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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
francmaconnerie
21 mars 2020

Décryptage des principes et rites satanique franc-maçon

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ÉSOTÉRISME : Décryptage des principes et rites satanique franc-maçon

 
L’ordre secret et fraternel de la franc-maçonnerie, étendu sur l’Empire Britannique, compte aujourd’hui 5 millions de membres; 3 millions aux États-Unis, dont 250,000 maçons noirs de la loge « Prince Hall » (rejetée par beaucoup de loges franc-maçonnes blanches).
-Quelques maçons la définissent comme « un beau système de moralité voilée dans l’allégorie et illustré par des symboles »… Également comme « laréalisation de Dieu par la pratique de la Fraternité » : atteindre Dieu en ayant de bons rapports avec son voisin…
… Elle a été décrite comme « la plus grande, la plus riche, la plus secrète et la plus puissante force privée dans le monde »…
Et certainement : 
 « la plus trompeuse » :
Et  pour le grand public et pour les 3 premiers degrés « d’initiation : apprenti, compagnon et maître maçon (base des » Loges bleues« )… ceux qui sont introduits sont expressément trompés! On leur fait croire qu’ils savent quelque chose, alors qu’ils ne savent rien de la vraie maçonnerie… 

Dans les propres mots d’Albert Pike, dont le livre « Morales et  Dogmes » est la « bible » de la maçonnerie, » une partie des symboles sont divulgués à l’initié mais, ce dernier est intentionnellement induit en erreur. On ne veut pas qu’il les comprenne. Leur vraie explication est réservée aux érudits, aux princes de la maçonnerie… C’est bien assez pour la plupart de ces maçons de croire que tout est contenu dans les degrés bleus « (« Morales et Dogmes « , p.819).
Maçonnerie : (Vient du français tailleur de pierre »), débute au 13ème siècle avec  » l’Union des Ouvriers » des constructeurs de cathédrales pour s’entraider ; c’était « des travailleurs » ou « de vigoureux maçons », qui se réunissaient en loge.
Franc-maçonnerie : L’histoire de la Franc-maçonnerie peut se diviser en trois périodes :  
Il a existé tout d’abord une maçonnerie dite opérative, qui ne comportait que des gens du métier de la construction.
Dans un deuxième temps, ces loges vont recevoir des hommes étrangers au métier mais de qualité, qui deviendront des « maçons acceptés ».
Enfin, les loges perdront tout caractère opératif, pour devenir purement spéculatives.
Il convient de rappeler rapidement ce qu’est la « maçonnerie du métier ». Elle est liée à la construction. Il faut noter que, de tous temps, les bâtisseurs ont eu le sentiment de faire œuvre sacrée. Citons, au sujet des bâtisseurs de cathédrales, ces lignes d’Albert Lantoine, historien de la Franc-maçonnerie : 
« Cet art qui consistait à proportionner les diverses parties d’un monument, à dresser des flèches et des clochers audacieux, à courber des voûtes grandioses, sur lesquelles, le son, loin de s’atténuer, prenait une ampleur plus harmonieuse, semblait un art magique. »
Ces « maçons opératifs » se déplaçaient de ville en ville et n’avaient pas de local permanent. Ils utilisaient, pour entreposer leurs outils, se réunir, s’instruire, préparer leur travail ou se détendre, des locaux appelés loges. On les appelait Francs-maçons parce qu’ils n’étaient pas assujettis à un fief. Ils étaient francs, c’est-à-dire libres.
Ces « Francs-maçons opératifs » observaient un certain nombre de règles qui avaient pour but aussi bien de respecter les normes de qualité et de morale, que de préserver les secrets du métier. Leurs obligations comportaient aussi des devoirs de solidarité. C’est cette « Franc- maçonnerie opérative » qui va se transposer en « Franc-maçonnerie spéculative » aux XVIIème et XVIIIème siècles,adoptant les rites et les attributs des religions antiques, des ordres, des sectes, adoptant l’occultisme, et des fraternités chevaleresques à caractère initiatique.
Les obligations des « Francs-maçons opératifs » deviennent une Loi morale ; les outils de la construction deviennent des symboles, et la promotion sociale des ouvriers bâtisseurs se transpose en amélioration morale, spirituelle et matérielle de la société.
Le 24 juin 1717, jour de la Saint-Jean, les membres de quatre loges londoniennes se réunissent et fondent la Grande Loge de Londres, première fédération de loge maçonnique. En 1721, le grand maître de la loge de Londres demande à James Anderson, pasteur de l’église presbytérienne écossaise, de compiler les Old charges (Anciens devoirs) des maçons et de rédiger de nouvelles constitutions.
En 1723, James Anderson publie à Londres les Constitutions of Free-masons. L’implantation par les anglais des loges maçonniques en France se situerait vers 1730, elles y préparèrent et anticipèrent la Révolution et la Terreur.
En 1738, la première obédience française fédération des loges voit le jour. C’est la Grande Loge de France. En 1773 apparaît une obédience rivale, le grand Orient de France.
Si, en 1738, la Grande loge de Londresse proclame Grande loge d’Angleterre, c’est qu’elle compte alors des loges à travers tout le pays, et même dans ses colonies, en Amériques du Nord, au Canada et aux Indes. Les Anglais vont l’exporter jusqu’en Turquie, en Chine et même jusqu’au Nicaragua. Partout en Europe, c’est la contagion avec les pays bas comme le Luxembourg et la Hollande. Sont touchés aussi l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie, la Grèce. La Suisse, tout l’empire de Russie, l’Europe méridionale et notamment, le Portugal. 
