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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
wiliam guy carr
23 décembre 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, 2e partie

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Les Hommes de guerre à la tête des Aryens, devinrent alors déterminés à briser le
contrôle Juif sur les échanges, le commerce et l'argent en Europe. Ils reçurent pour cela
en 1095 le soutien de certains chefs chrétiens pour engager les Croisades ou Guerres
Saintes. La haine et la vengeance sont le propre des forces du mal ; celles-ci emploie-
ront n'importe quel prétexte pour fomenter guerres et révolutions, même en faisant
référence au Nom du Dieu qu'elles haïssent.
Entre 1095 et 1271, on organisa huit Croisades. Officiellement, les Croisades
n'étaient que des expéditions militaires entreprises dans le but d'assurer la sécurité des
Pèlerins qui souhaitaient voir le Saint Sépulcre et établir la loi chrétienne en Palestine.
En réalité, elles apparaissaient comme des guerres fomentées pour diviser la popu-
lation Européenne en deux camps : un camp pro-sémite et un autre, anti-sémite. Au
cours de ces dernières aimées, les puissances secrètes ont divisé la race blanche en
groupes pro-Sémites et antisémites. Certaines de ces Croisades furent des réussites ;
d'autres non. Le vrai résultat fut qu'en 1271 la Palestine retourna aux mains des Infi-
dèles bien que les pays de la Chrétienté aient dépensé des millions en argent pour
financer les Croisades et qu'ils aient sacrifié des millions de vies humaines en com-
battant dans ces Guerres Saintes 1311 . Il n'est pas surprenant d'écrire que les prêteurs
d'argent Juifs s'étaient enrichis et renforcés plus que jamais.
Il ne faut pas négliger une phase particulière des Croisades lorsque l'on étudie les
«causes» par rapport aux «effets» qu'elles produisirent des années plus tard. En 1215,
la hiérarchie Catholique Romaine organisa le quatrième Concile du Latran, dont l'ob-
jectif était de statuer sur l'agression Juive dans tous les pays d'Europe. A cette période
de l'Histoire, les dirigeants de l'Église et ceux des États collaboraient étroitement. Les
dirigeants de l'Église, après délibération en règle, s'exprimèrent en faveur de la pour-
suite des Croisades. Ils arrêtèrent et votèrent des décrets pour mettre fin à l'usure et
aux méthodes inadmissibles de trafic et de commerce dont usaient les prêteurs d'ar-
gent Juifs pour obtenir des avantages injustes par rapport à leurs concurrents «gen-
tils». Et aussi pour mettre un frein à leurs pratiques corruptrices et immorales.
Pour obéir à ces décrets, les autorités participant au quatrième Concile du Latran
prirent la décision d'obliger les Juifs à vivre dans leurs propres quartiers. Il était absolu-
ment interdit aux Juifs d'employer des chrétiens et l'on promulgua un décret parce que
les prêteurs d'argent Juifs agissaient selon le principe de la «Société Anonyme». Les
marchands Juifs également. Ils employaient des chrétiens et les plaçaient au «premier
plan» pendant que leurs hommes se tenaient à l'arrière-plan, dirigeant les opérations.
C'était commode car lorsque quelque chose tournait mal, les chrétiens étaient accusés
et punis. Eux, bien entendu, ne payaient pas les pots cassés. En outre, des décrets sti-
pulaient qu'il était absolument interdit aux Juifs d'employer des chrétiennes dans leurs
habitations et dans leurs établissements parce qu'on s'aperçut, des documents en font
foi, que les jeunes femmes étaient systématiquement séduites et devenaient des pros-
tituées ; leurs maîtres les utilisant afin d'obtenir le contrôle de personnalités influentes.
D'autres décrets interdirent aux Juifs de s'engager dans de nombreuses activités com-
merciales. Toutefois, même la toute puissante Église, qui bénéficiait du soutien des
autorités chrétiennes des États, ne put obliger les Rois de l'Argent à se conformer à la
31 — Ici, nous avons un exemple de la vision peu claire de W.G. Carr concernant des événe-
ments passés de l'Histoire (n.d.l.r).
- 46 -

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE EN I789 Une fois que l'on eût arrêté cette politique, les agents du Suprême Conseil contactèrent le Marquis de Mirabeau, the right man qui accepterait probablement de servir leur dessein en France. Il faisait partie de la Noblesse et avait une grande influence dans les cercles de la Cour. Il était aussi l'ami intime du Duc d'Orléans dont ils avaient décidé qu'il serait leur «homme de paille» pendant la future Révolution Française. Mais plus important encore, le Marquis de Mirabeau était dénué de toute moralité et ses excès licencieux l'avaient conduit à s'endetter énormément. Rien de plus facile pour des prêteurs d'argent que de rentrer en contact avec le célèbre orateur Mirabeau : présentés comme ses admirateurs et amis, ils offrirent de l'aider dans ses difficultés financières. En réalité, ils le firent tomber de la satisfaction égoïste de ses désirs dans les abîmes du vice et de la débauche, le criblant de dettes en- vers eux autant qu'ils le pouvaient. Dès lors, il ne put qu'être leur exécutant. Au cours d'une réunion, on présenta Mirabeau à Moses Mendelssohn, un des grands financiers Juifs qui le prirent en main. Mendelssohn présenta alors Mirabeau à une femme, cé- lèbre pour sa beauté et son charme, mais d'une moralité sans scrupule. Cette affolante personne était mariée à un certain Monsieur Herz, mais pour un homme comme Mirabeau le fait qu'elle fut déjà mariée la rendait encore plus désirable. Très vite, elle passa plus de temps avec Mirabeau qu'avec son mari. Profondément endetté envers Mendelssohn, étroitement pris au piège par Madame Herz, Mirabeau était tout à fait réduit à l'impuissance... il avait avalé l'hameçon, et la ligne avec ! Mais comme de bons pêcheurs, ils jouèrent doucement avec lui pendant quelque temps. Car s'ils exerçaient une trop forte pression, le fil pouvait casser et leur poisson s'échap- perait. Leur dessein était de le faire initier à l'Illuminisme. Il jura le secret et une obéissance illimitée sous peine de mort. Puis on l'amena dans des situations compromettantes qui furent mystérieusement rendues publiques. Cette méthode de destruction de la per- sonnalité d'un homme fut davantage connue sous le nom de pratique de «l'infamie». A cause des scandales et du dénigrement organisé, Mirabeau se retrouva frappé d'ostra- cisme par ses pairs. Sa rancune déboucha sur un désir de vengeance et il embrassa ainsi la cause révolutionnaire. La fonction de Mirabeau était de persuader le Duc d'Orléans de prendre la direc- tion du Mouvement Révolutionnaire en France. Il était sous-entendu que lorsqu'on aurait obligé le Roi à abdiquer, celui-ci deviendrait le Chef des institutions démocra- tiques en France. Bien entendu, jamais les conspirateurs ne laissèrent entendre à Mira- beau et au Duc d'Orléans que leur intention était d'assassiner le Roi, la Reine ainsi que des milliers de nobles. Ils leur firent simplement croire que le but de la Révolution était de libérer la politique et la religion du despotisme et de la superstition. Un autre facteur incita le Pouvoir Occulte à décider que le Duc d'Orléans serait leur «homme de paille» : il était Grand Maître de la Franc-Maçonnerie française. Adam Weishaupt, qui reçut la consigne d'adapter le rituel et les rites de l'Illumi- nisme au rituel de l'Initiation dans la Franc-Maçonnerie du Grand Orient, vivait aussi à Francfort, en Allemagne. Mirabeau présenta le Duc d'Orléans et son ami Talleyrand à Weishaupt qui les initia aux secrets de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient. Fin 1773, Philippe, Duc d'Orléans, avait introduit le Rituel du Grand Orient dans la Franc- Maçonnerie française. En 1788, il y avait en France plus de deux mille loges affiliées à la Franc-Maçonnerie du Grand Orient et le nombre d'adeptes dépassait les cent mille.

- 67 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Ainsi, les Illuminati Juifs, grâce à Moses Mendelssohn et à Weishaupt, s'étaient intro- duits dans la Franc-Maçonnerie Continentale sous le paravent des Loges du Grand Orient. Ils organisèrent ensuite des comités révolutionnaires secrets à l'intérieur des Loges. Les directeurs de l'«Underground» révolutionnaire étaient donc présents dans toute la France. Une fois qu'il eut réussi, par l'intermédiaire de son ami le Duc d'Orléans, à fusion- ner la Franc-Maçonnerie «Bleue» ou «Nationale» avec le rite du Grand Orient de France, Mirabeau abandonna son ami dans le même chemin de perdition qui l'avait conduit à se faire rejeter par ses pairs. En quatre ans, le Duc d'Orléans fut tellement endetté qu'on le persuada de s'engager dans des trafics illégaux pour essayer de rentrer dans ses fonds. Bizarrement, ses aventures semblèrent aller de mal en pis et il perdit de plus en plus d'argent. En 1780, il devait 800.000 livres. Une fois de plus, les banquiers se présentèrent, offrirent de le conseiller dans ses transactions commerciales et lui proposèrent une aide financière. Ils le manœuvrèrent très habilement jusqu'à lui faire signer pour ses emprunts et à leur profit, des garanties, véritables hypothèques sur son palais, ses domaines, sa demeure et le Palais Royal. Le Duc d'Orléans signa un contrat par lequel il autorisait ses financiers Juifs à gérer ses propriétés et ses domaines de façon à lui procurer des revenus suffisants pour honorer ses obligations financières et à lui laisser un revenu régulier et confortable. Le Duc d'Orléans n'avait jamais été très doué pour les questions financières. A ses yeux, le contrat qu'il avait signé avec ses Banquiers Juifs lui apparut comme un échange fi- nancier bien fondé. Ils lui avaient offert de gérer ses affaires et de transformer une sombre faillite en un grand succès financier. Que pouvait-il espérer de plus ? Il n'avait suspecté aucune manœuvre frauduleuse, puisqu'il s'était innocemment vendu corps et âme aux agents du Démon... Mais il l'avait fait et il était véritablement sous leur influence 1661 . Les «puissances secrètes» qui dirigeaient la Révolution Française désignèrent Choderlos de Laclos pour la gestion du Palais Royal et des domaines du Duc d'Orléans. Nous pensons que de Laclos était un Juif d'origine espagnole. Lorsqu'il fut nommé gérant du Palais Royal, il était déjà le célèbre auteur des «Liaisons dangereuses» et autres ouvrages pornographiques. Il prit publiquement la défense de son immoralité sans bornes en déclarant qu'il étudiait la politique de l'amour sous ses aspects les plus variés du fait de son amour de la politique. Il importe peu de savoir qui était Choderlos de Laclos. C'est ce qu'il fit qui a de l'importance. Ce personnage fit du Palais Royal la plus vaste et la plus malfamée des demeures du Royaume. Il y institua toutes sortes de divertissements et de spectacles impudiques et licencieux, des galeries de tableaux obscènes, des bibliothèques por- nographiques et mit sur scène des «pièces» dont l'unique objet était la dépravation sexuelle sous sa forme la plus bestiale. Les hommes et les femmes qui souhaitaient se laisser aller à n'importe quelle forme de débauche n'avaient que l'embarras du choix. 66 — Les mêmes génies maléfiques utilisèrent leurs agents pour endetter William Pitt, Premier ministre d'Angleterre, et l'obliger à démissionner, car au début de son mandat, il avait obsti- nément refusé d'autoriser l'Angleterre à se lancer dans les guerres qu'ils avaient provoquées dans le cadre de leur conspiration. Depuis 1785, le Ministre des Finances William Pitt en savait beaucoup sur l'action des Rois de l'Argent dans les affaires internationales (n.d.a.). - 68 - LA RÉVOLUTION FRANÇAISE EN I789 Le Palais Royal devint le centre à partir duquel on conçut et l'on répandit les mots d'ordres de la campagne pour la destruction systématique de la foi religieuse et de la moralité publique française. Tout cela se mit en place le principe Kabbalistique qui stipule que «le meilleur révolutionnaire est un jeune dénué de toute morale». Un Juif de Palerme, Cagliostro alias Joseph Balsamo, s'était associé à de Laclos. Il transforma une des propriétés du Duc en imprimerie, publia des brochures révolu- tionnaires et organisa une équipe de spécialistes de la propagande révolutionnaire. En plus de la «littérature», ils organisèrent des concerts, des pièces de théâtre et des débats destinés à en appeler aux plus bas instincts de la nature humaine et à favoriser la cause de la révolution. Balsamo organisa également les nids d'espions qui permirent au Pouvoir Occulte d'exécuter sa stratégie de «l'infamie» pour l'assassinat mental sys- tématique. Les hommes et les femmes qui étaient attirés dans la toile tissée par de Laclos et Balsamo devaient exécuter leurs ordres s'ils ne voulaient pas qu'on exerçât un chan- tage sur eux. Ainsi, les domaines du Duc d'Orléans furent transformés en Centre de Politique Révolutionnaire sons le paravent de Salles de conférences, de Théâtres, de Galeries d'Art, de Clubs d'Athlétisme, de salles de jeu, de bordels, de «cabarets» où l'on trouvait vins et drogue qui faisaient un commerce d'enfer. Dans cet «Underground» révolutionnaire, on prit d'abord au piège les dirigeants potentiels. On étouffa d'abord leur conscience par la fréquentation du mal, puis on les tua par les complaisantes pra- tiques du mal. Les domaines du Duc d'Orléans étaient transformés en usines dans lesquelles le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial fabri- quait les pièces qu'il comptait utiliser pour son «Jeu d'Échec International». Scudder qui écrivit «Prince du Sang» déclara à propos du Palais Royal qu'il «donna beaucoup plus de souci à la police que tous les autres endroits de la ville». Pour la population, cet endroit infâme était la propriété du Duc d'Orléans, le cousin du Roi. Seule une infime poignée d'hommes et de femmes savait que les prêteurs d'argent le contrôlaient et l'utilisaient pour créer une organisation révolutionnaire qui devait être l'instrument de leur vengeance et de leurs plans secrets. Dès que la police eut pris connaissance des documents secrets trouvés sur le corps du messager, elle les communiqua au Gouvernement Bavarois qui ordonna une descente dans les Quartiers Généraux des Illuminati. On y trouva de nouvelles preuves concer- nant les très vastes ramifications du Mouvement Révolutionnaire Mondial et on infor- ma les Gouvernements de France, d'Angleterre, de Pologne, d'Allemagne, d'Autriche et de Russie de l'aspect international du complot révolutionnaire. Mais comme toujours, les gouvernements concernés n'entreprirent aucune action valable pour mettre fin à la conspiration diabolique Pourquoi ? La seule réponse est que la puissance des hommes qui sont derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial est plus grande que celle de n'importe quel gouvernement. Nous le prouverons tout au long de ces pages. Les hommes malveillants qui conspirent et planifient le M.R.M. ont un avantage sur le commun des mortels. Le simple individu qui croit en Dieu et apprécie l'harmo- nie des choses créées par Dieu ne peut arriver à croire qu'un plan diabolique de haine et de vengeance ait pu être conçu par des êtres humains. Bien que tous les chrétiens croient très sincèrement que la grâce de Dieu est entrée dans leurs âmes comme résul- tat de l'accomplissement de leurs devoirs religieux, d'avoir reçu les sacrements et dit leurs prières, ils ne peuvent croire le diable inocule réellement son influence maléfique - 69 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER et ses pouvoirs dans les cœurs et les âmes des hommes et des femmes qui adoptent le Satanisme ou l'Athéisme comme religion, par les cérémonies et les Rites des Grand Prêtres Illuminati, que ce soit le genre Kabbale juive ou le genre Aryano-païen du Grand Orient. C'est pourquoi les individus et les gouvernements sont restés naïfs et stupides face aux avertissements qu'ils avaient reçus au sujet de la mécanique malé- fique des dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial. Voici plusieurs illustra- tions de cette inertie. On sait que les différents gouvernements n'avaient pas réagi à l'information que leur avait communiquée la Police Bavaroise en 1785, aussi la reine Marie-Antoinette reçut-elle de sa sœur certaines lettres privées qui l'alertèrent du complot révolution- naire, de ses liens avec les Banquiers Internationaux, de l'action de la Franc-Maçon- nerie ainsi que du danger qu'elle-même courait en tant que reine de France, épouse de Louis XVI. Marie-Antoinette (1755-1793) était la fille de l'Empereur François 1 er d'Autriche. Elle aussi ne put arriver à croire que les terribles choses dont sa propre sœur l'entretenait étaient montées par les Illuminati. Aux avertissements répétés que lui envoya sa sœur, Marie-Antoinette répondit de longues lettres. Aux affirmations de sa sœur lui expliquant que l'on avait des preuves que les Illuminati, agissant sous le couvert d'une Franc-Maçonnerie Philanthropique, avaient l'intention de détruire l'Église et l'État en France, Marie-Antoinette répondit : «Je crois qu'en ce qui concerne la France, vous vous inquiétez beaucoup trop de la Franc-Maçonnerie. Elle est loin d'avoir l'importance qu'elle peut avoir partout ailleurs en Europe». L'Histoire se chargea de lui prouver combien elle avait tort. Parce qu'elle refusa de prêter attention aux avertissements répétés de sa sœur, elle et son mari moururent sous la guillotine. Entre 1917 et 1919 le Gouvernement Britannique entra en possession de quan- tité de renseignements concernant les Banquiers Internationaux qui 5» [86] . En 1866, il y avait $1.906.637.770 en circulation aux États-Unis, représentant $50,46 par habitant (per capita). A la fin de l'année 1876, il y avait seulement dans les $605.250.000 en circulation, représentant une somme par habitant de $14,60. Les re- traits bancaires avaient réduit la masse monétaire de la nation de plus de $ 1 .300.000.000. L'importance de ces chiffres, nous la saisirons mieux lorsque nous saurons que le ré- sultat de la politique des Banquiers fut d'avoir provoqué 56.446 faillites financières 86 — Pour davantage de précisions quant à cet aspect du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial, lire «Lightning over the Treasury Building» (Lumière sur la fondation du Trésor)., de John R. Elsom ; et «The Fédéral Reserve Conspiracy» (La Conspiration de la Réserve Fédérale)., de Eustace Mullins.

- 94- LA REVOLUTION AMERICAINE représentant une perte de plus de $2.245.105.000 d'investissements en espèces. La plus grande partie de ces pertes était couverte par des hypothèques. En d'autres mots, en réduisant la masse monétaire et en limitant les crédits, les Banquiers s'étaient enri- chis de plus de $2.000.000.000 en un peu plus de 10 ans. On peut prouver par quantité de faits que les Banquiers Américains et les Ban- quiers Européens ont toujours été de mèche et que les périodes de dépression furent créées par des manipulations financières semblables. C'est ce que nous allons voir maintenant. - 95 - CHAPITRE VI MANIPULATIONS MONETAIRES Lorsque les Rothschild obtinrent le contrôle de la Banque d'Angleterre à la suite du spectaculaire «Assassinat» financier commis par Nathan en 1815, lui et ses asso- ciés insistèrent pour que l'Or devint la seule base d'émission de papier-monnaie. En 1870, les Banquiers Européens durent faire face à un petit ennui dans leur système de contrôle : en Amérique on utilisait un nombre considérable de pièces en Argent. Les Banquiers Européens décidèrent que l'on devait démonétiser l'Argent aux États-Unis. A cette époque, l'Angleterre avait beaucoup d'Or et très peu d'Argent ; l'Amérique avait beaucoup d'Argent et très peu d'Or [87] . Les Banquiers des deux côtés de l'Atlantique savaient que tant qu'il y aurait cette différence entre l'or et l'argent, ils ne pourraient obtenir le contrôle absolu de l'écono- mie de la nation, car le contrôle absolu est essentiel au succès d'une manipulation à grande échelle. Les Banquiers Internationaux Européens envoyèrent Ernest Seyd en Amérique et mirent à sa disposition $500.000 dans les Banques Américaines pour corrompre les membres-clés de la législature américaine. En 1873, à l'instigation des Banquiers, certains agents soumirent un «Projet de Loi» qualifié innocemment de «Projet pour réformer la frappe de la monnaie et les lois sur la monnaie». Il était intelligemment rédigé et de nombreuses pages de cet écrit dissimulaient le véritable dessein du Projet. Le sénateur John Sherman, dont nous avons cité la lettre adressée à la Maison Roths- child, appuya seul ce projet de loi. Sherman était soutenu par le congressiste Samuel Hooper. Le sénateur Shermann donna une explication très plausible mais trompeuse du dessein du Projet qui fut adopté à l'unanimité. Trois années passèrent avant que l'on commence à réaliser l'importance de ce Projet de Loi camouflé dont l'objectif était de démonétiser l'Argent. Le Président Grant le signa sans lire le contenu, après qu'on l'eût assuré que c'était simplement une question de routine pour des réformes nécessaires dans le domaine de la frappe de la monnaie et des lois monétaires. Selon les Archives du Congrès, au- 87 — Ce fut pour aggraver cette situation que les agents des conspirateurs internationaux en Amérique constituèrent les «gangs» de dévaliseurs de diligences, et de trains, afin d'intercep- ter les chargements d'or envoyés des différentes mines au Trésor des États-Unis. Cette asso- ciation des Banquiers Internationaux avec «IUnderworld» (Monde souterrain) existe encore de nos jours (n.d.a.).

- 97 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cun des membres, sauf ceux du Comité qui soutinrent le Projet de Loi, ne comprirent sa signification. Les Banquiers Internationaux considéraient la promulgation du Projet comme essentielle pour leurs plans qui ne visaient à rien moins qu'obtenir le contrôle absolu du système monétaire des États-Unis. Ils instruisirent Ernest Seyd de façon à ce qu'il se présentât comme un expert dans la frappe de la monnaie. Après avoir présidé la constitution d'un comité favorable aux objectifs de ses maîtres, il siégea dans le dit Comité, exerçant la fonction de conseiller. Puis il aida à la rédaction du Projet de Loi, suivant les instructions des Rothschild. Le congressiste Samuel Hooper soumit le Projet à la Chambre le 9 avril 1872. On rapporte qu'il aurait déclaré : «M. Ernest Seyd, de Londres, est un écrivain distingué qui a traité avec grand soin la question de la monnaie et de la frappe de la monnaie. Après avoir examiné la première rédaction du Projet, il a donné de nombreuses et précieuses suggestions que l'on a incorporées dans le Projet de Loi». M. John R. Elsom dans son livre «Lumières sur la fondation du Trésor» déclare à la page 49 : «Selon les déclarations (celles de Seyd) qu'il fit à son ami, M. Frederich A. Luckenbach de Denver, dans le Colorado, qui nous a révélé l'histoire sous serment, il (Seyd) déclara : J'ai vu le Comité de la Chambre et du Sénat, distribué l'argent et je suis resté en Amérique jusqu'à ce que je sois sûr que j'avais donné la bonne mesure». En 1878, un nouveau retrait de la masse monétaire et une limitation des crédits provoqua 10.478 faillites bancaires et faillites d'affaires aux États-Unis. En 1879, l'émis- sion d'argent supplémentaire sur l'insistance du Congrès, mit un frein à la récession artificiellement créée et réduisit les faillites d'affaires à 6.658. Mais en 1882, le «Pouvoir Occulte» derrière les affaires internationales donna des ordres, stipulant qu'il ne devait plus y avoir de compromissions. Ils rappelèrent à leurs associés banquiers, des États- Unis, qu'il n'y avait plus de place pour le sentiment dans les affaires. Les avertissements énergiques donnèrent des résultats spectaculaires. Entre 1882 et 1887, lamonnaie en circulation aux États-Unis fut réduite à $6,67 par tête. Cette action porta le nombre total de faillites d'entreprises de 1878 à 1892 à 148.703, avec évidemment un nombre proportionné de saisies sur les fermes et les biens privés. Seuls en bénéficièrent les Banquiers et leurs agents qui accordaient les prêts et prenaient des mesures de saisie. Les Banquiers Internationaux créaient délibérément des conditions de pauvreté et de désespoir aux États-Unis afin d'amener la situation qui permettrait à leur ins- trument, «le Parti Révolutionnaire Mondial», de recruter des forces révolutionnaires. Cette accusation est confirmée par une lettre destinée à tous les banquiers améri- cains et provenant de l'Association des Banquiers Américains. Il fut prouvé que cette Association était intimement liée au Monopole Européen des Rothschild, même si elle n'était pas contrôlée effectivement par la Maison Rothschild à cette époque. Voici la teneur de la lettre : «Le 11 Mars 1893, Cher Monsieur, Les intérêts des Banques Nationales nécessitent une législation financière immé- diate de la part du Congrès. La Monnaie en Argent et les billets du Trésor doivent être retirés et l'on doit émettre des billets de banque nationaux basés sur l'Or, unique étalon.

- 98 - MANIPULATIONS MONETAIRES Cela nécessitera l'autorisation de nouvelles mises en place de prêts d'un montant de $500.000.000 à $1.000.000.000 comme norme de circulation. Vous retirerez de suite un tiers de votre masse monétaire en circulation et rappellerez la moitié de vos prêts. Veillez à créer un resserrement monétaire chez vos clients, et particulièrement chez les hommes d'affaires influents. La vie des Banques Nationales en tant qu'investissements fixes et sûrs dépend d'une action immédiate, car il y a un sentiment sans cesse crois- sant en faveur de la monnaie légale du gouvernement et de la frappe de la monnaie en Argent». Cet ordre fut exécuté aussitôt et la panique de 1893 en découla. William Jennings Bryan essaya de contrecarrer la conspiration des Banquiers, mais une fois de plus la population crut aux fausses accusations diffusées dans la Presse, par la propagande des Banquiers. L'homme de la rue accusa le gouvernement. Le citoyen ne suspecta ce chaos pour renforcer leurs positions. William Jennings Bryan ne put rien faire de constructif. Sa voix, comme les voix de beaucoup d'autres citoyens honnêtes et loyaux, criait dans le désert. En 1899, J.P. Morgan et Anthony Drexel se rendirent en Angleterre pour assister à une réunion des Banquiers Internationaux. Lorsqu'ils revinrent, J.P. Morgan avait été nominé représentant en chef des intérêts Rothschild aux États-Unis. On l'avait proba- blement choisi à cause de l'ingéniosité dont il avait fait preuve en vendant des fusils de l'Armée de l'Union à son Gouvernement. Ces fusils avaient déjà été confisqués et il réalisa une fortune [88] . Le résultat de la Conférence de Londres fut que J.P. Morgan & Co de New-York, Drexel & Co de Philadelphie, Grenfell & Co de Londres, Morgan Harjes & Co de Paris, les Warburg d'Allemagne et d'Amsterdam et la Maison Rothschild s'associèrent. La Coalition Morgan-Drexel organisa en 1901 la Northern Securities Corpora- tion dans le dessein d'écarter des affaires le Groupe Heinze-Morse. Les Heinze-Morse contrôlaient d'importantes affaires bancaires, de navigation, des aciéries et d'autres in- dustries. Ils devaient être écartés des affaires de façon à ce que le duo Morgan-Drexel put contrôler la prochaine élection fédérale. Les Morgan-Drexel réussirent à placer le candidat Théodore Roosevelt en 1901, ce qui eut pour résultat de différer les poursuites qu'avait lancées contre eux le Ministère de la Justice pour les méthodes illégales qu'ils avaient employées pour se débarrasser de toute compétition. Les Morgan-Drexel s'associèrent ensuite avec Kuhn-Lœb & Co. Pour tester leur puissance, ils décidèrent de monter un autre «assassinat» financier et créèrent la «Panique de Wall Street de 1907». La réaction publique envers de telles méthodes de gangstérisme légalisé s'avéra suffisante pour décider le gouvernement à agir, mais les preuves qui vont suivre établissent clairement comment le peuple fut trahi. 88 — Gustave Myers révèle les liens de J.P. Morgan et de son père avec la Maison Rothschild en apportant beaucoup plus de précisions. Les Américains qui souhaitent éviter que l'his- toire soit un éternel recommencement devraient savoir comment ils furent trahis au milieu du siècle dernier il est expliqué dans un autre chapitre comment les Banquiers Internationaux se rencontrèrent dans un quartier de Londres et mirent au point leur politique pendant que les dirigeants révolutionnaires se rencontraient dans un autre quartier et mettaient au point les phases de l'intrigue. Ces étapes étaient prévues pour déclencher les guerres et les révolutions mises au point par les Cerveaux (n.d.a.).

