Le livre « BioGéométrie » d’Ibrahim Karim se base sur la géobiologie et l’architecture pour déterminer où et comment est émise l’énergie « sacrée » bénéfique pour la vie. Selon l’auteur, cette énergie peut même diminuer les effets négatifs de « l’électrosmog ». Je vais tenter ici de résumer la thèse présentée dans son livre et sur son site.
Ibrahim Karim est architecte de formation, il étudia en Suisse et reprit le cabinet d’architecte « Alemara Consulting House » de son père, qui était architecte pour le Moyen-Orient. Durant ses études, il rencontra le Dr. Mahfouz qui devint le ministre égyptien de la santé. Ibrahim Karim fut ensuite consultant pour divers ministères de pays du Moyen-Orient, et conçut les premières formes biogéométriques en 1992. En 1972 il a en effet été initié à la radiesthésie, en rencontrant le Dr. Fawzi Soleiman Soweha et le Dr. Khalil Messiha. Cela le conduisit à la Maison de la Radiesthésie à Paris. C’est par la radiesthésie et des méthodes de biofeedback qu’Ibrahim Karim chercha à concevoir des formes qui puisse résonner avec leur environnement ou les êtres vivants. Ibrahim Karim est lié au Vesica Institute, ainsi qu’à « Creating Healthy Spaces », et est apparu dans divers médias. Il a étudié l’effet de la biogéométrie dans l’agriculture (avec le Prof. Peter Mols) et a étudié l’effet sur la santé (projet du Dr. Taha Khalifa). Enfin, entre 2003 et 2005, il a implanté des formes sur des antennes relai en Suisse (à Hemberg et Hirschberg).
Energies spirituelles
Le livre insiste sur l’importance de l’énergie « BG3″, qui veut dire « BioGéométrie Trois ». Ce sont « trois qualités de base » qui sont en résonance avec une énergie subtile harmonisante et spirituelle. Ces trois qualités sont : « Le vert négatif horizontal », « l’harmonique supérieure de l’ultra violet », et « l’harmonique supérieure de l’or ». L’énergie de l’harmonique supérieure de l’or est une énergie spirituelle qui est en résonance avec l’or physique. C’est pourquoi l’alchimie peut faire évoluer les métaux en or. [Note : Stéphane Cardinaux explique (voir plus loin) que le vert négatif est en fait du blanc. On peut se demander donc, si "l'harmonique supérieure de l'ultra violet" n'est pas une énergie au-delà du magenta et que "l'harmonique supérieure de l'or" n'est pas une énergie au-delà du pourpre (la pierre philosophale est rouge et "pourpre" veut dire "le pur du pur", cf. Fulcanelli).]
Ibrahim Karim cherche à développer une « Physique de la Qualité » (opposée à notre « physique de la quantité ») qui étudierai les énergies subtiles sous-jacentes à la matières. Selon Ibrahim Karim, les sens perçoivent les octaves de fréquences de la matière (couleurs, sons, saveurs, odeurs,…) et il y a donc une organisation mathématique de la matière par des archétypes décelables dans les nombres et les formes géométriques. Ces archétypes se retrouvent dans les langages et systèmes (yi king, tarot, cinq éléments, etc). On peut faire des équivalences. Le rouge peut donc être l’équivalent du Do, par exemple.
Qualités universelles se manifestant dans le domaine sensoriel. Image : Ibrahim Karim
Comme nous le disions dans cet article :
« Les vibrations dans l’univers évoluent et s’organisent en gammes, et qu’il s’agisse du son ou de la lumière (couleurs), la compréhension de ces lois permet d’accéder à ce qu’il y a « derrière » la manifestation. Nous pouvons alors comprendre l’unité derrière tous les phénomènes, un lien profond les rassemblant.
La synesthésie est une faculté qui prouve l’unité des vibrations. La synesthésie (naturelle ou provoquée par des substances psychoactives) permet de « voir les sons », « d’entendre les couleurs », de « goûter une odeur », etc. Il est également possible de « voir les mots en couleurs », ce qui revient à voir un texte avec tous les mots d’une couleur différente, automatiquement. Le cerveau semble donc capable de traduire par son fonctionnement, la perception des « sens subtils », qui ne sont dès lors pas dissociés en « cinq sens », mais qui unissent tous les aspects de la réalité. »
Cet autre article donne une origine possible à la synesthésie : une meilleure communication entre les différentes aires du cerveau (et l’activité du cerveau est directement liée à l’activité « spirituelle », comme l’a montré Corine Sombrun) :
« Par exemple, un synesthète peut non seulement voir la couleur rouge mais « l’entendre » aussi. L’origine ? Un excès de substance blanche dans le cerveau qui permet la connexion entre les différentes zones du cortex et le transfert d’informations. Les surdoués semblent particulièrement concernés par cette prolifération de substance blanche et seraient très fréquemment synesthètes. »
Contrairement au son (l’oreille humaine peut entendre 10 octaves), les yeux ne voient qu’une octave de couleur. C’est pourquoi nous ne parlons pas de résonance pour la couleur.
Cette énergie BG3 est présente dans les lieux terrestres ou célestes, qui sont des lieux de pouvoir spirituel où se retrouvent des monuments sacrés. Mais on peut aussi la retrouver ailleurs,
Radiesthésie
Ibrahim Karim a étudié la radiesthésie d’abord en trouvant des instruments de Chaumery et Bélizal. Il étudia ensuite des auteurs des années trente, dont Turenne, Enel (Scariatin), Voillaume et d’autres. C’est la mort tragique de Chaumery qui marqua la fin de cette époque. C’est Madame Lambert, à la Maison de la Radiesthésie de Paris, qui lui donna les manuscrits originaux, parce qu’une guérisseuse, Jacqueline Debeaux, lui a dit qu’elle devait attendre la venue de « l’égyptien ».
Le livre d’Enel, disponible sur scribd
Ibrahim Karim remarqua que le pendule fonctionne comme une corde de musique, et la longueur de la corde est très importante, elle permet de précisément mesurer les énergies. C’est ce qui poussa Ibrahim Karim a étudier le travail de Hans Kayser, Hans Jenny et à revenir à l’Antiquité (monocorde de Pythagore). C’est Enel, en 1940-1950 qui utilisa le principe du pendule de Chaumery pour étudier les énergies des tombes de saints chrétiens en Egypte.
