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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
environnement
21 janvier 2019

La question des OGM atteint son point d'ébullition en Inde.cultures génétiquement dangereuses

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l'éminente biologiste américaine Nina Federoff aurait déclaré qu'il était temps que l'Inde accorde aux agriculteurs l'accès aux cultures génétiquement modifiées (GM). Dans une interview avec le site, elle dit qu'il n'y a aucune preuve que les cultures GM sont dangereuses lorsqu'elles sont consommées par des personnes dans des aliments ou par des animaux dans des aliments. Federoff a déclaré que le gouvernement indien avait suspendu la publication de diverses cultures génétiquement modifiées en Inde en raison de l'opposition d'activistes écologistes.

Elle ajoute que nous sortons rapidement du régime climatique dans lequel nos cultures primaires ont été domestiquées, affirmant qu'elles s'aggravent de plus en plus et qu'elles produiront de moins en moins à mesure que les températures extrêmes se généraliseront et que les populations de parasites et d'agents pathogènes changeront. Elle dit que GM deviendra plus ou moins essentiel dans une ère de changement climatique.

Ces dernières semaines, outre l'intervention de Federoff, GM a été un sujet brûlant en Inde. À la fin du mois de novembre, un article paru dans la revue  Current Science  affirmait que l'Inde n'avait pas besoin de cultures génétiquement modifiées et que les antécédents en matière d'agriculture transgénique étaient très discutables. Le document est remarquable non seulement pour ce qu'il dit, mais aussi pour qui le dit: le scientifique distingué PC Kesavan et MS Swaminathan, agronome et généticien de renom et largement considéré comme le père de la révolution verte en Inde.

J'ai récemment parlé à Aruna Rodrigues, une militante de premier plan, de l'évolution de la situation en Inde, en particulier de celle de Federoff. Rodrigues est le principal requérant dans une affaire devant la Cour suprême de l'Inde qui demande un moratoire sur les cultures génétiquement modifiées et les interdictions sélectives.

CT: Que pensez-vous des récents commentaires de Nina Federoff en faveur de GM en Inde?

AR: Nina Federoff est une partisane de longue date des OGM. La dernière fois qu'elle a donné des conseils à l'Inde (en tant que conseillère scientifique auprès de Hilary Clinton), c'était lorsque le brinjal Bt (aubergine) était poussé à la commercialisation. Elle a dit que le brinjal Bt serait bon pour l'Inde!

CT: C'est une scientifique de haut niveau. Les fonctionnaires ont-ils suivi son conseil?

AR: Son conseil a été ignoré par le ministre du Ministère de l'Environnement et des Forêts de l'époque, Jairam Ramesh. Il a institué une enquête scientifique et des audiences publiques uniques de quatre mois. Sa décision de rejeter la commercialisation du brinjal Bt a été confortée par les conseils qu’il a reçus de plusieurs scientifiques de renommée internationale. Leurs évaluations collectives ont mis en évidence de graves problèmes d’environnement et de biosécurité, notamment en ce qui concerne la toxicité des protéines Bt résultant de leur mode d’action sur le système intestinal humain.

CT: Quelles autres raisons ont-ils invoquée pour rejeter le brinjal Bt?

AR: La contamination génétique était la préoccupation majeure. L'Inde est un centre d'origine du brinjal avec la plus grande diversité génétique. La contamination était une certitude. Dans son résumé de la non-durabilité du brinjal Bt et de ses implications en cas d’introduction, le professeur Andow, un des experts impliqués, a déclaré que cela posait plusieurs problèmes uniques en raison de la probabilité élevée que la résistance évolue rapidement. Il a ajouté que sans gestion de l'évolution de la résistance, le brinjal Bt devrait échouer d'ici 4 à 12 ans. Jairam Ramesh a déclaré un moratoire sur le brinjal Bt en février 2010, fondé sur ce qu'il a appelé «une approche prudente fondée sur des principes de précaution». 

CT: Il est donc clair que, malgré les affirmations de Federoff, il existe des raisons valables pour lesquelles GM n'a pas été commercialisé en Inde, mis à part le coton. Pouvez-vous dire quelque chose sur les aspects de sécurité sanitaire des cultures GM? Federoff affirme que les cultures GM sont sans danger pour la consommation humaine et animale. Est-elle correcte?

AR: Elle a tort. Il existe de nombreuses études indiquant la possibilité d'un préjudice. Tous les principaux organismes scientifiques du monde, y compris les US National Academies, l’Organisation mondiale de la santé et l’American Medical Association, conviennent que le potentiel d’effets néfastes est réel et que ces cultures, tant existantes que nouvelles, doivent être être testés de manière plus approfondie que par le passé (par exemple, pour la toxicité à long terme pour le cancer). Dans le même temps, une agroécologie qui minimise l'utilisation de pesticides et n'utilise pas d'OGM a fait ses preuves en matière de sécurité et de nutrition et produit des OGM à un prix bien inférieur à son coût.