- 99 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le gouvernement constitua «une Commission Monétaire Nationale». Le Sénateur Nelson Aldrich en fut nommé directeur ; il était chargé de faire une étude rigoureuse des pratiques financières et ensuite de formuler des réformes monétaires et bancaires en soumettant au Congrès la législation adéquate. Aldrich, on le découvrit par la suite, avait des intérêts financiers dans les puissants Trusts du caoutchouc et du tabac. Il était vraiment le dernier homme du Sénat à qui l'on aurait dû confier ce travail. Aussi- tôt après sa nomination, Aldrich se choisit un petit groupe de fidèles lieutenants et ils partirent tous pour l'Europe. Pendant qu'ils étaient en Europe, on leur accorda toutes les facilités pour étudier la façon dont les Banquiers Internationaux contrôlaient l'éco- nomie des pays européens. Ayant passé deux années en Europe et dépensé plus de $300.000 de l'argent des contribuables américains, Aldrich retourna aux États-Unis. Le peuple n'eut pas grand chose pour son argent : Aldrich lui déclara qu'il n'avait pu établir un plan précis pour empêcher les paniques financières de se reproduire, de renverser les affaires, de créer le chômage et de détruire depuis la Guerre Civile amé- ricaine d'innombrables petites fortunes. Aldrich était si intime avec les Rockfeller que J.D. Junior épousa sa fille Abby Avant la tournée en Europe, on avait conseillé à Aldrich de s'entretenir avec Paul Warburg. Ce Paul Moritz Warburg était une personnalité exceptionnelle. Il avait im- migré aux États-Unis sous la nationalité «allemande» vers 1902. Il devint par la suite membre de la Maison Financière Européenne de M.M. Warburg & Co de Hambourg et Amsterdam. Cette Compagnie était, comme nous l'avons vu, associée à la Mai- son Rothschild. Paul Warburg avait étudié la Finance Internationale en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Hollande et dans d'autres pays avant d'entrer en Amérique en tant qu'immigrant. Les États-Unis prouvèrent qu'ils étaient le pays de l'occasion en or car en un rien de temps, il acheta une participation chez Kuhn-Lœb & Co de New-York et se fit voter un salaire de $500.000 par an. Un de ses nouveaux associés était Jacob Schiff qui avait acheté une participation dans la firme avec de l'or à Rothschild. Ce Jacob Schiff était l'homme, nous le démontrerons, qui finança le mou- vement terroriste en Russie de 1883 jusqu'à 1917. Schiff n'avait pas trop mal travaillé pour lui-même et ses bailleurs de fonds. Il s'était arrangé pour obtenir le contrôle absolu des moyens de transport, des systèmes de communication et des voies de ravitaillement aux États-Unis. Or, nous en avons la preuve aujourd'hui, ces contrôles sont absolument nécessaires pour toute réussite ré- volutionnaire dans n'importe quel pays [89] . Dans la nuit du 22 Novembre 1910, une voiture de chemin de fer, privée, attendait à la Gare de Hoboken dans le New- Jersey. Le Sénateur Aldrich arriva en compagnie de A. Piatt Andrews, économiste de profession et Haut Représentant du Trésor que l'on avait invité et régalé en Europe. Shelton, le secrétaire privé d'Alrich se présenta éga- 89 — Des recherches dans de nombreux pays déjà «accaparés» prouvent que les grands ma- gnats de la Finance qui possédaient et contrôlaient les moyens de transport sur terre et sur mer ainsi que les industries liées à ces entreprises, ont provoqué délibérément les situations qui ont conduit aux grèves générales, préludes au moment choisi pour le coup d'état révolu- tionnaire. Il est évident que ces magnats internationaux de la Finance ne peuvent établir des dictatures, comme ils le firent en Russie, que lorsque les gouvernements et les institutions en place ont été renversés. Notre livre prouve que ces visées ont été réalisées en Russie et de quelle façon (n.d.a.).

- 100 - MANIPULATIONS MONETAIRES lement. Il était suivi de Frank Vanderlip, président de la National City Bank de New- York ; banque qui représentait les intérêts pétroliers des Rockeffeller et les intérêts ferroviaires des Kuhn-Lœb. On avait publiquement confié aux directeurs de la Natio- nal City Bank la tâche d'aider à fomenter une guerre entre les États-Unis et l'Espagne en 1898. Quelle qu'ait pu être la vérité ou les responsabilités, le fait est qu'une fois la guerre terminée, la National City Bank possédait et contrôlait l'industrie sucrière cubaine. Les autres personnes qui rejoignirent Aldrich étaient H.P. Davison, associé principal de J.P. Morgan & Co et Charles D. Norton, président de la First National Bank de Morgan, à New York. Ces trois derniers furent accusés par la législation amé- ricaine de contrôler toute la monnaie et le crédit des États-Unis. Les derniers qui se présentèrent furent Paul Warburg et Benjamin Strong. Warburg était si riche et si puissant à cette époque qu'il aurait inspiré la célèbre bande dessinée «Annie l'orphe- line» dans laquelle on dépeignait Warburg — « Warbucks» — comme l'homme le plus riche et le plus influent du monde, un homme qui pouvait, lorsqu'il le souhaitait, faire usage de pouvoirs surhumains ou préternaturels afin de se protéger, lui et ses intérêts. Benjamin Strong prit de l'importance au cours des manipulations de haute finance qui conduisirent à la panique de 1907 à Wall Street. Il était un des lieutenants de J.P. Morgan et s'était acquis une certaine réputation en exécutant les ordres sans poser de question, et avec une efficacité impitoyable. La voiture privée d'Aldrich était rattachée au train. Des journalistes eurent vent du rassemblement des hommes qui contrôlaient le pétrole, les finances, les moyens de communication et de transport ainsi que les industries lourdes de l'Amérique. Ils arrivèrent en foule comme des sauterelles à proximité de la voiture privée... Mais ils ne purent discuter avec quiconque. M. Vanderlip mit définitivement un terme aux ques- tions des journalistes par cette explication : «Nous nous en allons passer un «week- end» au calme». Il fallut de nombreuses années pour découvrir ce qui s'était passé au cours de ce week-end tranquille. Une réunion secrète s'était tenue sur l'Ile Jekyl en Géorgie. Ce «pied-à-terre» appartenait à J.P. Morgan et à un petit nombre de ses associés en fi- nance. Les questions sur lesquelles porta la réunion concernaient «les moyens et les méthodes de s'assurer que la législation proposée pour mettre un frein aux escroqueries financières et aux manipulations financières aux États-Unis, serait sabotée, et qu'une législation favorable serait substituée pour les intérêts de ceux qui assistaient à la réunion secrète». La réalisation de ces deux objectifs importants n'était pas un travail facile. On demanda à M. Paul Warburg de proposer des solutions et l'on accepta ses conseils. Le même groupe tint par la suite des réunions à New-York pour peaufiner les dé- tails. Les conspirateurs donnèrent le nom de «The First Name Club» (Club du Pré- nom) à leur groupe car, lorsqu'ils se rencontraient, ils s'adressaient toujours entre eux par leurs prénoms afin de se protéger des étrangers qui auraient pu s'intéresser de plus près à leurs personnes s'ils avaient entendu prononcer les noms de financiers natio- naux et internationaux. Afin de raccourcir les délais, Aldrich, Warburg & Co rédi- gèrent la législation monétaire qu'Aldrich présenta par la suite comme l'œuvre de son comité particulier. Il la fit voter par le Congrès en 1913 sous l'appellation de «Loi de la Réserve Fédérale de 1913».

- 101 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER La grande majorité des citoyens américains a franchement cru que cette loi proté- gerait leurs intérêts et placerait dans les mains du gouvernement fédéral, le contrôle de l'économie de la nation. Rien n'est plus éloigné de la vérité. Le Système de Réserve Fédérale mettait les Ban- quiers associés d'Amérique et d'Europe en position de provoquer et de contrôler la Première Guerre Mondiale. Nous prouverons cette affirmation. La Première Guerre Mondiale fut provoquée afin de permettre aux conspirateurs internationaux de dé- clencher la Révolution Russe en 1917. Ces faits illustrent la façon dont l'Histoire se répète et pourquoi elle se répète. Au moyen de complots et d'intrigues comparables, les Banquiers Internationaux avaient provoqué la Révolution Anglaise en 1648-1649 et la Grande Révolution Française de 1789 [90]_ En 1914, le Réseau de la Réserve Fédérale comprenait douze Banques qui avaient acheté pour $134.000.000 de Fonds de la Réserve Fédérale. Selon le rapport du Congrès en date du 29 Mai 1939, ils avaient réalisé un profit de $23.141.456.197. En 1940, les avoirs de la Réserve Fédérale s'élevaient à $5.000.000.000. En 1946, on annonça qu'ils se montaient à $45.000.000.000. Les Banquiers réalisèrent $40.000.000.000 de profit par leurs transactions au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. La majorité des citoyens, aux États-Unis, croit que le Système de Réserve Fédérale profite à toute la Nation, qu'il protège l'argent des déposants en rendant impossible les faillites bancaires et que les profits réalisés par les banques de Réserve Fédérale sont reversés au Trésor Public. Toutes leurs suppositions sont fausses. A l'origine, le Système de Réserve Fédérale était sensé accomplir ce que la majorité des citoyens avait en vue, mais la législation arrêtée à l'Ile Jekyl (Géorgie) en 1910, puis votée par le Congrès américain en 1913, ne profita pas au peuple ou au gouvernement des États-Unis. Elle profita uniquement aux Banquiers Américains qui étaient associés aux Banquiers Internationaux d'Europe. Le Président des États-Unis choisit quatre des hommes qui avaient Our fonction de diriger le Système de Réserve Fédérale et leur attribua des appointements de $15.000 par an. Les rapports du Congrès prouveront que les Banques membres ont partagé illégalement les bénéfices réalisés dès le commencement. Ce ne fut qu'à partir de 1922 que la Loi originelle fut amendée de façon à ce que les Banquiers prissent part aux bénéfices en toute légalité. Reste l'illusion suivante à dissiper : «Le Système de Réserve Fédérale protège les personnes qui déposent leur argent pour qu'il soit en sûreté dans les Banques améri- caines contre d'éventuelles faillites bancaires». Or, les statistiques montrent que depuis l'entrée en fonction du Système de Réserve Fédérale en 1913, plus de 14.000 banques ont fait faillite. Les déposants légitimes ont perdu pour des millions d'argent durement gagné. Comme l'argent, ou la richesse, est indestructible en général, quelqu'un a dû recevoir ce que d'autres ont perdu. C'est ce que l'on appelle de nos jours «l'intelligence dans les affaires». 90 — Pour de plus amples détails sur la «Conspiration de la Réserve Fédérale», lire le livre portant le même titre, écrit par Eustace Muffins et publié par «Common Sensé» ; Union, New- Jersey en 1954 (n.d.a.).

- 102 - CHAPITRE VII * r ^ LES EVENEMENTS QUI PRECEDERENT LA RÉVOLUTION RUSSE LÉNINE L'invasion de la Russie par Napoléon en 1812 ébranla profondément le peuple Russe. Le Tsar Alexandre I er entreprit de restaurer la situation. Dans l'espoir de réaliser l'union dans tout l'Empire Russe, il desserra l'étau des restrictions imposées aux Juifs dans le Secteur de Colonisation dès 1772. Des concessions particulières furent accor- dées aux artisans et autres professions. On essaya avec détermination de faire travail- ler les Juifs dans l'agriculture et sous Alexandre I er on les encouragea à l'assimilation selon le mode de vie Russe. Nicolas I er succéda à Alexandre I er en 1825. Il était moins décidé à favoriser les Juifs, car il constata avec effroi leurs rapides avancées dans l'économie russe. Son gouver- nement vit d'un très mauvais œil la détermination des Juifs à maintenir leur culture à part, de même que leur langue, leur façon de s'habiller... Pour essayer d'assimiler les Juifs dans la société russe, Nicolas 1er rendit obligatoire en 1804 l'école publique aux enfants Juifs. Le Tsar pensait que si l'on pouvait convaincre les jeunes Juifs qu'ils se- raient bien accueillis dans la société russe, cela permettrait de dissiper un tant soit peu les malentendus. Son intention était d'effacer l'histoire des persécutions religieuses qu'on enfonçait dans l'esprit des jeunes juifs dès la prime enfance. Le résultat de l'expérience russe ne fut pas celui que l'on escomptait. L'Instruction des enfants non-Juifs n'était pas obligatoire. Les Juifs devinrent les personnes les plus instruites en Russie' 911 . Alexandre II suivit Nicolas I er sur le trône de Russie en 1855. Benjamin Disraeli qualifiait Alexandre I er de «Prince le plus bienveillant qui régna jamais sur la Russie». Alexandre consacra sa vie à améliorer les conditions de vie des paysans, des classes plus pauvres et des Juifs. En 1861, il affranchit 23.000.000 de serfs. On avait obligé 91 — Tout cela est significatif et à mettre en relation avec la destination finale de la Puissance Tsariste qui se termina par le meurtre du Tsar Nicolas II et de toute famille dans la maison d'Ekaterinenburg, le 17 Juillet 1918, exécutés par nommé Yorovrest. On changea par la suite le nom d'Ekaterinenburg en Sverdlovsk, en honneur du Juif Yakov Sverdlov qui était le Président de la République Soviétique à l'époque des exécutions. On dessina même les symboles des Illuminati sur les murs de la cave de la mort (n.d.a.).

- 103 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cette classe malheureuse à travailler la terre. Ces serfs étaient quasiment des esclaves. Ils pouvaient être cédés d'un propriétaire à un autre lors des ventes (ou des baux) de propriétés terriennes. De nombreux Juifs, qui avaient tiré avantage de l'instruction obligatoire, s'inscri- virent dans les universités. Il leur était très difficile de trouver un emploi lorsqu'ils sortaient diplômés. Afin de réparer cette injustice, Alexandre II décréta que tous les diplômés Juifs auraient la possibilité d'exercer leurs professions dans le gouvernement de la Grande Russie. En 1879, des pharmaciens, des infirmières, des sages-femmes, des dentistes, des distillateurs et des artisans qualifiés, tous juifs, eurent l'autorisation d'exercer leur profession et de résider partout en Russie. Mais les dirigeants révolutionnaires Juifs étaient décidés à poursuivre leur mouve- ment de Révolution Mondiale Populaire. Leurs groupes terroristes commirent provo- cations sur provocations, travaillèrent pour s'assurer le soutien d'intellectuels Russes aigris et pour enraciner l'idée de révolution violente dans les esprits de la population ouvrière. En 1866, ils attentèrent une première fois à la vie du Tsar Alexandre II et essayèrent de l'assassiner une deuxième fois en 1879. Les deux attentats échouèrent de façon miraculeuse. Il fut alors décidé, et l'on s'y employa particulièrement, de destituer Alexandre. Son règne bienveillant bouleversait complètement leurs revendications : «on ne pouvait instituer rapidement les réformes nécessaires que par une action révo- lutionnaire rapide». Les conspirateurs préparèrent le complot suivant contre la vie d'Alexandre II dans la maison de la Juive Hesia Helfman, et le Tsar fut assassiné en 1881. Pendant que les Forces Révolutionnaires de Russie essayaient de gêner le Gou- vernement par tous les moyens, en commettant toutes sortes de provocations dont l'assassinat, le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. essaya une fois de plus d'entraîner la Grande-Bretagne dans une guerre contre la Russie, depuis ses Quartiers Généraux d'Angleterre, de Suisse et des États-Unis. Aucun des deux Empires n'aurait pu tirer de profits appréciables d'une telle guerre. Le résultat final aurait été l'affaiblissement des deux Empires sur le plan matériel, et aurait constitué alors une proie très facile pour une action révolutionnaire ultérieure. Dans le numéro d'octobre 1881 du «Dix-neu- vième siècle», Goldwyn Smith, professeur d'Histoire Moderne à l'Université d'Oxford, écrivait : «Lorsque j'étais dernièrement en Angleterre, on était au bord de la guerre avec la Russie, ce qui attrait entraîné l'Empire tout entier. Les intérêts Juifs en Europe et leur organe principal, la Presse Juive de Vienne, faisaient leur possible pour nous y pousser» l92] . L'assassinat du «Petit Père» des Russes en 1881 suscita un ressentiment général qui se traduisit par une explosion spontanée de violence envers la population juive dans de nombreux endroits de Russie. Le gouvernement russe promulgua «Les Lois de Mai» 92 — Voilà une autre illustration qui nous montre comment un professeur d'Histoire peut tomber dans les pièges de l'antisémitisme, piège disposé par les conspirateurs. La majorité des personnes croit en général que tous les Banquiers Internationaux et les Magnats de la Finance sont Juifs ; c'est inexact. La majorité n'est pas constituée ; de Juifs que ce soit par le sang, l'ori- gine raciale ou la religion. Ils encouragent en fait l'antisémitisme parce qu'ils utilisent tous les «mouvements anti» pour servir leurs intérêts (n.d.a.).

- 104 - LÉNINE qui étaient très sévères car les officiels russes défenseurs de ces lois, prétendirent «que si la politique bienveillante d'Alexandre II ne pouvait satisfaire et réconcilier les Juifs, il serait alors évident que seule la domination absolue de la Russie pourrait les satis- faire». Et de nouveau, la Race Juive tout entière fut punie pour les crimes de quelques dirigeants révolutionnaires patentés. Le 23 Mai 1882, une délégation Juive, conduite par le Baron Ginzberg, rendit visite au nouveau Tsar Alexandre III et protesta officiellement contre les Lois de Mai [93] . Le Tsar promit une enquête approfondie sur la question du conflit entre les factions Juives et non-Juives dans la population de l'Empire. Le 3 Septembre il prononça le discours suivant : «Pendant un certain temps le gouvernement s'est consacré aux Juifs, à leurs problèmes et à leurs relations avec le reste de la population de l'Empire. Il a constaté les tristes conditions de vie que la conduite des Juifs dans les questions finan- cières avaient imposées à la population chrétienne. Au cours des vingt dernières années, les Juifs ne se sont pas seulement immiscés dans toutes les branches du commet-ce et des affaires. Ils ont également accaparé une grande partie de la terre par achat ou fermage. A quelques exceptions près, ils ont connue un seul homme, consacré leurs efforts non pas à enrichir ou faire bénéficier le pays, mais à frustrer le peuple russe grâce à leurs ruses. Les pauvres ont particulièrement souffert de cette conduite qui a provoqué les protestations justifiées du peuple ainsi que des actes de violence envers les Juifs. D'un côté, le gouvernement faisait de son mieux pour supprimer ces troubles et délivrer les Juifs de l'oppression et des massacres ; d'un autre côté, il considérait qu'il était urgent et juste d'adopter des mesures radicales pour mettre fin à l'oppression des Juifs vis-à- vis des autres habitants et pour débarrasser le pays de leurs malversations qui étaient, nous le savons bien, l'origine des agitations anti-Juives. Le Gouvernement n'avait pas seulement promulgué les Lois de Mai comme acte de représailles pour l'assassinat du Tsar Alexandre II, mais également parce que les économistes russes avaient averti de façon pressante le Gouvernement que l'économie nationale était en danger de ruine si l'on ne prenait pas des mesures pour réduire les activités illégales des Juifs. Les économistes firent remarquer que les Juifs ne représen- taient que 4,2% de la population globale mais s'étaient si bien incrustés dans l'écono- mie russe que la nation se trouvait face à un désastre économique. Ou peut constater la justesse de leurs vues par les actions qui furent prises après que la députation du Baron Ginzberg ait échoué dans sa tentative de faire annuler les Lois de Mai. Les Ban- quiers Internationaux imposèrent des sanctions économiques contre l'Empire Russe et acculèrent presque la nation à la banqueroute. Ils exercèrent un embargo sur les échanges et le commerce russe. En 1904, après qu'ils eussent entraîné l'Empire Russe dans une guerre désastreuse contre le Japon, la Maison Bancaire Anglaise des Roths- child répudia ses promesses d'aide financière et essaya d'amener l'Empire Russe à la banqueroute, pendant que la Kuhn-Lceb & Co de New-York octroyait au Japon tous les crédits qu'il demandait. L' «Encyclopedia Britannica», à la page 76 de son tome 2 (édition de 1947) déclare à propos des Lois de Mai : «Les Lois de Mai Russes furent le plus remarquable monu- ment législatif qu'ait réalisé l'antisémitisme moderne... Leur résultat immédiat fut une 93 — Ginzberg était le représentant officiel de la Maison Rothschild en Russie (n.d.a.).

- 105 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER dépression commerciale ruineuse ressentie par tout l'Empire et qui affecta profondé- ment la confiance en l'économie du pays. Le ministre russe ne savait plus comment faire pour trouver de l'argent et l'on entreprit des négociations avec la Maison Rothschild pour un gros emprunt. Un projet de contrat venait d'être signé lorsqu'on déclara au ministre des Finances que si les persécutions contre les juifs ne prenaient pas fin, la grande maison bancaire se verrait obligée de se désister... L'antisémitisme qui avait déjà si profondément influencé les politiques nationales européennes imprima ainsi sa marque sur les relations internationales, car ce furent et le besoin pressant du Trésor Russe et la conclusion du traité secret de neutralité mutuelle du Prince Bismarck, qui amenèrent l'Alliance Franco-Russe». De nombreux Juifs orthodoxes étaient navrés du terrorisme impitoyable que pra- tiquaient leurs compatriotes. Ils savaient qu'on instaurait une politique similaire en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Les Juifs moins radicaux se tourmen- taient, redoutant qu'une poursuite de ce terrorisme entraînât une vague immense d'antisémitisme qui se traduirait par l'extermination de la race Juive. Un Juif allemand, Théodore Herzl, confirma leurs plus grandes craintes en les informant de la politique antisémite de Karl Ritter, et en leur signalant qu'elle se répandait avec rapidité en Alle- magne. Il proposa l'organisation d'unMouvementJuifde retour en Israël sur la requête de Juifs Orthodoxes. Ce fut le commencement du Mouvement Sioniste [94] . Après que le Tsar Alexandre III eût rendu son verdict accusant les Juifs avares d'être la cause des troubles et de la ruine économique de l'Empire, les agents révolution- naires organisèrent le «Parti Social-Révolutionnaire». On nomma à sa tête un homme tout à fait impitoyable — Gershuni — qui fut l'organisateur des Groupes Terroristes. Un tailleur du nom de Yevno Azev eut la charge de mettre sur pied les «Sections Com- battantes». Les dirigeants du Parti Social-Révolutionnaire insistèrent également sur l'importance d'enrôler des Gentils dans le mouvement. Les Gentils qui réussirent aux tests auxquels on les soumit, devinrent membres à part entière. Ce fut cette décision qui amena Alexandre Ulyanov dans le Parti. Avant d'être admis par les dirigeants révo- lutionnaires comme membre à part entière, on lui ordonna de prendre part au com- plot visant à assassiner le Tsar Alexandre III. L'attentat contre la vie du Tsar échoua et Alexandre Ulyanov fut arrêté, jugé et condamné à mort. Son exécution fut l'origine du dévouement de son plus jeune frère, Vladimir, à la cause révolutionnaire. Vladimir escalada les marches du pouvoir jusqu'à devenir dirigeant du Parti Bolchevik. Il prit le nom de Lénine et devint par la suite le premier dictateur de l'UR.S.S. Entre 1900 et 1906, le Parti Révolutionnaire provoqua de graves troubles dans le inonde du travail et créa de profonds malentendus entre les classes de la société russe. Il exacerba aussi la bigoterie religieuse jusqu'à en faire un «bouillon de culture». On servit ce bouillon à la Russie tout en lui prescrivant de sérieux remèdes qui consistaient en meurtres et assassinats à grande échelle. Le bouillon se répandit sous la forme de la révolution de 1905. La Section Terroriste des Révolutionnaires Sociaux assassina des officiels en 1901, dont le ministre de l'Instruction, Bogolepov. On perpétra cet assassinat afin de prendre en compte le ressentiment Juif vis-à-vis de la clause sur l'instruction dans les Lois de 94 — Le Mouvement Sioniste fut à son tour contrôlé par les Banquiers Internationaux et utilisé à leur profit. Lire «The Palestine Plot» (Le Complot Palestinien) de B. Jensen (n.d.a.). -

106 - LÉNINE Mai. Cette clause limitait le nombre de Juifs s'inscrivant dans les écoles et les universi- tés subventionnées par l'État, en fonction du pourcentage que représentait la popula- tion Juive par rapport à l'ensemble de la population russe. On vota cette mesure parce que les étudiants Juifs avaient envahi les écoles financées par l'État, puis on confia à un groupe de jeunes Juifs qui avaient souffert de la clause sur l'instruction des Lois de Mai (de 1882) — lorsqu'ils étaient enfants — la tâche d'assassiner le ministre de l'Instruc- tion. Ils devaient faire la preuve de leur courage et montrer leur capacité à accomplir leurs devoirs dans la Section Terroriste du Parti Social Révolutionnaire. L'année suivante, en 1902, le ministre de l'Intérieur — Sipyagin — fut assassiné pour accentuer le ressentiment Juif envers les Lois de Mai qui avaient retourné la poli- tique bienveillante d'Alexandre II et interdit aux Juifs de vivre en dehors de la Zone de Colonisation. Les Juifs qui avaient été expulsés de leurs habitations dans la Grande Russie, lorsqu'ils étaient enfants sous les Lois de Mai, se virent confier cette «exécu- tion». Ils ne commirent aucune faute. En 1903, on assassina Bogdanovitch, Gouverneur d'Ufa ; en 1904, on tua le Pre- mier ministre russe, Vischelev von Plehve. En 1905, la première révolution russe à grande échelle éclata. Le 17 Février on assassina l'oncle du Tsar, le Grand Duc Serge. En Décembre 1905, le Général Dubrassov élimina les révolutionnaires mais en 1906, la Section Terroriste l'assassina. Après que le Tsar eut accusé les Juifs de la triste situation en Russie, le Baron Ginzberg reçut la mission d'œuvrer pour la destruction de l'Empire Russe — Pour déclencher la guerre Russo-Japonnaise, les Rothschild d'Europe feraient mine d'être agréable à la Russie. Ils financeraient la guerre du côté russe pendant que les associés des Rothschild, Kuhn-Lœb & Co de New-York, financeraient secrètement le gouvernement japonais. On rendrait la défaite russe effective lorsque les Rothschild retireraient leur aide financière au moment où elle serait nécessaire et on créerait le chaos et la confusion dans les forces armées russes en Extrême-Orient par le sabotage des voies de communication et de transport qui traversaient la Sibérie. Ceci conduisit la Marine et l'Armée russe à manquer de ravitaillement et de renforts' 951 . C'est alors qu'un officier de la marine russe parti de la Baltique et en route vers Port Arthur en Extrême-Orient, donna l'ordre à ses navires de faire feu sur une flottille de chalutiers britanniques qui péchait dans le «Dogger Bank» en Mer du Nord. Aucune raison valable ne fut apportée pour expliquer cet acte gratuit de cruauté envers une puissance supposée alliée. La réaction de la population, en Angleterre, fut telle que l'on évita la guerre de justesse. C'est à cause de cet incident que de nombreux officiers de la marine britannique et de la marine marchande offrirent leurs services au Japon. Les prêts internationaux accordés par Jacob Schiff, de New-York, financèrent le gouvernement japonais. Schiff était l'associé principal de Kuhn-Lœb & Co. Il coopéra 95 — Mon père, le Capitaine F.H. Carr, fut l'un des officiers britanniques qui servirent aux côtés des Japonais en 1904 et 1905. J'ai en ma possession une très belle sculpture en ivoire re- présentant un bûcheron Japonais appréciant une cigarette après son repas. Le gouvernement Japonais fit cadeau de cette pièce de musée à mon père en remerciement des services rendus. Mon père me donna de très précieuses informations quant aux intrigues «dans les coulisses» qui menèrent à la guerre Russo-Japonaise (n.d.a.). -

107 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER avec Sir Ernest Cassels, d'Angleterre et avec les Warburg de Hambourg. Jacob Schiff justifia le financement des Japonais en guerre avec la Russie dans une lettre qu'il écrivit au Comte Witte, émissaire du Tsar, qui assistait aux négociations pour la paix à Ports- mouth (E-U.) en 1905 : «Peut-on s'attendre à ce que l'influence du Juif américain sur l'opinion publique s'exerce en faveur du pays qui persécutait systématiquement ses frères de race ?... Si le gouvernement qui vient de se constituer ne réussissait pas à assurer la sécurité et un statut égal dans tout l'Empire vis à vis de la population Juive, alors le moment serait vraiment venu pour les Juifs de Russie de quitter leur patrie inhospitalière. Le problème auquel le monde civilisé devra faire face sera considérable, mais il sera résolu. Vous n'êtes pas seulement un homme d'État prévoyant et clairvoyant, mais aussi un grand économiste ; vous savez très bien que le destin de la Russie et son avenir seront scellés». On peut encore mieux apprécier l'hypocrisie de Jacob Schiff lorsqu'on sait que depuis 1897 il finançait les terroristes en Russie. En 1904, il participa au financement de la révolution qui éclata en Russie en 1905. Il aida aussi à l'organisation, à l'échelle internationale, du financement de la Révolution russe qui éclata dès 1917, donnant à ses associés et à lui-même leur première occasion de mettre en pratique les théories totalitaires 1961 . Les Banquiers Internationaux fomentèrent la Guerre Russo-Japonaise afin de créer les conditions souhaitées pour le succès d'un coup d'état révolutionnaire destiné à ren- verser le pouvoir des Tsars. Les plans des Banquiers Internationaux furent déjoués lorsque les Mencheviks, dirigés par des Juifs, déclenchèrent de leur propre autorité une révolution en Russie, celle de 1905. Lorsque les Banquiers Internationaux accor- dèrent leur soutien financier, la révolution échoua au moment même où il semblait qu'elle allait réussir. Les Mencheviks, dirigés par des Juifs, avaient agi de leur propre initiative. Les Banquiers Internationaux décidèrent que Lénine dirigerait «leur» pro- gramme révolutionnaire en Russie dès ce moment-là. Lénine naquit à Simbirsk, ville située sur les rives de la Volga. Il était le fils d'un haut fonctionnaire du Gouvernement qui portait le titre de «Conseiller d'État». Il n'avait pas hérité de ce titre, mais il lui avait été octroyé pour service éminent lorsqu'il était inspecteur scolaire. Lénine reçut une instruction universitaire et put s'occuper de questions juridiques, mais il ne se consacra jamais aux affaires. Des étudiants Juifs l'avaient persuadé qu'il était temps de renverser la puissance des classes privilégiées, les masses devant prendre la direction de leur pays. Au moment où Lénine considérait que «les réformes nécessaires ne pouvaient être mises en place rapidement que par l'action révolutionnaire», son frère fut arrêté par la police et exécuté. On reconnut très vite un intellectuel en Lénine. Il s'était associé aux dirigeants du Parti Révolutionnaire dès l'âge de vingt ans. Nous avons déclaré précédemment que les opulents et influents prêteurs d'argent internationaux avaient participé au finan- cement et à la direction des activités révolutionnaires dans la Zone de Colonisation. 96 — François Coty dans Le Figaro du 20 Février 1932 disait : «Les subsides accordes à cette époque aux Nihilistes (de 1905 à 1914) par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de gé- nérosité isolée. Une véritable organisation terroriste russe a été constituée aux États-Unis à ses frais dans le but d'assassiner des ministres, des gouverneurs, des chefs de la police, etc. (n.d.a.). -

