Danger : Les végétaliens sont à risque de carences en vitamine B12
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Attention
- Vitamine B12. Les végétaliens sont à risque de carences en vitamine B1210.Dans une étude allemande10, on a détecté une carence en vitamine B12 de stade 3 chez 60 % des sujets végétariens. On identifie quatre stades de carence de la B12, le quatrième étant celui des dommages neurologiques irréversibles ;
Les femmes enceintes végétariennes sont sujettes au manque de B1211. Pour les végétaliens, la B12 se trouve dans les levures enrichies de B12 (Red Star, Lyfe), les boissons de soya enrichies, les boissons de riz enrichies, les simili-viandes (souvent à base de protéines de soya). À ces aliments, les lacto-ovo-végétariens peuvent ajouter le lait, les produits laitiers et les oeufs comme sources de vitamine B12.
- Fer. Les personnes végétariennes et surtout les femmes sont plus à risque de manquer de fer12, bien que la carence en fer soit aussi fréquente chez les femmes non végétariennes. Étant donné que le fer des aliments du règne végétal est moins bien absorbé que celui du règne animal, on recommande aux végétariens de toujours consommer un aliment riche en vitamine C à chaque repas pour améliorer l’absorption du fer. On retrouve du fer notamment dans les haricots de soya, les haricots blancs et rouges, les lentilles, les pois chiches, le tofu et les graines de citrouille ;
- Zinc. Des végétariens auraient des apports en zinc inférieurs aux apports nutritionnels de référence. De plus, dans le régime végétarien, deux facteurs nuisent à l’absorption du zinc : la présence élevée de phytates et le manque de protéines animales. Le germe de blé, les graines de sésame, les champignons shiitakes et les légumineuses sont de bonnes sources de zinc ;
- Vitamine D. Les principales sources alimentaires de vitamine D — dont le poisson et le lait enrichi — ne sont pas accessibles aux végétaliens qui ne peuvent recourir qu'aux boissons de soya enrichies, aux boissons de riz enrichies et à la lumière du soleil. Un supplément de vitamine D est donc recommandé dans leur cas13 ;
- Calcium. Parce qu’ils ne consomment pas de produits laitiers, les végétaliens peuvent manquer de calcium. Il est donc important qu’ils le puisent chaque jour dans quelques-unes des sources suivantes : boissons de soya enrichies de calcium, boissons de riz enrichies de calcium, jus d’orange enrichi de calcium, tofu avec calcium, feuilles de navet, chou de Chine, feuilles de moutarde, chou vert frisé, haricots blancs, rutabaga, brocoli et amandes ;
- Acide gras oméga-3 à longue chaîne (AEP et ADH). Les acides gras oméga-3 à longue chaîne que l’on retrouve dans les poissons sont absents de l'alimentation des lacto-ovo-végétariens et des végétaliens. On ne sait pas si cela peut avoir des répercussions négatives sur la santé puisqu’il existe un autre type d’acide gras oméga-3, l’acide alpha-linolénique (AAL), présent dans les végétaux (graines de lin, de chanvre, huile de canola, etc.)8. Le corps humain peut convertir, en partie du moins, les AAL en ADH et en AEP. Les végétariens et particulièrement les végétaliens afficheraient néanmoins des taux plus bas d’AEP et ADH que les non-végétariens8. Les études scientifiques devraient confirmer la nécessité d’obtenir ou pas, par son alimentation, des acides gras oméga-3 à longue chaîne. En attendant, les végétariens pourront combler ce déficit par la consommation de micro-algues marines et, pour les lacto-ovo-végétariens, d’oeufs oméga-3. En effet, la poule qui consomme des graines de lin convertit, au cours du processus de digestion, une partie de ces oméga-3 d’origine végétale en ADH et, en plus petite quantité, en AEP. D’où la présence d’acides gras oméga-3 à longue chaîne dans les oeufs ;
- Excès d’acides gras oméga-6. Les lacto-ovo-végétariens et les végétaliens consomment beaucoup de noix, de graines et d'huiles : leur apport en acides gras oméga-6 peut donc être trop élevé par rapport aux acides gras oméga-3. Il est avantageux pour eux de diminuer les huiles riches en oméga-6 — tournesol, soya, carthame, germe de blé, maïs, pépins de raisin — et de privilégier des sources d’oméga-3 : graines et huiles de lin, huile de canola, graines et huile de chanvre, graines de chia, micro-algues marines.