La franc-maçonnerie compte différents rites et rituels. Au nombre des rites encore en usage aujourd’hui, on trouve d’abord :
le rite écossais ancien et accepté, le plus pratiqué au monde. Né en France au début du 18e siècle, ce rite est composé de trente-trois grades.
le rite écossais rectifié remonte aussi au 18e siècle mais il comprend six degrés.
le rite français dit aussi rite moderne qui a sept degrés définis par le Grand Orient de France en 1786. Il a été plusieurs fois modifié.
le rite émulation
le rite d’York,
le rite Misraim
et le rite de Memphis.
Officiellement, cette société se présente comme une organisation philanthropique, c’est-à-dire, axée sur les bonnes oeuvres et prônant des valeurs justes et morales. Mais, dans les faits, il en est tout autrement.
Dans le livre The Lost Keys of Freemasonery, Manly Palmer Hall, 33e degré, révèle que: « L’ordre maçonnique n’est pas qu’une simple organisation sociale mais elle est composée de tous ceux qui se sont liés ensemble pour apprendre et appliquer les principes du mysticisme et les rituels occultes« .
Les francs-maçons sont les druides contemporains écrit Albert Churchward, un franc-maçon du 33e degré. WilliamHutchinson nous dit que la franc-maçonnerie a emprunté plus de doctrines et de cérémonies aux druides qu’elle n’en a pris ailleurs. (Les druides anciens étaient des prêtres occultes qui adoraient plusieurs dieux, pratiquaient l’astrologie et ultimement, offraient des sacrifices humains.) 
Le vrai visage de la franc-maçonnerie n’est révélé qu’aux initiés de hauts niveaux.
W. Wilmhurst, un haut dignitaire des Loges, nous écrit dans The masonic initiation, page 42, « Pour ceux qui désirent seulement une organisation sociale agrémentée d’un peu de cérémonial pittoresque et fournissant une occasion de distraction ou de distinction personnelle, la maçonnerie ne sera jamais plus que la formalité qu’elle a toujours été et qu’elle est toujours pour beaucoup. Et, eux-mêmes resteront toujours dans l’ignorance de sa signification, de son but et de ses grands pouvoirs »
SYMBOLES MAÇONNIQUES :
- Le compas et l’équerre  formant le triangle de Dieu,
avec la lettre « G » au centre, ou « l’œil » de Dieu… Ou
au sommet d’une Bible ouverte.                                                                                 
-Ils sont les 3 joyaux indispensables d’une Loge, représentantles 5 points de la fm¨.¨
« l’égalité, la liberté et la fraternité ».                
-« Le compas » est l’élément masculin, représentent la solidarité en faisant un cercle; « l’équerre », l’élément féminin, représente la justice.
Les 5 points « de camaraderie« , symbolique :
-« Pied à pied » : aller aider votre frère.
-« Genou à genou » : Priez pour votre frère.
-« Sein à sein » : Tenez les secrets.
-« Main dans le dos » : Aidez votre frère tombé et justifiez son caractère dans son dos, aussi bien qu’avant son visage.
-« Bouche à oreille » : Chuchotez le bon conseil. 
Le triangle avec une pointe en haut est le symbole de SET (ou SUT). En Inde, le triangle est le sigle des disciples de Shiva et ils le portent sur leurs fronts.
SET est le dieu de la destruction pour les Hindous. Dans la bible satanique SET et SHIVA sont d’autres noms pour Satan.
Helena Petrovna Blavatsky affirme que Shiva Baal Moloch et Saturne sont identique. 
L’hexagramme, l’étoile à six pointes est un très ancien symbole et un des plus puissants pour les sorcières, les sorciers et les magiciens. On le trouve au front du génie de la Place de la Bastille à Paris, qui se trouve également sur les anciennes pièces de 10 francs…
L’hexagramme est utilisé en magie, en sorcellerie, en occultisme et pour faire l’horoscope du zodiaque. Ce symbole possèderait des forces mystérieuses.
Les sorciers croient qu’il représente l’identité symbolique d’une famille spécifique de démons appelés « trud ». Ils l’utilisent dans des cérémonies, soit pour appeler des démons, soit pour les éloigner.
Le mot Hex, sert à verser une malédiction, un sort sur quelqu’un. Il tient son origine de ce symbole. 
Le pentagramme, l’étoile a cinq branches, est le plus familier et le plus évident symbole occulte du nouvel-age. Le pentagramme est connu universellement comme le signe du diable parmi les satanistes. En revanche, le Nouvel-Age cherche encore à le présenter comme un symbole de bien de la magie blanche, symbole rempli de puissance para naturelle. 
 Le pentagramme avec son évidente signification occulte à été pendant des siècles l’un des signes préféré et favori des sociétés secrètes. Aujourd’hui, nous le retrouvons en affiche dans les loges maçonniques. Le pentagramme a une place d’honneur et de prééminence dans le temple mormon de Salt Lake City.
Les prêtres celtiques l’appelaient « le pied de la sorcière ». Au moyen-âge, il est devenu populaire en Angleterre et ailleurs en Europe comme étant « la croix du lutin », le signe du diable, l’étoile du sorcier et le sceau de Salomon.
Rudolf Koch, un expert en symbolisme, nous dit que dans les temps anciens, le pentagramme servait de charme magique parmi les gens de Babylone. Il était aussi utilisé parmi les Babyloniens pour la guérison et comme support médiumnique pour apporter la bonne fortune. 
Gary Jenning’s dans son livre « Black magic, white magic » nous révèle que le plus puissant et respecté de tous les symboles magiques est le pentagramme. Lorsque dessiné avec une pointe en bas, ce signe représente Satan et il est alors utilisé pour invoquer les esprits du mal. Lorsque dessiné avec une pointe en haut, ce symbole est utilisé pour la magie blanche.
Henry L. Stillson et William J. Hughan dans « History of freemasonery and concordant orders »,

