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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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9 juin 2018

La terre a-t-elle vraiment des milliards d’années ?

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Résumé : L’adoption d’un âge de la terre en millions d’années, à partir du dixneuvième
siècle, résulte d’une volonté délibérée, chez certains géologues, d’exclure le
Déluge biblique de leurs « systèmes de la terre ». Toutes les sciences s’étant alignées
sur la géologie, il en résulte une vision du monde dans laquelle la Genèse perd toute
valeur historique et l’homme sa place unique et centrale dans la Création : si la terre a
été faite pour l’homme, pourquoi Dieu, créateur du temps comme de l’espace, aurait-il
attendu des millions d’années pour l’y introduire ?
On mesure par là toute l’importance d’une approche critique des âges proposés sous
le masque de la science par des savants dont nous savons, par leur correspondance, que
leur but n’était pas de servir la vérité mais de détruire l’autorité de la Bible.
Tant que leur intelligence s’est laissée marquer par l’Ecriture, les
hommes ont cru que les paysages au milieu desquels ils vivaient1 avaient
été façonnés par le Déluge. Ils se voyaient ainsi constamment rappeler la
tutelle divine sur les sociétés, et que la terre n’avait d’autre mission que
d’assurer aux hommes un habitacle à leur mesure. Le sens cosmique
menait ainsi tout droit au Dieu de la Révélation et à sa Providence.
Il n’est donc pas exagéré de dire que la croyance au Déluge est le
critère décisif d’une authentique pensée chrétienne. Ce rôle essentiel nous
fut signalé par saint Pierre dans sa deuxième épître : « Car ce n’est pas en
suivant des fables habilement inventées que nous avons fait connaître la
puissance et l’Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; c’est pour avoir
contemplé sa majesté (…). Si Dieu en effet n’a pas épargné l’ancien
monde, ne préservant que huit personnes, dont Noé, héraut de justice,
tandis qu’il amenait le Déluge sur un monde d’impies, (…)
c’est que le Seigneur sait délivrer les hommes pieux de l’épreuve et garder
les impies pour les châtier au jour du Jugement. »
Certes il existe aujourd’hui bien des penseurs chrétiens qui ne croient
pas ou plus au Déluge. Mais en posant une borne à la puissance divine, en
dissociant l’histoire de la terre d’avec l’histoire sainte, ils paient malgré
1 L’exode rural et l’urbanisation font que la plupart de nos contemporains n’ont sous
les yeux que du béton et des arbustes. L’humanité s’est ainsi refermée sur elle-même,
et cette perte de repères cosmiques directs est sans soute pour beaucoup dans l’autorité
abusive qu’exerce la télévision : cette étrange lucarne assure un succédané de lien
cosmique et nourrit seule la vision du monde et les cogitations.

eux un tribut au naturalisme, ce même naturalisme qui a toujours constitué
l’alternative (et donc l’adversaire) de la pensée chrétienne.
Il ne faut pas s’étonner si les ennemis du christianisme, dès le dixhuitième
siècle, se sont attachés à combattre la croyance au Déluge, en
proposant une autre origine aux roches sédimentaires. Les savants de
l’époque des Lumières eurent du moins le mérite de ne pas celer cette
motivation à leurs travaux. Ainsi Buffon, lorsque la Sorbonne condamna
dans son Histoire Naturelle (1749) 16 propositions contraires à la Bible,
expliqua à son ami Hérault de Séchelles : « Il faut une religion pour le
peuple. (…) Quand la Sorbonne m’a fait des chicanes, je n’ai fait aucune
difficulté de lui donner toutes les satisfaction qu’elle a pu désirer : ce
n’est qu’un persiflage, mais les hommes sont assez sots pour s’en
contenter. »2
Dans son Dictionnaire philosophique, Voltaire consacre un long article
aux coquilles. Ils s’agit des coquillages que Pline l’Ancien déclarait déjà
avoir rencontré sur les plus hauts lieux des Alpes, et dont les intelligences
même les plus frustres faisaient la preuve évidente d’une vaste incursion
marine, donc du Déluge. Poussé par sa haine du Christ, le sire de Ferney
utilisa sa fortune, redevable à la traite des nègres autant qu’aux libéralités
du roi de Prusse, pour démontrer que les fameuses coquilles n’existaient
pas. Il paya des journaliers pour arpenter les flancs du Saint-Gothard, du
Saint-Bernard et de la Tarentaise - en vain - et conclut son article en niant
triomphalement l’origine marine de ces ammonites que les Anciens
avaient pris pour des coquilles mais qui n’étaient, selon lui, que des
« curiosités de la Nature », des restes pétrifiés de reptiles terrestre lovés
sur eux-mêmes.
Le philosophe aurait pourtant dû savoir que le hasard ne crée pas de
formes…Mais la haine est un carburant qui donne au moteur de
l’intelligence des ratés : on est si pressé de croire ce qu’on souhaite, que
l’examen critique des preuves n’apparaît pas toujours nécessaire…
En s’avançant ainsi sans masque, les ennemis du christianisme
provoquèrent des réactions contre leur géologie. En 1751, la Sorbonne
avait condamné Buffon pour exclure le Déluge lorsqu’il écrivait : « Ce
sont les eaux rassemblées dans la vaste étendue des mers qui, par le
mouvement continuel du flux et du reflux, ont provoqué les montagnes,
les vallées et les autres inégalités de la terre ; (…) et ce sont les eaux du
ciel qui peu à peu détruisent l’ouvrage de la mer, qui rabaissent continuellement