Notre organisme a besoin de vitamine B12
La vitamine B12 (aussi appelée Cobalamine) est une vitamine essentielle, autrement dit, notre corps a besoin de cet élément pour fonctionner correctement et rester en bonne santé. D’après les connaissances actuelles, l’organisme des êtres humains ne produit pas de vitamine B12 utilisable et il lui faut donc des apports extérieurs afin de survivre et rester en bonne santé. Mais alors, quels sont les rôles physiologiques principaux de la vitamine B12?
Elle joue notamment un rôle incontournable en tant que co-enzyme dans le cadre des processus essentiels du métabolisme. Parmi eux on trouve les mécanismes fondamentaux comme:
- Formation de l’ADN
- Protection et régénération des nerfs (système nerveux et cerveau)
- Formation de l’hémoglobine
- Mitose (division cellulaire)
- Respiration cellulaire (alimentation en oxygène des mitochondries)
- Synthèse des neurotransmetteurs (émission de substances sémiochimiques: substances messagères)
La vitamine B12 n’est souvent pas directement associée à ces co-enzymes mais est un élément important constitutif de ces mécanismes métaboliques cruciaux pour le bon fonctionnement du corps humain. À défaut de vitamine B12, ces propriétés de l’organisme se dérèglent et ne peuvent pas fonctionner correctement. Cela entraîne des conséquences sur la santé de l’individu.
Carence en vitamine B12, les risques
La vitamine B12, étant liée à de nombreux processus élémentaires de l’organisme, joue un rôle particulier sur la santé. Une carence de cette vitamine essentielle peut donc entraîner des conséquences parfois très graves: une carence peut mener à une situation d‘anémie pernicieuse qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée. Des troubles de la mitose (division cellulaire) peuvent mener à un très grande nombre de troubles graves. De même des troubles de la synthèse de l’ADN peuvent mener à de nombreuses maladies génétiques ou le cancer. Des problèmes de neurotransmission peuvent mener à des fatigues chroniques, dépression ou états psychotiques. Si la vitamine B12 ne joue pas son rôle de protection des nerfs, certaines maladies peuvent apparaitre comme parkinson, la sclérose en plaque et autres maladies de dégénérescence nerveuse. Par ailleurs, ce genre de troubles peuvent mener à un état de démence sénile.
Les exemples ci-dessus ne sont que quelques exemples typiques parmi l’immensité des symptômes qu’une carence en vitamine B12 peut entraîner sur notre santé. De fait, il existe de nombreux indicateurs qui peuvent mettre en évidence un état de carence en vitamine B12 mais il est essentiel de bien comprendre la valeur fondamentale de cette vitamine pour les appréhender.
Détox et vitamine B12
La vitamine a d’autres rôles physiologiques encore, ceux-ci sont directement liés au travail central que la cobalamine fait dans notre organisme. Par exemple les formes de vitamines B12 hydroxocobalamine et méthylcobalamine sont utilisées pour la détoxication de certains poisons (acide prussique et acide cyanhydrique: cyanure). La cobalamine forme une liaison chimique avec le poison et permet son évacuation par les excréments. On utilise parfois la vitamine B12 pour traiter les grands brûlés et les victimes d’empoisonnement à la fumée.
Les quantités infimes de cyanures que l’on ingère par contact avec la pollution sont également éliminées de notre systèmes par la vitamine B12. Ceci est particulièrement pertinent pour les fumeurs qui absorbent régulièrement du cyanure par la fumée de cigarette.
