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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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17 juillet 2013

Discrédit scientifique sans appel contre l’homoparentalité .

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« Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés [1]». L’auteur de cette charge sans concessions ne saurait laisser nos responsables politiques indifférents au moment où ils s’apprêtent à ouvrir l’adoption, voire l’assistance médicale à la procréation, aux personnes homosexuelles. Maurice Berger est en effet professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance.

Pour le professeur Berger, « le lobby homoparental utilise une méthode simple, le bluff », tant il « est difficile d’imaginer moins d’objectivité » dans les publications existantes. « No difference ». Telle est la sempiternelle conclusion de l’ensemble des travaux comparant l’épanouissement psychique des enfants issus de couples homosexuels et hétérosexuels. Or, la quasi-totalité ne relève pas de méthodes scientifiques rigoureuses. Aspect clairement militant se fondant sur la parole des « parents » – la plupart du temps volontaires et non tirés au sort, recrutés par les lobbies homosexuels –, absence de groupe de comparaison, défaut d’appareillage entre le groupe étudié et le groupe témoin quand il existe, comparaison avec des enfants issus de couples hétérosexuels mais élevés dans des familles recomposées ou monoparentales, effectifs insuffisants,… Bref, des travaux qui collectionnent des défauts méthodologiques si grossiers qu’ils auraient dû être recalés par n’importe quel comité de lecture digne de ce nom.

Mais il n’y a pas que le caractère erroné des travaux brandis par les lobbies à verser dans le dossier à charge contre l’homoparentalité. Une étude parue au début de l’été remet radicalement en cause la ligne officielle qui prévaut jusqu’ici accréditant la thèse selon laquelle il n’y aurait aucune différence en terme de santé mentale entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux qui le sont par des parents hétérosexuels[2].

Les recherches du professeur Mark Regnerus de l’Université du Texas tordent le cou à ce discours convenu en s’appuyant sur l’examen de 3000 enfants devenus adultes éduqués au sein de 8 structures familiales différentes à partir de 40 critères sociaux et émotionnels[3]. Les résultats les plus positifs concernent les adultes provenant de familles « traditionnelles » qui se disent plus heureux, sont en meilleure santé mentale et physique et consomment moins de drogues que les autres.

A l’inverse, les enfants élevés par des lesbiennes sont les plus mal lotis avec une augmentation statistique inquiétante des dépressions dans leur groupe. Les adultes  interrogés disent également avoir été plus souvent victimes d’abus sexuels (23% contre 2% chez les enfants issus de couples hétérosexuels mariés) et souffrent plus de précarité économique (69% dépendent de prestations sociales pour 17% de ceux élevés par leurs père et mère)[4].

Pourquoi une telle divergence dans les résultats de ces études de psychologie comportementale ? L’explication tient à la qualité de la démarche de Regnerus qui jette indirectement une lumière crue sur les erreurs méthodologiques des précédentes études. Le professeur texan a pris soin d’effectuer son enquête sur une large cohorte d’adultes contrairement aux anciennes études portant sur des échantillons ridiculement faibles[5]. Par ailleurs, Regnerus s’appuie sur les réponses des enfants eux-mêmes devenus adultes et non sur celles données par les « parents ».

Après analyse de l’ensemble des réponses, la conclusion du professeur Mark Regnerus est imparable : le modèle familial reposant sur l’ « union conjugale stable du père et de la mère biologique » – lequel ressemble de plus en plus à une « espèce menacée » (« like an endangered species ») ajoute-t-il avec un brin de malice –, demeure « l’environnement le plus sécurisé pour le développement de l’enfant »[6]. Toute autre combinaison, selon l’universitaire américain, porte préjudice à moyen et long terme à l’équilibre émotionnel de l’enfant, quelles que soient par ailleurs les qualités humaines et éducatives des homosexuels que personne ne conteste. S’engager dans cette voie reviendrait en effet à heurter de front le principe reconnu par la Convention internationale de l’ONU sur les droits de l’enfant selon lequel l’intérêt supérieur de celui-ci, partie la plus faible et sans défense, doit toujours passer avant toute autre considération.

