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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
psychologie
30 novembre 2016

La doctrine psychanalytique est la plus prodigieuse escroquerie intellectuelle du vingtième siècle

Notre pratique est une escroquerie. Bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué… Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession... Il s'agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois qu'il a raté son coup. C'est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s'en foutra de la psychanalyse. (J. Lacan, le 26 janvier 1977)


 

 

L'opinion gagne du terrain, selon laquelle la doctrine psychanalytique est la plus prodigieuse escroquerie intellectuelle du vingtième siècle ; et un produit condamné avec ça, une voie sans issue, quelque chose de l'ordre du dinosaure ou du zeppelin dans l'histoire des idées, une vaste structure d'une conception radicalement inadaptée et vouée à rester sans postérité. Peter Medawar (The limits of science, Oxford University Press, 1985.)

 

 


 

 

Soyons clairs !

 

Les psychanalystes pratiquent, ou laissent volontiers pratiquer, un amalgame qui les arrange. Ils annexent allègrement tout ce qui porte le préfixe "psy ". A la marche du siècle du 19 mars 1997, par exemple, on présentait un psychologue écoutant et portant conseil à des RMIstes désorientés, et une action de "guidance parentale " dans un service de prématurés, pour louer les mérites de la psychanalyse.

 

Quelle tromperie !

 

La psychanalyse est centrée sur l'exploration de l'inconscient et la résurgence des pulsions refoulées par les techniques de l'association libre. C'est cela et seulement cela qui est en cause !

 

Le phénomène psychanalytique

 

La psychanalyse est-elle une science ?

 

Les principales bases qui fondent la psychanalyse Freudienne sont l'existence d'un inconscient pathogénique et le déterminisme psychique de la sexualité enfantine. Sur ces bases, irréfutables par excellence, a été bâti tout un système rationalisé : le ça, le moi, le surmoi, les pulsions, les phases sexuelles de l'enfant (orale, anale, phallique), le complexe d'Oedipe, etc. Mais ce système, pour séduisant qu'il soit est sans intérêt si ses bases même n'ont pas reçu le plus petit commencement de preuve.

 

Or, pour Freud, "la science n'est pas une illusion, et ce serait une illusion de croire que nous puissions trouver ailleurs ce qu'elle ne peut pas nous donner", et c'est pourquoi il a insisté sur l'aspect scientifique de la psychanalyse. Qu'en est-il vraiment ?

 

Pour être une science, la première condition est épistémologique : il faut satisfaire au critère de réfutabilité. Celui-ci fut établi par Karl Popper en étudiant, justement, la psychanalyse avec Adler, lorsqu'il constata que celui-ci interprétait systématiquement les rêves qui lui étaient soumis dans un sens qui confortait sa fameuse théorie du "sentiment d'infériorité".

 

Exemple simple : si l'on dit "Dieu existe et il ne se montre pas aux mortels ", c'est irréfutable. Par contre lorsqu'on dit " tous les merles sont noirs ", la proposition est réfutable, puisqu'il suffit de trouver le fameux merle blanc. Encore, faudra-t-il vérifier qu'il s'agit bien d'un merle et que sa couleur est bien naturelle. " Tous les merles sont noirs " est donc une proposition scientifique, " Dieu existe " est une croyance.

 

La seconde condition est méthodologique. Toute science réalise un retour à l'expérience, pour valider la théorie, l'infirmer ou l'infléchir. Le principe de la mécanique classique, qui énonce la relation de la force à l'accélération, n'a pas été démontré "a priori", mais énoncé et considéré comme valide tant qu'il a permis de calculer le mouvement des mobiles terrestres, c'est à dire qu'il a été vérifié "par ses conséquences". La mécanique relativiste n'a pas infirmé ce principe, mais a précisé son "domaine de validité", en l'incluant dans un ensemble plus vaste. La mécanique quantique s'adresse, elle, au microscopique et les physiciens rêvent d'une "relativité quantique" qui unifierait ces deux domaines dans un ensemble cohérent.

 

C'est ainsi qu'avance la science : constatation (ou réflexion), déduction, expérimentation, à nouveau constatation et ainsi de suite. C'est ce cycle, jamais achevé, qui seul est constitutif de vérité.

 

Rien de tel pour la psychanalyse qui procède par étude de cas, refuse les statistiques, les études contrôlées, et procède régulièrement à un "retour aux sources" freudien par relecture des écritures sacrées.

 

D'ailleurs, Jacques Lacan lui-même disait : " la psychanalyse n’est pas une science, c’est une pratique". Ce qui ne l'empêchait d'ailleurs pas d'en rechercher la caution par l'emploi de concepts et de termes scientifiques, employés généralement à contre sens, comme l'ont si bien montré A.Sokal et J.Bricmont dans leur livre "Impostures intellectuelles"(1).

 

La validité thérapeutique de la psychanalyse justifie-t-elle, au moins, son principe !

 

La psychanalyse est-elle une thérapeutique ?

 

La psychanalyse n'est pas évaluée.

 

Pour savoir si la psychanalyse est efficace, encore faudrait-il qu'elle se prête à l'évaluation. Or elle s'y est toujours refusée.

 

Voyons, à titre d'illustration, comment on étudie un même trouble en psychanalyse et dans une psychothérapie cognitive. Sujet : le trouble obsessionnel compulsif (TOC).

 

Premier tableau : (imaginaire, bien sur, mais combien réaliste !) :

 

M. Levacher grand psychanalyste reconnu par ses pairs réunit ses disciples en séminaire pour leur présenter deux cas de TOC traités par ses soins. Il parle de M. D et de Mme R (apparemment) guéris après verbalisation de leurs conflits infantiles (au hasard). L'assistance écoute avec ferveur. Quelques questions polies seront posées, pour bien marquer tout l'intérêt qu'on a prêté au sujet. Puis, tout le monde se séparera sincèrement conforté dans la réalité de ses croyances. Pas de contrôle a posteriori ! Qui sait si M. D n'a pas recommencé depuis à se laver les mains six fois par heure ? Qui sait si Mme R ne s'est pas prétendue guérie pour abréger une cure qui la ruine ? Qui sait combien de traitements de ce type ont réellement été menés avec succès ? Personne, et la machine continue de tourner.

 

Deuxième tableau : (parfaitement réel, celui-là !) :

 

Une équipe de l'université de Floride décide d'évaluer l'action de psychothérapies cognitives apparemment actives sur le TOC. On constate, en imagerie RMN que ce trouble est caractérisé par le fait que diverses zones du cerveau qui normalement sont indépendantes, fonctionnent conjointement chez ces malades. Un nombre suffisant de patients (guéris, non guéris, non malades) seront envoyés à l'équipe d'imagerie, qui ignore bien entendu à quel groupe ils appartiennent. Le résultat sera positif, une majorité de patients guéris présentant durablement une autonomie nouvelle de fonctionnement des zones cervicales.

 

Il s'agit là d'un cas particulier, mais qui montre que contrairement aux affirmations des psychanalystes, l'évaluation est souvent possible... si on ne la redoute pas et si on a compétence pour la faire.

 

Imagine-t-on chose pareille pour un médicament ? Pour obtenir son autorisation de mise sur le marché (AMM), il doit franchir de nombreuses épreuves, non pas tant parce qu'on a peur de sa nocivité, mais surtout pour prouver son efficacité par un essai en double insu contre placebo. Rien de tel pour la psychanalyse. Et pourtant elle est aussi, souvent, remboursée par la Sécurité Sociale, quand elle se déroule en milieu hospitalier, ou qu'elle prend la forme d'une thérapie analytique pratiquée par un médecin. Les psychanalystes ne font pas de statistiques. Dans leurs nombreuses grand-messes, ils décrivent, dans le langage hermétique et alambiqué propre à toutes les sociétés d'initiés, un ou deux cas significatifs, sans qu'aucun suivi critique ne vienne vérifier la réalité de leurs dires (généralement sincères d'ailleurs).

 

Il faut dire que l'exemple vient de loin !

 

Hier

 

La psychanalyse a été édifiée par Sigmund Freud à partir de "cas" célèbres, le succès thérapeutique justifiant, à ses yeux, la mise en place d'une théorie généralisante.

 

"Anna O" constitue le cas princeps qui a été à la base de l'illumination freudienne. En fait, elle était soignée par le Dr Joseph Breuer, lorsque Freud était encore étudiant. Il constate que la guérison est venue lorsque la malade "se remémora, en extériorisant les affects, à quelle occasion ses symptômes s'étaient d'abord produits(2)". Le principe de la cure était trouvé ! Freud ajoute : "le symptôme était balayé et ne reparaissait plus".

 

La réalité est toute autre ! De son vrai nom Bertha Pappenheim, "Anna O" n'a jamais été guérie de ses manifestations "hystériques"(3). Elle a fait plusieurs rechutes et a été soignée dans une maison de santé, puis au sanatorium de Bellevue à Keuzlingen, où tous les rapports médicaux, ensuite retrouvés, montrent que "le prototype de la guérison cathartique(4) ne fut ni une guérison, ni une catharsis"(5).

 

Jacques Van Rillaer dans "Les illusions de la psychanalyse"(6), étudie en détail les autres cas. Résumons.

 

"Emmy von M", femme d'un grand industriel viennois, tout comme "Dora", l'un des "cinq cas", sont mortes "hystériques" comme elles avaient vécu(7). "L'homme aux loups" a fini sa vie dans un hospice, après 15 ans de psychanalyse auprès de plusieurs praticiens, dans un état complet de délabrement physique et mental. "Le petit Hans" qui n'a rencontré Freud qu'une fois, a été psychanalysé par père interposé. Visiblement, il ne manifestait qu'une banale peur des chevaux, qui ne justifie nullement le qualificatif de "névrosé" et disparaît spontanément avec l'âge. Enfin "l'homme aux rats", obsessionnel et phobique, est mort après son analyse pendant la première guerre mondiale. Contrôle impossible !

 

La conclusion s'impose ! Les cas mythiques de la psychanalyse, qui servent encore parfois de base aux séminaires freudiens, sont de cuisants échecs thérapeutiques.

 

D'ailleurs, Jung a écrit à Freud que, dans sa défense de la psychanalyse, il évitait de mettre en avant les succès thérapeutiques car "sinon on aura vite fait de rassembler un matériel apte à montrer que le résultat thérapeutique est très mauvais, ce qui ferait du mal à la théorie également"(8). Il avait au moins le mérite de la lucidité !

 

Jacques Lacan, à la fin de sa vie, prenait de plus en plus de distance avec la clinique et indiquait que la guérison ne vient que "de surcroît". En 1975 il déclare : "La chose terrible est que l’analyse en elle-même est actuellement une plaie : je veux dire qu’elle est elle-même un symptôme social, la dernière forme de démence sociale qui ait été conçue". D'ailleurs, il dissoudra en 1980 "l'Ecole freudienne de Paris" qu'il avait fondée en1964, en disant : "j'ai échoué". Qu'on se rassure, ses disciples ont, malgré lui, entretenu la flamme !

 

On ne peut quitter le domaine de la thérapeutique sans évoquer Bruno Bettelheim qui fut le chantre de la psychogenèse de l'autisme, qu'il prétendait guérir par la cure(9). On sait maintenant qu'il a menti délibérément et que ces guérisons n'ont jamais eu lieu. Quant à l'origine de la maladie, elle est certes multifactorielle, mais le facteur génétique y est prépondérant. Pour s'en convaincre, il n'est que de savoir que si un jumeau est autiste, le second l'est aussi dans 9% des cas si c'est un faux jumeau et dans 80% si c'est un vrai jumeau. On constate, de plus, une association fréquente avec des maladies génétiques, telles que la sclérose tubéreuse de Bourneville ou la neurofibromatose. Enfin, on a trouvé chez les autistes une anomalie du gène H-Ras (10) situé sur le chromosome 11. On est loin des envolées lyriques de Bruno Bettelheim !

 

Bon ! Tout cela c'est le passé, où en est-on aujourd'hui ?

 

Aujourd'hui

 

La plupart des psychanalystes "raisonnables" admettent qu'ils ne guérissent pas. Dans "Le Journal des Psychologues" de novembre 1996, Roland Brunner, un psychanalyste, écrit : "Il faut oser l'affirmer : ni Freud, ni Lacan, ni aucun psychanalyste n'a réussi à guérir grand monde…". Quant à Edouard Zarifian, qui a pourtant commencé sa carrière en pratiquant la psychanalyse, il affirme : "Une autre revendication de la psychanalyse est d'être un outil thérapeutique. C'est là que le bât blesse le plus. Si c'était vrai, depuis près de cent ans, cela finirait par se savoir... Objectivement, il vaut mieux ne pas être malade pour entreprendre une analyse…"(11).

 

Le problème est que les psychanalystes ne font pas de statistiques, que les études sérieuses sont rares et que l'on ne peut évidemment se fier aux descriptions de cas merveilleux type Marie Cardinal, sauf à croire aussi aux vertus de Natrum Murieticum 15 CH. (12)

 

Donc, faute de pouvoir étudier sérieusement des analysés, H. J. Eysenck(13) a établi un bilan de patients atteints de névroses sévères non traitées, et constaté que 64 % d'entre eux retrouvent spontanément la santé, ou s'améliorent significativement, dans les deux ans qui suivent le début de la maladie. S'ils avaient suivi une psychanalyse on aurait donc attribué ce bon bilan à son crédit… A. Storr, un analyste, indique de son côté, que "les preuves que la psychanalyse guérit de quoi que ce soit sont quasiment inexistantes" et rappelle que l'Association Américaine de Psychanalyse a réalisé une évaluation de la psychanalyse et a renoncé à sa publication tellement les résultats étaient décevants(14). Quant au psychiatre J.J. Aulas, relatant dans son ouvrage "Les médecines douces(15)", l'une des rares études faites sur l'efficacité comparative de diverses psychothérapies d'inspirations analytiques, il conclut par cette phrase : "Faut-il alors parler de psychothérapies ou de placebothérapies ?".

 

Avant d'abandonner le domaine de la thérapeutique il est peut-être bon de se pencher sur la cure analytique et de s'interroger sur son innocuité.

 

La cure

 

En gros, le principe de la cure consiste à faire resurgir le "matériel" traumatique refoulé dans l'inconscient grâce à l'interprétation des associations libres, des rêves etc. La résurgence dans le conscient provoquerait la catharsis avec, comme conséquence, la disparition du symptôme.

 

Bien entendu une telle méthode postule la psychogenèse des troubles mentaux, sans laquelle elle serait dénuée de sens. Or, on a parlé plus haut de l'autisme et l'on sait, par exemple, que la concordance de la schizophrénie chez les jumeaux monozygotes est de 28%(16) et que toutes les études montrent que les facteurs environnementaux qui interviennent par ailleurs sont principalement de nature biologique (problèmes à l'accouchement, carences nutritionnelles, infections, etc.) et non socioculturelle(17). Ce qui rend caduc l'espoir de guérison par la psychanalyse.

 

En un mot, on peut dire que la psychogenèse des maladies aliénantes est une contre vérité.

 

Mais, objectera-t-on, il ne manque pas de cas où, un événement affectif fait plonger un être dans la maladie mentale. Bien sûr ! L'enfant qui pose une main légère sur un rocher branlant dans un chemin de montagne est-il responsable de sa chute ? Evidemment pas ! Celui-ci aurait dévalé la pente, demain ou dans trois mois, sous l'action d'une pluie d'orage ou le poids d'un corbeau de passage.

 

Admettre une certaine influence du milieu est une chose, encore ne faut-il pas en permanence confondre les effets et les causes ou les origines avec les facteurs déclenchants.

 

Lors de la cure, le rêve est, d'après Freud, "la voie royale qui mène à la connaissance de l'inconscient dans la vie psychique", et son analyse est donc l'un des pôles de la thérapeutique.

 

Une étude a été réalisée, au centre du sommeil de Haïfa, sous la direction de Peretz Lavie, sur des survivants de l'holocauste(18). Trois groupes ont été constitués. Dans le premier on a placé des rescapés ayant rencontré de gros problèmes d'adaptation après la guerre, dans le second des survivants qui se sont correctement réadaptés et dans le dernier ceux qui n'ont manifesté aucun traumatisme. Pendant cinq nuits, ces volontaires ont été réveillés, lors d'un rêve, au cours de la phase de sommeil paradoxal. Le résultat a été surprenant : les rescapés non traumatisés ne se rappelaient leur rêve que dans 33% des cas, chiffre très inférieur à tout ce qui avait été enregistré jusque-là. De plus, à la différence des autres participants, leurs rêves étaient dépourvus de références à la Shoah et traitaient de sujets communs dépourvus d'émotions. Tout semble donc se passer comme si une espèce de mécanisme d'oubli les avait protégés et comme si l'aptitude à l'enfouissement des souvenirs traumatiques constituait un facteur d'équilibre.

 

Que penser alors de la cure, au cours de laquelle l'analysé, sachant que son analyste lui demandera de raconter ses rêves, tente de faire émerger, et conserve précieusement, le souvenir des problèmes passés ?

 

Cette expérience recoupe d'ailleurs une méthode de traitement de la dépression qui consiste en une privation artificielle du sommeil paradoxal.(19)

 

Le surgissement de la mémoire est-il, comme le prétend le dogme psychanalytique, profitable au patient ? On est en droit d'en douter !

 

La psychanalyse est-elle un outil interprétatif ?

 

Une herméneutique.

 

En résumé, nous pouvons dire, sans grand risque d'être contesté, que la psychanalyse n'est pas une science, et que rares sont les praticiens lucides qui croient encore à ses vertus thérapeutiques.

 

Doit-elle donc être jetée aux orties ?

 

Non, répondent les fidèles de l'inconscient, qui ont toujours réponse à tout, car elle constitue un outil interprétatif irremplaçable, une nouvelle herméneutique et elle permet le "développement personnel". Cette dernière expression est d'ailleurs significative du terrain sur lequel on s'engage alors, car elle fait partie du traditionnel vocabulaire des "sectes psychanalytiques"(20). Quant au terme "herméneutique", il désigne le dévoilement du sens caché, à travers les rêves, les lapsus, le vocabulaire, les actes manqués etc.…

 

Aux scientifiques, qui s'étonnent qu'on puisse utiliser comme modélisation de la vie psychique un échafaudage aux bases infalsifiables et à l'efficacité nulle, les freudiens répondent que leur dogme n'est pas accessible aux outils de la science et du rationalisme. La psychanalyse se situe "ailleurs".

 

Qu'on nous permette cependant d'apporter quelques éléments de jugements sur les principaux restes de prétentions du freudisme !

 

Les associations libres

 

Sur ce sujet laissons la parole à Michel Lobrot, professeur à l'Université de Paris VIII :(21)

 

" On sait que Freud veut retrouver les motifs profonds et inconscients qui animent le psychisme par la méthode des associations libres. Or, cette méthode d'analyse est anti-scientifique. Tout chercheur sait que la mise en évidence d'une corrélation entre deux phénomènes (la ressemblance entre un couteau et un pénis par exemple) ne peut tenir lieu de causalité.

 

La pratique freudienne de "l'herméneutique associative ", qui consiste à traduire un contenu conscient des rêves ou des actes manqués en un sens profond et caché, a conduit aux pires extravagances. Elle introduit la subjectivité du psychanalyste dans l'analyse."

 

Le complexe d'Œdipe

 

C'est l'une des bases fondamentales de la psychanalyse, puisque Freud écrit : "je m'autorise à penser que si la psychanalyse n'avait à son actif que la seule découverte du complexe d'Œdipe refoulé, cela suffirait à la ranger parmi les précieuses acquisitions du genre humain"(22). D'après lui, ce complexe est universel et il le rattache à la notion de "horde primitive".

 

Au tout début de l'humanité existaient des hordes composées d'un mâle et de plusieurs femelles et les jeunes mâles étaient menacés de castration, s'ils tentaient de s'accoupler avec une des femelles. Un jour, les fils ont tué leur père et l'ont mangé, puis envahis par le remords ils ont décidé de bannir à jamais le parricide et l'inceste. Ce fut la fin de l'animalité et le début de l'humanité. De là découle le désir d'inceste, la peur de la castration et la fameuse envie de "tuer le père", qui serait, parait-il, en chacun de nous.

 

Quel beau roman ! Voyons comment il résiste à l'examen.

 

Dans les hordes de gorilles, qui donnent une assez bonne idée de ce que devait être la horde primitive, les plus jeunes mâles ne sont nullement agressés par leur père et ne tentent que très rarement de s'accoupler avec leur mère(23). Plus généralement, chez les animaux, l'inceste entre frère et sœur est rare, du moins s'ils ont été élevés ensemble. Cette constatation se confirme chez les humains et les enfants des kibboutz israéliens, par exemple, élevés collectivement dans la plus franche mixité, ne se sont que fort rarement mariés ensemble.

 

L'anthropologue Bronislaw Maliniwski a étudié les habitants des îles Trobriand(24), chez qui le père est doux et affectueux avec ses enfants, alors que c'est l'oncle qui détient l'autorité. Il observe que les fils ne manifestent aucune hostilité envers leur père mais qu'ils s'opposent fréquemment à leur oncle. Ce qui semble montrer que ce comportement est une simple réaction à leur autorité normative et non dû à une hypothétique rivalité sexuelle.

 

Pour en terminer avec l'Œdipe, il faut mentionner une étude réalisée par deux psychologues allemands, Wilhelm Greve et Jeanette Roos(25). Ce travail, réalisé avec grand soin dans de bonnes conditions méthodologiques, montre que les enfants, au stade dit "phallique", ne manifestent aucune hostilité à l'égard du parent de même sexe et n'ont, à plus de 80%, jamais manifesté le fameux désir de se marier "avec papa" ou "avec maman". Gageons que ceux qui restent n'ont fait que répéter ce qu'ils avaient entendu !Mais alors, si le complexe d'Œdipe n'est qu'un mythe, on peut s'interroger sur l'importance du refoulement des pulsions sexuelles, pivot du freudisme.

 

Le refoulement des pulsions sexuelles

 

Pour essayer de tester la validité de ce concept qui sert de socle à la théorie freudienne, une équipe a mis au point une expérience(26) qui consiste à présenter à des jeunes gens d'une vingtaine d'années une liste de mots, qui défile à vitesse constante sur un ordinateur dans un ordre aléatoire, et à leur demander de les mémoriser. Or, ces mots peuvent se scinder en quatre groupes. Le premier est constitué de mots crus, grossiers sexuels ou scatologiques. Un second groupe comprend des mots neutres (objets…), les deux autres regroupants les mots positifs (agréables…) et négatifs (violents…). Si la théorie freudienne de la libido est valable, les mots grossiers à connotation sexuelle doivent être refoulés dans l'inconscient. Or c'est exactement le contraire qui se produit, puisqu'ils sont mémorisés en moyenne à 50%, contre 30% pour les autres.

 

La théorie freudienne était peut-être vraie dans la société viennoise du début du siècle, mais elle n'est sûrement pas universelle !

 

Précision !

 

Bien entendu, les éléments fournis ci-dessus ne "prouvent" rien. On ne saurait réfuter l'irréfutable. Et d'ailleurs, ce n'est pas aux sceptiques qu'incombe la charge de la preuve.

 

Les inconditionnels de l'herméneutique affirmeront que tout cela n'a rien à voir, que c'est beaucoup plus subtil et qu'en fait nous n'avons rien compris. Notre opposition, sans nuance, monolithique et péremptoire, est d'ailleurs la preuve de notre incompétence, voire de nos "résistances" et il convient d'être "plus nuancé". C'est l'argument habituel du "relativisme cognitif", à savoir l'idée selon laquelle la science n'est qu'une "narration" parmi d'autres. Si, par exemple, les scientifiques affirment qu'au centre de la terre se trouve un noyau à très haute température, et si un autre groupe, formé de gens respectables, affirme que notre planète est en réalité creuse et que son centre est peuplé de timides extraterrestres, les deux théories sont également "valables".

 

Qu'on nous permette de ne pas partager cette forme, très particulière, d'ouverture d'esprit, et de ne pas confondre "discours obscur" avec "discours profond" !

 

Qu'on ne nous fasse pas dire pour autant que nous refusons tout outil interprétatif du psychisme, mais la symbolique freudienne peut avantageusement être remplacée. Les psychothérapies cognitives, comportementales ou systémiques exploitent les notions d'apprentissages, de conditionnement ou de suggestion. A la différence de la psychanalyse, elles s'appuient sur des expériences reproductibles ou des observations contrôlables, pratiquent l'évaluation et un retour fécond à l'expérience. A ce titre, elles ont leur place dans les sciences humaines. Ce n'est pas parce que la psychanalyse a pénétré, à la frange, certaines d'entre elles qu'elle peut en tirer argument pour se valider. La psychanalyse a aussi infiltré l'astrologie (astrologie jungienne), cela ne justifie ni l'une ni l'autre.

 

Le monde de la Psychanalyse

 

Une idéologie !

 

La psychanalyse fait recette chez les intellectuels. Il n'est pas un film ou une pièce de théâtre dont la critique ne passe par la grille d'analyse freudienne. Dans n'importe quel tableau, le soleil n'est plus "l'astre du jour" mais "l'image du père" et tout arbre se voit promu au rang de "symbole phallique". Un jeune homme qui avait provoqué un débat sur la psychanalyse dans un café philosophique, indiquait qu'il était excédé de se voir constamment opposer les lieux communs d'une psychanalyse "réponse à tout".

 

Chacun a droit à sa part de rêve et de poésie. Tout homme peut fonder son église et y prononcer les paroles liturgiques sans que la raison ait à s'en offenser. Il est en chacun de nous une part (plus ou moins importante) de mysticisme qui a droit au respect et à la liberté d'expression. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire d'épiloguer longtemps sur cet aspect de la psychanalyse. Chacun y prend ce qu'il y cherche.Ne résistons pas cependant, avant d'abandonner un domaine qui a donné lieu à tous les excès, au plaisir de citer Melanie Klein(27) :

 

"Théâtres et concerts et, en fait, toute représentation où il y a quelque chose à voir ou à entendre symbolisent toujours le coït des parents : le fait d'écouter et de regarder symbolise l'observation réelle ou imaginaire, tandis que le rideau qui tombe représente les objets qui gênent l'observation, tels que les couvertures, le montant du lit, etc."

 

Chers amis du théâtre et cinéphiles impénitents, vous savez désormais ce que vous cherchez à voir "inconsciemment"… Et puis, ne discutez pas, ce n'est pas "peut-être" ou "parfois", c'est "toujours". Fermez le ban !

 

Une école littéraire.

 

Le monde de la psychanalyse est essentiellement littéraire. Le verbe y est roi. L'affirmation bien tournée tient lieu de preuve et la généralisation hâtive de mode de travail.

 

Dans une conférence faite le 15 août 1984 devant des psychologues, médecins et travailleurs sociaux, et reprise dans un livre "Tout est langage", Françoise Dolto dit :

 

" Un enfant qui est propre très, très tôt, peut devenir schizophrène. J'en ai connu un qui n'a jamais après la maternité sali ses couches, jamais. Il est devenu schizophrène : un enfant qui était né pour être un être remarquable. Ce sont des enfants qui ... à cause de paroles qu'ils ont entendues trop tôt et qui dévalorisent leurs relations familiales ou leur sexe, sont bouleversés de ne pas satisfaire leur dieu ou leur déesse de leur vie fœtale : les parents qui parlent à l'extérieur... "

 

On ne peut qu'être atterré devant pareilles affirmations. Que Mme Dolto ait cru en 1984 à la psychogenèse de la schizophrénie, passe encore. Mais la méthodologie employée est incroyable : généralisation à partir d'un cas, conclusions hâtives et invérifiables (c'est le fait d'entendre depuis le ventre maternel, de supposées paroles dévalorisantes, qui entraîne la schizophrénie / un schizophrène est un enfant remarquable), culpabilisation des parents et des mères en particulier.

 

Comment les femmes peuvent-elles accepter la psychanalyse qui n'a cessé de les culpabiliser et de les mépriser ? Tout le monde connaît les phrases célèbres de Freud : " La femme est un être aux cheveux long et aux idées courtes " ou encore " Sur le plan social les femmes n'ont pratiquement pas contribué aux progrès de la civilisation ". C'est le même qui dans un texte intitulé "la féminité " après avoir expliqué que la femme était frustrée de manque de pénis et fondamentalement masochiste concluait : "En dehors de cela, chaque femme peut être aussi un être humain ". On ne peut être plus charmant !

 

Mais le comble du pédantisme et de l'hermétisme littéraire a été atteint avec Lacan dont "Ecrits " (le seul ouvrage) et la retranscription du "séminaire " sont proprement illisible pour qui ne parle pas le "lacanien ". Tirons-en quelques perles :

 

" L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entre-pret. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire. "

 

" Les mots... peuvent engrosser l'hystérique, s'identifier à l'objet penis-neid, représenter le flot d'urine de l'ambition urétrale, ou l'excrément retenu de la jouissance avaricieuse. "

 

Comprenne qui pourra ! (28)

 

Les psychanalystes se gargarisent de mots, comme si leur ambition était littéraire et non thérapeutique. Ils sont d'ailleurs en cela les dignes descendants de Freud qui, à la fin de sa vie, avouait : " La psychanalyse n'est rien d'autre que l'interprétation de ma vocation littéraire en termes de psychologie et de pathologie ".

 

Une église.

 

La psychanalyse est une sorte d'église, avec ses évêques, ses petits diacres et ses fidèles. De l'église, elle a les livres saints, les schismes et les excommunications. Adler, Young, Lacan, et son éviction de la Société Française de Psychanalyse avant la création de l 'Ecole de la cause freudienne en sont des exemples significatifs. De l'église, elle a les dévots qui regardent les mécréants du haut de leurs certitudes.

 

D'ailleurs, dans un numéro spécial du Nouvel Observateur de novembre 1996 consacré aux religions, un article traitait scrupuleusement de la psychanalyse (au même titre que du Bouddhisme ou de l'Islam) sous le titre "La psychanalyse, une expérience spirituelle " et l'auteur, Marie Balmary une psychanalyste, écrivait :

 

"Nous sommes des pays en voie de développement spirituel ; des sociétés parfois si pauvres en relations que certaines personnes nées dans l'expérience psychanalytique, demeurent dans la psychanalyse comme seule "religion " possible pour elles"

 

Et elle concluait : "Vécue comme une expérience d'esprit, la psychanalyse conduit-elle au Grand Esprit, comme disent les Indiens ? A chacun de répondre."

 

Qui sont ces nouveaux croyants ?

 

Il existe peu d'études sociologiques sérieuses sur cette question. Cependant, pour qui a eu l'occasion de côtoyer différents milieux, il apparaît que la répartition n'est pas égale dans les différentes couches de la société.

 

Les ouvriers, agriculteurs, commerçants et artisans ont souvent gardé une vision religieuse traditionnelle, et s'ils ne pratiquent plus guère, ils continuent à croire au Dieu de leurs ancêtres. La maladie mentale y est perçue comme une tare, le psychiatre est consulté en cachette et la psychanalyse appartient à un autre monde.

 

Paradoxalement, les scientifiques ont souvent gardé la foi. Oh ! Pas la foi du charbonnier, une foi en un être suprême souvent sans rapport avec une pratique religieuse. Comme si le scientifique avait fait une bonne fois pour toute "la part de Dieu " et vérifiait volontiers la phrase de Pasteur : " Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science rapproche de Dieu ". Il faut dire que le physicien qui se penche sur les abîmes de la physique quantique, ne peut qu'être saisi de vertige et mesurer la petitesse de "l'humaine condition ". En fait, les scientifiques fréquentent peu les psychanalystes.

 

C'est le milieu littéraire et celui des sciences humaines (journalistes, psychologues, sociologues, éducateurs...) qui forment les gros bataillons des "convaincus du transfert ". Ceux-là se sont appropriés la psychanalyse qui forme pour eux une sorte de langage véhiculaire, un signe de reconnaissance, un mode d'appartenance à un ensemble qui sans elle perdrait son unité (et pour certains son pouvoir ). Un rejet des convictions religieuses parentales, une inclination pour la pensée "de gauche ", une sympathie pour le mysticisme oriental et parfois même un baba-coolisme attardé, forment le profil type de l'analysé et/ou analysant.

 

Une discipline "incontestable ".

 

Dans les milieux "psy ", la coutume est de se dire à l'écoute des autres, et d'affecter vis-à-vis de toute chose d'une sereine tolérance.

 

La réalité est toute autre ! Le malheureux qui se risque à émettre une critique, ou même seulement à esquisser un sourire, face à l'affirmation répétée des dogmes les plus caricaturaux, se voit immédiatement agressé. L'argument majeur, dans ce cas de figure, se résume ainsi : " Vous n'êtes pas analysé, donc vous n'y connaissez rien ! ". Celui qui conteste la psychanalyse est un imbécile. On l'exclut, on le méprise.

 

Dans un débat sur la psychanalyse (la marche du siècle le 19/3/97), une journaliste, Liliane Sichler, coupable d'avoir commis un livre critique sur les "psy "(29), avait été conviée à jouer le rôle de la chèvre, l'opposante fragile vouée au sacrifice. Elle fut traitée en ignorante et finalement exécutée par F Giroud, qui rappela à son sujet la phrase de Lacan : " La psychanalyse guérit de tout, sauf de la connerie ! ". Il faut dire que "le maître" précisait à ses adeptes qu'il ne fallait surtout pas chercher à convaincre les sceptiques, car ce serait "jeter des perles aux pourceaux ".

