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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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29 décembre 2017

Qui a tué Bob Marley? Est-ce qu'un accident de football a vraiment causé sa mort .

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Lorsque Cedella Marley Booker,  née le 23 juillet 1926 à Kingston, rencontre Norval Sinclair Marley, un Jamaïcain Blanc, capitaine d’armée souvent en voyage, mais qui envoie régulièrement de l’argent, et se marie à 18 ans avec  lui, elle est loin de s’imaginer qu’elle mettra au monde une légende.

Né le 06 février 1945 à St-Ann, dans la paroisse de Nine Miles, Robert Nesta Marley, dit Bob Marley est résolument l’artiste jamaïcain le plus connu et le plus sexy de l’univers musical reggae, tant sur le plan artistique, scénique, que vestimentaire, illustré par son éternel complet jeans près du corps. Rien qu’à penser à lui, j’ai envie de dire comme Alpha « Why should black heros die so soon ?, pourquoi les héros noirs
meurent-ils si tôt ? », et vous répondriez, « That’s life, c’est la vie ». D’accord, mais cette vie n’a pas été  en rose pour Bob Marley.

Malgré 300 million de disques vendus dans le monde, Bob Marley, la première grande star du monde du reggae a dû faire face à la violence, à une tentative d’assassinat et à l’exile. Il est devenu le porte-parole de sa petite ile des caraïbes, la Jamaïque, déstabilisée par la politique internationale et les conflits internes. Elément dangereux pour certains et ennemi numéro un pour d’autres, sa guitare était son M16 (son arme) qui lui permettait d’exprimer sa colère. Ses chansons étaient comme un journal, elles permettaient à tous ceux  qui ne savaient pas lire de se tenir informé sur la Jamaïque et le monde.

Bob Marley avait ses contradictions. Enfant d’une famille désunie, il est devenu le chantre de l’unité sur la scène internationale. Prophète dans son pays, il a pourtant essuyé les attaques des forces répressives contre lesquelles il a lutté toute sa vie dans l’euphorie qui s’empare du pays lors de l’indépendance en 1962.

Pour comprendre le style de Bob et son interprétation des choses, il faut connaitre son passé et tout ce à quoi il a dû faire face. C’est dans la rue qu’il a fait son éducation, il apprenait rarement ce qu’il devrait apprendre, Il était plutôt pour l’inspiration et non pas pour l’éducation. Bob s’est formé dans la rue en jouant au football et en écoutant de la musique avec ses amis.

Après la mort de son père en 1955, Bob Marley et sa mère s’installent dans le ghetto de Trench town, à Kingston, ou vivent également plusieurs milliers de migrants venus des campagnes jamaïcaines. Robert Nesta Marley n’a alors que dix ans.

Trench town :
Bob grandi dans le bidonville de Trench town et rêve de faire carrière dans la musique. Mais à Trench town, il fallait se battre. A peine réveillé, on
entendait les voisins se disputer. « On se lève pour ses querelles quotidiennes, et le soir on adresse ses prières au diable, » disait Bob.

Trench town, une ville ou les habitants allaient des fois à la décharge pour trouver à manger. Il était donc impensable de s’acheter un disque, si ce n’est que se contenter d’écouter la radio. Mais tout ce qui jouait à la radio ne plaisait pas vraiment à Bob Marley, sauf ce qu’il appelle lui-même la musique spirituelle, une musique plus radicale.

En 1961, alors qu’il n’a que 16 ans, la star en devenir enregistre  son premier disque Judge not. La ville de Kingston commence à connaitre
le développement  d’une industrie musicale, de façon informelle, avec un taux de chômage de 35%. Dans cette complexité, Bob quitte son travail de soudeur après un accident à l’œil droit. Par manque de succès commercial, Judge not passe inaperçu mais Bob croit en sa carrière et persiste.               Les petits groupes tels que les wailers empruntent leurs instruments et vendent leurs chansons à des producteurs sans scrupules qui les payent mal et empochent les royalties.

