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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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17 juillet 2016

Barcelone Chouette de Minèrve ET le portail du 911

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http://barrulant.blogspot.fr/2015/11/symbolisme-de-la-chouette-et-du-hibou.html

Barcelone Chouette de Minèrve

I. Les rapaces nocturnes

Par rapport aux oiseaux diurnes jouissant d'une favorable réputation dans la symbolique ancienne (faucon, gerfaut, aigle,...), les oiseaux noctambules sont souvent signes de funestes présages et considérés comme des « oiseaux de malheur ». Exception faite de la petite chouette chevêche (très nombreuses en France) dont le cri n'est pas effrayant.
Les grecs distinguaient 3 nocturnes : GLAUCOS, la chouette compagne de Minerve ; BUAS, le hibou ; FÉNÉ, l'effraye.
On avait en Grèce pour les chouettes une considération très grande alors que les hibous (avec des aigrettes au dessus du front) étaient mal vus

II. La chouette et les nocturnes chez les anciens


Comme pour le cygne, il semble que le symbolisme de la chouette nous vienne de l'extrême nord. Le cygne symbolisant le mystère de la lumière diurne, la chouette le mystère de la ténèbre nocturne.
Les plus anciennes images se trouvent dans les régions de l'Oural, puis en Asie Mineure, Grèce, Egypte et jusqu'en Afrique (probable marche descendante du pôle vers le sud, comme pour l'ambre)
En Grèce, aux temps mycéniens, les plus anciennes représentations de la déesse Pallas (Minerve des Latins) la montre avec un corps de femme et un visage de chouette. On trouve des pièces appelés Glaus du nom de la chouette qu'elle représentaient, symbole de la prospérité athénienne.

Exemple de tétradrachme d'Athènes à la chouette, frappé après 449 avant JC. 17,07 grammes. A/ Tête casquée d'Athéna à droite. R/ Chouette tournée vers la droite. 
Il est intéressant de remarquer que ce symbolisme de chouette a été réemployé identiquement pour une des pièces de 1 euro :
Il faut relire ce qu'a écrit Guénon dans le Règne de la Quantité au sujet de la monnaie (Ch. XVI la dégénérescence de la monnaie) pour saisir l'ampleur de l'égarement d'une civilisation qui a perdu tout sens traditionnel du symbole et de son rôle fondamental par rapport aux monnaies.

Le contrôle de l’autorité spirituelle sur la monnaie, sous quelque forme qu’il se soit exercé, n’est d’ailleurs pas un fait limité exclusivement à l’antiquité, et sans sortir du monde occidental il y a bien des indices qui montrent qu’il a dû s’y perpétuer jusque vers la fin du moyen âge, c’est-à-dire tant que ce monde a possédé une civilisation traditionnelle. On ne pourrait en effet s’expliquer autrement que certains souverains, à cette époque, aient été accusés d’avoir « altéré les monnaies » ; si leurs contemporains leur en firent un crime, il faut conclure de là qu’ils n’avaient pas la libre disposition du titre de la monnaie et que, en le changeant de leur propre initiative, ils dépassaient les droits reconnus au pouvoir temporel (1). Dans tout autre cas, une telle accusation aurait été évidemment dépourvue de sens ; le titre de la monnaie n’aurait d’ailleurs eu alors qu’une importance toute conventionnelle et, en somme, peu aurait importé qu’elle fût constituée par un métal quelconque et variable, ou même remplacée par un simple papier comme elle l’est en grande partie de nos jours, car cela n’aurait pas empêché qu’on pût continuer à en faire exactement le même usage « matériel ». Il fallait donc qu’il y eût là quelque chose d’un autre ordre, et nous pouvons dire d’un ordre supérieur, car ce n’est que par là que cette altération pouvait revêtir un caractère de si exceptionnelle gravité qu’elle allait jusqu’à compromettre la stabilité même de la puissance royale parce que, en agissant ainsi, celle-ci usurpait les prérogatives de l’autorité spirituelle qui est, en définitive, l’unique source authentique de toute légitimité ; et c’est ainsi que ces faits, que les historiens profanes ne semblent guère comprendre, concourent encore à indiquer très nettement que la question de la monnaie avait, au moyen âge aussi bien que dans l’antiquité, des aspects tout à fait ignorés des modernes.