 

Les psychanalystes se déchirent entre eux sur des détails du dogme, comme les mystiques du moyen âge débattaient du sexe des anges… pourvu qu'on ne mette pas en cause la réalité de ceux-ci. Les opposants n'ont droit qu'à l'insulte et au mépris.

 

Les acteurs

 

Les analysés

 

Qui sont-ils ?

 

Les clients de la psychanalyse ne sont pas également répartis dans toutes les couches de la société. D'abord, parce que les psychanalystes font une sélection et n'acceptent en analyse que ceux qui ont quelque chance, à leurs yeux, d'en tirer profit et surtout de supporter le choc.

 

Freud lui-même indiquait que "le Moi avec lequel nous pouvons conclure un pareil pacte doit toujours être un Moi normal". De plus, il ne faut pas que les défenses soient trop structurées. Donc, pas de sujets trop vieux ou malades depuis trop longtemps.

 

Tout cela a fait dire aux "mauvaises langues" que l'indication type de la psychanalyse concernait le patient "riche, jeune et bien portant". Le premier point coulant de source, quand il faut pouvoir assurer la charge financière de trois séances hebdomadaires, très souvent payables en liquide. Chacun sait que ce dernier point est important à cause de la symbolique fécale de l'argent ! Que les mauvais esprits n'aillent surtout pas établir un quelconque rapport avec un problème de déclaration de revenu ! Ce serait pure calomnie…

 

Dominique Frischer, une sociologue, a réalisé l'une des rares enquêtes sur les analysés(30). Elle a rencontré une soixantaine de personnes traitées par la psychanalyse, dans des clubs d'anciens analysés ou par le biais des petites annonces. Ses interlocuteurs appartiennent presque tous à la classe aisée, il n'y a ni employé ni agriculteur et un seul est ouvrier. Ce fait est confirmé par d'autres études qui montrent que ces patients ont pratiquement tous une profession rentable ou très rentable.

 

Que pensent-ils ?

 

Après son enquête, Dominique Frischer indique que "malheureusement aucun des analysés n'a interrompu son analyse avec la conviction d'être totalement libéré de ses infériorités ou de ses difficultés passées, avec la certitude d'avoir remédié complètement à ses manques, d'être guéri". Malgré cela ils sont très fiers de faire partie d'une élite, d'une sorte de caste supérieure :

 

"Vis-à-vis des autres, les analysés éprouvent la tranquille sérénité de ceux qui portent au front la marque des élus, des voyants, ce signe invisible par l'intermédiaire duquel se ralliaient les premiers chrétiens. Car beaucoup d'analysés ont la certitude que le travail analytique leur confère aujourd'hui une incontestable supériorité"

 

En effet, ceux qui ont suivi une analyse s'en disent souvent satisfaits. Le paradoxe est qu'en général, ils ne s'en considèrent pas guéris pour autant et ils traînent souvent derrière eux dix ou quinze ans de psychanalyse continue ou épisodique. Les raisons de ce paradoxe sont de deux ordres.

 

Le premier c'est qu'on ne peut admettre qu'on a passé tant d'heures de sa vie, subi tant de souffrances et consacré des sommes qui auraient permis de faire six fois le tour du monde, pour un résultat aussi modeste. Personne n'aime se déjuger. Ce qui explique que les intéressés soient assez "chatouilleux " sur ce sujet.

 

Le second est que s'est établi durant le long parcourt avec l'analyste une relation interpersonnelle, qui n'a rien à voir avec le transfert et autres fatras freudiens, mais qui est le fait de l'écoute bienveillante dont le sujet est l'objet. Cette écoute ne peut être que positive, surtout (et c'est souvent le cas heureusement) si l'analyste a de grandes qualités humaines et si par ses conseils (certains ne restent pas totalement silencieux), il fait de la psychothérapie cognitive sans le savoir, comme M. Joudain faisait de la prose. En fait, la psychanalyse est le placebo de l'esprit et comme tout placebo elle a une réussite moyenne d'au moins 30%. Rien de bien neuf dans tout cela : l'église depuis longtemps a inventé la confession, qui ne se pratique plus guère semble-t-il, ce qui est peut-être dommage, car la méthode était la même et le résultat identique. De plus, on ne payait que de " je vous salue Marie " et de quelques bleus aux genoux.

 

Et puis, quand des analysés disent combien ils ont changé à la suite de leur démarche, il n'y a là rien d'étonnant. Un homme peut-il rester immobile pendant dix ou quinze ans face aux réalités de la vie ? En fait, ils attribuent à l'analyse une maturation qui se serait sans doute produite naturellement. L'âge, et les obstacles de la vie, sont en fait les plus sûrs moteurs d'un tel changement.

 

L'analyse établit même parfois des liens de dépendance de nature quasipathologique. Une publicitaire de 65 ans, "Judith", après une première cure ratée avec Françoise Dolto, en suit une de douze ans avec un autre analyste. Sans plus de succès. Lorsqu'elle raconte son histoire(31) elle est à nouveau en analyse depuis seize ans "avec une star de la psy parisienne". Elle dit :

 

" Je ne suis plus orpheline. Ma relation avec D... est merveilleuse. C'est mon père, ma mère, mon mari, mon amant, mais en mieux, en version professionnelle. Il m'aime, m'écoute, m'admire. En finir ? Je n'y pense même pas, ce serait trop triste de renoncer à mes "Mille et Une Nuits". D... est mon Surmoi de rechange, le mien est si faible ! J'ai ma petite place au chaud, près de ses chats, je ne m'en irai jamais. Mes rendez-vous avec lui sont mes pilules de bonheur, je n'ai besoin d'aucune autre drogue pour dormir chaque nuit comme un bébé."

 

Les psychanalystes.

 

Il faut d'abord préciser que la pratique de la psychanalyse n'est régie par aucune règle de compétence. On devient psychanalyste comme on devient guérisseur ou astrologue. Il suffit (en principe) d'avoir été soi-même analysé.

 

Encore faut-il distinguer ceux qui ont suivi une analyse didactique et qui sont des professionnels de la santé (médecins, psychologues), qui ont décidé à un moment de leur parcours professionnel de se convertir à la psychanalyse. Ils ont fait, avec un maître choisi par eux, une psychanalyse rapide destinée non seulement à leur transmettre une méthodologie, mais surtout à leur éviter de " projeter " sur leurs futurs patients leurs propres conflits internes et d'accéder à la fameuse " neutralité bienveillante " qui est la marque du praticien accompli.

 

Certains ont fait le trajet inverse. Ayant suivi une analyse à la suite de problèmes personnels et considérants ceux-ci comme résolus, ils décident (l'élève ayant toujours envie d'égaler le maître), de devenir à leur tour psychanalystes. Le problème est qu'ils n'ont pas toujours la formation initiale adaptée et que, le métier n'étant régi par aucune règle de capacité, rien ne s'y oppose. Si on désire devenir psychanalyste, il suffit de se faire graver une jolie plaque en plastique doré et de la fixer sur son seuil. Nul ne pourra y trouver à redire. On ne pourrait pas s'installer boulanger (il faut un CAP), ni infirmier (il faut un diplôme d'Etat ), encore moins médecin (on risquerait des ennuis avec la justice ), mais on peut être psychanalyste. On objectera que l'on n'aura pas de clients (il faut pour être sûr d'en avoir, faire acte d'allégeance à un psychanalyste surchargé qui vous " refile " son trop-plein de clientèle ), et que l'on n'obtiendra pas de bons résultats. Le premier point est possible (quoique, avec un peu de patience), et le second reste à démontrer.

 

Ceux qui au prix d'une pseudoformation s'intitulent un jour psychanalystes, voient souvent justifiés leur (lucratif) engagement par le fait " qu'il faudra toujours des gens pour écouter ceux qui souffrent ". C'est là que réside le mensonge, car prétendre que " l'écoute " est curative en elle-même, fait partie des idées reçues et nous verrons plus loin qu'il existe d'autres méthodes d'écoute pratiquées par des professionnels compétents.

 

Est-il logique que la santé mentale soit confiée à des gens qui, dans leur grande majorité, ignorent tout de l'anatomie et de la physiologie de l'organe (le cerveau) sur lequel ils prétendent agir ?

 

Et puis franchement, imagine-t-on qu'il suffit d'avoir été tuberculeux pour devenir pneumologue ! Il n'y a qu'en psychanalyse où un ancien malade fait un bon soignant !

 

Heureusement, dans la majorité des cas, la psychanalyse est une sorte d'option supplémentaire choisie par des professionnels de santé.

 

Les psychiatres…

 

Un psychiatre, Patrick Lemoine, raconte(32) :

 

"Il me souvient d'un condisciple qui se sentait très bien dans ses baskets, selon la terminologie moderne, mais qui voulait absolument être analysé au début de ses études de psychiatrie. C'était à l'époque presque obligatoire d'ailleurs. Après avoir vainement recherché ses symptômes et sa souffrance, il avait finalement conclu qu'un tel désir d'être analysé constituait en soi un symptôme et que ne pas être encore analysé le faisait beaucoup souffrir."

 

Ce temps est heureusement révolu et les internes en psychiatrie n'ont plus à passer sous les fourches caudines de la psychanalyse. Les avancées de la neurobiologie et les progrès de la psychopharmacologie ont convaincu, surtout en milieu hospitalier, la plupart des psychiatres à abandonner l'usage de la cure analytique. Ce qui ne veut pas dire que tous aient renoncé au freudisme en tant qu'outil interprétatif.

 

…les psychologues…

 

C'est parmi eux que se sont constitués les gros bataillons des psychanalystes privés, car la psychanalyse leur fournissait l'outil curatif qui leur manquait. Certains, aujourd'hui, se sont reconvertis dans les psychothérapies cognitives, comportementales ou systémiques, parfois sans le dire trop fort, et sans pour autant négliger l'effet d'appel et la notoriété que confère encore, aux yeux de certains, l'étiquette de psychanalyste.

 

Ils sont en cela les dignes successeurs de Melitta Schmideberg, qui publiant en 1970 un article sur les échecs de la cure analytique concluait par ces mots :

 

"Pour ma part, je me trouve dans une situation inhabituelle. Etant la fille d'une psychanalyste (Mélanie Klein), j'ai été élevée avec la psychanalyse. Pendant longtemps, j'ai considéré toute critique comme un préjugé réactionnaire. Mon mari était un ami personnel de Freud et de sa famille, et j'ai été amenée à connaître personnellement tous les grands analystes d'Europe et des Etats-Unis. J'ai publié de nombreux articles dans des revues de psychanalyse et j'ai été analyste-didacticien de la Société britannique de Psychanalyse jusqu'au moment de mon départ pour les Etats-Unis. Je suis cependant devenue de plus en plus critique envers la théorie et la pratique psychanalytiques (... ). Ainsi, bien que je me considère encore comme une analyste, sans doute tant soit peu dissidente, j'en suis venue, depuis longtemps déjà, à ne plus pratiquer la psychanalyse"

 

…et les autres.

 

Ce sont souvent d'anciens analysés qui, après 10 ou 15 ans d'une psychanalyse qu'ils considèrent comme réussie, ont eu envie de passer de l'autre coté du divan.

 

Oublions-les et ne souhaitons à personne le malheur de tomber entre leurs griffes.

 

Le syndrome d'Asterix.

 

La psychanalyse est partout en régression.

 

Aux Etats Unis, où elle était florissante dans les années soixante, elle ne survit plus guère que dans les films de Woody Allen. Les psychanalystes de formation médicale ne l'utilisent que dans quelques cas très particuliers ou comme complément à leurs prescriptions médicamenteuses. Les autres ont basculé vers des thérapies scientifiques. Le phénomène est pratiquement le même dans les pays de l'Europe du Nord.

 

La psychanalyse serait-elle en extinction partout dans le monde ? Non ! Un village d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours. Armés de la potion magique qui leur a été transmise par les druides Lacan et Dolto, il fait face courageusement aux méchants psychiatres et à leurs alliés les psychologues comportementalistes.

 

De plus les psychanalystes pratiquent une technique bien connue des organisations sectaires : la réassurance par le groupe. Ce n'est chez eux que séminaires, colloques, formations et groupes de réflexions. On comprend qu'il faudrait à un psychanalyste lucide une extraordinaire dose de courage et une remarquable force de caractère pour se "déconvertir ".

 

C'en est au point que de nombreux psychanalystes, qui comme nous l'avons vu n'ont pas de formation médicale ni scientifique, ne peuvent même pas remettre en question les fondements de leur doctrine et, de bonne foi, pensent être dépositaires d'une incontestable vérité. Il faut dire que cette remise en cause les amènerait à scier la branche sur laquelle leur niveau de vie est assis, ce qui ne favorise pas la lucidité.

 

Comment en est-on arrivé là, et pourquoi une croyance de ce type a-t-elle pu prendre une pareille place dans ce qui devrait être une discipline scientifique ?

 

Les raisons d'un succès

 

Le retard de la neuropsychiatrie.

 

Si on compare les connaissances acquises dans les médecines du corps et de l'esprit, la différence est flagrante. Avant 1952 et la découverte du premier neuroleptique, les connaissances sur le cerveau sont purement anatomiques et le seul progrès avéré est celui de l'electo-encephalographie. Quant aux traitements ils se limitent aux électrochocs. Faute de pouvoir donner une explication biologique de la maladie mentale, va se développer une tendance " psychologiste " qui l'attribuera au résultat de conflits entre des forces conscientes et inconscientes. Dans l'éternelle bataille entre l'inné et l'acquis, c'est le second qui va provisoirement l'emporter. La psychanalyse déferle sur le monde, et réduit au silence toute autre forme de recherche(33). Pourtant, à partir des années soixante, le développement des neuroleptiques va apporter un progrès sensible au traitement des malades. Ceci n'est pas du goût des dévots de la psychanalyse et des utopistes de l'antipsychiatrie qui, aveugles à leur propre impuissance, vont vouer aux gémonies les soi-disant " camisoles chimiques ", dont nul ne peut nier aujourd'hui qu'elles ont libéré les malades de l'enfermement des asiles.

 

Entre temps, dans les hôpitaux et les instituts, s'était mis en place un réseau qui, par cooptations successives, pérennisait la prise en main de la maladie mentale par les fidèles de l'inconscient, et encore aujourd'hui les partisans d'un retour à une médicalisation et à l'utilisation de thérapies basées sur les progrès de la science, ont parfois du mal à se faire une place dans le dispositif bien verrouillé des croyants du freudisme.

 

Le plus grave, c'est que s'est développée dans les milieux médicaux, sociaux, et pédagogiques, une véritable culture de la psychanalyse. Ses termes usuels sont passés dans le langage courant et ses axiomes considérés comme vérités définitives. Le symbolisme psychanalytique est devenu un outil banal, sans que soit repensée la validité du concept. Le moindre dessin d'enfant est interprété comme un langage codé dans lequel, comme l'écrivait une célèbre psychanalyste " le soleil est masculin, parce qu'il est le symbole idéal associé à l'image du père, et que la terre est féminine parce qu'elle est l'image de la mère et de la fécondité ". Or, (" vérité en deçà des Pyrénées erreur au-delà " disait déjà Pascal), en allemand soleil est féminin, et en arabe la terre se dit " trab " (masculin). Pauvres peuples exclus de la symbolique freudienne !

 

A la différence de la science qui est doute permanent et remise en question de ses propres découvertes, la psychanalyse assène ses vérités révélées comme des évidences. Lorsque de grands scientifiques s'expriment dans les médias, c'est généralement pour faire mesurer avec modestie les progrès qui restent à accomplir, et limiter leur propos à ce qu'ils pensent savoir. A côté de cela Gérard Miller l'inévitable (et talentueux) Lacanien et ses semblables ont réponse à tout, et nul domaine n'échappe à leurs interprétations magistrales. Ce matraquage se poursuit avec les fidèles convaincus, (de Françoise Giroud à Fabrice Luchini), qui se répandent dans les médias pour porter la bonne parole.

 

Psychanalyse et sociopolitique.

 

Bien que beaucoup s'en défendent, il faut bien admettre que les choix thérapeutiques sont souvent dans ce domaine influencé par des arrières pensées politiques.

 

Il y a trois grandes approches de la maladie mentale. La psychodynamique de la psychanalyse, la neurobiologie et la psychologie sociale de l'antipsychiatrie. Cette dernière qui fut très liée au mouvement marxiste et gauchiste est morte de ses propres excès et de son évidente impuissance, et les seules traces qu'elle a laissées se retrouvent très édulcorées dans la mouvance des thérapies systhémiques.

 

La psychanalyse qui se veut libératrice est étroitement associée à la pensée de gauche et a été totalement dominante sous la pression d'intellectuels comme Lacan et Foucault.

 

Edouard Zarifian écrit :

 

" Lacan n'a pas été pour rien dans ce phénomène fondamentalement parisien à son origine. C'est lui qui fascinait des salles hétérogènes composées d'éternels étudiants, de vieilles hystériques et de minettes désœuvrées, tous fascinés et béats, ayant perdu - s'ils l'avaient jamais possédé- l'ombre de tout esprit critique."

 

Les traitements médicamenteux sont encore parfois sévèrement critiqués par les psychanalystes et l'idée de déterminisme biologique est ridiculisée et classée "de droite" sinon de "fasciste" par une assimilation réductrice aux doctrines nazies.

 

Quand parviendra-t-on à séparer enfin méthodes thérapeutiques et choix politiques ?

 

L'attitude des médias.

 

Le monde des médias apporte un massif et insidieux appui aux thèses de la psychanalyse.

 

Dans son numéro du 20 mars 1997, le Nouvel Observateur publiait un dossier intitulé "La science contre Freud, la psychanalyse est-elle condamnée par la neurobiologie ? ". Sur les neuf pages consacrées au dossier, trois étaient rédigées par des psychanalystes ou des journalistes visiblement convaincus. Les cinq autres présentaient un semblant de débat opposant deux psychanalystes à un neurobiologiste, Alain Prochiantz. Avait-on choisi pour ce dernier rôle un scientifique connu pour ses positions critiques par rapport à la psychanalyse ? Non bien sur ! Il était visiblement là pour ses qualités littéraires (ce qui n'enlève rien à ses qualités de chercheur), puisqu'il venait de publier un ouvrage intitulé : "A quoi pensent les calamars ? ". Le dialogue qui s'en suivit, s'établit dans un registre psycho-litteraire, au demeurant fort agréable, mais où la psychanalyse ne fut pas une seule fois remise en cause. On était entre gens de bonne compagnie, les uns se démarquant du "psychanalyste trop rigide ", l'autre affirmant détester "le réductionnisme de la biologie à une physique ". Visiblement notre aimable scientifique, connu par sa "vision romantique " de la biologie(34), répugnait à endosser, en si bonne compagnie, le costume de "l'empêcheur de discourir en rond ", qui lui était proposé. Voyant sans doute arriver la fin du dialogue, il se décidât pourtant à prononcer la phrase qui aurait dû constituer la base du débat et occuper l'essentiel de la discussion : " je garde l'inquiétude d'un discours analytique qui produit encore du discours et qui ne demande pas l'expérience du laboratoire pour prouver sa viabilité ". Il lui fut répondu par une pirouette en forme de contre vérité : " En psychanalyse... cela ne marche pas comme chez vous avec des vérifications ". Et le débat fut clos ! Le bilan est significatif. Un titre ronflant et une couverture provocante qui laissent à penser que l'on ira cette fois au fond du problème. En pratique, trois lignes sur neuf pages posent une vraie question qui ne recevra pas de réponse.Peut-on s'étonner, après cela, de voir les sourcils se lever de toute part lorsqu'on met en doute la valeur de la psychanalyse ?

 

L'appui apporté par les médias à la psychanalyse est parfois même encore plus insidieux. Illustrons-le par un exemple. Le 24 juillet 1997 le magasine TV "Comment ça va ?" diffusait "les visages de la dépression", un dossier volontairement didactique qui cherchait à faire passer un message fondamental : la dépression se soigne aujourd'hui, si on met en œuvre les dernières ressources de la science. Divers cas étaient examinés, et des intervenants incontestables faisaient le point sur ce problème sous le regard d'un journaliste jouant le rôle du candide. L'opération, parrainée par la Mutualité Française, était un outil efficace, salutaire et désintéressé, qui aurait dû logiquement recevoir l'appui des hebdomadaires de télévision les plus responsables. Or Télérama réglait son compte à cette émission en quelques lignes discrètement signées "CC" :

 

"...cette fiche santé, très médicalisée, souffre un brin de rigidité. Ce soir rien n'est dit qui mérite de veiller tard."

 

C'est ce que l'on appelle une exécution sommaire !

 

Remarquons que dans le même hebdomadaire "les mots de la Psychanalyse" une émission de 15 mn sur la 5, faisait sur une demi-page l'objet de commentaires dithyrambiques, sous la plume d'une certaine… Cécile Chalier.

 

Bizarre... vous avez dit bizarre !

 

La psychanalyse est-elle néfaste ?

 

Une souffrance rédemptrice.

 

La cure analytique est une longue souffrance. D'ailleurs, les psychanalystes lucides n'acceptent de l'entreprendre qu'avec des patients qu'ils jugent assez motivés pour supporter le choc et, à leurs yeux, en tirer profit.

 

Un soir d'hiver, dans une rue sombre, un jeune homme appuyé contre un mur pleurait à "chaudes larmes". Une voisine, ouvrant sa fenêtre à ce bruit inhabituel, s'enquit, sans succès, des motifs de cette tristesse. Au bout d'un moment, et comme les choses semblaient empirer, elle revint à la charge, insistante et compatissante : " que se passe-t-il ? Si vous n'allez pas bien, je puis appeler un médecin ! ". Le jeune homme leva la tête et répondit, entre deux sanglots : " Laissez-moi, je sors de psychanalyse ". Certes, les psychanalystes nous expliqueront qu'il faut en passer par-là pour qu'ensuite vienne la paix. Faut-il vraiment rechercher les vieilles plaies et les rouvrir pour y tourner le couteau afin de mieux les guérir ? Cette approche n'est pas nouvelle. Elle fait partie du vieux fond judéo-chrétien pour qui la souffrance est rédemptrice et réparatrice du péché originel. Pour l'église, la maladie était souvent considérée comme le châtiment d'une faute morale, pour les psychanalystes, c'est d'une faute familiale qu'il s 'agit. On pense aussi à ces marxistes qui ont martyrisé leur peuple, pour son bien, et au nom du bonheur des générations futures. Or, on le sait bien, "les lendemains qui chantent " ne se sont jamais levés, et ne se lèveront sans doute jamais pour le jeune homme qui pleurait. Bien sûr certains en sortent grandis, pour combien d'autres convaincus à jamais de leur faiblesse et de leur incapacité à vivre. Il n'est donc pas étonnant qu'une psychanalyste, Marie Balmary puisse écrire : " Il faut un certain courage pour simplement énoncer dans certains milieux psychanalytiques, les noms des "victimes " qui chaques années circulent dans les rumeurs ".

 

Elle retarde ou interrompt une prise en charge appropriée.

 

Un scientifique fit un jour remarquer à un psychanalyste tout le profit qu'on pouvait retirer des thérapies comportementales et de l'approche biologique. Ce dernier posa sur lui un regard désolé, sa main balaya l'air, et avec le ton d'un Moscovite à qui on essaie de vendre des œufs de lumps pour du caviar bélouga, il rétorqua : " ce n'est que du comportementalisme ! ". Et ce "que " exprimait un incroyable mépris. Quelle prétention et quelle suffisance ! Les psychanalystes ont autoproclamé la noblesse de leur pratique et "regardent le reste du monde du haut de leur grandeur ". C'est au point que certains psychanalystes n'hésitent pas à faire arrêter le traitement médical des patients qui se tournent vers eux. Le mélancolique suspendra la prise du Lithium, avec les risques que cela comporte, et le déprimé traînera des années sur le divan une souffrance que quelques gélules résoudraient peut-être en moins d'un mois. Que de déprimés "réactionnels ", suite à un événement privé déstabilisant, se sont engagés dans la psychanalyse faute d'information et ont déclenché un long cycle d'introspection dont ils ne se sont jamais sortis. Car la prééminence de la psychanalyse et sa position dominante empêche le développement de formes de thérapies mieux adaptées à de pareils cas.

 

La cure analytique ne fait pas appel à la réflexion ni à l'intelligence, en un mot à ce qui fait la grandeur de l'homme. Elle attend tout de supposés mécanismes inconscients dont l'analyste est le médiateur, et à ce titre ne peut qu'être infantilisante, puisque le sujet n'est pas acteur volontaire de sa guérison. Bien qu'elle s'en défende, elle entraîne la dépendance de l'analysé par rapport à l'analyste. C'est le contraire d'une prise en charge de soi-même consciente, lucide et donc durable.

 

Et pourtant il existe des alternatives.

 

Les alternatives

 

Une autre vision de l'homme.

 

(Les citations de ce paragraphe sont de Henri Laborit)

 

" Animal, l'homme l'est ". Et à ce titre, comme toute structure biologique, il va chercher pour se maintenir à satisfaire ses instincts primordiaux : soif, faim, sexualité. Il tentera de renouveler les expériences agréables, ("la gratification " ), et à éviter celles qui sont pénibles, ("la punition " ). Ce faisant, il se heurtera à ses semblables situés dans le même espace opérationnel, provoquant un conflit de "dominance ", qui se terminera par la lutte, la fuite, ou la soumission génératrice de troubles psychosomatiques. Cette "nouvelle grille " détermine le comportement de l'homme, et guide ses actes de façon inconsciente.

 

" Comment, sachant cela, ne pas éprouver un certain attrait pour ce qu'il est convenu d'appeler le "scientisme ", cet essai longtemps infructueux de la découverte de lois, de principes invariants capables de nous sortir de la soupe des jugements de valeur ? Et quand ce scientisme, après des siècles de tâtonnements, aboutit enfin à des faits constants, reproductibles, concernants l'origine biochimique et neurophysiologique de nos comportements normaux et "anormaux ", comment refuser de voir en lui le premier lien fécond entre la physique et le langage ? Comment ne pas voir qu'il est indispensable à une certaine idée que nous pouvons nous faire de l'Homme ? "

 

Les psychothérapies scientifiques.(35)

 

La psychanalyse laisse entendre que la vie devrait être "un long fleuve tranquille " et que l'homme, pour peu qu'il aille au bout d'une fructueuse "démarche analytique ", pourrait accéder à la sérénité du sage méditant dans la position du lotus. Face à ces prétentions, les psychothérapies scientifiques font souvent pâle figure. D'abord parce qu'elles sont multiples, variées, modestes et méconnues. Ensuite parce qu'elles ne cachent pas qu'il est irréaliste de rêver d'une existence sans problèmes ni souffrances.

 

Elles ont deux caractères communs essentiels :

 

- Elles considèrent comme illusoire la guérison par un retour au passé et aux supposées origines inconscientes et psychogénétiques des troubles. D'ailleurs la plupart de ces techniques sont le fait d'anciens psychanalystes qui, constatant leur impuissance, ont cherché à agir efficacement "ici et maintenant ". On peut citer Albert Ellis, Aaron Beck, Frederich Perls, Eric Berne et bien d'autres.

 

- Refusant les gourous et les dogmes inamovibles, elles se soumettent totalement à l'épreuve des faits, ce qui leur permet d'évoluer sans cesse, dans une démarche qui, de ce fait, peut être qualifiée de scientifique.

 

La base commune de leur démarche reste évidement l'écoute bienveillante, qui n'est nullement, comme ils le prétendent, l'apanage des psychanalystes, mais qui débouche ici sur un dialogue souvent directif. Le patient est informé de la démarche, poussé à évaluer ses propres résultats et encouragé à l'autonomie. Les méthodes utilisées sont très variées (visualisation mentale, relaxation, cadrage cognitif, désensibilisation systématique, etc. etc..), et dépendent du sujet, du but poursuivi et de la formation du thérapeute. Du moins visent-elles un seul but : l'efficacité à court terme.

 

Par ces méthodes, une simple phobie est guérie en quelques semaines, un comportement compulsif en quelques mois et même s'il faut plus de temps pour soulager un alcoolique ou un toxicomane, les résultats sont indéniables et encourageants.

 

Jacques Van Rillaer écrit :

 

"Un siècle de recherches a permis de débusquer de mieux en mieux les multiples déterminants des conduites. Aujourd'hui l'image de l'homme que présente la psychologie scientifique, n'est cependant pas celle d'un être mécaniquement déterminé par son milieu ou par les pulsions qui jaillissent de l'inconscient. C'est celle d'un sujet actif en interaction constante avec son environnement, capable d'apprendre à réguler en fonction d'objectifs choisis de façon réfléchie, une large part de ses pensées, de ses sentiments et de ses actions. Une des plus hautes missions de la science du comportement est de développer et de mettre à la portée de tous des moyens concrets pour améliorer la gestion de soi et les relations entre les hommes."

 

Bien sûr ces thérapies n'ont pas, elles, la prétention de soigner les troubles psychiques graves ou les états dépressifs. Heureusement, la biochimie vient de faire d'importants progrès et laisse entrevoir pour l'avenir l'arrivée de nouvelles générations de médicaments qui feront de la psychiatrie une médecine comme les autres.

 

Les traitements psychiatriques.

 

Avant 1952 et l'utilisation de la chlorpromazine en tant que neuroleptique, le seul produit actif sur la maladie mentale est le lithium, dont l'efficacité sur la psychose maniaco-dépressive a été découverte un peu par hasard.

 

Si on prend par exemple le cas de la dépression qui fournit encore, hélas, aux psychanalystes, une vaste clientèle, on constate que le premier antidépresseur, l'ipromiazide, ne sera utilisé qu'en 1954. Il était connu auparavant comme antibacterien dans le traitement de la tuberculose et on constata à cette occasion son effet psychotonique. Quelques mois plus tard, un chercheur mettait au point une autre molécule l'imipramine. Ces deux produits seront à la base des deux grandes familles d'antidépresseurs : les IMAO et les triciclides, dont les membres ne différeront du modèle initial que par la variété des effets secondaires. Car pour ce qui est de ceux-ci, les patients étaient servis ! En effet, ces produits, remarqués pour leurs propriétés cliniques, agissent de façon grossière, en perturbant au passage certains neurotransmetteurs comme l'acethylcholine. Ceci entraîne de nombreux effets indésirables : bouche sèche, transpiration, palpitations, etc, et nécessite une surveillance contraignante du régime alimentaire (effet fromage).

 

Pendant plus de trois décennies, aucun produit réellement nouveau ne verra le jour. Par contre, le mécanisme de la dépression va en partie être élucidé. On sait que la transmission du signal entre deux neurones s'effectue à travers une synapse grâce à des neuromédiateurs chimiques et en particulier la sérotonine qui intervient dans la régulation de l'humeur. En gros, dans le cas de la dépression, le trop plein de sérotonine est recapturé trop vite par le neurone pré-synaptique. Il était donc nécessaire de trouver un produit qui ralentisse la recapture de la sérotonine sans pour autant agir sur les autres médiateurs chimiques (histamine, acetylcholine, noradrenaline). C'est cet objectif qui sera poursuivi et qui donnera lieu à la sortie en 1987 du premier ISRS, l'hydrochlorure de fluoxétine, un antidépresseur pas forcément plus actif que ses prédécesseurs, mais pratiquement dénué d'effets secondaires. C'est ce qui différencie une molécule développée à partir d'un modèle biologique d'une autre sélectionnée empiriquement pour ses effets cliniques.

 

Le succès de ces nouveaux antidépresseurs(36) sera d'ailleurs considérable, et ce, malgré les foudres des réactionnaires, toujours prompts à promettre à ceux qui veulent profiter des progrès de la science, que le ciel leur tombera un jour sur la tête. Parfois boudés par certains spécialistes enfermés dans leurs rêves analytiques, il sont largement (et sans doute trop) prescrits par les généralistes qui, "les mains dans le cambouis ", trouvent là le moyen de répondre enfin, sans trop de risque, à la souffrance de leurs clients, plutôt que de devoir se défausser en pure perte sur un psychanalyste.

 

Ceci ne justifie nullement le "forcing" à la prescription de certains laboratoires. Aux médecins de savoir résister aux parfums "couture", aux chocolats belges, aux seminaires-pêche à la truite et même parfois dit-on (on a peine à le croire), aux enveloppes "oubliées".

 

Le fait que de tels produits puissent effacer de simples tendances dépressives ouvre un débat de nature quasi philosophique. A-t-on le droit d'agir de façon permanente sur un léger désordre organo-psychique ? Est-il acceptable de tomber dans une sorte de psychiatrie "cosmétique" ? Les tenants de la "bonne mère nature ", et ceux qui pensent que "dieu a crée l'homme à son image ", s'en offusquent évidement. Les intéressés, et avec eux de nombreux médecins, rétorquent que, dans ce cas, il faut aussi refuser les facteurs de coagulation aux hémophiles et priver d'insuline les diabétiques. C'est aux patients de choisir, et rien ne justifie, si ce ne sont des considérations métaphysiques ou religieuses, de traiter différemment les troubles physiques et mentaux.

 

Faisons un rêve !

 

Le temps a passé !

 

En réaction aux égarements mystiques de la fin du XX ème siècle, des intellectuels (modernes Diderot ! ) et des scientifiques (comprenant enfin la nécessité de faire œuvre pédagogique hors de leurs laboratoires ) ont rétabli dans les esprits le règne de la raison, qu'annonçaient voilà longtemps les philosophes des Lumières.