 nous décrit le pentagramme comme ceci: « Cette étoile représente Dieu, tout ce qui est pur, vertueux et bien, quand elle est représentée avec une pointe en haut. Mais lorsqu’elle est représentée avec une pointe vers le bas, elle représente le mal et tout ce qui est opposé au bien, à la pureté et aux vertus. En fait, il représente le bouc de Mendes (Satan) ». Plus loin, dans ce livre, il nous explique que le saint et mystérieux pentagramme est appelé dans les écoles gnostiques, l’étoile flamboyante (the blazing star).

Dans « The questions of freemasonery », on apprend que le pentagramme inversé à l’intérieur d’un cercle est la plus haute forme d’expression satanique représentant Baphomet, le dieu de Mendes ou l’incarnation de Lucifer comme dieu. Ce même Baphomet fut introduit chez les moines Templiers français, découverte qui donna au roi Philippe le Bel un motif suffisant pour les anéantir… 

 L’œil qui voit tout

Les bibles issues du Nouvel-Age et leurs dirigeants nous enseignent que l’œil qui voit tout est l’œil d’Horus ou celui de Shiva.
Shiva est l’équivalent hindou d’Horus, le dieu soleil égyptien.
Qu’est-ce que les constructions et institutions suivantes ont en commun?
>La chambre de méditation des États-Unis
> Le grand sceau de États-Unis
> Les pyramides égyptiennes
> La chambre de prière dans la capitale des États-Unis
> Le « Temple of Understanding »
Réponse: L’œil qui voit tout!
L’œil qui voit tout, en fait, représente l’unité, une unité qui est incluse dans la sorcellerie du satanisme, de l’hindouisme, du shintoïsme, du bouddhisme et de beaucoup d’autres cultes aussi bizarres qu’étranges. 
The Keys of Enoch, page 508, une des principales bibles du Nouvel-Age, enseigne à ses adeptes que leur troisième oeil se connecte magiquement avec les entités extra-dimensionnelles. Elle déclare que du ciel, de sages entités  » surveillent la création  » à travers l’œil du Père de la création et l’œil d’Horus.
Texe Marrs dans « Mystery Mark of the New-Age », à la page 103, nous informe que le département du trésor américain dans une lettre, lui communiquait que ce symbole prenait son origine de fait, en Égypte. De plus, le comité formé au 18e siècle pour le design du sceau arborant le dollar américain, lequel incluait Benjamin Franklin, voulait essayer de représenter la nouvelle nation des États-Unis en tant que successeur de l’ancienne culture et du gouvernement égyptien antique. 
LE COMPAS ET L’ÉQUERRE
L’ex-sataniste, franc-maçon et sorcier William Schnowbelen, explique la vraie signification de l’équerre et du compas. La maçonnerie exalte la sexualité au niveau de la divinité, mais d’une manière déguisée et allégorique. L’équerre, le compas, ainsi que d’autres symboles maçonniques sont des références voilées se rapportant aux organes reproductifs. Le compas et l’équerre symbolisent les organes reproductifs de l’homme et de la femme engagés dans un rapport sexuel. Le G signifie Gnose, Génération, Grand architecte. 
Disque solaire ailé
Les origines de ce symbole remontent à la magie de l’Égypte ancienne. Albert Churchward dans son livre « Signs and Symbols of Primordial Man, the Evolution of Religious Doctrines from the Eschatalogy of Anciant Egyptians » nous dit que ce « winged sun disk » est utilisé par les maçons du 33e degré et que eux seul en connaissent le sens.
Ce symbole représente en fait la trinité divine égyptienne ORISUS (le dieu soleil) HORUS et ISIS. Ce symbole est aussi appelé RA, le dieu soleil. 

