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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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tibet
21 décembre 2016

OSHO ET GURDJIEFF et les grandes sectes néoorientalistes de développement personnel

 

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OSHO/ Rajneesh et GURDJIEFF

En quoi le mouvement OSHO et le mouvement GURDJIEFF c'est blanc bonnet et bonnet blanc ?

Avant propos : Le Groupe René s'est donné pour tâche d'informer le public sur les mouvements sectaires issus de Gurdjieff, en s'attachant à l'analyse des textes f ondateurs, de la doctrine et des pratiques. Concernant OSHO, il recommande une lectur e préalable des articles de l'UNADFI (Union Nationale des Associations de Défense des Famille s et de l'Individu) dans sa revue BULLES des 2 ème trimestre 1989 et 1 er trimestre 1986,

publiés sur le présent site www.prevensectes.fr de Mathieu Cossu. 1 NOM OFFICIEL BHAGWAN SHREE RAJNEESH : précédente dénomination du mouvement créé par Rajneesh Bhagwan : le Béni, Dieu, ou bien Bouddha éclairé pour les hindous Shree : le maître Rajneesh : nom du fondateur OSHO FOUNDATION Osho : Maître illuminé (un cran inférieur à Bhagwan, suite aux déboires aux USA)

La Fondation OSHO, aujourd'hui sise à Zurich (Suisse) coordonne les activités d'un réseau mondial de centres OSHO qui se veulent être des éco les philosophiques orientalistes et de développement personnel, pratiquant la méditation, le yoga, des danses, etc.. 2 HISTORIQUE - Rajneesh Chandra Mohanest est né en Inde dans le village de Kushwada en 1931. En 1953, à 22 ans il dit avoir "reçu l'illumination", et s'être envolé comme un "jet" dans un "processus de conscience qui allait durer 7 jours", avec comme conséquence une "compréhension totale des mystères cosmiques". En 1960, il est nommé professeur de philosophie. Il montre alors une attitude critique envers toutes les traditions philosophiques et religieuses. En 1970, il annonce avoir trouvé la clef du développement spirituel du Nouvel Age, une méthode qu'il baptise "méditation dynamique", contenant assez de "force explosive" pour créer "l'homme nouveau" et sauver l'humanité de l'holocauste qui risque d'advenir dans 20 ans.

En 1971, il prend le titre controversé de Bhagwa n, le Dieu incarné de la Nouvelle Ere, et il commence à parcourir l'Inde et y faire des disciples, dont le nombre va grandissant. Des groupes de samadhis (disciples illuminés) parcourent le pays pour le célébrer. En 1972, suite à des donations, il crée deux co mmunautés agricoles. L'une d'entre elle, '"Samarpan" (à Baroda, Gujara), est financée par le père de Ma Anand Sheela sa future secrétaire particulière. A Samarpan s'expérimente le travail selon Gurdjieff, un "travail de transformation complète des êtres où l'on tue l'ego". En 1974, certains des samadhi créent pour lui un ash ram, "une communauté idéale", à la lisière de Poona et à 150 km de Bombay, et ils commencent à le "manager". De Poona, Rajneesh peut alors diffuser plus larg ement sa doctrine : rejet de tous les biens, vie dans une liberté totale, "regroupement de toutes les énergies que l'on a en soi et autour de soi", éveil spirituel à une conscience cosmique, méditation dyna mique, danse, sexe,... sont les moyens "libératoires sur le chemin de la découverte et de la réalité". Rashneesh écrit de nombreux livres où il réussit à placer des citations de Jésus, Marx, Shakespeare,...afin de pouvoi r séduire les occidentaux. Ceux-ci viennent en grand nombre. On compte plus de 30 000 visiteurs par an à la fi n des années 70.

Beaucoup (sans doute "préparés" ailleurs) ont déjà quitté leur vie professionne lle et leur famille, payent et travaillent dur pour devenir les élèves du Baghwan Rashneesh. En 1981, poursuivi par le fisc indien, Rajn eesh quitte l'Inde pour le "Rancho Rajneesh" ou "Rashneeshpuram", un immense centre à Entelope en Ore gon USA (6 400 ha de désert à l'origine, payé 5,75 millions de $), préparé par certains de ses disciples et dirigeants du mouvement. Des milliers de personnes "en recherche de paix in térieure" viennent y pratiquer la "méditation dynamique" de son invention, doublé d'une recherch e de catharsis et de suppression des émotions. Rashneeshpuram est un centre attractif au début, les travaux pénibles alternant avec des moments de détente. Il devient une véritable ville, reba ptisée Rajneesh Town, avec hôt els Rajneesh, Air Rajneesh, aéroport, Rashneesh boutiques, flotte d'autobus, 8000 m2 de halls de réunions... La ville sera entièrement dirigée par des disciples de Rajneesh (maire, conseil m unicipal, sheriff) et sa population comptera jusqu'à 3 500 habitants permanents.

Bhagwan Shree Rajneesh est décrit comme un Maîtr e spirituel, cultivé, moderne, charismatique, provocant, autoritaire, à la présence hypnotisante selon certains. Un homme qui vit dans un luxe inouï (il possédait une collection de Rolls Royce, -entre 27 et 91 selon les sources-) En septembre 1984, la communauté d'Entelope déraille complètement, lorsque pendant deux semaines et pour raisons électorales, des disciples me ttent de la salmonelle dans la nourriture de 10 restaurants de The Dalles, une ville proche. 750 pe rsonnes sont portées malades et 45 hospitalisées. Ma Anand Sheela, secrétaire personnelle de Bhagwan, admettra devant les tribunaux en avoir été l'instigatrice et sera condamnée à 69 ans de prison. La presse (San Francisco Chronicle) rappelle régulièrement cet événement, comme une première dans les annales du bioterrorisme aux USA, en particulier depuis un certain "11 Septembre".

Au plus haut de son succès, et selon elle, l' organisation aurait eu 200 000 membres dans 600 centres dans le monde. Elle va connaître un effondrement et ne redécollera qu'après la mort de Rajneesh. En 1985, Rajneesh plaide coupable sur deux points d'accusation,- être rentré frauduleusement sur le territoire américain et avoir arrangé des mariages pour permettre des immigrations-, ce qui selon la loi lui évite de répondre immédiatement à des faits beauc oup plus graves. Il est condamné à 10 ans de prison avec sursis et une amende de 400 000$. Indésirable en Oregon, il quitte les USA et cherche à créer de nouveaux centres au Népal, en Uruguay, Irlande, Gr èce, Allemagne, mais partout on lui refuse de s'installer. En 1989, Rashneesh, prend le nom de Osho (" Maître illuminé"), un degré en dessous de Bhagwan. En 1990, revenu à Poona il décède du sida. Sur sa tombe est écrit "jamais né, jamais mort". Dans ses dernières années à vivre, Rajneesh se droguait de plus en plus, pas seulement de médicaments. Il tenait des propos de plus en plus racistes et antisémites, et ses fidèles commencèrent à ressembler de plus en plus à des "chemises brunes" . Sa première adepte, Christine Wolf, qui avait toujours cru en lui, se suicida. Entre temps les milliers d'adeptes d'Entelope, d ésillusionnés pour la plupart ont quitté le centre d'Entelope et doivent faire le deuil de leur utopie et de tout ce qu'ils ont vécu.

Dans les dernières années, selon les témoignages, ils étaient traités comme des "insectes sans intelligence", choqués par les agissements d'une direction arrogante et paranoïa que (méthodes de collecte de fonds, système élaboré d'écoutes téléphoniques, gardes armés et détention d' armes de guerre illicites, punitions, extraditions...), mais chacun se donnait de bonnes raisons pour admettre l'inadmissible. En Allemagne, plaque tournante du mouvement en Europe, nombre d'adeptes ayant contracté des dettes et acheté des établissements en leur nom ou celui de leur entreprise (discothèques, restaurants, château Rashneeshstadt près de Kassel) font faillite. Malgré les poursuites et les blocages de comptes en Suisse, d'anciens dirigeants (appelés "les 21") avaient pris leurs précautions financières et réussissent à reconstituer le mouveme nt dans le monde sous le nom de OSHO. Aujourd'hui Le siège de la Fondation se trouve à Zurich (Suisse).

Ses financiers surveillent les développements du mouvement dans le monde et la protection des Trade Marks (Osho, Méditation Dynamique..) : ainsi une action en justice a-t-elle été entreprise contre le site www.oshoworld.com d'une association charitable indienne (Os ho Dhyan Mandir et Atul Anand) qui aurait repris le terme Osho,- marque déposée- ! Les principaux centres cités sur internet (sannyas.net....), se trouvent aujourd'hui au Népal (Katmandou), en Inde (Poona, Delhi), Japon, Australie (Perth), Hollande (Amsterdam, La Haye), Canada (Toronto), Allemagne (Dresde), Italie (3 centres), Danemark, Grande Bretagne, Irlande, France, Chili, Israel , Brésil, Salvador, Thaïlande. 1996 : A Poona en Inde, existe toujours un grand centre OSHO, une école de danse principalement. Sa directrice et coordinatrice, Amiyo Devienne , formée en France à la chorégraphie et à la thérapie par la danse, a enseigné pendant 20 ans une "approche holistique de la méditation et du mouvement". En 1990, Rajneesh lui avait demandé d'inclure dans son programme les danses sacrées et les mouvements de Gurdjieff, et pour cela elle est partie se former dans l'école Bennett de Santa Fé aux Etats Unis.

Un dépliant diffusé à Göteborg en Suède pr ésente la panoplie de ses "danses sacrées de Gurdjieff" : danses destinées à "se lib érer du cercle étroit des automatismes", "à s'ouvrir à un niveau de conscience supérieur", "travail" sur le physique, l' émotionnel et le mental simultanément, puissante dynamique de groupe, auxquels se rajouten t des méditations spéciales selon Osho. D'autres chorégraphes comme l'italienne Vasanta Trambusti seront été formées dans la même optique. Parcours d'un initié (Sannyasin) no rvégien, selon Karl Milton Hartveit. C'est en 1993 que "L'association des amis d' Osho" a été créée par le dénommé J. Sundrer Halvorsen, (Sundrer son nom d'initiation) dans le but de développer en Norvège le travail et les missions d'Osho.

Halvorsen avait fait 6 ans d'études de médecine en Californie dans les années 60, puis fait le tour de l'Amérique Latine pour y rencontrer un grand go urou du moment, un bolivien ayant passé 10 ans au Tibet et découvrir le yoga, la méditation et .. un livre sur Rajneesh. De retour aux USA en 1982, il rencontre le "Maître" et part dans un centre Osho de Grande Bretagne où, après 2 ans de "thérapie" il devient un Sannyasin. En 1997, il existe 350 à 400 sannyassin (adeptes initiés), et un nombre plusieurs fois supérieur de disciples actifs dans des groupes de méditation ou de thérapie selon Osho. Cette même année, 35 000 livres d'Osho ont été vendus dans le pays. D'autres parcours individuels de sannyasins sont donnés dans de multiples sites web en langue allemande. Des centres OSHO reconnus par la Fondation Gurdjieff En 2003, plusieurs sites de la 4 ème voie citent des centres OSHO pour y faire des mouvements ou des danses sacrées de Gurdjieff , Gu rdjieff International Review donne des lieux de "méditation Osho et danses Gurdjieff" Le centre de CLAYMONT aux USA, créé par le gurdjieffien BENNETT, a mis à son programme des retraites OSHO, parmi d'autres stages tels que de yoga ou les stages Gurdjieff de DuVersity . Le "3d Millenium Center" de Vladivostok en Russie professe les mouvements et danses Gurdjieff avec le soutien d'instructeurs japonais de "l'Institut Os ho pour les mouvements sacrés".

Le "Gurdjieff Movements Workshop" du Japon enseigne les mouvements Gurdjieff et incite à poursuivre l'enseignement en envoyant des élèves à la commune internationale OSHO en Inde En France Alors que les nombre de groupes OSHO et d'adeptes ont été considérables dans les pays anglo- saxons (USA, Australie, Grande Br etagne, Allemagne, Hollande, pays nordiques), ce mouvement a eu du mal à se développer en France. Le nombre des centres OSHO en France est mal connu car il s'agit le plus souvent de petits centres, d'appart ements, de fermes ou de chalets individuels. Le nombre des adeptes aurait culminé dans les années 80 à 300 individus et le urs activités restent aujourd'hui très discrètes, ce qui n'empêche pas d'en entendre parler de temps à autre par des témoignages de drames familiaux (séparations de couples, enfants envoyés en Inde..).

Les centres cités par seraient rattachés aux villes suivantes : - Arles (13) - Grenoble (38) - Nantes (44) - Perpignan (66) - Suresnes (92) - Toulouse (31) D'autres sources donnent : - Paris (75019) : Osho Tantra Bushan, 44 rue Fessart , Paris 19 ème , mais ceci reste à confirmer (Réf : le Bottin). - Laroque des Alberes (66 740), près de Perpignan, Pyrénées Orientales, un groupe OSHO- GURDJIEFF, dirigé en 2003 par une certaine Laïa. - Amélie les Bains (66110) : centre de méditati on Montalba, Mas de la Fergassa, (publicité en Hollande) - Hautes Pyrénées : centre de méditation et st ages annoncé par l'association Terre de Bien-Etre , qui montre la photo de ce chalet - Le Coq Banni (02140), près de la frontière belge : petit centr e de méditation de Milonga, qui n'aurait que 7 élèves, tous étrangers et recrutés en Allemagne (4) et Hollande (3), selon la publicité A noter - que le centre de Perpignan (66) pourrait être celui de Laroque les Alberes ou d'Amélie les Bains - qu'un ancien centre a été fermé par décision de Ma Anand Sheela, la toute puissante favorite de Rajneesh, il s'agit du centre de Thorinc ( ) dans les Alpes. Le centre Clos Ermitage (67) du Samadeva Institut, promu par le mouvement Osho (meditationfrance.com) propose des activités new ag e variées (méditation, sophrologie, etc..), dont plusieurs sont typiquement issues de Gurdjieff et Osho (mouvements et danses sacrées par A. Devienne, ennéagramme, ennéatypes,..).

