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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
navigation antique
14 juillet 2013

La mystérieuse "Zone du Silence" Mexicaine

 

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Il existe de nombreux "sites maudits" à la surface de notre planète. Certains endroits sont le lieu de perturbations gravitationnelles ou atmosphériques qui restent encore inexpliquées par la science du 21ème siècle. Ces zones d'anomalies possèdent des propriétés qui interfèrent sporadiquement avec les humains et leurs équipements. Une région qui mérite mention entoure l'île d'Elbe en méditerranée (célèbre pour le premier lieu d'exil de Napoléon), et elle est très redoutée par l'aviation ; un autre endroit est le Mt Stredohori en Tchécoslovaquie, où une force inconnue fait s'arrêter le moteur des voitures sur un tronçon de 23 mètres de route. 


Pourtant, pas besoin de voyager si loin (l'article est américain, NdT) pour rencontrer une partie du monde encore plus déconcertante, bien que toujours inconnue de la plupart des gens : la mystérieuse et magique zona del silencio – la Zone du Silence, à seulement 250 km de El Paso, Texas. Les déserts sont souvent considérés suffisamment mystérieux sans y ajouter l'étrangeté offerte par ce territoire peu éloigné de El Paso. C'est un endroit qui engloutit les signaux radio et TV et qu'on a récemment associé au phénomène OVNI.

Localisation de la Zone du Silence



Des siècles de mystère


Selon le Dr Santiago Garcia, c'est dès la seconde moitié du 19ème siècle qu'on a pris conscience des propriétés inhabituelles de la zone, lorsque des fermiers qui gagnaient tout juste de quoi vivre dans cet environnement menaçant se rendirent compte que des "cailloux chauds" (= petites météorites) tombaient régulièrement d'un ciel sans nuages. Dans les années 30, Francisco Sarabia, un aviateur de l'état mexicain du nord de Coahuila, a rapporté que sa radio avait mystérieusement cessé de fonctionner, lui valant la distinction d'être la première victime de la Zone du Silence.



Ce ne fut néanmoins qu'en 1970 que la zone fut connue du public quand un missile américain, un Athéna, lancé depuis la base de missiles de White Sands (https://fr.wikipedia.org/wiki/White_Sands) changea inexplicablement de trajectoire, en se dirigeant vers la Zone du Silence, où finalement il s'écrasa. Quelques années plus tard, l'étage supérieur d'une fusée Saturn utilisée dans le projet Apollo se désintégra au-dessus de cette même zone. L'armée américaine envoya une équipe dans la région pour enquêter sur ses étonnantes propriétés naturelles.



L'ingénieur Harry de la Pena fut le premier étranger à découvrir la zone et ses déconcertantes propriétés d'interférence radio. Des humains habitent ce désert de broussailles et de cactus depuis l'époque préhistorique, dès le rassemblement d'une tribu indigène inconnue autour d'un point d'eau qui existe toujours. Les communautés de Ceballos et Durango, à quelques 15 km de là, sont les plus proches de la zone et point de départ de toute aventure vers son atmosphère irréelle. Le visiteur trouvera de vastes étendues de terres plates, ponctuées de buissons épineux et infesté de serpents venimeux. À cet égard, pas de différence avec les autres déserts.



Pena et son groupe prirent conscience du "silence" en découvrant qu'il était impossible de communiquer entre eux à l'aide de leurs talkies-walkies : les ondes radio n'étaient pas transmises à la vitesse et à la fréquence habituelles. Les radios portatives n'émettaient qu'un très faible chuchotement même à plein volume. Encore aujourd'hui, les signaux de télévision ne peuvent être réceptionnés à Ceballos ou dans les ranchs voisins. Une force magnétique, capable de faire obstacle aux ondes radio, semble exister dans la région.


Depuis cette première visite de l'ingénieur, des scientifiques du monde entier ont visité la zone, affluant en masse vers l'installation de recherche érigée par le gouvernement mexicain en plein cœur du site mystérieux. Le nom de la zone quelque peu de mauvais augure a été changé, on la nomme maintenant Mar de Tetys – Mer de Thétis, dû au fait qu'elle était recouverte d'eau il y a des millions d'années – et le laboratoire de recherche a été surnommé la "biosphère".