108 - LÉNINE Lénine voulut savoir tout ce qui lui était possible de connaître des hommes qui diri- geaient les nombreux groupes révolutionnaires nationaux unis dà.tis leur but com- mun de révolution populaire. En 1895, à l'âge de vingt-cinq ans, il s'en alla en Suisse et rejoignit Plekhanov, qui avait fui la Russie afin d'échapper au destin du frère aîné de Lénine, Alexandre. En Suisse, Lénine et Plekhanov, qui étaient des «Gentils», rejoignirent des forces qui ne comprenaient que des Juifs : Vera Zasulich, Léo Deutch, B. Axelrod et Jules Tsederbaum. Ils constituèrent un mouvement marxiste à l'échelle mondiale qu'ils inti- tulèrent «Groupe pour l'Emancipation du Travail». Tsederbaum était un jeune homme comme Lénine ; il s'était acquis une réputation de terroriste impitoyable et d'agitateur accompli dans «la Zone de Colonisation». Il changea son nom en celui de Martov et devint le dirigeant des Mencheviks. Lénine dirigea les Bolcheviks en Russie. L'échec de révolution des Mencheviks, en 1905, convainquit Lénine que la seule façon de réussir une révolution, c'était d'organiser un Comité de Direction Internatio- nal qui étudierait d'abord et dirigerait ensuite l'effort révolutionnaire. Lénine mit sur pied le «Komintern», Comité Central de Direction Révolutionnaire International et les Banquiers Internationaux le choisirent comme leur agent au plus haut niveau, en Russie. Lénine avait très sérieusement étudié la Grande Révolution Française de 1789. Lorsqu'il apprit que «Le Pouvoir Occulte» qui avait provoqué la Révolution Française était encore très actif, il décida d'avoir partie liée avec lui. Son plan était de faire croire aux membres du Komintern qu'ils étaient les «Cerveaux» mais aussi d'influencer leurs pensées de façon à leur faire poursuivre les Plans à Longue Echéance des Banquiers Internationaux. Lorsqu'on ne pourrait plus contrôler les dirigeants révolutionnaires, il leur serait alors possible de les liquider. Nous produirons les preuves qui vous démon- treront comment cela se fit réellement. Ayant fixé sa politique, Lénine revint en Russie avec Martov pour organiser sa Campagne de Collecte d'argent, ramassis de chantages, de vols dans les banques, d'ex- torsions et de toutes sortes de pratiques illégales. Lénine prétendit qu'il était tout à fait logique de prendre l'argent du peuple et de comploter le renversement du gouverne- ment. Il établit un principe dans son parti : tous les jeunes gens qui aspiraient à en être membres devraient, comme son frère aîné Alexandre, révéler leur courage physique et leur vivacité mentale. Lénine insista sur le fait que chaque stade d'entraînement révo- lutionnaire de jeunes comprendrait le cambriolage d'une banque, la destruction d'un poste de police et l'élimination d'un traître ou d'un espion. Lénine recommanda également à tous les «dirigeants» révolutionnaires des autres pays de mettre en place une organisation souterraine («Underground»). En discutant de ce sujet et en écrivant à ce propos, Lénine déclara : «Tout ce qui est légal et illé- gal et qui favorise le mouvement révolutionnaire est justifié». Il avertit toutefois que «le parti légal serait toujours sous le contrôle du parti illégal. Cette pratique est en vigueur aujourd'hui, particulièrement au Canada et aux États-Unis. Les communistes qui affichent ouvertement leur adhésion au Parti Progressiste Ouvrier prennent bien soin de ne pas être impliqués dans les activités criminelles illégales de l'organisation souterraine du Parti Communiste. Mais «l'appareil» dirige secrètement les opérations et en profite financièrement. -

109 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER C'est une constante que bien peu des premiers dirigeants du communisme étaient issus du prolétariat. La plupart d'entre eux étaient des intellectuels très instruits. En 1895, ils provoquèrent une série de grèves. Quelques-unes se transformèrent avec succès en émeutes. IL. instituèrent ainsi un des principes fondamentaux de la tech- nique révolutionnaire : «transformer un trouble mineur en une émeute et amener les citoyens à lutter physiquement contre la police». Lénine, Martov et d'autres révolutionnaires furent arrêtés et condamnés à la pri- son. Lénine purgea sa peine de prison en 1897. Le grand public ne sait généralement pas qu'à ce moment-la en Russie, les dé- linquants politiques exilés en Sibérie n'étaient pas emprisonnés si l'on n'avait pas la preuve d'un autre délit criminel. En conséquence, Lénine emmena avec lui en exil sa belle jeune femme Juive, et sa mère qui parlait le yiddish. Pendant sa peine d'exil, Lénine touchait chaque mois une allocation de «sept roubles quarante kopecks» du gouvernement russe. C'était juste assez pour payer la chambre et la table, et Lénine travaillait comme comptable afin de gagner un peu plus d'argent. Ce fut au cours de l'exil que Lénine, Martov et un complice du nom de Potresov décidèrent qu'à leur libération ils publieraient un journal dans le but de réunir les cerveaux et les énergies du mouvement révolutionnaire dans sa totalité, car il était à cette époque, divisé en de multiples factions. En février 1900, Lénine avait purgé sa peine d'exil. On lui donna la permission de retourner en Suisse pour effectuer une visite et il rejoignit les autres dirigeants révolu- tionnaires ainsi que les agents du «Pouvoir Occulte». Ils approuvèrent son idée et on fit paraître l'«Iskra» — «L'Etincelle» -. Le conseil éditorial comprenait parmi les vieux dirigeants révolutionnaires Plekhanov, Zasulich et Axelrod, avec Lénine, Potresov et Martov qui représentaient les jeunes membres. La femme de Lénine était secrétaire du conseil. Trotsky, lui, rejoignit l'équipe éditoriale deux ans plus tard. Pendant un moment, le journal fut imprimé en fait à Munich et le conseil éditorial se rencontrait à Londres 1971 . En 1903, on installa le journal à Genève. Les exemplaires étaient passés en contrebande en Russie et dans d'autres pays grâce à «l'organisation souterraine» mise en place par les Francs-Maçons du Grand Orient. Le journal portant le titre d'Iskra», les révolutionnaires qui adhérèrent à la Ligne du Parti définie par le conseil éditorial furent connus sous le nom d'Iskristes». Le journal réclamait la convocation d'un Congrès d'Unification à Bruxelles pour 1903, dans le but de réunir les différents groupes marxistes. Les sociaux-démocrates russes, les sociaux-démocrates polonais de Rosa Luxemburg, le Groupe pour l'Eman- cipation du Travail et le Groupe Maximaliste y furent représentés. Dès le mois d'août, la police belge agissait et les délégués partirent pour Londres «en masse». Ce Congrès fut d'une importance historique capitale, car au cours de son déroulement un fossé idéologique se creusa parmi les 'existes. Lénine devint le dirigeant des Bolcheviks (ou groupe majoritaire) tandis que Martov devenait celui des Mencheviks (ou groupe mi- noritaire). 97 — L'influence que les Rothschild exerçaient sur les directeurs de la Banque d'Angleterre était considérable. Ces directeurs contrôlaient la politique du gouvernement britannique, ce qui explique que les révolutionnaires ont toujours pu trouver asile en Angleterre lorsqu'ils étaient exclus d'un autre pays. Karl Marx et Engels en sont des exemples types (n.d.a.). -

110 - LÉNINE Lorsque les Mencheviks encaissèrent la révolution avortée de 1905 (en Russie), Trotsky fit montre de ses capacités de dirigeant. Il est difficile pour le non-initié de comprendre ce qui brisa la tentative car les révolutionnaires eurent le contrôle de St Petersburg de Janvier à Décembre 1905, et instaurèrent le Soviet de Petersburg. Lénine et de nombreux dirigeants révolutionnaires de haut vol restèrent à l'écart et laissèrent le Parti Menchevik s'occuper de cette révolution. Lénine était allé à Genève consulter le «Pouvoir Occulte» lorsque la révolution éclata, suite à la tragédie du Dimanche Sanglant de St Petersburg en Janvier 1905. Il ne revint pas en Russie jusqu'en Octobre. On accusa le Tsar d'intolérance pour la tra- gédie du Dimanche Sanglant, mais ceux qui scrutèrent les événements, trouvèrent de nombreuses preuves qui les convainquirent de la provocation. L'incident du Dimanche Sanglant avait été concocté par le groupe terroriste dans le dessein d'exacerber la co- lère et la haine dans le cœur des ouvriers non-Juifs vis-à-vis du Tsar. L'incident per- mit aux dirigeants du Mouvement Révolutionnaire de s'assurer le soutien de milliers d'hommes et de femmes non-Juifs qui, jusqu'à ce triste jour, étaient restés fidèles au Tsar et parlaient de lui comme le «Petit Père». Le Dimanche Sanglant a une grande importance historique. En Janvier 1905, la Russie était en guerre avec le Japon. Les transports par voie fer- rée passant au travers des grandes étendues russes d'Ouest en Est avaient été sabotés. Les renforts et les ravitaillements n'avaient pu rejoindre le front de l'Est pour cause de sabotage. Le 2 Janvier, le peuple russe fut stupéfait d'apprendre par les journaux que Port Arthur était tombé aux mains des Japonais. Ils avaient perdu la guerre contre ce qu'ils appelaient une puissance de deuxième ordre. Le Gouvernement impérial, dans sa tentative de se concilier les faveurs de . la popu- lation ouvrière, avait adopté une politique d'encouragement dans la constitution de syndicats légaux. Les révolutionnaires connus devaient en être exclus. Un prêtre or- thodoxe russe, le Père Gapon, fut un des dirigeants les plus actifs dans la constitution de Syndicats Légaux. Les réformes libérales qu'avaient obtenues des citoyens non-ra- dicaux ne plurent pas aux dirigeants du parti révolutionnaire qui proclamaient «qu'on ne pouvait obtenir des réformes nécessaires que par la révolution et rapidement». Le Père Gapon s'était acquis une telle respectabilité que le Tsar et ses ministres le reçurent chaque fois qu'il souhaitait les entretenir d'un grave problème lié aux conditions de travail. Le 2 janvier, lorsque les mauvaises nouvelles de la guerre se répandirent dans tout l'Empire, des émeutes ouvrières organisées éclatèrent dans les énormes usines Puti- lov à St Petersburg. On appela à la grève mais du fait de la situation générale, le Père Gapon déclara qu'il réglerait ces questions conflictuelles en en appelant directement au Tsar. La proposition toucha la majorité des ouvriers, mais les «radicaux» s'y oppo- sèrent. Toutefois, le dimanche après-midi du 22 Janvier 1905, des milliers d'ouvriers, leurs femmes et leurs enfants, formèrent un cortège pour accompagner le Père Gapon aux portes du Palais. Selon des rapports authentiques, le cortège était tout à fait en bon ordre. Des pétitionnaires portaient des bannières faites à la hâte exprimant leur fidélité au «Petit Père». Aux portes du Palais, sans le moindre avertissement, une dé- charge foudroyante de fusils et de mitrailleuses dispersa le cortège dans la plus grande confusion. Des centaines d'ouvriers et leurs familles furent massacrés. La place qui faisait face au Palais se transforma en une place de chaos et d'agonie. Le 22 Janvier -

111 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 1905 est connu depuis cet événement sous le nom de «Dimanche Sanglant». Nicolas II était-il responsable ? C'est un fait établi qu'il n'était pas au Palais ou dans la ville à ce moment-la. On sait également qu'un officier de la garde ordonna aux troupes de faire feu. Il est tout à fait possible qu'il fut une «Cellule» véhiculant la politique terroriste de ses supérieurs. Cet acte fut l'«étincelle» qui mit le feu à l'amadou» fourni par les dirigeants révolutionnaires. La «flamme» d'une révolution à grande échelle suivit. Sans prendre en considération le fait de savoir qui était responsable de cet acte, nous devons constater que des dizaines de milliers d'ouvriers de l'industrie autrefois fidèles, rejoignirent le Parti Révolutionnaire Socialiste et le mouvement s'étendit aux autres villes. Le Tsar essaya de refouler cette vague de rébellion. Dès Février il ordonna de procéder à une enquête sur les événements de St Petersburg, qu'il confia à la Com- mission Chidlovsky. En Août, il annonça qu'on avait pris des dispositions pour l'éta- blissement d'un Corps Législatif représentatif démocratique qui devint la Douma. Il amnistia tous les délinquants politiques et ce fut au cours de cette amnistie que Lénine et ses dirigeants Bolcheviks revinrent de Suisse au mois d'Octobre, ainsi que d'autres pays étrangers. Mais rien de ce que fit le Tsar ne put entraver la marée révolutionnaire. Le 20 Octobre 1905, l'Union des Chemins de Fer Russes tenue par les Mencheviks se mit en grève. Le 25 Octobre, des grèves générales efficaces eurent lieu à Moscou, Smolensk, Koursk ainsi que dans d'autres villes. Le 26 Octobre, le Soviet Révolution- naire de Petersburg fut constitué et assuma les fonctions de gouvernement national. Le gouvernement soviétique était dominé par la faction Menchevik du Parti Travailliste Social-Démocratique Russe bien que le Parti Social-Révolutionnaire y eut une repré- sentation. Le premier Président fut le Menchevik Zborovisk qui fut rapidement rem- placé par Georgi Nosar. A son tour, il fut supplanté par Lev Trotsky qui en devint Président le 9 Décembre 1905. Le 16 Décembre, un groupe de militaires arrêta Trotsky et trois cents membres du Gouvernement soviétique. Il n'y eut pas un seul Bolchevik «important» parmi les personnes arrêtées, ce qui prouve que Lénine avait pris ses dispositions, grâce à la protection des Puissances Secrètes qui agissaient derrière le Gouvernement. La révolution n'était pas tout à fait terminée. Le 20 Décembre, un Juif du nom de Parvus assuma la direction du nouvel exécutif soviétique. Il appela à la grève géné- rale à St Petersburg et 90.000 ouvriers y répondirent. Le jour suivant 150.000 ouvriers firent grève à Moscou. Des insurrections éclatèrent à Chita, Kansk et Rostov. Le 30 Décembre, les troupes et des personnalités du gouvernement qui étaient restées fi- dèles au Tsar reprirent le contrôle d'une façon quasi «miraculeuse» et mirent fin à la révolution 1981 . Le Tsar Nicolas II tint ses promesses. La Douma fut constituée et un parlement fut élu. En 1907, le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocratique Russe eut 98 — Si Lénine et les Banquiers Internationaux étaient intervenus en faveur des Mencheviks à ce moment-la, rien n'aurait pu entraver les actions révolutionnaires. Il n'y a aucune explication an fait qu'ils permirent aux forces gouvernementales de reprendre le contrôle à moins qu'ils n'aient eu des plans secrets qu'ils ne pouvaient mettre à exécution à ce moment-la. La seule conclusion qui semble être logique, c'est qu'ils se préparaient à la Première Guerre mondiale et souhaitaient que la Russie restât une monarchie jusqu'à ce que la guerre éclate. Les événe- ments qui se produisirent indiquèrent que c'était la leur plan (n.d.a.). -

112 - LÉNINE lieu à Londres. Lénine représentait le Parti Bolchevik avec 91 délégués ; les Menche- viks dirigés par Martov avaient 89 délégués ; Rosa Luxemburg dirigeait ses Démo- crates-Sociaux Polonais et amenait 44 délégués ; le «Bund» Juif dirigé par Rafaël Abra- movitch en avait 55 ; les Démocrates Sociaux Lettons dirigés par le camarade Herman (Danishevsky) complétaient la panoplie. Il y avait en tout 312 délégués dont 116 étaient ou avaient été ouvriers On avait convoqué ce Congrès pour tirer toutes les leçons de l'échec de 1905. Lé- nine imputa l'échec du coup d'état révolutionnaire au manque de coopération entre les Mencheviks et les dirigeants des autres groupes. Il déclara aux 312 délégués que les Mencheviks en avaient assumé toute la direction et que toutes les occasions avaient généralement tourné au gâchis. Il en appela à une unité de politique et d'action Mais il déclara que l'on devrait préparer l'action révolutionnaire bien à l'avance et qu'il fallait jouer, en en tirant tous les avantages, sur l'élément de surprise. Martov accusa Lénine de ne pas avoir accordé à l'effort révolutionnaire Menche- vik tout le soutien qu'il aurait dû lui donner. Il l'accusa particulièrement d'avoir cessé toute aide financière. Martov et les autres groupes Juifs dirigés par Rosa Luxemburg et Abramovich étaient irrités par le fait que Lénine avait pu financer la présence du plus grand nombre de délégués. Ils l'accusèrent de financer son Parti Bolchevik grâce aux enlèvements, aux contrefaçons, aux vols et ils le réprimandèrent pour avoir refu- sé de contribuer dans une proportion équitable, grâce à ses ressources mal acquises, au financement de l'organisation centrale fédérative. Un long rire secoua l'assistance lorsqu'un des Mencheviks accusa Lénine d'avoir marié un de ses agents les plus élevés à une riche veuve pour alimenter la trésorerie de son parti. On allègue que Lénine aurait reconnu avoir agi de la sorte pour le bien de la cause. Il soutint que le camarade qu'il avait marié à une veuve était «un représentant sain et fort de l'humanité». Il pensait que la veuve avait acquis une bonne valeur pour son argent. Ce fut à ce Congrès qu'un personnage de moindre importance, à cette époque — Staline — se lia avec Lénine. Le Congrès décida finalement que les diri- geants des différents groupes révolutionnaires devraient coopérer plus étroitement et choisit le groupe qui éditerait leurs journaux révolutionnaires. Ils mirent fortement l'accent sur la propagande et décidèrent à ce congrès de réorganiser complètement leur machine de propagande : les publications devraient adopter la même politique éditoriale, celle de la «Ligne du Parti». En 1908, les Bolcheviks entamèrent la publication du «Proletarie». Lénine, Du- brovinsky, Zinoviev et Kamenev en étaient les rédacteurs en chef. Les Mencheviks publièrent «Golos Sotsial-Demokrata». Plekhanov, Axelrod, Martov, Dan et Martynov (Pikel) en étaient les rédacteurs-en-chef. Tous les rédacteurs-en-chef étaient Juifs sauf Lénine et Plekhanov. Trotsky fit sortir une publication semi-indépendante : « Vienna Pravda». En 1909, Lénine obtint le soutien inconditionnel de deux dirigeants Juifs, Zino- viev et Kamenev. Ils constituèrent «La Troïka» et cette amitié dura jusqu'à la mort de Lénine en 1924. Après le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier des Sociatix7, Démocrates Russes -

113 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qui se tint à Londres en 1907, Lénine voulut savoir si son nouveau disciple nommé Staline était courageux et digne de confiance. Il souhaitait également convaincre les dirigeants des autres groupes révolutionnaires qu'il était financièrement indépendant. Afin de mener à bon terme son double dessein, il instruisit Staline en vue du Cambrio- lage de la Banque de Tiflis. Staline s'adjoignit pour complice l'Arménien Pretroyan qui changea par la suite son nom en celui de Kemp. Ils apprirent que la Banque allait trans- férer une importante somme d'argent par transport en commun. Ils attirèrent le véhi- cule dans une embuscade et Petroyan lança une bombe. Le véhicule et les passagers furent pulvérisés sauf la solide cassette qui contenait l'argent liquide : 250.000 roubles. Une trentaine de personnes y perdirent la vie et le butin revint à Lénine. Staline avait prouvé qu'il était un dirigeant potentiel. Les Bolcheviks rencontrèrent des difficultés pour utiliser les roubles volés au profit du Parti, car une bonne part de l'argent consistait en billets de .500 roubles. Lénine conçut alors l'idée de distribuer les billets de 500 roubles aux Bolcheviks dignes de confiance présents dans différents pays étrangers. On leur donna pour instruction de se débarrasser d'autant d'argent qu'ils le pourraient à une date fixée. Cette instruction fut exécutée mais deux des agents de Lénine rencontrèrent la police au cours de la transaction. L'un d'entre eux était Olga Ravich qui épousa par la suite Zinoviev, le grand ami de Lénine. L'autre était Meyer Wallach dont le véritable nom était Fink- lestein qui changea de nouveau son nom par la suite en celui de Maxime Litvinov et fut connu dans le monde entier en tant que Commissaire des Affaires Etrangères de Staline de 1930 à 1939. [99] La Révolution de 1905 terminée, le Tsar Nicolas II entreprit de faire des. réformes nombreuses et radicales, entre autres de transformer la monarchie absolue Russe en Monarchie Constitutionnelle à l'image de la monarchie britannique. Dès que la Douma commença à fonctionner, le Premier ministre Peter Arkadyevich Stolypine s'avéra grand réformiste. Il domina la politique russe et fit le Projet de «Constitution Stolypine» qui garantissait les droits civils aux paysans qui représentaient alors dans les 85% de la population Russe. Ses réformes agraires accordaient une aide financière aux paysans de façon à ce qu'ils pussent acheter leurs propres fermes. Son idée était que la solution logique pour contrecarrer ceux qui recommandaient un mode de vie collectif, devait encourager la propriété individuelle. Mais les dirigeants révolutionnaires voulaient usurper le pouvoir politique et éco- nomique. Ils ne furent pas du tout satisfaits des réformes. En 1906, le Groupe Terro- riste essaya d'assassiner Stolypine en détruisant sa maison au moyen d'une bombe. On fomenta de nombreux complots afin de supprimer le Premier ministre le plus pro- gressiste que les Russes pouvaient espérer. Par une sombre nuit de Septembre 1911, le Grand Emancipateur fut mortellement blessé d'un coup de feu alors qu'il assistait à une représentation de gala au théâtre de Kiev. L'assassin était un homme de loi Juif, un certain Mordecai Bogrov. En 1907, les Banquiers Internationaux organisèrent la panique de Wall Street pour se rembourser de l'argent dépensé lors des guerres et des révolutions russes. Ils étaient également en train de financer les stades préliminaires de la révolution chinoise qui 99 — Ce «gangster» joua un rôle important dans les affaires internationales en Angleterre et en Allemagne, à la Société des Nations et aux Nations Unies, jusqu'à sa mort (n.d.a.). -

114 - LÉNINE éclata en 1911. De nombreuses réformes parmi celles qui furent proposées par Stoly- pine furent poursuivies après sa mort. En 1912, une loi sur les assurances dans l'indus- trie donna aux ouvriers de ce secteur des indemnités en cas de maladie et d'accident, les remboursant aux deux tiers pour la maladie et aux trois quarts pour les accidents. On donna pour la première fois depuis qu'on les imprimait un statut légal aux jour- naux des partis révolutionnaires, et on développa les écoles publiques. On révisa les lois sur les élections afin d'assurer un gouvernement plus représentatif. Et en 1913, le gouvernement du Tsar accorda une amnistie générale à tous les prisonniers politiques. Dès qu'ils furent sortis de prison, ils recommencèrent à comploter avec une énergie décuplée le renversement du gouvernement russe. Les terroristes recommandèrent l'élimination de la famille impériale. Mais les réformes avaient séduit la grande majo- rité du peuple russe. La Révolution ressemblait, à ce moment-la, à une voie sans issue. Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire décidèrent qu'ils accorderaient provi- soirement un sursis à la Russie. Ils concentrèrent leurs efforts sur les autres pays ; le Portugal et l'Espagne se signalèrent à leur attention. A la suite du Brouillard Rouge créé par la Propagande Communiste et d'une cam- pagne d'«Infamies» organisée et menée en Russie comme cela l'avait été en France et en Angleterre avant les révolutions dont elles furent le théâtre, il était difficile de ne pas croire que les Tsars et les Nobles russes n'étaient rien d'autre que de grands monstres barbus dont l'activité principale consistait à réduire les paysans en escla- vage, à violer leurs jeunes femmes et à embrocher les jeunes enfants à la pointe de leurs épées en galopant à travers les villages... Afin de prouver que le dernier des Tsars était un réformiste, nous citerons Bertram Wolfe, anti-tsariste et pro-révolutionnaire notoire. Wolfe déclare à la page 360 de son livre : «Three who made a Révolution» (Trois qui firent une Révolution) : «Entre 1907 et 1914, au moment des lois de réforme agraire de Stolypine, 2.000.000 de paysans et leurs familles s'en allèrent des villages «MIR» et devinrent propriétaires individuels. Tout au long de la guerre (1914-1917) le mouvement s'étendit, si bien qu'au 1er Janvier 1916, 6.200.000 familles de paysans sur environ 16.000.000, qui étaient devenues éligibles, sollicitèrent une séparation. Lénine comprit qu'il s'agissait d'une course contre la montre entre les réformes de Stolypine et le prochain soulèvement révolutionnaire. Si le soulèvement devait être remis à plus tard, pour une vingtaine d'années, les nouvelles mesures agraires transformeraient la campagne qui ne pourrait devenir une force révolutionnaire. Lénine cerna de près le problème comme en fait foi la révélation suivante : en 1917 lorsqu'il demanda aux pay- sans de prendre la terre, ils en possédaient déjà plus des trois-quarts». Il est malheureusement vrai que Raspoutine exerça une influence maléfique sur certains hommes et sur certaines femmes à la Cour Impériale de Russie. Je sais, grâce à des dames attachées à la Cour, à cette époque, que Raspoutine exerçait une influence terrible sur l'Impératrice, car son jeune fils souffrait d'hémophilie et il était la seule personne qui pouvait arrêter les saignements. Or, Raspoutine avait certainement des pouvoirs mesmériques (cf. de EA. Mesmer, c'est à dire hypnotiques) qui ne sont pas rares chez certains sujets russes. Il avait la faculté d'amener l'Impératrice sous son influence, non pas à la manière d'un amant, mais dans le but d'obliger le Tsar à accom- plir ce qu'il voulait qu'il fit. Il n'est pas exagéré de dire que Raspoutine, grâce au pou- voir qu'il exerçait sur le Tsar par le biais de l'Impératrice, dirigeait en fait la Russie à la -

115 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER consternation du peuple russe. Il est également vrai que Raspoutine introduisit dans les Cercles de la Cour, des hommes et des femmes qui pratiquaient les rites païens dont on usait secrètement au Palais Royal avant qu'éclata la Révolution Française en 1789. Ces orgies rituelles reposaient sur la prétention ridicule que le peuple ne pouvait être sauvé tant qu'ils n'auraient pas sondé les bas fonds de la dégradation dans le péché. Il introduisit des subversifs jusque dans la maison du Tsar et ces hommes obtinrent des renseignements qui permirent à leurs maîtres de faire chanter de nombreuses personnes influentes et de leur imposer leur volonté. Raspoutine faisait sans aucun doute partie des Illuminati et de la Synagogue de Satan. -

116- CHAPITRE VIII LA RÉVOLUTION RUSSE : 1917 En janvier 1910, dix-neuf dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial se rencontrèrent à Londres. Cette réunion est connue sous le nom de «Plénum de Janvier du Comité Central». On y discuta des différents moyens d'arriver à une plus grande unité. De nouveau on insista auprès de Lénine pour qu'il abandonne sa politique d'indé- pendance financière. Il répondit en brûlant les derniers billets de banque de cinq cents roubles qui provenaient du cambriolage de la banque de Tiflis. Lénine était convaincu qu'il était presque impossible d'encaisser les billets sans se faire prendre par la police. Le Plénum décida de faire du journal «Sotsial Demokrata» la publication officielle du Parti et les Bolcheviks nommèrent Lénine, Zinoviev et les Mencheviks Martov et Dan rédacteurs-en-chef. Kamenev se vit assigner la tâche d'assister Trotsky dans l'édi- tion de la «Vienna Pravda». Le Plénum discuta également de la tactique que devait adopter le mouvement révolutionnaire mondial. Les délégués considérèrent les réper- cussions possibles qui pourraient résulter de certains assassinats politiques que l'on projetait. La politique du Parti était mise en place et on donna l'ordre au Comité Cen- tral de préparer les Temples et les Loges du Grand Orient pour l'action. Les membres devaient faire un actif prosélytisme pour leur idéologie révolutionnaire et athée. La ligne du Parti était d'unifier tous les groupuscules révolutionnaires dans le des- sein de provoquer une guerre entre tous les grands pays capitalistes : les terrifiantes pertes endurées, les impositions énormes et les malheurs subis par les populations fe- raient que la majorité de la classe ouvrière réagirait favorablement à l'éventualité d'une révolution qui mettrait fin aux guerres. Une fois que tous les pays seraient Soviétisés, les Puissances Secrètes seraient en mesure de constituer une Dictature Totalitaire et n'auraient plus besoin de cacher leur identité 11001 , il est possible que Lénine ait connu les visées secrètes et les ambitions des Illuminât! qui modelaient l'action révolution- naire pour qu'elle s'adapte à leurs desseins. Les dirigeants révolutionnaires devaient organiser leurs réseaux souterrains dans

