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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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19 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde 3e Partie

esoterisme


Léon Blum naquit à Paris en 1872 de parents Juifs. On le remarqua pour le rôle qu'il joua dans l'affaire Dreyfus et on l'élit Premier ministre en Juin 1936. Il occupa ce poste jusqu'en Juin 1937. Il fut réélu en Mars et le resta jusqu'en Avril 1937. Ses partisans le firent revenir dans la politique comme Vice-Premier ministre de Juin 1937 jusqu'à Janvier 1938. On utilise de nos jours Mendès-France de la même façon. Pendant toute cette époque, la tâche de Léon Blum fut de modeler la politique Gouvernementale française de façon à ce qu'elle soutint les plans des dirigeants du M.R.M. vis-à-vis de l'Espagne. Pour jeter la suspicion sur leurs ennemis, les conspi- rateurs firent ressortir que Franco et ses militaires avaient machiné et comploté les événements qui conduisirent à la Guerre Civile d'Espagne. Il est maintenant prouvé que Staline et ses experts en révolution, du Commintern, étaient les conspirateurs qui avaient exécuté les plans du Pouvoir Occulte derrière le M.R.M. Ils avaient prévu de recommencer ce qu'ils avaient accompli lors de la Révolution Française de 1789 et de la Révolution Russe de 1917. Dès 1929, M. Gustave publiait dans son journal «La Victoire» la vérité sur Léon Blum et ses associés. Il avait le courage de désigner «Le Parti Collectiviste» de Léon Blum comme la deuxième succursale de la Franc- Maçonnerie... ce parti n'est pas seule- ment antireligieux ; c'est le parti de la lutte des classes et de la révolution sociale». Léon Blum mit à exécution les plans des dirigeants du M.R.M. visant à ravitailler les «Loyalistes» espagnols en armes, en munitions et en finances. Il contribuait à gar- der les Pyrénées «ouvertes» mais suivait une politique partiale de non-intervention... qui s'adressait uniquement aux Nationalistes des forces de Franco. Nous en apporterons des preuves dans les chapitres traitant de la révolution en Espagne et nous établirons irréfutablement que les Loges du Grand Orient espagnoles et françaises étaient le moyen de communication entre les directeurs du M.R.M. et leurs agents à Moscou, Madrid et Vienne [77] . Le lecteur pourrait penser que nous accordons beaucoup trop d'importance à l'in- fluence de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient dans les Affaires Internationales. A. G. Michel, auteur de «La Dictature de la Franc-Maçonnerie sur la France» produit nombre de preuves établissant que le Grand Orient de France avait décrété en 1924 de faire de la Société des Nations «Un outil international de la Franc-Maçonnerie». 77 — Tous les événements politiques qui ont eu lieu en France du début de la Deuxième Guerre Mondiale jusqu'au refus de Mendès-France de faire partie de la C.E.D. (Communauté Européenne de Défense) doivent être étudiés avec une scrupuleuse attention en liaison avec le Plan à longue échéance des Illuminati. Leurs agents, les Francs-Maçons du Grand Orient, sont membres à tous les niveaux, du gouvernement français, et de tous les partis politiques. Au dernier recensement, plus d'une centaine de membres du Parlement français étaient des Francs-Maçons du Grand Orient (n.d.a.). Ce recensement date de l'époque de la publication de l'ouvrage, c'est-à-dire de 1958 (n.d.l.r.). - 80 - LA FIN DE LA REVOLUTION — NAPOLEON — LES DICTATURES Trotsky écrivit dans son livre «Staline» : «Aujourd'hui il y a une Tour de Babel au ser- vice de Staline et un de ses principaux centres se trouve à Genève, ce nid d'intrigues «. L'importance de ce que Trotsky déclarait, réside dans le fait que les accusations qu'il portait, visaient l'influence maléfique des Francs-Maçons du Grand Orient à l'intérieur de la Société des Nations. Nous pouvons l'appliquer de nouveau à la mauvaise in- fluence qu'ils exercent aux Nations Unies (O.N.U.) de nos jours. L'étudiant qui s'efforce de rechercher une explication au comportement actuel des Nations Unies verra son action dans les politiques étranges qui ne paraissent avoir aucun sens pour l'homme de la rue. Mais ces étranges politiques s'éclairent lorsque nous constatons combien elles favorisent le plan à longue échéance du M.R.M. Pour en prendre conscience nous devons seulement nous rappeler un ou deux faits importants. Premièrement : les Illu- minati pensent qu'il est nécessaire de détruire toutes les formes existantes de gouver- nement constitutionnel, que ce soit monarchie ou république ; deuxièmement, ils ont l'intention de constituer une dictature mondiale dès qu'ils seront en position d'usurper le contrôle absolu. Voici maintenant l'avis d'un grand spécialiste de ces questions, M. Jean Marqués-Rivière : «Le Centre des Francs-Maçons Internationaux est à Genève. Les bureaux de l'Association Maçonnique Internationale sont à Genève. C'est le lieu de réunion des délégués de presque toutes les obédiences maçonniques du monde. La qua- lification de la S.D.N. et de l'A.M.I est facile, visible etavouée» [7&] . Nous pouvons donc comprendre l'explication du Frère Garcia, Ancien Grand Maître du Grand Orient d'Espagne en 1924, au Convent du Grand Orient alors qu'il revenait de Genève : «J'ai assisté aux travaux des commissions. J'ai entendu Paul Boncour, Jouhaux, Loucheur, de Jouvenel. Tous les Français avaient le même esprit. A côté de moi, il y avait les représentants de la Franc- Maçonnerie américaine qui se demandaient : «Sommes-nous dans une assemblée laïque ou dans un Convent Maçon- nique ?... Le Frère Joseph Avenal est le Secrétaire Général de la S.D.N. ». Souvenons-nous bien que les Illuminati Internationaux avaient choisi Genève en tant que quartier général presque un siècle avant le fait rapporté ci-dessus. Ils avaient fait de la Suisse, en accord avec leur politique, une nation neutre à l'écart de tous les conflits internationaux afin de disposer d'un endroit où ils pourraient se rencontrer et instruire leurs agents qui exécutaient leurs ordres et leurs politiques secrètes. Le Gouvernement des États-Unis refusa de faire partie de la Société des Nations. Cer- tains intérêts recommandaient une «Politique Isolationniste». Le. Pouvoir Occulte était décidé à soutenir ceux qui maintenaient honnêtement l'idée d'un Super-Gouver- nement Mondial, garant de la paix et .la prospérité : il décida donc saborder la Socié- té des Nations et de lui substituer les Nations Unies (O.N.U). La Deuxième Guerre Mondiale lui en fournit l'occasion. En 1946, on rassembla puis on utilisa les débris de la Société des Nations pour la constitution de cet organisme piégé — Les Nations Unies — qui incluait l'UR.S.S. et les États-Unis, les deux membres les plus puissants. Les Nations Unies donnèrent Israël aux Sionistes Politiques qui réclamaient ce terri- toire depuis un demi-siècle, et sur le conseil des mêmes hommes, déstabilisèrent la Chine, la Corée du Nord, la Mandchourie, la Mongolie, les Indes Orientales Hollan- daises et des Régions de l'Indochine, au profit des dictatures communistes, preuve que 78 — M. Jean Marqués-Rivière est l'auteur de «Comment la Franc-Maçonnerie fait une Révo- lution» (n.d.l.r.). - 81 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER c'est bien le même Pouvoir Occulte qui avait conçu et exécuté leur plan avec succès. Nous devons nous rappeler que Lénine avait prédit que les forces du communisme se répandraient selon toute probabilité sur le Monde Occidental à partir de l'Est. Les personnes qui connaissent la «projection Mercator» sur le globe n'arrivent pas à comprendre comment les nations d'Extrême-Orient pourraient balayer les nations du Monde Occidental comme un raz-de-marée. Lorsqu'on étudie la Guerre Totale, les déclarations de Lénine sont transparentes comme du cristal. Plus important encore, lorsque Lénine ne s'avéra plus d'une grande utilité, il «mourut» ou on le supprima. Peu de personnes arrivent à comprendre pourquoi Staline, en quelques coups impitoyables et meurtriers, éloigna tous ceux qui en raison de leurs activités pendant la Révolution Russe étaient très qualifiés pour exercer le pouvoir en U.R.S.S. et l'usurpa à son profit. Ceux qui étudieront le M.R.M. à partir des preuves présentées dans ce livre, com- prendront pourquoi l'on a choisi Staline pour succéder à Lénine. Ce fut de nouveau la mise en œuvre du vieux principe de la Société Anonyme. Les Officiers des Services de Renseignements Britanniques et Américains avaient démontré pour leurs gouverne- ments le rôle qu'avaient joué les Banquiers Internationaux dans la Révolution Russe. En Avril 1919, le gouvernement britannique avait édité un «Livre Blanc» sur ce sujet. Il fut rapidement étouffé mais il avait causé suffisamment de dommages : on avait ac- cusé les Banquiers Internationaux de financer la Juiverie Internationale pour mettre à exécution leurs plans de Dictature Internationale. Les Banquiers Internationaux furent dans l'obligation de trouver quelques moyens pour contrecarrer ces décla- rations et ces idées. Impitoyables, ils choisirent «Staline», un «Gentil» qui, suivant leurs instructions, écarta Trotsky du pouvoir et commença à éliminer des centaines de milliers de Juifs Russes lors des «purges» qui lui assurèrent un pouvoir fort après la mort de Lénine. Cette façon d'agir devrait prouver aux gens sincères, mais égarés, que les Banquiers Internationaux ainsi que leurs agents et leurs amis soigneusement choisis, considèrent les Masses populaires de toute race, couleur ou croyance comme des pions interchangeables sur l'échiquier. Il est vrai que beaucoup de Juifs étaient devenus communistes et disciples de Karl Marx. Ces juifs travaillèrent et combattirent pour mettre en pratique les théories que Karl Marx avait publiées en faveur d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques. Mais comme beaucoup de «Gentils», on les trompa. A l'époque où Staline était solidement implanté à Moscou en tant qu'agent principal des Banquiers Internationaux, il était difficile de trouver encore en vie des membres des Première et Deuxième Internationales. La façon dont les super-conspirateurs utilisèrent les Francs-Maçons du Grand Orient et les firent éliminer ensuite dès qu'ils eurent accompli leur dessein est une autre illustration du caractère impitoyable de ces hommes qui ont pour unique dieu Satan. Ainsi, le seul intérêt des Banquiers Internationaux est d'accaparer pour le compte de leur petit groupe très sélectionné, le contrôle absolu et incontesté des richesses, des ressources naturelles [79] et du potentiel humain du monde entier : nous allons conti- 79 — Nous révélerons la raison pour laquelle les Banquiers Internationaux soutinrent le Sio- nisme Politique de 1914 à aujourd'hui dans un autre chapitre traitant des événements qui conduisirent à la Deuxième Guerre Mondiale. Disons seulement ici que l'intérêt des Banquiers Internationaux était de s'arroger le contrôle des minéraux et du pétrole, d'une valeur de cinq billions de dollars, que le géologue Cunningham-Craig, Conseil du gouvernement britan- - 82 - LA FIN DE LA REVOLUTION — NAPOLEON — LES DICTATURES nuer à fournir des faits irréfutables à ce sujet. Leur seule «honnêteté», c'est évidem- ment de croire qu'ils sont tellement supérieurs, intelligents, par rapport au reste de l'humanité qu'ils sont plus aptes que tout autre groupe à diriger les affaires du monde. Ils sont convaincus qu'ils peuvent produire un plan de Gouvernement Mondial meil- leur que le plan de Dieu. Pour cette raison ils ont décidé en dernier lieu d'extirper des cerveaux toute connaissance de Dieu et de Ses Commandements et de leur substituer leur propre «Nouvel Ordre», théorie selon laquelle l'État étant souverain en toutes choses, le dirigeant de l'État ne peut être en conséquence que le Dieu tout puissant sur cette terre. La tentative de déification de Staline est l'illustration de cette affirmation. Une fois que tous les hommes seront convaincus de cette grande vérité, ils réaliseront que l'on a utilisé et que l'on utilise encore les hommes de toutes races, couleurs et croyances comme «Des Pions sur un Échiquier». nique, et d'autres scientifiques, avaient découvert en Palestine avant 1918. On garda secret ces rapports géologiques et en 1939 on rappela Cunningham-Craig du Canada pour qu'il fasse une autre expertise au Moyen-Orient. Il mourut dans des circonstances mystérieuses aussitôt qu'il eût achevé son travail. Aujourd'hui, en 1954, les sicaires de la Haute Finance concluent tranquillement des accords afin d'exploiter ces ressources. - 83 - CHAPITRE V LA REVOLUTION AMERICAINE Nous devons percer le secret des hommes qui ont obtenu le contrôle de la Banque d'Angleterre, de la dette nationale britannique et se sont arrogés aussi le contrôle des échanges, du commerce et du système monétaire des colonies américaines de la Grande-Bretagne. Nous nous contenterons donc de relever les fils conducteurs de l'histoire à l'époque où Benjamin Franklin (1706-1790) arriva en Angleterre en tant que représentant des intérêts des hommes qui s'étaient associés à lui pour établir une certaine prospérité dans les colonies américaines. Robert L. Owen, ancien président du Comité sur la Banque et la Monnaie du Sénat des États-Unis explique ce point à la page 98 du document du Sénat numéro 23. Il y dé- clare que lorsque les associés des Rothschild demandèrent à Franklin comment il expli- quait la prospérité dans les colonies, il répliqua : «C'est simple ; dans les colonies nous émettons notre propre argent. Nous l'appelons «émission coloniale». Nous l'émettons en des proportions convenables selon les exigences du commerce et de l'industrie». Robert L. Owen remarqua que peu de temps après, les Rothschild, qui avaient eu connaissance de cela, eurent l'occasion d'exploiter la situation, réalisant un profit considérable. La mesure évidente qu'il fallait prendre c'était de promulguer une loi interdisant aux Officiels des Colonies d'émettre leur propre monnaie et de les obliger à passer par l'intermédiaire des Banques pour obtenir l'argent nécessaire. Amschel Mayer Rothschild était encore en Allemagne, mais il fournissait au Gouvernement Britannique des troupes mercenaires à £8 de solde par homme. Son influence était telle qu'en 1764 il réussit, grâce aux Dirigeants de la Banque_d'Angleterre à faire pro- mulguer des lois selon ses conceptions. Les autorités des colonies durent retirer leur Monnaie d'Émission et hypothéquer les actifs et les valeurs coloniales en faveur de la Banque d'Angleterre, puis emprunter l'argent dont ils avaient besoin pour faire marcher leurs affaires. En faisant référence à ces faits, Benjamin Franklin déclara : «En une année, la situation fut renversée, l'ère de prospérité prit fin et une dépression s'installa, si considérable que les rues des colo- nies étaient bondées de chômeurs». Franklin ajouta : «La Banque d'Angleterre refusa de donner plus de 50% de la valeur nominale de l '«Émission» lorsqu'on la lui envoya comme l'exigeait la loi. On réduisit donc de moitié le moyen d'échange». (Les citations tirées du document du Sénat numéro 23 confirment ces déclarations). - 85 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER M. Franklin révéla la cause originelle de la Révolution lorsqu'il déclara : «Les colo- nies auraient volontiers supporté un petit impôt sur le thé ou sur d'autres produits si l'Angleterre ne leur avait pas retiré leur argent, ce qui engendra le chômage et l'insatis- faction». L'insatisfaction devint générale, mais bien peu de coloniaux réalisèrent que l'im- position et les autres sanctions économiques résultaient des manigances d'un petit groupe de Gangsters Internationaux qui avait réussi à obtenir le contrôle du Trésor Britannique après avoir obtenu celui de la Banque d'Angleterre. Nous avons déjà mon- tré comment ils firent grimper la dette nationale de la Grande-Bretagne de £1,250.000 en 1694, à £16.000.000 en 1698, et l'accrurent progressivement jusqu'à £885.000.000 en 1815 et £22.503.532.372 en 1945. Le 19 Avril 1775 eurent lieu les premiers affrontements armés entre les Britanniques et les coloniaux à Lexington puis à Concord. Le 10 Mai, le deuxième Congrès Continental se réunit à Philadelphie et George Washington fut placé à la tête des Forces Navales et Militaires. Il en prit le commandement à Cambridge et le 4 Juillet 1776, le Congrès adopta la Déclaration d'Indépendance. Au cours des sept années qui suivirent, les prêteurs d'argent Internationaux pré- conisèrent et financèrent la Guerre Coloniale. Les Rothschild amassèrent un argent considérable en fournissant aux Britanniques des soldats allemands de Hesse pour combattre les colons. Le Britannique n'avait aucune animosité envers ses «cousins» américains. Il sympathisa secrètement avec eux [80] . Le 19 Octobre 1781 le Commandant-en-chef Britannique, le Général Cornwallis, capitulait avec son année, y compris ce qui restait des mercenaires de Hesse. Le 3 Septembre 1783, le Traité de paix de Paris reconnaissait l'Indépendance des États-Unis. Le seul vrai perdant, c'était le peuple britannique. On avait terriblement accru sa dette nationale et les banquiers internationaux (qui étaient en réalité le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial) avaient réussi la première étape du plan à longue échéance qui nécessitait la liquidation de l'Empire Britanniques 1811 . Les agents des Banquiers Internationaux travaillèrent avec application pour em- pêcher l'unité de se faire. En maintenant les différents États de l'Amérique dans la désunion, il était beaucoup plus facile de les exploiter. Afin de prouver l'immixtion continuelle des prêteurs d'argent étrangers dans les affaires de n'importe quelle nation, nous citerons simplement le fait suivant : Les Pères fondateurs des États-Unis réunis à Philadelphie en 1787 parlèrent de l'importance d'instituer une législation qui les pro- tégerait de l'exploitation des Banquiers Internationaux. 80 — Le Comte de Chatham et son fils William Pitt (1759-1806) dénoncèrent tous les deux la politique des Banquiers Internationaux vis-à-vis des colonies avant 1783. Le Roi George III choisit le jeune William Pitt et en fit son Premier ministre parce qu'il l'avait convaincu en lui expliquant que les prêteurs d'argent entraînaient les pays Européens dans des guerres afin de servir leurs propres intérêts (n.d.a.). 81 — Depuis cette époque, les progrès qu'ils ont fait pour accomplir cette partie-de leurs plans ont été gigantesques. Jefferson et John Adams (parent de Roosevelt) étaient devenus tous deux de fervents Illuministes. Ce qui expliquerait la politique de Roosevelt. (n.d.a.). - 86 - LA REVOLUTION AMERICAINE Ceux-ci organisèrent par le biais de leurs agents un «lobby» actif et firent même usage de l'intimidation. Mais en dépit de tous leurs efforts, le paragraphe 5 de la Section 8 de l'Article Premier de la Nouvelle Constitution Américaine stipula : «Le Congrès aura le pouvoir de frapper la Monnaie et d'en fixer la valeur». La grande majorité des citoyens des États-Unis considère la Constitution comme un document honorifique et presque sacré. Toutes les lois promulguées depuis lors sont supposées conformes aux clauses de la Constitution. Le fait qu'une législation postérieure' 821 traitant de la finance et de la monnaie ait violé les clauses formulées dans l'article 1, Section 8, paragraphe 5 suffit à prouver la puissance des Banquiers dans le domaine politique. Les banquiers internationaux obtinrent ensuite le contrôle économique des États- Unis ainsi que leur plan le prévoyait, d'une façon particulièrement efficace. En utilisant le bon vieux système — sur lequel ils pouvaient compter — de la Socié- té Anonyme, les Directeurs de la Banque d'Angleterre confièrent à un de leurs hommes de paille, Alexander Hamilton, le soin de représenter leurs intérêts aux États-Unis. En 1780, cet homme que l'on supposait patriote, proposa la constitution d'une Banque Fédérale, bien entendu aux mains d'intérêts privés. C'était la solution de rechange que préconisaient certaines personnes. Et elles insistaient pour que l'émission et le contrôle de l'argent restât aux mains du Gouvernement élu par le peuple. Alexander Hamilton suggéra de constituer un capital de $12.000.000 pour son projet de Banque Fédérale. La Banque d'Angleterre fournirait $10.000.000 et les $2.000.000 restant, de riches per- sonnalités d'Amérique s'en chargeraient. En 1783, Alexander Hamilton et son associé en affaires, Robert Morris, créèrent la Bank of America. En tant que Directeur Finan- cier du Congrès Continental, Morris réduisit le Trésor des États-Unis à l'indigence, au terme de sept années de guerre. Voilà comment le «Pouvoir Occulte» utilise les guerres pour favoriser son plan de M.R.M. Afin de bien s'assurer que les Réserves Financières des États-Unis avaient «fondu», Hamilton transféra les derniers $250.000 du minis- tère du Trésor et les investit dans le capital de la Banque. Les Directeurs de la Bank of America étaient des agents de la Banque d'Angleterre. Les Illuminati les contrôlaient toutes deux. Ils avaient vendu leurs âmes à Satan afin de s'accaparer le monde : voilà la vérité qu'ils souhaitaient dissimuler. Les Pères de l'Indépendance Américaine réalisèrent que si les Directeurs de la Banque d'Angleterre obtenaient un contrôle monopolisateur du système monétaire de l'Amérique, ils récupéreraient tout l'argent qu'ils avaient perdu par le simple jeu des hypothèques et des saisies. Le résultat de ce combat pour le contrôle économique d'une nation fut que le Congrès refusa d'accorder un privilège à la Banque d'Amérique. Benjamin Franklin mourut en 1790 et les agents des Banquiers Juifs Internatio- naux firent immédiatement une autre tentative pour obtenir le contrôle des finances de l'Amérique. Ils réussirent à faire nommer Alexander Hamilton Secrétaire du Trésor. Hamilton fit alors accorder par le Gouvernement une charte à la Banque, charte qui avait été réclamée à cor et à cri. Ce fut ensuite très simple d'usurper les droits de frap- per la Monnaie fondée sur les dettes publiques et privées. 