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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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4 avril 2016

1943 : une lettre incendiaire de l’Allemagne nazie adressée au Maréchal Pétain

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Lettre du 29 novembre 1943 adressée au Maréchal Pétain par Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich – Citée dans Histoire élémentaire de Vichy – Amiral Auphan (1971)

(Après avoir résumé en une page les faits qui avaient abouti à la crise de novembre 1943, la lettre se poursuit dans les termes suivants)
Ces informations, en même temps que l’évolution de la situation en France, m’ont amené à présenter un rapport au Führer. Après quoi, le Führer m’a chargé de vous faire savoir, Monsieur le Maréchal, ce qui suit :
1. Le projet de révision de la Constitution qui nous a été soumis tend à mettre la désignation futur du Chef de l’Etat français, même pendant la guerre, entre les mains d’un organisme qui a déjà été constitué une fois dans le passé, l’Assemblée nationale française.
Il semble, Monsieur le Maréchal, que vous ayez en cela totalement omis de tenir compte du fait que cette assemblée nationale est la même assemblée qui, en septembre 1939, a déclaré sans le moindre motif la guerre à l’Allemagne. Cela malgré les assurances solennelles de paix échangées entre l’Allemagne et la France encore le 6 décembre 1938.
Au surplus, une partie non négligeable des membres de cette assemblée, violant encore une fois de manière flagrante l’accord intervenu entre nos deux pays, c’est-à-dire l’armistice, lutte à nouveau contre l’Allemagne [Note de l’Amiral Auphan : allusion à l’Assemblée consultative instituée trois mois plus tôt par le général de Gaulle à Alger, avec de nombreux anciens parlementaires, dont les communistes réhabilités].
Le gouvernement du Reich doit repousser avec indignation et comme une prétention impossible l’intention du Chef de l’Etat français de remettre en fonction une pareille assemblée par l’acte constitutionnel projeté et pour ainsi dire de légaliser par là une nouvelle activité de traîtres et de violateurs de la loi.
2. Aujourd’hui, l’ancienne Assemblée nationale n’est plus d’aucune manière la représentation légale de la volonté du peuple français. Pendant la guerre les élections sont impossibles ainsi que dans d’autres Etats, a fortiori dans la France actuelle. Quant à une assemblée nationale constituée d’une autre façon, elle ne saurait exprimer légalement la volonté du peuple français. En conséquence, il n’existe en ce moment aucun corps légal susceptible d’exercer la fonction que le discours à radiodiffuser voudrait lui attribuer et qui, pour cette fin, pourrait être reconnu par l’Allemagne.
3. Cet incident donne au Führer l’occasion de faire en toute clarté sur l’opinion politique en France, pendant ces derniers temps, les constatations suivantes :
L’Allemagne pouvait espérer, au moins depuis Montoire, que vous, Monsieur le Maréchal, en répondant à la politique généreuse du Führer, vous consolideriez de plus en plus la situation en France après la guerre perdue et que vous rendriez toujours plus féconde la collaboration, tant de fois promise, avec l’Allemagne.
Or, si l’on jette un regard sur les trois dernières années des rapports franco-allemands, on ne peut que constater que cet espoir n’a été réalisé que partiellement et que les mesures que vous avez prises, Monsieur le Maréchal, en votre qualité de chef de l’Etat français, n’ont eu malheureusement que trop souvent le résultat de rendre plus difficile la collaboration amicale qui était, sans aucun doute, sérieusement désirée par nos deux peuples et certainement poursuivie par le gouvernement français.
Le Coup d’Etat anticonstitutionnel tenté le 13 décembre 1940, par lequel monsieur Laval devait être éliminé comme chef du gouvernement sur le reproche de la collaboration avec l’Allemagne et même sur l’inculpation d’avoir conspiré avec les services allemands contre vous, monsieur le Maréchal, afin de vous attirer dans un guet-apens à l’occasion du transfert de la dépouille mortelle du duc de Reichstadt à Paris et de vous destituer ; plus tard encore la trahison de vos généraux et amiraux en Afrique du Nord et la participation indirecte à cette trahison de certaines personnalités parmi les plus haut placées à Vichy, la preuve de la violation de nombreuses dispositions militaires du traité d’armistice, et finalement le récent essai d’une révision constitutionnelle, en fin de compte dirigée contre l’Allemagne et apparemment destinée, par la remise en activité de l’ancienne Assemblée nationale, devenue entièrement illégale, à ménager l’avenir par une prise de contact avec le Comité d’Alger, et par là avec les Anglais et les Américains… tout cela caractérise les étapes d’un chemin qui s’éloigne de plus en plus de Montoire.
Cette lutte constante contre tout travail positif de reconstruction a eu comme conséquence de rendre impossible, par votre résistance permanente, monsieur le Maréchal, la nomination aux postes décisifs du gouvernement et de l’administration française d’hommes dont l’attitude loyale aurait permis l’exécution d’une politique raisonnable de consolidation intérieure de la France et d’éliminer, à tout le moins, les pires manifestations d’injustice sociale.
Pour toutes ces raisons, vous ne serez pas surpris, Monsieur le Maréchal, si le gouvernement du Reich a observé votre activité comme Chef de l’Etat avec une réserve toujours croissante.
Les difficultés constantes qui ont été opposées à la mise en œuvre d’une politique de collaboration véritable avec l’Allemagne et qui, ainsi qu’il résulte de mes informations, ont sans cesse provoqué pendant les derniers mois de nouvelles crises intérieures, montrent clairement une prise de position dont les motifs et les buts ne laissent plus guère de doutes.
Toute cette évolution prouve, en tout cas, une chose, à savoir que la politique de la direction suprême de l’Etat français à Vichy s’est engagée dans une voie que le gouvernement du Reich ne saurait approuver et qu’il n’est pas disposé non plus à accepter dans l’avenir en tant que puissance occupante, responsable du maintien de l’ordre et du calme publics en France.
4. Pour mettre fin à l’état des choses actuel qui est devenu intolérable, le gouvernement du Reich se trouve aujourd’hui dans l’obligation de demander à la direction suprême de l’Etat Français :
– que, désormais, toutes les modifications de lois projetées soient soumises à temps à l’approbation du gouvernement du Reich ;
– qu’en outre, monsieur Laval soit chargé de remanier, sans délai, le cabinet dans un sens acceptable pour le gouvernement allemand et garantissant la collaboration. Ce cabinet devra jouir de l’appui sans réserve de la direction suprême de l’Etat ;
– enfin, la direction suprême de l’Etat sera responsable des mesures prises en vue d’éliminer immédiatement tous les éléments gênant le travail sérieux de redressement dans les postes de l’administration ainsi que la nomination à ces postes de personnalités sûres.
5. L’exécution rapide de ces demandes est en premier lieu dans l’intérêt du peuple français lui-même, qui souffre aujourd’hui pour une part du manque de stabilité gouvernementale et, pour une autre part, d’une absence grave de justice sociale. A ce sujet, il me suffira de vous signaler la situation intolérable à plus d’un point de vue dans le domaine de la répartition des vivres, le développement du marché noir et de nombreux autres faits fâcheux.
Le but du nouveau cabinet devra être de faire disparaître cet état de choses par une activité gouvernementale très ferme et par la mise en place dans l’administration de personnalités dignes de confiance. En tant que puissance occupante, l’Allemagne, de son côté, est aussi légitimement intéressée à ce que l’ordre et la justice règnent dans les zones de l’arrière de son armée et elle espère que le gouvernement français prendra toutes les mesures nécessaires pour leur assurer cet ordre et cette justice.
Si le gouvernement français n’était pas en mesure de le faire, le gouvernement du Reich devrait se réserver de prendre d’autres décisions au sujet de la situation intérieure de la France.
Si, après la victoire sur la France, le Führer s’est montré disposé à laisser subsister dans ce pays occupé par l’armée allemande un gouvernement français et à entretenir avec lui des relations, la seule raison en est l’attitude généreuse adoptée par le Führer vis-à-vis de la France dès sa défaite, ce que vous, monsieur le Maréchal ne contesterez pas.
L’Allemagne mène aujourd’hui un dur combat contre le bolchevisme et les autres puissances anti-européennes pour l’existence de l’Europe, combat qui servira également, et non en dernier lieu, à la sauvegarde du peuple français. Dans cette lutte, dont les sacrifices sanglants sont presque exclusivement à la charge du peuple allemand, les gouvernement allemand doit exiger catégoriquement que les dirigeants de l’Etat Français engagent activement l’autorité qu’ils ne tiennent que de la générosité allemande, afin que cette lutte de l’Allemagne au profit de l’Europe ne soit pas aggravée par la France, mais soit, au contraire, facilité à tous point de vue.
A ce sujet, je vous prie, Monsieur le Maréchal, de ne pas perdre de vue ceci : aujourd’hui, le seul et unique garant du maintien du calme et de l’ordre public à l’intérieur de la France et par là aussi de la sécurité du peuple français et de son régime contre la révolution et le chaos bolcheviques, c’est la Wehrmacht allemande.
Elle a assuré cette tâche dans le passé sous le signe de la collaboration franco-allemande. En tout cas, je vous prie de prendre acte de ce que l’Allemagne saura sauvegarder ses intérêts dans toutes les circonstances d’une façon ou d’un autre.
Je ne puis supposer, monsieur le Maréchal, que vous refuserez de reconnaître les nécessités qui s’ensuivent.
Si cependant vous vous jugiez hors d’état de donner suite aux demandes allemandes indiquées plus haut ou si le rejet par nous de votre projet de loi dirigé contre les intérêts allemands vous décidait à vous considérer, après comme avant, comme empêché d’exercer vos fonctions, je tiens à vous faire savoir, au nom du Führer, qu’il vous laisse entièrement libre d’en tirer les conclusions qui vous paraîtront utiles.
Agréez, Monsieur le Maréchal, l’expression de ma haute considération.
J. von Ribbentrop

