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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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hoolywood complot
4 juin 2016

Les images sont des talismans aux pouvoirs magiques

“Ce n'est peut-être pas un hasard si « image » est l'anagramme de « magie » “elle ensorcelle les yeux et les coeurs ,nous fait rire et pleurer et cela sans aucune existence réelle , pouvons nous douter à présent  de son pouvoir occulte sur nos vies et notre esprit . rjames

Au début du Moyen Age, les talismans sont appelés simplement des imago, des « images », car ils sont censés tirer leur pouvoir magique de ce qu’ils représentent. Puis au XIIe siècle, l’auteur Hermann de Carinthie évoque, dans l’un de ses ouvrages,les thelesmatici, autrement ditles « faiseurs d’images magiques ». Le terme, qui vient du grec telesma, par le truchement du mot arabe tilsam et signifie une fois encore « image », est alors adopté en Occident.

D’une façon générale, le talisman est un objet travaillé par l’homme dans le but d’y introduire des vertus magiques. Il peut être fabriqué de différentes matières, mais implique généralement l’emploi d’une pierre précieuse ou d’un métal, car outre l’image qu’il porte, son pouvoir dépend également de la matière dont il est fait. De nombreux talismans auront ainsi la forme d’une médaille, d’un anneau, d’une statuette, etc.

1. La Magie Astrale

Si l’Antiquité gréco-latine connaît de nombreuses formes de talismans, c’est surtout dans le monde arabe que l’Occident médiéval va puiser son inspiration, car les Arabes ont développé une magie essentiellement basée sur le pouvoir des astres. Pour l’Occident chrétien, ce parti-pris a un double avantage : les talismans planétaires, en tirant leurs vertus des propriétés « naturelles » des planètes, ne doivent rien aux démons et sont donc acceptables pour l’Église ; d’autre part, l’astrologie, qui jouit à l’époque d’une grande estime, est considérée comme une science « sérieuse ».

Par certaines images, gravées sur un matériau choisi, à un moment astrologiquement favorable, le magicien espère attirer l’influence bénéfique des astres afin d’atteindre un but donné (protection contre les maladies, gains d’argent, etc.). Ainsi, selon Cornélius Agrippa, le talisman de la planète Jupiter, gravé sur une lame d’argent « procurera alors à celui qui la porte le gain, les richesses, la faveur, l’amour, la paix et la concorde. Elle fléchit les ennemis, confirme dans les honneurs et dans les dignités », et « gravée dans le corail cette table écarte les maléfices ».

 

À partir du XIIIe siècle, la magie dite « astrale » va pénétrer l’horizon occidental. Les premiers traités seront le De mineralibus d’Albert le Grand et l’anonyme Speculum astronomiae. Ces pratiques feront évidemment débat parmi les érudits, mais ses adeptes parviendront à échapper aux foudres de l’inquisition en insistant sur le fait que cette magie est « naturelle » et se distingue donc des invocations démoniaques condamnées par l’Église. La « magie astrale » gagnera ainsi une forme de légitimité, au point qu’en 1301, Arnaud de Villeneuve offre au pape Boniface VIII un sceau à l’image du Lion, afin de le soulager des douleurs dues à son calcul rénal.

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Extrait de Three Books of Philosophy, par Henry Cornélius Agrippa, commenté par Donald Tyson, Llewellyn Publications, 2007

 Dès la fin du XIVe et, plus encore, aux siècles suivants, magiciens, astrologues, mais également médecins feront un grand usage de ces images astrologiques. À cette époque, les différentes branches du savoir ne sont pas encore distinctes et reposent sur les mêmes principes de compréhension du monde. Durant tout le Moyen Âge, la Renaissance (et encore de nos jours en ce qui concerne la Magie), la philosophie occidentale s’appuiera sur l’idée que l’univers est ordonné, harmonieux et qu’un réseau d’analogies relie le monde terrestre au monde céleste, ainsi que l’affirme la célèbre formule de la Table d’Émeraude « tout ce qui est en haut est comme tout ce qui est en bas ». Cette conception constituera longtemps en Occident la voie royale pour la compréhension de l’univers, au point d’accaparer tous les domaines du savoir durant la bagatelle d’une vingtaine de siècles.

Ainsi, toute matière est considérée comme composée du mélange des quatre éléments fondamentaux qui président également aux « quatre humeurs » du corps humain ; le mouvement des planètes influence les événements terrestres à l’échelle collective comme individuelle ; d’une façon générale, des lois d’analogie relient le microcosme (le corps humain) et le macrocosme (l’univers) ainsi que le ciel et la terre.

Pour agir sur le monde, les magiciens s’appuient en premier lieu sur cette idée que le semblable attire et agit sur le semblable – ce qu’on appelle le « principe de sympathie ». De ce principe, sera déduite la doctrine des « correspondances » voulant qu’à chaque corps céleste soient associées certaines qualités, mais également un ou des métaux, des couleurs, des nombres, etc. Pour confectionner un talisman permettant d’attirer l’influence de la planète désirée, l’opérateur devra utiliser le métal, les images, les couleurs, les encens, considérés comme étant en affinité avec cette planète.

2. Les Langues Magiques

La Renaissance sera la grande époque de la talismanique avec des auteurs toujours fameux tels que Marsile Ficin, Cornelius Agrippa, ou Paracelse. Entre temps, l’Occident s’est enrichi de nouveaux apports culturels. Les érudits byzantins fuyants les Turcs ont emporté dans leurs valises manuscrits grecs, arabes et hébreux ; ainsi, le Corpus Hermeticum, collections de textes alchimiques et mystiques attribués au mythique Hermès Trismégiste, sera redécouvert et traduit en latin par Marsile Ficin en 1463 ;  à la même époque, dans le sud de l’Europe, les savants juifs ont réuni les principaux textes de ce qui sera connu sous le nom de « kabbale hébraïque ».

L’approche « hermétique » du monde, permettant d’appliquer un même modèle à tous les phénomènes, physiques, magiques, médicaux, chimiques, etc., a pour conséquence que les savoirs peuvent non seulement être réconciliés au sein d’une même culture, mais également d’une culture à une autre. Le maître mot ne sera donc pas uniquement « harmonie », mais également « syncrétisme ». Ainsi, le plus célèbre des mages de la Renaissance, Cornélius Agrippa développera un système mêlant kabbale hébraïque, astrologie arabe, géomancie, chiromancie, etc. Il introduit notamment dans la talismanique les carrés magiques connus des Arabes et des Indiens. Ces carrés sont des grilles de nombres dont la somme des colonnes, des lignes et des diagonales est identique. Agrippa va les associer aux planètes de façon à déterminer 7 Sceaux planétaires, puis il se servira des correspondances entre les lettres hébraïques et les nombres pour écrire dans chaque carré le nom des esprits angéliques correspondants et en déduire ainsi des Signatures Angéliques pouvant être utilisées dans des talismans.

 

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Sceaux et Signatures Angéliques par Cornélius Agrippa

 De la Kabbale hébraïque vient en effet l’idée que certaines langues sont susceptibles de renfermer l’essence de l’objet nommé, qu’en connaissant le nom d’un objet, on obtient un certain contrôle sur cet objet. La langue hébraïque est réputée posséder ce pouvoir, mais également des nombreux « alphabets magiques » que l’on trouve dans les grimoires. Quelques-uns sont inspirés de l’hébreu, d’autres utilisent des signes astrologiques ou géomantiques, certains enfin demeurent d’origine mystérieuse comme le Thébain encore utilisé de nos jours dans la tradition de la Wicca.

 

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Alphabet Thébain

 

3. La « compagne des démons »

C’est ainsi qu’Agrippa d’Aubigné appelle Catherine de Médicis dans son poème Les Tragiques. La reine qui ordonna le massacre des protestants était en effet passionnée par les sciences occultes. Elle avait ses astrologues attitrés qu’elle consultait avant chaque décision importante, des personnages devenus célèbres : Michel de Nostredame, plus connu sous le nom de Nostradamus, et Cosme Ruggieri qui fut mêlé à plusieurs affaires de philtres et d’envoûtements.

L’un des plus célèbres talismans de l’histoire, conservé au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, appartenait à Catherine de Médicis. C’est une médaille ovale dont les symboles sont directement inspirés de l’œuvre d’Agrippa, La Philosophie Occulte. On y reconnaît diverses signatures angéliques, des représentations figurées des astres sous des formes humaines et animales, ainsi que des formules conjuratoires.

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Le talisman de Catherine de Médicis

 Cette médaille, probablement confectionnée vers 1550, ne cessa d’intriguer les historiens. L’auteur pourrait en être Fernel, astronome devenu médecin du roi, en raison de la mention « Freineil » sur le talisman. Les figures astrales représentées sont celles de Jupiter et de Vénus, auxquelles s’adjoignent d’autres symboles comme ceux du Soleil et du Taureau. Bien qu’il n’y ait aucune certitude à ce sujet, la majorité des historiens pense que la figure de Jupiter symbolisait Henri IV, celle de Vénus, la reine, et que cette médaille était destinée à accroître l’influence de Catherine de Médicis sur le roi. Elle l’aurait, paraît-il, portée jusqu’à sa mort.

4. Les Sigils

 La fin du dix-neuvième siècle fut une nouvelle période charnière pour la magie. Tandis que l’Occident entrait dans l’ère industrielle, l’émergence de disciplines telles que l’anthropologie ou la psychanalyse ouvrait la voie à de nouvelles explorations de l’humain. Dans le même temps, le climat général d’industrialisation et le positivisme conduisirent un nombre croissant de personnes à se réfugier dans le merveilleux et la spiritualité. Des sociétés secrètes, telles que la Golden Dawn, apparurent dans toute l’Europe ; l’Occident redécouvrit l’Inde, les spiritualités orientales ; c’est également l’époque qui vit la naissance du spiritisme, de l’hypnose, puis de la parapsychologie.

Une fois de plus, « syncrétisme » fut le maître mot de ce renouveau. L’ésotérisme du XIXe siècle puisa abondamment dans le passé pour créer de vastes synthèses, dont certaines furent brillantes et inspirées ; cependant dans la majorité des cas, cette manie d’addition des savoirs eut plutôt comme conséquence un alourdissement des savoirs puisque le moindre rituel requerrait de longues années études des langues anciennes, de la Kabbale, de l’alchimie, de l’astrologie, etc. Sans oublier qu’à force de recopier les anciennes figures, par méconnaissance des langages utilisés, mais également parce que notre façon de percevoir le monde a radicalement changé depuis la Renaissance, les talismans finirent par se truffer d’erreurs.

Par exemple, la figure ci-dessous, extraite du Formulaire de haute magie de Pierre Vincenti Piobb est fausse. Au centre se trouvent les lettres hébraïques « Yod, He Dalet, Hé », ce qui ne renvoie à aucun terme hébreu existant. À la place, devraient se trouver les quatre lettres du nom divin « Yod Hé Vau Hé ». La majorité des autres termes de ce talisman est tout aussi incorrecte. L’auteur semble ignorer que des lettres hébraïques mal calligraphiées sont « mortes » ou agissent à contre sens de ce qui est désiré :

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Talisman de la Lune selon P. Piobb

 À partir de ce constat, un auteur et peintre du nom d’Austin Osman Spare conçut, dans les années 1920, une technique basée sur la symbolique personnelle de chaque praticien. Son opinion était que pour que la magie soit réellement efficace, chaque individu devait développer son propre langage symbolique et créer ses talismans avec le matériel à portée de main, autrement dit son propre inconscient. Il inventa donc de nouvelles techniques et son propre alphabet magique à usage personnel.

 En 1913, fut publié l’ouvrage majeur de Spare, Le Livre du Plaisir dans lequel sont exposés les principes de sa doctrine magique. Ne s’y trouve aucun rite ni système moral ou religieux, aucun corpus de savoirs ancestraux à apprendre par cœur, mais des techniques permettant de projeter sa volonté dans le réel grâce à des supports picturaux, les « sigils ». Au contraire de la magie traditionnelle, la sigillisation ne requiert aucune connaissance occulte préalable. Il s’agit simplement d’inscrire une intention magique dans un glyphe, un dessin ou un son, puis de l’activer et le laisser agir. Le talisman est conçu comme un catalyseur du désir qui agit sur l’inconscient de l’opérateur. Cette nouvelle approche de la talismanique connaît, à l’heure actuelle, un grand succès dans le monde anglo-saxon, sans pour autant éclipser totalement les talismans traditionnels qui restent utilisés dans toutes les traditions magiques, de la Wicca aux adeptes des runes, en passant par la magie cérémonielle.

 

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Runes liées dans un but talismanique

http://www.kaosphorus.net/7236/talismans-sigils/

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23 janvier 2015

Le film de Polanski, « Rosemary’s baby » et la face sombre d’Hollywood

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Le film Rosemary’s Baby sorti en 1968 est l’une des productions les plus effrayante de Roman Polanski, c’est aussi l’une des plus célèbres. Le film décrit la manipulation d’une jeune femme par une confrérie occulte de la haute société à des fins rituelles. La qualité dérangeante du film ne repose pas sur le sang et le gore, mais sur son principe réaliste, ce qui oblige le spectateur à s’interroger sur la probabilité de l’existence de l’élite des sociétés secrètes. Encore plus troublants sont les événements étranges dans la vie réelle qui ont entouré le film, impliquant des meurtres rituels et MK ULTRA (cf : projet de la CIA sur le contrôle mental). Nous allons examiner la signification symbolique de « Rosemary’s Baby » et les événements « plus étranges que la fiction » qui ont suivi sa sortie.

 

Bien que les articles de Vigilant Citizen ont généralement trait aux nouvelles sorties, un regard sur le passé est souvent nécessaire pour comprendre le présent. L’état de la culture Pop Illuminati d’aujourd’hui n’est pas une tendance spontanée qui aurait surgit de nulle part. Au contraire, c’est le résultat d’années d’influences occultes sur l’industrie du spectacle et le conditionnement progressif des masses à certains messages et symboles. Bien que la culture Pop ait toujours été teintée du programme des Elites pour modeler les jeunes esprits, c’est pendant les années 60 et 70 que les larbins MK ULTRA et les sombres sociétés secrètes sont devenus visibles. La nécessité de réprimer les mouvements anti-guerre et anti-establishment des années 60, a forcé l’élite à infiltrer et manipuler la culture. Une série d’événements déstabilisateurs se sont produits, destinés à choquer les esprits idéalistes et les héros sont devenus des ennemis. Le « Peace and Love » des années 60 est devenu Charles Manson et le LSD dans les années 70.

Le film de Roman Polanski, Rosemary’s Baby, et son histoire de manipulation d’une jeune femme par un cercle (coven dans le texte original) de sorciers d’élite pour porter et donner naissance à l’anti-Christ, a capturé la mentalité de cette époque et est devenu symbolique de l’évolution irréversible qui s’est produite à la fin des années 60. Cependant, c’est la vie réelle des événements entourant le film qui ont vraiment définis cette époque : moins d’un an après la sortie de Rosemary’s Baby, la femme de Roman Polanski alors enceinte a été assassinée rituellement par des membres de la ‘famille » de Charles Manson. Cet horrible événement a mis un terme brutal aux « bonnes vibrations » des années 60, et a été vu par beaucoup d’historiens comme un moment charnière de l’histoire américaine. Nous allons examiner la signification symbolique de Rosemary’s Baby et analyser les événements étranges qui l’entourent, et qui impliquent des sociétés secrètes occultes, le Mind Control (contrôle mental) et des meurtres rituels.

