). Nous lui avons rétorqué que ses messages sont indignes de Saint Michel qui combat le Dragon-serpent encerclant notre système solaire, et que nous avons un petite idée de leur provenance. Bien entendu, on ne peut pas convaincre une victime de l'occulte qu'elle est dans l'illusion car un orgueil supérieur la possède. De plus, les entités qui la contrôlent sont des maîtres inflexibles. La mafia occulte veille sur ses casinos et ses filles de saloon.
La nuisance générée par les channels, ces aventuriers des limbes, serait dérisoire s'ils n'étaient au service d'une entreprise de subversion spirituelle dont le but est de mettre la confusion dans l'esprit des chercheurs de vérité. Ceux-ci, souvent purs et sincères, mais ignorant ce qui touche aux plans invisibles, reçoivent tout ce qui vient du «ciel» comme parole d'évangile. Or, l'invisible auquel l'homme a accès n'est rien d'autre que l'envers du monde visible. La parole «nul n'a vu Dieu» est explicite. Les royaumes célestes supérieurs sont hors d'atteinte pour ceux qui ne sont pas libérés.
Le monde divin est inaccessible. C'est une dimension qui se situe au-delà des sept plans de notre univers qui est le seul connu des occultistes. Dès qu'un explorateur de l'occulte entrevoit une faible lueur au-dessus de sa tête, il a tendance à se croire au devachan, trop vite baptisé «monde spirituel» par certains clairvoyants. La lueur de la chandelle peut cacher le soleil. Innombrables sont les dupes qui ont oublié le proverbe : «Si tu vois le Bouddha, tue-le car ce ne peut être qu'une illusion en travers de ta route». Si tu vois un «maître ascensionné», tue-le avant qu'il ne te mange la tête et le coeur.
Le nouvel âge est vénal, et c'est pourquoi son emprise se renforce dans notre société de consommation. Les marchands distribuent les innombrables productions dont le new age a inondé le marché des spiritualités. Qui aurait le courage de dire «ça suffit!» sans risquer la faillite ? Dans un moment de découragement, un libraire parisien nous déclara : «Regardez, ces livres étalés dans mon magasin, c'est de la m... ! Je me prostitue en vendant ces débilités new age». Ce libraire honnête a fermé boutique. Quant aux thérapeutes des médecines douces, ils ont adopté le consensus imposé par le new age. On ne va jamais contre la mode quand on est commerçant. Tout le monde a donc adopté le culte de «l'énergie» et de «l'ouverture des chakras». Or, cela n'est pas sans danger.
La rencontre du yoga et de la psychologie californienne a produit le développement personnel et ses multiples méthodes. Comme son nom l'indique, le développement personnel est le règne de l'ego décomplexé. Il faut «s'aimer soi-même», «aimer son corps», «développer ses pouvoirs latents», «s'harmoniser avec les plans subtils», «faire vivre son moi profond», ou bien «s'unir dans la paix et l'unité», «vivre dans l'amour inconditionnel», et tout ce fatras sirupeux qu'on lit dans la littérature new age. On distribue généreusement de belles paroles creuses mais on n'oublie jamais de passer à la caisse. La lumière, c'est de l'argent.
Parlons un peu de ces chakras qui fascinent tant les profanes depuis que le yoga les a fait connaître dans les années soixante. Compte tenu de l'usage qui a été fait de ces connaissances, les yogis auraient mieux fait de rester dans leurs retraites himalayennes.
Dans les civilisations traditionnelles, les initiés préservaient leurs connaissances en parsemant leurs écrits d'erreurs volontaires afin d'écarter les importuns et «tromper les imbéciles», selon le dicton zen. Une connaissance ésotérique digne de ce nom demeure secrète. C'est pourquoi les écritures sacrées telle que la Bible sont codées. Cela est vrai pour les écrits magico-techniques de l'Inde dont les aphorismes dissimulent des clés qui peuvent signifier le contraire de ce qu'ils semblent vouloir dire. Cela a pour but d'écarter les indésirables vers de fausses pistes, où ils risquent un moindre mal.
Une technique pour élever le taux vibratoire de l'organisme est l'usage du souffle rythmique - le pranayama. Se basant sur les traités en circulation, l'adepte peut parvenir à se soulever jusqu'au plan éthérique. Cette accélération de la rotation des chakras attire une quantité de prana solaire plus importante, d'où un sentiment de bien-être qu'on peut confondre avec une expérience spirituelle authentique, laquelle n'est jamais conditionnée par des techniques magiques mécaniques.
La sphère du new age s'est donc jetée avec avidité sur les méthodes d'éveil des chakras, pour vendre des trucs faciles à un public occidental qui veut des résultats rapides en échange du moindre effort. Compte tenu de leurs méthodes dérisoires, les chakras de nos yogis de salon ne risquent pas d'exploser et leur kundalini peut dormir tranquille, ou au minimum stimuler des crises sexuelles qualifiées hâtivement «d'expérience tantrique».
Pourquoi les véritables initiés ont-ils mis des embûches pour égarer les curieux? Parce qu'un mystère sacré doit rester à l'abri des «mains sales» - expression pour signifier que celui qui s'approche du sacré avec indignité s'empoisonne et peut se rendre malade.
Les écrits hermétiques qui traitent de la transmutation du corps ont voilé les secrets de cette transformation dans un langage alchimique obscur. La vraie Lumière est intérieure mais on la cherche au dehors, dans le ciel où ne brillent que les néons de l'illusion.
Il y a un secret sur les chakras et leur mode de rotation. Les chakras, qui sont des «roues» attirant les énergies subtiles dans le corps, tournent toujours dans le même sens dans les conditions naturelles. Lorsque l'âme immortelle est éveillée en l'homme, alors le sens de rotation des chakras s'inverse. Cette «conversion» permet d'attirer dans l'organisme des énergies nouvelles provenant des dimensions divines. Ces forces sacrées sont donc protégées de toute captation par des profanes qui n'auraient pas accompli le processus régulier de purification qu'on appelle la «mort de l'ego». Ni le développement personnel, ni le pseudo yoga ne peuvent inverser la rotation des chakras, car ce renversement énergétique dépend de la naissance effective de l'âme divine. A l'opposé, l'ouverture des chakras par amplification de la puissance énergétique naturelle ne conduit qu'à une liaison plus forte avec les plans invisibles des basses hiérarchies. C'est le piège occulte.
Les channels, comme les médiums sont des êtres qui se sont livrés durant une vie précédente à un développement magique rétrograde. Comme les médiums, ils disposent parfois d'un don de prédiction mais c'est une infirmité sur le chemin spirituel. Ils captent des informations mais à la manière des envoûtés. Ils ne maîtrisent rien. Ce sont des sangsues. Ils ont besoin de faire de la publicité pour trouver toujours plus de victimes, et élargir le cercle d'influence des « coques » qui les manipulent. (Les coques sont des entités désincarnées qui restent attachées à la Terre)
Leur ego est branché sur leur surmoi subconscient qu'ils confondent avec le Soi. Ils ont une habileté de dissimulation qui leur permet de se faire passer pour des «serviteurs de la lumière». Ce sont des faux prophètes quoiqu'ils puissent être sincères, car ils sont éblouis par la lumière de Lucifer. Aveugles, ils guident les aveugles et orientent leurs disciples sur la «voie large» des mirages de Maya, le reflet de la Réalité.
Ils manifestent leur égotisme par des titres prestigieux comme cette femme qui se présente en tant qu'incarnation de l'archange Michaël pour vendre ses grigris.
Comment peut-on déchoir jusqu'à se prendre pour l'archange Saint Michel ? Dès le départ, il faut brûler du désir de devenir quelqu'un dans la pyramide luciférienne. Or, les places au sommet sont rares et il est difficile de se frayer un chemin jusqu'à la cour du «Prince». En réalité, lorsqu'on observe les channels, ils remplissent des rôles peu honorables, comme les rabatteurs de foire qui haranguent les badauds. Ils sont eux-mêmes exploités mais ils aiment se croire au-dessus du panier. Le channel n'est qu'une péripatéticienne qui travaille pour les souteneurs de l'au-delà.
En résumé, les channels sont contrôlés par une Loge occulte qui poursuit un but politique la confusion spirituelle. Ces channels sont investis de la mission de diffuser des messages à caractère pseudo-spirituel. Ces révélations creuses n'offrent jamais de perspective libératrice mais au contraire, elles brident la découverte de la vérité. Elles brouillent les ondes de l'ère du Verseau par une caricature de spiritualité, afin de faire barrage à la vérité.
Auteur: Joël Labruyère
Lorsque des hommes défilent dans la rue sous la bannière de la Gay Pride, ce qui signifie « fierté homosexuelle », y a t-il une raison d’être fier ? La liberté de ses mœurs ne regarde que l’individu, mais les aspects ésotériques de cette question, en dehors de toute intransigeance morale, sont très intéressants à examiner pour sortir des clichés et des préjugés attachés à l’homosexualité. Tout s’explique. Il existe sur la dimension invisible qui correspond à notre corps émotionnel - dont découlent nos tendances sexuelles - nombre de formations énergétiques qui sont de véritables « dragons » de l’astral. Il s’agit des zones inférieures de l’astral où les désirs et les passions concentrés au fil des millénaires, ont formé des systèmes énergétiques puissants qui ont peu a peu pris leur autonomie. On peut dès lors considérer ces formations énergétiques comme des démons de la sexualité, quoique certains les prennent pour les divinités du plaisir.
A chacun ses goûts et ses dégoûts. Il y en a pour toutes les tendances, et les plus effrayantes de ces formations astrales sont celles qui proviennent du viol, du crime, et de l’agression envers l’innocence sous toutes ses formes. Le désir sexuel ordinaire, qu’on dit naturel, est représenté par de nombreuses entités vampiriques qui vivent en soutirant l’énergie sexuelle de l’humanité. Ce sont les démons du bas astral, auxquels la nourriture ne fait jamais défaut tant que la reproduction de l’espèce est assurée par la voie de l’accouplement sexuel. Bien entendu, il y a la sexualité naturelle, mais il y a aussi celle qui déborde en obsessions malsaines, générant des déviances qui nourrissent des démons grotesques et parfois abominables vivant des vices qu’ils entretiennent. Nul être normalement constitué n’échappe à l’emprise de ces influences astrales, et la continence alimente aussi des formations astrales comme celles du refoulement qui sont loin d’être aussi pures que le voudraient les ascètes et les abstinents. L’hypertrophie de la fonction sexuelle dans l’humanité est une anomalie entretenue par des égrégores du bas astral. Souvent, nous ne faisons qu’obéir aux suggestions érotiques de ces entités sur notre corps du désir qui est poussé à l’acte, parfois contre notre volonté. En dehors de l’attirance entre des êtres qui s’aiment, c’est par la stimulation d’images mentales que cette pression s’exerce, souvent de manière anormale, hors de propos, et avec une insistance qui pousse à la satisfaction à tout prix.
Il y a le désir naturel, mais il y a aussi l’obsession qui génère la perversité, la recherche de situations étranges permettant de rompre la monotonie de l’acte normal. Notre culture marchande a vu tout l’intérêt à retirer d’une stimulation érotique quasi permanente. L’érotisme et la pornographie visent à intensifier artificiellement le désir et la pulsion sexuelle, afin de maintenir le niveau de conscience à un seuil vibratoire contrôlable par les puissances économiques, politiques et occultes. Cela profite aux entités du bas astral qui renforcent ce processus en générant dans notre culture toutes sortes d’idées scabreuses et de fantasmes débiles. Ces idées sont reprises par les publicitaires et les créateurs qui font les modes. Tout tourne autour de la sexualité, et des démons féroces, endormis depuis des siècles, sont restimulés - comme la pédophilie et l’homosexualité. De pratique marginale et honteuse (seulement aux yeux du peuple), elle est devenue publique et honorable, et exige de devenir une norme. Le corps astral de l’homosexuel a subi une modification qui lui fait désirer son semblable. Au plan ésotérique, son corps émotionnel est polarisé en sens contraire du mâle ordinaire. Son désir est inversé.
Certains naissent avec cette caractéristique, d’autres la développent par l’habitude homosexuelle contractée durant leur jeunesse. Il y a évidemment diverses catégories, allant de l’homosexualité exclusive à la pratique occasionnelle. L’inversion du corps astral présente certaines particularités dont la plus remarquable est une liaison intensifiée avec la dimension matérielle de l’existence. Dans cette situation, le corps astral est tourné vers la matière, et les aspirations matérielles sont intensifiées, ce qui explique pourquoi les homosexuels savent s’organiser sur le plan physique grâce à leur lien avec la réalité tangible. Cette situation est symbolisée par le « péché de Sodome » - l’attachement aux valeurs matérielles et aux jouissances sensuelles, ce qui n’exclue pas la bonté, la générosité ou d’autres qualités humaines. Les individus ne sont pas en cause. Nous parlons de pratique sans jugement moral. Sur le plan occulte, la pratique de la sodomie est un acte magique qui entraîne des effets cristallisants sur les corps subtils. Depuis l’antiquité, certains occultistes ont manipulé les jeunes gens par cette pratique afin d’obtenir leur soumission. La sodomie peut éveiller l’énergie de kundalini, et pratiquée selon certaines règles ésotériques, elle fait dévier l’énergie vitale dans une direction voulue. C’est de la magie noire absolue, l’inversion des forces de conscience dans un but matériel.
Au fur et à mesure que des êtres ont pratiqué ce « rite sexuel », depuis les temps anciens, il s’est formé une concentration énergétique sur le plan astral. Ainsi est né le dragon de l’homosexualité. Pendant un cycle d’évolution, ce dragon demeure assoupi car trop peu d’êtres sont touchés par la pratique qui lui donne sa vitalité. Depuis un siècle, cette tendance a été revivifiée, à partir de loges d’occultistes (souvent anglo-saxons) regroupant une élite décadente, entichée de magie sexuelle. D’abord, réservée à des initiés, la pratique s’est vulgarisée, et a touché des couches de populations jusqu’ici moralement hostiles à l’homosexualité, jusqu’à devenir une mode officialisée par l’exemple de nos « gardiens de la culture ». En peu de temps, grâce à une campagne de subversion révolutionnaire, le dragon a considérablement augmenté en puissance. Il s’est alors élancé avec voracité à l’attaque de la jeunesse, après qu’on ait levé toute objection morale et les préjugés.
On en est arrivé aujourd’hui au point où cette pratique ne peut faire l’objet d’un débat contradictoire sous peine de poursuites pour discrimination. Cette intolérance devrait nous alerter sur le but de la propagande homosexuelle. Pourquoi le dragon ne tolère t-il aucune contestation ? Parce qu’il veut devenir une norme, et finalement LA norme. Les psys ne tarissent plus d’éloges sur la décomplexion procurée par les « plaisirs de Sodome ». Des journaux pour adolescents expliquent « comment s’y prendre ». Cette arrogance s’affiche sur les écrans et sur la place publique. On organise des débats autour du thème : « mieux vivre son homosexualité ».
On la valorise, on la recommande, on l’impose presque en interdisant la critique au nom d’un étrange délit « d’homophobie ». Interdiction d’expliquer que la sodomie est une pratique ayant pour but d’inverser la conscience vers le plan matériel afin d’en obtenir plus de gratification ! Est-ce là un jugement moral ? Non, mais comme ce dragon est parmi les plus virulents du monde astral, il craint qu’on démasque son but de subversion de la conscience et d’inversion des processus naturels dans un sens strictement matérialiste. Il cache ses buts réels. La nature est ainsi faite que la vie naît de l’union des sexes opposés. L’homme et la femme symbolisent les deux principes créateurs dans l’univers. Rien ne pourra changer l’ordre naturel. Le dragon astral de la sodomie peut dévorer ses victimes, il sera renvoyé un jour dans les zones infernales où il est né. Demandons-nous ce qui est à l’origine de cette tendance sexuelle inversée ? Pourquoi les grecs ont-ils été touchés par l’homosexualité ? C’est dans la civilisation grecque que la conscience a pris possession de la réalité tangible jusqu’à s’identifier au corps et à la matière.
