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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
dharma
20 décembre 2015

Le fabuleux remède venu du Pôle Nord

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En 1971, trois chercheurs danois partent étudier les Inuits (Eskimos) sur la côte ouest du Groenland.

Ils observent que, malgré leur énorme consommation de graisse animale, les Eskimos n’ont que très peu de mauvaises graisses dans le sang et ignorent les maladies cardiaques.

Leur découverte est si spectaculaire qu’elle est publiée dans la plus célèbre revue médicale du monde, la revue anglaise The Lancet [1]. Les Eskimos ne mangent pas n’importe quelle graisse : c’est essentiellement de la graisse de phoque et de poissons gras comme l’omble chevalier, très riches en acides gras oméga-3.

Au lieu de rendre malade, ce régime protège contre l’infarctus, les attaques cardiaques, les maladies des artères, et mêmes les cancers !

Cette découverte ouvre une nouvelle ère dans la recherche en nutrition. Elle conduira à revoir entièrement le préjugé selon lequel « la graisse fait grossir » et rend malade. On s’apercevra qu’il existe de bonnes et de mauvaises graisses. Que le cerveau, qui est fait à 80 % de graisse, a pour principal constituant une sorte d’oméga-3, l’acide gras docosahexaénoïque (DHA). Le DHA contribue à un meilleur développement nerveux, réduit le risque de dépression et augmente l’intelligence des enfants et adolescents qui en consomment.

Aujourd’hui, les oméga-3 marins, issus du poisson (et maintenant du krill), sont massivement recommandés et même ajoutés à de nombreux aliments pour favoriser la santé. L’American Heart Association (Association américaine contre les maladies cardiaques) recommande de consommer quotidiennement des compléments alimentaires d’oméga-3 pour éviter les maladies cardiaques.

L’Union Européenne, pourtant réputée pour ses réticences à reconnaître des vertus thérapeutiques aux produits naturels, a fini par autoriser les vendeurs d’oméga-3 à indiquer que les oméga-3 réduisent le taux de cholestérol et ont des bienfaits sur le développement du cerveau.

« Le Panel a conclu qu’une relation de cause à effet existe entre la consommation d’acide alpha-linolénique (oméga-3) et la contribution au développement des cellules du cerveau et des tissus nerveux. » Agence Européenne de Sécurité Alimentaire, 2011 [2].

Les huiles de poisson seraient également bonnes pour l’audition [3] et réduiraient les problèmes de peau.

Le ketchup des Inuits

Le phoque a la particularité d’avoir une viande maigre (avec peu de graisse) mais d’être entouré d’une épaisse couche de gras qui l’isole des froids extrêmes du climat polaire.

On trouve donc plusieurs centimètres d’épaisseur de graisse sous la peau de l’animal, ce qui peut représenter jusqu’à 50 % de son poids total. Pour un jeune phoque, on parle de 7 à 10 kg de gras.

Les Inuits ont appris à exploiter cette prodigieuse source de calories.

Ils font fermenter la graisse du phoque jusqu’à ce qu’elle dégage une puissante odeur, mélange de vieux fromage bleu et de viande faisandée. Cela n’a pas beaucoup de goût par contre, mais c’est si gras, si huileux, que la sensation reste en bouche très longtemps. Et ils s’en servent comme condiment, autrement dit pour donner du goût à leur nourriture, par exemple la viande de caribou.

Pour rire, certains appellent cette préparation le « ketchup des Inuits » [4].

On pourrait croire qu’il est très mauvais pour la santé d’assaisonner ainsi sa nourriture avec de la graisse, mais certains disent que c’est bon parce que, nous l’avons vu, la graisse de phoque est une bonne graisse, riche en oméga-3.

Une histoire un peu trop belle

Il faut toutefois savoir que plusieurs chercheurs remettent en cause aujourd’hui l’idée selon laquelle les Eskimos étaient en pleine santé.

Nous leur devons la découverte des oméga-3 et de leurs vertus, particulièrement grandes dans le cadre du régime alimentaire diversifié que nous avons aujourd’hui.

Mais la réalité de la vie des Eskimos, et de leur état de santé, était beaucoup moins rose que les chercheurs des années 70 ont voulu le croire.