Dans le volume « Pratical Egyptian Magic », page 107, la description suivante est donnée: « L’emblème de l’élément de l’air consiste en un cercle de type disque solaire entre deux ailes. Dans un rituel de magie, il est suspendu au-dessus de l’autel en direction de l’est et est utilisé pour invoquer le sylphe (génie de l’air dans la mythologie gauloise et germanique), pour lui demander sa protection et sa coopération ».

***
 
LOGES FRANC MAÇONNES ET RITES:
 
Il y a principalement « 3 Rites », avec jusqu’à 1,000 degrés, variant de pays à pays, sans autorité centrale (l’Encyclopédie Britannica).
-ils se rencontrent dans « des Loges constituées d’au moins 7 membres; chaque loge est l’unité de base de la maçonnerie, comme « une paroisse » et personne n’est censé avoir un grade supérieur au maître de sa loge, pas même le grand maître. Une »Grande Loge » existe dans chaque état, avec au moins 4 loges, que l’on pourrait comparer à un « diocèse ». « Un grand maître » a un grade supérieur à n’importe quel maçon du 33éme degré. Dans la plupart des pays, les « Grandes Loges » sont des corps nationaux, mais cela a échoué aux États-Unis. 
La loge de base :  « Loge Bleue » :
Les loges bleues sont celles dans lesquels les 3 premiers degrés sont réunis : apprenti, compagnon et  maître. Les 3 premiers degrés portent des tabliers « bleus », la couleur officielle de la Franc-maçonnerie, seul moyen  approprié pour s’adresser au maître de la loge qui est « le maître d’adoration ». Il y a 33 grades en franc-maçonnerie, mais dans la réalité, ils n’existent pas tous. Ainsi par exemple on passera directement du 18ème au 30ème degré. Selon son grade, on appartiendra donc à plusieurs « loges » :
Loge bleue (1er au 3ème degré)
Loges de perfection (4ème au 14ème degré)
Chapitres (15ème au 18ème degré)
Aréopages (à partir du 30ème degré)
Degré
Titre
Existe réellement
Atelier
01
Apprenti
oui
Loge bleue
02
Compagnon
oui
03
Maître
oui
04
Maître Secret
oui
Loge de perfection
05
Maître Parfait
non
06
Secrétaire Intime
non
07
Prévôt et Juge
non
08
Intendant des Bâtiments
non
09
Maître Elu des Neuf
oui
10
Maître Elu des Quinze
non
11
Sublime Chevalier Elu
non
12
Grand Maître Architecte
non
13
Royal Arche
oui
14
Grand Ecossais de la Voûte Sacrée
oui
15
Chevalier d’Orient
non
Chapitre
16
Prince de Jérusalem
non
17
Chevalier d’Orient et d’Occident
oui
18
Souverain Prince Rose-Croix
oui
19
Sublime Ecossais
non
Aréopage
20
Vénérable Grand Maître de toutes les Loges
non
21
Noachite
non
22
Prince du Liban
non
23
Chef du Tabernacle
non
24
Prince du Tabernacle
non
25
Chevalier du Serpent d’Airain
non
26
Prince de Merci
non
27
Souverain Commandeur du Temple
non
28
Chevalier du Soleil
non
29
Grand Ecossais de Saint-André d’Ecosse
non
30
Chevalier Kadosch
oui
31
Grand Inspecteur Commandeur
oui
Grand Tribunal
32
Prince du Royal Secret
oui
Grand Consistoire
33
Souverain Grand Inspecteur Général
oui
Conseil Suprême
1-« le Rite écossais »:
Il a 33 degrés, on y parle politique et religion. Les athées ne sont pas admis, comme ne sont pas admis les noirs, les femmes, les enfants et les gens pauvres.
- Le 18éme degré, « de la Rose Croix », est ouvertement « anti-chrétien » : le candidat doit prendre une croix sans Jésus crucifié dessus, dénigrant le Calvaire, l’Ascension et la descente aux enfers et l’inscription INRI.
- Seul les chrétiens peuvent atteindre les degrés 18 à 33 et le degré 30.
Le « Chevalier du Kadosh » est ouvertement anti-catholique; « la vengeance » est le motif de ce degré.
- Les 3 premiers degrés portent des « tabliers bleus »; ceux de 4 à 18, des « tabliers rouges »; et ceux de 19 à 30 des « tabliers noirs »; enfin ceux de 31 à 33 des « tabliers blancs ».
- Il y a 2 juridictions aux Etats Unis :
… 1-« Au Nord », au nord de l’Ohio, avec quartier général dans Lexington, Mass.;
… 2-« Au Sud », avec 35 états et son quartier général à Washington, le district fédéral de Columbia, le plus ouvertement anti-catholique, fondateur « du Ku Klux Klan » et éditeur « du New Age Magazine ».
2- le « York Rite » ou « Rite américain » :
Avec 10 degrés, ce rite n’autorise pas que l’on échange en loge sur les thèmes de politique et de religion. Les athées ne sont pas admis ; même l’admission de quelques maçons chrétiens est refusée… Les femmes, les enfants, les noirs et les pauvres gens ne sont pas admis.
- Dans le 7ème degré, l’Arche Royale,  le nom du Dieu des maçons est découvert : « Jah-Bul-On », Jah pour « Yahweh », le Dieu de la Bible; « Baal« , le dieu des Assyriens, le faux dieu de la Bible; et « On« , le dieu soleil des Egyptiens, Osiris.
 