 

(1) Voir Autorité spirituelle et pouvoir temporel, p. 111, où nous nous sommes référé plus spécialement au cas de Philippe le Bel, et où nous avons suggéré la possibilité d'un rapport assez étroit entre la destruction de l'Ordre du Temple et l'altération des monnaies, ce qui se comprendrait sans peine si l'on admettait, comme au moins très vraisemblable, que l'Ordre du Temple avait alors, entre autres fonctions, celle d'exercer le contrôle spirituel dans ce domaine ; nous n'y insisterons pas davantage, mais nous rappellerons que c'est précisément à ce moment que nous estimons pouvoir faire remonter les débuts de la déviation moderne proprement dite.

 

Il est donc arrivé là ce qui est arrivé généralement pour toutes les choses qui jouent, à un titre ou à un autre, un rôle dans l’existence humaine : ces choses ont été dépouillées peu à peu de tout caractère « sacré » ou traditionnel, et c’est ainsi que cette existence même, dans son ensemble, est devenue toute profane et s’est trouvée finalement réduite à la basse médiocrité de la « vie ordinaire » telle qu’elle se présente aujourd’hui. En même temps, l’exemple de la monnaie montre bien que cette « profanisation », s’il est permis d’employer un tel néologisme, s’opère principalement par la réduction des choses à leur seul aspect quantitatif ; en fait, on a fini par ne plus même pouvoir concevoir que la monnaie soit autre chose que la représentation d’une quantité pure et simple ; mais si ce cas est particulièrement net à cet égard, parce qu’il est en quelque sorte poussé jusqu’à l’extrême exagération, il est bien loin d’être le seul où une telle réduction apparaisse comme contribuant à enfermer l’existence dans l’horizon borné du point de vue profane. Ce que nous avons dit du caractère quantitatif par excellence de l’industrie moderne et de tout ce qui s’y rapporte permet de le comprendre suffisamment : en entourant constamment l’homme des produits de cette industrie, en ne lui permettant pour ainsi dire plus de voir autre chose (sauf, comme dans les musées par exemple, à titre de simples « curiosités » n’ayant aucun rapport avec les circonstances « réelles » de sa vie, ni par conséquent aucune influence effective sur celle-ci), on le contraint véritablement à s’enfermer dans le cercle étroit de la « vie ordinaire » comme dans une prison sans issue. Dans une civilisation traditionnelle, au contraire, chaque objet, en même temps qu’il était aussi parfaitement approprié que possible à l’usage auquel il était immédiatement destiné, était fait de telle façon qu’il pouvait à chaque instant, et du fait même qu’on en faisait réellement usage (au lieu de le traiter en quelque sorte comme une chose morte ainsi que le font les modernes pour tout ce qu’ils considèrent comme des « œuvres d’art »), servir de « support » de méditation reliant l’individu à quelque chose d’autre que la simple modalité corporelle, et aidant ainsi chacun à s’élever à un état supérieur selon la mesure de ses capacités (2) ; quel abîme entre ces deux conceptions de l’existence humaine !

 

(2) On pourra, sur ce sujet, consulter de nombreuses études de A. K. Coomaraswamy, qui l'a abondamment développé et « illustré » sous toutes ses faces et avec toutes les précisions nécessaires.