Les populations Inuits ayant conservé leur mode de vie traditionnel étaient déjà, en 1970, pratiquement éteintes. Elles ne se limitaient plus qu’à quelques centaines de personnes, dispersées à travers d’immenses territoires inaccessibles, et dont la plupart ne connaissaient pas leur âge. De plus, les Eskimos paraissent beaucoup plus vieux que leur âge réel.

« Bigre, ce vieillard m’a l’air en pleine forme ! », devaient se dire les explorateurs, sans se douter que le « vieillard » n’avait que… 35 ans.

Aujourd’hui, l’hypothèse des Eskimos protégés des maladies cardiaques est remise en cause par les travaux de Peter Bjerregaard [5] et tout récemment (avril 2014) de George Fodor, cardiologue à l’Institut du Cœur de l’Université d’Ottawa [6].

Evitez d’imiter les Eskimos

Quoi qu’il en soit, il reste clair que le mode de vie traditionnel des Eskimos était malgré tout beaucoup plus sain qu’il n’est devenu aujourd’hui.

Pendant des milliers d’années, ce mode de vie leur a permis de résister à des conditions épouvantables. Victimes du froid extrême, mourant d’accidents de chasse, de chutes dans l’eau glacée, de noyade lors de la chasse à la baleine (ils ne savaient pas nager : se retrouver dans l’eau signifiait la mort), ils étaient obligés de tuer ou d’abandonner leurs enfants dès qu’ils en avaient plus d’un en bas âge. Et dès qu’une personne sentait ses forces l’abandonner, elle se laissait tomber du traineau, dans la neige, tandis que les autres continuaient leur chemin.

Imaginez que pendant toute la nuit polaire, qui durait 6 mois, ils vivaient à quatre familles dans une « maison d’hiver » qui faisait 15 mètres carrés, à essayer de se tenir au chaud !!

C’est ainsi que les Inuits ont survécu des dizaines de milliers d’années. Ils continuaient à s’accrocher à la vie malgré les épreuves, les malheurs, les souffrances.

Aujourd’hui, il en va tout autrement.

Un destin tragique

Les adolescents Inuits ont école, chauffage, motoneiges, Internet, jeux vidéos et, bien sûr, nourriture industrielle en abondance.

Ils boivent en moyenne 1 litre de soda par jour, selon le Dr Eric Dewailly, chercheur canadien de l’Université de Laval au Québec.

Ils se nourrissent de chips, cookies, fast-food, à tel point qu’ils ont 3 fois plus de lipides sanguins en moyenne que les Européens.

L’obésité a augmenté de 50 % par rapport à 1992. L’hypertension a doublé entre 1992 et 2004. Ceci en une décennie, pour une civilisation qui dure depuis des dizaines de milliers d’années !

Mais il y a bien pire encore.

Depuis 1990, les Inuits ont commencé à se suicider massivement. Aussi incroyable que cela puisse paraître, 21 % des Inuits interrogés en 2004 ont déclaré avoir essayé de se suicider.

Dans les communautés isolées, 1 jeune sur 4 prend de la cocaïne, et ne me demandez pas comment elle est arrivée jusque là [7].

La morale de l’histoire

L’histoire des Inuits doit nous faire profondément réfléchir. Car elle nous concerne tous.

Elle montre à quel point le confort matériel peut ne pas apporter le bonheur à lui seul.

Toutes ces choses qui nous entourent, nourriture, électronique, bagnoles, peuvent nous nuire lorsqu’elles nous absorbent au point de nous faire oublier les choses essentielles de la vie (chercher un sens à son existence, avoir un projet de vie, une espérance…)

L’homme est la plus fragile des créatures. Il n’a ni griffe, ni crocs, ni fourrure et sa force lui vient de son esprit.

Mais au milieu de la plus grande abondance matérielle, il peut se laisser mourir s’il ne trouve plus de quoi nourrir son esprit et son âme.
(la suite ci-dessous)

Nous sommes tous des Inuits…

Evidemment les Inuits n’ont pas eu le choix : le choc de la civilisation occidentale a été trop rude.

Leurs références culturelles, spirituelles, religieuses, se sont effondrées comme un château de cartes. Les précieux savoirs minutieusement transmis depuis des centaines de générations pour survivre dans l’Arctique sont brutalement devenus inutiles, obsolètes comme on dit. Le traumatisme a été trop grand.