82 — Notamment par la création de la «Réserve Fédérale» en 1913, Banque Centrale à capi- taux privés (voir le chapitre qui traite de cette question) (n.d.t.). - 87 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les arguments les plus consistants que les agents des Banquiers avaient invoqués pour démonter l'opposition étaient que l'argent émis par le Congrès sur le crédit de la Nation serait sans valeur pour le commerce avec l'étranger alors que l'argent emprunté aux Banquiers, avec intérêt, serait accepté comme garantie légale dans toutes les tran- sactions. Ainsi, le public se retrouva exploité par des hommes qui se prétendaient ses amis. Alexander Hamilton et Morris étaient plus que jamais des mercenaires des ban- quiers internationaux. On porta le capital de la nouvelle Banque à $35.000.000 dont $28.000.000 souscrits par des Banquiers Européens que les Rothschild contrôlaient. Quelques malintention- nés suspectèrent les Banquiers Internationaux d'avoir conclu que Hamilton en savait beaucoup trop et qu'on ne pouvait lui faire confiance plus longtemps. Aaron Burr, un expert en duel, l'entraîna dans un combat et procéda à son exécution. Pendant que les Banquiers Internationaux utilisaient les américains comme «vi- trine», ils décidaient leur politique en Europe. Les intérêts des Rothschild exigeaient des Banquiers Américains d'étendre leurs crédits jusqu'à la limite nécessaire pour une sécurité optimale et de mettre en circulation une grande masse d'argent. Les moyens de propagande firent campagne pour un optimisme béat et la prospérité s'instaura. Les Américains allaient devenir le plus grand peuple de la terre ; on les engagea à investir rapidement pour le futur de leur grande nation. Lorsque les personnes possédant quelques valeurs eurent hypothéqué leurs biens plus qu'il ne fallait, des ordres furent donnés pour réduire les crédits, annuler les em- prunts à recouvrer et diminuer la masse d'argent en circulation. On créa donc une dépression artificielle. Les citoyens ne purent rembourser leurs obligations financières et les Rois de l'Argent s'adjugèrent des millions de dollars de biens et de garanties pour un montant largement inférieur à leur valeur normale. Si tout cela avait été suivi d'un procès en bonne et due forme, Al Capone et ses gangsters auraient été considérés comme des «gentlemen» en comparaison des Banquiers Internationaux. Des Américains compétents ont commenté cette phase de l'Histone des États- Unis, mais leurs opinions sur la question ne semblent pas avoir empêché leurs succes- seurs de tomber dans les mêmes pièges. John Adams (1735-1826) écrivit à Thomas Jefferson en 1787 et lui dit : « Toutes les perplexités, les confusions et les afflictions ne viennent pas des défauts de la Constitution, ni du mauvais accueil ou du manque de mérite, mais aussi de l'ignorance quant à la nature de l'argent, de sa circulation et du crédit. « Thomas Jefferson déclara : «Je crois que les institutions bancaires sont plus dange- reuses pour nos libertés que des armées régulières. Elles ont déjà constitué une aristo- cratie de l'argent qui défie les gouvernements. Le pouvoir d'émettre l'argent devrait être retiré aux banques et redonné au peuple à qui il appartient de droit». Andrew Jackson déclara : «Si le Congrès a le droit par la Constitution d'émettre le papier-monnaie, il leur a été donné de l'utiliser et non de le déléguer à des individus ou à des sociétés». Ces commentaires explicites signifièrent aux Banquiers Internationaux qu'ils de- vaient s'attendre à une sérieuse opposition lorsque leur Charte pour la Banque des - 88 - LA REVOLUTION AMERICAINE États-Unis sortirait en 1811. Afin de se préparer à cette éventualité, Amschel Mayer Rothschild exerça une mainmise absolue sur la Banque d'Angleterre pour renforcer son contrôle de l'économie mondiale. Son fils Nathan avait été particulièrement exercé pour entreprendre ce terrible ouvrage, comme nous l'avons signalé auparavant. Na- than révéla ses capacités et son talent exceptionnels dans les affaires financières. Il s'entraîna pour ne penser qu'en terme de profit tout comme un politicien profession- nel ne pense qu'en terme de votes. En 1798, dès l'âge de 21 ans, il quitta l'Allemagne afin de s'assurer le contrôle de la Banque d'Angleterre. On lui avait confié la modeste somme de £20.000. Démontrant son génie financier, il spécula et en un temps relati- vement court, tripla son capital. En 1811, lorsque la question du renouvellement de la Charte concernant la Bank of America fut examinée, Nathan Rothschild contrôlait les Banquiers Internationaux. Il présenta son ultimatum : «Ou la demande de renou- vellement de la Charte était accordée ou bien les États-Unis seraient impliqué dans la guerre la plus désastreuse». Beaucoup de patriotes américains ne purent croire que les Banquiers Internatio- naux fomenteraient une guerre et décidèrent de révéler leur «bluff. C'était l'intention d'Andrew Jackson qui les avertit par la suite : « Vous êtes une caverne de voleurs, un nid de vipères. J'ai l'intention de vous mettre en déroute et par le Dieu Eternel je vous mettrai en déroute !» Or les nations sont tenues par les guerres et Nathan Rothschild donna des ordres : «Donnez une leçon à ces Américains impudents. Ramenez-les au Statut Colonial». Le gouvernement britannique, toujours subordonné à la Banque d'Angleterre se lança dans la guerre de 1812. On avait calculé cette guerre de façon à appauvrir les États-Unis jusqu'à un tel point que les législateurs en viendraient à demander la paix et à rechercher une aide financière. Nathan Rothschild avertit qu'on n'accorderait aucune aide financière s'il n'y avait pas de renouvellement de la charte pour la Bank of Ame- rica. Le plan de Nathan Rothschild marcha à la perfection. Peu lui importait que beau- coup d'hommes fussent tués et blessés, que beaucoup de femmes deviennent veuves, beaucoup d'enfants orphelins, et un grand nombre de personnes ruinées. Il se réjouis- sait avec les autres conspirateurs de ce qu'ils avaient atteint leur objectif et avaient ainsi créé de plus en plus d'insatisfaction parmi le peuple qui blâmait les politiques inco- hérentes de leurs propres gouvernements pendant que «Le Pouvoir Occulte», dans les coulisses, restait à l'abri de toute suspicion. Seul un petit nombre de personnes connaissait la vérité. En 1816, le Congrès des États-Unis accorda le renouvellement de la Charte pour la Banque des États-Unis comme on le lui demandait. Des autorités en la matière ont affirmé carrément qu'on avait corrompu ou menacé les membres du Congrès pour le vote de la législation qui, de nouveau, allait enserrer le peuple américain dans des liens financiers. Franklin, Adams et Jefferson étaient devenus tous trois membres des Illuminât! Voilà pourquoi le Grand Sceau dAmérique est en fait l'insigne des Illuminati, et voilà la preuve de la puissance de la Synagogue de Satan. - 89 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les hommes qui conspirent et projettent de s'assurer le contrôle économique et politique du inonde n'hésitent pas à prostituer «l'amour» pour arriver à leurs fins, comme ils n'hésitent pas à ordonner des assassinats pour se débarrasser des hommes qui constituent un obstacle sur leur chemin. En 1857, le mariage de Lénora, fille de Lionel Rothschild, avec son cousin Alphonse de Paris (ils pensent que l'on doit tout garder en famille) amena de nombreux personnages internationaux à Londres où l'on célébra la cérémonie. Benjamin Disraeli, homme d'État anglais connu, qui fut nommé Premier ministre en 1868 et de nouveau en 1874 y fut invité. On rapporte que Disraeli aurait dit pen- dant son discours, lors de cette mémorable occasion : «Sous ce toit nous trouvons les chefs de la famille des Rothschild, un nom célèbre dans toutes les capitales d'Europe et en tout endroit du globe. Si vous voulez, nous diviserons les États-Unis en deux zones ; une pour vous, James ; et une pour vous, Lionel. Napoléon fera de même; il fera tout ce que je lui conseillerai. Quant à Bismarck, nous l'intoxiquerons de telle façon que nous en ferons notre esclave abject». L'Histoire nous apprend que Judah P. Benjamin, parent des Rothschild, fut leur stratège attitré en Amérique. La guerre civile américaine qui divisa l'Union en deux camps adverses devint un fait accompli. Les Banquiers persuadèrent Napoléon III d'étendre son Empire français jusqu'à Mexico. On assura également le gouvernement britannique qu'il était possible de faire à nouveau une colonie des États du Nord. La guerre civile américaine fut une guerre économique provoquée par les Banquiers Internationaux. En appliquant une pression économique, il était très simple d'aggraver les difficultés que les États du Nord avaient expérimentées après que l'on eût accordé la liberté aux esclaves. Abraham Lincoln lui- même le reconnut : «Aucune nation ne peut supporter longtemps d'être à moitié libre et à moitié esclave» [83] . Les Banquiers Internationaux accordèrent un crédit illimité à toutes les forces que le Sud avait engagées pour combattre celles du Nord et prêtèrent à Napoléon III 201.500.000 francs pour sa campagne mexicaine. Lorsque la Confédération eut besoin d'aide en 1863, les Véritables Puissances offrirent à Napoléon le Texas et la Louisiane en échange d'une intervention française contre les États Nordistes. Le Tsar de Russie eut vent de ces offres absurdes et déclara aux gouvernements d'Angleterre et de France que s'ils intervenaient activement et accordaient une aide militaire aux États du Sud, la Russie interpréterait une telle action comme une décla- ration de guerre contre l'Empire de Russie. Pour appuyer son ultimatum, il envoya des navires de guerre Russes à New-York et à San Francisco, et les mit à la disposition de Lincoln [84] . 83 — De même qu'il est impossible à une société qui emploie des salariés et jouit d'un haut niveau de vie, d'entrer en compétition avec une autre société qui utilise des esclaves ; exemple : la dictature (n.d.a.). 84 — A la suite de cette intervention, les Banquiers Internationaux décidèrent de renverser le gouvernement russe. - 90 - LA REVOLUTION AMERICAINE Lorsque les autorités Nordistes se retrouvèrent dans les difficultés financières, les Banquiers Internationaux ne refusèrent pas de prêter de l'argent. Ils stipulèrent sim- plement que le taux d'intérêt pour les États Nordistes serait de 28%. Après tout, ils faisaient des affaires en tant que prêteurs d'argent. Selon toute probabilité la guerre civile américaine aurait pu être conclue en quelques mois si les prêteurs d'argent inter- nationaux n'avaient pas accordé de nouveaux prêts. Ces prêts n'étaient que de l'usure. Ils étaient fixés à des conditions et à des taux d'intérêts calculés de telle façon qu'ils donnaient aux Banquiers Internationaux le contrôle de l'économie du pays. Lorsqu'ils jugèrent le moment opportun, ils mirent un terme à la guerre. Lincoln essaya de briser les liens financiers qui enserraient les États Nordistes. A son avis, l'article 1, Section 8, paragraphe 5 de la Constitution était suffisante. Il méprisa les avances des Banquiers, fit imprimer $450.000.000 d'argent «honnête» et plaça cet argent sous la garantie de l'Actif la Nation. Les Banquiers Internationaux rendirent coup pour coup en faisant passer un projet de loi au Congrès qui stipula que l'on n'accepterait pas «les Dollars en papier de Lincoln» («Greenbacks») en paiement des intérêts sur les obligations du gouvernement et des taxes d'importation. Les Ban- quiers dévalorisèrent presque l'argent de Lincoln en refusant d'accepter les «Dollars en papier» sauf à un escompte élevé. Ayant ramené la valeur des Dollars en papier à 30 cents, ils les achetèrent en totalité. Puis ils se retournèrent et achetèrent les titres du gouvernement en exigeant un dollar pour un dollar. De cette façon, ils surmontèrent une menace sérieuse et gagnèrent 70 cents par dollar. Un article inspiré par les Banquiers Internationaux parut dans le London Times. Il concernait l'émission des «Dollars en papier» d'Abraham Lincoln : «Si cette méchante politique financière qui a son origine en Amérique du Nord devait être soutenue in- conditionnellement, alors ce gouvernement produirait son propre argent sans coût. Il paierait ses dettes et serait sans dettes. Il aurait tout l'argent nécessaire pour commer- cer et deviendrait prospère. Ce serait sans précédant dans l'Histoire du monde. Les cerveaux et la richesse de tous les pays iraient en Amérique du Nord. Ce pays doit ÊTRE DÉTRUIT OU IL DÉTRUIRA TOUTE MONARCHIE SUR CE GLOBE» [85] . On adressa la «Hazard Circular» à tous les intérêts bancaires d'outre-mer. On y lisait : «Il est probable que l'on doit abolir l'esclavage par la force armée. Mes amis eu- ropéens et moi sont tout à fait pour, car l'esclavage n'est que la possession de la main- d'œuvre et comporte la protection des travailleurs tandis qu'avec le système européen instauré par l'Angleterre, le capital contrôlera la main-d'œuvre tout en contrôlant les salaires. Les capitalistes sauront reconnaître l'immense dette que nous réaliserons sans guerre et que nous utiliserons pour contrôler la valeur de l'argent. Pour hâter sa réa- lisation, nous devons utiliser les titres du gouvernement comme base bancaire. Nous attendons maintenant le ministre du Trésor des États-Unis pour lui faire cette recom- mandation. Nous n'autoriserons pas la circulation des «Dollars en papier» — comme on les appelle — aussi longtemps que nous ne pourrons les contrôler. Mais nous pou- vons contrôler les emprunts et par la-même, les émissions bancaires». Les Banquiers financèrent les campagnes électorales de suffisamment de Sénateurs et d'hommes du Congrès, pour que le Projet de Banque Nationale se transformât en 85 — Voici un exemple typique du langage à double sens des Illuminati. «Monarchie» signifie en vérité «Prêteur d'Argent» (n.d.a.). - 91 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Loi. ; ce qui arriva en 1863 en dépit des vigoureuses protestations du Président Lin- coln. Ainsi, les Banquiers Internationaux remportèrent un autre «round» et la popu- lation mondiale se retrouva encore plus près de l'esclavage religieux, politique et éco- nomique. Le passage suivant fut écrit sur une lettre à en-tête des Rothschild Brothers, Ban- quiers à Londres, le 25 Juin 1863, à Messieurs Ikelheimer, Norton et Vandergould, numéro 3 à Wall Street (New-York) : Chers Messieurs, Un certain M. John Sherman nous a écrit d'une ville de l'Ohio (États-Unis) pour nous indiquer les profits qui pourraient être réalisés dans les affaires bancaires natio- nales, selon une décision récente de votre Congrès ; un exemplaire de cette loi figurant en annexe. Apparemment, on a élaboré cette loi d'après un plan formulé par l'Association des Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos amis Américains — elle s'avérerait, si elle était promulguée, hautement rentable pour la fraternité bancaire dans le monde entier. M. Sherman nous déclare que les capitalistes n'ont jamais eu une telle occasion d'ac- cumuler de l'argent comme le fait entendre cette loi. Elle accorde à la Banque Nationale un contrôle presque absolu sur les Finances Nationales. Les seules personnes qui com- prennent le système, dit-il, seront tellement intéressés par ces profits — ou bien en dépendront d'une façon ou d'une autre — qu'il n'y aura aucune opposition de cette classe tandis que de l'autre côté, la masse populaire, incapable de saisir les avan- tages terribles que le capital tire du système supportera ce fardeau sans se plaindre et peut-être sans même suspecter que le système est hostile envers ses intérêts. Vos respectueux serviteurs, Rothschild frères En réponse à la lettre publiée ci-dessus, les Messieurs Ikelheimer, Norton et Van- dergould répondirent par la lettre suivante : Chers Messieurs, Nous accusons réception de votre lettre du 25 Juin dans laquelle vous faites référence à une communication que vous avez reçue de l'Honorable John Sherman de l'Ohio, en citant les avantages et les bénéfices que l'on pourrait espérer d'un investissement améri- cain, selon les articles de la loi sur les activités bancaires nationales. M. Sherman possède au plus haut degré les caractéristiques types du financier pros- père. Son tempérament est tel que quels que soient ses sentiments, ils ne lui font jamais perdre de vue le point essentiel. Il est jeune, rusé et ambitieux. Il a fixé ses yeux sur la présidence des États-Unis et est déjà membre du Congrès (il a également des ambitions financières). Il pense avec raison qu'il a tout à gagner en étant amical s financières qui parfois ne sont pas négligeables pour obtenir une aide gouverne- mentale ou bien pour se protéger d'une législation hostile. Quanta l'organisation de la Banque Nationale, à la nature etqiOC* bénéfices de tels investissements, nous vous prions de consulter rias circulaires imprimées envoyées dans notre pli. C'est-à-dire: - 92 - LA REVOLUTION AMERICAINE Tout groupe de cinq personnes au minimum a la possibilité d'organiser une So- ciété Bancaire Nationale. Une banque nationale ne peut pas avoir moins de $1.000.000 de capital sauf dans les villes de moins de 6.000 habitants. Ce sont des sociétés privées organisées en vue d'un profit privé et qui sélectionnent elles-mêmes leurs cadres et leurs employés. Elles ne sont pas soumises au contrôle des Lois de l'État sauf à celles que le Congrès peut promulguer de temps à autre. - Elles peuvent recevoir des dépôts et prêter de même pour leur propre bénéfice. Elles peuvent acheter et vendre des titres, escompter du papier et réaliser toutes sortes d'affaires bancaires. - Pour constituer une Banque Nationale de l'ordre de $1.000.000, il set-a néces- saire d'acheter ce montant (de même valeur) en Titres (Obligations) du gouver- nement des États-Unis. On peut acheter en ce moment les Titres des États-Unis à 50% d'escompte si bien qu'il est possible de constituer une Banque au capital de $ 1.000.000 pour seulement $500.000. On doit déposer ces Titresau Trésor des États-Unis à Washington en tant que garantie pour la monnaie de la Banque Nationale que le gouvernement fournira à la Banque. Le gouvernement des États-Unis paiera 6% d'intérêts sur tous les titres-or, les intérêts étant payés tous les six mois. Constatons qu'au prix actuel des titres, les intérêts payés par le gouvernement seront de 12% en or sur tout l'argent investi. Le gouvernement des États-Unis ayant déposé les titres susdits au Trésor Public, fournira en monnaie nationale, à la Banque ayant déposé ces avoirs, un intérêt annuel de 1%, en rémunération de la forte garantie réelle prise. La monnaie sera imprimée par le gouvernement des États-Unis et aura exactement l'aspect des dollars-papier si bien que le peuple ne verra aucune différence, bien que la monnaie ne soit qu'un engagement de payer de la banque. La demande d'argent est si importante qu'on peut immédiatement prêter cet argent au peuple au guichet des banques à un taux d'escompte de 10%, à 30 ou 60 jours, réalisant dans les 12%o d'intérêt sur la monnaie. L'intérêt sur les titres, plus l'intérêt sur la monnaie que le titre garantit, plus les accessoires en affaires, devraient donner à la Banque des gains énormes de l'ordre de 28% à 33 1/3%. - Les Banques Nationales ont le privilège d'accroître et de réduire leur monnaie à volonté, et bien sûr peuvent autoriser ou refluer des prêts si elles le jugent oppor- tun. Comme les Banques ont une Organisation nationale et peuvent facilement agir de concert en refusant des prêts ou en les autorisant, il en résulte qu'elles peuvent, en combinant leur action et en refusant d'accorder des prêts, provoquer un resserrement :du marché de l'argent et une baisse de tous les produits du pays en une semaine ou même en un seul jour. Les Banques Nationales ne paient pas d'impôts sur leurs titres, sur leur capital et sur leurs dépôts. En vous priant de considérer cela comme strictement confidentiel, Vos Très Respec- tueux, Ikelheimer, Norton et Vandergould - 93 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Suite à l'échange de ces lettres, les Banquiers Américains se lancèrent une fois de plus dans les manipulations dont nous venons de parler. Ils firent une riche moisson en exerçant des saisies sur les biens et les garanties qu'on leur avait laissés pour les prêts accordés et que leurs clients ne pouvaient rembourser car les Banquiers, agissant de concert, avaient retiré la monnaie et restreint les crédits dans des proportions telles qu'il était impossible à la grande majorité des emprunteurs d'honorer leurs obligations financières. Abraham Lincoln sentit qu'après cette cruelle et coûteuse expérience le peuple américain serait prêt à l'écouter et de nouveau il attaqua publiquement les Banquiers. Dans un discours il déclara : «Je vois dans un proche avenir une crise approcher qui me consterne et méfait trembler pour la sécurité de mon pays. Les sociétés sont quasi- ment «sur un piédestal» et une vague de corruption dans les hautes sphères va déferler et la puissance monétaire de ce pays s'efforcera de prolonger son règne en causant un préjudice au peuple jusqu'à ce que la richesse soit accaparée par quelques mains et la République détruite». Peu après avoir prononcé cet important discours, Abraham Lincoln fut réélu Prési- dent, mais avant qu'il eût pu promulguer une législation qui aurait mis un frein aux pra- tiques usuraires des Banquiers, John Wilkes Booth l'exécuta alors qu'il assistait à une représentation théâtrale dans la nuit du 14 Avril 1865. Peu d'Américains connaissent la raison pour, laquelle on assassina le Président Lincoln. La véritable raison fut connue lorsque les enquêteurs repérèrent un message codé dans les effets de Booth Judah P. Benjamin possédait la clé de ce message codé car il était l'agent des Rothschild en Amérique. Le message codé n'avait aucune relation avec le meurtre, mais il établissait formellement les liens de Booth avec les Banquiers Internationaux. Une fois de plus, ils restèrent tapis dans les coulisses pendant que le Juif Booth était accusé de la mort d'un grand homme. Si Abraham Lincoln avait vécu, il aurait très probablement «rogné et émondé les ailes» des prêteurs d'argent internationaux. Avant que Lincoln ne fût assassiné, Salmon P. Chase, qui était le ministre du Trésor des États-Unis (il le fut de 1861 à 1864) déclara publiquement : «Mon action destinée à promouvoir l'acceptation du Projet de Banque Nationale fia la plus grande erreur financière de ma vie. Elle a amené la constitution d'un monopole qui touche à tous les intérêts du pays. On devrait l'abroger, niais avant qu'il en soit ainsi, nous disposerons le peuple d'un côté et les Banquiers de l'autre; la compétition sera terrible et on n'aura jamais vu une telle bagarre dans cepays> 5» [86] . En 1866, il y avait $1.906.637.770 en circulation aux États-Unis, représentant $50,46 par habitant (per capita). A la fin de l'année 1876, il y avait seulement dans les $605.250.000 en circulation, représentant une somme par habitant de $14,60. Les re- traits bancaires avaient réduit la masse monétaire de la nation de plus de $ 1 .300.000.000. L'importance de ces chiffres, nous la saisirons mieux lorsque nous saurons que le ré- sultat de la politique des Banquiers fut d'avoir provoqué 56.446 faillites financières 86 — Pour davantage de précisions quant à cet aspect du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial, lire «Lightning over the Treasury Building» (Lumière sur la fondation du Trésor)., de John R. Elsom ; et «The Fédéral Reserve Conspiracy» (La Conspiration de la Réserve Fédérale)., de Eustace Mullins. - 94- LA REVOLUTION AMERICAINE représentant une perte de plus de $2.245.105.000 d'investissements en espèces. La plus grande partie de ces pertes était couverte par des hypothèques. En d'autres mots, en réduisant la masse monétaire et en limitant les crédits, les Banquiers s'étaient enri- chis de plus de $2.000.000.000 en un peu plus de 10 ans. On peut prouver par quantité de faits que les Banquiers Américains et les Ban- quiers Européens ont toujours été de mèche et que les périodes de dépression furent créées par des manipulations financières semblables. C'est ce que nous allons voir maintenant. - 95 - CHAPITRE VI MANIPULATIONS MONETAIRES Lorsque les Rothschild obtinrent le contrôle de la Banque d'Angleterre à la suite du spectaculaire «Assassinat» financier commis par Nathan en 1815, lui et ses asso- ciés insistèrent pour que l'Or devint la seule base d'émission de papier-monnaie. En 1870, les Banquiers Européens durent faire face à un petit ennui dans leur système de contrôle : en Amérique on utilisait un nombre considérable de pièces en Argent. Les Banquiers Européens décidèrent que l'on devait démonétiser l'Argent aux États-Unis. A cette époque, l'Angleterre avait beaucoup d'Or et très peu d'Argent ; l'Amérique avait beaucoup d'Argent et très peu d'Or [87] . Les Banquiers des deux côtés de l'Atlantique savaient que tant qu'il y aurait cette différence entre l'or et l'argent, ils ne pourraient obtenir le contrôle absolu de l'écono- mie de la nation, car le contrôle absolu est essentiel au succès d'une manipulation à grande échelle. Les Banquiers Internationaux Européens envoyèrent Ernest Seyd en Amérique et mirent à sa disposition $500.000 dans les Banques Américaines pour corrompre les membres-clés de la législature américaine. En 1873, à l'instigation des Banquiers, certains agents soumirent un «Projet de Loi» qualifié innocemment de «Projet pour réformer la frappe de la monnaie et les lois sur la monnaie». Il était intelligemment rédigé et de nombreuses pages de cet écrit dissimulaient le véritable dessein du Projet. Le sénateur John Sherman, dont nous avons cité la lettre adressée à la Maison Roths- child, appuya seul ce projet de loi. Sherman était soutenu par le congressiste Samuel Hooper. Le sénateur Shermann donna une explication très plausible mais trompeuse du dessein du Projet qui fut adopté à l'unanimité. Trois années passèrent avant que l'on commence à réaliser l'importance de ce Projet de Loi camouflé dont l'objectif était de démonétiser l'Argent. Le Président Grant le signa sans lire le contenu, après qu'on l'eût assuré que c'était simplement une question de routine pour des réformes nécessaires dans le domaine de la frappe de la monnaie et des lois monétaires. Selon les Archives du Congrès, au- 87 — Ce fut pour aggraver cette situation que les agents des conspirateurs internationaux en Amérique constituèrent les «gangs» de dévaliseurs de diligences, et de trains, afin d'intercep- ter les chargements d'or envoyés des différentes mines au Trésor des États-Unis. Cette asso- ciation des Banquiers Internationaux avec «IUnderworld» (Monde souterrain) existe encore de nos jours (n.d.a.). - 97 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cun des membres, sauf ceux du Comité qui soutinrent le Projet de Loi, ne comprirent sa signification. Les Banquiers Internationaux considéraient la promulgation du Projet comme essentielle pour leurs plans qui ne visaient à rien moins qu'obtenir le contrôle absolu du système monétaire des États-Unis. Ils instruisirent Ernest Seyd de façon à ce qu'il se présentât comme un expert dans la frappe de la monnaie. Après avoir présidé la constitution d'un comité favorable aux objectifs de ses maîtres, il siégea dans le dit Comité, exerçant la fonction de conseiller. Puis il aida à la rédaction du Projet de Loi, suivant les instructions des Rothschild. Le congressiste Samuel Hooper soumit le Projet à la Chambre le 9 avril 1872. On rapporte qu'il aurait déclaré : «M. Ernest Seyd, de