Rosemary’s Baby

Rosemary’s Bay de Roman Polanski est une adaptation fidèle du best seller de Roman Ira parut seulement un an auparavant. Bien qu’il ne contienne pas de sang ou de gore, Rosemary’s Baby est considéré comme l’un des films les plus effrayants de tous les temps. Pourquoi ? La nature terrifiante du film n’est pas dans les effets spéciaux mais dans ses prémisses réalistes. L’histoire se déroule dans l’appartement d’un immeuble réel (le Dakota), qui a la réputation d’attirer réellement les excentriques de la haute société de New York. Le cercle maléfique n’est pas composé de sorcières stéréotypées avec des nez crochus, mais de voisins amicaux, médecins prestigieux et individus distingués. Ils sont élégants, rationnels et intelligents et sont connectés avec des gens importants. Le réalisme du film oblige le spectateur à s’interroger sur l’existence de tels groupes, à un point tel que certains craignaient que le film, après sa sortie allait provoquer une « chasse aux sorcières ». La manipulation que subit Rosemary dans le film est également extrêmement réaliste, entraînant le spectateur à penser : « cela peut aussi m’arriver ».

Le Cadre

Le film commence avec un panoramique qui glisse sur les toits de New York, survolant les bâtiments avant de finalement se poser sur le prestigieux Dakota Building (rebaptisé « le Bramford » dans le film).


Le Dakota Building (surnommé Bramford dans Rosemary’s Baby)

Le Dakota, et d’autres bâtiments de l’Upper West Side, sont connus pour être le fief de l’aristocratie New Yorkaise (the old money). Le Dakota a également attiré de nombreuses célébrités comme des acteurs, chanteurs et écrivains. C’est « the place to be » pour l’élite de New York.

Dans le film, la rumeur indique que le Bramford est connu pour avoir été le théâtre de nombreux événements étranges impliquant de la magie noire et des meurtres rituels. Adrian Marcato, un homme riche pratiquant la sorcellerie a failli être tué dans le hall de l’immeuble. Dix ans plus tard, John Lennon, qui vivait dans le Dakota, a été assassiné devant ce même bâtiment. Lors de l’introduction du film, le Bramford est juste l’un des nombreux toits de New York, cachant au sein de ses murs austères des rituels occultes que le citoyen lambda ne soupçonnerait jamais.

Le Jeune Couple


John et Rosemary Woodhouse en train de visiter le Bramford

Rosemary et Guy Woodhouse (joués par Mia Farrow et John Cassavetes) forment un jeune couple qui cherche à louer un appartement dans le Bramford. Guy est un acteur qui galère, incapable d’obtenir la reconnaissance ou un rôle important, et il doit se résoudre à apparaître dans des publicités dégradantes pour générer quelques revenus. Rosemary est une jeune fille frêle et timide qui vient d’un milieu catholique strict. Le nom Rosemary (« Rose de Marie ») a été historiquement associé à la Vierge Marie, dont il est dit qu’elle aurait déposé sa cape sur un buisson de romarin blanc en fleur alors qu’elle se reposait. Dans le film, la mignonne et digne de confiance Rosemary deviendra une sorte de « Vierge Marie noire », portant en son sein l’enfant de Satan.

Les Castevets


Minnie et Roman Castevet, un éminent et distingué couple de personnes âgées.

Une fois installés dans leur appartement, les Woodhouse rencontrent leurs voisins les Castevets, un sympathique mais curieux couple de personnes âgées qui les invitent à dîner. Lors de cette importante soirée, Roman Castevet complimente Guy sur son action, affirmant qu’il possède une « intéressante qualité intérieure » et « qui devrait le mener sur un long chemin »…. A condition qu’il obtienne ces ruptures (on apprend plus tard que ces ruptures viennent d’autant plus facilement qu’il s’agit d’une composante de leur culte). Roman affirme que son père était un metteur en scène et qu’il a travaillé avec les plus grandes stars de l’époque (son père était en réalité Adrian Marcato, le sorcier qui a failli se faire tuer dans le hall de l’immeuble).

Dans la cuisine, Minnie pose des questions à Rosemary concernant le nombre d’enfants dans sa famille. Elle est manifestement très intéressée par les qualités de « mère porteuse » de Rosemary. Dans le salon, Roman est en pleine discussion privée avec Guy.


L’importante discussion entre Roman et Guy

Guy découvre le cercle de sorciers de Roman et leurs rites occultes. Il est également dit qu’il réussira dans sa carrière s’il se joint à eux. Le prix d’entrée est cependant raide : il doit permettre que sa femme soit droguée et imprégnée par Satan lors d’un rituel occulte.

Sous leur contrôle

Bien que n’appréciant pas le vieux couple de prime abord, Guy rejoint le coven et devient ami avec Roman. Rosemary qui ignore tout de ces manigances, se lasse du couple et de leurs manières étranges. Durant une visite, Minnie donne à Rosemary un pendentif contenant de la racine de Tanin (une plante fictive), affirmant qu’il s’agit d’un porte bonheur.

 

Le pendentif sphérique a été précédemment porté par une jeune femme qui vivait avec les Castevets. Le vieux couple l’avait trouvée vivant dans la rue (les gestionnaires du mind control affectionnent ce genre de proies, des individus perdus et isolés). La femme s’est suicidée en sautant par la fenêtre, probablement après avoir compris les plans des Castevets pour elle/ Le pendentif devient le symbole du contrôle mental exercé par le Coven.

La même nuit, Guy obtient le premier rôle dans une pièce parce que l’acteur initial est soudainement devenu aveugle/ Cet étrange événement convainc Guy de la puissance du Coven, réprimant ses doutes en voyant sa capacité de l’aider dans sa carrière d’acteur. Rosemary remarque bientôt un changement radical dans l’attitude de Guy : son mari est soudainement « très chaud », atterrissant dans des grands rôles ça et là. Il devient également centré sur lui-même, « vain », « préoccupé » et « égocentrique ». Il est drôle de voir comme ceci décrit les changements observés chez les célébrités qui « vendent » leur âme pour obtenir la gloire.

Le Rituel

Un soir, Guy apporte des fleurs à Rosemary et lui propose de manière abrupte, « faisons un bébé chérie, ok ? ». Il entoure sur le calendrier les meilleurs jours pour avoir une relation sexuelle – 4 ou 5 octobre 1965. (Le Coven aurait déterminé les jours de la copulation pour obtenir une date de naissance correcte selon la numérologie). Alors que le couple a un diner romantique comme un prélude avant de faire l’amour, Minnie frappe à leur porte pour laisser un dessert qu’elle avait fait. Rosemary trouve que la mousse au chocolat a un goût douteux mais Guy insiste pour qu’elle en mange. La mousse contient en fait des drogues et Rosemary commence à avoir des vertiges.

Au cours de sa transe, Rosemary a des hallucinations incohérentes impliquant un sosie de JFK (le seul président US catholique, qui est mort six ans plus tôt), des images de la Chapelle Sixtine et du Pape (qui porte le pendentif de Rosemary, symbole du contrôle occulte). Elle est alors vue nue sur son lit, entourée par son mari, les Castevets et la totalité du Coven de sorciers, en train de chanter des hymnes rituels tandis qu’un rituel occulte est pratiqué sur elle.


Les marques sur la poitrine Rosemary, correspondent avec des rituels sataniques « réels ».

Pendant son état de rêve éveillé, Guy commence à faire l’amour avec elle, mais son apparence change en une figure grotesque ressemblant au Diable, avec des yeux jaunâtres, des mains écailleuses pourvues de griffes. Il carresse son corps avec sa griffe velue. Tout en étant violée, Rosemary réalise :

« Ce n’est pas un rêve, cela est vraiment en train de se passer ! »

Il y a eu des rumeurs persistantes affirmant qu’Anton Lavey, fondateur de l’Eglise de Satan a joué le rôle (non crédité au générique) de Satan durant la scène du rituel d’imprégnation, et aurait également servi comme conseiller technique pour le film. Il n’y a pas de preuves de l’implication d’Anton Lavey dans le film, mais il n’en reste pas moins lié à l’aura du film par un autre biais : Susan Atkins, membre de la « Famille » de Manson qui a tué plus tard la femme enceinte de Polanski Sharon Tate, était une ex-disciple d’Anton Lavey.

La Grossesse

Juste après avoir appris la grossesse de Rosemary, Guy frappe à la porte des Castevets pour les informer de la « bonne nouvelle ». Minnie recommande tout de suite que Rosemary consulte le meilleur obstétricien du pays, Abe Sapirstein. Il est le docteur de l’élite et « fournit tous les bébés de la haute société ».


Le Dr. Sapirstein se révèle être un membre de la société secrète. Il use de son prestige et de son autorité pour manipuler Rosemary durant sa grossesse.


La fameuse et authentique couverture de Time magazine d’avril 1966, présente dans le film lors de la scène dans la salle d’attente du Dr Sapirstein. L’Eglise de Satan d’Anton Lavey a été fondée durant le même mois, la même année.

Le docteur ordonne à Rosemary d’éviter tous les livres concernant la grossesse, ainsi que tous les conseils amicaux, car « il n’y a pas deux grossesses identiques ». En réalité, il sait que cette grossesse impie sera extrêmement douloureuse. Il exige également de Rosemary qu’elle consomme les boissons quotidiennes fabriquées par sa voisine Minnie Castevet. Rosemary devient donc totalement dépendante des membres du Coven pour toutes les questions concernant sa grossesse. Ils la tiennent à l’abri du monde extérieur, maintenue sous surveillance et sous sédatifs de nombreuses façons :


Gâteaux et boissons concoctées par Minnie


Pilules prescrites par le Dr. Sapirstein


Plans du docteur. Rosemary est gardée aveugle de la même façon que la population générale l’est : par le biais de la nourriture, des boissons, médicaments et vaccins qui engourdissent l’esprit.


Même l’air que Rosemary respire est contrôlé par les membres de la secte à travers l’air conditionné. A un moment donné, Rosemary éteint la clim et ouvre la fenêtre- essayant symboliquement de s’agripper à la réalité. Ceux qui s’occupent de Rosemary réagissent immédiatement en disant : « avez vous tourné l’air conditionné ? Vous ne devriez pas faire ça ma chère. » En fermant la fenêtre et rétablissant la climatisation.

La grossesse de Rosemary est extrêmement difficile. Elle perd du poids et elle continue de souffrir de douleurs aigues à l’estomac. Le Dr Sapirstein rejette ses préoccupations, en lui disant que la douleur allait disparaître. Rosemary se lasse de ses voisins, qui sont un peu trop « interessés » par sa grossesse. Puis elle obtient un livre d’un ami concerné par sa situation (qui meurt mystérieusement peu après), avec la mention : « tous des sorciers ».

Le livre décrit la société secrète internationale des Castevets, qui est connue pour la pratique des rituels de sang. Rosemary se met à acheter d’autres livres sur la sorcellerie. Elle est vue lisant un passage qui pourrait décrire la raison pour laquelle Guy a obtenu des rôles importants.

« Pendant cette période, beaucoup de gens sont morts de supposées morts naturelles. Depuis lors, il a été déterminé que la Force Mentale Unie de l’ensemble des membres du Coven pouvait aveugler, paralyser, rendre sourd et de manière ultime tuer la victime choisie. Cette utilisation de la force mentale est parfois appelée un Coven »


Rosemary en train de lire Eliphas Levi’s Rituals and Dogma. Notez la représentation du Baphomet selon Levy.

Rosemary tente d’échapper au contrôle du Coven et cherche de l’aide mais elle est traquée et ramenée à la maison. Elle est droguée par le Dr Sapirstein et peu de temps après commence le travail de grossesse.

Le Bébé

Lorsque Rosemary se réveille, on lui dit que son bébé est mort (il a été pris par le Coven). Guy tente de réconforter sa femme en lui disant que de grandes sociétés de films comme Paramount et Universal sont intéressés à l’embaucher. On lui a également promis une belle maison à Beverly Hills – tout cela tient lieu de récompenses pour l’initiation de Guy dans le Coven et le sacrifice de Rosemary.

Celle-ci, determinée à trouver son bébé, se faufile dans l’appartement des Castevets et tombe dans une scène satanique de l’ »adoration des mages », avec des gens venant du monde entier pour apporter des cadeaux au bébé.

Lorsque Rosemary voit les yeux reptiliens du bébé, elle commence à crier. Roman Castevet lui dit :

« Satan est son père, pas Guy. Il est venu de l’enfer et engendra un fils de la femme mortelle. Satan est son père et son nom est Adrian. Il doit renverser les puissants et dévaster leurs temples. Il rachetera les méprisés et assouvira leur vengeance au nom des brulés et des torturés. Je vous salue Adrian ! Réjouis-toi Satan ! Dieu est mort ! Satan vit ! L’année est un, l’année est un ! »

La naissance de Rosemary est la nouvelle « année 1?. Il est également courant pour l’Eglise de Satan d’appeler « année 1?, l’année 1966. Il s’agit d’une référence consciente à l’année de naissance de Jésus Christ, également appelée « Année 1?. Autre fait non déclaré, le bébé est né en juin 1966, qui est numériquement 6/66.

Roman demande alors à Rosemary d’être une « mère pour son enfant » et de prendre soin de son bébé.


Roman demande à Rosemary de prendre soin d’Adrian, qui est dans un couffin noir et sous une croix renversée.

Incapable de résister à son instinct, presque animal, de répondre lorsque son bébé pleure, Rosemary commence à bercer son enfant. Le film se termine par une scène assez troublante : Le Coven se rassemble autour de Rosemary alors qu’elle prend soin de son monstrueux enfant. Elle accepte la réalité de la situation et sourit faiblement.

La caméra se déplace vers la fenêtre garnie de rideaux, puis à l’extérieur de l’appartement. Le film se termine de la même façon qu’il s’est ouvert, avec un lent panoramique sur les toits de New York, et personne ne se doutant jamais de rien.

Conséquences de la vidéo

Même si certains considèrent Rosemary’s Baby comme rien de plus qu’un film d’horreur qui joue sur la sensibilité des dévots chrétiens et des jeunes mères, d’autres y voient la courageuse exposition par Roman Polanski de cette haute société et de son esprit occulte. Cependant, beaucoup considèrent le film comme un manifeste occulte ouvrant une ère nouvelle. Le bébé de Rosemary est Aleister Crowley « enfant du nouvel Aeon », ou Horus le fils d’Isis – le porteur d’une nouvelle ère dans l’histoire du monde. Que ce soit intentionnel ou non, Rosemary’s Baby est apparut à l’aube d’une nouvelle ère et devenu une composante de cet important changement social.