Stress oxydatif monoxyde d’azote et B12
La monoxyde d’azote (formule chimique: NO) est une substance qui est liée au stress oxydatif (aussi appelé stress nitrosatif) et l’action néfaste des radicaux libres. En cas de surplus, la cobalamine (vitamine B12) se lie avec le monoxyde d’azote qui peut ainsi être éliminé sans faire de dommages à l’organisme. Le stress oxydatif est une cause directe ou est associé* à de nombreuses maladies comme:
- Maladies immunitaires
- Névrodermite
- Pellicules capillaires
- Asthme
- Infarctus cardiaque
- Chute de cheveux
- Démence sénile
- Maladie d’Alzheimer, de Parkinson
- Cancer
*Ces implications sont encore en cours de recherche.
Ce qui est néanmoins bien compris est le rôle défavorable d’une carence en vitamine B12 sur les mitochondries (centrale énergétique cellulaire), le métabolisme du cholestérol, la synthèse des hormones sexuelles (hormones stéroïdiennes) et la formation de la nitrosamine – un composé chimique très dangereux lié à la formation de nombreux cancers.
Comme cité ci-dessus, la vitamine B12 forme des liaisons chimiques avec l’excès de monoxyde d’azote, produisant ainsi de la nitrocobalamine pouvant être éliminée sans problème par l’urine. La médecine orthomoléculaire compte des exemples de guérisons spectaculaires en utilisant un traitement de vitamine B12 ciblé contre différentes formes de stress oxydatif. 1
Vitamine B12 et système nerveux
Peut être une des fonctions les plus importantes à long terme est l’effet du la vitamine B12 sur le système nerveux central, cerveau et moelle épinière. Dans ce cadre, la vitamine B12 intervient dans la constitution du neurolemme, gaine de myéline qui protège les nerfs, comparable à la gaine d’isolation d’un câble électrique.
Une maladie comme la sclérose en plaque provient d’une dégradation de cette gaine protectrice. Cela entraine des troubles du signal d’information nerveux. Un nombre croissant de scientifiques et d’études tendent vers l’hypothèse que ce genre de maladies, désignées comme „syndrome de démyélinisation osmotique“, pourraient être étroitement liées à une carence en vitamine B12. C’est notamment le cas de la sclérose en plaque. 2-3
Vitamine B12 et maladies mentales
Le lien entre des carences en vitamine B12 et certaines maladies neuro-psychiatriques apparait aujourd’hui de plus en plus clairement. 4 Ces maladies psychologiques graves qui peuvent atteindre toutes sortes d’individus sont plus fréquentes chez les personnes ayant une carence anémique prononcée en vitamine B12. Il semblerait aussi que de faibles carences puissent contribuer à la formation de ces maladies mentales. Des médecins ont même décrit de nombreux cas de patients souffrant de troubles psychologiques sévères, qui ont été totalement normalisés par la vitamine B12. 5 On explique cela en partie par la démyélinisation des gaines nerveuses de la moelle épinière. Dans le cadre de certaines de ces maladies mentales comme la dépression, la vitamine B12 joue un rôle important dans le formation des neurotransmetteurs.
Un effet bénéfique sur les nerfs
De manière générale, la vitamine B12 joue un rôle très important dans la régénération des nerfs et se présente comme une bonne option thérapeutique pour un grand nombre de maladies. En effet, il a pu être démontré sur des rats de laboratoire que l’utilisation de très hautes doses de méthylcobalamine avait pour effet de fortement accélérer la régénération des cellules nerveuses. C’est donc un effet qui pourrait contribuer à la guérison de nombreuses pathologies nerveuses. 6 Toutefois ce genre de recherche n’a pas été entreprise sur des êtres humains.