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 https://bibliothequedecombat.wordpress.com
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7 février 2014

L’histoire secrète de la seconde guerre mondiale

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La Commission des Crimes de Guerre de Yougoslavie, en 1946, aboutit à l’accusation d’une demi-douzaine de prêtres oustachis, parmi lesquels l’ancien franciscain Miroslav Filipovic-Majstorovic, commandant du camp de concentration de Jasenovac.
Ante Pavelic le Führer Croate chef des Oustachis surnommé « le boucher de dieu » et responsable de la mort de 840 000 êtres humains (juifs, orthodoxes, tsiganes, communistes) se cacha au Vatican après la guerre, déguisé en prêtre catholique.
Un rapport déclassifié (12 septembre 1947) du Counter Intelligence Corps, le CIC, les services secrets de l’armée américaine à Rome, prouve aujourd’hui qu’Ante Pavelic était caché par l’Eglise.

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 Le Vatican le fit passer ensuite en secret de Rome à Buenos Aires, vers le régime fasciste de Peron. Lors du décès de Pavelic, en décembre 1959, le pape Jean XXIII prononça personnellement la bénédiction à son égard.

Des filières d’exfiltrations appelées « Ratline » furent en effet mises en place par le franciscain Krunoslav Draganovic qui était un membre du mouvement oustachi afin de protéger les criminels de guerres nazis ou fascistes en se servant de l’or amassé par Ante Pavelic.
L’agent Emerson Bigelow de l’OSS fit un rapport le 21 octobre 1946 concernant un chargement d’or d’une valeur de 200 millions de francs suisses venant de la Banque Nationale de Croatie qui devait servir à financer ces filières. Source : U.S. News and World Report, A Vow of silence p 36, 30 mars 1998.

En plus de Pavelic, Adolf Eichman, Klauss Barbie, Josef Mengele, Franz Stangl (commandant des camps d’extermination de Sobibor et de Treblinka) pour les plus connus bénéficièrent de la filière « Ratline ».
La plupart des criminels nazis et oustachis furent exfiltrés vers l’Argentine où ils mirent en place les escadrons de la mort qui, avec l’aide de la CIA, furent chargés d’assassiner les activistes communistes.
Par exemple, Stangl a avoué que c’est l’évêque Mgr. Alois Hudal lui-même qui lui a fourni un logement, de l’argent et les papiers qui lui permettront ensuite de partir en Syrie (source : Gitta Sereny, « Au fond des ténèbres », Paris, Denoël pp. 311-314).

La plupart des catholiques ne sont pas au courant de cela et dans leur grande majorité, ils étaient contre le racisme et les massacres. En effet, le 14 mars 1937, Pie XI publia l’encyclique « Mit brennender Sorge », condamnant le paganisme et le racisme qui révulsa Hitler et une partie de la haute hiérarchie catholique.
Le point culminant du conflit entre Pie XI, Hitler et Mussolini fut atteint en février 1939, lorsqu’à l’occasion du dixième anniversaire des accords du Latran, le pape convoqua tous les évêques d’Italie (le 11 février exactement) pour leur lire un discours dénonçant les guerres à venir et les persécutions raciales de l’Allemagne et de l’Italie. On l’assassina le 10 février, la veille de son discours.