« Enel découvrit que [toutes les tombes] émanaient une certain qualité de vibration dans la zone de ce que nous appelons « Vert Négatif ». Le Vert Négatif est une qualité d’onde porteuse qui a des propriétés de communication très puissantes sur tous les niveaux d’énergie de la nature, et est une porte sur d’autres dimensions. Enel nomma cette qualité d’énergie « Omega ». Dans la gamme de couleur qualitative de la radiesthésie, Omega fait partie de la zone du Vert Négatif Horizontal, dans la zone grise entre le blanc et le noir, à l’opposé du vert. Enel conclut que la présence de cette énergie Omega indique la présence d’une énergie spirituelle (…) »
« L’exemple le plus connu est la pyramide. Elle est capable de momifier naturellement n’importe quel fruit en son centre (à un tiers de sa hauteur à partir du centre de sa base) du fait qu’elle émet du « vert négatif ». On lui prête aussi la propriété de rafuter de vieilles lames de rasoir. Personnellement, je n’ai pas essayé.
Le « vert négatif » s’appelle ainsi car il est à l’opposé du vert sur le spectre des couleurs en radiesthésie.
Sinon un autre exemple moins connu mais que je retrouve chez beaucoup de mes clients, c’est l’antenne rateau de télévision. Elle émet un rayonnement vert négatif verticalement. » (Source)
« Ils ont ensuite étudié les énergies environnantes avec ce pendule et ont découvert que tout pouvait s’analyser par une combinaison de ces couleurs. Ce sont en fait des noms donnés aux énergies non détectables matériellement, en particulier les ondes du domaine vital. Certaines ondes, en particulier le vert négatif ont des effets très particuliers, voire dangereux si en excès. En fait, tout excès d’une couleur, quelle qu’elle soit et quelle que soit sa polarité est à éviter. Seul l’équilibre est gage de bonne santé. Par exemple, le V- se retrouve en quantité excessive dans la chambre du roi de la grande pyramide. Une de ses propriétés est de détruire les bactéries en desséchant, ce qui explique la momification du chat. » (Source)
« Le Vert négatif est également indissociable de basse vibration. En règle générale tout ce qui vibre bas émet du vert négatif en abondance.
Cette analogie V- / basse vibrations est non seulement vrai au niveau énergétique, mais également au niveau physique, car on sait qu’un lieu est plus froid lorsqu’il est saturé en V- (Il y a d’ailleurs existé un projet à un époque de faire des chambres froides en utilisant cette onde.)
On peut même aller jusqu’à expliquer de cette façon la raison pour laquelle un lieu où sont pressentes des entités basses (je pense notamment aux âmes errantes) sont anormalement froids (et donc par conséquent, la légende qui tend à dire qu’un fantôme dégage du froid.) » (Source)
Suite à ces recherches, Ibrahim Karim a déterminé que les monuments sacrés utilisaient le vert négatif horizontal, mais aussi deux autres énergies. A propos du « vert négatif », Stéphane Cardinaux explique dans Géométries sacrées, p.28 :
« Le spectre des vibrations-couleurs de MM. Chaumery et De Bélizal, datant des années trente, comporte, entre le rouge (l’écarlate) et le violet (le pourpre), du noir, du blanc et du « vert négatif ». Ils ont dessiné et nommé ces couleurs par commodité, mais n’ont jamais dit que le « vert négatif » était réellement de couleur verte. Ces pseudo-couleurs servent simplement à différencier ce qui se passe entre le magenta et le pourpre. Le spectre électromagnétique ne comprend qu’une seule fois le vert, l’introduire deux fois dans un spectre subtil est une absurdité.
En tant que vibration, le « vert négatif » existe pourtant bel et bien, mais il est… blanc !
Dans la pratique, ce blanc est légèrement rosé car contenant toujours un peu de pourpre et de magenta. C’est la couleur du 7ème chakra et celle aussi de l’âme humaine, la fameuse couleur « fleur-de-Pêcher » des anthroposophes. (…) Le blanc est la vibration la plus puissante qui existe, mais l’être humain n’est capable de l’absorber qu’en partie. Exploitée dans les pyramides égyptiennes, cette énergie a le pouvoir de momifier, c’est-à-dire de dessécher la matière vivante et de la cristalliser en une matière minérale imputrescible. (…) Cette énergie est très négative pour les êtres vivants, leur corps éthériques se rétractent et se densifient pour protéger le corps physique contre cette agression. (…)
Une énergie « négative » peut être transmutée en une énergie « positive ». Cette énergie devient alors favorable à l’être humain, le corps éthérique se dilate de façon extrême, facilitant ainsi la décorporation de l’âme. Tel est le but de la Grande Pyramide, lorsque vous êtes dans la Chambre du Roi, couché dans le sarcophage vide. »
Ondes électromagnétiques et ondes de compression
Ces énergies qui informent la matière sont difficiles à mesurer. Un peu comme pour la parapsychologie étudiant la télépathie. Ces ondes sont instantanées et simultanées. Ibrahim Karim explique que les ondes électromagnétiques, en se déplaçant, émettent des ondes « secondaires », des « ondes de compression », comme une turbulence autour d’un bateau en déplacement qui forme des tourbillons autour de lui. Ce sont des « ondes longitudinales », qui se déplacent plus ou moins vite.
C’est Paul Devreux et Konstantin Meyl qui ont étudié les ondes scalaires, un type d’onde longitudinale de compression. On parle aussi d’ondes de torsion en Russie. Pour Konstantin Mayl, les réseaux d’énergie (Hartmann, etc) sur terre sont des ondes scalaires, et que les méthodes des sourciers se basent sur ces ondes. Konstantin Meyl explique aussi que l’électrosmog est grandement aggravé par ces ondes. [A noter qu'Ibrahim Karim dit aussi, dans son livre (paru en 2010) que ces ondes ont un rôle dans le réchauffement climatique... alors qu'on sait qu'il n'y a pas de réchauffement mais un refroidissement.]
Konstantin Meyl a déterminé également que les longueurs d’ondes scalaires sont les mêmes dans les temples qui sont dédiés aux mêmes dieux. (p.29) Cela montre qu’ils associaient chaque dieu à une qualité d’énergie différente.
Ibrahim Karim pense aussi que lorsque Pythagore faisait référence à la musique des sphères, il évoquait en fait l’audition d’ondes de compression/scalaires qui sont proches du son par leur nature, et qui pourraient être causées par l’écho (sous forme d’onde longitudinale) de l’énergie solaire sur les planètes. En effet, ces « ondes secondaires » de type longitudinale sont alimentées par les ondes EM mais sont similaires aux ondes sonores « à un niveau inaudible au-delà de notre capacité auditive », et donc sont influencées par les formes.