Londres, est un écrivain distingué qui a traité avec grand soin la question de la monnaie et de la frappe de la monnaie. Après avoir examiné la première rédaction du Projet, il a donné de nombreuses et précieuses suggestions que l'on a incorporées dans le Projet de Loi». M. John R. Elsom dans son livre «Lumières sur la fondation du Trésor» déclare à la page 49 : «Selon les déclarations (celles de Seyd) qu'il fit à son ami, M. Frederich A. Luckenbach de Denver, dans le Colorado, qui nous a révélé l'histoire sous serment, il (Seyd) déclara : J'ai vu le Comité de la Chambre et du Sénat, distribué l'argent et je suis resté en Amérique jusqu'à ce que je sois sûr que j'avais donné la bonne mesure». En 1878, un nouveau retrait de la masse monétaire et une limitation des crédits provoqua 10.478 faillites bancaires et faillites d'affaires aux États-Unis. En 1879, l'émis- sion d'argent supplémentaire sur l'insistance du Congrès, mit un frein à la récession artificiellement créée et réduisit les faillites d'affaires à 6.658. Mais en 1882, le «Pouvoir Occulte» derrière les affaires internationales donna des ordres, stipulant qu'il ne devait plus y avoir de compromissions. Ils rappelèrent à leurs associés banquiers, des États- Unis, qu'il n'y avait plus de place pour le sentiment dans les affaires. Les avertissements énergiques donnèrent des résultats spectaculaires. Entre 1882 et 1887, lamonnaie en circulation aux États-Unis fut réduite à $6,67 par tête. Cette action porta le nombre total de faillites d'entreprises de 1878 à 1892 à 148.703, avec évidemment un nombre proportionné de saisies sur les fermes et les biens privés. Seuls en bénéficièrent les Banquiers et leurs agents qui accordaient les prêts et prenaient des mesures de saisie. Les Banquiers Internationaux créaient délibérément des conditions de pauvreté et de désespoir aux États-Unis afin d'amener la situation qui permettrait à leur ins- trument, «le Parti Révolutionnaire Mondial», de recruter des forces révolutionnaires. Cette accusation est confirmée par une lettre destinée à tous les banquiers améri- cains et provenant de l'Association des Banquiers Américains. Il fut prouvé que cette Association était intimement liée au Monopole Européen des Rothschild, même si elle n'était pas contrôlée effectivement par la Maison Rothschild à cette époque. Voici la teneur de la lettre : «Le 11 Mars 1893, Cher Monsieur, Les intérêts des Banques Nationales nécessitent une législation financière immé- diate de la part du Congrès. La Monnaie en Argent et les billets du Trésor doivent être retirés et l'on doit émettre des billets de banque nationaux basés sur l'Or, unique étalon. - 98 - MANIPULATIONS MONETAIRES Cela nécessitera l'autorisation de nouvelles mises en place de prêts d'un montant de $500.000.000 à $1.000.000.000 comme norme de circulation. Vous retirerez de suite un tiers de votre masse monétaire en circulation et rappellerez la moitié de vos prêts. Veillez à créer un resserrement monétaire chez vos clients, et particulièrement chez les hommes d'affaires influents. La vie des Banques Nationales en tant qu'investissements fixes et sûrs dépend d'une action immédiate, car il y a un sentiment sans cesse crois- sant en faveur de la monnaie légale du gouvernement et de la frappe de la monnaie en Argent». Cet ordre fut exécuté aussitôt et la panique de 1893 en découla. William Jennings Bryan essaya de contrecarrer la conspiration des Banquiers, mais une fois de plus la population crut aux fausses accusations diffusées dans la Presse, par la propagande des Banquiers. L'homme de la rue accusa le gouvernement. Le citoyen ne suspecta ce chaos pour renforcer leurs positions. William Jennings Bryan ne put rien faire de constructif. Sa voix, comme les voix de beaucoup d'autres citoyens honnêtes et loyaux, criait dans le désert. En 1899, J.P. Morgan et Anthony Drexel se rendirent en Angleterre pour assister à une réunion des Banquiers Internationaux. Lorsqu'ils revinrent, J.P. Morgan avait été nominé représentant en chef des intérêts Rothschild aux États-Unis. On l'avait proba- blement choisi à cause de l'ingéniosité dont il avait fait preuve en vendant des fusils de l'Armée de l'Union à son Gouvernement. Ces fusils avaient déjà été confisqués et il réalisa une fortune [88] . Le résultat de la Conférence de Londres fut que J.P. Morgan & Co de New-York, Drexel & Co de Philadelphie, Grenfell & Co de Londres, Morgan Harjes & Co de Paris, les Warburg d'Allemagne et d'Amsterdam et la Maison Rothschild s'associèrent. La Coalition Morgan-Drexel organisa en 1901 la Northern Securities Corpora- tion dans le dessein d'écarter des affaires le Groupe Heinze-Morse. Les Heinze-Morse contrôlaient d'importantes affaires bancaires, de navigation, des aciéries et d'autres in- dustries. Ils devaient être écartés des affaires de façon à ce que le duo Morgan-Drexel put contrôler la prochaine élection fédérale. Les Morgan-Drexel réussirent à placer le candidat Théodore Roosevelt en 1901, ce qui eut pour résultat de différer les poursuites qu'avait lancées contre eux le Ministère de la Justice pour les méthodes illégales qu'ils avaient employées pour se débarrasser de toute compétition. Les Morgan-Drexel s'associèrent ensuite avec Kuhn-Lœb & Co. Pour tester leur puissance, ils décidèrent de monter un autre «assassinat» financier et créèrent la «Panique de Wall Street de 1907». La réaction publique envers de telles méthodes de gangstérisme légalisé s'avéra suffisante pour décider le gouvernement à agir, mais les preuves qui vont suivre établissent clairement comment le peuple fut trahi. 88 — Gustave Myers révèle les liens de J.P. Morgan et de son père avec la Maison Rothschild en apportant beaucoup plus de précisions. Les Américains qui souhaitent éviter que l'his- toire soit un éternel recommencement devraient savoir comment ils furent trahis au milieu du siècle dernier il est expliqué dans un autre chapitre comment les Banquiers Internationaux se rencontrèrent dans un quartier de Londres et mirent au point leur politique pendant que les dirigeants révolutionnaires se rencontraient dans un autre quartier et mettaient au point les phases de l'intrigue. Ces étapes étaient prévues pour déclencher les guerres et les révolutions mises au point par les Cerveaux (n.d.a.). - 99 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le gouvernement constitua «une Commission Monétaire Nationale». Le Sénateur Nelson Aldrich en fut nommé directeur ; il était chargé de faire une étude rigoureuse des pratiques financières et ensuite de formuler des réformes monétaires et bancaires en soumettant au Congrès la législation adéquate. Aldrich, on le découvrit par la suite, avait des intérêts financiers dans les puissants Trusts du caoutchouc et du tabac. Il était vraiment le dernier homme du Sénat à qui l'on aurait dû confier ce travail. Aussi- tôt après sa nomination, Aldrich se choisit un petit groupe de fidèles lieutenants et ils partirent tous pour l'Europe. Pendant qu'ils étaient en Europe, on leur accorda toutes les facilités pour étudier la façon dont les Banquiers Internationaux contrôlaient l'éco- nomie des pays européens. Ayant passé deux années en Europe et dépensé plus de $300.000 de l'argent des contribuables américains, Aldrich retourna aux États-Unis. Le peuple n'eut pas grand chose pour son argent : Aldrich lui déclara qu'il n'avait pu établir un plan précis pour empêcher les paniques financières de se reproduire, de renverser les affaires, de créer le chômage et de détruire depuis la Guerre Civile amé- ricaine d'innombrables petites fortunes. Aldrich était si intime avec les Rockfeller que J.D. Junior épousa sa fille Abby Avant la tournée en Europe, on avait conseillé à Aldrich de s'entretenir avec Paul Warburg. Ce Paul Moritz Warburg était une personnalité exceptionnelle. Il avait im- migré aux États-Unis sous la nationalité «allemande» vers 1902. Il devint par la suite membre de la Maison Financière Européenne de M.M. Warburg & Co de Hambourg et Amsterdam. Cette Compagnie était, comme nous l'avons vu, associée à la Mai- son Rothschild. Paul Warburg avait étudié la Finance Internationale en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Hollande et dans d'autres pays avant d'entrer en Amérique en tant qu'immigrant. Les États-Unis prouvèrent qu'ils étaient le pays de l'occasion en or car en un rien de temps, il acheta une participation chez Kuhn-Lœb & Co de New-York et se fit voter un salaire de $500.000 par an. Un de ses nouveaux associés était Jacob Schiff qui avait acheté une participation dans la firme avec de l'or à Rothschild. Ce Jacob Schiff était l'homme, nous le démontrerons, qui finança le mou- vement terroriste en Russie de 1883 jusqu'à 1917. Schiff n'avait pas trop mal travaillé pour lui-même et ses bailleurs de fonds. Il s'était arrangé pour obtenir le contrôle absolu des moyens de transport, des systèmes de communication et des voies de ravitaillement aux États-Unis. Or, nous en avons la preuve aujourd'hui, ces contrôles sont absolument nécessaires pour toute réussite ré- volutionnaire dans n'importe quel pays [89] . Dans la nuit du 22 Novembre 1910, une voiture de chemin de fer, privée, attendait à la Gare de Hoboken dans le New- Jersey. Le Sénateur Aldrich arriva en compagnie de A. Piatt Andrews, économiste de profession et Haut Représentant du Trésor que l'on avait invité et régalé en Europe. Shelton, le secrétaire privé d'Alrich se présenta éga- 89 — Des recherches dans de nombreux pays déjà «accaparés» prouvent que les grands ma- gnats de la Finance qui possédaient et contrôlaient les moyens de transport sur terre et sur mer ainsi que les industries liées à ces entreprises, ont provoqué délibérément les situations qui ont conduit aux grèves générales, préludes au moment choisi pour le coup d'état révolu- tionnaire. Il est évident que ces magnats internationaux de la Finance ne peuvent établir des dictatures, comme ils le firent en Russie, que lorsque les gouvernements et les institutions en place ont été renversés. Notre livre prouve que ces visées ont été réalisées en Russie et de quelle façon (n.d.a.). - 100 - MANIPULATIONS MONETAIRES lement. Il était suivi de Frank Vanderlip, président de la National City Bank de New- York ; banque qui représentait les intérêts pétroliers des Rockeffeller et les intérêts ferroviaires des Kuhn-Lœb. On avait publiquement confié aux directeurs de la Natio- nal City Bank la tâche d'aider à fomenter une guerre entre les États-Unis et l'Espagne en 1898. Quelle qu'ait pu être la vérité ou les responsabilités, le fait est qu'une fois la guerre terminée, la National City Bank possédait et contrôlait l'industrie sucrière cubaine. Les autres personnes qui rejoignirent Aldrich étaient H.P. Davison, associé principal de J.P. Morgan & Co et Charles D. Norton, président de la First National Bank de Morgan, à New York. Ces trois derniers furent accusés par la législation amé- ricaine de contrôler toute la monnaie et le crédit des États-Unis. Les derniers qui se présentèrent furent Paul Warburg et Benjamin Strong. Warburg était si riche et si puissant à cette époque qu'il aurait inspiré la célèbre bande dessinée «Annie l'orphe- line» dans laquelle on dépeignait Warburg — « Warbucks» — comme l'homme le plus riche et le plus influent du monde, un homme qui pouvait, lorsqu'il le souhaitait, faire usage de pouvoirs surhumains ou préternaturels afin de se protéger, lui et ses intérêts. Benjamin Strong prit de l'importance au cours des manipulations de haute finance qui conduisirent à la panique de 1907 à Wall Street. Il était un des lieutenants de J.P. Morgan et s'était acquis une certaine réputation en exécutant les ordres sans poser de question, et avec une efficacité impitoyable. La voiture privée d'Aldrich était rattachée au train. Des journalistes eurent vent du rassemblement des hommes qui contrôlaient le pétrole, les finances, les moyens de communication et de transport ainsi que les industries lourdes de l'Amérique. Ils arrivèrent en foule comme des sauterelles à proximité de la voiture privée... Mais ils ne purent discuter avec quiconque. M. Vanderlip mit définitivement un terme aux ques- tions des journalistes par cette explication : «Nous nous en allons passer un «week- end» au calme». Il fallut de nombreuses années pour découvrir ce qui s'était passé au cours de ce week-end tranquille. Une réunion secrète s'était tenue sur l'Ile Jekyl en Géorgie. Ce «pied-à-terre» appartenait à J.P. Morgan et à un petit nombre de ses associés en fi- nance. Les questions sur lesquelles porta la réunion concernaient «les moyens et les méthodes de s'assurer que la législation proposée pour mettre un frein aux escroqueries financières et aux manipulations financières aux États-Unis, serait sabotée, et qu'une législation favorable serait substituée pour les intérêts de ceux qui assistaient à la réunion secrète». La réalisation de ces deux objectifs importants n'était pas un travail facile. On demanda à M. Paul Warburg de proposer des solutions et l'on accepta ses conseils. Le même groupe tint par la suite des réunions à New-York pour peaufiner les dé- tails. Les conspirateurs donnèrent le nom de «The First Name Club» (Club du Pré- nom) à leur groupe car, lorsqu'ils se rencontraient, ils s'adressaient toujours entre eux par leurs prénoms afin de se protéger des étrangers qui auraient pu s'intéresser de plus près à leurs personnes s'ils avaient entendu prononcer les noms de financiers natio- naux et internationaux. Afin de raccourcir les délais, Aldrich, Warburg & Co rédi- gèrent la législation monétaire qu'Aldrich présenta par la suite comme l'œuvre de son comité particulier. Il la fit voter par le Congrès en 1913 sous l'appellation de «Loi de la Réserve Fédérale de 1913». - 101 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER La grande majorité des citoyens américains a franchement cru que cette loi proté- gerait leurs intérêts et placerait dans les mains du gouvernement fédéral, le contrôle de l'économie de la nation. Rien n'est plus éloigné de la vérité. Le Système de Réserve Fédérale mettait les Ban- quiers associés d'Amérique et d'Europe en position de provoquer et de contrôler la Première Guerre Mondiale. Nous prouverons cette affirmation. La Première Guerre Mondiale fut provoquée afin de permettre aux conspirateurs internationaux de dé- clencher la Révolution Russe en 1917. Ces faits illustrent la façon dont l'Histoire se répète et pourquoi elle se répète. Au moyen de complots et d'intrigues comparables, les Banquiers Internationaux avaient provoqué la Révolution Anglaise en 1648-1649 et la Grande Révolution Française de 1789 [90]_ En 1914, le Réseau de la Réserve Fédérale comprenait douze Banques qui avaient acheté pour $134.000.000 de Fonds de la Réserve Fédérale. Selon le rapport du Congrès en date du 29 Mai 1939, ils avaient réalisé un profit de $23.141.456.197. En 1940, les avoirs de la Réserve Fédérale s'élevaient à $5.000.000.000. En 1946, on annonça qu'ils se montaient à $45.000.000.000. Les Banquiers réalisèrent $40.000.000.000 de profit par leurs transactions au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. La majorité des citoyens, aux États-Unis, croit que le Système de Réserve Fédérale profite à toute la Nation, qu'il protège l'argent des déposants en rendant impossible les faillites bancaires et que les profits réalisés par les banques de Réserve Fédérale sont reversés au Trésor Public. Toutes leurs suppositions sont fausses. A l'origine, le Système de Réserve Fédérale était sensé accomplir ce que la majorité des citoyens avait en vue, mais la législation arrêtée à l'Ile Jekyl (Géorgie) en 1910, puis votée par le Congrès américain en 1913, ne profita pas au peuple ou au gouvernement des États-Unis. Elle profita uniquement aux Banquiers Américains qui étaient associés aux Banquiers Internationaux d'Europe. Le Président des États-Unis choisit quatre des hommes qui avaient Our fonction de diriger le Système de Réserve Fédérale et leur attribua des appointements de $15.000 par an. Les rapports du Congrès prouveront que les Banques membres ont partagé illégalement les bénéfices réalisés dès le commencement. Ce ne fut qu'à partir de 1922 que la Loi originelle fut amendée de façon à ce que les Banquiers prissent part aux bénéfices en toute légalité. Reste l'illusion suivante à dissiper : «Le Système de Réserve Fédérale protège les personnes qui déposent leur argent pour qu'il soit en sûreté dans les Banques améri- caines contre d'éventuelles faillites bancaires». Or, les statistiques montrent que depuis l'entrée en fonction du Système de Réserve Fédérale en 1913, plus de 14.000 banques ont fait faillite. Les déposants légitimes ont perdu pour des millions d'argent durement gagné. Comme l'argent, ou la richesse, est indestructible en général, quelqu'un a dû recevoir ce que d'autres ont perdu. C'est ce que l'on appelle de nos jours «l'intelligence dans les affaires». 90 — Pour de plus amples détails sur la «Conspiration de la Réserve Fédérale», lire le livre portant le même titre, écrit par Eustace Muffins et publié par «Common Sensé» ; Union, New- Jersey en 1954 (n.d.a.). - 102 - CHAPITRE VII * r ^ LES EVENEMENTS QUI PRECEDERENT LA RÉVOLUTION RUSSE LÉNINE L'invasion de la Russie par Napoléon en 1812 ébranla profondément le peuple Russe. Le Tsar Alexandre I er entreprit de restaurer la situation. Dans l'espoir de réaliser l'union dans tout l'Empire Russe, il desserra l'étau des restrictions imposées aux Juifs dans le Secteur de Colonisation dès 1772. Des concessions particulières furent accor- dées aux artisans et autres professions. On essaya avec détermination de faire travail- ler les Juifs dans l'agriculture et sous Alexandre I er on les encouragea à l'assimilation selon le mode de vie Russe. Nicolas I er succéda à Alexandre I er en 1825. Il était moins décidé à favoriser les Juifs, car il constata avec effroi leurs rapides avancées dans l'économie russe. Son gouver- nement vit d'un très mauvais œil la détermination des Juifs à maintenir leur culture à part, de même que leur langue, leur façon de s'habiller... Pour essayer d'assimiler les Juifs dans la société russe, Nicolas 1er rendit obligatoire en 1804 l'école publique aux enfants Juifs. Le Tsar pensait que si l'on pouvait convaincre les jeunes Juifs qu'ils se- raient bien accueillis dans la société russe, cela permettrait de dissiper un tant soit peu les malentendus. Son intention était d'effacer l'histoire des persécutions religieuses qu'on enfonçait dans l'esprit des jeunes juifs dès la prime enfance. Le résultat de l'expérience russe ne fut pas celui que l'on escomptait. L'Instruction des enfants non-Juifs n'était pas obligatoire. Les Juifs devinrent les personnes les plus instruites en Russie' 911 . Alexandre II suivit Nicolas I er sur le trône de Russie en 1855. Benjamin Disraeli qualifiait Alexandre I er de «Prince le plus bienveillant qui régna jamais sur la Russie». Alexandre consacra sa vie à améliorer les conditions de vie des paysans, des classes plus pauvres et des Juifs. En 1861, il affranchit 23.000.000 de serfs. On avait obligé 91 — Tout cela est significatif et à mettre en relation avec la destination finale de la Puissance Tsariste qui se termina par le meurtre du Tsar Nicolas II et de toute famille dans la maison d'Ekaterinenburg, le 17 Juillet 1918, exécutés par nommé Yorovrest. On changea par la suite le nom d'Ekaterinenburg en Sverdlovsk, en honneur du Juif Yakov Sverdlov qui était le Président de la République Soviétique à l'époque des exécutions. On dessina même les symboles des Illuminati sur les murs de la cave de la mort (n.d.a.). - 103 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cette classe malheureuse à travailler la terre. Ces serfs étaient quasiment des esclaves. Ils pouvaient être cédés d'un propriétaire à un autre lors des ventes (ou des baux) de propriétés terriennes. De nombreux Juifs, qui avaient tiré avantage de l'instruction obligatoire, s'inscri- virent dans les universités. Il leur était très difficile de trouver un emploi lorsqu'ils sortaient diplômés. Afin de réparer cette injustice, Alexandre II décréta que tous les diplômés Juifs auraient la possibilité d'exercer leurs professions dans le gouvernement de la Grande Russie. En 1879, des pharmaciens, des infirmières, des sages-femmes, des dentistes, des distillateurs et des artisans qualifiés, tous juifs, eurent l'autorisation d'exercer leur profession et de résider partout en Russie. Mais les dirigeants révolutionnaires Juifs étaient décidés à poursuivre leur mouve- ment de Révolution Mondiale Populaire. Leurs groupes terroristes commirent provo- cations sur provocations, travaillèrent pour s'assurer le soutien d'intellectuels Russes aigris et pour enraciner l'idée de révolution violente dans les esprits de la population ouvrière. En 1866, ils attentèrent une première fois à la vie du Tsar Alexandre II et essayèrent de l'assassiner une deuxième fois en 1879. Les deux attentats échouèrent de façon miraculeuse. Il fut alors décidé, et l'on s'y employa particulièrement, de destituer Alexandre. Son règne bienveillant bouleversait complètement leurs revendications : «on ne pouvait instituer rapidement les réformes nécessaires que par une action révo- lutionnaire rapide». Les conspirateurs préparèrent le complot suivant contre la vie d'Alexandre II dans la maison de la Juive Hesia Helfman, et le Tsar fut assassiné en 1881. Pendant que les Forces Révolutionnaires de Russie essayaient de gêner le Gou- vernement par tous les moyens, en commettant toutes sortes de provocations dont l'assassinat, le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. essaya une fois de plus d'entraîner la Grande-Bretagne dans une guerre contre la Russie, depuis ses Quartiers Généraux d'Angleterre, de Suisse et des États-Unis. Aucun des deux Empires n'aurait pu tirer de profits appréciables d'une telle guerre. Le résultat final aurait été l'affaiblissement des deux Empires sur le plan matériel, et aurait constitué alors une proie très facile pour une action révolutionnaire ultérieure. Dans le numéro d'octobre 1881 du «Dix-neu- vième siècle», Goldwyn Smith, professeur d'Histoire Moderne à l'Université d'Oxford, écrivait : «Lorsque j'étais dernièrement en Angleterre, on était au bord de la guerre avec la Russie, ce qui attrait entraîné l'Empire tout entier. Les intérêts Juifs en Europe et leur organe principal, la Presse Juive de Vienne, faisaient leur possible pour nous y pousser» l92] . L'assassinat du «Petit Père» des Russes en 1881 suscita un ressentiment général qui se traduisit par une explosion spontanée de violence envers la population juive dans de nombreux endroits de Russie. Le gouvernement russe promulgua «Les Lois de Mai» 92 — Voilà une autre illustration qui nous montre comment un professeur d'Histoire peut tomber dans les pièges de l'antisémitisme, piège disposé par les conspirateurs. La majorité des personnes croit en général que tous les Banquiers Internationaux et les Magnats de la Finance sont Juifs ; c'est inexact. La majorité n'est pas constituée ; de Juifs que ce soit par le sang, l'ori- gine raciale ou la religion. Ils encouragent en fait l'antisémitisme parce qu'ils utilisent tous les «mouvements anti» pour servir leurs intérêts (n.d.a.). - 104 - LÉNINE qui étaient très sévères car les officiels russes défenseurs de ces lois, prétendirent «que si la politique bienveillante d'Alexandre II ne pouvait satisfaire et réconcilier les Juifs, il serait alors évident que seule la domination absolue de la Russie pourrait les satis- faire». Et de nouveau, la Race Juive tout entière fut punie pour les crimes de quelques dirigeants révolutionnaires patentés. Le 23 Mai 1882, une délégation Juive, conduite par le Baron Ginzberg, rendit visite au nouveau Tsar Alexandre III et protesta officiellement contre les Lois de Mai [93] . Le Tsar promit une enquête approfondie sur la question du conflit entre les factions Juives et non-Juives dans la population de l'Empire. Le 3 Septembre il prononça le discours suivant : «Pendant un certain temps le gouvernement s'est consacré aux Juifs, à leurs problèmes et à leurs relations avec le reste de la population de l'Empire. Il a constaté les tristes conditions de vie que la conduite des Juifs dans les questions finan- cières avaient imposées à la population chrétienne. Au cours des vingt dernières années, les Juifs ne se sont pas seulement immiscés dans toutes les branches du commet-ce et des affaires. Ils ont également accaparé une grande partie de la terre par achat ou fermage. A quelques exceptions près, ils ont connue un seul homme, consacré leurs efforts non pas à enrichir ou faire bénéficier le pays, mais à frustrer le peuple russe grâce à leurs ruses. Les pauvres ont particulièrement souffert de cette conduite qui a provoqué les protestations justifiées du peuple ainsi