 

Les psychiatres, disposant de molécules, de plus en plus nombreuses, de plus en plus actives, et de mieux en mieux tolérées, sont revenus à une médicalisation raisonnée des troubles psychiques. Comme leurs collègues qui associent la kinésithérapie aux anti-inflammatoires, ils prescrivent, en même temps que ces traitements, des séances de psychothérapies scientifiques d'accompagnement, réalisées par des psychologues formés et validés par l'université pour ces techniques. Les uns et les autres suivent régulièrement une formation obligatoire et validante qui leur permet, non seulement d 'être au fait des dernières découvertes scientifiques et de faire progresser la prise en charge des malades par un débat fructueux, mais de les faire bénéficier du remboursement de leurs soins par la sécurité sociale.

 

Le public est régulièrement prévenu par des médias compétents, honnêtes et biens informés, que seuls les soins prodigués par des thérapeutes validés présentent une garantie maximale de résultats.

 

Pour autant, la psychanalyse n'a pas disparu. Elle est toujours dispensée à l'égal des autres thérapies mystiques, exotiques, ou folkloriques, par des praticiens peu scrupuleux, à un public de naïfs. C'est sans doute le prix à payer pour la liberté.

 

Combien de temps faudra-t-il attendre pour voir ce rêve se concrétiser ?

 

Pour conclure

 

On aurait plaisir à voir Freud jeté par-dessus les moulins, et les bonnes feuilles de Lacan épinglées aux murs d'un musée des snobs intellectuels.

 

La psychanalyse n'est ni une science ni une thérapeutique, et sur le plan mystique ou idéologique, chacun a droit à ses croyances et à la libre expression de son imaginaire poétique.

 

Rappelons pourtant qu'a la demande de l'association américaine pour l'avancement des sciences le MIT(37) a demandé à Frank Sulloway (historien des sciences de réputation incontestée ) et à son équipe de prononcer un jugement sur le freudisme dont voici quelques points. (38)

 

- La psychanalyse est née d'hypothèses biologiques erronées et vétustes.

 

- Sur le plan clinique, les lacunes méthodologiques sont patentes.

 

- La plupart des guérisons alléguées n'en sont pas.

 

- L'emprise culturelle et sociale de Freud et de sa suite s'est doté d'un fabuleux pouvoir, facteur de succès idéologique, sans cesse repris au service de la cause.

 

- Et textuellement : " Les études de nombreux experts montrent en définitive que les déductions freudiennes, apparemment logiques, ainsi que les conclusions qui en découlent, ne sont tout simplement pas fondées. Un médicament doit faire ses preuves. Ce n'est pas le cas de la psychanalyse ".

 

Dans les "ténèbres extérieures " à la psychanalyse, on est en très bonne compagnie.

 

Freud a toujours pensé que la psychanalyse disparaîtrait lorsque la science aurait suffisamment progressé. Terminons donc en souhaitant, avec lui que : "l'esprit scientifique, la raison, parviennent, avec le temps, à la dictature de la vie psychique de l'homme ".

 

.Si d'aventure ce texte vient à tomber sous les yeux d'un psychanalyste, il trouvera sans doute dans le "signifié " (l'inconscient étant structuré comme un langage), force "signifiants " : " lapsus révélateurs ", "actes manqués " et "symboles phalliques ", démontrant à l'évidence que la "résistance " de son auteur vient du fait qu'il a le plus grand besoin... d'une psychanalyse.

 

J.B.

 

Janvier 1999.

 

( Parution partielle, mai 1998 )

 

( Parution réduite - EnquêtesZ- décembre 1998 )

 

 


 

 

Notes

 

1) Alan Sokal, Jean Bricmont, " Impostures intellectuelles ", Ed Odile Jacob, 1997.

 

2) Freud : Première conférence à l'Université de Worcester.

 

3) Il est à noter que la notion d'hystérie n'a plus cours aux Etats Unis. Elle est encore utilisée en France pour cause de survivance psychanalytique. Les psychiatres modernes considèrent en général que les patients ainsi catalogués, au premier rang desquels Anna O, soufraient probablement d'encéphalite, d'épilepsie du lobe temporal ou de sclérose en plaque. Le psychiatre Eliot Slater a mené une étude sur 85 patients diagnostiqués "hystériques" entre 1951 et 1953. Apres un suivi de 9 ans, il a constaté que 14 étaient morts et 30 plus ou moins handicapés du fait, en réalité, de maladies organiques découvertes ultérieurement. Il conclut que "le diagnostic d'hystérie est un déguisement de l'ignorance et une source fertile d'erreur clinique. C'est non seulement une illusion, mais aussi un traquenard."("Diagnosis of Hysteria", British Médical Journal, 29 mai 1965 p1399).

 

4) Catharsis : terme appliqué depuis 1895 à la libération thérapeutique d'émotions responsables de tensions ou d'anxiété. La conscientisation de ces expériences permettrait au patient de relâcher ses tensions et de faire reculer les symptômes.

 

5) "The discovery of the unconscious" H. Ellenberger N.Y.Basic Books, 1970.

 

6) Ed. Mardaga. 1990.

 

7) En fait, Emmy fon M, de son vrai nom Fanny Moser, soufrait du syndrome de Tourette ("International Review of psychanalysis", Else Papenheim, 1980).

 

8) "Sigmund Freud cité par G. Jung. Correspondance." Galimard 1975.

 

9) "La forteresse vide" Gallimard 1967.

 

10) Rapporté par Sciences Humaines N° 83 mai 1998.

 

11) "Les jardiniers de la folie", E. Zarifian, points, Ed. Seuil, 1994.

 

12) Souverain contre la dépression consécutive à un amour déçu.

 

13) "The effects of psychotherapy, an evaluation", Journal of consulting psychology, XVI, N°5.

 

14) "The concept of cure" A. Storr, 1966.

 

15) Jean-Jacques Aulas, " Les médecines douces, des illusions qui guérissent ". Ed Odile Jacob, 1993.

 

16) E.F. Torrey, Schizophr. Bull. 13, 477, 1987.

 

17) S. S. Kety et al, Arch. Gen. Psychiatry, 51, 442, 1994.

 

18) "Le monde du sommeil", Peretz Lavie, Odile Jacob, 1998.

 

19) "Is sleep deprivation useful in the treatment of depression?", Ellen Leibenluft, and Thomas A. Wehr, Am j Psychiatry 149:2, February 1992.

 

20) Terme employé par la Commission Parlementaire d'Enquête sur les sectes et qui désigne, l'Eglise de Scientologie, La Faculté de Parapsychologie, la Famille de Nazareth, etc.

 

21) "L'inconscient existe-t-il vraiment ?", Sciences Humaines, juillet 1995.

 

22) "Abrégé de psychanalyse" S. Freud, PUF , 1978.

 

23) "Does the Oedipus complex exist" Joel Kupfersmid, Psychotherapy, hivers 1995.

 

24) "La sexualité et sa répression dans les sociétés primitives", Bronislaw Malinowski, Payot, 1980.

 

25) " Der untergang des odipuskomplexes; Argumente gegen eine mythos", W. Greve et J. Roos, Ed. Hans Huber, 1996.

 

26) "Les mots grossiers et sexuels sont-ils mieux mémorisés que les mots neutres ?", A. Lieury, I. Boissière, E. Jamet et K. Marincovic, Le langage et l'homme, 1997.

 

27) "Essais de psychanalyse", M. Klein, Payot , 1976.

 

28) Le même Lacan disait d'ailleurs:" Si vous ne comprenez pas mes écrits ! Tant mieux! Cela vous donnera justement l'occasion de les expliquer" (Le séminaire, livre XX)

 

29) "Le parti PSY prend le pouvoir"

 

30) "Les analysés parlent", D Frischer, Stock, 1977.

 

31) L'EDJ du 9 au 15 mai 1996.

 

32) "Le mystère du placebo", Patrick Lemoine, Ed. Odile Jacob, 1996.

 

33) Particulièrement tout ce qui concerne l'hypnose et la suggestion.

 

34) Science et Vie, mai 97 p148.

 

35) Sur ce sujet, lire :" Les thérapies comportementales ", Jacques Van Rillaer, Essentialis, Ed Bernet-Danilo.

 

36) Dont l'usage dépasse d'ailleurs largement aujourd'hui le cadre des troubles dépressifs (anorexie, troubles du comportement ,timidité…).

 

37) Massachusetts Institute of Technology.

 

38) Frank J Sulloway. "Reassessing Freuds's case histories. The social construction of psychanalysis". ISIS, 1991, 82 :245:275.http://www.pseudo-medecines.org/page-psychanalyse-1-divan-le-terrible-3618278.html

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28 juin 2016

Jose Delgado – Contrôle physique de l’esprit : Vers une société psychocivilisée

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« Nous avons besoin d’un programme de psychochirurgie pour le contrôle politique de notre société. Le but est le contrôle physique de l’esprit. Chacun qui dévie de la norme donnée peut être chirurgicalement mutilé. L’individu peut penser que la réalité la plus importante est sa propre existence, mais c’est seulement son point de vue personnel. Même si cette attitude libérale est très séduisante, ceci manque de perspective historique. L’homme n’a pas le droit de développer sa propre façon de penser. Nous devons contrôler le cerveau électriquement. Un jour, les armées et les généraux seront contrôlés par stimulation électrique du cerveau. »Jose Delgado, physiologiste à l’Université de Yale, Procès verbal des séances du Congrès américain, numéro 26, vol. 118, le 24 février 1974.

Chers amis,

Je vous annonce une bonne nouvelle : l’horrible livre de l’ignoble savant José Delgado, « Physical Control of the Mind : Toward a Psychocivilized Society » est désormais accessible à tous sur le web, et ce sur plusieurs sites et via plusieurs moyens !

C’est une « bonne » nouvelle car à présent, la PREUVE que des savants-fous sont parvenus à CONTRÔLER les individus CORPS ET ÂME est disponible pour tous ET NE POURRA PLUS ÊTRE IGNORÉE !!!

Certes, je n’ai pu trouver que des versions incomplètes, mais le principal y est.

Ce livre a été écrit il y a PLUSIEURS DÉCENNIES, en 1969 pour être précis (voir sur Amazon)…

Demandez-vous donc OU ON EN EST ARRIVE AUJOURD’HUI (presque 40 ANS PLUS TARD) AU NIVEAU DU CONTRÔLE MENTAL DES INDIVIDUS ET DES PEUPLES ? Une pensée qui donne le vertige… et la nausée.

Vous pouvez par exemple trouver le livre (en anglais) sur le site suivant.

Vous allez le voir, le contrôle physique de l’esprit EST UN FAIT SCIENTIFIQUE AVÉRÉ, et le contrôle de l’individu, CORPS ET ÂME, via un IMPLANT CÉRÉBRAL actionné à distance par RADIOFRÉQUENCES, est une RÉALITÉ !!!

Certaines personnes de mauvaise foi ou très mal informées croient encore que Delgado n’a pas fait d’expérience sur des êtres humains… Ceux-là vont avoir un fameux choc et vont être forcés d’ouvrir les yeux et l’esprit à ce danger immense que représentent les puces implantables !

Vous ne comprenez pas l’anglais ? CE N’EST PAS GRAVE ! Je vais vous poster, dans les prochains jours, des traductions en français des passages importants de ce livre ! Restez donc tous bien en ligne les jours qui viennent…

Afin de vous donner un petit aperçu de ce qui va suivre, voici déjà un extrait, traduit pour vous en français.

A bientôt pour la suite…

Vic.


CHAPITRE NEUF : EVOLUTION HISTORIQUE DU CONTRÔLE PHYSIQUE DU CERVEAUA) Fait expérimental : les muscles d’une grenouille se contractent lorsqu’ils sont stimulés par électricité. Volta, 1800 ; Galvani, 1791 ; DuBoisReymond, 1848.

Implication : les « esprits vitaux » ne sont pas essentiels pour les activités biologiques. Les stimuli électriques contrôlés par l’homme peuvent être à l’origine du contrôle et de la modification des processus vitaux.

B) Fait expérimental : la stimulation électrique du cerveau auprès d’un chien anesthésié a provoqué les mouvements localisés de son corps et de ses membres. Fritsch et Hitzig, 1870.

Implication : Le cerveau est excitable. La stimulation électrique du cortex cérébral peut produire des mouvements.

C) Fait expérimental : la stimulation du diencéphale auprès de chats non anesthésiés a provoqué des effets moteurs bien organisés et des réactions émotionnelles. Hess, 1932.

Implication : des manifestations motrices et émotionnelles peuvent être provoquées chez des animaux éveillés.

D) Fait expérimental : chez des animaux seuls, l’apprentissage, le conditionnement, les réponses instrumentales, la douleur et le plaisir ont été provoqués ou inhibés par stimulation électrique du cerveau chez les rats, les chats et les singes. Delgado et collègues 1954 ; Olds et Milner, 1954 ; voir bibliographie dans Sheer, 1961.

Implication : des phénomènes psychologiques peuvent être contrôlés par stimulation électrique de certaines régions du cerveau.

E) Fait expérimental : dans les colonies de chats et de singes, l’agression, la domination, mountIng, et d’autres interactions sociales ont été provoqués, modifiés ou inhibés par radio stimulation de zones cérébrales spécifiques. Delgado, 1955, 1964.

Implication : le comportement social peut être contrôlé par stimulation radio de zones spécifiques du cerveau.

F) Fait expérimental : chez des patients, la stimulation du cerveau lors d’interventions chirurgicales ou avec des électrodes implantées pendant plusieurs jours ou mois a bloqué le processus de la pensée, a entravé la parole et le mouvement, ou dans d’autres cas, a provoqué la joie, le rire, la convivialité, la production verbale, l’hostilité, la peur, des hallucinations et des souvenirs. Delgado et collègues 1952, 1968 ; Penfield et Jasper, 1954 ; voir bibliographie dans Ramey et O’Doherty, 1960.

Implication : les fonctions mentales humaines peuvent être influencées par stimulation électrique de certaines régions du cerveau.

Résumé

Les fonctions autonomiques et somatiques, le comportement individuel et social, les réactions affectives et mentales peuvent être provoqués, maintenus, modifiés ou inhibés, à la fois chez les animaux et chez l’homme, par stimulation électrique de certaines structures cérébrales. Le contrôle physique de nombreuses fonctions du cerveau est un fait prouvé, mais les possibilités et les limites de ce contrôle sont encore peu connues.

Pages 70-71


Chers amis,

Voici ci-dessous, traduit pour vous en français, la partie finale du livre du savant malade José Delgado, un véritable nazi qui a testé sur des animaux ET SUR DES ÊTRES HUMAINS LES IMPLANTS CÉRÉBRAUX A RADIOFRÉQUENCE QUI PERMETTENT LE CONTRÔLE DU CORPS, DE L’ESPRIT ET DU COMPORTEMENT.

CETTE PARTIE NOUS PROUVE SANS LE MOINDRE DOUTE POSSIBLE QUE LE CONTRÔLE PHYSIQUE DU COMPORTEMENT EST BIEN RÉEL ET A DÉJÀ ÉTÉ TESTE !!!

Ceci nous signale aussi les DANGERS INFINIS LIES A CETTE TECHNOLOGIE LIBERTICIDE, TOTALITAIRE ET NAZIE !

PIRE : l’utilisation de ces implants démoniaques comme une ARME potentielle est également RECONNUE, puisque ces implants peuvent par exemple « RETARDER UN BATTEMENT DU COUR » !!! Il est donc possible de retarder ce battement… jusqu’à la mort !!!

Nous allons nous apercevoir que Delgado est un MATÉRIALISTE FORCENÉ, pour qui l’être humain se réduit finalement à un tas de matière. Delgado rejette, en définitive, toute conception spirituelle et repousse toute opposition ou objection (théologique, morale, éthique, philosophique) à l’application de sa technologie dictatoriale !

Nous allons voir la façon absolument perfide dont il tente de justifier la « nécessaire » utilisation de son abominable technologie… et aussi la façon absolument répugnante dont il retourne le problème : au lieu que ce soient les autorités qui prennent la décision (décision totalitaire, bien entendu, ce qui est toujours le cas et ce qui dénote la volonté immonde des dirigeants vendus au Nouvel Ordre Mondial), lui part du principe que ce sont des personnes (des malades mentales, dans l’exemple repris dans l’extrait ! ) qui lui « réclamaient » le contrôle de leur esprit via stimulation électrique du cerveau par le biais d’un implant cérébral !!! Ben voyons !

Nous allons voir également, dans l’extrait qui suit, comment de SIMPLES BAGARRES constituent, pour lui, une « raison suffisante » pour CONTRÔLER ET DIRIGER LE CERVEAU ET LE COMPORTEMENT DE L’INDIVIDU, SUPPRIMANT TOUTE FORME DE LIBRE ARBITRE ! Atroce…

Point intéressant : l’argumentation pseudo-médicale et policière utilisée par Delgado aujourd’hui est EXACTEMENT LA MÊME que celle qui est reprise aujourd’hui par d’autres crapules nazifiantes qui tentent d’imposer les puces implantables, telles que, par exemple, le sénateur belge et neurochirurgien Jacques Brotchi qui, quel « hasard », a proposé la puce implantable de contrôle comportemental pour les pédophiles !

Nous pouvons donc constater que selon les ignobles individus de ce genre, la MOINDRE INFRACTION au code que les dirigeants imposent constituent une « raison suffisante » pour SUPPRIMER LES LIBERTÉS PREMIÈRES DE L’INDIVIDU : le libre choix, le libre-arbitre et la liberté de pensée !!!

TOUT CECI NOUS INDIQUE UNE FOIS DE PLUS LA NÉCESSITÉ DE RENDRE TOTALEMENT ILLÉGALE ET INTERDITE DE GENRE DE TECHNOLOGIE LIBERTICIDE !

Sans quoi, nous finirons dans un société dans laquelle AUCUN CHOIX, AUCUN LIBRE-ARBITRE ET AUCUNE LIBERTÉ NE NOUS SERONT LAISSES !

Nous avons vu que le « crime de pensée » est désormais en train d’entrer en scène, via les dernières lois iniques et liberticides mises en place par le maléfique et totalitaire gouvernement des U.S.A. … LE MÊME RISQUE DE SE PRODUIRE CHEZ NOUS, nous l’avons vu aussi ! Sans ce contexte nazi de crime de la pensée, le CONTRÔLE DE L’ESPRIT ET DU COMPORTEMENT DEVIENNENT UNE ÉVIDENCE, ET L’UTILISATION DES PUCES IMPLANTABLES DE CONTRÔLE COMPORTEMENTAL ÉGALEMENT.

IL NE NOUS RESTE QUE TRÈS PEU DE TEMPS POUR RÉAGIR…

L’extrait, ci-dessous… Davantage d’extraits traduits en français suivront dans les prochains jours.

BONNE RÉVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE !!! Vic.


MANIPULATION ÉLECTRIQUE DE LA PSYCHÉL’aspect le plus inquiétant de la stimulation électrique du cerveau est que la réactivité psychologique peut être influencée en appliquant quelques volts dans une zone déterminée du cerveau. Ce fait a été interprété par de nombreuses personnes

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comme une inquiétante menace à l’intégrité de l’homme. Dans le passé, l’individu pouvait faire face à des risques et des pressions tout en préservant sa propre identité. Son corps pouvait être torturé, ses pensées et ses désirs pouvaient faire face à des défis via des pots-de-vin, des émotions et via l’opinion publique, et son comportement pouvait être influencé par des circonstances environnementales, mais il avait toujours le privilège de décider de son propre destin, de mourir pour un idéal sans changer d’idée. La fidélité à notre passé affectif et intellectuel donne à chacun de nous un sentiment de stabilité transcendantale – et peut-être d’immortalité – ce qui est plus précieux que la vie elle-même.

La nouvelle technologie neurologique, toutefois, possède une efficacité raffinée. L’individu est sans défense contre la manipulation directe du cerveau parce qu’il est privé de ses mécanismes les plus intimes de réactivité biologique. Durant les expériences, une stimulation électrique d’intensité appropriée l’a toujours emporté sur le libre-arbitre ; et, par exemple, la flexion de la main provoquée par la stimulation du cortex moteur ne peut pas être évitée de son plein gré. La destruction des lobes frontaux a produit des changements dans l’efficacité qui sont au-delà de tout contrôle personnel.

La possibilité scientifique de l’annihilation de l’identité personnelle, ou même pire, son contrôle délibéré, a parfois été considérée comme une menace future plus terrible que l’holocauste atomique. Même les médecins ont exprimé des doutes quant à la propriété de la manipulation de la psyché, maintenant que l’identité personnelle devrait être inviolable, que toute tentative visant à modifier les comportements des individus est contraire à l’éthique, et que la méthode et la recherche qui y est associée – qui peuvent influencer le cerveau humain – devraient être interdits. La perspective d’un degré de contrôle physique de l’esprit provoque toute une série d’objections : des objections théologiques parce qu’elle affecte le libre-arbitre, des objections morales parce qu’elle affecte la responsabilité individuelle, des objections éthiques car elle peut bloquer les mécanismes d’autodéfense, des objections philosophiques, car elle menace l’identité personnelle.

Ces objections sont toutefois discutables. Une interdiction de l’avancée scientifique est évidemment naïve et irréaliste. Elle ne pourrait pas être imposée universellement, et, plus important encore, ce n’est pas

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la connaissance elle-même, mais sa mauvaise utilisation qui doit être réglementée. Un couteau n’est ni bon ni mauvais ; mais il peut être utilisé soit par un chirurgien, soit par un assassin. La science devrait être neutre, mais les scientifiques devraient prendre parti (242). L’esprit n’est pas une entité statique, innée appartenant à l’individu et autosuffisante, mais l’organisation dynamique des perceptions sensorielles du monde extérieur, corrélée et remodelée grâce à la structure anatomique interne et fonctionnelle du cerveau. La personnalité n’est pas une façon de réagir intangible, immuable, mais un processus souple en évolution continue, affectée par son milieu. La culture et l’éducation sont destinées à façonner des modes de réaction qui ne sont pas innés dans l’organisme humain ; elles sont destinées à imposer des limites à la liberté de choix. Les codes moraux peuvent différer complètement d’une civilisation à une autre. La polygamie était acceptable dans les temps bibliques, et est encore pratiquée chez les musulmans, mais elle est rejetée par de nombreux autres civilisations avec de fortes pressions sociales, juridiques, religieuses, éducatives afin d’obtenir un comportement monogame. Bien sûr, il n’y a pas d’obstacle physique à l’acquisition d’une demi-douzaine de femmes – du moins jusqu’à ce que la loi ou les dames entrent en jeu -, mais ensuite nous entrons dans un jeu de force, dans l’équilibre dynamique entre tous les éléments qui déterminent le choix du comportement. S’il y a de très fortes raisons de réagir d’une manière particulière (par exemple, de n’avoir qu’une seule femme), les chances de vivre selon une autre coutume sont tellement minces qu’elles sont négligeables.

C’est précisément le rôle de la stimulation électrique du cerveau : ajouter un nouveau facteur à la constellation d’éléments déterminants du comportement. Le résultat, comme on le voit de façon expérimentale chez les animaux, est une somme algébrique, avec la stimulation cérébrale qui prévaut habituellement sur les réactions. La pratique médicale visant à essayer de modifier les réactions antisociales ou anormales des malades mentaux est admise. La psychanalyse, l’utilisation de médicaments tels que les tranquillisants et les énergisants, l’application d’insuline ou d’électrochocs, et d’autres variétés de soins psychiatriques sont toutes destinées à influencer la personnalité anormale du patient dans le but de changer ses caractéristiques mentales indésirables. L’utilisation possible, par conséquent, d’électrodes implantées dans les malades mentaux ne devrait pas

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poser de complications éthiques inhabituelles médicales acceptées si les règles médicales acceptées sont suivies. Peut-être que l’efficacité limitée des procédures standard en psychiatrie constitue une raison pour laquelle elles n’ont pas provoqué d’alarme parmi les scientifiques ou les profanes. La psychanalyse nécessite une longue durée, et une personne peut facilement retirer sa coopération et refuser d’exprimer ses pensées intimes. Les électrochocs sont une méthode rudimentaire à l’efficacité douteuse chez les personnes normales. Bien que la stimulation électrique du cerveau en est encore au stade initial de son développement, elle est en revanche beaucoup plus sélective et puissante ; elle peut retarder un battement du coeur, déplacer un doigt, amener un mot à la mémoire, ou définir un ton comportemental déterminé.

Lorsque les indications médicales sont claires et que les procédures thérapeutiques standard ont échoué, la plupart des patients et des médecins sont prêts à tester une nouvelle méthode, à condition que la possibilité de succès soit supérieure au risque d’aggraver la situation. La décision cruciale pour commencer à appliquer une nouvelle méthode thérapeutique à des patients humains exige une combinaison d’évaluation intelligente des données, de connaissances en neurophysiologie comparative, de prévoyance, d’intégrité morale et de courage. Une agressivité excessive chez un médecin peut entraîner des dommages irréparables, mais une trop grande prudence peut priver les patients de l’aide nécessaire. La procédure chirurgicale de la lobotomie fut peut-être appliquée à de nombreux malades mentaux trop rapidement, avant que ses dangers et ses limites fussent compris ; mais la pallidectomie et la thalamotomie dans le traitement de la maladie de Parkinson rencontrèrent une redoutable opposition au départ avant d’avoir atteint leur reconnaissance actuelle et leur statut respecté.

Bien que le traitement pharmacologique et chirurgical des personnes atteintes de maladie mentale soit accepté comme bon, les personnes ayant d’autres écarts de comportement posent un autre type de problème éthique. Elles peuvent être dangereux pour elles-mêmes et pour la société lorsque leurs fonctions mentales sont maintenues dans les limites normales et que l’un des aspects de leur conduite personnelle est socialement inacceptable. Les droits d’un individu à obtenir un traitement approprié doivent être pesés avec une évaluation professionnelle de ses problèmes comportementaux et de leur éventuelle base neurologique, ce qui nécessite un jugement de valeur par rapport au comportement de la personne en comparaison

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avec les normes acceptées. Un exemple pour illustrer ces considérations.

Au début des années 1950, une patiente dans un hôpital psychiatrique d’état nous approcha, le Dr Hannibal Hamlin et moi-même, et nous demanda de l’aide. Elle était une belle femme de 24 ans, d’intelligence et d’éducation moyenne, et qui avait un long passé d’arrestations pour trouble de l’ordre. Elle avait été impliquée à plusieurs reprises dans des bagarres de café dans lesquelles elle incitait les hommes se battre contre elle et elle avait passé la plus grande partie des quelques années précédentes en prison ou dans des établissements psychiatriques. La patiente exprimait un vif désir, de même que l’impossibilité de modifier son comportement, et parce que le traitement psychiatrique avait échoué, elle et sa mère demandèrent instamment qu’une certaine forme de chirurgie cérébrale soit effectuée afin de contrôler son comportement peu scrupuleux et impulsif. Elles demandèrent en particulier que des électrodes soient implantées afin d’orienter la possible électrocoagulation d’une zone limitée du cerveau ; et si cela n’était pas possible, elles voulaient la lobotomie.

Les connaissances médicales et l’expérience, à l’époque, ne pouvaient pas savoir si l’électrostimulation du cerveau ou l’application de lésions cérébrales pourraient contribuer à résoudre ce problème du patient, et l’intervention chirurgicale fut donc rejetée. Lorsque cette décision fut expliquée, la patiente et sa mère réagirent avec les mêmes commentaires anxieux, demandant : « Quel est l’avenir ? La prison ou l’hôpital uniquement ? N’y a-t-il aucun espoir ?  » Ce cas révéla les limites de la thérapie et le dilemme d’un possible contrôle du comportement. En supposant que la stimulation à long terme d’une structure cérébrale déterminée pourrait influencer les tendances d’un patient à boire, flirter, et inciter des bagarres, serait-il éthique de changer ses caractéristiques personnelles ? Les gens changent leur caractère par l’automédication via la prise de drogues hallucinogènes, mais ont-ils le droit d’exiger que les médecins leur administrent un traitement qui va radicalement modifier leur comportement ? Quelles sont les limites des droits de l’individu et des obligations des médecins ?

Comme la science semble approcher la possibilité de contrôler de nombreux aspects du comportement de façon électronique et chimique, ces questions doivent être posées. Si, comme dans le cas de cette patiente, la déviation du comportement entre en conflit de façon si grave que la société

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la prive de sa liberté personnelle, une intervention médicale pourrait être justifiée. La conduite de cas criminels habituels est un autre exemple de ce type de problème. Exclamation Les décisions thérapeutiques liées à la manipulation psychique requièrent de l’intégrité morale et une éducation éthique. La formation scientifique se concentre principalement dans le domaine des sciences naturelles et néglige souvent l’étude et l’assimilation des codes de déontologie, considérant qu’ils sont au-delà du domaine de la science. Peut-être oublie-t-on souvent que l’enquêteur a besoin d’un ensemble de convictions et de principes, non seulement pour gérer l’argent des subventions, pour donner un véritable crédit au travail des autres, et afin d’être civilisé avec ses collègues, mais surtout pour orienter sa vie et ses recherches, et afin de prévoir les conséquences de ses propres découvertes.


Chers amis,

Voici une autre partie du livre de l’infect savant-fou Jose Delgado traduite pour vous en français.

Deux choses transparaissent de façon absolument limpide dans cet extrait :

1) Delgado fut le précurseur des actuelles puces cérébrales, telles que la M.M.E.A. (multiple micro electrode array) sur laquelle je vous avais déjà posté un article édifiant.

2) Les expériences actuelles menées à l’université de Reading (UK) par Kevin Warwick (un autre savant-fou transhumaniste qui se considère lui-même comme le premier « cyborg » et dont je vous avais déjà parlé) reprennent les expériences de Delgado afin de les amener plus loin encore.

Bref, Delgado a fait des émules… preuve s’il en est que, comme le disait Einstein, la science est devenue criminelle !

Les extraits ci-dessous nous parlent notamment de « communication radio bidirectionnelle avec le cerveau »… « Qu’est-ce que cela signifie ? », pourrait se demander le profane ou le novice.

Ce que cela signifie, c’est ce que l’article sur la M.M.E.A. que je vous avais déjà posté expliquait de façon très claire : qu’un individu auquel on a implanté une puce cérébrale activée par radiofréquence peut se servir de cette puce pour agir sur l’extérieur, mais que l’extérieur peut aussi intervenir sur l’individu, ce qui permet de le contrôler physiquement et spirituellement ! Dans les deux sens, donc…

Vous allez pouvoir constater que le CONTRÔLE de l’individu via ces implants démoniaques est total : comportemental, physique, biologique. Et ce qui est décrit ici a été développé et testé sur des humains il y a presque 40 ANS !

Vous allez voir également que Delgado, dans son livre abominable, NIE ou MINIMISE les dangers de cette puce cérébrale implantable qu’il a testée sur les humains , et considère que les « avantages » à en tirer (notamment au point de vue de la santé… on retrouve donc exactement le même prétexte pseudo-médical que celui mis en avant par VeriChip) sont plus importants que les dangers potentiels de manipulation des esprits, de suppression des libertés et de dictature orwellienne qu’elle représente ! Immonde !!!

Un petit détail encore : si vous souhaitez voir les tristes et répugnantes images liées à cette traduction, rendez-vous donc sur le lien original, en anglais…

Bonne lecture, ET BONNE INSURRECTION, SURTOUT ! Vic.


PARTIE III CONTRÔLE EXPÉRIMENTAL DES FONCTIONS CÉRÉBRALES SUR DES SUJETS DE BONNE CONDUITECHAPITRE DIX : CONTRÔLE EXPÉRIMENTAL DES FONCTIONS CÉRÉBRALES SUR DES SUJETS DE BONNE CONDUITE

Dans notre environnement technologique actuel, nous sommes habitués à l’idée que les machines puissent être contrôlées à distance par le biais de signaux radio.

Les portes de garage peuvent être ouvertes ou fermées en poussant un bouton dans la voiture ; les chaînes et le volume d’un téléviseur peuvent être ajustés en appuyant sur les boutons correspondants d’une petite télécommande sans bouger d’un bon fauteuil confortable ; et même les satellites en orbite peuvent être dirigés à partir de stations de pistage sur Terre. Ces réalisations devraient nous familiariser avec l’idée que l’on peut également contrôler à distance les fonctions biologiques des organismes vivants. Les chats, les singes ou les êtres humains peuvent être amenés à fléchir un membre, à rejeter de la nourriture ou à ressentir une excitation émotionnelle sous l’influence d’impulsions électriques qui atteignent les profondeurs de leur cerveau via des ondes radio intentionnellement envoyées par un investigateur.

Cette réalité a introduit une série de questions philosophiques et scientifiques, et a permis de mieux comprendre l’importance, les possibilités et les limites du contrôle du cerveau ; il convient de passer brièvement en revue la base de l’activité comportementale normale et la méthodologie pour sa potentielle modification artificielle, et ensuite d’examiner quelques exemples représentatifs du contrôle électrique du comportement, à la fois chez les animaux et chez l’homme.

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Nos connaissances actuelles des bases physicochimiques de l’activité biologique, qui possèdent une vaste bibliographie (23, 182, 203), permet d’énoncer les principes suivants :

(1) Toutes les manifestations comportementales, y compris leurs aspects mentaux, nécessitent l’existence d’ondes de négativité accompagnées par des changements électriques et chimiques au niveau cellulaire.

(2) Une dépolarisation membranaire, artificiellement induite par des moyens chimiques ou électriques, peut être suivie par des manifestations comportementales observables.