CONCLUSION : Quel lien existe-t-il entre les mouvements Rajneesh et Gurdjieff Lorsque l'on étudie le mouvement OSHO (anciennement dénommé BHAGWAN SHREE RAJNEESH), on est frappé par les similitudes avec le mouvement Gurdjieff et par les multiples contacts entre les deux mouvements depuis plus de 30 ans. Des contacts avec le Système Gurdjieff - Tout d'abord le jeune Rajneesh étudiant à Bombay "reçoit l'illumination" en 1953 à 21 ans. Il parcourt l'Inde, crée plusieurs ashrams grâce à des donations, -dont l'un d'entre eux pour y expérimenter les techniques de Gurdjieff-, connaît un succès consid érable en nombre d'adeptes payants et venus des USA ou d'Allemagne (à l'évidence bien préparés) - Observons au passage qu'au tout début de sa carrière de gourou, Rajneesh a eu des contacts avec le Maharishi Mahesh Yogi qui l'a invité à venir donner une conférence à Bombay.

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Ceci n'est pas sans signification car le Maharishi, fondateur de la Méditation Transcendantale, a été lancé en Occident par Bennett, un des plus fidèles disciples de Gurdjieff. Plus tard Rajneesh déclarera considérer Bennett comme un véritable maître initié. Rappelons ici que Bennett est le disciple de Gurdjieff qui a le plus œuvré pour l'introduction en Occident de grandes sectes néoorientalistes de développement personnel, telles que la MT, SUFI, SUBUD,...). - Lorsque poursuivi par le fisc indien, Rajneesh quitte son pays pour s'installer aux USA, des disciples ont acheté et préparé pour lui 26 000 ha de terrain et commencé à y créer une ville qui s'appellera la ville de Rajneesh. Ceci est un scenario récurrent observé avec nombre de groupes issus de Gurdjieff : un gourou arrive dans un pays, il est aidé financièrement à s'installer et il connaît un succès immédiat, sa venue ayant été préparée et attendue. C'est ce que nous appelons le "Système" : su r la base de thèmes porteurs (New Age, Développement Personnel, retour à la terre, écologie, spiritualisme néooriental,.. et bien d'autres encore), des financements sont attribués tandis que des réseaux pré-existants de personnes placées dans les média, conférenciers, loges d'influence.. aident à ramener de futurs adeptes.

Lorsque vient un succès financier, que les dons affluent, le leader rembourse sa dette, de façon discrète et en évitant le traçage par le fisc, par exemple en revendant à un autre mouvement des biens immobiliers ou mobiliers à bas prix ou bien par une reconnaissance de dette non prise en compte par le fisc de certains pays après un nombre d'années donné. - Les pratiques de Rajneesh, ses provocations, sa personnalité extravagante et autoritaire, sa présence hypnotisante mais aussi son enseignement, son objectif de détruire les religions et les règles morales, de supprimer le moi et les émotions par un travail sur soi, rappellent constamment Gurdjieff. Les scandales aussi. - Peu avant son décès annoncé, Rajneesh demande à Amyio Devienne d'enseigner partout dans le monde les "mouvements" et "danses sacrées" qui furent à la base des pratiques de Gurdjieff. – Cette dernière ira les apprendre dans le centre Bennett de Santa Fé (New Mexico, USA). - Aujourd'hui on compte plusieurs centres "Osho-Gurdjieff" dans le monde (Europe du Nord, Russie, Inde, Japon..). - Les media du mouvement Gurdjieff (sites web, Gu rdjieff International Revi ew) citent plusieurs centres OSHO parmi les centres pratiquant les mouvements et danses sacrées de Gurdjieff. C'est à dire selon les standards édictés par Mme de Salzmann de la Fondation Gurdjieff. - Remarquons au passage que le site hollandais OSHO ( www.vrieden-van-osho.nl a pris comme fond de page le symbole des oies sauvages.

Un ancien adepte de Rajneesh, Michel Barnett, a repris ce symbole en créant le groupe Wild Goose/Energy Worl d, et a bénéficié d'une cession immobilière de la part du groupe gurdjieffien Linbu Danemark (une étude sur Wild Goose est en préparation). Sur la doctrine - Rajneesh dit avoir formé sa doctrine et son enseignement après avoir beaucoup étudié "jusqu'aux plus récents livres de l'Occident traitant de religions et de mysticisme", il a professé 9 ans dans l'université de Jabalpur. On ne trouve certes pas de trace de Gurdjieff dans la liste publiée par lui "sur ses lectures préférées" (ce qui n'étonnera personne, tant le secret est important chez Gurdjieff, et tant la pratique y prévaut sur toute lecture), mais on y trouve tout de même Castaneda (le Don Juan gurdjieffien, chercheur et connaisseur des drogues d'Amérique du s ud) et Irène Popov (qui pratiqua la discipline de Gurdjieff avec Ouspenky en Russie et écrivit sur Gurdjieff aux USA,- des livres très rares-), au milieu de livres beaucoup plus classiques tels que JJ Rousseau et Voltaire, ou des mémoires écrites sur Bertrand Russel, Wilhelm Reich, un fakir Sufi, un maître juif Hassid,... - Dans son livre "Books I have loved", Rajneesh affirme avoir connu beaucoup de gurdjieffiens dans sa vie mais "qu'aucun d'entre eux n'avait co mplètement lu la trilogie "All & Everything" de Gurdjieff", alors que "lui même l'avait lue plusie urs fois pour s'en imprégner complètement".

- Ce n'est que bien plus tard qu'en réponse aux questions d'une adepte Tu riya, Rajneesh démontre son excellente connaissance de la vie et de l'ensei gnement de Gurdjieff qu'il considère véritablement comme un (son?) maître, tout en considérant Orag e, Ouspensky, Hartmann, de Salzmann, Viven Engelberg, James Tomarelli comme ... de simples adeptes ! Il parle néanmoins de Bennett comme d'un véritable "Maître". Bennett malade aurait reçu directem ent le fluide de Gurdjieff qui lui aurait mis un jour la main sur la tête et guéri. L'enseignement et les pratiques On ne peut s'empêcher de voir comme une év idence les similitudes da ns les expressions, la doctrine et dans les agissements des deux dirigeants. - Comme Gurdjieff, Rajneesh enseignait que "l'homme est endormi", "qu'il est une machine", qu'il a perdu "son essence". Pour retrouver sa pureté originelle et devenir "l'homme nouveau", il doit "détruire sa personnalité".

Il doit se libérer de toutes les traditions politiques, religieuses et morales afin de retrouver sa propre nature divine. - Le Maître est là pour provoquer des situations de conflit d'ego, difficiles, voire impossibles, afin de contribuer à accélérer l'effondrement de la c onscience rationnelle, "extirpe r la morale apprise", éradiquer la "personnalité", cette maladie morale . Il se produit alors une purification profonde et l'illumination (Rajneesh avoue n'utiliser ce dernier te rme que pour attirer les occidentaux adeptes du New age). Pour lui, l'homme nouveau a une expérience directe et une connaissance du monde divin. Il a une nouvelle conscience, il n'est plus astreint aux règles de morale ordinaire, "il sait intuitivement à chaque instant ce qui est juste et ce qui est faux".

- Rajneesh n'avait pas son pareil pour appliquer cel a : faire travailler et épuiser physiquement ses adeptes, les opprimer, les détendre par des histoires graveleuses de type Gurdjieff "dont il était le premier à rire et faire rire aux éclats", "un harem de jeunes femmes et une mythologie d'athlète sexuel incomparable, un luxe inouï (que les adeptes préféraient prendre pour un pied de nez à la société qui l'entourait), une personnalité de dictateur spirituel et matériel, et pour tout dire un égoïsme rare et un ego monstrueux". La vie à Rajneeshpuram était "un cauchemar de théocratie" et de totalitarisme pour les uns, une sorte de "théatre de rue cosmique" et une énorme blague destinée à ridiculiser le matérialisme en occident pour d'autres, tous obéissants. - Base des enseignements de l'un comme de l'autre, la "Méditation Dynamique" (marque déposée) a des similitudes avec les "Mouvements" de Gurdjieff, avec quelques rappels du "Latihan" de Subud :

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1 ère phase : exercices respiratoires "chaotiques" : inspirations et expirations profondes et rapides, sans le moindre rythme

2 ème phase : devenir consciemment fou : danser, hurler, frapper le mur, rire, pleurer,... sans censure, pour arriver à un état de vide intérieur

3 ème phase : elle début e par un ordre "STOP". Tous les participants s'arrêtent dans la position dans laquelle ils étaient quand l'ordre a été donné, et ils y restent 10 minutes sans mouvement ni son, "pour laisser agir la force spirituelle". Cette phase se termine par des danses, du chant, "la fête de l'homme", chacun devant exprimer son bonheur ex tatique d'avoir pu entrer en contact avec les "forces divines" et d'être sur la voie de devenir un "homme nouveau". - Contrairement à Gurdjieff qui n'admettait les débordements sexuels que pour lui-même, Rajneesh a introduit le "massage érotique", une "thérapie corporelle d'importance majeure pour le développement humain" : pour lui, lorsque les centres sexuels sont stimulés, des forces spirituelles sont libérées et peuvent à terme mener à la connaissance cosmique. Une jeune femme témoigne avoir perdu ses illusions après le scandale de 1984.

Elle regrette comme des centaines d'autres de s'être faite stériliser à la demande de Rajneesh. Depuis 1984 , les élèves ont eu obligation de passer positivement les tests HIV du sida avant d'être autorisés à pratiquer la "thérapie Rajneeshienne". Drogue et Hypnose - Quant à l'usage de drogues, "la chimie" app liquée à l'homme, Rajneesh, beaucoup plus bavard que Gurdjieff, en justifiait lui aussi l'usage dans son livre "Notes of a Mad Man" : " L'oxygène et l'azote sont les éléments basiqu es de l'existence. Ils peuvent avoir beaucoup d'emploi, mais pour diverses raisons, les politiciens sont contre les produits chimiques de toutes sortes, toutes drogues. Le mot de drogue lui même est devenu dangereux. Ils sont contre les drogues parce que si les gens commencent à se connaître, les politiciens vont perdre leurs pouvoirs sur eux, et ils aiment le pouvoir. Dans les Vedas (indiennes), les drogues s'appellent le "soma", "l'essence", et depuis lors, tous ceux qui les ont utilisées ont reconnu, directement ou indirectement, que les drogues peuvent rendre un immense service à l'homme.

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L'homme est un organisme chimique, ainsi est son existence. Tout est chimie..." On remarque ici que le mot "soma" était déjà utilisé par Aldous Huxley dans le "Meilleur des Mondes" pour désigner la drogue que posséderaient tout citoyen pour se sentir mieux. On remarque aussi que "Essence" est le mot magique de Gurdjie ff pour désigner la "personnalité originelle", que l'éducation et l'identification ont détr uit, et que les techniques de sa 4 ème voie sont destinées à retrouver. - Forts de cette philosophie, les dirigeants d'Ente lope ont pu s'adonner au trafic de drogue, faire beaucoup d'argent et fournir les adeptes. Une jeune anglaise a été jugée pour avoir transporté plusieurs kilos de haschich pour payer son vol de retour de Poona à Toronto. - Comme la fin justifiait les moyens lors de la tentative de prise de pouvoir d'une ville voisine d'Entelope, quelques centaines de SDF ont été achetés et drogués pour venir voter dans l'intérêt de la secte.

La manœuvre n'ayant pas réussi, ces SDF fu rent renvoyés dans leur ville d'origine. - Quant à sa propre consommation, Rajneesh se targ uait d'utiliser régulièrement du gaz hilarant. En réalité il était drogué de longue date et termina piteusement sa vie, en y rajoutant du Valium et de la trinitrine, pour cause de maladie cette fois. Pour ne pas oublier de quoi il est question Au delà des aspects hilarants pour ceux qui n'ont pas connu la secte de l'intérieur. Le Rapport Parlementaire "Les sectes en Fran ce" de 1996 citait pour la France "le Centre d'Information OSHO" comme mouvement sectaire de 50 à 500 adeptes. Rappelons les critères retenus par cette Commission faisant siens ceux retenus par les Renseignements Généraux du Ministère de l'Intérieur : - la déstabilisation mentale - le caractère exorbitant des exigences financières - La rupture induite avec l'environnement d'origine - Les atteintes à l'intégrité physique - L'embrigadement des enfants - Le discours plus ou moins antisocial - Les troubles à l'ordre public - L'importance des démêlées judiciaires - L'éventuel détournement des circuits économiques traditionnels - Les tentatives d'infiltration des pouvoirs publics Les dix critères s'appliquent, depuis ses débuts, à ce mouvement certes d' importance numérique et financière limitée en France , mais très important au niveau mondial.

A.1.2) L'homme rusé

Georges Ivanovitch Gurdjieff, né dans le Caucase à une date indéterminée, est arrivé en France en 1921 entouré d'un certain nombre d'adeptes russes. Dès 1922 il a pu acquérir une propriété à Fontainebleau, le Prieuré d'Avon, grâce à des fonds levés par un de ses premiers adeptes, le journaliste russe P.D. Ouspensky. Ce dernier s'était installé en Angleterre, en contact direct avec les milieux théosophes. Ouspensky allait ensuite envoyer nombre de ses propres «élèves» faire des séjours plus ou moins prolongés au Prieuré, jusqu'à ce que Gurdjieff le déclare persona non grata (et ses élèves avec lui, nonobstant leur générosité passée) car il avait désormais formé les cadres qui lui permettaient de s'attaquer au marché américain.