D’après le cardinal Eugène Tisserant, ce sont Hitler et Mussolini qui firent assassiner Pie XI. Eugène Tisserant était un anti-nazi notoire dont les contacts fréquents avec le directeur de la Surveillance du territoire (DST), Roger Wybot, étaient connus et qui, de plus, était protégé par un agent du contre-espionnage français, Jacques de Pressac.
Roger Faligot, Jean Guisnel, Rémi Kauffer, Renaud Lecadre, dans « Histoire secrète de la V e République » (Paris, La Découverte, 2006), aux pages 603-607 écrivent :
"Le cardinal (Tisserant) avait été affecté en 1917 comme lieutenant au 4e bureau de l’état-major du détachement français de Palestine. Sa connaissance des langues orientales et de la région, où il avait étudié dix ans plus tôt, le fit passer au 2e bureau et à la tête d’un peloton de spahis."
Ancien officier des services secrets français et cardinal, il savait donc de quoi il parlait.
Source : http://www.cf2r.org/fr/notes-histor...

De plus, Tisserant avait été nommé en 1957 gardien des archives secrètes du Vatican et préfet de la bibliothèque Vaticane. Il était donc particulièrement informé et connaissait la plupart des secrets de l’église.

Il déclara à la presse française en janvier que Pie XI avait été empoisonné par le médecin du Vatican qui était aussi le père de Clara Petacci, la maîtresse de Mussolini. Etrangement, Eugène Tisserant est mort quelques semaines plus tard, le 21 février 1972 exactement.
Dans leur livre « Le roman du Vatican secret » Baudouin Bollaert, Bruno Bartoloni confirment cette affirmation. Ancien rédacteur en chef au Figaro, maître de conférences à Sciences Po et à Paris II, Baudouin Bollaert a vécu six années à Rome comme correspondant permanent du Figaro, d’Europe 1 et de La Libre Belgique. Bruno Bartoloni a été correspondant de l’Agence France-Presse au Vatican pendant de longues années. Aujourd’hui, ce journaliste italien de renom suit l’actualité du Saint-Siège pour le Corriere della Sera et Paris Match.
Paris Match publia les révélations posthumes de Tisserant dans son numéro 1201 Du 13/05/1972.
Source : http://gillesbonafi.skyrock.com/286...

Pie XII

Eugenio Pacelli, devenu Pie XII, le 2 mars 1939 succéda à Pie XI, or, son parcours n’est pas anodin.
Il a en effet été nommé nonce apostolique en Bavière en 1917 (évêque la même année). C’est lui qui était chargé de la négociation de tous les concordats avec l’église (Lettonie, Bavière, Pologne, Roumanie, Allemagne).
Il existe un point que personne ne soulève. Le concordat signé entre l’Eglise et l’Allemagne sous Hitler permet en effet d’obliger chaque citoyen allemand à payer un impôt versé à l’Eglise (protestante et catholique), le grand retour de la dîme. D’ailleurs, le 26 mars 1957 la cour constitutionnelle allemande a reconnu la validité du concordat et les allemands paient aujourd’hui encore une dîme évaluée à plus de 8 milliards d’euros par an.

On le voit ici, Pie XII a passé la majeure partie de son temps en Allemagne ce que confirme l’extrait du rapport sur la conversation entre von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich nazi, et Pie XII du 11 mars 1940 :
« Après que le ministre des Affaires étrangères du Reich lui eut transmis les hommages du Führer, le pape ouvrit l’entretien en rappelant ses dix-sept années d’activité en Allemagne. Il dit que ces années passées dans l’orbite de la culture allemande correspondaient certainement à la période la plus agréable de sa vie, et que le gouvernement du Reich pouvait être assuré que son cœur battait, et battrait toujours pour l’Allemagne ».
( Source : Archives secrètes de la Wilhelmstrasse, RAM. 10 A).

Il fut donc directement impliqué avec von Papen dans la politique du Vatican qui a favorisé l’accession au pouvoir des nazis et surtout, c’est lui qui a donné l’ordre à Ludwig Kaas (un prélat catholique sous sa responsabilité directe), le dirigeant du Zentrum, de voter en faveur de Hitler en 1933.
Ludwig Kaas entretenait des relations de longues dates avec Pacelli lorsqu’il était nonce du pape en Bavière et en Allemagne. Kaas était devenu son conseiller car il était spécialiste des relations entre l’état et l’église catholique et professeur de droit canon. Il accompagnait souvent Pacelli dans ses voyages à Rome. Celui-ci lui fit d’ailleurs obtenir un poste à Rome de notaire papal le 20 mars 1934, et, le 20 août 1936, de secrétaire de la Congrégation de la Fabrique de S. Pierre (chargé de l’entretien et de l’administration de la Basilique), une récompense pour ses bons et loyaux services.


Le mystérieux Von Papen

Von Papen (1879 – 1969) fut vice-chancelier de Hitler du 30 janvier 1933 au 7 août 1934, puis ambassadeur, d’abord à Vienne (1934) ensuite à Ankara jusqu’en 1944.
Il fut le seul acquitté au tribunal de Nuremberg puis condamné par les tribunaux de dénazification. Face au tollé soulevé il purgera cinq ans dans une prison dorée avant de terminer chambellan du pape Jean XXIII en 1959, lui aussi récompensé pour bons et loyaux services. Il a d’ailleurs déclaré : « Le IIIème Reich est la première puissance du monde, non seulement à reconnaître, mais à traduire dans la pratique les hauts principes de la papauté. » (Robert d’Harcourt, résistant catholique, de l’Académie Française, Franz von Papen l’homme à tout faire...,journal L’Aube du 3 octobre 1946)


Joachim C. Fest, historien spécialiste du troisième Reich et mondialement reconnu, dans son livre « Les maîtres du IIIe Reich » publié en 1965, reconnaîtra le rôle prépondérant de von Papen dans l’avènement politique du nazisme.