« Le film est apparu à un moment de chaos spirituel optimum dans la vie américaine. Rosemary’s Baby reste une mémoire iconique d’un temps ou tout semblait possible, y compris la naissance de l’Anti-Christ. »

Gary Indiana, « Bedeviled », Village Voice

Rosemary est représentative de la société américaine traditionnelle, et naïve, des années 50/60, pleine d’idéalisme et d’espoir. Mais cet espoir a été vendu, drogué et manipulé par un culte caché (formé par des membres respectables et prestigieux de la société) pour donner de force naissance à une nouvelle ère. Des événements choquants ont laissé une marque indélébile dans l’esprit du public, y compris les morts mystérieuses de JFK, Marilyn Monroe and Martin Luther King ; meurtres horribles perpétrés par des boucs émissaires MK ULTRA, comme Charles Manson et le « fils de Sam » (ndlr : the Son of Sam, un « célèbre » serial killer US) qui causèrent beaucoup de peur et d’horreur. Ces événements ont giflés l’Amérique en dehors de ses idéaux et l’ont forcé à regarder une indéfinissable, mais désormais tangible, force qui influence la société. Les « complots » et autres dissimulations ont fait la une des journaux et les masses découvraient graduellement l’existence d’un gouvernement de l’ombre. La désillusion et le cynisme ont suivis, obligeant la société américaine à accepter ou ignorer la vraie nature de ses dirigeants. La société est devenue l’équivalent de Rosemary qui a appris la nature perverse de son bébé, mais accepte tout de même la responsabilité de le materner. La Pop culture d’aujourd’hui est simplement l’évolution de ce système.

Même si l’on veut ignorer la dimension symbolique du film lui-même, les événements synchrones entourant sa production sont tout simplement étonnants. Pour examiner les événements entourant Rosemary’s Baby il faut regarder droit dans la face sombre d’Hollywood. Voici quelques uns de ces événements :

Le Meutre de Sharon Tate


Roman Polanski et sa femme, Sharon Tate

Avant de se décider pour Mia Farrow, Roman Polanski avait à l’origine prévu sa femme, Sharon Tate, pour jouer le rôle de Rosemary. Elle n’a pas été auditionnée pour le rôle mais a fait une brève apparition non créditée dans le film, au cours de la scène de la fête. Quatorze mois après la sortie du film, Tate (qui était enceinte de 8 mois) a été rituellement tuée par des membres de la « famille » Manson. Elle a été poignardée 16 fois et ses tueurs ont inscrits le mot « porc » avec son sang sur les murs de la maison.

Charles Manson est décrit par Fritz Springmeier comme étant « à la fois un esclave MONARCH et un gestionnaire ». Selon Springmeier, ses programmeurs savaient à l’avance qui allaient être les prochaines cibles. Il est essentiellement utilisé par l’élite pour mener à biens des meurtres rituels.

« (…) Les meurtres attribués au Fils de Sam, la famille Manson et de nombreux autres meurtres reliés entre eux (y compris éventuellement les meurtres du Zodiac) n’étaient pas ce qu’ils semblaient être. Bien que ces meurtres apparaissaient être l’œuvre de tueurs en série ou meurtriers de masses qui frappaient au hasard, ils étaient en fait des contrats exécutés pour des motifs spécifiques pour, le compte d’un réseau interconnecté de sectes sataniques. En d’autres termes, il s’agissait de coups de « professionnels » orchestrés et organisés pour ressembler au travail d’un autre « tueur en série solitaire ». »

-David McGowan, « Questions d’Henry »

« Les meurtres des Manson ont sonnés le glas pour les Hippies et tout ce qu’ils représentaient symboliquement », dit Bugliosi (le procureur qui mène l’accusation) au journal The Observer la semaine dernière. « Ils ont clos une époque. Les années 60, la décennie de l’amour, a pris fin cette nuit là, le 9 août 1969. »

-The Guardian, « la disciple de Charles Manson met fin à 40 ans de silence après la nuit de la boucherie ».

Selon de nombreux observateurs, les meurtres de Manson ont été programmés à l’aide de chansons des Beatles (Manson lui-même a affirmé que la chanson Helter Skelter contenait des messages cachés destinés à lui et sa famille).

« Charles Manson a été programmé avec la musique des Beatles. (…) Ils font régulièrement appel à des esclaves et font des paroles hypnotiques destinées à être des allusions pour les esclaves avant que la musique ne sorte. Par exemple, les paroles de « ain’t that a shame » vont altérer le comportement de certains vers la colère ». Pour un autre esclave, la chanson « Everything is relative, in its own way », rappelle à la personne du culte, la famille et l’obéissance. »

-Fritz Springmeier, « La formule Illuminati pour créer un esclave indétectable par le contrôle mental »

« Les meurtres de Manson ont été réalisés selon un antique rituel avec des tromperies et des « cordes d’initiation » autour des cous des sacrificiés. Une phrase tirée d’une chanson de John Lennon avec les Beatles a été peinte dans la maison de la mort, « Helter Skelter » qui était située de manière appropriée sur Cielo Drive (ciel en espagnol). (Il s’agit de l’adresse de la maison de Roman Polansky et Sharon Tate.)

Ce que nous observons dans la foulée de la prise de connaissance par le public de ces psychodrames alchimiques, dont les conséquences spirituelles pour l’Homme sont beaucoup plus importantes que la plupart d’entre nous peuvent l’imaginer, est un processus d’initiation occulte mondial. »

Michael A Hoffman, sociétés secrètes et guerre psychologique.

En parlant de cela, la mort de John Lennon est un autre morceau de cet étrange puzzle. Le meurtre a eu lieu alors que John rentrait dans l’immeuble Dakota, celui où Rosemary’s Baby a été filmé, et où il vivait à l’époque. Mark David Chapman, « l’idiot solitaire » qui a tué John Lennon est fortement soupçonné d’être un esclave MONARCH, contrôlé mentalement.


Les gens rassemblés en masse devant l’immeuble Dakota après la mort de John Lennon

Chapman avait également des liens avec des gestionnaires de haut niveau et parmi le cercle étrange des célébrités occultes.

« Assassin de John Lennon, Mark David Chapman, a rencontré LaVey, le copain de Kenneth Anger, un disciple américain d’Aleister Crowley, à Honolulu à la fin des années 70. En 1967, Kenneth Anger avait réalisé un film titré « Lucifer rising », avec en guest star Bobby Beausoleil, un disciple de Manson. Une autre adepte et tueuse de Tate, Susan Atkins avait fait des apparitions lors de performances d’Anton LaVey dans un club de Los Angeles. »

Ibid

Pourquoi a-t-on « choisi » Sharon Tate ? Elle n’était pas la plus grande star d’Hollywood et n’a connu qu’un succès commercial limité. Etait ce le destin inéluctable qui est réservé aux stars qui vont trop loin dans le côté occulte de la célébrité ? Trois ans avant sa mort, Tate a joué le rôle d’une sorcière dans le film Eye of the devil (« L’Œil du Malin »). La conclusion du film : un sacrifice de sang était nécessaire pour « remettre les choses à leur place ».


Eye of the Devil, l’un des derniers films de Tate. Un autre cas d’une célébrité apparaissant dans un film symbolique avant une mort étrange.

Est-ce que Roman Polanski a sacrifié sa femme (de la même façon que Guy sacrifie Rosemary) pour obtenir les faveurs d’Hollywood ? Peu de temps après le meurtre, il se laisse photographier par LIFE magazine dans le living room ou sa femme avait été tuée. Le sang séché était encore clairement visible sur le sol devant lui. La séance photo lui a d’ailleurs valu d’être fortement critiqué.

D’autres événements n’ont pas aidé sa crédibilité. Sept ans après l’assassinat de sa femme, Roman Polanski a été arrêté et accusé d’un certain nombre d’infractions contre une Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans, y compris le viol par usages de drogues, la perversion, la sodomie, et d’autres actes obscènes sur un enfant de moins de 14 ans. Selon le témoignage de la victime devant le grand jury, Polanski avait demandé à sa mère (une actrice de télévision et modèle photo) s’il pouvait photographier sa fille dans le cadre de son travail pour l’édition française de Vogue. Selon l’auteur Michael A Hoffman, Roman Polanski a produit des « snuff movies » mettant en scène des mineurs « à vendre » sur le marché privé, mais ces allégations n’ont pas été prouvées. Malgré ces diverses accusations, Roman Polanski demeure un homme libre.

S’agit-il de coïncidences étranges ou des morceaux d’un schéma plus large ? Peut-être quelque part entre les deux ? Quoi qu’il en soit, ces événements sont symptomatiques d’une force cachée qui influence la culture Pop américaine.

Conclusion

Rosemary’s Baby peut être considéré comme rien de plus qu’un film bien conçu, qui joue sur la peur et l’archétype intemporel du « diable ». Cependant, quand on regarde le timing précis du film dans l’histoire américaine et de l’incroyable série d’événements qui ont suivi sa sortie, le film devient une œuvre charnière symbolisant un changement culturel important dans la vie américaine. De la même façon que Rosemary découvre le fonctionnement d’un coven international de sorciers, la société américaine « découvre » un côté plus sombre de sa politique intérieure et de l’industrie du spectacle. Les esclaves contrôlés mentalement se déchaînent dans le public, de choquants méga-rituels se produisent, et la pop culture devient une célébration de la dépravation.

Cette époque a ouvert la voie aux projets Illuminati que l’on connaît aujourd’hui dans la culture Pop. Avec le consentement tacite de l’indifférence du public, l’industrie culturelle d’aujourd’hui est encore au travail, à enfermerl’esprit des jeunes dans des moules pour l’avènement d’un « nouvel éon ». Le même contrôle de l’esprit qui a servi à tuer Sharon Tate et John Lennon est devenu un moyen amusant pour pimenter une vidéo musicale. Les controverses du passé ont toujours un écho aujourd’hui. Devrions-nous être surpris de voir des étoiles des Illuminati d’aujourd’hui comme Nicki Minaj « channeliser » une autre personne appelée… Roman Zolanski?

Cela étant dit, il serait trop simpliste de blâmer « Satan » pour tout ce qui s’est passé. En fait, les marionnettistes seraient ravi de voir une population effrayée et confuse blâmer un bouc émissaire non-humain, disculpant de fait de vrais hommes et de femmes de la responsabilité de leurs actions. Même l’Église de Satan LaVey est une comédie théâtrale de style hollywoodien par rapport aux véritables acteurs sur la scène mondiale. Cabales secrètes, évoluant dans les hautes sphères de la société, sont les vrais marionnettistes et ils évitent l’attention des médias. (…)

Les masses, réputées « profanes » et indignes de la vérité, sont désorientées, spectatrices d’un mauvais spectacle de marionnettes. Pour cette raison, il est important de lever le rideau et de voir se qui se passe dans les coulisses. Une fois que nous voyons réellement les marionnettistes malades qui tire les ficelles, nous allons, espérons-le, nous détacher de notre état d’hypnose et sortir du spectacle.

 

19 janvier 2015

Marilyn Monroe, la vérité sur sa mort.

 

JFK_and_Marilyn_Monroe_1962La conclusion de Don Wolfe, auteur de " Marilyn Monroe, Enquête sur un assassinat " (1998) est définitive: Il y a 40 ans, dans la nuit du 4 août 1962, Marilyn Monroe fut assassinée dans sa demeure au 12305 5th Helena Drive. Elle implique Bobby Kennedy et tout un réseau de témoins, des proches de l'actrice qui se sont tus pendants des décennies. Poursuivant les recherches du journaliste de la BBC, Anthony Summers dont les révélations firent grand bruit en 1985 (" Les vies secrètes de Marilyn Monroe "), Don Wolfe relate et explique la vérité froide d'un des crimes les plus odieux de ce vingtième siècle à la lumière de témoignages fracassants qui se sont encore égrenés pendant plus de 15 ans jusqu'en 1998. Depuis 1962, les autorités américaines ont toujours refusé la moindre enquête à propos du décès de l'actrice. " Suicide probable " aux barbituriques reste la mention convenue immuable. Ce qui laisse planer un doute. Donc il y aurait du avoir une enquête parallèle. 

Plan de la maison.

Alors qu'une foule d'irrégularités s'est produite à la suite de la découverte du corps, des détails étranges ont été mis de cotés, des invraisemblances se sont accumulées, des témoins se sont rétractés. Ainsi l'actrice serait morte enfermée dans sa chambre, dans son lit, absorbant sans verre d'eau (aucune trace sur les lieux) de 27 à 42 comprimés de Nembutal, 12 à 23 comprimés d'hydrate de chloral et entre 11 et 24 comprimés supplémentaires de Nembutal pour expliquer la concentration que l'on a retrouvée dans le foie. Il n'existe pas dans le monde un seul exemple de cas ayant ingéré plus de 12 comprimés sans que l'on retrouve des résidus dans le tube digestif : L'autopsie du corps de Marilyn opérée le 5 août 1962 par le médecin légiste le Dr Noguchi n'en révéla aucun, ni même de cristaux réfringents, aucune concentration de barbiturique dans l'estomac ni les intestins. La concentration dans le sang de pentobarbital et d'hydrate de chloral associés était telle qu'il est impossible que Marilyn Monroe ait pu prendre par voie orale ces comprimés : Elle serait morte après avoir ingéré 35% de la prise globale. Marilyn Monroe est bien décédée d'une injection. La médecine mettra aussi en évidence que le corps de Marilyn à été déplacé, une double lividité cadavérique prouve qu'elle n'est pas morte sur le ventre comme on l'a retrouvée mais sur le dos.

 

Le Docteur Thomas Noguchi. Les frères Bobby et John Kennedy.

Mrs Murray juste après la levée du corps de Marilyn.

On le sait aujourd'hui Marilyn Monroe a rendu l'âme aux alentours de 22h30 le 4 août soit environ 6 heures avant que l'on ne prévienne la police. Entre temps les actants du meurtre avaient eu tout le temps nécessaire de disparaître et les témoins, accaparés par l'idée de cacher la vérité, de mettre au point leur propre version des faits. Ont a le temps de faire beaucoup de choses en 6 heures...Quand vous pensez que de vulgaires malfrats ont besoin de quelques minutes pour effacer toutes traces de leur passage. Alors de hautes autorités...!! Don Wolfe, Anthony Summers et d'autres encore, dont Jack Clemmons (le premier flic sur les lieux du drame) ont travaillé sans relâche pendant des années afin d'établir le scénario de la nuit du 4 août 1962 et arracher les moindres éléments de vérité à l'entourage de Marilyn. Les témoins qui avaient menti ou caché la vérité révélèrent au fil des années des détails qui, une fois rassemblés, permettaient de reconstituer le puzzle.

Mais davantage les journalistes et détectives retrouvèrent trois témoins clés jamais intérrogés qui avaient vécu le drame. En 1982, James Hall affirma avoir été appelé à se rendre d'urgence à la demeure de Marilyn Monroe alors qu'il était ambulancier en 1962. Hall était accompagné à l'époque de son collègue Murray Leibowitz retrouvé seulement en 1993 et qui confirma tout. Ils avaient été accueillis par Pat Newcomb (amie et attachée de presse de Marilyn) survoltée et paniquée au 12305 5th Helena Drive dans le petit pavillon. Marilyn gisait sur son lit à moitié morte. Ils déplacèrent Marilyn dans le petit salon pour une séance de réanimation qui nécessitait de la place et le dos au sol. Au moment où les réanimateurs réussissaient leur entreprise et étaient sur le point de chercher le brancard, Ralph Greenson (le psy de Marilyn) leur imposa de faire du bouche à bouche à la mourante sans succès. Dans son élan, le Dr Greenson tenta une injection intracardiaque d'adrénaline directement dans le cœur. Ayant touché une côte et au lieu de ressortir l'aiguille, il persista. Marilyn mourut à cet instant.