(3) Bien que la complexité de ces réponses soit extraordinaire et que bon nombre de leurs aspects soient inconnus, les explications sur l’activité motrice du comportement et sur l’activité psychique ne nécessitent pas « d’esprits vitaux » ni aucun autre principe métaphysique parce qu’elles sont liées à des lois physiques et chimiques qui peuvent être étudiées expérimentalement.

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Dans les investigations sur le cerveau ainsi que sur les muscles, l’activation électrique est préférable, car elle n’est pas nocive pour les cellules et permet l’étude répétée des mêmes processus biologiques. En appliquant de l’électricité, nous pouvons activer les mécanismes fonctionnels préétablis d’une structure et découvrir son éventuel rôle dans le comportement spontané. Par le biais de l’ESB (Electric Stimulation of the Brain, ou stimulation électrique du cerveau), il est possible de contrôler une variété de fonctions, un mouvement, les sécrétions d’une glande ou une manifestation mentale spécifique, en fonction de la cible. La méthodologie nécessaire et des exemples de résultats sélectionnés seront examinés dans les chapitres suivants.

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(…)

Communication radio bidirectionnelle avec le cerveau

La technologie électronique a atteint un haut degré de sophistication, et la communication radio bidirectionnelle avec les automobiles, les avions, et les véhicules spatiaux est courante, aujourd’hui. Le décalage notable dans le développement d’une instrumentation similaire pour la communication avec les profondeurs du cerveau reflète l’évolution déséquilibrée déjà évoquée de notre civilisation technologique, qui semble plus intéressée par l’accumulation de pouvoir que par le fait de comprendre et d’influencer les mécanismes fondamentaux de l’esprit humain.

Cette lacune est à présent comblée, et les figures 4 et 5 montrent qu’il est déjà possible d’équiper des animaux ou des êtres humains avec de minuscules instruments appelés « stimoceivers » pour la transmission radio et pour la réception de messages électriques vers et à partir du cerveau auprès de sujets complètement débridés. La microminiaturisation des composants électroniques de cet instrument permet le contrôle de tous les paramètres

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d’excitation pour la radio-stimulation de trois points différents à l’intérieur du cerveau et aussi l’enregistrement télémétrique de trois canaux de l’activité électrique intracérébrale. Chez les animaux, le stimoceiver peut être ancré au crâne, et les différents membres d’une colonie peuvent être étudiés sans perturber leurs relations spontanées au sein d’un groupe. Un comportement tel que l’agression peut être provoqué ou inhibé. Chez les patients, le stimoceiver peut être arrimé à des bandages placés autour de la tête, permettant la stimulation électrique et la surveillance de l’activité intracérébrale sans perturber les activités spontanées.

Les stimoceivers offrent de grandes promesses pour l’investigation, le diagnostic et la thérapie des troubles cérébraux chez les humains. L’information préliminaire concernant leur utilisation chez des patients souffrant de crises d’épilepsie au lobe temporal (voir figure 4) a démontré les avantages suivants par rapport aux autres méthodes d’exploration intracérébrale (60) :

(1) Le patient est instrumenté simplement, en branchant le stimoceiver dans la prise qui est vissée dans sa tête

(2) Il n’y a pas de perturbation de la spontanéité de l’individu ou du comportement social du patient.

(3) Le sujet est sous surveillance médicale continue, et les stimulations et leurs enregistrements peuvent être effectués de jour comme de nuit.

(4) Les études sont menées au cours des interactions sociales spontanées en milieu hospitalier, sans introduire des facteurs d’anxiété ou de stress.

(5) Chez les patients gravement perturbés, le cerveau peut être exploré sans le confinement d’une chambre d’enregistrement.

(6) Puisque le raccordement à des fils n’est pas nécessaire, il n’y a pas de risque que les électrodes soient délogées durant un comportement anormal.

(7) La stimulation thérapeutique programmée du cerveau peut être prolongée pendant le temps qui est nécessaire.

Il est raisonnable de supposer que dans un proche avenir, le stimoceiver pourra fournir le lien essentiel depuis l’homme vers l’ordinateur, puis à nouveau vers l’homme, avec un feedback réciproque entre les neurones et les instruments, feedback qui représente une nouvelle orientation pour le contrôle médical des fonctions neurophysiologiques. Par exemple, il est concevable que l’activité électrique anormale et localisée qui annonce l’imminence d’une crise d’épilepsie puisse être captée par l’extrémité des électrodes implantées, télémétrée vers une salle des instruments distante,

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enregistrée sur cassette et analysée par un ordinateur capable de reconnaître les schémas électriques anormaux. L’identification de la perturbation électrique spécifique pourrait déclencher l’émission de signaux radio afin d’activer le stimoceiver du patient et appliquer une stimulation électrique dans une zone inhibitrice déterminée du cerveau, bloquant ainsi le début de l’épisode convulsif.

Cette spéculation est supportée par les expériences suivantes achevées en juin 1969, en collaboration avec les Drs. Johnston, Wallace, et Bradley. Le chimpanzé Paddy (Figure 3), tandis qu’elle libre dans sa cage, fut équipée d’un stimoceiver afin de télémétrer l’activité cérébrale des noyaux amygdaloïdes droit et gauche vers une pièce voisine, où ces ondes furent reçues, enregistrées sur cassette, et analysées automatiquement par un ordinateur analogique en ligne. Cet instrument était chargé de reconnaître un schéma d’ondes spécifique, une rafale de petits faisceaux, qui est normalement présent dans les deux noyaux amygdaloïdes pendant une seconde, plusieurs fois par minute. L’ordinateur était également chargé d’activer un stimulateur, et à chaque fois que les faisceaux apparaissaient, des signaux radio étaient renvoyés vers le cerveau de Paddy afin de stimuler un point dans sa formation réticulée, connue pour avoir des propriétés de renforcement négatif. De cette façon, la stimulation électrique d’une structure cérébrale était subordonnée à la production d’un schéma spécifique d’électroencéphalogramme par une autre région du cerveau, et l’ensemble du processus d’identification de l’information et du contrôle de l’action était décidé par l’ordinateur en ligne.

Les résultats ont montré qu’environ deux heures après que le feedback cerveau-vers-ordinateur-vers-cerveau ait été établi, l’activité des faisceaux du noyau amygdaloïde était réduite à 50% ; et six jours plus tard, avec des périodes quotidiennes de 2 heures de feedback, les faisceaux étaient drastiquement réduits à seulement 1% de l’occurence normale, et le chimpanzé était plus calme, moins attentif et moins motivé pendant les essais comportementaux, bien que capable d’accomplir des tâches olfactives et visuelles sans commettre d’erreur.

L’ordinateur était ensuite déconnecté, et deux semaines plus tard, l’électroencéphalogramme et le comportement de Paddy revenaient à la normale. L’expérience a été répétée plusieurs fois avec des résultats similaires, soutenant

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les conclusions qu’une communication directe peut être établie entre le cerveau et l’ordinateur, contournant les organes sensoriels normaux, et aussi que l’apprentissage automatique est possible en envoyant des signaux directement dans les structures neuronales spécifiques sans participation consciente.

L’un des facteurs limitants dans ces études était l’existence de fils allant du cerveau au stimoceiver en dehors du cuir chevelu. Les fils représentaient une porte d’entrée potentielle pour les infections et pouvaient constituer un frein aux soins de la chevelure en dépit de leur petite taille. Il serait évidemment beaucoup plus souhaitable d’employer des instruments minuscules qui pourraient être implantés complètement sous la peau. A cet effet, nous avons mis au point dans notre laboratoire un petit stimulateur à trois canaux qui peut être implanté en sous-cutané et qui a pour but final d’être implanté dans le cerveau (Figure 6).

L’instrument est à l’état solide, ne possède pas de piles, et peut fonctionner indéfiniment. L’énergie électrique nécessaire, le contrôle à distance des paramètres de la stimulation, et le choix des canaux sont fournis par couplage transdermique, à l’aide d’une petite bobine qui est activée par la modulation de la fréquence de signaux radio. En février 1969, une expérience a commencé avec le singe Nona et le chimpanzé Suzi qui étaient équipés de stimulateurs sous-cutanés afin d’activer leur cerveau de temps en temps pour le reste de leur vie. Les contacts du terminal étaient situés dans les voies motrices, de façon à provoquer la flexion de la jambe controlatérale, un effet assez simple que pour pouvoir être observé et quantifié sans difficulté. L’étude de Nona et Suzi et les investigations enquêtes préliminaires effectuées auprès d’autres animaux ont démontré que l’instrumentation sous-cutanée est efficace, fiable et bien tolérée. Les réponses comportementales étaient cohérentes, et l’excitabilité motrice locale n’était pas modifiée par la répétition de l’expérimentation. Donc, les problèmes techniques concernant la stimulation des zones du cerveau aussi longtemps que nécessaire en l’absence de fils conducteurs traversant la peau ont été résolus, les possibilités scientifiques et thérapeutiques ont été multipliées et le confort des sujets a été considérablement accru.

La prochaine étape technique consistera à combiner la stimulation transdermique du cerveau avec la télémétrie transdermique de l’électroencéphalogramme.

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Figure 6

Les deux côtés d’un stimulateur transdermique à trois canaux. Cet instrument n’a pas de piles, est activé par ondes radio, et peut être utilisé à vie, de sorte que le cerveau peut être stimulé indéfiniment. Le Chimpanzé Suzi (à droite) dispose de deux unités (six canaux) implantées sous la peau de son dos.

Dans ce cas, le stimoceiver ne sera pas situé à l’extérieur de la peau, comme c’était le cas pour Paddy (Figure 3), et il ne sera pas limité à la seule stimulation transdermique (Figure 6) comme c’était le cas pour Nona et Suzi : l’instrument tout entier sera totalement sous-cutané. Cette technologie utilisée pour la communication non sensorielle entre le cerveau et les ordinateurs via la peau intacte est déjà à portée de la main, et ses conséquences sont difficiles à prédire. Dans le passé, les progrès de la civilisation ont considérablement amplifié la puissance de nos sens, de nos muscles et de nos compétences. A présent, nous ajoutons une nouvelle dimension : l’interface directe entre le cerveau et les machines. Bien que vraie, cette déclaration est peut-être un peu trop spectaculaire, et elle exige des éclaircissements prudents.

Nos connaissances actuelles concernant le codage de l’information, les mécanismes de la perception, et les bases neuronales du comportement sont tellement élémentaires qu’il est hautement improbable que les mises en corrélation électriques des pensées ou des émotions puissent être recueillies, transmises et

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appliquées par électricité à la structure appropriée d’un autre individu afin d’être reconnues et de déclencher des pensées ou émotions apparentées. Il est cependant déjà possible d’induire une grande variété de réponses, depuis des effets moteurs jusqu’à des réactions émotionnelles et des manifestations intellectuelles, par stimulation électrique directe du cerveau. De plus, plusieurs enquêteurs ont appris à identifier des schémas d’activité électrique (qu’un ordinateur pourrait également reconnaître) localisés dans des zones spécifiques du cerveau et liés à des phénomènes déterminés tels que la perception des odeurs ou la perception visuelle des bords des objets et des mouvements. Nous avançons rapidement dans la reconnaissance des formes des mises en corrélation électriques du comportement et dans la méthodologie pour la communication radio bidirectionnelle entre le cerveau et les ordinateurs.

On a exprimé la crainte que ces nouvelles technologies portent avec elles la menace d’éventuels contrôles à distance des activités cérébrales de l’homme par d’autres hommes, des contrôles non désirés et non éthiques, mais comme on le verra plus tard, ce risque est tout à fait improbable et est contrebalancé par les avantages cliniques et scientifiques qui en sont attendus. Les connaissances en électronique et la microminiaturisation ont tellement progressé que les limites semblent plutôt biologiques que technologiques. Notre plus grand besoin consiste à obtenir plus d’informations sur l’expérimentation des mécanismes neuronaux liés au comportement et aux processus mentaux, et la recherche auprès de sujets non réprimés promet d’aboutir à une nouvelle compréhension des esprits normaux et à des thérapies plus efficaces pour les cerveaux dérangés.

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CHAPITRE DOUZE :

STIMULATION ELECTRIQUE DU CERVEAU (ESB)

La commande générale de contrôle de l’ensemble de l’organisme réside dans le cerveau, et la nouvelle méthodologie des électrodes implantées a fourni un accès direct aux centres qui régissent la plupart des activités du corps. Le cerveau constitue également le substrat matériel des fonctions mentales, et en explorant ses neurones en plein travail, nous avons la possibilité d’étudier de façon expérimentale certains des problèmes classiques de mise en corrélation de l’esprit et du cerveau. En plus de nouvelles réponses, l’implantation d’électrodes a introduit de nouveaux problèmes : est-il faisable de provoquer des performances de type robotique chez les animaux et les humains en poussant les boutons d’un radio stimulateur cérébral ? Les pulsions, les désirs et les pensées pourraient-ils être placés sous le contrôle artificiel de l’électronique ? La personnalité peut-elle être influencée par stimulation électrique du cerveau ? L’esprit peut-il être contrôlé physiquement ?

Dans la littérature scientifique, il existe déjà une importante quantité de renseignements démontrant les remarquables effets induits par la stimulation électrique du cerveau. Le cour, par exemple, peut être arrêté quelque temps, être ralenti ou accéléré par une stimulation appropriée de structures corticales et sous-corticales déterminées, illustrant la réalité physiologique que c’est le cerveau qui contrôle le cour, et non l’inverse. La fréquence et l’amplitude respiratoires ont été contrôlées par stimulation électrique du cerveau ; les sécrétions gastriques et la motilité ont également été modifiées par stimulation cérébrale ;le diamètre de la pupille peut être réglé à volonté (Figure 7), depuis sa constriction maximale jusqu’à sa dilatation maximale, comme s’il s’agissait d’un appareil photographique ; il suffit de changer l’intensité du bouton de d’un stimulateur électrique connecté à la zone hypothalamique du cerveau (61).

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Figure Sept

Le diamètre de la pupille peut être commandé électriquement comme s’il s’agissait du diaphragme d’un appareil photographique. Ci-dessus, des yeux normaux, et en dessous, une constriction de la pupille droite provoquée par la stimulation de l’hypothalamus. Certains effets de la stimulation électrique du cerveau tels que celui-ci sont infatigables et peuvent être maintenus pendant plusieurs jours, aussi longtemps que la stimulation est appliquée (61).

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La plupart des fonctions viscérales ont été influencées par stimulation électrique du cerveau, de même que les perceptions sensorielles, les activités motrices, et les fonctions mentales. Plutôt que d’étudier chaque type de découverte en détail, nous avons choisi quelques exemples pour illustrer les principaux aspects du contrôle électrique du cerveau et de ses conséquences sur le comportement.


Chers amis,

Nous allons voir aujourd’hui comment le NAZI Delgado présente son horrible invention et comment il tente, de façon sournoise et perfide, nous persuader du « bienfondé » et de la « nécessité » de ces puces cérébrales…

Vous allez voir qu’en réalité, il s’autopersuade lui-même (c’en est presque de l’auto-hypnose), sans doute afin de NIER ce que sa conscience lui criait : qu’implanter des puces dans le cerveau d’animaux et d’êtres humains est une abomination !

Delgado essaie même de nous faire croire que ces puces cérébrales ne sont pas si dangereuses et qu’elles ne sont pas désagréables à porter, et qu’il est tout à fait « éthique » de planter des puces dans le cerveau des gens !!! Quel CULOT, quel MENSONGE et quelle MANIPULATION !!! Toute personne qui sait ce qu’est une trépanation réalise pleinement les DOULEURS HORRIBLES qu’ont dû endurer les personnes pucées. Sans même parler de ce que la « stimulation électrique » du cerveau peut provoquer…

Vous allez voir les prétextes pseudo-médicaux invoqués afin de « justifier » ces implants diaboliques.

Tout cela peut sembler, AU PREMIER ABORD Exclamation , « positif »…

Dans les jours qui suivent, je vous posterai la traduction concernant le CONTRÔLE PHYSIQUE DE L’INDIVIDU que ces puces infernales permettent, puis le TRÈS DANGEREUX CONTRÔLE DE L’ESPRIT, DU COMPORTEMENT, DE ÉMOTIONS ET DES SENSATIONS qu’elles permettent.

Vous constaterez alors que les buts véritables de Delgado étaient bien différents de prétendus buts « thérapeutiques »…

La traduction en français, pour vous, ci-dessous…

BONNE INSURRECTION… OU BON ESCLAVAGE !!! Vic.


DES ELECTRODES DANS LE CERVEAU HUMAINNos connaissances actuelles sur le système nerveux central se fondent principalement sur des enquêtes menées sur les animaux. L’expérience a montré que l’on peut répondre à de nombreuses questions sur l’implantation dans le corps humain, telle que celle de la tolérance biologique des électrodes par les tissus neuraux, et que l’on peut répondre à ces questions en recourant à des chats ou à des espèces inférieures. Certains des événements électrochimiques de la conduction neurale peuvent être analysés de façon tout aussi adéquate chez calamars que chez les mammifères, et pour certaines études de la mémoire, le poulpe s’est avéré un excellent sujet. Le rat a été – et reste – l’animal préféré des psychologues expérimentaux, car il s’agit d’un mammifère petit et peu coûteux qui peut être utilisé en grandes quantités afin de fournir des résultats comportementaux convenables pour une évaluation statistique. Le répertoire comportemental limité de ces animaux, cependant, ne peut être comparé aux activités complexes des singes et des primates. Ces espèces, les plus proches parents de l’homme, sont des sujets qui sont plus appropriés pour l’étude neurophysiologique du comportement intelligent, et lorsque nous voulons enquêter sur les plus hautes fonctions psychologiques du cerveau, fonctions qui impliquent la communication verbale, il n’y a pas de substitut possible à l’homme lui-même.

Le cerveau humain, comme toute autre partie du corps, risque de souffrir d’accidents traumatiques, de tumeurs ou de maladies, et il a souvent été nécessaire d’explorer les zones affectées afin d’identifier les structures, d’évaluer l’anomalie des tissus, de tester l’excitabilité et

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d’apprendre où sont localisées les fonctions importantes qui ne devraient pas être perturbées au cours des procédures chirurgicales. La participation consciente du patient fut nécessaire dans certaines de ces explorations afin, par exemple, de déterminer si l’aura des attaques épileptiques pouvait être déclenchée par la stimulation électrique d’un point spécifique du cortex, fournissant ainsi des informations sur la source possible de décharges épileptiques, source qui pourrait être supprimée via chirurgie. Pour ce genre d’enquête, le cerveau était placé sous anesthésie locale, ce qui représente une occasion exceptionnelle d’étudier les réponses comportementales et psychologiques provoquées par stimulation électrique du cerveau auprès de sujets pleinement éveillés. Les plus importants travaux dans ce domaine ont été effectués par Penfield et ses associés, à Montréal (174), et un nombre considérable d’études similaires ont été réalisées par d’autres neurochirurgiens aussi (2, 8, 97, 124, 163, 215).

L’exploration d’un cerveau ainsi exposé possède, toutefois, certaines limites évidentes. Elle doit être brève afin d’éviter la prolongation de la chirurgie ; les électrodes sont généralement maintenues en place manuellement, causant des différences au niveau de la pression mécanique qui est appliquée ; le cerveau ainsi exposé est sujet à de potentiels traumatismes thermiques, mécaniques et chimiques ; les aires corticales sont identifiées seulement par inspection visuelle ; et le stress physique et psychologique du patient qui subit l’opération crée des facteurs difficiles à contrôler. La plupart de ces handicaps peuvent être évités avec l’utilisation d’électrodes implantées, et compte tenu de l’expérience provenant de l’expérimentation animale, il était naturel que des enquêteurs consciencieux envisagent l’application de cette méthodologie pour des patients et dans des buts thérapeutiques et de diagnostic (19, 59, 9Cool.

Les neurochirurgiens avaient déjà prouvé que le système nerveux central n’est pas aussi délicat que la plupart des gens le croient, et au cours d’opérations chirurgicales thérapeutiques, des parties de tissu cérébral ont été coupées, congelées, cautérisées ou enlevées avec des effets négatifs négligeables pour les patients. L’introduction exploratoire d’aiguilles dans les ventricules cérébraux est une procédure clinique bien connue et relativement sûre, et puisque les électrodes sont plus petites que le diamètre de ces aiguilles, leur introduction dans le cerveau devrait être encore moins traumatisante. L’expérience a confirmé la sûreté et l’utilité de l’implantation à long terme d’électrodes chez l’homme, et la procédure a été utilisée dans des centres médicaux spécialisés tout autour du

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monde pour aider des milliers de patients souffrant d’épilepsie, de mouvements involontaires, de douleurs intraitables, d’anxiété névrotique et d’autres troubles cérébraux. En général, plusieurs assemblages de fines électrodes comptant un total de vingt à quarante contacts sont placés à la surface et/ou dans les profondeurs du cerveau, avec les connecteurs terminaux qui ressortent à travers le cuir chevelu et qui sont protégés par un petit bandage placé autour de la tête (voir la figure 4). Dans certains cas, les électrodes sont restées (implantées) pendant près de deux ans, avec une excellente tolérance.

Laisser des fils à l’intérieur d’un cerveau qui pense peut paraître désagréable ou dangereux, mais en réalité, les nombreux patients qui ont subi cette expérience n’ont pas été préoccupés par le fait d’être câblé, ni n’ont ressenti de l’inconfort dû à la présence de conducteurs dans leur tête. Certaines femmes ont prouvé leur capacité d’adaptation féminine face à ces circonstances en portant des chapeaux ou des perruques attrayants afin de dissimuler leur équipement crânien électrique, et de nombreuses personnes ont pu jouir d’une vie normale en tant que patients externes, retournant périodiquement à la clinique pour être examinées et stimulées. Dans un petit nombre de cas dans lesquels les contacts (des électrodes) sont situés dans des zones agréables, les patients ont eu l’occasion de stimuler leurs propres cerveaux en appuyant sur le bouton d’un instrument portatif, et l’on a rapporté que cette procédure a des bienfaits thérapeutiques.

Les électrodes implantées chroniquement permettent à de minutieuses explorations de diagnostic d’être effectuées sans limite de temps, et des excitations électriques répétées ou des coagulations bien contrôlées peuvent être mesurées selon les réactions du patient. En prime, des informations importantes sur les corrélations psychophysiologiques, fournissant des connaissances directes sur les bases cérébrales du comportement humain, sont en cours d’acquisition. Dans nos études (60, 109, 150), une situation d’interview a été choisie comme la méthode la plus susceptible d’offrir une alimentation continue en données verbales et comportementales. Alors que l’activité électrique de huit paires de points cérébraux était en train d’être enregistrée, nous avons mis sur cassette environ une heure de conversation entre le thérapeute et le patient. Des notes sur le comportement observable ont également été prises. Durant l’interview, les stimulations électriques du cerveau étaient appliquées pendant 5 secondes, avec des intervalles de trois minutes ou plus, et chaque point important fut étudié à plusieurs reprises.

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Figure 4 Deux jeunes filles qui souffrent de crises d’épilepsie et de perturbations comportementales nécessitant l’implantation d’électrodes dans le cerveau à des fins thérapeutiques et de diagnostic. Sous leur couvre-chef, chaque patiente porte un « stimoceiver », utilisé afin de stimuler le cerveau par radiofréquence et afin d’envoyer les signaux électriques de l’activité cérébrale par télémétrie alors que les patientes sont complètement libres au sein de l’hôpital (60). Un exemple d’enregistrements électriques est illustré à la figure 17.


Chers amis,

Voici un article qui va vous prouver que, DES LES ANNÉES 1960, le CONTRÔLE PHYSIQUE DES INDIVIDUS VIA DES PUCES CÉRÉBRALES FONCTIONNANT PAR RADIOFRÉQUENCE ÉTAIT DÉJÀ ACQUIS !

NOUS ALLONS VOIR ÉGALEMENT QUE LA VOLONTÉ DE L’INDIVIDU EST IMPUISSANTE FACE A CETTE INVASION IGNOBLE DE SON ESPRIT !!!

Bien entendu, à l’heure actuelle, on arrive à enregistrer sur ordinateur chaque schéma électromagnétique des mouvements bien coordonnés, des sensations, des émotions, voire des pensées… et à les transférer de manière précise au cerveau. Voir à ce sujet l’article que je vous avais traduit et posté sur ce forum et concernant la puce cérébrale M.M.E.A. (multiple micro electrode array, disponible également en anglais ici : http://www.angelfire.com/d20/philad… ).

Je vous poste aujourd’hui un autre extrait du livre de l’infect José Delgado (un hybride entre Viktor Frankenstein et du Dr. Mengele) afin de vous prouver sans le moindre doute que ces puces sont un DANGER ÉNORME pour toutes nos libertés !

Je terminerai de poster les extraits de ce livre dans les quelques jours qui viennent, avec la preuve du CONTRÔLE DE L’ESPRIT (émotions, sensations) VIA CES PUCES IMPLANTABLES DANS LE CERVEAU ! Ensuite, nous retournerons à l’actualité des puces implantables…

La traduction en français, pour vous, ci-dessous…

BONNE INSURRECTION… OU BON ESCLAVAGE ! Vic.


CHAPITRE 13 : RÉPONSES MOTRICESLe comportement est le résultat d’activités motrices, qui vont de la simple contraction musculaire jusqu’à la création d’une ouvre d’art. Si nous considérons les compétences qui sont impliquées dans la construction d’un nid, dans les stratégies d’animaux qui se battent ou dans la précision requise pour jouer du piano, il est évident que ces activités ne sont pas uniquement le résultat des processus physiques et chimiques de la contraction musculaire, mais dépendent d’une direction consciente – la complexité raffinée de leur commande cérébrale.

Très peu de choses sont connues sur les aspects automatiques des actes volontaires, sur la façon dont le but est lié à la performance, ou sur le fait de savoir comment les contractions (musculaires) sont organisées dans le temps et l’espace. La méthodologie actuelle, cependant, a placé certaines de ces questions à la portée de l’expérimentation. Le fait que la stimulation électrique du cerveau puisse induire des mouvements simples a été découvert au XIXe siècle, et, aujourd’hui, nous savons que l’organisation de la motilité cérébrale est localisée principalement dans le cortex du lobe pariétal. La stimulation de ce secteur provoque des mouvements du côté opposé du corps, tandis que sa destruction entraîne la paralysie. Ces découvertes ont été exprimées via des diagrammes attractifs montrant les zones motrices du cerveau sous la forme d’un « homoncule » couché la tête en bas dans le cortex pariétal, avec un grand visage et un gros pouce, en guise de caricature d’un petit homme en charge de la motilité. Cette image a été en partie responsable du fait que l’on considère le cortex comme étant l’organisateur suprême et intelligent du comportement.

Toutefois, d’autres études ont démontré que les réponses motrices obtenues à partir de ce cortex sont plutôt rudimentaires et que d’autres zones

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dans les profondeurs du cerveau possèdent un rôle déterminant dans l’organisation de la motilité qualifiée. Les concepts modernes suggèrent que le cortex ne devrait pas être considéré comme la plus haute structure hiérarchique du système moteur ou même comme le point de départ des impulsions motrices, mais plutôt comme une station routière, comme un autre maillon dans les boucles des corrélations sensori-motrices. La multiplicité et la complexité de la représentation motrice est logique lorsqu’on considère l’extraordinaire variété des formes de comportement qui constituent le seul moyen de communication entre l’individu et son environnement. Cette relation requiert une performance motrice avec une coordination temporelle et spatiale précise parmi de nombreuses unités fonctionnelles et le traitement d’une grande quantité d’informations pour l’adaptation et l’orientation des mouvements, et pour l’adaptation instantanée aux changements de circonstances. En raison de la complexité de ces mécanismes, on a supposé que la stimulation électrique artificielle ne pourrait jamais provoquer une performance motrice raffinée et dans un but déterminé. Le fait étonnant est que, en fonction de son emplacement, la stimulation électrique du cerveau est capable de provoquer non seulement des réponses simples, mais aussi un comportement complexe et bien organisé qui peut être très difficile à distinguer de l’activité spontanée.

(…)

Effets moteurs chez l’homme

L’effet le plus courant obtenu par stimulation électrique du cerveau humain est une simple réaction motrice, telle que la contraction d’un membre. Cet effet est souvent accompagné de l’absence d’un contrôle volontaire des muscles impliqués, et parfois il est limité à une paralysie sans autres symptômes observables. En général, les contractions provoquées sont simples au niveau des performances, de caractère artificiel, sans but, et sans l’élégance de la motilité spontanée. Par exemple, chez l’un de nos patients, la stimulation du cortex pariétal gauche grâce à des électrodes implantées a provoqué une flexion de la main droite en commençant par la contraction des deux premiers doigts et de la poursuite de la flexion des autres doigts. Le poing fermé fut ensuite maintenu pendant le reste de cette stimulation de 5 secondes. Cet effet n’est pas désagréable ni inquiétant, et il s’est développée sans interrompe le comportement ou la conversation spontanée en cours. Le patient était conscient du fait que sa main avait bougé de façon involontaire, mais il n’avait pas peur et c’est seulement sous notre questionnement qu’il a expliqué qu’il sentait que son bras était « faible et étourdi ». Lorsque le patient fut averti de l’arrivée de la stimulation et qu’on lui demanda d’essayer de garder ses doigts étendus, il ne put pas empêcher le mouvement provoqué et dit : « J’ai l’impression, docteur, que votre électricité est plus forte que ma volonté. »

Si cette stimulation était appliquée pendant que le sujet était en train d’utiliser volontairement sa main, par exemple pour tourner les pages d’un magazine, cette action n’était pas bloquée, mais la flexion provoquée de la main déformait la performance provenant de la volonté de la personne et entraînait le froissement ou le déchirement des pages. Dans notre expérience, et dans les rapports effectués par d’autres enquêteurs, la stimulation électrique du cortex moteur n’a pas provoqué des mouvements précis ou habiles, et dans tous les cas, les réponses provoquées ont été maladroites et anormales.

L’excitation d’une zone motrice supplémentaire, située à proximité du cortex moteur principal, peut produire trois types d’effets (174) :

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(1) Il peut y avoir des changements de posture, dans lesquels le mouvement commence lentement et atteint un point final déterminé avec, plus ou moins, l’implication générale de l’organisme.

(2) Les mouvements peuvent avoir un caractère phasique tel que le fait de donner des coups avec la main, faire un pas avec le pied ou fléchir et étendre les doigts ou le poignet.

(3) La réponse peut se composer de mouvements non coordonnés. La possibilité d’activer des membres paralysés par le biais de la stimulation électrique du cerveau possède un intérêt particulier. Par exemple, un patient souffrait d’une soudaine paralysie du bras et de la jambe gauche, paralysie probablement causée par une embolie, et au bout de quatre ans, il avait commencé à ressentir une douleur brûlante dans le côté gauche de son corps, douleur qui était exacerbée lorsqu’on touchait son thorax ou son bras gauche. Après l’échec des autres traitements, deux interventions chirurgicales furent effectuées afin de procéder à l’ablation des parties du cortex sensorimoteur, et on observa que la stimulation électrique effectuée dans la zone motrice supplémentaire produisait la vocalisation, la levée du bras paralysé, et d’autres réponses motrices. Ces effets étaient similaires à ceux provoqués chez d’autres patients non paralysés. Donc, il est clair que la zone supplémentaire du cortex indépendant possède des voies d’accès indépendantes des voies d’accès classiques et que les mouvements provoqués peuvent être indépendants de l’intégrité de la représentation motrice principale dans le cortex.

La stimulation électrique du cerveau produit apparemment des résultats similaires, qu’elle soit appliquée à la zone motrice d’un enfant ou d’un adulte, d’un travailleur manuel ou d’un artiste accompli. Les compétences et mouvements raffinés ne sont pas créés afin d’être représentés dans le cortex, ou du moins ils n’ont pas été suscités par cette stimulation électrique. Le cortex moteur est probablement un grand clavier situé sur le côté afférent, qui traite la sortie de l’activité, qui est en mesure de jouer les cordes de la contraction musculaire et de produire des mouvements, mais qui exige la direction d’autres structures cérébrales, qui sont encore peu connues à ce jour.

En contraste avec ces effets, la stimulation électrique du cerveau peut provoquer des réponses plus élaborées. Par exemple, chez l’un de nos patients, la stimulation électrique de la partie rostrale de la capsule interne produisit un tour de tête et un lent déplacement du corps de chaque côté et avec une séquence bien orientée et apparemment normale, comme si le patient

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était à la recherche de quelque chose. Cette stimulation fut répétée six fois sur deux jours, avec des résultats comparables. Le fait intéressant est que le patient considérait l’activité provoquée comme spontanée et offrait toujours une explication raisonnable pour celle-ci. Lorsqu’on lui demanda « Que faites-vous ? », les réponses furent : « je cherche mes pantoufles », « j’ai entendu un bruit », « je suis inquiet », et « je cherchais sous le lit ». Dans ce cas, il était difficile de déterminer si la stimulation avait provoqué un mouvement que le patient tentait de justifier, ou si une hallucination avait été suscitée ce qui, par la suite, amenait le patient à se déplacer et à explorer les environs.

Il y a très peu de rapports cliniques de mouvements complexes provoqués par stimulation électrique du cerveau et qui sont comparables aux réponses séquentielles observées chez les singes, ce qui pourrait indiquer que l’organisation cérébrale est moins stéréotypée chez l’homme que chez les animaux. La stimulation du lobe temporal chez l’homme a provoqué des automatismes incluant le tâtonnement maladroit avec des draps chirurgicaux ou avec les propres mains du patient, et des mouvements bien organisés visant à dégager la table d’opération.