The wailers :
Fondé en 1962 par Bob Marley (Robert Nesta Marley), Peter Tosh (Winston Hubert Mc Intosh) et Bunny Wailer (Neville Livington), « The wailing wailers »,nommés ainsi à l’époque, précédé par « Wailing rude boys » et « The teenagers » décident finalement de s’appeler « The wailers » sur la demande de Clément« Coxsone » Dodd, qui vient d’installer son studio baptisé studio one, et qui accepte de les produire à condition qu’ils changent leur nom en « The wailers » . Ça sera chose faite. Bob était toujours le premier à arriver au studio et le dernier à partir. Avec ses amis, il répétait  jusqu’au petit matin. Bob fut nommé chef du groupe par Coxsone, à cause de sa rigueur au travail.

Après l’arrivée d’un certain Beverley Kelso, le groupe enregistre sa première chanson intitulée, simmer down, en 1964, basé sur un rythme populaire plutôt agité appelé Ska. Le ska étant trop rapide à danser s’est transformé en rock steady,  ensuite ralenti pour devenir le reggae. Aussi tôt, le disque connait un succès et grimpe à la tête des ventes pendant deux mois en Jamaïque. Les wailers enregistrent une trentaine de chansons dans la même période avec l’orchestre de studio one, « The skatalites ».

Mai 1965, c’est le départ de Beverley Kelso, les trois autres membres du groupe changent de look. Les goodies (bons) deviennent les rudies (mauvais) et fréquentent les gun men (hommes armés). Ils portent des costumes slims, près du corps, les cols piqués et les chaussures qui vont avec. Cette période est marquée par deux tubes successifs, rude boy (mauvais garçon) et i’m still waiting (j’attends toujours).

Bob décide de rejoindre sa mère à Wilmington dans le Delaware. Mais avant cela, il épouse Apharita Anderson qui deviendra plus tard Rita Marley, le 10 février 1966. Le mariage est organisé par Coxsone.« Bob me demandait de lui passer du cirage dans les cheveux, pour qu’ils soient plus noirs et pour avoir l’ère plus africain ». Rita Marley.

Bob Marley n’étant pas là, les relations entre Coxsone et les wailers sont de moins en moins bonnes, malgré un nouveau succès avec la chanson I’m the toughest, Les Wailers ne perçoivent que très peu d’argent tout en étant d’énormes vedettes locales.

En1969, le producteur  Lee (Scratch) Perry enregistra une série de sessions avec les wailers. Considérant que le groupe lui appartenait, il les emmena à Londres, et les vendit. Les wailers bossèrent pendant dix ans sans rien toucher. Leur musique avait déjà été piratée par Lee Perry qui avait déjà connu le succès en solo.

En 1973 après avoir conquis la Jamaïque, les wailers étaient près à conquérir le monde. Ils entraient chez Island record (maison de disque), qui à l’époque n’était pas un label de reggae, et pour la première fois un groupe de reggae avait accès aux matériels d’enregistrements les plus sophistiqués. Le premier album sorti d’Island était Catch A Fire en 1973, avec un Zippo sur l’album. Le succès commercial ne suit pas. Il fallait trouver les causes de cet échec. C’est alors que, Island record de Chris Blackwell (producteur) et Esther Anderson (actrice de cinéma qui a tourné un film intitulé A warm December  avec Sidney Poitier) décident de rééditer la couverture de l’album avec la photo de Bob prise par Esther aux Caraïbes. L’album connait un succès après une censure.
Les chansons de Bob Marley sont pleines d’espoir et de bons sens, il s’inspirait de tout ce qui se passait autour de lui. Chaque chant a son histoire. Get up Stand up par exemple, a été écrit dans l’avion lorsque Bob survolait l’Haïti, pays touché par la pauvreté et l’esclavagisme.

En 1974, c’est la séparation des Wailers dû à toute l’attention que Bob Marley recevait. Peter Tosh le jalousait et cela a choqué Bob. Il voulait juste faire passer son message et non pas être une star. Bob Marley reconstitua donc les wailers dont les membres pouvaient être n’importe qui. C’est ce qu’on appelle dans le domaine les requins. Cependant, Family Man et Carly restèrent titulaires du groupe. Une rupture difficile pour Bob, puisque Peter et Bob étaient comme Paul McCartney  et John Lennon ensemble.