100 — Ce n'est pas une surprise si, aujourd'hui, tous les pays démocratiques sont dirigés par des gouvernements socialistes. Seuls, en effet, des gouvernements dits «de gauche» pouvaient, avec la complicité bienveillante des forces dites «de droite», appliquer une politique ultra-libé- rale en vue d'aboutir, in fine, à l'instauration du mondialisme qui n'est rien d'autre que le tota- litarisme/communisme. Cette politique ultra-libérale, appliquée par des gouvernements «de gauche», et le plan qui en est à l'origine, font l'objet d'une explication détaillée dans l'ouvrage Maitreya (n.d.l.r.). -

117 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER tous les pays de façon à être prêts à accaparer le système politique et l'économie de leur nation. Les Banquiers Internationaux devaient étendre les ramifications de leurs réseaux d'influence dans le monde entier. Nous avons montré que Lénine était devenu actif dans les cercles révolutionnaires en 1894 et qu'il avait décidé d'avoir partie liée avec les Banquiers Internationaux car il doutait de la capacité des hommes qui diri- geaient les partis révolutionnaires nationaux — à dominance Juive — à consolider les victoires acquises. Avec ces déclarations en mémoire, il est nécessaire de passer en revue les événements révolutionnaires qui se sont déroulés de 1895 à 1917. On assassina l'Impératrice d'Autriche en 1898 (Sissi) ; le Roi Humbert d'Italie en 1900 ; le Président McKinley en 1901 ; le Grand Duc Serge de Russie en 1905 ; le Roi et le Prince de la Couronne de Portugal en 1908. Afin de prouver que les Illuminât!, qui agissaient par le biais des Francs-Maçons du Grand Orient, étaient responsables de ces assassinats politiques, nous livrons les faits suivants : Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial qui se rencontrèrent à Genève en Suisse, pensèrent qu'il était utile de renverser le Roi Carlos de Portugal de façon à ce qu'ils établissent une République dans ce pays et en 1907, ils donnèrent l'ordre de l'assassiner. En Décembre de cette année-la, Magalhaes Lima, Grand Maître du Grand Orient du Portugal vint à Paris pour faire des conférences dans les Loges Maçonniques. Son sujet était «Portugal: le renversement de la Monarchie et la néces- sité d'une forme républicaine de gouvernement». Quelques semaines plus tard, le Roi Carlos et son fils, le Prince de la Couronne, étaient assassinés. Les Francs-Maçons du continent se vantèrent de ce succès. Furnemont, Grand Orateur du Grand Orient de Belgique déclara le 12 Février 1911 : « Vous rappelez-vous du profond sentiment de fierté que nous ressentîmes tous lors de la brève annonce de la Révolution Portugaise ? En quelques heures le trône avait été abattu, le peuple triom- phait, et la république était proclamée. Pour le non-initié, ce fut un éclair dans un ciel limpide... mais nous, mes frères; nous avons compris. Nous savions la merveilleuse or- ganisation de nos frères Portugais, leur zèle et leur travail incessants. Nous possédions le secret de ce glorieux événement». (Extrait du Bulletin du Grand Orient de Belgique 5910, page 92)

. Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial et les Hauts Gradés de la Franc-Maçonnerie continentale se rencontrèrent en Suisse en 1912. Ce fut au cours de cette réunion qu'ils prirent la décision d'assassiner l'Archiduc François-Ferdinand afin de provoquer la Première Guerre Mondiale. La date réelle à laquelle on devait com- mettre le crime fut laissée en suspens parce que les conspirateurs, qui opéraient de sang froid, considérèrent que le moment opportun pour ce meurtre n'était pas encore venu, et ne fournirait pas le maximum de répercussions politiques. Le 5 Septembre 1912, la «Revue Internationale des Sociétés Secrètes», éditée par Mgr Jouin, publia les passages suivants aux pages 787-788 : «Peut-être la lumière se fera-t-elle un jour sur cette parole d'un haut franc-maçon suisse au sujet de l'héritier du trône d'Autriche : «L'Archiduc est un homme remarquable. C'est dommage qu'il soit condamné. Il mourra sur les marches du trône».» La lumière sur ces mots, on la fit au procès des assassins qui tuèrent l'héritier du trône d'Autriche et sa femme, le 28 Juin 1914. Cet acte de violence commis à Sarajevo -

118 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 fut l'étincelle qui mit le feu à la Première Guerre Mondiale. Les notes sténographiques de Pharos, prises au Procès Militaire sont un document des plus éclairants. Elles four- nissent des preuves précises établissant que les Banquiers Internationaux avaient ma- nipulé les Loges du Grand Orient afin de provoquer la Première Guerre Mondiale comme ils les avaient manipulés en 1787-1789, afin de provoquer la Révolution Fran- çaise. Le 12 Octobre 1914, le président de la cour militaire interrogea Cabrinovic, le terroriste qui avait lancé la première bombe dans la voiture de l'Archiduc. Le président : «Dites-m'en plus au sujet des motifs. Avez-vous su avant l'atten- tat, que Tankovic et Ciganovic étaient Francs-Maçons ? Le fait que vous et eux étiez Francs-Maçons a-t-il eu une influence sur votre décision ?»

[101] Cabrinovic : «Oui». Le président : «Avez-vous reçu d'eux la mission d'exécuter l'Archiduc ?» Cabrinovic : «Je n'ai reçu de personne la mission de perpétrer l'assassinat. La Franc- Maçonnerie a à y voir parce qu'elle a renforcé mon intention. En Franc-Maçonnerie, il est permis de tuer. Ciganovic m'a dit que les Francs-Maçons avaient condamné l'Archi- duc François-Ferdinand à mort plus d'une année auparavant». Ajoutons à cette évidence, le témoignage du Comte Czerin, ami intime de l'Archi- duc qui écrit dans son livre «Guerre Mondiale» que «LArchiduc savait très bien que le risque d'un attentat à sa vie était imminent. Une année avant la guerre il m'avait informé que les Francs-Maçons l'avaient condamné à more'. Après avoir réussi à provoquer une Guerre Mondiale, les dirigeants du Mouve- ment Révolutionnaire Mondial agitèrent le fait même pour convaincre les ouvriers de l'industrie et les soldats que la guerre était une guerre capitaliste. Ils ne cessèrent de faire de l'agitation et critiquèrent tout ce qu'il était possible de critiquer. Ils accusèrent les différents gouvernements de tout ce qui tournait mal. Les «Capitalistes» Internationaux étaient manipulés par les Illuminati qui restaient discrètement à l'arrière-plan, à l'abri de toute suspicion et de tout risque

[102] . La Russie, venant à peine d'émerger de sa guerre désastreuse contre le Japon, quelques années auparavant, il fut relativement simple aux agitateurs patentés qu'étaient les Mencheviks de créer une atmosphère de doute, de suspicion et d'in- quiétude dans les esprits des ouvriers russes et finalement des troupes, en 1914-1916. En Janvier 1917, les Armées Impériales Russes avaient perdu pratiquement 3.000.000 d'hommes ; le meilleur de la Russie avait disparu. Lénine et Martov étaient en Suisse, terrain neutre sur lequel tous les complots internationaux sont ourdis. Trotsky était en train d'aguerrir les centaines de révolu- tionnaires ex-Russes qui avaient trouvé refuge aux États-Unis. Il était particulièrement actif dans l'«East Side» de NewYork 11031 .

101 — Tankovic et Ciganovic étaient des Francs-Maçons de plus haut grade que Cabrinovic. Il a été antérieurement déclaré au procès que Ciganovic avait dit à Cabrinovic que les Francs- Maçons ne pourraient trouver des hommes pour exécuter l'Archiduc (n.d.a.).

102 — C'était certainement une guerre capitaliste mais les ouvriers ne réalisèrent pas qui était derrière. Ce fut par la propagande mise en œuvre par la presse que les Banquiers Internatio- naux contrôlaient chaque pays du monde.

103 — Des membres importants de la police et des débats au Congrès ont montré que ces en- trées illégales ont lieu même aujourd'hui dans des proportions toujours plus importantes. Les -

119 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les dirigeants Mencheviks amenèrent leur politique subversive en Russie et leur premier objectif fut de renverser le pouvoir des Tsars. L'occasion arriva en Janvier 1917. Des sabotages savamment exécutés dans les systèmes de communication, au Ministère des Transports et au Ministère du Ravitaillement, provoquèrent une sé- rieuse pénurie de vivres à St Petersburg. Ces exactions eurent lieu à un moment où la population s'était accrue démesurément du fait de l'affluence dans la ville d'ouvriers de l'industrie dont on avait besoin pour l'effort de guerre. Février 1917 fut un mauvais mois : on introduisit le rationnement de la nourriture. Le 5 Mars, le malaise général était évident. Les queues devant les boulangeries grossissaient. Le 6 Mars, les rues se remplirent de chômeurs et des troupes Cosaques arrivèrent dans la ville. Le Tsar visi- tait encore les troupes au front

[104] . Le 7 Mars, les dirigeants Juifs du Parti Menchevik rassemblèrent les femmes pour qu'elles manifestent dans la rue et protestent contre le manque de pain

[105] . Le 8 Mars, les femmes organisèrent une manifestation. Les dirigeants révolution- naires les prirent alors en main. Des groupes choisis conduisirent des manifestations de diversion. Des bandes apparurent ici et la, chantant des chants révolutionnaires et hissant des drapeaux rouges. A l'angle de la perspective Nevsky et du Canal Ste Cathe- rine, la Police Montée et les Cosaques dispersèrent les foules sans infliger de pertes. Les foules qui s'étaient réunies autour de ceux qui hissaient les drapeaux rouges et en appelaient à la Révolution ne reçurent pas un seul coup de feu. Il semblait qu'on avait donné des ordres précis pour éviter à tout prix une répétition du Dimanche Sanglant de 19 05 [io6] Le 9 Mars, la perspective Nevsky, du Canal Ste Catherine à la Gare Nicolas, fut in- vestie par des foules d'ouvrières qui devenaient plus hardies sous la pression des agita- teurs. La Cavalerie Cosaque éclaircit la rue. Quelques personnes furent piétinées mais les troupes employaient seulement le plat de leurs sabres. A aucun moment les armes à feu ne furent utilisées. Cette patience exaspéra les dirigeants révolutionnaires et les agitateurs durent concentrer leurs efforts pour obliger le peuple à entrer en conflit physique avec la police et les troupes. Au cours de la nuit, les dirigeants révolution- naires déployèrent des mitrailleuses en des endroits discrets, dans toute la ville. Le 10 Mars, un incident malheureux fournit la minuscule étincelle nécessaire pour la mise à feu de l'explosif révolutionnaire. Le feu se répandit alors à la vitesse de l'éclair. Une foule énorme s'était rassemblée près de la Gare Nicolas. Vers quatorze heures, un homme lourdement habillé de fourrures, afin de se protéger du froid, s'en allait vers la place juché sur son traîneau. Il était impatient et donna l'ordre à son conducteur de se nervis de F «Underground» trouvèrent également des facilités d'accès au Canada. Le danger réside dans le fait que l'«Underworld» et F «Underground» révolutionnaire sont reliés entre eux. L'un n'aurait jamais pu survivre sans l'autre et les hommes qui sont la «Puissance Secrète» manipulent les deux. Les Seigneurs de la Guerre Aryens ont utilisé la Mafia, les Magnats de la Finance Internationale et les terroristes Juifs. Ceci explique les guerres de «gangs» (n.d.a.).

104 — Les troupes avaient un fusil pour six hommes en Février 1917 ; et pour un jour de muni- tions (n.d.a.).

105 — On avait usé de la même tactique sous la Révolution : des hommes déguisés en femmes avaient marché sur les Tuileries (n.d.a.).

106 — Un des meilleurs ouvrages traitant des événements qui menèrent à la Révolution Russe est celui de Frank Britton : «Behind Communism» — «Derrière le Communisme» (n.d.a.). -

120 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 frayer un passage dans la foule mais il se trompa sur l'humeur des manifestants. On extirpa l'homme du traîneau et on le battit. Il s'enfuya à pied et trouva refuge dans une voiture à chevaux. Une partie de la foule le suivit et un révolutionnaire lui fracassa la tête avec une petite barre de fer. Ce pur acte de violence excita la foule qui recouvrit et descendit la Perspective Nevsky, détruisant des fenêtres. Des rires écla- tèrent. Le désordre devint peu à peu général. Les dirigeants révolutionnaires, en vertu d'un accord préalable, tirèrent sur la foule de leurs positions cachées. La foule attaqua la police et l'accusa d'avoir tiré sur elle, puis elle massacra chaque policier jusqu'au dernier 11071 . Les détenus des prisons furent alors relâchés pour exciter la foule. Les conditions nécessaires au Règne de la Terreur étaient mises en place. Le 11 Mars, les pillages commis par les criminels qui venaient d'être relâchés conduisirent à une émeute générale. La Douma tenta encore d'arrêter la marée mon- tante de révolte. Elle envoya un message urgent au Tsar lui disant que la situation était sérieuse. Le télégramme, d'une longueur considérable, expliquait l'état d'anarchie qui régnait. Les «Cellules» Terroristes — Communistes — infiltrées dans les moyens de communication envoyèrent un autre message. Le Tsar, à la lecture du télégramme qu'il reçut, exigea la dissolution de la Douma. Il se priva ainsi du soutien de la majorité des membres qui lui étaient fidèles. Le 12 Mars, le Président de la Douma qui venait d'être dissoute envoya un dernier message, désespéré, au Tsar. Il concluait en ces mots : «La dernière heure a sonné. Le destin de la patrie et de la dynastie est en train de se décider». On rapporte que le Tsar ne reçut jamais ce dernier message. Ce contrôle des moyens de communication par les «Cellules» infiltrées en des positions-clés fut largement développé au cours des mois suivants [108].

Le 12 Mars, plusieurs régiments se révoltèrent et tuèrent les officiers. C'est alors qu'à l'improviste, la garnison de la forteresse St Pierre et St Paul se rendit et la plupart des soldats rejoignirent les forces de la révolution. Immédiatement après la reddition de la garnison, un Comité de la Douma se constitua, qui comprenait 12 membres. Ce gouvernement provisoire survécut jusqu'à ce qu'il soit renversé par les Bolcheviks de Lénine en Novembre 1917. Les dirigeants révolutionnaires qui étaient pour la plupart des Mencheviks, constituèrent le Soviet de Petersburg. Ils furent d'accord pour autoriser le Gouvernement Provisoire à fonction- ner avec un semblant d'autorité légale. St Petersburg n'était qu'une simple ville dans un Empire considérable. Il n'y avait aucun moyen de savoir exactement comment les citoyens des autres villes se compor- 107 — J'ai en ma possession des preuves précises et indiscutables de personnes qui étaient à St Petersburg, bien placées pour savoir que les mitrailleuses utilisées ne furent en aucune manière mises en place ou servies par la police car elle avait reçu des ordres précis de lie pas recourir à la violence, (n.d.a.). 108 — Afin de démoraliser les troupes qui combattaient les Allemands sur le front, en No- vembre 1917, Lénine fit envoyer de faux messages aux officiers supérieurs, censés venir du Haut Commandement russe. Un général reçut des ordres pour avancer sur l'ennemi alors que deux autres qui étaient placés sur chaque flanc de la première armée reçurent l'ordre de se retirer. Il n'est pas étonnant que les troupes s'en soient prises à leurs propres officiers, (n.d.a.). - 121 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER teraient. Kérensky, un Socialiste, était un homme très dur. On l'appelait le «Napoléon de la Russie». Par l'entremise des bons auspices des Banquiers Internationaux, M.M. Warburg et Fils, Lénine fut mis en relation avec les dirigeants militaires allemands.

Il leur expliqua que la politique du Gouvernement Provisoire de Kérensky et celle du Soviet Révolu- tionnaire Menchevik était de maintenir la Russie en guerre contre l'Allemagne 11091 . Lénine entreprit de réduire le pouvoir des dirigeants révolutionnaires Juifs en Rus- sie. Il promit de retirer les armées Russes de la guerre contre l'Allemagne à condition que le gouvernement allemand l'aide à renverser le Gouvernement Provisoire russe et à obtenir le contrôle économique et politique du pays. Ce marché fut accepté et Lé- nine, Martov, Radek, ainsi qu'un détachement de trente et quelques Bolcheviks furent transportés secrètement à travers l'Allemagne en direction de la Russie dans un wagon plombé. Ils arrivèrent à St Petersburg le 3 Avril.

Les Warburg d'Allemagne et les Banquiers Internationaux de Genève avaient procuré les fonds nécessaires. Le Gouvernement Provisoire russe signa sa propre condamnation à mort en 1917 lorsqu'immédiatement après sa constitution, il promulgua un décret accordant une amnistie inconditionnelle à tous les prisonniers politiques. L'amnistie comprenait ceux qui avaient été exilés en Sibérie et ceux qui avaient trouvé refuge dans les pays étrangers. Ce décret permit à plus de 90.000 révolutionnaires, pour la plupart extré- mistes, de revenir en Russie. Beaucoup d'entre eux étaient des dirigeants capables. Lénine et Trotsky enrôlèrent cette gigantesque affluence de révolutionnaires dans leur Parti Bolchevik. Dès qu'il fut en Russie, Lénine employa la propagande pour attaquer le Gouverne- ment Provisoire qui lui avait accordé le pardon, à lui ainsi qu'à ses adeptes. Au début du mois d'Avril, le Soviet de Petersburg (cela signifie «Conseil des Ouvriers») était domi- né par les Mencheviks. Les «Essars» (Sociaux-Révolutionnaires) arrivaient en seconde position et les Bolcheviks pour une fois étaient minoritaires.

La politique du Gou- vernement Provisoire visait à poursuivre l'effort de guerre car la majorité des Russes considérait que les ambitions totalitaires des Seigneurs de la Guerre «Nazis Noirs» allemands constituaient une menace directe pour la souveraineté russe. Tcheidze qui soutint avec vigueur cette politique assumait la présidence du Soviet de Petersburg en l'absence de Martov. Le Vice-Président du Soviet, Skobelev, qui était également membre du Gouvernement Provisoire soutint aussi l'effort de guerre. Il pensait que si les révolutionnaires pouvaient provoquer la défaite des forces armées allemandes, il leur serait possible d'aider les groupes révolutionnaires Allemands et Polonais à ren- verser le gouvernement allemand au moment de la défaite. L'unique objectif de Lénine à ce moment-la, était d'accaparer la direction. Il atta- qua la politique du Gouvernement Provisoire et accusa ses membres d'être des instru- ments de la bourgeoisie. Il recommanda ouvertement son renversement immédiat par des moyens violents mais ne voulut pas s'opposer aux Mencheviks du Soviet de Peters- burg.

Lénine donna des instructions à ses agitateurs Bolcheviks et leur fit prêcher la 109 — J'ai des preuves qui établissent formellement que le frère de Paul Warburg de New-York était un officier des Services de Renseignements de l'Armée Allemande. Il négocia avec Lénine pour le compte du Haut Commandement Allemand et se chargea du sauf-conduit pour passer d'Allemagne en Russie (n.d.a.). - 122 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 destruction du Gouvernement Provisoire aux ouvriers des usisnes et aux garnisons militaires. Ils utilisèrent le slogan « Tout le pouvoir aux Soviets», ce qui signifiait : tout le pouvoir aux conseils des ouvriers. Parmi les milliers de révolutionnaires qui revinrent en Russie, suite à l'amnistie générale, il y avait bien sûr Trotsky. Il amenait avec lui, du Canada et des États-Unis, plusieurs centaines de révolutionnaires qui avaient fui la Russie bien avant. La grande majorité était constituée de Juifs parlant le yiddish, originaires de l'«East End» de New-York [110] . Ces révolutionnaires aidèrent Lénine à accéder au pouvoir. Une fois qu'ils eurent servi à ce dessein, la plupart d'entre eux furent condamné à l'exil ou à la mort. Il se pas- sa alors un temps très court entre ce moment et la mort, l'exil ou la mise en prison des premiers membres de la Première Internationale. L'histoire des dictatures de Lénine et de Staline devrait convaincre toute personne dénuée de tout préjugé qu'on a uti- lisé les populations du monde, sans considération de couleur ou de croyance, comme des «Pions sur un jeu d'échecs international» dont les joueurs étaient les Banquiers Internationaux «Rouges» et les Seigneurs de la Guerre Nazis Aryens «Noirs», le tout manipulé par les Illuminati. Une autre preuve que les Banquiers Internationaux étaient responsables de l'action de Lénine dans la Révolution Russe, nous est donnée par «Le Livre Blanc», publié sur ordre du Roi d'Angleterre en Avril 1919 {Russia number 1). Mais les Banquiers Interna- tionaux, par le truchement des directeurs de la Banque d'Angleterre, «persuadèrent» le gouvernement britannique de retirer le document original et de lui en substituer un autre dans lequel toutes les références aux Juifs Internationaux étaient supprimées 11111 . François Coty déclare dans Le Figaro du 20 Février 1932 : «Les subsides accordés aux Nihilistes en Russie et ailleurs à cette période par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de générosité isolée. Une véritable organisation Terroriste Russe avait été constituée aux États-Unis, à ses frais, et était chargée d 'assassiner les ministres, les gouverneurs, les chefs de la police, etc.» Les Illuminati qui utilisent le communisme et le nazisme pour favoriser leurs visées secrètes totalitaires prévoient l'action révolu- tionnaire en trois phases ou trois mouvements 11121 : 1. Le remplacement de la forme existante de gouvernement (sans considérer le fait qu'il s'agisse d'une monarchie ou d'une république) en un État socialiste si possible par des voies constitutionnelles.

2. Le remplacement de l'État socialiste par une dictature prolétarienne par l'ac- tion révolutionnaire. 110 — Le Père Denis Fahey, C.SSp, dans son livre «772e Rulers of Russia» (Les dirigeants de la Russie) donne aux pages 9 à 14 les noms de tous ces dirigeants révolutionnaires, leur nationa- lité, leur origine raciale et les situations qu'ils occupèrent dès que Lénine eût usurpé le pouvoir et que Trotsky eût consolidé sa position en Russie en Novembre 1917 (n.d.a.). 111 — Le Capitaine A. H. M. Ramsay, membre du Parlement pour le Midlothian et le Pleeble- shire de 1931 à 1945, déclare à la page 96 de son livre «The Nameless War» (La Guerre sans Nom). : «On m'a montré les Deux Livres Blancs... l'original et la version expurgée, en parallèle. Les passages cruciaux avaient été supprimés dans l'édition expurgée» (n.d.a.). 112 — Pour davantage de détails quant à cette question, lire « The Last Days ofthe Romanov» (Les Derniers Jours des Romanov)., de Robert Wilton, correspondant russe du London Times pendant quinze ans et «Les Derniers Jours des Mevanov», de Thornton Butterworth (n.d.a.). - 123 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 3. Le remplacement de la dictature prolétarienne par une Dictature Totalitaire avec suppression de toutes les personnes influentes qui peuvent s'y opposer. Après 1918, tous les Juifs russes furent, ou bien des Juifs révolutionnaires se cram- ponnant avec ténacité aux théories marxistes et œuvrant pour l'établissement d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques (Trotskystes), ou bien des Juifs Sionistes qui préférèrent retourner en Palestine. Mademoiselle B. Baskerville, dans son livre «Le Juif Polonais» publié en 1906, déclare à propos des ghettos, aux Pages 117 et 118 : «Le Social-Sionisme vise à convertir les Sionistes au Socialisme avant qu'ils aillent en Palestine pour faciliter l'établissement d'un gouvernement socialiste... et clans le même temps, ils font leur possible pour renverser ces gouvernements européens qui ne considèrent pas leur programme politique... leur programme qui regorge d'idées socia- listes... qui comprend l'organisation de grèves, d'actes de terreur, et les organisateurs étant très jeunes, des actes de sottise aussi bien...» Le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. contrôle également le Sionisme Politique ; cependant, la grande majorité des Juifs qui œuvre en faveur du Sionisme est totalement ignorante du fait qu'on l'utilise comme des «Pions sur un Jeu d'Echec International». - 124- CHAPITRE IX INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1919 La façon dont on employa l'intrigue internationale pour déposer le très Honorable H.H. Asquith alors qu'il était Premier Ministre de Grande Bretagne en 1916, me fut expliquée par un homme qui était extrêmement bien informé. Je le rencontrai en 1917, alors que j'exerçais les fonctions de Courrier du Roi. Nous étions dans ma chambre d'hôtel. Au cours de la conversation, je lui déclarai que je suspectais fortement un groupe relativement restreint d'hommes richissimes d'utiliser la puissance de leur ri- chesse pour influencer les affaires nationales et internationales en vue de conduire un plan secret et des ambitions personnelles. Mon interlocuteur répliqua : «Si vous parlez de telles choses, vous risquez de ne pas vivre assez longtemps pour constater la justesse de vos vues». Il me parla alors de la façon dont M. Asquith avait été déposé en Décembre 1916, et continent on avait mis au pouvoir, en Angleterre, M. David Lloyd George, Winston Churchill et le Très Hon. Arthur James Balfour. L'histoire qu'il me raconta avait une remarquable ressemblance avec le complot du «Pouvoir Occulte» qui avait dirigé la campagne d'«Infamies» juste avant le démarrage de la Révolution Française en 1789. On se rappellera à ce propos la lettre destinée à at- tirer le Cardinal Prince de Rohan au Palais Royal pour le compromettre avec une pros- tituée déguisée en Marie-Antoinette. La version modernisée de cette méthode est la suivante. Peu après la déclaration de guerre en Août 1914, un petit groupe d'hommes richissimes permit à un certain agent de transformer une vieille mais très spacieuse maison de maître en un luxueux club privé. Les personnes qui acceptèrent de financer une entreprise aussi coûteuse insistèrent pour qu'on garde leur identité secrète. Elles expliquèrent qu'elles souhaitaient simplement soutenir et réconforter les officiers des Forces Armées qui risquaient leur vie polir le Roi et le Pays. Le Club pourvoyait à toutes sortes de divertissements, de facilités, de plaisirs, dans le luxe le plus éclatant. La fréquentation du club était uniquement réservée à des offi- ciers en permission à Londres. Un nouveau membre devait être introduit par un frère officier.

Mon interlocuteur m'apprit son nom : le «Glass Club» [1131 . 113 — Une copie conforme de ce club existait juste à la périphérie de Montréal pendant la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 125 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER A leur arrivée, les officiers invités étaient interrogés par un responsable qui, s'il était satisfait de leurs lettres de créance, leur expliquait la façon dont fonctionnait le club. On demandait à l'officier qui attendait son admission de donner sa parole d'hon- neur de ne pas révéler les noms des personnes qu'il rencontrerait au cours de son sé- jour au club, ou après l'avoir quitté. Ayant satisfait solennellement à cette demande, on expliquait à l'invité qu'il rencontrerait un certain nombre de femmes très connues de la meilleure société Londonienne. Elles portaient toutes des masques et on demandait à l'officier de ne pas essayer d'identifier ces dames. Il devait jurer de garder leur secret s'il venait à en identifier quelques-unes par accident. Une fois que ces recommandations étaient faites, on conduisait l'officier dans sa chambre privée qui était meublée et pourvue de la façon la plus riche qui soit. Elle était équipée d'un lit spacieux, d'une armoire de toilette, d'une garde-robe, d'un bar bien garni de vins et de liqueurs, d'une tabatière ainsi que de toilettes et d'une salle de bain. On priait le nouvel invité de faire comme chez lui et on l'informait qu'il aurait la visite d'une dame. Elle porterait une broche, un bijou qui comportait le numéro de sa chambre.

Si après avoir fait connaissance, il souhaitait l'emmener dîner, il le pouvait. La salle de réception dans laquelle les invités et leurs hôtesses se réunissaient en buvant des cocktails avant le dîner ressemblait à celle du Palais du Roi.

La salle à man- ger était suffisamment grande pour contenir mie cinquantaine de couples. Il y avait même une salle de bal. Des tapisseries, des éclairages indirects, de jolies femmes fas- tueusement vêtues, de la musique douce, des senteurs de parfums rares constituaient le décor dans un cadre des plus coûteux et faisaient de cet endroit un Paradis tel que les Arabes se l'imaginent. L'atmosphère du club était ainsi faite que les officiers en permission se reposaient d'abord puis participaient à de véritables fêtes romaines. Il n'y avait rien de grossier ou de vulgaire au «Glass Club».

Tout en cet endroit était beau, délicat, doux et accommodant... tout à fait l'opposé des horreurs, de la violence et de la brutalité d'une guerre moderne. Entre les danses, es personnes procuraient des diver- tissements destinés à susciter des sentiments de bien-être. Lorsque la soirée s'avançait on dressait un grand buffet littéralement chargé de plats succulents comportant pois- son et gibier. Un bar pourvoyait à toutes sortes de boissons, du Champagne au simple whisky. Entre minuit et une heure, cinq filles splendides interprétaient la «Danse des sept voiles». La danse représentait une scène au Harems du Sultan. Lorsqu'ils étaient fatigués du divertissement, de la danse et de la compagnie des autres personnes, les couples se retiraient dans leurs appartements privés. Le jour suivant, ils avaient la possibilité d'apprécier la baignade à l'intérieur, le ten- nis, le badminton, le billard ou bien la salle de jeux qui était un Monte-Carlo en minia- ture. Vers Novembre 1916, on attira un très haut personnage pour lui faire visiter le Club. Il reçut une note lui disant qu'il y obtiendrait des informations de la plus haute importance pour le gouvernement britannique.