Mais n’oublions pas que, autant que nous sommes, nous pouvons rencontrer les mêmes problèmes : face à un monde qui change trop vite, un environnement transformé trop profondément, des modes de vies bouleversés, des modes alimentaires nouveaux et malsains.

Savons-nous, au juste, ce que tout cela va donner sur le long terme ? Ces changements, ces révolutions devrais-je plutôt écrire, permettront-ils à nos enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, de maintenir un équilibre de vie suffisant pour continuer la grande aventure de l’humanité ?

C’est bien sûr très difficile à dire et c’est pourquoi la sagesse veut que nous fassions preuve de prudence avant d’accepter n’importe quelle nouveauté.

https://www.santenatureinnovation.com/le-fabuleux-remede-venu-du-pole-nord/

 

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19 juin 2014

Derrière le masque Gandhi L'apôtre de la non-violence a fait 500'000 morts

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Gandhi derrière le masque 
L'apôtre de la non-violence a fait 500'000 morts

Auteur: Alain Daniélou


Tous les hommes politiques présentés comme des saints par les médias doivent être regardés avec beaucoup de suspicion. Qu’ils se nomment Barack Obama, l'Abbé Pierre, Che Guevara ou Sœur Thérésa, leur image est presque systématiquement utilisée par les forces noires comme un panneau de lumière cachant de sombres intérêts. En guise d'exemple, nous publions un extrait du livre d’Alain Daniélou, Histoire de l’Inde, concernant Ghandi, «l’apôtre de la non-violence» qui a été responsable de la mort d’un demi-million d’hindous.

Mohan bas Gandhi (1869-1948) était le fils d’un fonctionnaire au service d’un petit prince du Kathiawar. Il fit en Angleterre des études d’avocat et devint membre du barreau de Londres. C’est vêtu de la redingote noire et du col rigide de l’avocat anglais qu’il se rendit en Afrique du Sud pour diriger un mouvement qui réclamait l’égalité des droits pour les Indiens et les Européens.
Après un bref séjour dans les prisons de Pretoria, il arriva en Inde en 1914 et commença aussitôt à jouer un rôle dans l’effervescence politique qui régnait durant la Première Guerre mondiale.

Gandhi s’empara de la direction du parti du Congrès et en éloigna les grands leaders modérés qu’avaient été Tilak, Lajpat Rai, S.N. Banerjee et Gokhale.
Peu à peu, Gandhi changea sa personnalité et son apparence. Le jeune avocat révolutionnaire anglicisé, venu d’Afrique du Sud, se mua en moine indien, demi-nu et vêtu de bure. On prétendit que cette transformation lui avait été suggérée par le leader musulman Mohammed Ali Jinnah.
L’aspect de prophète de Gandhi impressionna les Occidentaux. Ses compagnons lui donnèrent le titre de Mahatma («grande âme»). Toutefois, il ne convainquit jamais les élites du monde traditionnel hindou qui le considéraient comme un imposteur et un dangereux politicien.
L’usage fait par Gandhi de la théorie de la non-violence comme arme politique n’a rien à voir avec la tradition hindoue. La non violence est une technique de perfectionnement strictement individuelle et qui ne relève que du plan spirituel. Elle ne peut servir à des fins politiques, ni avoir de place dans le gouvernement des États. Toute la Baghavad Gita, livre sacré majeur de l’Inde, est une leçon donnée à Arjuna qui voulait renoncer à la violence et manquer ainsi à son devoir de prince et de soldat.
Gandhi a en fait été – grâce à ses théories sur la non-violence – l’instrument de massacres à une échelle presque sans précédent historique, qui ont précédé et suivi la division de l’Inde.