Quelques temps plus tard, Bob connait une  ascension fulgurante. Les hommes politiques décident de l’utiliser dans leurs luttes pour le pouvoir. Ils
veulent le récupérer pour gagner les voix de la rue. Mais Bob ne voulait pas avoir à faire aux politiques. Par contre, il a accepté d’animer un concert gratuit, à la demande de Michael  Manley, ancien premier ministre de la Jamaïque.

Dans la nuit du 25 novembre 1976, des tueurs s’introduisirent dans la maison de Bob Marley, et tirent à tout va. Cinq hommes ont ouvrèrent le feu chez lui, où se trouvaient son manager et ses musiciens. Les coupables n’ont jamais été retrouvés par la police. Bob a-t-il été victime d’un politicien ? , la question reste toujours posée. Dans tous les cas, il s’en est bien tiré. Malgré tout, cet incident n’empêchera pas le rasta de donner le concert gratuit que lui avait demandé Michael Manley.

Après la fusillade, Bob Marley s’exile à Londres pendant 18 mois en passant par le Bahamas. A Londres il vit à
Chealsy  où il enregistre Exodus, écrit I shot the sherif, et finalise Get up stand up.

Rastafari :
Choqué par le racisme qui se vit aux Etats-Unis, Bob Marley, dès son retour à la Jamaïque se retourne vers le mouvement Rastafari. Nous sommes en 1966, Bob Marley a 21 ans. La philosophie rasta née en Jamaïque est un mouvement de prise de conscience du peuple noir, dont l’objectif est de remplacer la lutte armée par une lutte spirituelle. Le jeune Marley assumait le style ‘rocker’ pour épater la galerie. Sa rencontre avec Mortimo Planno, figure tutélaire du mouvement rasta à Kingston, l’inspira à laisser pousser les dreads et laisse tomber le style rude boy.  Bob Marley disait, « C’est bien naturel de trouver sa voie. Tu dois regarder au fond de toi pour voir rasta. Chaque noir est rasta, ils n’ont qu’à regarder au fond d’eux-mêmes. Pas besoin de me le dire, je regarde au fond de moi-même et je vois Jah Ratafari » et de poursuivre « Nos origines sont de Timbuktu, Ethiopie, de l’Afrique, où  nous bénéficions bien longtemps d’une riche civilisation avant l’arrivée des Européens. » Marcus Garvey disait qu’un peuple sans connaissance de son passé est comme un arbre sans racines. Et,« ce n’est pas moi qui suis contre le système, c’est le système qui est contre 

moi ».

Une évolution plus spirituelle que musicale a également  eu lieu. Après la visite officielle de l’empereur Hailé Sélassié d’Ethiopie en Jamaïque en 1966,
les wailers rejoignent complètement le mouvement rastafari. Bob et les anciens affirment que Jésus reviendra, mais sous un autre nom.
« Qu’il soit béni. Paix à sa majesté impériale, l’empereur Hailé Sélassié Jah rastafari. Dieu qui marche sur terre, nous te craignons, nous t’aimons Jah rastafari, et cela n’appelle aucune excuse. Et c’est cela le « rasta man vibration ».
Les rastas venus des classes sociales inférieures, étaient comme un fardeau pour la société. Il y avait beaucoup de racismes à leur encontre, surtout de la part des policiers qui les mettaient systématiquement en prison.

Bob, la famille, et les femmes :
Malgré les multiples heures consacrées à la musique, bob trouve un temps pour sa petite famille et ses multiples femmes  qu’il voulait avec lui.  Homme
à femmes,  Marley compta parmi ses maîtresses Sandra Kong (top model), Cindy Breakspeare (Miss Monde en 1976), Anita Belnavis (championne jamaïcaine de ping-pong). Chacune lui fera un enfant. En tout, onze enfants dont seulement quatre avec Rita, la « wyfey », entendez la titulaire.