 

Cette dégénérescence qualitative de toutes choses est d’ailleurs étroitement liée à celle de la monnaie, comme le montre le fait qu’on en est arrivé à n’« estimer » couramment un objet que par son prix, considéré uniquement comme un « chiffre », une « somme » ou une quantité numérique de monnaie ; en fait, chez la plupart de nos contemporains, tout jugement porté sur un objet se base presque toujours exclusivement sur ce qu’il coûte. Nous avons souligné le mot « estimer », en raison de ce qu’il a en lui-même un double sens qualitatif et quantitatif; aujourd’hui, on a perdu de vue le premier sens ou, ce qui revient au même, on a trouvé moyen de le réduire au second, et c’est ainsi que non seulement on « estime » un objet d’après son prix, mais aussi un homme d’après sa richesse (3). La même chose est arrivée aussi, tout naturellement, pour le mot « valeur » et, remarquons-le en passant, c’est là-dessus que se fonde le curieux abus qu’en font certains philosophes récents, qui ont même été jusqu’à inventer, pour caractériser leurs théories, l’expression de « philosophie des valeurs » ; au fond de leur pensée, il y a l’idée que toute chose, à quelque ordre qu’elle se rapporte, est susceptible d’être conçue quantitativement et exprimée numériquement ; et le « moralisme », qui est d’autre part leur préoccupation dominante, se trouve par là associé directement au point de vue quantitatif (4). Ces exemples montrent aussi qu’il y a une véritable dégénérescence du langage, accompagnant ou suivant inévitablement celle de toutes choses; en effet, dans un monde où l’on s’efforce de tout réduire à la quantité, il faut évidemment se servir d’un langage qui lui-même n’évoque plus que des idées purement quantitatives.

 

(3) Les Américains sont allés si loin en ce sens qu'ils disent communément qu'un homme « vaut » telle somme, voulant indiquer par là le chiffre auquel s'élève sa fortune; ils disent aussi, non pas qu'un homme réussit dans ses affaires, mais qu'il « est un succès », ce qui revient à identifier complètement l'individu à ses gains matériels !

(4) Cette association n'est d'ailleurs pas une chose entièrement nouvelle, car elle remonte en fait jusqu'à l'« arithmétique morale » de Bentham, qui date de la fin du XVIIIe siècle.

 

Pour en revenir plus spécialement à la question de la monnaie, nous devons encore ajouter qu’il s’est produit à cet égard un phénomène qui est bien digne de remarque: c’est que, depuis que la monnaie a perdu toute garantie d’ordre supérieur, elle a vu sa valeur quantitative elle-même, ou ce que le jargon des « économistes » appelle son « pouvoir d’achat », aller sans cesse en diminuant, si bien qu’on peut concevoir que, à une limite dont on s’approche de plus en plus, elle aura perdu toute raison d’être, même simplement « pratique » ou « matérielle », et elle devra disparaître comme d’elle-même de l’existence humaine. On conviendra qu’il y a là un étrange retour des choses, qui se comprend d’ailleurs sans peine par ce que nous avons exposé précédemment : la quantité pure étant proprement au-dessous de toute existence, on ne peut, quand on pousse la réduction à l’extrême comme dans le cas de la monnaie (plus frappant que tout autre parce qu’on y est déjà presque arrivé à la limite), aboutir qu’à une véritable dissolution. Cela peut déjà servir à montrer que, comme nous le disions plus haut, la sécurité de la « vie ordinaire » est en réalité quelque chose de bien précaire, et nous verrons aussi par la suite qu’elle l’est encore à beaucoup d’autres égards; mais la conclusion qui s’en dégagera sera toujours la même en définitive : le terme réel de la tendance qui entraîne les hommes et les choses vers la quantité pure ne peut être que la dissolution finale du monde actuel.

 

(René Guénon, Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, Chap. XVI : La dégénérescence de la monnaie).

 

Selon le vieil écrivain grec Lydus « Athéna fut appelé Glaucopis parce qu'elle participe à la nature du feu ; et on lui consacre la chouette qui reste éveillée toute la nuit, pour signifier l'âme humaine qui n'est jamais oisive, toujours en mouvement par sa nature, et qui est malheur. »
Les Latins ont repris le même symbolisme que les Grecs mais on trouve dans les Métamorphoses d'Ovide une transformation pénitentielle de Nyctimène (chouette) en hibou (L. II, fable VIII)
En Asie une légende des Tartares Kalmoucks de Mongolie racontent que leur grand empereur Gensis-Kan poursuivi par ses ennemis aurait été sauvé par la présence d'une chouette sur le buisson qui le cachait.