Les ondes « scalaires » sont les ondes de forme (de la Terre)
Stéphane Cardinaux mentionne aussi ces « ondes de compression » évoquées par Ibrahim Karim et le rapport qu’elles ont avec le son.
« Des expériences et notre ressenti nous ont fait comprendre qu’il manquait une clé importante à notre théorie sur les réseaux. (…) Nous sommes actuellement persuadés d’être en présence d’un phénomène éthérique et non électromagnétique. Si tel avait été le cas, il y aurait bien longtemps qu’un appareil aurait été mis au point. (…) Grâce au Sonotest, les réseaux peuvent être mis en évidence quand le son semble passer d’une oreille à l’autre – comme si le son venait d’endroits différents lorsque l’appareil traverse une ligne. (…) Notre intuition nous conduit d’ailleurs à penser que les sons font le lien entre les plans et que l’électromagnétisme reste limité au domaine de la matière physique. (…) A notre avis, les ondes électromagnétiques en elles-mêmes n’ont que peu d’effet sur le corps. A faible intensité, c’est l’information véhiculée par la vibration éthérique qui, elle, a une forte incidence. (…) Nous estimons que les réseaux telluriques ne sont rien d’autre que les ondes de forme de la Terre, activés par le champ magnétique – leur source d’énergie – véhiculant des informations, telle la signature vibratoire des métaux et métalloïdes dont est composée la planète. Cela permet de comprendre pourquoi l’information des métaux, réémise par radionique, influence une ligne – qui se met à vibrer par résonance avec ledit métal. (…) Il semble y avoir de fortes similitudes entre les ondes sonores et les réseaux telluriques. [Stéphane Cardinaux fait référence à une expérience de type Plaque de Chnaldi]. »
Ibrahim Karim a un avis similaire sur ces ondes (qui au passage peuvent avoir une « torsion » droite ou gauche selon leur position par rapport au mouvement de l’onde EM qui les a produites). Ces ondes sont comme des « vagues » qui constituent la « signature vibratoire » de tout objet. :
« Les différents types de grilles d’énergie subtile de la terre résultent d’ondes secondaires longitudinales de compression causées par le mouvement dans les patterns électromagnétiques de la terre. » (p.216)
Les composantes de l’onde EM
Puis Ibrahim Karim explique que le rayonnement électromagnétique du soleil est constitué d’une composante magnétique et d’une composante électrique, l’une « verticale », l’autre « horizontale ». La lune annule l’effet électrique du soleil (vertical). A propos de la polarisation, voir cette page sur la lumière et ceci sur les radars :
« De nombreux radars sont conçus de manière à transmettre le rayonnement des hyperfréquences en polarisation horizontale (H) ou verticale (V). Cette onde transmise, qu’elle soit en polarisation H ou V, peut générer une onde rétrodiffusée avec différentes polarisations. On appelle polarimétrie radar la technique d’analyse de la combinaison de ces polarisations. » (Source)
Le danger des ondes EM utilisées dans la société
Ibrahim Karim pense qu’il est faux de dire que les ondes non-ionisantes, comme les ondes radio, sont sans danger. « Sur le plan subtil, il y a des changements dans la qualité de l’effet sur les systèmes vivants d’énergie » (p.40) Nous sommes exposés sans arrêt à ces ondes non-ionisantes, et pourtant, leur « qualité » est « similaire à celle des rayons X ». L’impact sur la santé est plus difficilement décelable que pour les ondes ionisantes mais est réel. (p.41) Notre système immunitaire est lentement mais surement annihilé. Stéphane Cardinaux fait une remarque intéressante au sujet de cet électrosmog :
« J’ai eu la chance de pouvoir expérimenter une chambre de Faraday spécialement construite pour arrêter les ondes électromagnétiques. (…) A l’intérieur, les réseaux sont très clairement perceptibles, avec les mains et audibles avec le Sonotest. Cette expérience démontre que les réseaux ne sont pas de nature électromagnétique.
J’ai profité de cette chambre pour prendre des valeurs bioénergétiques. J’étais intéressé à comparer deux zones neutres, l’une dans la chambre et l’autre à l’extérieur pour déterminer l’impact de la pollution électromagnétique ambiance (electrosmog). La différence est de 30%, c’est-à-dire que notre énergie serait d’un tiers plus élevée si nous ne subissions pas cette pollution. Les valeurs correspondent à la banlieue de Fribourg, donc sans comparaison avec ce que certains subissent dans une grande ville. » (p.52, Géométries sacrées vol. 1)
Les « points cancer »
Ibrahim Karim cite Gustav Freiherr Von Pohl, un scientifique allemand, qui enquêta sur les taux de cancer dans plusieurs villes, en 1929. Il prit la ville avec le plus haut taux de cancer et la ville avec le plus bas taux de cancer, et perçut que 80% des cas de cancer ne se trouvaient que sur 10% de la zone
« Hauts-lieux Cosmo-telluriques« , de Blanche Merz, qui indique que le points le plus puissant en Suisse se trouve à Forch. Après y avoir été, Ibrahim Karim a eu la nausée pendant plusieurs jours.
étudiée. « C’est une indication claire que le problème était lié à certains lieux. » (p.43) Ces lieux se trouvent au-dessus de croisements de cours d’eau souterrain, qui « créent une sorte de vortex ou portail qui se connecte à la dimension spirituelle et confère ses qualités à l’énergie du vortex sur le plan spatiotemporel. Cela produit une Qualité d’Energie Spirituelle qui est ralentie à une vitesse que nous pouvoir percevoir. » (p.45) Des exemples : Chartres, Lourdes, le puits de Zamzam à la Mecque, etc.
Chaumery et Bélizal ont déterminé que sur ces points, on retrouvait une énergie puissante (à la fois horizontale-magnétique et verticale-électrique) nommé Vert Négatif. Cette énergie a des caractéristiques d’une onde porteuse.
Pour expliquer ce qu’est le Vert Négatif, Ibrahim Karim prend l’exemple du soleil et de la terre. Sur la partie éclairée, tout le spectre des couleurs se retrouvera selon l’inclinaison des rayons. Mais l’espace qui se trouve exactement de l’autre côté du soleil aura le « Vert Négatif ». Dans cet espace, seule l’énergie qui a pu pénétrer le globe sera présente.
Pourquoi certains points guérissent et d’autres rendent malade
Les ondes ont un aspect horizontal et vertical (magnétique et électrique). « Quand l’aspect vertical du Vert Négatif est présent, il perturbe l’énergie de nos cellules. » Et des formes peuvent agir sur cette énergie.