Il se rendit au Club dans sa voiture personnelle et donna l'ordre à son chauffeur de l'attendre. Après avoir été admis, on le conduisit dans une des plus luxueuses salles de séjour. Une daine vint le rejoindre et lorsqu'elle le vit, elle en défaillit presque. C'était sa femme ; beaucoup plus jeune que son mari, elle jouait ce rôle d'hôtesse auprès des officiers en permission depuis long- temps. C'était une situation des plus embarrassantes. - 126 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç La femme ne savait rien du complot et n'avait pas d'informations secrètes à révé- ler. Elle fut persuadée qu'elle et son mari cherchaient à flirter et pensa que seule cette chance malheureuse leur avait permis cette réunion et ce face à face. Il y eut une scène.

Le mari se fit informer du rôle que jouaient les hôtesses au Club mais ses lèvres étaient scellées comme celles d'un mort car il faisait partie du gouvernement. Il ne pouvait se permettre d'être impliqué dans un scandale. Chaque employé du Club, masculin ou féminin, était un espion. Ils rapportaient tout ce qui s'y passait à leurs maîtres. L'identité des personnes impliquées leur était connue.

L'information ainsi obtenue était inscrite dans ce qui devint «Le Livre Noir».

«Le Livre Noir» mentionnait leurs «péchés» par action et par omission, leurs vices par- ticuliers, leurs faiblesses et le degré d'affection envers leurs parents et leurs amis, leurs liens avec, et leur influence sur les hommes politiques, les industriels et les hommes d'église influents. Tout était soigneusement noté. En Novembre 1916, un membre du Parlement essaya d'exposer ce qui se passait au «Glass Club». Trois officiers de l'armée, qui avaient protégé le Club, suspectèrent qu'il s'agissait d'un énorme réseau d'espionnage après qu'on eût tenté de les faire chanter en leur demandant des informations qui se seraient avérées d'une grande valeur pour l'ennemi. Leur aventure impliquait une dame australienne, son chauffeur, ainsi que les femmes et les filles de plusieurs personnages hauts placés dans le Gouvernement 11141 .

Les tentatives que l'on fit pour connaître la vérité furent stoppées net mais on fit mention du «Livre Noir» au Parlement et dans la grande presse. On déclara que la politique du gouvernement était à la merci d'un scandale gigantesque qui s'avérerait calamiteux à un moment où les forces armées sur mer, sur terre et dans l'air subis- saient de terribles revers. La presse «libérale» commença à attaquer le Premier ministre. On l'accusa de don- ner asile, dans son gouvernement, à des hommes qui étaient incapables d'en assumer les charges et d'avoir fait des affaires considérables avec les industriels et les financiers allemands avant la guerre.

On l'accusa d'avoir été amical envers le Kaiser et d'avoir été incapable de prendre des décisions rapides et fermes. On le ridiculisa en le quali- fiant d'«Asquith-qui-attend-de-voir».

Mon interlocuteur me raconta que les preuves amassées contre les hauts officiels impliqués dans le scandale du «Glass Club» entraî- nèrent la démission du gouvernement. Ainsi, selon les explications de mon interlocu- teur, l'Empire Britannique dut changer de Gouvernement en plein milieu d'une Guerre Mondiale. Lorsque M. Asquith démissionna en Décembre 1916, une coalition gou- vernementale dirigée par David Lloyd George le supplanta. Winston Churchill et M. Balfour en étaient deux des membres les plus éminents.

Peu de temps après avoir entendu cette histoire je fus stupéfait de constater que les trois officiers qu'on avait mentionnés, étaient signalés dans les listes officielles comme «tués au combat». En temps de guerre, une telle chose est tout à fait possible. Mais peu après je reçus une brève note mentionnant qu'on avait emprisonné la Dame aus- tralienne et son chauffeur en vertu de la Loi du Royaume sur la Défense Nationale.

Vint enfin l'annonce qu'un membre du Parlement impliqué dans l'affaire s'était retiré de la vie publique. Quelques semaines plus tard, on me retira ma fonction de Courrier 114 — Ceci est à mettre en relation avec le paragraphe 8 du complot tel qu'il est exposé dans le chapitre III (n.d.a.). - 127 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER du Roi et on me nomma officier navigant dans la flotte des sous-marins britanniques.

Nous perdîmes 33% de nos officiers et de nos hommes, mais je fils parmi ceux qui survécurent. Ce fut bien après la guerre, lorsque j'étudiais l'Histoire Moderne et, les religions comparées, que je commençai à prendre conscience de la grande importance du Sio- nisme Politique dans le Complot visant à obtenir le contrôle absolu de l'économie mondiale. Les événements historiques qui vont suivre parlent d'eux-mêmes. Lorsque la guerre éclata en 1914, le très Honorable H.H. Asquith était Premier Ministre. C'était un anti-Sioniste.

Les Banquiers Internationaux décidèrent le rempla- cement du gouvernement Asquith par une coalition gouvernementale dans laquelle David Lloyd George et Winston Churchill useraient de leur grande influence. Lloyd George avait été durant des années l'Avocat du Mouvement Sioniste dirigé et financé par les Rothschild. Winston Churchill avait été partisan du Sionisme Politique dès son entrée en politique. En 1917, les Banquiers Internationaux soutenaient les Mouvements Bolchevik et Sioniste.

Il semble incroyable que le Gouvernement Britannique n'ait pas su ce qui se tramait, surtout lorsqu'on sait qu'il dut intervenir pour faire libérer Trotsky et ses diri- geants révolutionnaires emprisonnés à Halifax alors qu'ils étaient en transit de New- York vers la Russie. La chute de l'Empire russe devait entraîner le retrait des puissantes années russes de la guerre aux côtés des Puissances alliées. Les armées allemandes que l'on avait engagées sur le front de l'Est pouvaient venir renforcer celles qui se battaient contre les forces alliées sur le front de l'Ouest. Bien qu'il les ait connus, le gouvernement ne fit rien pour contrecarrer les plans des Banquiers Internationaux, avant qu'ils arrivent à échéance. Le gouvernement britannique était conscient de la situation préoccupante qui se développait en Russie. Nous en avons la preuve par le fait qu'il discuta de cette ques- tion et qu'il prit la décision d'envoyer Lord Kitchener en Russie pour réorganiser les années russes. Lord Kitchener partit de Scapa Flow à bord du H. M. S.

Hampshire qui fut mystérieusement coulé dans la nuit du 5 Juin 1916. On mentionna la disparition de Lord Kitchener et de tout l'équipage à l'exception d'une douzaine de marins qui regagnèrent la terre ferme à bord d'un radeau. Le gouvernement britannique annonça que le H.M.S. Hampshire avait été coulé par un sous-marin allemand ou par une mine allemande mais nous avons la preuve que c'était un mensonge.

J'ai enquêté sur cet événement à fond. Dans un précédent ouvrage publié en 1932, «Les Anges de l'Enfer des Profondeurs» — «Hell's Angels ofthe Deep» — j'ai donné la preuve que le H.M.S. Hampshire n'avait pas été coulé par une mine ou une torpille allemande mais par un acte de sabotage ou suite à une erreur de jugement de l'officier navigant. Les preuves techniques que j'ai rassemblées m'ont convaincu que le H.M.S. Hampshire avait som- bré après avoir heurté des récifs immergés des bas-fonds du Nord.

Il est difficile de croire qu'un navigateur expérimenté et qualifié ait pu commettre une telle erreur de jugement. Je persiste à croire qu'un saboteur a déréglé les aimants du compas de na- vigation :

les gyros-compas ne constituaient pas alors l'équipement réglementaire et même les bateaux qui en possédaient, considéraient les modèles du type «Sperry» comme dangereux. Je le sais de ma propre expérience.

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22 décembre 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde 1ere partie