Assez curieusement, la zone se situe juste au nord du Tropique du Cancer et au sud du 30ème parallèle, ce qui lui fait rejoindre d'autres anomalies planétaires comme le Triangle des Bermudes . Des OVNI et la présence de vie non-humaine ont été attestés dans cette région anormale. Il y a encore quelques années, certaines personnes encore en vie dans les premières décennies du 20ème siècle pouvaient se souvenir de rencontres avec des créatures supposées extra-terrestres.

Photo trouvée sur le forum ATS


Rencontres rapprochées


Le 13 octobre 1975, Ernesto et Josefina Diaz, un couple entreprenant, étaient venus dans la zone dans un pickup Ford neuf pour ramasser des roches et des fossiles originaux qu'on y trouve en abondance. Pendant qu'ils s'affairaient, ils remarquèrent qu'un gros orage de désert se dirigeait vers eux. Espérant éviter de se retrouver pris dans une inondation subite, ils chargèrent avec sagesse leur véhicule et se dépêchèrent de partir, mais pas assez vite pour éviter l'implacable pluie : la piste devant eux se transforma en marécage : le pickup fut rapidement bloqué et commença à s'enliser dans la terre ramollie.
Pendant que le couple bagarrait pour empêcher le véhicule d'être submergé par la boue, deux personnages s'approchèrent d'eux, leur faisant un signe de la main pendant que la pluie tombait à torrent. Deux hommes extrêmement grands avec des vêtements de pluie et un chapeau jaunes, aux traits inhabituels sans être alarmants, offrirent leur aide pour les remettre sur la route. Les hommes donnèrent comme instructions au couple complètement trempé de retourner dans le pickup pendant qu'ils pousseraient. Avant que le couple ne le réalise, leur véhicule était sorti de l'ornière et se retrouvait sur le sol ferme.


Quand le mari sortit de nouveau du pickup pour remercier les deux hommes, il réalisa qu'ils étaient partis. Il n'y avait ni traces de pas visibles ni endroit particulier qui auraient pu les dissimuler pendant leur départ.


Des voyageurs traversant la zone régulièrement rapportent avoir vu la nuit d'étranges lumières ou des boules de feu, qui changeaient de couleur, suspendues immobiles et ensuite disparaissant à grande vitesse. Deux éleveurs revenant d'une fête furent témoins d'une lumière scintillante qui descendrait en flottant du ciel sombre d'où sortirent des occupants humanoïdes, qui brillaient de la même étrange lumière et marchaient dans leur direction. Les éleveurs prirent leurs jambes à leur cou.


Des traces physiques de ces visites nocturnes sont visibles. Un témoin retourna un matin sur le site où il avait vu les mystérieuses lumières caracoler la nuit précédente et découvrit que la végétation de broussailles "avaient été comme incendiée". Des douzaines de compte-rendus semblables proviennent de la zone, racontés par des témoins fiables.


Le Dr Santiago Garcia, qui a consacré une bonne partie de sa vie à enquêter sur cette région anormale, a supposé que certaines lumières vues par des habitants pouvaient bien provenir d'un véhicule maraudeur laissé par l'armée US, dont les cellules solaires se rechargeaient la journée et qui menait des missions furtives à la faveur de l'obscurité. Garcia souligne que lorsque l'Air Force est venu récupérer les débris du missile Athéna, ils ont emporté avec eux plusieurs camions de sable du désert pour analyse. Il existe une croyance répandue que d'immenses dépôts de magnétite existent dans la zone, et que ce minerai de fer est responsable de l'affaiblissement des ondes électromagnétiques. Il a également été prouvé que des dépôts considérables d'uranium existent dans la chaîne montagneuse en bordure de la Zone du Silence. En 1976, un visiteur a pris la première photo d'un OVNI ayant atterri près d'un emplacement topographique connu sous le nom de "Colline Magnétique" par les habitants du lieu. Les photos montrent clairement un objet argenté brillant ressemblant à une marmite. Le photographe chanceux put prendre d'autres photos de l'OVNI pendant qu'il s'élevait en grondant, disparaissant vers l'ouest. 


Pourtant tous les visiteurs "extraterrestres" n'ont pas été aussi insaisissables. Le personnel d'un petit ranch a été visité régulièrement par trois visiteurs de grande taille, aux longs cheveux blonds – deux hommes et une femme – qu'on a décrit comme étant polis à l'excès, extrêmement beaux et habillés "d'une drôle de façon". Ils s'exprimaient dans un espagnol sans défaut et musical.