« Des formes comme les pyramides, hémisphères et cônes, ont une configuration possédant une qualité d’énergie spéciale. Ces formes ont une qualité d’énergie de Vert Négatif émanant de leur base. Le Vert Négatif dans ce cas irradie à la fois la constituante horizontale et verticale. De telles formes sont dangereuses car elles émettent une radiation très nocive. Des formes que nous rencontrons couramment tous les jours peuvent être dangereuses si elles ne sont pas modifiées adéquatement. Autrefois, les constructeurs connaissaient les propriétés de ces formes et pouvaient annuler les effets nuisibles de ces formes puissantes avec quelques ajustements mineurs. » (p.54)
Comme dans la nature on retrouve à la fois les constituantes verticale et horizontale, il s’agit d’annuler
Plusieurs façons d’annuler le Vert Négatif Vertical. Une autre manière est d’indenter les faces comme pour la grande pyramide (qui a donc 8 faces)
la constituante verticale. « Il y a une qualité d’énergie venant du ciel, nommée « Energie Stellaire » en Radiesthésie, qui neutralise le Vert Négatif Vertical. Lever les mains au-dessus de la tête pendant un moment capturera cette énergie et nettoiera le corps de tout Vert Négatif Vertical. » (p.55)
Pour en revenir aux formes, la pyramide comme la demi-sphère (qui sont semblables) émettent du Vert Négatif vers leur base, parce ce sont des formes coupés en deux.
Les égyptiens comme les constructeurs de mégalithes ont utilisé certaines pierres en granit, amenées de loin, pour amplifier l’énergie du lieu de pouvoir. La nature des roches est donc importante.
Castaneda, notamment dans Histoires de pouvoir, explique que les « lieux de pouvoir » sont des endroits où un accès à d’autres dimensions de conscience est plus aisé. Le lieu de pouvoir de Castaneda se trouvait au sommet d’une colline, mais il en signale d’autres, notamment une falaise et les grottes à la base. Cela fait automatiquement penser aux grottes peintes, comme Lascaux. Simon Buxton rapporte en effet que :« les peintures rupestres sont dues au fait que les hommes de la préhistoire considéraient les parois comme des « membranes » qui pouvaient ouvrir sur d’autres mondes, celui des « sages enseignants ». » Ibrahim Karim note à ce sujet que : « Les hommes des cavernes
Kosta Danaos mentionne une grotte à Moni Katholikou en Grèce, et explique pourquoi les humains s’y rendaient : pour être plus proche du champ d’énergie yin et donc des esprits (qui sont yin, comme les veines métallifères). Simon Buxton rapporte également une expérience de conscience dans un espace souterrain spécifique :
« Kernow exerce un attrait particulier sur nous, car cet endroit perte encore des traces de la Lyonesse et de l’Atlantide, ces iles jadis englouties par les flots, et dont le souvenir s’est perdu dans les profondeurs de nos esprits. (…) »
La raison de leur voyage en Cornouailles est que selon la structure rocheuse d’une région engendre sa vie intérieure. Chaque type de roche a un effet sur le psychisme.
Bridge et Brindille descendent dans une sorte de « cabane ruche » souterraine, une salle avec une résonance particulière.
« Le son de sa voix en ce lieu avait une riche résonance et je pouvais comprendre pourquoi on avait donné ce nom à cette salle, car elle ressemblait à la structure intérieure d’un bournac, sauf que celle-ci était complètement souterraine. Une atmosphère chargée y régnait.
En guise d’explication de la riche sonorité de l’endroit, Bridge fit la remarque suivante : « Cet environnement rituel a été construit spécialement pour créer de telles propriétés acoustiques. Nous y chantons à l’intention des abeilles lors des cérémonies que nous y menons et qui sont effectuées uniquement par ceux qui sont en étroite communion avec la Terre. »
Les propriétés acoustiques des monuments anciens sont étudiées par l’archéoacoustique. Il a été déterminé que l’effet sur le cerveau est réel (voir sur le 110 Hz cette page et celle-ci.)
Tour de Harran, Mésopotamie. Source image
L’association d’un lieu de pouvoir à un bâtiment produisait certaines fréquences selon la taille de la construction. Menhirs, tours rondes d’Irlande, tour de Babel (?), obélisques, minarets, clochers (qui ont une forme de pyramide ! comme les obélisque) agissent tous à ce niveau énergétique, comme une « flûte » dont la forme permet de canaliser l’énergie du Vert Négatif.
Ibrahim Karim évoque aussi la construction des villes. « Les villes formaient comme un énorme cristal qui reliait les lieux de pouvoir terrestres et célestes (…).« Les constructions et les rues de villes modernes (ex: Washington, Paris…) et des villes anciennes sont placées sur le réseau de lignes d’énergie, les « ley lines », qui suivent par exemple les chemins de pèlerinage ou les routes romaines sur lesquelles marchaient les soldats. Ces lignes s’élèvent très haut dans le ciel, ce sont donc plutôt des « grilles atmosphériques ». Les anciens monuments, comme les alignements mégalithiques de Bretagne et les pyramides égyptiennes, suivent exactement ces réseaux, pour preuve, cette étude de Howard Crowhurst.
La mosquée du sultan Hassan, calquée sur les grilles d’énergie jusqu’au moindre détail, construite en 1361 au Caire.
Stéphane Cardinaux, que mentionne Ibrahim Karim dans sa bibliographie, explique que non seulement les anciennes constructions se servent de ces grilles énergétiques et des « lignes de ley », mais qu’elles utilisent également des « courants telluriques » qui sont comme les vaisseaux sanguins de la terre :
« Les civilisations du monde ayant vénéré la Terre Mère ont toutes établi leurs lieux sacrés sur des courants telluriques. En Occident, cette tradition se perd avec la disparition des derniers druides (reconvertis dans les communautés monastiques) et la Grande Peste de 1350. » (…) « De nombreux chemins de pèlerinage fort anciens suivent le parcours de courants telluriques. Il est probable que les Anciens devaient, tout comme moi, voir ces courants sous la forme de « rivière rouge » serpentant dans le paysage. La curiosité les a certainement poussés à suivre ces courants en les remontant pour voir d’où ils sortaient. Nombre d’entre eux mènent à des grottes où l’énergie est encore amplifiée par la vibration de la roche et celle du courant, renvoyée par les parois, un peu à l’image d’un four à micro-onde. » (Stéphane Cardinaux, Bioénergie, pp 198-200)
Ibrahim Karim dit ensuite que :
« Les objets placés sur certains croisements peuvent harmoniser l’énergie des grilles grâce à leur qualité de matériau ou leur conception géométrique. » (p.67)
« Les murs étaient placés sur les lignes des réseaux, et les colonnes sur les croisements des réseaux. Les bâtiments étaient ainsi empreints de l’énergie subtile harmonisante, qui, au-delà du bien être et de la prospérité des habitants, joua un rôle majeur sur la conservation du bâtiment pendant des siècles et millénaires. L’origine de l’architecture orthogonale, carrée et rectangulaire était naturelle car les bâtiments étaient calqués sur les grilles du système d’énergie subtile de la terre. » (p.67)
Les points d’énergie forment des vortex qui sont visibles par clairvoyance. Il y en a un derrière l’autel de la cathédrale d’Albi, ou au centre du labyrinthe de Chartres.