Cette publication – qui confirme le bien-fondé de la structure éthique et anthropologique de l’alliance conjugale entre un homme et une femme pour assurer le plein développement du petit d’homme –  ne saurait être plus longtemps passée sous silence alors que le gouvernement s’obstine à vouloir ouvrir le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Quant aux autres travaux jusqu’ici mis en avant, le professeur Berger enfonce le clou : « La vraie audace de la part du gouvernement n’est pas de soutenir un tel projet de loi, non, ce serait de ne pas avoir peur d’aller vérifier ce qu’il en est réellement, de donner une place au savoir face à l’intimidation et aux études biaisées, et de décider dans un climat plus apaisé. Pourquoi le lobby homoparental ne demande-t-il pas que cette démarche soit entreprise, s’il n’y a rien à cacher ? ». La tenue d’un débat digne de ce nom ne permettrait-elle pas de faire la lumière sur un projet de loi où l’improvisation le dispute à la précipitation ? Dans cette affaire, qui se préoccupe du bien des enfants ? » (source : libertepolitique.com)

[1] Maurice Berger, « Homoparentalité : intimidation et études douteuses », Débats et opinions, Le Figaro, 3 octobre 2012.

[2] Pierre-Olivier Arduin, « L’homoparentalité discréditée », La Nef, septembre 2012.

[3] Mark Regnerus, “How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study”, Social Science Research 41 (2012), 752-770.

[4] Wendy Wright et Lisa Correnti, « L’homoparentalité n’est pas l’égale de la parenté fondée sur le mariage hétérosexuel », www.c-fam.org, 15 juin 2012.

[5] Xavier Lacroix, « Homoparentalité », Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques, Conseil pontifical pour la famille, Téqui, p. 595-609.

[6] « The biologically-intact, stable nuclear family (biological mother and father and their marital stability) remains the most secure environment for child development » in Mark Regnerus, “Response to Paul Amato, David Eggebeen and Cynthia Osborne”, Social Science Research 41 (2012) 786-787.

http://enfantsjustice.wordpress.com/2012/10/14/discredit-scientifique-sans-appel-contre-lhomoparentalite-1-quart-23-des-enfants-abuses-sexuellement/

 

Personnellement que des homos lesbiennes veulent se marier pour avoir les mêmes droits que les autres cela me parait normal on est tous égaux en droit ,mais toutefois à mes yeux les droits de l'enfant sont supérieurs, et comme personne ne lui demande son avis son intérêt supérieur n'est plus défendu, et là sa pause un grave problème l'enfant doit être défendu ainsi que son intérêt supérieur.

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16 juillet 2013

BIG BROTHER : Barack Obama a annoncé que les USA financeront dès 2014 le projet Brain

 

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A quelles découvertes s'attendre si nous parvenons à craquer un jour le code de notre cerveau ? Barack Obama a annoncé que le gouvernement américain financera dès 2014 le projet Brain, à hauteur de 100 millions de dollars, pour réaliser une cartographie de notre cerveau. Ce projet fait concurrence au programme européen Humain Brain Project. Terra incognita Publié le 28 avril 2013 - Mis à jour le 30 avril 2013 RSS 0 152 14 0 199 Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Crédit Reuters Atlantico : Le récent projet européen Humain Brain Project a l’ambition de comprendre le cerveau humain. Ce programme durera dix ans et regroupe 80 laboratoires dans 16 pays. Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Alain Destexte : Ce projet européen a pour but d’avancer le plus loin possible vers la représentation du cerveau humain.

Les recherches prévoient de simuler certaines de ses fonctions pour mieux les isoler, mais également de participer à la genèse de circuits électroniques qui pourraient fonctionner de façon analogue au cerveau, pour remplacer des fonctions défaillantes par exemple. On est à l’aube de quelque chose, cependant il parait impossible de déterminer de façon précise quand aura lieu le déclic. On ne peut pas dire qu’on est sur le point de décoder notre cerveau, cet organe est certainement le plus complexe de notre corps. Son étude précise va encore nous demander des années de recherches. Personne ne peut déterminer si oui ou non, nous arriverons un jour à décoder entièrement notre activité cérébrale ou bien s’il restera toujours une part de mystère...