CT: Federoff fait une déclaration générale sur la sécurité. Mais chaque modification génétique pose des risques uniques et en tant que technologie, selon le généticien moléculaire Michael Antoniou, GM est  fondamentalement défectueux sur le plan scientifique . Il est donc impossible d'affirmer d'emblée qu'ils sont tous en sécurité - ou en fait que ceux sur le marché ont été soumis à des tests rigoureux, car ils ne l'ont pas encore été. Mais une culture vivrière ne se consomme pas. Il y a aussi des effets sur l'environnement.

AR: Federoff ne résout pas tous les problèmes de sécurité des cultures GM. Les cultures génétiquement modifiées existantes n'ont pas été utilisées de manière sûre dans l'environnement. Même un examen superficiel du système de culture américain suffit à prouver que l'héritage des cultures GM pesticides a alimenté les épidémies de mauvaises herbes résistantes aux herbicides et de nouveaux ravageurs résistants aux insecticides. Cela prouve que vous ne pouvez pas sauver des méthodes de culture scientifiquement défectueuses en introduisant des technologies GM qui n'exacerbent que les pratiques agricoles les plus dommageables.

CT: Federoff affirme que nous avons besoin de GM si nous voulons atténuer les effets du changement climatique et produire suffisamment de nourriture.

AR: Ce sont des ordures. L'agroécologie a déjà démontré beaucoup plus d'efficacité que même les meilleurs espoirs hypothétiques des cultures GM. Mais plus précisément, c’est la machine que nous appelons l’agriculture industrielle qui est une cause majeure du changement climatique. Donner à cette machine plus de carburant sous forme de cultures GM n'est pas une solution mais une distraction dangereuse de ce qui est nécessaire pour mettre fin au changement climatique.

CT: Le document de Kesavan et Swaminathan a coïncidé avec une marche de masse organisée par des agriculteurs à Delhi à la fin du mois de novembre. Les agriculteurs indiens ont une liste de griefs, les effets du coton Bt étant particulièrement importants. Compte tenu de la dévastation causée par le coton Bt (que les deux auteurs disent «a échoué en Inde»), l'introduction de plus de cultures GM à l'heure actuelle causerait davantage de difficultés aux agriculteurs. Le document de ces deux scientifiques éminents pourrait être considéré comme une intervention opportune.

AR: C’est certainement courageux de la part de Nina Federoff, compte tenu de l’échec du coton Bt et de son précédent conseil malheureux, de se livrer à une nouvelle série de directives erronées au gouvernement indien. Je dois également exprimer mon inquiétude et ma surprise devant le fait que le professeur Vijay Raghavan (conseiller scientifique du Premier ministre) a lancé une accusation audacieuse contre ce document, qu’il qualifie de «profondément imparfaite». On s’attend à ce que de telles déclarations soient étayées par des données et des données scientifiques fiables, en particulier lorsqu’il s’adresse à des scientifiques de la stature de Swaminathan et de Kesavan. Par conséquent, sans justification, une réponse spécifique à Raghavan n'est pas possible.

Toutefois, il est pertinent dans le contexte d’affirmer que le coton Bt a échoué et dans un délai inférieur à 12 ans. Il suffit de regarder les travaux de  M. K Kranthi , ancien directeur de l'Institut central de recherche sur le coton, et de  MM. Gutierrez et al.  Dans l'article intitulé "Déconstruire le coton indien: conditions climatiques, rendements et suicides".

CT: Il a été prédit que le brinjal Bt échouerait d'ici 4 à 12 ans. Il semble que ce soit précisément ce qui est arrivé au coton Bt en Inde. L’Inde a donc besoin en dernier lieu d’une autre expérience de GM mal conçue, qui n’a pas été menée à bien par des évaluations indépendantes tenant compte des conséquences pour la santé et l’environnement ou de leurs effets sur les moyens de subsistance des agriculteurs et des communautés rurales. Mais n'est-ce pas ce qui est à l'horizon? Pendant de nombreuses années, vous avez souligné les mécanismes de réglementation imparfaits en Inde en ce qui concerne GM. Je suis le cas en cours concernant la moutarde GM tolérante aux herbicides (HT). Il est dérangeant de dire le moins que l'on puisse dire sur les conflits d'intérêts profondément ancrés dans l'ensemble du cadre réglementaire et sur ce que vous décrivez comme une «délinquance réglementaire», ainsi que des malversations scientifiques d'une telle ampleur.

AR: Les mésaventures collectives en matière de réglementation avec le coton Bt doivent inculper les régulateurs pour les suicides d’agriculteurs «connectés» dans des cultures de coton Bt pluviales. Ils doivent prendre leurs responsabilités. Malgré cette histoire d'aventurisme réglementaire avec le coton hybride Bt et le brinjal Bt, cela n'a pas dissuadé nos régulateurs de tenter d'introduire de la moutarde génétiquement modifiée HT. Il est préoccupant de constater que des documents du domaine public révèlent des essais de terrain clairs, inopérants, voire frauduleux, dont les résultats ont néanmoins été acceptés par les régulateurs. Le plus grand mystère de la réglementation réside peut-être dans le fait que les régulateurs eux-mêmes admettent que le gouvernement ne prétend pas que la moutarde hybride HT (OGM) surpasse les hybrides sans OGM. Par conséquent, il n'y a pas de «besoin» pour cette moutarde GM. Le «besoin» doit être établi comme une étape réglementaire préalable de l’évaluation des risques.