que des actes de violence envers les Juifs. D'un côté, le gouvernement faisait de son mieux pour supprimer ces troubles et délivrer les Juifs de l'oppression et des massacres ; d'un autre côté, il considérait qu'il était urgent et juste d'adopter des mesures radicales pour mettre fin à l'oppression des Juifs vis-à- vis des autres habitants et pour débarrasser le pays de leurs malversations qui étaient, nous le savons bien, l'origine des agitations anti-Juives. Le Gouvernement n'avait pas seulement promulgué les Lois de Mai comme acte de représailles pour l'assassinat du Tsar Alexandre II, mais également parce que les économistes russes avaient averti de façon pressante le Gouvernement que l'économie nationale était en danger de ruine si l'on ne prenait pas des mesures pour réduire les activités illégales des Juifs. Les économistes firent remarquer que les Juifs ne représen- taient que 4,2% de la population globale mais s'étaient si bien incrustés dans l'écono- mie russe que la nation se trouvait face à un désastre économique. Ou peut constater la justesse de leurs vues par les actions qui furent prises après que la députation du Baron Ginzberg ait échoué dans sa tentative de faire annuler les Lois de Mai. Les Ban- quiers Internationaux imposèrent des sanctions économiques contre l'Empire Russe et acculèrent presque la nation à la banqueroute. Ils exercèrent un embargo sur les échanges et le commerce russe. En 1904, après qu'ils eussent entraîné l'Empire Russe dans une guerre désastreuse contre le Japon, la Maison Bancaire Anglaise des Roths- child répudia ses promesses d'aide financière et essaya d'amener l'Empire Russe à la banqueroute, pendant que la Kuhn-Lceb & Co de New-York octroyait au Japon tous les crédits qu'il demandait. L' «Encyclopedia Britannica», à la page 76 de son tome 2 (édition de 1947) déclare à propos des Lois de Mai : «Les Lois de Mai Russes furent le plus remarquable monu- ment législatif qu'ait réalisé l'antisémitisme moderne... Leur résultat immédiat fut une 93 — Ginzberg était le représentant officiel de la Maison Rothschild en Russie (n.d.a.). - 105 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER dépression commerciale ruineuse ressentie par tout l'Empire et qui affecta profondé- ment la confiance en l'économie du pays. Le ministre russe ne savait plus comment faire pour trouver de l'argent et l'on entreprit des négociations avec la Maison Rothschild pour un gros emprunt. Un projet de contrat venait d'être signé lorsqu'on déclara au ministre des Finances que si les persécutions contre les juifs ne prenaient pas fin, la grande maison bancaire se verrait obligée de se désister... L'antisémitisme qui avait déjà si profondément influencé les politiques nationales européennes imprima ainsi sa marque sur les relations internationales, car ce furent et le besoin pressant du Trésor Russe et la conclusion du traité secret de neutralité mutuelle du Prince Bismarck, qui amenèrent l'Alliance Franco-Russe». De nombreux Juifs orthodoxes étaient navrés du terrorisme impitoyable que pra- tiquaient leurs compatriotes. Ils savaient qu'on instaurait une politique similaire en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Les Juifs moins radicaux se tourmen- taient, redoutant qu'une poursuite de ce terrorisme entraînât une vague immense d'antisémitisme qui se traduirait par l'extermination de la race Juive. Un Juif allemand, Théodore Herzl, confirma leurs plus grandes craintes en les informant de la politique antisémite de Karl Ritter, et en leur signalant qu'elle se répandait avec rapidité en Alle- magne. Il proposa l'organisation d'unMouvementJuifde retour en Israël sur la requête de Juifs Orthodoxes. Ce fut le commencement du Mouvement Sioniste [94] . Après que le Tsar Alexandre III eût rendu son verdict accusant les Juifs avares d'être la cause des troubles et de la ruine économique de l'Empire, les agents révolution- naires organisèrent le «Parti Social-Révolutionnaire». On nomma à sa tête un homme tout à fait impitoyable — Gershuni — qui fut l'organisateur des Groupes Terroristes. Un tailleur du nom de Yevno Azev eut la charge de mettre sur pied les «Sections Com- battantes». Les dirigeants du Parti Social-Révolutionnaire insistèrent également sur l'importance d'enrôler des Gentils dans le mouvement. Les Gentils qui réussirent aux tests auxquels on les soumit, devinrent membres à part entière. Ce fut cette décision qui amena Alexandre Ulyanov dans le Parti. Avant d'être admis par les dirigeants révo- lutionnaires comme membre à part entière, on lui ordonna de prendre part au com- plot visant à assassiner le Tsar Alexandre III. L'attentat contre la vie du Tsar échoua et Alexandre Ulyanov fut arrêté, jugé et condamné à mort. Son exécution fut l'origine du dévouement de son plus jeune frère, Vladimir, à la cause révolutionnaire. Vladimir escalada les marches du pouvoir jusqu'à devenir dirigeant du Parti Bolchevik. Il prit le nom de Lénine et devint par la suite le premier dictateur de l'UR.S.S. Entre 1900 et 1906, le Parti Révolutionnaire provoqua de graves troubles dans le inonde du travail et créa de profonds malentendus entre les classes de la société russe. Il exacerba aussi la bigoterie religieuse jusqu'à en faire un «bouillon de culture». On servit ce bouillon à la Russie tout en lui prescrivant de sérieux remèdes qui consistaient en meurtres et assassinats à grande échelle. Le bouillon se répandit sous la forme de la révolution de 1905. La Section Terroriste des Révolutionnaires Sociaux assassina des officiels en 1901, dont le ministre de l'Instruction, Bogolepov. On perpétra cet assassinat afin de prendre en compte le ressentiment Juif vis-à-vis de la clause sur l'instruction dans les Lois de 94 — Le Mouvement Sioniste fut à son tour contrôlé par les Banquiers Internationaux et utilisé à leur profit. Lire «The Palestine Plot» (Le Complot Palestinien) de B. Jensen (n.d.a.). - 106 - LÉNINE Mai. Cette clause limitait le nombre de Juifs s'inscrivant dans les écoles et les universi- tés subventionnées par l'État, en fonction du pourcentage que représentait la popula- tion Juive par rapport à l'ensemble de la population russe. On vota cette mesure parce que les étudiants Juifs avaient envahi les écoles financées par l'État, puis on confia à un groupe de jeunes Juifs qui avaient souffert de la clause sur l'instruction des Lois de Mai (de 1882) — lorsqu'ils étaient enfants — la tâche d'assassiner le ministre de l'Instruc- tion. Ils devaient faire la preuve de leur courage et montrer leur capacité à accomplir leurs devoirs dans la Section Terroriste du Parti Social Révolutionnaire. L'année suivante, en 1902, le ministre de l'Intérieur — Sipyagin — fut assassiné pour accentuer le ressentiment Juif envers les Lois de Mai qui avaient retourné la poli- tique bienveillante d'Alexandre II et interdit aux Juifs de vivre en dehors de la Zone de Colonisation. Les Juifs qui avaient été expulsés de leurs habitations dans la Grande Russie, lorsqu'ils étaient enfants sous les Lois de Mai, se virent confier cette «exécu- tion». Ils ne commirent aucune faute. En 1903, on assassina Bogdanovitch, Gouverneur d'Ufa ; en 1904, on tua le Pre- mier ministre russe, Vischelev von Plehve. En 1905, la première révolution russe à grande échelle éclata. Le 17 Février on assassina l'oncle du Tsar, le Grand Duc Serge. En Décembre 1905, le Général Dubrassov élimina les révolutionnaires mais en 1906, la Section Terroriste l'assassina. Après que le Tsar eut accusé les Juifs de la triste situation en Russie, le Baron Ginzberg reçut la mission d'œuvrer pour la destruction de l'Empire Russe — Pour déclencher la guerre Russo-Japonnaise, les Rothschild d'Europe feraient mine d'être agréable à la Russie. Ils financeraient la guerre du côté russe pendant que les associés des Rothschild, Kuhn-Lœb & Co de New-York, financeraient secrètement le gouvernement japonais. On rendrait la défaite russe effective lorsque les Rothschild retireraient leur aide financière au moment où elle serait nécessaire et on créerait le chaos et la confusion dans les forces armées russes en Extrême-Orient par le sabotage des voies de communication et de transport qui traversaient la Sibérie. Ceci conduisit la Marine et l'Armée russe à manquer de ravitaillement et de renforts' 951 . C'est alors qu'un officier de la marine russe parti de la Baltique et en route vers Port Arthur en Extrême-Orient, donna l'ordre à ses navires de faire feu sur une flottille de chalutiers britanniques qui péchait dans le «Dogger Bank» en Mer du Nord. Aucune raison valable ne fut apportée pour expliquer cet acte gratuit de cruauté envers une puissance supposée alliée. La réaction de la population, en Angleterre, fut telle que l'on évita la guerre de justesse. C'est à cause de cet incident que de nombreux officiers de la marine britannique et de la marine marchande offrirent leurs services au Japon. Les prêts internationaux accordés par Jacob Schiff, de New-York, financèrent le gouvernement japonais. Schiff était l'associé principal de Kuhn-Lœb & Co. Il coopéra 95 — Mon père, le Capitaine F.H. Carr, fut l'un des officiers britanniques qui servirent aux côtés des Japonais en 1904 et 1905. J'ai en ma possession une très belle sculpture en ivoire re- présentant un bûcheron Japonais appréciant une cigarette après son repas. Le gouvernement Japonais fit cadeau de cette pièce de musée à mon père en remerciement des services rendus. Mon père me donna de très précieuses informations quant aux intrigues «dans les coulisses» qui menèrent à la guerre Russo-Japonaise (n.d.a.). - 107 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER avec Sir Ernest Cassels, d'Angleterre et avec les Warburg de Hambourg. Jacob Schiff justifia le financement des Japonais en guerre avec la Russie dans une lettre qu'il écrivit au Comte Witte, émissaire du Tsar, qui assistait aux négociations pour la paix à Ports- mouth (E-U.) en 1905 : «Peut-on s'attendre à ce que l'influence du Juif américain sur l'opinion publique s'exerce en faveur du pays qui persécutait systématiquement ses frères de race ?... Si le gouvernement qui vient de se constituer ne réussissait pas à assurer la sécurité et un statut égal dans tout l'Empire vis à vis de la population Juive, alors le moment serait vraiment venu pour les Juifs de Russie de quitter leur patrie inhospitalière. Le problème auquel le monde civilisé devra faire face sera considérable, mais il sera résolu. Vous n'êtes pas seulement un homme d'État prévoyant et clairvoyant, mais aussi un grand économiste ; vous savez très bien que le destin de la Russie et son avenir seront scellés». On peut encore mieux apprécier l'hypocrisie de Jacob Schiff lorsqu'on sait que depuis 1897 il finançait les terroristes en Russie. En 1904, il participa au financement de la révolution qui éclata en Russie en 1905. Il aida aussi à l'organisation, à l'échelle internationale, du financement de la Révolution russe qui éclata dès 1917, donnant à ses associés et à lui-même leur première occasion de mettre en pratique les théories totalitaires 1961 . Les Banquiers Internationaux fomentèrent la Guerre Russo-Japonaise afin de créer les conditions souhaitées pour le succès d'un coup d'état révolutionnaire destiné à ren- verser le pouvoir des Tsars. Les plans des Banquiers Internationaux furent déjoués lorsque les Mencheviks, dirigés par des Juifs, déclenchèrent de leur propre autorité une révolution en Russie, celle de 1905. Lorsque les Banquiers Internationaux accor- dèrent leur soutien financier, la révolution échoua au moment même où il semblait qu'elle allait réussir. Les Mencheviks, dirigés par des Juifs, avaient agi de leur propre initiative. Les Banquiers Internationaux décidèrent que Lénine dirigerait «leur» pro- gramme révolutionnaire en Russie dès ce moment-là. Lénine naquit à Simbirsk, ville située sur les rives de la Volga. Il était le fils d'un haut fonctionnaire du Gouvernement qui portait le titre de «Conseiller d'État». Il n'avait pas hérité de ce titre, mais il lui avait été octroyé pour service éminent lorsqu'il était inspecteur scolaire. Lénine reçut une instruction universitaire et put s'occuper de questions juridiques, mais il ne se consacra jamais aux affaires. Des étudiants Juifs l'avaient persuadé qu'il était temps de renverser la puissance des classes privilégiées, les masses devant prendre la direction de leur pays. Au moment où Lénine considérait que «les réformes nécessaires ne pouvaient être mises en place rapidement que par l'action révolutionnaire», son frère fut arrêté par la police et exécuté. On reconnut très vite un intellectuel en Lénine. Il s'était associé aux dirigeants du Parti Révolutionnaire dès l'âge de vingt ans. Nous avons déclaré précédemment que les opulents et influents prêteurs d'argent internationaux avaient participé au finan- cement et à la direction des activités révolutionnaires dans la Zone de Colonisation. 96 — François Coty dans Le Figaro du 20 Février 1932 disait : «Les subsides accordes à cette époque aux Nihilistes (de 1905 à 1914) par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de gé- nérosité isolée. Une véritable organisation terroriste russe a été constituée aux États-Unis à ses frais dans le but d'assassiner des ministres, des gouverneurs, des chefs de la police, etc. (n.d.a.). - 108 - LÉNINE Lénine voulut savoir tout ce qui lui était possible de connaître des hommes qui diri- geaient les nombreux groupes révolutionnaires nationaux unis dà.tis leur but com- mun de révolution populaire. En 1895, à l'âge de vingt-cinq ans, il s'en alla en Suisse et rejoignit Plekhanov, qui avait fui la Russie afin d'échapper au destin du frère aîné de Lénine, Alexandre. En Suisse, Lénine et Plekhanov, qui étaient des «Gentils», rejoignirent des forces qui ne comprenaient que des Juifs : Vera Zasulich, Léo Deutch, B. Axelrod et Jules Tsederbaum. Ils constituèrent un mouvement marxiste à l'échelle mondiale qu'ils inti- tulèrent «Groupe pour l'Emancipation du Travail». Tsederbaum était un jeune homme comme Lénine ; il s'était acquis une réputation de terroriste impitoyable et d'agitateur accompli dans «la Zone de Colonisation». Il changea son nom en celui de Martov et devint le dirigeant des Mencheviks. Lénine dirigea les Bolcheviks en Russie. L'échec de révolution des Mencheviks, en 1905, convainquit Lénine que la seule façon de réussir une révolution, c'était d'organiser un Comité de Direction Internatio- nal qui étudierait d'abord et dirigerait ensuite l'effort révolutionnaire. Lénine mit sur pied le «Komintern», Comité Central de Direction Révolutionnaire International et les Banquiers Internationaux le choisirent comme leur agent au plus haut niveau, en Russie. Lénine avait très sérieusement étudié la Grande Révolution Française de 1789. Lorsqu'il apprit que «Le Pouvoir Occulte» qui avait provoqué la Révolution Française était encore très actif, il décida d'avoir partie liée avec lui. Son plan était de faire croire aux membres du Komintern qu'ils étaient les «Cerveaux» mais aussi d'influencer leurs pensées de façon à leur faire poursuivre les Plans à Longue Echéance des Banquiers Internationaux. Lorsqu'on ne pourrait plus contrôler les dirigeants révolutionnaires, il leur serait alors possible de les liquider. Nous produirons les preuves qui vous démon- treront comment cela se fit réellement. Ayant fixé sa politique, Lénine revint en Russie avec Martov pour organiser sa Campagne de Collecte d'argent, ramassis de chantages, de vols dans les banques, d'ex- torsions et de toutes sortes de pratiques illégales. Lénine prétendit qu'il était tout à fait logique de prendre l'argent du peuple et de comploter le renversement du gouverne- ment. Il établit un principe dans son parti : tous les jeunes gens qui aspiraient à en être membres devraient, comme son frère aîné Alexandre, révéler leur courage physique et leur vivacité mentale. Lénine insista sur le fait que chaque stade d'entraînement révo- lutionnaire de jeunes comprendrait le cambriolage d'une banque, la destruction d'un poste de police et l'élimination d'un traître ou d'un espion. Lénine recommanda également à tous les «dirigeants» révolutionnaires des autres pays de mettre en place une organisation souterraine («Underground»). En discutant de ce sujet et en écrivant à ce propos, Lénine déclara : «Tout ce qui est légal et illé- gal et qui favorise le mouvement révolutionnaire est justifié». Il avertit toutefois que «le parti légal serait toujours sous le contrôle du parti illégal. Cette pratique est en vigueur aujourd'hui, particulièrement au Canada et aux États-Unis. Les communistes qui affichent ouvertement leur adhésion au Parti Progressiste Ouvrier prennent bien soin de ne pas être impliqués dans les activités criminelles illégales de l'organisation souterraine du Parti Communiste. Mais «l'appareil» dirige secrètement les opérations et en profite financièrement. - 109 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER C'est une constante que bien peu des premiers dirigeants du communisme étaient issus du prolétariat. La plupart d'entre eux étaient des intellectuels très instruits. En 1895, ils provoquèrent une série de grèves. Quelques-unes se transformèrent avec succès en émeutes. IL. instituèrent ainsi un des principes fondamentaux de la tech- nique révolutionnaire : «transformer un trouble mineur en une émeute et amener les citoyens à lutter physiquement contre la police». Lénine, Martov et d'autres révolutionnaires furent arrêtés et condamnés à la pri- son. Lénine purgea sa peine de prison en 1897. Le grand public ne sait généralement pas qu'à ce moment-la en Russie, les dé- linquants politiques exilés en Sibérie n'étaient pas emprisonnés si l'on n'avait pas la preuve d'un autre délit criminel. En conséquence, Lénine emmena avec lui en exil sa belle jeune femme Juive, et sa mère qui parlait le yiddish. Pendant sa peine d'exil, Lénine touchait chaque mois une allocation de «sept roubles quarante kopecks» du gouvernement russe. C'était juste assez pour payer la chambre et la table, et Lénine travaillait comme comptable afin de gagner un peu plus d'argent. Ce fut au cours de l'exil que Lénine, Martov et un complice du nom de Potresov décidèrent qu'à leur libération ils publieraient un journal dans le but de réunir les cerveaux et les énergies du mouvement révolutionnaire dans sa totalité, car il était à cette époque, divisé en de multiples factions. En février 1900, Lénine avait purgé sa peine d'exil. On lui donna la permission de retourner en Suisse pour effectuer une visite et il rejoignit les autres dirigeants révolu- tionnaires ainsi que les agents du «Pouvoir Occulte». Ils approuvèrent son idée et on fit paraître l'«Iskra» — «L'Etincelle» -. Le conseil éditorial comprenait parmi les vieux dirigeants révolutionnaires Plekhanov, Zasulich et Axelrod, avec Lénine, Potresov et Martov qui représentaient les jeunes membres. La femme de Lénine était secrétaire du conseil. Trotsky, lui, rejoignit l'équipe éditoriale deux ans plus tard. Pendant un moment, le journal fut imprimé en fait à Munich et le conseil éditorial se rencontrait à Londres 1971 . En 1903, on installa le journal à Genève. Les exemplaires étaient passés en contrebande en Russie et dans d'autres pays grâce à «l'organisation souterraine» mise en place par les Francs-Maçons du Grand Orient. Le journal portant le titre d'Iskra», les révolutionnaires qui adhérèrent à la Ligne du Parti définie par le conseil éditorial furent connus sous le nom d'Iskristes». Le journal réclamait la convocation d'un Congrès d'Unification à Bruxelles pour 1903, dans le but de réunir les différents groupes marxistes. Les sociaux-démocrates russes, les sociaux-démocrates polonais de Rosa Luxemburg, le Groupe pour l'Eman- cipation du Travail et le Groupe Maximaliste y furent représentés. Dès le mois d'août, la police belge agissait et les délégués partirent pour Londres «en masse». Ce Congrès fut d'une importance historique capitale, car au cours de son déroulement un fossé idéologique se creusa parmi les 'existes. Lénine devint le dirigeant des Bolcheviks (ou groupe majoritaire) tandis que Martov devenait celui des Mencheviks (ou groupe mi- noritaire). 97 — L'influence que les Rothschild exerçaient sur les directeurs de la Banque d'Angleterre était considérable. Ces directeurs contrôlaient la politique du gouvernement britannique, ce qui explique que les révolutionnaires ont toujours pu trouver asile en Angleterre lorsqu'ils étaient exclus d'un autre pays. Karl Marx et Engels en sont des exemples types (n.d.a.). - 110 - LÉNINE Lorsque les Mencheviks encaissèrent la révolution avortée de 1905 (en Russie), Trotsky fit montre de ses capacités de dirigeant. Il est difficile pour le non-initié de comprendre ce qui brisa la tentative car les révolutionnaires eurent le contrôle de St Petersburg de Janvier à Décembre 1905, et instaurèrent le Soviet de Petersburg. Lénine et de nombreux dirigeants révolutionnaires de haut vol restèrent à l'écart et laissèrent le Parti Menchevik s'occuper de cette révolution. Lénine était allé à Genève consulter le «Pouvoir Occulte» lorsque la révolution éclata, suite à la tragédie du Dimanche Sanglant de St Petersburg en Janvier 1905. Il ne revint pas en Russie jusqu'en Octobre. On accusa le Tsar d'intolérance pour la tra- gédie du Dimanche Sanglant, mais ceux qui scrutèrent les événements, trouvèrent de nombreuses preuves qui les convainquirent de la provocation. L'incident du Dimanche Sanglant avait été concocté par le groupe terroriste dans le dessein d'exacerber la co- lère et la haine dans le cœur des ouvriers non-Juifs vis-à-vis du Tsar. L'incident per- mit aux dirigeants du Mouvement Révolutionnaire de s'assurer le soutien de milliers d'hommes et de femmes non-Juifs qui, jusqu'à ce triste jour, étaient restés fidèles au Tsar et parlaient de lui comme le «Petit Père». Le Dimanche Sanglant a une grande importance historique. En Janvier 1905, la Russie était en guerre avec le Japon. Les transports par voie fer- rée passant au travers des grandes étendues russes d'Ouest en Est avaient été sabotés. Les renforts et les ravitaillements n'avaient pu rejoindre le front de l'Est pour cause de sabotage. Le 2 Janvier, le peuple russe fut stupéfait d'apprendre par les journaux que Port Arthur était tombé aux mains des Japonais. Ils avaient perdu la guerre contre ce qu'ils appelaient une puissance de deuxième ordre. Le Gouvernement impérial, dans sa tentative de se concilier les faveurs de . la popu- lation ouvrière, avait adopté une politique d'encouragement dans la constitution de syndicats légaux. Les révolutionnaires connus devaient en être exclus. Un prêtre or- thodoxe russe, le Père Gapon, fut un des dirigeants les plus actifs dans la constitution de Syndicats Légaux. Les réformes libérales qu'avaient obtenues des citoyens non-ra- dicaux ne plurent pas aux dirigeants du parti révolutionnaire qui proclamaient «qu'on ne pouvait obtenir des réformes nécessaires que par la révolution et rapidement». Le Père Gapon s'était acquis une telle respectabilité que le Tsar et ses ministres le reçurent chaque fois qu'il souhaitait les entretenir d'un grave problème lié aux conditions de travail. Le 2 janvier, lorsque les mauvaises nouvelles de la guerre se répandirent dans tout l'Empire, des émeutes ouvrières organisées éclatèrent dans les énormes usines Puti- lov à St Petersburg. On appela à la grève mais du fait de la situation générale, le Père Gapon déclara qu'il réglerait ces questions conflictuelles en en appelant directement au Tsar. La proposition toucha la majorité des ouvriers, mais les «radicaux» s'y oppo- sèrent. Toutefois, le dimanche après-midi du 22 Janvier 1905, des milliers d'ouvriers, leurs femmes et leurs enfants, formèrent un cortège pour accompagner le Père Gapon aux portes du Palais. Selon des rapports authentiques, le cortège était tout à fait en bon ordre. Des pétitionnaires portaient des bannières faites à la hâte exprimant leur fidélité au «Petit Père». Aux portes du Palais, sans le moindre avertissement, une dé- charge foudroyante de fusils et de mitrailleuses dispersa le cortège dans la plus grande confusion. Des centaines d'ouvriers et leurs familles furent massacrés. La place qui faisait face au Palais se transforma en une place de chaos et d'agonie. Le 22 Janvier - 111 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 1905 est connu depuis cet événement sous le nom de «Dimanche Sanglant». Nicolas II était-il responsable ? C'est un fait établi qu'il n'était pas au Palais ou dans la ville à ce moment-la. On sait également qu'un officier de la garde ordonna aux troupes de faire feu. Il est tout à fait possible qu'il fut une «Cellule» véhiculant la politique terroriste de ses supérieurs. Cet acte fut l'«étincelle» qui mit le feu à l'amadou» fourni par les dirigeants révolutionnaires. La «flamme» d'une révolution