Les enfants de Bob Marley :
Bob Marley a eu son premier fils Robbie en 1970 d’une relation avec une certaine Pat Williams. Avec Janet, une Jamaïcaine, il eut deux ans plus tard, Rohan(actuel petit ami de l’ex fugees, Lauryn Hill) et Karen. De tous les enfants,  Ziggy, le fils de Bob et Rita, est le plus connu du grand public. Avec  Stephen, un de ses frères,  et Cedella et Sharon, deux de ses sœurs, Ziggy crée le groupe, The Melody Makers en 1979. Damian,
le fis que Bob a eu avec  Cindy Breakspeare, est le seul qui se démarque des autres qui copient le style et le timbre vocal de leur père. Son style musical est plutôt basé sur les musiques contemporaines telles que le r&b, le rap et le dance hall, avec des titres comme road to zion réalisé en collaboration avec le rappeur Nas en 2010, et quelques précédents albums, entre autres Welcome to Jamrock , en featuring avec  des artistes comme Bobby Brown. Julian, quant à lui, enregistre son premier album dans le studio de son père à l’âge de 5 ans. S’il y à un enfant dont le timbre vocal ressemble à celui du père, c’est Stephen, le plus jeune de l’union avec Rita. Cette ressemblance vocale lui valut une collaboration avec les Fugees sur la reprise de, no woman, no cry. Grandi aux États-Unis  dans des conditions difficiles, Ky-Mani est l’avant dernier fils de Bob.

Reggae, Rocksteady :
A Londres, Bob Marley flash pour les Clashs, un groupe de rock qui partageait les même idéaux, et  menait  le même combat que lui. De cette rencontre, émerge un album estampillé, punky reggae party, qui rend hommage aux Clashs à travers son nom, et avec lesquels il partageait des matchs de football. Bob aimait jouer au football. Et c’est justement au cours d’un match qu’il s’est blessé le  gros orteil. C’est le début du cancer qui va l’anéantir quelques années plus tard. Nous sommes en 1977.

La mort de Bob Marley :
De 1977 à 1980 Bob continua de jouer au football qui était devenu sa deuxième passion. Malgré les multiples succès et la richesse, Bob Marley est toujours resté humble. L’argent ne représentait pas grand-chose à ses yeux. Ce qui comptait, c’était le message qu’il véhiculait. A travers sa voix, on pouvait entendre la souffrance du monde. Il lui arrivait même parfois de laver ses vêtements, avec plein d’argent dans les poches sans le savoir, et ça ne lui disait rien. Et quand sa conscience le remmenait à une existence financière, il partageait cela au point de manquer d’argent, lorsqu’il était malade. Le cancer rongeait Bob, il ne pouvait plus prendre appui sur le pied touché, il boitait après avoir essayé toutes sortes de traitements. Il ne voulait pas de médicaments Européens, il croyait en Jah Rastari, jusqu’à ce qu’il finisse par se décider à aller se soigner  dans une clinique en
Allemagne. N’ayant pas eu gain de cause, il décède le 11 mai 1981 (à l’âge de 36 ans).
Bob Marley détestait la violence. A sa mort, c’était les policiers qui portaient son cercueil hors du stade. Chose qu’il n’aurait jamais accepté.

Les dates qui retracent la vie de Bob Marley :
1961- Bob Marley enregistre son premier 45-tours« Judge Not », pour son producteur Leslie Kong. Un disque qui ne connait un succès, mais qui est
aujourd’hui recherché par les fanatiques et collectionneurs du reggae.
1966- Bob part rejoindre sa mère, et travailler aux États-Unis
1975- L’enregistrement du premier album de Bob Marley & The wailers à Londres
1976- Bob rejoint Cindy Breakspeare au Bahamas, après l’attentat manqué à son égard
1977- Marley est atteint d’un cancer qui s’est dégénéré suite à une blessure du gros orteil lors d’un match de football opposant les wailers à une équipe de journalistes à Paris.
1979- La rencontre de Bob Marley et les maoris, en Nouvelle-Zélande.
1980- Invité au Zimbabwé pour les cérémonies de l’indépendance, Bob Marley joue au Rufaro Stadium.
1980- Bob se retrouve en Allemagne pour suivre les traitements du cancer qui le rongeait
1980- Bob Marley donna son dernier concert à Pittsburgh (Stanley theatre), Pennsylvanie aux États Unis.
1981- Bob Marley est inhumé le 21 mai à Nine Miles en Jamaïque, la ville où il est né.

https://225news.wordpress.com/2015/05/11/bob-marley-34-ans-deja-je-ne-suis-pas-contre-le-systeme-cest-le-systeme-qui-est-contre-moi/

Jean-Marc KOUASSI

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