Généralement, les patients n’ont pas de souvenir de ces automatismes provoqués. Des vocalisations et un discours plus ou moins intelligible peuvent également être inclus parmi ces réponses motrices complexes, bien qu’ils représentent l’activation des mécanismes moteurs et liés aux idées. Des vocalisations ont été obtenues par stimulation de la zone motrice dans le gyros précentral et aussi par stimulation de l’aire motrice supplémentaire dans les deux hémisphères. La réponse se compose habituellement d’un cri soutenu ou interrompu avec le son d’une voyelle qui a parfois une consonne comme composante (174).

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Chers amis,

Voici aujourd’hui pour vous, en français, l’EXTRAIT (tiré du livre de José Delgado « Physical control of the mind : toward a psychocivilized society« ) qui vous prouve SANS LAISSER PLANER LE MOINDRE DOUTE que la MANIPULATION DU COMPORTEMENT via des puces cérébrales actionnées par radiofréquence est une REALITE !!!

Ceci date d’il y a presque 40 ans… A L’HEURE ACTUELLE, TOUT CECI A ÉTÉ RAFFINE, DÉVELOPPÉ, ANALYSE, AMÉLIORÉ afin de pouvoir, via les puces cérébrales CONTRÔLER L’ESPRIT HUMAIN.

CECI A DÉJÀ ÉTÉ TESTE SUR DES HUMAINS !!!

L’EXTRAIT CI-DESSOUS, AINSI QUE LES AUTRES EXTRAITS QUE JE VOUS AI POSTES DE CE LIVRE ABOMINABLE, LE PROUVENT : LE MENTAL ET LE COMPORTEMENT DE L’ÊTRE HUMAIN PEUVENT COURT-CIRCUITER SA VOLONTÉ, SON LIBRE-ARBITRE, SA FAÇON D’AGIR ET DE PENSER !!! ON A DÉJÀ OSE MENER DES EXPÉRIENCES A CE SUJET IL Y A BIEN LONGTEMPS… ET AUJOURD’HUI, DES COMPAGNIES ET DES CENTRES « MÉDICAUX » SPÉCIALISÉS PROMEUVENT CETTE MÉTHODE DE NAZIS !!!

LES PUCES CÉRÉBRALES PEUVENT DONC CONTRÔLER UN INDIVIDU PHYSIQUEMENT (cf. l’article ci-avant) AINSI QUE SON MENTAL ET SON COMPORTEMENT (voir ci-dessous)… ON PEUT MEME LES UTILISER COMME ARMES (retarder les battements du coeur – cf. articles précédents – mais aussi provoquer de la douleur chez les individus – voir l’extrait ci-dessous) !!!

LES PUCES IMPLANTABLES (sous-cutanées, neurales, cérébrales) SONT UN DANGER ABOMINABLE. NOUS EN AVONS TOUTES LES PREUVES !

Nous nous devons d’ARRÊTER CES DISPOSITIFS DIABOLIQUES, ET RENDRE ILLÉGALES ET INTERDITES LES PUCES IMPLANTABLES POUR HUMAINS (et pour animaux aussi, d’ailleurs) !!!

BONNE REVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE !!! Vic.


CHAPITRE QUATORZE : L’ENFER ET LE PARADIS DANS LE CERVEAULES SYSTÈMES DE SANCTION ET DE RÉCOMPENSE

Lorsque l’homme a évolué et s’est élevé au-dessus des autres puissants animaux, la taille et la complexité de son cerveau ont augmenté, en lui donnant une intelligence supérieure mais aussi plus d’angoisse, un chagrin plus profond et une plus grande sensibilité que n’importe quel autre être vivant. L’homme a également appris à apprécier la beauté, à rêver et à créer, à aimer et à haïr. Dans l’éducation des enfants ainsi que dans la formation des animaux, la punition et la récompense constituent les plus puissantes motivations pour apprendre. Dans notre orientation hédoniste de la vie visant à minimiser la douleur et à rechercher le plaisir, nous attribuons souvent ces qualités à l’environnement sans nous rendre compte que les sensations dépendent d’une chaîne d’événements qui aboutit à l’activation de mécanismes intracérébraux déterminés. Les dégâts physiques, la perte d’un enfant chéri, ou une catastrophe apocalyptique ne peuvent pas nous faire souffrir si certaines de nos structures cérébrales ont été bloquées par anesthésie. Le plaisir ne réside pas dans le fait d’être caressé sur la peau ou d’avoir le ventre plein, mais quelque part à l’intérieur de la boîte crânienne.

En même temps, la douleur et le plaisir ont d’importantes composantes culturelles et psychiques liées à l’histoire de l’individu. Des hommes inhibés par une sortie extraordinaire tribaux ou formation religieuse à endurer l’inconfort ont été torturés à mort sans montrer des signes de souffrance. On sait aussi qu’en l’absence de blessure physique, l’élaboration mentale de l’information peut produire la pire forme de souffrances. Le rejet social, les sentiments de culpabilité, et

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d’autres tragédies personnelles peuvent produire des manifestations autonomiques, somatiques et psychologiques plus grandes que la douleur physique.

Il existe une forte réticence à accepter que de telles interprétations personnelles et raffinées comme le fait d’avoir peur et d’être amoureux sont subordonnées à la dépolarisation de la membrane de groupes de neurones déterminés, mais ceci est un aspect des phénomènes émotionnels qui ne devrait pas être ignoré. Après une lobotomie frontale, des patients atteints du cancer ont indiqué que la douleur persistait sans faiblir, mais que leur souffrance subjective était radicalement réduite, et ils ne se plaignaient pas ni ne demandaient autant de médicaments qu’avant l’opération. Les patients lobotomisés réagissaient autant à des stimuli nociceptifs, sinon plus, qu’avant leur opération, sursautant lorsqu’on les piquait avec une aiguille et répondant rapidement aux tests objectifs de chaleur excessive, mais ils présentaient une diminution d’inquiétude. Il semble que dans les lobes frontaux, il existe un mécanisme de potentialisation de l’évaluation des souffrances personnelles, et après la lobotomie, la sensation initiale de douleur n’est pas modifiée, alors que la composante réactive à ce sentiment est fortement réduite. Ce mécanisme est assez spécifique des lobes frontaux ; la destruction bilatérale des lobes temporaux ne parvient pas à modifier les souffrances personnelles.

Les questions importantes à résoudre sont les suivantes : est-ce que certaines structures cérébrales possèdent le rôle spécifique d’analyser des types précis de sensations ? Est-ce que le codage de l’information au niveau des récepteurs est indispensable à l’activation de ces structures ? Il n’y a pas si longtemps, beaucoup de scientifiques auraient rejeté comme naïf le fait déjà démontré selon lequel la punition et la récompense peuvent être provoqués à volonté en manipulant les commandes d’un instrument électrique connecté au cerveau.

Perception de la souffrance

Dans les manuels scolaires et les articles scientifiques, des termes comme « récepteurs de la douleur », « fibres de la douleur », et « voies de la douleur » sont fréquemment utilisés, mais il convient de préciser que les nerfs périphériques ne sont pas porteurs de sensations. Les voies neuronales transmettent seulement des schémas d’activité électrique

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avec un message qui doit être déchiffré par le système nerveux central, et en l’absence de cerveau, il n’ya pas de douleur, même si certaines réactions de réflexe moteur peuvent encore être présentes. Une grenouille décapitée ne peut rien ressentir, mais elle sautera avec une assez bonne coordination motrice lorsqu’on lui pince les pattes arrière. Durant les sports de compétition ou sur le champ de bataille, l’émotion et le stress peuvent temporairement bloquer la sensation de douleur chez l’homme, et souvent les blessures ne sont pas immédiatement remarquées. L’interprétation cérébrale des signaux sensoriels est tellement décisive qu’un même stimulus peut être considéré comme agréable ou désagréable selon les circonstances. Un fort choc électrique sur les pieds effraie un chien et inhibe la sécrétion de sa salive. Si, toutefois, la même excitation « douloureuse » est suivie pendant plusieurs jours par l’administration de nourriture, l’animal accepte le choc, remuant la queue joyeusement et salivant par anticipation de la récompense de la nourriture. Certains de ces chiens ont été entraînés à appuyer sur un levier afin de déclencher le choc électrique qui précède l’alimentation. Pendant les relations sexuelles chez l’homme, les morsures, les égratignures et d’autres sensations potentiellement douloureuses sont souvent interprétées comme agréables, et certains déviants sexuels recherchent les châtiments corporels en tant que source de plaisir.

Le paradoxe est que, alors que la peau et les viscères possèdent plein de terminaisons nerveuses pour la réception sensorielle, le cerveau ne possède pas ce type d’innervation. Chez les patients sous anesthésie locale, le tissu cérébral peut être coupé, brûlé, déchiqueté ou congelé sans causer d’inconfort. Cet organe tellement insensible à sa propre destruction est, toutefois, le capteur exquis des informations reçues depuis la périphérie. Chez les espèces animales plus élevées, il y a une différentiation sensorielle impliquant les récepteurs périphériques spécialisées qui codent l’information externe en impulsions électriques et des analyseurs internes qui décodent les sensations entrantes qui circulent dans le but d’accroître la perception des sensations.

La plupart des messages sensoriels voyagent à travers les nerfs périphériques, les racines dorsales, la moelle épinière et la moelle vers les noyaux thalamiques dans le cerveau, mais à partir de là nous perdons leurs traces et nous ne savons pas où l’information est interprétée en tant que douloureuse ou agréable, ni la manière dont les composantes affectives sont attribuées à une sensation (212, 220).

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Bien que les investigations anatomiques indiquent que les fibres thalamiques se projettent vers le cortex « sensoriel » pariétal, la stimulation de ce secteur ne produit pas de douleur chez les animaux ni chez l’homme. Aucune gêne n’a été rapportée après l’excitation électrique de la surface ou de la profondeur des zones motrices, des lobes frontaux, des lobes occipitaux, de la circonvolution cingulaire et de nombreuses autres structures, alors que la douleur, la rage et la peur ont été provoquées par l’excitation du tegmentum gris central, et de quelques autres régions.

Les animaux partagent avec l’homme l’aspect expressif des manifestations émotionnelles. Quand un chien remue la queue, nous supposons qu’il est heureux, et quand un chat siffle et crache, nous supposons qu’il est furieux, mais ces interprétations sont anthropomorphes et, en réalité, nous ne connaissons pas les sentiments de quelque animal que ce soit. Plusieurs auteurs ont essayé d’établir une corrélation entre les manifestations objectives et les sensations ; par exemple, la stimulation de la cornée de l’oeil provoque une lutte, la dilatation de la pupille et la montée de la pression sanguine (87), mais ces réponses ne sont pas nécessairement liées à la prise de conscience des sentiments, comme cela est clairement démontré par la capacité défensive de la grenouille décapitée. L’étude expérimentale des mécanismes de la douleur et du plaisir chez les animaux est handicapée par leur absence de communication verbale, mais heureusement, nous pouvons déterminer si un animal aime ou n’aime pas la sensation perçue via l’analyse instrumentale de ses réponses. Les rats, les singes et d’autres espèces peuvent apprendre à appuyer sur un levier pour recevoir une récompense telle qu’une boulette de nourriture ou apprendre à éviter quelque chose de désagréable tel qu’un choc électrique sur la peau. Via l’acte volontaire de la manipulation d’un instrument, un animal exprime si oui ou non la nourriture, les chocs, ou la stimulation cérébrale sont désirables, ce qui permet une qualification objective de la sensation. De nombreuses structures cérébrales ont été étudiées de cette façon en vue d’identifier leurs propriétés de renforcement positives ou négatives.

À l’heure actuelle, il est généralement admis que des zones spécifiques du cerveau participent à l’intégration des sensations de la douleur, mais le mécanisme est loin d’être clair, et dans nos expérimentations animales, nous ne savons pas si nous stimulons les voies ou des centres d’intégration plus élevés. Le concept d’une conduction directe des messages de la douleur

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depuis la périphérie vers le système nerveux central était trop élémentaire. Les messages qui arrivent sont probablement traités à de nombreux niveaux avec des retours qui modifient la sensibilité et le filtrage de l’information à de nombreuses étapes, y compris au niveau des récepteurs périphériques. L’excitation du cerveau, par conséquent, peut avoir une incidence sur la transmission tout comme sur l’élaboration des ordres entrants et la rétroaction de la modulation. Les stimuli électriques ne transportent pas de message précis car ils sont une répétition monotone d’impulsions semblables, et le fait qu’ils constituent un élément déclencheur acceptable de la perception centrale de la douleur signifie que la réception d’un code sous forme de schémas n’est pas nécessaire, mais seulement l’activation non spécifique des ressources neuronales qui sont accessibles pour l’étude. En plus de l’importance de ces études pour trouver de meilleures thérapies pour l’atténuation de la douleur, il y a un autre aspect qui a beaucoup d’intérêt social : les relations possibles entre la perception de la douleur et la violence.

L’anxiété, la peur et la violence provoquées par stimulation électrique du cerveau chez les humains

L’anxiété a été considérée comme l’alpha et l’oméga de la psychiatrie. Elle est l’un des thèmes centraux de la philosophie existentielle, et elle nuance la vie normale – et anormale – de la plupart des êtres humains. Plusieurs états émotionnels peuvent être classés sous la rubrique de l’anxiété, notamment la peur, l’effroi, la panique et la terreur, qui sont des variantes de la même expérience. L’un des troubles mentaux les plus complexes, l’anxiété déraisonnable ou excessive, y compris les phobies et obsessions compulsives, souvent, ne répond bien souvent pas aux standards et, dans certains cas, il a été amélioré par électrocoagulation de zones discrètes du pôle frontal. Grey Walter (234) a signalé une récupération sociale totale de 85% chez un groupe de soixante malades atteints d’anxiété et d’obsessions traités avec des coagulations soigneusement dosées et effectuées via des électrodes implantées dans les lobes frontaux.

Sans entrer dans des discussions sémantiques, nous pouvons considérer que l’anxiété est un état émotionnel d’une tension consciente ou inconsciente, liées à des menaces réelles ou imaginaires, contre l’intégrité psychologique ou physique de l’individu. Un faible degré d’anxiété peut mobiliser, alors que des niveaux excessifs peuvent paralyser l’activité mentale et somatique. Au-delà d’une certaine limite, l’anxiété possède des caractéristiques fort déplaisantes. Dans des circonstances normales, elle est produite, de même que toute autre émotion,

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par les apports sensoriels de l’environnement et par des souvenirs, qui tous deux exigent une élaboration mentale de messages qui peuvent être influencés par des facteurs neuronaux et liés à l’humeur. En outre, il existe des preuves abondantes que l’anxiété et la peur peuvent être provoquées en tant que catégorie de réponse soit primaire, soit secondaire, par stimulation électrique du cerveau. La perception ou l’attente de la douleur peuvent être effrayantes, et dans certains cas, lorsque la stimulation électrique du cerveau a produites un malaise (inconfort) généralisé ou localisé, les patients ont exprimé leur inquiétude concernant la poursuite de l’exploration des procédures. En plus de la peur naturelle de la possibilité d’un nouvel inconfort, il pourrait y avoir eu une composante de l’anxiété primaire qui serait difficile à évaluer.

La destruction de parties discrètes du thalamus produit un soulagement de l’anxiété névrotique et de la névrose obsessionnelle compulsive qui est probablement lié à l’interruption des parcours toniques vers les lobes frontaux.

La stimulation du noyau thalamique, cependant, produit très rarement de l’anxiété, et les rapports des patients sont limités à des sentiments de faiblesse, d’être différent, de tournis, de flottement, et de quelque chose de semblable à l’intoxication par l’alcool (214).

Des manifestations plus claires de la provocation directe de la peur, sans autres sensations qui les accompagnent, ont été rapportées par plusieurs enquêteurs. Des lésions dans le thalamus médian donnent un soulagement efficace de la douleur avec un minimum de perte de sensibilité, et pour cette raison, cette zone a souvent été explorée électriquement chez les patients atteints du cancer. Dans certains cas, elle a produit des crises d’angoisse aiguë, qu’un patient décrit de façon frappante comme suit : « C’est un peu comme le sentiment d’avoir été manqué de peu par une voiture et d’avoir bondi en arrière vers la bordure (du trottoir) et de s’être dit « Brrr ». » Quelque chose au plus profond de lui donnait une impression très déplaisante, très inhabituelle, et il ne voulait certainement plus ressentir cela (73). Le fait surprenant est que la désagréable sensation de peur fut ressentie d’un côté du corps, du côté contraire à celui de la stimulation cérébrale. Sweet (221) a rapporté le cas d’un patient très intelligent, le doyen d’une université, qui, après une sympathectomie unilatérale afin de soigner l’hyperhidrose de ses membres supérieurs, a révélé que sa précédente et coutumière sensation de frisson en écoutant un émouvant passage de musique se produisait dans un seul côté (du corps), et il ne pouvait

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pas être ému dans la moitié de son corps qui avait reçu la sympathectomie. Ces cas étaient intéressants car les émotions sont généralement expérimentées de façon assez diffuse et bilatérale, sauf si l’innervation a été spécifiquement interrompue.

Le rôle du thalamus dans l’intégration de la peur est également suggéré par l’étude d’une patiente dont les attaques d’anxiété spontanées et paralysantes d’une intensité écrasante avaient mené à plusieurs tentatives de suicide et à un état chronique de dépression et d’agitation assez réfractaire aux médicaments et à la psychothérapie. La stimulation du noyau dorsolatéral du thalamus provoquait précisément le même type d’attaque à un niveau de la symptomatologie directement proportionnel à l’intensité appliquée. Il a été possible de trouver le seuil électrique pour une légère anxiété ou de l’augmenter à des niveaux supérieurs en tournant simplement le cadran d’un stimulateur. « On pouvait s’asseoir avec sa main sur le bouton et contrôler le niveau de son angoisse » (73).

Chez l’une de nos patientes, la stimulation d’une zone similaire dans le thalamus provoqua une expression typique de peur, et elle se tournait des deux côtés, explorant visuellement la pièce derrière elle. Lorsqu’on lui demanda ce qu’elle faisait, elle répondit qu’elle ressentait une menace et pensait que quelque chose de terrible allait se produire. Cette sensation de peur était perçue comme réelle, et elle avait la prémonition d’une catastrophe imminente de cause inconnue. Cet effet fut fiable durant plusieurs jours et ne fut pas altéré par l’utilisation de l’éclairage et d’une caméra destinés à documenter les découvertes. Son activité motrice et le choix des mots variaient en fonction de l’environnement naturel, mais l’expression de son visage et la sensation aiguë d’une peur non spécifique, inexplicable, mais réelle était similaire suivant les différentes stimulations. La réponse commençait avec un délai de moins d’une seconde, durait aussi longtemps que la stimulation, et ne laissait pas de séquelles observables. La patiente se souvenait de sa peur, mais n’était pas bouleversée par ce souvenir.

Certains patients ont affiché de l’anxiété et de l’agitation lorsque le pallidum fut stimulé à des fréquences supérieures à 8 cycles par seconde, et ils ressentaient également de la chaleur ou une constriction dans la poitrine (123). Quelques-uns ont rapporté une « anxiété vitale dans le côté gauche de la poitrine »,

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et criaient de façon anxieuse si la stimulation était répétée. Des réactions émotionnelles intenses furent provoquées par stimulation du noyau amygdaloïde, mais les réponses varièrent auprès du même patient, même avec les mêmes paramètres de stimulation. L’effet était parfois la colère, parfois la peur. Un patient a expliqué, « Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’avais l’impression d’être un animal de l’air « (100).

La sensation de peur, sans aucune douleur concomitante a également été observée à la suite de la stimulation électrique du cerveau au niveau du lobe temporal (230). Cet effet peut être classé comme une « illusion de la peur » (174) car il n’y avait manifestement pas de véritable raison d’avoir peur en dehors de l’activation électrique artificielle de certaines structures cérébrales. Dans tous les cas, cependant, la crainte est une interprétation cérébrale de la réalité qui dépend d’une multitude de facteurs culturels et de l’expérience, avec des raisons logiques ou illogiques. Le fait qu’elle puisse être éveillée par la stimulation d’un petit nombre de zones du cerveau permet l’exploration des mécanismes neuronaux de l’anxiété, et comme hypothèse de travail, nous pouvons supposer que les qualités émotionnelles de la peur dépendent de l’activation de structures déterminées situées probablement dans le thalamus, le complexe amygdalien, et quelques autres centres encore non identifiés à ce jour. Cette activation dépend généralement de l’évaluation symbolique de données entrantes sensorielles et codées, mais le seuil de cette activation peut être modifié – et aussi atteint – par l’application directe de la stimulation électrique du cerveau. La connaissance des mécanismes intracérébraux de l’anxiété et de la peur permettra la mise en place d’un traitement pharmacologique et psychiatrique plus rationnel de la souffrance de nombreux patients, et pourra aussi aider à comprendre et à améliorer le niveau croissant d’anxiété dans notre civilisation.

On sait aussi que dans certains cas tragiques, des processus neurologiques anormaux peuvent être le facteur déterminant d’une violence déraisonnable et incontrôlable. Les personnes qui en sont atteintes peuvent souvent blesser ou même tuer soit des étrangers, soit des membres proches de la famille généralement traités avec affection. Un exemple typique était J.P., charmante et jolie jeune fille de 20 ans qui avait un passé médical incluant une encéphalite à l’âge de dix-huit mois et de nombreuses crises du lobe temporal et des attaques épileptiques de type grand mal durant les dix dernières années (6o). Son principal problème social consistait en de fréquents et imprévisibles accès de rage

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qui, à plus d’une douzaine de reprises, aboutirent à une agression contre une autre personne telle que planter un couteau dans le myocarde d’un étranger, ou une paire de ciseaux dans la cavité pleurale d’une infirmière. La patiente fut enfermée dans un service pour les gens atteints de folie criminelle, et des électrodes furent implantées dans son complexe amygdalien et son hippocampe pour l’exploration d’éventuelles anomalies neurologiques. Comme elle était plutôt impulsive, le confinement dans la salle d’enregistrement de l’électroencéphalogramme était impraticable, et elle devint l’un des premiers cas cliniques équipé d’un stimoceiver, ce qui permit d’étudier l’activité intracérébrale sans retenue (voir figure 4). Les enregistrements en profondeur pris alors que la patiente se déplaçait librement dans le service démontrèrent des anomalies électriques marquées dans les deux amygdales du complexe amygdalien et l’hippocampe. Les périodes spontanées de marche sans but coïncidaient avec une augmentation du nombre d’ondes fortes de haute tension. D’autres fois, le discours de la patiente était spontanément inhibé pendant plusieurs minutes au cours desquelles elle ne pouvait pas répondre à quelque question que ce soit, même si elle conservait une compréhension et une conscience partielles. Ces périodes coïncident avec des rafales de pics d’activité localisées au rayonnement optique (fig. 17). L’excitation émotionnelle transitoire était liée à une augmentation en nombre et en durée de salves de 16 cycles par seconde ; mais la patiente lisait les journaux, conversait avec les autres personnes, et se promenait sans causer de modifications notables dans l’activité électrique intracérébrale qui était télémétrée.

Au cours d’explorations approfondies, il a été démontré que des crises de comportement agressif, semblables aux éclats de colère spontanés de la patiente, pouvaient être suscitées par la stimulation radio de 3 contacts dans l’amygdale cérébrale de droite. Une excitation d’1,2 milliampère de cette zone fut appliquée pendant qu’elle jouait de la guitare et à chantait avec enthousiasme et compétence. À la septième seconde de la stimulation, elle jeta la guitare et, dans un élan de rage, lança une attaque contre le mur, et ensuite fit des va-et-vient sur le sol pendant plusieurs minutes, après quoi elle se calma progressivement fait silence et reprit son comportement joyeux habituel. Cet effet fut répété sur deux jours différents. Le fait que seul le contact situé dans le complexe amygdalien induisait la rage suggérait que le terrain neuronal

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Figure 17 L’enregistrement télémétrique de l’activité électrique du cerveau chez une des patientes illustrées en figure 4. Les emplacements des contacts étaient les suivantes : Canal 1 : noyau amygdaloïde ; Canal 2 : rayonnement optique antérieur ; Canal 3 : rayonnement optique postérieur. A : les salves spontanées apparaissant dans le Canal 1 étaient plus importantes lorsque le patient était psychologiquement excité. B : l’arrêt soudain et spontané du discours a coïncidé avec des rafales de pic au Canal 3. C : les enregistrements de contrôle n’ont pas été modifiés par le comportement amical ou par les différents types d’activité motrice telles que la marche et la lecture (60).

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autour du contact 3 était impliqué dans le problème comportemental du patient, et cette constatation est d’une grande signification clinique dans l’orientation de traitement ultérieur par coagulation locale.

La démonstration que la stimulation du complexe amygdalien peut provoquer des comportements violents a également été fournie par d’autres chercheurs. King (128) a décrit le cas d’une femme ayant des sentiments de dépression et d’aliénation, avec un ton vocal extrêmement plat et une expression faciale qui était vide et immuable au cours des interviews, et qui lors de la stimulation du complexe amygdalien avec 5 milliampères avait beaucoup changé ses inflexions vocales et avait montré une expression de colère. Pendant ce temps, elle avait dit : « J’ai l’impression que je veux me lever de cette chaise ! Ne me laissez pas le faire, s’il vous plaît ! Ne me faites pas cela, je ne veux pas être méchante ! « . Lorsque l’intervieweur a demandé si elle voulait le frapper, la patiente a répondu : « Oui, je veux frapper quelque chose. Je veux tenir quelque chose et le déchiqueter, tout simplement. Prenez-le, de façon à ce que je ne le fasse pas ! » Elle remit ensuite son foulard à l’intervieweur qui lui donna une pile de papier, et sans aucun échange verbal, elle la déchira en lambeaux en disant : « Je n’aime pas me sentir comme ça. » Lorsque le niveau de la stimulation fut réduit à 4 milliampères, son attitude changea en un large sourire, et elle expliqua : « Je sais que c’est idiot, ce que je suis en train de faire. Je voulais me lever de cette chaise et courir. Je voulais frapper quelque chose, déchiqueter quelque chose – n’importe quoi. Pas vous, juste n’importe quoi. Je voulais juste à me lever et déchiqueter. Je n’avais pas de contrôle sur moi-même.  » Une augmentation de l’intensité jusqu’à 5 milliampères donna lieu à nouveau à de semblables manifestations d’agressivité, et elle leva le bras, comme si elle allait frapper.

Il est remarquable que, bien que les patients paraissaient être hors de contrôle dans ces deux cas d’agression provoquée par électricité, ils n’attaquaient pas l’intervieweur, indiquant qu’ils étaient conscients de leur situation sociale. Cette constatation n’est pas sans rappeler le comportement des singes que l’on avait stimulés et qui dirigeaient leur agressivité en fonction de leur expérience antérieure et de leur rang social et n’osaient pas défier l’autorité bien établie des chefs. Apparemment, la stimulation électrique du cerveau peut provoquer un état de réactivité violente accrue qui est exprimé conformément à la structure individuelle et aux circonstances environnementales. Nous pouvons donc conclure que

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le changement émotionnel provoqué artificiellement n’est qu’un élément de plus dans la constellation des éléments qui déterminent le comportement.

(.)(Source : myweb et marialerouxi, merci à Ambre

5 novembre 2015

Les fondements de votre identité : Les ancrages psychiques de votre conditionement

 

Je sais... Je sais... je sais ...  

mais au fait, êtes vous sûr de savoir ? et que savez-vous au juste ?  

Une plongée dans les fondements de votre identité 

Ce que je sais personnellement, c'est que nous sommes disposés à croire que ce qui va dans le sens de notre opinion, de notre intérêt, sans doute pour nous conforter et nous sentir bien, confortablement assis dans nos convictions. 

Bien sûr ce sont les autres qui ont tort, toute information contradictoire crée des tensions, de l'angoisse et de l'agressivité. Nous avons donc réflexivement un recul pour tout ce qui pourrait déstabiliser notre confort mental.         

Chacun se croit libre de penser, de ses opinions, et chacun les défend comme s'il s'agissait réellement des siennes...

 

Funeste illusion :

La communauté d'où nous sommes issus, le type et le niveau de notre culture, l'éducation familiale, la religion, la politique etc. constituent les fondements de notre identité et conditionnent notre conscience et notre comportement.

D'une manière générale ces différents déterminants sont des ancrages psychiques, ils ne nous laissent pratiquement aucune liberté de conscience susceptible de remettre en question nos réflexes comportementaux, les opinions, précocement sur trajectoire.

De cette évidence, nous devons malheureusement conclure que nous sommes pratiquement conditionnés comme les chiens de PAVLOV.

 

Des expériences précoces déterminantes indélébiles ?

Est-ce à dire qu'il ne reste plus de possibilité de changer réellement, d'évoluer, ce qui implique la remise en question de nos certitudes, de nos convictions ?...

Bien sûr, nous avons le sentiment parfois de changer, mais quand nous le faisons, c'est en marge et sur des détails qui ne créent pas de bouleversements notoires dans notre identité, c'est à dire, de la manière dont nous apparaissons pour d'autres. 

Il est, dit-on, plus facile de lutter contre une armée que contre soi même ... cela démontre à quel point nous nous ménageons et à quel point nous cherchons à rester nous mêmes, sans comprendre que ce nous-même tant protégé, est la résultante des déterminants éducationnels que nous venons d'énumérer, qui ont façonné très tôt notre identité.

 

Observez autour de vous:

En politique : lorsqu'une personne de droite exprime son opinion à une personne de gauche et inversement, la fermeture est immédiate et la condamnation péremptoire de tarde pas, jusqu'au risque de conflit !

 

En matière de religion le même archaïsme comportemental existe. Chacun croit en son Dieu et condamne celui des autres religions. Elles sont tellement différentes, qu'on se demande s'il ne s'agit pas de panthéisme ! Les religions ne sont que des hypothèses, par contre, ce qui est certain, c'est que le lieu géographique, par exemples l'Afrique du nord et le Pakistan produisent des musulmans alors que les USA et l'Europe des chrétiens. Le lieu de naissance condamne donc un individu à la religion du lieu.

Le fait paradoxal, c'est que chaque type de croyant a le sentiment d'avoir opté volontairement pour la religion de son choix.    

 

Les conditions de notre évolution personnelle

L'ouverture de son champ de conscience, une meilleure lucidité et une disponibilité accrue, pour accéder à une adaptation optimale et satisfaire au mieux notre capacité d'évolution, passe obligatoirement par une confrontation à des opinions contradictoires.

Sans cette confrontation, pas d'évolution possible. Les freins très efficaces à notre évolution, ce sont sans conteste, nos convictions. quand une personne est convaincue, elle s'enferme en elle-même dans une prison, la plus sûre qui soit.       

 

Passons à l'expérience suivante, entrons en résistance avec nous-mêmes pour  restituer un peu plus de liberté de conscience:

Ecoutez les intervenants, surtout si vous n'êtes pas d'accord avec eux, essayez de faire la part des choses et surtout méfiez-vous des lois qui limitent vos opinions ou vous obligent à penser selon des directives politiques du pouvoir dominant.

Les médecins disposent de votre corps quand vous êtes malades et les politiques tentent de contrôler votre mental. Alors défendez votre peau et votre liberté de conscience !       

 Pour mon compte personnel, je recherche des informations susceptibles de remettre en questions mes convictions à seule fin d'évoluer. Je ne m'interdis rien et j'avoue que j'ai beaucoup appris des thèses révisionnistes. Je comprends pourquoi les antirévisionnistes assistés d'instances répressives inquisitoriales refusent tout dialogue contradictoire avec les révisionnistes qui apportent de plus en plus de preuves confortant leurs thèses. 

  

Souvenez-vous de ces conseils:

 

« Ne crois rien de ce qu’une loi t’oblige à croire » (Socrate)

car « Quand la Vérité n’est pas libre, la Liberté n’est pas vraie » (Prévert)

 

Je vais spontanément à l'encontre de ce qu'on entend m'interdire, car la liberté commence au delà de ces barrières qu'on nous impose.

 

Chaque individu est unique, alors ne vous laissez pas cloner par ceux qui imposent des standards normatifs ..

source « Les fondements de votre identité : les ancrages psychiques de votre conditionnement » de René Féjan

23 août 2015

Nos états d'âme modifient notre ADN

 

 

A contre-pied du déterminisme implacable du « tout génétique », de nombreux chercheurs constatent aujourd’hui que nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de nos gènes en permanence.

Influence des stress
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  Si l’on sait depuis longtemps que le stress et les traumatismes psychiques influent à la fois sur les comportements et sur la santé, les récents travaux montrent qu’ils attaquent directement l’ADN.
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Violences, mauvais traitements, abus sexuels, abandon et autres traumatismes psychologiques laissent une trace indélébile à l’âge adulte, comme l’avait déjà observé Sigmund Freud il y a plus d’un siècle. Depuis, une multitude d’études cliniques l’ont confirmé : ceux qui ont subi de grands traumatismes dans l’enfance sont globalement plus sujets à la dépression, à la toxicomanie, aux comportements asociaux, mais aussi à l’obésité, au diabète et aux maladies cardiovasculaires. Pis, ce mal-être s’ancre parfois en nous… avant la naissance ! Car d’autres études montrent que les enfants dont la mère a subi un stress psychologique prolongé ou un traumatisme psychique intense pendant la grossesse ont plus de risques que les autres d’être anxieux, dépressifs, voire schizophrènes.
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C’est un fait que la psychologie a établi et qui fait consensus : il existe un lien entre traumatismes psychiques et comportements. Quel lien ? Comment des expériences négatives peuvent-elles s’inscrire dans l’organisme, au point d’affecter durablement le comportement ou la santé ?