Le but de ces visites était d'obtenir de l'eau d'un des puits du ranch : les "amusants" visiteurs demandaient à leurs hôtes de bien vouloir remplir leur bidons d'eau, ne demandant jamais de nourriture ou quoi que ce soit d'autre. Quand on leur demandait d'où ils venaient, les visiteurs se contentaient de sourire et de dire "d'au-dessus". Ces visiteurs pourraient-ils être les types "nordiques" dont parlent les ufologues ? Un chercheur espagnol, Antonio Ribera, a décrit des "Blonds" semblables opérer dans le voisinage de Rosellon, en Catalogne, qui ne faisaient que demander du pain et du lait, payant leurs hôtes humains avec des pépites d'or. Des "Nordiques" aux cheveux presque blancs ont été rapportés dans la Sierra Nevada, en Californie, où ils descendaient de temps à autre faire du troc avec les citadins. Il existe une connexion de ce genre entre certains déserts énigmatiques et ces créatures à l'apparence angélique.


Une expériences vécue dans la Zone du Silence n'est pas près d'être oubliée et le journaliste Luis Ramirez Reyes n'oubliera sûrement pas la sienne. Pendant le mois de novembre 1978, Ramirez se rendit dans la zone avec une équipe d'information assignée à "couvrir" l'histoire du bizarre site. 


Ayant choisi de partir avant le gros de l'équipe, Ramirez et son photographe partirent dans le désert, naviguant par intuition plus que par une connaissance solide de leur destination finale : la "biosphère" construite par le gouvernement mexicain, laboratoire destiné à enquêter sur les formes biologiques inhabituelles de vie découvertes dans la région et à mener des recherches psychiques.

Photo d'ATS : la biosphère ?


Encore éloignés de leur but en raison de leur impulsion imprudente à se diriger dans le désert, Ramirez devint douloureusement conscient qu'ils manquaient d'eau ou des provisions nécessaires pour survivre dans cet environnement hostile si malheureusement ils se perdaient. En arrivant à une intersection en "Y" de routes en terre, ils avaient choisi la mauvaise direction.


Il remarqua soudain qu'il y avait trois personnages marchant devant eux, venant dans leur direction. Espérant que ces habitants locaux pourraient leur indiquer la direction de la biosphère, le journaliste dit à son compagnon, qui faisait le chauffeur, de ralentir pour leur parler. Il fut abasourdi quand le conducteur les dépassa, comme s'il ne les voyait pas.


Ramirez commença à se demander si le désert ne lui jouait pas des tours. Le trio se composait de gens ordinaires, vêtus du costume habituellement porté par les habitants de cette partie du pays. En continuant leur voyage, il eut de nouveau un choc en se retrouvant face à eux – dans une autre partie du désert ! En ordonnant avec rudesse au photographe (qui ne voyait personne) d'arrêter le véhicule, Ramirez tenta sa chance de parler avec les trois locaux. Il leur demanda s'ils avaient vu un autre véhicule comme le leur dans le secteur. Ils répondirent que non, mais que s'ils continuaient leur route en traversant le terrain rocheux désertique de la "Mer de Thétys", ils atteindraient la biosphère. Les trois locaux prétendaient être sortis chercher des animaux perdus leur appartenant, mais ils n'avaient ni bouteilles d'eau ou autre matériel indiquant qu'ils pouvaient survivre dans un territoire hostile. 


Après avoir accompli leur périple, les deux hommes furent soulagés de découvrir dans le lointain le bâtiment de la biosphère. À leur arrivée et après avoir fait connaissance avec l'équipe, ils discutèrent avec Harry de la Pena de leur rencontre bizarre dans le désert. D'un ton très sérieux, Pena leur dit qu'il n'y avait personne d'autre dans le désert que l'équipe de la biosphère et certainement aucun groupe de paysans. Un survol aérien les jours suivants convainquit l'enquêteur de la profonde désolation de la région s'étendant sur des centaines de km². Mais si ce n'était pas des personnes, qu'étaient-ils ? 