Que pourrait-on trouver grâce à ces études ? Quels sont les enjeux d’un tel projet pour la médecine ? Plus on implique les neurosciences, plus on va produire des objets artificiels qui vont créer un signal compatible avec notre système nerveux. Dans un avenir assez proche, nous aurons la possibilité d’utiliser des algorithmes similaires à ceux du cerveau. De ces algorithmes vont naître des machines analogues à notre activité cérébrale. D’une certaine façon, les machines pourront communiquer avec notre cerveau et notre corps. Aujourd’hui, les chercheurs arrivent à réaliser des rétines artificielles. Ces dernières permettent non seulement de mieux comprendre la vision, mais également de restaurer la vision pour des personnes aveugles ou de l’améliorer pour des mal-voyants. Il existe également des cochelées artificiels pour remplacer cette partie de l’oreille chez des patients sourds. Grâce à la recherche, les prothèses auditives sont de très bonne qualité.

Quelles sont les récentes avancées qui ont amélioré la compréhension de notre cerveau ? Il y a eu des avancées récentes en neuro-imagerie. Des chercheurs ont réussi à déchiffrer une partie de l’activité du cerveau. Ils ont observé qu’en présentant les même images -ou stimuli- à des personnes testées, le cerveau créait les mêmes patrons d’activités, un peu comme une signature correspondant à chaque image. L’expérience prouve également que si le cerveau produit ces signatures pendant le sommeil, cela signifie que la personne rêve de l’image correspondant à la signature. Grâce aux différentes recherches, nous avons pu progresser dans la technique de détermination de la connectivité. La méthode appelée Diffusion Tensor Imaging (DTI) utilise le signal de diffusion de l’eau dans le cerveau pour repérer les fibres et leurs interconnections. Cela a permis d’établir une première cartographie. Donc la recherche avance grandement.

Cependant ces expériences regardent l’activité cérébrale : aujourd’hui la science n’est pas encore capable de dire comment ni pourquoi cette activité a été générée. L’observation constitue la première étape avant la compréhension. Pourquoi une cartographie précise de notre cerveau est-elle essentielle pour l'avancée de la médecine ? Avoir la cartographie des connections du cerveau est absolument essentiel pour comprendre son fonctionnement. Non seulement de façon globale, mais aussi de façon locale. Même pour le cortex visuel qui pourtant est l’un des plus connu, il reste des zones d’ombres qu’il faut découvrir pour appréhender entièrement la vision humaine, qui est de loin notre sens le plus sophistiqué. Aujourd’hui on peut envisager la construction d’une cartographie précise, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. Cependant, les outils et les machines sont très onéreux.

Ces machines génèrent énormément de données informatiques, il faut donc des programmes spécifiques pour les déchiffrer. La neuro-information doit se développer. L’étude du cerveau fait appel à plusieurs domaines d’expertises : le vivant, l’électronique, les simulations sur ordinateur. C’est pour cela que les mathématiques, et les théoriciens sont essentiels dans le cheminement de la recherche, car il faut lier les différentes découvertes. Les mathématiques sont un pont entre la science et l’ingénierie médicale. Propos recueillis par Manon Hombourge
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/quelles-decouvertes-attendre-parvenons-craquer-jour-code-notre-cerveau-alain-destexhe-709930.html#TXa6QYjWsWF7m5w8.99