 Le Système Gurdjieff

Le mouvement Gurdjieff était transnational d'emblée. Gurdjieff avait un grand sens de la stratégie, en plus de ses capacités de manipulateur. En recrutant et formant des journalistes de renom comme Ouspensky, puis son homologue anglais Orage, le premier lui fournissant le second, il faisait de deux pierres mille coups : d'une part, il donnait à son mouvement une image cultivée et intellectuelle, et d'autre part cela lui donnait accès à une clientèle déjà préparée par la théosophie. Il ne s'est vraiment attaqué au marché français que pendant l'Occupation depuis son appartement parisien. Depuis lors, on ne compte plus les intellectuels qui se sont investis pour promouvoir et créer des groupes en Europe Occidentale, Amérique du Nord et du Sud, Océanie, et aujourd'hui en Europe de l'Est et en Asie.

 

Gurdjieff s'est beaucoup inspiré d'Helena Blavatsky fondatrice de la Théosophie (tout en proclamant qu'elle n'y connaissait rien). Il se servait également de contes et d'aphorismes, censés exprimer une profonde sagesse populaire. Il développait en outre des théories basées sur l'octave musicale, mâtinées de diverses considérations chim(ér)iques et numérologiques (dont l'ennéagramme, censé symboliser sa cosmologie et neuf types humains). Rajoutons pour faire bonne mesure des relents d'hindouisme tantrique, un peu de yoga, un peu d'astrologie, du «christianisme ésotérique», du soufisme : c'était un pot-pourri des idées dans l'air du temps. Tout était bon à prendre. Le contenu ésotérique enflait sans cesse grâce à l'apport de nouveaux adeptes, et continue encore à enfler de nos jours. Cette partie de la doctrine est cependant anecdotique. La spécificité de la Quatrième Voie se trouve moins dans ses théories que dans sa pratique.

Pour faire court, on pourrait dire que Gurdjieff, c'est la théosophie plus les techniques d'assujettissement.

 

 ENNEAGRAMME (Esotérisme)

 

 

L' ennéagramme est une méthode ésotérique de développement personnel dont la plupart des sources laissent penser qu'elle a été conçue ou développée par Georges Gurdjieff qui y voyait « la porte pour acquérir la Pierre Philosophale* » « le symbole qui prend la forme d’un cercle divisé en neuf par des points, reliés entre eux dans un certain ordre par neuf lignes, exprime la loi de sept dans son union à la loi de trois ».

Le mot a été construit avec la racine grecque ennea qui signifie neuf et gramma dont le sens est figure. L'ennéagramme, comme support d'étude de la personnalité, s'est diffusé à partir des années 1970 aux États-Unis dans le courant de la psychologie humaniste et plus récemment dans les courants New Age. Des controverses existent au sujet de cette théorie et de son fondateur.

 

*Pierre philosophale: Nous retrouvons cet élément dans le livre et le film Harry Potter à l'école des sorciers.

Wikipédia: La Pierre Philosophale est une hypothétique substance alchimique. Pour Louis Figuier :« Les alchimistes attribuaient à la pierre philosophale trois propriétés essentielles : changer les métaux vils en argent ou en or ; guérir les maladies et prolonger la vie humaine au-delà de ses bornes naturelles »

Note: Il est aisé de comprendre que seul satan recherche ce genre de "puissance".

 

 

 Origine de l'ennéagramme

Gurdjieff prétend avoir connu l'ennéagramme au contact d'une hypothétique confrérie des Sarmoung en Asie centrale. L'origine de l'ennéagramme reste floue et à l'heure actuelle personne ne peut apporter de preuves formelles quant à son origine. Certains gnostiques pensent que Gurdjieff l'a tout simplement conçu et habilement diffusé.

 

 

 Développement de la méthode

 

Gurdjieff dit avoir reçu communication de ce symbole au cours d'un de ses voyages, par l'intermédiaire d'une société initiatique, héritière, dit-il, d'une ancienne confrérie Soufi.
PD. Ouspensky dans son ouvrage « Fragment d'un enseignement inconnu », rapporte que Gurdjieff estimait ce symbole comme étant d'une très grande importance :

 

« Un homme isolé dans le désert tracerait-il l’Ennéagramme sur le sable, il y pourrait lire les lois éternelles de l'univers » [ ...] « La signification de ce symbole était estimée d'une telle importance par ceux qui la connaissaient, qu'ils ne voulurent jamais la divulguer » [...] « L'enntéagramme est le mouvement perpétuel, ί1 est ce « perpetuum mobile » que les hommes out cherché depuis la plus lointaine antiquité... »

Ce symbole d’importance appelé “Ennéagramme”, a été l’apanage de diverses sociétés secrètes. Il apparaît à différentes époques sous l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui et serait, selon une tradition "secrète", l’expression d’un très haut savoir initiatique.
Dans sa représentation actuelle, on ne peut que constater, l’absence de tout élément représentatif de l’instrument de mémoire qui fut producteur de la figure et du cercle qui la contient. La trace qui devait nous indiquer la genèse de l’image semble parfaitement occultée.
Dans le dessein de retrouver les marques appartenant au principe de la génération qui permettent de compléter la figure et d’en restituer la véritable image, nous avons décrypté et interrogé la mémoire créative du schème...
Une fois qu’apparaît, restituée dans son expression schématique la plus simple, la mémoire constructive du principe de la Génération qui a présidé à sa formation, l’Ennéagramme offre une nouvelle image, un ajout, sous la forme d’un cercle complémentaire, circonscrit l’ensemble de la figure. Ce cercle peut sembler sans importance et l’on pourrait même en induire sa disparition, si une telle attitude n’était dommageable pour comprendre et pénétrer plus avant dans la réalité créative de ce schème.
« [...] À notre connaissance, tous les Ennéagrammes que nous avons examinés, à ce jour, sont graphiquement incomplets puisque le cercle constructeur n’apparaît pas dans la figure. Gommer ce cercle, c’est tronquer l’image de ce symbole schème, c’est le priver de l’expression dynamique de sa genèse hautement énergétique. »

Le noyau de la doctrine de Gurdjieff avait trait à l’intégration de toutes les "forces vitales" pour les mettre en harmonie les unes avec les autres ainsi qu’avec l’ordre cosmique, de sorte que chaque individu apprenne à "être".

 

 

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Gurdjieff a élaboré ses théories fondées sur l’ennéagramme vers 1916. Toutefois, la première publication sur le sujet date de la parution du livre d’Ouspensky, (journaliste) Fragments d'un enseignement inconnu en 1949. C’est Ouspensky qui greffa sur ce diagramme un système d’équivalences avec les fonctions du corps humain et les planètes. Puis Rodney Collin-Smith, un de ses disciples, fit correspondre l’ennéagramme au déroulement d’une vie humaine qu’il divisa en neuf périodes et à différents types psychologiques, selon une démarche assez similaire à celle qu’adoptait un autre adepte d’Ouspensky, Maurice Nicoll.

Oscar ICHAZO fut le premier responsable de l’ Ennéagramme

 

 

 

En octobre 1969, à l'institut de psychologie appliquée de Santiago du Chili, Ichazo donna une série de conférences sur l’ennéagramme comme un moyen de dresser une carte de la psyché humaine et des divers caractères. Parmi les auditeurs se trouvait un certain Claudio Naranjo, un universitaire qui enseignait au Chili et en Californie. Il avait lui-même fréquenté un groupe Gurdjieff dans sa jeunesse au Venezuela et participait aux travaux du Center for Biochemical Dynamics où l’on expérimentait les effets de nombreuses drogues psychédéliques. Séduit, il passa plusieurs mois à Arica dans l’Instituto de Gnosologia qu’y avait fondé Ichazo. Retourné à Berkeley, il développa sa propre version de l’ennéagramme qui est la plus connue en Occident depuis les années 1970.

En Californie, Naranjo rencontra Kathleen Riordan Speeth, docteur en psychologie comportementale, membre de la Gurdjieff Foundation et dont les parents avaient également travaillé avec Gurdjieff. Elle rejoignit rapidement les groupes de Naranjo, y acquit une place prééminente et finit par succéder à Naranjo quand celui-ci décida de retourner dans son pays d’origine. Parmi ceux qui étudièrent avec Kathleen Speeth, Robert Ochs et Helen Palmer (ci-dessous) furent finalement les responsables du passage de l’ennéagramme dans le grand public.

 

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 Georges Ivanovitch Gurdjieff, né dans le Caucase à une date indéterminée, est arrivé en France en 1921 entouré d'un certain nombre d'adeptes russes. Dès 1922 il a pu acquérir une propriété à Fontainebleau, le Prieuré d'Avon, grâce à des fonds levés par un de ses premiers adeptes, le journaliste russe P.D. Ouspensky. Ce dernier s'était installé en Angleterre, en contact direct avec les milieux théosophes. Ouspensky allait ensuite envoyer nombre de ses propres «élèves» faire des séjours plus ou moins prolongés au Prieuré, jusqu'à ce que Gurdjieff le déclare persona non grata (et ses élèves avec lui, nonobstant leur générosité passée) car il avait désormais formé les cadres qui lui permettaient de s'attaquer au marché américain.

Le mouvement Gurdjieff était transnational d'emblée. Gurdjieff avait un grand sens de la stratégie, en plus de ses capacités de manipulateur. En recrutant et formant des journalistes de renom comme Ouspensky, puis son homologue anglais Orage, le premier lui fournissant le second, il faisait de deux pierres mille coups : d'une part, il donnait à son mouvement une image cultivée et intellectuelle, et d'autre part cela lui donnait accès à une clientèle déjà préparée par la théosophie. Il ne s'est vraiment attaqué au marché français que pendant l'Occupation depuis son appartement parisien. Depuis lors, on ne compte plus les intellectuels qui se sont investis pour promouvoir et créer des groupes en Europe Occidentale, Amérique du Nord et du Sud, Océanie, et aujourd'hui en Europe de l'Est et en Asie.
La doctrine
Helena-Blavatsky

Société théosophique

Gurdjieff s'est beaucoup inspiré d'Helena Blavatsky fondatrice de la Théosophie (tout en proclamant qu'elle n'y connaissait rien). Il se servait également de contes et d'aphorismes, censés exprimer une profonde sagesse populaire. Il développait en outre des théories basées sur l'octave musicale, mâtinées de diverses considérations chim(ér)iques et numérologiques (dont l'ennéagramme, censé symboliser sa cosmologie et neuf types humains). Rajoutons pour faire bonne mesure des relents d'hindouisme tantrique, un peu de yoga, un peu d'astrologie, du «christianisme ésotérique», du soufisme : c'était un pot-pourri des idées dans l'air du temps. Tout était bon à prendre. Le contenu ésotérique enflait sans cesse grâce à l'apport de nouveaux adeptes, et continue encore à enfler de nos jours. Cette partie de la doctrine est cependant anecdotique. La spécificité de la Quatrième Voie se trouve moins dans ses théories que dans sa pratique.

Pour faire court, on pourrait dire que Gurdjieff, c'est la théosophie plus les techniques d'assujettissement.

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Gurdjieff a élaboré ses théories fondées sur l’ennéagramme vers 1916. Toutefois, la première publication sur le sujet date de la parution du livre d’Ouspensky, (journaliste) Fragments d'un enseignement inconnu en 1949. C’est Ouspensky qui greffa sur ce diagramme un système d’équivalences avec les fonctions du corps humain et les planètes. Puis Rodney Collin-Smith, un de ses disciples, fit correspondre l’ennéagramme au déroulement d’une vie humaine qu’il divisa en neuf périodes et à différents types psychologiques, selon une démarche assez similaire à celle qu’adoptait un autre adepte d’Ouspensky, Maurice Nicoll.

Oscar ICHAZO fut le premier responsable de l’ Ennéagramme

 

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Ichazo Oscar et Claudio Naranjo

 

En octobre 1969, à l'institut de psychologie appliquée de Santiago du Chili, Ichazo donna une série de conférences sur l’ennéagramme comme un moyen de dresser une carte de la psyché humaine et des divers caractères. Parmi les auditeurs se trouvait un certain Claudio Naranjo, un universitaire qui enseignait au Chili et en Californie. Il avait lui-même fréquenté un groupe Gurdjieff dans sa jeunesse au Venezuela et participait aux travaux du Center for Biochemical Dynamics où l’on expérimentait les effets de nombreuses drogues psychédéliques. Séduit, il passa plusieurs mois à Arica dans l’Instituto de Gnosologia qu’y avait fondé Ichazo. Retourné à Berkeley, il développa sa propre version de l’ennéagramme qui est la plus connue en Occident depuis les années 1970.

En Californie, Naranjo rencontra Kathleen Riordan Speeth, docteur en psychologie comportementale, membre de la Gurdjieff Foundation et dont les parents avaient également travaillé avec Gurdjieff. Elle rejoignit rapidement les groupes de Naranjo, y acquit une place prééminente et finit par succéder à Naranjo quand celui-ci décida de retourner dans son pays d’origine. Parmi ceux qui étudièrent avec Kathleen Speeth, Robert Ochs et Helen Palmer (ci-dessous) furent finalement les responsables du passage de l’ennéagramme dans le grand public.

 

 

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Illuminati ennéagramme

 

développement-personnel
A.2.6) La pratique
L'enseignement de Gurdjieff devait impérativement être vécu (il considérait l'homme « comme une expérience » dont il était l'expérimentateur) :
« J'avais besoin de rats pour mes expériences
Hein ?
Oui, des rats».
«Gurdjieff avait encore à sa disposition quelques «rats» ou  cobayes entraînés»- quoique ses rois des rats» fussent partis pour la plupart.»