Les grecs sont les premiers à avoir représenté le corps de manière réaliste, tel qu’il se présente sous sa forme apparente. Contrairement aux civilisations précédentes, ils ont cultivé l’aspect physique de la réalité, et cela a entraîné l’idéalisation de la forme corporelle. Avant les grecs, le corps était seulement symbolisé, comme en Egypte. Ce culte de la forme a entraîné un amour narcissique de l’homme pour son propre corps et pour celui de son semblable. Cet amour de soi a évolué en une philosophie qui divinise l’apparence formelle. Depuis les grecs, l’homosexualité est du matérialisme exacerbée. Refusant l’ordre naturel, l’homme s’est dit : pourquoi ne serai-je pas un dieu ici-bas, dans la nature terrestre ? Ce culte narcissique est la racine de l’homosexualité Puisque l’union physique entre personnes de même sexe génère des énergies non intégrables dans l’évolution régulière, il s’est créé une formation astrale anormale. Ce dragon exige désormais un statut, des sacrifices, des prêtres , bref, il veut être reconnu comme la religion de Sodome. Aujourd’hui, rempli d’arrogance, il se sent d’attaque à dévorer la moitié du genre humain. Cela ne peut aboutir, mais en attendant, des puissances occultes tirent avantage de l’homosexualité dont les adeptes sont les médiums d’idées décadentes nous faisant glisser dans un matérialisme étouffant et l’oubli de notre vraie nature ainsi que du but de la vie.
En dehors du préjugé moral, il faut dire que cette pratique est dangereuse si on la considère sous l’angle de la conscience. Le dragon astral veut nous enfermer dans l’impasse matérielle. C’est pourquoi nous devons l’identifier pour ce qu’il est. Les lois qui tentent de nous interdire de contester ou simplement de nous protéger de la pratique homosexuelle, préparent le règne de Sodome, l’enfermement dans un système matériel clos. La ville de Sodome est le point géographique terrestre le plus bas au dessous du niveau des mers ! Sodome symbolise le nadir de l’involution. Etymologiquement, en hébreu cabalistique, SoDoM signifie « enfermement dans le sang » - c’est une maladie de l’âme (l’âme étant liée au sang d’après la tradition biblique). L’état du sang étant le reflet de l’âme, Sodome inverse la conscience (l’esprit) qui est intimement liée à l’âme. Le corps astral du sodomite est retourné, impropre à un développement régulier, ce qui a rendu la pratique homosexuelle prohibée dans les ordres initiatiques.
Or, certaines organisations occultes en ont fait un rituel magique pour formater des jeunes gens qui ont été placés à des postes importants dans l’administration. Cela explique pourquoi notre culture médiatique qui se veut si tolérante à ce sujet, préconise la reconnaissance de l’homosexualité et le mariage entre homosexuels. Ainsi, de fil en aiguille, on pourra justifier les adoptions d’enfants par des couples homosexuels et les bébés de laboratoires à leur usage. Avec Sodome, la science matérialiste qui est une inversion de la Science spirituelle, est victorieuse. Elle pourra générer une race de mutants humanoïdes orientés exclusivement vers le plan terrestre. C’est le but politique de certaines loges, sinon la Gay Pride ne pourrait défiler dans les rues. Sans une compréhension des processus ésotériques qui induisent l’homosexualité, on ne peut comprendre son impact dans notre culture, et pourquoi cette pratique est une arme révolutionnaire pour accélérer l’ordre mondial technocratique.
Joel Labruyére Publié par Rorschach
http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2014/10/le-dragon-de-sodome-par-joel-labruyere.html
J.L. : Vous étiez dans la Navy ? On dit que c’est là qu’on forme les meilleurs…
KEVIN : No comment. Je ne peux rien vous dire. Si l’on vous fait parler, vous n’aurez rien à déclarer. (rires) Vous n’aurez qu’à inventer une histoire d’extraterrestres si l’on vous torture…hum… je ne sais pas si vous appréciez mon humour de soldat ?
Anyway. Mon penchant pour l’ésotérisme et ma curiosité m’ont permis de découvrir des choses que ni les spiritualistes ni les scientistes ne peuvent imaginer. Il faut à la fois de l’intuition mystique et de la logique si l’on veut se repérer dans ce…hum…merdier.
Sans qu’on me dise clairement à quoi servaient certaines de nos activités spéciales, j’ai fini par découvrir en m’informant auprès d’ingénieurs de l’armée, que des laboratoires secrets se livraient à des expériences sur des êtres du monde invisible. Vous avez entendu parler de ces choses ? Ok.
Je ne travaillais pas directement sur ce projet, mais j’ai obtenu des informations classées secret défense auxquelles aucun militaire de ma catégorie ne pouvait avoir accès. De fil en aiguille, j’ai remonté la filière, sans me faire remarquer, et j’ai découvert un fait incroyable : des laboratoires – on ne sait pas qui les dirige ni d’où vient l’argent – ont élaboré une technologie pour contrôler des créatures invisibles : élémentaux, désincarnés, esprits d’anciennes civilisations, ou bien ces créatures ectoplasmiques, les êtres de lumière du new age. Vous comprenez ? J’essaie d’utiliser la terminologie conventionnelle.
Au début, en découvrant ces recherches, j’ai trouvé cela amusant, et finalement assez puéril de la part de la plus grande puissance du monde. Avons-nous besoin d’entités invisibles pour espionner les islamistes ou les chinois ? Voulons-nous envoûter nos ennemis ? Allons-nous envoyer des esprits désincarnés sur Jupiter ? Créer une race d’esclaves invisibles ? En y réfléchissant, ces hypothèses qui me semblaient saugrenues, commencèrent à prendre du sens. Si la technologie permet de contrôler les êtres d’un plan immatériel, il y aurait de multiples applications possibles. Encore fallait-il y croire, ce que mes collègues formatés ne pouvaient admettre. Mais je savais que cela existait, puisque j’avais travaillé à recueillir des données pour alimenter ces recherches, et je tentai de découvrir à quoi cela finirait par aboutir. Là où je me trompais, c’est que cela avait déjà abouti expérimentalement, car la science officielle a un demi siècle de retard sur les recherches secrètes.
Je ne vous parlerai pas en ingénieur, car je ne suis pas un technicien. J’ai appris à comprendre le fonctionnement des systèmes de manipulation de la conscience, comme par exemple les armes à ondes courtes, cette technologie qui peut semer l’euphorie ou la dépression sur une population ciblée, et dont les fréquences pourraient également affecter des entités non physiques. C’est assez nouveau, n’est-ce pas ?
J.L. : J’ai publié un article relatant l’enregistrement par les services secrets britanniques de la voix de désincarnés. C’était avant la dernière guerre mondiale. Comme toujours, les anglais avaient de l’avance. Certains chercheurs américains ont vaguement évoqué ces systèmes de contrôle d’entités invisibles ou d’esprits désincarnés. Il s’agit d’une technologie qui allie les ondes émises par des appareils avec les messages télépathiques du cerveau organique.
KEVIN : That’s right. Nous avons des bases secrètes où l’on manipule des entités qui appartenaient à l’univers des sorcières ou à la superstition religieuse.
Il existe des bases spécialisées dans la région arctique et dans d’autres secteurs, mais celles proches du pôle nord ont une fonction de balayage planétaire plus intense. Toujours le Pôle Nord ! On y a installé des appareils qui permettent d’interférer dans les télécommunications, comme par exemple, la possibilité d’émettre des messages simultanément dans les circuits télévisuels du monde entier via le relais de satellites. Cela servira pour le jour J dont nous reparlerons dans un moment. Les gens ne peuvent imaginer ces choses. Le moment venu, le monde sera halluciné par le bouquet final, mais à vrai dire, le public n’y verra que du feu. Vous savez, l’être humain est comme un enfant, il ne cherche pas à savoir ce qu’on fait dans son dos. Il ne cherche pas à se défendre. Il est obéissant et résigné. Il ne cherche même pas l’origine ou la finalité de sa propre existence. C’est étrange n’est-ce pas ? L’homme a reçu un implant d’indifférence et de soumission. Il a été manipulé pour rester apathique quoiqu’il endure, comme sous l’emprise d’une narcose qui étouffe la conscience des plus intelligents.
J.L. : Tout à fait. Il est donc possible que des laboratoires secrets puissent émettre des ondes et des impulsions qui influencent les êtres…disons, sur le plan astral, la dimension invisible au dessus du plan matériel ?
KEVIN : Right. Mais nous y reviendrons. Je voulais simplement vous préciser comment j’en suis venu à m’intéresser à l’occultisme, et pourquoi j’ai fait le lien entre magie et technologie de pointe. La magie est désormais une technologie qui utilise des machines. Well.
Ce qui est important c’est de comprendre qu’il n’y a pas de séparation entre la dimension physique et invisible – le plan astral, comme vous dites. Je précise que les anglo-saxons confondent éthérique et astral, but anyway.
L’être humain dispose d’une enveloppe d’énergie subtile, le corps astral par lequel il est immergé, inconsciemment, dans cette dimension subtile. Nous vivons dans l’astral.
Votre corps physique est plongé dans le monde matériel et votre conscience est normalement attachée au corps mais elle peut glisser vers la conscience astrale. Vous connaissez ces choses, mais je récapitule.
Donc, il est faux de penser que le monde astral, et les dimensions éthériques, mentales, causales, etc – selon la terminologie ésotérique admise – seraient des domaines divins comme les spiritualistes le croient naïvement.
C’était la croyance des animistes sur laquelle sont fondées les religions et l’occultisme vulgaire. On croit naïvement que Dieu et les anges vivent dans l’au-delà. Mais l’au-delà n’est qu’un miroir. Les puissances éternelles – qui sont des champs électromagnétiques de très haute vibration – sont sur d’autres dimensions, inviolables et pures. Rien à voir avec l’au-delà.
Le monde divin est hors de portée des hiérarchies inférieures, aussi éthérées soient-elles. C’est l’ABC de la connaissance ésotérique, mais qui le sait et qui l’enseigne ?
En fait, le monde de l’au-delà – avec ses paradis et ses enfers – est le miroir de notre monde visible rempli de merveilles et d’horreurs. Les plans invisibles les plus élevés de l’au-delà demeurent hors d’atteinte aux investigateurs clairvoyants. C’est dans ces régions dites » célestes » qu’on trouve les systèmes de contrôle du système solaire et les éons (gouvernants) des peuples et des religions. Comme ici-bas, il y en a des bons et des moins bons. Sur les plans intermédiaires, il y a les prédateurs organisés en fraternités, en réalité des syndicats du crime et du racket de l’énergie humaine. C’est une mafia cosmique. Vous en avez déjà parlé dans votre revue ? Ok.
Vous avez dénoncé les mystifications du new age qui plonge les gens dans l’illusion astrale. C’est bien vu. Je voulais remettre en mémoire ces données pour introduire la suite. Ok ?
J.L. : Nous sommes d’accord. J’ai voulu montrer que le monde invisible n’est pas le monde divin. La plupart des gens ignorent ce fait, et les petits maîtres et gourous n’en touchent pas mot. La mafia invisible est bien entendu encore plus secrète que la mafia terrestre. La plupart des occultistes n’osent pas soulever le voile, quant aux médiums, ils sont immergés dans l’illusion astrale et ils servent de rabatteurs aux pirates de l’invisible. Le cloisonnement dont vous parlez entretient l’ignorance à tous les niveaux.
A vrai dire, j’ai peu de retour sur cette question, et j’imagine que ces clarifications passent au dessus de la tête des gens. Ils prient, méditent, et pratiquent des méthodes spirituelles sans trop s’occuper de ce qu’il y a derrière. Un être humain désire se sentir bien, et s’il y arrive plus ou moins, n’essayez pas de le faire redescendre de son tapis volant. Il criera au viol. Les gens veulent rêver, et ils trouvent moins de joie dans la vérité que dans les évasions spirituelles agréables. Je ne juge pas, c’est la vie. La vie est un rêve.
KEVIN : C’est la vie, monsieur (en français). L’apathie des humains est un problème crucial qui se pose à la fraternité qui lutte pour reprendre le contrôle des affaires planétaires. Mais nous y reviendrons, ok ?
Il faudrait éveiller un nombre suffisant de personnes pour rétablir un équilibre car les éons sont en train d’inonder le monde avec de fausses révélations, non dénuées de valeur, mais trompeuses parce qu’elles sont négatives pour l’ouverture de la conscience dans l’ère où nous sommes..
Les révélations pseudo spirituelles agissent comme des implants qui bloquent la découverte de la vérité supérieure.
Nous pensons que les révélations transmises par la clairvoyance inférieure, médiumnité et channeling, sont issues d’une manipulation technico-magique. Les entités qui délivrent leurs messages aux channels sont dirigées par des opérateurs qui n’ont rien de spirituel. Ce sont des ingénieurs de l’occulte. Il faut s’attendre à un subversion totale de la conscience. C’est l’abomination, si vous voyez ce que cela veut dire. Comment un être humain qui ne connaît pas les lois du monde invisible ni la technologie secrète, pourrait-il imaginer qu’on se moque de lui quand on lui promet » la paix, l’amour, et une évolution spirituelle » dans une pochette-surprise ?
A cause du conditionnement religieux infantilisant, qui est le même chez tous les peuples, un être humain n’est pas préparé à démasquer l’imposture d’un phénomène provenant de l’invisible. Par l’image ou par le son, il sera leurré, car toute manifestation subtile lui paraît spirituelle, sacrée ou divine.
Il se ferait pendre plutôt que d’avouer qu’il est sous une emprise occulte durant ses moments d’exaltation. Cela est valable dès que l’on s’assoit pour méditer ou pour prier. On ne se doute pas que notre immobilité et l’élévation momentanée de notre niveau vibratoire attire des curieux indésirables. Ils nous observent alors que nous sommes incapables de discerner leur présence. Ils étudient nos failles, analysent nos pensées et nos désirs comme sur un écran, et lorsque cela est possible, certaines entités circulent à travers notre aura et lui impriment leur sceau. Habituellement, les choses en restent là, mais si nous forçons notre système énergétique par des techniques spirituelles, l’ouverture anormale des chakras et leur rotation accélérée peut aspirer des forces nuisibles. Le semblable attire le semblable, et celui qui n’a pas effectué les protocoles de la purification spirituelle, risque de sérieux désagréments. Curieusement, ces anomalies sont considérées comme des dons et des pouvoirs, et les victimes sont présentées comme des êtres évolués. C’est pourquoi nombre d’illuminés, envoûtés par des entités astrales ont témoigné avoir rencontré Dieu, le Christ, la Vierge, Krishna, Bouddha ou un » maître de la grande loge blanche « . Aujourd’hui, les ingénieurs-occultistes ont créé de nouveaux produits qui synthétisent les apparitions divines traditionnelles avec des images fantaisistes d’extraterrestres. Avez-vous vu le portrait du commandant Ashtar, une sorte de » maître ascensionné » encore plus ridicule que les autres. Il est auréolé de l’inévitable lumière astrale, et porte un uniforme chamarré avec fourragère, médailles ainsi que la casquette d’officier d’une flotte de vaisseaux intergalactique. C’est une farce grossière. Il faut être freaky (dingue) pour y accorder du crédit. This is all bullshit. (c’est de la connerie) The New age business is bullshit !