CT: Nina Federoff dit que le désaccord politique et les activistes empêchent l'adoption généralisée de GM en Inde. C'est une tactique bien utilisée: essayez de formuler des critiques valables à l'encontre de GM comme étant «non scientifiques» et motivées par des considérations politiques. Toutefois, comme vous l’avez indiqué, il existe des raisons valables de prévenir l’introduction de cultures vivrières génétiquement modifiées en Inde.

AR: Il ressort de nombreux témoignages de la Cour suprême au cours des 13 dernières années que nos régulateurs sont sérieusement en conflit: ils promeuvent ouvertement les OGM, les financent (comme pour la moutarde HT et d'autres OGM du secteur public), puis les réglementent. La vérité est une victime énorme. Ce n'est pas dit à la légère. Il serait également prudent de reconnaître que les cultures HT et Bt non durables (maïs Bt dans les systèmes industriels occidentaux) et le coton hybride Bt raté en Inde servent à mettre les agriculteurs sur un tapis roulant à mesure que les niveaux de résistance aux ravageurs deviennent manifestes. En fait, un  nouvel article publié  dans la revue Pest Management Science et fondé sur des recherches menées sur une période de sept ans montre une résistance progressive du champ de croissance du ver de la capsule rose au coton Bt en Inde.

Le  Professeur Andrew Paul Gutierrez a récemment rédigé une  nouvelle communication selon laquelle l'extension de la mise en œuvre de la technologie hybride génétiquement modifiée à d'autres cultures en Inde ne ferait que refléter l'application désastreuse du coton Bt dans le pays, resserrant ainsi le nœud économique d'une subsistance accrue agriculteurs pour des raisons de profits.

CT: Federoff et d’autres sont friands d’affirmations sur ce que GM a ou va réaliser. Les cultures GM sont sur le marché depuis plus de deux décennies. Voyez-vous une validité dans ces types de réclamations?

AR: La plupart des OGM sur le marché proposent désormais des solutions technologiques pour éliminer les mauvaises herbes ou les parasites. Ils n'ont aucun trait de rendement. Ensemble, ils représentent près de 98% de tous les OGM plantés dans le monde. Les données officielles des États-Unis sur 25 ans de cultures HT montrent que celles-ci ont entraîné des problèmes insolubles de super mauvaises herbes, une augmentation significative de l'utilisation des herbicides en raison de la résistance des mauvaises herbes, des coûts plus élevés pour les agriculteurs et aucun avantage en termes de rendement. Les allégations concernant des OGM présentant des caractéristiques variées, par exemple, résistantes à la sécheresse ou aux solutions salines, offrant un rendement ou une amélioration nutritionnelle, sont futuristes. Doug Gurian-Sherman, un scientifique réputé, a surpassé les techniques de sélection traditionnelles pour ce qui est de la résistance à la sécheresse et de quelques autres caractéristiques  .

Colin Todhunter est un contributeur fréquent à la recherche mondiale.

Arun Rodrigues est le pétitionnaire principal dans une affaire devant la Cour suprême de l'Inde qui demande un moratoire sur les cultures GM et les interdictions sélectives.

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20 octobre 2016

Les peuples indigènes du monde se réunissent en ce moment. Leur but : préserver la planète !

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Le Congrès Mondial de la Nature 2016 a débuté le 1er Septembre à Hawaii. Pendant 10 jours, plusieurs milliers d’acteurs politiques, d’universitaires, de responsables d’entreprises et de citoyens, le tout appartenant à des communautés indigènes du monde entier se réunissent autour d’un même objectif. Au programme : partage de connaissances, et réflexion commune à des moyens de répondre aux enjeux climatiques actuels, pour préserver les richesses offertes par notre planète et lutter contre l’accaparement des terres.

NB : Āina Momona signifie textuellement les « terres grasses » qui nourrissent les familles hawaïennes. Comme ailleurs, celles-ci sont atteintes par l’activité humaine. La délégation The Pacific Northwest du Congrès Mondial de la Nature 2016 s’est jointe à différents leaders des peuples indigènes pour participer à un projet local de restauration des stocks de poissons et diverses activités culturelles. Les photographies qui suivent sont proposées par l’organisation Sustainable Southeast Partnership (Bethany Goodrich et Michael Reid).

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Se réunir pour être acteurs du changement

Les 28 et 29 août dernier, Honolulu et ses alentours ont vu débarquer des membres de communautés indigènes de plus de 30 pays du monde entier venus dans le but d’assister au grand rassemblement d’ouverture du Congrès Mondial de la Nature (ou UICN). Pendant près de deux semaines, la Nature et les moyens à notre disposition pour la préserver seront au centre des discussions.

Créé en 1948, l’UICN a depuis lors participé à tous les principaux débats mondiaux sur l’environnement et le développement durable. Ses recommandations et sa philosophie intègrent les enjeux de développement durable dans nos modes de vie et de production et appellent les acteurs du monde entier à les intégrer à leurs politiques. Dans cette optique, l’UICN fournit des connaissances scientifiques et offre un espace de débat international où se rejoignent des acteurs divers et engagés.