(Gurdjieff, 1931 au Café de la Paix avec C.S. Nott)
Cela comportait des efforts physiques intenses, des privations de sommeil, des jeûnes prolongés et des chocs émotionnels, en particulier lors de sessions intensives, souvent menées hors du pays d'origine de la nouvelle recrue.
L'adepte devait en outre faire des efforts permanents d'introspection (appelés «le travail») pour :
  * décortiquer son propre fonctionnement psychique (mal équilibré chez l'homme moderne) selon Gurdjieff
    * éradiquer sans merci tout ce qu'il avait pensé, cru ou « cru savoir » auparavant. Il s'agissait de se défaire de la «fausse personnalité» qui lui avait été induite par la société et de «l'hypnose collective» dans lequel il était censé vivre auparavant.
selon Gurdjieff, «l'homme est une machine qui réagit aux stimulations» et seuls de rares individus, correctement guidés, sont capables en «travaillant» sur eux-mêmes d'acquérir une volonté propre et une âme immortelle. Pour atteindre ce «niveau supérieur de conscience», nul besoin d'un gourou, d'un yogi ou d'un prêtre, disait Ouspensky, «mais un bon professeur est indispensable» (sic).
Pour Gurdjieff cet état de «Conscience» a été recherché par les fakirs (mortification du physique), par les moines (contrôle de l'émotion) et par les yogis («travail »sur le mental) qui ont suivi les trois grandes voies de la spiritualité, mais seule la «4ème Voie» en permet la synthèse, et bien plus rapidement, précise-t-il, grâce à une certaine «petite pilule».
Depuis ses origines, la 4ème Voie, ou Voie de l'homme rusé, est saupoudrée de psychotropes.
« Il est bien évident que lorsqu'on tient pour acquis que tous les hommes sont des machines et qu'on commence soi-même à ne plus en être une, une dangereuse tentation risque de naître : si les autres sont des machines, pourquoi ne pas les utiliser comme tels ? La duplicité devient alors une forme très légitime de l'entraînement à une conscience de soi plus aiguë.
Et c'est là qu'une sorte d'inversion spirituelle intervient, infiniment plus périlleuse que l'immoralisme accepté comme tel.
... Le véritable danger spirituel commence au moment où le Bien est appelé Mal, et le Mal Bien. La perversion ainsi créée est presque immédiate»
Paul Sérant (un ancien élève), cité par Louis Pauwells dans «Monsieur Gurdjieff», et par Whitall N Perry dans «Gurdjieff à la Lumière de la Tradition»
Le recrutement
Gurdjieff semble avoir possédé un certain charisme et une pratique de l'hypnotisme, outre son sens de la stratégie.  Des groupes ésotériques vantaient ce nouveau « Maître » tant espéré dont l'enseignement allait changer le Monde.

Livre-Gurdjieff
Vécus d'adeptes
Gurdjieff avait plaisir également à se montrer vulgaire : «Vous, merdité complète» était une de ses expressions favorites. Il aimait s'entourer de jeunes filles qu'il appelait «mes génisses, pas encore vaches », sans dédaigner les femmes mariées. Les maris consentaient s'ils « voulaient» rester. Selon l'un de ses très nombreux fils illégitimes, un des dirigeants actuels de la Fondation Gurdjieff, il avait un appétit sexuel débridé, et une de ses adeptes était chargée de lui fournir de quoi alimenter ses ballets roses quasi quotidiens. Gros buveur, gros mangeur, d'une propreté dou-teuse mais aussi fabulateur, baratineur (il avait été marchand de tapis), et faux thérapeute.
Selon ses adeptes, Gurdjieff cherchait intentionnellement à choquer, afin de rebuter d'emblée ceux qui n'avaient pas la pénétration suffisante pour voir au-delà des apparences. Plus prosaïquement, cela lui évitait de perdre son temps avec des gens à l'esprit critique trop affirmé. Ceux qui restaient se trouvaient enfermés dans un véritable piège : désormais le bien s'appelait le mal et le mal, le bien. Compassion, sens moral, attachement sentimental «dans le sens ordinaire des mots» étaient vilipendés. La soumission au «professeur» était doublée d'une «lutte contre les émotions négatives». Il ne fallait pas parler du «Travail» à des gens extérieurs au mouvement : selon Gurdjieff, l'élève risquait d'en donner involontairement une image fausse. Beaucoup de postulants finissaient en hôpital psychiatrique. Selon les autres adeptes c'était soit parce qu'ils étaient faibles, soit parce qu'ils étaient venus à Gurdjieff trop tard.
Gurdjieff considérait que les parents étaient les moins aptes à s'occuper de leurs enfants, parce qu'ils étaient trop faibles avec eux. En outre, ils ne possédaient pas encore le «niveau de conscience» suffisant.
Au Prieuré, les enfants étaient confiés à la personne qui les aimait le moins, pour éviter tout sentiment. Comme le maître était contre l'éducation livresque, les enfants ne recevaient généralement aucune instruction.

 La 4ème Voie
«En travaillant avec nous», dit un de ses premiers adeptes, «il prenait pour un temps la place de notre âme (...)». De fait, au vu des récits, Gurdjieff exerçait un contrôle quasi total sur ses adeptes
A l'époque, on ne parlait pas encore de développement du potentiel humain, et encore moins de manipulation mentale, du moins en ces termes. On peut considérer Gurdjieff comme un précurseur à plus d'un titre, et sa 4ème Voie comme une école de formation de gourous.

 La-quatrième-voix-gurjieff
NOTE: Ce livre ésotérique ci-dessus coût 137.83€ neuf et 42.00€ d'occasion (301 pages) sur un site de vente en ligne. Nous voyons très clairement par ce tarif, même d'occasion, que les adeptes en abusent pour remplir leurs portes monnaie. Vous payez pour vous damner !

 (1) On trouvera de nombreux indices de l'illetrisme de Gurdjieff dans :
Thomas et Olga de Hartmann, Our life with Mr Gurdjieff. Elizabeth et John Bennett, Des Idiots à Paris. GI Gurdjieff, Récits de Bélzebuth à son ptits fils. PD Oupensky : Fragments d'un enseignement inconnu. Louis Pauwels : Monsieur Gurdjieff. Peter Washington , la saga théosophisue ou Blavatsky's Baboon. James Webb, The harmonious circle. Whitehall N. Perry, Gurdjieff à la lumière de la Tradition.
(2) Lire sur le "toast aux idiots" :
Bennett, des Idiots à Pris. Pauwell, Monsieur Gurdjieff. Jean francois Revel, Le voleur dans la maison vide.

Autres références pour cet article :
Témoignages de Margaret Anderson, Fritz Peters, Mme de Sternval, Nicolas Tereschenko (ci-dessus), Nicolas de Val, Michel Waldberg, ainsi que la Gurdjieff International Review sur le web.

 

NOUS INFORMONS: ATTENTION DANGER !

NE PAYEZ PAS POUR VOUS DAMNER !

Références de l'étude Le site internet www.prevensectes.fr , avec en particulier le témoignage de J Gordon publié dans Bulles (journal de l'ADFI France) en 1989. La France aux cent sectes de JP Van Geirt Le Rapport Parlementaire :"Les Sectes en Fran ce", Alain Gest Président de la Commisssion d'enquête. Editions Patrick Banon Les travaux de Svend Jensen (dans l'"ABC des religions danoises"), Le livre "Jakten p°a det Hellige" ("La poursuite du sacré") du norvégien Karl Milton Hartveit, Sekten de Heide-Mari Cammans pour l'Allemagne. Enfin, (partiellement, vu l'importance de leurs tailles), 11 sites internet actuels du mouvement complétés d'une variété de sites de promotion de centres particuliers.

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16 juillet 2016

« Le Manuscrit d’or, » se rapporte à l’enseignement hautement secret du 5ème Dalaï-lama

 

Manuscrit

« Le Manuscrit d’or, visions secrètes du 5ème Dalaï-lama » se rapporte à l’enseignement visionnaire hautement secret qui comprend vingt-cinq textes et leurs moyens d’accomplissement (sadhana). Ce sont des « Enseignements scellés extrêmement secrets » (gsung bka’-rgya-na). « C’est pourquoi, écrit le Dalaï-lama dans son avant-propos, au Tibet, ces enseignements n’existent que sous forme manuscrite et n’ont jamais été imprimés. »

Le secret lamaïste est-il comparable à celui des obédiences occidentales où sont initiés des oligarques de l’empire ? Les maîtres lamaïstes et les frères des loges noires dissimulent-ils des pratiques infâmes qui n’excluent pas les rites sanglants comme ceux évoqués dans « Le Manuscrit d’or ».

« Ce fut en 1642 que le cinquième Dalaï-lama, alors âgé de vingt-six ans, commença à percevoir certains signes qui furent interprétés comme ceux de dPal-ldan lha-mo. Le culte de cette divinité est censé avoir été introduit au Tibet par Acarya dMar-po. Elle fut à l’origine vénérée comme protecteur de la religion, chez les dGe-lugs-pa, par le premier Dalaï-lama dGe-dun-grub (1391-1474). Ce fut en 1646 que le cinquième Dalaï-lama, âgé de trente ans, eut pour la première fois des visions de la déesse et de sa suite. » (Samten Gyaltsen Karmay)

Les médias, outils de propagande de la globalisation du mal, propagent le mythe de la compassion du bouddhisme tibétain. Or, le bouddhisme magique ne s’apitoie pas sur le sort des faibles et des pauvres. Ce ne sont pas des hiérarques lamaïstes qui furent écorchés et dépecés pour satisfaire la soif de sang des déités du panthéon tantrique.

« Le Manuscrit d’or » contient des illustrations d’objets et d’ingrédients rituels utilisés dans le cycle de la déité des dalaï-lamas, la farouche dPal-ldan lha-mo. Un rituel de ce cycle exige des ingrédients humains. L’eau lustrale est remplacée par du sang humain, un cœur et des yeux se substituent aux fleurs, la lampe est alimentée parla graisse humaine fondue…

Tête humaine fraîchement coupée.

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Les prétendus experts du bouddhisme tantrique s’extasient devant les rites de sorcellerie sanglante du 5ème Dalaï-lama :
« Nous avons ici, dit un illuminé occidental, des représentations remarquables de certains aspects des voies tantriques et des voies du corps de gloire. »

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De plus en plus de personnes s’interrogent sur la nature du pouvoir occulte qui transforme de sulfureux leaders religieux et politiques en bienfaiteurs de l’humanité. Le maquillage, qui utilise le prix Nobel de la paix ou la béatification, est-il décidé dans les loges de la contre-initiation ? Quoi qu’il en soit, le lamaïsme contenu dans « Le Manuscrit d’or » s’apparente d’avantage au satanisme qu’au bouddhisme.

Les méthodes enseignées par le lamaïsme permettraient de créer un homme nouveau, un surhomme maîtrisant huit grands siddhi qui confèrent :

- le pouvoir de vaincre avec une épée magique,
- le pouvoir de découvrir les trésors cachés,
- le pouvoir de se déplacer très rapidement sans se fatiguer,
- la faculté de se rendre invisible,
- le pouvoir de transmuer les métaux en or et d'acquérir la jeunesse éternelle,
- le pouvoir de voler,
- la faculté d'aller n'importe où sur terre en un instant,
- le pouvoir sur le monde des esprits et des démons.

Pour devenir un maître accompli du tantrisme tibétain, les lamas exigent une longue purification préliminaire. Les néophytes doivent accomplir de nombreux exercices afin d'obtenir la qualification exigée par le lamaïsme. C'est un entraînement qui comprend quatre ou neuf pratiques principales. Chacune de ces pratiques est répétée cent mille fois. Les élèves des écoles Nyingma et Bön se livrent à neuf pratiques purificatrices préliminaires pour transformer leur esprit, c'est-à-dire qu'ils doivent totaliser près d'un million d'exercices spirituels.

Les neuf pratiques préliminaires des Bönpo

La pratique du gourou yoga est une visualisation du maître de la lignée bénissant le corps, la parole et l'esprit du disciple qui l'a invoqué.

La pratique des neuf réflexions sur l'impermanence (perte des biens, vieillesse, mort, état post-mortem, etc.).

La pratique de purification est une visualisation d'un Bouddha du panthéon lamaïste et la récitation de son mantra de cent syllabes.

On se prosterne cent mille fois devant l'image des maîtres de la lignée tout en récitant la formule de refuge. On prend refuge dans les Bouddhas, les maîtres et aussi les statues, stupas et textes sacrés...

L'offrande du mandala et la récitation de trois mantras sont particulièrement prisées pour compléter le programme de purification de l'adepte.

L'offrande de son corps est nommée « Tcheu » (la découpe). L'adepte visualise son propre corps dépecé et mis à cuire dans un chaudron afin d'alimenter toutes les créatures des six royaumes du samsara et les êtres des huit classes (démons compris). Cette visualisation morbide est répétée cent mille fois.

Après un long séjour dans un monastère de l'école kagyu du bouddhisme tibétain, l'anthropologue Marc Bosche s'interroge :

« Que pouvons nous déduire des pratiques répétitives du bouddhisme de tradition himalayenne, en particulier des mantras, des prières, des supplications au gourou, ou des préliminaires ? Cette répétition (des dizaines de milliers de fois, jusqu'à cent mille, voire un million pour le mantra de Chenrezig) est-elle toujours compatible avec l'idée de créativité, de richesse culturelle, de variété et de découverte ? N'y a-t-il pas là quelque chose qui peut éventuellement réduire cette ouverture et cet appétit d'apprendre et de connaître ? […]

Et dans les retraites du tantrisme bouddhique, la question se pose de l'intensité des pratiques répétitives. Quatre sessions de (3 heures chacune) de rituel quotidiennes (comportant ces nombreuses répétitions de mantras, de gestes ou de prières), plus le rituel collectif (protecteur courroucé) du soir rendent sans doute restreint le temps de la contemplation et des activités personnelles.
»

Une doctrine secrète immorale et criminelle

Les pratiques préliminaires ont pour but d'éradiquer les désirs grossiers, de brider l'égoïsme, de réduire l'attrait du monde et d'inculquer une morale religieuse. Ce formidable conditionnement transforme le plus grand nombre des pratiquants en dévots dociles, mais il n'affecte pas des « élus » qui, parvenus aux initiations supérieures, adoptent une doctrine totalement immorale. Doctrine qui enseigne exactement le contraire de ce que soutenait l'ascétisme bouddhique. Par exemple, la pédophilie est une pratique préconisée par les rites secrets des initiés lamaïstes, c'est même une sorte de devoir sacré.