Von Papen était en effet l’éminence grise du Zentrum avant d’en être exclu fin 1932. La Deutsche Zentrumspartei « Centre » était un parti politique catholique allemand, fondé en 1870 et dissout le 5 juillet 1933. En 1933, le dirigeant du Zentrum était un prélat catholique Ludwig Kaas qui, avec l’appui de von Papen fit voter son parti en faveur d’Hitler et lui accorda donc les pleins pouvoirs en lui permettant d’atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag, majorité obtenue par l’arrestation avant le vote des députés communistes.
Bien sûr, le Zentrum n’émit aucune protestation.
La loi du 24 mars 1933 visant au « soulagement de la détresse du peuple et de l’État » (Gesetz zur Behebung der Not von Volk und Reich vom 24. März 1933), que certains ont nommé loi des pleins pouvoirs, était une loi allemande adoptée le 24 mars 1933 qui donna à Adolf Hitler le droit légal de gouverner par décret, c’est-à-dire de promulguer des lois sans en référer au Reichstag.

Le vote de cette loi eut lieu juste après l’attentat qu’Hitler avait provoqué en brûlant le Reichstag. Afin de modifier la constitution, il fallait en effet une majorité des 2/3 des voix soit 430 voix or, il manquait à Hitler 90 voix. Les deux partis catholiques, le Zentrum et le BVP (Le Bayerische Volkspartei (BVP - Parti populaire bavarois) fournirent 91 votes.
Tout le monde savait à l’époque que cette loi conduirait à la dictature et il est intéressant de constater que Hitler a pris le pouvoir de façon « démocratique ».

C’est encore Eugénio Pacelli, futur Pie XII qui ordonna au Zentrum de s’auto-dissoudre, laissant seul le NSDAP, le parti nazi. Sa responsabilité était totale.
William L. Shirer, dans livre « Le IIIe Reich - Des origines à la chute », écrivit que von Papen a été « plus responsable de l’avènement d’Hitler que tout autre Allemand » or, il ne faut pas perdre de vue qu’il était lui aussi sous les ordres directs du futur Pie XII.

Après le concordat, von Papen ira plus loin. Il comptait en effet tout faire pour se débarrasser des SA, la Sturmabteilung (Section d’assaut) l’organisation paramilitaire du NSDAP (le parti nazi) qui prônait une révolution sociale et effrayait la droite conservatrice fidèle à l’église.
Le soutien de l’église et des grandes multinationales avait pour condition l’abandon d’une politique économique et sociale que certains jugeaient communiste.
Le 17 juin 1934, il prononça donc le fameux discours à l’université de Marbourg qui signa l’arrêt de mort des SA.
Il les accusa donc d’utiliser des « méthodes terroristes dans le domaine de la justice » et surtout affirma que « l’Allemagne ne saurait vivre dans un état de troubles perpétuels, dont nul ne voit la fin ». Savamment orchestré et relayé par les médias (le Frankfurter Zeitung) ce qui était étrange dans un pays hyper contrôlé, le discours fit l’effet d’une bombe dans l’opinion.
Hitler ordonna donc le massacre, la nuit des longs couteaux, qui eut lieu du 29 juin au 2 juillet 1934.

Ernst Röhm avec une centaine d’officiers de la Sturmabteilung furent sauvagement assassinés et remplacés par les SS. Un millier d’arrestation brisa net la SA. Hitler en profita pour faire assassiner Jung, von Bose et Klausener qui avaient participé au discours de Marbourg.
On le voit ici, c’est l’intervention directe de von Papen qui a tout déterminé et d’ailleurs, Hitler lui en voudra énormément. Il n’avait pas supporté que l’on décide de ce qu’il fallait qu’il fasse, des orientations de son parti, mais il n’avait pas le choix, des forces supérieures étaient en jeu. Ainsi, le 7 août 1934, il obligea von Papen à démissionner. Pourtant, il restera un fidèle soutien de la politique allemande et Winston Churchill, dans son ouvrage « L’orage approche », raconta que le but d’Hitler en nommant von Papen ambassadeur en Autriche était de « miner la position des personnalités marquantes de la politique autrichienne, ou les gagner à la cause allemande ».

D’ailleurs, après l’Anschluss, l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938 il obtiendra du cardinal Innitzer qu’il ordonne que toutes les églises d’Autriche prient pour Adolf Hitler à chacun de ses anniversaires et arborent le drapeau à croix gammée.
Le Vatican désirait en effet briser l’Hégémonie de la Prusse protestante en faisant entrer l’Autriche catholique au sein du Reich.
Le Mercure de France du 15 janvier 1934 à la page 262 explique par ailleurs :
« Au Vatican, on avait, pendant longtemps, pensé, en effet, à changer le centre de gravité du Reich grâce à l’Anschluss : la compagnie de Jésus travailla ouvertement dans ce sens, surtout en Autriche. Or, l’on sait à quel point Pie XI compte sur elle pour faire triompher ce qu’il appelle « sa politique ».

Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris VII publia dans Golias, n° 63, novembre-décembre 1998, p. 52-59 une étude dont une partie est intitulée « La politique Vaticane jusqu’aux années trente » et dont voici un extrait essentiel pour comprendre :

« De cette politique à l’Est, la dimension anti-serbe - les Serbes apparaissant comme les principaux ennemis de l’expansion autrichienne - s’imposa avec une continuité totale, sans négliger un seul pontificat, à commencer par celui de Léon XIII, ouvert l’année même de la naissance définitive de la Serbie au congrès de Berlin de 1878...

Vienne s’appuya ouvertement dans sa mission anti-serbe sur la Curie et sur ses prélats, en tête desquels figurait Stadler,évêque croate de Sarajevo depuis les années 1890, chef de fait des jésuites voués à la catholicisation des masses, et décrit en ces termes par le consul de France à Sarajevo : « il est devenu en peu de temps un des gros capitalistes de Bosnie-Herzégovine comme il en est aussi un des politiciens les plus actifs. Ses seules préoccupations semblent être de thésauriser et d’autrichianiser ». « Très allemand d’origine et de sentiments », d’une extrême violence, cette brute était un spécialiste de la conversion forcée, dont les épisodes répétés étaient rapportés avec indignation par les diplomates français : les musulmans, population de même souche que tous les Slaves de cet ensemble balkanique, mais constituée des héritiers des propriétaires fonciers qui avaient emprunté à l’ère de la conquête ottomane la religion du vainqueur, et que Vienne s’efforçait de séduire contre les Serbes, se plaignaient à cet égard du prélat presque autant que les Serbes orthodoxes.