J.L. : Excusez-moi un instant. Nous avons déjà abordé le thème des apparitions virtuelles, mais je voudrais risquer une digression au sujet de la » fraternité » opposée au nouvel ordre mondial que vous avez évoqué précédemment. Je suppose que ce n’est pas une parole en l’air, n’est-ce pas ? J’ai personnellement utilisé l’expression » troupe au sol » en parlant de l’activité de l’archange Michaël à partir du plan terrestre, et je ne sais pas si mon intuition rejoint votre expérience.
Il y a dans l’univers une puissance qui a été personnalisée sous le nom de Michaël – le bras armé du Christ. Nombre de charlatans se disent inspirés par Saint Michel dont les messages soporifiques sont tout le contraire de ce que la tradition enseigne au sujet de Michaël, l’agent de la Justice divine, dont l’épée flamboyante détruit l’illusion luciférienne. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
KEVIN : Ok, I got it. Il faut débarrasser ces personnages célestes du caractère dévotionnel qui leur fut donné par les religions. Le new age exploite ce vieux conditionnement subconscient. Il y a un travail de clarification. L’archange Michaël n’est pas un dieu à notre image, ni un ange du panthéon judéo-chrétien. Ce n’est pas un maître de lumière ou un ange de l’astral, et toutes ces conneries (bullshit).
MI-KA-EL est une puissance cosmique dont la fonction est de restreindre le champ d’expansion de la lumière naturelle, la lumière astrale des éons. Michaël – étymologiquement » qui est comme Dieu » – représente la puissance galactique ou universelle qui se pose en gardien des domaines divins, et qui veille à ce que les éons lucifériens – le Grand Dragon de la ceinture zodiacale – ne débordent pas sur les zones cosmiques divines.
Je sais que ce n’est pas simple. Je vous demande de relire ce passage avant de continuer car ça risque de se compliquer.
Symboliquement, le rayonnement de l’épée de Michaël délimite la frontière infranchissable aux entités inférieures. Par opposition, Lucifer représente l’expansion de la » lumière de l’illusion » qui est l’ombre de la réalité divine. Je ne sais comment l’exprimer plus clairement. C’est assez simple à comprendre, mais l’imagerie religieuse nous a implanté de fausses images. La nouvelle religion du new age nous gave de cette imagerie mal digérée qui hante notre subconscient judéo-chrétien. C’est pourquoi les gens y sont sensibles. Christ et Michaël sont des réalités universelles qui sont actuellement très actives dans les changements cosmiques. Ces forces attaquent la mafia invisible, et celle-ci se défend en les caricaturant. C’est la stratégie de base en temps de guerre : imiter l’adversaire.
» Il y a une guerre dans le ciel et Michaël a combattu le Dragon et le Dragon n’a pas été vainqueur « , selon la parole du Livre de l’Apocalypse. Il nous faut remettre ces images dans une perspective spirituelle scientifique. C’est l’équilibre entre » l’ombre » – la lumière de Lucifer qui éclaire le monde visible – et la Lumière originelle qui est symbolisée par le Christ. Le Christ n’est pas un » maître » ou un personnage à notre image comme le présentent les bandes dessinées à l’eau de rose des messagers de l’astral. Les églises ont fabriqué cette image sur la base de la dévotion naïve des masses. Il est donc possible de l’animer et de l’utiliser pour tromper le monde.
Je précise que les éons – les puissances qui encerclent notre continuum espace/temps – sont des concentrations d’une puissance prodigieuse car leur existence dure le temps que dure un système solaire. Ces formations sont des agrégats psychiques qui concentrent la quintessence de ce que l’humanité a produit en pensée, en désir et en acte depuis des millions d’années. Ils sont de nature psychique et électromagnétique. Ils sont devenus autonomes au fil du temps, et leur unique souci est de survivre. Ces divinités parasitaires n’ont pas de conscience selon notre entendement moral. Ces éons sont inconscients, ne pensant qu’à dévorer de l’énergie, étrangers à nos souffrances. Ils sont sourds à notre désir de libération, et ils s’y opposent de toutes leurs forces – c’est ce qui est symbolisé par le grand Satan. Notre émancipation spirituelle signerait leur déclin. C’est simple. C’est pourquoi, il existe un système hiérarchique sur les plans invisibles qui entretient l’illusion et l’ignorance.Vous avez compris que ces vastes structures de puissance – les éons – ont besoin d’être alimentées constamment par de l’énergie. Cette énergie est extraite de la pile humaine. Ces formations macrocosmiques utilisent pour cela des circuits intermédiaires de distribution énergétique, les basses hiérarchies confondues avec les hiérarchies spirituelles. Ces hiérarchies inférieures sont branchées sur les organisations terrestres qui produisent massivement de l’énergie à partir des émotions des masses. Donc, de haut en bas, le système pompe la vie humaine qui est prise à son propre piège à cause de l’énergie qu’elle dégage continuellement – et comment pourrait-elle faire autrement ? En effet, dès qu’une âme descend en incarnation, elle erre dans le brouillard de l’ignorance et se fabrique toutes sortes d’illusions en se cognant aux murs de l’espace-temps. Cette âme – en l’occurrence des milliards d’âmes semblables – émet des désirs et des pensées de toutes sortes. Ces formes pensées incontrôlées, souvent inconscientes, s’assemblent par affinités. C’est une loi de cohésion universelle. Ainsi, les éons constitués de ces formes-pensées s’engraissent comme la reine dans la termitière. Ils finissent par disposer d’un semblant de vie autonome. Au fil des millénaires, ces formations psychiques plutôt malsaines deviennent égocentriques, sourdement conscientes et rusées, obstinées à survivre, et constituent ce que la tradition religieuse nomme le Serpent ou le grand Dragon. C’est un cercle constellé de foyers d’énergie qui épouse la forme du zodiaque. Les astrologues seront choqués d’entendre cela, mais les temps sont venus de révéler que le zodiaque dont sont si fiers les faiseurs d’horoscopes est le maillage électromagnétique de la prison terrestre.
Right ? Je ne sais pas si les gens peuvent admettre cela car il faut s’extraire de millénaires de culture. Il faudrait essayer de regarder notre univers en se plaçant en imagination à l’extérieur de la ceinture zodiacale.
Ce système d’emprisonnement – le Dragon dévorant – fut révélé par les mythes antiques mais les autorités religieuses ont veillé à ce que la signification réelle demeure cachée.
Et pourquoi ? Parce que depuis l’origine, l’emprise de ces forces a été d’une telle ampleur que les religions les ont confondues avec les dieux. Les hiérarchies religieuses soumises à cette illusion nous ont enseigné à les craindre et les adorer. » Hérétique celui qui cherche à comprendre les mystères de Dieu ! «
Progressivement, des occultistes et des mystiques se sont octroyés des places de choix dans le monde intermédiaire, entre les éons supérieurs et l’humanité terrestre. C’est ainsi que se sont formés divers groupes spécifiques branchés sur les esprits des races. Les premiers arrivés furent les mieux servis et naturellement, il se créa des systèmes initiatiques pour accueillir les postulants aux postes subalternes de la hiérarchie invisible. Vous en avez une idée par les 33 degrés du rite maçonnique Ecossais. Ces degrés symbolisent des grades dans la hiérarchie invisible.
Si vous regardez les choses objectivement, en écartant les préjugés, vous dites : » pourquoi ces gouvernements, ces autorités et ces chefs qui nous parasitent ? D’où viennent ces hiérarchies politiques et religieuses, et pourquoi ces traditions qu’elles ont fondé pour garantir leurs privilèges ? Avons-nous créé cela ou nous l’a t-on imposé ? «
Personnellement, je préfère me sentir responsable, sinon je ne vois pas la nécessité d’agir. Ceci dit, je recommande de relire ce que je viens de dire sur la ceinture du serpent zodiacal. Ce laïus ésotérique n’est pas une information que vous trouverez dans votre magazine nouvel âge préféré. Ok ?
J.L. : Nous sommes en phase. Vous venez de décrire ce qui a conduit au bûcher les rebelles qui voulaient réveiller leurs frères humains. C’est l’explication du problème de la souffrance et de l’exploitation.
D’abord l’être humain émet des pensées, des formes mentales fondées sur le désir, la possession, le ressentiment, la peur, l’avidité, l’attachement, la jalousie, l’espoir et son cortège d’illusions…et ces pensées l’encerclent peu à peu – intérieurement dans son ego psychique, mais aussi collectivement dans l’espace extérieur. Ces pensées se sont densifiées en structures psychiques hyper résistantes où l’humanité est prise comme dans une toile d’araignée. Alors, pour se délivrer, dans son désespoir, l’humanité pensante créa de nouvelles formes mentales, idéalistes, plus civilisées et raffinées, mais plus pernicieuses, l’humanitarisme, l’internationalisme et tout le reste. Cette projection idéaliste ira jusqu’à la saturation finale, la limite où le système gorgé d’illusions à l’excès implosera. Nous en sommes responsables et c’est pourquoi la délivrance ne repose que sur nous.
Il est difficile de renoncer à nos belles illusions tant qu’elles ne s’inversent pas en leur contraire, ce qui est inévitable selon la loi d’équilibre dans cette nature.
Nous sommes les créateurs de notre malheur et de notre prison. Ce n’est pas un diable ni de méchants illuminati qui nous ont mis dans ce pétrin mais notre esprit déconnecté de la vérité.
KEVIN : Sure it is. La pensée est une arme magique puissante pour le salut ou la perdition. Mais je crois que nous n’allons pas aborder ici la question de la libération de l’âme et comment purifier notre être. Chacun sait ce qu’il doit faire, ou bien s’il ne le sait pas, il doit partir à la recherche d’un savoir-faire en matière d’hygiène spirituelle.
J.L. : Vous avez raison, cela soulève un nouveau problème. Nombre de méthodes de méditation ou de soit disant développement personnel ne procurent aucune libération durable. Elles relient les gens aux vieux systèmes psychiques que j’hésite à énumérer car les adeptes de ces méthodes pourraient se sentir visés, et l’on sait combien l’être humain est susceptible en matière de croyance spirituelle. Quand on en tient une, il faut croire que c’est la bonne, sinon elle perd son effet. Son effet placebo.
Pour se libérer l’esprit, il faudrait pratiquer une attention perpétuelle, et grâce à cette économie d’énergie dans la vie de chaque jour, on se libèrerait assez vite des conditionnements collectifs et des fantasmes individuels. Mais c’est facile à dire…
KEVIN : Je crois que c’est la bonne voie pour exister sainement dans ce monde si malsain et compliqué. Rester toujours attentif et ne pas s’enfermer dans des pensées qui nous raccrochent aux noeuds individuels et collectifs (Kevin emploie le mot neurosis – névrose/ noeud psychique) .
But that’s easy to say. Chacun doit découvrir sa propre démarche, sans peur de faire des expériences. Il faut se tromper bien souvent avant de trouver la vérité. Personnellement, ce n’est pas mon job de dire comment faire, à condition qu’il existe un comment faire universel…et j’en doute.
J.L. : Donc, après avoir décrit le circuit entre les sphères supérieures et le plan astral intermédiaire – le système de la Grande Babylone – que l’on confond avec le monde divin à cause des créatures superbes qui peuvent imiter les formes célestes, je voudrais que nous revenions sur terre.
Lorsque l’on observe notre monde, les apparences nous trompent car nous manquons de recul. Après tout, ce monde est la projection de nous-mêmes. Notre implication nous empêche de le voir tel qu’il est. Nos yeux regardent mais ne voient pas et nos oreilles écoutent mais n’entendent pas. De plus, notre sentimentalité est si hypertrophiée que nous refusons de voir ce qui n’est pas agréable et ce qui ne cadre pas avec nos idéaux et nos croyances. L’être humain est faible, alors qu’il est le dépositaire de la semence d’un dieu.
Il est incapable de s’organiser face à ses prédateurs visibles, sans parler de ceux qu’il ne voit pas mais auxquels, dans sa candeur, il adresse des suppliques et des prières. Bref, il nourrit ses gardiens tout au long de ses jours. Il les acclame, les place sur un trône, leur confie son destin, sa santé, son âme, toute sa vie.
Il est long le chemin. N’y a t-il pas moyen de démasquer les prédateurs pour accélérer la prise de conscience ?
KEVIN : Pour connaître la vérité, nous devons comprendre le plan qui se déroule devant nos yeux malgré que nous soyons dans la cécité. D’abord, il faut que les gens sensibilisés soient bien convaincus qu’une guerre cosmique fait rage mais que divers moyens ont été utilisés pour qu’ils continuent à vivre comme si de rien n’était. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Depuis la fin de l’Egypte antique, les événements se sont précipités, et la crise déclenchée par l’opération Golgotha a semé la panique de haut en bas de la Grande Babylone qui symbolise l’au-delà avec ses démons et ses merveilles.
Source : joel labruyère
La télévision n’est pas une innovation technique fortuite. Elle a été inventée dans un but très précis. En ce début du XXIe siècle, elle touche des milliards d’êtres humains pour lesquels, d’un avis unanime, la vie sans la télévision serait insupportable et impensable.
Abandonnez la naïve croyance que l’ingéniosité qui l’a fait naître ne serait que technique, qu’il n’y a pas à son origine des « cerveaux » beaucoup plus évolués et un « plan » bien élaboré. Au contraire, comme nous nous en rendrons compte bientôt, un « esprit supérieur » a été — et est encore — actif en ce domaine, se chargeant de planifier avec soin ce progrès technique étonnant afin de prendre le contrôle total des masses.
La télévision n’est pas apparue soudainement, comme ex nihilo. Il faut la voir en perspective. Elle est associée à un grand nombre d’inventions : la radio, le cinéma, le télégraphe et le téléphone, le radar, l’enregistrement magnétique, etc. Mais la télévision est le point culminant absolu, l’invention supérieure capable de capter l’attention et l’intérêt à titre constant, c’est-à-dire l’esprit et les désirs de milliards de gens. C’est l’invention la plus hypnotique, la plus importune, la plus puissante et par conséquent la plus dangereuse de toutes. C’est pourquoi face à la télévision, il faut prendre une attitude ferme, sinon c’est elle qui décide pour vous.
Selon une enquête, il y aurait environ un million de personnes qui s’abstiennent volontairement de télévision en France. Mais lorsque l’habitude est prise, il est difficile de revenir en arrière à cause de la pression familiale et sociale. Une fois que le diable est dans la maison, nous savons que la lutte est inégale, et que les enfants en sont les premières victimes.
La situation semble irréversible car le risque d’exposition est multiple. Ainsi, lorsque, par miracle, vous n’avez pas la télévision chez vous, vous êtes environné de voisins dont les postes marchent à plein volume ; vous êtes entouré par des milliers d’émetteurs à grande puissance, par les pylônes des antennes émettrices en modulation d’amplitude ou de fréquence, par des stations de radar, des faisceaux hertziens pour communications par satellites, par les bornes pour téléphones mobiles, etc. D’autre part, celui qui ne regarde pas la télévision, passe malgré tout une partie de son temps devant un écran cathodique d’ordinateur. Nul ou presque n’y échappe.
Bien que leurs effets soient assez sérieux, on ne saurait s’arrêter à ceux du rayonnement seul, car il existe d’autres influences qu’il faut aussi étudier.