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La planète à un carrefour décisif 

Cette année, les discussions porteront une fois encore sur les défis que l’humanité est amenée à relever si elle veut préserver son environnement actuel. Un point d’orgue sera cependant mis sur le tournant décisif qu’il s’agit de prendre à une heure où la population mondiale approche dangereusement des 8,4 milliards d’êtres humains estimés en 2030. Prenant connaissance des changements drastiques intervenus dans nos économies mondialisées ces 15 dernières années, l’UICN a rappelé son inquiétude quant à une nature de plus en plus sous pression. Les inégalités grandissantes entre riches et pauvres sont également soulevées dans l’annonce de la thématique du Congrès de cette année.

Au programme du forum, un éventail très large de thèmes et de conférences qui se dérouleront sur 10 jours du 1er au 10 Septembre au centre des Congrès de Honolulu. Méthodes de cartographie, protection des aires marines, implication des jeunes dans la préservation de l’environnement, impact environnemental des conflits armés, réflexion autour des outils à disposition… autant de problématiques qui feront l’objet de sessions dédiées. Pourtant, l’évènement hautement symbolique et au combien vital pour l’avenir de l’humanité reste peu médiatisé en occident.

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Apprendre les uns des autres

Le rassemblement d’ouverture, dont le nom « E Alu Pu » signifie « Avancer tous ensemble », a quant à lui témoigné d’une implication renouvelée des populations indigènes et des associations et entreprises. Des délégations indigènes venues d’Alaska, de Colombie-Britannique, de Washington ou d’Hawaii ont ainsi pu partager leurs savoirs au cours d’échanges et d’ateliers réalisés en pleine nature. Ainsi, les divers membres d’associations ont bénéficié des connaissances traditionnelles de ces peuples qui continuent de vivre en harmonie avec la nature. Cérémonie de bénédiction du bassin de lei limu, ateliers d’architecture traditionnelle hawaïenne, cours sur la construction de pièges à poissons étaient au programme dans une ambiance conviviale.

Directement concernés par la protection de la nature, et premières victimes de la destruction de leur environnement, les peuples autochtones continuent pourtant de constituer une source de savoir inestimable. Acteurs centraux d’une conservation en harmonie avec leurs modes de vie, ces communautés nous montrent humblement qu’une cohabitation respectueuse avec la nature est possible mais surtout souhaitable. Malheureusement, dans un capitalisme de connivences, ils sont encore et toujours les victimes des déplacements et des expropriations infligées par des États qui nient toute responsabilité au nom de l’économie triomphante.

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Les limites de l’IUCN

Si les activités proposées par ce grand rassemblement annuel sont infiniment positives et résilientes, l’organisation tentaculaire qu’est l’IUCN n’est pas sans zone d’ombre. Englobant plus de 1200 organisation gouvernementales ou non, l’IUCN joue un rôle de consultance et d’observateur pour les Nations Unies. Certains lui reprochent sa coopération avec des multinationales comme Danone, Nokia, Shell ou encore Nespresso. L’International Union for Conservation of Nature servirait également de facilitateur pour lisser les réglementations environnementales au niveau mondial en gagnant notamment la sympathie des communautés locales.

L’IUCN étant un acteur majeur de la projection de l’environnement au niveau des institutions mondiales, aux côtés du WWF, celui-ci oriente dès lors la nature même que doit prendre la protection de l’environnement chez les gouvernements, avec toutes les influences qui gravitent au sein des institutions fréquentées. Ainsi, on lui reproche notamment l’expulsion du peuple Maasai du parc national Serengeti au nom de la protection de la nature. Un motif potentiel poussant probablement aujourd’hui l’organisation à se tourner vers les peuples indigènes en leur offrant une tribune inespérée.

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Sources : TNCCanada.ca / Kuahawaii.org / IUCNWorldConservationCongress.org / Reporterre.nethttps://mrmondialisation.org/les-peuples-indigenes-du-monde-se-reunissent-en-ce-moment/ / Photographies à la discrétion de Sustainable Southeast Partnership (Bethany Goodrich et Michael Reid).

17 juillet 2016

L’Inde prévoit de planter 2 milliards d’arbres, l’effet que cela aura est incroyable

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En Inde, ils ont identifié deux problèmes majeurs :le chômage des jeunes et la mauvaise qualité de l’air. Heureusement, ils ont trouvé une solution innovatrice qui résout les deux problèmes en même temps.

Le pays de l’Asie du sud a fait l’ébauche d’un plan où 300.000 jeunes seront recrutés pour planter 2 milliards d’arbres sur les bords des autoroutes.

« La longueur des autoroutes nationales du pays est de 100 000 kilomètres environ . J’ai demandé aux responsables de trouver un moyen de planter 2 milliards d’arbres sur toute cette longueur, qui, en retour, créera un emploi pour les chômeurs d’une part et d’autre part protégera l’environnement » a déclaré le ministre du transport maritime et développement rural en Inde, Nitin Jairam Gadkari.