La ligne Stadler, fixée par Vienne et le Vatican, incarnait la ligne d’expansion du germanisme et du catholicisme contre le slavisme et l’orthodoxie adoptée dans la perspective du règlement de comptes imminent. Le régime impérial, après avoir transformé en arsenal, croatisé et catholicisé en masse, de gré ou de force, la Bosnie-Herzégovine qu’elle dirigeait de fait depuis le congrès de Berlin de 1878,
l’annexa enfin en octobre 1908. »

Surtout, c’est Eugénio Pacelli qui a oeuvré en faveur d’une politique de conversion dans les pays orthodoxes, l’axe central de la politique de l’église dans les pays de l’Est.
Outre les soutiens de l’église, Hitler pouvait aussi compter sur ceux de la grande finance et des grandes multinationales. Ford, IBM, IG Farben, finançaient ainsi à tour de bras le régime d’Hitler. Le grand père de Georges Bush fut lui-même impliqué et tous désiraient un pouvoir fort de type fasciste permettant la fusion de l’église, des entreprises et de l’état.
Hitler avait d’ailleurs été consacré « homme de l’année » par le magazine Time en janvier 1939.
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Nous le voyons ici, l’histoire officielle doit être réécrite. La seconde guerre mondiale (l’œuvre au noir fasciste et nazie) devrait être analysée sous l’angle d’une guerre qui a surtout exterminé les athées communistes, les juifs et les orthodoxes, une guerre de religion, une croisade, ce que personne (ou presque) ne fait.

17 janvier 2014

Découverte d’un « Portail » ou 'une ancienne base secrete nazie en Antarctique

nasa ovnis

Un étrange trou ou tunnel a été découvert en Antarctique, certaines personnes  supposent que dû aux émissions de radiation dans la zone il se passe quelque chose d’énorme sous terre.est ce une base secrete d'ovnis  possible voir la videos en bas

Les coordonnées sont 66°33’9.76?S 99°50’20.90?E

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6 septembre 2013

Projet BLOODSTONE : était une armée secrète de la CIA , composées de nazis SS

guerre secrète

Un Programme de la CIA pour créer une unité spéciale, qui serait utilisée pour des assassinats et des enlèvements de personnalités étrangères.

Le programme surnommé "Bloodstone" est sans doute l'un des moins connu, tout en étant l'un des éléments les plus significatifs, au sujet des aspects criminels de l'agence de renseignement Américaine.

On peut dire que ce projet est né quasiment en même temps que la CIA, puisqu'il sera décidé au printemps 1948 (et la CIA fût crée en septembre 1947). Les missions du projet seront définies très précisément dès le départ par les chefs d'opérations de la CIA, et le Pentagone qui est au courant du projet, mentionnera que l'opération Bloodstone sera chargée, "d'opérations spéciales". En outre, le "National Sécurity Council", le "Conseil national de sécurité" avait déjà autorisé la CIA à procéder à des "projets spéciaux" (des "opérations clandestines"), par une "Executive Authorization of Cover Action", à partir de 1948.

Les objectifs du projet Bloodstone sont sans aucunes ambiguités pour celles qui sont de nature criminelle:

- Recrutement de transfuges, voulant ou ayant quitté l'URSS et rallier l'Ouest;

- Recrutement et utilisation de toutes organisations d'extrême-droite, officielles ou non, mais farouchement anti-communiste; 

- Recrutement d'anciens militaires et agents nazis, pouvant être employé contre l'URSS;

- Création d'une unité spécifique, pouvant être utilisée pour des assassinats et des enlèvements et aussi des missions de sabotage;

- Possibilités d'être employé pour des opérations anti-communistes, de "guerre clandestine" et de "subversion".

 

La planification du programme et la création de l'unité.

La mise en place du programme et la constitution de la future unité, seront placés entre les mains d'un nouveau venu à la CIA, mais qui est loin d'être un débutant dans le domaine du renseignement, et encore moins pour ce qui est de superviser une unité qui doit être utilisée sur le terrain, pour des missions secrètes. Il s'agit du colonel Boris T. Pash, qui était officier du contre-espionnage, et était responsable de la sécurité du "Manhattan Engineer District", pendant la Seconde Guerre Mondiale, et qui fera ensuite partie des "missions militaires Alsos" en France et en Allemagne (1).

Pash est donc un militaire aguerri, très compétent pour organiser des opérations commandos, et surtout qui connait déjà le monde du renseignement, de par sa carrière. De plus, un petit atout non négligeable et que Pash, malgré être né aux Etats-Unis, avait vécu de nombreuses années en Russie durant sa jeunesse. Il y avait vécu sur place la Révolution d'Octbre de 1917, et quittera la Russie après avoir suivit les armées des "Russes Blancs", avec son père d'origine Russe, un pasteur qui y avait été envoyé comme missionnaire. Pash s'engagera dans l'armée Américaine dans les années vingt et fera toute sa carrière dans les services de renseignements.
Pash connait donc le Russe et le parle couramment (ce qui est bien-sûr intéressant quand on veut recruter des personnes originaire d'URSS). 

Pash était arrivé en 1948 comme "représentant de l'armée" auprès de la CIA. Le 3 mars 1949, il rejoindra l'OPC, "Office of Policy Coordination", le "bureau de la coordination des politiques". L'OPC, qui existera de 1948 à 1952, avait été mit en place pour remplacer le "Spécial Procédures Group" et portera pendant une courte période le nom de "Office of Spécial Projects", avant de prendre son nom définitif de OPC. Ce dernier était dirigé par Franck G. Wisner pour: "...la guerre secrète contre l'Union Soviétique, basée sur un programme d'infiltration et de déstabilisation, de subversion, et de la guerre de guérilla pure et simple destinée à faire reculer le pouvoir Soviétique en Europe de l'Est et des républiques Soviétiques de Biélorussie et d'Ukraine. Son directeur jouit de pouvoirs quasi illimités pour poursuivre par tous les moyens qu'il croit devoir appliquer pour atteindre ses objectifs politiques - y compris, bien sûr, l'emploi des ex-nazis, des criminels de guerre, des anciens des réseaux de renseignement SS."