Les visiteurs "nordiques" et autres humanoïdes ne sont pas le seul genre rapporté dans la région. On a observé des êtres bizarrement vêtus de quelques dizaines de centimètres de haut. Ruben Lopez, traversant la zone en camion de nuit pour aller voir un parent à Ceballos, remarqua que le moteur de son véhicule commençait à cafouiller. Cela finit par le tracasser car il avait fait réviser récemment le camion. Il devint tout à coup conscient de trois petits personnages qui se tenaient au bord de la route à quelques dizaines de mètres devant. Lopez pensa d'abord que c'étaient des enfants qui s'étaient perdus, jusqu'à ce qu'il remarque qu'ils portaient des tenues argentées inhabituelles d'une seule pièce.


La tête des petits êtres était recouverte d'un casque ressemblant à ceux utilisés par les joueurs de football (football américain, bien sûr). À travers l'ouverture frontale du casque, Lopez pouvait dire qu'ils avaient des visages d'adultes. Ils s'approchèrent avec curiosité de la cabine du camion, emplissant le chauffeur d'une réelle crainte : Lopez mit en route le moteur au point mort, ce qui entraîna l'éparpillement des nains dans l'obscurité du désert. Le camion continua à fonctionner normalement après la disparition des créatures.

Une énigme archéologique

Les ruines extrêmement anciennes de la Zone du Silence posent une autre inquiétante énigme. Les archéologues ont été incapables de déterminer leur âge, mais elles représentent sans aucun doute un observatoire astronomique vieux de milliers d'années. Il n'y a pas de lien entre ce Stonehenge mexicain et les tribus primitives qui se sont regroupées autour du point d'eau qui constitue l'oasis de cette région aride. À un certain moment de l'antiquité, des gens étaient très actifs dans la Zone.



Peut-être étaient-ils intéressés, comme le sont les astronomes et géologues modernes par le grand nombre de petites météorites attirées par les propriétés magnétiques de la Zone.


Une météorite qui s'écrasa à Chihuahua à la fin des années 50 contenait des structures cristallines qui dépassait de loin l'âge du système solaire. Le chercheur Luis Maeda Villalobos conclut que la météorite contenait du "matériel aussi vieux que l'univers" : notre système solaire est vieux de 6 milliards d'années, alors que l'âge de la météorite a été estimé à 13 milliards d'années.


Que nous ayons affaire à des OVNI, des visiteurs d'autres dimensions qui pensent que les aberrations magnétiques facilitent leurs voyages, ou simplement à une partie mal comprise de notre monde aux propriétés non soupçonnées, aucune réponse aisée ne s'applique à l'énigme posée par la Zone du Silence. Les bâtisseurs des mystérieuses ruines de l'observatoire auraient probablement été d'accord.


Source
Traduit par le BBB.BistroBarBlog

 

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14 juillet 2013

Les anciens Romains connaissaient l’Amérique: de nouvelles preuves mises à jour

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Un examen d’ADN démontre qu’il y avait des semences de tournesol dans les vestiges retrouvés dans l’épave d’un bateau coulé dans le Mer Tyrrhénéenne au II° siècle avant Jésus-Christ. Pourtant on croyait que cette fleur, vénérée par les Incas, avait été importée en Europe par les conquistadores...

 

En somme, on peut croire désormais que bien avant les Vikings, les Romains fréquentaient le continent américain. De nouveaux indices archéologiques convaincants semblent confirmer désormais que les navires romains entretenaient des relations commerciales avec l’Amérique. Elio Cadelo, vulgarisateur scientifique, l’a annoncé lors d’une conférence tenue en marge d’une conférence de presse à Bologne portant sur la série cinématographique archéologique “Storie del Passato”. Le documentaire “Quand les Romains allaient en Amérique” dévoile des choses surprenantes sur les anciennes routes de navigation.

 

Un indice fort probant nous est fourni par une analyse ADN de résidus d’origine végétale (appartenant à une pharmacie du bord) retrouvés dans les restes d’une épave romaine, récupérés le long de la côte toscane. Le naufrage du navire a dû avoir lieu entre 140 et 120 avant JC quand Rome, après avoir détruit Carthage, était devenue la seule superpuissance de la Méditerranée. Sur ce malheureux bateau devait se trouver un médecin, dont le matériel professionnel a pu être retrouvé quasi intact dans l’épave: il y avait là des fioles, des bendelettes, des outils chirurgicaux et des petites boîtes, encore fermées, qui contenaient des pastilles magnifiquement bien conservées et qui constituent aujourd’hui des éléments très précieux pour connaître la pharmacopée de l’antiquité classique.