Usage chamanique et thérapeutique des lieux de pouvoir
Cette énergie que l’on retrouve dans les lieux sacrés a cet effet de « centrage spirituel » du au « BG3″. Le corps, comme un instrument, réagit par résonance et s’harmonise. Ces endroits auraient pu être utilisés pour une « thérapie par le rêve », où la personne malade puisse accéder à un autre niveau de conscience et se purifier. « La forte énergie induisait des états de conscience altérés dans lesquels le sujet faisant l’expérience de rêves purificateurs, et d’expériences hors-du-corps qui produisaient un effet guérisseur holistique à tous les niveaux. » (p.75)
Ibrahim Karim fait l’hypothèse que les ouvertures dans la pyramide étaient conçues pour relier la construction à des énergies cosmiques correspondant à des lieux de pouvoir non-terrestres. Le but est de permettre à l’âme d’y accéder, dans le cadre de pratiques chamaniques.
L’énergie BG3, comme nous l’avons vu, « ouvre un portail sur d’autres réalités et améliore la communication avec d’autres dimensions. Cette porte au-delà de l’espace-temps a donné lieu aux lieux de pouvoir sacrés de nombreuses cultures, depuis le temps préhistoriques jusqu’au monde moderne. » (p.86) Un tel type de portail existerait près de Rennes-les-Bains (nous en avons déterminé l’endroit dans ce document), en raison de la configuration du terrain et de la présence de fer dans le sol.
Évoquant la grande pyramide, Ibrahim Karim explique que : « L’utilisation de ces chambres comme machines temporelles aurait nécessité des rituels spéciaux. Pour le non-initié, cet état aurait pu les bouleverser et produire une expérience traumatique pouvant avoir des effets psychologiques permanentes. Quand l’empereur français Napoléon Bonaparte se rendit en Egypte en 1798, il passa une nuit dans la Chambre du Roi de la Grande Pyramide. Quand il en ressortit, on relata qu’il était extrêmement troublé et choqué par quelque chose dont il refusait de parler. (…) Il insista pour ne jamais en parler. Avant sa mort, un ami qui lui rendit visite lui demanda ce qu’il s’était passé cette nuit-là. Napoléon allait en parler, mais s’est arrêté et a dit : « Quelle importance ? C’était tellement étrange que personne ne me croirait de toute façon. » (p.88)
« Nous remarquons ainsi l’analogie entre d’une part le peuple qui habitait le Wiltshire il y a 5000 ans environ et d’autre part le peuple scythe présent dans le Caucase il y a 3000 ans : ces deux peuples se sont distingués par de nombreuses sépultures en forme de tumulus, et par une place particulière accordée aux chevaux. » (Source : D. Harran)
Ces chambres, utilisées comme « caissons » ouvrant sur d’autres dimensions, peuvent être expliquées par le travail de l’astrophysicien et astronome russe Nikolai Kozyrev (1908-1983) qui avait suggéré l’existence d’une nouvelle forme d’énergie imprégnant tout l’univers. Ce serait comme des « Ondes Temporelles », que tout objet émet et reçoit. Elles pourraient seulement être détectées par leur effet piezoélectrique sur certains cristaux. « Ces ondes temporelles, cependant, peuvent être réfléchies à 100% par l’aluminium ou le granit et pourraient inverser leur polarité si elles sont réfléchies par des miroirs. »
Caisson
Cela expliquerait à la fois les effets du psychomanteum, des miroirs et de leur utilisation magique. « Deux autres chercheurs, Kaznacheev et Trofimov, ont réalisé des expériences en 1990. Ils ont construit le « Miroir de Kozyrev », qui était constitué d’un cylindre d’aluminium dans lequel une personne pouvait rentrer. L’aluminium réfléchissait toutes les ondes temporelles du dehors de sorte qu’elles ne pénétraient pas à l’intérieur, et maintenait les ondes temporelles émises par la personne à l’intérieur du cylindre. Les personnes qui passaient du temps dans le cylindre rapportaient des changements de perceptions importants. Et Ibrahim Karim rapporte que le taux de BG3 est important à l’intérieur. Est-ce quelque chose de similaire qui se trouve dans les anciens monuments ?
Olga Kharitidi, dans son livre The Master of Lucid Dreams, rapporte également de telles expériences. Dans un centre d’étude en parapsychologie tenu par le Dr Smirnov, ils étudiaient scientifiquement les personnes placées en état de transe dans une pièce noire où se trouvaient des miroirs. Et dans son premier livre, Entering the Circle, elle décrit de nombreuses expériences au sein d’un caisson composé de miroir rond. Ce caisson, qui se trouvait dans le laboratoire du Dr. Dmitriev, servait à « ouvrir des canaux vers d’autres états de conscience » (chap. 13-16) « Nous avons appris que c’était une des façons d’altérer la perception du temps d’un individu. Nous ne comprenons pas totalement de quelle façon, mais les miroirs servent à transformer le temps et l’espace de la personne à l’intérieur. » Dans une de ces expériences, elle se retrouve ailleurs avec un homme qui lui explique ce qu’était la grande civilisation d’Eurasie, au nord de la Sibérie, qui fut détruite par un changement catastrophique du climat, et dont il reste des traces de la philosophie dans le zoroastrisme.
L’énergie BG3 permettrait-elle aussi de manipuler la gravité ?