Le tableau d’ensemble d’une telle étude montre une dégénérescence totale et rapide de toute vie humaine sur cette planète, dans une mesure telle que ce qu’on appelle « la vie » deviendra bientôt impossible sous la forme que nous avons connue.
Qu’est-ce que la télévision ?
Techniquement, la télévision est l’émission d’images visuelles sous forme d’ondes électromagnétiques, puis la reconversion en images visuelles des ondes reçues.
C’est en 1884 que l’inventeur germano-russe Paul Nipkow fit breveter un dispositif de transmission d’images : le disque analyseur. C’était un volant perforé, tournant rapidement, au moyen duquel une scène éclairée était décomposée en points lumineux et sombres. La série de points de lumière ainsi obtenue était convertie en signaux électriques et télégraphiée vers un récepteur. Les impulsions d’entrée étaient reconverties en points lumineux et sombres, à partir desquels l’image d’origine était alors, plus ou moins précisément reproduite à l’aide d’un disque identique, synchronisé sur le premier.
Le dispositif de Nipkow était primitif, mais la méthode sous-jacente de la « télévision » n’a jamais changé : les images sont toujours décomposées en points lumineux et sombres — pensez à la structure granulaire qui peut être remarquée sur des photographies très agrandies.
Il a fallu attendre 1923 pour obtenir des images de haute qualité, grâce à un américain né en Russie, Vladimir Zworykin, qui déposa une demande de brevet pour son « iconoscope », prototype du tube cathodique de la télévision moderne. Le disque analyseur avait été remplacé par un canon à électrons, source de danger immédiat, comme nous le verrons.
Aux Etats-Unis, le premier service de télévision régulier vit le jour dans l’après-midi du 30 avril 1939, à l’occasion de l’ouverture de l’Exposition Mondiale de New York dont le thème était : « Le Monde de Demain ». Les loges secrètes qui avaient tout organisé entendaient ainsi donner le coup d’envoi à une culture mondiale basée sur le contrôle des populations par l’image.
La National Broadcasting Company (NBC), sous les auspices de la Radio Corporation of America, diffusait les cérémonies à titre de démonstration. En quelques jours les gens commencèrent à s’aligner par milliers pour voir les démonstrations du nouvel appareil miracle. La fascination de l’humanité pour la télévision avait commencé.
Après la guerre, la télévision devint rapidement une affaire mondiale. L’ère de la télévision amorcée à l’Exposition Mondiale de 1939 semblait partie à l’attaque, tambour battant et drapeaux au vent. Rien ni personne ne pourrait plus l’arrêter.
Après des milliers d’années de civilisation en évolution lente, l’humanité, lorsqu’elle pénétra dans l’ère de la télévision, modifia complètement ses coutumes en une décennie ou deux seulement. La vie, soudainement, ne semble plus être autre chose qu’un loisir de masse et les gens commencent par rester chez eux pour prendre leur repas-télé devant le tube-écran.
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que des parades publicitaires impitoyables se mettent à claironner la doctrine de la « consommation ». Qui plus est, de nombreuses nations sont en cours de conditionnement par une programmation et une censure de la télévision contrôlées par le gouvernement — moyen efficace s’il en est d’injecter sans cesse aux masses des idéologies asservissantes.
La télévision est l’APPAREIL DU POUVOIR, du pouvoir sur les sentiments, sur les pensées, les désirs, la volonté, les esprits, de quasiment tout le monde.
Que sont, qui sont les « forces » qui détiennent ce pouvoir ? Nous devons trouver la réponse à cette question.
Le mystère de la lumière
La lumière est l’un des dons les plus précieux qui soient accordés à cette planète par le soleil. Depuis des millions d’années, celui-ci fournit l’énergie lumineuse et thermique sans laquelle la vie ne serait pas possible. L’on pense que la plus grande partie de cette fantastique énergie va se perdre dans l’incommensurable espace de l’univers. Mais cette croyance populaire est erronée car, dans la création divine, pas même une once d’énergie n’est gaspillée ; tout est mis à contribution pour l’évolution de myriades d’entités se trouvant dans le corps solaire cosmique, lequel entre en interaction avec de nombreux systèmes solaires du macrocosme.
Des Hiérarchies Spirituelles sublimes fonctionnent avec les Energies Divines — appelées collectivement FOHAT dans la doctrine ésotérique universelle. L’énergie électromagnétique de Fohat est donc, dans sa plus haute manifestation, l’amour divin. L’un de ses aspects les moins évolués est connu sous l’appellation « électricité ». Avez-vous déjà pris une décharge électrique ? Vous aurez alors une vague impression de l’invincible puissance de Fohat.
Quel est le rapport avec la télévision ? Il faut voir les choses sous leur véritable perspective. Considérez la télévision comme un phénomène typique de notre société technocratique pseudo-omnisciente qui est une menace terrible pour l’homme lui-même, ainsi que pour son environnement cosmique, car les champions du monde scientifique sont en train de se livrer à des expériences avec les diverses formes d’énergie de Fohat d’une manière tout à fait irresponsable.
L’homme pourrait avoir accès à la divine félicité de Fohat — le Monde de la Lumière de Dieu — grâce à la transformation spirituelle de son être. Mais que préfère-t-il choisir ? Il préfère suivre son pénible sentier à travers l’obscurité de son ignorance et de sa haine, ce qui conduit inévitablement au résultat que la Lumière de Fohat le brûlera sous forme de « chaleur ». C’est ainsi que dans les mythes, Fohat devient un feu de jugement. Et selon certaines prophéties, c’est par le FEU — comme il est dit dans le Livre de l’Apocalypse — que cet actuel cycle de manifestation se terminera. C’est, en même temps, par le Feu que les « appelés » et les « élus » pourront gagner l’immortalité comme le phénix qui renaît de ses cendres.
L’Ere du Verseau déverse à nouveau la Lumière de Fohat sous forme de radiations qu’on appelle les « eaux vives ». Mais, au lieu de se transformer intérieurement en sublimant son système atomique individuel, l’homme a soulevé le voile de l’atome physique et a réussi, dans une imitation grotesque, à libérer « l’esprit contenu dans la bouteille », le répugnant pouvoir de la fission nucléaire.
L’humanité doit suivre une voie de développement positive ou négative. C’est la régénération ou la dégénérescence — il n’y a pas d’autre choix, pas de moyen terme. Mais ce que nous voyons se développer aujourd’hui à travers la science matérialiste est une réaction négative mise en place par des forces dirigeantes, mues par une auto-conservation aveugle.
Elles tentent de contrer l’évolution spirituelle régulière par une parodie infernale. Il ne peut en résulter qu’une tragédie que les plus nobles conducteurs de l’humanité ne seront pas en mesure d’écarter. Einstein était bien près de reconnaître la destinée fatale et inévitable de l’actuel ordre des choses lorsqu’il concluait : « Chaque étape semble être la conséquence inévitable de la précédente ». C’est dans cette perspective que nous allons considérer la télévision.
Les Rayonnements
La télévision est l’une des merveilles de l’électronique, cette science de l’utilisation des électrons. Ces derniers sont de petites particules chargées d’électricité.
Les électrons associés à un atome ressemblent à de minuscules planètes tournant autour du « soleil » qui est le noyau de l’atome en question. Les atomes sont les pierres de construction de la matière. Ce qu’il est important de retenir, c’est que la matière n’est pas seulement physique mais qu’il existe aussi une matière éthérique, astrale et mentale.
Un deuxième point à retenir également est que les matières physique, éthérique, astrale et mentale sont très étroitement liées et s’influencent réciproquement sans cesse. Aucun phénomène physique n’a lieu sans conséquences sur les plans éthérique, astral, et mental. Expérimentant dans l’ignorance totale de ces aspects, le savant et l’ingénieur présentent toujours un danger latent.
Dans certaines conditions, un atome peut perdre un ou plusieurs de ses électrons planétaires. On dit alors qu’il est ionisé. Il est devenu un ion positif, chargé d’une ou plusieurs charges positives. Les électrons qui ont échappé à l’attraction d’un noyau atomique sont appelés des « électrons libres ». Ce sont eux qui sont responsables du courant électrique parcourant un fil conducteur ou suivant une trajectoire dans le vide, donnant ainsi naissance à un champ électrique et magnétique.
L’espace est rempli de rayonnements de natures fort diverses. Il y a des rayonnements corpusculaires, formés par des protons, par des neutrons, par des électrons, et aussi des rayonnements électromagnétiques qui, eux, se propagent à la vitesse de la lumière, étant eux-mêmes les constituants de la lumière. Ces rayonnements sont classés suivant leur fréquence, inversement proportionnelle à leur longueur d’onde. Ces rayonnements électromagnétiques sont formés de particules sans masse appelées « photons » et dont l’énergie est proportionnelle à la fréquence.
Allant dans le sens des fréquences croissantes, nous avons d’abord les basses fréquences (correspondant aux longues ondes de la radio), puis les fréquences moyennes (ondes moyennes de la radio), puis les fréquences comprises entre 3 et 30 mégahertz (ondes courtes de la radio), puis les fréquences entre 30 et 300 mégahertz (ondes ultracourtes utilisées en télévision et radio), puis les fréquences comprises entre 300 et 3000 mégahertz (soit entre 100 cm et 10 cm de longueur d’onde : les micro-ondes des radars, des fours à micro-ondes, etc.). Vient ensuite l’immense gamme des rayons infrarouges, puis les ultraviolets, et enfin les rayons X mous, puis les rayons X durs, et les rayons Gamma qui sont émis par les noyaux atomiques ou qui sont l’une des nombreuses composantes des rayons cosmiques.
Le tube-écran d’un téléviseur est construit sur le principe d’un canon à particules qui projette des électrons en faisceau concentré sur l’écran.
La face interne de l’écran est couverte d’un réseau de quelques milliers de points dont la fluorescence peut être excitée dans les trois couleurs de base de la TV en couleur. Chaque fois que le faisceau d’électrons frappe l’un de ces points, celui-ci émet une lumière d’autant plus intense que le faisceau est intense.
En s’arrangeant pour que le faisceau balaie l’écran, exactement comme on lit une page d’un livre ligne après ligne, et en faisant en même temps varier l’intensité, les points luisent avec plus ou moins de luminosité, ce qui crée l’illusion de l’image.
La répétition rapide de ce processus, y compris des changements progressifs dans l’image, suggère le mouvement. Des signaux acoustiques apportent la sonorisation.
Tout en regardant la TV, on se fait donc injecter de l’énergie rayonnante, non pas sous la forme de la lumière naturelle ambiante, provenant du soleil, mais avec cette « lumière de la télévision » bien caractéristique, toute artificielle, projetée dans une intention bien précise. Elle est projetée sur le spectateur par l’écran fluorescent au moyen du canon à électrons littéralement pointé vers la personne se trouvant devant le poste de TV.
Cette énergie pénètre le spectateur et affecte les glandes endocrines, ainsi que les subtils organes éthériques qui jouent un rôle si crucial dans le développement et l’éveil spirituel.
La lumière solaire naturelle est constituée d’un mélange particulier de rayonnements électromagnétiques de diverses longueurs d’ondes, qui comprennent la lumière visible allant de 400 nm (violet) à 800 nm (rouge) (ou 4000 à 8000 angströms) et des rayonnements infrarouges et ultraviolets, ainsi que des micro-ondes centimétriques, etc. Les proportions de ce mélange sont modifiées par l’action de l’atmosphère — au demeurant fortement endommagée — jouant le rôle de filtre sélectif, et ce que nous recevons au sol est la combinaison appropriée pour la croissance et la protection de toute vie sur terre.
La lumière artificielle issue d’une autre source envoie des ensembles de longueurs d’ondes entièrement différents, ce qui peut être suffisant pour créer des problèmes.
La lumière est une nourriture pour les cellules. La nature met ses enfants à un régime de lumière bien équilibré. Chaque fois que le régime est modifié, comme dans le cas de la lumière artificielle, certaines altérations des cellules se produisent, entraînant une détérioration du corps humain et de ses organes spirituels.
L’Histoire a prouvé que les experts se sont toujours trompés dans leurs évaluations de la quantité de rayonnements que l’on suppose nocive pour l’homme.
Les effets des rayonnements sur l’homme sont mesurés en rems (Roentgen Equivalent for Man) ou en millirems (millièmes de rems). On estimait en 1950 qu’il fallait 1000 rems ou plus pour causer le cancer de l’embryon. En 1955, on estimait que 200 rems étaient une valeur plus proche de la réalité. Aujourd’hui, certains pensent que 2 rems suffisent !
Dans les années soixante, les postes de TV étaient considérés comme « sûrs » lorsqu’ils émettaient 50 millirems par heure. En 1980, la limite de la tolérance fut ramenée au centième de cette grandeur : 0,5 millirems par heure. Et ainsi de suite.
On entend souvent des remarques telles que : « Ce n’est pas si nocif, et d’ailleurs, je ne m’assieds pas trop près ».
Considérez d’abord que la majorité des gens ne croit que ce qu’elle désire croire. C’est bien connu. En deuxième lieu, on ne se rend pas suffisamment compte du fait qu’une fois que le rayon X a pénétré dans le corps, il est absorbé par les cellules, au prix d’une détérioration de celles-ci. Les effets ainsi produits sont cumulatifs.
En d’autres termes, en trois ans de télévision à raison de 4 heures par jour en moyenne, on absorbera 2 rems, soit assez pour entraîner théoriquement le cancer de l’embryon. Et pourtant, il y a des millions de mères qui pensent — mais pensent-elles ? — qu’elles font à leurs petits une grande faveur en les mettant en face de l’écran cathodique.
Est-ce aller trop loin que de conclure que TOUTE quantité de rayons X émanant de postes de télévision est susceptible d’être nuisible pour l’homme ?
Beaucoup de gens sont devenus si drogués ou si obscurcis qu’ils tentent de justifier leur attitude en disant : « Un examen radiologique est pire », ou encore : « Il y a, de toute façon, tellement de rayonnements ambiants », et autres maximes de cet acabit.
Cela est aussi logique que de dire : « Vous me dites que mon enfant est en train de se noyer ! Quelle importance ? Trois de mes enfants se sont déjà noyés ! »
Il faut bien admettre que ce n’est pas seulement la télévision qu’il faut incriminer, car les expositions aux rayonnements sont nombreuses. Mais cela ne la rend pas pour autant plus acceptable.
Aujourd’hui, des groupes demandent instamment : « Halte à la pollution de l’eau et de l’air ! ». Demain, ils sont susceptibles d’exiger : « Halte à la pollution électromagnétique ! » ou « Arrêtez de polluer nos âmes et nos esprits ! ». Mais comme cela va croissant, il sera alors trop tard.
Les effets photo-biologiques
Nous avons étudié certains effets nuisibles du rayonnement des postes de télévision sur le système humain. Il est possible que d’autres techniques surgissent, permettant une élimination totale du rayonnement cathodique. On met du temps à généraliser les écrans à cristaux, sans doute pour continuer à favoriser le tube cathodique.
Aujourd’hui l’exposition au rayonnement reste très réelle, et cela volontairement. Ce qui est encore plus préoccupant, c’est l’endommagement irréparable de nos organes les plus subtils tels que les couches optiques, l’épiphyse (glande pinéale) et l’hypophyse (glande pituitaire) qui sont appelées à accomplir des fonctions fondamentales dans le développement spirituel d’un individu.