Une étude récente, publié dans Chemical & Engineering News, a trouvé que les feuilles des arbres peuvent attraper une quantité considérable de particules polluantes sur la routes, une amélioration de 50%.

 

La recherche, menée au Royaume-Uni, a mesuré le niveau de la pollution de l’air qui se retrouvait dans les maisons à Lancaster utilisant des appareils qui mesurent la poussière et analysent le résidu de surface en séparant les particules de fer grâce à des techniques magnétiques.

Après que les premières données ont été récupérées, les scientifiques ont installé une ligne d’arbres de 30 bouleaux verruqueux immatures devant chaque maison pendant deux semaines.

Les maisons avec cette barrière avaient jusqu’à 65% de concentration en particules de métal en moins, et une réduction de 50% de toute la poussière, comparés au groupe témoin.

 

Ils ont confirmé que la surface poilue des feuilles piégeait les particules métalliques après une étude au microscope électronique.

Il semblerait que l’Inde est en train de tracer une route que le reste du monde pourrait suivre afin d’aider à réduire la pollution dans les grandes agglomérations du monde.

http://sain-et-naturel.com/

1 juillet 2016

Les Vraies Raisons de la Déforestation de l'Amazonie

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« Il y a peu, le congrès brésilien a voté un projet qui réduira de 50% la taille de la forêt amazonienne. La zone qui sera déboisée équivaut à 4 fois la surface du Portugal et sera destinée à l'agriculture et à l'élevage. Le bois sera vendu par des multinationales sur les marchés internationaux. L'élevage et l'agriculture sont la principale cause de la déforestation en Amazonie. Le but est de produire plus de viande et de céréales destinées aux marchés des pays industrialisés, dont les productions sont déjà largement excédentaires. Chaque année en Europe, d'immenses stocks de céréales sont détruits. Nul besoin de vous expliquer les autres dangers de cette déforestation, comme la disparition de la biodiversité, car vous les connaissez déjà . »

Ce cri d’alarme est parfaitement fondé, mais en ne voulant prendre en compte que l’avidité des prédateurs, les écologistes restent à la surface du problème. Voyons quelles sont les véritables raisons de la déforestation.

L’ÉCOLOGIE POLITIQUEMENT CORRECTE EST UN LEURRE

On dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Rien n’est plus juste lorsque les causes qu’on veut défendre sont des causes justes. Depuis trente ans, les écologistes nous avertissent avec vigueur que les forêts se réduisent comme une peau de chagrin. Plus on nous le dit et plus cela s’aggrave. On a organisé le sommet de Rio pour « réfléchir » aux problèmes de l’environnement. Cette grande conférence internationale s’est déroulée dans le pays où le saccage est le plus alarmant. Quelques années plus tard, on réalise que le Brésil est en voie de devenir le plus grand destructeur de nature sauvage de tous les temps. Il faut s’arrêter sur cette coïncidence pour comprendre combien nous sommes manipulés, et combien les écologistes sont candides, ce qui est par ailleurs un gage de moralité. Or, en la matière, les prédateurs se moquent de notre idéalisme et savent jouer avec habileté de nos bons sentiments. On discute, on réfléchit, on déblatère, et on se réunit de colloque en congrès international, mais tout va de mal en pis. L’effarante complexité des problèmes qui se posent à l’humanité fait l’objet de palabres dérisoires ou de chicaneries politiciennes. C’est un jeu macabre. Une petite victoire ici fait oublier la plaie béante par-là. Ajoutant à la confusion, des écologistes vont même jusqu’à prétendre que tout va de mieux en mieux. Pour leur carrière, certainement. Comment les choses pourraient-elles s’améliorer quand nous vivons sur des poudrières nucléaires ? Ah, oui, on a réduit les émissions de plomb ! Et on entend la vieille rengaine : « La science est en mesure de régler tous les problèmes qu’elle crée. » Les plus optimistes voient la société humaine évoluer vers l’état de termitière. Tout cela révèle la haine de la nature et l’impiété spirituelle de l’Âge Noir.

