Quand le vaccin contre la dengue virait au cauchemar et avait été retiré après 10 morts supectes
Le gouvernement local a annoncé que des poursuites allaient être engagées contre six responsables de Sanofi Pasteur dans une enquête sur le décès d’enfants ayant reçu le vaccin contre la dengue. Un nouvel épisode d’un feuilleton en forme de cauchemar pour l’entreprise française.
Un « moment historique dans la prévention des maladies infectieuses », clamait pourtant Sanofi Pasteur en février 2016 quand son vaccin, le Dengvaxia, a été lancé aux Philippines. Un lancement en fanfare pour ce vaccin, le premier au monde contre la dengue. Et un enthousiasme partagé par le gouvernement philippin de l’époque qui avait activement soutenu une campagne de masse.
Au total, 837 000 écoliers ont reçu une ou plusieurs doses du vaccin. Mais fin 2017, la campagne a été interrompue face à la crainte que le vaccin, plutôt que de protéger, n’aggrave les infections chez des sujets n’ayant jamais été touchés par la dengue jusque-là. Et la justice philippine enquête actuellement sur le décès de dix enfants vaccinés, en mettant directement en cause la société française qui, pour sa part, réfute tout lien de causalité entre ces décès et le Dengvaxia
Pourquoi la lutte contre la dengue est-elle compliquée ?
Au début, pourtant, tout avait bien commencé. Sanofi Pasteur avait suscité d’importants espoirs en 2014 en annonçant des résultats prometteurs de son vaccin contre la dengue. Également appelée « grippe tropicale », cette maladie virale est transmise à l’homme par des moustiques.
« L’incidence de la dengue a progressé de manière spectaculaire dans le monde entier au cours des dernières décennies. (…) Selon une estimation récente, on compterait 390 millions de cas de dengue par an », indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Chaque année, on recense environ 500 000 formes hémorragiques de la maladie, mortelles dans plus de 2,5 % des cas. « Et il n’existe aucun traitement », indique le professeur Jean-Paul Stahl, chef du service des maladies infectieuses du Grenoble.
Sanofi Pasteur pensait tenir avec son Dengvaxia un vaccin à la fois très utile pour la santé publique et… pour ses finances. Confiante, la société annonçait ainsi en 2016 que son usine de Saône-et-Loire, entièrement dédiée au vaccin, fournirait à terme 100 millions de doses par an.
Mais depuis novembre 2017, Sanofi fait profil bas. Le laboratoire a alors annoncé que son vaccin était en fait protecteur uniquement chez les personnes ayant déjà été infectées par la dengue par le passé. « Quant aux personnes ne présentant aucun antécédent de dengue, les analyses montrent qu’à plus long terme à la suite de la vaccination, davantage de cas sévères de dengue pourraient être observés en cas d’exposition au virus », précisait alors Sanofi.
Un cas de figure pas banal. En principe, en effet, un vaccin vise à protéger des gens n’ayant jamais été infectés par une maladie. Mais dans le cas de la dengue, rien ne marche comme prévu. Au contraire, les personnes vaccinées semblent développer des formes plus graves que les non vaccinées.
L’explication réside peut-être dans le fait que le virus de la dengue regroupe quatre sérotypes différents, qui peuvent toucher une même personne au cours de sa vie. « Imaginons le cas d’un individu qui va contracter le sérotype 1. Il sera alors immunisé contre cette souche. Mais un ou deux ans plus tard, il peut s’infecter avec le sérotype 2. Et il peut alors se produire ce qu’on appelle un mécanisme immunitaire de facilitation : plutôt que de combattre l’infection, l’organisme va favoriser son avancée et la personne a alors un risque de faire une forme plus grave que la première fois », explique Éric Leroy, directeur de recherches à l’Institution française publique de recherche (IRD).
Bref, avec la dengue, on a davantage de risque d’être plus fortement malade à la deuxième infection qu’à la première. Et c’est peut-être la même chose avec le vaccin. Chez une personne n’ayant jamais contracté le virus, l’hypothèse est que la vaccination soit « reconnue » comme une première infection par l’organisme. « Et si ensuite, la personne vaccinée contracte de manière naturelle un autre sérotype, elle peut développer une forme plus sérieuse », indique le professeur Stathl.