à grande échelle suivit. Sans prendre en considération le fait de savoir qui était responsable de cet acte, nous devons constater que des dizaines de milliers d'ouvriers de l'industrie autrefois fidèles, rejoignirent le Parti Révolutionnaire Socialiste et le mouvement s'étendit aux autres villes. Le Tsar essaya de refouler cette vague de rébellion. Dès Février il ordonna de procéder à une enquête sur les événements de St Petersburg, qu'il confia à la Com- mission Chidlovsky. En Août, il annonça qu'on avait pris des dispositions pour l'éta- blissement d'un Corps Législatif représentatif démocratique qui devint la Douma. Il amnistia tous les délinquants politiques et ce fut au cours de cette amnistie que Lénine et ses dirigeants Bolcheviks revinrent de Suisse au mois d'Octobre, ainsi que d'autres pays étrangers. Mais rien de ce que fit le Tsar ne put entraver la marée révolutionnaire. Le 20 Octobre 1905, l'Union des Chemins de Fer Russes tenue par les Mencheviks se mit en grève. Le 25 Octobre, des grèves générales efficaces eurent lieu à Moscou, Smolensk, Koursk ainsi que dans d'autres villes. Le 26 Octobre, le Soviet Révolution- naire de Petersburg fut constitué et assuma les fonctions de gouvernement national. Le gouvernement soviétique était dominé par la faction Menchevik du Parti Travailliste Social-Démocratique Russe bien que le Parti Social-Révolutionnaire y eut une repré- sentation. Le premier Président fut le Menchevik Zborovisk qui fut rapidement rem- placé par Georgi Nosar. A son tour, il fut supplanté par Lev Trotsky qui en devint Président le 9 Décembre 1905. Le 16 Décembre, un groupe de militaires arrêta Trotsky et trois cents membres du Gouvernement soviétique. Il n'y eut pas un seul Bolchevik «important» parmi les personnes arrêtées, ce qui prouve que Lénine avait pris ses dispositions, grâce à la protection des Puissances Secrètes qui agissaient derrière le Gouvernement. La révolution n'était pas tout à fait terminée. Le 20 Décembre, un Juif du nom de Parvus assuma la direction du nouvel exécutif soviétique. Il appela à la grève géné- rale à St Petersburg et 90.000 ouvriers y répondirent. Le jour suivant 150.000 ouvriers firent grève à Moscou. Des insurrections éclatèrent à Chita, Kansk et Rostov. Le 30 Décembre, les troupes et des personnalités du gouvernement qui étaient restées fi- dèles au Tsar reprirent le contrôle d'une façon quasi «miraculeuse» et mirent fin à la révolution 1981 . Le Tsar Nicolas II tint ses promesses. La Douma fut constituée et un parlement fut élu. En 1907, le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocratique Russe eut 98 — Si Lénine et les Banquiers Internationaux étaient intervenus en faveur des Mencheviks à ce moment-la, rien n'aurait pu entraver les actions révolutionnaires. Il n'y a aucune explication an fait qu'ils permirent aux forces gouvernementales de reprendre le contrôle à moins qu'ils n'aient eu des plans secrets qu'ils ne pouvaient mettre à exécution à ce moment-la. La seule conclusion qui semble être logique, c'est qu'ils se préparaient à la Première Guerre mondiale et souhaitaient que la Russie restât une monarchie jusqu'à ce que la guerre éclate. Les événe- ments qui se produisirent indiquèrent que c'était la leur plan (n.d.a.). - 112 - LÉNINE lieu à Londres. Lénine représentait le Parti Bolchevik avec 91 délégués ; les Menche- viks dirigés par Martov avaient 89 délégués ; Rosa Luxemburg dirigeait ses Démo- crates-Sociaux Polonais et amenait 44 délégués ; le «Bund» Juif dirigé par Rafaël Abra- movitch en avait 55 ; les Démocrates Sociaux Lettons dirigés par le camarade Herman (Danishevsky) complétaient la panoplie. Il y avait en tout 312 délégués dont 116 étaient ou avaient été ouvriers On avait convoqué ce Congrès pour tirer toutes les leçons de l'échec de 1905. Lé- nine imputa l'échec du coup d'état révolutionnaire au manque de coopération entre les Mencheviks et les dirigeants des autres groupes. Il déclara aux 312 délégués que les Mencheviks en avaient assumé toute la direction et que toutes les occasions avaient généralement tourné au gâchis. Il en appela à une unité de politique et d'action Mais il déclara que l'on devrait préparer l'action révolutionnaire bien à l'avance et qu'il fallait jouer, en en tirant tous les avantages, sur l'élément de surprise. Martov accusa Lénine de ne pas avoir accordé à l'effort révolutionnaire Menche- vik tout le soutien qu'il aurait dû lui donner. Il l'accusa particulièrement d'avoir cessé toute aide financière. Martov et les autres groupes Juifs dirigés par Rosa Luxemburg et Abramovich étaient irrités par le fait que Lénine avait pu financer la présence du plus grand nombre de délégués. Ils l'accusèrent de financer son Parti Bolchevik grâce aux enlèvements, aux contrefaçons, aux vols et ils le réprimandèrent pour avoir refu- sé de contribuer dans une proportion équitable, grâce à ses ressources mal acquises, au financement de l'organisation centrale fédérative. Un long rire secoua l'assistance lorsqu'un des Mencheviks accusa Lénine d'avoir marié un de ses agents les plus élevés à une riche veuve pour alimenter la trésorerie de son parti. On allègue que Lénine aurait reconnu avoir agi de la sorte pour le bien de la cause. Il soutint que le camarade qu'il avait marié à une veuve était «un représentant sain et fort de l'humanité». Il pensait que la veuve avait acquis une bonne valeur pour son argent. Ce fut à ce Congrès qu'un personnage de moindre importance, à cette époque — Staline — se lia avec Lénine. Le Congrès décida finalement que les diri- geants des différents groupes révolutionnaires devraient coopérer plus étroitement et choisit le groupe qui éditerait leurs journaux révolutionnaires. Ils mirent fortement l'accent sur la propagande et décidèrent à ce congrès de réorganiser complètement leur machine de propagande : les publications devraient adopter la même politique éditoriale, celle de la «Ligne du Parti». En 1908, les Bolcheviks entamèrent la publication du «Proletarie». Lénine, Du- brovinsky, Zinoviev et Kamenev en étaient les rédacteurs en chef. Les Mencheviks publièrent «Golos Sotsial-Demokrata». Plekhanov, Axelrod, Martov, Dan et Martynov (Pikel) en étaient les rédacteurs-en-chef. Tous les rédacteurs-en-chef étaient Juifs sauf Lénine et Plekhanov. Trotsky fit sortir une publication semi-indépendante : « Vienna Pravda». En 1909, Lénine obtint le soutien inconditionnel de deux dirigeants Juifs, Zino- viev et Kamenev. Ils constituèrent «La Troïka» et cette amitié dura jusqu'à la mort de Lénine en 1924. Après le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier des Sociatix7, Démocrates Russes - 113 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qui se tint à Londres en 1907, Lénine voulut savoir si son nouveau disciple nommé Staline était courageux et digne de confiance. Il souhaitait également convaincre les dirigeants des autres groupes révolutionnaires qu'il était financièrement indépendant. Afin de mener à bon terme son double dessein, il instruisit Staline en vue du Cambrio- lage de la Banque de Tiflis. Staline s'adjoignit pour complice l'Arménien Pretroyan qui changea par la suite son nom en celui de Kemp. Ils apprirent que la Banque allait trans- férer une importante somme d'argent par transport en commun. Ils attirèrent le véhi- cule dans une embuscade et Petroyan lança une bombe. Le véhicule et les passagers furent pulvérisés sauf la solide cassette qui contenait l'argent liquide : 250.000 roubles. Une trentaine de personnes y perdirent la vie et le butin revint à Lénine. Staline avait prouvé qu'il était un dirigeant potentiel. Les Bolcheviks rencontrèrent des difficultés pour utiliser les roubles volés au profit du Parti, car une bonne part de l'argent consistait en billets de .500 roubles. Lénine conçut alors l'idée de distribuer les billets de 500 roubles aux Bolcheviks dignes de confiance présents dans différents pays étrangers. On leur donna pour instruction de se débarrasser d'autant d'argent qu'ils le pourraient à une date fixée. Cette instruction fut exécutée mais deux des agents de Lénine rencontrèrent la police au cours de la transaction. L'un d'entre eux était Olga Ravich qui épousa par la suite Zinoviev, le grand ami de Lénine. L'autre était Meyer Wallach dont le véritable nom était Fink- lestein qui changea de nouveau son nom par la suite en celui de Maxime Litvinov et fut connu dans le monde entier en tant que Commissaire des Affaires Etrangères de Staline de 1930 à 1939. [99] La Révolution de 1905 terminée, le Tsar Nicolas II entreprit de faire des. réformes nombreuses et radicales, entre autres de transformer la monarchie absolue Russe en Monarchie Constitutionnelle à l'image de la monarchie britannique. Dès que la Douma commença à fonctionner, le Premier ministre Peter Arkadyevich Stolypine s'avéra grand réformiste. Il domina la politique russe et fit le Projet de «Constitution Stolypine» qui garantissait les droits civils aux paysans qui représentaient alors dans les 85% de la population Russe. Ses réformes agraires accordaient une aide financière aux paysans de façon à ce qu'ils pussent acheter leurs propres fermes. Son idée était que la solution logique pour contrecarrer ceux qui recommandaient un mode de vie collectif, devait encourager la propriété individuelle. Mais les dirigeants révolutionnaires voulaient usurper le pouvoir politique et éco- nomique. Ils ne furent pas du tout satisfaits des réformes. En 1906, le Groupe Terro- riste essaya d'assassiner Stolypine en détruisant sa maison au moyen d'une bombe. On fomenta de nombreux complots afin de supprimer le Premier ministre le plus pro- gressiste que les Russes pouvaient espérer. Par une sombre nuit de Septembre 1911, le Grand Emancipateur fut mortellement blessé d'un coup de feu alors qu'il assistait à une représentation de gala au théâtre de Kiev. L'assassin était un homme de loi Juif, un certain Mordecai Bogrov. En 1907, les Banquiers Internationaux organisèrent la panique de Wall Street pour se rembourser de l'argent dépensé lors des guerres et des révolutions russes. Ils étaient également en train de financer les stades préliminaires de la révolution chinoise qui 99 — Ce «gangster» joua un rôle important dans les affaires internationales en Angleterre et en Allemagne, à la Société des Nations et aux Nations Unies, jusqu'à sa mort (n.d.a.). - 114 - LÉNINE éclata en 1911. De nombreuses réformes parmi celles qui furent proposées par Stoly- pine furent poursuivies après sa mort. En 1912, une loi sur les assurances dans l'indus- trie donna aux ouvriers de ce secteur des indemnités en cas de maladie et d'accident, les remboursant aux deux tiers pour la maladie et aux trois quarts pour les accidents. On donna pour la première fois depuis qu'on les imprimait un statut légal aux jour- naux des partis révolutionnaires, et on développa les écoles publiques. On révisa les lois sur les élections afin d'assurer un gouvernement plus représentatif. Et en 1913, le gouvernement du Tsar accorda une amnistie générale à tous les prisonniers politiques. Dès qu'ils furent sortis de prison, ils recommencèrent à comploter avec une énergie décuplée le renversement du gouvernement russe. Les terroristes recommandèrent l'élimination de la famille impériale. Mais les réformes avaient séduit la grande majo- rité du peuple russe. La Révolution ressemblait, à ce moment-la, à une voie sans issue. Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire décidèrent qu'ils accorderaient provi- soirement un sursis à la Russie. Ils concentrèrent leurs efforts sur les autres pays ; le Portugal et l'Espagne se signalèrent à leur attention. A la suite du Brouillard Rouge créé par la Propagande Communiste et d'une cam- pagne d'«Infamies» organisée et menée en Russie comme cela l'avait été en France et en Angleterre avant les révolutions dont elles furent le théâtre, il était difficile de ne pas croire que les Tsars et les Nobles russes n'étaient rien d'autre que de grands monstres barbus dont l'activité principale consistait à réduire les paysans en escla- vage, à violer leurs jeunes femmes et à embrocher les jeunes enfants à la pointe de leurs épées en galopant à travers les villages... Afin de prouver que le dernier des Tsars était un réformiste, nous citerons Bertram Wolfe, anti-tsariste et pro-révolutionnaire notoire. Wolfe déclare à la page 360 de son livre : «Three who made a Révolution» (Trois qui firent une Révolution) : «Entre 1907 et 1914, au moment des lois de réforme agraire de Stolypine, 2.000.000 de paysans et leurs familles s'en allèrent des villages «MIR» et devinrent propriétaires individuels. Tout au long de la guerre (1914-1917) le mouvement s'étendit, si bien qu'au 1er Janvier 1916, 6.200.000 familles de paysans sur environ 16.000.000, qui étaient devenues éligibles, sollicitèrent une séparation. Lénine comprit qu'il s'agissait d'une course contre la montre entre les réformes de Stolypine et le prochain soulèvement révolutionnaire. Si le soulèvement devait être remis à plus tard, pour une vingtaine d'années, les nouvelles mesures agraires transformeraient la campagne qui ne pourrait devenir une force révolutionnaire. Lénine cerna de près le problème comme en fait foi la révélation suivante : en 1917 lorsqu'il demanda aux pay- sans de prendre la terre, ils en possédaient déjà plus des trois-quarts». Il est malheureusement vrai que Raspoutine exerça une influence maléfique sur certains hommes et sur certaines femmes à la Cour Impériale de Russie. Je sais, grâce à des dames attachées à la Cour, à cette époque, que Raspoutine exerçait une influence terrible sur l'Impératrice, car son jeune fils souffrait d'hémophilie et il était la seule personne qui pouvait arrêter les saignements. Or, Raspoutine avait certainement des pouvoirs mesmériques (cf. de EA. Mesmer, c'est à dire hypnotiques) qui ne sont pas rares chez certains sujets russes. Il avait la faculté d'amener l'Impératrice sous son influence, non pas à la manière d'un amant, mais dans le but d'obliger le Tsar à accom- plir ce qu'il voulait qu'il fit. Il n'est pas exagéré de dire que Raspoutine, grâce au pou- voir qu'il exerçait sur le Tsar par le biais de l'Impératrice, dirigeait en fait la Russie à la - 115 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER consternation du peuple russe. Il est également vrai que Raspoutine introduisit dans les Cercles de la Cour, des hommes et des femmes qui pratiquaient les rites païens dont on usait secrètement au Palais Royal avant qu'éclata la Révolution Française en 1789. Ces orgies rituelles reposaient sur la prétention ridicule que le peuple ne pouvait être sauvé tant qu'ils n'auraient pas sondé les bas fonds de la dégradation dans le péché. Il introduisit des subversifs jusque dans la maison du Tsar et ces hommes obtinrent des renseignements qui permirent à leurs maîtres de faire chanter de nombreuses personnes influentes et de leur imposer leur volonté. Raspoutine faisait sans aucun doute partie des Illuminati et de la Synagogue de Satan. - 116- CHAPITRE VIII LA RÉVOLUTION RUSSE : 1917 En janvier 1910, dix-neuf dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial se rencontrèrent à Londres. Cette réunion est connue sous le nom de «Plénum de Janvier du Comité Central». On y discuta des différents moyens d'arriver à une plus grande unité. De nouveau on insista auprès de Lénine pour qu'il abandonne sa politique d'indé- pendance financière. Il répondit en brûlant les derniers billets de banque de cinq cents roubles qui provenaient du cambriolage de la banque de Tiflis. Lénine était convaincu qu'il était presque impossible d'encaisser les billets sans se faire prendre par la police. Le Plénum décida de faire du journal «Sotsial Demokrata» la publication officielle du Parti et les Bolcheviks nommèrent Lénine, Zinoviev et les Mencheviks Martov et Dan rédacteurs-en-chef. Kamenev se vit assigner la tâche d'assister Trotsky dans l'édi- tion de la «Vienna Pravda». Le Plénum discuta également de la tactique que devait adopter le mouvement révolutionnaire mondial. Les délégués considérèrent les réper- cussions possibles qui pourraient résulter de certains assassinats politiques que l'on projetait. La politique du Parti était mise en place et on donna l'ordre au Comité Cen- tral de préparer les Temples et les Loges du Grand Orient pour l'action. Les membres devaient faire un actif prosélytisme pour leur idéologie révolutionnaire et athée. La ligne du Parti était d'unifier tous les groupuscules révolutionnaires dans le des- sein de provoquer une guerre entre tous les grands pays capitalistes : les terrifiantes pertes endurées, les impositions énormes et les malheurs subis par les populations fe- raient que la majorité de la classe ouvrière réagirait favorablement à l'éventualité d'une révolution qui mettrait fin aux guerres. Une fois que tous les pays seraient Soviétisés, les Puissances Secrètes seraient en mesure de constituer une Dictature Totalitaire et n'auraient plus besoin de cacher leur identité 11001 , il est possible que Lénine ait connu les visées secrètes et les ambitions des Illuminât! qui modelaient l'action révolution- naire pour qu'elle s'adapte à leurs desseins. Les dirigeants révolutionnaires devaient organiser leurs réseaux souterrains dans 100 — Ce n'est pas une surprise si, aujourd'hui, tous les pays démocratiques sont dirigés par des gouvernements socialistes. Seuls, en effet, des gouvernements dits «de gauche» pouvaient, avec la complicité bienveillante des forces dites «de droite», appliquer une politique ultra-libé- rale en vue d'aboutir, in fine, à l'instauration du mondialisme qui n'est rien d'autre que le tota- litarisme/communisme. Cette politique ultra-libérale, appliquée par des gouvernements «de gauche», et le plan qui en est à l'origine, font l'objet d'une explication détaillée dans l'ouvrage Maitreya (n.d.l.r.). - 117 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER tous les pays de façon à être prêts à accaparer le système politique et l'économie de leur nation. Les Banquiers Internationaux devaient étendre les ramifications de leurs réseaux d'influence dans le monde entier. Nous avons montré que Lénine était devenu actif dans les cercles révolutionnaires en 1894 et qu'il avait décidé d'avoir partie liée avec les Banquiers Internationaux car il doutait de la capacité des hommes qui diri- geaient les partis révolutionnaires nationaux — à dominance Juive — à consolider les victoires acquises. Avec ces déclarations en mémoire, il est nécessaire de passer en revue les événements révolutionnaires qui se sont déroulés de 1895 à 1917. On assassina l'Impératrice d'Autriche en 1898 (Sissi) ; le Roi Humbert d'Italie en 1900 ; le Président McKinley en 1901 ; le Grand Duc Serge de Russie en 1905 ; le Roi et le Prince de la Couronne de Portugal en 1908. Afin de prouver que les Illuminât!, qui agissaient par le biais des Francs-Maçons du Grand Orient, étaient responsables de ces assassinats politiques, nous livrons les faits suivants : Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial qui se rencontrèrent à Genève en Suisse, pensèrent qu'il était utile de renverser le Roi Carlos de Portugal de façon à ce qu'ils établissent une République dans ce pays et en 1907, ils donnèrent l'ordre de l'assassiner. En Décembre de cette année-la, Magalhaes Lima, Grand Maître du Grand Orient du Portugal vint à Paris pour faire des conférences dans les Loges Maçonniques. Son sujet était «Portugal: le renversement de la Monarchie et la néces- sité d'une forme républicaine de gouvernement». Quelques semaines plus tard, le Roi Carlos et son fils, le Prince de la Couronne, étaient assassinés. Les Francs-Maçons du continent se vantèrent de ce succès. Furnemont, Grand Orateur du Grand Orient de Belgique déclara le 12 Février 1911 : « Vous rappelez-vous du profond sentiment de fierté que nous ressentîmes tous lors de la brève annonce de la Révolution Portugaise ? En quelques heures le trône avait été abattu, le peuple triom- phait, et la république était proclamée. Pour le non-initié, ce fut un éclair dans un ciel limpide... mais nous, mes frères; nous avons compris. Nous savions la merveilleuse or- ganisation de nos frères Portugais, leur zèle et leur travail incessants. Nous possédions le secret de ce glorieux événement». (Extrait du Bulletin du Grand Orient de Belgique 5910, page 92). Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial et les Hauts Gradés de la Franc-Maçonnerie continentale se rencontrèrent en Suisse en 1912. Ce fut au cours de cette réunion qu'ils prirent la décision d'assassiner l'Archiduc François-Ferdinand afin de provoquer la Première Guerre Mondiale. La date réelle à laquelle on devait com- mettre le crime fut laissée en suspens parce que les conspirateurs, qui opéraient de sang froid, considérèrent que le moment opportun pour ce meurtre n'était pas encore venu, et ne fournirait pas le maximum de répercussions politiques. Le 5 Septembre 1912, la «Revue Internationale des Sociétés Secrètes», éditée par Mgr Jouin, publia les passages suivants aux pages 787-788 : «Peut-être la lumière se fera-t-elle un jour sur cette parole d'un haut franc-maçon suisse au sujet de l'héritier du trône d'Autriche : «L'Archiduc est un homme remarquable. C'est dommage qu'il soit condamné. Il mourra sur les marches du trône».» La lumière sur ces mots, on la fit au procès des assassins qui tuèrent l'héritier du trône d'Autriche et sa femme, le 28 Juin 1914. Cet acte de violence commis à Sarajevo - 118 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 fut l'étincelle qui mit le feu à la Première Guerre Mondiale. Les notes sténographiques de Pharos, prises au Procès Militaire sont un document des plus éclairants. Elles four- nissent des preuves précises établissant que les Banquiers Internationaux avaient ma- nipulé les Loges du Grand Orient afin de provoquer la Première Guerre Mondiale comme ils les avaient manipulés en 1787-1789, afin de provoquer la Révolution Fran- çaise. Le 12 Octobre 1914, le président de la cour militaire interrogea Cabrinovic, le terroriste qui avait lancé la première bombe dans la voiture de l'Archiduc. Le président : «Dites-m'en plus au sujet des motifs. Avez-vous su avant l'atten- tat, que Tankovic et Ciganovic étaient Francs-Maçons ? Le fait que vous et eux étiez Francs-Maçons a-t-il eu une influence sur votre décision ?» [101] Cabrinovic : «Oui». Le président : «Avez-vous reçu d'eux la mission d'exécuter l'Archiduc ?» Cabrinovic : «Je n'ai reçu de personne la mission de perpétrer l'assassinat. La Franc- Maçonnerie a à y voir parce qu'elle a renforcé mon intention. En Franc-Maçonnerie, il est permis de tuer. Ciganovic m'a dit que les Francs-Maçons avaient condamné l'Archi- duc François-Ferdinand à mort plus d'une année auparavant». Ajoutons à cette évidence, le témoignage du Comte Czerin, ami intime de l'Archi- duc qui écrit dans son livre «Guerre Mondiale» que «LArchiduc savait très bien que le risque d'un attentat à sa vie était imminent. Une année avant la guerre il m'avait informé que les Francs-Maçons l'avaient condamné à more'. Après avoir réussi à provoquer une Guerre Mondiale, les dirigeants du Mouve- ment Révolutionnaire Mondial agitèrent le fait même pour convaincre les ouvriers de l'industrie et les soldats que la guerre était une guerre capitaliste. Ils ne cessèrent de faire de l'agitation et critiquèrent tout ce qu'il était possible de critiquer. Ils accusèrent les différents gouvernements de tout ce qui tournait mal. Les «Capitalistes» Internationaux étaient manipulés par les Illuminati qui restaient discrètement à l'arrière-plan, à l'abri de toute suspicion et de tout risque [102] . La Russie, venant à peine d'émerger de sa guerre désastreuse contre le Japon, quelques années auparavant, il fut relativement simple aux agitateurs patentés qu'étaient les Mencheviks de créer une atmosphère de doute, de suspicion et d'in- quiétude dans les esprits des ouvriers russes et finalement des troupes, en 1914-1916. En Janvier 1917, les Armées Impériales Russes avaient perdu pratiquement 3.000.000 d'hommes ; le meilleur de la Russie avait disparu. Lénine et Martov étaient en Suisse, terrain neutre sur lequel tous les complots internationaux sont ourdis. Trotsky était en train d'aguerrir les centaines de révolu- tionnaires ex-Russes qui avaient trouvé refuge aux États-Unis. Il était particulièrement actif dans l'«East Side» de NewYork 11031 . 101 — Tankovic et Ciganovic étaient des Francs-Maçons de plus haut grade que Cabrinovic. Il a été antérieurement déclaré au procès que Ciganovic avait dit à Cabrinovic que les Francs- Maçons ne pourraient trouver des hommes pour exécuter l'Archiduc (n.d.a.). 102 — C'était certainement une guerre capitaliste mais les ouvriers ne réalisèrent pas qui était derrière. Ce fut par la propagande mise en œuvre par la presse que les Banquiers Internatio- naux contrôlaient chaque pays du monde. 