L'OPC, "Office of Policy Coordination", de par sa fonction, travaillera donc en étroite collaboration avec l'opération Bloodstone. Et aura recourt à elle, pour étendre ses activités d'opérations clandestinnes dans le mode entier.(2)

Par la suite, Pash deviendra le chef d'une unité, la "PB/7", pour "Program Branch 7". Cette unité, qui est une "Spécial Opérations Unit with Assassination Juridisction", une "unité des opérations spéciales ayant le pouvoir et l'autorisation à faire commettre des assassinats", était à ce moment constituée de cinq personnes et plus tard, deux agents supplémentaires viendront la compléter. Ces sept agents, deviendront les planificateurs et les concepteurs des opérations d'assassinat et d'enlèvement, dont la CIA aura la charge. Comme vous pouvez le voir sur le document ci-dessous:

bloodstonepash

Elle recevra une charte écrite qui dira, entre autres, que "les membres de l'unité PB/7 seront responsables d'assassinats, d'enlèvements ainsi que d'autres fonctions qui pourront de temps en temps leur être donné par ...une autorité supérieure" (document ci-dessous).

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Leurs procédures seront reprises est appliquées à six autres branches de programme de l'OPC, comme celles de: "la guerre politique, la guerre psychologique, la guerre économique, l'enlèvement et l'évasion, le sabotage et le contre-sabotage".

Alors qu'il dirige la "PB/7", on sait également que Pash se trouvera aussi impliqué dans le Projet "Bluebird" (qui deviendra plus tard le projet "Artichock") (3), par le lien qu'il aura avec une autre "unité spéciale", qui s'appelait officiellement, le "Health Alteration Committee", le "Comité pour l'aménagement de la Santé" et qui était utilisé pour la création de drogues. Et dont Pash sera le co-dirigeant, avec le Dr. Sidney Gottlieb.

Pash quittera le projet Bloodstone le 3 janvier 1952, mais continuera à être en lien avec la CIA sur d'autres projets d'importance après cette date (cela sera confirmé par une lettre de la CIA du 16 janvier 1976). Il prendra sa retraite du service actif en 1957.

Il faut signaler ici que l'unité PB/7 aura un rôle déterminant dans son opposition face à un autre service de la CIA et son refus, lorsque la "CIA's Warfare Political Program Branch", "la branche du programme de la CIA pour la guerre politique", profitant d'une absence de Pash qui se trouvait à l'étranger, approchera l'unité, pour demander l'assassinat de leaders communistes Asiatiques. Le Chef-adjoint, qui assurait alors l'intérim comme responsable de l'unité, répondra que le chef du "Political Program Branch", n'avait pas "l'autorité supérieure" nécessaire, pour donner de tels ordres. Et il sera en cela appuyé par le Quartier Général de la CIA, qui enverra un câble, disant qu'il "désapprouvait la recommendation de faire assassiner des leaders Asiatiques". (Cette branche de la "guerre politique", essaiera de renouveler sa tentative en 1955. Quand elle demandera l'assassinat de leaders politiques Asiatiques, lors d'une conférence. Demande qui sera de nouveau rejetée). 

 

Les méthodes d'assassinats dans le manuel de la CIA de 1954.

La participation des agents de la CIA dans des assassinats remonte avec certitude, au moins à 1954, quand il sera préparé un manuel pour accomplir des meurtres, dans le cadre d'une opération à l'encontre du gouvernement de gauche du Guatemala. 
Ce manuel de 19 pages, qui a été déclassifié en 199, est sans équivoque sur ce qu'il cherche à enseigner: "Le point essentiel de l'assassinat est la mort du sujet", et déclare que, "même s'il est possible de tuer un homme avec les mains nues..." "...les plus simple des outils locaux sont souvent le moyen le plus efficace de l'assassinat. Un marteau, une hache, une clé, un tournevis, le feu, le couteau de cuisine, un pied de lampe ou quoi que ce soit de dur, lourd et maniable suffira".

Le manuel recommandait ce qu'ils appellent, "l'accident artificiel", comme le meilleur moyen de se débarrasser de quelqu'un. "L'accident le plus efficace... ...est une chute de 75 pieds ou plus sur une surface dure. Les cages d'ascenseurs, les escaliers, les fenêtres et les ponts peuvent servir." Le manuel suggère de procéder en saisissant la victime par les chevilles et de procéder à un "basculement du sujet sur le bord...". "Pousser au passage des trains, des wagons de métro sont généralement efficace, mais nécessitent une synchronisation précise."

Le manuel examine ensuite les "armes contondantes", notant que, "un marteau peut être trouvé presque partout dans le monde" et que "les battes de baseball sont également excellentes". Le manuel explique les meilleurs endroits du corps pour tuer une personne par arme blanche ou encore les avantages et les inconvénients de l'utilisation des fusils, pistolets, mitraillettes et autres armes.

 

Les recrutements de l'unité "PB/7" au cours de la Guerre Froide.

L'opération Bloodstone deviendra alors une alternative pour des dizaines de membres actifs d'organisations d'extrême-droite anti-communiste et d'anciens nazis, qui seront jugé utile pour la guerre contre le communisme en Europe de l'Est, et qui trouveront à entrer légalement aux Etats-Unis. La face "officielle" du projet pour le Congrès, était d'utiliser les "socialistes, syndicats, intellectuels, les groupes politiques de droite et d'autres", pour la distribution de propagande anti-communiste, par des "prospectus, publications, magazines ou encore par l'utilisation de radio clandestine". Les activités criminelles étant bien-sûr cachées aux parlementaires Américains et gardées beaucoup plus secrètes.

Beaucoup de recrues de Bloodstone, qui étaient d'anciens militaires ou d'anciens agents nazis, seront introduit aux Etats-Unis pour servir à la CIA. Certains d'entre eux finiront par devenir des agents pour des missions d'assassinat et de sabotage. Les hommes (et même des femmes), qui se seront enrôlés en vertu de l'opération Bloodstone, n'étaient pas seulement de simple "criminels de guerre", comme par exemple des gardiens de camp de concentration, comme on pourrait le penser. Bien au contraire, il y a avait aussi ce que l'on pourrait appeler, un personnel nazi "de haut niveau". Des commandos militaires chevronnés, des dirigeants de services, des spécialistes du renseignement, qui avaient tous épousé la cause nazie.

En 1950, l'armée clandestine organisées par les Américains en Europe de l'Est, constituait principalement d'anciens combattants des Waffen-SS, comptait quelque trente mille hommes formés, et entièrement équipé. Cela a été bien sûr un problème majeur pour dissimuler une telle grande armée clandestine. Et la meilleur solution sera de la cacher dans les rangs des propres forces Américaines en Europe, sous le couvert de ce que l'on a appelé les "unités de service du travail" (des auxiliaires de service non-américains qui secondé l'armée américaine en Allemagne).