Ces remarquables organes réagissent à toute lumière reçue par la rétine de l’œil. On estime généralement que l’œil n’a qu’une seule fonction : la vue. Mais la fonction des yeux, en liaison organique avec l’épiphyse et l’hypophyse est triple :
1 – L’interprétation de l’énergie lumineuse sous forme d’images par les circuits conduisant au cerveau (perception visuelle ou processus de la vue) ;
2 – L’assimilation de l’énergie lumineuse par les voies neurochimiques et son acheminement vers les glandes pinéales et pituitaires et, de là, dans l’ensemble du système endocrinien (ingestion de la lumière ou photosynthèse) ;
3 – Enfin, l’expression de la réalité de l’âme. L’œil est appelé « le miroir de l’âme ».
Concernant la deuxième fonction — la lumière en tant que nutriment des cellules — il est de la plus haute importance de veiller à la qualité de la lumière que nous ingérons : s’il s’agit, par exemple, de lumière naturelle rayonnée vers nous par le soleil ou de lumière artificielle. Est-ce la lumière ambiante ou est-ce une lumière artificielle concentrée et injectée pour ainsi dire dans nos yeux ?
La lumière artificielle peut avoir de nombreux effets nuisibles, dont nous ne sommes pas conscients. C’est particulièrement vrai quand nous sommes constamment en train de fixer une lumière comme celle de la télévision.
Il est sans doute utile de répéter que la lumière solaire naturelle représente un régime lumineux bien équilibré, tandis que la lumière artificielle, quelle qu’elle soit, comprend un mélange de composantes spectrales (couleurs) peu favorable. La lumière de la télévision couleur contient seulement trois bandes étroites de fréquences : le rouge, le bleu et le vert.
En conclusion, nous devons dire que l’on ne saurait être assez prudent avec la lumière cathodique, pour diverses raisons. Raisons de santé, mais aussi, ce qui est encore plus important, simple raison de survie spirituelle.
Ces organes délicats – les yeux, les couches optiques, l’épiphyse et l’hypophyse, sans parler des corps subtils et des chakras – ne sont pas conçus pour les expositions fatales que constitue le bombardement journalier par la lumière fluorescente à haute énergie et par certaines quantités de rayons X. Ces expositions les attaqueront, les paralyseront et les brûleront, pour ce qui est de leurs fonctions supérieures.
Ces organes sont destinés à fonctionner en tant que centres hautement évolués de l’énergie lumineuse, comme purs canaux pour exprimer la réalité rayonnante de l’âme. Par exemple, ce que l’hermétisme appelle le « cercle de feu de la pinéale » est le lieu où l’esprit et l’âme se rencontrent.
Les puissantes vibrations spirituelles ont besoin de réceptacles vibrant avec une grande pureté. C’est alors que le troisième œil peut s’ouvrir. Mais la télévision risque au contraire de l’obturer, maintenant ainsi les âmes sur une fréquence vibratoire où elles demeurent contrôlables et soumises.
Si le contrôle n’est pas le but ultime de la télévision, alors pourquoi en 2001, le ministre de la culture de l’Inde a-t-il annoncé que chaque foyer indien devait être équipé d’urgence d’un téléviseur, quitte à casser les prix ? La télé pourvoirait-elle aux besoins alimentaires ?
Le rythme sans âme
Afin de bien saisir la violence faite à l’âme, et plus spécialement aux jeunes âmes soumises passivement au bombardement cathodique, il convient de mentionner la façon dont se déroule un processus réel que l’on a parfois appelé « l’atomisation de l’âme ».
En regardant la télévision, on a l’impression de regarder des images, alors que ce qui est effectivement perçu par la conscience est la lueur phosphorescente de 300 000 minuscules points.
Il n’y a là aucune image. Ces points semblent être constamment allumés mais, en fait, ils ne le sont pas. Tous les points vont et viennent de 25 à 30 fois par seconde (25 en Europe), créant l’effet de scintillement cathodique. Ce scintillement se produit si rapidement que l’œil, et donc la conscience, ne peuvent le suivre.
La traduction de l’énergie lumineuse en images visuelles à l’intérieur du cerveau ne se fait qu’environ 10 fois par seconde. C’est grâce à un regard fixe, combiné à la rémanence de l’écran, que les yeux son trompés, pour ainsi dire, et acceptent les images comme étant réelles.
Mais l’âme est trompée moins facilement ; et, profondément, dans les recoins cachés de la conscience, la sensation prévaut que l’on est intérieurement déchiré en petits morceaux, que l’on est dispersé en milliers d’atomes par ce que les yeux ont transmis. Cette impression d’être atomisé est tout à fait réelle et démontre une polarisation déformée des corps subtils — éthérique, astral, mental. Il est vrai, au sens propre, qu’on se retrouve avec « moins d’âme ». Le fait que cette expérience tend à s’estomper avec les années de vision quotidienne de la TV n’est qu’une preuve supplémentaire du fait que le « moins d’âme » s’est transformé en « absence d’âme ». La télévision transforme les gens en êtres sans âme, en zombies.
Examinons cela de plus près en posant un autre problème, immédiatement associé à ce qui précède, à savoir la pulsation, ou le battement du poste récepteur.
Nous connaissons tous les effets hypnotiques du battement persistant, lors d’un concert de rock par exemple, qui peut même induire un état de transe. Ce qui est visé ici, c’est la question du rythme et son influence sur l’état vibratoire du sang et sur les corps subtils.
Le battement mécanique produit par certaines formes de « musique » moderne conduit essentiellement à une régression vers la magie archaïque et, en ce sens, est un phénomène déplorable. La croissance potentielle de l’âme est remplacée par un esclavage effectif de l’âme. Or la télévision, dans votre salle de séjour, produit un battement électronique tout aussi dangereux.
Le scintillement, 25 ou 30 fois par seconde, de tous les points de l’écran cathodique, produit par les balayages fulgurants du faisceau d’électrons, fait que l’écran entre en pulsation au même rythme. Cette constante pulsation lumineuse, accompagnée d’un son strident (15 750 Hz), habituellement situé immédiatement au-dessous du seuil de perception acoustique, est responsable de nombreuses migraines et détériorations visuelles. Elle a encore d’autres effets sérieux. On a signalé l’apparition croissante d’épilepsie parmi ceux qui sont particulièrement sensibles à ce genre de pulsation.
Il y a encore l’effet d’hypnose : une pièce sombre, les yeux au repos, le corps tranquille, le regard sur une lumière scintillant constamment, tout cela crée des conditions optimales pour une transe hypnotique. Ce n’est pas sans raison que tant de personnes sensibles se plaignent de se sentir hypnotisées, fascinées, vidées mentalement, ou se sentent comme des zombies, etc.
Une technique extrêmement astucieuse, appelée « suggestion subliminale », s’intègre au battement du tube au moyen d’images-éclair envoyées à la fréquence du battement, bien plus rapide que la vue.
Alors que les processus visuels se traînent derrière, à vitesse sub-électronique, les publicitaires ont accès à la vitesse électronique du faisceau de balayage des électrons. On se fait percuter par la publicité sans être en mesure de la traiter assez vite, si bien qu’on l’enregistre dans la région subconsciente de l’esprit. De là, elle exerce une tension bizarre, qui apparemment peut pousser les gens jusqu’au point d’acheter l’article vanté, qui a été vu inconsciemment à la télévision. « Vu à la télé ! »
La pulsation rythmique du poste de télévision est, entre autres effets, responsable de l’hyperkinésie des enfants et, en général, d’un état d’agitation accrue dans les véhicules supérieurs de l’homme.
Les corps subtils prennent des surcharges électrostatiques et sont stimulés, alors qu’il n’y a pas d’exutoire facile à cette agitation. Afin de se débarrasser de cette sensation, on est poussé à… regarder la télé, afin de supprimer temporairement la sensation d’être mal dans sa peau. Il en résulte une plus grande stimulation qui invite à plus de spectacle télévisé, jusqu’à ce que l’effet d’accoutumance ferme le cercle.
Une génération d’êtres insatisfaits et malheureux a été engendrée, dont les glandes endocrines sont irrémédiablement endommagées, dont les corps invisibles sont surchargés, désorganisés et dépouillés de leurs qualités intrinsèques.
Ils sont abandonnés « sans âme » — dans un état d’irritation et de nervosité extrêmes. Cela se manifestera par une conduite agressive et par une grande incertitude quant à ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
Une personne consciente ne se laissera pas séduire par le culte de l’image. Elle refusera d’abdiquer sa liberté intérieure et elle respectera son âme en lui offrant d’autres divertissements que des stimulations superficielles.
Mais la télévision n’est pas le seul péril. Elle est le chef de file d’un développement que l’on appelle « révolution ou explosion des communications ».
Une modification rapide de la conscience est évidente. Les portes de la perception de l’homme sont en train de s’ouvrir toujours plus largement, mais de manière totalement négative, pour conduire vers des espaces virtuels et hallucinatoires, à des océans d’images et de projections sonores, pour nous projeter dans les verts pâturages de perceptions sensorielles et extra-sensorielles jusqu’ici inconnues. L’humanité semble être en train de passer collectivement les portes de l’au-delà.
Les nouveaux médias fournissent apparemment à l’humanité souffrante une nouvelle pipe d’opium. L’Ere du Verseau qui frappe à la porte déchire l’atmosphère terrestre à l’aide de ses rayonnements. Il en résulte nudité et vacuité, un silence où résonne la parole : « Homme où es-tu ? Réveille-toi de ton sommeil de mort ! » Mais l’homme ne veut pas se réveiller, recouvrant au contraire sa nudité d’appareillage électronique, se « narcotisant » et enveloppant son existence vide d’illusions audio-visuelles.
On peut considérer que l’humanité et la Terre portent un manteau électromagnétique d’irréalité. Dans un proche avenir, les communications feront partie d’un réseau mondial et universel de distribution d’énergie électrique capable d’être transformée en d’innombrables formes. Ainsi, la Terre pourra être enkystée dans une atmosphère de télécommunications électriques l’environnant de toutes parts.
C’est une nouvelle Tour de Babel qui s’érige. Cela augmentera la distorsion et le brouillage de la parole autrefois prononcée par l’homme, le Verbe qu’il doit prononcer à nouveau, l’écho évanescent de son origine divine.
Nous devons souligner l’effet enkystant et emprisonnant de la télévision et de l’internet. Considérez la Terre tournant comme un monde mis sous tension, avec ses milliards d’êtres humains branchés sur n’importe quel fantasme synthétique et n’importe quelle manipulation politique, tout en glissant dans des espaces psychiques multidimensionnels, inondés d’excitations programmables, disponibles sur des consoles domestiques.
Quelle est la face cachée de ce phénomène ?
L’ensemble de l’évolution de la soi-disant « explosion des télécommunications » n’est rien d’autre qu’une réaction négative planifiée pour contrer les rayonnements spirituels de l’Ere du Verseau. L’humanité montre les signes d’un réveil massif et cela représente une menace immédiate pour certaines hiérarchies visibles et invisibles.
Si ces hiérarchies se trouvaient soudain privées de leurs troupeaux d’adorateurs qui grouillent dans la sphère matérielle, leur règne serait réduit à néant. C’est pourquoi cette gigantesque machination a pris naissance, en vue de maintenir les êtres humains à l’intérieur du cercle enchanté de la technologie électromagnétique. Pour les maîtres du jeu, c’est une question de survie.
Etant donné qu’une prise de conscience croissante s’effectue chez d’innombrables êtres humains, cet éveil doit être réduit à néant par des efforts implacables et continus pour maintenir les masses sous la fascination du progrès et du loisir constant.
La vision intérieure croissante doit être aveuglée par des images artificielles. L’écoute intérieure croissante doit être assourdie par des sons. L’éveil intérieur doit être submergé de sensations.
Un support tel que la télévision se devait d’être mis au point pour entraîner une perpétuelle réaction du type : « Oh ! Dis-donc, regarde un peu, c’est super ! »
Dans ce combat inégal, l’humanité a déjà perdu, mais l’individu sérieux s’en sortira s’il ne reste pas dans l’ignorance des réels enjeux de l’ère nouvelle.
tiré de l'excellent livre
Dixit Satanas
La conspiration à la lumière de la gnose
Auteur: Joël Labruyère
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Fonctionnement de la Cie Après ce rapide exposé de la vie historique de la Compagnie de Jésus, il nous faut à présent --- toujours très rapidement --- dire quelques mots de son fonctionnement intérieur, de ses règles, de ses méthodes. Les Jésuites sont divisés en 4 catégories : les novices, les scolastiques qui prononcent les premiers vœux monastiques, étudient pendant 5 ans et professent pendant 5 ou 6 ans. L'écolier est ensuite renvoyé en théologie, où il étudie de nouveau pendant 4 ou à ans. Il arrive donc au sacerdoce vers 32 ou 33 ans. Il passe une année dans la méditation et accède au rang de coadjuteur et renouvelle les trois vœux religieux. Enfin les profès, qui sont seuls astreints au quatrième vœu, le vœu d'obéissance au pape; tous les supérieurs et dirigeants de la Compagnie viennent des profès.