III. La chouette et la sagesse

Les Grecs voyaient dans la chouette un symbole de sagesse mais aussi de Science (source de sagesse) et de Prudence (conséquence). L'oiseau connait les dangers de la nuit et il a la sagesse de ne pas se montrer le jour pour ne pas être attrapé par ses ennemis.

La chouette est donc attachée à la chaste déesse Pallas-Athéna car comme le dit un vieux texte « l’œil de la chouette brille dans les ténèbres comme la gloire du sage au milieu de la multitude imbécile. »
Au Moyen Age, malgré une assimilation fréquente à l'image négatif du hibou, la chouette est dans les monastères un symbole de la méditation (elle ne quitte pas son gîte la journée), elle représente le studieux qui scrute les questions profondes de la Bible des jours durant comme celui par exemple celui du Deus Absconditus (le Dieu caché, Isaïe, Prophétie, XLV, 15)
Dans les lamaseries du Tibet, la chouette est aussi celle qui accomplit son temps de tsham, sorte de retraite séparé de tous les humains pendant laquelle l'ascète travaille mentalement à s'assurer la maîtrise de son esprit (exercices respiratoires, prières, jeûnes, méditation).
Des mystiques ont rattaché la chouette au symbolisme des sept « Dons du St-Esprit » : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte de Dieu. On trouve à Rome l'Église de la Minerve à l'emplacement d'un temple de la Minerve antique.

IV. La chouette, emblème de Jésus-Christ

On expliqua la capacité de vision nocturne de la chouette par une force lumineuse capable de dissoudre les ténèbres (évêque Eustathe, Scholies). De même le Christ par sa divinité, voit tout, partout et toujours, il a connaissance des choses sur terre et dans les cieux, il est le maître de l'exomologèse (celui qui dévoile toutes choses cachées).


On trouve dans les Psaumes CII de David « Je suis devenu comme la chouette dans les ruines, et comme l'oiseau solitaire sur un toit », des commentateurs appliquèrent au Sauveur abandonné par les siens durant sa Passion cette parole. Des penseurs rapprochèrent la chouette de Minerve-Athéné du Verbe Divin, on trouve cela dans les écrits de Joseph de Maistre.
Certains bestiaires du Moyen-âge soutiennent la comparaison du Christ avec la chouette malgré le fait que cet oiseau aime la nuit plus que le jour en appuyant sur le passage de l'Apôtre où il est dit : « Celui qui ne connaissait pas le péché, a pris le péché sur lui et s'est anéanti. »
Une vieille coutume se pratiquait dans certaines campagnes françaises qui clouait en croix des chouettes sur la porte d'une grange pour symboliser le Sauveur crucifié. Victor Hugo en fait référence dans son poème La Chouette (Les Contemplations, III, 13)

(c'est choquant je trouve)



V. Le Hibou, image du peuple juif

Un ancien sens symbolique très connu opposait le Nycticorax (hibou), oiseau des ténèbres, au Christ, soleil divin. Dans un Bestiaire du XIIIe siècle on trouve « Du hibou le peuple juif a la ressemblance, lorsqu'ils méconnurent notre Seigneur quand il vint pour eux sauver, en cela ils aimèrent plus les ténèbres que le jour ». Le Bestiaire Divin de Guillaume de Normandie exprime la même idée en poussant plus loin l'allégorie : de même que le hibou est l'objet de la détestation des oiseaux diurnes, les Juifs aussi, depuis leur déicide, ont toujours connu la répulsion des autres peuples de la terre.