L'effet de l'esprit sur le corps
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Le secret de cette empreinte biologique serait niché au cœur de nos cellules, là où les effets du stress perturbent l’organisme en s’attaquant à l’ADN. Ce pouvoir étrange de l’esprit sur le corps, la biologiste australo-américaine Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine 2009, et Elissa Epel, psychiatre à l’université de Californie, l’ont montré en 2004 en comparant l’ADN de mères d’enfants en bonne santé à celui de mères d’enfants atteints d’une maladie grave et chronique, comme l’autisme ou un handicap moteur et cérébral. Eh bien, chez ces dernières, soumises au stress psychologique chronique, l’ADN présente des signes de vieillissement précoce… Comme s’il était « rongé » par l’angoisse.
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adn Plus précisément, c’est l’extrémité des chromosomes qui est atteinte. En effet, au cœur des cellules, l’ADN est condensé sous forme de chromosomes, à l’extrémité desquels se trouvent des « capuchons » appelés télomères qui les protègent de l’érosion au fil des divisions cellulaires. Cependant, ils raccourcissent progressivement au fur et à mesure que la cellule vieillit. Or, chez ces mères angoissées, les télomères sont anormalement courts, reflétant un vieillissement accéléré de 9 à 17 ans ! « Nous observons ainsi un lien direct entre les émotions et ce qui se passe dans la cellule, précise Elissa Epel. Et nous avons aussi constaté que lorsque le niveau de stress diminue la longueur des télomères augmente ! » Comment le stress pourrait-il raccourcir les télomères ? « On ne comprend pas encore le mécanisme, reconnaît Elizabeth Blackburn. Nous cherchons du côté des interactions entre le cortisol, l’hormone du stress, dont le taux élevé est associé à une réduction de l’activité de la télomérase, la molécule chargée de l’entretien des télomères. »
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Fixés aux extrémités de chaque chromosome, les télomères raccourcissent progressivement au fil de l’âge. Mais un stress chronique peut les réduire de manière anormale, jusqu’à accélérer le vieillissement cellulaire de plusieurs années.

Un résultat fascinant
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Les changements de méthylation temporaires sont visibles sur l’hippocampe d’un rat soumis à un stress important. A dr., les groupements méthyles, en noir, sur les gènes des neurones, ont disparu.
Mais ce n’est pas tout. Car non content de s’attaquer aux télomères, l’état de stress inscrit sa marque directement sur nos gènes, modifiant de façon ciblée et durable certains de nos comportements. Cette action relève d’un phénomène biologique dont l’importance se dévoile de plus en plus aujourd’hui : l’épigénétique, terme désignant les modifications chimiques qui affectent l’ADN, autres que les mutations qui touchent la structure même de la molécule. Ces modifications épigénétiques sont comme de petites « étiquettes » – des groupements méthyles – qui indiquent à la machinerie cellulaire quels gènes elle doit utiliser ou, au contraire, ignorer. A la clé ? La méthylation empêche physiquement l’expression des gènes en se plaçant sur l’ADN (voir infographie).
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Or, les biologistes constatent que stress et traumatismes psychiques entraînent des erreurs d’étiquetage épigénétique dans la zone cérébrale qui gère les émotions, l’hippocampe… Une équipe menée par Michael Meaney, à l’université McGill (Canada), l’a montré en 2004 en comparant le cerveau de bébés rats cajolés par leur mère à ceux de ratons délaissés. adn Le délaissement induit des modifications épigénétiques qui bloquent le gène utilisé pour produire le récepteur aux corticoïdes dans l’hippocampe. Or, ce récepteur contrôle la réponse au stress en réduisant le taux sanguin de cortisol, l’hormone libérée en cas de stress. En clair, les rats délaissés possèdent moins de récepteurs au cortisol, et sont alors moins armés pour faire face au stress. Perpétuellement angoissés, ils souffrent de troubles de la mémoire et d’un comportement dépressif. Même à l’âge adulte, le moindre dérangement prend chez eux des proportions alarmantes…
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Ces deux souris Agouti sont dotées d’un gène de la couleur du pelage identique. Selon le degré de méthylation de ce gène, lié au stress, l’une est jaune, avec même une susceptibilité à l’obésité, et l’autre brune et sans problème de santé.

Ce fascinant résultat peut-il être extrapolé à l’homme ? Oui, répondent les mêmes chercheurs qui, en mars 2009, ont publié les résultats de l’analyse du cerveau de personnes décédées par suicide, certaines ayant été victimes de sévices sexuels dans l’enfance, d’autres non. Chez celles ayant subi des abus, le gène du récepteur aux corticoïdes est bloqué par une méthylation de l’ADN des neurones… de l’hippocampe, tout comme chez les rats abandonnés. « Ces personnes ont donc naturellement un taux de cortisol élevé, ce qui est souvent associé à un état dépressif majeur », explique Moshe Szyf, l’un des auteurs de l’étude. Ainsi, en affectant les gènes qui permettent de lutter contre les tensions, les traumatismes précoces altèrent durablement la capacité à surmonter les difficultés, favorisant le risque suicidaire.
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 Depuis deux ans, les études qui confirment le rôle de l’environnement et du vécu dans l’apparition des troubles mentaux se multiplient. En 2008, des chercheurs canadiens du Centre de l’addiction et de la santé mentale, à Toronto, ont comparé le cerveau de personnes atteintes de schizophrénie ou de troubles bipolaires à celui de témoins. Chez les premières, 40 gènes présentaient une méthylation anormale. Or, ces gènes s’avèrent pour la plupart impliqués dans le développement cérébral ou la transmission des messages entre les neurones.
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Certes, les scientifiques sont encore loin de pouvoir faire la part du biologique dans les maladies psychiatriques. Mais certaines données sont troublantes : c’est parfois en remontant très loin dans l’histoire d’un individu, avant sa naissance, que l’on trouve la « source » de la maladie. Ainsi, en 2008 également, une étude danoise menée sur 1,38 million de femmes a montré que le fait d’être confronté à la maladie ou au décès d’un proche juste avant ou pendant la grossesse augmente de 67 % le risque de schizophrénie chez l’enfant à naître.  En outre, lorsqu’une femme est dépressive ou anxieuse pendant sa grossesse, le bébé a tendance à présenter un marquage épigénétique anormal sur le gène du récepteur aux corticoïdes. Avec pour conséquence un nourrisson au taux de cortisol élevé, très sensible au stress. La preuve que nos gènes gardent la cicatrice des événements vécus avant même la naissance !
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« Je pense que la plupart des maladies chroniques comme l’asthme, le cancer, le diabète, l’obésité et des maladies neurologiques (autisme, troubles bipolaires, schizophrénie) résultent en partie d’une mauvaise régulation épigénétique lors des premiers stades de développement », estime Randy Jirtle, directeur du laboratoire d’épigénétique à la Duke University, aux Etats-Unis. Alors que le génome d’un individu reste très stable au cours de sa vie, l’ensemble des marques épigénétique qui régulent l’eHP001_adn-cosmos-1xpression des gènes – son « épigénome » – varie constamment, en réaction aux variations extérieures… Et c’est justement son rôle : « L’épigénome est une interface entre nos gènes, qui sont statiques, et notre environnement, variable », explique Randy Jirtle. Ainsi, la « partition »génétique reste la même, mais son interprétation peut varier au cours de la vie, en fonction de son marquage épigénétique.

Des empreintes positives
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Mais alors, si le marquage épigénétique est dynamique, serait-il réversible ? L’expérience de chercheurs de l’université Rockefeller, à New York, le laisse penser. Ils ont réussi en novembre 2009 à « annuler » les effets épigénétiques causés par le stress dans le cerveau de souriceaux, en leur donnant… du Prozac, un anti-dépresseur. Mieux, la trichostatine A, un médicament proche du valproate, utilisé pour réguler les troubles de l’humeur dans certaines psychoses, a permis de supprimer le marquage épigénétique anormal et de corriger le comportement de rats adultes ayant été négligés par leur mère à la naissance.
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  En outre, les émotions positives peuvent heureusement, elles aussi, laisser leur empreinte. En 2008, des travaux menés au Massachusetts General Hospital ont montré que huit semaines de relaxation suffisaient à modifier l’expression de plusieurs centaines de gènes, selon un profil totalement opposé à celui induit par le stress. Par ailleurs, une nouvelle étude menée à l’université de Saarland, à Hambourg, vient de montrer que l’activité physique ralentit le raccourcissement des télomères dans les globules blancs. De son côté, Elissa Epel lance une étude pour étudier les effets de la méditation sur la longueur des télomères.
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« En fait, le message de l’épigénétique est optimiste. Ses empreintes peuvent être inversées, et nous cherchons maintenant à utiliser des médicaments agissant sur ce marquage pour soigner les maladies mentales », explique Moshe Szyf. Il y a aussi des chances pour que le soutien social et psychologique suffise à corriger le marquage épigénétique chez les personnes à risque ». Ainsi, contrairement à ce qu’affirmaient les scientifiques dans les années 1990, nous ne sommes pas uniquement le produit de nos gènes. Nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de ces gènes en permanence. Avec la certitude que rien n’est irrémédiable.

Marine Corniou
pour Source-Ressources et Science et Vie
www.source-ressource.comhttp://www.energie-sante.net/fr/hp/HP001_nos-etats-ame-modifient-notre-adn.php

 

25 novembre 2014

Psychotronique / Ces Sons Inaudibles : l'Arme Infrasonique du Dr. Gavreau

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Ces Sons Inaudibles : l'Arme Infrasonique du Dr. Gavreau

En observant les effets nuisibles de vibrations infrasoniques, le Dr. Vladimir Gavreau, scientifique français spécialisé en robotique, fut amené à mettre au point des détecteurs et des armes à infrasons, ainsi que leurs parades.

C'était magistralement macabre : des fondations noires, des piliers bleus et des plafonds arc-en-ciel ; du son, du rythme et de l'espace. Des blocs d'accords ultra-chromatiques montaient des noires profondeurs comme des murs de roches tandis que d'immenses cristallisations étoilées irradiaient de parfums tonals l'espace noir, profond, rayonnant. De merveilleuses mélodies lyriques plongeaient vers les profondeurs inconnues de l'espace, y prenaient racine dans les plus basses sonorités. Transgressant les limites de performance, les puissants piliers de l'immense architecture trouvaient leur fondation sur la basso profondo d'Olivier Messiaen.
Au grand orgue de la cathédrale parisienne, le maître compositeur utilisait des tonalités à faire vibrer le sol, provoquait des sensations d'un autre monde. Il explorait les racines inaccessibles et profondes des mondes pour assembler ses cathédrales musicales : grandeur et majesté sonore, atmosphère de tons riches de l'intelligence qui fonde, fluidité de la musique et du sens.
Et pourtant, les signaux les plus fondamentaux qui imprègnent ce monde sont inaudibles. Non seulement ils échappent à notre ouïe, mais ils enveloppent notre être. Des infrasons naturels grondent sous notre expérience quotidienne. Heureusement, leur manifestation est occasionnelle et incohérente. Inaudibles pour l'homme, les infrasons se situent sous les 15 cycles par seconde : fondement de la limite humaine. Ils ne se font pas entendre, mais sentir. Dans son rugissement silencieux, l'infrason recèle un secret terrible.
L'infrason éveille des sensations physiologiques diverses qui débutent par de vagues "irritations". A une certaine hauteur, l'infrason produit une pression physique ; à de basses intensités spécifiques, il engendre la peur et la désorientation. La propagande nazie mettait en œuvre des infrasons utilisés méthodi- quement pour éveiller l'hostilité des foules rassemblées pour entendre l'aliéné qui les manipulaient. Le résultat fut des cauchemars historiques. A certaines fréquences précises, l'infrason éclate la matière ; les organismes cèdent sous le souffle. A d'autres fréquences, l'infrason frappe d'incapacité et tue. Des créatures marines utilisent cette force pour assommer et tuer leur proie.
Les notes basses qui enflent dans la cathédrale semblent pouvoir ébranler les piliers qui soutiennent les voûtes. Il est arrivé que la basso profondo de l'orgue pulvérise les vitraux en une pluie de fragments colorés. Il y avait, sous le roulement presque inaudible de ces sonorités basiques, sous ce tonnerre, une puissance terrible, dévastatrice.

UNE SOURCE D'INFRASONS : NOTRE ENVIRONNEMENT NATUREL

Les phénomènes naturels - tonnerre, tremblements de terre, éruptions volcaniques, vagues océaniques, chutes d'eau, vents, aurores boréales - sont de prodigieux générateurs d'infrasons.
Les explosions naturelles peuvent générer des effets lointains de puissance légendaire. Lors de l'explosion du Krakatoa, l'onde infrasonique fit voler en éclats des fenêtres à des centaines de kilomètres de l'origine. La terre et l'atmosphère "sonnèrent" encore des heures durant. Il semble que sous le vacarme de cette explosion volcanique, des sons incommensurablement profonds formèrent en fait l'harmonique fondamentale de l'événement. L'île de Krakatoa fut littéralement projetée en orbite par le souffle fatal.
Les analystes affirment que l'infrason est constitué d'une très large bande de fréquences. Ces tons de grande pression et durée s'entretiennent lorsqu'ils passent dans des cavités résonantes. De telles cavités sont "trouvées et détruites" lorsque l'onde de pression entre en phase avec elles. L'infrason est le géant tonal cruel qui déchire tout ce qu'il trouve sur son passage. Des études ont montré que le choc d'une explosion émet un signal infrasonique complexe bien au-delà du périmètre de destruction apparente. Bien que ces ondes de choc soient incohérentes, leur influence destructrice pulvérise des fenêtres et des murs à grande distance, plusieurs secondes après l'événement initial. Des objets de toutes natures, formes et tailles explosent lorsque l'impulsion infrasonique traverse leur espace. Il n'est pas de bouclier qui puisse arrêter l'infrason. Les physiciens ont étudié les déchets laissés par une explosion ; peu de matériaux conservent leur intégrité. Les objets qui survivent sont classés "résistance infrasonique". Le béton armé de treillis résiste assez bien au souffle infrasonique.
Certains séismes engendrent de grands déplacements verticaux de la surface du sol, quasi imperceptibles bien que pouvant atteindre, dans les cas extrêmes, quelques dizaines de centimètres à chaque pulsion. Dans ces cas, le sol agit comme une peau de tambour, martelant sa cadence infrasonique mortelle des heures avant l'événement. Le sol ondule jusqu'à atteindre la limite élastique et se brise sous l'effort. Ces vibrations séismiques extrêmement basses sont vivement ressenties par les animaux et les humains sensibles.
En effet, autant que les structures, les organismes subissent les pressions des chocs infrasoniques. Cela donne l'impression que le corps est aplati ; comme si l'on était heurté par un mur invisible auquel il est impossible d'échapper. Le phénomène désagréable s'accompagne de peur, d'angoisse, de tension émotionnelle extrême et d'incapacité mentale. De nombreux humains, parmi ceux qui ont été exposés aux infrasons issus de séismes, se sont plaints de nausées annonciatrices ; une sensation très forte qui les a laissés sans défense.
Les vagues océaniques qui martèlent l'atmosphère produisent une énergie acoustique d'une fréquence moyenne de 16 cycles par seconde. Il existe une bibliographie bien documentée des phénomènes acoustiques étranges dits : "canons de Barisal", "canons de brume" et "canons de lacs". Certains de ces sons tonitruants se produisent de façon aléatoire, mais d'autres sont périodiques. On a essayé d'élaborer des théorie mécanistes fondées sur les combinaisons de dimensions des baies, de hauteurs des vagues, de nature géologique des rives pour tenter d'expliquer la génération de ces sons mystérieux dans certains environnements. Ces déflagrations sont de nature infrasonique, elles ont fait vibrer des fenêtres et secoué des petites villes.
Cependant, de soudaines et mystérieuses variations barométriques indiquent que la production d'infrasons trouve sa source bien au-delà des couches souterraines ou des masses d'eau. Les explosions solaires et les pulsations des vents solaires produisent des battements infrasoniques dans l'atmosphère. Des observateurs ont noté des bruits aériens de tremblements de terre. Caractéristique remarquable des infrasons : il est impossible d'en localiser exactement la source. Les grésillements aigus des aurores boréales s'accompagnent de battements profonds et menaçants. Ces ondes de chocs ne sont pas audibles, mais très nettement ressenties.
Les infrasons se déplacent sans altérations aux travers des vents et tempêtes, mais ceux-ci peuvent également engendrer des infrasons. Les rotations harmoniques puissantes des tempêtes déchirent l'atmosphère, émettant des séries radiales d'infrasons cycloniques. La sensation d'angoisse annonciatrice d'un ouragan est provoquée par une émission d'infrasons et ceux-ci rendent malades certaines personnes à l'approche des vents et phénomènes climatiques saisonniers. Les symptômes en sont l'angoisse, la dépression, la tension émotionnelle, l'irritabilité, une propension aux accidents, la nausée et la diarrhée.
Les infrasons parcourent de longues distance pratiquement sans atténuation. Leur pression demeure donc aussi forte au loin que près de leur source. Il n'est pas nécessaire que les infrasons aient une grande puissance acoustique pour qu'ils provoquent des symptômes physiologiques et psychologiques extrêmes.

NOS MOYENS DE TRANSPORT ÉMETTENT À NOTRE INSU DE DANGEREUX INFRASONS

Des constructions humaines en vibration favorisent la génération de dangereux infrasons. Le châssis d'une voiture qui prend un virage à 100 km/h produit une brusque émission d'infrasons. Le mal des transports est en relation avec l'immersion prolongée dans les infrasons dus à la vibration du châssis. Les voitures, les autobus, les trains, les motos et les avions à réaction, sont tous susceptibles d'émettre des infrasons d'intensité nocive. Chaque mode de transport possède sa fréquence infrasonique propre, résultat inévitable des frictions mécaniques et des résistances inertielles.
Il est très difficile d'enregistrer et de reproduire, à fin d'étude et d'analyse, les sons extrêmement bas. L'expérimentation doit se faire sur les lieux de leur production. Des systèmes d'émission de sons grands comme des théâtres ne parviennent pas à générer complètement toutes les sensations produites par les infrasons naturels. Mais on connaît des cas où des auditoires se sont trouvés en très grand malaise à cause de l'émission involontaire d'infrasons dans un théâtre.
Il est de première importance d'évaluer la résistance humaine aux infrasons. La médecine militaire s'est trouvée depuis longtemps devant la nécessité d'étudier les effets des vibrations mécaniques sur le jugement et le comportement des hommes. Chez les pilotes de jets ou d'engins spatiaux, la moindre erreur de jugement due aux infrasons peut entraîner des catastrophes. Et, de fait, des erreurs et imprécisions critiques se sont parfois produites. Les corps des pilotes sont littéralement saturés par les puissantes vibrations infrasoniques des châssis de jets. Si cette saturation se prolonge, les réflexes des pilotes s'en trouvent dangereusement réduits. Tenant compte de ce fait, afin d'éviter de mettre en danger le pilote et de compromettre la mission, les procédures militaires imposent des limites aux temps de vol. Les troubles affectent la vision, la parole, l'intelligence, l'orientation, l'équilibre, la capacité d'analyse des situations et de prise de décision adéquate.

ARMES PSYCHOTRONIQUES

La guerre froide faisait rage. Seuls les Etats-Unis possédaient le redoutable secret. L'arme la plus terrible jamais mise au point était la propriété privée d'un seul gouvernement. La simple existence de la bombe atomique était une menace pour les nations dont les motivations n'étaient pas entièrement altruistes. Pour plusieurs pays impérialistes agressifs et motivés, il était primordial d'acquérir la bombe. Certaines nations ne l'obtinrent qu'en la volant. Lorsque finalement les officiers scientifiques de Staline mirent au point un double de la bombe A américaine, toutes les autres nations européennes éprouvèrent soudain l'urgence d'en créer une semblable ou meilleure. Lorsque l'on cherche à défendre ses frontières, on ne mesure pas les conséquences de la divulgation des armes dévastatrices. Les armements sont, par nature, destinés à tuer ; mais y a-t-il une différence morale entre les armes de défense et les armes d'attaque ?
Avant cette prolifération atomique, les nations en conflit concentrèrent leurs recherches sur des armements bizarres mais tout aussi meurtriers pour défendre leurs frontières. On assista au développement rapide de variations et combinaisons d'armes à base de gaz, d'agents pathogènes et d'engins à radiations. Les équipes de recherche de Staline envisagèrent la puissance psychique comme moyen possible de détruire un ennemi. La guerre psychotronique fut mise au point par plusieurs groupes, privés et nationaux, avec un certain succès. Des informations concernant certaines armes psychotroniques simples ont été obtenues grâce à la perméabilité croissante du régime soviétique.
En fait, le degré de sécurité des frontières s'est avérée inversement proportionnel à l'importance de l'armement. Tandis que les superpuissances orientaient leurs programmes de développement vers des armes nucléaires de destruction massive, d'autres se concentraient sur des armes conventionnelles plus pratiques qui répondaient aux besoins immédiats d'une guerre tactique sur des champs d'action limités.
Tout en mettant au point sa propre arme atomique, la France chercha, dans tous les domaines technologiques, des armes de défense tactiques. Des armes à portée limitée étaient mieux adaptées pour faire face à une attaque conventionnelle aux frontières. Mais on chercha aussi d'autres systèmes qui, bien que non nucléaires, puissent être tout aussi imparables. A l'instar du grand chevalier franc Charles Martel, repoussant les impitoyables envahisseurs venus de l'Est, un nouveau "Marteau" serait mis au point pour défendre la France contre d'éventuels nouveaux envahisseurs. De même que Charles Martel était sortit de l'ombre, cet étrange nouveau "Marteau" allait naître dans une égale obscurité.

COMMENT LE Dr GAVREAU PASSE DE LA ROBOTIQUE AUX INFRASONS

L'objet central de la recherche du Dr. V.Gavreau était la robotique, les automates télécommandés. A cette fin il rassembla, en 1957, un groupe de scientifiques aux Laboratoires Electroacoustiques de Marseille. L'équipe, qui comprenait Marcel Miane, Henri Saul et Raymond Comdat, développa avec succès une grande variété d'engins robots destinés à des usages tant civils que militaires. Au cours de ces activités, le Dr. Gavreau et son équipe firent une surprenante observation qui, non seulement interrompit leurs travaux, mais devint leur principal thème de recherche. Tout le groupe, qui travaillait dans un grand bâtiment en béton, éprouva périodiquement d'inexplicables nausées, souvent plusieurs jours, voire, semaines d'affilée. Des inspecteurs industriels convoqués sur place furent eux-mêmes victimes de ces malaises. On pensa qu'ils étaient dus à un phénomène pathogène, une sorte de "maladie du bâtiment". Aucun agent biologique de ce type ne fut détecté, mais les malaises continuèrent. Comme leur programme de recherche s'en trouva perturbé, l'équipe demanda un examen complet des lieux.
Les experts découvrirent que les mystérieuses nausées cessaient lorsqu'on fermait certaines fenêtres du laboratoire. Ils en conclurent qu'une quelconque émission de "gaz chimique" se produisait et entreprirent une fouille approfondie. Aucune émanation toxique ne fut détectée par aucun moyen technique, mais les ingénieurs purent finalement circonscrire l'origine du problème à un ventilateur électrique incorrectement installé. Ils pensèrent d'abord que le moteur émettait des fumées toxiques, des vapeurs d'huile ou de lubrifiant, mais rien de ce genre ne fut trouvé. Finalement ils découvrirent que ce moteur, à rotation lente, mal fixé à ses supports dans une gaine d'aération de plusieurs étages de haut, produisait des vibrations "écœurantes". Pour le Dr. Gavreau et ses associés, le mystère s'épaissit encore lorsqu'ils tentèrent de mesurer l'intensité et la fréquence de ces vibrations. Ne parvenant pas à obtenir la moindre lecture acoustique, ils se mirent à douter des conclusions des experts. Et cependant, la fermeture des fenêtres mettait fin à la sensation de nausée.
Dans un trait de raisonnement scientifique lumineux, Gavreau et son équipe comprirent qu'ils avaient affaire à un son tellement bas qu'aucun détecteur microphonique courant ne pouvait le mesurer. Cette recherche leur coûta cher, ils leur fut impossible de la poursuivre pendant de longues périodes. En fait, en cherchant à mesurer exactement la source du son, ils y furent tous directement exposés et en furent très malades pendant des heures. Lorsque, finalement, ils parvinrent à obtenir des mesures, ils trouvèrent une fréquence fondamentale de sept cycles par seconde. En outre, la fréquence infrasonique était de faible intensité. Il devint évident que le moteur, en vibrant lentement, induisait une résonance infrasonique dans la longue cheminée en béton. Le moteur branlant fonctionnait comme l'anche d'un énorme tuyau d'orgue aux sons écœurants. Jouxtant l'ensemble de la structure en béton de l'immeuble, une enceinte industrielle caverneuse, la colonne d'air en vibration recevait une amplification infrasonique surprenante.
La compréhension de cette configuration expliquait aussi pourquoi la fermeture de certaines fenêtres atténuait les effets de malaises. Ces ouvertures modifiaient le profil acoustique de l'immeuble et permettaient d'opérer un changement de fréquence et d'intensité. Depuis cette découverte, on a pu observer les effets nocifs d'émissions infrasoniques dans d'autres immeubles de bureaux ou industriels. Les malaises résultants de l'exposition à des sources d'infrasons naturels ou d'origine humaine sont aujourd'hui bien connus. La recherche et l'élimination de cavités résonantes fait maintenant partie des procédures architecturales de routine. De tels défauts apparaissent encore dans certains bâtiments anciens, construits avant que le phénomène soit connu ; ils sont alors corrigés par l'apport de matériaux absorbants acoustiques.

PREMIÈRES EXPÉRIENCES DANS LA RECHERCHE MILITAIRE

Le Dr. Gavreau et son groupe se mirent à examiner prudemment les effets de leur "orgue à infrasons" à diverses intensités et fréquences. En modifiant la tension des supports élastiques du moteur du ventilateur, il était possible de faire varier la fréquence. Des résonances infrasoniques diverses furent produites dans tout l'immeuble. La fermeture des fenêtres stoppait la plupart des symptômes, mais en les ouvrant un tant soit peu, même avec une source très faible, les effets de nausée atteignaient à nouveau l'équipe.
Dans le domaine de la recherche militaire, Gavreau soupçonna qu'il avait trouvé, dans les infrasons, une arme nouvelle et jusqu'ici inconnue. Songeant aux explosifs naturels qui généraient les infrasons, Gavreau spécula sur leur application comme moyen de défense. Les effets explosifs des infrasons naturels dans les coups de tonnerre permettaient d'entrevoir ce que pouvait produire une "machine à coups de tonnerre artificiels" ; mais comment générer des coups de tonnerre dans un système compact ? Ces réflexions stimulèrent un débat théorique sur la possibilité de produire des infrasons cohérents ; une sorte de "laser à infrason". Les premiers mécanismes que Gavreau mit au point cherchaient à imiter "l'accident" qui avait été à l'origine de la découverte. L'équipe conçut de véritables tuyaux d'orgue de sections et de longueurs énormes, le premier d'entre eux ayant 1m83 de diamètre et 22m88 de longueur. On construisit deux types de tuyaux d'orgue infrasonique : le premier utilisait un piston qui pulsait le son produit par le tube, le second, plus conventionnel, fonctionnait à l'air comprimé. Ces machines furent essayées à l'extérieur, solidement appuyées contre des murs de protection absorbants, tandis que les expérimentateurs se tenaient à grande distance.
La principale fréquence résonante de ces tuyaux s'avéra se situer dans la "gamme mortelle", entre trois et sept cycles par seconde. Ces sons ne pouvaient être perçus par l'oreille humaine, un gros avantage pour un système de défense, mais ils étaient très nettement ressentis. Quand bien même les tuyaux ne furent essayés que pendant quelques secondes, chez les chercheurs, les malaises apparurent rapidement et de façon inattendue. Les ondes de pression heurtaient le corps entier dans une étreinte terrible et inévitable ; une pression qui survenait de tous les côtés à la fois, une enveloppe de mort. Ensuite survenait la douleur, une sourde pression sur les yeux et les oreilles. Enfin, un effet terrifiant se produisit sur le support matériel du mécanisme lui-même. Lorsque le fonctionnement des tuyaux fut un peu prolongé, un grondement secoua la zone entière, menaçant de détruire le bâtiment ; il y eut des mouvements dans les piliers et les joints de la structure massive. Un des techniciens parvint à surmonter suffisamment la douleur pour couper l'alimentation du système.
Ces expériences avec les infrasons étaient aussi dangereuses que les premiers essais nucléaires, mais les agressions infrasoniques sur le corps sont d'autant plus redoutables qu'elles viennent dans un silence total. Après ces essais préliminaires, Gavreau et ses associés furent sérieusement malades. Ils eurent des troubles de la vision pendant plusieurs jours et leurs organes internes furent atteints : le cœur, les poumons, l'estomac et les cavités intestinales furent envahis par des spasmes douloureux. Ils eurent des convulsions musculaires, des entorses et des larmes. Toutes les cavités résonantes du corps avaient absorbé l'énergie acoustique destructrice et auraient été déchirées complètement si l'alimentation n'avait été coupée juste à temps.
L'efficacité des infrasons comme arme de défense ayant été démontrée à satiété, bien des questions restaient posées. Après cet accident effrayant, il sembla redoutable de s'approcher encore de ce matériel. Quelle puissance pouvait-on donner à un émetteur d'infrasons avant qu'il ne menace les opérateurs eux-mêmes ? Avec d'extrêmes précautions et du respect pour les forces avec lesquelles il travaillait, Gavreau recalcula tous les paramètres de son projet. Il avait complètement sous-estimé la puissance produite par les tuyaux ; au fait, il avait volontairement réduit le chiffre estimé du rendement afin de s'assurer une lecture significative. Jamais n'aurait-il imaginé que les paramètres, dans le domaine des infrasons, étaient beaucoup trop forts ! La seule façon d'établir les rapports entre l'énergie infrasonique et ses effets biologiques et matériels était d'obtenir et d'analyser une collecte de données empiriques. Pour cela, on refit des essais avec des modèles réduits tant au niveau de leur taille, les grandes dimensions des premiers étant inacceptables, que de leur rendement. Pour s'assurer le contrôle parfait des pulsations dangereuses, on mit au point plusieurs dispositifs de sauvegarde par coupure automatique. Ceux-ci réagissait à l'onde infrasonique rayonnante. Des interrupteurs barométriques limitaient automatiquement l'intensité.
Dans le but de produire des générateurs compactes et contrôlables, Gavreau conçut et essaya des cors et sifflets de diverses tailles. Ces cavités résonantes remarquablement simples étaient plates, circulaires et possédaient un conduit d'émission latéral. C'était simplement les répliques de cornes de brume et de sifflets de police. Les "cornes de brume" infrasoniques produisaient une redoutable énergie de deux kilowatts à une fréquence de 150 cycles/seconde. Il fut plus aisé d'obtenir les spécifications requises avec les "sifflets de police" plats. Leurs caractéristiques générales étaient faciles à déterminer, une formule mathématique ayant été élaborée à cet effet. La fréquence de résonance se déduisait du quotient de la constante numérique 51 par le diamètre du sifflet. L'accroissement de la profondeur correspondait à une augmentation de l'amplitude. Un appareil d'un diamètre de 1m30 donnait une fréquence infrasonique de 37 cycles/seconde. Celui-ci, bien que l'intensité n'excéda pas deux watts, secoua violemment tout le complexe de laboratoires.

LES RECHERCHES DE TESLA ET LES TESTS MÉDICAUS DES MILITAIRES

Il ne faut guère d'amplitude aux infrasons pour qu'ils produisent des malaises physiques. Plusieurs chercheurs se sont accidentellement fait du tort en ayant réussi, intentionnellement ou par inadvertance, à produire des vibrations infrasoniques. Le Dr. Nikola Tesla utilisait des plateaux vibrants pour favoriser la vitalité. Il aimait "tonifier le corps" avec des plates-formes de son invention. Ces plateaux étaient montés sur des blocs en caoutchouc et mis en vibration simplement par des roues excentriques motorisées. Utilisés modérément pendant une minute, ils étaient agréablement stimulants et redonnait au corps du tonus pour plusieurs heures. Par contre, leur usage excessif pouvait rendre gravement malade et s'avérait particulièrement dangereux pour le cœur. Le corps entier "résonnait" pendant des heures, avec une fréquence cardiaque et une tension artérielle augmentées. Ces effets pouvait être mortels.
Il y eut un cas historique où Samuel Clemens, un proche ami de Tesla, refusa, malgré les avertissements répétés, de quitter le plateau vibrant. Tesla regretta de lui en avoir laissé l'accès, mais sa vigilance fut distraite par le bruit du plateau et les exclamations jubilatoires de Clemens. Quelque secondes de plus et Clemens aurait souillé son costume blanc ; les effets des infrasons avaient été mis en évidence. Tesla se donna beaucoup de mal à décrire les effets des infrasons à des journalistes mais, derrière son dos, ceux-ci se gaussaient de ses affirmations ; comment un "petit bruit" pouvait-il être dévastateur ? Néanmoins, c'est précisément avec un tel "petit bruit" que Tesla faillit bien détruire son laboratoire de la Houston Street. Ses générateurs infrasoniques compactes étaient terriblement efficaces. Plus tard, Tesla inventa et essaya des armes à pulsions infrasoniques capables de ruiner, sur commande, des bâtiments et des villes entières.
Un jour, Walt Disney et ses dessinateurs devinrent sérieusement malades lorsqu'un effet sonore, destiné à une scène de dessin animé, fut ralenti sur un magnétophone et amplifié par la sonorisation d'une salle de spectacle. Le son d'origine était celui d'un fer à soudé dont le grésillement à 60 cycles/seconde fut diminué cinq fois pour atteindre 12 cycles. Ce son provoqua, dans l'équipe, des nausées qui perdurèrent plusieurs jours. La physiologie semble se trouver paralysée par les infrasons. Ceux-ci provoquent des perturbations de l'oreille interne, détruisant l'équilibre organique et immobilisant la victime. Cela s'apparente à un mal de mer violent et prolongé. Le retour à une vitalité normale nécessite des heures, voire, des jours. Les infrasons de faible intensité rendent malade, mais les intensités fortes causent la mort.