Quand Ibrahim Karim rencontra Yacoub Al-khousamy à Louxor, il lui raconta une histoire sur le sujet de l’anti-gravité. « Il parla du nombre de fois où il vit dans sa jeunesse son père réaliser des exploits d’anti-gravité, où une énorme pierre était par exemple rendue légère et pouvait facilement être déplacée au bon endroit. La tradition locale dans la région, cependant, attribuait cette connaissance et ces dons à Khoja Yacoub lui-même. » (p.93)
Cela ressemble beaucoup à l’exploit d’Ed Leedskalnin qui construisit le Château de Corail par des techniques associant probablement rotation, son et électricité, qui lui ont permis de déplacer de lourdes pierres sans recourir à la force physique. C’est donc à nouveau cette énergie BG3 ou « yin », qui semble être en jeu ici.
Une autre observation d’Ibrahim Karim vient appuyer ce lien entre BG3 et gravité. Il a déterminé que l’eau qui entoure le bébé dans le ventre semble avoir les mêmes qualités d’énergie que l’eau des lieux sacrés. « Pas étonnant que la mère soit vénérée dans de nombreuses religions et cultures. » (p.94)
Mouvements et gestes pour accumuler l’énergie BG3
Le Dr V. S. Ramachandran explique, dans Phantoms in the Brain, que c’est le lobe frontal de l’hémisphère droit qui s’active lorsque quelqu’un vit une expérience mystique. Persinger a nommé cet endroit le « point de Dieu ». Ibrahim Karim explique donc que des techniques religieuses, comme dans le soufisme, servent à équilibrer cette énergie pour ne pas provoquer une perturbation cérébrale. Ibrahim Karim évoque certains rituels et dit que le simple fait de lever le doigt crée un tourbillon d’énergie qui manifeste l’énergie BG3 [Note : On retrouve ce rituel utilisé à des fins alchimiques dans la Franc-maçonnerie turque.]
La capacité de centrage
Après avoir expliqué que l’univers se divisait entre deux polarités, Ibrahim Karim explique que plus on se rapproche du centre, plus on est équilibré, tandis que plus on se trouve dans le mouvement (en
Symbole du soleil en alchimie
terme de dispersion, fragmentation), plus on est déséquilibré. Cependant c’est le fait que ces deux forces existent dans l’univers qui fait la création (yin/yang). L’auteur donne l’exemple d’un atome, avec des charges positives et négatives qui sont en conflit. Le mouvement de l’électron, sa vibration, produit la « réalité » de l’atome, qui autrement est plongé dans le vide. « L’espace vide est rempli de mouvement équilibré par les lois d’une sagesse supérieure. » (p.111)
Dès lors qu’il existe un centre, il produit une harmonie autour de lui, car : « le centre réel du point central n’a ni attribut de temps ou d’espace, et ainsi il est lié à une autre dimension que la figure géométrique qu’il équilibre. Cette connexion transcendantale du centre à une autre dimension est une porte au travers duquel le moment intemporel primordial se manifeste au sein de la dualité du mouvement et de la forme. » (p.111)
Ainsi, c’est la connexion à ce centre qui permet « d’informer » le milieu (la réalité spatiotemporelle). C’est ainsi l’information qui produit la réalité, d’abord sous forme de « champ morphogénétique » puis de monde matériel. C’est la connaissance qui est le principal constituant de la matière. Les formes représentent cette connaissance « figée » dans le mouvement de la matière. « L’architecture sacrée ancienne est du « son gelé » (…) Ces monuments sont des symphonies musicales intemporelles, jouant sur nos champs d’énergie à un niveau inconscient. » (p.189)
C’est une telle « connexion au centre » qui expliquerait le fonctionnement du reiki : une « réinformation » du corps. D’autres thérapies utilisent aussi l’information : l’homéopathie ou encore la lithothérapie (les pierres transmettant « l’information » manquante). Nous verrons plus loin qu’Ibrahim Karim propose une nouvelle thérapie, utilisant les formes ou symboles pour « réinformer » l’individu.
Les formes comme des interfaces
Les formes constituent une interface entre la matière/l’énergie supérieure (éthérique) et la matière/l’énergie matérielle (électromagnétique). C’est pourquoi toute forme est une « interface », une frontière, et c’est à chaque frontière que se révèle l’énergie BG3 (frontière de l’horizon entre ciel et terre, frontière entre mer et plage, frontière entre jour et nuit…). La frontière d’une forme agit comme une couche de séparation isolante entre le système d’énergie intérieur et l’environnement extérieur. La frontière contrôle l’échange d’information et d’énergie. Ainsi, une forme « informe » l’environnement par ce qu’elle transmet comme information. C’est pourquoi les peaux ont tant d’importance dans le chamanisme.
Ibrahim Karim explique que les points d’acupuncture sont comme des interfaces qui permettent à l’information de circuler entre le corps et l’environnement.
Comme tout est conscient, tout s’échange de l’information. C’est pourquoi Ibrahim Karim pense qu’il doit y avoir un « langage universel ». « Si nous pouvions trouver le langage universel primordial qui interconnecte tout dans l’univers et maintient son unité, peut-être pourrions-nous communiquer et échanger des informations avec le vent, parler aux arbres, animaux et oiseaux, et à toute chose dans l’univers, visible ou invisible. » (p.120) Ce langage doit être vibratoire. Il est constitué de rythmes, car toute vibration, toute note, est un rythme.
Quand une résonance se crée entre deux champs énergétiques, les deux systèmes ne retournent pas ensuite à leur état initial. Les systèmes « s’informent » mutuellement. C’est par la résonance que l’évolution se produit. Tout, dans l’univers, est interconnecté et s’échange des informations.
Ibrahim Karim explique ensuite dans les chapitres suivants son idée de l’évolution de l’humanité, au niveau cérébral. D’abord une unité de cerveau droit (rapport direct à la nature), puis de cerveau gauche (intellect/ego), puis nous en revenons au cerveau droit et une double activation pourrait s’effectuer (vision du monde comme une unité avec ego intégré). A noter que l’on peut percevoir l’influence de Schwaller de Lubicz dans le fait qu’il pense que les égyptiens voyaient dans les divinités des archétypes vibratoires de la création, des « neters« . Ibrahim Karim dit que ces neters se retrouvent dans notre panthéon des anges, et que toutes ces divinités forment toujours le chiffre 9 (elles sont incomplètes, ce sont des aspects de l’unité). Il y a 72 ou 81 anges, 99 noms de Dieu, etc.
Ibrahim Karim explique que les statues égyptiennes étaient spécifiquement conçues pour harmoniser l’environnement, de par leurs proportions.
L’auteur explique que les formes sont une autre manière d’agir sur la matière, elles agissent comme un « son ». En 2005 Ibrahim Karim rencontra le Dr. Emoto dans son laboratoire du Liechtenstein et ils firent des expériences prouvant que la biogéométrie agit sur les cristaux de glace.