L’AMAZONIE SOUS SURVEILLANCE

Dans la semaine où l’on apprend que le gouvernement brésilien s’apprête à sacrifier l’Amazonie sur l’autel du dieu du progrès – ou de l’argent – on m’informe qu’une batterie de satellites va être disposée au-dessus de cet océan de verdure inviolé. Pourquoi ce déploiement de systèmes de surveillance ? J’entends déjà nos amis scientistes nous répondre avec condescendance que cette surveillance depuis l’espace permettra de maîtriser les problèmes de l’environnement. Il y a même des écologistes qui en seront convaincus. Pour notre part, nous hésitons à commenter ce genre de raisonnement. S’agit-il de bêtise ou de perversité ? Comment peut-on croire que les gouvernements puissent organiser la dévastation en même temps que la protection ? Cessons de nous voiler la face : la finance et la politique sont une seule et même chose, et c’est pure hypocrisie d’insinuer qu’on veuille détruire et réparer en même temps.
Alors, pourquoi veut-on désertifier ces zones impénétrables – sous le prétexte d’exploitation économique – et mettre en place un système de surveillance au-dessus des territoires sauvages ?
La réponse est limpide : il est nécessaire de contrôler les dernières zones de forêts sauvages, soit en les dénaturant, soit en les plaçant sous l’observation permanente de radars.
Rappelons que les forêts sont des réserves offrant toutes les ressources vitales. Ce sont les seuls refuges où pourraient survivre les dissidents à la robotisation généralisée.
Aux États-Unis, les monstrueux incendies de forêts ont permis au gouvernement fédéral de délimiter de nouvelles zones d’interdiction de chasser, de pêcher, et même de se promener. Tous les prétextes sont bons pour interdire l’accès aux forêts. Les anciens abris forestiers et les cabanes de trappeurs ont été détruits, avec interdiction de camper et de faire du feu. On a délimité des réserves, on a grillagé, on a créé des parcs pour « protéger des espèces », et finalement, on a convaincu le public que ces « réserves naturelles » étaient les seuls lieux sauvages qui méritaient d’être conservées. Et le tour est joué.

LA FORÊT : LE DERNIER REFUGE

On veut couper l’accès aux lieux sauvages pouvant dissimuler des centres où pourraient s’organiser des sociétés libres, bénéficiant de ressources infinies. Car la forêt où naquit la civilisation est le dernier refuge. Les sages et les exclus de tous les temps y ont trouvé leur salut. Des communautés « hérétiques » y ont prospéré pendant de longs siècles dans le secret, et aujourd’hui encore, certains groupes s’y sont réfugiés. Jusqu’à quand, lorsqu’on sait que le gouvernement canadien vend ses forêts aux multinationales et que le barbelé militaire pousse comme de la ronce ?
Certaines tribus « primitives » n’ont été découvertes au siècle dernier qu’à la suite de déforestation, en Inde, à Bornéo ou en Amazonie. Et peut-être existe-t-il encore des sociétés inconnues qui vivent repliées dans l’ombre épaisse des jungles, comme c’est le cas en Inde où des indigènes n’avaient jamais vu d’homme blanc jusqu’à une date récente. Il est donc possible que ces forêts impénétrables dissimulent des transfuges de la civilisation actuelle. Ils se seraient organisés pour survivre, soit pour se faire définitivement oublier ou pour se préparer à ressurgir un jour. Ou bien encore pour servir de bases de repli où seront conservés les germes d’une civilisation future. D’où le mot d’ordre : « Rasez ces forêts malsaines qui nous donnent le paludisme et qui ne rapportent rien ! »

L’EXEMPLE D’UNABOMBER

Spéculation ? Pas vraiment. Prenons l’exemple de l’anarchiste américain surnommé Unabomber. Ce brillant mathématicien, transfuge de Harvard et de Berkeley, se cacha pendant dix-sept ans dans un coin perdu du Montana alors qu’une brigade spéciale du FBI était à ses trousses.
De son vrai nom, Theodore Kaczynski, l’anarchiste invisible commit plus de vingt attentats contre des scientistes et des « prédateurs » de l’environnement, sans que sa cabane perdue dans la forêt ne soit identifiée. Il survivait en cultivant des légumes, et fabriquait ses explosifs avec des matériaux recyclés, sans électricité ni aucun outil moderne. Il ne quittait sa cabane en bois construite de ses propres mains que pour s’en aller poster ses « cadeaux ». Seul, sans soutien moral et financier, il avait déclaré la guerre au monde technologique. Il mettait d’abord en garde par courrier les collabos du système, en les incitant à renoncer à leurs expérimentations, avant de leur envoyer un paquet signé « Freedom Club ». Souvent, la bombe ne causait que de la panique, mais pas toujours. Le terroriste recherché pendant dix-sept ans pour un million de dollars ne fut capturé que sur la dénonciation de son frère.
Loin de nous l’idée de faire l’apologie d’une démarche violente, mais nous voulons simplement montrer par cet exemple surprenant qu’il est possible d’échapper au contrôle de la police la mieux organisée du monde, et de survivre à partir d’une base située en forêt. Le gouvernement américain est décidé à mettre bon ordre à cette situation, et les lieux de refuge se raréfient sur le territoire des États-Unis, comme partout ailleurs. L’Amazonie était-elle supposée devenir une zone de repli et de refuge pour les réfractaires à la société technocratique ?

LES FORÊTS SOUS SURVEILLANCE

Quoiqu’il en soit, la rage de déforestation, alors que les terres cultivables ne manquent pas, ainsi que la mise en place de la batterie de satellites au-dessus du Brésil, n’ont pas pour objectif le profit économique, mais la surveillance.
C’est pourquoi l’ONU, qui proclame à travers ses organisations écologiques fantoches son souci de « protéger l’environnement », tolère cette dévastation.
Lorsque l’on apprend que des satellites vont ausculter en permanence les recoins des derniers sanctuaires naturels comme l’Amazonie, notre pressentiment s’avère fondé : il ne peut s’agir que de contrôle et de répression.