La Compagnie est divisée en 22 provinces et, tous les 3 ans, chaque province se réunit en congrégation particulière, choisit un profès, délégué auprès du général. Ces délégués forment la congrégation des procureurs, qui décide s'il y a lieu de convoquer une congrégation générale (formée de tous les supérieurs des provinces.) Cette congrégation générale nomme le général de la Compagnie et les six assistants. En théorie, les assistants peuvent contrôler et même déposer le général, mais il n'y a pas d'exemple que le fait se soit jamais produit. Le général a d'ailleurs le droit de suspendre les assistants qui lui déplaisent et même de les chasser de l'ordre, ce qui lui confère un pouvoir absolu. Chaque supérieur est souverain dans sa Maison. Il a le droit de décacheter les lettres adressées à tous les Jésuites placés sous ses ordres; il peut même ne pas les leur remettre si bon lui semble. Un théologien éminent d'Angleterre, le Père Tyrell, est sorti de la Compagnie parce qu'une telle exigence était devenue insupportable pour sa dignité. Il faudrait dire aussi deux mots des " Jésuites de robe courte ", instruments dociles, non affiliés à la Compagnie, que l'on peut utiliser pour diverses besognes, sans compromettre ladite Compagnie, car il est toujours possible de se désolidariser d'avec eux - et d'avec elles ! (Il y en a pour tous les goûts) À notre époque, où la corruption politique est si grande, il n'est pas douteux que les créatures des Jésuites ont pénétré tous les milieux. La forte discipline de la Compagnie la met à l'abri des scandales, car il est assez difficile de savoir ce qui se passe dans son sein. Quelques rayons de lumière filtrent pourtant de temps à autre et les paroles du Père Jean Mariana (Jésuite) sont assurément toujours vraies: " Quelque faute qu'un des membres de la Société ait commise, pourvu qu'il ait beaucoup d'audace et de ruse et sache voiler sa conduite, l'affaire en reste là. Je ne parle pas des crimes les plus grossiers dont on pourrait faire un dénombrement assez grand et qu'on dissimule, sous prétexte qu'il n'y a pas de preuves suffisantes, ou de peur que cela ne fasse du bruit et ne nuise à l'ordre.. Parmi nous, les bons sont affligés et même mis à mort, sans cause ou pour des causes très légères, parce qu'on est assuré qu'ils ne résisteront pas. On en pourrait rapporter plusieurs exemples fort tristes. Quant aux méchants, on les supporte parce qu'on les craint ". (" Des maladies de la Compagnie de Jésus ") Collin de Plancy, dans son livre en faveur des Jésuites (Paris, 1870) déclare que le livre de Mariana, accablant pour la Compagnie, est l'œuvre d'un faussaire, mais il ne fournit aucun argument à l'appui de son affirmation. C'est une vieille tactique des Jésuites (ces maîtres faussaires!) de déclarer apocryphe tout texte qui les accuse ou tout document qui les gêne... L'obéissance
Toutes les religions sont assises sur un renoncement individuel plus ou moins exagéré. La religion catholique est assurément une organisation autoritaire, mais, dans ses rangs, personne n'a poussé aussi loin que les Jésuites, le despotisme des chefs et des supérieurs. Ignace a gouverné la Compagnie tout seul et sans aucun contrôle. Il ne sollicita jamais de conseils. " Le Père Maître Ignace était père et seigneur absolu et faisait tout ce qu'il voulait ", a pu écrire le Père Bobadilla. Le pape Paul IV, de son côte, a reconnu qu'Ignace avait régi la Compagnie " tyranniquement ". Nos critiques ne sont donc nullement exagérées. Pour obtenir cette omnipotence, Ignace avait trouvé un système très simple, employé du reste par tous les fondateurs de sectes. Il était l'élu de Dieu. Lui obéir, c'était obéir à Dieu même. En 1521, à Manrese, n'avait-il pas reçu, comme je l'ai dit, directement de Dieu, au cours d'une extase, la révélation complète des principes et des règles du futur Institut des Jésuites ? Son collaborateur, le Père Jérôme Nadal, appelait cette révélation " une sublime illumination de son esprit par un singulier bienfait de Dieu ". La substance de cette prétendue révélation ne méritait pourtant pas une telle admiration... En tout cas, Ignace avait l'habitude, pour justifier ses décisions, de se contenter de dire: " Je m'en rapporte à ma révélation de Manrese ", ce qui coupait court à toute objection. Dans ses Exercices Spirituels, Ignace veut que " nous ne désirions quant à nous pas plus la santé que la maladie, la richesse que la pauvreté, l'honneur que la honte, une vie longue qu'une vie courte, et ainsi de suite pour tout le reste, voulant et choisissant seulement ce qui nous conduit le mieux à la fin que nous poursuivons... " Et cette " fin ", on sait qu'elle consistait uniquement dans la grandeur et dans la puissance de la Compagnie. L'abbé Mir emprunte aux Monumenta Ignatiana une anecdote curieuse. Deux Jésuites en s'amusant s'étaient jetés un peu d'eau à la figure. Grande colère d'Ignace, qui n'hésita pas à les punir cruellement, pour une " faute aussi bénigne ", les condamnant à faire pénitence publique, à manger à une table spéciale, les mains attachées, à passer le dimanche à l'écurie et à manger avec les mules, etc. Tout ceci pour un amusement sans conséquence ! On juge par ce petit exemple de la sévérité que Loyola tint à maintenir dans sa Compagnie. Des les origines, nous assistons aux plus grands éloges de l'obéissance. Le mémoire ou résumé des premières délibérations des fondateurs de la Compagnie (1539) rédigé, soit par le Père Jean Coduré, soit par François-Xavier lui-même, déclare en effet que: " Rien n'abat toute superbe et toute arrogance comme l'obéissance, car le superbe s'enorgueillit de suivre ses propres lumières et son propre vouloir, ne cède à personne, s'exalte en grandeurs et en émerveillements sur soi même. Mais l'obéissance engage dans une voie diamétralement contraire, car elle suit toujours le jugement d'autrui et la décision des autres; elle cède à tous et s'allie étroitement avec l'humilité, car elle est l'ennemie de l'orgueil ". Pour vaincre l'orgueil, on foule aux pieds la personnalité humaine, le libre examen, l'esprit critique. Et l'on arrive à développer... l'hypocrisie, la fourberie, le mensonge, qui sont devenus les " qualités " essentielles de la Compagnie. À tel point que le mot " jésuitisme " est employé comme synonyme, dans le langage courant, de dissimulation et de tartuffisme. Le lecteur nous sera sans doute reconnaissant de lui donner quelques textes, rigoureusement authentiques, sur l'obéissance jésuitique. Peu avant sa mort, Ignace dicta au Jésuite Philippe Vito ses Instructions suprêmes sur l'Obéissance. Le morceau renferme 11 paragraphes, dont je me borne à extraire les passages suivants: "À mon entrée en Religion, et une fois entré, je dois être soumis en tout et pour tout devant Dieu Notre Seigneur et devant mon supérieur... Il y a trois manières d'obéir: La première, quand on me l'ordonne par la vertu d'obéissance, et c'est la bonne; la seconde, quand on me demandée de faire ceci ou cela sans plus, et c'est la meilleure; la troisième, quand je fais ceci ou cela au premier signe de mon supérieur avant même qu'il me le demande, et c'est la parfaite...Quand il me semble ou que je crois que le supérieur me commande une chose qui est contre ma conscience ou un péché et que le supérieur est d'un avis contraire, je dois le croire à moins d'évidence... Je dois me comporter : 1) comme un cadavre qui n'a ni désir, ni entendement ; 2) comme un petit crucifix qui se laisse tourner et retourner sans résistance ; 3) je dois me faire pareil à un bâton dans la main d'un vieillard, pour qu'on me pose où on veut, et pour aider ou je le pourrai davantage ". Ignace poussant très loin cet amour de l'obéissance... pour les autres L'abbé Mir reproduit la lettre qu'il fit écrire au Père Lainez, l'un de ses plus précieux collaborateurs de la première heure. Il le blâme dans les termes les plus sévères pour s'être permis de ne pas être de son avis. (Rome, le 2-11-1552.) Dans le Sumario de las Constituciones, on peut lire également: " Que chacun de ceux qui vivent sous l'obéissance se persuade qu'il se doit laisser mener et régir par la divine Providence par le moyen du supérieur, comme s'il était un cadavre, etc., etc... " Et dans un autre passage: " Soyons prêts à la voix du supérieur, comme si nous appelait le Christ Notre Seigneur, laissant là sans la finir une lettre ou une affaire commencée ". Le supérieur est ainsi comparé à Dieu en personne ! Pourtant, le supérieur peut se tromper mais il faut obéir quand même. L'inférieur n'a rien a y perdre. " Au contraire, il y gagne devant Dieu. Car l'obéissance, pour être méritoire, doit être surnaturelle... " (Abbé Mir.) Dans ses Instructions aux Recteurs de la Compagnie, le Père Nadal insiste sur la nécessité de perfectionner l'obéissance de l'entendement (c'est-à-dire le renoncement à tout esprit critique, à toute velléité d'examen) et il indique par quels moyens on peut y arriver: exercices de l'oraison, etc. (" Abêtissez-vous ", disait Pascal.) Une telle obéissance est choquante. Mais ce qui est plus choquant encore, c'est que ceux qui la prêchaient étaient loin de la pratiquer eux-mêmes. Ignace fut un véritable potentat, souvent en lutte avec l'Église et résistant aux autorités ecclésiastiques. La Compagnie, dans son ensemble, a été le plus indocile des ordres religieux. Il faut reconnaître que les Jésuites n'ont pas inventé l'obéissance aveugle. Ils l'ont simplement perfectionnée et systématisée. Car saint Paul (Romains XIII, 15) ordonnait déjà aux premiers chrétiens d'obéir à leurs princes et à leurs seigneurs, même lorsqu'ils étaient injustes et méchants. Et le célèbre Concile de Trente (voir Catéchisme, p. 468) a confirmé cette théorie: " Ainsi, s'il s'en rencontre des méchants (parmi les rois, princes et magistrats) c'est cette même puissance divine qui réside en eux que nous craignons et que nous révérons et non leur malice et leur mauvaise volonté, tellement que ce n'est pas même une raison suffisante pour être dispensé de leur rendre toute sorte de soumission et d'obéissance que de savoir qu'ils ont une inimitié irréconciliable... " Et l'angélique saint Thomas n'écrivait-il pas: " Le sujet n'a pas à juger de ce que lui commande son préposé, mais seulement de l'exécution de l'ordre reçu et dont l'accomplissement le regarde... " Saint Bonaventure a recommandé la vertu d'obéissance. Saint Basile a dit que le religieux doit être aux mains du supérieur " comme la hache aux mains du bûcheron ". Etc., etc. Dans un article de la revue Études, un Jésuite éminent, le Père de La Brière, assurait que la formule " obéir comme un cadavre " avait été employée longtemps avant Ignace de Loyola, par le doux saint François d'Assise lui-même. Mais avec les Jésuites, le pouvoir des supérieurs devient absolu. Il n'y a plus de règle, plus de garantie, si faibles soient-elles. Suarez pourra s'exclamer: " L'Église n'a point encore vu de général d'Ordre revêtu d'un pouvoir aussi vaste, et dont l'influence soit aussi immédiate dans toutes les parties du gouvernement ". Ce que confirmera le Père de La Camara, quand il dira: " Il n'y a plus qu'un homme dans la Compagnie: le Général ". Aussi l'abbé Mir peut-il constater : " Un pouvoir sans précédent ira s'affermissant dans l'Église, inconnu du droit canonique ancien, le plus autocratique et le plus indépendant de Rome qu'il y eût jamais, pénétrant jusqu'aux replis les plus intimes et les plus sacrés des consciences, plus puissant et plus autonome dans sa sphère d'action que le pouvoir même du Souverain Pontife, Vicaire de Jésus-Christ sur le texte ". Ledit " Souverain Pontife " fermera d'ailleurs les yeux, car, si la Compagnie travaille avant tout pour elle, elle travaille aussi, par ricochet, pour l'Église et la Papauté. Le Père Louis Sempé (jésuite) continue dans le Messager du Cœur de Jésus de décembre 1934 une étude sur Jésus, directeur de Sainte Marguerite-Marie, et modèle des directeurs. " Il nous révèle, d'après l'autobiographie que Jésus aurait dit à Marie Alacoque: " ..et désormais, j'ajusterai mes grâces à l'esprit de ta Règle, à la volonté de tes supérieures et à ta faiblesse; en sorte que tu tiennes suspect tout ce qui te retireras de l'exacte pratique de ta Règle, laquelle je veux que tu préfères à tout le reste. De plus, je suis content que tu préfères la volonté de tes supérieures à la mienne, lorsqu'elles te défendront de faire ce que je t'aurai ordonné. Laisse-les faire ce qu'elles voudront de toi: je saurai bien trouver le moyen de faire réussir mes desseins, même par des moyens qui y semblent opposés et contraires... " Évidemment, Jésus n'a pas parlé à Marie Alacoque. Mais ce qu'elle a cru entendre n'est que l'expression des sentiments et des habituées d'obéissance de son milieu. Eh bien ! Ne retrouvons-nous pas dans le passage cité ci-dessus la plus pure doctrine jésuitique de l'obéissance passive aux supérieurs, comme un cadavre - perinde ad cadaver ? Les paroles attribuées à Jésus peuvent très bien se condenser dans cet axiome: Quand un commandement de votre supérieur vous paraît opposé à un autre commandement de votre Dieu... c'est le supérieur qui a raison ! Placer l'ordre du supérieur hiérarchique au-dessus de la loi divine est la clé du système jésuite. L'Evangile n'est plus qu'un prétexte, et il peut être annulé à volonté pour servir la politique. Tout est donc permis, et le crime est justifiable. Ainsi lorsque la Loi dit " Tu ne tueras pas ", un règlement des Jésuites affirme : " Un enfant peut tuer ses parents s'ils sont hérétiques ". Selon la casuistique, on peut voler, torturer, violer, si…cela sert le but. Lorsque Jésus dit : " Mon Royaume n'est pas de ce monde ", afin d'appeler les âmes à se détacher des souffrances terrestres, le Jésuitisme propose au contraire de se lier corps et âme à la vie matérielle, d'amasser de l'or par la ruse, l'usure et l'esclavage, de conquérir et d'exterminer, si cela sert les buts de l'Ordre qui est la domination du monde. Le Jésuitisme est en réalité une machine de guerre contre le Christianisme et il propose une exaltation des valeurs matérialistes. Comment le monde chrétien a t-il pu s'y laisser prendre depuis quatre siècles ? C'est parce que la Compagnie de Jésus a manœuvré de telle sorte qu'elle s'est présentée comme un rempart de la Foi. Ayant sapé l'Eglise catholique, elle n'avait plus qu'à s'en emparer avec le soutien des banquiers et de la mafia. C'est pourquoi de nombreux penseurs ont vu dans la Compagnie de Jésus le fer de lance de Satan dans le monde. Les Exercices spirituels