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A quelles découvertes s'attendre si nous parvenons à craquer un jour le code de notre cerveau ? Barack Obama a annoncé que le gouvernement américain financera dès 2014 le projet Brain, à hauteur de 100 millions de dollars, pour réaliser une cartographie de notre cerveau. Ce projet fait concurrence au programme européen Humain Brain Project. Terra incognita Publié le 28 avril 2013 - Mis à jour le 30 avril 2013 RSS 0 152 14 0 199 Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Crédit Reuters Atlantico : Le récent projet européen Humain Brain Project a l’ambition de comprendre le cerveau humain. Ce programme durera dix ans et regroupe 80 laboratoires dans 16 pays. Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Alain Destexte : Ce projet européen a pour but d’avancer le plus loin possible vers la représentation du cerveau humain. Les recherches prévoient de simuler certaines de ses fonctions pour mieux les isoler, mais également de participer à la genèse de circuits électroniques qui pourraient fonctionner de façon analogue au cerveau, pour remplacer des fonctions défaillantes par exemple. On est à l’aube de quelque chose, cependant il parait impossible de déterminer de façon précise quand aura lieu le déclic. On ne peut pas dire qu’on est sur le point de décoder notre cerveau, cet organe est certainement le plus complexe de notre corps. Son étude précise va encore nous demander des années de recherches. Personne ne peut déterminer si oui ou non, nous arriverons un jour à décoder entièrement notre activité cérébrale ou bien s’il restera toujours une part de mystère... Que pourrait-on trouver grâce à ces études ? Quels sont les enjeux d’un tel projet pour la médecine ? Plus on implique les neurosciences, plus on va produire des objets artificiels qui vont créer un signal compatible avec notre système nerveux. Dans un avenir assez proche, nous aurons la possibilité d’utiliser des algorithmes similaires à ceux du cerveau. De ces algorithmes vont naître des machines analogues à notre activité cérébrale. D’une certaine façon, les machines pourront communiquer avec notre cerveau et notre corps. Aujourd’hui, les chercheurs arrivent à réaliser des rétines artificielles. Ces dernières permettent non seulement de mieux comprendre la vision, mais également de restaurer la vision pour des personnes aveugles ou de l’améliorer pour des mal-voyants. Il existe également des cochelées artificiels pour remplacer cette partie de l’oreille chez des patients sourds. Grâce à la recherche, les prothèses auditives sont de très bonne qualité. Quelles sont les récentes avancées qui ont amélioré la compréhension de notre cerveau ? Il y a eu des avancées récentes en neuro-imagerie. Des chercheurs ont réussi à déchiffrer une partie de l’activité du cerveau. Ils ont observé qu’en présentant les même images -ou stimuli- à des personnes testées, le cerveau créait les mêmes patrons d’activités, un peu comme une signature correspondant à chaque image. L’expérience prouve également que si le cerveau produit ces signatures pendant le sommeil, cela signifie que la personne rêve de l’image correspondant à la signature. Grâce aux différentes recherches, nous avons pu progresser dans la technique de détermination de la connectivité. La méthode appelée Diffusion Tensor Imaging (DTI) utilise le signal de diffusion de l’eau dans le cerveau pour repérer les fibres et leurs interconnections. Cela a permis d’établir une première cartographie. Donc la recherche avance grandement. Cependant ces expériences regardent l’activité cérébrale : aujourd’hui la science n’est pas encore capable de dire comment ni pourquoi cette activité a été générée. L’observation constitue la première étape avant la compréhension. Pourquoi une cartographie précise de notre cerveau est-elle essentielle pour l'avancée de la médecine ? Avoir la cartographie des connections du cerveau est absolument essentiel pour comprendre son fonctionnement. Non seulement de façon globale, mais aussi de façon locale. Même pour le cortex visuel qui pourtant est l’un des plus connu, il reste des zones d’ombres qu’il faut découvrir pour appréhender entièrement la vision humaine, qui est de loin notre sens le plus sophistiqué. Aujourd’hui on peut envisager la construction d’une cartographie précise, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. Cependant, les outils et les machines sont très onéreux. Ces machines génèrent énormément de données informatiques, il faut donc des programmes spécifiques pour les déchiffrer. La neuro-information doit se développer. L’étude du cerveau fait appel à plusieurs domaines d’expertises : le vivant, l’électronique, les simulations sur ordinateur. C’est pour cela que les mathématiques, et les théoriciens sont essentiels dans le cheminement de la recherche, car il faut lier les différentes découvertes. Les mathématiques sont un pont entre la science et l’ingénierie médicale. Propos recueillis par Manon Hombourge