Jack Clemmons. Pat Newcomb et Marilyn.

 

Ralph Greenson. Marilyn et sa gouvernante Eunice Murray.

En 1993 les enquêteurs retrouvèrent également Norman Jefferies alors très malade mais qui fut présent pendant toute la journée du 4 août 1962 chez Marilyn. Proche de Mrs. Murray, il était affecté à des travaux dans la maison de la star et il confirma le témoignage de Hall. Mais surtout il avait aussi été le témoin de la venue de Bobby Kennedy et de l'acteur Peter Lawford chez Marilyn dans l'après midi. Confirmée par des enregistrements d'un détective privé (Marilyn était sur écoute) la rencontre fut violente, Marilyn en colère à l'encontre de l'attorney, il y eut des coups. Plus tard dans la soirée entre 21h30 et 22h Robert Kennedy accompagné de deux hommes retournèrent chez Marilyn. Jefferies témoigne qu'il lui a été sommé ainsi qu'à Mrs Murray (femme "à tout faire" de Marilyn) de déguerpir. Celle-ci mentionnera pour l'enquête : "A 20 heures 30, j'ai reçu un autre appel téléphonique. C'était Mickey Rudin, le beau-frère du docteur Greenson.

Maison de Marilyn en 3D

J'ai trouvé l'appel un peu bizarre : il ne voulait pas parler à Marilyn, il m'a juste demandé si elle était là et si elle allait bien. Après ma réponse affirmative, il a raccroché. Marilyn reçut également un coup de fil de Joe Di Maggio Junior, le fils du joueur de baseball. La conversation était animée et joyeuse. Marilyn était particulièrement heureuse d'apprendre que Joe avait mis fin à une relation qu'elle n'épprouvait pas du tout. Après ce coup de fil, Marilyn était enthousiaste, gaie. Elle a même directement téléphoné la bonne nouvelle au docteur Greenson". Rien ne laissait présager le moindre suicide, au contraire ! Donc, inquiets, Jefferies et Mrs Murray sommés de déguerpir allèrent chez des voisins de l'actrice. Une demi-heure plus tard, en revenant au 12305 5th Helena Drive, ils découvrirent Marilyn nue sur le divan. " J'ai cru qu'elle était morte, déclara Jefferies. Elle était sur le ventre, une main tenant plus ou moins le téléphone. Je n'avais pas l'impression qu'elle respirait et elle avait une couleur affreuse ". Mrs. Murray appela une ambulance. Puis elle appela le Dr Greenson qui vint immédiatement ainsi que le Dr Engelberg. Comme l'écrit Don Wolfe dans son ouvrage: " Tout porte à croire à un crime prémédité. Marilyn reçut une injection en présence de Bobby Kennedy et la dose était assez forte pour tuer quinze personnes ".

Peter Lawford.

 

Les mobiles de Kennedy à l'encontre de Marilyn étaient nombreux: L'actrice était à la fois un lien entre lui, son frère (Marilyn fréquentait aussi John, le Président) et la mafia. Elle connaissait des secrets d'Etats de la plus haute importance. Dans les derniers mois de sa vie, Marilyn Monroe était devenue une amoureuse hystérique, harcelant la Maison Blanche de coup de téléphones furieux, enragée d'être rejetée. La " blonde stupide " était également une femme au journal intime menaçant qui avait laissé planer à de nombreux proches combien elle était capable de se rebeller. Marilyn dont le goût pour les médicaments mélangés à de la vodka était connu et qui avait plusieurs fois attenté à sa vie sans succès (souvent sauvée de justesse) donnait un alibi tout indiqué à ses meurtriers. En 1962, après sa mort et croyant au suicide, nombreux de ses amis dirent combien ils n'étaient guère étonnés de sa disparition. Beaucoup avaient vécu les coups fils de l'actrice dépressive à 3 heures du matin ou encore ses états d'ébriété tels qu'il fallait être vigilant, la surveiller, s'occuper d'elle comme une enfant. Paradoxe que cette mort monstrueuse pour cette femme si douce en réalité, dont Arthur Miller, qui fut son mari, disait : " Si l'on veut vraiment comprendre Marilyn, il faut la voir avec des enfants ; Les enfants l'aiment à la folie ; elle se comporte comme eux, envers la vie : la même simplicité, les mêmes attitudes directes ".

LES FAITS SELON MRS MURRAY ET CERTAINES PRESSES.

Eunice Murray, l'infirmière placée chez l'actrice par son psy, Ralf Greenson, Marilyn apparut tôt ce 4 août, plutôt enjouée bien qu'ayant à peine dormi. Elle accepte un jus d'orange. A midi, pourtant, les bruits d'une altercation alertent Mrs Murray. Sa patronne reproche à Pat Newcomb, son amie et son attachée de presse, de lui avoir confisqué ses somnifères. Les portes claquent (une version se propagera comme quoi la star renvoya Pat Newcomb, Mrs Murray et Jefferies, l'homme à tout faire, les jugeant tous sous la coupe du psychiatre et des Kennedy). Dans l'après-midi, le Docteur Greenson passe pour une séance et s'entretient deux heures avec sa célèbre patiente. Il la trouve "désorientée". Marilyn se calme et finit la journée en robe de chambre, au lit et au téléphone. Aucun indice alarmant ne permet à son entourage d'envisager un acte suicidaire. A 19 heures 30, la gouvernante l'entend rire, en ligne avec le fils de Di Maggio. Selon se que l'on sait aujourd'hui, 3 heures après elle était à l'agonie. A minuit, toujours selon Mrs Murray, elle va voir Marilyn : "J'ai vu de la lumière sous la porte. J'ai voulu entrer. La porte était fermée à clef. Prise de peur, j'ai téléphoné au Docteur Engelberg".

 

Le Docteur Engelberg et Mrs Eunice Murray

Il arrive vers 00 heure 30 rejoint par le Docteur Engelberg. Pourtant le coup de téléphone annonçant la mort de Marilyn au sergent Jack Clemmons fut passé à 4 heures 25, soit un trou de 4 heures...! Et cela intrigue le premier enquêteur, Jack Clemmons. Pour entrer dans la chambre, le docteur Greenson a brisé la vitre côté jardin. Selon le sergent Clemmons, l'attitude des médecins est suspecte. Ils sont fuyants, "s'éclipsent pour téléphoner avec des mines de conspirateurs". Et surtout un détail le frappe. Au moment d'interroger la gouvernante, il retrouve Mrs Murray dans une buanderie, agitée, en train de...laver des draps...!! Marilyn est nue, un drap champagne rabattu sur elle. La table de chevet est couverte de flacons, dont celui, vide, du fameux Nembutal. Avec une main crispée sur le téléphone, comme si, dans un dernier souffle, elle avait voulu appeler. Mais le corps semble avoir été bougé (comme le prouvera la lividité cadavérique). Alors pourquoi cette mise en scène ? La mort a été constatée le 5 août 1962 à 3 heures 45 du matin". Avec en conclusion : "Raison probable de la mort : une dose mortelle de Nembutal". C'est signé par le sergent R.E. Byron, qui vient de relever son collègue Clemmons et s'empresse d'expédier l'affaire au service des suicides.

La chambre le soir du drame. Robert Kennedy.

Clemmons conteste cette procédure expéditive. Pour lui : "Marilyn était morte depuis plusieurs heures avant que la police n'ait été prévenue. Son corps avait une rigidité post mortem". Le 5 août est pratiquée l'autopsie par un jeune médecin, Thomas Noguchi. Il y passe cinq heures, sous pression du coroner. Son rapport disparaît, puis réapparaît sous forme de copie. "J'attribue le décès à une introduction aiguë de barbituriques due à l'ingestion d'une dose toxique". Mais tous les protagonistes de cette nuit reviendront sur leurs témoignages. L'autopsie s'avère tronquée, incohérente. La version officielle va lentement s'effondrer. Jack Clemmons, le premier policier sur les lieux - qui réclame une enquête - est mis à pied. Cet officier a pourtant toujours été bien noté. Son rapport....s'évapore ! Puis les médecins vont contester les notes d'autopsie. Sydney Weinberg, d'abord, pathologiste à l'université de New York - une sommité - se montre sceptique. "Il est très rare qu'une femme se suicide nue" En 20 ans, je n'ai vu qu'un seul cas....sur des milliers !". Et s'il y avait eu absorbion de Nembutal, pourquoi ne trouve-t-on aucune carafe d'eau, ni bouteille autour de son lit...? Aucune trace d'eau...! Vous conviendrez avec moi qu'il est extrêmement difficile d'avaler une "tonne" de médicaments sans eau...!! Et tout le monde est formel sur ce détail, il n'y avait pas d'eau...!

 

La chambre de Marilyn. Peter Lawford. L'enlèvement du corps.

Forrest Chapamn, autre légiste, privilégie l'assassinat : "L'absence totale de barbiturique dans les voix digestives indique une absorption non orale". Mais on n'a trouvé aucune seringue près du corps (et la question de trace de piqûre fait polémique. Le rapport du Docteur Nogushi ayant disparut..;!!) Reste une explication. Selon l'autopsie, Marilyn avait un gros bleu sur la fesse, et son anus était meurtri. La pudeur étouffa cette constatation. Mais elle corrobore l'hypothèse d'un lavement aux barbituriques. Si Marilyn était inconsciente, ce lavement l'achevait, expliquant l'absence de barbiturique dans l'estomac. Et on se souvient brusquement de Mrs Murray, la gouvernante, surprise en pleine nuit par Clemmons en train de laver des draps ! Pour effacer les traces de ce lavement fatal...? L'enquête, baclée, est truffée de disparitions. Un cahier rouge d'abord, le journal de Marilyn, dans lequel l'assistant du coroner, Grandison, se souvient avoir vu le nom des Kennedy. Ce cahier a disparu des pièces à conviction. Grandison, qui signa l'acte de décès douteux, révèle aussi y avoir été forcé par ses supérieurs.

 

Une preuve irréfutable..!

Les échantillons d'intestins, de reins et d'urine demandés par le premier légiste Noguchi disparaissent. Au central téléphonique, toutes les fiches des appels passés et reçus par Marilyn manquent aussi...! Selon les employés : "Des hommes en gris sont venus la chercher". Enfin, des dépositions des témoins du drame se fissurent. Mrs Murray déclare avoir trouvé le corps non plus juste après minuit mais vers 3 heures du matin. Le psychiatre Greenson, lui aussi, se contredit. Au fil des ans, de tous les horizons, cinématographiques, policiers, médicaux, mafieux, des témoins parlent. Jusqu'au coup de grâce, avec le livre bombe de Donald H. Wolfe, "Enquête sur un assassinat" (paru chez Albin Michel en 1998). S'appuyant sur le rapport de toxicologie, un peu oublié, du docteur Abernethy en 1962, il rappelle que le sang de Marilyn contenait 4,5 milligrammes de barbituriques, 8 d'hydrate de chloral, plus 13 de pentobarbital dans le foie. Pour une telle concentration, elle aurait dû avaler entre 52 et 89 comprimés ! (les cas de suicide recensés n'excèdent pas 12 comprimés !). De quoi tuer entre 9 et 20 personnes....L'ingestion, le suppositoire ou même le lavement ne suffisent plus. Seule possibilité : une injection massive ou complémentaire, en intraveineuse. Et de ceci, nous en sommes certains...!

Ordonnance de la pharmacie de Marilyn pour l'année 1962.

Calendrier de Marilyn pour sa prise de médicaments.

En août 1962 les deux Kennedy, font vivre à Marilyn un véritable enfer...! John, le président (Marilyn l'appelait Prez) et son frère Robert (Bobby), ministre de la Justice (quelle justice ??!!). Avec John la liaison dure depuis 1951. Devenu président en 1960, Marilyn, sous une perruque brune et un bloc-notes à la main, jouait même les secrétaires pour le rejoindre dans l'avion Air-Force 1. Le 19 mai, pour ses 45 ans au Madison Square Garden, elle est allée lui susurrer un torride "Happy Birthday Mister Président". Mais Kennedy, assiégé par son clan et la CIA, a rompu. Bobby est chargé de la prévenir. Mais à son tour, il tombe sous le charme et dans les bras de la star enfant. Lui aussi, ministre très catholique et père exemplaire de 7 enfants, est en danger. Il informe "la déesse" : plus jamais elle ne reverra ni "Prez", ni lui. Les dernières enquêtes sur Marilyn mentionnent un avortement, quinze jours avant sa mort. 20 ans plus tard, Norman Jefferies, va revenir sur sa parole avant de mourir : Robert Kennedy est bien venu à Brentwood le 4 août, une ultime imprudence. La villa est saturée d'écoutes (commanditées par Marilyn elle-même qui veut défier les Kennedy, par son premier mari, Di Maggio et - plus paniquant encore - par Jimmy Hoffa, chef de la mafia qui cherche des moyens de pression sur le pouvoir Kennedy). La maison voisine, appartenant à Peter Lawford, beau-frère des Kennedy, est également écoutée, une villa lupanar utilisée pour "la détente sexuelle" des frères Kennedy.

 

La chambre de Marilyn. Robert Kennedy et sa femme Ethel. La police inspecte la porte.

Bobby Kennedy arrive vers 16 heures. Une violente altercation éclate. (Des policiers ont reconnu avoir entendu ces bandes et le coiffeur de Marilyn confirme cette visite). Bobby réclame un cahier, dans lequel Marilyn a consigné les promesses de John et les secrets d'Etat que Bobby, volubile après l'amour, lui a confiés. Elle explose, se sent "traitée comme de la viande". Bobby la menace. Selon plusieurs sources, elle se disait prête à contacter la presse. C'est l'hallali. "Elle avait une trouille noire, je n'avais jamais vu ça", dit Jefferies. "Elle était incontrôlable", confirma également, enfin, la gouvernante Murray, qui d'urgence rappela le docteur Greenson. Il calma Marilyn. Mais selon Jefferies, vers 21 heures 30, Bobby est revenu avec deux hommes. Elizabeth Polards, une voisine, l'aurai vu aussi. Ils ordonnent aux deux domestiques de "déguerpir". Ils vont chez les voisins, comme je l'ai noté plus haut. Bobby et ses hommes quittent la villa. A leur retour, Eunice murray et Jefferies trouvent Marilyn comateuse sur le parquet du pavillon d'amis. Ils appellent le docteur Greenson. Il tente une piqûre d'adrénaline et appelle une ambulance. "Ce fut la folie" se souvient Jefferies. Hall, l'ambulancier, certifie avoir trouvé Marilyn inanimée et l'avoir mise sur le dos pour tenter de la ranimer. Une douzaine de policiers en civil s'agitent dans la maison. Marilyn serait morte peu après la piqûre ou dans l'ambulance (selon le biographe de Peter Lawford) qui rebroussa chemin vers la villa. A minuit passé, "la version d'un suicide en huit clos est adoptée". Ambulance et policiers disparaissent. Bobby quitte Los Angeles. A 4 heures 45, on prévient enfin l'officier de service Clemmons...

 

Le lendemain 5 août, à l'évidence, les pouvoirs de l'Amérique ont mis la main dans un drame, un drame qui ne sent pas bon, pas bon du tout !! Ont-ils voulu vider la maison de toute trace des Kennedy ? Marilyn, comme le dira Peter Lawford, leur-a-t-elle "claquer" dans les doigts ? Panique, exécution...?