 

Les nouvelles analyses des fragments d’ADN provenant des végétaux contenus dans les pastilles “ont confirmé l’utilisation, déjà observée, de plusieurs plantes pharmaceutiques, mais deux d’entre elles ont plongé les archéologues dans la perplexité”, a expliqué Cadelo lors de sa communication de Bologne, organisée par “Ancient World Society”. En effet, “on y trouvait de l’ibiscus, qui ne pouvait provenir que de l’Inde ou de l’Ethiopie, et, surtout, des graines de tournesol”.

 

D’après les connaissances communément admises jusqu’ici, le tournesol n’est arrivé en Europe qu’après la conquête espagnole des Amériques. Le premier à avoir décrit la fleur de tournesol fut le conquistador du Pérou, Francisco Pizzaro, qui racontait aussi que les Incas la vénéraient comme l’image de leur divinité solaire. On sait aussi que cette fleur, de dimensions imposantes et fascinante, était cultivée dans les Amériques depuis le début du premier millénaire avant notre ère. Mais on n’en avait trouvé aucune trace dans le Vieux Monde, avant son introduction par les marchands qui furent les premiers à fréquenter les “terres à peine violées” par les conquistadores ibériques.

 

Une autre curiosité s’ajoute à de nombreuses autres, que nous explique le livre de Cadelo qui dresse l’inventaire des trafics commerciaux antiques, inconnus jusqu’ici. Ainsi, cette surprenante découverte d’un bijou raffiné en verre recouvert de feuilles d’or provenant d’ateliers romains de l’ère impériale que l’on a retrouvé dans une tombe princière japonaise, non loin de Kyoto. Il s’agit d’une pièce de verroterie rehaussée d’or que des marchands marins romains emportaient avec eux pour en faire des objets d’échange. Mais on ne doit pas nécessairement penser que ce furent des marchands romains qui l’apportèrent au Japon; ce bijou a très bien pu être échangé en d’autres lieux avant d’arriver en Extrême-Orient. Par ailleurs, on a retrouvé des monnaies romaines lors de fouilles en Corée et même en Nouvelle Zélande. D’autres preuves de la présence en Amérique de navires phéniciens ou romains avaient été décrites dans la première édition du livre de Cadelo, où, entre autres choses, l’auteur dénonce notre ignorance absolue des connaissances astronomiques de nos ancêtres: par exemple, il y a, dans la “Naturalis Historia” de Pline l’Ancien une page peu lue où le naturaliste antique explique que le mouvement de rotation de la Terre autour de son propre axe peut se démontrer par le lever et le coucher du soleil toutes les vingt-quatre heures (près d’un millénaire et demi avant Copernic...). Et Aristote disait être certain que l’on pouvait atteindre l’Inde en naviguant vers l’Ouest: si Christophe Colomb avait pu monter cette page d’Aristote aux Rois catholiques d’Espagne, il se serait épargné bien du mal à les convaincre de lui confier trois caravelles.

 

(article trouvé sur le site du quotidien italien “Il Giornale”; http://www.ilgiornale.it/ ).

Un examen d’ADN démontre qu’il y avait des semences de tournesol dans les vestiges retrouvés dans l’épave d’un bateau coulé dans le Mer Tyrrhénéenne au II° siècle avant Jésus-Christ. Pourtant on croyait que cette fleur, vénérée par les Incas, avait été importée en Europe par les conquistadores...

 

En somme, on peut croire désormais que bien avant les Vikings, les Romains fréquentaient le continent américain. De nouveaux indices archéologiques convaincants semblent confirmer désormais que les navires romains entretenaient des relations commerciales avec l’Amérique. Elio Cadelo, vulgarisateur scientifique, l’a annoncé lors d’une conférence tenue en marge d’une conférence de presse à Bologne portant sur la série cinématographique archéologique “Storie del Passato”. Le documentaire “Quand les Romains allaient en Amérique” dévoile des choses surprenantes sur les anciennes routes de navigation.