103 — Des membres importants de la police et des débats au Congrès ont montré que ces en- trées illégales ont lieu même aujourd'hui dans des proportions toujours plus importantes. Les - 119 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les dirigeants Mencheviks amenèrent leur politique subversive en Russie et leur premier objectif fut de renverser le pouvoir des Tsars. L'occasion arriva en Janvier 1917. Des sabotages savamment exécutés dans les systèmes de communication, au Ministère des Transports et au Ministère du Ravitaillement, provoquèrent une sé- rieuse pénurie de vivres à St Petersburg. Ces exactions eurent lieu à un moment où la population s'était accrue démesurément du fait de l'affluence dans la ville d'ouvriers de l'industrie dont on avait besoin pour l'effort de guerre. Février 1917 fut un mauvais mois : on introduisit le rationnement de la nourriture. Le 5 Mars, le malaise général était évident. Les queues devant les boulangeries grossissaient. Le 6 Mars, les rues se remplirent de chômeurs et des troupes Cosaques arrivèrent dans la ville. Le Tsar visi- tait encore les troupes au front [104] . Le 7 Mars, les dirigeants Juifs du Parti Menchevik rassemblèrent les femmes pour qu'elles manifestent dans la rue et protestent contre le manque de pain [105] . Le 8 Mars, les femmes organisèrent une manifestation. Les dirigeants révolution- naires les prirent alors en main. Des groupes choisis conduisirent des manifestations de diversion. Des bandes apparurent ici et la, chantant des chants révolutionnaires et hissant des drapeaux rouges. A l'angle de la perspective Nevsky et du Canal Ste Cathe- rine, la Police Montée et les Cosaques dispersèrent les foules sans infliger de pertes. Les foules qui s'étaient réunies autour de ceux qui hissaient les drapeaux rouges et en appelaient à la Révolution ne reçurent pas un seul coup de feu. Il semblait qu'on avait donné des ordres précis pour éviter à tout prix une répétition du Dimanche Sanglant de 19 05 [io6] Le 9 Mars, la perspective Nevsky, du Canal Ste Catherine à la Gare Nicolas, fut in- vestie par des foules d'ouvrières qui devenaient plus hardies sous la pression des agita- teurs. La Cavalerie Cosaque éclaircit la rue. Quelques personnes furent piétinées mais les troupes employaient seulement le plat de leurs sabres. A aucun moment les armes à feu ne furent utilisées. Cette patience exaspéra les dirigeants révolutionnaires et les agitateurs durent concentrer leurs efforts pour obliger le peuple à entrer en conflit physique avec la police et les troupes. Au cours de la nuit, les dirigeants révolution- naires déployèrent des mitrailleuses en des endroits discrets, dans toute la ville. Le 10 Mars, un incident malheureux fournit la minuscule étincelle nécessaire pour la mise à feu de l'explosif révolutionnaire. Le feu se répandit alors à la vitesse de l'éclair. Une foule énorme s'était rassemblée près de la Gare Nicolas. Vers quatorze heures, un homme lourdement habillé de fourrures, afin de se protéger du froid, s'en allait vers la place juché sur son traîneau. Il était impatient et donna l'ordre à son conducteur de se nervis de F «Underground» trouvèrent également des facilités d'accès au Canada. Le danger réside dans le fait que l'«Underworld» et F «Underground» révolutionnaire sont reliés entre eux. L'un n'aurait jamais pu survivre sans l'autre et les hommes qui sont la «Puissance Secrète» manipulent les deux. Les Seigneurs de la Guerre Aryens ont utilisé la Mafia, les Magnats de la Finance Internationale et les terroristes Juifs. Ceci explique les guerres de «gangs» (n.d.a.). 104 — Les troupes avaient un fusil pour six hommes en Février 1917 ; et pour un jour de muni- tions (n.d.a.). 105 — On avait usé de la même tactique sous la Révolution : des hommes déguisés en femmes avaient marché sur les Tuileries (n.d.a.). 106 — Un des meilleurs ouvrages traitant des événements qui menèrent à la Révolution Russe est celui de Frank Britton : «Behind Communism» — «Derrière le Communisme» (n.d.a.). - 120 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 frayer un passage dans la foule mais il se trompa sur l'humeur des manifestants. On extirpa l'homme du traîneau et on le battit. Il s'enfuya à pied et trouva refuge dans une voiture à chevaux. Une partie de la foule le suivit et un révolutionnaire lui fracassa la tête avec une petite barre de fer. Ce pur acte de violence excita la foule qui recouvrit et descendit la Perspective Nevsky, détruisant des fenêtres. Des rires écla- tèrent. Le désordre devint peu à peu général. Les dirigeants révolutionnaires, en vertu d'un accord préalable, tirèrent sur la foule de leurs positions cachées. La foule attaqua la police et l'accusa d'avoir tiré sur elle, puis elle massacra chaque policier jusqu'au dernier 11071 . Les détenus des prisons furent alors relâchés pour exciter la foule. Les conditions nécessaires au Règne de la Terreur étaient mises en place. Le 11 Mars, les pillages commis par les criminels qui venaient d'être relâchés conduisirent à une émeute générale. La Douma tenta encore d'arrêter la marée mon- tante de révolte. Elle envoya un message urgent au Tsar lui disant que la situation était sérieuse. Le télégramme, d'une longueur considérable, expliquait l'état d'anarchie qui régnait. Les «Cellules» Terroristes — Communistes — infiltrées dans les moyens de communication envoyèrent un autre message. Le Tsar, à la lecture du télégramme qu'il reçut, exigea la dissolution de la Douma. Il se priva ainsi du soutien de la majorité des membres qui lui étaient fidèles. Le 12 Mars, le Président de la Douma qui venait d'être dissoute envoya un dernier message, désespéré, au Tsar. Il concluait en ces mots : «La dernière heure a sonné. Le destin de la patrie et de la dynastie est en train de se décider». On rapporte que le Tsar ne reçut jamais ce dernier message. Ce contrôle des moyens de communication par les «Cellules» infiltrées en des positions-clés fut largement développé au cours des mois suivants [108]. Le 12 Mars, plusieurs régiments se révoltèrent et tuèrent les officiers. C'est alors qu'à l'improviste, la garnison de la forteresse St Pierre et St Paul se rendit et la plupart des soldats rejoignirent les forces de la révolution. Immédiatement après la reddition de la garnison, un Comité de la Douma se constitua, qui comprenait 12 membres. Ce gouvernement provisoire survécut jusqu'à ce qu'il soit renversé par les Bolcheviks de Lénine en Novembre 1917. Les dirigeants révolutionnaires qui étaient pour la plupart des Mencheviks, constituèrent le Soviet de Petersburg. Ils furent d'accord pour autoriser le Gouvernement Provisoire à fonction- ner avec un semblant d'autorité légale. St Petersburg n'était qu'une simple ville dans un Empire considérable. Il n'y avait aucun moyen de savoir exactement comment les citoyens des autres villes se compor- 107 — J'ai en ma possession des preuves précises et indiscutables de personnes qui étaient à St Petersburg, bien placées pour savoir que les mitrailleuses utilisées ne furent en aucune manière mises en place ou servies par la police car elle avait reçu des ordres précis de lie pas recourir à la violence, (n.d.a.). 108 — Afin de démoraliser les troupes qui combattaient les Allemands sur le front, en No- vembre 1917, Lénine fit envoyer de faux messages aux officiers supérieurs, censés venir du Haut Commandement russe. Un général reçut des ordres pour avancer sur l'ennemi alors que deux autres qui étaient placés sur chaque flanc de la première armée reçurent l'ordre de se retirer. Il n'est pas étonnant que les troupes s'en soient prises à leurs propres officiers, (n.d.a.). - 121 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER teraient. Kérensky, un Socialiste, était un homme très dur. On l'appelait le «Napoléon de la Russie». Par l'entremise des bons auspices des Banquiers Internationaux, M.M. Warburg et Fils, Lénine fut mis en relation avec les dirigeants militaires allemands. Il leur expliqua que la politique du Gouvernement Provisoire de Kérensky et celle du Soviet Révolu- tionnaire Menchevik était de maintenir la Russie en guerre contre l'Allemagne 11091 . Lénine entreprit de réduire le pouvoir des dirigeants révolutionnaires Juifs en Rus- sie. Il promit de retirer les armées Russes de la guerre contre l'Allemagne à condition que le gouvernement allemand l'aide à renverser le Gouvernement Provisoire russe et à obtenir le contrôle économique et politique du pays. Ce marché fut accepté et Lé- nine, Martov, Radek, ainsi qu'un détachement de trente et quelques Bolcheviks furent transportés secrètement à travers l'Allemagne en direction de la Russie dans un wagon plombé. Ils arrivèrent à St Petersburg le 3 Avril. Les Warburg d'Allemagne et les Ban- quiers Internationaux de Genève avaient procuré les fonds nécessaires. Le Gouvernement Provisoire russe signa sa propre condamnation à mort en 1917 lorsqu'immédiatement après sa constitution, il promulgua un décret accordant une amnistie inconditionnelle à tous les prisonniers politiques. L'amnistie comprenait ceux qui avaient été exilés en Sibérie et ceux qui avaient trouvé refuge dans les pays étrangers. Ce décret permit à plus de 90.000 révolutionnaires, pour la plupart extré- mistes, de revenir en Russie. Beaucoup d'entre eux étaient des dirigeants capables. Lénine et Trotsky enrôlèrent cette gigantesque affluence de révolutionnaires dans leur Parti Bolchevik. Dès qu'il fut en Russie, Lénine employa la propagande pour attaquer le Gouverne- ment Provisoire qui lui avait accordé le pardon, à lui ainsi qu'à ses adeptes. Au début du mois d'Avril, le Soviet de Petersburg (cela signifie «Conseil des Ouvriers») était domi- né par les Mencheviks. Les «Essars» (Sociaux-Révolutionnaires) arrivaient en seconde position et les Bolcheviks pour une fois étaient minoritaires. La politique du Gou- vernement Provisoire visait à poursuivre l'effort de guerre car la majorité des Russes considérait que les ambitions totalitaires des Seigneurs de la Guerre «Nazis Noirs» allemands constituaient une menace directe pour la souveraineté russe. Tcheidze qui soutint avec vigueur cette politique assumait la présidence du Soviet de Petersburg en l'absence de Martov. Le Vice-Président du Soviet, Skobelev, qui était également membre du Gouvernement Provisoire soutint aussi l'effort de guerre. Il pensait que si les révolutionnaires pouvaient provoquer la défaite des forces armées allemandes, il leur serait possible d'aider les groupes révolutionnaires Allemands et Polonais à ren- verser le gouvernement allemand au moment de la défaite. L'unique objectif de Lénine à ce moment-la, était d'accaparer la direction. Il atta- qua la politique du Gouvernement Provisoire et accusa ses membres d'être des instru- ments de la bourgeoisie. Il recommanda ouvertement son renversement immédiat par des moyens violents mais ne voulut pas s'opposer aux Mencheviks du Soviet de Peters- burg. Lénine donna des instructions à ses agitateurs Bolcheviks et leur fit prêcher la 109 — J'ai des preuves qui établissent formellement que le frère de Paul Warburg de New-York était un officier des Services de Renseignements de l'Armée Allemande. Il négocia avec Lénine pour le compte du Haut Commandement Allemand et se chargea du sauf-conduit pour passer d'Allemagne en Russie (n.d.a.). - 122 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 destruction du Gouvernement Provisoire aux ouvriers des usisnes et aux garnisons militaires. Ils utilisèrent le slogan « Tout le pouvoir aux Soviets», ce qui signifiait : tout le pouvoir aux conseils des ouvriers. Parmi les milliers de révolutionnaires qui revinrent en Russie, suite à l'amnistie générale, il y avait bien sûr Trotsky. Il amenait avec lui, du Canada et des États-Unis, plusieurs centaines de révolutionnaires qui avaient fui la Russie bien avant. La grande majorité était constituée de Juifs parlant le yiddish, originaires de l'«East End» de New-York [110] . Ces révolutionnaires aidèrent Lénine à accéder au pouvoir. Une fois qu'ils eurent servi à ce dessein, la plupart d'entre eux furent condamné à l'exil ou à la mort. Il se pas- sa alors un temps très court entre ce moment et la mort, l'exil ou la mise en prison des premiers membres de la Première Internationale. L'histoire des dictatures de Lénine et de Staline devrait convaincre toute personne dénuée de tout préjugé qu'on a uti- lisé les populations du monde, sans considération de couleur ou de croyance, comme des «Pions sur un jeu d'échecs international» dont les joueurs étaient les Banquiers Internationaux «Rouges» et les Seigneurs de la Guerre Nazis Aryens «Noirs», le tout manipulé par les Illuminati. Une autre preuve que les Banquiers Internationaux étaient responsables de l'action de Lénine dans la Révolution Russe, nous est donnée par «Le Livre Blanc», publié sur ordre du Roi d'Angleterre en Avril 1919 {Russia number 1). Mais les Banquiers Interna- tionaux, par le truchement des directeurs de la Banque d'Angleterre, «persuadèrent» le gouvernement britannique de retirer le document original et de lui en substituer un autre dans lequel toutes les références aux Juifs Internationaux étaient supprimées 11111 . François Coty déclare dans Le Figaro du 20 Février 1932 : «Les subsides accordés aux Nihilistes en Russie et ailleurs à cette période par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de générosité isolée. Une véritable organisation Terroriste Russe avait été constituée aux États-Unis, à ses frais, et était chargée d 'assassiner les ministres, les gouverneurs, les chefs de la police, etc.» Les Illuminati qui utilisent le communisme et le nazisme pour favoriser leurs visées secrètes totalitaires prévoient l'action révolu- tionnaire en trois phases ou trois mouvements 11121 : 1. Le remplacement de la forme existante de gouvernement (sans considérer le fait qu'il s'agisse d'une monarchie ou d'une république) en un État socialiste si possible par des voies constitutionnelles. 2. Le remplacement de l'État socialiste par une dictature prolétarienne par l'ac- tion révolutionnaire. 110 — Le Père Denis Fahey, C.SSp, dans son livre «772e Rulers of Russia» (Les dirigeants de la Russie) donne aux pages 9 à 14 les noms de tous ces dirigeants révolutionnaires, leur nationa- lité, leur origine raciale et les situations qu'ils occupèrent dès que Lénine eût usurpé le pouvoir et que Trotsky eût consolidé sa position en Russie en Novembre 1917 (n.d.a.). 111 — Le Capitaine A. H. M. Ramsay, membre du Parlement pour le Midlothian et le Pleeble- shire de 1931 à 1945, déclare à la page 96 de son livre «The Nameless War» (La Guerre sans Nom). : «On m'a montré les Deux Livres Blancs... l'original et la version expurgée, en parallèle. Les passages cruciaux avaient été supprimés dans l'édition expurgée» (n.d.a.). 112 — Pour davantage de détails quant à cette question, lire « The Last Days ofthe Romanov» (Les Derniers Jours des Romanov)., de Robert Wilton, correspondant russe du London Times pendant quinze ans et «Les Derniers Jours des Mevanov», de Thornton Butterworth (n.d.a.). - 123 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 3. Le remplacement de la dictature prolétarienne par une Dictature Totalitaire avec suppression de toutes les personnes influentes qui peuvent s'y opposer. Après 1918, tous les Juifs russes furent, ou bien des Juifs révolutionnaires se cram- ponnant avec ténacité aux théories marxistes et œuvrant pour l'établissement d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques (Trotskystes), ou bien des Juifs Sionistes qui préférèrent retourner en Palestine. Mademoiselle B. Baskerville, dans son livre «Le Juif Polonais» publié en 1906, déclare à propos des ghettos, aux Pages 117 et 118 : «Le Social-Sionisme vise à convertir les Sionistes au Socialisme avant qu'ils aillent en Palestine pour faciliter l'établissement d'un gouvernement socialiste... et clans le même temps, ils font leur possible pour renverser ces gouvernements européens qui ne considèrent pas leur programme politique... leur programme qui regorge d'idées socia- listes... qui comprend l'organisation de grèves, d'actes de terreur, et les organisateurs étant très jeunes, des actes de sottise aussi bien...» Le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. contrôle également le Sionisme Politique ; cependant, la grande majorité des Juifs qui œuvre en faveur du Sionisme est totalement ignorante du fait qu'on l'utilise comme des «Pions sur un Jeu d'Echec International». - 124- CHAPITRE IX INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1919 La façon dont on employa l'intrigue internationale pour déposer le très Honorable H.H. Asquith alors qu'il était Premier Ministre de Grande Bretagne en 1916, me fut expliquée par un homme qui était extrêmement bien informé. Je le rencontrai en 1917, alors que j'exerçais les fonctions de Courrier du Roi. Nous étions dans ma chambre d'hôtel. Au cours de la conversation, je lui déclarai que je suspectais fortement un groupe relativement restreint d'hommes richissimes d'utiliser la puissance de leur ri- chesse pour influencer les affaires nationales et internationales en vue de conduire un plan secret et des ambitions personnelles. Mon interlocuteur répliqua : «Si vous parlez de telles choses, vous risquez de ne pas vivre assez longtemps pour constater la justesse de vos vues». Il me parla alors de la façon dont M. Asquith avait été déposé en Décembre 1916, et continent on avait mis au pouvoir, en Angleterre, M. David Lloyd George, Winston Churchill et le Très Hon. Arthur James Balfour. L'histoire qu'il me raconta avait une remarquable ressemblance avec le complot du «Pouvoir Occulte» qui avait dirigé la campagne d'«Infamies» juste avant le démarrage de la Révolution Française en 1789. On se rappellera à ce propos la lettre destinée à at- tirer le Cardinal Prince de Rohan au Palais Royal pour le compromettre avec une pros- tituée déguisée en Marie-Antoinette. La version modernisée de cette méthode est la suivante. Peu après la déclaration de guerre en Août 1914, un petit groupe d'hommes richissimes permit à un certain agent de transformer une vieille mais très spacieuse maison de maître en un luxueux club privé. Les personnes qui acceptèrent de financer une entreprise aussi coûteuse insistèrent pour qu'on garde leur identité secrète. Elles expliquèrent qu'elles souhaitaient simplement soutenir et réconforter les officiers des Forces Armées qui risquaient leur vie polir le Roi et le Pays. Le Club pourvoyait à toutes sortes de divertissements, de facilités, de plaisirs, dans le luxe le plus éclatant. La fréquentation du club était uniquement réservée à des offi- ciers en permission à Londres. Un nouveau membre devait être introduit par un frère officier. Mon interlocuteur m'apprit son nom : le «Glass Club» [1131 . 113 — Une copie conforme de ce club existait juste à la périphérie de Montréal pendant la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 125 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER A leur arrivée, les officiers invités étaient interrogés par un responsable qui, s'il était satisfait de leurs lettres de créance, leur expliquait la façon dont fonctionnait le club. On demandait à l'officier qui attendait son admission de donner sa parole d'hon- neur de ne pas révéler les noms des personnes qu'il rencontrerait au cours de son sé- jour au club, ou après l'avoir quitté. Ayant satisfait solennellement à cette demande, on expliquait à l'invité qu'il rencontrerait un certain nombre de femmes très connues de la meilleure société Londonienne. Elles portaient toutes des masques et on demandait à l'officier de ne pas essayer d'identifier ces dames. Il devait jurer de garder leur secret s'il venait à en identifier quelques-unes par accident. Une fois que ces recommandations étaient faites, on conduisait l'officier dans sa chambre privée qui était meublée et pourvue de la façon la plus riche qui soit. Elle était équipée d'un lit spacieux, d'une armoire de toilette, d'une garde-robe, d'un bar bien garni de vins et de liqueurs, d'une tabatière ainsi que de toilettes et d'une salle de bain. On priait le nouvel invité de faire comme chez lui et on l'informait qu'il aurait la visite d'une dame. Elle porterait une broche, un bijou qui comportait le numéro de sa chambre. Si après avoir fait connaissance, il souhaitait l'emmener dîner, il le pouvait. La salle de réception dans laquelle les invités et leurs hôtesses se réunissaient en buvant des cocktails avant le dîner ressemblait à celle du Palais du Roi. La salle à man- ger était suffisamment grande pour contenir mie cinquantaine de couples. Il y avait même une salle de bal. Des tapisseries, des éclairages indirects, de jolies femmes fas- tueusement vêtues, de la musique douce, des senteurs de parfums rares constituaient le décor dans un cadre des plus coûteux et faisaient de cet endroit un Paradis tel que les Arabes se l'imaginent. L'atmosphère du club était ainsi faite que les officiers en per- mission se reposaient d'abord puis participaient à de véritables fêtes romaines. Il n'y avait rien de grossier ou de vulgaire au «Glass Club». Tout en cet endroit était beau, délicat, doux et accommodant... tout à fait l'opposé des horreurs, de la violence et de la brutalité d'une guerre moderne. Entre les danses, es personnes procuraient des diver- tissements destinés à susciter des sentiments de bien-être. Lorsque la soirée s'avançait on dressait un grand buffet littéralement chargé de plats succulents comportant pois- son et gibier. Un bar pourvoyait à toutes sortes de boissons, du Champagne au simple whisky. Entre minuit et une heure, cinq filles splendides interprétaient la «Danse des sept voiles». La danse représentait une scène au Harems du Sultan. Lorsqu'ils étaient fatigués du divertissement, de la danse et de la compagnie des autres personnes, les couples se retiraient dans leurs appartements privés. Le jour suivant, ils avaient la possibilité d'apprécier la baignade à l'intérieur, le ten- nis, le badminton, le billard ou bien la salle de jeux qui était un Monte-Carlo en minia- ture. Vers Novembre 1916, on attira un très haut personnage pour lui faire visiter le Club. Il reçut une note lui disant qu'il y obtiendrait des informations de la plus haute importance pour le gouvernement britannique. Il se rendit au Club dans sa voiture personnelle et donna l'ordre à son chauffeur de l'attendre. Après avoir été admis, on le conduisit dans une des plus luxueuses salles de séjour. Une daine vint le rejoindre et lorsqu'elle le vit, elle en défaillit presque. C'était sa femme ; beaucoup plus jeune que son mari, elle jouait ce rôle d'hôtesse auprès des officiers en permission depuis long- temps. C'était une situation des plus embarrassantes. - 126 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç La femme ne savait rien du complot et n'avait pas d'informations secrètes à révé- ler. Elle fut persuadée qu'elle et son mari cherchaient à flirter et pensa que seule cette chance malheureuse leur avait permis cette réunion et ce face à face. Il y eut une scène. Le mari se fit informer du rôle que jouaient les hôtesses au Club mais ses lèvres étaient scellées comme celles d'un mort car il faisait partie du gouvernement. Il ne pouvait se permettre d'être impliqué dans un scandale. Chaque employé du Club, masculin ou féminin, était un espion. Ils rapportaient tout ce qui s'y passait à leurs maîtres. L'identité des personnes impliquées leur était connue. L'information ainsi obtenue était inscrite dans ce qui devint «Le Livre Noir». «Le Livre Noir» mentionnait leurs «péchés» par action et par omission, leurs vices par- ticuliers, leurs faiblesses et le degré d'affection envers leurs parents et leurs amis, leurs liens avec, et leur influence sur les hommes politiques, les industriels et les hommes d'église influents. Tout était soigneusement noté. En Novembre 1916, un membre du Parlement essaya d'exposer ce qui se passait au «Glass Club». Trois officiers de l'armée, qui avaient protégé le Club, suspectèrent qu'il s'agissait d'un énorme réseau d'espionnage après qu'on eût tenté de les faire chanter en leur demandant des informations qui se seraient avérées d'une grande valeur pour l'ennemi. Leur aventure impliquait une dame australienne, son chauffeur, ainsi que les femmes et les filles de plusieurs personnages hauts placés dans le Gouvernement 11141 . Les tentatives que l'on fit pour connaître la vérité furent stoppées net mais on fit mention du «Livre Noir» au Parlement et dans la grande presse. On déclara que la politique du gouvernement était à la merci d'un scandale gigantesque qui s'avérerait calamiteux à un moment où les forces armées sur mer, sur terre et dans l'air subis- saient de terribles revers. La presse «libérale» commença à attaquer le Premier ministre. On