La grande terreur : Agenda vers un gouvernement mondial
Les historiens du futur, lorqu’ils se pencherons sur l’histoire de notre temps en parleront sans doute comme de l’époque des grandes terreurs.
Le nom n’est pas nouveau : La grande terreur est le nom du mode de gouvernement instauré par Robespierre entre 1793 et 1794, imposant un régime d’exception sanglant sur fond d’effort de guerre et de crise économique majeure(des assignats) et de construction massive de prisons avec comme objectif d’asseoir le régime.
L’echo avec les terreurs du XXI siècle sont frappantes. Tour à tour chaque aspect temporel de nos existences devient l’objet d’une grande terreur. Une terreur qui aveugle et qui empêche de comprendre l’évolution réelle du monde.
Nous vivons une période extrêmement singulière de l’histoire de l’humanité. Jamais autant de cataclysmes, de crises et de désastres n’ont déferlé en une si petite période de temps ni causé un tel sentiment de terreur parmi les opinions. Jamais non plus nos choix politiques et sociaux n’ont été autant influencés par la terreur.
Alors que les générations de l’après-guerre ont connu une période historique exceptionnellement longue de paix et de stabilité dans tous les domaines, notre génération aura connu le réchauffement climatique, l’épuisement du pétrole, l’endettement des états, la crise économique, la crise financière, les pandémies, les désastres naturels, les catastrophes nucléaires et enfin le terrorisme. Une longue litanie de désastres et de chocs consécutifs qui ont profondément marqué les esprits, créant une véritable culture du catastrophisme, illustrée par la popularité des prophéties apocalyptiques comme celle de 2012, culture alimentée et entretenue par Hollywood où l’Armagédon et ses flots ininterrompus de zombies ont balayé toute trace de positivisme.
Pourtant, à y regarder de plus près, la somme de ces dangers, qu’ils soient réels ou qu’ils ne constituent que de simple phobies, n’approche en rien les périls qu’on traversé nos aïeux par exemple lors des deux premières guerres mondiales.
Ainsi le nombre total des victimes civiles de la IIe guerre mondiale dépasse les 40 millions (30 millions rien qu’en Chine et URSS).
Un bilan autrement plus dramatique que les victimes de la « Guerre contre le terrorisme » qui nous a pourtant conduit, en occident, à sacrifier nombre de nos libertés en échange de plus de sécurité.
Cette mise en perspective devrait nous amener à nous questionner sur la hiérarchie des dangers qui nous environnent, que ce soit dans la vraie vie où juste dans l’agitation médiatique et à porter un regard critique sur les choix politiques que nous acceptons en vertu des dangers réelles ou imaginaires que nous percevons.
D’un autre côté, nous devrions sans doute regarder de façon lucide les évolutions successives et cumulatives apportées, choc après choc, au consensus social et éthique de notre civilisation et des grands principes qui ont émergés de victoire sur les barbaries de la première moitié du XXe siècle.
Le détricotage du droit international (la non-ingérence, la convention de Genève, l’autodétermination des peuples) est le pendant diplomatique de la dérégulation financière et commerciale. Ces deux faces de la même médaille ont abouti à l’actuelle rupture de l’équilibre géopolitique et économique du monde, précédent nécessaire à l’établissement de ce qu’il est désormais convenu d’appeler un Nouvel Ordre Mondial dont les tenants ne cachent plus la finalité un gouvernement mondial unique (One World Government).
Ce projet, longuement caressé par les utopistes internationalistes du XIXe siècle, des marxistes en passant par les aux fabiannistes, est en passe devenir réalité sous l’action de longue haleine d’une élite oligarchique et impérialiste.
Cependant, l’instauration de ce gouvernement mondial unique, que le politiquement correct désigne sous l’euphémisme de « gouvernance » ne se fait pas sous de bons augures ce qui ne présage pas favorablement de son régime et l’utopie internationaliste risque bien d’accoucher d’une dystopie assez semblable aux Meilleur des Monde prophétisé par Aldous Huxley dès les années 30.
En occident ou plus exactement de « notre » coté du gap (voir la Nouvelle Carte du Pentagone) la propagande, l’intoxication, la banalisation de la torture, la mise en place de régimes policiers, les lois d’exception, la surveillance numérique offrent un avant goût des valeurs du nouveau régime.
Des menaces nouvelles se succèdent dans les médias sans laisser de répits aux opinions.
La peur du réchauffement climatique a justifié l’établissement de l’Agenda21, premier plan d’action mondial généralisé dont l’implémentation locale viole tous les principes démocratiques et vise à modifier radicalement et unifier l’organisation sociale à travers le globe.
