L’oxygénothérapie hyperbare (OHB) attaquée par la FDA américaine
source : Alliance for Natural Health via SOTT)
Avec tant de maladies efficacement traitées par l’OHB, pourquoi faudrait-il que les gens restent malades et en souffrance quand nous avons les moyens de les soulager ou même de soigner leur trouble ? Et pourquoi la FDA cherche à bloquer cette thérapie vitale en mettant en garde les consommateurs ?
L’agence vient d’émettre un avertissement aux consommateurs. Comme c’est souvent le cas, ce qu’ils ne vous disent pas est plus important que ce qu’ils vous disent.
L’avertissement de l’agence commence ainsi : « L’efficacité de l’oxygénothérapie hyperbare (OHB) n’a pas été cliniquement prouvée dans le traitement du cancer, de l’autisme ou du diabète. Faites une recherche rapide sur internet, et vous verrez toutes sortes d’allégations relatives à ces maladies ou à d’autres, pour lesquelles le dispositif n’a pas été agréé ou approuvé par la FDA. »
L’OHB est autorisé pour le traitement de treize maladies : pour le mal de décompression, les brûlures thermiques, les plaies qui ne guérissent pas, les infections des tissus mous nécrosants (c’est-à-dire des maladie bactériennes « bactérie mangeuse de chair »), les ischémies traumatiques aiguës (par exemple, une lésion par écrasement, un syndrome des loges), les dommages causés à des tissus par des rayonnements, les inhalations de fumée ou les intoxications au monoxyde de carbone, les embolies gazeuses, les anémies graves par perte de sang, les ostéomyélites réfractaires, les greffes de peau compromises, et les myonécrose clostridienne (gangrènes).
L’OHB semble cependant efficacement soigner de nombreux autres troubles, selon des recherches solides et prometteuses. Les médecins agréés et les établissements de santé peuvent légalement utiliser un caisson hyperbare approuvé par la FDA pour traiter les maladies non approuvées ou « non indiquées », mais il est illégal de faire la promotion ou la publicité de telles utilisations. Quelques médecins – mais pas suffisamment – utilisent déjà l’OHB quand cela n’est pas indiqué. Voici quelques-unes des applications non indiquées :
- Les lésions cérébrales traumatiques (TBI) et le trouble de stress post-traumatique (SSPT), que l’on retrouve très souvent chez les vétérans blessés. Hélas, le Département de la Défense refuse d’utiliser l’OHB hors indication pour les vétérans, affirmant qu’ils ne prescrivent pas de médicaments et de traitements hors indication pour ces diagnostics, et disant qu’ils ne pourront utiliser l’OHB qu’après une autorisation de la FDA.
Ce n’est même pas vrai. Le Département de la Défense (DoD) utilise souvent des antipsychotiques non indiqués pour traiter le TBI et SSPT. Environ 20% des vétérans atteints du SSPT - soit près de 87.000 patients - reçoivent des antipsychotiques tous les ans, même si l’utilisation est non indiquée.
Au total, en incluant les prescriptions en dehors de l’armée, près de 280.000 personnes ont reçu des antipsychotiques en 2007. Pourtant, plus de 60% d’entre elles n’avaient aucun signe d’une maladie pour laquelle ces médicaments sont approuvés. Les antipsychotiques ont été prescrits hors indication pour le SSPT (42% des patients), la dépression mineure (40%), la dépression majeure (23%), et les troubles anxieux (20%) – et environ 20% des patients avaient plus d’un trouble.
- L’autisme. Vous pourriez vous rappeler de notre article il y a deux ans où nous vous avons parlé de la réussite d’une mère de trois garçons autistes avec l’OHB. Ce traitement, comme le traitement des lésions cérébrales, a été mis au point par le Dr. Paul G. Harch, président de l’Association Internationale de la Médecine Hyperbare.
- La Société Américaine du Cancer déclare que l’OHB est utile en parallèle à un traitement conventionnel pour la prévention et le traitement de l’ostéoradionécrose, c’est-à-dire les lésions osseuses dues aux effets différés de la radiothérapie. Il y a aussi des preuves suggérant que l’OHB pourrait servir comme traitement d’appoint pour les blessures des tissus mous dues aux radiations.
- Le comité sur l’oxygénothérapie hyperbare de la Société de Médecine Hyperbare et Sous-marine le recommande aussi pour le traitement des brûlures thermiques (chaleur), des abcès cérébraux ou crâniens, de l’ostéomyélite (inflammation osseuse chronique) ne répondant pas au traitement habituel, et pour le blocage de l’artère rétinienne (vaisseau sanguin à l’arrière du globe oculaire).
- Des indications de recherche – où l’OHB est utilisé à titre expérimental – montrent des effets bénéfiques sur l’intoxication aiguë au tétrachlorure de carbone, la paralysie cérébrale, les accidents vasculaires cérébraux (thrombotique-aiguë ou embolique), la guérison des fractures et les greffes osseuses, l’empoisonnement au sulfure d’hydrogène, l’aspergillose invasive, des crises graves de drépanocytose, les morsures d’araignées recluses brunes, et les lésions aiguës de la moelle épinière.
- L’OHB est également bénéfique pour les accidents vasculaires cérébraux, la maladie de Lyme, les infections virales graves, la sclérose en plaques, les maladies cardiaques, la sinusite, les traumatismes crâniens, et de nombreux autres problèmes, mais on la prescrit rarement pour ces troubles.
L’oxygène est nécessaire pour la guérison. L’OHB sature les tissus avec dix à treize fois plus d’oxygène que l’on pourrait respirer normalement. Les caissons hyperbares et l’oxygénothérapie hyperbare sont utilisés en clinique depuis le milieu des années 1800. L’OHB a été testé et développé par l’armée américaine après la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, presque tous les hôpitaux possèdent un caisson à oxygène hyperbare. La plupart sont vides et inutilisés.
Avec tant de maladies efficacement traitées par l’OHB, pourquoi faudrait-il que les gens restent malades et en souffrance quand nous avons les moyens de les soulager ou même de soigner leur trouble ? Et pourquoi la FDA cherche à bloquer cette thérapie vitale en mettant en garde les consommateurs ?
égénérer des cellules inactives ou endommagées