l'accusa de don- ner asile, dans son gouvernement, à des hommes qui étaient incapables d'en assumer les charges et d'avoir fait des affaires considérables avec les industriels et les financiers allemands avant la guerre. On l'accusa d'avoir été amical envers le Kaiser et d'avoir été incapable de prendre des décisions rapides et fermes. On le ridiculisa en le quali- fiant d'«Asquith-qui-attend-de-voir». Mon interlocuteur me raconta que les preuves amassées contre les hauts officiels impliqués dans le scandale du «Glass Club» entraî- nèrent la démission du gouvernement. Ainsi, selon les explications de mon interlocu- teur, l'Empire Britannique dut changer de Gouvernement en plein milieu d'une Guerre Mondiale. Lorsque M. Asquith démissionna en Décembre 1916, une coalition gou- vernementale dirigée par David Lloyd George le supplanta. Winston Churchill et M. Balfour en étaient deux des membres les plus éminents. Peu de temps après avoir entendu cette histoire je fus stupéfait de constater que les trois officiers qu'on avait mentionnés, étaient signalés dans les listes officielles comme «tués au combat». En temps de guerre, une telle chose est tout à fait possible. Mais peu après je reçus une brève note mentionnant qu'on avait emprisonné la Dame aus- tralienne et son chauffeur en vertu de la Loi du Royaume sur la Défense Nationale. Vint enfin l'annonce qu'un membre du Parlement impliqué dans l'affaire s'était retiré de la vie publique. Quelques semaines plus tard, on me retira ma fonction de Courrier 114 — Ceci est à mettre en relation avec le paragraphe 8 du complot tel qu'il est exposé dans le chapitre III (n.d.a.). - 127 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER du Roi et on me nomma officier navigant dans la flotte des sous-marins britanniques. Nous perdîmes 33% de nos officiers et de nos hommes, mais je fils parmi ceux qui survécurent. Ce fut bien après la guerre, lorsque j'étudiais l'Histoire Moderne et, les religions comparées, que je commençai à prendre conscience de la grande importance du Sio- nisme Politique dans le Complot visant à obtenir le contrôle absolu de l'économie mondiale. Les événements historiques qui vont suivre parlent d'eux-mêmes. Lorsque la guerre éclata en 1914, le très Honorable H.H. Asquith était Premier Ministre. C'était un anti-Sioniste. Les Banquiers Internationaux décidèrent le rempla- cement du gouvernement Asquith par une coalition gouvernementale dans laquelle David Lloyd George et Winston Churchill useraient de leur grande influence. Lloyd George avait été durant des années l'Avocat du Mouvement Sioniste dirigé et financé par les Rothschild. Winston Churchill avait été partisan du Sionisme Politique dès son entrée en politique. En 1917, les Banquiers Internationaux soutenaient les Mouvements Bolchevik et Sioniste. Il semble incroyable que le Gouvernement Britannique n'ait pas su ce qui se tramait, surtout lorsqu'on sait qu'il dut intervenir pour faire libérer Trotsky et ses diri- geants révolutionnaires emprisonnés à Halifax alors qu'ils étaient en transit de New- York vers la Russie. La chute de l'Empire russe devait entraîner le retrait des puissantes années russes de la guerre aux côtés des Puissances alliées. Les armées allemandes que l'on avait engagées sur le front de l'Est pouvaient venir renforcer celles qui se battaient contre les forces alliées sur le front de l'Ouest. Bien qu'il les ait connus, le gouvernement ne fit rien pour contrecarrer les plans des Banquiers Internationaux, avant qu'ils arrivent à échéance. Le gouvernement britannique était conscient de la situation préoccupante qui se développait en Russie. Nous en avons la preuve par le fait qu'il discuta de cette ques- tion et qu'il prit la décision d'envoyer Lord Kitchener en Russie pour réorganiser les années russes. Lord Kitchener partit de Scapa Flow à bord du H. M. S. Hampshire qui fut mystérieusement coulé dans la nuit du 5 Juin 1916. On mentionna la disparition de Lord Kitchener et de tout l'équipage à l'exception d'une douzaine de marins qui regagnèrent la terre ferme à bord d'un radeau. Le gouvernement britannique annonça que le H.M.S. Hampshire avait été coulé par un sous-marin allemand ou par une mine allemande mais nous avons la preuve que c'était un mensonge. J'ai enquêté sur cet événement à fond. Dans un précédent ouvrage publié en 1932, «Les Anges de l'Enfer des Profondeurs» — «Hell's Angels ofthe Deep» — j'ai donné la preuve que le H.M.S. Hampshire n'avait pas été coulé par une mine ou une torpille allemande mais par un acte de sabotage ou suite à une erreur de jugement de l'officier navigant. Les preuves techniques que j'ai rassemblées m'ont convaincu que le H.M.S. Hampshire avait som- bré après avoir heurté des récifs immergés des bas-fonds du Nord. Il est difficile de croire qu'un navigateur expérimenté et qualifié ait pu commettre une telle erreur de jugement. Je persiste à croire qu'un saboteur a déréglé les aimants du compas de na- vigation : les gyros-compas ne constituaient pas alors l'équipement réglementaire et même les bateaux qui en possédaient, considéraient les modèles du type «Sperry» comme dangereux. Je le sais de ma propre expérience. - 128 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Le général Erich von Ludendorff (qui était chef d'État Major et partageait avec le général Lindenburg le Commandement des Forces Militaires Allemandes) étudia éga- lement les circonstances relatives à la perte du H.M.S. Hampshire, ainsi que la mort de Lord Kitchener. Il déclara formellement «qu'aucune action d'Unités Navales Alle- mandes, de sous-marins ou bien de poseurs de mines, n'était responsable de la perte du navire». Il déclara être arrivé à la conclusion que la mort de Lord Kitchener ne pouvait être «qu'un acte de Dieu parce-que s'il avait vécu, il attrait sans aucun doute réorganisé les Armées Russes et en aurait fait les Armées les plus redoutables». Le général remarqua alors que «s'il avait pu réaliser cet objectif les Bolcheviks se- raient entrés en possession d'une des plus redoutables machines de guerre que le monde ait jamais connu. Une telle force aurait permis au communisme de déferler sur le monde entier». Je maintiens que les Banquiers Internationaux ne pouvaient se permettre d'accep- ter la réorganisation des Armées Russes qu'APRÈs le soulèvement Menchevik et après le renversement du Gouvernement Provisoire de Kérensky en 1917. Lénine et Trotsky n'auraient jamais réalisé ce qu'ils accomplirent si Lord Kitchener avait pu réorgani- ser, discipliner et entraîner les Armées Russes en 1916. L'Histoire rapporte aussi que Winston Churchill et Lord Kitchener s'étaient sérieusement brouillés à propos de la politique militaire au cours des années 1914-1916. Lord Kitchener s'était âprement opposé à la volonté de W. Churchill d'envoyer une escadre navale à Anvers en 1914 et au plan d'occupation des Dardanelles. Deux entreprises qui s'étaient avérées de coû- teuses erreurs. L'aventure des Dardanelles aurait pu réussir et aurait probablement mit fin à la guerre en 1916 si Churchill avait attendu que l'armée et la marine, fussent prêtes à entrer en opération conjointement. Lorsque Churchill insista pour que les forces navales, seules, attaquent les Dar- danelles, l'ennemi saisit immédiatement la stratégie qu'il projetait d'appliquer sur le terrain. Après avoir commis cette première bévue, Churchill donna l'ordre à l'armée de terre d'y prendre part. On passa outre aux objections de Lord Kitchener et on ignora ses conseils. Les forces militaires alliées destinées à prendre d'assaut les Dardanelles étaient insuffisantes en nombre, mal entraînées, pauvrement équipées pour une telle entreprise et mal assistées en renforts, en vivres et en aide médicale. Elles furent obli- gées d'attaquer des troupes de première classe dont les chefs avaient été mis au cou- rant du danger que représentait le projet allié. Nos forces militaires et navales durent affronter des obstacles qui n'existaient pas lorsque Churchill avait ordonné le premier assaut naval. La campagne des Dardanelles était vouée à l'échec dès le commencement. Plus nous étudions les méthodes qu'emploient les «Puissances Secrètes» derrière les affaires internationales, plus il est évident — et nous le constatons dans tous les cas — qu'elles font passer des assassinats isolés pour des accidents ou des suicides ; des sabotages pour des négligences ou des erreurs de jugement, et des bévues involon- taires pour des circonstances atténuantes. La seule considération qui pouvait justifier la politique de coalition gouvernemen- tale en 1916 à propos de la Russie est la suivante : le gouvernement savait qu'il ne pourrait obtenir d'aide financière ou militaire de l'Amérique qu'APRÈs le renversement du gouvernement russe. Une telle déclaration semble absurde, mais elle est corroborée par les faits suivants : - 129 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les Mencheviks déclenchèrent la Révolution Russe en février 1917. Le Tsar abdiqua le 15 Mars 1917. Jacob M. Schiff, associé principal de Kuhn-Lœb & Co de New-York, annula im- médiatement les restrictions qu'il avait imposées quant à la prorogation d'une aide financière aux Alliés. Mortimer Schiff reçut alors de son père Jacob, l'ordre de télégraphier à Sir Ernest Cassels : «Du fait de l'action récente en Allemagne et des événements en Russie, nous ne nous abstiendrons pas plus longtemps de financer les gouvernements alliés». Le 5 Avril, le gouvernement britannique annonça qu'il envoyait le Très Hono- rable Arthur James Balfour, Ministre des Affaires Etrangères, aux États-Unis, afin de faire savoir aux Banquiers Américains que le gouvernement britannique était prêt à soutenir officiellement leurs plans vis-à-vis du Sionisme Politique, à condition qu'ils fassent entrer l'Amérique en guerre aux côtés des Alliés. L'Amérique entra aussitôt en guerre : le 7 Juin 1917, les premières troupes amé- ricaines débarquaient sur le sol de France. Le 18 Juillet 1917, Lord Rothschild écrivit à M. Balfour ce qui suit : «Cher M. Balfour, Je puis enfin vous envoyer les conditions que vous me demandiez. Si le gouvernement de Sa Majesté m'envoie un message les acceptant et que vous les approuviez également, je le transmettrai à la Fédération Sioniste lors d'une réunion qu'on organisera pour en discuter. Les conditions étaient les suivantes : 1. «Le gouvernement de Sa Majesté accepte le principe selon lequel la Palestine sera transformée en un foyer national pour le peuple juif [115] ». 2. «Le gouvernement de Sa Majesté fera tout son possible pour garantir la réali- sation de cet objectif et discutera des méthodes et des moyens à employer avec l'organisation Sioniste [116] M. Balfour et le gouvernement britannique acceptèrent les termes dictés par Lord Rothschild et ses confrères Sionistes. On en a la preuve par le fait que le 28 Août, Sir Herbert Samuel (qui fut nommé Vicomte par la suite), Sir Alfred Mond (qui devint Lord) et Lord Rothschild persuadèrent le Gouvernement Britannique d'envoyer Lord Reading aux États-Unis en tant que Chef de la Mission Economique. Lord Reading, lorsqu'il était Sir Rufus Isaacs, avait été mêlé au scandale Marconi. Les détails de l'accord qu'il négocia avec le gouvernement des États-Unis en Sep- tembre 1917 n'ont jamais fait l'objet d'un compte-rendu public. On sait toutefois que la «négociation» avait trait à la Banque d'Angleterre car elle fut complètement réorgani- sée, sous contrôle américain, et matériellement reconstruite après 1919 [117] . En Septembre, Jacob Schiff de Kuhn-Lœb & Co écrivit une longue lettre traitant de la question Sioniste à un certain M. Friedman. On y trouvait le passage suivant : «Je crois vraiment qu'il faudrait s'assurer la bonne volonté de l'Amérique, de la Grande-Bretagne 115 — Remarquez que le mot employé est Palestine et non israel, (n.d.a). 116 — M. Stokes, membre du Parlement, cita cette lettre au Parlement Britannique au cours du débat sur la Palestine, le 11 Décembre 1947 (n.d.a.). 117 — Lire «Programme for the Third World War» (Programme pour la Troisième Guerre Mondiale)., de C.H. Douglas, Liverpool, 1944 (n.d.a.). - 130 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç et de la France, [118] quels que soient les événements, pour que notre peuple puisse s'établir en grand nombre en Palestine... ensuite pour qu'il soit possible d'obtenir de ces Puissances l'assurance formelle que la Palestine deviendra indépendante dès que sa population se sera accrue en des proportions suffisantes pour la justifier». Le 26 Septembre 1917, Louis Marshall, représentant légal de Kuhn-Lœb & Co écrivit à son ami Max Senior — autre Sioniste important — ce qui suit : «Le Major Lionel de Rothschild, de la Société des Juifs britanniques m'informe que son organisa- tion est en plein accord avec le Comité Juif américain... La Déclaration Balfour, avec le consentement des Puissances, est un acte de la plus haute diplomatie. Le Sionisme n'est qu'une étape d'un plan à longue échéance : c'est un piédestal sur lequel on peut installer une arme puissante. Toutes les protestations que les opposants pourraient faire seront vaines et les soumettraient individuellement à des sanctions détestables et concrètes, mais très impressionnantes. Je préfère ne pas penser aux conséquences qui pourraient en résulter. » Nous avons ici un aveu brutal de la part de Louis Marshall, que «le Sionisme n'est qu'une étape d'un plan à longue échéance... c'est un piédestal sur lequel on peut ins- taller une arme puissante». Le plan à longue échéance auquel il fait référence ne peut être que le Plan à longue échéance dont nous avons déjà parlé et auquel nous avons continuellement fait référence. C'est un Plan au moyen duquel les Financiers Interna- tionaux espèrent remporter le contrôle absolu des richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Voici quelques événements historiques parmi les plus importants qui confirment la déclaration que nous venons de citer : Le 28 Janvier 1915, M. Asquith, Premier Ministre d'Angleterre écrivit dans son journal : «Je viens de recevoir de Herbert Samuel un mémorandum intitulé «L'Avenir de la Palestine»... Il pense que nous devrions implanter sur ce territoire à peu près trois ou quatre millions de Juifs européens. On a presque l'impression de lire une nouvelle édition mise à jour de «Tancred». Je confesse ne point être séduit par cette proposition d accroissement de nos responsabilités. ..etc.». Le Premier ministre Asquith se présentait donc comme antisémite. Des Sionistes éminents possédaient la plupart, sinon la totalité des principales in- dustries de guerre en Grande-Bretagne. Sans aucune raison valable, en 1915-1916, la Grande-Bretagne se trouva subitement à court de produits chimiques dans la fabrica- tion d'explosifs si bien que les canons et les munitions qu'on avait promis à nos alliés Russes ne purent être fabriqués. Les obus destinés à nos canons étaient devenus telle- ment rares que nous fûmes contraints de les rationner et le gouvernement Asquith fut accusé de saboter l'effort de guerre. Mais examinons les faits. Sir Frederik Nathan était le responsable de la production chimique. M.M. Brunner et Mond reçurent la tâche de faire tout ce qui était en leur possible pour redresser cette situation délicate. Utilisant les fonds du gouvernement, ils construisirent une grande usine chimique à Silverstown. Sir Alfred Mond, pendant ce temps-la, fia nommé Com- missaire des Ateliers de Sa Majesté et devint par la suite Chef de l'Agence Juive en Palestine. 118 — M. Cambon, du Ministère des Affaires Étrangères français, accepta dès cette époque la Déclaration Balfour en ce qu'elle soutenait le Sionisme (n.d.a.). - 131 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER On lança le travail à toute vapeur dans l'usine et elle revint au niveau de production en un temps record. Les félicitations ne manquèrent pas et l'on gratina d'honneurs les richissimes financiers Sionistes qui, soi-disant, œuvraient pour l'effort de guerre britannique. Mais, dès que l'usine de Silverstown se mit à produire, elle «sauta», cau- sant la mort de quarante personnes. Plus de huit cents bâtiments et habitations furent détruits. (Pour des précisions supplémentaires sur cet aspect de la guerre, lire « The Brieffor the Prosecution» (Le Dossier d'Accusation), de C.H. Douglas.) La Grande-Bretagne ne put fournir des armes et des munitions à la Russie comme elle le lui avait promis et cette dernière expérimenta de sérieux revers militaires sur le front de l'Est. Les journaux rapportèrent que les troupes russes combattaient avec des bâtons et à poings nus avant d'être massacrées par des troupes allemandes bien armées. Une lettre du Professeur Bernard Pares (qui fut anobli par la suite) destinée à Lloyd George sous-entendait que les canons et les munitions promis au gouvernement impérial russe furent délibérément gardés afin de créer les conditions favorables à la révolution que complotaient alors les Banquiers Internationaux à Genève et à New- York. La lettre du Professeur Pares écrite en 1915 révèle en partie : «Je dois déclarer à mon humble avis que l'échec malheureux de M. M. Vickers-Maxim & Co quant à la fourniture de munitions à la Russie, qui auraient dû arriver dans ce pays il y a cinq mois, met gravement en danger les relations entre les deux pays et en particulier leur coopération dans la guerre actuelle. Je déclare formellement que jusqu'ici, aucun ravi- taillement en provenance d'Angleterre a atteint la Russie». David Lloyd George, à l'époque où la lettre fut écrite, était Chancelier de l'Échiquier (Ministre des Finances) et responsable du financement de la guerre. Sir Ernest Cassels contrôlait MM. Vickers-Maxim & Co et était associé aux affaires de Kuhn-Lceb & Co de New-York, eux-mêmes associés aux Rothschild et aux Banquiers Internationaux d'Angleterre, de France, d'Allemagne, etc. Lorsqu'on parla de la lettre du Professeur Pares au Gouvernement, Lloyd George aurait pris la défense de sa politique en déclarant que «charité bien ordonnée com- mence par soi-même. Nos soldats britanniques qui combattent en France ont seulement quatre mitrailleuses par bataillon. On ferait mieux de les équiper avant d'exporter des armes en Russie». Lord Kitchener aurait répondu : «Je considère que c'est un luxe d'avoir plus de quatre mitrailleuses par bataillon alors que nous ne pouvons fournir les armes pro- mises à la Russie. Le résultat, c'est que les Russes n'ont qu'un fusil en état de fonction- nement pour six hommes». Les agents des conspirateurs internationaux reçurent l'ordre de salir Lord Kitche- ner et ils firent circuler la rumeur suivante dans le monde entier : Lord Kitchener au- rait déclaré qu'il considérait que plus de quatre mitrailleuses par bataillon de soldats britanniques combattant en France était un luxe ! Cette atteinte à la réputation de Lord Kitchener, véritable contre-vérité, a eu la vie dure jusqu'à aujourd'hui. On la trou- vait encore dans la biographie de David Lloyd George publiée récemment et dans un compte-rendu de biographie publié il y a quelque temps dans le Toronto Star Weekly. J'ai envoyé au rédacteur-en-chef du Star Weekly tous les renseignements véridiques concernant cet important événement historique. Il me répondit que c'était de la dyna- mite, beaucoup trop dangereuse à manier pour lui et me signala qu'il avait transmis ma correspondance au Daily Star. Inutile de dire qu'on ne publia jamais la vérité. - 132 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç C'est un exemple typique qui nous montre comment les conspirateurs internatio- naux salissent la réputation d'hommes honnêtes, même décédés, afin de dissimuler leurs propres agissements nuisibles, exemple qui illustre parfaitement comment leurs agents influencent la presse du monde entier pour informer la population dans le mau- vais sens, pour l'inciter à accuser des hommes innocents, jusqu'au gouvernement de leur pays, le rendant responsable de malheurs qui sont le résultat de leurs conspira- tions. Afin de prouver que Vickers-Maxim & Co étaient sous la coupe de Kuhn-Lceb & Co, à cette époque, Boris Brazol déclare : «Le 4 Février 1916, le Parti Révolutionnaire Russe d'Amérique tint une réunion à New-York à laquelle assistaient 62 délégués... On y révéla que des rapports secrets venaient juste de parvenir au siège du Parti en prove- nance de Russie et signalaient que le moment était propice... On donna l'assurance à l'assemblée que des fonds substantiels seraient accordés par des personnes sensibles à la libération du peuple russe. A ce sujet, on mentionna fréquemment le nom de Jacob Schiff»™. Jacob Schiff était à cette époque associé principal de Kuhn-Lœb & Co de New- York. Une cinquantaine de révolutionnaires sur les soixante deux qui assistèrent à la réunion du 4 Février 1916 étaient des hommes qui avaient eu un rôle actif lors de la Révolution de 1905. On les utilisa une fois de plus pour fomenter des troubles révolu- tionnaires, mais Jacob Schiff avait prévu que Lénine usurperait les fruits de la victoire dans l'intérêt des Banquiers Internationaux. Y! Encyclopédie du Savoir Juif déclare à propos du Sionisme : «La Guerre Mondiale eut pour conséquence l'abandon de Berlin en tant que centre d'organisation, et l'autorité suprême fut transférée au Comité d'Urgence Sioniste Provisoire établi à New-York sous la direction de «Justice» L.D. Brandeis». Jacob de Haas écrivit dans son livre «Louis Deinbitz Brandeis» : «Le Service (Sio- niste) des Transferts... ses ramifications s'étendaient dans toutes les zones militaires occupées par les Alliés, en Turquie, en Syrie, en Palestine et en TransJordanie ainsi qu'à Bagdad. Pas un seul «cent» (US.) sur les millions brassés ne fut perdu... En com- mençant par utiliser les services des bureaux adéquats du Département d 'État des États-Unis (Ministère des Affaires étrangères) comme moyen de communication et de cautionnement, ce service obtint le succès et l'efficacité nécessaires si bien que le Trésor des États-Unis l'employa pour transmettre des fonds et des messages que le gouvernement ne pouvait communiquer avec succès... les ambassades des capitales européennes avançaient du liquide à la demande du ministre de l'Exécutif (Sioniste) de New-York». L. Fry déclare à ce propos, à la page 51 de son livre «Le Retour des Flots vers l'Orient» ( Waters flowing Eastward) : «A partir de ce moment, on ressentit de plus en plus leur influence dans les cercles politiques d'Europe et d'Amérique. En particulier le «Zionist Transfer Department» comme on l'appelait, avait la possibilité de transférer des fonds et des informations aux éléments subversifs des pays ennemis». Ensuite nous retrouvons les Loges du Grand Orient sur la scène du Mouvement 119 — Boris Brasol est l'auteur de «The World ofthe Cross Roads» — Un monde à la croisée des chemins (n.d.a). - 133 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Révolutionnaire Mondial. M. Erzberger déclare aux pages 145-146 de «Mon expé- rience de la Guerre Mondiale» : «le 16 Mars 1916, l'Alliance Israélite versa au Grand Orient de Paris la somme de 700.000 francs et dans les archives du Grand Orient de Rome, on peut constater que «le 18 Mars 1916 eut lieu le transfert d'un million de lires au Grand Orient de Rome». Je ne suis pas assez naïf pour imaginer que «l'Alliance Israélite» utilise les deux Grands Orients uniquement dans le dessein défaire parvenir un million de lires aux Juifs italiens». Sur les événements qui suivirent la démission d'Asquith en 1916, A.N. Fields déclare à la page 104 de «AU Thèse Things» (Toutes ces choses) que «l'influence juive dans la politique britannique se fit davantage ressentir après l'accession au pouvoir de M. Lloyd George». L. Fry, à la page 55 du «Retour des Flots vers l'Orient», déclare : «La première réunion officielle du... Comité Politique eut lieu le 7 Février 1917 dans la demeure du Dr Moses Gaster. Etaient présents Lord Rothschild, James de Rothschild (fils d'Edmond de Rothschild de Paris ; ancien propriétaire des Colonies Rothschild en Palestine), Sir Mark Sykes (dont la maison aux portes de Buckingham était le quartier général de la Cause Sioniste, centre parfaitement équipé en appareils télégraphiques, etc.), Sir Her- bert Samuel, Herbert Bentwich (par la suite Procureur Général de Palestine), Harry Sacher, Joseph Cowen, Chaïm Weizmann et Nahum Sokolov [120] . On y discuta tous les aspects du programme Sioniste qui devait servir de base aux négociations officielles englobant les futurs mandats, Palestine, Mésopotamie et Royaume du Hedjaz». J.M.N. Jeffries (Op. cit.) vient corroborer cette information : «Les minutes de cette réunion furent chiffrées et communiquées sur le champ à l'Organisation Sioniste des États-Unis... A partir de ce moment-là, sa branche Politique des États-Unis commença à façonner et à diriger la politique britannique et les affaires britanniques». Afin de démontrer la réalité du pouvoir qu'exercent les Banquiers Internationaux dans les affaires du gouvernement britannique, nous citerons Samuel Landmann [mI . Landman écrivait : «Un accord fut conclut entre Sir Mark Sykes, Weizmann et Sokolov fut alors décidé d'envoyer un message secret à «Justice» Brandeis stipulant que le Cabi- net britannique aiderait les Juifs à acquérir la Palestine en échange, Outre-Atlantique, d'un actif soutien Juif en faveur de la Cause Alliée. Il fallait susciter aux États-Unis un soutien à une aussi noble cause. On expédia ce message chiffré, via le ministère des Affaires Etrangères britannique. On expédia également des messages secrets aux dirigeants Sionistes de Russie par le biais du général Mac Donogh... Le Dr Weizmann (un des fondateurs du Sionisme Politique) put s'assurer du gouvernement le service d'une demi-douzaine de jeunes Sionistes en vue d'œuvrer activement pour le Sionisme. A cette époque, la conscription était en vigueur et seuls ceux qui exerçaient une profes- sion d'intérêt national pouvaient être retirés du service actif du service au front. Je me souviens du Dr Weizmann écrivant une lettre au général Mac Donogh (directeur des opérations militaires) et invoquant son appui pour obtenir l'exemption du service actif de Léon Simon, de Harry Sacher, de Simon Marks, de Hyamson, de Tolkowsky et de moi- même. A la demande du Dr Weizmann, on me transféra du Ministère de la Guerre... au ministère de la Propagande... et plus tard au Bureau Sioniste... vers Décembre 1916. A 120 — Le même Sokolov qui écrivit «Histoire du Sionisme» (n.d.a.). 