Je ne dirai que quelques mots de cet ouvrage trop célèbre, simplement pour montrer par quelles méthodes les chefs jésuites arrivent à domestiquer leurs inférieurs. Les " Exercices sont l'âme et la source de la Compagnie, a dit le Père de Ravignan. Ils ont pour but d'apprendre à se vaincre soi-même et régler tout l'ensemble de sa vie, sans prendre conseil d'aucune affection désordonnée ". Les Exercices ont pour auteur Ignace lui-même (il en existe de nombreuses éditions; j'ai utilisé celle qui a été annotée par le R. P. Roothaan, Général de la Compagnie, Paris 1879.) Ce livre a été approuvé des les débuts par le Vatican (bulle du pape Paul III, le 31 juillet 1548.) Il a recueilli les éloges des plus hautes personnalités ecclésiastiques et théologiques (ceux de saint François de Sales, par exemple.) L'étude des Exercices est obligatoire pour tous les novices pendant deux années. On y prêche d'abord en apparence l'indifférence complète pour les choses de la Terre, par " l'offrande entière de soi-même et de tout ce qu'on possède à Dieu ". On frappe surtout l'imagination par des évocations effrayantes: méditations sur la mort et sur l'enfer. Le novice doit se représenter les deux armées ennemies, celle de Jésus et celle de Satan, avec leurs deux étendards. Par le jeûne, la prière, la solitude dans les ténèbres, il doit concentrer ses idées sur un seul point: la vision de l'enfer qu'il doit se représenter d'une façon précise, imaginant la fournaise affreuse, l'odeur de soufre qui s'en dégage, les hurlements épouvantables des damnés, etc. Ensuite, d'autres Exercices lui apprendront à contempler l'Incarnation, le Crucifiement, la descente de Croix, la Passion tout entière et la Résurrection. Le novice " appliquera tous ses sens aux contemplations ". Après des mois de cette obsession morbide, s'il ne reste pas irrémédiablement abruti, c'est que son cerveau est vraiment solide. Ce livre est parfait, puisqu'il a été dicté à Ignace de Loyola par la Sainte Vierge elle-même et puisque Dieu lui envoya, par-dessus le marché, la collaboration de l'ange Gabriel. Je n'insisterai donc pas davantage. (Une analyse ésotérique s'avérerait indispensable pour comprendre les effets psychiques de ces Exercices que nombre de groupes religieux recommandent sans précaution, ne sachant pas qu'ils se placent ainsi sous l'influence occulte des jésuite-maçons.) Un mot sur les Constitutions de la Compagnie. Elles ont été souvent discutées --- et souvent condamnées. Le Parlement de Paris, par son arrêt de 1762, condamnait la doctrine perverse de la Compagnie " destructrice de tout principe de religion et même de probité, injurieuse à la morale chrétienne, pernicieuse à la société civile, séditieuse, attentatoire aux droits et à la nature de la puissance royale, à la sûreté même de la personne sacrée des souverains et à l'obéissance des sujets, propre à exciter les plus grands troubles dans les États, à former et à entretenir la plus profonde corruption dans le cœur des hommes ". Dans le jugement sévère qu'il porta contre la Compagnie, le Parlement de Provence signalait qu'à côté des Constitutions que l'on connaît (et qui sont déjà très critiquables, pour leur absolutisme effréné), il existe des Constitutions secrètes, que l'on tient soigneusement cachées et qui ne sont connues que des seuls supérieurs. Ceci m'amène à parler des fameux Monita Secreta (Les Secrets Des Jésuites.) La revue Études, dans un article subtil et habile, s'élève une fois de plus contre l'authenticité de ce document. Elle trouve invraisemblable que les supérieurs de la Compagnie aient publié des Instructions secrètes aussi cyniques et aussi compromettantes. Un argument prime, à mes yeux, toute autre considération: les idées contenues dans les Monita se retrouvent dans les Constitutions et dans tous les textes de la Compagnie; elles sont confirmées par l'histoire elle-même. N'oublions pas, d'autre part, que les Monita Secreta ont été publies au début du VIIe siècle, à une époque où la Compagnie toute puissante, se croyant tout permis, commettait des maladresses et des exagérations qu'elle n'a plus renouvelées par la suite. Un moyen de gouvernement : la Confession
Les Monita nous initient aux pratiques tortueuses de la Compagnie pour mettre la main sur la fortune des veuves, pour attirer dans ses collèges les enfants des grandes familles (avec leur argent,) pour exercer une influence efficace sur les nobles, les princes, les dirigeants. Là réside, en effet, le secret de l'extraordinaire fortune des disciples de saint Ignace. Ils ont su manœuvrer de façon à s'assurer, bon gré mal gré, par la persuasion ou par la crainte, les appuis et les concours les plus précieux. A l'origine même de la Compagnie, les Pères Miron et de Caméra, avaient cru devoir refuser, dans un esprit d'humilité, la charge de confesseurs du roi du Portugal. En apprenant cette décision, Ignace réprimanda vertement ses deux collaborateurs, leur démontrant que les Jésuites ne devaient négliger aucune occasion et aucun moyen de servir utilement la Compagnie. Depuis lors, les Pères Jésuites n'ont jamais manqué d'intriguer pour occuper de semblables fonctions. Ils se sont, en quelque sorte, spécialisés dans la charge de confesser les têtes couronnées --- ce qui était un moyen excellent d'obtenir leurs faveurs. Bochmer écrit avec raison: " Quand il (Ignace) envoie à tous les prêtres de l'Ordre, une instruction sur leurs devoirs de confesseurs, il est facile de voir qu'il est conduit par la pensée d'accroître la puissance de l'ordre par le Tribunal de la Pénitence ". François Xavier donnait de son côté des instructions... très habiles, à ses collègues en jésuitisme: " Vous prendrez garde de vous mettre mal avec les dépositaires du pouvoir temporel, lors même que vous verriez qu'ils ne font pas leur devoir en des choses graves... " Commencez-vous à comprendre comment et pourquoi l'illustre Compagnie parvint à se développer si rapidement ? Un document bien curieux nous est fourni par l'abbé de Margon: Lettres sur le Confessorat du Père Le Tellier. (L'abbé de Margon n'appartint pas à la Compagnie, mais il fut l'instrument des Jésuites.) Ces derniers préfèrent se servir de créatures prises en dehors de la Compagnie, afin de pouvoir plus facilement s'en désolidariser par la suite, s'il y a lieu. C'est ce qui advint à cet abbé de Margon : après l'avoir employé plus ou moins adroitement, les Jésuites le désavouèrent. Furieux, de Margon chercha à se venger en dévoilant les manigances de ses ingrats patrons. Ses lettres jettent un jour curieux sur le rôle du Père Le Tellier, confesseur de Louis XIV, et sur la mauvaise influence qu'il exerça sur lui. Dans son ouvrage sur sa Compagnie, le Père du Lac (qui fit beaucoup parler de lui pendant l'affaire Dreyfus) dit que ce fut " un dangereux honneur ", pour la Compagnie, de donner des confesseurs aux princes. En ce cas, pourquoi les Jésuites ont-ils recherché si souvent à exercer cette périlleuse fonction ? Ils ne se seraient pas exposés aux ennuis qui en pouvaient résulter s'ils n'avaient eu la certitude de trouver, en compensation, d'énormes avantages et de précieux privilèges. Par le Confessionnal, en réalité, ils ont dirigé les rois... et les reines, sans parler des favorites! Ce sympathique jésuite est peut-être banquier ou psychiatre, à moins qu'il ne soit diplomate, conseiller auprès d'une multinationale ou de personnalités politiques, ou bien encore chercheur dans un institut scientifique. Rien ne permet d'identifier son appartenance. Le Régicide et les Jésuites
Lorsque les Grands résistaient aux suggestions des fils d'Ignace, ceux-ci n'hésitaient pas à les faire assassiner. Les Jésuites avaient participé aux massacres de la Saint-Barthélemy d'une façon plutôt occulte, mais avec la Ligue, ils vont se lancer à fond dans la mêlée. À Toulouse, ils excitent des émeutes et fomentent un peu partout des troubles contre l'autorité royale, mettant à profit le désordre extrême dans lequel se trouve le pays. Les prédicateurs jésuites s'élèvent avec véhémence contre Henri III et soutiennent de toutes leurs forces le parti des Guise, car la Compagnie est subventionnée par l'Espagne et les immenses trésors du fanatique Philippe II sont à sa disposition pour lutter brutalement contre la Réforme. Dans leurs sermons contre Henri III, dont l'action anti-huguenote est jugée trop molle, ils le comparent à Néron, à Sardanapale, et. Le moine Jacques Clément, après avoir consulté son supérieur, le dominicain Bourgoin (qui lui déclare qu'il n'y a aucun Péché à tuer le roi et qu'il ira droit au ciel) frappe Henri III et le tue. Le Jésuite Mariana écrira que le crime de Clément est " un exploit insigne et merveilleux ". En effet, Henri III avait été excommunié par le pape Sixte-Quint, qui avait délié ses sujets de leur serment de fidélité à son égard ! (Il est vrai que le même Sixte-Quint ne tardera pas à succomber mystérieusement à son tour, au moment où il voudra réfréner le zèle exagéré des Jésuites.) La haine des Jésuites contre Henri IV fut plus grande encore que contre Henri III. Ils multiplièrent contre lui les tentatives d'assassinat. Ce fut d'abord Barrière, stimulé par le Père Varade (de la Compagnie.) L'attentat de Barriere échoua et il fut exécuté, tandis que l'on n'osa pas inquiéter Varade. Henri IV avait beau multiplier les manifestations de bienveillance à l'égard du catholicisme, l'Église ne lui pardonnait pas son libéralisme. Le pape Clément VIII ne voulait pas désarmer et menaçait même de l'Inquisition les rares prélats français qui intercédaient en faveur du Béarnais converti. C'est que l'Edit de Nantes, dont il était l'auteur, qui reconnaissait la liberté de conscience pour tous, était un acte véritablement révolutionnaire pour l'époque. Un nouvel attentat, celui de Jean Chatel, est organisé par les Jésuites. Cette fois, Henri IV est blessé à la bouche. Le peuple, furieux, assiège le Collège de Clermont (qui devint par la suite le Lycée Louis-le-Grand.) Chatel avait été élevé dans ce collège jésuite. On y perquisitionne et l'on trouve, dans la cellule du Père Geignard, des papiers très compromettants. On y lisait, par exemple: " L'acte héroïque fait par Jacques Clément, comme doué du Saint Esprit, a été justement loué "." " Si on ne peut le déposer (Henri IV) sans guerre, qu'on guerroie; si on ne peut faire la guerre, qu'on le fasse mourir ". Guignard fut inculpé, mais refusa de se rétracter, même sur l'échafaud. Il ne voulut jamais reconnaître Henri IV comme roi " puisque le pape ne l'avait pas reconnu ". Chatel et Guignard furent exécutés (7 janvier 1595.) La maison de Chatel fut rasée et une pyramide expiatoire fut élevée sur son emplacement. Puis les Jésuites furent expulsés de France sur l'ordre du Parlement. Ce qui n'empêcha pas l'historien jésuite Jouvenay de glorifier le Père Geignard et de le comparer.. à Jésus-Christ, le sauveur des hommes ! Tous les Jésuites ne partirent pas, et Henri IV ferma les yeux pour ne pas les exaspérer davantage, car il en avait terriblement peur. Il savait de quoi la Compagnie était capable et il vivait dans une inquiétude continuelle. D'autre part, il avait un confesseur jésuite, le Père Coton (" il avait du Coton... dans les oreilles ") qui l'importunait. Ses maîtresses et la plupart de ses courtisans le harcelaient aussi, lui demandant de laisser rentrer les Jésuites, pour les désarmer. Il finit par céder. Malgré les remontrances du Parlement, dont le Président, Achille de Harlay, lui écrit que " son geste sera fatal à la paix du royaume et dangereux pour la vie de Votre majesté ", Henri IV cède quand même aux Jésuites et il en donne les raisons dans une lettre qu'il envoie à Sully, disant que " les Jésuites ont des intelligences partout et que la vie inquiète et misérable qu'il mène est pire que la mort... " Les Jésuites rentrent donc en 1604. La pyramide expiatoire est enlevée. Huit ans plus tard, le roi sera mort, mais les biens de la Compagnie vaudront 300.000 écus de rentes et ils auront dépensé pour leur seule maison de La Fleche plus de 600.000 livres. On s'étonne de l'influence que le Père Coton exerçait sur le roi. Pour obtenir sa confiance, il n'hésitait pas, en effet, à approuver ses débauches - technique habituelle des confesseurs jésuites à l'égard des puissants et des riches qui appréciaient beaucoup ces confesseurs si tolérants. (Henri IV avait de nombreuses maîtresses et des bâtards à profusion.) Il allait jusqu'à le comparer au saint roi biblique David, qui possédait également un sérail Ajoutons que le Père Coton menait de son côté une vie très licencieuse. Bref, en 1610, Henri IV fut tué par Ravaillac. Les faits sont trop connus pour que je veuille les retracer ici. Je rappellerai seulement que Ravaillac avait demandé, de son propre aveu, à entrer dans la Compagnie et qu'il fut en étroites relations avec le Père d'Aubigny, curé de Saint-Séverin. Mais ce dernier ne fut pas inquiété. La reine, Marie de Médicis, était pressée de gouverner, elle étouffa enquêtes et poursuites. Le Père du Lac a cherché à innocenter la Compagnie de la mort de Henri IV. Voici ses arguments:
Autres exemples. --- L'Angleterre fut également déchirée par les menées de la Compagnie. Le pape Paul IV voulant enlever son trône à Élisabeth, les Jésuites fomentent des troubles, particulièrement en Irlande. Un attentat est perpétré contre la reine, par Guillaume Parry et la complicité du clergé (et même celle du nonce) fut établie. Les Jésuites excitent ensuite l'infortunée Marie Stuart contre Élisabeth. Babington, poussé par l'ambassadeur espagnol et par le Jésus te Billard, essaie à son tour de tuer Élisabeth. Il échoue et est supplicié avec douze de ses complices. Grâce aux Jésuites, les Espagnols s'introduisent en Irlande, d'où ils furent chassés en 1601. En 1603, nouveau complot contre Jacques Ier fils de Marie Stuart, qui ne donnait pas satisfaction intégrale aux Jésuites. Le P. Watson est exécuté avec de nombreux complices. Puis, c'est la conspiration des Poudres.
1580-Elisabeth I publie une loi interdisant aux Jésuites toute entrée en Angleterre Les Jésuites imaginent de faire sauter le Palais de Westminster au moment où le roi et la reine ouvriraient solennellement le Parlement. 32 barils de poudre sont entassés dans les caves, mais le complot est découvert par un hasard fortuit. Les conjurés avaient tous des confesseurs jésuites. Le Père Gérard, qui avait célébré une messe pour lesdits conjurés, parvint à s'échapper. Passons en Hollande. L'Espagne voulait abattre Guillaume de Nassau (dit " Le Taciturne "), homme des plus remarquables. Plusieurs attentats successifs sont préparés par les Jésuites. Jaureguy le blesse gravement; il est exécuté, ainsi qu'un moine nommé Tinnermann, qui l'avait confessé et encouragé. Un autre assassin, Geraerts, parvint à tuer Guillaume. Il avait consulté cinq ecclésiastiques, dont quatre Jésuites, dont il refusa de donner les noms. Le clergé catholique des Pays-Bas chanta les louanges du meurtrier. Revenons en France, pour dire deux mots de Damiens, ce fanatique qui tenta de tuer Louis XV. Il avait été pensionnaire des Jésuites à Béthune et à Paris. Au moment même de l'attentat (1757) les Jésuites faisaient jouer Catilina dans leurs collèges. Ils étaient mécontents de Louis XV. Le Dauphin, par contre, leur était sympathique. Bien que la complicité des Jésuites dans le crime de ce malheureux, tout imprégné de leurs théories, et qui répétait sans cesse " que la religion permet de tuer les rois ". Parlerai-je du meurtre de Jaurès ? C'est de l'histoire contemporaine et cela m'entraînerait dans des explications qui dépassent le cadre de la présente étude. Le meurtrier, Raoul Villain, membre du Sillon de Marc Sangnier n'était qu'un instrument irresponsable, dirigé et conduit dans l'ombre. Il frappa Jaurès, pour avoir servi la Paix et le rapprochement franco-allemand, avant 1914. Et le tout récent assassinat du général Obregon, président de la République mexicaine, n'est-il pas l'œuvre des Jésuites, qui avaient déjà essayé de faire tuer Calles, pour briser la politique anticléricale et laïque des démocrates mexicains. N'est-ce pas une religieuse, la sœur Conception, et un prêtre, qui ont armé le bras du criminel Toral ? Comment les Jésuites hésiteraient-ils à frapper un libre penseur, alors qu'ils n'ont pas reculé devant le meurtre de certains papes ! Innocent XIII, ayant dit qu'il se proposait de réformer la Compagnie, mourut subitement peu après. Le Père Ribadeneira n'écrit-il pas, en parlant d'un autre pape: " Sixte-Quint rédigea un décret par lequel il ordonnait d'appeler désormais notre Ordre, non plus Société de Jésus, mais Société des Jésuites. Par bonheur, le temps venu où le Pape eut en mains les copies officielles de son décret, serrées dans son secrétaire pour les publier dans quelques jours, le Seigneur lui barra la route et il perdit la vie... au moment qu'il prétendait dépouiller la Compagnie de Jésus de ce titre glorieux et de ce très doux nom ". Le pape Sixte Quint avait commis d'autres crimes. En particuliers il avait mis à l'Index le livre du cardinal Bellarmin sur l'obéissance aveugle. Son successeur Urbain VIII revint sur cette décision et les Jésuites eurent gain de cause une fois de plus. Mais comment peuvent-ils s'indigner des accusations que l'histoire a portées contre eux, lorsqu'on lit sous la plume d'un Jésuite aussi célèbre que Ribadeneira des phrases aussi imprudentes que celle que je viens de rapporter? D'autant plus que derrière l'impertinence apparaît la satisfaction d'être débarrassé d'un adversaire --- et de quel adversaires. La mort de Clément XIV est tout aussi troublante. D'une Santé robuste, jeune encore (63 ans) il disparaît brusquement, après cinq années de pontificat. Cependant, il se méfiait et ne mangeait rien que des mains d'un moine, ami d'enfance. Il savait bien que les Jésuites ne lui pardonneraient pas d'avoir prononcé la dissolution de leur Ordre. Paru dans la revue Undercover #4, novembre 2002 40 rue du Paradis F-76530 Grand-Couronne France. Éditeur: Joël Labruyère |
lorsqu'on veut s'élever par la volonté, la recherche du pouvoir, la célébrité et la gloire en ce monde. On peut emprunter une voie de fausse sainteté comme les initiés de la « main droite » qui ont cultivé une personnalité raffinée, ou au contraire - mais cela revient au même – on peut prendre la voie de la « main gauche » en développant la puissance qui vous hisse au dessus de l'humanité ordinaire. Dans les deux cas, si l'on va assez loin dans le développement choisi, on peut s'octroyer un poste dans la hiérarchie terrestre, au service d'un égrégore.