Deux choses sont sûres : la première c'est que ce 5 août au matin, Bobby Kennedy était tout souriant, serein, estival (alors au courant du décès de Marilyn) à la messe de neuf heures à San Francisco...

La deuxième c'est que l'assassinat est patent. De ce fait, au jour d'aujourd'hui, la seule chose que l'on soit certain dans cet imbroglio de l'époque, c'est que Marilyn Monroe a été assassiné par Bobby Kennedy et ses hommes.

 Un point, c'est tout...!!

 

 

 

 

 

http://www.thinesclaude.com/marilyn--son-assassinat.php 

 

10 novembre 2013

Marilyn Monroe, la première esclave d'Hollywood sous mind control

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Marilyn Monroe est peut-être la figure la plus emblématique de la culture américaine et le sex- symbol le plus facilement identifiable de tous les temps. Cependant, derrière le sourire photogénique de Marilyn il y avait un individu fragile qui fut exploité et soumis à un contrôle de l'esprit par de puissants "maîtres"(= dresseurs). La première partie de cette série en deux épisodes va explorer la vie cachée de Marilyn, esclave Monarque d'Hollywood.

 

Marilyn Monroe est le sex-symbol ultime, incarnant tout ce que représente Hollywood, glamour, tape-à-l'oeil et sex-appeal. Son personnage emblématique de blonde sensuelle a révolutionné pour toujours l'industrie du film et, à ce jour, influence grandement la culture populaire. Alors que Marilyn représente tout ce qui est glamour à Hollywood, la perturbante histoire de sa vie privée représente également tout le côté obscur d'Hollywood. Marilyn a été effectivement manipulée par des "médecins de l'esprit" de haut niveau qui contrôlèrent tous les aspects de sa vie et qui lui dérobèrent en fait son âme. Sa mort, à l'âge précoce de 36 ans est l'une des premières "mystérieuse mort d'une célébrité" de la culture populaire. Alors que de nombreux faits orientent vers un meurtre, sa mort est toujours classifiée comme "suicide probable".


Pendant que de nombreux biographes expliquent les malheurs de Marilyn comme étant des "problèmes psychologiques", l'assemblage des faits de sa vie combiné avec la connaissance du côté obscur d'Hollywood révèle quelque chose d'encore plus sombre : Marilyn Monroe fut l'une des premières célébrités soumise au contrôle Monarque de l'esprit, une branche du programme MK ULTRA de la CIA (pour plus d'informations sur le sujet, lisez mon article intitulé "Origines et techniques du contrôle de l'esprit Monarque", traduit aussi par le BBB, voir ICI et ICI.) Par des traumas et un programme psychologique, Marilyn devint une marionnette de haut niveau pour l'élite de l'ombre, elle devint même le mannequin présidentiel de JFK.

Quand la programmation de Monroe perdit son pouvoir et qu'elle commença à sombrer, certains affirment qu'on l'a "jetée du train de la liberté", un terme MK ULTRA désignant des esclaves qui sont tuées quand elles ne sont plus utiles (et potentiellement dangereuses) à leurs maîtres.

La première partie de cette série d'articles va fouiller la vie et la carrière véritables de Monroe, une fillette solitaire dont la grande beauté devint une vraie malédiction.

Ses premières années

 

Norma Jeane adolescente

 

Norma Jeane Mortenson eut une jeunesse difficile et instable. Elle ne connut jamais son père et sa mère était mentalement instable et incapable de prendre soin d'elle. Dans Mon Histoire, Monroe a écrit qu'elle se rappelle avoir vu sa mère "hurler et rire" pendant qu'on l'emmenait de force à l'hôpital.
À l'âge de 11 ans, Norma Jeane fut déclarée pupille de l'état. Elle passa sa jeunesse dans 11 familles d'accueil au total; quand il n'y avait pas de foyer d'accueil disponible, elle atterrissait parfois dans un orphelinat de Los Angeles. Comme si le fait de passer d'une famille d'accueil à une autre n'était pas assez difficile, Norma Jeane se rappelle avoir été durement traitée dans plusieurs d'entre elles. Pire encore, elle fut violée dans au moins trois d'entre elles.



Par exemple, à l'âge de 11 ans, Norma Jeane fut adoptée par la meilleure amie de sa mère, Grace McKee et son nouveau mari, Ervin Silliman "Doc" Goddard. C'est là que "Doc" lui fit subir des agressions sexuelles à répétition, qui obligèrent Norma Jeane à partir. Dans un autre cas, quand elle était au collège, Norma Jeane fut envoyée dans la maison de sa grand-tante à Compton en Californie. C'est là que l'un des fils de sa grand-tante la viola, l'obligeant une nouvelle fois à partir. Voici un autre récit de maltraitance :

"Elle a dit avoir été fouettée par la mère d'une famille d'accueil pour avoir touché "une partie sale" de son corps. Un autre accident plus sérieux arriva quand elle eut huit ans. Un soir un pensionnaire qu'elle nomme M. Kimmel (Marilyn révéla plus tard que ce n'était pas son vrai nom) lui demanda de venir dans sa chambre et il verrouilla la porte derrière elle. Il l'entoura de ses bras. Elle lui donna des coups de pied et se débattit. Il fit ce qu'il voulait, lui disant d'être une gentille fille. (dans une interview ultérieure, Marilyn déclara que la maltraitance consistait en attouchements.)

 

Quand il la laissa partir, il lui tendit une pièce de monnaie et lui dit de s'acheter une glace. Elle lui jeta la pièce à la figure et courut raconter à sa mère adoptive ce qui s'était passé, mais la femme ne voulut pas l'écouter.

 

"Tu n'as pas honte", lui dit sa mère adoptive, "M. Kimmel est mon meilleur pensionnaire.

 

Norma Jeane alla dans sa chambre et pleura toute la nuit.

 

Marilyn disait qu'elle se sentait sale et qu'elle avait dû prendre des bains pendant plusieurs jours pour se sentir propre. Des tentatives répétées de ce genre, vouloir se sentir propre avec des douches ou des bains sont des comportements typiques des victimes d'agression sexuelle.

 Marilyn disait qu'elle commença à bégayer après l'incident et que cela la reprenait pendant les périodes de stress. Quand elle raconta à un journaliste sa maltraitance, elle commença à bégayer.

 Il est évident qu'elle fut une enfant maltraitée dont la précoce sexualisation entraîna un comportement inadéquat en tant qu'adulte.

 - Daily Mail, "Le pull rouge magique qui transforma 'Norma Jeane, le haricot vert' en Marilyn Monroe"

La jeunesse instable et parfois traumatisante de Norma Jeane en fit une candidate parfaite pour le contrôle Monarque de l'esprit. Étant pupille de l'état, elle n'avait pas de famille stable.

"Certains enfants vivent dans des familles d'accueil, ou avec des parents adoptifs ou dans des orphelinats, ou avec des nourrices et des tuteurs. Comme ils sont à la merci d'adultes non identifiables, des enfants de ce genre sont fréquemment vendus à des agences de renseignement pour devenir des esclaves contrôlés psychiquement."

 

 - Fritz Springmeier, The Illuminati Formula to Create a Mind Control Slave (La recette des Illuminati pour créer un esclave sous contrôle psychique)

Le contexte de vie de Norma Jeane en fit une cible de choix pour la Programmation Beta (connue aussi comme programmation "chaton", Kitten Programming en anglais) Femme attirante et charismatique cherchant à faire partie du show business, elle en avait aussi le profil parfait."Beta est la deuxième lettre de l'alphabet grec et elle représente les modèles sexuels et les alters créés par les programmeurs. La partie primitive du cerveau est impliquée dans ce type de programmation. Une maltraitance précoce servira d'ancre à cette programmation".

- Ibid.

 

Contact avec le Hollywood occulte

Avant de devenir célèbre, Norma Jeane prit le nom de Mona et travailla comme strip-teaseuse dans un cabaret de Los Angeles. Elle y fut mise en contact avec Anton LaVey, l'homme qui fondera plus tard l'Église de Satan, à l'influence énorme. Selon Springmeier, LaVey était un programmeur MK et Monroe devint l'une de ses esclaves "chaton".

 

"Marilyn Monroe était orpheline et elle fut programmée pendant sa petite enfance par les Illuminati/CIA pour devenir une esclave Monarque. Avant de devenir actrice, alors qu'elle était toujours strip-teaseuse, elle passa du temps avec le fondateur de l'Église de Satan, Anton LaVey. Des victimes de LaVey l'ont dénoncé comme étant un programmeur du contrôle de l'esprit".

 

- Ibid.

La biographie de LaVey mentionne aussi une "aventure" avec Monroe, qui fut probablement bien plus que cela.

"Quand la saison du carnaval se terminait, LaVey gagnait de l'argent en jouant de l'orgue dans les cabarets de la région de Los Angeles et il raconte que c'est à cette époque qu'il eut une brève aventure avec une certaine Marilyn Monroe encore inconnue".

 

-  Magus Peter H. Gilmore, Anton Szandor LaVey: A Biographical Sketch

 

Anton LaVey rendant visite à la tombe de Marilyn

 À cette même époque, LaVey fréquentait une autre actrice, celle qui fut connue comme la "Marilyn Monroe fruit du travail d'un homme" : Jayne Mansfield. Leur relation fut aussi qualifiée "d'aventure", mais la réalité était un peu plus sombre.

 

"Anton LaVey fut le dresseur/programmeur de bon nombre d'acteurs et d'actrices d'Hollywood, dont Jayne Mansfield et Marilyn Monroe, qui lui servirent toutes deux d'esclaves sexuels".

 

- Anton Szandor LaVey, Whale.to

 

Photos de Jayne Mansfield avec Anton LaVey

 

Marilyn Monroe et Jayne Mansfield avaient beaucoup de choses en commun. Elles étaient toutes deux des "blondes canon" (ni l'une ni l'autre n'étaient des blondes naturelles) et on leur attribue la "sexualisation" d'Hollywood. Toutes deux furent playmates dans Playboy, toutes deux eurent une "aventure" avec Anton LaVey et toutes deux eurent une "aventure" avec Robert F. Kennedy et JFK ("l'aventure" était en réalité de jouer le rôle de mannequins présidentiels). Enfin, toutes deux moururent dans leur trentième année.

 

Une star avec une vie de prisonnière



Un autre point commun entre Monroe et Mansfield est qu'elles faisaient toutes deux partie de l'agence de mannequins Blue Book. C'est là que Norma Jeane fut métamorphosée en une emblématique Marilyn Monroe.

Quand Norma Jeane fut recrutée comme mannequin, elle avait des cheveux roux bouclés. Cette "fille d'à-côté" subira bientôt une transformation made in Hollywood et incarnera un nouveau personnage nommé Marilyn Monroe.  

 

 
Marilyn avant chirurgie esthétique (on lui corrigea le nez qu'elle avait un peu fort). [Photo ne provenant pas de l'article de Vigilant Citizen.]

 

Les initiés de l'industrie du spectacle convainquirent Norma Jeane de subir de la chirurgie esthétique, de changer son nom et sa couleur de cheveux en blond platine. Son personnage d'une Marily Monroe sensuelle, d'une "blonde écervelée" lui permit de trouver des rôles dans plusieurs films qui initièrent un évident changement culturel à Hollywood.

 

 

Dans le film "Les hommes préfèrent les blondes", Marilyn exhibe sa chevelure de blonde platine marque déposée hollywoodienne. Elle joue ici un rôle d'une femme sensuelle et pourtant matérialiste qui n'a pas peur d'utiliser son charme pour obtenir ce qu'elle désire. Ce genre de personnage sera répété à loisir dans la culture populaire.

 

 
Norma Jeane se servit du nom de Marilyn Monroe comme nom de scène pendant plusieurs années, mais en 1956, elle accomplit un changement étrange mais symbolique : elle échangea légalement son nom pour celui de Marilyn Monroe. Un changement qui reflétait de nombreuses et tristes vérités sur sa vie personnelle : en terme de contrôle de l'esprit, le changement de son nom représente la suppression de sa "personnalité profonde" dans le but de permettre à son personnage d'alter programmé d'exister. Marilyn ne fut plus que ce qu'ils voulaient qu'elle soit.



Comme plusieurs biographies l'ont révélé, Marilyn avait peu ou pas de liberté personnelle. Elle n'avait aucun contact avec sa famille et ses maîtres l'isolèrent pour mieux la contrôler et éviter que des gens "réels" l'aident à prendre conscience qu'elle était manipulée. Les seules personnes avec qui elle était en contact étaient ses "psychologues" et ses maîtres.

"L'existence de Marilyn n'était pas celle d'une "richarde" mais ressemblait plus à celle d'une prisonnière. Marilyn n'avait droit à aucune vie personnelle, en dehors de celle ordonnée par ses programmeurs et ses maîtres. Les programmeurs et ceux qui profitaient d'elle lui firent subir une telle pression qu'ils faillirent plusieurs fois l'amener au bord de la folie".

 

- Springmeier, Op. Cit.

Marilyn était également sous constante surveillance. Des années après sa mort, on retrouva une quantité incroyable d'équipements de surveillance dans l'une de ses maisons.

"En 1972, l'actrice Véronica Hamel et son mari devinrent les nouveaux propriétaires de la maison de Marilyn à Brentwood. Ils embauchèrent une entreprise pour remplacer le toit et refaire la maison et l'entreprise découvrit un système de micros et de mise sur écoute du téléphone dissimulé dans toutes les pièces de la maison. Ses composants n'étaient pas disponibles sur le marché en 1962, mais selon les mots d'un officiel du département de la justice à la retraite, c'était "un équipement de série du FBI." Cette découverte vient à l'appui des déclarations des théoriciens de la conspiration que Marilyn aurait été surveillée par les Kennedy et la mafia. Les nouveaux propriétaires dépensèrent 100.000 dollars pour faire enlever de la maison les appareils d'écoute".

 

- Source: IMDB

 

Ensorcelée par les médecins de l'esprit

 

En 1956, Marilyn se convertit au judaïsme et se maria avec son troisième mari, le scénariste Arthur Miller. À cette époque, les seules personnes dans la vie de Monroe étaient son mari, son professeur d'art dramatique Lee Strasberg et ses psychiatres Margaret Hohenberg, Marianne Kris et Ralph Greenson.

 

"La vie de Marilyn était incroyablement monotone. Ses rendez-vous avec son médecin (j'appris plus tard que ces rendez-vous étaient avec des psychiatres) et ses leçons d'art dramatique étaient virtuellement tout ce qu'elle avait pour se distraire".

 

- Lena Pepitone, Marilyn Monroe Confidential: An Intimate Account” (confidences de Marilyn Monroe : récit d'une prisonnière)

 

Lee Strasberg, le "mentor" de Marilyn. Selon Elia Kazan, "Il portait sur lui l'aura d'un prophète, d'un magicien, d'un médecin-sorcier, et d'un psychanalyste".

 

La preuve ultime que ces individus étaient les SEULES personnes dans la vie de Marilyn est qu'ils héritèrent presque tous de sa fortune. Lee Strasberg hérita à lui tout seul de 75 % de ses biens et le Dr Kris obtint 25 %.