Les nombres
Ibrahim Karim a déterminé que certains nombres partagent l’énergie BG3. Ces nombres sont les suivants :
13, 19, 28, 34, 43, 54, 68, 72, 83, 89, 99… etc
Ces nombres ne sont pas basés sur des proportions mais seulement sur l’énergie BG3. Il y a un lien avec le nombre d’or et le fait que l’ellipse (exemple : l’oeuf) est la forme harmonique idéale. Cependant, le nombre 16 qui apporte l’énergie BG3 au nombre d’or n’est pas le seul à créer des proportions importantes.
Les applications de la biogéométrie
La dernière partie du livre est dédiée aux applications pratiques de la biogéométrie, qui concernent principalement l’architecture (comprise comme une gestion de l’espace à un niveau subtil), mais qui peuvent servir dans beaucoup d’autres domaines.
Nous avons vu que les « ondes longitudinales/de torsion/de compression » sont comme des vagues qui ont leurs harmoniques autour des objets. Cette vibration qui se propage contient « les pensées et les émotions qui imprègnent la matière, l’énergie cosmotellurique du lieu, toutes les énergies électromagnétiques et toutes les informations sur la matière qui rayonne (structure, couleur, type d’atome). » Selon Stéphane Cardinaux, qui a dessiné de nombreuses ondes de forme dans Bioénergie, les pyramides produisent deux changements du champ de torsion de l’énergie cosmotellurique.
Ondes de forme d’une pyramide. Image : Stéphane Cardinaux
Il est intéressant de noter que Stéphane Cardinaux note que « les ondes de forme sont accentuées par les phénomènes cosmotelluriques [et par les champs EM comme un téléphone sans fil]. Elles renforcent les effets négatifs des courants d’eau souterrains et des failles au point de rendre parfois une maison invivable. » (p.220)
Puis Stéphane Cardinaux indique, en étudiant un mandala, que « je suis convaincu que ce type de géométrie a une action, non seulement au niveau éthérique, mais aussi sur les plans astral et mental. »
Ibrahim Karim montre, dans ce même ordre d’idées, que chaque type de formes a une action sur les plans physique, émotionnel, mental et spirituel de l’individu. Il a réalisé un classement des formes en relation avec leur résonance sur l’individu.
Il explique ensuite que certains motifs ont également une action. Il les appelle des « BioSignatures », parce que leur formes correspondent à des organes internes. Il intègre ces motifs dans l’architecture ou dans le mobilier.
Détail de la couverture du livre, montrant des symboles, les « BioSignatures ».
Ibrahim Karim a mené des expériences avec des BioSignatures sur des bactéries (1992) et les intègre même à des puces électroniques. « Nous avons établi que les formes peuvent entrer en résonance, comme les notes de musique. » (…) « Nous pouvons créer une résonance entre un motif et un organe. »(p.248)
Les BioSignatures sont étonnamment similaires aux symboles utilisées dans le reiki, et d’autres comme ceux du Kunta Yoga. Ils font également penser aux « sigils » magiques d’Austin Osman Spare. On peut également y voir une ressemblance avec les symboles de Stephenville et quelques « alphabets aliens« .
« Une forme de BioSignature est très sensible à des changements mêmes infimes du motif. Si elle est dessinée d’une autre manière ou en commençant par un autre endroit, la forme ne produira pas la qualité d’énergie subtile désirée. Elles pourront avoir la même apparence, mais perdre leur pouvoir. Le point de début et de fin de la forme dessinée est une affaire très délicate (…) » (p.254)
Leur action est similaire à celle du Kunta Yoga tel que décrite par Ilia Beliaev :
« Le Kunta Yoga comprend des centaines de signes et de mantra, ainsi que des pratiques diverses, destinées à dirigier le flux de l’énergie intérieure. La visualisation des signes à l’intérieur des chakra et des nadî (centres et canaux énergétiques) les purifie et leur donne la forme d’accomplir une transformation intérieure. Les symboles et mantra du Kunta peuvent être également utilisés pour le contrôle des situations extérieures, grâce au changement de leur structure énergétique : par exemple, on peut neutraliser une attaque, aussi bien physique qu’astrale, à l’aide du symbole « ahimsâ », qu’il faut visualiser distinctement entre l’agresseur et sa victime. Après une certaine pratique, le symbole « s’allume » d’un vif éclat, simplement quand on y pense. (…)
Il faut représenter les symboles dans des tons clairs. On peut également travailler avec des signes de couleur noire, mais ils doivent être entourés d’une auréole dorée.
Habtieullement, le symbole prend lui-même la couleur la plus adaptée à une situation donnée. Dans le Kunta, il y a aussi bien des symboles généraux – pour la purification, l’alimentation en énergie, l’harmonisation ou la protection – que des symboles plus spécialisés – comme, par exemple, le symbole pour la recherche de sa moitié androgyne, des signes pour le travail avec les énergies solaire et lunaire, des symboles médicaux, et d’autres encore. (…)
La plupart des signes s’accompagnent de mantra, mais il existe aussi des symboles muets. Une prononciation précise des mantra détermine le succès de l’emploi de la technique. Lorsque la prononciation du mantra est exacte, un bruissement ténu se fait entendre et se prolonge après que le mantra a été dit. Cette émission sonore signifie que le mantra qui accompagne la visualisation du symbole correspondant fonctionne au maximum de son efficacité » (Tosha, p.52-53)
Là encore, on retrouve cet aspect d’équivalence entre le son et la forme, il semblerait donc que pour « activer » des énergies spirituelles, de telles associations doivent être utilisées. Par exemple, visualiser un symbole tout en émettant le son propre à sa fréquence, correspondant à une couleur, ainsi qu’à une pensée, etc. Lorsque l’association est juste, cette technique pourrait agir directement sur la réalité, en provoquant des décharges d’énergies, ou même en « matérialisant » des objets. Comme pour faire le pain, où il faut des proportions justes de chaque ingrédient, chaque « constituant » de la matière est requis.
« Nous en sommes arrivés au point où nous pensons qu’il y a eu, par le passé, une technologie qui faisait usage de la simple arithmétique et de la géométrie, ou des relations spatiales, en conjonction avec le son, pour accomplir des choses de grande portée. Nous sommes également arrivés à la conclusion que cette ancienne technologie était la science de la maîtrise de l’espace, du temps, et de la pesanteur.