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«Notre complot sera révélé, les nations se retourneront contre nous avec esprit de revanche et notre domination sur elle ne sera jamais réalisée.» Le luciférien palladiste Albert Pike (Prophétie Prénaturelle ...) Préface du Traducteur Voici enfin la traduction française de «Pawns in the Game» qui paraît dans notre pays avec plus de quarante ans de retard- Son auteur, le Commodore William Guy Carr (1895-1959), de la Marine Royale Canadienne [RCN 8 Ret'd], fut longtemps membre des Services de Renseignements et se consacra à partir de 1931, sauf pendant l'interruption de la guerre, à des tournées de conférences destinées à faire connaître la «Conspiration Internationale». Il apporte bon nombre de preuves à l'appui de ses dires et des documents de première main, la plupart secrets et inédits. L'ouvrage que vous allez lire contient le récit de faits historiques échelonnés sur les trois derniers siècles, faits qui ne sont révélés nulle part ailleurs, sauf en de rares et fragmentaires exceptions. Au cours des dix-huit chapitres de son livre, William Guy Carr nous dévoile tout le programme de domination universelle forgé par les «Illumines» — «Ceux qui dé- tiennent la Lumière» — nom du petit groupe d'une trentaine d'hommes environ, or- ganisé de 1770 à 1776 par Adam Weishaupt, un luciférien de la plus belle espèce. Les «Illumines», appellation générique, historiquement exacte, s'applique en fait de nos jours à leurs descendants spirituels et charnels, les «Illuminati», chefs actuels, secrets et réels de la Subversion Mondiale, dont la Franc-Maçonnerie est l'élé- ment le plus efficace, et des Forces Occultes dont le Communisme est de loin l'élément le plus redoutable. C'est ce petit groupe de hauts subversifs qui tend à former un Gouvernement Mondial et travaille actuellement d'arrache-pied à la constitution des États-Unis d'Europe, piédestal obligatoire de la République Universelle d'après un «document controversé capital», aujourd'hui censuré... WG. Carr veut nous dévoiler les machinations occultes destinées à provoquer les diverses révolutions et guerres, qui, pour répondre aux projets des Illuminati, ont en- sanglanté le inonde depuis 1773 et il présente les preuves à l'appui de sa thèse. Pour consolider leur pouvoir et asseoir leur puissance, les Illuminati ne reculent devant rien : spéculations financières gigantesques, sociétés secrètes, infiltrations d'agents à tous les niveaux, formation de groupes et d'agents révolutionnaires, mafias, assassinats, campagnes de diffamation, chantage, corruption, etc. - 7 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER On saisit mieux ainsi le déroulement des faits historiques car ils sont soulignés par cette «histoire parallèle» mais bien réelle, cette histoire occult(é)e qui se sert des êtres humains et surtout des plus hauts placés comme autant de «pions sur l'échiquier». W.G. Carr veut nous montrer que le danger est sur nos têtes — et davantage encore quarante ans après la parution de l'édition canadienne originale !... — et que le pou- voir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde par l'argent, le chantage, la haine, les divisions et tous les péchés capitaux, ne peut être combattu par tel ou tel mode de gouvernement, telle ou telle idéologie, puisque — dit- il — ceux-là ne serviront que d'instruments de guerre, et les tenants de celles-ci que de «pions sur l'échiquier du monde»... Il faudrait donc bien plutôt s'appuyer sur l'Amour de Dieu et du prochain, sur l'es- prit de pauvreté et sur toutes les vertus qui découlent de la seule recherche de la vo- lonté de Dieu. Seule cette politique permettra d'échapper à l'encerclement des Forces du Mal et de ne pas succomber. Depuis deux cents ans que les forces de la Contre-Révolution Catholique et Mo- narchiste essuient échec sur échec, le moment ne serait-il pas enfin venu de demander à Dieu «SA» Solution pour qu'il nous débarrasse du joug odieux de la «Synagogue de Satan» ?... «Des pions sur l'échiquier» est un livre très important qu'il faut lire et relire. Un livre important par la quantité de faits historiques occultés, accumulés dans ses pages. Toute l'Histoire Secrète vous est ainsi dévoilée grâce aux explications d'un homme qui en savait beaucoup dans ce domaine. Que l'Auteur, de formation anglo-saxonne, n'ait pas tout analysé à sa juste mesure et que la Conspiration Mondiale ait progressé depuis quarante ans, qui serait assez téméraire pour lui reprocher ?!... Vous avez maintenant les clés. A vous d'entrer dans le vif du sujet ! P.C. - 8 - Préface de l'Éditeur L'objectif de William Guy Carr était de fournir des renseignements sur la Conspi- ration Mondiale et non pas d'écrire un ouvrage de théologie. Il ne faut pas voir en William Guy Carr un doctrinaire chrétien, un philosophe de l'histoire, un historien complet. Il faut savoir que les Américains n'ont pas la même vision historique de l'Europe que les Européens, notamment parce que le libéralisme règne en maître en Amérique du Nord, et ce depuis ses origines. L'Amérique est un pays maçonnique et les influences délétères de la Secte se font ressentir. C'est la raison pour laquelle nos lecteurs noteront certainement un décalage dû aussi à ce que William Guy Carr était d'une époque maintenant révolue. - 9 - TABLE DES MATIERES INTRODUCTION La conspiration mondiale 13 CHAPITRE PREMIER Le mouvement révolutionnaire mondial — M.R.M 29 CHAPITRE II La révolution anglaise (1640 ~ 1660) 41 CHAPITRE III LES HOMMES QUI PROVOQUÈRENT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE EN 1789 57 CHAPITRE IV LA FIN DE LA RÉVOLUTION — NAPOLÉON — LES DICTATURES 73 CHAPITRE V La révolution américaine 85 CHAPITRE VI Manipulations monétaires 97 CHAPITRE VII Les événements qui précédèrent la révolution russe — Lénine 103 CHAPITRE VIII La révolution russe : 1917 117 CHAPITRE IX Intrigue politique 1914 ~ 1919 125 CHAPITRE X Le traité de Versailles 143 CHAPITRE XI Staline 157 CHAPITRE XII La révolution espagnole CHAPITRE XIII La guerre civile d'Espagne 173 CHAPITRE XIV Franco 183 CHAPITRE XV Le règne révolutionnaire de la terreur 195 CHAPITRE XVI Les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale 203 CHAPITRE XVII La deuxième guerre mondiale éclate 219 Chapitre XVIII Les dangers actuels 231 Note du Traducteur 241 - 11 - INTRODUCTION LA CONSPIRATION MONDIALE Si mes révélations surprennent et indignent le lecteur, qu'il n'en fasse pas un com- plexe. Mais, en toute modestie, je travaille depuis 1911 à essayer de découvrir pour- quoi le genre humain ne peut vivre en paix et jouir des bienfaits que Dieu lui accorde avec une telle abondance ? et je n'ai percé le secret que vers 1950 : les guerres et les révolutions qui ébranlent nos vies et les situations de chaos qui en résultent ne sont rien moins que les effets d'une Conspiration Luciférienne toujours en place. Tout cela démarra à l'origine dans cet endroit de l'Univers que nous appelons le Ciel, où Lucifer s'opposa au Droit de Dieu d'exercer l'autorité suprême. Les Saintes Écritures nous enseignent comment la Conspiration Luciférienne fut transférée de ce monde au Jardin d'Eden. Jusqu'à ce que je réalise que notre combat n'est pas seulement contre la chair et le sang, mais contre les forces spirituelles des ténèbres qui dirigent les personnes exer- çant de hautes «situations» sur cette Terre (Ephésiens VI, 12), je ne pouvais comprendre la logique de tous les événements du monde entier. Je n'ai pas honte de reconnaître que c'est la Bible qui m'a donné la «clé» permettant de comprendre cette logique. Très peu de personnes ont conscience du fait que Lucifer était le plus brillant et le plus intelligent Esprit de l'Armée Céleste et que, étant un pur Esprit, il est indestruc- tible. Les Écritures nous apprennent que sa puissance est telle qu'il ravit à Dieu le tiers des Esprits les plus intelligents de l'Armée Céleste. L'idéologie Luciférienne déclare que le pouvoir, c'est le droit. Elle proclame que les êtres d'intelligence véritablement supérieure ont le droit de diriger ceux qui en sont moins pourvus parce que la masse ne sait pas ce qui est bon pour elle. L'idéologie Luci- férienne est ce que nous appelons aujourd'hui un «totalitarisme». L'Ancien Testament n'est que l'histoire de la façon dont Satan devint le Prince de ce Monde et séduisit nos premiers parents pour les séparer de Dieu. Il explique comment la Synagogue de Satan fut établie sur cette Terre, comment elle a travaillé depuis lors afin d'empêcher le Plan de Dieu, qui est de diriger l'univers, et comment ce plan divin doit être établi sur Terre [1] . Le Christ vint en notre monde alors que la conspiration atteignait la phase où, 1 — Les différentes étapes du paganisme, de la création de l'homme à aujourd'hui, sont admi- rablement résumées dans Le Traité du Saint Esprit de Monseigneur Gaume.(n.d.l.r.). - 13 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER selon ses propres mots, Satan contrôlait tous ceux qui occupaient les postes les plus élevés. Il décrivit la Synagogue de Satan (Apocalypse II, 9 et 111,9), Il dénonça ceux qui en faisaient partie comme Fils du Diable, ce Diable qu'il fustigeait comme Père du Mensonge (St Jean VIII, 44) et Prince de la Tromperie (II Corinthiens XI, 14). Il fut catégorique dans son affirmation : ceux qui constituaient la Synagogue de Satan s'ap- pelaient Juifs, mais ne l'étaient point et mentaient (Apocalypse II, 9 et III, 9). Il consi- dérait les Changeurs d'Argent, les Scribes et les Pharisiens comme les «Illuminati» (= Illuminés) de notre Époque. Ce que beaucoup de gens semblent oublier, c'est que le Christ vint sur Terre afin de nous délivrer des liens de Satan dans nous étions enserrés de plus en plus étroitement au fur et à mesure que le temps passait. Le Christ nous donna la solution à notre problème lorsqu'il nous dit que nous devions aller de l'avant et enseigner la vérité, en ce qui concerne cette conspiration (St Jean VIII, 31-59), à tous les peuples des nations. Il nous promit que si nous voulions bien faire cela, la connaissance de la Vérité nous rendrait libres (St Matthieu XVIII, 19). La Conspiration Luciférienne s'est dévelop- pée jusqu'à une phase presque ultime (St Matthieu XXIV, 15-34) parce que nous n'avons pu mettre en pratique le conseil que nous donna le Fils de Dieu, Jésus-Christ. En 1784, la Providence permit au Gouvernement Bavarois d'entrer en possession de preuves qui établissaient l'existence réelle de la Conspiration luciférienne. Adam Weishaupt, ancien élève des jésuites, professeur de Droit Canon, abandonna le Christianisme et embrassa l'idéologie luciférienne alors qu'il enseignait à l'université d'Ingoldstadt. En 1770, les «prêteurs d'argent» (qui avaient récemment créé la Maison Rothschild) l'engagèrent à réviser et moderniser les vieux Protocoles destinés à don- ner à la Synagogue de Satan la domination mondiale définitive. Ils avaient l'intention d'imposer l'idéologie luciférienne sur ce qui resterait de la Race Humaine après le der- nier cataclysme social, par l'usage du despotisme Satanique [2] . Weishaupt acheva son travail le 1 er Mai 1776. Le Plan prévoyait la destruction de tous les gouvernements et religions existants 131 . L'Objectif devait être atteint en divisant les masses qu'il dénommait «Goyim» (=Bé- tail Humain) en partis opposés et en nombre toujours Plus grand dans les domaines politiques, sociaux, économiques, raciaux, etc. Les Partis ainsi opposés devaient en- suite être armés et un «incident provoqué les obligerait se combattre et à s'affaiblir tout en détruisant les Gouvernements Nationaux 141 et les Institutions Religieuses. 2 — Voir l'ouvrage référencé en note 1. 3 — William Guy Carr a écrit une brochure passionnante et peu connue sur ce sujet ; elle est recensée en fin d'ouvrage : «La conspiration mondiale dont le but est de détruire tous les gou- vernements et les religions en place» (n.d.l.r.). 4 — C'est exactement l'objectif recherché avec la création d'organismes supranationaux comme, pour l'Europe, le Parlement européen. De tels organismes, paravents du pouvoir occulte, dé- truisent les États souverains lesquels, dirigés comme «Des Pions sur l'Échiquier», abandonnent leur souveraineté en de nombreux domaines depuis quelques années. Précisons que pour l'au- teur l'expression Pions sur l'Échiquier englobe tant les gouvernants que les gouvernés (n.d.l.r.). - 14 - LA CONSPIRATION MONDIALE En 1776, Weishaupt organisa les «Illuminati» (=Illuminés) afin de mettre à exé- cution le complot. Le mot Illuminati dérive du mot Lucifer et signifie «Porteurs de la Lumière». En faisant usage du mensonge, selon lequel son objectif était d'amener la consti- tution d'un Gouvernement Mondial permettant aux hommes possédant les facultés mentales requises de gouverner le inonde, il recruta à peu près deux mille adeptes. En faisaient partie les hommes les plus intelligents dans les domaines des Arts et des Lettres, de l'Éducation, des Sciences, de la Finance et de l'Industrie. Il établit ensuite les Loges du Grand Orient qui étaient leurs Quartiers Généraux Secrets. Le plan revu de Weishaupt nécessitait de ses Illuminati l'accomplissement des points suivants pour la réalisation de leur dessein : 1. L'usage des malversations monétaires et de la débauche sexuelle [5] pour obtenir le contrôle des personnes occupant déjà de hautes situations, à tous les niveaux, dans tous les gouvernements et dans tous les autres champs de l'activité hu- maine. Une fois qu'une personne influente était tombée, par les mensonges, les calomnies et les tentations des Illuminati, elle était solidement tenue : chantage politique ou autre, peur de la ruine financière, peur du scandale public, peur de la menace physique et même peur de la mort pour elle-même et ses proches. 2. Dans les Collèges et les universités, les Illuminati devaient recommander les étudiants possédant des capacités intellectuelles exceptionnelles, appartenant à de bonnes familles ayant des relations internationales, pour un entraînement très spécial à l'internationalisme. Cet entraînement devait être dispensé en accordant des bourses aux étudiants ainsi sélectionnés. Il était prévu de les endoctriner dans l'«Idée» que seul un Gouvernement Mondial mettrait fin aux guerres et aux tribulations incessantes' 61 . On devait leur apprendre et les convaincre que les hommes aux capacités spéciales et les «Cerveaux» avaient le droit de diriger les moins pourvus car les «Goyim» (la masse du peuple) ne savent pas ce qui est bien pour eux au point de vue physique, mental et spi- rituel 171 . 3. Les personnes influentes destinées à tomber sous le contrôle des Illuminati et les étudiants spécialement éduqués et entraînés devaient être utilisés comme agents et placés dans les coulisses de tous les gouvernements en tant qu'«Ex- perts» et «Spécialistes». Ils pourraient ainsi conseiller et persuader les hommes en place d'adopter leurs politiques qui serviraient à long terme les plans secrets des mondialistes et amèneraient la destruction finale des gouvernements et des religions qu'ils devaient servir. 5 — Le lecteur conscient de tout cela, aura certainement remarqué que la guerre engagée par les internationalistes contre la Serbie a, curieusement, coïncidé avec la fin du Monicagate ! Hasard ? Voir l'ouvrage Maitreya aux Ed. Delacroix (n.d.l.r.). 6 — N'est-ce pas ce que les gouvernements sociaux-démocrates européens d'aujourd'hui veulent faire croire à leurs propres électeurs' ? (n.d.l.r.). 7 — Aujourd'hui, (dit W.G. Carr), trois de ces écoles spéciales existent: Gordonstown en Ecosse ; Salem en Allemagne et Anavryta en Grèce. Le Prince Philip, époux de la Reine Eli- zabeth d'Angleterre fut élevé à Gordonstown sur la décision de Lord Louis Mountbatten, son oncle, qui devint l'Amiral de la Flotte Britannique à la fin de la Deuxième Guerre mondiale (n.d.a.). - 15 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 4. Les Illuminati devaient obtenir le contrôle de la Presse et des autres agences qui distribuent l'information au public. Les nouvelles devaient être déformées de façon à ce que, nous, les «Goyim» finissions par croire que le Gouvernement Mondial est la seule solution à nos nombreux et divers problèmes' 81 . 8 — Nul doute que les hommes qui ont bénéficié d'importants appuis financiers pour dominer le journalisme ambiant des derniers siècles ont travaillé à ce qui constitue notre réalité quoti- dienne. «Lors d'un banquet donné en son honneur à New York à l'occasion de sa retraite, John Swin- ton, qui fut un temps rédacteur en chef du New York Times, fit la déclaration suivante à «la presse indépendante» : «Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante ! Cha- cun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n'existe pas. Vous le savez et je le sais. Il n'y en pas un parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et s'il le faisait, vous savez d'avance qu'elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé $250 par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille. D'autres parmi vous, sont payés le même montant pour un travail similaire. La fonction d'un journaliste est de travestir la vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d'avilit, de ramper aux pieds de Mamon, et de se vendre soi-même, de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous savez cela et je le sais ; quelle folie donc que .de porter un toast à la presse indépendante ! Nous sommes des outils et les vassaux d'hommes riches qui commandent derrière la scène. Nous sommes les marion- nettes — ils tirent sur les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostitués intellectuels» («Vers le Nouvel Ordre du Monde», de D. Manifold, Téqui, 1995, pp. 15 et 16).. Rapportons encore cette décla- ration de D. Rockfeller, lors de la réunion» du Bilderberg Group à Baden-Baden, en juin 1991 : «Nous remercions le Washington Post, le New-York Times, Times Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans... Il aurait été impossible pour nous de développer notre plan mondial s'il avait été l'objet d'une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certai- nement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles». Nous citerons encore la secrétaire d'État, M me Madeleine Albright. A la suite du bombarde- ment de l'Irak à la fin de l'année 1998, n'a-t-elle pas admis que «la chaîne CNN est le seizième membre du Conseil de sécurité des Nations Unies» ? En cette fin de siècle, les médias se confir- ment, en effet, comme un acteur stratégique de premier plan. Pourquoi le contenu de la presse nationale et de la presse internationale est-il identique tant au niveau de la présentation des événements qu'au niveau des commentaires ? Comment des journalistes de formation et de nationalités différentes peuvent-ils arriver à juger de la même façon les événements internationaux ? Tout simplement parce qu'ils vont collecter leurs infor- mations à la même source : l'I.I.S.S., officine de désinformation d'une société secrète antichré- tienne, la Trilatérale. L'International Institute for Stratégie Studies -I.I.S.S.- représente plus de 103 quotidiens, revues et publications diverses, et abrite dans son sein généreux 180 journalistes de la presse écrite ou parlée. Jetons un regard sur les journaux concernés : - Aux États Unis : le New York Times, le Washington Post, Y International Herald Tribune, le Time-Life International, Readers Digest, N.B.C. News (télévision)., U.S. News & World Report,... - En Angleterre : Financial Times, Sunday Times, The Economist, The Observer, The Guar- dian, le Daily Mirror, Newsweek Magazine et The Times. - En France : Le Monde, l'Express, Le Figaro. - 16 - LA CONSPIRATION MONDIALE La Grande-Bretagne et la France étaient les deux plus grandes puissances à la fin du 18 ème siècle. Weishaupt ordonna aux Illuminati de fomenter des guerres coloniales pour affaiblir l'Empire Britannique et d'organiser la Grande Révolution pour amoin- drir l'Empire Français prévoyait le démarrage de celle-ci en 1789. Un auteur allemand du nom de Zwack fit un livre de la version révisée de Weishaupt, celle de la vieille conspiration, et l'intitula «Einige Original-Schriften» — «Quelques Écrits Originaux». En 1784, on envoya un exemplaire de ce document aux Illuminés que Weishaupt avait délégués pour fomenter la révolution Française. Le courrier fut mortellement frappé par la foudre alors qu'il chevauchait du côté de Ratisbonne. La Police trouva les documents subversifs sur son corps et les expédia aux autorités gouvernementales concernées. Après un examen soigneux des documents, le Gouvernement Bavarois ordonna à la police de perquisitionner dans les loges du Grand Orient que Weishaupt avait récem- ment établies et aux domiciles de quelques-uns de ses 'associés les plus influents, dont le Baron Bassus-in-Sandersdorf. Les informations supplémentaires qu'ils y trouvèrent persuadèrent les autorités que les documents constituaient une preuve véritable d'une conspiration de la Synagogue de Satan, qui contrôlait les Illuminati au sommet, pré- voyant d'utiliser les guerres et les révolutions afin d'établir une sorte de Gouvernement Mondial dont elle espérait usurper le pouvoir dès sa mise en place. En 1785, le Gouvernement Bavarois déclara les Illuminati hors-la-loi et ferma les loges du Grand Orient. En 1786, Il publiait les pièces de la Conspiration. Le titre an- glais en est 'The Original Writings ofThe Order are Sect ofthe Illuminati». On expédia des exemplaires de la conspiration aux dirigeants de l'Église et de l'État. La puissance des Illuminati était si grande qu'on ignora cet avertissement comme le furent ceux que le Christ avait donnés au monde. Les Illuminati passèrent ensuite à l'«arrière-plan». Weishaupt donna des, instruc- tions à ses Illuminés pour infiltrer les Loges de la Maçonnerie Bleue et constituer une société secrète à l'intérieur des sociétés secrètes. Seuls les maçons qui donnèrent des gages de leur Internationalisme et ceux dont la conduite prouvait qu'ils s'étaient déta- chés de Dieu furent initiés chez les Illuminés. Ainsi, les conspirateurs utilisaient le paravent de la Philanthropie pour cacher leurs activités révolutionnaires et subver- sives. Afin d'infiltrer les loges maçonniques britanniques, les Illuminés invitèrent John Robison en Europe. C'était un maçon de haut grade du Rite Écossais, Professeur de Philosophie Naturelle à l'Université d'Edimburgh et Secrétaire de la Société Royale d'Edimburgh. John Robison ne tomba pas dans leurs plans et cornet le mensonge selon lequel l'objectif des Mondialistes était de constituer une dictature bienveillante. Il gar- da donc ses réactions pour lui et se vit confier un exemplaire de la conspiration révisée de Weishaupt pour l'étudier en lieu sûr. A ces différents organes de presse nationale, ajoutons une partie de la presse d'Allemagne, d'Italie, du Brésil. Une évidence s'impose donc : tous les grands organes de presse fabriquent l'opinion. Aussi ne faut-il pas s'étonner quant aux résultats des référendums .sur Maastricht, voire des sondages en faveur des mœurs dissolues, des valeurs antichrétiennes, et des partis politiques favorables à la propagation de ces mêmes valeurs que la télévision consolide. L'opinion est, en effet, tou- jours travaillée dans le sens recherché par ceux qui ont financé la Révolution et mis en place la démo(n)cratie (n.d.l.r.). - 17 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les dirigeants de l'Église et de l'État en France, ignorèrent les avertissements don- nés. Résultat : la révolution éclata en 1789. Afin de prémunir les autres gouvernements d'un tel danger, John Robison publia en 1797 un livre intitulé «Preuve d'une Conspira- tion pour détruire tous les Gouvernements et les Religions». Il fut imprimé à Londres par T. Madell Jr. et W. Davies, et par W. Creech à Edimburgh. On peut trouver des exemplaires de cet ouvrage dans les musées et deux amis de l'auteur, vivant en Amé- rique, en possèdent des exemplaires. Mais on ignora ses avertissements comme les autres. Thomas Jefferson était deve- nu un adepte de Weishaupt et l'un de ses plus ardents défenseurs lorsqu'il fut déclaré hors-la-loi par son gouvernement. Jefferson et ses amis Illuminati s'infiltrèrent dans les Loges nouvellement créées du Rite Ecossais en Nouvelle Angleterre. Cette infor- mation surprendra beaucoup d'Américains, aussi je souhaite la corroborer par les faits suivants. En 1789, John Robison avertit les dirigeants Francs-Maçons que les Illuminati s'étaient infiltrés dans leurs loges. Le 19 Juillet 1798, David Pappen, Président de l'Université de Harvard réitérait le même avertissement aux Grandes Classes et leur fit une conférence sur l'influence que prenait l'illuminisme dans la politique et la religion américaine. John Quincy Adams, qui avait organisé les Loges Maçonniques de la Nouvelle An- gleterre, décida en 1800 de s'opposer à Jefferson pour les élections à la présidence. Il écrivit trois lettres au Colonel William L. Stone exposant la façon dont Jefferson uti- lisait les Loges Maçonniques à des desseins subversifs. L'information contenue dans ces lettres permit à Adams de remporter les élections. Ces lettres se trouvent à la Rittenburg Square Library de Philadelphie. En 1826, un autre franc-maçon, le Capitaine William Morgan décida qu'il était de son devoir de donner une véritable information à ses compagnons de loges et au grand public sur les Illuminati, leurs plans secrets et leurs véritables desseins. Ceux-ci obtinrent alors les services de Richard Howard, un Illuminé anglais, qui exécuta leur sentence : «Que Morgan soit abattu en tant que traître». Quelqu'un avertit le Capi- taine Morgan du danger. Il essaya de s'enfuir au Canada, mais Howard l'intercepta à la frontière et l'assassina près des Chutes du Niagara. Une enquête approfondie rapporta qu'un certain Avery Allyn déclara, à New York, sous la foi du serment, avoir entendu Richard Howard raconter lors d'une réunion de Chevaliers Templiers à St John's Hall (New-York) comment il avait «exécuté» Morgan. Le même Allyn expliqua ensuite comment des négociations secrètes avaient ensuite permis à Howard de regagner l'Angleterre sans être inquiété. Très peu de personnes savent aujourd'hui que cet incident provoqua une désappro- bation quasi générale. Presque 40% des Francs-Maçons de la. Juridiction Nord des États- Unis firent sécession. Je possède des exemplaires des minutes d'une réunion que l'on avait tenue pour discuter de ce sujet particulier. Nous pouvons avoir une idée de la puissance des dirigeants de la Conspiration Luciférienne contre Dieu et l'homme en prenant en considération les grandes capaci- tés de leurs agents qui empêchent que ces événements extraordinaires de l'Histoire ne soient enseignés dans nos écoles. - 18 - LA CONSPIRATION MONDIALE En 1829, les Illuminati organisèrent une réunion à New-York qui fut dirigée par un Illuminé Britannique du nom de Wright. On déclara aux personnes présentes que les Illuminati avaient l'intention de fédérer les groupes Nihilistes et Athées avec toutes les autres organisations subversives pour constituer une organisation internationale qui serait Connue sous le nom de Communisme. Cette force destructrice devait permettre aux Illuminati de fomenter les guerres et les révolutions futures. Clinton Roosevelt (un ancêtre direct de Franklin Delano Roo- sevelt), Horace Greeley et Chas Dana constituèrent un comité pour réunir les fonds nécessaires à cette nouvelle entreprise. Les fonds ainsi rassemblés servirent au finan- cement de Karl Marx et d'Engels lorsqu'ils écrivirent «le Capital» et le «Manifeste du Parti Communiste» à Soho en Angleterre. En 1830, Weishaupt mourut. Il prétendit que les Illuminati disparaissaient avec lui sur son lit de mort et pour convaincre ses conseillers spirituels, il feignit de se repentir et de rejoindre l'Église. Selon la version révisée de Weishaupt, celle de la vieille conspiration, les Illuminati devaient organiser, financer, diriger et contrôler toutes les organisations internatio- nales et tous les mouvements en plaçant leurs agents à des postes-clés au plus haut niveau. Ainsi, pendant que Karl Marx écrivait le Manifeste Communiste sous la direc- tion d'un groupe d'Illuminés, le Professeur Karl Ritter, de l'Université de Francfort, rédigeait son antithèse sous la direction d'un autre groupe d'illuminés pour que les dirigeants de la Synagogue de Satan puissent utiliser les divergences des deux idéo- logies pour diviser toujours plus les hommes en partis opposés. Ainsi, une fois armés, ils arriveraient, par provocation, à se combattre et à se détruire, et à détruire avec eux leurs institutions politiques et religieuses. Le travail que Ritter réalisa fut poursuivi par le soi-disant philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844-1900) qui fonda le Nietzschéisme. Le Nietzs- chéisme produisit le Fascisme et plus tard le Nazisme. On l'utilisa de façon à permettre aux agents des Illuminati de fomenter les Première et Deuxième Guerres Mondiales' 91 . En 1834, les Illuminati choisirent pour diriger leur programme révolutionnaire dans le monde l'italien Giuseppe Mazzini, qui occupa ce poste jusqu'à sa mort, en 1872. En 1840, le Général Albert Pike perdit son poste d'officier lorsque le Président Jef- ferson Davis eût dissous ses troupes Indiennes auxiliaires sous prétexte qu'elles avaient commis des atrocités lors de faits de guerre légitimes. Sous l'influence de Mazzini dont il était le «poulain», Pike accepta l'idée d'un Gouvernement Mondial et devint par la suite dirigeant de la Prêtrise Luciférienne. Entre 1859 et 1871, il peaufina tous les détails d'un projet militaire concernant 9 — Ce que nous révèle W.G. Carr est à rapprocher d'une révélation de la bienheureuse Anna Maria Tegi à qui N.S.J.C. apprit que «le temps de la Purification serait abrégé lorsque les cinq arbres d'hérésie qui infestent la forêt seraient déracinés. Ces cinq arbres sont : le nationalisme, le libéralisme, le maçonnisme, le modernisme et le socialisme» (cité par le P. Bessières S.J. dans sa biographie d'Anna-Maria Taïgi — DDB 1936 — page 188). Le nationalisme n'est donc pas chrétien : le mot et le concept, tons deux ignorés avant la Révolution Française, ont été forgés par Adam Weishaupt lui-même, fondateur des Illuminés de Bavière. Les échecs de la droite nationale en France ne sont dus qu'à cela... (n.d.t.). - 19 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER trois guerres mondiales et trois grandes révolutions. Il pensait qu'elles amèneraient la conspiration à sa phase ultime dans le courant du vingtième siècle. Pike réalisa la plus grande partie de son travail dans la demeure de treize pièces qu'il fit construire à Little Rock (Arkansas) en 1840. Lorsque les Illuminati et les Loges du Grand Orient devinrent suspects du fait des activités révolutionnaires de Mazzini en Europe, Pike organisa le Rite Palladien Nouveau et Réformé. Il établit trois Suprêmes Conseils : un à Charleston (Caroline du Sud), un autre à Rome et le dernier à Berlin. Il fit établir par Mazzini vingt-trois conseils subordonnés en des positions stratégiques à travers le monde. Ce furent les Quartiers Généraux Secrets du .Mouvement Révolu- tionnaire Mondial, toujours conservés depuis. Bien avant que Marconi eût inventé la Radio, les scientifiques faisant partie des Illuminati avaient donné à Pike et aux diri- geants de ses conseils la possibilité de communiquer entre eux dans le secret. Ce fut la découverte de ce secret qui permit aux officiers des services de renseignement de comprendre comment des «incidents» en apparence non reliés entre eux avaient lieu simultanément dans le monde, s'aggravaient et se transformaient en une guerre ou une révolution. Le plan de Pike était simple et s'avéra efficace. Il fallait que le Communisme, le Nazisme, le Sionisme Politique et les autres mouvements internationaux fussent orga- nisés et utilisés pour fomenter les trois guerres générales et les trois grandes RÉVOLUTIONS. 1. La Première Guerre Mondiale devait permettre aux Illuminati de renverser le pouvoir des Tsars en Russie et de transformer ce pays par la mainmise du Communisme athée. Les divergences «naturelles», attisées paf les Agents des Illuminati entre les Empires Britannique et Allemand devaient servir à fomen- ter cette guerre. Le conflit terminé, le Communisme devait se constituer et être utilisé pour détruire les autres gouvernements et affaiblir les religions. 2. La Deuxième Guerre Mondiale devait être fomentée en jouant sur les divergences entre Fascistes et Sionistes Politiques. Cette guerre devait permettre la destruc- tion du Nazisme et accroître la puissance du Sionisme Politique de façon à ce que l'État souverain d'Israël put s'établir en Palestine. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, la puissance du Communisme International devait arriver au niveau de celle de la Chrétienté tout entière. Arrivé à ce point, il devait être contenu et mis en réserve jusqu'à son utilisation pour le dernier cataclysme social. Toute personne informée peut-elle nier que Roosevelt et Churchill aient mis cette politique à exécution ? 3. La Troisième Guerre Mondiale doit être fomentée grâce aux divergences que les agents des Illuminati attiseront entre Sionistes Politiques et dirigeants du monde Musulman. On doit diriger la guerre de façon à amener la destruction de l'Islam (le Monde Arabe y compris, la religion de Mahomet) et du Sionisme Politique (comprenant l'État d'Israël). Dans le même temps, les autres nations une fois de plus divisées entre elles à ce propos, seront acculées à se combattre jusqu'à un état de destruction physique, mentale, spirituelle et économique totale. Lorsqu'on raisonne et que l'on n'est pas «déformé», peut-on nier le fait que l'in- trigue actuelle au Proche, Moyen et Extrême-Orient est destinée à l'accomplissement - 20 - LA CONSPIRATION MONDIALE de ce dessein diabolique ? [10] Le 15 août 1871, Pike expliqua à Mazzini qu'une fois la Troisième Guerre Mondiale terminée, ceux qui aspiraient à la domination mondiale absolue provoqueraient le plus grand cataclysme social que le inonde ait jamais subi. Nous rapportons ses propos (ses propres mots relevés dans la lettre répertoriée à la Bibliothèque du British Muséum de Londres) : «Nous lâcherons les Nihilistes et les Athées et nous provoquerons un for- midable cataclysme social qui montrera aux nations, dans toute son horreur, l'effet de l'athéisme absolu, à l'origine de la sauvagerie la plus sanglante et du bouleversement intégral. Ainsi obligés de se défendre partout contre la minorité de révolutionnaires, les citoyens extermineront ces destructeurs de la civilisation. La multitude, emplie de désillusions vis-à-vis du Christia- nisme dont les adorateurs seront à ce moment désorientés et à la recherche d'un idéal, sans plus savoir vers où diriger leur adoration, recevra la véritable lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer. Elle sera enfin révélée au peuple, cette manifestation qui résultera du mouvement réactionnaire général suivant de près la destruction du Christianisme et de l'Athéisme, tous les deux conquis et détruits au même instant. » Lorsque Mazzini mourut en 1872, Pike fit d'un autre dirigeant révolutionnaire Italien, Adriano Lemmi, son successeur. La succession de Lemmi revint ensuite à Lénine' 111 et à Trotsky. Les activités révolutionnaires de ces hommes furent financées par les Banquiers Internationaux français, britanniques, allemands et américains. Le lecteur doit se rap- peler que les Banquiers Internationaux d'aujourd'hui comme les changeurs d'argent de l'époque du Christ ne sont que des outils ou des agents des Illuminati. On a fait croire au grand public que le Communisme était un mouvement des tra- vailleurs (Soviets) pour détruire le Capitalisme. «Pawns in the Game» [«Des Pions sur l'Échiquier»} et « The Red Fog over America» [«Le Brouillard Rouge sur L'Amérique»}, suite de [Pawns in the Game} montrent comment des Officiers des Services Secrets Britanniques et Américains ont acquis des preuves irréfutables établissant formelle- ment que les capitalistes internationaux, agissant par le biais de leurs banques inter- 10 — Que penser aujourd'hui du conflit engagé par les internationalistes contre l'Irak... c'est- à-dire le monde musulman ? Et ce, curieusement en 1990, exactement moment où la notion d'Ordre Mondial était propagée par les hommes politiques occidentaux ! (n.d.l.r.). 