 

Un indice fort probant nous est fourni par une analyse ADN de résidus d’origine végétale (appartenant à une pharmacie du bord) retrouvés dans les restes d’une épave romaine, récupérés le long de la côte toscane. Le naufrage du navire a dû avoir lieu entre 140 et 120 avant JC quand Rome, après avoir détruit Carthage, était devenue la seule superpuissance de la Méditerranée. Sur ce malheureux bateau devait se trouver un médecin, dont le matériel professionnel a pu être retrouvé quasi intact dans l’épave: il y avait là des fioles, des bendelettes, des outils chirurgicaux et des petites boîtes, encore fermées, qui contenaient des pastilles magnifiquement bien conservées et qui constituent aujourd’hui des éléments très précieux pour connaître la pharmacopée de l’antiquité classique.

 

Les nouvelles analyses des fragments d’ADN provenant des végétaux contenus dans les pastilles “ont confirmé l’utilisation, déjà observée, de plusieurs plantes pharmaceutiques, mais deux d’entre elles ont plongé les archéologues dans la perplexité”, a expliqué Cadelo lors de sa communication de Bologne, organisée par “Ancient World Society”. En effet, “on y trouvait de l’ibiscus, qui ne pouvait provenir que de l’Inde ou de l’Ethiopie, et, surtout, des graines de tournesol”.

 

D’après les connaissances communément admises jusqu’ici, le tournesol n’est arrivé en Europe qu’après la conquête espagnole des Amériques. Le premier à avoir décrit la fleur de tournesol fut le conquistador du Pérou, Francisco Pizzaro, qui racontait aussi que les Incas la vénéraient comme l’image de leur divinité solaire. On sait aussi que cette fleur, de dimensions imposantes et fascinante, était cultivée dans les Amériques depuis le début du premier millénaire avant notre ère. Mais on n’en avait trouvé aucune trace dans le Vieux Monde, avant son introduction par les marchands qui furent les premiers à fréquenter les “terres à peine violées” par les conquistadores ibériques.

 

Une autre curiosité s’ajoute à de nombreuses autres, que nous explique le livre de Cadelo qui dresse l’inventaire des trafics commerciaux antiques, inconnus jusqu’ici. Ainsi, cette surprenante découverte d’un bijou raffiné en verre recouvert de feuilles d’or provenant d’ateliers romains de l’ère impériale que l’on a retrouvé dans une tombe princière japonaise, non loin de Kyoto. Il s’agit d’une pièce de verroterie rehaussée d’or que des marchands marins romains emportaient avec eux pour en faire des objets d’échange. Mais on ne doit pas nécessairement penser que ce furent des marchands romains qui l’apportèrent au Japon; ce bijou a très bien pu être échangé en d’autres lieux avant d’arriver en Extrême-Orient. Par ailleurs, on a retrouvé des monnaies romaines lors de fouilles en Corée et même en Nouvelle Zélande. D’autres preuves de la présence en Amérique de navires phéniciens ou romains avaient été décrites dans la première édition du livre de Cadelo, où, entre autres choses, l’auteur dénonce notre ignorance absolue des connaissances astronomiques de nos ancêtres: par exemple, il y a, dans la “Naturalis Historia” de Pline l’Ancien une page peu lue où le naturaliste antique explique que le mouvement de rotation de la Terre autour de son propre axe peut se démontrer par le lever et le coucher du soleil toutes les vingt-quatre heures (près d’un millénaire et demi avant Copernic...). Et Aristote disait être certain que l’on pouvait atteindre l’Inde en naviguant vers l’Ouest: si Christophe Colomb avait pu monter cette page d’Aristote aux Rois catholiques d’Espagne, il se serait épargné bien du mal à les convaincre de lui confier trois caravelles.

 

(article trouvé sur le site du quotidien italien “Il Giornale”; http://www.ilgiornale.it/ ).

Un examen d’ADN démontre qu’il y avait des semences de tournesol dans les vestiges retrouvés dans l’épave d’un bateau coulé dans le Mer Tyrrhénéenne au II° siècle avant Jésus-Christ. Pourtant on croyait que cette fleur, vénérée par les Incas, avait été importée en Europe par les conquistadores...