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A quelles découvertes s'attendre si nous parvenons à craquer un jour le code de notre cerveau ? Barack Obama a annoncé que le gouvernement américain financera dès 2014 le projet Brain, à hauteur de 100 millions de dollars, pour réaliser une cartographie de notre cerveau. Ce projet fait concurrence au programme européen Humain Brain Project. Terra incognita Publié le 28 avril 2013 - Mis à jour le 30 avril 2013 RSS 0 152 14 0 199 Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Crédit Reuters Atlantico : Le récent projet européen Humain Brain Project a l’ambition de comprendre le cerveau humain. Ce programme durera dix ans et regroupe 80 laboratoires dans 16 pays. Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Alain Destexte : Ce projet européen a pour but d’avancer le plus loin possible vers la représentation du cerveau humain. Les recherches prévoient de simuler certaines de ses fonctions pour mieux les isoler, mais également de participer à la genèse de circuits électroniques qui pourraient fonctionner de façon analogue au cerveau, pour remplacer des fonctions défaillantes par exemple. On est à l’aube de quelque chose, cependant il parait impossible de déterminer de façon précise quand aura lieu le déclic. On ne peut pas dire qu’on est sur le point de décoder notre cerveau, cet organe est certainement le plus complexe de notre corps. Son étude précise va encore nous demander des années de recherches. Personne ne peut déterminer si oui ou non, nous arriverons un jour à décoder entièrement notre activité cérébrale ou bien s’il restera toujours une part de mystère... Que pourrait-on trouver grâce à ces études ? Quels sont les enjeux d’un tel projet pour la médecine ? Plus on implique les neurosciences, plus on va produire des objets artificiels qui vont créer un signal compatible avec notre système nerveux. Dans un avenir assez proche, nous aurons la possibilité d’utiliser des algorithmes similaires à ceux du cerveau. De ces algorithmes vont naître des machines analogues à notre activité cérébrale. D’une certaine façon, les machines pourront communiquer avec notre cerveau et notre corps. Aujourd’hui, les chercheurs arrivent à réaliser des rétines artificielles. Ces dernières permettent non seulement de mieux comprendre la vision, mais également de restaurer la vision pour des personnes aveugles ou de l’améliorer pour des mal-voyants. Il existe également des cochelées artificiels pour remplacer cette partie de l’oreille chez des patients sourds. Grâce à la recherche, les prothèses auditives sont de très bonne qualité. Quelles sont les récentes avancées qui ont amélioré la compréhension de notre cerveau ? Il y a eu des avancées récentes en neuro-imagerie. Des chercheurs ont réussi à déchiffrer une partie de l’activité du cerveau. Ils ont observé qu’en présentant les même images -ou stimuli- à des personnes testées, le cerveau créait les mêmes patrons d’activités, un peu comme une signature correspondant à chaque image. L’expérience prouve également que si le cerveau produit ces signatures pendant le sommeil, cela signifie que la personne rêve de l’image correspondant à la signature. Grâce aux différentes recherches, nous avons pu progresser dans la technique de détermination de la connectivité. La méthode appelée Diffusion Tensor Imaging (DTI) utilise le signal de diffusion de l’eau dans le cerveau pour repérer les fibres et leurs interconnections. Cela a permis d’établir une première cartographie. Donc la recherche avance grandement. Cependant ces expériences regardent l’activité cérébrale : aujourd’hui la science n’est pas encore capable de dire comment ni pourquoi cette activité a été générée. L’observation constitue la première étape avant la compréhension. Pourquoi une cartographie précise de notre cerveau est-elle essentielle pour l'avancée de la médecine ? Avoir la cartographie des connections du cerveau est absolument essentiel pour comprendre son fonctionnement. Non seulement de façon globale, mais aussi de façon locale. Même pour le cortex visuel qui pourtant est l’un des plus connu, il reste des zones d’ombres qu’il faut découvrir pour appréhender entièrement la vision humaine, qui est de loin notre sens le plus sophistiqué. Aujourd’hui on peut envisager la construction d’une cartographie précise, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. Cependant, les outils et les machines sont très onéreux. Ces machines génèrent énormément de données informatiques, il faut donc des programmes spécifiques pour les déchiffrer. La neuro-information doit se développer. L’étude du cerveau fait appel à plusieurs domaines d’expertises : le vivant, l’électronique, les simulations sur ordinateur. C’est pour cela que les mathématiques, et les théoriciens sont essentiels dans le cheminement de la recherche, car il faut lier les différentes découvertes. Les mathématiques sont un pont entre la science et l’ingénierie médicale. Propos recueillis par Manon Hombourge