Sanofi a donc dû revoir ses ambitions à la baisse. Désormais, son vaccin est destiné à protéger uniquement les personnes déjà été infectées. Et c’est avec cette nouvelle indication que son vaccin a été approuvé en décembre au niveau européen. Reste à savoir si, à l’avenir, la France va utiliser le Dengvaxia dans ses territoires d’outre-mer régulièrement touchés par la dengue
et ce qui arriva cest que le vaccin sanofi fut remplacé par un vaccin moins dangereux
Ca pourrait être le coup de grâce pour Dengvaxia, le vaccin contre la dengue de Sanofi. Voilà que les résultats préliminaires de l'étude de Phase III, menée par Takeda avec son propre vaccin et publiés dans le « New England Journal of Medicine », montrent une efficacité et une innocuité excellentes. Car le vaccin de Sanofi, lancé en 2015 pour être un blockbuster, est au point mort en raison du risque qui accompagne son administration chez les sujets n'ayant jamais été en contact avec aucune des quatre souches du virus. Les personnes risquent alors de déclencher une forme grave de la maladie . Seule parade : un test de dépistage qui serait réalisé avant l'injection. Mais celui-ci n'est pas encore au point et alourdit le processus. Un vaccin d'emblée plus sûr et plus efficace comme semble l'être le TAK-003 de Takeda, au regard de ses premiers résultats, serait donc préférable.
Car le TAK-003 est très prometteur. Son efficacité globale est de 80 % contre 60 % pour celui de Sanofi. Et il est même particulièrement efficace contre la souche 2 (97,7 %), point faible de celui de Sanofi qui ne protégeait qu'à hauteur de 35 à 42 % contre celle-ci. L'essai se déroule en Amérique latine (Brésil, Colombie, Panama, Nicaragua et République dominicaine) et en Asie (Philippines, Thaïlande et Sri Lanka) où les besoins en matière de prévention de la dengue ne sont pas satisfaits et où la dengue sévère est une cause majeure de maladies graves et de décès chez les enfants.
Sans doute ne s'agit-il que de résultats à 12 mois, après deux injections. L'essai, qui doit inclure plus de 20.000 personnes, doit se poursuivre six mois de plus, notamment pour disposer de davantage de données sur la souche 4 pour laquelle on ne dispose pas encore de résultat statistiquement significatif. Mais pour Humberto Reynales, l'un des principaux auteurs de l'article du « New England Journal of Medicine », « Les résultats de cette première analyse sont très encourageants et si les données de suivi à plus long terme confirment cette première observation, le vaccin pourrait apporter d'importants bénéfices en termes de santé publique et d'hospitalisation. » Environ la moitié de la planète (de 3 à 4 milliards de personnes dans les zones tropicales) vit aujourd'hui sous la menace de la dengue, qui est estimée chaque année à 390 millions d'infections et 20.000 décès. Le coût économique pour les pays de ces régions atteint de 8 à 9 milliards de dollars.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, la dengue représente d'ailleurs l'une des dix plus grandes menaces pour la santé mondiale. « C'est pourquoi, il est essentiel que nous ayons accès à un candidat vaccin sûr et efficace pour réduire les effets dévastateurs de la maladie dans les régions endémiques », explique In-Kyu Yoon, conseiller principal de l'International Vaccine Institute.
Catherine Ducruet
c'est ce qui risque d'arriver au vaccin pfizer soupçonné de plus de 300 décès il serait judicieux d'arreter le massacre et de vacciner avec le vaccin russe qui est un vaccin et pas une therapie génique hasardeuse sans aucun recul çà evitera des milliers de morts et des consequences catastrophique sur le long terme car modifier l'adn d'une personne ce nest pas rien nous sommes plus dasn lhumanitaire mais dans le transhumanisme experimental ...recevoir de l'argent de ces laboratoires n'empechera pas ses familles de pleurer leur mort et de demander des comptes en 2022 quand les deces seront par millier voir plus que Dieu nous en preservent ......qu'ils se fassent rembourser les 200 millions de doses et quils reinjectent cet argent dasn la relance de la france ce sera meilleur que de persister dans cette funeste fumisterie ......désolé avec 0,2% de mortalité on doit vacciner personne la mort fais partie integrante de la vie cest le destin de cette personne de mourir a 97 ans que ce soit d'un rhume ou dun cancer quand son heure est venue aucun vaccin va retarder son echeance faut arreter .
bien malin les russes et les chinois qui ont sortie un vaccin sure pour eviter le monopole therapeutique de pfizer
ayant fait aucun mort leur vaccin sont les supleants de choix si on veut sortir d'une crise economique rapidement ,
https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/dengue-le-vaccin-de-takeda-pourrait-se-substituer-a-celui-de-sanofi-1146737
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Sanofi-pourquoi-vaccin-contre-dengue-vire-cauchemar-2019-03-02-1201006031
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/vaccin-russe-apres-une-certaine-mefiance-les-pays-europeens-s-interessent-a-spoutnik-v_2143970.html