Les experts médicaux militaires ont enregistré avec précision les réactions inquiétantes à des infrasons situés dans la gamme des 40 à 100 cycles et les résultats font réfléchir. Tandis que les fréquences diminuent, les symptômes mortels augmentent. L'augmentation du rythme cardiaque, le pouls montant à 40% au-dessus de son état de repos, constitue le signal précurseur d'autres états orientés vers la mort. A 100 cycles/seconde on constate une légère nausée, un étourdissement, des rougeurs de peau et des fourmillements. Apparaissent ensuite : vertige, angoisse, extrême fatigue, constriction de la gorge et difficultés respiratoires. Entre 73 et 60 cycles surviennent la toux, forte pression du sternum, étouffement, salivation excessive, déglutition douloureuse, respiration bloquée, mal à la tête et à l'abdomen. La fatigue résiduelle après exposition est importante. Certains sujets continuent à tousser pendant une demi-heure, d'autres ont encore des rougeurs de peau quatre heures après. L'acuité visuelle se trouve affectée par toute exposition entre 73 et 43 cycles/seconde. L'intelligibilité descend à 77% de la normale ; l'orientation spatiale est complètement perturbée ; la coordination musculaire et l'équilibre deviennent incertains. L'absence de dextérité manuelle et une verbalisation brouillée suivie d'incohérence totale précèdent la perte de connaissance.
Les découvertes du Dr. Gavreau dans la gamme infrasonique inférieure à 10 cycles sont vraiment affreuses. La fréquence mortelle se situe autour des sept cycles/seconde. Dans cette fréquence, de faibles augmentations d'amplitude suffisent à modifier le comportement humain. L'activité intellectuelle est d'abord inhibée, puis bloquée et détruite. Lorsque l'amplitude augmente, des réactions déconcertantes se produisent. Cela commence par un désordre neurologique total ; l'action du bulbe rachidien se trouve bloquée et ses fonctions autonomes stoppées.

MISE AU POINT D'UNE ARME, NÉCÉSSITÉ DE S'EN PROTÉGER

Les autorités françaises publièrent des avis selon lesquels le Dr. Gavreau ne travaillait pas dans le domaine des armements. Cependant un certain nombre de brevets trahissent l'écran de fumée assez évident que constituent ces affirmations. Bien qu'il soit impossible de récupérer les brevets des générateurs à infrasons, Gavreau est réputé avoir largement développé une "armure anti-infrasons". Pourquoi y aurait-il consacré tant de temps et d'argent si non pour un programme de contre-armement ?
Bien entendu, l'usage d'armement infrasonique implique la mise au point et l'installation de boucliers contre cette arme. Gavreau consacra plus de temps à concevoir ces boucliers qu'à développer des cornes à infrasons efficaces. Dés le début de ses recherches, il avait compris que les infrasons ne pouvaient être stoppés efficacement ; les machines à infrasons requièrent d'énormes baffles. D'autre part, personne n'oserait déclencher un barrage infrasonique contre un envahisseur sans une protection adéquate. Les cornes à infrasons peuvent émettre dans des directions déterminées, mais l'environnement naturel laisse "fuir" des sons dans toutes les directions. Les infrasons saturent leurs générateurs, inondant la source qui devient perméable en quelques secondes. Les ondes mortelles reviennent vers ceux qui les ont émises. Les infrasons "collent" au sol et s'étendent autour de leur émetteur. Malheureusement, ceux qui prétendraient déclencher l'énergie infrasonique seraient massacrés par leur propre action.
La première méthode que Gavreau essaya impliquait la conversion des émissions vers des fréquences successives plus élevées, jusqu'à ce que les infrasons soient "perdus". Il réalisa cela par une technique passive "structurelle" : une séries d'énormes baffles juxtaposés en boites à résonance. Cette forme est "passive" puisqu'elle est simplement érigée en attente d'une agression infrasonique qu'elle convertit en sons audibles sans danger. Sa seconde méthode était plus agressive, car elle consistait à rencontrer et neutraliser une agression infrasonique. Elle fait appel à un principe physique bien connu : déterminer la fréquence de l'onde d'attaque et émettre sur la même fréquence, mais à contre-phase. Les attaques sont, si non neutralisées, à tout le moins réduites à un niveau beaucoup plus faible. Cela exige des systèmes de détection et de riposte extrêmement rapides. La méthode de neutralisation active n'est pas totalement précise et loin d'être complètement protectrice. Une source infrasonique mobile et fortement modulée serait quasi impossible à neutraliser avec succès sans recours à un dispositif électronique extrêmement sophistiqué.
Mais Gavreau imagina un système simple et élégant, qui n'impliquerait pas que le défenseur s'expose à ses propres émissions infrasoniques. Gavreau et son équipe avaient été tellement obnubilés par des notions apparentées à l'artillerie classique qu'ils en avaient momentanément oublié leur premier domaine de recherche : la robotique !

ARMEMENT INFRASONIQUE ROBOTISÉ

Rappelons que le Dr. Gavreau et son équipe de pionniers s'occupaient de robotique et étudiaient des automates civils et militaires. Quelle difficulté y aurait-il à associer son nouvel armement à des robots ?
Gavreau réalisa un combiné de tuyau d'orgue et de sifflet et logea l'appareil dans un bloc de béton de moins d'un mètre cube. Le sifflet proprement dit était à l'intérieur ; plusieurs tuyaux de résonance prolongeaient son pavillon évasé ; l'appareil fonctionnait à l'air fortement comprimé et son émission était effrayante. Dans un conflit conventionnel cela pouvait anéantir un agresseur. Une expérience fut conduite où ce sifflet à infrasons fut scellé dans un socle en béton de 400 kg avec, en plus, un baffle du même matériau couvrant ses extrémités protubérantes. Malgré ces précautions, l'appareil parvint à secouer violemment toute une zone en éventail de la ville de Marseille ; il se désolidarisa en un instant de son support en béton et détruisit le baffle. Sinistre détail : on n'entendit même pas un bruit ! Ce modèle se montra très sélectif en fréquence, très puissant et directionnel.
Dans ce dernier projet, Gavreau et son équipe obtinrent un facteur de sécurité de grande valeur. Les armements défensifs à infrasons pouvaient désormais être orientés en sens opposé des opérateurs. Cette arme était remarquablement efficace et compacte ; sa qualité résidait dans un bon rapport entre sa puissance destructrice et son encombrement. Un modèle ultérieur de cette terreur apparut sous la forme d'un autre cube compacte. Le sifflet infrasonique était vraisemblablement noyé dedans. De la plaque frontale émergeaient 60 tubes aux pavillons évasés pointés parallèlement. Il paraît que ce seul engin, téléguidé dans un champ de tir spécialement aménagé, fit exploser sans le moindre effort de grosses casemates et des intérieurs de chars. A chacun de ces essais, on n'entendit pas un bruit. L'engin était monté sur un véhicule robot, propulsé par des moteurs diesel ou à gaz comprimé. Face à une armée, une unité aussi insignifiante serait un adversaire inattendu. Cette arme de défense terrible serait très dissuasive vis à vis d'assaillants assez téméraires pour lancer une attaque au sol. Une fois sonnée la trompe à infrasons, les armées ennemies seraient aplaties et la bataille n'aurait même pas lieu. Impossible aussi de localiser cet engin de guerre. En voyant sa taille, personne n'imaginerait le pouvoir destructeur dont il est capable ; la plupart des observateurs n'y prêteraient pas attention. Un déploiement de tels engins, produisant chacun une gamme particulière d'infrasons hautement modulés, formerait un barrage imparable. Des chars robotisés, équipés de générateurs infrasoniques, balayeraient une zone en détruisant tout adversaire dans un rayon de 8 km. Ces armes terribles pourraient aussi être montée sur des "drones" [avions téléguidés] à réaction et détruire rapidement et méthodiquement, par les airs, une armée en approche offensive.
Il serait aussi possible de parer une attaque aérienne [classique]. Des projecteurs infrasoniques pourrait balayer et fouiller le ciel avec grande précision. Les infrasons passent à travers toute matière avec une égale facilité, dénichant les agresseurs où qu'ils se trouvent. Les intensités émises dans l'environnement par les engins de Gavreau sont effrayantes.
Nous y voyons le perfectionnement de phénomènes qui, dans la nature, ne se produisent jamais avec des intensités aussi dangereuses. C'est pourquoi ces armes, si jamais on les utilisait, devraient être robotisées et téléguidées à grande distance des opérateurs. Selon les termes de Gavreau lui-même : "Il n'existe aucune protection intégrale contre les infrasons. Ils ne sont pas absorbés par les matières habituelles, les murs et les chambres ne suffisent pas à les arrêter".
Et nous voici, une fois de plus, à la croisée des chemins. Nous sommes contraints de choisir entre deux voies. Vers l'une, nous écoutons Messiaen et son message musical de paix ; vers l'autre, Gavreau et les trompettes de la guerre. Quelle sera la musique ?

Traduction André Dufour.

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11 novembre 2014

Les 20 types de personnes extraordinaires .

201007084725_18736Si l’on vous proposait de réaliser un seul de vos souhaits, lequel parmi ces choix vous procurerait une vie vraiment satisfaisante : devenir millionnaire, être célèbre, posséder la beauté physique, exceller dans votre champ d’activité, être très intelligent ou encore n’avoir que des personnes extraordinaires dans votre vie? Bien que toutes ces réponses soient alléchantes, l’auteure Lilian Glass nous révèle que le choix le plus astucieux est sans contredit le dernier. Qui plus est, il nes’agit pas seulement de bien savoir s’entourer; il importe de devenir nous-mêmes une personne extraordinaire pour les autres. Voici donc le mode d’emploi pour une vie… extraordinaire !

«Pour avoir une vie profondément satisfaisante, nous devons apprendre à y trouver, à y attirer et à y retenir les personnes qui nous procurent du bonheur. Sans elles, la vie n’a pas de sens», explique d’entrée de jeu l’auteure du livre Comment s’entourer de gens extraordinaires. L’idée émise n’est certes pas nouvelle, encore moins innovatrice. Pourtant, la plupart d’entre nous

avons tendance à oublier, dans le brouhaha quotidien, dans la course folle pour atteindre le succès ou pour réaliser nos rêves, que la clé du bonheur réside en grande partie dans les liens que nous parvenons à nouer avec des individus qui savent apprécier nos qualités et reconnaître notre valeur.

Mais, direz-vous, où se trouvent donc toutes ces personnes extraordinaires? La réponse est simple: partout ! En fait, le monde est peuplé de gens de valeur; nous entrons en contact avec eux quotidiennement. Il suffit de bien regarder autour de soi. En fait, beaucoup de ces personnes extraordinaires se trouvent sous notre nez; trop souvent, nous ne nous en rendons même pas compte, ou nous ne savons plus apprécier la gentillesse de l’un et la disponibilité de l’autre.

Avant d’aller plus loin, amusons-nous à reconnaître les personnes extraordinaires qui gravitent autour de nous. Afin de nous aider, Lilian Glass les regroupe sous 20 types particuliers (voir ci-bas). Si la description correspond à une personne que vous connaissez, inscrivez son nom sur la ligne de droite. Sachez qu’une même personne peut se retrouver dans plusieurs catégories; il s’agit alors d’un être particulièrement exceptionnel, dont vous devriez prendre le plus grand soin.

Si, d’autre part, quelqu’un qui vous est proche ne ressemble à aucune de ces catégories, demandez-vous s’il ne s’agit pas d’un être «toxique» qui, contrairement à la personne extraordinaire, empoisonne votre existence(1) au lieu de faire éclore ce qu’il y a de meilleur en vous. Enfin, ne vous oubliez pas au cours de l’exercice.

À bien des égards, vous êtes, vous aussi, une personne extraordinaire. Si vous voulez attirer les bons individus dans votre vie, il est indispensable d’apprendre à reconnaître vos points forts et vos qualités.

Les 20 types de personnes extraordinaires :

1. Les chaleureuses : Ces personnes font toujours ressortir ce qu’il y a de meilleur chez l’autre. Elles vous donnent l’impression que vous comptez vraiment, grâce à des témoignages d’affection et des paroles gentilles.

2. Les anti-narcissiques : Elles s’intéressent vraiment aux autres au lieu de chercher à se rendre intéressantes. Elles vous posent beaucoup de questions dans le but de bien saisir qui vous êtes. Les «je» «me» «moi» ne font pas partie de leur vocabulaire.

3. Les généreuses : Elles sont toujours disposées à en faire plus que ce qu’on attend d’elles sans rien attendre en retour, sauf l’harmonie et l’amitié.

4. Les non-juges : Elles ne jugent pas les autres en fonction de la vie qu’ils mènent. Elles croient sincèrement que si ce genre de vie les rend heureux et ne fait de mal à personne, tant mieux !

5. Les élogieuses : Leur proverbe est celui-ci : «Si tu ne peux rien dire de bien sur une personne, alors ne dis rien du tout.» Ces personnes concentrent généralement leur attention sur les qualités des autres sans guère accorder d’attention à leurs défauts.

6. Les dignes : Elles traitent les autres comme elles voudraient être traitées, c’est-à-dire avec gentillesse et respect. On sent que ces personnes s’aiment vraiment, c’est ce qui les rend extraordinaires aux yeux des autres.

7. Les attentionnées : Elles se souviennent des petites choses qui comptent pour vous. Elles connaissent votre date de naissance, votre couleur préférée, ce que vous aimez et détestez.

8. Les honnêtes : Lorsqu’elles disent qu’elles vont faire quelque chose, elles le font. Vous pouvez toujours compter sur elles pour arriver à l’heure, pour respecter les échéanciers et pour donner l’heure juste.

9. Les décontractées : Elles ne se prennent jamais au sérieux. Parce qu’elles sont décontractées et enjouées, elles mettent à l’aise tous les gens qui se trouvent en leur compagnie.

10. Les «meneuses de claques» : Elles vous encouragent et veulent votre bien ; c’est pourquoi elles mettent beaucoup d’effort à vous rassurer lorsque vous doutez de vous-même. Elles ne tolèrent pas que l’autre se dénigre.

11. Les lucides : Elles pensent d’abord aux sentiments des autres et savent exactement ce qu’elles doivent dire ou ne pas dire dans les périodes fastes comme dans les moments difficiles.

12. Les «rebondisseuses» : Elles ne se complaisent jamais dans la souffrance et l’apitoiement. Elles pensent toujours à ce qu’elles doivent faire pour s’en sortir.

13. Les sensibles : Elles ne craignent pas de se montrer sous leur jour le plus vulnérable. Jamais elles n’essaient de cacher ce qu’elles ressentent : peur, colère ou tristesse.

14. Les «gagnantes-gagnantes» : Elles ne sont pas heureuses de gagner si c’est aux dépens des autres. Elles veulent que chacun y trouve son compte.

15. Les loyales : Elles n’ont pas peur de s’engager, de prendre des décisions. Si elles croient en une idée ou une personne, elles ne craignent nullement de prendre sa défense, même si cela va à l’encontre de l’opinion générale.

16. Les diligentes : Elles gagnent le respect des autres parce qu’elles sont responsables et qu’elles agissent sans tarder. Elles ne remettent donc jamais à demain ce qu’elles peuvent faire aujourd’hui.

17. Les audacieuses : Elles n’ont pas peur de plonger et de prendre des risques calculés pour réaliser leurs rêves. Elles sont donc une source d’inspiration pour tous ceux qui ont toujours voulu prendre une autre voie dans la vie, mais qui ont peur du risque.

18. Les non-victimes : Elles assument l’entière responsabilité de leurs actes. Elles ne blâment pas les autres si elles sont malheureuses ou insatisfaites d’une situation, car elles savent qu’il n’en tient qu’à elles de la changer.

19. Les enthousiastes : Elles ne se reposent jamais sur leurs lauriers et vivent sans cesse leurs passions. Elles parlent peu de leur passé et se concentrent surtout sur l’avenir en cherchant toujours à se développer. Leur motivation et leur entrain sont le plus souvent contagieux

20. Les recruteuses : Elles sont conscientes d’avoir besoin de l’aide des autres pour réaliser leurs rêves ; elles essaient donc de recruter ceux et celles qui croient en elles et en leurs buts.

Quelles sont les conclusions auxquelles vous parvenez à la suite de cet exercice ?

Les gens qui vous entourent sont-ils tous extraordinaires à leur manière ou, au contraire, sont-ils peu nombreux, voire toxiques ? Quelle que soit votre situation, sachez qu’il est encore possible de la rectifier ou de l’améliorer et ce, en apprenant à trouver ou à élargir votre réseau de personnes extraordinaires. De quelle manière ? En faisant un peu d’algèbre…

La spirale de l’amitié

Vous souvenez-vous de la propriété d’associativité que vous avez apprise dans vos cours d’algèbre?

Si «a» égale «b», et que «b» égale «c», alors «a» égale «c». Je me suis toujours demandé à quoi cela pourrait bien me servir dans la vie. Eh bien, j’étais loin de me douter que ce processus mathématique s’applique également en amitié. La logique de l’associativité est d’une grande simplicité: si Sonia aime Manon, et que Manon aime Nancy, il est fort probable que Sonia aimera Nancy. Cela s’appelle aussi un syllogisme.

Nous connaissons tous le dicton «Qui se ressemble s’assemble». Celui-ci convient particulièrement bien aux personnes extraordinaires. Ce qui signifie que si nous commençons à en fréquenter, nous finirons inévitablement par en rencontrer d’autres par leur entremise. C’est ce que Lilian Glass appelle «La spirale de l’amitié». Plus nous côtoyons des personnes extraordinaires, plus la spirale prend de l’ampleur. Aussi peu nombreuses soient-elles au départ, nous finirons tôt ou tard par constater qu’il y a de plus en plus de personnes intéressantes qui peuplent notre vie. Ces gens nous ouvriront des portes, en plus de nous faire connaître un monde nouveau, que ce soit sur le plan financier, social, intellectuel, affectif ou culturel.

Cependant, tout cela est possible en autant que nous apprenions, nous aussi, à devenir une personne extraordinaire pour les autres…

(Source : TURCOTTE, Marie-Josée. Magazine Lumière, Vol. 8 No. 2, Avril 1999)

2 novembre 2014

Egrégore ou énergie vibratoire de la pensée

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Tout le monde doit se faire vacciner, alors les moutons suivent le troupeau… C’est le boxing day! Les consommateurs avertis se précipitent! Le film sur Michael Jackson en primeur, c’est la cohue, ensuite, le film "Avatar" prend l’affiche, alors les mouton vont docilement se mettre en file… C’est la sortie d’un nouveaux jeux vidéo. Les consommateurs avertis se précipitent encore!
À la télé c’est la remise des oscar, ou CSI, la majorité ont leurs yeux rivés sur le petit écran… C’est la St-Valentin, on a préparer les magasins de pacotilles! Ensuite ce sera Pâques, encore des friandises et des babioles! Et, les consommateurs en bons moutons aliénés, participeront à écouler les stocks.

Pensons aux élections de Barack Obama, où la foule était particulièrement fébrile…

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Pensons encore au concert monstre de Paul McCartney à Québec le 22 juillet 2008,
dans la cadre des festivités du 400e anniversaire de la ville de Québec. (apparemment 250,000 personnes!

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Égrégores et Mouvements de Masse
On appelle égrégore, l’ensemble des énergies cumulées de plusieurs personnes, vers un but ou une croyance défini par eux. Il agit comme un accumulateur d’une énergie aurique possédant ses propres caractéristiques, et motivé par la foi ou la concentration de plusieurs personnes à la fois.
C’est une manifestation parapsychique, un “être” ou une “force” créée par la pensée de gens qui ont un but commun. La vitalité d’un égrégore dépend du nombre de personne y participant mais aussi de l’énergie apporté par chacun ainsi que du temps passé à l’activer.
Plus ce but commun existe depuis longtemps, plus ceux qui le partagent sont nombreux, plus cet égrégore est puissant. À la limite, une seule personne s’investissant assez dans quelque chose pourrait créer un égrégore, une entité défendant son projet et l’aidant à le réaliser.
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DÉFINITION
C’est au médecin Pierre Mabille, compagnon de route du surréalisme et auteur de plusieurs ouvrages sur ce mouvement, que l’on doit une définition du terme « égrégore » dans son ouvrage « Égrégores ou la vie des civilisations », paru en 1938 :

« J’appelle égrégore, mot utilisé jadis par les hérmétistes, le groupe humain doté d’une personnalité différente de celle des individus qui le forment. Bien que les études sur ce sujet aient été toujours, ou confuses, ou tenues secrètes, je crois possible de connaître les circonstances nécessaires à leur formation. J’indique aussitôt que la condition indispensable, quoique insuffisante, réside dans un chos émotif puissant. Pour employer le vocabulaire chimique, je dis que la synthèse nécessite une action énergétique intense. »

Bien que connu sous différentes autres formes par le passé, la notion d’égrégores fut introduits en occultisme par Stanislas de Guaïta pour personnifier des forces physiques ou psychophysiques non surnaturelles en forme d’êtres collectifs.

ASPECTS PSYCHIQUES ET ÉNERGÉTIQUES
L’égrégore possède une composante à la foi psychique et énergétique. L’égrégore est une énergie qui contient toutes les vibrations des gens qui le créent, le font vivre… et qui leur échappe.
La concentration des personnes réunies dans un même but, avec les mêmes pensées intenses créée un égrégore qui se constitue, se développe, s’amplifie et devient actif.
Un savant français, Jean Charon, a publié aux éditions Tchou-Laffont un livre dont le titre est « L’infini Sursis », dans lequel il révèle le résultat de ses travaux sur ” La mémoire des électrons et la projection de l’inconscient “.
Il me paraît important de citer ce qu’il écrit :
“Les électrons qui nous constituent contiennent un espace-temps qui n’obéit pas aux lois de notre univers quotidien. De plus la totalité de notre esprit est contenue dans chacune des particules.”
Les cellules qui constituent l’égrégore sont tirées de l’humanité. Il vit sur le plan physique par l’intermédiaire de l’être humain et sur le plan astral par la projection astrale de ceux qui y adhèrent.
Inutile de le rappeler, tout est une question d’énergies. Et dans une première approximation, on pourra considérer qu’un égrégore aurique est une “boule” d’énergie visualisable dans l’astral qui a été crée la plupart du temps par un groupe d’individus humain. cette énergie aurique, avec laquelle il possible d’interagir, possède un caractère qui lui est propre, caractère attribué par ses créateurs. C’est comme un accumulateur d’une énergie possédant ses propres caractéristiques, et motivé par la foi ou la concentration de plusieurs personnes à la fois. Il est alors aisé de comprendre qu’il existe des égrégores aurique de toutes sortes (Égrégore chrétien, égrégore bouddhiste, égrégore islamiste, égrégore sectaire, égrégore sataniste, etc …) .
Un égrégore peut être perçu comme la résonance vibratoire aurique émise par la psyché d’un groupe de personnes vibrant sur une note déterminée. Les actes, les émotions, les pensées et les idéaux de chaque entité constituant ce groupe, fusionnent pour édifier un tout cohérent, une forme dont les composants sont de nature énergétique. La tradition ésotérique lui donne le nom de « forme pensée aurique».
Bien que d’essence subtile et impalpable, une forme pensée est aussi pénétrante, enveloppante et perceptible qu’une présence matérielle. Ce sont les courants émotionnels, mentaux et spirituels, émanant de l’ensemble des membres d’un groupe qui élaborent une forme pensée, pour ensuite la structurer.
La notion d’égrégore se rapproche de celle d’inconscient collectif, de conscience collective ou de champ morphogénétique ou de champs de conscience opérant entre eux.

ORIENTATION D’UN ÉGRÉGORE
Un égrégore est un agrégat de forces constituées de courants vitaux, émotionnels, mentaux et spirituels, suivant la qualité vibratoire de la forme pensée aurique. Ces courants vitaux, créés par le groupe d’individus duquel l’égrégore est issu, pénètrent la conscience du groupe sous forme de désirs, de concepts et d’aspirations.
La patrie, la république, la justice, la guerre ne sont rien d’autre que des images égrégoriques.
L’égrégore de nature astrale peut être orienté par le mental et nourrit essentiellement par l’énergie émotionnelle, (la forme pensée provoquée par les désirs, les aspirations, les rêves, les décision, les engagements, les idées, la volonté, d’un ou de plusieurs êtres humains.)
Dans un groupe, on suppose que si les objectifs et les orientations personnelles des participants sont de nature matérielle, les égrégores, leur double subtil, manifestent des intérêts analogues. Si au contraire, les buts et les orientations des personnes constituant un groupe sur le plan physique sont inclusifs, son égrégore sera animé des mêmes intentions.
« Il existe une raison importante pour laquelle les groupes ésotériques (quelle que soit leur origine) restent discrets. Leurs symboles, rituels et réunions, répétés à travers le temps, développent un égrégore, ou « esprit de groupe », qui lie les membres, les harmonise, les motive et les stimule afin de réaliser les objectifs du groupe. Il leur permet également de faire des progrès “spirituels” qu’ils ne feraient pas s’ils travaillaient seuls. Un égrégore peut cependant être perturbé par la pensée négative de personnes qui ne sont pas en accord avec les objectifs. Par conséquent, les groupes ésotériques tentent de se protéger de pensées négatives qui pourraient affecter leur égrégore. » (Gaetan Delaforge in GNOSIS n°6)
En se focalisant sur un objectif et en agissant pour lui donner vie, une personne est en mesure de créer un égrégore susceptible de se développer pendant un temps indéterminé. Suivant l’intensité de l’idée émise et du nombre de personnes qui y adhéreront, ce temps peut durer de quelques jours à plusieurs millénaires.
Pour donner deux exemples:
Une association créée par un groupe d’amis, pendant une durée de deux mois autour du projet d’organiser un concert en vue de recueillir des fonds pour réaliser un objectif particulier, va créer un égrégore à durée de vie limitée.
Un égrégore peut être réactivé et transformé au cours des siècles.
L’égrégore de la Franc-Maçonnerie contemporaine, que l’on nomme: spéculative, avait déjà un long passé avant d’être de nouveau réactivé au début du dix-huitième siècle.
La maçonnerie spéculative est un sous-égrégore aurique de celui qui anime l’Esprit de la Maçonnerie qui et beaucoup plus ancien. La Maçonnerie actuelle, fondée en 1717 à Londres, est une émanation aurique de l’Egrégore Maçonnique dont il est difficile de connaître l’origine qui se perd dans la nuit des temps…
Selon certain enseignements de haute magie, l’égrégore peut parait il être détourné de son but original. Par exemple, l’église catholique est un excellent exemple d’égrégore aurique. La foi de millions de personnes dans les dogmes ancien de l’église, canalisé par les prêtres, donne un des plus puissant égrégore aurique connu, très prisé par les médium ou voyant occidentaux. Selon certains, le medium étant le manipulateur conscient d’énergie aurique, serait capable de se “brancher” sur l’égrégore aurique de l’église catholique.
La tradition Occulte rapporte le principe de l’envoûtement par messe triangulaire n’est plus pratiqué de nos jours. L’opérateur, devant pour ce faire, s’assurer la complicité de trois prêtres qui disaient simultanément trois messes dans trois”églises formant triangle. L’opérateur se plaçait au centre géométrique du triangle… Ce rituel utilisait l’égrégore catholique dévié de son emploi dans un but de nuisance. Il est à rapprocher de la pratique dite Média-Vita, largement utilisée jusqu’au XVe siècle et qui constituait avec les messes de saint Jude et de saint Sicaire des pratiques d’envoûtement autorisées et effectuées avec la complicité de l’église contre les ennemis de cette dernière… bien entendu.

NAISSANCE DE L’ÉGRÉGORE
L’égrégore est activé par une seul personne à la base l’idée créatrice fait que plein de personne adhère …
Selon la recherche ésotérique, un égrégore naîtrait, par exemple, d’une fervente prière collective, d’une thérapie de groupe, d’un soin énergétique, d’un rituel qui pourrait être chamanique par exemple. Mais il est tout autant être la résultante d’extrémismes religieux, politiques ou nationalistes ou même d’un évènement traumatisant susceptible d’engendrer une émotion collective puissante et durable tel que les attentats du 11 Septembre 2001…
Une idée collective est vouée à la vaporisation, si elle n’est pas ancré à la base par une personne ou un sujet…
Le collectif et fait de personne stable ou non stable avec des idées diffluentes si pas un ancrage sur l’idée central qui dégagera le positif, avec la meilleur volonté du monde l’énergie temporaire se volatilisera.
Afin de donner à l’égrégore une forme concrète, on en fait une représentation symbolique, qui sera un support de visualisation. Ce signe représente sa nature, ses buts, ses moyens.
Nous aurons donc le sceau de Salomon, l’étoile de David, le pentagramme, la croix latine, le triangle maçonnique, la croix gammée…
Le symbole porte en lui-même une représentation qui parle immédiatement à l’être humain de façon figurée. Tous ces innombrables signes et sceaux ne sont que des représentations de l’égrégore. Ces signes sont à la fois une protection, un support et un point de contact entre les membres. Ils deviennent alors de véritables pentacles.

ASPECT CONSTRUCTIFS DE L’ÉGRÉGORE
En Amérique et en Europe, on a expérimenté des “groupes de prières” dans les hôpitaux , qui prient pour la guérison physique des malades qui le leur ont demandé. On s’est aperçu, que des malades atteint de maladies graves, et pour qui priaient ces groupes, se remettaient beaucoup pus rapidement et avaient des chances de guérison beaucoup plus élevé, que des malades qui ne bénéficiaient pas de ces groupes ! Pourquoi ? Tout simplement parce que le “groupe de prières”, par sa dévotion, va canaliser une énergie aurique et faire son propre égrégore que l’on pourrait appeler “énergie de guérison”, et qui va se mêler à l’énergie aurique du malade visé, le rendant ainsi beaucoup plus fort, pour se battre contre la maladie !
Pour le travail, c’est la même chose : vous travaillez dans une entreprise qui vous demande de constituer un groupe afin de réaliser un projet. Si, dans votre groupe, chacun est soudés, “sur la même longueur d’onde aurique”, votre projet sera terminé en un rien de temps, et vous bénéficierez des honneurs de vos employeurs. Par contre, si dans le groupe existe une ou plusieurs “brebis galeuse”, l’énergie développée par votre groupe sera quasiment nulle ou très négative, les idées manqueront, votre travail n’avancera pas et le moral de vos “troupes” sera au plus bas ! Vous essuierez ainsi un cuisant échec auprès de vos responsables. Que se sera-t-il passé ? L’énergie développée par ce groupe à la base “malsain”, sera inexistante, voire malsaine. La meilleure solution aurait donc été que vous fassiez le travail seul, ce qui aurez été plus long, mais beaucoup moins difficile, étant donné que vous n’auriez subi aucune entrave à sa réalisation, contrairement à ce qui se sera passé dans votre groupe aurique négatif.
L’efficacité d’un Egrégore aurique repose sur la cohérence du groupe. Cohérence au niveau de l’identité, des objectifs, cohérence dans le temps et par delà le temps.