Sclérose en plaque, fibromyalgie et fatigue chronique
La vitamine B12 a un effet exceptionnel dans le traitement de la sclérose en plaque, de la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique (ang. Chronic Fatigue Syndrome, CFS). Cependant, les chercheurs n’ont pas encore totalement compris comment ce mécanisme de guérison fonctionne. Dans le cadre de la sclérose en plaque, la vitamine B12 a un rôle restaurateur de la myéline, constituant essentiel de la moelle épinière. 7 Dans le cadre de la Fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique, ils supposent que les propriétés anti-stress oxydées et réductrices de l’homocystéine ont un rôle important dans le soulagement et le traitement de ces pathologies. 8
Les bienfaits de la vitamine B12 sur notre cerveau
La vitamine B12 joue un rôle très important dans l’activité cérébrale. Certaines maladies génétiques troublent la synthèse des co-enzymes de vitamine B12 méthylcobalmine et adénosylcobalamine. Les études sur ces maladies nous permettent de savoir que la vitamine B12 a un rôle central dans le développement des fonctions cérébrales. 9 En l’absence de cette vitamine, le cerveau ne peut se développer correctement et il apparait des troubles cognitifs divers et de sous-développement.
D’autres études sur des enfants strictement véganes et végétarien et souffrant de carence en vitamine B12 présentent des signes très nets de sous-développement mental, une masse cérébrale de taille inférieure. Toutefois, ces troubles sont bien souvent corrigés par une cure de vitamine B12. 10-16
Ici aussi, les troubles de myélinisation de la moelle épinière occasionnés par le manque de vitamine B12 sont en grande partie responsables de ces troubles cérébraux. De même, différents procédés de méthylation associés à une carence de S-Adénosylméthionine relative à la vitamine B12, semblent pouvoir occasionner des problèmes neuro-psychiatriques.
Bienfaits de la vitamine B12 sur la peau ?
La vitamine B12 a aussi des bienfaits en application locale sur la peau. En effet, son influence sur le stress oxydatif visant la peau est très puissant. C’est pour cela qu’il existe des crèmes contenant de la vitamine B12. En 2009 on désignait ces produits comme „traitement miracle“ contre les problèmes de neuro-dermatites et de pellicules capillaires. Toutefois les preuves scientifiques de ces revendications sont encore insuffisantes. Et les dermatologues émettent encore de fortes réserves sur l’efficacité de ce protocole thérapeutique même si certains patients peuvent montrer d’excellents résultats au niveau individuel.
Par ailleurs, on suppose que la vitamine B12 en prise interne (orale, sublinguale, intraveineuse) a également des effets positifs sur les troubles dermatologiques du fait de son rôle actif conte les oxydes d’azote.
Fonctionnement de la vitamine B12 dans l’organisme
Comment expliquer toutes ces applications dans notre organisme? La vitamine B12 agit principalement sous deux formes et de deux manières différentes: dans le cadre du plasma cellulaire, la méthylcobalamine est rattachée à l’activation de l’acide folique et au recyclage de l’homocystéine en méthionine. Au sein des mitochondries, centrales énergétiques de notre organisme, l’adénosylcobalamine participe à la conversion d’acide méthylmalonique en succinyl-coenzyme A. Ceux sont tous deux des processus fondamentaux de l’organisme qui expliquent les bienfaits et le rôle important de la vitamine B12.
Les effets de la vitamine B12 sont intimement liés aux effets des autres vitamines du groupe B: en effet, l’action de la méthylcobalamine dépend de l’acide folique (vitamine B9) et les processus des mitochondries dépendent de la biotine (vitamine B8).
Vitamine B12, une vitamine méconnue mais essentielle
Alors que d’autres vitamines comme les vitamines C, D et E reçoivent depuis bien longtemps une attention particulière, la vitamine B12 est quant à elle encore assez méconnue. C’est notamment par l’augmentation du nombre de végétariens et de véganes que la vitamine B12 à gagné une attention accrue. Cela est une bonne chose car les nombreux rôles physiologiques essentiels de la vitamine B12 commencent à apparaitre désormais de manière plus claire du point de vue de la santé physique et psychologique.