la hauteur des montagnes, qui comblent les vallées, les
bouches des fleuves et les golfes, et qui, ramenant tout au niveau, rendront
un jour cette terre à la mer, qui s’en emparera successivement, en laissant
à découvert de nouveaux continents entrecoupés de vallons et de
montagnes, en tout semblables à ceux que nous habitons aujourd’hui. »3
Qui plus est, de grands géologues, au début du dix-neuvième siècle,
remirent le Déluge au rang des causes probables des roches sédimentaires.
Ainsi Cuvier, sur le continent, fondateur de la paléontologie, académicien
et Pair de France, et Buckland, en Angleterre, fondateur des collections
fossiles d’Oxford puis Doyen de Westminster. Face à ce bastion
intellectuel et social, la tactique de l’ennemi sut s’adapter. Avocat de
formation, libéral (whig) déterminé, Charles Lyell comprit que le
Parlement ne pourrait renforcer ses pouvoirs sans affaiblir l’autorité de
nature religieuse dont jouissait la monarchie. Le même Dieu qui a créé la
terre et l’a peuplée, établit des princes au-dessus des hommes pour les
gouverner, quitte à les écarter Lui-même quand, à l’instar de Saül, ils
finissent par Lui déplaire. Dans cette perspective biblique, s’opposer au
monarque revient à s’opposer à Dieu. La seule issue pour les libéraux était
donc d’affaiblir l’autorité de la Bible.
En démontrant que le Déluge ne s’était pas réellement produit tel que
l’enseigne la Genèse, puisque les roches trouvaient une autre explication,
Lyell fut le tacticien génial qui fit basculer l’opinion savante et, par
ricochet, toute la société occidentale. Les « systèmes de la terre » qui
l’avaient précédés restaient assez sommaires pour être facilement réfutés
sur des cas particuliers. Les Principes de Géologie que Lyell publia en
1830-1832, manifestent une très grande habileté persuasive. Le titre,
inspiré des Principia de Newton, laisse entendre que la nouvelle science
exposée sera aussi certaine que l’astronomie et la mécanique, ne faisant
qu’appliquer des principes généraux indiscutables. Le corps du livre,
comme plus tard l’Origine des Espèces de Darwin (dont Lyell arrangea la
publication chez son éditeur Murray), consiste en une accumulation
d’observations disparates, laissant le lecteur sur l’impression que l’auteur
a tout vu, tout étudié, et que les fameux principes ne souffrent aucune
exception. Or le premier de ces principes, qui donna son nom à l’école
« actualiste » encore dominante aujourd’hui, consistait précisément à ne
 