A l'appui de leur tâche, les agents de la CIA furent aidés par Joseph Schreider, qui travaillait dans les laboratoires de l'agence, dans le but de développer de nouveaux poisons pour les assassinats.
La CIA mit au point des médicaments et des toxines bactériologique qui pouvaient immobiliser une personne pour des heures, des jours ou des mois, ou la tuer d'une manière qui ne pourrait être constatée par une autopsie ou qui pouvait sembler être le résultat d'une maladie mortelle, que l'individu pourrait vraisemblablement avoir contracté naturellement.

 

Les assassinats liés à ce programme de la CIA.

Voici quelques opérations réalisées, parmi les programmes d'assassinat les plus notoires, dont des comptes-rendu et des informations sont parvenu jusqu'à nous (très peu sont connu en détail):
 

Les opérations "Hagberry" et "Lithia".

Deux de ces opérations d'assassinat nous sont assez bien connu. Elles avaient pour nom de code "Hagberry" et "Lithia", et avaient été dirigées contre des agents étrangers qui avaient pénétré des réseaux d'espionnage anglo-américain émigré en Europe (qui opérait dans le cadre d'une mission d'espionnage, qui avait pour nom de code "Rusty").

L'opération Hagberry avait été conçu pour liquider un réseau de renseignement Soviétique dans la zone géographique Américaine, connu sous le nom de "Anneau de Chikalov". 

L'opération Lithia, qui avait commencée sous les auspices de l'armée en novembre 1947, avait autorisée "la liquidation dans la zone Américaine de l'Anneau Kindermann, un réseau de grande envergure en Tchécoslovaquie." Une partie du processus de liquidation devait apparemment assassiner tous les personnels soupçonnés d'être des agents double. 

 

L'opération Ohio.

Cette opération est le parfait modèle, de l'applications des objectifs du programme Bloostone.
Elle avait au départ était financée, supervisée et autorisée par l'US Army Counter Intelligence Corps (CIC), l'Office of Naval Intelligence (ONI), et le renseignement de l'US Air Force (G-2), sous le nom de code de "Ohio", et sera poursuivie durant les années cinquante sous la conduite de la CIA.

Cette opération employait une équipe d'Ukrainiens ex-nazis pour liquider des agents doubles et et des agents Soviétiques de l'Est, ainsi que des agents Québécois, se trouvant dans un camp de personnes déplacées à Mittenwald en Allemagne de l'Ouest, dans les Alpes de Bavaroise. Pour cette opération, plusieurs anciens de l'Organisation des Nationalistes Ukrainiens (OUN), qui avaient derrière eux, bon nombre de crimes contre l'humanité, avaient été recruté. (4)

Selon un rapport, on estime que plus de cent personnes ont été assassinés par cette opération, en Europe occidentale après la guerre, mais le nombre exact n'a jamais été confirmé. Selon un employé d'origine Russe de la CIA qui a travaillé dans le camp de personnes déplacées à Mittenwald en Bavière du Sud, les agents Américains présents dans le camp se sont débarrassé des cadavres en les brûlant dans les fours à pain, qui se trouvaient dans le camp. 
Une femme qui a travaillé comme secrétaire des autorités Américaines dans le camp de Mittenwald a également confirmé les meurtres qui y ont eu lieu. Un autre informateur qui a été témoin de ces incidents a soutenu que les clés des fours à pain de Mittenwald étaient détenues par des hommes en uniformes de l'armée des Etats-Unis, et les tueurs Ukrainiens n'avaient qu'à les demander aux Américains, chaque fois qu'ils voulaient utiliser les fours. 

 

Le "Jungen Deutscher Bund".

En 1950, des unités de service du travail ont étaient utilisées comme couverture à la fois par le CIC et la CIA, dans le but de former une organisation d'extrême-droite Allemande à Berlin. Qui était officiellement une unité des services techniques du métro, mais dont le vrai nom était le "BDJ", "Jungen Deutscher Bund", ou "Ligue des jeunes Allemands"). L'un des objectifs du BDJ, devait consisté à effectuer un programme d'assassinat en Allemagne de l'Ouest dans le cas d'une attaque Soviétique. Les équipes de la BDJ devaient approcher les cibles sélectionnées, qui étaient des dirigeants Allemands qui avaient été jugés insuffisamment anti-communiste, puis de les supprimer. Les cibles étaient non seulement des communistes Allemands, mais aussi des membres du Parti social-démocrate (le principal parti d'opposition sous le régime Adenauer), y compris le chef du parti, le ministre de l'Intérieur, et les maires de Hambourg de Hesse et de Brême.
 

L'opération Amlash.

Par le biais de L'opération Amlash, la CIA cherchera pendant des années à assassiner Fidel Castro par différents moyens. Elle a même engagée la mafia pour empoisonner sa nourriture et même tenter de lui donner une combinaison de plongée contaminée par le "pied de Madura", une maladie tropicale très rare, qui commence dans le pied et se déplace vers le haut, détruisant lentement le corps. Et aussi en tentant empoisonner ses cigares.
Comme vous pouvez le voir sur ce "mémorendum pour les archives" de la CIA du 23 mai 1967, classé "Secret - Eyes Only" et ayant pour objet: "Rapport sur les plans pour assassiner Fidel Castro", déclassifié en 1997. La seconde page présente les différentes phases des tentatives qui eurent lieu entre 1960 et 1966 (le rapport complet fait 141 pages!).

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En 1960, la CIA a aussi élaborée un plan (qui avait été approuvé par Eisenhower) pour tuer Patrice Lumumba, un leader congolais, en infectant sa brosse à dents avec la bactérie d'une maladie mortelle. Il en serait mort quelques jours ou quelques semaines plus tard.

Le 2 novembre 1963, ce sera le président du Sud-Vietnam, Ngo Dinh Diem et son frère Ngo Dinh Can.

Vers la même époque, la CIA réussira à faire parvenir un mouchoir empoisonné au général Abdul Karim Kassem, un leader Irakien pro-soviétique.

Pendant les années de le Guerre Froide, il est établit que la CIA a comploté contre huit dirigeants étrangers, dont cinq sont morts violemment. L'agence à procédé de différentes manières dans chaque cas.

 

Les opérations "ZR-RIFLE".

Un des agents responsable le plus impliqué était William Harvey, qui sera en poste au bureau de la CIA à Berlin-Ouest, dans la zone d'occupation Américaine, jusqu'en 1960. Avant d'être nommé en charge de préparation d'assassinats en 1961, par Richard Bissel, un "Directeur des opérations et des plans" de la CIA. Il y eu à ce moment (suite à l'arrêt du projet "Bloodstone" à la fin des années cinquante), le désir de "moderniser" et aussi d'améliorer la façon de faire, qui avait été initiée en 1948.