Voilà le secret de l’Âge d’Or. Voilà pourquoi leur civilisation était fondée sur d’autres éléments que la nôtre. A part le fait que des cataclysmes ont pu balayer la plupart des marques d’une telle civilisation, nous avons ici une raison supplémentaire de l’absence de vestiges métalliques et autres objets manufacturés qui pourraient être considérés comme des témoignages de la « civilisation ». » (Laura Knight-Jadczyk, L’Histoire secrète du monde, p.415)
Correspondances avec les recherches de Dominique Moret
Il est intéressant, pour finir, de noter les liens entre le chercheur Dominique Moret et le livre d’Ibrahim Karim. Les recherches de Dominique Moret ont fait l’objet d’un article dans le dernier numéro de Top Secret Magazine (n°64, p.38 sqq), et cet article s’intitule justement « Le secret des ondes scalaires. »
Dans cet article, Dominique Moret retrace son parcours (il était ingénieur s’occupant de projets d’installations d’antennes-relais) et sa découverte de la géobiologie. Il dit alors avoir fait des expériences hors du commun (par exemple obtenir de l’eau solide à température ambiante, modifier la tension superficielle de l’eau et obtenir un liquide noir qui pénètre même le caoutchouc, etc). Il a été primé 21 fois au concours Lépine. Plus tard, il découvrit la théorie de Jean-Marc Roeder en 2004, l’holodynamique quantique, qu’il considère comme une base solide de compréhension.
« Pour faire court : il existe un milieu propagatif que certains appellent l’éther et que dans l’holodynamique quantique on va appeler les élastons. Ce sont des corps sphériques extrêmement élastiques qui permettent effectivement de transmettre des vibrations…
Les ondes électromagnétiques et ces corps sont les constituants de ce qu’on appelle l’espace-temps, mais sont aussi les constituants de la matière si on les comprime.
Et justement, les seules ondes capables d’agir de cette façon-là, ce sont les ondes scalaires qui agissent sur le milieu, mais en mode compressif. Et à un moment donné, l’élaston est suffisamment comprimé pour apparaître sous forme de matière dans notre univers. Voilà comment ça se passe. Ce n’est pas de l’énergie. C’est un corps superfluide, qui permet des transmissions d’informations à grande vitesse (…) Mais ce corps est à la fois petit et tellement élastique qu’on n’a pas les moyens, si tu veux, de le percevoir. Puisque c’est le milieu où justement se propagent les ondes électromagnétiques. Par contre, en le comprimant, il acquiert curieusement du temps. Le temps s’accélère localement et il s’accélère tellement que l’élaston devient de la matière. Ce qui permet de comprendre que la matière se crée en permanence et que la matière se « décrée » en permanence.
C’est-à-dire qu’en permanence, de la matière est créée dans tout l’univers, et en permanence de la matière disparaît dans tout l’univers parce qu’il y a effectivement des émissions scalaires, tous azimuts, partout.
On va dire, souvent en mode compressif, donc capables de créer de la matière, et aussi en mode expansif, capables de « décréer » de la matière. »
Il est intéressant ensuite de noter, après avoir évoqué les propriétés du granit et du quartz, que Dominique Moret a cherché à utiliser la silice pour générer des composés capables de garder des informations spécifiques (par exemple pour créer des médicaments).
Dominique Moret a ensuite développé des médaillons qui puisaient dans l’électrosmog l’énergie pour équilibrer le corps, en se basant sur les principes de la bioélectronique (Louis-Claude Vincent). Ces médaillons peuvent même faire repousser des membres sectionnés, car les ondes scalaires vont renforcer les champs électriques qui englobent le corps et reconstituer les cellules.
Dominique Moret explique que Tesla, Lakhovsky, Prioré, Reich… utilisent tous les ondes électromagnétiques en polarité horizontale. Et il y a un champ magnétique à la surface de la terre qui dépolarise les ondes radios, ainsi toutes les ondes électromagnétiques qui sont émises de tout l’univers sont repolarisées en polarité horizontale.
Ce schéma montre la polarisation des ondes. Image : Ibrahim Karim
Ainsi, c’est le champ magnétique qui guérit, car dans les lieux qui guérissent ce champ est plus important, et il est peu important dans les lieux qui rendent malade (on le détecte par un géomagnétomètre). Mais ce n’est pas le champ lui-même qui guérit, c’est quand ce champ affaibli ne permet pas de dépolariser les ondes EM. Les polarités verticales vont donc perturber l’eau du corps et des pathologies apparaissent (changement de résistivité, de rH2…)
Les polarités verticales (composante électrique) vont développer des potentiels électriques, ce qui va par exemple permettre à l’eau de monter dans les murs et d’endommager un bâtiment. Dominique Moret commercialise des appareils pour empêcher cela, par la repolarisation des ondes.
Dominique Moret, comme Ibrahim Karim, déplore « l’électrosmog », car toutes nos ondes (portables, wifi, etc), sont en polarité verticale. Elles abaissent la vitalité de tous les organismes. « Ce n’est pas un hasard, c’est bien une intention manifeste. » (p.41) Dominique Moret prétend donc, comme Ibrahim Karim, agit directement sur l’électrosmog pour le repolariser et annuler ses effets péjoratifs.
Il dit que si les antennes-relais étaient en polarité horizontale, elles émettraient deux fois plus loin et on aurait à installer quatre fois moins d’antennes mais « le gros souci, c’est qu’on soignerait l’ensemble d’une population… »
Aussi, comme Ibrahim Karim, Dominique Moret pense que les ondes scalaires sont le secret des transmutations alchimiques. Il mentionne Kervran (Transmutations à basse énergie) qui évoque les transmutations par le vivant. Et comme pour l’alchimie dont les élixirs auraient la capacité de « rendre la jeunesse », Dominique Moret explique que par une recharge scalaire, on peut récupérer l’énergie perdue au cours de la vie.
Il y a de toute évidence un lien ténu entre énergie et mémoire, car quand on sait que la mémoire est stockée dans notre corps tout entier, et qu’un travail sur soi (comme la « récapitulation » mentionnée par Castaneda) permet de la retrouver, on remarque que le « nettoyage » des traumas permet de récupérer l’énergie initiale (luminosité/vitalité). C’est ainsi qu’en quelque sorte, on retrouve les « charges scalaires » (les pensées sont émises en mode scalaire), et l’on supprime les informations parasites qui se trouvent dans la mémoire de l’eau des cellules.
http://newsoftomorrow.org/arts/geobiologie/les-lieux-et-les-formes-de-pouvoir-expliques-par-la-biogeometrie-dibrahim-karim