 

"Marilyn démarra une association avec Lee Strasberg et sa femme Paula dès 1955, ils eurent très rapidement une influence colossale dans la vie de Marilyn, prenant en charge presque tous les aspects de son existence.

 

De nombreux amis et collègues de Marilyn virent ceci arriver et se sentirent très mal à l'aise mais ils étaient impuissants à agir à ce sujet. Pendant son mariage avec Arthur Miller, ce dernier avait commencé à exprimer ses inquiétudes à Marilyn.

 

Au cours de la dernière année de sa vie il y eut des signes que sa confiance dans le couple Strasberg faiblissait et qu'elle ne voulait plus qu'ils la contrôlent. Il fut dit qu'elle songeait à se dispenser de leurs services – ce qui a été vu comme un autre indicateur que Marilyn avait l'intention de changer son testament".

 

- Loving Marilyn, Who Owns Marilyn’s Things?


Après sa mort, le testament de Marilyn fut contesté en raison de sa soumission à une influence indue de ses maîtres.

"Le 25 octobre 1962, le Los Angeles Times publia que le testament de Marilyn Monroe avait été contesté par son ancienne imprésario Inez Melson. Miss Melson, qui n'était pas couchée sur le testament prétendait que Marilyn était sous l'influence illégitime de Lee Strasberg ou du Dr Marianne Kris à l'époque où avait été rédigé le testament".
- Ibid.

Une autre preuve du contrôle excessif des "médecins de l'esprit" sur la vie de Marilyn est le fait que c'est son psychiatre, Ralph Greenson, qui la retrouva morte. Pourquoi était-il chez elle si tard le soir ? Comme nous le verrons dans la prochaine partie, les circonstances de sa mort sont incroyablement suspectes.




Finalement, comme c'est le cas pour la plupart des esclaves Monarque, les maîtres de Marilyn avaient pris en charge tous les aspects de sa vie. Les contacts avec les membres de sa famille étaient totalement interdits.

"Bien que Marilyn Monroe posséda une famille, ses médecins, ses psychologues et ses coachs d'art dramatique l'ont isolée d'elle. (…) Des membres de la famille Hogan, qui vivaient dans la région de Los Angeles, avaient tenté de prendre contact avec elle après qu'elle soit devenue célèbre et leurs efforts de rapprochement furent contrecarrés".
- Jennifer Jean Miller, “Was Phenergan Marilyn Monroe’s Silent Killer, and Was She a Victim of Psychological Abuse, Medical Malpractice and Wrongful Death?”

Déconnectée de sa famille et quasiment sans amis, Monroe fréquentait des thérapeutes presque tous les jours. Ces visites étaient-elles en réalité des séances de programmation ? Une chose est sûre, l'état de Monroe empirait au fur et à mesure qu'elles augmentaient en fréquence. Un récit particulièrement douloureux s'exprime dans "L'histoire du chirurgien", texte de la plume de Monroe elle-même.



L'Histoire du chirurgien



L'Histoire du chirurgien est un texte de Monroe, rédigé sous forme de poème, dans lequel elle décrit être "ouverte" par Lee Strasberg et Margaret Hohenberg, sa psychiatre. D'aucuns décrivent ce récit comme le souvenir d'un cauchemar rapporté par Marilyn, mais d'autres chercheurs soutiennent qu'il s'agit, en fait, de la description d'une séance de contrôle de l'esprit.

Strasberg -- c'est le meilleur et le plus compétent des chirurgiens
pour m'ouvrir, ce à quoi je n'objecte pas puisque le Dr H.
m'y a préparée -- elle m'a administré un anesthésiant
et c'est elle aussi qui a diagnostiqué mon cas et qui
est d'accord avec ce qui doit être pratiqué --
une opération -- pour me ramener à la vie et
me guérir de cette terrible mal-adie
ou quoi que ce soit -- (...)
 
Une fois que le Dr H. m'a administré un anesthésiant
pour tenter de me soulager médicalement, Strasberg m'ouvre --
et après tout dans la pièce devient BLANC, en fait je ne vois plus personne, juste des objets blancs -
 
-- ils m'ouvrent -- Strasberg et la nana Hohenberg
et il n'y a absolument rien là-dedans --
Strasberg est
profondément déçu mais encore plus --
étonné sur le plan intellectuel
qu'il ait pu commettre une telle erreur. Il
pensait trouver bien plus --
qu'il n'avait jamais espéré trouver...
et au lieu de ça, il n'y avait absolument rien --
dépourvue de
toute créature humaine vivante sensible --
la seule chose
qui est en est sorti était de la sciure de bois très fine -- comme on en trouve à l'intérieur des poupées à l'effigie de Raggedy Ann¹ (poupée de chiffons) -- et la sciure
se répand
sur le sol et la table
le Dr H est
déconcertée
parce qu'elle comprend soudain qu'elle est confrontée à
un nouveau cas de figure où la patiente... existe
à partir du vide extrême.
Strasberg voit ses rêves et espoirs de salle d'opération
tomber à l'eau.
Le Dr H. doit renoncer à
ses rêves et espoirs de traitement
psychiatrique durable -- Arthur est déçu --
            Abandonné.

 

1. Raggedy Ann est le personnage central de la série de livres pour enfants écrits et illustrés par l'américain Johnny Gruelle (1880–1938). Raggedy Ann est une poupée de chiffon (rag doll en anglais) ayant la forme d'une petite fille, aux cheveux faits de brins de laine rouge et souvent représentée, vêtue d'une robe bleue et d'un tablier. Gruelle imagina le personnage de Raggedy Ann pour sa propre fille avant d'en faire un personnage de fiction dans le livre Raggedy Ann Stories paru en 1918. Rapidement, une poupée aux traits de Raggedy Ann fut commercialisée.

[Merci à Eyael d'avoir traduit l'histoire du chirurgien]


Dans cet étrange et perturbant récit, Monroe décrit être droguée et "ouverte" par ses psychiatres. Elle écrit que l'opération ne la gênait pas, parce qu'elle y était "préparée". Était-elle en état de dissociation ? Il y a aussi la mention qu'elle ne voit "que du blanc" ce qui pourrait faire allusion à une isolation sensorielle – méthode utilisée dans la programmation MK ULTRA.

Une fois "ouverte", les médecins n'ont trouvé en elle qu'une fine sciure, comme celle sortant d'une poupée de chiffons". Ce sont des mots typiques d'une esclave MK qui a complètement perdu le contact avec sa réelle personnalité intérieure. Marilyn se perçoit comme une poupée "vide".

Selon Jason Kennedy, un membre de la famille de Marilyn, l'histoire du chirurgien décrit des techniques de contrôle de l'esprit, comme l'isolation sensorielle et l'administration de drogues anesthésiantes entraînant une dissociation.

"Des publications en ligne ont fait référence à "l'histoire du chirurgien" comme à un rêve ou un cauchemar. Elle inspira même à la musicienne Annie Clark une chanson avec les paroles, "le meilleur des chirurgiens/viens m'ouvrir", parce qu'elle pensait que Marilyn écrivait des mots en hommage à Lee Strasberg pendant qu'elle étudiait avec lui.
Jason, par ailleurs, reliait ce récit à un moment très réel de la vie de Marilyn Monroe, et à un récit des expériences, après avoir été soumise aux techniques de contrôle de l'esprit et de narcose par Lee Strasberg et le Dr Margaret Hohenberg, subies dans des séances privées avec le duo en 1955 pour aider à libérer les blocages de son jeu de scène.
La méthodologie consistait à fouiller dans ses souvenirs d'enfance douloureux, lui disaient-ils, pour en faire une grande actrice.
Selon la recherche de Jason, le couple convainquit Marilyn que tout cela pouvait l'aider. Jason ajoutait qu'elle était désorientée dès le départ en rédigeant les détails de "L'histoire du chirurgien", corrigeant ses propres détails du récit, remplaçant "élève" ou "étudiante" par "patiente".
"C'était une opération sur son esprit", disait Jason. "Elle n'était pas disséquée physiquement, mais mentalement".
Il disait qu'on la démontait en morceaux et qu'on changeait son comportement.
"Cela n'avait rien à voir avec un jeu de scène", continuait Jason. "C'était une extorsion pure et simple par des techniques de contrôle de l'esprit. Aussi, les 'drogues pour contrôle de l'esprit' n'étaient qu'un aspect du processus de contrôle. L'isolation sensorielle, des drogues anesthésiantes dissociatrices et un entraînement psychique font tous partie du processus de contrôle de l'esprit".
Lee Strasberg se qualifiait souvent de médécin, ajoutant dans son livre de 1965, "Strasberg à l'Actor's Studio : séances enregistrées".
- Ibid.

Que cette histoire soit réelle ou non, elle transmet néanmoins les réflexions d'une esclave du contrôle de l'esprit qui est impuissante face à ses maîtres et à leurs tentatives médicales de programmation et de modification. Malheureusement, d'autres événements traumatisants causés par ses maîtres furent bien tous réels.

 
Traumatisée par ses maîtres
 
En 1961, le Dr Kris convainquit Marilyn de faire un bilan à l'institut psychiatrique Payne Whitney. Les événements qui suivent sont choquants sachant que Marilyn était une star de cinéma mondialement célèbre – mais pas surprenant sachant qu'elle était une esclave sous contrôle de l'esprit. Voici ce qui se passa à l'institut psychiatrique :
 
"Kris avait conduit Marilyn dans le grand hôpital en briques blanches de New York – le centre médical Weill Cornell, qui faisait face à l'East River sur la 68ème rue. Enveloppée d'un manteau de fourrure et donnant comme nom celui de Faye Miller, elle signa les papiers d'admission mais elle réalisa rapidement qu'on ne l'escortait pas vers une salle de repos mais vers une chambre capitonnée d'une unité psychiatrique avec des barreaux. Plus elle sanglotait et suppliait qu'on la laisse sortir, en cognant sur les portes d'acier, plus l'équipe de psychiatres pensait qu'elle était vraiment psychotique. On la menaça de la camisole de force et on lui enleva ses vêtements et son sac à main. Elle subit un bain forcé et fut affublée d'une chemise d'hôpital.

 

Les 1er et 2 mars 1961, Marilyn écrivit une extraordinaire lettre de 6 pages au Dr Greenson décrivant de manière saisissante son supplice : "Il n'existait aucune empathie à Payne Whitney – c'était d'un très mauvais effet – m'informèrent-ils après m'avoir mise dans une "cellule" (je veux dire un bloc de ciment) pour patients déprimés très perturbés (sauf que j'avais l'impression d'être dans une sorte de prison pour un crime que je n'avais pas commis. J'ai tout trouvé d'une inhumanité archaïque...tout était verrouillé et fermé à clé...les portes étaient vitrées et les patients étaient donc visibles en permanence, la violence et les marques laissées par les précédents patients étaient toujours visibles sur les murs.)"
(...)
Un psychiatre entra et lui fit un examen physique, "comportant l'examen de la poitrine à la recherche de grosseurs". Elle s'opposa, lui disant qu'elle avait eu un examen complet il y avait moins d'un mois, mais cela ne le découragea pas.
Quand elle refusa de coopérer avec l'équipe, "deux hommes et deux femmes baraqués la soulevèrent chacun par un bras et une jambe et l'emmenèrent en ascenseur au septième étage de l'hôpital. ("Je dois dire qu'ils ont eu au moins la décence de me porter le visage face au sol...je n'ai fait que pleurer tout le temps du trajet," écrivait-elle.)
On lui ordonna de prendre un autre bain – le deuxième depuis son arrivée – et l'administrateur en chef entra ensuite pour lui poser des questions. "Il m'a dit que j'étais une fille très très malade et que j'étais une fille très très malade depuis des années".
Le Dr Kris, qui avait promis de la voir le jour suivant son enfermement, ne vint pas et ni Lee Strasberg ni sa femme Paula, à qui elle réussit à envoyer une lettre, ne purent la faire sortir, car ils n'étaient pas de la famille".
- Marilyn and Her Monsters, Vanity Fair

Un autre aspect moins connu de la vie de Monroe, ce sont ses deux grossesses ratées. Alors que la plupart des biographies déclarent qu'elle avait fait des fausse-couches, certains récits font en réalité allusion à des fausse-couches provoquées. Provoquer des fausse-couches est une pratique courante dans le MK ULTRA et, si on lit la propre version de Marilyn, il semble que ses maîtres lui ont pris son bébé. Dans le livre de Pepitone, Marilyn aurait dit au sujet de sa grossesse :

"Ne prenez pas mon bébé. Ils me l'ont pris...et je ne le reverrai jamais".

Le livre énonce en substance que Marilyn n'avait pas fait de fausse-couche. "Ils" lui ont pris son bébé.

"Après que Marilyn ait mis au monde un bébé en bonne santé, il lui fut enlevé et elle n'eut jamais l'autorisation de le voir. Il fut très probablement sacrifié. Marilyn était trop effrayée pour demander ce qu'ils allaient en faire."
- Springmeier, Op. Cit.

Selon ses biographies, Marilyn perdit deux bébés à la polyclinique, endroit où, selon Springmeier, elle avait été programmée.

"L'opération se passa à la polyclinique où Marilyn avait perdu un bébé l'année précédente... Marilyn disait : "Retourner à cet hôpital est un cauchemar...De la souffrance ? Quelle souffrance ?". La seule souffrance pour elle fut de ne pas avoir son enfant"
- Pepitone, Op. Cit.
"Il faut noter qu'elle retourne toujours à la polyclinique. Les victimes Monarque devaient endurer une somme énorme d'horribles tortures. Elles apprenaient à survivre en se dissociant. Quand Marilyn dit "Quelle souffrance ?" sa réponse reflète exactement sa souffrance. Elle ne pouvait pas souffrir parce qu'elle s'était dissociée. Certains alters sont créés pour accepter la souffrance et les autres alters n'ont pas à la vivre".
- Springmeier, Op. Cit.



Dans la première partie de ces articles, nous avons regardé la vie cachée de Marilyn Monroe – qui révèle le côté sombre d'Hollywood. Marilyn n'a pas été seulement totalement manipulée par ses maîtres, mais a été maltraitée et traumatisée pour la garder sous contrôle et renforcer sa programmation. Les faits effrayants mentionnés ci-dessus proviennent de différentes sources, mais mis bout à bout, ils donnent une image triste, pourtant claire comme de l'eau de roche de la vie d'une esclave MK d'Hollywood. Trauma, maltraitance, isolement, contrôle de l'esprit et surveillance constante firent partie de la vie quotidienne de Monroe.

Les victimes paient un lourd tribut pour ce genre de maltraitance et au bout d'un certain temps s'ensuit presque inévitablement un effondrement. À ce moment-là, les esclaves MK sont habituellement "éjectées du train de la liberté". Cela fut-il ce qui arriva finalement à Marilyn ?

 

 
 
La photo de gauche (les dernières avant sa mort) ne plaisait pas à Marilyn, elle l'a barbouillée
 
 
La première partie de cette série d'articles a décrit la face cachée de l'enfance de MM et ses débuts dans l'industrie du spectacle. Alors que MM projetait l'image d'un sex-symbol glamour, la réalité de sa vie au jour le jour était tout à fait l'opposé : elle était sous contrôle, maltraitée, exploitée et même traumatisée par divers "maîtres", et vivait dans des conditions semblables à celles d'une prisonnière. Sa situation difficile la mena lentement vers un total effondrement mental et, quand elle perdit apparemment son utilité pour ses contrôleurs, elle mourut dans de très étranges circonstances.
 