L’hindouisme n’est pas une religion, dans le sens que l’on donne généralement à ce mot. Il n’y a pas, dans l’hindouisme, de prophètes qui aient établi une fois pour toutes des «vérités» qu’il faut croire ou des règles de conduite inaltérables et communes pour tous. L’hindouisme est une philosophie, un mode de pensée, qui pénètre et coordonne tous les aspects de la vie et cherche à l’harmoniser avec un monde infiniment diversifié, dont les causes profondes sont hors de portée de l’esprit humain. Même dans les classes sociales les moins évoluées, la tolérance apparaît comme une vertu fondamentale. Chacun cherche à faire de son mieux, selon ses capacités, mais nul ne peut savoir quel est le chemin qu’un autre doit suivre pour se rapprocher du divin, pour réaliser ce qu’il est car tous les êtres sont différents. Et nul ne peut juger des intentions mystérieuses des dieux qui font naître l’un riche, beau, intelligent, robuste, l’autre pauvre, laid, stupide ou malade.
La violence, l’assurance excessive, le dogmatisme irréfléchi, le prosélytisme des musulmans et des chrétiens, semblent aux hindous des attitudes naïves et impies.
Quel fou peut se prétendre informé des intentions secrètes des dieux? C’est pourquoi les conversions des hindous à l’Islam et au Christianisme ont été rares et n’ont eu lieu que dans les classes sociales inférieures; et cela par la force, par intérêt, ou par nécessité de survie. Ces conversions restent le plus souvent superficielles. Il existe de très nombreux musulmans dans l’Inde qui sont végétariens, observent les règles de purification hindoues, vénèrent Kali la déesse de la mort et chantent les amours de Krishna.

Les manœuvres politiques qui permirent de soulever l’une contre l’autre ces deux communautés, – pourtant très imbriquées depuis des siècles – avaient été préparées de longue date dans le but de conduire à une division de l’Inde, avec l’idée de permettre à l’Angleterre de maintenir son contrôle sur le continent indien, lorsque l’indépendance paraîtrait inévitable.
Prenant prétexte des émeutes qu’il avait lui-même organisées, le gouvernement britannique proposa une division de l’Inde, entre le Pakistan musulman et une Inde hindoue (Bharat). Ce qui fut accepté par Gandhi et par le Congrès, malgré l’opposition de tous les éléments modérés, hindous et musulmans.
En mettant sur le même plan l’Inde et le Pakistan, l’Angleterre divisait le continent entre un État laïc multireligieux, où les droits des citoyens étaient définis par des lois modernes, et un État théocratique – le Pakistan – où seule était admise la loi coranique qui ne reconnaît aucun droit aux non-musulmans et fait de leur meurtre une vertu. Les partis hindous ne furent jamais consultés par Nehru – qui était agnostique – et Gandhi, cet illuminé réformiste qui ne représentait en rien la population hindoue.
Le déguisement de Gandhi en saint homme fut un masque habilement utilisé pour faire croire au monde qu’il représentait les hindous.

Suite à la partition, plus de la moitié des musulmans restèrent en Inde; en revanche, les hindous du Pakistan furent spoliés, massacrés, privés de droits civiques et de protection. Les survivants quittèrent en masse leurs maisons, leurs terres, leurs villages, dans un exode qui fut l’un des plus effarants des temps modernes. Des millions de malheureux prirent refuge dans une Inde déjà surpeuplée. Beaucoup moururent de faim et de misère dans des camps improvisés ou dans les rues de Calcutta, transformées en cour des miracles. Les massacres et les transferts de population qui suivirent la partition furent effrayants. Une estimation modérée fait état de 500'000 morts et de dix millions de personnes déplacées.
Quand la tension créée par les réfugiés menaça de provoquer un massacre des musulmans restés en Inde, Gandhi – qui était parti pour essayer de calmer l’agitation du Bengale – revint à Delhi pour défendre les musulmans menacés de représailles et pour exiger le paiement au Pakistan d’une partie des réserves monétaires.
Le 20 janvier 1948, il fut assassiné alors qu’il assistait à une réunion de prières à New Delhi. La raison principale de cet assassinat, par un jeune brahmane appartenant au parti orthodoxe, était l’inquiétude causée par l’hostilité de Gandhi envers les institutions traditionnelles des hindous. Cette hostilité était considérée comme beaucoup plus pernicieuse que l’indifférence des Anglais.
Une autre raison était l’attitude trop conciliante de Gandhi envers les musulmans, malgré les massacres terribles qui avaient précédé et suivi la partition de l’Inde. Gandhi recommandait de gagner la coopération par l’amour et le désintéressement, alors que les musulmans de l’Inde et du Pakistan chantaient partout: «Nous avons eu le Pakistan pour une chanson, Delhi nous coûtera une bataille». Toute publication du plaidoyer que prononça le meurtrier pour expliquer son geste a été interdite en Inde.

http://www.crom.be/fr/documents/gandhi-derriere-le-masque

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