La peur du terrorisme, fondé sur la false flag operation (opération sous fausse bannière) du 11 septembre 2001 un a ouvert la voie à l’implémentation de lois liberticides, l’implication des armées dans le maintien de l’ordre civil et le maintien de l’état d’urgence aux USA depuis 10 ans maintenant.
La peur de la grande dépression a permis aux plus grands financiers mondiaux de mettre la main en 2008 sur un trillion de $ d’argent du contribuable américain (Housing and Economic Recovery Act et Public Law 110-343) ce qui en fait le plus grand hold-up de l’Histoire.
La peur du déclassement des états par les agences de notations permet maintenant de liquider le bien public, non seulement en Grèce pais dans toute l’Union Européenne.
La peur de la pandémie de grippe A, à l’issue d’une campagne éhontée de panique médiatique, a fait jeter par la fenêtre des milliards d’€ au plus grand bénéfice des firmes pharmaceutiques et a amené à vacciner des milliers de gens sans aucun bénéfice pour leur santé. Cette opération est une extension du Prepardeness Program de la FEMA, l’autorité militaire (liée au Pentagone) en charge de la gestion des crises d’urgence aux USA. Les moyens administratifs et politiques de la FEMA ont cru hors des proportions raisonnables avec l’administration Bush, qui, par une suite de décrets (executive orders) en a fait un gouvernement de substitution autorisé à suppléer aux autorités civiles élues en cas de crise environnementale, économique ou industrielle. Cette doctrine, connue sous le nom de Continuity of Government, sur les implications de laquelle le congrès n’a pas pu enquêter, ouvre la porte à un coup d’état militaire renversant la république aux USA à la faveur de la moindre crise d’envergure -accidentelle ou provoquée-.
A la frontière du Nouvel Ordre Mondial se trouve ce que le pentagone appelle le gap, l’ensemble des gouvernements non encore échafaudés.
A la frontière du gap nous assistons depuis les guerres balkaniques à la déstabilisation successive des régimes existants soit par des insurrections séparatistes soit par des révolutions colorées, toutes deux soutenues par des bombardements « humanitaires » cependant qu’une propagande violente et exclusive démonisedémonise les régimes en place. Dans le même temps journalistes du pays déstabilisé sont considérés comme des cibles militaires, en violation des conventions internationales.
Par-delà le gap s’est créé un bloc nouveau, dont les médias ne nous parlent pas, à partir de la signature du Traité de Shanghai. Ainsi presque personne ici n’a entendu parler de l’Organisation de coopération de Shanghai ni de l’alliance militaire l‘Organisation du traité de sécurité collective.
Pourtant, ce nouveau bloc asiatique, fondé par la Chine et la Russie, auxquelles l’Inde, l’Iran et le Pakistan se sont progressivement joints représente désormais le principal adversaire de l’occident et de son programme de Nouvel Ordre Mondial.
La puissance et la détermination de cette nouvelle alliance n’est pas à négliger, et la politique hégémonique de l’oligarchie mondiale a poussé de nombreux pays d’Asie dans leurs bras, conduisant à une prévisible confrontation sur 3 terrains : La finance mondiale, l’énergie (les gisements de la Caspienne) et la stratégie militaire.
Le danger de déflagration est d’autant plus important que la situation de chaos social et économique organisé par les élites financière pour imposer le Gouvernement Mondial Unique aux états-nations d’occident est perçu comme une faiblesse par les puissances montante d’Asie qui ont chacune une revanche à prendre sur l’impérialisme anglo-saxon.
Un bloc asiatique tout disposer à reprendre pied dans sa zone périphérique d’Asie centrale où les USA et l’OTAN peinent à maintenir leurs forces expéditionnaires en état opérationnel en raison de la crise financière occidentale.
Les conditions sont donc réunies pour amener à une déflagration dans la région, sans doute avec l’Iran comme détonateur, impliquant immanquablement les quatre puissances nucléaires voisines. Et ce d’autant plus que les intérêts économiques communs qui liaient la Chine aux USA s’effrite à mesure que le dollar se dévalue.
Les véritables raisons que nous avons d’avoir peur ne résident donc sans doute pas dans la fin du calendrier Maya, l’apparition d’une comète ravageuse ou une pandémie nous transformant en zombies.
Elle réside dans la folle idéologie globaliste qui va nous conduire soit à une confrontation sanglante avec le bloc asiatiquesoit à l’instauration d’une tyrannie planétaire où chacun d’entre nous ne sera plus qu’un numéro gravé sur une puce RFID.
Source : http://www.agoravox.fr