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NUTRITION DE L’ÉGRÉGORE
La puissance d’un égrégore dépend de sa « masse psychique concentrée ou mobilisée ».
La puissance et la nature de ces courants émis déterminent la qualité de la forme pensée aurique. Plus elle est alimentée et plus son rayonnement s’étend. En contrepartie, moins elle est nourrie et plus sa force s’affaiblit. C’est ainsi que les égrégores se créent, se développent, puis s’anémient et disparaissent. La durée de vie d’un égrégore dépend des paramètres identiques à ceux de toutes institutions humaines. Plus elles sont vitalisées auriquement, plus on leur porte de l’intérêt et plus elles se renforcent. Dans le cas contraire, moins elles sont fertilisées et moins elles sont susceptibles de battre des records de longévité.
Un égrégore, nourrit par des millions de gens et ce, sur un laps de temps considérable (bien que le temps soit modifié voir inexistant dans la plupart des autres plans), peut être devenu indépendant et capable de se régénérer en se nourrissant des énergies de ses “esclaves”, le chi. Peut-être même un égrégore peut-il développer un conscience, et ainsi devenir redoutable.
Les mêmes lois régissent le domaine matériel et le domaine psychique. Ce qui vaut pour l’un, vaut pour l’autre. Il n’y a aucune différence. Il en va bien évidemment de même pour ce qui touche au monde spirituel.
En tant qu’humain “moyen” ou non initié, la seul chose qu’on puisse faire pour lutter contre un égrégore, c’est savoir se contrôler: ses sentiments, émotions, pensées. Le fait de penser à un égrégore, on le nourrit. Détester, haïr, aimer, idolâtrer, prier, etc, on le nourrit.
Les égrégores, on ne les ressent pas, on les subit, en tant qu’humain “moyen”, c’est tout ce qu’il y a à faire. Il parait que seul un mage initié peut lutter “activement” contre un égrégore.
Pour cela, les dirigeants de ces cercles organisent des rassemblements, des meetings, des cultes… Afin d’augmenter le pouvoir de l’égrégore, on a recours à des rituels qui sont des formules, des prières, des invocations, la visualisation d’une image qui se concrétise, l’encens, les chaînes d’union, les courants mentaux…
A travers la croyance que nous avons mise sur le sang, celui-ci libéré sous forme de sacrifice accroîtra sa vitalité et certaines sectes utilisent ce procédé, de même que certaines religions animistes et nos anciennes pratiques religieuses mais aussi lors du sacrifice du mouton pendant la fête de l’Aïd chez les musulmans. Ce sacrifice leur permet ainsi de renforcer la vitalité de l’égrégore. Les masses non- familiarisées avec ce concept n’y voient pourtant là qu’une banale tradition…
La vie matérielle de l’égrégore est assurée par le nombre des membres d’un groupe, par leur discipline, leur union, leur stricte observance des rituels, mais aussi par les courants de sympathie ou d’antipathie du monde..
L’Egrégore tire son énergie de l’énergie aurique psychique de chacun des membres de la communauté qui le nourrit auriquement par l’idée première. Étant autonome, il perdure tant qu’il est alimenté. Et pour nourrir un égrégore aurique, quoi de mieux que le recours à la Tradition qui assure le maintien des formes à travers le temps. Ainsi, se relier à une tradition ancienne, c’est pouvoir encore bénéficier ou subir l’énergie d’un égrégore du passé. Chaîne qui relie les adeptes d’une société par-delà le temps et l’espace.
C’est l’Égrégore qui donne sa coloration, son esprit, son “ambiance” à une assemblée humaine. L’énergie disponible sur un chemin spécifique dépend de la qualité d’intégration de l’individu à l’Égrégore aurique qui préside à ce chemin. Mais toute médaille à son revers : ce qui relie est aussi ce qui enchaîne. Ce qui peut être une aide dans une voie spécifique est également une entrave pour tous ceux qui veulent s’en écarter. On comprend pourquoi les religions se battent pour convertir les masses à leur cause. Pour Bernard de Clairvaux (1090-1153) grand prédicateur de la 2ème croisade (1147-1149) c’était on ne peut plus clair « le baptême ou la mort » ou encore « conversion ou extermination ». Vous pouvez imaginer aisément que le système avait crucialement besoin d’énergie vitale pour porter ses égrégores qui n’ont rien à voir avec le bien ou le mal tout comme des bras pour
porter le fusil. Car le nombre réel de bénéficiaires de tels égrégores ne peut pas à lui seul fournir une aussi importante « masse psychique concentrée » pour les alimenter…

QUAND L’ÉGRÉGORE DEVIENT “ENTITÉ”
Selon certains auteurs, l’égrégore serait doté d’une véritable personnalité !
Cette “entité psychique” naîtrait d’un ensemble d’individualités réunis autour d’une même action.

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Cette entité psychique collective est composée de toutes les entités individuelles, sans en être la somme, mais bien une entité indépendante de tous ses composants.
L’égrégore aurique formerait donc une entité produite par un puissant courant de pensées collectives. C’est également un artificiel, mais énorme et puissant, étant donné qu’il est produit collectivement, et dont les manifestations peuvent être indifféremment bonnes ou mauvaises.
Cette entité est produite par la dévotion, le fanatisme, l’enthousiasme. Les grandes idéologies politiques, les religions sont des égrégores. Cela nous fait penser aux égrégores produits par les sectes religieuses, les matchs de football et les discours d’Hitler…
Selon Eliphas Levi, « les égrégores sont des dieux…Les agragores sont des esprits moteurs et créateurs de formes. Ils naissent du respire de Dieu ». Ou encore : « les égrégores de la terre sont les génies de la mer et des montagnes ; pour les anciens
c’étaient des dieux, pour la kabbale ce sont des esprits mortels ignorants et sauvages,
parce que la terre est un monde des plus imparfaits »
Ils sont des esprits moteurs et créateurs de formes ?. Ils naissent de la respiration aurique de dieu…
Ce que l’on peut retirer de cette interprétation un peu métaphorique d’E.Levi ; c’est que l’égrégore a une vie aurique propre capable d’influencer les humains et la marche de l’histoire.
” Les égrégores sont des créatures psychiques artificielles, créées par la pensée unanime d’une réunion d’individualités dynamisées et entretenues en vie par des rites, voire des sacrifices et qui acquièrent une puissance occulte d’action en rapport avec celles des impulsions qui leur sont suggérées par leurs animateurs. “
Dans son livre « Le Grand Livre de la Wicca et de la Sorcellerie Bénéfique » (Ed. Dynapost), Jacques Rubinstein relate l’expérience qu’il eut la possibilité de faire au cours d’une émission sur France inter, présenté par Marie Christine Thomas et Jacques Pradel :
“(…) ce soir là un “dieu” fut créé, féminin du nom de Véronica. Ce Dieu fut crée pour avoir 24 heures de vie. Là ne s’arrêta pas l’expérience car nous décidâmes ensemble, les journalistes et moi-même, de faire agir Véronica; on lui donna mission de supprimer dans la minute même, toute douleurs à ceux qui , à l’écoute, souffraient quelque part en leur corps physique. On indiqua aussi au public qu’il pouvait demander différentes choses à Véronica, dont l’action dans 24 heures ne pouvait se révéler que quelques jours ou semaines plus tard. Enfin, on demanda au public d’écrire. Cette expérience fut suivie par des gens groupés à Marseille, à Bordeaux, etc… Certains savants dont je tairai le nom pour éviter les moqueries déplacées, suivirent aussi l’émission. C’est par centaines et centaines que les lettres sont arrivées et arrivent encore. Le côté le plus marquant de l’expérience fut bien sûr le plus immédiat, celui de la cessation de toute douleur ! Ensuite venaient des résultats absolument inattendues et ce dans tous les domaines…”

MORT ET DESACTIVATION DE L’ÉGRÉGORE
Faute d’être entretenu et nourri régulièrement, un égrégore se
désagrège et meurt car il n’est pas autonome comme on peut le voir.
Il est également très difficile de se détacher d’un égrégore.
L’égrégore aurique devient une entité très puissante qui a sa vie propre et elle se détruit difficilement. Si on désire l’éliminer rapidement, il faut avoir recours à l’incinération de tout ce qui la concerne. Il est prescrit de procéder de façon inverse à celle qui est à l’origine de l’attachement. Ainsi, s’il y a eu une cérémonie d’initiation, lors de la liaison avec l’égrégore, il faudra alors procéder de façon inverse, mais identique pour produire le détachement.
Cependant, les réactions de l’égrégore à l’égard de la cellule expulsée sont parfois très dangereuses pour l’homme concerné. La meilleure façon de se protéger serait d’adhérer à un concept de force équivalente, ne serait-ce que pour un temps…

Sources :
« LES ÉGRÉGORES Forces psychiques des groupes humains », d’Alain Brêthes
« TRAITÉ DU DÉSENVOUTEMENT, CONTRE-ENVOUTEMENT & DE L’EXORCISME », de Pierre MANOURY

8 septembre 2013

L'école est une prison qui peut causer de graves dommages psychologiques aux enfants.

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« Libre d’Apprendre : Pourquoi libérer l’instinct du jeu rend nos enfants plus heureux, plus autonomes, et de meilleurs élèves pour toute la vie »
Les parents envoient leurs enfants à l'école avec les meilleurs intentions, pensant qu'ils en ont besoin pour devenir des adultes productifs et épanouis. Ils doutent souvent du bon fonctionnement des écoles, mais la sagesse conventionnelle veut que ces problèmes peuvent être résolus avec plus de moyens, de meilleurs enseignants, des programmes plus difficiles, et/ou des examen plus rigoureux.

Et si le problème venait de l'école elle-même ? La triste réalité est que l'une de nos institutions préférées, par sa nature même, ne répond pas aux besoins de nos enfants et de notre société.

L'école est un passage obligé pour les enfants, qui restreint fortement leur liberté - les adultes ne toléreraient pas eux-même de telles contraintes dans leurs lieux de travail. Ces dernières décennies, nous avons forcé nos enfants à rester de plus en plus de temps dans ce cadre, et de solides preuves (résumées dans mon dernier livre) indiquent que ce n'est pas sans causer de graves dommages psychologiques. Par ailleurs, plus les scientifiques étudient le mode d'apprentissage naturel des enfants, plus ils comprennent qu'un apprentissage enthousiaste, profond et authentique, n'est possible que dans des conditions quasiment opposées à celles de l'école.

La scolarité obligatoire fait partie intégrante de notre culture depuis plusieurs générations. Aujourd'hui, la plupart des gens auraient du mal à imaginer comment les enfants peuvent apprendre le nécessaire pour réussir en société sans passer par l'école. Le président Obama et le secrétaire à l'éducation Arne Duncan aiment tant l'école qu'ils veulent même allonger les jours et les années scolaires. La plupart des gens pensent que la conception de base des écoles, telle qu'on la connait aujourd'hui, est validée par des preuves scientifiques montrant que c'est ainsi que les enfants apprennent le mieux. Mais en réalité, rien n'est plus loin de la vérité.

Les écoles telles que nous les connaissons aujourd'hui sont le produit de l'histoire, et pas d'une recherche sur l'apprentissage. La conception actuelle de nos écoles découle de la Réforme protestante. On vit alors apparaître des écoles pour apprendre aux enfants à lire la Bible, à croire en l'Ecriture et aux figures d'autorité, sans les remettre en question. Les premiers fondateurs des écoles l'indiquent clairement dans leurs écrits. L'idée que les écoles aient pour but le développement de la pensée critique, de la créativité, de l'initiative personnelle ou de la capacité à apprendre par soi-même - des compétences essentielles dans notre économie actuelle - ne leur effleurait même pas l'esprit. Que les enfants agissent par eux-même était pour eux un péché qu'il fallait casser ou réprimer à tout prix.

Même si l'Etat a repris les écoles, les rendant obligatoires et laïques, la structure de base et les méthodes d'enseignement n'ont pas changées. Les tentatives de réformes ultérieures sur des points superficiels n'ont pas modifié la conception de base. La méthode hiérarchique, par évaluation, suppose que l'apprentissage repose sur un système de récompense et de punissions où la curiosité et le vrai désir d'apprendre n'ont pas leur place. Elle sert surtout à endoctriner et rendre obéissant. Il n'est pas étonnant que de grands entrepreneurs et innovateurs dans le monde aient quitté l'école à un jeune âge (comme Thomas Edison), ou disaient détester l'école et apprendre non pas grâce à elle, mais de leur côté (comme Albert Einstein).

Il n'est pas étonnant qu'aujourd'hui même les « meilleurs élèves » (et peut-être eux en particulier) rapportent que le processus de scolarisation les « lessive ». Un élève diplômé avec brio, a expliqué à un journaliste pourquoi il remettait à plus tard l'université : « le désir de bien réussir me rongeait et je n'ai pas beaucoup dormi ces deux dernières années. J'avais cinq ou six heures de devoirs tous les soirs. La dernière chose que que je voulais était que ça continue. »

La plupart de élèves - qu'ils aient de bons résultats, des résultats moyens ou qu'ils soient en échec scolaire - ont perdu leur goût de l'apprentissage à leur entrée au collège ou au lycée. Mihaly Czikszentmihalyl et Jeremy Hunter ont récemment mené une étude sur plus de 800 élèves de la sixième jusqu'à la terminale, dans 33 écoles différentes dans le pays. Les élèves devaient porter une montre-bracelet spéciale émettant un signal au hasard durant la journée. A chaque fois que le signal retentissait, ils devaient remplir un questionnaire indiquant où ils étaient, ce qu'ils faisaient et s'ils étaient heureux ou malheureux. C'est à l'école qu'ils étaient - de loin - le moins heureux, et à l'extérieur qu'ils étaient le plus heureux, quand ils jouaient ou discutaient avec des amis. A l'école, ils ressentaient de l'ennui, de l'anxiété ou les deux. [NdT : voir aussi l'article "Pourquoi avoir la tête ailleurs nous rend malheureux".] D'autres chercheurs ont montré qu'à chaque nouvelle année, les élèves adoptent des attitudes de plus en plus négatives envers les matières enseignées, en particulier envers les mathématiques et les sciences.

La société en général tend à ignorer ces conclusions. Nous ne sommes pas surpris qu'apprendre soit désagréable. Nous pensons que c'est une pilule qu'il faut avaler et qui finira par payer sur le long terme. Certaines personnes pensent même que c'est une bonne chose que l'école soit désagréable car cela permettrait aux enfants d'apprendre à tolérer les désagréments, puisque de toute manière la vie après l'école n'est pas agréable. Peut-être que l'école est-elle la raison de ce triste point de vue. Bien sûr, il y a des haut et des bas dans la vie, à l'âge adulte comme dans l'enfance. Mais il y a bien des façons d'apprendre à tolérer les désagréments sans devoir rajouter à cela une scolarité désagréable. Les recherches montrent que les personnes de tous âges apprennent mieux quand elles sont motivées à approfondir des questions qui les concernent réellement, et des objectifs de vie qui sont les leurs. Dans ces conditions, apprendre devient en général amusant.

* * *

J'ai passé une grande partie de ma carrière de chercheur à étudier comment les enfants apprennent. Les enfants viennent au monde avec la capacité magnifique de diriger leur propre éducation. La nature leur a donné de puissants instincts éducatifs, comme la curiosité, le ludisme, la sociabilité, l'attention à ce qu'il se passe autour d'eux, et le désir de grandir et de faire aussi bien que les enfants plus âgés et les adultes.

La preuve que tout cela vaut pour les petits enfants se trouve sous les yeux de tous ceux qui ont regardé un enfant grandir de la naissance jusqu'à l'âge scolaire. Par leurs propres efforts, les enfants apprennent à marcher, courir, sauter et grimper. Ils apprennent leur langue maternelle en partant de rien, et apprennent ensuite à affirmer leur volonté, à débattre, amuser, ennuyer, se faire des amis, charmer et poser des questions. Par les interrogations et l'exploration, ils acquièrent énormément de connaissances sur leur environnement matériel et social, et par le jeu, ils acquièrent des compétences pratiques favorisant leur développement physique, intellectuel, social et émotionnel. Ils font tout cela avant que quiconque ne cherche à leur enseigner quelque chose, de quelque manière systématique que ce soit.

Cette étonnante progression et capacité d'apprendre ne s'arrête pas d'un coup quand l'enfant a 5 ou 6 ans. C'est nous qui y mettons un terme avec ce système coercitif qu'est l'école. La leçon la plus importante et mémorable de notre système scolaire est que nous devons éviter autant que possible un apprentissage sous la forme du travail.

Mes recherches portaient sur l'apprentissage chez les enfants qui sont « d'âge scolaire » mais qui ne sont pas envoyés à l'école, ou qui ne sont pas dans une école tel qu'on l'entend habituellement. J'ai examiné comment se déroule l'apprentissage des enfants dans les cultures qui n'ont pas d'écoles, surtout les cultures de chasseurs-cueilleurs, le genre de cultures dans lesquelles notre espèce a évolué. J'ai également étudié l'apprentissage dans notre culture, quand on laisse aux enfants le soin de s'éduquer par eux-mêmes et qu'on leur donne la possibilité et les moyens de s'instruire. Dans ces conditions, la curiosité naturelle des enfants et leur goût de l'apprentissage persiste tout au long de l'enfance et de l'adolescence, jusqu'à l'âge adulte.

Un autre chercheur qui a documenté la puissance de l'auto-apprentissage est Sugata Mitra. Il a installé des ordinateurs en plein air dans des quartiers très pauvres en Inde, où la plupart des enfants ne vont pas à l'école et sont majoritairement illettrés. A chaque fois qu'il a installé un tel ordinateur, des dizaines d'enfants s'attroupaient tout autour, et comprenaient comment l'utiliser sans l'aide des adultes. Ceux qui ne savaient pas lire ont commencé à lire en interagissant avec l'ordinateur et les autres enfants. Les ordinateurs ont permis aux enfants d'accéder à toute la connaissance du monde - dans un village isolé, les enfants qui ne savaient rien sur les micro-organismes ont fait des recherches sur les bactéries et les virus grâce à leur ordinateur et ont utilisé cette nouvelle connaissance de manière appropriée dans leurs conversations.

Les expériences de Mitra illustrent comment les trois aspects fondamentaux de la nature humaine - la curiosité, le ludisme et la sociabilité - peuvent se combiner à merveille dans un but éducatif. La curiosité a attiré les enfants vers l'ordinateur et les a poussé à l'explorer; le ludisme les a motivé à apprendre comment l'utiliser; et la sociabilité a permis à ce que les apprentissages individuels des enfants se répandent comme une traînée de poudre à des dizaines d'autres enfants.

* * *

De nos jours, dans notre culture, de nombreuses voies permettent aux enfants d'appliquer leurs pulsions et instincts naturels à l'apprentissage de tout ce qu'il leur faut pour une vie adulte réussie. Plus de 2 millions d'enfants aux Etats-Unis suivent désormais une éducation à la maison ou au sein de la collectivité plutôt qu'à l'école, et une proportion croissante des familles privilégient un apprentissage autogéré plutôt que des approches pédagogiques conventionnelles. Ces parents ne donnent pas de leçons, ne font pas passer d'examens, mais établissent un milieu de vie qui facilite l'apprentissage. Ils aident aussi leurs enfants à participer à des activités communautaires qui vont dans le sens de leur apprentissage. Certaines familles de ce genre suivent cette approche depuis longtemps et leurs enfants sont désormais des adultes qui réussissent dans l'enseignement supérieur et dans leurs carrières.

Ma collègue Gina Riley et moi avons récemment interrogé 232 de ces familles. Selon leur témoignage, les principaux avantages de cette approche reposent dans une curiosité, une créativité et un goût de l'apprentissage ininterrompu chez les enfants, et dans la liberté et l'harmonie qui règne dans la famille quand il n'y a pas les pressions et les horaires de l'école, et pas non plus la manipulation obligée pour que les enfants fassent des devoirs qui ne les intéressent pas. Comme l'a dit une des mères : « Il y a très peu de stress dans nos vies... Nous avons une relation très étroite fondée sur l'amour, la confiance et le respect mutuel. » Puis elle poursuit : « En tant qu'enseignante je vois que ma fille a une pensée critique que n'a pas la plupart des élèves adultes de l'université... Ma fille vit et apprend dans le monde réel et adore ça. Que pourrais-je demander de plus ? »

Riley et moi finissons une étude sur environ 80 adultes qui ont eu une éducation autogérée à la maison quand ils étaient « d'âge scolaire ». Les résultats complets ne sont pas encore connus, mais il est clair que ceux qui ont choisi cette approche appartenaient à des milieux socio-économiques variés et sont devenus dans l'ensemble des adultes épanouis.

Comme l'approche autogérée de l'éducation à la maison a gagné en popularité, de plus en plus de centres et de réseaux sont apparus pour offrir des ressources, des liens sociaux et des opportunités éducatives supplémentaires pour les enfants et les familles qui suivent cette approche (voir le nouveau site AlternativesToSchool.com). Grâce à cela - et avec les bibliothèques et autres ressources communautaires qui ont toujours été disponibles, et bien sûr, avec Internet - les opportunités éducatives sont illimités.

Mais toutes les familles n'ont pas les moyens ou le désir de mettre en place une éducation autogérée à la maison. Certaines préfèrent l'option d'une école dite démocratique, où les enfants sont responsables de leur propre éducation dans un cadre qui optimise leurs opportunités éducatives et où il y a d'autres enfants avec qui se socialiser et apprendre. (Il ne faut pas confondre ces écoles avec les écoles Montessori ou d'autres types d'écoles « progressistes » où il y a plus de jeux et de choix que dans les écoles classiques, mais qui néanmoins maintiennent un système hiérarchique maître-élève et un programme relativement uniforme que tous les élèves sont censés suivre).

Depuis de nombreuses années, j'ai observé comment se déroulait l'apprentissage dans une de ces écoles, la Sudbury Valley School, à Framingham, dans le Massachusetts. On dit que c'est une école, mais c'est en réalité très différent ce qu'on entend par « école ». Les élèves, de 4 à 18 ans, font ce qu'ils veulent pendant la journée, tant qu'ils respectent les règles de l'école. Ces règles, choisies démocratiquement à l'Assemblée de l'Ecole par les élèves et le personnel, n'ont rien à voir avec l'apprentissage; mais ont à voir avec le maintien de la paix et de l'ordre. Elles sont appliquées par un système juridique calqué sur celui de notre société. L'école a actuellement 150 élèves environ et 10 membres de personnel. Elle fonctionne avec un budget par élève inférieur de moitié à celui des écoles publiques de la région. Elle accepte quasiment tous les élèves qui le souhaitent et dont les parents acceptent de les inscrire.

Aujourd'hui, il y a environ deux douzaines d'écoles aux Etats-Unis qui suivent ouvertement le modèle de Sudbury Valley, et d'autres qui reprennent ses caractéristiques principales. Par rapport à d'autres écoles privées, ces écoles ont des frais de scolarités peu élevés, et certaines ont des frais variant selon des échelles mobiles. Les élèves viennent de milieux très différents et leurs personnalités sont très variées.

Si vous ne l'avez jamais vu de vos yeux vus, il est difficile d'imaginer comment une telle école peut fonctionner. Et pourtant, Sudbury Valley existe depuis maintenant 45 ans et comporte des centaines de diplômés, qui se débrouillent très bien dans le monde réel.

Il y a quelques années, mon collègue David Chanoff et moi avons mené une étude de suivi des diplômés de l'école. Nous avons constaté que ceux qui ont suivi des études supérieures (75 pourcent environ) n'ont pas signalé de difficulté particulière à entrer dans une école de leur choix et à réussir une fois admis. Même ceux qui n'avaient jamais suivi de cours formels ont bien réussi dans des universités et grandes écoles prestigieuses. En tant que groupe, qu'ils aient suivis des études supérieures ou non, ils ont eu beaucoup de facilité à trouver un travail. Ils ont intégré un large éventail de professions, comme les affaires, les arts, la science, la médecine, et d'autres métiers du service et métiers spécialisés. La plupart ont déclaré que le grand avantage de l'éducation de Sudbury Valley a été de pouvoir acquérir un sens de la responsabilité personnelle et une capacité de maîtrise de soi qui leur a servi dans de nombreux aspects de leur vie. Beaucoup ont aussi parlé de l'importance des valeurs démocratiques qu'ils avaient acquises, par la pratique, à l'école. Plus récemment, deux grandes études sur les diplômés, menées par l'école elle-même, ont donné des résultats similaires et ont été publiées dans des livres.

Les élèves de cet établissement apprennent à lire, à calculer et utiliser des ordinateur de manière ludique, tout comme les enfants dans les cultures de chasseurs-cueilleurs apprennent à chasser et cueillir. Ils développent aussi des intérêts et des passions spécialisés, qui peuvent conduire directement ou indirectement à des carrières. Par exemple, un mécanicien et inventeur très prometteur a joué pendant son enfance à construire et démonter des objets pour voir comment ils marchaient. Un autre diplômé, devenu professeur de mathématique, jouait de manière intense et créative avec les maths. Et encore un autre, une patronnière de haute couture, jouait à confectionner des vêtements de poupée puis des vêtements pour elle et ses amis.

Je suis convaincu que Sudbury Valley fonctionne aussi bien parce qu'elle offre un cadre éducatif qui favorise le développement personnel des capacités naturelles des enfants. Cela suppose certaines conditions :
a) la possibilité illimitée de jouer et d'explorer (ce qui leur permet de découvrir et de poursuivre leurs intérêts);

b) la possibilité d'être soutenus par un grand nombre d'adultes attentifs et instruits qui les aident sans les juger;

c) une mixité entre enfants et adolescents d'âges différents (car les jeux dans ces conditions sont beaucoup plus propices à l'apprentissage que lorsque tous les enfants sont tous du même niveau);

d)
la participation directe dans une communauté stable, morale, démocratique, dans laquelle ils acquièrent un sens de la responsabilité envers les autres et pas juste pour eux. Pensez-y : Il n'y a aucune de ces conditions dans les écoles classiques.
Je ne dis pas que l'éducation autogérée est une panacée. La vie n'est pas toujours facile, quelles que soient les conditions. Mais mes recherches et les recherches d'autres personnes m'ont convaincu, au-delà de tout doute, que les pulsions naturelles et les capacités des jeunes à apprendre sont tout à fait suffisantes pour motiver leur éducation toute entière. Quand ils recherchent l'aide des autres, ils la demandent. Nous ne devons pas à forcer les gens à apprendre; nous devons simplement donner la liberté et la possibilité de le faire. Bien sûr, tout le monde ne va pas apprendre la même chose, de la même manière, ou au même rythme. Mais c'est une bonne chose. Notre société se nourrit de la diversité. Notre culture dépend d'une grande variété de compétences, d'intérêts et de personnalités. Et surtout, il nous faut des personnes qui vivent leur passion et qui sont responsables d'elles-mêmes durant leur vie. C'est le propre des personnes qui ont choisi leur propre éducation.

Peter Gray est un professeur émérite de psychologie à l'université de Boston. Son dernier livre s'intitule : « Free to Learn : Why Unleashing the Instinct to Play Will Make Our Children Happier, More Self Reliant, and Better Prepared for Life«  (Basic Books, 2013). Il est aussi l'auteur d'un manuel d'introduction à la psychologie (« Psychology, » Worth Publishers, maintenant dans sa sixième édition), d'un blog régulièrement mis à jour pour le magazine Psychology Today (Freedom to Learn), et de nombreux articles scientifiques sur les méthodes d'apprentissage naturelles des enfants. Avec ses collègues, il a récemment lancé un site web (AlternativesToSchool.com) conçu pour aider les familles à trouver et établir un cadre pour l'apprentissage autogéré des enfants.
http://fr.sott.net/article/16762-Peter-Gray-l-ecole-est-une-prison
11 mai 2013

vous êtes plus belle que vous ne le pensez !

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/>Les femmes sont leurs pires critiques. Seulement 4% des femmes dans le monde se considèrent comme belles. Chez Dove, nous militons pour un monde dans lequel la beauté est une source de confiance, et non d'angoisse. C'est pourquoi nous avons décidé de conduire une expérience qui démontre que les femmes sont plus belles qu'elles ne le pensent.

Je rajouterais que se focaliser sur l'apparence ne vous permettra pas d'acquérir la vraie beauté immuable  et éternelle celle du coeur ,pour faire de notre corps un habit de lumière éclairé par la beauté flamboyante de notre âme .

Parce que  La Beauté de votre âme se reflète dans vos yeux , la qualité de votre vie dépend  de vos pensées qui dirigent vos actes oeuvrez pour la beauté du monde ,pour qu'à jamais tous vos rêves s'accomplissent ...

car chaque âme est une fleur qui cache toute la beauté du monde .rjames.

23 juin 2012

Comment détartrer votre glande pinéale

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La glande pinéale pourrait être la partie la plus importante de votre système nerveux tout entier. Il s’agit essentiellement d’une antenne spirituelle, votre équivalent physique d’un troisième œil. Il est essentiel pour atteindre des niveaux plus élevés de conscience tout en restant dans un corps physique.

La calcification fait en sorte que les cristaux dans la glande s’attachent aux dépôts de minéraux. Ainsi, les cristaux ne pouvent plus exercer leur propriété de piézoluminescence.
Les effets de la calcification sont la dépression, l’anxiété, la boulimie/anorexie, la schizophrénie et d’autres formes de maladies mentales. La calcification vient aussi perturber la sécrétion de la mélatonine. La mélatonine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l’hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques, et d’un certain point de vue, de pratiquement l’ensemble des sécrétions hormonales.(…) Elle est sécrétée par la glande pinéale en réponse à l’absence de lumière. La mélatonine semble avoir de multiples fonctions, autres qu’hormonales, en particulier comme antioxydant (anti-cancer). Elle semble aussi jouer un rôle dans le système immunitaire.
Dans l’image ci-dessous, on voit le dieu ailé sumérien Enki avec un cône de pin dans la main. On retrouve dans beaucoup de cultures la symbolique du cône de pin représentant la glande pinéale (siège de l’âme).

enki

 

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La calcification de la glande pinéale est causée principalement par le fluorure qui circule dans notre sang. Le fluorure vient des pâtes à dents, de l'eau du robinet et de l'eau en bouteille, dans certains aliments, des médicaments psychotropes comme le prozac qui est aussi appelé fluoxétine et qui contient 30% de fluorure. La glande pinéale contient la plus grande concentration de fluorure dans le corps.


Calcification Malheureusement la plupart des gens glandes pinéale sont fortement entartrées. Tant et si bien qu’ils apparaissent comme un morceau de calcium pendant une IRM. Alors, quelle est la calcification, et ce sont les causes?

La calcification est l’accumulation de cristaux de phosphate de calcium dans diverses parties du corps. C’est un processus naturel causé par les nanobactéries primaily.
pineal gland

pineal gland

La calcification est l’accumulation de cristaux de phosphate de calcium dans diverses parties du corps. C’est un processus naturel causé par les nanobactéries primaily. Nanobactéries sont des microorganismes qui forment de minuscules coquilles de phosphate de calcium autour d’eux, essentiellement pour se protéger de votre système immunitaire. Il ressort de la dernière recherche que cela peut être la cause de la plupart des maladies. De l’arthrite, aux accidents vasculaires cérébraux, du cancer aux maux de dos. Grâce au système alimentaire SAD (standard régime américain) horribles, la plupart des gens sont exposés à beaucoup plus de ces organismes que jamais, et que non seulement, sont calcifiées par d’autres moyens aussi.

Eau alimentation et mode de vie Les principales causes de calcification comprennent: Fluorure (magnétiquement attiré par la glande pinéale où il forme des cristaux de phosphate de calcium plus que partout ailleurs dans le corps) Les suppléments de calcium (de loin la principale cause de la calcification, ils n’ont pas vraiment fonctionné non plus. Si votre de les prendre je vous recommande de s’arrêter immédiatement) D’autres halogénures comme le chlore et le bromure (semblable en vigueur ot fouride) Le calcium dans l’alimentation (presque tous les aliments transformés contiennent une certaine forme de calcium. Que est le phosphate de calcium, carbonate de calcium, phosphate dicalcique ou autre chose. De nombreux compléments contiennent ces charges, ainsi que.) Eau du robinet (eau du robinet est rempli avec des substances calcifiante. Eau de source est absolument le meilleur choix comme distillée peut être nocif à long terme (même si c’est beaucoup mieux que du robinet). Voici un étonnant site les codes des différents ressorts natrual dans votre région où vous peut Fiil avec http://www.findaspring.com eau libre).

Décalcification J’ai eu un succès étonnant avec décalcification.

Il a totalement changé ma vie, et c’est très puissant. Certaines grandes méthodes incluent: Blue Ice Skate huile de poisson (la chose la plus puissante que j’ai jamais pris pour décalcification, quand je l’ai pris a littéralement senti comme s’il n’y avait crasse dans mon oeil qui était emporté. Contient une substance très puissante appelée « X Activator» découvert par Weston Price.) MSM (Démarrer à une dose confortable et de travailler votre chemin jusqu’à 7 à 10 000 mg par jour, dès que possible. Il commence vraiment travailler à cette dose, bien que des doses plus faibles sont toujours bénéfiques. Très puissant pour la désintoxication générale, et les cheveux, la peau, les ongles, la construction des os aussi) L’acide citrique (* BEAUCOUP de citrons travail. Vous pouvez aussi simplement acheter l’acide citrique) Ail * (Prenez environ une demi-ampoule par jour ou plus pendant un certain temps, si vous l’écraser et faire tremper dans du vinaigre de cidre de pomme ou de premières jus de citron frais il le désodoriser. Assurez-vous que vous mettez le jus dans une salade ou quelque chose plus tard.) Décalcification plus Raw vinaigre de cidre * (Contient de l’acide malique. Prenez beaucoup de lui. Assurez-vous que c’est brut, car c’est très important. Braggs est la meilleure marque) Sungazing (regardant le soleil pendant les 15 premières minutes du lever du soleil et le dernier 15 minutes du coucher du soleil fera des merveilles pour votre glande pinéale) Chant Thoh * (Say Thoooh, avec les OH prononcé comme l’orteil, au milieu c trois fois, puis attendez 24 heures et le faire à nouveau trois fois, puis attendez 24 heures et le faire encore. Ceci est très puissant) Il ya beaucoup d’autres façons de détartrer ainsi. Cela devrait vous donner quelques idées. Le * indique qu’elles doivent être prises avec au moins une des autres choses que j’ai mentionné pour un effet garanti


http://www.ovnisant.com/comment-detartrer-votre-glande-pineale.html
source: http://www.squidoo.com/how-to-decalcify-your-pineal-gland

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