Un lama tibétain, spécialiste des rites de Kalachakra, écrit :

« Le rite commence avec des fillettes de 10 ans. Jusqu'à leur vingtième année, les partenaires sexuelles représentent des vertus positives. Au-delà, elles comptent comme porteuses d'énergie de colère, de haine, etc. et comme femmes-démons. Dans les étapes initiatiques de 8 à 11 du tantra de Kalachakra, l'expérimentation se fait avec une « seule » femme. Pour les étapes de 12 à 15 appelées le Ganashakra, 10 femmes participent au rite aux côtés du maître. L'élève a le devoir d'offrir les femmes comme « présents » à son lama. Les laïcs se faisant initier doivent amener leurs parentes féminines (mères, sœurs, épouse, filles, tantes, etc.). En revanche, les moines ayant reçu la consécration ainsi que les novices peuvent utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas leurs parentes. Dans le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation) ; les femmes ne sont pour l'initié masculin que des donneuses d'énergie et leur rôle cesse à la fin du rite ».
(Gen Lamrimpa, « Transcending Time, an explanation of the Kalachakra Six-Session », cité par E. Martens. http://kalachakranet.org/book_gl-transcending.html)

Pourquoi le dalaï-lama, les dignitaires du lamaïsme et les grands initiés de Kalachakra et de ses arcanes criminels, ne sont-ils pas interdits de séjour dans les pays qui punissent pénalement la pédophilie, le racisme, le cannibalisme ? Nous avons vu que la pédophilie est bien réelle dans certains rites secrets du lamaïsme. Le racisme est particulièrement présent dans le l'idéologie guerrière des lamas qui déclarent que les musulmans sont les ennemis de Shambhala et du dharma. Quant au cannibalisme, on le trouve dans plusieurs textes et notamment le tantra de Kalachakra.

Le kalachakra Tantra, " La Roue du Temps ", est le texte le plus sacré du bouddhisme tibétain. Selon la légende, sa rédaction est attribuée au premier roi du royaume mythique de Shambhala. Ce texte fondamental a été traduit en français. Il est distribué dans toutes les grandes librairies. Certains libraires, peu attentifs au contenu des livres qu'ils vendent, l'ont mis à côté de délicats textes religieux empreints de poésie mystique. Pourtant, le chapitre six du texte sacré des bouddhistes tibétains comprend un traité d'alchimie et de démonologie qui n'a rien de poétique. En effet, La strophe 125 évoque un recette de sorcellerie peu ragoûtante. Il est écrit :

" La consommation de matière fécales et d’urine, de sperme et de sang menstruel, mélangés à la chair humaine, prolonge la vie. Ce sont les cinq ingrédients qui entrent dans la composition des pilules de nectar ".

D'après les lamas, c’est le Bouddha lui-même qui aurait expliqué comment préparer et utiliser ces ingrédients pour rajeunir, supprimer toutes les maladies, mettre fin aux difformités corporelles…

De nos jours, des lamas distribuent parfois ces " pilules de nectar " à leurs élèves les plus zélés. C'est une faveur rare, toujours appréciée comme une grâce. Toutefois, le lama Kelsang Gyatso, entré dans la dissidence qui ébranle l’école Gelug, recommande de ne pas consommer ces pilules fabriquées avec des substances impures, telles que de l’urine et des excréments. Kelsang Gyatso ne croit pas que tous les lamas peuvent transformer de répugnants ingrédients en nectar thérapeutique. Mais la majorité des adeptes du lamaïsme pensent que Kelsang Gyatso est un séditieux qui cherche à saper l'autorité du dalaï-lama.

La sorcellerie est présente dans beaucoup d'autres textes religieux tibétains. Le Hevajra Tantra, particulièrement vénéré par les Sakyapa, indique les mantras utilisés pour les principales catégories de rites magiques. Des rites qui ignorent totalement la moralité et la compassion bouddhiques.

Les rites des lamas de haut rang permettraient d'obtenir le pouvoir :

- d'ensorceler ;
- d'arrêter les actions d'autrui, de les pétrifier ;
- de séparer deux amis, des parents, des amoureux, etc., et de créer de l'animosité entre les gens ;
- de faire fuir les ennemis, de les faire tomber en disgrâce, de détruire les habitations des ennemis ;
- de tuer ou de blesser les ennemis au moyen de pratiques en apparence inoffensives...

Ainsi des lamas, qui prétendent adhérer à la doctrine du renoncement du Bouddha, pratiquent secrètement un occultisme profondément immoral et criminel.

Mandala Matrix

Dans « Mandala Matrix » Marc Bosche se livre à une réflexion qui enchantera les newagers amateurs de technicité psychique :

« Je pensais rencontrer un monde psychique et spirituel, antique, ancien et hiératique pendant ma retraite spirituelle. Il est en effet apparu au début, un peu comme un décor, une toile peinte : les yidams, les mandalas et les formules des mantras apparaissant un peu en trompe l’œil comme aux avants scènes. Puis c'est - derrière - un autre monde qui s'est invité, comme s'il était une réalité plus active et efficiente, se " servant " de ces images traditionnelles et figées du bouddhisme himalayen.

Ce monde, qui s’est avéré au final prédateur et exploitif, n'avait rien d'antique, de vieux ou de traditionnel. Il m'est apparu comme ultra moderne selon nos critères, un monde de technologies sophistiquées venues de " mondes " parallèles aux nôtres. Il était doté de sciences appliquées psycho somatiques subtiles agissant "par osmose". Elles servaient en particulier à prélever nos énergies subtiles, les échantillonnant par qualités.
Ces activités subtiles étaient dotées de " feed back " (capacités de rétroaction), de coordination et d'auto contrôle cybernétique, etc.

Il m'a semblé que ce monde psychique du tantra bouddhiste n'est pas seulement peuplé de vieux " démons " ou de vieilles " dakinis " rouges, mais mu par des activités de technologies, inconcevables encore pour nous, qui prélèvent notre vitalité subtile, nos énergies de conscience et de vie de manière rationnelle et organisée. Ces activités ne nous renvoient des leurres yoguiques et des images tantriques toutes faites que pour mieux brouiller les pistes, comme pour mieux se cacher derrière. Le monde tantrique serait habité par une réalité technologique subtile, une bio science exploitive venue d'autres mondes, d'autres dimensions imperceptibles de l'expérience consciente et collective, dont nous n'avons encore aucune idée.

Nous ne serions ainsi pas seulement le " bétail des dieux ", comme l'écrit le voyageur tantrika Daniélou. Nous ne serions pas seulement le bétail humain trait pour le lait de notre vitalité et de nos énergies subtiles. Nous serions aujourd’hui dans une sorte d'élevage industriel imperceptible, dont les clôtures barbelées nous sont invisibles, reliés à des dimensions peuplées de collectivités inaccessibles. Leurs activités autonomes s'installeraient progressivement et perceptiblement dans les canaux et plexus subtils à l’intérieur du corps, en particulier lors de l'adhésion au tantra et de l'ouverture dévotionnelle.

Comme vous le voyez personne ne pourra y croire un seul instant, en-deçà de la faculté imaginative suscitée par l’évocation littéraire. Il est impossible de le prouver ou d'en apporter la moindre présomption de preuve. De plus je ne suis pas sûr des limites, ni des enjeux réels de ces phénomènes s'ils existent, ni qu'ils soient strictement limités au monde tantrique. En particulier l’éveil spontané de la kundalini s’apparente aussi à ces phénomènes en terme de symptômes perçus. Il est donc bien difficile chez un tantrika de différencier les activités subtiles qui ressortissent de l’ouverture à sa lignée de lamas, et ce qui est dû à l’activation autonome et universelle de la kundalini en lui. »


http://bouddhanar.blogspot.com/search?updated-min=2011-01-01T00%3A

 

Offrande du cœur d’un enfant né d’une union incestueuse. Le 14ème Dalaï-lama a déclaré : « J’étais assez jeune quand je reçus dans leur totalité les enseignements des visions secrètes du cinquième Dalaï-Lama. Je n’y fis pas très attention à l’époque, mais je me souviens avoir eu d’assez bons rêves ; il en ressort donc que nous avons un lien particulier. Plus tard, à Lhassa, je découvris les oeuvres du cinquième Dalaï-Lama, qui avaient été préservées principalement, je crois, par les Dalaï-Lamas suivants. Parmi elles se trouvent les enseignements très secrets, qui existent sous forme de manuscrits illustrés... Plus tard, en Inde, je me procurai ces écrits et passai plusieurs mois en retraite, faisant les pratiques des Kagyé, de Hayagriva, d’Avalokiteshvara, et d’autres encore. Pour ma part, je considère que j’ai beaucoup de chance : depuis le cinquième Dalaï-Lama, grâce aux aspirations et aux prières, je m’inscris dans la longue lignée de ceux qui portent le nom de Détenteur du Lotus. Et il semble bien qu’il y ait un lien tout à fait particulier avec le cinquième Dalaï-Lama.

» http://bouddhanar-1.blogspot.com/2009/12/offrandes-des-dalai-lamas-iii

Tête humaine fraîchement coupée. Les prétendus experts du bouddhisme tantrique s’extasient devant les rites de sorcellerie sanglante du 5ème Dalaï-lama : « Nous avons ici, dit un illuminé occidental, des représentations remarquables de certains aspects des voies tantriques et des voies du corps de gloire. » L'autre face du bouddhisme Le 8 octobre 2011, durant le colloque Extrémismes religieux, dérives sectaires et thérapeutiques, des participants ont demandé des informations complémentaires sur plusieurs thèmes : Les lamas et le Bouddha de médecine Si des lamas affirment que la méditation peut guérir toutes les maladies, quand ils tombent eux-mêmes gravement malades, ils s'en remettent toujours à la médecine moderne.

Par exemple, les deux hiérarques tibétains qui dirigent un monastère Bönpo du Népal sont en vie grâce à la médecine occidentale. Un vieux Rinpoché, affecté par de graves complications de son diabète, a recours depuis des années aux soins de médecins occidentaux. Le jeune Abbé du monastère, malade de la tuberculose, n'a pas effectué de retraite spirituelle sous les auspices du Bouddha de médecine pour guérir, il a pris lui-aussi l'avion pour être soigné dans l'une des meilleures cliniques de France. Guerre froide & lamaïsme Au début des années soixante, prend naissance le mouvement du Nouvel Age qui rejette les valeurs matérialistes de la société de consommation.

A cette époque, dès 1959, le dalaï-lama, les riches prélats et l'aristocratie tibétaine s'installent en Inde et incarnent la lutte des spiritualistes et des « initiés » contre l'ogre chinois communiste et matérialiste. La guerre froide opposera l'Amérique et ses alliés aux puissances communistes jusqu'à la chute du mur de Berlin. Durant cette période le Nouvel Age et le lamaïsme rencontreront un étonnant succès. En 1960, la Fondation Rockefeller implante huit centres d'études tibétaines aux USA et invite 17 lamas tibétains.

Le Dalaï-lama devient rapidement le chef de file emblématique d’un nouveau spiritualisme newageux. Qui voit la véritable nature du lamaïsme ? Il faut croire que l'amour d'une prétendue sagesse tibétaine rend aveugle. En effet, quand le musée Guimet expose, du 6 novembre 2002 au 24 février 2003, les objets liturgiques et les visions secrètes du Ve dalaï-lama représentées dans le Manuscrit d'or, qui s'indigne des rituels comprenant une tête humaine fraîchement coupée, un cœur d'enfant et d'autres organes ? Un rituel du Ve dalaï-lama est véritablement infernal et utilise du sang humain à la place d'eau lustrale, un cœur et des yeux en guise de fleurs. De la chair humaine brûlante remplace l'encens. Les lampes rituelles sont alimentées par de la graisse humaine fondue. Des tormas (gâteaux d'offrande) sont faites de chair et d'os... Les spécialistes de la religion tibétaine n'ignorent pas que des lamas ont réellement utilisé ces ingrédients dans de répugnants rituels et n'ont pas reculé devant le sacrifice humain. Sir Charles Alfred Bell (1870-1945), chargé des relations diplomatiques du gouvernement britannique avec le Tibet et le Bhoutan, évoque le sacrifice d’enfants dans l’un de ses livres.

Ces spécialistes du Tibet, souvent des professeurs de l'enseignement public et laïque, se taisent sur les crimes du lamaïsme parce qu'ils sont soumis aux lamas tibétains par des samayas (serments initiatiques d'allégeance). Mais ils font ouvertement l'apologie des doctrines tibétaines les plus acceptables. Dans l'un de ces livres Michel Strickmann dénonce cette situation en ces termes : « Des relents d’un exotisme qui fait long feu ont encouragé les pires formes d’esprit sectaire à pénétrer dans les institutions laïques, où aucun apologiste chrétien ne serait jamais autorisé à prêcher ou à enseigner ainsi. Les études tantriques et taoïstes ont été imprégnées de cette ambivalence. Le chercheur occidental, soi-disant objectif, se transforme soudain en apôtre et en crypto-initié, regrettant seulement que son engagement spirituel ne l’autorise pas à vous confier les faits dont il détient le secret. » L'omerta Les convertis au bouddhisme magique du Tibet ne peuvent pas critiquer les enseignements des lamas. La critique, considérée comme une rupture du serment initiatique, est punie de mort. Ce sont les dharmapalas, démons gardiens de la doctrine, qui feraient office d'exécuteurs des hautes œuvres, de bourreaux invisibles du lamaïsme. Le bouddhisme tibétain light Le silence des convertis permet la diffusion d'un bouddhisme tibétain allégé. « Si, dans nos pays, le Bouddhisme tibétain ne fait pas énormément de convertis effectifs et reste un phénomène assez marginal, il s'immisce toutefois de manière continue et insidieuse jusqu'au cœur de nos foyers douillets.