Peut-on devenir un immortel irrégulier par l'art ou la science ?
Tout à fait. Depuis le développement de la médiatisation, un être qui devient célèbre au plan international prend naturellement, grâce à son charisme, une place de choix dans la hiérarchie planétaire. C'est ainsi que des chanteurs de rock ou des vedettes de cinéma ont gagné une promotion sur une dimension invisible. L'artiste peut être totalement dépravé, ou bien au contraire, il peut s'agir d'un grand humanitariste. Le résultat est sensiblement le même car grâce à son charisme médiatique, la personnalité est devenue si lumineuse sur le plan astral, qu'elle règne sur la portion de l'humanité accordée à sa fréquence. Ici, bien et mal ne sont que les deux faces du jeu de la dualité terrestre. Mais, bien entendu, les humains qui se sont hissés au rang de demi-dieux grâce à leur talent ou leur action, sont aux yeux des masses des êtres divins. Le système politique les identifie par des médailles, des décorations, des prix, afin d'authentifier leur pouvoir occulte. Ainsi, lorsqu'un personnage de la scène médiatique reçoit une décoration au niveau national ou international, cela symbolise sa promotion dans la hiérarchie invisible. Ces décorations ont une fonction magique, à l'image des titres ronflants qu'on confère aux initiés de la hiérarchie ecclésiastique ou maçonnique. Chaque grade maçonnique symbolise un degré atteint dans les basses hiérarchies invisibles, mais il faut avoir fait preuve de ses mérites au service du « prince de ce monde » pour gagner une place de choix dans son administration.
Un chanteur de rock, par exemple, peut-il obtenir cette gratification ?
Prenons les exemples célèbres, comme Mick Jagger, Paul Mc Cartney ou Bob Dylan - sans oublier Elvis Presley qui est une idole qui reçoit un culte religieux. Ainsi, aujourd'hui, lorsqu'un américain sait qu'il va mourir, il dit qu'il va rejoindre Elvis !
Mick Jagger, le provocateur des Rolling Stones qui chantait « sympathie pour le diable » a été décoré du titre de Lord d'Angleterre. Symboliquement, c'est recevoir en héritage un domaine sur la face invisible de l'empire britannique. (Idem pour le Beatle Paul Mc Cartney)
Bob Dylan, le prince des poètes de la génération rock, a été promu à un rang élevé par les autorités maçonniques américaines et internationales. On se souvient de son accolade avec Jean-Paul II, après que Dylan soit d'abord passé à la synagogue de Rome. Nombre de pays l'ont décoré du titre de chevalier des arts et des lettres, ce qui témoigne de l'honneur qui lui est accordé sur la dimension occulte.
Ces artistes médiatisés et idolâtrés ont travaillé pour gonfler certains égrégores, et chaque travail reçoit son salaire. Rien n'est laissé au hasard. Que l'on s'appelle Mère Térésa ou Madonna, c'est le même combat professionnel pour la promotion dans la hiérarchie luciférienne. Il n'y a qu'une faible nuance entre la bonté ostentatoire des grands humanitaristes, et la sensualité des stars. Il faut avoir rendu de bons et fidèles services aux basses hiérarchies, que l'on en soit conscient ou pas. A un certain moment, l'initié sait qu'il est un élu car les pouvoirs qui lui sont octroyés en ce monde sont exorbitants – célébrité, richesse, honneur, pouvoir. Toutefois, l'élu qui ne marche pas droit risque d'être jeté aux oubliettes.
Qu'arrive t-il aux célébrités assassinées ou qui meurent prématurément ?
Généralement, elles sont expédiées de l'autre côté pour être utilisées comme médiums afin de transmettre aux loges occultes des informations sur le futur. Tout a un sens dans l'économie des hiérarchies planétaires. Comme on dit : « chaque cheveu est compté ».
Un élu du système hiérarchique planétaire est un être qui dispose de qualités spirituelles particulières. Il a signé un pacte pour obtenir son pouvoir, son talent, et sa fortune anormale. Il s'est engagé à être un serviteur. Il peut focaliser l'énergie de millions d'êtres afin de redistribuer cette énergie astrale sur d'autres dimensions, au bénéfice des basses hiérarchies.
L'immortalité des grands personnages est donc factice et relative ?
Le fantôme d'Elvis Presley ne sera pas éternellement une idole à laquelle l'Amérique rendra un culte. D'autre part, il n'est pas certain que l'entité Elvis Presley soit capable de diriger consciemment sa carrière magique dans l'au-delà. Son image est utilisée, mais l'entité n'avait pas atteint un niveau de maîtrise occulte suffisante. C'est un instrument. Peu à peu l'image astrale s'estompe et disparaît.
Quoi qu'il en soit, la fonction ésotérique de la gloire en ce monde c'est de constituer autour de personnalités charismatiques des foyers d'alimentation énergétique. Les stars sont des esclaves de la Grande Babylone. Les grands personnages politiques sont au dessus des célébrités dans la hiérarchie car les stars ne sont que leurs serviteurs, leurs bouffons, éventuellement leurs prostituées. C'est pourquoi, aucune célébrité du show business n'attaque le système qui la fait vivre, et qui pourrait la faire mourir. Certaines vedettes jouent les révoltés dans un cadre contestataire délimité, mais jamais ils ne dévoileront les secrets initiatiques - à condition qu'ils comprennent comment ça fonctionne !
Le système est protégé. Un artiste peut prendre un profil de rebelle avant d'accéder au succès, mais dès qu'il est célèbre, il joue le jeu comme un enfant obéissant, ou il est renvoyé en bas.
Brigitte Bardot a égratigné le système, mais pas jusqu'aux responsabilités supérieures, car elle en est un produit, dès avant sa naissance.
Elle dispose d'un certain égrégore, et possède une petite niche de « sainteté » dans la hiérarchie, quoique seulement pour le reflet astral de ses années glorieuses. Elle est donc dans le coup, même si le système l'épingle pour ses positions politiquement incorrectes, lesquelles ne lui vaudront pas un titre d'éternelle comme d'autres stars conscientes des mécanismes ésotériques, et qui sont des initiés. Bardot est protégée pour son image astrale, encore vivace mais qui s'effrite.
Pour tenir un égrégore, il faut avoir développé une conscience luciférienne puissante au service de l'ordre mondial. Bardot sera récupérée après sa mort si elle ne choisit pas de sortir du système.
Ces entités peuvent-elles échapper un jour au désir de briller et d'être reconnues ? Accède t-on au plus haut niveau de la célébrité si on ne le désire pas depuis de nombreuses incarnations ?
Et les grands noms du passé ?
Ces êtres dont la gloire fut posthume n'étaient pas médiatisées de leur vivant, et seule leur image astrale peut être utilisée par les entités occultes qui gèrent la circulation énergétique à leur profit.
C'est comme de racheter les droits d'un auteur en faisant fructifier la valeur commerciale de son nom. Certains égrégores exercent un droit d'exploitation sur l'image de tel saint ou personnage historique et captent ainsi les sentiments attachés à son nom, mais l'âme du personnage n'est plus dans ce circuit.
Par exemple, François d'Assise aurait refusé de servir de stimulant pour entretenir un culte de sa personnalité, mais cela n'empêche pas l'égrégore catholique romain d'utiliser son image de sainteté pour vampiriser les adorateurs du « poverello ».
Cette organisation de vampirisation astrale est la « Grande Babylone », avec ses dieux et ses héros. C'est une mafia occulte qui gère les images des grands personnages mondiaux, lesquels ne sont pas impliqués dans ce syndicat, soit qu'ils sont sortis définitivement du circuit des renaissances, ou sont incarnés à nouveau sur la terre dans le plus grand anonymat.
Par exemple, lorsque Platon s'est réincarné pour la dernière fois, c'est dans la personnalité d'un écrivain du 19° siècle totalement inconnu. Les grands rôles ne sont pas obligatoirement ceux que l'histoire enregistre. Tout ceci est très aléatoire. Par exemple, Vincent van Gogh est mort pauvre et inconnu. Or, l'une de ses peintures est la plus chère du monde. Dès lors, on parle beaucoup de lui, et l'on a construit un mythe autour de son image, sans qu'il soit impliqué dans ce cirque.
Il s'est formé un culte autour de l'image astrale de van Gogh. Il est peu probable qu'il découvre qu'il n'a été durant son périple ici-bas qu'un peintre raté, mystérieusement devenu le plus cher du monde ! Tout cela est très occulte. Pourquoi un homme qui n'aurait pas vendu une croûte de son vivant, devient-il un mort richissime ? Le monde invisible détourne à son profit les œuvres puissantes. On pourrait citer Mozart et nombre de génies, maudits durant leur existence, mais que le système récupère pour son ambiance culturelle qui sinon serait stérile et creuse.
Certains médiums racontent aux gens qu'ils ont été tel personnage du passé. Selon les modes, c'est un prêtre égyptien ou une princesse celtique. C'est de la sottise. Il faut se souvenir que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Qui gère le circuit de la célébrité ?
Des entités irrégulières se sont octroyées une place dans les basses hiérarchies grâce à un développement occulte qui leur permet de ne pas revenir en incarnation. Ces entités sont organisées en concessions exploitant les réserves énergétiques de l'âme humaine. Ce commerce malsain remonte à une très haute antiquité. Ces entités ont parfois usurpé l'identité et même l'apparence des dieux qui coiffent au le circuit du système solaire. Ces faux dieux et ces entités irrégulières forment les basses hiérarchies planétaires. C'est un circuit fermé rejeté hors du monde divin.
Il s'entretient par la récupération de l'énergie de l'âme humaine qui seule peut synthétiser la force universelle fondamentale. C'est pourquoi, la méthode privilégiée pour capter l'énergie de l'âme demeure les rites et la prière. Du fait que les religions ont perdu le monopole du culte des divinités, il s'est développé un système médiatique international qui pompe une énergie énorme quoique d'un taux vibratoire déprécié. Ce système permet donc aux célébrités d'accéder au statut de demi dieux aux yeux des foules qui veulent des idoles à adorer à la place des divinités démodées.
Cette crise nécessitera au final de faire apparaître un personnage messianique qui se présentera comme le sauveur, l'avatar divin descendu sur la terre. Les loges orientales et occidentales se disputent à ce sujet, sans compter le messianisme juif qui voudrait imposer son roi David.
Un consensus sera adopté, si ce n'est déjà fait. Que le spectacle commence !
Nous avons parlé de la pseudo immortalité des « maîtres » de la hiérarchie planétaire. Nous voyons que pour parvenir à s'élever dans ces degrés il faut avoir développé un pouvoir occulte spécial. Ce pouvoir est lié à la kundalini inférieure, et ne présente aucun caractère libérateur au sens spirituel. Dès lors, comment un être qui n'emprunte pas ce chemin de puissance, peut-il sortir du circuit terrestre ?
La condition pour sortir du circuit c'est de ne pas s'y enchaîner d'avantage. Par conséquent, il faut comprendre que le développement de nos pouvoirs naturels – comme le recommande l'occultisme - est une entrave plutôt qu'une aide.
Nous n'avons pas à rechercher plus de pouvoir si nous voulons sortir d'un circuit planétaire où l'on se hisse précisément en développant une puissance anormale.
Si l'on ne recherche ni la célébrité, ni les pouvoirs occultes, ni la gloire, ni la fortune en ce monde, alors, on est déjà à moitié sorti d'affaire, car nous n'intéressons plus les basses hiérarchies qui vivent de l'exploitation des ambitions mondaines. On nous considèrera alors comme des créatures sans importance, des minables, des ratés, ce qui est tout à notre avantage, car les entités lucifériennes qui surveillent le circuit planétaire, ne peuvent imaginer qu'on puisse rechercher une autre lumière que celle qui illumine leur univers d'illusion.
On devient intérieurement des petits enfants, et l'air de rien, on sort du bac à sable sans se faire remarquer. Bien entendu, il faut couper les liens avec les séductions de la Grande Babylone, ses passions, ses tentations et ses illusions – tout ce qui mobilise les hommes ordinaires.
Ce n'est évidemment pas facile lorsqu'on a une personnalité développée, car celle-ci veut devenir toujours plus grande, plus intelligente, plus forte, plus douée, etc...
Il faut traverser et vaincre les trois tentations dans le désert : l'orgueil, le pouvoir et l'attachement aux richesses. C'est dire qu'il faut prendre le chemin inverse de ceux qui deviennent importants, et qui sont dès lors récupérés par les basses hiérarchies qui les tentent avec l'appât de la gloire, du pouvoir et de la richesse
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Comment un être doté d'une personnalité développée peut-il se libérer ? Celui qui brille d'un certain charisme, qui est ambitieux, peut-il échapper à la tentation de la célébrité, du pouvoir et de la richesse ?
Il doit prendre conscience que le développement de ses pouvoirs personnels le conduiront à pactiser avec des puissants - au plan visible ou invisible - qui pourraient faire de lui leur allié ou un serviteur, s'ils détectent en lui un potentiel. Les monastères et les loges maçonniques sont remplis d'esclaves qui plient l'échine, à cause de l'orgueil spirituel ou mondain qui les dévore.
Si l'on a une personnalité ambitieuse, volontaire ou téméraire, il est évident qu'on ne doit pas refouler ce que l'on est. Il faut convertir nos défauts en vertus en restituant à l'univers l'essence de nos pouvoirs individuels. Que celui qui a le sens de l'organisation, trouve sa place dans un groupe spirituel de bonne foi où il pourra faire profiter les autres de ses capacités. Que celui qui est ambitieux recherche un but spirituel élevé à la mesure de son désir. Que celui qui est un meneur, aide les autres à avancer vers la lumière, en montrant l'exemple du dévouement et de l'ardeur. Alors, celui qui a des défauts liés à l'orgueil, le goût du pouvoir ou le désir d'expansion, les mettra au service de son désir de vérité et de libération.
Les serviteurs de la vérité ne sont ni indécis, ni dénués de volonté. Leur volonté ardente est convertie en volonté de servir.
Sur la voie spirituelle régulière, on agit avec volonté et détermination, mais on ne cherche pas de profit personnel, alors que sur la voie irrégulière, on recherche uniquement le pouvoir pour soi-même.
Les deux immortalités, la vraie et la fausse, découlent de deux attitudes inverses : servir Dieu ou servir le monde.
Les idées new age, confuses et complaisantes, ainsi que la religiosité mondaine, tentent de conjuguer ces tendances inconciliables. Mais il n'y a qu'une voie d'immortalisation, c'est sortir du circuit de la mort.
Alors, comment devient-on immortel ?
Sur la voie régulière, il faut le désir sincère et conscient de revenir à notre origine - pour autant que l'on ait conservé la nostalgie de ce paradis perdu.
Sur la voie des anormaux des basses hiérarchies, il faut le désir de devenir un dieu en enfer - parce qu'on ne sait plus d'où l'on est venu, et qu'on ne voit pas d'autre façon d'avancer que la fuite en avant.
Entre les deux, il y a les tièdes, ceux qui se demanderont toujours quel chemin est le plus sécurisant, ou pour la majorité, qui ne se demandent rien du tout.
Joël Labruyère,