L'héritage de MM se perpétue, cependant, et de certaines façons elle est plus pertinente aujourd'hui que jamais dans l'industrie du spectacle...mais pour de mauvaises raisons. Il existe maintenant un grand nombre d'esclaves sous contrôle de l'esprit à Hollywood et ceux qui tirent les ficelles ont fait de MM le symbole ultime de la Programmation Beta. Il y a plusieurs MM à Hollywood en ce moment projetant toutes une image très sexy tout en subissant le même contrôle et les mêmes épreuves que Marilyn. Et toutes furent associées à MM à un moment ou un autre de leur carrière. Est-ce une coïncidence ? Si vous suivez ma série d'articles "Symbolic Pics of the month" (Images symboliques du mois" (LIEN), vous savez probablement que l'utilisation de l'image de MM se répète souvent chez un type spécifique de célébrité...bien trop souvent pour n'être qu'une simple coïncidence. Voyons la fin de la carrière de MM, les circonstances de sa mort et la manière dont son image est exploitée par l'industrie Illuminati d'aujourd'hui.
 
Mannequin présidentiel
 
Au sommet de sa carrière, MM se retrouva impliquée avec le personnage le plus puissant du monde : le président des US, John F. Kennedy. Pendant que certains historiens ont classé leur relation comme étant une simple "aventure", des chercheurs sur le contrôle de l'esprit Monarque prétendent qu'elle était en réalité mannequin présidentiel – esclave de Programmation Beta du niveau le plus élevé utilisée pour le "bon plaisir" des présidents. 
 
 

Si c'est exact, l'existence de mannequins présidentiels est un concept tout à fait troublant, qui prouve le pouvoir et l'importance du contrôle de l'esprit Monarque dans les cercles de l'élite.
 
Des "mannequins présidentiels" auraient été utilisés par des artistes et des hommes politiques en tant que jouets sexuels : marionnettes sous contrôle de l'esprit programmées pour accomplir divers actes pervers sur ordre de leur "maître" manipulateur. On suppose que MM fut la première esclave sexuelle Monarque qui accéda au statut de "célébrité". Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le terme de "mannequin présidentiel", je les renvoie à "Candy Jones sous contrôle" par Donald Bain et Long John Nebel. Long John Nebel – une personnalité du monde de la radio à New York dans les années 50 à 70 – découvrit petit à petit que sa femme, Candy Jones, suite à des séances d'hypnose, était une victime de ce genre de projet de contrôle de l'esprit, l'une des nombreuses esclaves mentales MK-ULTRA, programmée par les "spychiatres" de la CIA et qui servaient à assouvir les caprices sexuels pervers de saloperies de dignitaires de haut rang, parmi d'autres diverses missions comme de passer de la drogue et servir de messagères à ce vaste réseau d'hommes d'influence à la moralité plus que douteuse. D'autres informations ont fait surface à ce sujet ces dernières années par le biais d'allégations similaires largement répandues sur internet, ainsi que par des livres hautement controversés comme Transe-formation en Amérique par Mark Phillips et Kathy O'Brien (livre traduit en français et édité par Pierre Mazé aux Éditions Nouvelle Terre, dont je posterai plus tard des passages), dans lequel Mme O'Brien raconte ses propres récits troublants de maltraitance MK-ULTRA et Monarque."
 
- Adam Gorightly, “An Interpretation of Kubrick’s Eyes Wide Shut” (Une interprétation du film de Kubrick, Eyes Wide Shut, les yeux grand fermés)
 

Selon des personnes faisant des recherches sur le contrôle de l'esprit, MM fut le premier mannequin présidentiel "à haut profil", situation qui demandait à ses maîtres d'exercer un extrême contrôle sur ce qu'elle disait et faisait en public.

"Ils privaient Marilyn de tout contact avec le monde extérieur pour s'assurer que leur contrôle de son esprit fonctionnerait. Ils avaient peur que quelque chose puisse mal tourner avec la première esclave présidentielle qui était autorisée à apparaître en public"
- Fritz Springmeier, The Illuminati Formula to Create a Mind Control Slave

 

Marilyn en train de chanter "Bon anniversaire Monsieur le président" à JFK le 19 mai 1962. À ce moment emblématique de l'histoire américaine, MM chante pour le président d'une voix sensuelle, habillée d'une robe moulée sur son corps sans rien dessous. Quand on connaît le "côté caché de l'histoire", cet événement représentait en réalité une esclave sous Programmation Beta chantant pour un président dont elle était au service pour son " bon plaisir" - pour que le monde entier le voit.



Les esclaves Monarque "de haut rang" sont souvent repérables par des bijoux et des pierres précieuses identifiant leur statut. Les mannequins présidentiels seraient identifiés par des diamants.

"Comme signaux d'authenticité et de reconnaissance, les esclaves Monarque portent des diamants pour signifier qu'elles sont mannequins présidentiels. (...)
Les émeraudes signifient la drogue, les rubis la prostitution, les diamants (strass) indiquent la fonction de mannequin présidentiel."
- Ibid.
Dans le film "Les hommes préfèrent les blondes", MM chante la célèbre chanson "Les diamants sont les meilleurs amis de la femme". Y avait-il un double sens à cette chanson ?

 

Remarque : la robe que portait MM quand elle chantait "Bon anniversaire, Monsieur le Président" contenait plus de 2500 strass. Était-ce le moyen de l'identifier comme mannequin présidentiel ? Une chose est sûre, derrière le sourire et les diamants, les choses tournaient rapidement au vinaigre pour MM à cette époque-là. En fait, cette performance présidentielle était en réalité une de ses dernières apparitions publiques, car elle fut retrouvée morte moins de 3 mois plus tard.

 

Lent effondrement
 
Les derniers mois de la vie de MM furent caractérisés par un comportement incohérent, d'étranges anecdotes et plusieurs relations "intimes" avec des individus au pouvoir. Alors qu'elle montrait de plus en plus de signes de graves troubles mentaux, elle eut aussi des aventures avec plusieurs hommes (JFK, son frère Bobby Kennedy, Marlon Brando, etc.) et, selon la biographie écrite par Tony Jerris, Marilyn Monroe : Mon petit secret, avec des femmes aussi.
 
En tant qu'esclave Beta, elle était aussi utilisée sexuellement par des gens de l'industrie. Dans le livre de June DiMaggio, Marilyn, Joe et moi, l'auteur décrit comment on l'obligeait à être au service d'hommes âgés et qu'il lui fallait complètement se dissocier de la réalité (aspect important de la programmation MK) pour pouvoir accomplir des actes répugnants.
 
"Marilyn ne pouvait se permettre des émotions quand il lui fallait dormir avec des vieux tout ridés pour survivre dans le métier. Elle devait se protéger en se "débranchant" virtuellement de ses émotions pendant ces moments-là – comme si elle jouait un rôle pour s'extirper de l'horreur de la situation. Quand ces riches magnats haut placés possédaient son corps et son âme, elle ne pouvait vivre par elle-même. Ce furent des moments, me disait-elle, où elle rentrait chez elle épuisée par des séances de photos et de vieux schnocks puissants lui téléphonaient et elle en avait la chair de poule. Après certaines horreurs de ces séances de sexe, elle restait sous la douche pendant plus d'une heure. Elle voulait se laver de la terrible expérience qu'elle avait endurée."
 
June DiMaggio, Marilyn, Joe and Me


Dans les derniers mois de sa vie, il devenait très difficile de travailler avec Marilyn et son comportement inquiétait ceux qui suivaient son état. Durant les prises de vue de son dernier film achevé, The Misfits, (en français, les Désaxés, avec Clark Gable et Montgomery Clift), MM était atteinte d'une "maladie sérieuse" qui ne fut jamais révélée mais qui était traitée par un ...psychiatre. En d'autres mots, sous contrôle de l'esprit.

"Monroe était fréquemment malade et incapable de jouer, et loin de l'influence du Dr Greenson, elle avait repris sa consommation de somnifères et d'alcool. En visite sur le plateau de tournage, Susan Strasberg décrivit Monroe comme "mortellement blessée dans un certain sens" et en août, Monroe fut envoyée d'urgence à Los Angeles où elle fut hospitalisée pendant dix jours. Les journaux rapportèrent qu'elle avait frôlé la mort, bien que la nature de sa maladie ne fut pas révélée. Louella Parsons écrivit dans son éditorial que Monroe était "une fille très malade, beaucoup plus qu'on ne le pensait au premier abord", et elle révéla qu'elle était traitée par un psychiatre."
 
Wikipedia, “Marilyn Monroe”
 
En 1962, Marilyn commença le tournage de Something's Got to Give, mais elle était si malade et si peu fiable qu'elle fut finalement renvoyée et poursuivie en justice par la 20th Century Fox qui lui demanda un demi-million de dollars de dédommagement. Le producteur du film Henry Weinstein déclara que le comportement de Marilyn durant le tournage était horrifiant :
 "Très peu de gens vivent dans la terreur. Nous vivons tous de l'anxiété, de la tristesse, des peines de cœur, mais là c'était une terreur purement animale". 
 
Anthony Summers, “Goddess”
 
(Si vous voulez voir les dernières images de Marilyn dans ce film,  allez voir la 7ème partie de ce  documentaire. Vous pouvez voir aussi les 6 premiers, en anglais)

 

Weinstein observait que Marilyn n'était pas juste dans ses "mauvais jours" ou qu'elle avait des sautes d'humeur. Elle ressentait une "terreur purement animale" – quelque chose produit par le contrôle de l'esprit à base de traumas souvent vécu vers la fin.
 
 
La dernière séance
 
Fin juin 1962, Marilyn servit de mannequin pour une séance de photos avec Bert Stern, le photographe du magazine Vogue. Elle fut retrouvée morte six semaines plus tard. Il y a quelque chose de troublant concernant ces photos car elles montrent une Monroe sensuelle bien que vieillissante, ivre, et avec des yeux qui ont perdu quelque peu leur éclat. Que ce soit intentionnel ou pas, ces prises de vue sont symboliques pour plusieurs raisons.
 
Dans le livre de Stern, "La dernière séance", le photographe a choisi d'inclure des photos que Marilyn avait raturées parce qu'elles les jugeaient non satisfaisantes. Sachant aujourd'hui qu'elle serait elle-même "raturée" quelques semaines plus tard, probablement parce qu'elle était jugée non satisfaisante pour ses maîtres, il y a quelque chose de prophétique dans ces photos.

 

 
Sachant ce qui allait lui arriver quelques semaines après cette photo, ce voile rouge sur son visage et ces yeux fermés peuvent symboliquement représenter le sacrifice de Marilyn par l'industrie du spectacle.
 
La séance de photos se passa à l'hôtel Bel Air et, d'après ce qui a été dit, il y avait beaucoup d'alcool dans l'air. Une rumeur dit aussi que Marilyn et le photographe devinrent "intimes" pendant les séances.

 

 
Ces photos, prises à l'époque la plus difficile de sa vie – après une "fausse couche", un divorce, un voyage forcé dans un établissement psychiatrique, et toutes sortes de maltraitances, resteront en mémoire comme les plus révélatrices et les plus intimes. Avec une vie de plus en plus difficile, Marilyn afficha de plus en plus d'érotisme – ce pour quoi les esclaves de la Programmation Beta sont programmées. Cependant, comme d'autres esclaves MK, elle ne dépassa pas l'âge de 40 ans.
 
 
Sa mort
 
Ce fut son psychiatre Ralph Greenson qui retrouva MM morte dans sa chambre le 5 août 1962. Alors que sa mort fut classée comme un "probable suicide" par un "empoisonnement aigu aux barbituriques", elle reste toujours l'une des théories de la conspiration les plus débattues de tous les temps. Il y a vraiment un grand nombre de faits qui accréditent un meurtre, pourtant la vérité concernant sa mort n'a jamais été reconnue officiellement. Depuis le décès de Marilyn, un grand nombre d'autres célébrités ont perdu la vie dans des circonstances semblables. Pour ceux qui sont au courant du côté obscur de l'industrie du spectacle, le modus operandi de l'élite occulte est devenu très clair.
 
Dans le cas de Marilyn, les preuves sont tout à fait saisissantes. En fait tellement de preuves ont été détruites qu'il est difficile de ne pas croire à une dissimulation. Jack Clemmons, le premier officier de police de Los Angeles qui a enquêté sur les lieux de sa mort, a rédigé un procès-verbal déclarant qu'il pensait à un meurtre. De nombreux autres détectives ont dit la même chose, mais aucune accusation de meurtre n'a jamais été officialisée.
 
Trois personnes étaient présentes dans la maison de Marilyn au moment de sa mort : sa gouvernante Eunice Murray, son psychiatre le Dr Ralph Greenson, et son médecin généraliste le Dr Hyman Engelberg. L'enquête autour de la mort de Marilyn a révélé que le Dr Greenson a appelé la police plus d'une heure après que le Dr Engelberg ait prononcé sa mort. Le comportement des trois présents sur place a été décrit comme "incohérent". Voici des séquences de la chronologie officielle des événements de cette nuit fatale.


  • 19 h – 19 h 15 : Joe DiMaggio Jr., le fils du joueur de base-ball Joe DiMaggio (et donc ex beau-fils de MM) lui téléphone pour lui parler de sa rupture de fiançailles d'avec une jeune femme de San Diego. DiMaggio Jr. a dit pendant son interrogatoire que MM semblait joyeuse et enjouée. Servant dans les Marines en Californie, DiMaggio a pu replacer l'heure de son appel parce qu'il regardait la septième manche d'un match de base-ball qui se jouait à Baltimore. Selon les archives du match, la septième manche s'est déroulée entre 22 h et 22 h 15, heure de l'est ; donc MM reçut l'appel aux environs de 19 h, heure de la Californie.
     
  • 19 h 30 – 19 h 45 : Peter Lawford (le beau-frère du président Kennedy) téléphone à MM pour l'inviter à dîner chez lui, invitation qu'elle avait décliné plus tôt dans la journée. Selon Lawford, MM marmonnait et ses paroles étaient de plus en plus incompréhensibles. Après qu'elle lui ait dit au revoir elle raccrocha brusquement. Lawford tente de la rappeler, mais reçut le signal "occupé". Les enregistrements téléphoniques montrent que c'est le dernier appel que MM reçut sur sa ligne principale cette nuit-là.
     
  • 20 h : Lawford appelle Eunice Murray, qui passe la nuit dans la dépendance, sur une autre ligne, pour lui demander si elle pouvait vérifier l'état de MM. Après quelques secondes, Murray revient au téléphone en disant qu'elle va bien. Nullement convaincu, Lawford va essayer toute la nuit d'avoir MM au téléphone. Il appelle son ami et avocat Milton A. "Mickey" Rudin, mais il lui est conseillé de se tenir à l'écart de la maison de MM pour éviter qu'elle soit mise dans l'embarras, étant peut-être sous l'emprise d'alcool.
     
  • 22 h : La gouvernante Eunice Murray retourne à la porte de la chambre de MM et certifie plus tard qu'elle a vu de la lumière sous la porte, mais qu'elle a décidé de ne pas la déranger.
     