On trouve de nombreux chapiteaux sculptés de l'époque romane qui montre l'oiseau nocturne houspillé (cathédrale du Mans, de Poitiers, églises d'Avesnières-en-Laval,...) parfois en mettant côte à côte l'oiseau et le juif reconnaissable à son chapeau imposé alors comme à Sigolsheim (Haut-Rhin).
Un vieux chant latin du Moyen-âge dit : Christus a noctuis datur supplicio (le Christ a été supplicié par les nocturnes). On trouve également des peintures de cette époque représentant les juifs sous la forme du hibou.




Il est intéressant de constater que dans la décoration des églises bien orientées, le hibou est représenté du côté du midi où se lisent les leçons « tirées » de l'Ancien Testament alors que la liturgie catholique veut que pour psalmodier l’Évangile l'on se tournait franchement vers le nord pour symboliser le Christ qui délaissa les juifs pour porter la lumière évangélique aux peuples « dans l'ombre de la mort ».
Le hibou fut donc un idéogramme de l'ignorance volontaire chez les auteurs du Moyen-âge (écrits de Hugues de Saint Victor et dans de nombreux bestiaires). L'oiseau avait une bien mauvaise image depuis les premiers siècles chrétiens : il représentait les pervertis, les nécromanciens, devins, ceux qui se livraient à la magie noire, consécrateurs de pactes, de philtres, de charmes,... (voir le Physiologus). Il pouvait désigner aussi toutes sortes de félons qui agissent dans l'ombre, l'avare qui ne dort pas la nuit par crainte des voleurs, le paresseux qui ne fait rien de la journée.
On trouve dans la basilique Hilériane de Rome, une mosaïque ancienne représentant un hibou perché sur le signe symbolique du « mauvais œil » percé d'une lance et entouré d'animaux hostiles.



VI. Le hibou, emblème de Satan

Naturellement, le hibou en vient donc à représenter dans le symbolisme populaire le « prince des ténèbres », de même pour tout ce qui est de l'ordre de la sorcellerie. Sont convoqués à ce même titre le buas des grecs, le chat-huant de France et l'effraye jaune (appelés également l'effroie, la fraie, la fresaie, termes probablement issu du grec fréné)

Pour Guillaume le Normand l'effraie est « Un oisel de mauvaise estrace, Fresaie a non en dreit romanz » (Le bestiaire divin, VII), c'est l'« oisel dyabolique » des antiques amulettes.
Mais déjà chez les grecs et les romains il était un des animaux les plus mal famés, son cri était considéré comme un présage funeste par Ovide notamment (Métamorphoses, V,2).
Sur une amulette de la première époque chrétienne on voit l'effraie avec le mot Dominus et sept étoiles avec une inscription où nous lisons : « il t'a vaincu le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, Jésus-Christ le bras de Dieu, t'a lié, et aussi le sceau de Salomon. Oiseau nocturne, puisses-tu jamais arriver jusqu'à l'âme pure, ni dominer sur elle, qui que tu sois ». L'hibou représente pas seulement Satan mais tous les esprits mauvais.
René Guénon oppose le caractère lunaire du hibou au caracère solaire de l'aigle et du faucon (Regnabit, janv. 1927, p.160).


Annexe : quelques pistes sur l'utilisation du symbolisme du hibou par des sociétés secrètes :


Avant d'énumérer ces quelques pistes notons que Charbonneau-Lassay ne mentionne pas la figure de Lilith qui est présente dans la Bible (Livre d'Esaïe) mais qui est aussi associé au rapace de nuit. On fait généralement dériver son étymologie de la racine hébraïque signifiant "nuit", la traduction de Lemaître de Sacy donne "onocentaure". Plus anciennement et avant sa condamnation par la Bible on trouve dans la plaque Burney (appelée aussi The Queen of the Night) de période paléo-babylonienne une représentation de la déesse Lillith ou Ishtar qui possède un corps mi-rapace, mi-femme et qui est entourée de deux hiboux :


Crée en 1872, le Bohemian Club a pour emblème un hibou menaçant avec pour devise : Weaving Spiders Come Not Here (Que n'entrent pas les araignées de tissage). Qu'entendent-ils donc sous cette appellation ? Va savoir !