11 — Bien avant 1917, Lénine fut initié sur l'île de Capri par les héritiers du Sanhédrin Juif de Caïphe, les Illuminati. Il sut ainsi quel était le Plan du Complot pour la période séparant la fin de la Seconde Guerre mondiale de la dernière conflagration... ce dernier conflit qui devrait voir le triomphe (temporaire) du Communisme. De ce Plan, voici ce qu'en dit Lénine en juin 1919 : «Dans un premier temps, nous détruirons les empires des pays capitalistes. Dans un second temps, nous occuperons ces empires. Dans un troisième temps, nous créerons une crise '"économique sans précédent. Dans un quatrième temps, nous créerons une crise sociale telle que l'Europe tombera comme un fruit mûr» (Le scénario de cette quatrième étape est dévoilé avec précision dans l'ouvrage «Maitreya», leader probable de la conspiration mon- dialiste) (n.d.l.r.). - 21 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER nationales, avaient financé les deux partis de chaque guerre et de chaque révolution depuis 1776 [12] . Ceux qui forment aujourd'hui la Synagogue de Satan dirigent nos gou- vernements en les tenant par l'usure. Ils les font participer aux guerres et aux révolu- tions, en application des plans de Pike : amener le monde à cette phase de la conspira- tion où le Communisme Athée et la Chrétienté entière se rencontreront en une guerre totale autant à l'intérieur de chaque nation qu'a l'échelle internationale. Un grand nombre de documents prouvent que Pike, comme Weishaupt, était le chef de la Prêtrise Luciférienne de son époque : En plus de la lettre qu'il adressa à Mazzini en 1871, il en écrivit une attiré aux dirigeants de ses Conseils Palladiens le 14 Juillet 1889. Elle tomba dans les mains d'autres personnes que celles auxquelles elle était destinée. Elle avait été écrite pour expliquer le dogme Luciférien, en particulier l'adoration de Satan et celle de Lucifer. Pike déclarait en partie : «Nous disons à la foule que «nous adorons Dieu». Mais il s'agit du Dieu que l'on adore sans superstition. La religion devrait être, pour nous tous, initiés des hauts grades, maintenue dans la pureté de la doctrine Luciférienne. Oui ! Lucifer est Dieu. Et par malheur Adonaï (le nom donné par les Lucifériens au Dieu que nous adorons — n.d.a.) est aussi Dieu... car l'absolu ne peut exister qu'en tant que dualité divine. Ainsi, la doc- trine du Satanisme est une hérésie : la véritable et pure religion philosophique, c'est la croyance en Lucifer, l'égal d'Adonaï. Mais Lucifer, Dieu de Lumière et Dieu de Bonté combat pour l'humanité contre Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal. [13] ». La propagande mise en œuvre par les dirigeants de la Conspiration Luciférienne a fait croire au grand public que ceux qui s'opposent au Christianisme sont athées. C'est un mensonge délibéré, véhiculé afin de cacher les plans secrets des Grands Prêtres de la fausse foi luciférienne qui dirigent la Synagogue de Satan. Leur but, c'est que le genre humain en arrive à juger impossible l'établissement sur cette terre du plan de Dieu : l'ordonnancement de l'univers tel qu'il l'expliqua à nos premiers parents au Jar- din d'Eden, selon la Genèse. Les Grands Prêtres de la fausse foi luciférienne exercent dans les ténèbres et restent dans les coulisses. Ils gardent leur identité et leur véritable dessein secrets même vis-à-vis de la grande majorité de ceux qu'ils trompent en leur faisant accomplir leur volonté et poursuivre leurs plans et visées secrètes. Ils savent que le succès final dépend de leur capacité à garder leur identité et leur véritable dessein dans le secret jusqu'à ce qu'aucune intelligence ou puissance ne puisse les empêcher de couronner leur Despote-Roi, dirigeant du monde entier 1141 . Le succès final de leur 12 — Pendant la guerre de 1939/45, M rs Bella Dodd qui était le chef du Parti communiste à New York, raconta comment elle devait prendre contact avec trois hommes qui résidaient à l'hôtel Waldorf Towers, en cas de difficulté quelconque. Ces derniers lui donnaient les consignes à suivre. Ce qui intrigua M 1S Bella Dodd fui que ces trois hommes n'avaient non seulement rien à voir avec le Parti communiste, mais que leurs directives ne furent jamais contredites par Moscou ! Il s'agissait d'hommes d'affaires américains extrêmement fortunés qui n'étaient pas des espions au service de Moscou (n.d.l.r. : cf. extrait de notre brochure sur Jirinovski). 13 — Cette approche luciférienne est parfaitement illustrée dans le dessin animé «Le Roi Lion» de W. Disney (qui fut d'ailleurs un prêtre luciférien). Le lecteur intéressé trouvera le décodage complet de ce dessin animé si médiatique dans la brochure suivante : «Le sens de l'Histoire à partir de la Sainte Écriture» recensée enfin d'ouvrage (n.d.l.r.). 14 — Pour le moment, en cette fin de siècle, les milieux ésotériques gnostiques de la Synagogue de Satan ont Maitreya pour leader (n.d.l.r.). - 22 - LA CONSPIRATION MONDIALE conspiration, c'est l'usurpation des pouvoirs du Gouvernement Mondial. Les Saintes Écritures ont prédit que ce que Weishaupt et Pike prévoyaient de mettre à exécution, aboutirait au contrôle de cette terre par les forces Spirituelles du Mal. L'Apocalypse, au chapitre XX, nous apprend comment, une fois que les choses que nous avons décrites se seront déroulées, Satan sera lié pour un millier d'années. Je n'ai pas la prétention de le savoir ce que le terme «un millier d'années» signifie en «mesure de temps». Mais d'après ce que j'ai pu apprendre de la Conspiration Luciférienne, à la lumière des Saintes Écritures, je suis arrivé à la conclusion que la neutralisation de Satan et des forces sataniques sur cette terre, peut se produire beaucoup plus rapidement si l'entière vérité à propos de l'existence de la Conspiration Luciférienne est révélée aussi vite que possible à tous les peuples de toutes les nations 1151 . On a retrouvé des lettres de Mazzini révélant comment les Grands Prêtres de la fausse foi luciférienne gardaient leur identité et leur véritable dessein secrets. Dans une lettre que Mazzini écrivit à son associé révolutionnaire, le Docteur Breidenstein, quelques années avant sa mort, il disait : «Nous constituons une association defières en tous les points du globe. Nous souhaitons briser tous les jougs. Cependant, il y en a un d'invisible que l'on peut à peine sentir et il pèse sur nous. D'où vient-il ? Où est-il ? Per- sonne ne le sait ou bien ne veut le dire. Ce joug est secret même pour nous les vétérans des sociétés secrètes». En 1925 Son Éminence le Cardinal Caro y Rodriguez, Archevêque de Santiago au Chili publia un livre intitulé «Le Mystère de la Franc-Maçonnerie dévoilé» afin d'ex- poser comment les Illuminati, les Satanistes et les Lucifériens avaient constitué une société secrète à l'intérieur d'une société secrète. Il fournissait un grand nombre de preuves montrant que même les Francs-Maçons des 32 ème et 33 ème degrés ne savaient pas ce qui se passait dans les Loges du Grand Orient, dans celles du Rite Palladien Nouveau et Réformé de Pike, ainsi que dans les Loges d'Adoption dans lesquelles sont initiés les membres féminins de la conspiration. A la page 108, il cite une autorité en la matière ; Margiotta, pour prouver qu'avant que Pike n'eût sélectionné Lemmi pour as- surer la succession de Mazzini en tant que Directeur du Mouvement Révolutionnaire Mondial, Lemmi était déjà un Sataniste enragé et confirmé, mais qu'il ne fut initié à l'Idéologie Luciférienne qu'après avoir été sélectionné. Le fait que les Grands Prêtres de la fausse foi Luciférienne aient introduit sur cette terre l'adoration de Satan dans les premiers grades des Loges du Grand Orient et des Conseils du Rite Palladien, puis aient initiés les individus choisis au Grand Secret — que Lucifer est le Dieu, l'égal d'Adonaï — intrigua bon nombre d'histo- riens et de chercheurs. Les Saintes Écritures ne mentionnent Lucifer que quelques fois seulement : en Isaïe XIV, en Saint Luc X, 18 et en l'Apocalypse IX, 1-11. La Doctrine Luciférienne toutefois, déclare fermement que Lucifer dirigea la révolte Céleste ; que 15 — La révolte de l'homme contre Dieu est d'abord une question de volonté et ensuite, une question d'intelligence. Il faut utiliser les mêmes qualités d'entendement et de ténacité pour la combattre. Mais, il faut aussi que ce complot soit dénoncé et que l'information passe : dans ce sens W.G. Carr est sans doute optimiste. Dans son encyclique sur la Franc-Maçonnerie Humanum Genus de 1888, Léon XIII, par exemple, avait dénoncé le complot de la Contre- Église mais cela n'a pas donné beaucoup de résultat. Il est vrai, par ailleurs, que Léon XIII n'avait dénoncé que la piétaille, c'est-à-dire la F. :M. :, et non pas les généraux-en-chef [Les Illuminati]. (n.d.t.). - 23 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Satan est le «fils aîné» de Dieu (Adonaï) et le frère de St Michel qui mit en déroute la Conspiration Luciférienne au Ciel. Les enseignements lucifériens proclament aussi que St Michel vint sur Terre en la personne de Jésus-Christ pour essayer de réaliser de nouveau ce qu'il avait accompli au Ciel... mais échoua. Lucifer, Satan, le diable (appe- lez-le comme vous voulez) est le père du mensonge ; il est donc clair que ces forces spirituelles ténébreuses trompent énormément de soi-disant intellectuels et leur font accomplir leur volonté comme elles le firent au Ciel. La chose importante dont nous devons nous rappeler c'est que selon la Révélation, il doit y avoir un jugement final. Satan brisera ses liens ou sera délié de ses liens qui le maintenaient attaché pour un millier d'années. Il apportera de nouveau le chaos sur cette Terre. Ensuite le Christ interviendra en faveur des élus et Dieu séparera les agneaux des boucs. On nous a prévenu que ceux qui se sont séparés de Dieu seront menés au chaos ultime et à la confusion par Lucifer, Satan ou le Démon pour toute l'éternité, qu'ils haïront leurs maîtres, eux-mêmes et les autres parce qu'ils réaliseront qu'ils ont été trompés en se séparant de Dieu et surtout qu'ils auront perdu pour tou- jours son amour et son amitié. Il sera facile pour le lecteur des deux livres «Des Pions sur l'Échiquier» et «Le Brouillard Rouge sur l'Amérique» de réaliser que le combat actuel n'est pas de nature temporelle ou «de ce monde». Son point de départ fut cet endroit de l'univers que nous appelons «Le Monde Céleste». Son but est de gagner et d'arracher les âmes hu- maines au Dieu Tout Puissant. Des théologiens savants ont déclaré que Lucifer, Satan ou le diable, est un pur es- prit, par conséquent indestructible. Sachant qu'il est menteur, il est toujours enclin à amener en enfer le plus possible d'âmes avec lui pour qu'elles partagent son désespoir. Ce fait établi, notre devoir est clair : nous devons faire connaître la vérité sur cette question à notre prochain aussi vite que possible pour qu'il puisse éviter les embûches et les pièges disposés par ceux qui servent les desseins du Démon. Mais aussi pour voir clair dans les mensonges et les tromperies de ceux qui parcourent le monde en vue de consommer la ruine des âmes. Les Guerres et les Révolutions donnent au Démon ses plus grandes moissons d'âmes humaines parce que «Beaucoup sont appelés et peu sont élus» (St Matthieu XX, 16 ; XXII, 14). On entend souvent dire que ce qui se passe aujourd'hui dans le monde n'est qu'une «Guerre en vue de conquérir les esprits des hommes». C'est seulement une demi-vérité, pire qu'un mensonge. Le complot de Weishaupt prévoit : 1. L'Abolition de tous les gouvernements nationaux. 2. L'Abolition de l'héritage. 3. L'Abolition de la propriété privée. 4. L'Abolition du patriotisme. 5. L'Abolition de la maison individuelle et de la vie de familiale, cellule à partir de laquelle toutes les civilisations ont été bâties. 6. L'Abolition de toutes les religions établies et existantes de façon à ce que l'on puisse imposer l'Idéologie Luciférienne du totalitarisme à toute l'humanité. Les Quartiers Généraux de la Conspiration vers la fin des années 1700, étaient à Francfort en Allemagne où la Maison Rothschild avait été établie et où elle liait en- - 24- LA CONSPIRATION MONDIALE semble d'autres financiers internationaux qui avaient littéralement «vendu leurs âmes au diable». Après la découverte de la conspiration par le Gouvernement Bavarois en 1786, les Grands Prêtres de la foi Luciférienne établirent leurs quartiers généraux en Suisse. Depuis la Deuxième Guerre Mondiale les Quartiers Généraux ont été installés au Harold Pratt Building de New-York. Les Rockfeller ont remplacé les Rothschild dans les manipulations financières. Dans la phase finale de la conspiration, le gouvernement sera représenté par un Roi-Despote, celui de la Synagogue de Satan, et de quelques milliardaires, économistes et scientifiques qui auront prouvé leur dévotion à la Cause Luciférienne. Tout le reste sera intégré dans une sorte de conglomérat d'humanité métissée, grâce à l'insémina- tion artificielle pratiquée à une échelle internationale. Aux pages 49-51 de «L'Impact de la Science sur la Société», Bertrand Russel déclare que l'on utilisera seulement moins de 30% de la population féminine et 5% de la population masculine à des fonctions de reproduction. Celle-ci sera strictement limitée et des quotas seront fixés pour assurer les besoins de l'État. Je conclurai mon introduction en citant quelques passages d'une conférence que donna aux membres de la Loge du Grand Orient de Paris un haut dirigeant du Rite Palladien de Pike, au début de ce siècle. Il disait : «Sous notre influence, l'application des lois des Goyim a été réduite au minimum. Le prestige de la loi a été vidé de son sens par l'immixtion d'interprétations libérales. Dans les affaires, les questions les plus importantes et fondamentales, les Juges décident selon ce que nous leur dictons, à savoir considérer ces matières grâce à notre lumière pour l'administration des Goyim. Bien entendu nous le faisons par le biais de personnes qui sont nos instruments et nous n apparaissons en aucune façon. Même le Sénat et la Haute Administration acceptent nos Conseils...» Ceci expliquerait l'incident de «Little Rock» qui eut lieu un demi-siècle plus tard. Est-il possible à une personne qui réfléchit un temps soit peu de nier le fait que la conspiration révisée par Weishaupt vers la fin des années 1700 et les plans dressés par Pike vers la fin des années 1800 ont évolué exactement comme c'était prévu ? Les Empires de Russie et d'Allemagne ont été détruits. Ceux de Grande-Bretagne et de France réduits à des puissances de troisième ordre. Les têtes couronnées sont tom- bées comme des fruits plus que mûrs. La population mondiale a été divisée deux fois en des partis opposés suite à la propagande mise en œuvre par les Illuminati. Deux Guerres mondiales ont vu les Chrétiens se tuer avec efficacité par dizaines de millions. Le combattant engagé dans ce conflit n'avait pas la moindre animosité vis-à-vis de celui d'en face. Deux des Grandes Révolutions, celles de Russie et de Chine, ont réalisé ces desseins et le Communisme est arrivé jusqu'à une puissance équivalente à celle de la Chrétienté tout entière. L'Intrigue qui se déroule maintenant au Proche et Moyen Orient fomente la Troisième Guerre mondiale. Après cela, à moins que le poids de l'opinion publique informée ne l'empêche, vien- dra le dernier cataclysme social. Il en résultera un esclavage spirituel, mental et phy- sique absolu. Est-il possible à une personne informée de nier le fait que .le Communisme est toléré dans les soi-disant pays libres ? La branche spéciale des Services Secrets Britan- niques ; le R.C.M.P Canadien et le EB.I. Américain pourraient arrêter tous les diri- - 25 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER géants Communistes en vingt-quatre heures s'ils en recevaient l'ordre. Mais ils n'en ont pas l'autorisation. Pourquoi ? La réponse est simple. Le Communisme est «contenu» au niveau des gouvernements nationaux et internationaux sur le conseil d'agents des Illuminati, qui produisent ensuite bon nombre d'excuses peu convaincantes à propos de la politique actuelle de la Grande-Bretagne, du Canada et des États-Unis envers le Communisme International et National. Et même si le F.B.I. ou le R.C.M.P. agissaient, les Juges des Cours Suprêmes des deux pays trouveraient des raisons juridiques pour que les personnes arrêtées soient relâchées. Cette attente serait ridicule si l'on ignore que le Communisme doit être «contenu» afin de servir au dernier cataclysme social. N'est-ce pas le moment pour les Chrétiens de constater la réalisation de ce danger ? N'est-ce pas le moment pour les parents de refuser que leurs enfants soient utilisés comme chair à canon de la Cause Luciférienne ? La Fédération des Laïcs Chrétiens que j'ai l'honneur de présider a fait le nécessaire pour que la connaissance acquise jusqu'à ce jour des différents aspects de la conspira- tion soit disponible. Nous avons publié «Des Pions sur l'Échiquier» et «Le Brouillard Rouge sur l'Amérique» sous forme de livres ainsi que d'autres brochures. Nous tenons au courant ceux qui ont lu nos livres des progrès de la conspiration en éditant une lettre mensuelle intitulée «News Behind the News» (Des Nouvelles Derrière les Nou- velles). Nos prédictions sur les événements à venir sont fondées sur notre connais- sance de l'existence de la conspiration. Et nos prédictions se sont avérées étonnamment exactes, à tel point que : nous avons suscité l'intérêt des personnes qui veulent bien penser, dans le monde entier. Nous les invitons à nous rejoindre. Donnez vous la peine d'acquérir une connaissance complète des différeras aspects de la conspiration et transmettez ensuite cette connais- sance à d'autres. Faites cela et la puissance d'une opinion publique informée deviendra la plus grande force sur cette terre. Je vous conjure de vous organiser en ligues de citoyens chrétiens ou en groupe- ments semblables. Utilisez-les comme groupes d'études. Utilisez-les pour élire des hommes qui sont des citoyens loyaux' 161 . Mais avant de sélectionner un candidat pour une fonction publique, assurez-vous de sa connaissance des différents aspects de la Conspiration Internationale au niveau des gouvernements municipaux, régionaux et fédéraux. Tous les Mondialistes ne serviraient pas la Synagogue de Satan s'ils étaient éclairés par la Vérité. Il est de votre devoir de les informer de la Vérité. Les ligues ci- viques chrétiennes ne doivent pas avoir de Parti ne doivent pas être classées à droite ou à gauche. Leur but devrait être le rétablissement de Dieu dans la politique de façon à ce que nous puissions établir le gouvernement selon Son Plan de direction de l'Univers tel nous l'a révélé dans les Écritures par Son Fils Unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Alors seulement Sa volonté sera faite comme elle l'est au Ciel. A mon humble avis, Dieu n'interviendra pas en notre faveur avant que ceci ne soit fait et que les mots de la Prière du Seigneur ne soient accomplis. William Guy CARR Clearwater Fia., 13 octobre 1958 16 — W.G. Carr écrivait cela en 1958 : depuis, des verrous ont été posés partout où un sem- blant d'autorité pourrait être pris par un chrétien affiché (n.d.t.). - 26 - LA CONSPIRATION MONDIALE L'insigne de l'Ordre des Illuminati est inscrit sur la gauche du billet de 1 Dollar.
Il fut adopté par Weishaupt lorsqu'il fonda l'ordre, le 1 er mai 1776. C'est cet événement qui est symbolisé par le mdcclxxvi à la base de la pyramide et non pas la date de la signature de la Déclaration d'Indépendance comme les personnes non-informées ont pu le supposer. La signification du symbole est la suivante : la pyramide représente la conspiration pour la destruction de l'Église Catholique et l'établissement du «Gouvernement Mondial» ou dictature des Nations-Unies; c'est le «secret» de l'Ordre. L'œil irradiant dans toutes les directions représente i «l'œil qui espionne tout». Il symbolise l'agence a d'espionnage terroriste, sorte de «Gestapo» que Weishaupt fonda sous le nom de «Frères Insinuants» afin de garder le «secret» de l'Ordre, pour terroriser les populations et leur faire accepter sa règle. Cette G. RU. exerça son premier Règne de la Terreur lors de la Révolution Française ; c'était sa mise en place en tant qu'instrument. On reste stupéfait de constater que l'électorat tolère encore l'utilisation de cet insigne comme élément constitutif du Grand Sceau des États-Unis. «Annuit cœptis» signifie «Notre entreprise (la conspiration) a été approuvée, couronnée de succès». Au-dessous, «novus ordo seclorum» explique la nature de l'entreprise : la signification en est «Un Nouvel Ordre Social» ou une «Nouvelle Donne» (New Deal). Il faut savoir que cet insigne a été utilisé par la Franc-Maçonnerie seulement
après la fusion avec l'Ordre des Illuminati au Congrès de Wilhelinsbad, en 1782. Benjamin Franklin, John Adams (parent de Roosevelt) et Thomas Jefferson,
ardent Illuminé, proposèrent l'insigne comme verso du sceau des États-Unis,
dont le recto avait pour symbole l'aigle. Le Congrès l'adopta le 10 Juin 1782. Lors de l'adoption de la Constitution,
le Congrès décréta par acte du 15 septembre 1789 qu'il conservait le même Sceau. Le Département d'État a toutefois déclaré dans ses dernières publications à ce sujet (2860) que «Le verso n'a jamais été séparé et utilisé comme sceau» et qu'on a seulement utilisé le côté portant le symbole de l'aigle en tant que sceau officiel et armoiries. Il fut imprimé la première fois sur la gauche du verso des billets de un dollar au début de la période de New Deal en 1933, sur l'ordre du Président Franklin Delanoë Roosevelt. Quelle est la signification réelle de ce symbole digne de la Gestapo, soigneusement camouflé jusqu'à son ^J apparition au début du New Deal, si bien que les ^T Américains eux-mêmes ne commissent généralement son existence qu'en tant que symbole maçonnique, et que très peu se doutent de sa véritable signification ? Il ne peut signifier qu'une chose: avec l'avènement du New Deal, les Conspirateurs Socialo- Communisto-Illuministes, successeurs du Professeur Weishaupt, considéraient que le peuple approuvait leur entreprise, qui allait être couronnée de succès. - 27 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Dans les faits, ce sceau proclame à l'attention des Mondialistes que la puissance entière du Gouvernement des États-Unis est maintenant passée sous le contrôle des agents des Illuminati, et que cette puissance adoptera de gré ou de force les politiques voulues par ceux qui cherchent à faire appliquer toujours mieux leurs plans secrets de sape et de destruction des gouvernements du soi-disant «Monde Libre», et de toutes les religions. L'Objectif est que la Synagogue de Satan puisse usurper les pouvoirs du premier Gouvernement Mondial établi et imposer ensuite une dictature totalitaire luciférienne sur ce qui resterait de l'espèce Humaine. sm&s Eg o ^.•niM^^i-^uv six !V^ fi '^Wji i t.:[k mt mnmmmmo w^mvinimM B42613293G ■.r±: B42613293G Washin<;ton,D.C. i 2 7.,uJL ■?. tLj^ 2 ÏjCSLMH Billet de 1 dollar Insigne de l'ordre des illuminati apparaissant au verso du sceau des États-Unis et au verso des billets de 1 dollar -28- CHAPITRE PREMIER LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE MONDIAL — M.R.M. Si l'on veut comprendre les causes de ce qui, dans le passé, a produit les effets que nous connaissons aujourd'hui, surtout pour tout ce qui ne nous satisfait pas dans les affaires nationales et internationales, nous devons étudier l'Histoire, car l'Histoire se répète. L'Histoire se répète parce qu'il y a une continuité parfaite dans le but du combat qui se déroule depuis le commencement des temps, entre les enfants de la Cité du Bien et ceux de la Cité du Mal. L'enjeu en était de décider si le Dieu Tout Puissant dirige- rait les affaires du monde ou si le monde irait littéralement contre Lui, vers le diable. C'est aussi simple que cela. On sait que le camp de Satan s'est divisé et a éclaté en de multiples factions. Ces factions s'opposent souvent entre elles pour arriver au but commun : c'est pourquoi l'étude des causes de nos malheurs en est rendue plus com- pliquée. Les différences d'opinion sont le fruit de la propagande des médias, que l'on utilise plus souvent comme moyen pour répandre des mensonges et des demi-vérités plutôt que comme moyen de révéler la vérité, entière, non déformée, sur n'importe quel événement ou sujet. Les fauteurs de guerres ont utilisé la propagande pour diviser les êtres humains en partis opposés sur les questions politiques, sociales, économiques et religieuses de fa- çon à les amener progressivement à se combattre et à s'éliminer. Aussi, si nous voulons découvrir les causes qui ont produit les effets que nous expérimentons aujourd'hui, devons-nous étudier soigneusement tous les faits dignes d'intérêt, séparer la vérité de l'erreur, la fiction du fait réel, étudier les événements passés pour les analyser et voir comment ils ont affecté et influencé la situation contemporaine. D'un point de vue religieux, le genre humain est divisé en deux camps principaux. Les personnes qui se situent dans le premier «parti» croient en l'existence d'un Dieu. Les autres nient l'existence de tout Être suprême. Cela est d'une grande importance car nous prouverons que toutes les guerres et toutes les révolutions ont été le fait de groupes déterminés à imposer leur idéologie aux peuples du monde entier. La conception de Dieu varie selon les différentes sectes. Le déisme enseigne que Dieu est un Être personnel, qu'il dirige l'univers et en est le Créateur. Le panthéisme assimile Dieu à l'univers mais pas en tant qu'Être personnel. Les panthéistes croient en la doctrine de la Présence Universelle de l'Esprit Divin dans la nature. Une variété de panthéisme a trouvé sa voie dans de nombreux systèmes philosophiques et religieux : - 29 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER le Bouddhisme 1171 et l'Hindouisme sont partisans de cette doctrine. La croyance en un Dieu personnel comprend la croyance en un monde céleste, la croyance en l'existence d'une âme et en la vie dans le monde céleste après la mort de nos corps matériels. Les personnes qui croient en un Dieu personnel doivent donc par nécessité croire en l'existence de Satan : le «diable personnel» [18] . L'étude des religions comparées prouve qu'en remontant le plus loin possible dans le temps, même les membres des tribus primitives avaient une sorte d'instinct reli- gieux qui les obligeait à discuter et à se poser les questions suivantes : «Pourquoi exis- tons-nous ?» ; «Quel est le but de notre existence ?» ; «A quelles fins sommes-nous destinés ?» ; «Vers quoi allons-nous lorsque nous mourons ?» Même les tribus les plus arriérées d'Afrique Centrale ou d'Australie ne semblent avoir eu aucun doute quant à l'existence de Dieu, d'un monde spirituel et d'une autre existence pour leurs âmes après la mort de leurs corps matériels. L'étude des religions comparées indique aussi que la plupart, sinon la totalité des religions (qui enseignent la croyance en un Être suprême) eurent pour origine plus ou moins parfaite l'adoration et l'amour envers le Dieu Tout Puissant 1191 , le respect envers les aînés et les parents, l'amitié pour le prochain ou le bienfaiteur, ainsi que l'offrande de prières pour les proches et les amis décédés. Cela constituait le principe fonda- mental. Les hommes du mal, animés de sentiments d'égoïsme, d'avidité et de désir du pouvoir ont été les ferments de la détérioration de la quasi totalité des religions telles que nous les trouvons aujourd'hui. Quelques religions se sont dégradées jusqu'à voir leurs prêtres sacrifier des êtres humains pour servir d'offrandes à Dieu. Même le Christianisme a éclaté en de multiples confessions et il serait difficile de reconnaître la grande majorité qui se prétend chrétienne de nos jours, et reste fidèle à Jésus-Christ. D'une façon générale, le Christianisme s'est dégradé d'abord avec la pratique des bonnes œuvres. Cela est d'une importance capitale lorsque nous étudions de nos jours le conflit entre les citoyens de la Cité du Bien et ceux de la Cité du Mal. La pratique des bonnes œuvres créait les rapports de bon voisinage et maintenait l'unité dans le monde chrétien. Les Saintes Écritures nous enseignent que nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes, pour l'amour de Dieu. La seule façon d'avoir de bons rapports avec notre prochain c'est de pratiquer les bonnes œuvres sans égoïsme. Le manque de bonnes œuvres personnelles signifie le manque d'unité et le manque de véritable esprit de communauté. Aujourd'hui nous avons adopté pour nos bonnes œuvres le système impersonnel du carnet de chèques. Nous en laissons parfois l'exercice aux Syndicats. L'emploi de l'expression suivante est donc justifié : «Aussi froid que la charité profes- sionnelle». Il serait bon de se rappeler que même la législation gouvernementale sur la Sécurité Sociale ne dispense pas les individus de leurs rapports de bon voisinage et la prière sans les bonnes œuvres diminue considérablement les moyens d'action de l'homme. La force de l'athéisme, c'est la désunion et la faiblesse de la chrétienté. 17 — Le Bouddhisme est plutôt une religion athée (n.d.l.r.). 18 — La croyance en l'existence du diable n'est pas inclue dans la croyance en l'existence de Dieu (n.d.l.r.). 19 — Dans La Cité de Dieu, saint Augustin explique que c'est le diable qui a inventé les fausses religions pour éloigner les hommes de la vraie et toutes les religions sont 'fausses,
sauf la reli- gion mosaïque dans l'Ancien Testament et la religion catholique dans le Nouveau Testament (n.d.l.r.). - 30 - LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE MONDIAL Pour une raison ou pour une autre, beaucoup de confessions chrétiennes sont en train de perdre toute influence sur la jeunesse des soi-disant nations libres. Toute per- sonne perdue pour la Foi chrétienne vire généralement à la sécularisation et devient souvent «sympathisante» de l'une ou l'autre des idéologies athées : communisme ou «nazisme» 1201 . La plupart des personnes qui se déclarent chrétiennes ne sont pas de véritables «soldats de Jésus-Christ», alors qu'à l'inverse, les titulaires de cartes des Partis Com- muniste ou Nazi doivent jurer une obéissance inconditionnelle à leurs chefs, consacrer toute heure disponible à l'avancement de la cause et verser un dixième de leur revenu pour le financement des activités du Parti. Les Chrétiens sont désespérément divisés en à peu près 400 confessions ; les com- munistes et les Nazis, eux, sont tous solidement unis dans leur antichristianisme. Poursuivre notre vie de chrétien dans ce sens médiocre ne peut qu'aider les dirigeants de l'un ou l'autre de ces groupes athées à remporter la palme de la domination mon- diale. Lorsqu'ils y seront arrivés, ils transformeront tous ceux qui refusent d'accepter leur idéologie païenne en esclaves. Les Illuminati imposeront alors le despotisme de Satan. Il y a une grande similitude de croyances en ce qui concerne l'origine de l'homme chez tous ceux qui adorent un Être suprême. Le plus grand nombre croit que le «Père Éternel» a peuplé ce inonde dans le but de donner une autre chance aux moins cou- pables de ceux qui suivirent Lucifer lors de la révolte céleste, leur permettant soit de décider librement d'accepter l'autorité de Dieu, et de lui vouer une obéissance incon- ditionnelle, soit d'aller littéralement au diable. Des sectes méprisées comme celles des «Doukhobors» soutiennent de telles croyances en pratiquant une résistance passive aux lois humaines, qu'ils déclarent contraires aux lois divines. Il est bon de se rappe- ler que le nom Lucifer signifie «Porteur de la Lumière» — être très brillant, le «plus brillant» des Anges. Malgré ces gratifications particulières et ces privilèges, il se révol- ta contre la suprématie du Dieu Tout-Puissant. La plupart des gens, en dehors des athées et des darwinistes acceptent l'histoire de la Création. Il y a toutefois un grand nombre d'opinions différentes en ce qui concerne l'histoire d'Adam et Eve et du Jardin d'Eden. Ainsi, de nombreux étudiants en religion comparée prétendent qu'il est probable que Dieu a crée plusieurs inondes, plusieurs Adam, plusieurs Eve, et les a placé chacun dans des endroits où ils ont pu se reproduire et peupler leurs planètes respectives. Le fait que les êtres humains soient placés sur cette terre par le procédé de la nais- sance leur interdit d'avoir une quelconque connaissance sur une existence antérieure. Tout ce que nous savons sur la période qui précède la Création est ce que les Écritures nous ont révélé. En fait, cela n'est pas d'un grand intérêt de savoir s'il y a eu plusieurs Adam et plusieurs Eve. Ce dont nous devons impérativement nous nous souvenir, c'est 20 — Ne nous méprenons pas : nous utiliserons les termes «Nazi» et «Nazisme» pour identi- fier les membres extrémistes des partis de Droite qui firent allégeance aux Seigneurs de Guerre Aryens et Totalitaires qui intriguaient pour amener le Fascisme à poursuivre leurs plans se- crets et leurs ambitions, de la même façon que le «Groupe International» constitué de ban- quiers, de chefs de cartels et :,de politiciens utilisait le communisme et les autres mouvements de «Gauche» pour poursuivre ses plans secrets et ses visées totalitaires (n.d.a.). - 31 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER que tous les êtres humains ont reçu en partage une Volonté Libre et qu'ils doivent décider pour eux-mêmes s'ils croient en un Dieu et en un diable ou s'ils croient en une idéologie matérialiste et athée. Chaque être humain se doit de choisir l'une ou l'autre de ces voies. Si nous croyons qu'il y a un Dieu et un diable, alors nous devons décider lequel des deux nous servirons. Lorsqu'un athée rejoint l'une ou l'autre des idéologies totalitaires, il sert le Parti et l'État. Il doit vouer une obéissance absolue au dirigeant du Parti et de l'État. La peine en cas de déviation c'est la torture, l'emprisonnement voire la mort. Nous qui croyons en Dieu, n'avons aucun mal à croire aux réalités surnaturelles de l'existence d'Anges Bénéfiques ou maléfiques. Leur combat pour gagner de l'influence sur le maximum d'âmes humaines est à l'origine de beaucoup de conflits que nous connaissons sur terre. Les athées, d'un autre côté, ne croient pas en l'existence d'Anges et de démons. Ils prétendent qu'on n'a jamais prouvé l'existence de Dieu. Le nombre de groupes d'athées est considérable : les (vrais) communiste, les Francs-Maçons du Grand Orient, les Libres-Penseurs, les membres de la Ligue des Sans-Dieu, les Illuminés, les Nihilistes, les Anarchistes, les (vrais) Nazis et la Mafia 1211 . Beaucoup de Sans-Dieu souscrivent aux différentes formes de laïcisme même s'ils évitent de s'affilier aux Groupes Athées Communistes et Nazis. La plupart des athées font reposer leur croyance sur le principe qu'il n'existe qu'une seule réalité : la matière. Que les forces aveugles de la matière (quelquefois nom- mée énergie) se présentent sous la forme de végétaux, d'animaux et de l'homme. Ils nient l'existence d'une âme et la possibilité d'une vie dans un autre monde après la mort de nos corps matériels. Nous savons de source sûre que le communisme moderne fut organisé dès 1773 par un groupe d'Argentiers Internationaux qui l'ont utilisé depuis comme un «manuel pour l'action» afin de poursuivre leurs plans secrets et constituer un État Totalitaire sans Dieu. Lénine le dit clairement dans son livre «Left Wing Communism». A la page 53, il déclare : «Notre Théorie (le Communisme) n'est pas un dogme (doctrine éta- blie) ; c'est un manuel d'action». Un grand nombre de dirigeants actuels a dit et fait les mêmes choses que celles que Lucifer accomplit lors de la Révolution céleste et il n'y a pas de grande différence entre l'athéisme rouge et l'athéisme noir. La seule différence se situe dans les plans mis en œuvre par les dirigeants rivaux afin de remporter défi- nitivement le contrôle absolu des ressources mondiales et faire éclore leurs idées de dictature totalitaire sans Dieu. Karl Marx (1818-1883) était un allemand d'ascendance Juive. Il fut expulsé d'Alle- magne et ensuite de France pour ses activités révolutionnaires. On lui donna asile en Angleterre, et en 1848, il publiait le Manifeste Communiste. Marx reconnaissait que son plan à longue échéance destiné à transformer le monde en une internationale de Répu- bliques Socialistes Soviétiques pouvait mettre des siècles avant d'arriver à son terme. 21 — Nous employons les termes «Vrais Communistes» et «Vrais Nazis» afin d'identifier les dirigeants et les agents des deux idéologies totalitaires qui ont été initié dans le Rituel Sata- nique de l'Illuminisme, soit dans les loges de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient soit dans les Rites Anciens et Païens utilisés par les Loges Militaires Nazies du Grand Orient Allemand (n.d.a.). - 32 - LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE MONDIAL Karl Ritter (1779-1859) était un professeur allemand d'Histoire et de Science Géo- politique. Il écrivit l'antithèse du Manifeste Communiste de Karl Marx. Il dressa éga- lement un plan dans lequel il affirmait que la Race Aryenne pourrait dominer en un premier temps l'Europe puis le Monde Entier. Quelques dirigeants athées du Groupe Aryen adoptèrent le plan de Karl Ritter. Ils créèrent le Nazisme pour mener plus loin leurs visées secrètes et obtenir le contrôle ultime de la planète, la transformant en un État sans Dieu selon la conception d'une dictature totalitaire. Ce petit groupe d'hommes savait qu'il pouvait recevoir ou détruire la puissance et l'influence des Ban- quiers Internationaux. Seuls quelques hauts dirigeants des Mouvements Communistes et Fascistes savent que leurs organisations servent de paravent aux visées secrètes des Illuminati — qui sont les Grands Prêtres du Satanisme. Selon les chefs des deux groupes athées, l'État doit être souverain. Ceci étant défini, le Dirigeant de l'État est donc Dieu sur Terre et cette croyance a amené la déification actuelle de l'Homme. On connaît en général beaucoup plus de choses sur Karl Marx et le communisme que sur Karl Ritter et le Nazisme. Ritter fut pendant quelques années Professeur d'His- toire à l'Université de Francfort en Allemagne. Ensuite, il enseigna la Géographie à l'Université de Berlin. Dans les cercles férus d'Éducation on le considérait comme une des plus grandes autorités en Histoire, en Géographie et en Géopolitique. Les «Visées et les Objectifs» des dirigeants du Parti Aryen sont toujours demeurés secrets ; les liens qui conduisent de Karl Ritter aux dirigeants Nazis et au Nazisme sont donc très peu connus. Les Officiers des Renseignements en relation avec le Gouvernement Bri- tannique mirent au grand jour ses liens avec les Seigneurs de la Guerre Aryens' 221 , évi- dents pour qui étudia l'Économie Politique, la Géopolitique, les Religions Comparées dans les Universités Allemandes. On communiqua cette information aux autorités concernées mais, comme cela arrive souvent, les 'dirigeants politiques et les diplo- mates ne réalisèrent pas bien la signification de ce qu'on leur racontait ou bien souhai- tèrent l'ignorer [23] . L'analyse que fit Karl Ritter de l'Histoire le persuada qu'un très petit groupe de Banquiers riches, influents et internationaux, ne rendant aucun compte à quelque pays que ce soit, mais mêlés aux affaires de tous, avait organisé en 1773 la Franc-Maçonne- rie du Grand Orient dans le dessein d'utiliser le Mouvement Révolutionnaire Mondial pour favoriser Jeuvisées secrètes. Leur Plan à longue échéance était destiné à obtenir le contrôle total de la richesse, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Leur objectif final était de constituer une Dictature Totalitaire basée sur leurs théories de la dialectique athée et du matérialisme historique. Ritter affirma que 22 — On ne doit pas confondre les Seigneurs de la Guerre Aryens Nazis avec les Junkers plus modérés qui étaient de jeunes Allemands recevant un entraînement militaire dans le but de protéger les droits politiques et économiques de l'Allemagne menacés par les Groupements Internationalistes (n.d.a.). 23 — Un des officiers les plus compétents des services secrets de Grande-Bretagne est le beau- père de ma fille Eillen. Je le connais depuis Octobre 1914 et j'ai servi avec lui, à maintes reprises lors des deux guerres mondiales. Lui et moi avons fait des recherches sur cet aspect du Na- zisme, chacun de notre côté, et lorsque nous avons comparé nos renseignements, nous avons pu juger que nous étions presque arrivés au même résultat (n.d.a.). - 33 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la plupart, sinon la totalité des Banquiers Internationaux étaient d'ascendance Juive sans considérer le fait qu'ils pratiquaient ou non la Religion Juive. Dans son antithèse au Manifeste Communiste de Karl Marx, il envisage les dangers auxquels il faudrait faire face si ce groupe d'hommes venait à contrôler et diriger la po- litique du Communisme International. Il proposa aux Seigneurs de la Guerre Aryens Allemands des solutions concrètes et pratiques pour réduire la conspiration des Rois de l'Argent Internationaux 1241 . Le Professeur Ritter confia aux Seigneurs de la Guerre Aryens un plan à longue échéance qui leur permettrait d'obtenir le contrôle ultime de ces ressources mondiales en faveur des races Aryennes. Pour contrer les plans des Argentiers Internationaux, Karl Ritter conseilla aux dirigeants des Groupes Aryens de constituer le Nazisme et d'utiliser le Fascisme, le National-Socialisme, comme Moyens d'action pour favoriser leurs visées secrètes de conquête mondiale. Le Professeur Ritter fit aussi remarquer que les Banquiers Inter- nationaux projetaient de passer par toutes les phases du Sémitisme pour favoriser leurs plans ; en conséquence, les dirigeants Aryens devraient passer par toutes celles de l'Antisémitisme pour favoriser leur cause. Le plan à longue échéance de Karl Ritter pour la conquête du monde comprenait les points suivants : 1) La domination de tous les pays européens par lAllemagne. Pour réaliser ce point il suggéra d'encourager et d'appuyer les Junkers militaires allemands pour obtenir le contrôle du gouvernement et qu'ils puissent s'engager dans une série d'aventures militaires entrecoupées de guerres économiques. L'objectif étant d'affaiblir l'économie et les effectifs humains des nations européennes à dominer [25] . Karl Ritter déclara qu'il n'était pas absolument essentiel au succès de son plan à longue échéance que chaque aventure militaire se soldât par une nette victoire. Les autres nations concernées devraient être laissées dans un tel état d'épuisement, que leur rétablissement prendrait plus de temps que pour celui de l'Allemagne. Karl Ritter mit l'accent sur l'importance qu'il y avait à convaincre le peuple allemand de sa supériorité physique et mentale par rapport aux races sémites. A partir de cette prétention les propagandistes Aryens développèrent l'idée d'une Race Allemande maîtresse. Ils le firent pour contrer la propagande des Banquiers Internationaux qui affirmaient que la Race Sémite était le peuple élu de Dieu et divinement choisi pour l'héritage de la terre. Les dirigeants Aryens promulguèrent alors la doctrine selon laquelle «Leur Race» était la race maîtresse sur cette terre. C'est ainsi que des millions de personnes furent divisées en partis opposés. 24 — Nous employons l'expression «Rois de l'Argent Internationaux» afin de désigner le Groupe International d'Hommes qui contrôlent l'activité bancaire internationale, l'industrie, les échanges. Ce sont ces hommes qui ont utilisé le Communisme pour détruire toute auto- rité constituée, toutes les institutions religieuses et politiques existantes,