PRENDRE CONSCIENCE

La science matérialiste ne recule jamais. Il suffit d’observer pour remarquer que c’est toujours à l’être humain de s’y soumettre. On nous a dit que la science est au service de l’homme, mais c’est exactement le contraire qui est vrai. Comprendre cela, c’est savoir que la science actuelle est antihumaine. Et si elle est antihumaine, ce n’est pas qu’elle soit accidentellement entre des mains mal intentionnées, mais qu’elle est issue d’une intelligence qui n’est pas humaine. Sinon, elle ne causerait pas de telles nuisances envers la nature, comme dans les millénaires écoulés. Notre technologie est le plus bas aspect de la Science véritable en usage dans d’autres civilisations. Réalisons-nous que l’idée même de déforestation n’est pas humaine ? Ne peut-on comprendre qu’à chaque fois qu’on abat un arbre, une puissance ténébreuse jubile ?
Les anciens perses représentaient le Diable comme un démon qui court à toute vitesse à travers le désert. Vitesse et désolation, voilà les deux mamelles du dieu du progrès.
À quand une révolte spirituelle, seule expression de notre dignité ? Si l’on ne s’aide pas soi-même, le ciel ne nous aidera pas.

LE PROPHÈTE DE LA FORÊT

Un prophète habillé en guérillero est sorti de la forêt épaisse, et il s’adressa à l’esprit qui se cache derrière le radar et le bulldozer : « Mon ami, ce que tu as à faire, fais-le vite, car il est évident que nos mains nues n’arrêteront pas tes machines et tes ondes. Mais, sache que nous avons l’intention de te rendre la monnaie de ta pièce. Nous en avons assez de tes beaux gestes humanitaires et de tes concertations « démocratiques ». Nous connaissons ta bonté lorsque tu plantes dix sapins de Noël à la place du chêne que tu as fait abattre. Les écologistes applaudissent derrière leurs ordinateurs, et annoncent fièrement les « chiffres du reboisement ». Mais avec nous, ça ne marche plus.
Je t’entends déjà ricaner : « Ah ! Mais voilà de nouveaux contestataires. Comme c’est amusant ! Aidons-les à organiser leur sympathique mouvement et convions-les à un congrès international. Accordons-leur un statut d’ONG aux Nations Unies. Les plus lucides se décourageront vite, et les autres seront nos plus fidèles alliés. » C’est ainsi que tu procèdes, mon ami, à chaque nouvelle génération d’idéalistes qui « veulent sauver le monde », et qui bêlent stupidement « la paix, la paix ! » alors que tu as déclaré une guerre totale au genre humain. Tu veux nous interdire de posséder un fusil, alors que tu disposes de réservoirs de poison bactériologique et de canons à ondes électromagnétiques capables de modifier nos pensées et nos rêves. Et les pacifistes te félicitent lorsque tu promets le « désarmement nucléaire ».
Ils ne savent pas que chacun de tes renoncements cache une avancée encore plus perfide.
À la longue, deux ou trois endormis se réveillent ici et là. Ils sont sortis de ton jeu, et n’épuiseront plus leurs forces pour « un monde meilleur » ou l’une des innombrables fariboles que tu inventes pour les amuser. Quelques-uns, encore peu nombreux, réalisent que TOUTES les « solutions » renforcent ton système. Certes, ils seront incompris, et rencontreront l’animosité des idéalistes qui se rallieront finalement à toi. Qu’importe. Nous t’avons déclaré la guerre en conscience, et nous avons les siècles devant nous. Nous t’avons échappé, et c’est ce qui te rend furieux, prêt à ravager la terre entière pour nous réduire. Mais, lorsqu’assis sur ta termitière grouillante de clones, tu contempleras ton pitoyable empire, la peur continuera à te ronger. Mais nous, nous n’avons plus peur. Nous n’avons rien à perdre et la mer éthérique nous attend. »

Sur ces mots, le prophète-guérillero retourna dans la jungle.

Joël LaBruyère

~choix réalité

Peinture de Josephine Wall : "No More" Novapolis

15 novembre 2013

En Bretagne, des déchets radioactifs en plein air ont été dispersés dans l’indifférence

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 Franck Baudouin

Entre 1956 et 1984, vingt-deux mines d’uranium ont été exploitées entre Guern et Le Faouët, dans le Morbihan. Les déchets ont été déposés sans grande attention de la Cogema ou des autorités, et les remblais radioactifs ont été dispersés. Mais la radioactivité est toujours là...


Photo : Ici, dans un chemin de randonnée près de Ty-Gallen, le scintillomètre de Patrick Boulé affiche 1 075 chocs par seconde... au lieu de 150.

Patrick Boulé, président de l’association Rozglas, sort du coffre de sa voiture un scintillomètre. Un compteur à scintillation, cousin du fameux compteur Geiger-Müller. Nous sommes dans la cour d’une ancienne ferme aujourd’hui inhabitée à quelques centaines de mètres de l’ancienne mine d’uranium de Ty-Gallen, entre Persquen et Bubry.

