La Maison-Blanche vient de répondre à deux pétitions concernant des projets de loi antipiratage qui sont à l'étude, notamment le controversé Stop Online Piracy Act (SOPA).
Dans leur réponse, Victoria Espinel, coordinatrice responsable de l'application de la propriété intellectuelle au sein du Bureau exécutif du Président, Aneesh Chopra, premier responsable fédéral de la technologie et Howard Schmidt, assistant spécial au Président et coordinateur gouvernemental sur les questions de sécurité, tentent de calmer le jeu devant la grogne grandissante des internautes et des divers intervenants de l'industrie.
On peut notamment y lire que « la tâche de protéger la propriété intellectuelle en ligne ne doit pas se faire au dépens d'un Internet innovateur et ouvert. »
« Tout effort pour combattre le piratage en ligne doit être fait sans risque de censure d'activités légales et sans freiner l'innovation de nos entreprises, petites et grandes » y lit-on également.
Dans sa réponse, la Maison-Blanche se positionne clairement contre toute altération de l'architecture actuelle d'Internet, comme le filtrage de DNS (pour détournement ou autre).
Pour la Maison-Blanche, il semble crucial d'arriver à des solutions qui respecteront tant les détenteurs de propriétés intellectuelles que les internautes et leurs droits.
Quelques moments après la publication du mémo sur le site de la Maison-Blanche, le magnat médiatique Rupert Murdoch a laissé couler son fiel sur Twitter. Visiblement irrité, il a écrit entre autres : «Il semble qu'Obama se soit rangé du côté de ses bailleurs de fonds de Silicon Valley qui menacent tous les créateurs de logiciels de vol et piratage. »
Le patron de News Corp. a ensuite ajouté que Google était le leader des pirates, offrant accès à des films gratuitement. « Ils mettent sûrement des millions en lobbying » pouvait-on lire sur son fil Twitter.
Source : Maison-Blanche , Huffington Post
Un article de Nicolas Lacroix