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A quelles découvertes s'attendre si nous parvenons à craquer un jour le code de notre cerveau ? Barack Obama a annoncé que le gouvernement américain financera dès 2014 le projet Brain, à hauteur de 100 millions de dollars, pour réaliser une cartographie de notre cerveau. Ce projet fait concurrence au programme européen Humain Brain Project. Terra incognita Publié le 28 avril 2013 - Mis à jour le 30 avril 2013 RSS 0 152 14 0 198 Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Crédit Reuters Atlantico : Le récent projet européen Humain Brain Project a l’ambition de comprendre le cerveau humain. Ce programme durera dix ans et regroupe 80 laboratoires dans 16 pays. Sommes-nous sur le point de décoder complètement notre cerveau ? Alain Destexte : Ce projet européen a pour but d’avancer le plus loin possible vers la représentation du cerveau humain. Les recherches prévoient de simuler certaines de ses fonctions pour mieux les isoler, mais également de participer à la genèse de circuits électroniques qui pourraient fonctionner de façon analogue au cerveau, pour remplacer des fonctions défaillantes par exemple. On est à l’aube de quelque chose, cependant il parait impossible de déterminer de façon précise quand aura lieu le déclic. On ne peut pas dire qu’on est sur le point de décoder notre cerveau, cet organe est certainement le plus complexe de notre corps. Son étude précise va encore nous demander des années de recherches. Personne ne peut déterminer si oui ou non, nous arriverons un jour à décoder entièrement notre activité cérébrale ou bien s’il restera toujours une part de mystère... Que pourrait-on trouver grâce à ces études ? Quels sont les enjeux d’un tel projet pour la médecine ? Plus on implique les neurosciences, plus on va produire des objets artificiels qui vont créer un signal compatible avec notre système nerveux. Dans un avenir assez proche, nous aurons la possibilité d’utiliser des algorithmes similaires à ceux du cerveau. De ces algorithmes vont naître des machines analogues à notre activité cérébrale. D’une certaine façon, les machines pourront communiquer avec notre cerveau et notre corps. Aujourd’hui, les chercheurs arrivent à réaliser des rétines artificielles. Ces dernières permettent non seulement de mieux comprendre la vision, mais également de restaurer la vision pour des personnes aveugles ou de l’améliorer pour des mal-voyants. Il existe également des cochelées artificiels pour remplacer cette partie de l’oreille chez des patients sourds. Grâce à la recherche, les prothèses auditives sont de très bonne qualité. Quelles sont les récentes avancées qui ont amélioré la compréhension de notre cerveau ? Il y a eu des avancées récentes en neuro-imagerie. Des chercheurs ont réussi à déchiffrer une partie de l’activité du cerveau. Ils ont observé qu’en présentant les même images -ou stimuli- à des personnes testées, le cerveau créait les mêmes patrons d’activités, un peu comme une signature correspondant à chaque image. L’expérience prouve également que si le cerveau produit ces signatures pendant le sommeil, cela signifie que la personne rêve de l’image correspondant à la signature. Grâce aux différentes recherches, nous avons pu progresser dans la technique de détermination de la connectivité. La méthode appelée Diffusion Tensor Imaging (DTI) utilise le signal de diffusion de l’eau dans le cerveau pour repérer les fibres et leurs interconnections. Cela a permis d’établir une première cartographie. Donc la recherche avance grandement. Cependant ces expériences regardent l’activité cérébrale : aujourd’hui la science n’est pas encore capable de dire comment ni pourquoi cette activité a été générée. L’observation constitue la première étape avant la compréhension. Pourquoi une cartographie précise de notre cerveau est-elle essentielle pour l'avancée de la médecine ? Avoir la cartographie des connections du cerveau est absolument essentiel pour comprendre son fonctionnement. Non seulement de façon globale, mais aussi de façon locale. Même pour le cortex visuel qui pourtant est l’un des plus connu, il reste des zones d’ombres qu’il faut découvrir pour appréhender entièrement la vision humaine, qui est de loin notre sens le plus sophistiqué. Aujourd’hui on peut envisager la construction d’une cartographie précise, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. Cependant, les outils et les machines sont très onéreux. Ces machines génèrent énormément de données informatiques, il faut donc des programmes spécifiques pour les déchiffrer. La neuro-information doit se développer. L’étude du cerveau fait appel à plusieurs domaines d’expertises : le vivant, l’électronique, les simulations sur ordinateur. C’est pour cela que les mathématiques, et les théoriciens sont essentiels dans le cheminement de la recherche, car il faut lier les différentes découvertes. Les mathématiques sont un pont entre la science et l’ingénierie médicale. Propos recueillis par Manon Hombourge
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