En janvier 1961, Bissell donnera instruction à William Harvey, qui était alors chef de personnel de la "CIA Foreign Intelligence", de mettre en place une "mesure des capacités sur le pouvoir exécutif", qui comprenait la recherche sur la possibilité d'assassinat de dirigeants étrangers. Bissell avait indiqué que les actions envisagées couvriraient un large éventail d'actions visant à "éliminer l'efficacité" de dirigeants étrangers, avec l'assassinat comme etant le moyen "le plus extrême" de mode d'action.

Les plans et opérations pour les assassinats de dirigeants et de personnalités politiques, les "Executive action assassination capability", prendront le nom de code de "ZR-Rifle". Et les équipes constituées pour effectuer cette besogne seront surnommées les "ZR-Rifle Team".(5)

executiveoperation

La dénomination "ZR-Rifle" est utilisée pour désigner en fait deux programmes, deux applications différentes. L'une étant l'action proprement-dite d'assassinat. La seconde étant destinée à fournir une couverture pour les exécutants, des missions d'assassinats , comme vous pouvez le voir avec cette note de bas de page (document ci-dessous). William Harvey sera en charge de la section de la CIA ayant une compétence générale pour ces deux programmes.

zrriflenote

Harvey déclarera que Bissell lui avait dit que "la Maison Blanche" avait les années précédentes par deux fois, préconisée la création d'une telle "capacité d'intervention". William Harvey dira aussi que les 25 et 26 janvier 1961, il avait rencontré deux autres cadres de la CIA: Joseph Scheider, qui était alors devenu chef de la Division des services techniques, et un officier recruteur de la CIA (apparemment James O'Connell, du Bureau de la sécurité du sous-directeur chargé des enquêtes et soutien opérationnel), pour discuter de la possibilité de créer au sein de l'Agence une "Executive Action Capability". En clair, il est demandé officiellement à la CIA de pouvoir mettre en oeuvre des assassinats, qui pourront être ordonné directement par le président des Etats-Unis.

 

L'agent "QJ-WIN".

Un seul agent sera placé sous contrôle direct de Harvey pour Les opérations "ZR-Rifle" (mais cela ne veut pas dire qu'il n'y en eu pas d'autre, pour ces opérations). Cette agent avait le nom de code "QJ-Win", c'était un citoyen étranger ayant des antécédents criminels qui avait été recruté par la CIA pour certains programmes sensibles, qui existaient déjà, avant la mise en place des projets "ZR-Rifle". Harvey utilisa "QJ-Win" pour repérer des civils, des "particuliers" avec des antécédents criminels qui pouvaient être employé en Europe, avec une possible utilisation polyvalente (avoir des activités criminelles, tout en ayant une "façade" civile et une "couverture" publique sans histoires. Qui pourrait être également utilisé par la CIA). "Par exemple, QJ-Win signalera qu'un atout potentiel au Moyen-Orient était "le chef de file d'un syndicat de jeu" qui était en fait "un bassin d'assassins" (voyez les trois documents ci-dessous).

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Et cet agent "QJ-Win", déjà utilisé dans l'assassinat de Lumumba, à aussi était chargé d'une opération dans le but de tuer Castro. Dans le "mémorendum pour les archives" mentionné plus haut, on trouve cette page d'une opération de février-mars 1962, disant que "l'opération Castro et ZRRFIFLE sont synonyme"..., et aussi "...synonyme avec QJWIN l'agent chargé de l'intégralité du programme". Les "opérations ZR-Rifle" étaient donc bien une réalité, dès 1962:

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Il serait interessant de découvrir le nom réel, et qui était cet agent "QJ-Win" (un autre agent en relation avec ce genre d'opération avait le nom de code de "WI-Rogue").
 

En général, un projet ZR-Rifle consistait à évaluer les problèmes et les exigences de l'assassinat, pour l'élaboration d'un plan réalisable et d'évaluer les "capacités" appropriées, qui devraient être mise en oeuvre pour assurer sa réalisation. Plus précisément, il s'agissait de repérer des agents potentiels et de rechercher les meilleurs techniques d'assassinat qui pourraient être utilisées. 

Même si le programme "Bloodstone" se termina officiellement à la fin des années cinquante, son action à en fait continuée, avec d'autres programmes sous d'autres noms. Le chiffre exact du nombre total des assassinats voulu et orchestré par la CIA durant la Guerre Froide, est bien-sûr inconnu. Il est très difficile à estimer, mais il doit être de plusieurs centaine et peut être même de plusieurs milliers.

 

(1) Voir "Les Black Program: Le Projet Alsos".

(2) L'OPC se trouvera malgré tout exclu à partir de 1950 du sud-est asiatique. Le général MacArthur (général en chef des forces Américaines en Asie) ayant refusé d'accorder l'autorisation à l'OPC, de procéder à des activités sur le théatre d'opération du Pacifique durant la guerre de Corée.

(3) Voir "Les Black Program: Le Projet MK Ultra/Monarch".

(4) Durant l'occupation Allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'OUN joua un rôle important dans l'extermination des Juifs et d'autres "indésirables", et ont souvent effectuer le travail des "Einsatzkommando", les escadrons Allemands d'extermination. 

(5) Lorsque la CIA sera impliquée dans la préparation et l'assassinat du président Kennedy, elle aurait tout simplement suivit la marche à suivre, inspirée des procédures d'opérations "ZR-Rifle". 

Sources:
"Rapports supplémentaires détaillés du personnel sur l'étranger et le renseignement militaire, volume IV, Rapport final du comité sur l'étude des opérations gouvernementales au sujet des activités de renseignements aux Etats-Unis", rapport du Sénat des Etats-Unis n° 94-755 du 23 avril 1976;

"Plans allégués d'assassinats de dirigigeants étrangers, Rapport du comité sur l'étude des opérations gouvernementales dans l'activité du renseignement", rapport du Sénat 
des Etats-Unis n° 94-465 du 20 novembre 1975;
"Blowback - American's recruitment of Nazi and its disastrous effect on our domestic and foreign policy", par Christopher Simpson, Editions Collier Books - Macmillann; http://actualitedelhistoire.over-blog.com/
"The CIA, licensed to kill - The agency has been involved in planning assassinations since at least 1954", par David Wise, article paru dans le Los Angeles Times du 22 juillet 2009.

 

16 novembre 2011

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