D'aucuns affirment qu'ils pratiqueraient le sacrifice rituel d'inspiration druidique ou mésopotamienne (Cremation of Care, dieu Moloch évoqué dans l'Ancien Testament, Les Rois ch. 11) dans des forêts réunissant tout le gratin de l'élite industrialo-financière et politico-journalistique. Une immense statue en pierre de hibou servirait d'idole envers qui immoler :


Sur le billet d'1 dollar se niche une minuscule petit hibou comme une sorte de pied de nez aux millions d'esclaves ignorants qui se servent quotidiennement de ce maudit papier sans se douter de ce qui se trame derrière les coulisses :

 

Sur le plan de Washington, à l'emplacement du Capitole apparaît distinctement un dessin de Hibou, on sait que le français maçon Pierre-Charles l'Enfant est à l'origine du tracé de cette ville :


pour aller plus loin sur le plan secret de Washington et ses liens maçonniques

(documentaire à prendre avec des pincettes mais dont on peut tirer des choses intéressantes). Cela dit il semblerait que ce dessin du parc du Capitole ne pourrait dater que du début du XXe siècle et non pas de la fondation de la ville de Washington fin XVIIIe, cela correspondrait d'ailleurs à la période de création du National Press Club à Washington (1908) et qui possède aussi pour emblème le capitole et le hibou :

En se référant à René Guénon comme toujours on connait la nature profondément contre-traditionnelle du journalisme dans le monde moderne et il n'est pas surprenant de voir l'influence considérable que cette caste occupe dans le déroulement des événements actuels. Ce hibou serait donc porteur en quelque sorte d'une sagesse inversée.

C'est à titre d'hypothèse mais il semblerait que la source de ces cultes contre-initiatiques porté par certaines élites américaines pourrait se trouver dans l'université de Yale qui est une sorte de réservoir des nombreuses contrefaçons initiatiques. Le simple fait de constater aujourd'hui que c'est de cette université que sont sortis des personnes comme Hillary Clinton ou la philosophe du gender Judith Butler devrait pour le moins mettre la puce à l'oreille
http://sosymbol.tumblr.com/post/10169618490/traces-of-a-secret-owl-society-soaring-through
https://en.wikipedia.org/wiki/Yale_University
D'une manière plus générale il y aurait tout un travail à faire sur l'étude des universités depuis la Renaissance comme lieu de fabrication de toutes les déviations anti-traditionellles.

Une marionnette insignifiante portant le code barre "drake" sortie tout droit des égouts de l'industrie musicale américaine se drape de cette imagerie de hibou, probablement pour se donner une aura mystérieuse auprès d'un public en phase terminale d'abrutissement :



Plus douteux on trouve sur la place Verdaguer à Barcelone cette grande représentation d'un hibou :

https://barceloneexperimental.wordpress.com/2012/11/25/celui-avec-le-hibou-satanique-el-uno-con-el-satanico-buho/http://barrulant.blogspot.fr/2015/11/symbolisme-de-la-chouette-et-du-hibou.html
D'après l'article ci-dessus, il ne s'agirait que d'une ancienne installation publicitaire que les habitants de Barcelone auraient souhaité conserver, cependant il est curieux de constater que ce grand animal se trouve sur la place crée en souvenir du poète catalan du XIXe siècle Jacint Verdaguer, auteur d'un long poème sur l'Atlantide. Cela rappelle étrangement les délires d'un Francis Bacon et sa Nouvelle Atlantide qui a beaucoup inspiré les pionniers américains et tout l'occultisme qui s'ensuit (billet de 1 dollar,...).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacint_Verdaguerhttp://barrulant.blogspot.fr/2015/11/symbolisme-de-la-chouette-et-du-hibou.html

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