de façon à ce qu'ils puissent exercer en dernier lieu une main mise absolue sur les ressources mondiales (n.d.a.). 25 — Voilà une bonne illustration de la façon d'agir des extrémistes anticommunistes qui uti- lisent aussi le «Principe de la Société Anonyme» et se servent d'hommes de paille pour accom- plir leur dessein. Les vrais directeurs et instigateurs, eux, restent cachés et
inconnus du grand public (n.d.a.). - 34- LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE MONDIAL 2) Karl Ritter recommanda une politique financière qui empêcherait les Banquiers Internationaux d'obtenir le contrôle de l'économie allemande et de ses États satellites comme ils avaient obtenu le contrôle économique de l'Angleterre, de la France et de l'Amérique. 3) Il recommanda l'organisation d'une cinquième colonne Nazie pour contrer l'organisation communiste «souterraine». Son objectif était de persuader les classes moyennes et dirigeantes des pays qu'ils avaient l'intention de dominer, d'accepter le fascisme comme seul antidote au communisme. Les agents de la cinquième colonne allemande devaient conditionner les personnes des autres pays de façon à ce que les armées allemandes soient accueillies comme «protecteurs militaires» face à l'agression communiste redoutée. Karl Ritter avertit les dirigeants du Groupe Aryen qu'une invasion militaire d'un autre pays ne devrait jamais être entreprise avant que la cinquième colonne et les moyens de propagande aient parfaitement préparé le chemin et convaincu la majorité du peuple d'accepter leur intervention année comme acte de croisade ou de sauvetage et non pas comme acte d'agression 1261 . 4) Karl Ritter recommanda froidement la destruction totale du communisme et l'extermination de la race Juive. C'était essentiel d'après lui, pour obtenir le contrôle final des affaires internationales sous la direction des dirigeants aryens. Il justifia cet argument expéditif par les faits historiques qui prouvaient que les Banquiers Juifs Internationaux utilisaient le communisme pour favoriser leurs propres visées matérialistes et égoïstes. Il y avait beaucoup plus de points dans ce Plan à longue échéance. Mais dans ce chapitre, ces quelques points nous suffisent pour «faire céder le pêne» de la porte der- rière laquelle nous avons trouvé les plans secrets de deux petits groupes d'hommes totalitaires, matérialistes et athées. Une étude des religions comparées, de la géopo- litique, de l'économie politique ainsi que des années de recherche intensive nous ont conduit à la vérité, à savoir que des millions d'êtres humains ont été utilisés comme de simples «Pions sur l'Échiquier» par les dirigeants des deux partis athées et totalitaires. Ils continueront à jouer leur partie d'échec internationale, ignoble, jusqu'à ce que l'un ou l'autre soit éliminé. Nous allons montrer comment ce jeu a été mené de main de maître dans le passé et quels seront les coups à jouer dans un proche avenir pour per- mettre à l'un des deux partis de remporter la victoire. Les disciples de toutes les religions qui enseignent l'existence de Dieu et une vie dans l'au-delà croient en l'amour, en l'adoration de Dieu et en la charité envers tous les hommes de bonne volonté. Les croyants sincères devront subir toutes les épreuves et feront tous les sacrifices pour d'assurer leur salut éternel. Au contraire, les disciples de l'athéisme sont éduqués dans la haine de ceux qui refusent d'accepter leur croyance matérialiste. L'infâme résolution des dirigeants des deux groupes athées (réaliser la domination mondiale) leur fait concevoir les pires conspirations diaboliques et per- pétrer toutes sortes de crimes allant du simple assassinat au génocide. Ils fomentent toutes sortes de guerres pour affaiblir les nations qu'ils ne dominent pas encore. 26 — Lorsque Hitler agit contrairement aux principes fondamentaux émis par Karl Ritter, les généraux allemands qui faisaient partie du noyau dur des dirigeants riais essayèrent de le faire assassiner, oubliant qu'ils l'avaient placé là pour être avant tout l'instrument de leur volonté (n.d.a.). - 35 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER L'étude des religions montre bien que le communisme et le nazisme sont totale- ment incompatibles avec les religions qui croient en l'existence d'un Dieu Tout Puis- sant. L'expérience et l'Histoire prouvent que ceux qui croient en Dieu et ceux qui nient Son existence sont tellement opposés qu'aucun des deux ne peut survivre au triomphe de l'autre. Les dirigeants athées des pays dominés peuvent, pour un temps, tolérer les religions qui enseignent la croyance en Dieu, mais permettent aux prêtres d'exercer leur ministère uniquement sous certaines conditions. Ils prennent bien soin de ce que les prêtres n'aient pas l'occasion d'influencer le comportement politique et social de leurs fidèles. A l'évidence, I'objectif final des deux grandes idéologies athées est d'arracher des cerveaux humains, par la persécution et un programme systématiquement appli- qué de «lavage de cerveaux», toute connaissance d'un Être suprême, de l'existence d'une âme, et tout espoir d'une vie par-delà la vie. Sachant cela, tout dialogue en vue d'une coexistence ne peut être qu'un non-sens total ou de la propagande pure. Le malheur d'aujourd'hui, c'est la continuation de la révolte céleste. Si Dieu a placé les êtres humains sur cette terre pour qu'ils puissent Le connaître, L'aimer et Le ser- vir dans cette vie afin d'être heureux avec Lui pour toujours dans l'autre monde, il est logique de penser que l'une des façons par laquelle Lucifer peut espérer s'approprier les âmes, c'est de leur inoculer la doctrine du matérialisme athée. Sans aucun doute beaucoup de personnes se demanderont «Mais comment le Dé- mon pourrait-il inoculer dans les esprits des hommes l'athéisme et les autres idées maléfiques ?» Nous pouvons répondre à cette question de la façon suivante : Si les humains peuvent construire des stations de radio et de télévision par lesquelles un individu peut en influencer des millions d'autres en diffusant ses idées sur quelque sujet que ce soit par l'intermédiaire d'ondes aériennes, invisibles, pourquoi ne serait-il pas possible à des êtres célestes de nous diffuser leurs messages ? Aucun spécialiste du cerveau n'a osé nier le fait que dans le cerveau de chaque individu il y a une sorte de poste-récepteur mystérieux. A toute heure du jour les êtres humains déclarent «J'ai été poussé à faire cela» ou «J'ai été tenté de faire cela». Les pensées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, doivent avoir leur origine quelque part, avoir une «cause» et être transmises au cerveau humain. Le corps, c'est seulement l'instrument qui met en mouvement la pensée dominante pour le «Bien» ou pour le "Mal". Tout croyant doit conserver en permanence à l'esprit la chose suivante : si nous sommes sur cette terre pour un temps d'épreuve, si on nous a donné une volonté libre, c'est pour nous permettre de décider si nous voulons aller à Dieu ou au diable. En conséquence, si le Démon n'avait pas la faculté d'influencer les esprits des hommes, il n'y aurait pas d'épreuve. Si le Dieu Tout Puissant a envoyé ses prophètes et Son Fils Jésus-Christ afin de nous montrer clairement ce qu'est le Bien et ce qu'est le Mal, alors pourquoi le Démon n'enverrait-il pas ses faux christs et ses faux prophètes pour nous prouver ou tenter de nous prouver que le Mal c'est le Bien et que le Bien c'est le Mal ? La façon la plus simple de comprendre ce qui se passe dans le monde aujourd'hui, c'est d'étudier les événements historiques et les mouvements actuellement exécutés dans cette partie d'échec internationale... Les chefs des Illuminati ont divisé la population du monde en deux partis principaux. Ils utilisent «les Rois et les Reines, les Fous et les Cavaliers» ainsi que la masse - 36 - LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE MONDIAL de la population mondiale comme des pions dans leurs parties. La politique impitoyable des dirigeants est de considérer tous les autres êtres humains comme des êtres sacrifiés. Ils stipulent que le sacrifice d'un Pion de grande importance ou que le sacrifice d'un million de simples «pions» permet à leur mouvement de se placer encore plus près du but totalitaire ultime. C'est cela, le despotisme de Satan. On raconte que le Professeur Ritter aurait déclaré que la phase actuelle de cette partie «d'échec» aurait eu pour base de départ le Comptoir d'Amschel Mayer Bauer, alias Rothschild, à Francfort-sur-le-Main en Allemagne lorsqu'une trentaine d'argen- tiers et d'orfèvres 1271 décidèrent qu'ils devaient destituer toutes les Têtes Couronnées d'Europe, détruire tous les gouvernements et éliminer toutes les religions organisées avant de s'assurer le contrôle absolu de la richesse, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Mais aussi pour établir un despotisme satanique. Il était prévu d'utiliser le matérialisme dialectique et historique pour favoriser ces plans. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'Histoire prouvera que les dirigeants des deux groupes sémites et antisémites ont combiné leurs forces à l'occasion afin de com- battre l'ennemi, en commun, par exemple l'Empire Britannique ou la religion Chré- tienne. Pendant que la masse combattait, les Illuminati — qui constituent Le Pouvoir Occulte derrière le M.R.M. — spéculaient pour obtenir la meilleure place à partir de laquelle, dans l'avenir, ils pourraient tirer les plus grands bénéfices. Les dirigeants du communisme et du nazisme se sont mesurés plusieurs fois ; il est peu probable que beaucoup d'entre eux réalisèrent avant qu'il ne fut trop tard qu'ils n'étaient finalement que des outils entre les mains des agents des Illuminati, utilisant tout ce qu'il y a de maléfique pour favoriser leurs fins. Lorsque les puissances secrètes, qui manipulent chaque groupe, en arrivent à suspecter qu'un de leurs «outils» en sait trop, elles ordonnent sa liquidation. Nous allons montrer comment les dirigeants de ces deux groupes totalitaires ont fait assassiner de nombreuses personnes et provoqué de multiples révolutions ainsi que des guerres. Ces guerres se sont soldées par des dizaines de millions d'êtres humains disparus, des millions d'autres blessés et sans abri. Il est difficile de trouver un chef militaire qui puisse justifier la décision de larguer des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki où, en un clin d'œil, 100.000 personnes trouvèrent la mort et le double fut sérieusement blessé, alors que les forces militaires japonaises venaient d'être défaites. La capitulation n'était qu'une question d'heures ou de jours lorsque cet acte diabolique fut perpétré. La seule conclusion logique, — que les faits réels corroborent — c'est que les puissances secrètes qui influencent et contrôlent la politique de la plupart des gouvernements nationaux décidèrent qu'il fallait démontrer la puissance de la plus moderne de toutes les armes mortelles afin de rappeler à Staline ce qui arriverait s'il devenait trop gênant. C'est la seule excuse qui peut fournir une pâle justification à un tel crime contre l'humanité. Mais la bombe atomique et la bombe à hydrogène ne sont plus les armes les plus mortelles en ce bas-monde. Le «gaz qui détruit le système nerveux», stocké mainte- nant par les nations communistes et non-communistes est capable d'effacer toutes les 27 — Tous les orfèvres n'étaient pas Juifs. Seuls quelques-uns s'adonnèrent à la pratique de l'usure. Un des orfèvres les plus riches est celui de la Ville de Londres, dont la société existe depuis l'année 1130 (n.d.a.). - 37 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER créatures vivantes d'un pays ou d'une grande ville. Il est possible d'adapter l'étendue de destruction de toute vie humaine dans une nation selon les nécessités économiques et militaires des stratèges qui décident de son utilisation. On dit de ce gaz qu'il est haute- ment concentré en fluorine, sous sa forme gazeuse. C'est le gaz le plus mortel et le plus pénétrant jamais découvert par l'homme. Il est incolore, inodore, sans saveur et éco- nomique à produire. Une simple goutte, même diluée au maximum dans l'eau ou dans l'huile cause la paralysie de l'appareil respiratoire et la mort d'un organisme vivant. En quelques minutes, ce gaz pénètre même à travers un vêtement en caoutchouc, comme en portent les pompiers à l'exercice. Le gaz spécial pour les nerfs n'abîme pratique- ment pas les objets inertes. Quelques jours après avoir répandu ce gaz, la force d'invasion pourra occuper sans danger les zones contaminées, zones de mort, mais dont les bâtiments et les machines seront intacts. Le seul antidote connu pour ce gaz .est une drogue : l'atropine. Pour être efficace, on doit immédiatement l'injecter dans les veines des victimes et de façon répétée après qu'elles aient été contaminées. Ce moyen de défense n'est pas envisa- geable pour les zones à forte densité de population. Les gouvernements communistes et anticommunistes possèdent ce gaz. Le fait de savoir que les deux partis ont ce gaz en quantité suffisante pourrait les faire hésiter à l'employer. Mais il est bien connu que des hommes forcenés et impitoyables en arriveront à toutes les extrémités pour atteindre leurs objectifs. Nous allons voir qu'ils n'ont jamais hésité à sacrifier des millions et des millions d'êtres humains — hommes, femmes et enfants — pour s'avancer plus près du but fixé. Nous pourrions aussi nous poser cette question : Comment le combat actuel va- t-il se terminer, sur cette terre de malheur ? Les célibataires se posent rarement cette question. Elle est plutôt le fait de jeunes mariés, revenus des premières joies conjugales qui se demandent avec anxiété s'ils doivent mettre au monde des enfants sur cette terre dominée par la haine. La réponse la plus complète, la plus satisfaisante, nous la trouvons dans l'Evangile selon Saint Matthieu au chapitre XXIV, versets 15 à 34 : «En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Quand donc vous verrez l'abomination de la déso- lation prédite par le prophète Daniel, installée dans le lieu saint, comprenne qui lira. Alors que ceux qui seront en Judée prennent la fuite vers les montagnes. Que celui qui sera sur la terrasse ne descende pas dans sa maison y prendre ses effets. Que celui qui sera aux champs ne retourne pas prendre son manteau. Malheur aux femmes enceintes et à celles qui auront des nourrissons en ces jours-là ! Priez que vous n'ayez pas à fuir l'hiver ou un jour de sabbat. Ce sera alors la grande tribulation telle qu'il n'y en a pas eu dépareille depuis le commencement du monde, et qu'il n'y en aura jamais plus. Et si ces jours n'étaient abrégés, aucune chair ne serait sauvée. Mais à cause des élus, ces jours seront abrégés». Le Christ décida ensuite de s'occuper du problème des faux prophètes et des anti- Christs dont il prédit qu'ils emploieraient la propagande pour obscurcir les idées des hommes. Il déclara : «Alors si l'on vous dit : Voici, le Christ est ici ou là, ne le croyez pas. Caril se lèvera des faux messies et des faux prophètes qui feront des signes et des pro- diges éclatants, jusqu'à égarer les élus eux-mêmes si c'était possible. Voyez, je vous aurai prévenus. Si l'on vous dit : Voici qu'il est dans le désert, n'y allez pas ; retiré dans quelque lieu, n'en croyez rien. Comme l'éclair parti de l'Orient est aussitôt à l'Occident, ainsi en - 38 - LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE MONDIAL sera-t-il du retour du Fils de l'homme. Où que soit le cadavre, les aigles s'assemblent. Sitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les astres tomberont du ciel, les vertus célestes seront ébranlées. Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme. Alors se lamenteront aussi toutes les tribus de la terre, et elles verront le Fils de l'homme revenant sur les nuées du ciel avec puissance et grand apparat. Et il enverra ses anges avec la grande trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents et d'un bouta l'autre du ciel Ecoutez la para- bole du figuier : lorsque ses rameaux deviennent tendres et que ses feuilles polissent, vous savez que l'été est proche. Ainsi, vous autres, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que l'événement est proche, à vos portes. Je vous le dit, en vérité, la génération actuelle ne passera pas que toutes ces choses n'arrivent. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas». La branche est maintenant plus que tendre, beaucoup de feuilles ont poussé. Nous avons juste besoin d'une nouvelle guerre, où, des deux côtés, on emploiera des bombes atomiques, des bombes à hydrogène ainsi que ce «gaz spécial, destructeur du système nerveux». Nous nous infligerons l'abomination de la désolation qui réduira l'espèce humaine à un tel état de destruction que l'intervention divine sera notre seul salut. De nos jours, on rend couramment Dieu responsable de la triste situation dans la- quelle nous nous trouvons : volontairement ou non, ils agissent comme s'ils étaient des agents des puissances du Mal. Une personne intelligente admettra qu'on ne peut accuser Dieu de cela. Dieu nous a donné notre liberté et II nous a donné pour guides de notre vie les Commandements. Il nous a donné le Christ, vrai Maître et vivant exemple. Si nous refusons obstinément d'accepter les enseignements et l'exemple du Christ ; si nous refusons aussi d'obéir aux Commandements de Dieu, comment pou- vons-nous raisonnablement critiquer les circonstances qui ont permis aux forces du mal d'exercer une suprématie absolue en notre monde ? Edmund Burke proclama jadis une grande vérité : «Tout ce que le mal demande pour triompher, c'est que les hommes de bien ne fassent rien». L'étude des religions comparées et l'analyse de la situation qui est la nôtre dans le monde d'aujourd'hui ne peut qu'amener l'étudiant impartial à la conclusion suivante : les êtres humains qui adorent Dieu et croient en une autre vie après la mort de nos corps matériels possèdent une religion d'amour et d'espoir. L'athéisme est une religion de haine et de désespoir le plus absolu. Et cependant, jamais dans l'Histoire du monde avant 1846, on n'a pu voir une telle détermination pour introduire le laïcisme dans nos vies, lorsque CJ. Holycake, C. Bradlaugh et d'autres affirmèrent que «l'intérêt de l'homme doit être limité aux considérations de la vie présente». Ces avocats du laïcisme étaient les prédécesseurs de la bande de faux Christ et de faux prophètes que nous connaissons : Karl Marx, Karl Ritter, Lénine, Staline, Hitler et Mussolini. Ces hommes ont trompé des millions de personnes en accomplissant de grands signes et des prodiges. Ils ont trompé beaucoup de chrétien qui auraient dû en savoir plus. - 39 - CHAPITRE II LA RÉVOLUTION ANGLAISE (164O ~ 1660) Les forces du mal réalisèrent que pour s'arroger le contrôle absolu des actifs maté- riels du monde et établir une dictature totalitaire matérialiste et athée, il était néces- saire de détruire toutes les formes de gouvernements constitués et les religions orga- nisées. Dans ce but, les forces du mal décidèrent de diviser les peuples du monde entre eux pour accomplir de nombreux desseins. Le point de départ de cette division fut l'antagonisme des races : surtout les races aryennes et sémites. Le terme «Aryen» comprend en fait les groupes linguistiques connus sous le nom d'Indo-Européens ou Indo-Germaniques. Ils comprennent deux groupes : celui de l'Ouest ou Européen et celui de l'Est ou Arménien. Les langues du groupe Aryen dé- notent une origine commune par leur vocabulaire, leur système syntaxique et leurs inflexions. Le mot Aryen signifie en réalité «Un honorable seigneur du sol». Effective- ment, la plupart des dirigeants du groupe aryen en Europe étaient des Barons terriens entretenant d'importantes armées pour protéger leurs propriétés. De ces barons sont issus ceux que nous appelons «les Seigneurs de la Guerre Aryens». A leur tour, ils organisèrent le nazisme, utilisèrent le fascisme et tous les groupes antisémites pour accomplir leur dessein et favoriser leurs plans secrets de domination mondiale. Les divisions principales du groupe Aryen sont le groupe Teutonique, le groupe Romain et les races slaves qui s'établirent en Europe de l'Ouest. Les Turcs, les Magyars, les Basques et les Finnois sont des races non-aryennes. Les ancêtres communs des groupes Aryens résidaient dans la chaîne du Pamir à une époque très reculée. De l'autre côté, les groupes Sémites sont en fait divisés en deux factions. Dans l'une, nous trouvons les peuples Assyriens, Araméens, Hébreux et Phéniciens ; dans l'autre, les groupes Arabes et Ethiopiens. Le groupe Arabe est le plus important en nombre et l'Araméen le plus pauvre. Les Hébreux occupent une position intermédiaire (voir l'Encyclopédie «Pears» aux pages 514 et 647). Aujourd'hui le vocable de «Juif» est employé de façon très large pour définir les per- sonnes qui ont, à un moment ou à un autre, embrassé la religion Juive. Beaucoup d'entre elles ne sont pas vraiment sémites de race. Un grand nombre de peuples acceptèrent la religion Juive et sont des descendants des Hérodiens qui n'étaient que des Iduméens de sang Turco-Mongol. Ce sont en fait les Edomites : voir la «Jewish Encyclopedia», volume V, page 41, édition de 1925. Elle déclare : «Edom fait partie de la Juiverie moderne». - 41 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le Professeur Lothrop Stoddart, leminent ethnologue déclare aussi : «Les docu- ments des Juifs reconnaissent que 82% de ceux qui adhèrent au mouvement sioniste politique sont des «Ashkenazim», soi-disant Juifs mais non Sémites. Il y a de nom- breuses opinions différentes sur les questions raciales». La chose importante dont nous devons nous rappeler c'est que parmi les diri- geants Juifs comme chez les dirigeants Aryens, il y a toujours eu un petit noyau dur d'hommes qui ont été et sont encore Illuminés ou athées. Ils ont pu donner une piété hypocrite aux religions Juive et Chrétienne pour accomplir leur propre dessein, mais ils n'ont jamais cru en l'existence de Dieu. Ce sont actuellement les Internationalistes. Ils ne donnent allégeance à aucune nation bien qu'ils aient à l'occasion utilisé le natio- nalisme pour favoriser leurs causes. Leur seul propos c'est d'acquérir une plus grande puissance politique et économique ; l'objectif final des dirigeants des deux groupes est identique. Ils ont l'intention de s'adjuger le contrôle absolu des richesses, des res- sources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Mais aussi de transformer le monde selon LEUR conception, celle d'une Dictature Totalitaire sans Dieu. Les races non-sémites et Turco-Finnoises s'infiltrèrent en Europe à partir de l'Asie, vers le premier siècle après l'avènement du Christ. Leur chemin passa au Nord de la Mer Caspienne. On connaît ces peuples en Histoire sous le nom de «Khazars». Ils étaient païens et s'établirent en Europe de l'Est où ils fondèrent le puissant Royaume Khazar. Ils étendirent leur territoire par la conquête militaire et finirent par occuper à la fin du huitième siècle, la plus grande partie de l'Europe de l'Est, à l'Ouest de la chaîne de l'Oural et au nord de la mer Noire. Les Khazars acceptèrent par la suite le Judaïsme comme leur religion, la préférant au Christianisme ou au mahométisme. On construi- sit des Synagogues et des &oies pour enseigner le Judaïsme dans tout leur Royaume. Au faite de leur puissance, les Khazars recevaient un tribut de la part des vingt-cinq peuples qu'ils avaient conquis. Le Grand Royaume Khazar fut florissant pendant presque cinq siècles. Ensuite, vers la fin du dixième siècle, les Khazars furent battus par les Varingiens (Russes) qui déferlaient du Nord. La conquête des Khazahs se termina à la fin du treizième siècle. Le mouvement révolutionnaire inspiré par les Juifs-Khazars se répandit dans l'Empire Russe du treizième siècle jusqu'à la Révolution Rouge d'Octobre 1917. La conquête des Khazars au treizième siècle explique pourquoi tant d'hommes considérés maintenant comme juifs, restèrent dans l'Empire Russe. Il y a un autre fait important qui éclaire un peu le domaine de l'Aryanisme et du Sé- mitisme. Les Finnois et les autres groupes généralement classés dans le Groupe Varin- gien (Russe), étaient d'origine non- Aryenne ; le peuple Allemand les a traités comme ennemis. Un acte que le Christ a accompli lui-même est d'une grande utilité pour l'étude du Mouvement Révolutionnaire Mondial. Le Christ était considéré par beaucoup comme un radical qui basait sa réforme des mœurs sur l'adoration envers le Dieu Tout Puis- sant, l'obéissance à l'autorité constituée et l'amour du prochain. L'Histoire de la vie publique du Christ montre qu'il aima tout le monde mais II a quand même exprimé une sainte colère contre les «prêteurs d'argent». Il les dénonça publiquement comme - 42 - LA REVOLUTION ANGLAISE adorateurs de Mamon. Il exprima énergiquement sa colère contre eux, se saisit d'un fouet et les expulsa du Temple en les réprimandant en ces termes : «La maison de MON PÈRE EST UNE MAISON DE PRIÈRE, ET VOUS, VOUS EN FAITES UNE CAVERNE de voleurs !» En perpétrant cet acte de colère vis-à-vis des prêteurs d'argent, le Christ avait signé sa condamnation à mort. Ce sont eux, les précurseurs des Illuminati, eux qui avec les prêtres et les Anciens à leur solde, mirent sur pied le complot par lequel les soldats Romains devaient exécuter le Christ ! Ces individus fournirent les trente pièces d'argent destinées à corrompre Judas et employèrent leurs propagandistes afin de désinformer et d'égarer la foule {2&] . Ce sont les agents des Illuminati qui dirigèrent la foule lorsqu'elle demanda Barabbas et hurla pour qu'on crucifiât le Christ. Ce sont encore les précurseurs des Illuminati qui s'arrangèrent pour que les soldats romains agissent comme leurs bourreaux. Puis, une fois l'ignominie accomplie et leur vengeance assouvie, les conspirateurs s'engouf- frèrent dans les coulisses. Les conséquences de cette faute retomba sur le peuple Juif et ses enfants. C'est bien ce qui est affirmé dans l'Evangile : «Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! L'Histoire prouve qu'ils avaient une raison démoniaque pour rejeter la faute de la mort du Christ sur le peuple Juif : en effet, ils avaient l'inten- tion d'utiliser la haine engendrée chez le peuple Juif, résultat de la persécution, pour servir leurs vils desseins et affermir leurs visées totalitaires et secrètes. Le Christ savait toutes ces choses. Il les fit connaître de la façon la plus dramatique qui soit. Alors qu'il se tenait, mourant sur la Croix, il pria Son Père et il dit : «Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font». Il priait très probablement pour la foule. Il demandait le pardon pour les hommes que les Illuminati avaient utilisés pour être l'instrument de leur vengeance. L'Histoire prouve que les prêteurs d'argent Internationaux ont depuis toujours utilisé la foule pour favoriser leurs visées secrètes. A l'Institut Lénine de Mos- cou, les professeurs qui font des conférences à des hommes qui veulent devenir des dirigeants révolutionnaires dans le monde entier font invariablement référence aux masses sous le terme de foule. Les Illuminati ont pris la direction de toutes les forces maléfiques. L'Histoire établit clairement que les dirigeants des deux groupes opposés ont di- visé les masses sans considération de race, de couleur ou de croyance en deux par- tis opposés et les ont tous utilisés comme des pions sur le jeu d'Echec International. Ils «jouent» afin de décider lequel de ces groupes dominera définitivement l'autre et établira une fois pour toutes son contrôle absolu sur le monde, ses richesses, ses res- sources naturelles, son potentiel humain et sa religion. Nous devons nous souvenir que le dessein du démon est de ravir à Dieu les âmes humaines. Satan utilise donc à la fois le Communisme «Rouge» et le Nazisme «Noir» pour influencer les cerveaux humains de façon à ce qu'ils embrassent l'une ou l'autre de ces idéologies athées. Ceux qui acceptent l'une ou l'autre de ces idéologies athées vendent leurs âmes au diable. Les événements historiques prouvent la continuité du dessein maléfique des Illu- minati. De nombreux théologiens reconnaissent que cette parfaite continuité de leurs Plans à longue échéance est «la» preuve qu'ils sont tels que le Christ les nommait : «la Synagogue de Satan». Les théologiens fondent leur opinion sur la théorie que rien d'humain ne pourrait avoir une puissance maléfique si longue dans le temps. La conti- 28 — Lire «La Police autour de la personne de Jésus-Christ», par Mgr Lémann, recensée en fin d'ouvrage (n.d.l.r.). - 43 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER nuité du mal est l'opposé exact de la succession Apostolique de l'Église Catholique Romaine. En cela et en beaucoup d'autres choses, il faut bien rappeler la puissance réelle des forces surnaturelles capables de bouleverser nos propres vies, nos politiques nationales et les affaires internationales. Ce que nous disons des Juifs adonnés au Mal s'applique également aux Aryens adonnés au Mal ; et aux hommes de toutes les races, couleurs et croyances tournés vers le Mal. Nous savons que Sénèque (4 av. J.-C./65 ap. J.-C.) mourut parce qu'il essayait, comme le Christ, de démasquer les pratiques corruptrices et l'influence maléfique des prêteurs d'argent qui s'étaient infiltrés dans l'Empire romain. Sénèque était un célèbre philosophe romain et fut le tuteur de Néron qui devint Empereur de Rome. Pendant très longtemps, Sénèque fut le meilleur ami de Néron, son conseiller et son homme de confiance. Néron se maria avec Poppée qui l'amena sous l'influence maléfique des prêteurs d'argent ; il devint ainsi l'un des plus infâmes dictateurs que le monde ait jamais connu. Sa conduite licencieuse et ses habitudes de dépravation développèrent en lui un caractère si bas qu'il ne vivait que pour persécuter et détruire tout ce qui était bon. Ses actes de vengeance prirent la forme d'atrocités commises le plus souvent en public sur les victimes de son courroux. Sénèque perdit son influence sur Néron mais ne s'arrêta jamais de dénoncer publiquement les prêteurs d'argent pour leur influence maléfique et leurs pratiques corruptrices. Finalement, les prêteurs d'argent deman- dèrent à Néron d'agir contre Sénèque qui était très populaire. Ainsi, afin de ne pas exciter la colère du peuple contre lui-même et contre les prêteurs d'argent, Néron ordonna à Sénèque de mettre un terme à sa vie. C'est le premier cas, à notre connaissance, d'obligation de suicide sur le conseil des prêteurs d'argent. La vie de cet homme leur était devenue gênante, mais ce n'était pas le dernier... On trouve dans l'histoire des dizaines de suicides similaires ou d'assassi- nats que l'on fit passer pour des accidents ou des suicides. Un des suicides les plus notoires de ces dernières années a été celui de James V. For- restal 1291 . En 1945, Forrestal acquit la certitude que les Banquiers Américains étaient étroitement affiliés aux Banquiers Internationaux qui contrôlaient déjà les Banques d'Angleterre, de France et des autres pays. Ses mémoires établissent qu'il était parfaite- ment convaincu que les Rois de l'Argent Internationaux étaient les Illuminati, directe- ment responsables des deux conflagrations mondiales. Il tenta de convaincre le Prési- dent Roosevelt et de très hautes personnalités du Gouvernement, puis de leur montrer la vérité. C'est alors qu'il échoua et qu'il se «suicida dans un accès de dépression». Ou bien on l'assassina pour qu'il se taise à jamais. L'assassinat que l'on fait passer pour suicide a été pratiqué de façon courante dans les hautes sphères de l'intrigue interna- tionale depuis des siècles. Justinien 1 er (Flavius Allicus Justiniamus 483-565 A.D.) écrivit son célèbre ouvrage juridique — le «Corpus Juris Civilis» — et essaya de mettre un terme aux méthodes illégales de trafic et de commerce instaurées par certains marchands Juifs. En s'enga- geant dans le commerce illégal et la contrebande en gros, les marchands Juifs, qui n'étaient que des agents des Illuminati, prirent déloyalement l'avantage par rapport à leurs concurrents «Gentils» et les mirent «hors commerce». L'ouvrage juridique écrit par Justinien fut utilisé comme Code jusqu'à la fin du dixième siècle. Même au- 29 — Consulter les «Mémoires de Forrestal», éditées par Viking Press à New-York 1951 (n.d.a.).
à suivre