retenir dans la science que les phénomènes effectivement observés4. Dès
lors, mais sans le dire, en proposant une chronologie de la terre fondée sur
le comptage des strates et l’estimation du temps de dépôt correspondant à
chaque strate, la formation des principales roches se trouvait reportée à des
millions d’année. Le déluge biblique, si tant est qu’il eût existé (puisque
Lyell ne l’avait pas observé lui-même), ne pouvait prétendre à mieux qu’à
une inondation locale ayant laissé des trace dans la mémoire des
Babyloniens…
La pétition de principes est évidente : La science est fondée sur les
seuls phénomènes observés ; nous n’observons pas de déluges
aujourd’hui5 ; donc le Déluge biblique n’a pas lieu d’être pris en compte
par la géologie.
Mais Lyell ne se contentait pas d’exclure a priori le Déluge.
On ne détruit bien que ce que l’on remplace . Il expliquait toutes les
roches sédimentaires par de longues et tranquilles périodes de dépôts
successifs, alternant avec des périodes d’activités volcanique et des
surrections transformant en continents les anciens fonds marins.
Pourtant on observe aujourd’hui des phénomènes catastrophiques
brusques : raz-de-marée, coulées de boue, glissements de terrain, etc… Il
eut été plus sage d’imaginer que des phénomènes analogues, mais plus
amples, avaient pu se produire, que d’extrapoler à l’infini un phénomène
(le dépôt unitaire d’une strate) jamais observé en réalité.6
Ni la logique, ni les faits n’étaient donc du côté de Lyell, mais son
discours persuasif rendit vraisemblable ce que nous savons, nous, ne pas
être vrai. Un siècle plus tard, tout a basculé. Les géologues
« diluvianistes » ont disparu des publications. Les millions d’années que
Lyell avait avancés pour la terre, sont acceptés sans esprit critique par les
plus grands philosophes et, on le verra dans les articles de Jonathan F.
Henry, les autres disciplines scientifiques s’alignent sur la chronologie
longue de la terre. La préhistoire vient opportunément projeter un discours
sur les fossiles humains ou simiesques, datés par la géologie, et les

sciences humaines s’empêtrent dans une vision évolutionniste de l’homme
dont le seul effet certain est de rendre éphémère tout ce qu’on en déduit.
Cette vaste mise en scène qui meuble la brumeuse perspective tracée
par la géologie, a pour effet de reléguer au rang des mythes l’histoire
décrite dans la Genèse. Vérité scientifique et vérité religieuse se trouvent
ainsi disjointes, et l’autorité intellectuelle est devenue l’apanage de la
seule science. Au lieu d’être le cadre sûr où se forgent les pensées, la Bible
elle-même doit se situer dans le cadre de cette nouvelle vision du monde :
il reviendra donc à la science de décréter ce qui est acceptable dans le
texte révélé.
L’homme s’est ainsi fait juge de la Parole de Dieu, pour son malheur
puisque le sens de l’histoire collective comme du destin individuel ne peut
être donné que par l’Auteur de la Création Lui-même. Surtout, en excluant
le surnaturel de l’horizon des sciences, on introduit un biais idéologique
analogue aux préjugés marxistes qui, avec Lyssenko, ont stérilisé une
génération entière de biologistes soviétiques.
L’âge de la terre n’est donc pas une question mineure qui peut être
laissée à l’arbitrage d’un siècle à venir : cette question est la clé perdue qui
nous redonne accès au paradis de la pensée authentiquement chrétienne, là
où le savant peut converser librement avec Dieu dans le jardin de la
nature, comme Adam chaque soir dans l’Eden, à l’orée de l’humanité.
* * * * * * * * * * * * * *

2 D. Tassot, La Bible au risque de la Science, F.-X. de Guibert, 1997, p.222. 
Le Cep n°28. 3ème trimestre 2004
44 Le présent est la clé du passé, selon la formule déjà due à Hutton (1726-1797), mais
popularisée par Lyell.
5 De fait, Dieu s’est engagé à ne plus en envoyer d’autres (Genèse : 8 ; 22) et le
cataclysme final se fera par le feu.
6 Cf. Guy Berthault, Vers une sédimentation fondée sur l’observation, Le Cep n°4, p.9. 
Le Cep n°28. 3ème trimestre 2004
6
Rappel :3 Buffon, Histoire Naturelle générale et particulière, Paris, de l’Imprimerie Royale,
1749, t.I, p.124.
Cassettes (ou CD) disponibles sur la question des datations :
- C 0007 La géologie à la croisée des chemins,
par Guy Berthault
- C 0206 Le mythe des datations absolues,
par Jean de Pontcharra
- C(D) 0405 La terre a-t-elle vraiment des milliards
d’années ?Le Cep n°28. 3ème trimestre 2004

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