Ce n'est pas tant l'enseignement du Bouddha qui nous pénètre, mais un vocabulaire et une manière d’être, épousés, souvent inconsciemment, par un public de plus en plus large. La tranche de la population susceptible d'être touchée en premier, c'est nous : petits-bourgeois moyens, assis plus ou moins confortablement dans nos névroses et nous débattant avec plus ou moins de vigueur pour parvenir à un bonheur ronronnant et une bonne santé relative. Le BT-light - traduisons : le Bouddhisme tibétain à doses homéopathiques - n'exige pas de nous une conversion radicale. Si le cœur nous en dit, nous pouvons même garder la religion de notre baptême, telle est la grande tolérance du Bouddhisme ! Pour adhérer au BT-light, il suffit d’adopter un langage pacifiste, ouvert, compatissant, et d'afficher le sourire correspondant. Le drapé rouge-orangé est de bon ton aussi, tandis que sandalettes, carpettes et trompettes se procurent sur le site de Sa Sainteté. Un catalogue « Agenda Plus »

- que vous trouverez dans n’importe quelle bonne épicerie bio - vous offre un « condensé sucré » de pratiques qui, de près et de loin, font allusion au Bouddhisme tibétain. C’est que le BT-light se meut avec aisance parmi les nombreux satellites du New Age ! De même qu'avant la Seconde Guerre Mondiale, avec la Théosophie, l'Anthroposophie, les « Amis de Rampa », l’École Arcane, etc., les mouvements du New Age ont aujourd’hui le vent en poupe ; et, de même, ils utilisent un vocabulaire emprunté au Bouddhisme tibétain. L'extraordinaire production du New Age va bien au-delà d'un phénomène de mode. Un siècle après son envol, nous voguons encore entre ses multiples galaxies : une petite cure de massage ayurvédique sur l'une, un pique-nique macrobiotique sur une autre, puis c’est une troisième qui nous ouvre les bras pour une séance de Shambala-yoga..., et pourquoi ne pas finir la soirée sur un air de bio-danza, mariage sacré du Yin-Yang assuré ! Au préalable, n'oublions pas de tirer les cartes du Tarot ou les baguettes du Yi King afin de nous assurer un bon Feng Shui : garantie nécessaire pour réussir à vivre, de l'intérieur, notre spiritualité particulièrement dense ! Ces multiples pratiques se concentrent exclusivement sur le développement de l'individu et la « recherche de soi ». Comme dissolution de l'ego, on peut trouver mieux ! Tout cela est très amusant et peut effectivement apporter un certain épanouissement à beaucoup d’entre nous, mais faut-il oublier pour autant que le New Age est soutenu par une trame ultraconservatrice dont l'objectif inavouable est de désamorcer notre esprit critique ? » (Elisabeth Martens)

13 avril 2016

Les étranges pouvoirs des lamas tibétains

Dunkelretreat-Hand

Les étranges pouvoirs des lamas tibétains
QUAND LES IDEES PRENNENT FORME
L'idée selon laquelle l'esprit est supérieur à la matière et distinct d'elle se retrouve dans de nombreuses civilisations. Les religieux tibétains, notamment, croient en l'existence d'un principe spirituel capable de créer des formes mentales visibles par tous, les tulpas.
Jusque tard dans le cours du XXe siècle, le Tibet, le "pays des Neiges" comme le surnomment ses habitants, et notamment sa capitale Lhassa, restent interndits aux étrangers. rares sont donc les voyageurs qui parviennent à s'y rendre et à bénéficier des enseignements dispensés par les réligieux tibétains - les lamas. Alexandra David-Neel fait partie de ces privilégiés, et elle est le témoin de phénomènes étranges.
L'univers entier : une construction mentale ?
Après un long séjour dans les piémonts himalayens, c'est en juin 1912 que cette Française de quarante-quatre ans se rend dans les "Hautes Terres", le Tibet proprement dit. Elle consigne le souvenir de ce voyage et des suivants dans plusieurs écrits, dont le premier est le Voyage d'une Parisienne à Lhassa, publié en 1927. De nombreux passages du livre sont consacrés à un phénomène extraordinaire, que les Tibétains nomment "tulpa".
Le tulpa est, pour les Tibétains, la projection matérielle d'une forme conçue par l'esprit. C'est une "fantôme", si l'on veut, créé par le moine ou l'initié au terme d'une longue méditation. Il peut prendre la forme, indifférement, d'un animal, d'un paysage, d'un objet ou d'un homme. Ce n'est pas une simple vision, mais un phénomène doué de consistance physique, capable de dégager une odeur, d'émettre des sons, etc. Comme l'écrit Alexandra David-Neel dans Mystiques et magiciens du Tibet (1929) : "L'odeur d'un buisson de roses fantôme se répandra au loin ; une maison fantôme abritera des voyageurs en chair et en os, etc."
La création des tulpas est expliquée ainsi par les lamas tibétains. Selon leur conception du monde, l'univers autour de nous est une simple vision mentale : rien n'existe dans l'ordre du phénomène, si ce n'est conçu par l'esprit de l'homme. le but de l'initiation religieuse est d'élargir la capacité de conception de l'esprit humain : son aptitude à faire passer de l'ordre du potentiel - le vide physique, ou nouménal - à l'ordre du tangible, ou phénomènal, le plus grand nombre de réalités possibles.
L'enseignement des lamas
Accroître la puissance de production mentale est ainsi au centre de l'enseignement religieuc des Tibétains. Les exercices qui constituent la formation du jeune moine tibétain sont fondés sur la maîtrise de la respiration (qui lui permet de parvenir à la sérénité de l'esprit) et sur une pratique intense de la méditation. celle-ci s'appuie sur un kylkhor, diagramme dessiné sur une étoffe, inscrit sur du papier ou gravé dans la pierre.
Certains kylkhor, plus élaborés que d'autres, représentent de véritables mondes en miniature. En leur centre se trouve un personnage, une divinité tutélaire le plus souvent, appelée yidam. Au fur et à mesure de ses progrès, le jeune moine parvient à "animer" son kylkhor, c'est-à-dire à faire en dorte que les scènes qui y sont dessinées et sur lesquelles la méditation s'applique prennent réalité. L'élèvre parvient, au terme de son initiation, à comprendre que tout phénomène en ce monde n'est que mirage issu de l'imagination. Il peut dès lors maîtriser ses craintes et ses sensations.
Un lam parvenu à ce stade est censé, ainsi, pouvoir résister au froid au point de survivre à une nuit passée nu dans la neige : le sentiment de chaleur ou de froid apparaît en effet pour ce qu'il est - une illusion de l'esprit - qu'il combat par une autre illusion, en stimulant par sa volonté la chaleur interne de son corps. L'esprit, dès lors, n'a plus rien à redouter de la matière, il la contrôle entièrement et peut en jouer. La projection de tulpas s'inscrit dans cette logique.
Hallucination ou réalité ?
Que la forme physique appelée par les Tibétains tulpa soir le produit d'une simple hallucination est l'explication qui vient imméditement à l'esprit des Occidentaux. Mais il faut croire alors que cette hallucination est collective puisque, dans bien des cas, le tulpa est vu, non seulement par celui qui le suscite, mais aussi par son entourage.
Dans le monde tibétain lui-même, le tulpa est diversement interprété. pour certains lamas, c'est une forme physique à l'existence incontestable : ce qui signifie que l'esprit est capable de susciter des formes physiques. Pour d'autres cependant, la pensée de celui qui a créé le tulpa s'impose aux autres et parvient à leur faire voir ce qu'elle même perçoit : la création du tulpa relève donc d'un cas de suggestion très forte.
La création des tulpas
Les scéances au cours desquelles naissent les tulpas n'ont rien de comparable avec celles du spiritisme occidental : elles peuvent avoir lieu en plein soleil, et elle ne nécessitent nullement la présence d'un médium en transes.
Alexandra David-Neel raconte avoir été témoin de la création de ces formes mentales. En vue de ces occasions, elle a vu apparaître le "double" exacte de l'homme qui se livrait à l'expérience, et a pu même le toucher. La forme suscitée avait néanmoins peu de consistance et s'évanouit peu à peu. Dans un autre cas, elle vit se manifester le double d'un lama de sa connaissance, qui se trouvait alors à des kilomètres d'elle. Elexandra elle-même se préoccupa de vérifier la possibilité de procéder à une telle création. Au bout de quelques mois de concentration intense, elle parvint à susciter un personnage, qui, selon ses dires, fut vu aussi par des témoins. Mais son esprit peu expérimenté lui fit perdre le contrôle de sa créature ; l'aspect de celle-ci se modifia jusqu'à devenir extrêment inquiétant. A force d'efforts, Alexandra parvint à la chasser de son esprit, et elle disparut à jamais. mais il arrive parfois, disent les Tibétains, que l'apparition continue d'exister par elle-même et mène une vie indépendante de son créateur...

23 mars 2016

Conspiration Cybernétique & lamaïsme

Avatar 2045

Le Manuscrit d'Or du cinquième dalaï-lama est un monstrueux Vade-mecum de magie noire. Il contient des rites macabres nécessitant des ingrédients répugnants. Selon le cycle du rD-rje gro-lod gnam-lcags ‘bar-ba, l’encens est remplacé par la chair humaine brûlante (sha-chen-gyi bdug-spos), les lampes sont alimentées par de la graisse humaine fondue (tshil-chen-gyi mae-me), le sang remplace l’eau rituelle, les fleurs sont substituées par des yeux… Une peau humaine (g.yang-gzhi) et un crâne sont utilisés par les magiciens tantriques qui suivent les instructions données par le Zur Chos-dbying rang-grol. L’initiation à la déesse gSang- sgrub, un aspect particulier de dPal-dan lhamo (la protectrice du dalaï-lama), demande une tête humaine fraîchement coupée.

La barbarie qui émaille la « spiritualité » du cinquième dalaï-lama n’émeut personne. Elle passe totalement inaperçue, noyée dans le courant d’éloges et d’émerveillement inconditionnels qui transporte le bouddhisme tantrique au cœur des nations modernes. De nombreux artistes et des intellectuels succombent à la fascination du lamaïsme magique et… sanguinaire. Mais qui veut voir les coupes crâniennes remplies de sang représentées sur presque tous les tangkas ? Les tantras les plus obscènes et les moins ragoûtants sont traduits et qualifiés de révélations merveilleuses.

L’attrait du lamaïsme s’explique-t-il par des influences occultes ? Nombre d’Occidentaux sont fascinés par les pouvoirs surnaturels, les fameux siddhis qui apparaissent en corollaires de l’évolution spirituelle. Malgré les avertissements traditionnels, des adeptes du lamaïsme entretiennent l’espoir secret de maîtriser des forces qui permettent de lire dans les pensées, de prévoir l’avenir, d’opérer des matérialisations, de rendre des objets invisibles, de pénétrer dans des corps étrangers et de pratiquer la lévitation. Pantañjali évoque ces pouvoirs surnaturels dans son « Yoga-soutra ».

Aujourd'hui, l'auteur de Conspiration Cybernétique a aimablement apporté sa contribution afin de nous permettre d'échapper aux manipulations des érudits tibétologues et autres propagandistes du lamaïsme. Il écrit :
« Dans mon livre Conspiration Cybernétique, j'explique notamment que le principe de réincarnation des TULKU est un mode de manipulation magique qui n'a pas séduit que les seuls lamas. Je pense que cette façon de maintenir des trames en activité au delà des règles propres à la manifestation terrestre d'une incarnation régulière, se pratique également pour le maintient de certaine dynasties à l’œuvre pour la domination du monde. Ce n'est donc pas un hasard si tout ce beau monde fait un si bon ménage.
Je décris les 2 voies possibles : soit par la transmission d'un patrimoine spécifique d'ADN et ou par le transfert d'une trame dans un nouveaux corps utilisé ensuite pour sa spécificité biologique réceptacle d'une entité propre à la dynastie en question. Par exemple, le grand-père renaît corps et âmes si l'on peut dire à travers le petit fils, etc.
Cela afin de garder l'emprise de la dynastie sur un empire financier et pour la poursuite d'un plan hégémonique caractérisant les eugénistes dans la tradition des fameux dieux venus du ciel... Autrement dit, les usurpateurs de l'humanité primordiale se sont maintenus contre vents et marées, tout comme les 14 incarnations du Dalaï-lama... Il est clair que si ces créatures avaient œuvré pour le bien de l'humanité nous n'en serions pas là.
L'objectif de la Conspiration Cybernétique est aussi de mettre en avant l'hypothèse que des changements en profondeur s'opèrent dans les constructions astrale des égrégores propre à ces trames. La dissolution est en cours et l'usage de cette magie ne pourra plus fonctionner par la redistribution des cartes qui vient. Il s'agit bien d'une mise à zéro des compteurs ce qui va permettre la reprise d'une trajectoire en vortex ascendant pour l'humanité et toutes les autres formes de vie terrestre. Il ne s'agira plus de la logique d'un cercle tournant sur lui même, rejouant en permanence le même film.
Par ailleurs, il est utile de dire que l'exploitation de la fission nucléaire à largement contribué aux dérèglements des plans éthériques, sabotant au passage la manifestation d'instructeurs clairvoyants destinés à l'accompagnement de l'humanité dans les changements en cours. Voilà une des raisons qui font que des êtres d'exception se sont retrouvés catapultés dans des existences ne leurs permettant pas d'accomplir leurs tâches... Voilà également pourquoi des cercles occultes ont mis en place de prétendus instructeurs, Paraclet et autre Maitreya... Et voilà pourquoi les gourous ont pris le pouvoir dans les consciences occidentales durant les années 50 et 70. Il s'agissait bien de remplir un vide sidéral implacable. D'autre part, l'énergie propre a une espèce répond à des exigences particulières pour le maintient de cette derrière sur le plan concordant avec son niveau d'évolution. Dans le cas de l'espèce humaine, le sabotage est parfait. L'intoxication chimique des corps et la démence organisée conditionnent globalement la destinée de l'espèce. Autrement dit, l'humanité est plaquée sur la note exclusive du sol alors que nous devrions bénéficier de toute la gamme. Il est clair que si cela était à nouveau possible nos formidables facultés nous permettraient de voir les ordinateurs pour ce qu'il sont c'est à dire des machines inutiles appartenant à une histoire révolue.
Voilà pourquoi un monde entièrement virtuel se construit sous nos yeux. Cet univers virtuel permet à ces entités aux abois d'accéder à la vie éternelle, qui leur fait défaut, grâce aux circuits de la sphère électromagnétique et bientôt quantique. Les plans supérieurs leur sont définitivement interdits, il n'ont alors pas d'autre choix que de créer de toutes pièces un monde de secours.
Ce n'est pas drôle car dans cette perspective il est clair que l'humanité laborieuse est obsolète. Le transhumanisme est là pour nous en convaincre. Ce n'est pas une illusion mais une triste réalité, car l'illusion est de croire que tout n'est qu'illusion, et le New Age est là pour nous y faire croire. »
19 janvier 2015