121 — Son livre «La Juiverie Mondiale» parut à Londres le 22 Février 1936. Nous verrons que l'intrigue internationale a créé une situation semblable au commencement de la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 134 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç19 partir de ce moment-là, et pendant plusieurs années, on considéra le Sionisme comme un allié du gouvernement britannique... Les problèmes de déplacement et de passeport n'existaient pas lorsqu'un homme était recommandé par notre bureau. Par exemple, un certificat qui portait ma signature était reconnu par le Ministère de l'Intérieur et un Juif Ottoman devait être considéré comme un allié de notre cause et non pas comme un ennemi, ce qui était le cas pour les simples sujets Turcs». Une étude de la vie de Disraeli nous apprend qu'il passa de nombreux dimanches soirs en compagnie des Rothschild de Londres. Il y est révélé que lorsque Kuhn-Lœb & Co de New-York financèrent les révolutionnaires Juifs en Russie, les Rothschild de Londres furent les gestionnaires de l'Administration tsariste à Londres. Nous appre- nons aussi que les Rothschild londoniens étaient «libéraux» et que de 1840 à 1917 la «Presse Libérale» contrôlée par eux était évidemment anti-russe, Disraeli nous in- forme qu'en Allemagne on considérait les dirigeants de la politique et de la finance comme réactionnaires, car ils ne permettaient pas aux Banquiers Internationaux de faire exactement ce qu'ils voulaient, Le Baron von Bleichroeder, de Berlin, et les War- burg de Hamburg étaient les représentants des Rothschild en Allemagne. En Russie, les Weinstein d'Odessa secondaient les Ginzberg de St Petersburg dans la protection des intérêts des Rothschild. Un autre homme très actif pour la cause des Banquiers Internationaux fut Otto Kahn. Il dissimula soigneusement ses véritables couleurs de révolutionnaire mondial derrière les drapeaux de plusieurs pays dans lesquels il vécut et dont il se prétendit «citoyen patriote». Otto Kahn était né en Allemagne et émigra aux États-Unis comme Paul Warburg. Comme lui, il devint associé de Kuhn-Lœb & Co dès son arrivée en Amérique, et obtint un emploi de clerc chez Speyer & Co afin de ne pas attirer l'atten- tion. Il épousa par la suite la petite fille de M. Wolf, un des fondateurs de Kuhn-Lœb & Co. Lorsque M me Kahn visita Moscou en 1931, le gouvernement soviétique la reçut officiellement et donna en son honneur un grand dîner et plusieurs réceptions fas- tueuses. L'Armée Rouge de Staline se mettait au garde-à-vous sur les routes lorsqu'elle passait et les soldats présentaient les armes 11221 . Le 2 Avril 1934, dans un article du Daily Herald, M. Hannen Swaffer écrivit : «Je connaissais depuis de nombreuses années Otto Kahn, le multimillionnaire. Je l'ai connu lorsqu'il était un allemand patriote et lorsqu'il fut un américain patriote. Naturelle- ment, lorsqu'il voulut faire partie de la Chambre des Communes (britannique), il rejoi- gnit le «Parti Patriotique». M. Otto Kahn serait devenu Président de l'Union des Pays de langue anglaise si l'on n'avait accidentellement dévoilé ses activités révolutionnaires : il fut prouvé que sa demeure était le centre de réunion d'agents soviétiques tels que Nina Smorodine, Claire Sheridan, Louis Bryant et Margaret Harrisson». Au cours de l'été 1917, il devint impératif de savoir qui financerait Lénine et Trots- ky pour leur coup d'état révolutionnaire. Les Banquiers Internationaux décidèrent que leurs représentants se rencontreraient à Stockholm (Suède) parce que ce pays était neutre et relativement peu fréquenté par les espions internationaux. Parmi les per- sonnes qui assistèrent à la réunion, se trouvaient des hommes qui représentaient les intérêts bancaires de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de France, de Russie et des États- 122 — Lire «Toutes ces choses» de A.N. Fields (n.d.a.). - 135 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Unis d'Amérique. M. Protopopoff, le ministre russe de l'Intérieur y était, de même que M. Warburg de Hamburg, frère de Paul Warburg, associé de Kuhn-Lœb & Co de New- York, qui avait mis au point la législation du Système de Réserve Fédérale en 1910. Nous verrons que dans le but de savoir comment on s'entendrait sur le financement de Lénine et de Trotsky pour renverser le gouvernement russe, des délégués vinrent de toutes les nations en guerre. Il fut décidé finalement que Kuhn-Lœb de New-York mettrait $50.000.000 à la disposition de Lénine et de Trotsky à la Banque de Suède. En 1917, les officiers des Renseignements britanniques et américains rapportèrent ces faits à leurs Gouvernements respectifs. Ce fut à ce moment tragique que le Com- mander E.N. Cromie mourut en repoussant une foule de révolutionnaires qui attaquait le Consulat de Grande-Bretagne à St Petersburg. Il retint ces enragés afin de donner à ses collègues le temps de brûler des documents qui avaient trait à ces questions et à d'autres sujets 11231 . Le gouvernement américain expédia au gouvernement britannique les rapports qu'il avait reçus de ses officiers des services de renseignement. M. Oudendyke, ministre des Pays-Bas à Petrograd (qui veillait sur les intérêts bri- tanniques en Russie après que le Commander Cromie ait été assassiné), avertit égale- ment le gouvernement britannique. Son avertissement fut publié en Avril 1919 dans le «Livre Blanc» sur la révolution bolchevique édité par les imprimeurs du Roi. Les plans que Jacob Schiff avait dressés pour permettre à Trotsky et à sa cohorte de révolutionnaires professionnels de revenir à St Petersburg via New York «tombèrent à l'eau» lorsque Trotsky fut emprisonné par le gouvernement canadien à Halifax (Nou- velle Ecosse). Le pouvoir que les Banquiers Internationaux exercent sur les gouverne- ments constitutionnels est ainsi prouvé par le fait qu'ils protestèrent aussitôt auprès des gouvernements concernés. Trotsky et son «gang» de révolutionnaires furent relâ- chés et ils reçurent un sauf-conduit pour traverser la Zone de blocus britannique. Nous avons une preuve supplémentaire de la complicité des politiciens britan- niques dans la Révolution Russe de 1917, grâce à D. Petrovsky qui nous expose le rôle joué par Sir G. Buchanan, ambassadeur de Grande-Bretagne 11241 . Petrovsky prouve que bien que parfaitement informé de tout ce qui se tramait dans les coulisses, le gouver- nement de Lloyd George aida les Banquiers Internationaux à faire entrer Trotsky et ses révolutionnaires en Russie pendant qu'au même moment le Haut Commandement allemand aidait les Banquiers Internationaux à faire passer Lénine et son «gang» de révolutionnaires de Suisse à Petrograd. On fournit à Lénine ainsi qu'à ses hommes de main un wagon de chemin de fer privé pour leur voyage à travers l'Allemagne. M. Petrovsky révèle que Milioukoff, qui avait été nommé ministre des Affaires étrangères par le gouvernement républicain russe au printemps de 1917, fut l'homme qui négocia cette intrigue qui impliquait des nations en guerre. Il est aussi mentionné qu'en remerciement de la coopération du Haut-État-Major allemand, le gouvernement de Grande-Bretagne accepta la requête de Milioukoff, à savoir la libération de M. M. 123 — Le Commander Cromie servit dans les sous-marins britanniques à la même époque que l'auteur. Ses exploits en faveur des Russes sont rapportés dans «By Guess and by God», livre que nous avons publié en 1931 (n.d.a).. 124 — Lire «La Russie sous les Juifs», pages 25-26 et 34-35 (n.d.a.). - 136 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Litvinov. Ce dernier avait été arrêté par les officiers du renseignement britannique en tant qu'espion de l'Allemagne. Les origines de M. Litvinov s'avèrent d'un grand intérêt ; ses parents portaient le nom de Finkelstein. Lorsqu'il rejoignit le Mouvement Révo- lutionnaire Mondial, il changea son nom en celui de Meyer Wallach. Lorsqu'il décida de s'associer avec Lénine et son parti bolchevique, il changea de nouveau son nom en celui de Maxim Litvinov. C'est le même homme qui fut l'espion des Allemands et c'est encore le même homme qui sera arrêté lorsqu'il essayera de changer les billets de banque de 500 roubles qu'il avait dérobés après avoir lancé une bombe lors du cam- briolage de la Banque de Tiflis. Après sa libération par les autorités britanniques, Litvinov retourna en Russie. Il aida Lénine à renverser le Gouvernement Provisoire de Kérensky et le Soviet Men- chevik instauré à St Petersburg avant octobre 1917. Litvinov fut le Commissaire des Affaires étrangères de Staline de 1930 à 1939 et fut nommé membre dû Comité Cen- tral du Parti Communiste en 1935. Assassin, receleur d'argent volé, espion, gangster international et Chef d'orchestre des menées révolutionnaires dans de nombreux pays, toutes ces qualités furent acclamées par les nations du monde lorsqu'il fut élevé à la fonction de Président du Conseil des Nations Unies. Seul un groupe international, tel que les Banquiers Internationaux, pouvait sauver la vie de cet homme et lui assurer la liberté lorsqu'il exécutait les mots d'ordre criminels des comploteurs internationaux. Seuls le pouvoir et l'influence des Banquiers Internationaux ont pu le faire élire Pré- sident du Conseil des Nations Unies. Voici une bonne preuve pour montrer que les Illuminati contrôlent les hommes qui dirigent les Nations Unies ! Une autre preuve qui vaut la peine d'être citée établit que les Banquiers Internatio- naux du Royaume-Uni, des États-Unis, d'Allemagne et de Russie travaillèrent ensemble même après que l'Allemagne et la Grande-Bretagne se soient déclaré la guerre. Nous trouvons cette preuve dans une brochure intitulée «Trotsky» (Defender Publishers, Wichita, Kansas), citant une lettre de J.M. Dell et adressée personnellement à Lloyd George. Mais pourquoi continuer ? Il faudrait des livres entiers pour citer toutes les preuves établissant que les Banquiers Internationaux organisèrent, financèrent et diri- gèrent la Révolution Russe afin d'obtenir le contrôle d'un énorme territoire pour que les Illuminati puissent y tester à fond leurs théories totalitaires. En pratiquant des ex- périences sur un territoire aussi gigantesque que la soi-disant U.R.S.S., ils pouvaient déceler les erreurs et les faiblesses du procédé par tâtonnements. Il aurait été vraiment stupide de leur part d'essayer de diriger le monde entier avant d'avoir accompli cette expérience qui coûta des millions de vies humaines. De telles actions ont toujours fait partie de leur Plan à longue échéance. Ce plan a commencé il y a cinq mille ans et fut remis à jour lors de la réunion qui eut lieu dans l'Orfèvrerie Bauer à Francfort en 1773. «A moins que l'on ne décide d'agir en commun, il est probable que ce plan arrivera à échéance lorsqu'ils auront obtenu le contrôle économique et politique après la Troi- sième Guerre Mondiale». Nous verrons que le gouvernement de coalition qui avait accusé le Premier Mi- nistre Asquith pendant la Première Guerre, en Décembre 1916 ne fit aucun effort pour arrêter les Banquiers Internationaux dans l'exécution de leurs plans, qui concernaient la Révolution Russe alors que ce gouvernement savait que leur succès entraînerait le retrait des Armées russes de la guerre. Les Sionistes de Grande-Bretagne acceptèrent - 137 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER le renversement du gouvernement impérial russe, nous en avons la preuve dans le fait suivant : dès que Lénine eut annoncé qu'il venait d'établir sa dictature, en Novembre 1917, Lloyd George annonça également que la politique du gouvernement britannique appuierait le Plan Rothschild pour l'établissement d'un Foyer National du Peuple Juif en Palestine. Lloyd George n'éprouvait donc aucun ressentiment vis-à-vis des Ban- quiers Internationaux qui avaient pourtant retiré la Russie de la guerre, pays allié de la Grande-Bretagne. Les révolutionnaires Mencheviks dirigés par les Juifs, en Russie, avaient combattu lors de la révolution avortée de 1905. Les mêmes révolutionnaires déclenchèrent la révolution en Février 1917. Une fois de plus, ils allèrent au devant de grands succès au cours des premières phases du coup d'état révolutionnaire. Ils constituèrent de fait un Soviet à Petersburg. Les Banquiers Internationaux ne se soucièrent pas de qui menait ce soviet jusqu'à ce qu'il soit près du but ; mais dès qu'il fut en position de marquer, ils s'interposèrent et prirent la partie en main. Leur but était de mettre en place une Dictature Totalitaire fonctionnant selon le principe de la société anonyme. On fit de Lénine un «dictateur» et le soviet retourna dans les coulisses. Ensuite, on accusa la foule communiste de leurs crimes contre l'humanité... Le 17 Juillet 1917, les Bolcheviks, sous la direction de Lénine, lancèrent une agi- tation anti-gouvernementale en Russie. Il en résulta un soulèvement de la population échauffée des villes, qui était composée d'ouvriers et de soldats. Cette révolte sans lendemain prit le nom de «Journées de Juillet». Kérensky fit face à la situation avec fermeté. Il fit tirer sur les foules ; plusieurs centaines de personnes furent tuées niais on restaura l'ordre. Les dirigeants Bolcheviks s'enfuirent et quelques-uns d'entre eux furent arrêtés. Lénine et Zinoviev se cachèrent à Sestroretsk. Trotsky, Kamenev et Lu- natcharsky faisaient partie des révolutionnaires arrêtés. Staline qui était à cette époque rédacteur-en-chef de la «Pravda» ne fut pas malmené. Après la révolte, le Prince Lvov abdiqua et Kérensky, le «Napoléon Juif» devint Premier ministre. Kérensky, qui était un grand orateur, essaya de relancer l'enthousiasme pour l'effort de guerre parmi les soldats et les ouvriers. Toutes les tentatives oratoires de Kérensky échouèrent. L'influence de Kérensky commença à décliner régulièrement. Lénine était affairé et convoqua le Sixième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocrate Russe pour le 8 Août. Ce congrès dura jusqu'au 16 Août. Il en sortit responsable des groupes révolu- tionnaires unifiés. C'est pendant cette année-là que le parti révolutionnaire uni prit le nom de Parti Communiste. Au Congrès, un comité secret se constitua et s'intitula Comité Central d'Octobre. Il comprenait 26 membres qui devaient préparer la Révo- lution d'Octobre, et diriger ensuite le coup d'état révolutionnaire dans toutes ses diffé- rentes phases. Staline se montra à la hauteur de la situation, et à la clôture du Congrès on l'élut au Praesidium du Sixième Congrès du Parti. Les étudiants, en leur majorité, croient qu'on n'aurait jamais remarqué Staline si de nombreux autres dirigeants révo- lutionnaires expérimentés n'avaient été emprisonnés. Mais la vérité, c'est que Lénine agissait comme Agent Principal du Pouvoir Occulte qui avaient des vues sur Staline : il devait supplanter les autres à terme. Le Comité Central, en organisant la Révolution d'Octobre, voulait devancer le Gouvernement Provisoire et en appeler à une élection générale où l'on emploierait le bulletin secret pour élire un gouvernement constitutionnel représentatif qui dirige- - 138 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç rait l'Empire Russe. La tentative de prise du pouvoir par Lénine devait, pour réussir, être accomplie avant que l'Assemblée Constitutionnelle ne se réunisse en Janvier pour mettre au point cette élection à l'échelle de la nation. Si cette élection venait à être organisée, la population aurait des représentants au gouvernement. Il sentit qu'il serait plus difficile d'obtenir le soutien nécessaire pour le renversement d'un gouvernement du peuple que de renverser le Gouvernement Provisoire. Son raisonnement s'avéra juste. Aussi étrange que cela puisse paraître, à la lumière des événements qui se dérou- lèrent par la suite, Kamenev fut libéré le 17 Août et Trotsky, un mois plus tard. Le 24 Septembre, Trotsky fut élu Président du Soviet de Petersburg à la place de Cheidze. Le 26 Septembre, le Soviet de Petersburg vota le transfert du pouvoir militaire à un Comité Révolutionnaire Militaire dirigé par Trotsky. La véritable révolution de Lé- nine n'était alors qu'une question de jours. Lénine démontrait ce qu'une préparation minutieuse et une précision d'horlogerie, soutenue par des moyens financiers illimités pouvaient accomplir. Il savait comment utiliser à son avantage l'élément de surprise et convainquit rapidement de nombreux dirigeants d'autres groupes révolutionnaires qu'il était l'homme de la guerre révolutionnaire. Il eut bientôt tout le monde sous sa coupe et les chefs durent obéir à ses ordres avec efficacité et sans poser de question. Les dirigeants révolutionnaires firent circuler une rumeur qui disait que le Deu- xième Congrès Pan-Russe des Soviets aurait lieu le 7 Novembre. C'était pour détourner l'attention et faire croire au grand public qu'il n'y avait aucune action révolutionnaire prévue à court terme. Le 4 Novembre, toutefois, le Comité Révolutionnaire Militaire organisa de gigantesques manifestations de masse, sorte de préparation à la véritable révolte. Le jour suivant, le 5 Novembre, la garnison de Pierre et Paul choisit de prendre le parti des Bolcheviks. Le 6 Novembre, Kérensky fit un effort désespéré pour prévenir la révolution en ordonnant l'arrestation du Comité Révolutionnaire Militaire. Il inter- dit toutes les publications des Bolcheviks et ordonna à des troupes fraîches de rempla- cer la garnison de Pierre et Paul. Mais Lénine avait trop bien organisé sa Cinquième Colonne. Les ordres de Kérensky ne furent jamais transmis. Les officiels en qui il avait confiance le laissèrent tomber. Lénine sortit discrètement de son repaire. 11 rejoignit le Comité Révolutionnaire Militaire à l'Institut Smolny dès qu'il sut l'échec des mesures contre-révolutionnaires de Kérensky. L'Institut servait de quartier général aux révolutionnaires. Le 7 Novembre à 14 heures, on donna le signal pour le déclenchement de la révolution. La nuit arri- vée, Lénine avait bien en main St Petersburg. A 15 heures, il fit un discours enflammé au Soviet de Petersburg. A 21 heures, les troupes Bolcheviques assiégèrent le quar- tier général du Gouvernement Provisoire au Palais d'Hiver. A 23 heures, le Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets se réunit et les Bolcheviks s'assurèrent la majorité. Le Congrès devint ainsi le Gouvernement Officiel de la Russie. Kamenev en fut élu pre- mier Président et Lénine, Premier ministre. Trotsky devint Commissaire aux Affaires étrangères. Le 21 Novembre, un Juif du nom de Sverdlov succéda à Kamenev. Il était dans le Parti Bolchevik depuis six mois seulement et on le considérait comme un élé- ment de peu d'importance, mais après avoir été élu Président, il exerça rapidement un contrôle absolu sur l'économie russe. Sverdlov était un expert financier formé dans un but particulier, en fait un agent des Banquiers Internationaux. - 139 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER De nombreux événements dont on ne sut jamais l'explication se déroulèrent dans les cercles révolutionnaires. Sverdlov, qui était très jeune, mourut deux années seule- ment après avoir réorganisé l'économie intérieure russe. Il avait accompli sa «tâche» et il en savait beaucoup trop. En conséquence, il «mourut». L'Histoire ne fait que se répéter... Lénine appliqua la théorie selon laquelle une organisation implacable de terreur, comportant des souffrances physiques, des angoisses mentales et une dégradation morale, représente une valeur économique précise : les Bolcheviks obtinrent en effet le contrôle absolu de Petersburg après quelques jours de batailles sanglantes qui méritent le nom de massacres universels et d'impitoyable «Terreur». Lénine ne se laissa pas gri- ser par le succès. L'Empire Russe était grand. Il décida avec habileté que les élections programmées par le Gouvernement Provisoire auraient lieu le 25 Novembre. Ce Gouvernement avait prévu que la convocation de l'Assemblée des représentants librement élus serait organisée par une Commission spéciale. Lénine laissa tout se dérouler selon les prévisions puis il arrêta les membres de cette Commission spéciale et lui substitua un «commissaire à l'Assemblée Constitutionnelle». La seule différence entre les deux assemblées, c'était que les Bolcheviks dirigés par Uritzky dominaient l'assemblée qu'avait constituée Lénine. Grâce à cette action, les Bolcheviks étaient en position d'exercer leur autorité sur l'Assemblée nouvellement élue, dès qu'elle serait convoquée. Lorsqu'enfin l'Assemblée fut réunie, Sverdlov prit en main les débats, bien qu'il ne fût point délégué. Les Bolcheviks eurent alors recours à des tactiques qui met- taient les délégués aux prises à un tumulte constant et instituèrent un désordre com- plet. Au bout d'une dizaine d'heures, tous les Bolcheviks sortirent brusquement et leurs troupes firent irruption. Elles éjectèrent les délégués qui restaient et bouclèrent les portes du bâtiment. Ce fut la fin du Gouvernement Constitutionnel en Russie. En Mars 1918, les Bolcheviks et leur «Parti Ouvrier Social-Démocate Russe» par- tirent pour Moscou, changèrent le nom de leur parti et l'intitulèrent Parti Commu- niste. Le Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets devint alors le conseil d'adminis- tration officiel. Le Parti Social-Révolutionnaire contrôlé par des Juifs ne voulut pas de Lénine comme numéro Un en Russie. Le 30 Août 1918, deux membres Juifs de ce groupe essayèrent de l'assassiner. Lénine fut blessé et Uritzky, qu'il avait nommé chef de sa «Tchéka», fut tué. Cet incident servit de prétexte à Lénine pour supprimer ceux qui le gênaient. Il nettoya le pays à fond. Les «raids» nocturnes devinrent fréquents. Aucune personne ne savait lorsqu'elle allait se coucher si elle serait en vie le lendemain matin. David Shub, dans son livre pro-marxiste «Lénine», déclare : «On ne perdait pas de temps à passer au crible les faits ou à trier les personnes prises dans une rafle lors de ces raids nocturnes... Les prisonniers étaient généralement poussés dans le vieux poste de police à proximité du palais d'Hiver et fusillés». Le meurtre, la torture, les mutilations, les viols, l'incendie et tous les autres attentats à l'honneur et à la pudeur furent les pierres de touche sur lesquelles on fonda la République Socialiste Soviétique. Des mil- lions de citoyens russes moururent. On estime que plus de 12.000.000 d'autres furent condamnés à servir l'État par les Travaux Forcés. Seule la mort les en délivrait... - 140 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Pendant que les Alliés, exténués, combattaient le Bolchevisme sur quatre fronts, Lénine réorganisait le Mouvement Révolutionnaire Mondial. En Mars 1919, il convo- qua la Troisième Internationale et la présida. Zinoviev fut élu Président. Le but de la réunion était de renforcer les partis révolutionnaires dans chaque pays du monde et de prendre des dispositions pour fournir une aide financière aux dirigeants, les conseiller et les aider en de nombreux autres points considérés comme nécessaires au succès de la Révolution Mondiale Populaire' 1251 . 125 — On peut disposer d'une information beaucoup plus abondante, du côté russe, en lisant «Bellind Communism» (Derrière le Communisme)., de Franck Britton (n.d.a.).
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