 

En somme, on peut croire désormais que bien avant les Vikings, les Romains fréquentaient le continent américain. De nouveaux indices archéologiques convaincants semblent confirmer désormais que les navires romains entretenaient des relations commerciales avec l’Amérique. Elio Cadelo, vulgarisateur scientifique, l’a annoncé lors d’une conférence tenue en marge d’une conférence de presse à Bologne portant sur la série cinématographique archéologique “Storie del Passato”. Le documentaire “Quand les Romains allaient en Amérique” dévoile des choses surprenantes sur les anciennes routes de navigation.

 

Un indice fort probant nous est fourni par une analyse ADN de résidus d’origine végétale (appartenant à une pharmacie du bord) retrouvés dans les restes d’une épave romaine, récupérés le long de la côte toscane. Le naufrage du navire a dû avoir lieu entre 140 et 120 avant JC quand Rome, après avoir détruit Carthage, était devenue la seule superpuissance de la Méditerranée. Sur ce malheureux bateau devait se trouver un médecin, dont le matériel professionnel a pu être retrouvé quasi intact dans l’épave: il y avait là des fioles, des bendelettes, des outils chirurgicaux et des petites boîtes, encore fermées, qui contenaient des pastilles magnifiquement bien conservées et qui constituent aujourd’hui des éléments très précieux pour connaître la pharmacopée de l’antiquité classique.

 

Les nouvelles analyses des fragments d’ADN provenant des végétaux contenus dans les pastilles “ont confirmé l’utilisation, déjà observée, de plusieurs plantes pharmaceutiques, mais deux d’entre elles ont plongé les archéologues dans la perplexité”, a expliqué Cadelo lors de sa communication de Bologne, organisée par “Ancient World Society”. En effet, “on y trouvait de l’ibiscus, qui ne pouvait provenir que de l’Inde ou de l’Ethiopie, et, surtout, des graines de tournesol”.

 

D’après les connaissances communément admises jusqu’ici, le tournesol n’est arrivé en Europe qu’après la conquête espagnole des Amériques. Le premier à avoir décrit la fleur de tournesol fut le conquistador du Pérou, Francisco Pizzaro, qui racontait aussi que les Incas la vénéraient comme l’image de leur divinité solaire. On sait aussi que cette fleur, de dimensions imposantes et fascinante, était cultivée dans les Amériques depuis le début du premier millénaire avant notre ère. Mais on n’en avait trouvé aucune trace dans le Vieux Monde, avant son introduction par les marchands qui furent les premiers à fréquenter les “terres à peine violées” par les conquistadores ibériques.

 

Une autre curiosité s’ajoute à de nombreuses autres, que nous explique le livre de Cadelo qui dresse l’inventaire des trafics commerciaux antiques, inconnus jusqu’ici. Ainsi, cette surprenante découverte d’un bijou raffiné en verre recouvert de feuilles d’or provenant d’ateliers romains de l’ère impériale que l’on a retrouvé dans une tombe princière japonaise, non loin de Kyoto. Il s’agit d’une pièce de verroterie rehaussée d’or que des marchands marins romains emportaient avec eux pour en faire des objets d’échange. Mais on ne doit pas nécessairement penser que ce furent des marchands romains qui l’apportèrent au Japon; ce bijou a très bien pu être échangé en d’autres lieux avant d’arriver en Extrême-Orient. Par ailleurs, on a retrouvé des monnaies romaines lors de fouilles en Corée et même en Nouvelle Zélande. D’autres preuves de la présence en Amérique de navires phéniciens ou romains avaient été décrites dans la première édition du livre de Cadelo, où, entre autres choses, l’auteur dénonce notre ignorance absolue des connaissances astronomiques de nos ancêtres: par exemple, il y a, dans la “Naturalis Historia” de Pline l’Ancien une page peu lue où le naturaliste antique explique que le mouvement de rotation de la Terre autour de son propre axe peut se démontrer par le lever et le coucher du soleil toutes les vingt-quatre heures (près d’un millénaire et demi avant Copernic...). Et Aristote disait être certain que l’on pouvait atteindre l’Inde en naviguant vers l’Ouest: si Christophe Colomb avait pu monter cette page d’Aristote aux Rois catholiques d’Espagne, il se serait épargné bien du mal à les convaincre de lui confier trois caravelles.

 

(article trouvé sur le site du quotidien italien “Il Giornale”; http://www.ilgiornale.it/ ).


Publié dans archéologie | Lien permanent |

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