Les channels sont tous sous le contrôle d'entités de basse fréquence

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Les channels - les «canaux» en français - sont des médiums qui transmettent des messages de l'au-delà. Le public est supposé croire que ces informations émanent d'êtres spirituels prestigieux, mais la vérité est toute autre. En réalité, il s'agit d'une opération de conditionnement et de propagande qui est sous le contrôle d'entités qui se sont fait connaître en tant que «Maîtres de la Grande Loge Blanche» au 19ème siècle. Par l'intermédiaire d'un initié appelé «le Tibétain», cette Loge a annoncé son intention d'instaurer «le nouvel ordre mondial du nouvel âge». Derrière sa façade d'ouverture, le nouvel âge est une entreprise d'essence totalitaire contrôlée par les illuminati des hauts grades.

C'est à partir de centres secrets du Tibet que cette confrérie occulte a oeuvré au cours des siècles, utilisant le Lamaïsme tibétain comme couverture. Le Dalaï lama est placé à l'avant scène pour dissimuler le véritable pouvoir du Tashi Lama - le pape noir de l'ordre tibétain. Ces occultistes disposent de pouvoirs télépathiques permettant d'influencer le monde par la technique de «focalisation sur un point». C'est ainsi qu'ils ont répandu nombre d'idées que nous croyons modernes par l'emploi des rites répétitifs du lamaïsme qui servent d'amplificateur et de caisse de résonance. Ils projettent leurs pensées dans l'atmosphère à partir des hauteurs du Tibet et les martèlent par des rythmes magiques jusqu'à ce qu'elles se fixent dans nos consciences. Un pacte relie la Loge orientale à l'ordre des Jésuites, mais on ne sait lequel contrôle l'autre.

En se manifestant sous le nom flatteur de Grande Loge Blanche, ces initiés ont influencé des médiums pour répandre la propagande du nouvel âge. Cette opération de subversion spirituelle veut fondre toutes les religions dans la «nouvelle religion mondiale» annoncée par la médium Alice Bailey, disciple du Maître Tibétain. Le new age prépare la religion unique du nouvel ordre mondial par la confusion des principes et l'inversion de la révélation originelle en un culte rendu au monde et à l'homme. C'est le satanisme spirituellement correct. Le new age est entièrement luciférien.

L'enseignement jésuitique du Tibétain alimente les messages des channels et les théories des gourous du new age. Le discours démagogique s'organise autour de l'idéal de «sauver la planète» et de «s'unir dans l'amour». Mais le but réel de cette surenchère de «bonne volonté mondiale» échappe au public qui ne peut comprendre que des paroles de sagesse puissent avoir un sens politique. L'opération nouvel âge rencontre un succès dans tous les milieux car elle répond à l'espérance d'un âge d'or succédant à l'âge noir actuel. Or, rien de tel n'est annoncé dans les annales cosmiques. Selon la chronologie hindoue, l'âge noir - qu'on appelle le Kali Yuga – a commencé 3000 ans avant le Christ, et il doit durer encore 600 000 ans. Malgré l'imposture, les propagandistes du new age ne renonceront pas à leur illusion car ces marchands de rêves ont fait de l'âge d'or leur fond de commerce.

Le but final de cette stratégie est de réaliser la plus grande imposture de tous les temps : livrer le gouvernement mondial à un sauveur providentiel, en jouant habilement sur l'attente messianique enracinée dans les traditions religieuses. Curieusement, ce plan est connu de longue date en Occident, puisqu'il a été prophétisé dans le Livre de l'Apocalypse.

Depuis un siècle, la propagande de la Grande Loge Blanche a parfaitement fonctionné. Grâce aux réseaux financiers et politiques sous le contrôle des cercles d'illuminati, les circuits culturels et scientifiques sont préparés.

Les channels abreuvent la sphère spiritualiste de messages qui répondent au besoin de compensation d'un public perturbé par les manipulations politiques et qui souffrent dans l'étouffoir matérialiste. Peu à peu, les croyances new age s'imposent dans tous les milieux, car elles proposent une ligne directe vers le monde invisible (guides, êtres de lumière, anges...). Or, ces entités faussement élevées ne sont que des désincarnés rétrogrades en perte de vitalité, et qui recherchent des proies. Certains channels illuminés ont subi un développement occulte négatif qui les a connectés à leur « surmoi karmique » - le « gardien du seuil » - d'où leur prétention et leurs titres aussi prestigieux que grotesques. Victimes d'un mirage colossal, ils trompent en toute bonne foi. Confrontés à la contradiction, ils se réfugient dans une attitude de supériorité spirituelle qui interdit le débat.

Ces messages de désinformation dont nul ne peut vérifier la provenance, mais qu'on présente comme émanant des «plans subtils», sont en réalité des injonctions hypnotiques pour empêcher le public de prendre conscience de la véritable situation mondiale. Car les choses ne vont pas bien pour les maîtres de l'opération nouvel âge. La force de leur propagande est à la mesure de la déstructuration de leur empire sur les plans invisibles. Pour faire face à la crise qui les menace, ils doivent mettre le paquet, au risque de se voir éjecter par de puissantes forces cosmiques. C'est pourquoi, les channels rivalisent d'imagination pour détourner les chercheurs de vérité vers un au-delà fantasmatique peuplé de guides spirituels, d'êtres de lumière et de maîtres ascensionnés, qui ne sont que des vampires menacés d'expulsion par les puissantes forces de renouvellement de l'ère du Verseau. Difficile à croire pour ceux qui sont intoxiqués par les rêves et les châteaux en Espagne des plans subtils ! Depuis ces dernières décennies, la propagande a d'abord mis en valeur le «plan astral», puis au fur et à mesure que des expérimentateurs ont visité ces domaines où séjournent les morts et les rétrogrades des anciennes initiations, on est monté de niveau, en passant au plan mental, puis au plan intuitif et jusqu'au plan causal. Aujourd'hui, des channels prétendent être en contact avec les dimensions non-manifestées, mais les informations qui proviendraient de ces plans ne pourraient pas être mises dans des mots! Toutefois, ne perdons pas de vue qu'il existe d'authentiques initiés qui disposent d'une conscience inter-dimensionnelle. Il ne faut pas confondre ces visionnaires avec les voyageurs de l'astral et autres pèlerins du Shamballah d'opérette. Il est difficile de faire le tri.

Pourquoi les « dieux » siégeant à la frontière de notre univers seraient-ils concernés par nos affaires, et pourquoi ordonneraient-ils des mesures politiques pour changer le monde? Il faut vraiment méconnaître les lois métaphysiques pour croire que le destin karmique de l'humanité pourrait être modifié pour plaire aux idéalistes du nouvel âge qui exigent de vivre dans un monde à leur convenance, alors qu'ils ont généré eux-­mêmes leur malheur depuis des millions d'années! La mystification saute aux yeux de quiconque sait que l'homme est une âme vivante qui s'est projetée dans la matière dense en s'écartant volontairement du centre de l'univers divin. Dans cette situation, au lieu d'admettre humblement que notre vraie patrie est ailleurs, nous préférons nous accrocher au monde et invoquer le ciel pour qu'il transforme la Terre en un paradis. L'idéologie nouvel âge est une aberration qui ne correspond à rien dans l'univers. C'est pourquoi elle se réfère à des autorités prestigieuses pour masquer sa vanité : Christ, Bouddha ou les grands sages de l'Antiquité. «On n'accorde de l'importance à ce qui est dit qu'en fonction de l'autorité qu'on prête à celui qui le dit.» C'est la devise des channels.

Le channel se croit en sécurité puisqu'il ne fait que transmettre des messages. Il ne se sent pas responsable des dégâts psychiques qu'il cause. Mais ses mensonges tuent des âmes.

Les prétentions des channels sont aussi grandiloquentes dans la forme qu'elles sont creuses dans le fond. C'est ainsi qu'un channel se proclame l'incarnation de Saint Michel pour mieux vendre son «eau de la vie» chargée en «ADN christique», et cela en dégoisant des sentences de l'inévitable Tibétain, le grand manipulateur jésuito-oriental du new age.

On ne parle plus explicitement de la venue du Christ-Maitreya, mais on propose une ascension de la Terre vers une autre dimension ! On parle beaucoup moins des Maîtres de Sagesse et de la Grande Loge Blanche qui commence à faire ringard, mais on se gargarise avec la «Hiérarchie Cosmique» et les «Maîtres Ascensionnés». Les «êtres de lumière» font toujours recette, or, ces «guides» s'alimentent de la lumière qu'ils dérobent! Comme notre monde, l'au-delà ne donne rien gratuitement. Il faut savoir que les démons viennent comme des anges de lumière, et que Satan vient comme un homme de paix. Et vous êtes libre de le croire.

Une anecdote. «L'archange Michaël» soi-disant incarné dans une femme nous a tancé pour que nous reconnaissions qui Elle Est (ces personnages mettent une majuscule quand ils disent «Moi»). Nous lui avons rétorqué que ses messages sont indignes de Saint Michel qui combat le Dragon-serpent encerclant notre système solaire, et que nous avons un petite idée de leur provenance. Bien entendu, on ne peut pas convaincre une victime de l'occulte qu'elle est dans l'illusion car un orgueil supérieur la possède. De plus, les entités qui la contrôlent sont des maîtres inflexibles. La mafia occulte veille sur ses casinos et ses filles de saloon.

La nuisance générée par les channels, ces aventuriers des limbes, serait dérisoire s'ils n'étaient au service d'une entreprise de subversion spirituelle dont le but est de mettre la confusion dans l'esprit des chercheurs de vérité. Ceux-ci, souvent purs et sincères, mais ignorant ce qui touche aux plans invisibles, reçoivent tout ce qui vient du «ciel» comme parole d'évangile. Or, l'invisible auquel l'homme a accès n'est rien d'autre que l'envers du monde visible. La parole «nul n'a vu Dieu» est explicite. Les royaumes célestes supérieurs sont hors d'atteinte pour ceux qui ne sont pas libérés.
Le monde divin est inaccessible. C'est une dimension qui se situe au-delà des sept plans de notre univers qui est le seul connu des occultistes. Dès qu'un explorateur de l'occulte entrevoit une faible lueur au-dessus de sa tête, il a tendance à se croire au devachan, trop vite baptisé «monde spirituel» par certains clairvoyants. La lueur de la chandelle peut cacher le soleil. Innombrables sont les dupes qui ont oublié le proverbe : «Si tu vois le Bouddha, tue-le car ce ne peut être qu'une illusion en travers de ta route». Si tu vois un «maître ascensionné», tue-le avant qu'il ne te mange la tête et le coeur.

Le nouvel âge est vénal, et c'est pourquoi son emprise se renforce dans notre société de consommation. Les marchands distribuent les innombrables productions dont le new age a inondé le marché des spiritualités. Qui aurait le courage de dire «ça suffit!» sans risquer la faillite ? Dans un moment de découragement, un libraire parisien nous déclara : «Regardez, ces livres étalés dans mon magasin, c'est de la m... ! Je me prostitue en vendant ces débilités new age». Ce libraire honnête a fermé boutique. Quant aux thérapeutes des médecines douces, ils ont adopté le consensus imposé par le new age. On ne va jamais contre la mode quand on est commerçant. Tout le monde a donc adopté le culte de «l'énergie» et de «l'ouverture des chakras». Or, cela n'est pas sans danger.

La rencontre du yoga et de la psychologie californienne a produit le développement personnel et ses multiples méthodes. Comme son nom l'indique, le développement personnel est le règne de l'ego décomplexé. Il faut «s'aimer soi-même», «aimer son corps», «développer ses pouvoirs latents», «s'harmoniser avec les plans subtils», «faire vivre son moi profond», ou bien «s'unir dans la paix et l'unité», «vivre dans l'amour inconditionnel», et tout ce fatras sirupeux qu'on lit dans la littérature new age. On distribue généreusement de belles paroles creuses mais on n'oublie jamais de passer à la caisse. La lumière, c'est de l'argent.