  • 3 h : Eunice Murray appelle le psychiatre personnel de Marilyn, le Dr Greenson, sur l'autre ligne téléphonique, pour lui dire qu'elle ne peut réveiller Monroe. Elle est sûre que quelque chose ne va pas du tout après avoir jeté un œil par la fenêtre de sa chambre.
     
  • 3 h 40 : Le Dr. Greenson arrive et tente d'ouvrir la porte mais n'y arrive pas. Il regarde par la fenêtre à la française et voit MM allongée sur le lit tenant le téléphone et apparemment morte. Il brise la vitre pour ouvrir la porte verrouillée et l'examine. Il appelle le Dr Hyman Engelberg. Il existe une hypothèse selon laquelle une ambulance aurait été appelée à la maison de MM à ce moment-là et décommandée plus tard.
     
  • 4 h 30 : On appelle la police qui arrive peu de temps après. Les deux médecins et Murray sont interrogés et indiquent l'heure de la mort aux environs de minuit trente. La police note que la chambre est extrêmement bien rangée et que le lit semble avoir été refait. La police déclare que Murray lavait des draps quand ils sont arrivés. La police note qu'il y a plusieurs flacons de comprimés sur la table de nuit , mais que la pièce n'offre aucun moyen de les avaler car il n'y a ni verre ni eau. MM était connue pour manquer de s'étouffer quand elle prenait des comprimés même si elle buvait de l'eau pour les faire descendre. On trouvera plus tard un verre sur le sol près du lit, mais la police prétend qu'il n'était pas là quand la pièce avait été fouillée. 
     
  • 5 h 40 : L'entrepreneur de pompes funèbres, Guy Hockett arrive et note que l'état de rigidité du cadavre met l'heure de la mort entre 21 h 30 et 23 h 30. L'heure est ensuite changée pour correspondre aux déclarations des témoins.
     
  • 6 h : Murray change sa version des faits et dit maintenant qu'elle est retournée au lit à minuit et qu'elle n'a appelé le Dr Greenson à son réveil qu'à 3 h après avoir remarqué la lumière toujours allumée. Les deux médecins changent aussi leur version et prétendent maintenant qu'elle serait décédée aux environs de 3 h 50. La police note que Murray semble très évasive et extrêmement vague et qu'elle a finalement changé de récit plusieurs fois. Malgré son rôle de témoin-clé, Murray part pour l'Europe et n'est plus réinterrogée. 
     
     - Wikipedia, “Death of Marilyn Monroe”

 

Résumons les étranges événements qui se sont déroulés cette nuit-là : la police a été appelée plus d'une heure après la découverte de la mort de MM ; la chambre a été nettoyée par la gouvernante et les draps ont été changés APRÈS qu'elle soit découverte morte ; il y avait de multiples flacons de comprimés dans sa chambre, mais pas d'eau; un verre a été trouvé plus tard sur le sol, mais n'y était pas quand la chambre a été fouillée la première fois ; l'heure de la mort donnée par les témoins a changée plusieurs fois. Enfin, le tout premier témoin (et suspect possible), Eunice Murray, quitte le pays et n'est jamais plus inquiétée.
 
 
Flacons de comprimés trouvés près du corps de Marilyn
 
 
Les circonstances entourant l'autopsie de MM sont aussi extrêmement suspectes, car la conclusion des principaux rapports montrent clairement que le fait d'avaler des comprimés n'a pas été la cause de sa mort. Il semble de plus qu'il existe un effort évident pour supprimer toutes les preuves qui auraient pu conduire à la vraie cause de la mort de MM.
 
Le médecin légiste, le Dr Thomas Noguchi, n'a pu trouver aucune trace de gélules, poudre ou décoloration typique causée par le Nembutal dans l'estomac ou les intestins de MM, indiquant que les médicaments qui l'ont tuée n'avaient pas été avalés. Si MM les avait pris de manière étalée dans le temps (ce qui aurait pu expliquer l'absence de résidus), elle serait morte avant l'ingestion de la quantité trouvée dans son sang. MM fut trouvée le visage tourné vers le lit. Il y avait aussi une preuve de cyanose, indiquant que la mort avait été très rapide. Noguchi demanda à un toxicologue des examens de sang, du foie, des reins, de l'estomac, d'urine et des intestins, qui auraient révélé exactement comment les médicaments avaient pénétré dans son corps. Pourtant, le toxicologue, après examen du sang, ne pensait pas avoir besoin de vérifier les autres organes, de nombreux organes furent détruits sans être examinés. Noguchi demanda plus tard les échantillons, mais les photos médicales, les coupes des organes examinés et le compte-rendu d'examen montrant les dégâts du corps avaient disparu, rendant impossible une enquête sur la cause de la mort.
 
Le rapport de toxicologie montre de forts taux de Nembutal (entre 38 et 66 capsules) et de chloral hydrate (entre 14 et 23 comprimés) dans le sang de MM. La quantité trouvée était suffisante pour tuer plus de 10 personnes. Un examen du corps écarta une injection intraveineuse comme source d'entrée des médicaments. Le coroner Theodore Curphey supervisa toute l'autopsie. En dehors de la cause de la mort comme précisé sur le certificat de décès, les résultats n'ont jamais été rendus publics et aucun compte-rendu des découvertes n'a été conservé".
  • Ibid.
En 1985, le journaliste britannique Anthony Summers fit une enquête sur les circonstances entourant la mort de MM. Il se débrouilla pour obtenir une interview avec la gouvernante Eunice Murray pour une émission de la BBC. Elle admit par inadvertance certains faits accablants.
 
"Pendant l'émission de la BBC, Eunice Murray répéta au début le même récit qu'elle avait transmis à Robert Slatzer en 1973 et à la police en 1962. Il semble qu'elle remarqua l'équipe de photographes qui commençait à remballer et elle dit ensuite, "Pourquoi, à mon âge, suis-je obligée de dissimuler ces choses ?" Sans qu'elle le sache, le micro était encore ouvert. Murray vint à admettre que MM avait connu les Kennedy. Elle révéla d'elle-même que la nuit de la mort de l'actrice, "Quand le médecin arriva, elle n'était pas morte". Murray mourut en 1994 sans révéler d'autres détails."
  • Ibid
En dépit de tous ces faits, la vérité sur la mort de MM n'est toujours pas dévoilée. Comme dans le cas des décès de nombreuses autres célébrités, il subsiste une aura de mystère et bon nombre de questions sans réponse. En d'autres mots, elle correspond au profil d'un assassinat par l'élite occulte qui a le pouvoir d'empêcher les autorités de révéler la vérité.
 
Certains chercheurs ont tenté de trouver avec précision qui avait été l'instigateur du meurtre. Certains citent les Kennedy, la CIA, ses psychologues ou d'autres individus. Il est peut-être plus sage de prendre du recul et d'avoir une vision plus large : la plupart des gens entourant MM faisaient partie du même système. Ce ne fut pas une seule personne qui décida de la tuer, elle était une esclave MK qui fut "éjectée du train de la liberté". Comme de nombreuses autres après elle, elle fut une célébrité exploitée quand elle était utile et éliminée quand sa programmation a commencé à montrer des signes de faiblesse.
 
"Ce qu'il y a ici à bien comprendre est que toutes les esclaves Monarque deviennent superflues dès lors qu'elles franchissent une limite, et nombre de ces victimes auraient été "jetées" exactement de cette manière après avoir atteint un certain âge et avoir perdu leur côté désirable en tant que prostituées/esclaves, ou si d'une manière ou d'une autre elles se sont libérées de leur programmation et sont considérées comme un 'risque'."
 
-  Op. Cit. Gorightly.
 
 
 
Symboles de Programmation Beta dans l'industrie actuelle du spectacle
 
Bien que MM soit devenue rapidement une icône hors du commun représentant tout un côté sexy et glamour d'Hollywood, elle y est devenue aussi, dans le monde véreux du MK ULTRA, le symbole de la Programmation Beta. Aujourd'hui, plus que jamais, de jeunes stars élevées dans l'industrie du spectacle, ont suivi sa trace – comme si tout était planifié pour elles. Manipulées par des "coachs", elles sont conduites vers la notoriété et la fortune, mais subissent aussi un contrôle de l'esprit à base de traumas, des maltraitance, une exploitation, des crises et, parfois une mort précoce. Dans tous les cas, ces célébrités sont fabriquées pour incarner MM à l'un des moments de leur carrière, comme si c'était un besoin maladif de ceux qui tirent les ficelles de mettre leur point d'honneur à identifier leurs esclaves aux masses ignorantes. Combien de vidéos ou de photos mettant en scène de grandes stars sont censées incarner MM ? Il y en a trop pour que ce soit une coïncidence. Dans certains cas, la ressemblance n'est pas seulement esthétique. Voici quelques exemples.
 
Britney Spears (née en 1981)
 
L'un des cas les plus évidents de contrôle de l'esprit dans l'industrie actuelle du spectacle est Britney Spears. Dès son enfance comme Mouseketeer (rien à voir avec "mousquetaire", voir ce lien ) à sa vie d'adulte sous la houlette de son père et de ses fiancés (ses maîtres), Britney a toujours été surveillée par de puissantes figures. Comme tant d'autres esclaves, elle a vécu des crises, de la toxicomanie, et est souvent décrite par ses proches comme une "zombie droguée".
 
Britney "incarne" Marilyn Monroe, y compris le blond platine. Ses mains sont attachées, ce qui peut symboliser sa situation dans le show-biz. (et j'ajoute qu'il y a des strass, sur les boucles d'oreille et le bracelet, mannequin présidentiel ?)
 
Britney recrée la fameuse scène de la robe qui se relève
 
 
Britney serait "obsédée" par MM. Selon Wonderwall, Britney demande qu'une collection de films de MM soit sous sa main dans toutes ses chambres d'hôtel. Elle se rend aussi régulièrement sur la tombe de Marilyn et veut être enterrée dans le même cimetière. Les esclaves Beta sont-elles programmées pour aduler Marilyn ?
 
Anna-Nicole Smith (1967-2007)
 
La vie d'Anna-Nicole Smith a été très semblable à celle de MM, même dans sa tragique fin. Célèbre pour ses rondeurs et son personnage de "blonde stupide" popularisé par MM, sa vie sous les projecteurs fut typique de celle d'une esclave Beta. Dans les dernières années de sa vie, elle entretint une relation avec son avocat Howard K. Stern – qui se comporta plus en esclavagiste MK qu'en mari. Dans cette vidéo, nous voyons Anna-Nicole faire une démonstration d'étrange comportement...une très plausible personnalité d'alter déclenchée par une programmation. La scène tragique est filmée par Stern qui semble avoir déclenché l'épisode.
 
 
 
 
Anna-Nicole est passée par des événements incroyablement traumatisants. Par exemple, son fils âgé de 20 ans, Daniel Wayne Smith, mourut dans sa chambre d'hôpital alors qu'elle venait d'accoucher de sa fille. La cause de sa mort n'a jamais été éclaircie mais, comme d'habitude, la raison donnée par les médias fut la drogue. Était-ce un sacrifice décidé par l'élite occulte pour traumatiser Anna-Nicole Smith l'esclave Beta ? Une chose est sûre, l'événement changea complètement le reste de sa vie (Remarquez que MM perdit deux enfants avant terme et elle déclara qu'ils lui avaient été "enlevés" par des gens non identifiés).
 
Capture d'écran perso : Anna-Nicole avec son fils Wayne bébé
 
 
Moins de trois semaines après la mort de son fils, Anna-Nicole se "fiança" à son maître Howard K. Stern par une cérémonie officieuse. Cinq mois plus tard, on la retrouva morte dans la chambre d'un hôtel en Floride. Elle mourut à 39 ans d'un "mélange de drogues". En bref, la ressemblance de Smith avec MM n'a pas été seulement physique, elle a été programmée pour faire revivre la vie de MM.
 
A-N Smith recréant le personnage de Marilyn dans "Les hommes préfèrent les blondes"
A-N Smith : une des nombreuses occasions de reprendre le look de MM
 
 
Autres célébrités de Programmation Beta
 
Voici d'autres personnalités Beta associées à MM :
 
Lindsay Lohan a repris la séance de photos "La dernière séance", avec le même photographe, Bert Stern
Comme MM, Lohan est un sex-symbol dont les fréquents voyages dans des centres de ressourcement (qu'on peut appeler centres de reprogrammation) et le comportement incohérent rappellent les dépressions de MM.
 
Megan Fox pose avec à la main un livre de MM et montre son tatouage de Marilyn
 
Depuis, Megan Fox a pourtant fait enlever ce tatouage. Elle a déclaré dans une interview : "Je l'enlève. C'est une inscription négative, car elle a souffert de troubles de la personnalité et elle était bipolaire. Je ne veux pas attirer ce genre d'énergie négative dans ma vie". Apprit-elle la vérité sur MM et ce qu'elle symbolise dans l'industrie MK ULTRA du spectacle ?
 
 
Katy Perry sert totalement l'agenda Illuminati - y compris le symbolisme de la Programmation Beta. Ici elle pose comme MM avec en arrière-plan un damier maçonnique
 
Comme je l'ai mentionné dans de précédents articles, Courtney Stodden a complètement l'allure d'une esclave Beta. Elle a épousé son maître quand elle avait 16 ans et lui 51. Ses vidéos en ligne mettent toutes en scène un "chaton" Beta et présentent de multiples personnalités.
 
Nicki Minaj imite souvent le look de MM.
 
Dans sa vidéo "Hymne National", Lana Del Rey a recréé le "Bon Anniversaire, Mr Président" de MM. L'imagerie dans nombre de ses vidéos fait allusion à la Programmation Beta.

 

 
Lana Del Rey devant une photo de MM.
 

 

Bien qu'il soit normal que des célébrités soient inspirées par une star aussi emblématique que MM, son image est utilisée systématiquement avec des stars faisant la promotion de l'agenda Illuminati. Comme d'autres symboles décrits sur ce site, le symbole de MM est utilisé pour démontrer la présence de la Programmation Beta dans la culture populaire.
 
 
En conclusion
 
Dans cette série en deux parties, nous avons vu la jeunesse, la carrière, la mort et l'héritage de MM. Dans toutes ces étapes, la vie de MM fut empreinte de traumas, de maltraitance et de contrôle de l'esprit. En tant que victime de Programmation Beta, quand elle ne travaillait pas à un projet, elle passait littéralement de mains en mains pour des "services intimes". Vers la fin de sa vie, Marilyn fut le mannequin présidentiel de JFK, situation qui aurait pu être explosive si elle avait été révélée au public. Tous deux moururent peu de temps après dans des circonstances qui restent extrêmement obscures et suspectes.
 
Même après la mort de MM, son image continue d'être utilisée ad nauseam pour identifier celles qui suivent ses traces par le même système qui a contrôlé sa vie entière. Pourquoi les figures les plus emblématiques de notre culture populaire terminent souvent leur vie tragiquement ? Est-ce parce qu'il y a quelque chose de terriblement maléfique dans l'industrie du spectacle ? Je laisse Marilyn résumer la situation :
 
 
 
"Hollywood est un endroit où l'on vous paie 50.000 dollars pour un baiser et 50 cents pour votre âme".
 
 - Marilyn Monroe
 
 
 
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