Sources
1 Kuklinski, B.: Praxisrelevanz des nitrosativen Stresses. 1. Mitteilung: Diagnostik und Therapie neurologischer Erkran kungen. OM & Ernährung 124 (2008) F2 – F21
2 Ariel Miller, Maya Korem, Ronit Almog, Yanina Galboiz, Vitamin B12, demyelination, remyelination and repair in multiple sclerosis, Journal of the Neurological Sciences, Volume 233, Issues 1–2, 15 June 2005, Pages 93-97, ISSN 0022-510X, http://dx.doi.org/10.1016/j.jns.2005.03.009.
3 Reynolds EH, Bottiglieri TT, Laundy MM, Crellin RF, Kirker SC. Vitamin B12 Metabolism in Multiple Sclerosis. Arch Neurol. 1992;49(6):649-652. doi:10.1001/archneur.1992.00530300089014.
4 Bottiglieri, T. (1996), Folate, Vitamin B12, and Neuropsychiatric Disorders. Nutrition Reviews, 54: 382–390. doi: 10.1111/j.1753-4887.1996.tb03851.x
5 Demise J. Subtle vitamin deficiency and psychiatry: A largely unnoticed and devastating relationship. Med Hypothesis. 1991;34:131–40
6 Tetsuya Watanabe, Ryuji Kaji, Nobuyuki Oka, William Bara, Jun Kimura, Ultra-high dose methylcobalamin promotes nerve regeneration in experimental acrylamide neuropathy, Journal of the Neurological Sciences, Volume 122, Issue 2, April 1994, Pages 140-143, ISSN 0022-510X, http://dx.doi.org/10.1016/0022-510X(94)90290-9.
7 B. Regland M. Andersson L. Abrahamsson J. Bagby L. E. Dyrehag C. G. Gottfries. Increased Concentrations of Homocysteine in the Cerebrospinal Fluid in Patients with Fibromyalgia and Chronic Fatigue Syndrome. Scandinavian Journal of Rheumatology 1997 26:4, 301-307
8 Martin L. Pall. Cobalamin Used in Chronic Fatigue Syndrome Therapy Is a Nitric Oxide Scavenger. Journal of Chronic Fatigue Syndrome 2000 8:2, 39-44
9 Hall, C. A. (1990), Function of vitamin B12 in the central nervous system as revealed by congenital defects. Am. J. Hematol., 34: 121–127. doi: 10.1002/ajh.2830340208
10 Casella EB, Valente M, de Navarro JM, Kok F. Vitamin B12 deficiency in infancy as a cause of developmental regression. Brain Dev. 2005 Dec;27(8):592-4. PubMed PMID: 16310594.
11 Karl-Olof Lövblad, Gianpaolo Ramelli, Luca Remonda, Arto C. Nirkko, Christoph Ozdoba, Gerhard Schroth. Retardation of myelination due to dietary vitamin B12 deficiency: cranial MRI findings. Pediatric Radiology February 1997, Volume 27, Issue 2, pp 155-158
12 K. Stollhoff, F. J. Schulte. Vitamin B12 and brain development. European Journal of Pediatrics March 1987, Volume 146, Issue 2, pp 201-205
13 Wighton MC, Manson JI, Speed I, Robertson E, Chapman E. Brain damage in infancy and dietary vitamin B12 deficiency. Med J Aust. 1979 Jul 14;2(1):1-3. PubMed PMID: 502936.
14 T. Lücke , G. C. Korenke , I. Poggenburg , K. H. P. Bentele , A. M. Das , H. Hartmann. Mütterlicher Vitamin-B12-Mangel: Ursache neurologischer Symptomatik im Säuglingsalter. Z Geburtshilfe Neonatol 2007; 211(4): 157-161
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16 Sklar R. Nutritional vitamin B12 deficiency in a breast-fed infant of a vegan-diet mother. Clin Pediatr (Phila). 1986 Apr;25(4):219-21. PubMed PMID: 3948463