« C’est là », dit Patrick Boulé en montrant un tas de sable. Il y a encore un an, ce tas de sable devait avoisiner les 15 m3. Aujourd’hui, il en reste à peine un quart. « Presque tout a été volé. » Patrick Boulé met en marche le scintillomètre au-dessus de ce qui reste du tas de sable. L’appareil crépite et marque 1 337 chocs par seconde. « La normale, c’est 150 chocs par seconde. Mieux vaut ne pas s’attarder ici… » Quand bien même, ici tout est contaminé. Et le scintillomètre va aller de surprise en surprise.

A quelques dizaines de mètres du tas de sable, dans un bois, le compteur indique 2 200 chocs par seconde. Et ce n’est pas fini : près de l’ancien potager, au pied d’une source qui alimente le Blavet, c’est le record absolu : 8 000 chocs par seconde. Le compteur s’affole. Patrick Boulé, lui, ne s’éternise pas et s’éloigne illico.

Galeries comblées en 1993

Cette contamination aux particules radioactives trouve son origine de l’autre côté de la butte, à Ty-Gallen. Là, entre 1976 et 1981, une mine d’uranium a été exploitée par la société Simura (Société industrielle des minerais d’uranium). Des galeries ont été creusée sur trois niveaux, compris entre 15 et 50 mètres sous la surface du sol. 18 700 tonnes de minerais ont été extraits de la mine de Ty-Gallen, qui ont fourni 48,7 tonnes d’uranium métal.

Pour vider l’eau des galeries souterraines, des pompes ont été installées. Mais l’eau ainsi récupérée n’a jamais été stockée et encore moins traitée : elle a été tout simplement rejetée dans la nature, de l’autre côté de butte. Direction, la ferme au tas de sable…

La concession de Ty-Gallen a appartenu à la Simura jusqu’en 1991, puis elle est passée en 2001 dans le giron de la Cogema (Compagnie générale des matières nucléaires), devenue depuis Areva. En 1993, la Cogema a comblé les galeries souterraines. Aujourd’hui, à part un panneau de type tourisme industriel (seules quatre anciens sites sont équipés de ces panneaux), absolument rien ne prévient les promeneurs et les cueilleurs de champignons du danger qu’ils courent. Quant aux riverains…

Une aire de boules radioactive

Le tas de sable provient directement de la mine de Ty-Gallen. Pendant des années, les propriétaires de la ferme ont joué aux boules dessus. « On a découvert que ce sable était radioactif. Le propriétaire en a parlé à une personne d’Areva et ce dernier lui a dit d’en faire un tas et qu’Areva l’enlèverait lorsqu’ils décontamineront le sol. » Areva n’est pas repassé et le sable s’est envolé. « On a même volé la pancarte que j’avais installée pour prévenir du danger !, raconte Patrick Boulé. Plus sérieusement, cela signifie qu’il y a du sable radioactif dans la nature et que des gens s’en servent sans savoir que c’est dangereux pour leur santé. »

Dans les chemins, les cours…

Cette histoire de sable radioactif est l’arbre qui cache la forêt. Si les mines ont été fermées et rebouchées plusieurs années après, si les terrains sont aujourd’hui régulièrement débroussaillés afin de permettre aux techniciens d’Areva d’effectuer des mesures de radioactivité, le danger ne se cantonne pas aux 22 anciens sites miniers.

Pendant des années, les remblais issus de ces mines ont été dispersés ici et là. « On s’est servi de toute cette caillasse sous des routes, pour renforcer des chemins, on en a aussi mis dans des cours de ferme du secteur, comme à Lignol, à Guern ou encore à Bubry… On en retrouve dans des chemins de randonnée… Les exploitants des mines en distribuaient à qui voulait… »

D’où la campagne, en septembre 2010, du recensement de ces remblais effectué par hélicoptère. Areva aurait comptabilisé 87 zones, réparties sur douze communes, contaminées par ces anciens remblais. « Areva doit décontaminer. Mais, elle minimise les facteurs de contamination pour ne pas intervenir sur ces zones », accuse le président de Rozglas. Il y a pourtant urgence… Le scintillomètre de Patrick Boulé n’arrête pas de crépiter.

22 mines exploitées entre 1956 et 1984


Cette carte montre les sites des anciennes mines d’uranium -

L’exploitation des mines d’uranium dans le pays du Roi Morvan remonte à 1952. Le gouvernement Pinay adopte alors un plan quinquennal de développement de l’énergie atomique, avec la participation de l’industrie privée. Résultat : certaines parties du territoire français sont retirées du monopole de Commissariat à l’énergie atomique (CEA). La Bretagne en fait partie. Des prospecteurs privés se lancent dans la recherche et l’exploitation de l’uranium.

Les premiers travaux de prospection débutent en Bretagne en 1954 : Joseph Monpas, originaire de Lignol, découvre le premier gisement de la région, à Kersegalec.
Entre 1954 et 1962, les principaux gisements découverts en Bretagne aboutissent à l’exploitation de 22 sites miniers (vingt dans le Morbihan et deux dans le Finistère). De 1956 à 1984, les gisements bretons ont produit 1 108 tonnes d’uranium métal, à partir de 275 974 tonnes de minerai d’une teneur moyenne de 4,01 kg d’uranium par tonne.


Source et photos : Pontivy Journal

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