Parlons un peu de ces chakras qui fascinent tant les profanes depuis que le yoga les a fait connaître dans les années soixante. Compte tenu de l'usage qui a été fait de ces connaissances, les yogis auraient mieux fait de rester dans leurs retraites himalayennes.

Dans les civilisations traditionnelles, les initiés préservaient leurs connaissances en parsemant leurs écrits d'erreurs volontaires afin d'écarter les importuns et «tromper les imbéciles», selon le dicton zen. Une connaissance ésotérique digne de ce nom demeure secrète. C'est pourquoi les écritures sacrées telle que la Bible sont codées. Cela est vrai pour les écrits magico-techniques de l'Inde dont les aphorismes dissimulent des clés qui peuvent signifier le contraire de ce qu'ils semblent vouloir dire. Cela a pour but d'écarter les indésirables vers de fausses pistes, où ils risquent un moindre mal.

Une technique pour élever le taux vibratoire de l'organisme est l'usage du souffle rythmique - le pranayama. Se basant sur les traités en circulation, l'adepte peut parvenir à se soulever jusqu'au plan éthérique. Cette accélération de la rotation des chakras attire une quantité de prana solaire plus importante, d'où un sentiment de bien-être qu'on peut confondre avec une expérience spirituelle authentique, laquelle n'est jamais conditionnée par des techniques magiques mécaniques.

La sphère du new age s'est donc jetée avec avidité sur les méthodes d'éveil des chakras, pour vendre des trucs faciles à un public occidental qui veut des résultats rapides en échange du moindre effort. Compte tenu de leurs méthodes dérisoires, les chakras de nos yogis de salon ne risquent pas d'exploser et leur kundalini peut dormir tranquille, ou au minimum stimuler des crises sexuelles qualifiées hâtivement «d'expérience tantrique».

Pourquoi les véritables initiés ont-ils mis des embûches pour égarer les curieux? Parce qu'un mystère sacré doit rester à l'abri des «mains sales» - expression pour signifier que celui qui s'approche du sacré avec indignité s'empoisonne et peut se rendre malade.

Les écrits hermétiques qui traitent de la transmutation du corps ont voilé les secrets de cette transformation dans un langage alchimique obscur. La vraie Lumière est intérieure mais on la cherche au dehors, dans le ciel où ne brillent que les néons de l'illusion.

Il y a un secret sur les chakras et leur mode de rotation. Les chakras, qui sont des «roues» attirant les énergies subtiles dans le corps, tournent toujours dans le même sens dans les conditions naturelles. Lorsque l'âme immortelle est éveillée en l'homme, alors le sens de rotation des chakras s'inverse. Cette «conversion» permet d'attirer dans l'organisme des énergies nouvelles provenant des dimensions divines. Ces forces sacrées sont donc protégées de toute captation par des profanes qui n'auraient pas accompli le processus régulier de purification qu'on appelle la «mort de l'ego». Ni le développement personnel, ni le pseudo yoga ne peuvent inverser la rotation des chakras, car ce renversement énergétique dépend de la naissance effective de l'âme divine. A l'opposé, l'ouverture des chakras par amplification de la puissance énergétique naturelle ne conduit qu'à une liaison plus forte avec les plans invisibles des basses hiérarchies. C'est le piège occulte.

Les channels, comme les médiums sont des êtres qui se sont livrés durant une vie précédente à un développement magique rétrograde. Comme les médiums, ils disposent parfois d'un don de prédiction mais c'est une infirmité sur le chemin spirituel. Ils captent des informations mais à la manière des envoûtés. Ils ne maîtrisent rien. Ce sont des sangsues. Ils ont besoin de faire de la publicité pour trouver toujours plus de victimes, et élargir le cercle d'influence des « coques » qui les manipulent. (Les coques sont des entités désincarnées qui restent attachées à la Terre)

Leur ego est branché sur leur surmoi subconscient qu'ils confondent avec le Soi. Ils ont une habileté de dissimulation qui leur permet de se faire passer pour des «serviteurs de la lumière». Ce sont des faux prophètes quoiqu'ils puissent être sincères, car ils sont éblouis par la lumière de Lucifer. Aveugles, ils guident les aveugles et orientent leurs disciples sur la «voie large» des mirages de Maya, le reflet de la Réalité.

Ils manifestent leur égotisme par des titres prestigieux comme cette femme qui se présente en tant qu'incarnation de l'archange Michaël pour vendre ses grigris.

Comment peut-on déchoir jusqu'à se prendre pour l'archange Saint Michel ? Dès le départ, il faut brûler du désir de devenir quelqu'un dans la pyramide luciférienne. Or, les places au sommet sont rares et il est difficile de se frayer un chemin jusqu'à la cour du «Prince». En réalité, lorsqu'on observe les channels, ils remplissent des rôles peu honorables, comme les rabatteurs de foire qui haranguent les badauds. Ils sont eux-mêmes exploités mais ils aiment se croire au-dessus du panier. Le channel n'est qu'une péripatéticienne qui travaille pour les souteneurs de l'au-delà.

En résumé, les channels sont contrôlés par une Loge occulte qui poursuit un but politique la confusion spirituelle. Ces channels sont investis de la mission de diffuser des messages à caractère pseudo-spirituel. Ces révélations creuses n'offrent jamais de perspective libératrice mais au contraire, elles brident la découverte de la vérité. Elles brouillent les ondes de l'ère du Verseau par une caricature de spiritualité, afin de faire barrage à la vérité.

Auteur: Joël Labruyère

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19 juin 2014

Derrière le masque Gandhi L'apôtre de la non-violence a fait 500'000 morts

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Gandhi derrière le masque 
L'apôtre de la non-violence a fait 500'000 morts

Auteur: Alain Daniélou


Tous les hommes politiques présentés comme des saints par les médias doivent être regardés avec beaucoup de suspicion. Qu’ils se nomment Barack Obama, l'Abbé Pierre, Che Guevara ou Sœur Thérésa, leur image est presque systématiquement utilisée par les forces noires comme un panneau de lumière cachant de sombres intérêts. En guise d'exemple, nous publions un extrait du livre d’Alain Daniélou, Histoire de l’Inde, concernant Ghandi, «l’apôtre de la non-violence» qui a été responsable de la mort d’un demi-million d’hindous.

Mohan bas Gandhi (1869-1948) était le fils d’un fonctionnaire au service d’un petit prince du Kathiawar. Il fit en Angleterre des études d’avocat et devint membre du barreau de Londres. C’est vêtu de la redingote noire et du col rigide de l’avocat anglais qu’il se rendit en Afrique du Sud pour diriger un mouvement qui réclamait l’égalité des droits pour les Indiens et les Européens.
Après un bref séjour dans les prisons de Pretoria, il arriva en Inde en 1914 et commença aussitôt à jouer un rôle dans l’effervescence politique qui régnait durant la Première Guerre mondiale.

Gandhi s’empara de la direction du parti du Congrès et en éloigna les grands leaders modérés qu’avaient été Tilak, Lajpat Rai, S.N. Banerjee et Gokhale.
Peu à peu, Gandhi changea sa personnalité et son apparence. Le jeune avocat révolutionnaire anglicisé, venu d’Afrique du Sud, se mua en moine indien, demi-nu et vêtu de bure. On prétendit que cette transformation lui avait été suggérée par le leader musulman Mohammed Ali Jinnah.
L’aspect de prophète de Gandhi impressionna les Occidentaux. Ses compagnons lui donnèrent le titre de Mahatma («grande âme»). Toutefois, il ne convainquit jamais les élites du monde traditionnel hindou qui le considéraient comme un imposteur et un dangereux politicien.
L’usage fait par Gandhi de la théorie de la non-violence comme arme politique n’a rien à voir avec la tradition hindoue. La non violence est une technique de perfectionnement strictement individuelle et qui ne relève que du plan spirituel. Elle ne peut servir à des fins politiques, ni avoir de place dans le gouvernement des États. Toute la Baghavad Gita, livre sacré majeur de l’Inde, est une leçon donnée à Arjuna qui voulait renoncer à la violence et manquer ainsi à son devoir de prince et de soldat.
Gandhi a en fait été – grâce à ses théories sur la non-violence – l’instrument de massacres à une échelle presque sans précédent historique, qui ont précédé et suivi la division de l’Inde.

L’hindouisme n’est pas une religion, dans le sens que l’on donne généralement à ce mot. Il n’y a pas, dans l’hindouisme, de prophètes qui aient établi une fois pour toutes des «vérités» qu’il faut croire ou des règles de conduite inaltérables et communes pour tous. L’hindouisme est une philosophie, un mode de pensée, qui pénètre et coordonne tous les aspects de la vie et cherche à l’harmoniser avec un monde infiniment diversifié, dont les causes profondes sont hors de portée de l’esprit humain. Même dans les classes sociales les moins évoluées, la tolérance apparaît comme une vertu fondamentale. Chacun cherche à faire de son mieux, selon ses capacités, mais nul ne peut savoir quel est le chemin qu’un autre doit suivre pour se rapprocher du divin, pour réaliser ce qu’il est car tous les êtres sont différents. Et nul ne peut juger des intentions mystérieuses des dieux qui font naître l’un riche, beau, intelligent, robuste, l’autre pauvre, laid, stupide ou malade.
La violence, l’assurance excessive, le dogmatisme irréfléchi, le prosélytisme des musulmans et des chrétiens, semblent aux hindous des attitudes naïves et impies.
Quel fou peut se prétendre informé des intentions secrètes des dieux? C’est pourquoi les conversions des hindous à l’Islam et au Christianisme ont été rares et n’ont eu lieu que dans les classes sociales inférieures; et cela par la force, par intérêt, ou par nécessité de survie. Ces conversions restent le plus souvent superficielles. Il existe de très nombreux musulmans dans l’Inde qui sont végétariens, observent les règles de purification hindoues, vénèrent Kali la déesse de la mort et chantent les amours de Krishna.

Les manœuvres politiques qui permirent de soulever l’une contre l’autre ces deux communautés, – pourtant très imbriquées depuis des siècles – avaient été préparées de longue date dans le but de conduire à une division de l’Inde, avec l’idée de permettre à l’Angleterre de maintenir son contrôle sur le continent indien, lorsque l’indépendance paraîtrait inévitable.
Prenant prétexte des émeutes qu’il avait lui-même organisées, le gouvernement britannique proposa une division de l’Inde, entre le Pakistan musulman et une Inde hindoue (Bharat). Ce qui fut accepté par Gandhi et par le Congrès, malgré l’opposition de tous les éléments modérés, hindous et musulmans.
En mettant sur le même plan l’Inde et le Pakistan, l’Angleterre divisait le continent entre un État laïc multireligieux, où les droits des citoyens étaient définis par des lois modernes, et un État théocratique – le Pakistan – où seule était admise la loi coranique qui ne reconnaît aucun droit aux non-musulmans et fait de leur meurtre une vertu. Les partis hindous ne furent jamais consultés par Nehru – qui était agnostique – et Gandhi, cet illuminé réformiste qui ne représentait en rien la population hindoue.
Le déguisement de Gandhi en saint homme fut un masque habilement utilisé pour faire croire au monde qu’il représentait les hindous.

Suite à la partition, plus de la moitié des musulmans restèrent en Inde; en revanche, les hindous du Pakistan furent spoliés, massacrés, privés de droits civiques et de protection. Les survivants quittèrent en masse leurs maisons, leurs terres, leurs villages, dans un exode qui fut l’un des plus effarants des temps modernes. Des millions de malheureux prirent refuge dans une Inde déjà surpeuplée. Beaucoup moururent de faim et de misère dans des camps improvisés ou dans les rues de Calcutta, transformées en cour des miracles. Les massacres et les transferts de population qui suivirent la partition furent effrayants. Une estimation modérée fait état de 500'000 morts et de dix millions de personnes déplacées.
Quand la tension créée par les réfugiés menaça de provoquer un massacre des musulmans restés en Inde, Gandhi – qui était parti pour essayer de calmer l’agitation du Bengale – revint à Delhi pour défendre les musulmans menacés de représailles et pour exiger le paiement au Pakistan d’une partie des réserves monétaires.
Le 20 janvier 1948, il fut assassiné alors qu’il assistait à une réunion de prières à New Delhi. La raison principale de cet assassinat, par un jeune brahmane appartenant au parti orthodoxe, était l’inquiétude causée par l’hostilité de Gandhi envers les institutions traditionnelles des hindous. Cette hostilité était considérée comme beaucoup plus pernicieuse que l’indifférence des Anglais.
Une autre raison était l’attitude trop conciliante de Gandhi envers les musulmans, malgré les massacres terribles qui avaient précédé et suivi la partition de l’Inde. Gandhi recommandait de gagner la coopération par l’amour et le désintéressement, alors que les musulmans de l’Inde et du Pakistan chantaient partout: «Nous avons eu le Pakistan pour une chanson, Delhi nous coûtera une bataille». Toute publication du plaidoyer que prononça le meurtrier pour expliquer son geste a été interdite en Inde.

http://www.crom.be/fr/documents/gandhi-derriere-le-masque

11 août 2011

Tibet : LE KALACHAKRA TANTRA, " La Roue du Temps " texte tantrique méconnu

Tibet : LE KALACHAKRA TANTRA, " La Roue du Temps " texte tantrique méconnu
La pilule des cinq "nectars" La lecture de certains textes tantriques, notamment des TANTRAS qualifiés de " supérieurs ", génère parfois un profond malaise. LE KALACHAKRA TANTRA, " La Roue du Temps ", est certainement le texte le plus sacré du bouddhisme...
15 mars 2011

Les moines du tibets innondent le monde de projections mentales

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M. BHODYOUL: La pureté de l'air des hauteurs de l'Himalaya est particulièrement conductrice pour émettre des signaux télépathiques de qualité. Ces signaux sont pulsés avec force grâce aux rites répétitifs qui se déroulent jour et nuit depuis plusieurs...
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