3- le « Grand Orient de France » : 
Ici, les athées sont admis. A commencé quand Napoléon 1er contraint les francs-maçons à n’avoir plus qu’une seule obédience, le Grand Orient, pour les trois premiers degrés (apprentis, compagnons et maîtres-maçons), le Suprême Conseil gardant son autorité sur les autres grades de la franc-maçonnerie française. Dans les années qui suivirent la chute de Napoléon, sa volonté ne fut plus respectée et la situation maçonnique évolua avec la création de nombreuses loges qui ne dépendaient pas du Grand Orient. 

Progressivement, ces loges se rassembleront sous l’autorité du Conseil suprême de France.
-  « Les Noirs »,
N’étaient pas admis dans la maçonnerie, mais plus tard la loge  » Prince Hall » fut créée pour les Noirs, avec 250,000 membres. Mais même maintenant les loges américaines rejettent la légitimité de loges noires maçonniques (Encyclopédie Britannica). 
-« Organisations alliées »,
Créées pour s’occuper des femmes des grands maîtres maçons, parents féminins des maçons « l’Ordre de l’Étoile Orientale »; pour les garçons, « l’Ordre de DeMolay » et « l’Ordre des Bâtisseurs ». Pour les filles, « l’Ordre des Filles du Travail » et « l’Ordre de l’Arc-en-ciel »… Plus les « Shriners » (adeptes du temple), connu pour leur travail charitable…
***
« MAÇONS »… « CHRISTIANISME »…
La plupart des responsables chrétiens et musulmans interdisent la franc-maçonnerie. Parce que c’est la société secrète la plus trompeuse, comme nous le verrons ensuite, mais surtout parce-qu’elle s’autorise d’une hiérarchie secrète dont ils considèrent les intentions cachées comme étant ouvertement anti-christ. [...]
-« Catholiques » :
Les francs-maçons ont été excommuniés de l’Église catholique par 8 Papes : En 1738 par Clément XII « In Eminenti », la première des 20 bulles contre la Franc-maçonnerie. Pie IX a publié 6 bulles attaquant la Maçonnerie. Léon XIII, en 1884, dans « Humanum Genus » a approuvé le faite que les franc-maçons « le but réel et suprême » et de « persécuter le christianisme avec haine et ils ne se reposeront jamais tant qu’ils ne mettront pas
à terre tous les établissements religieux établis par le Pape »… Et le dernier, Jean Paul II en 1983… Vous ne pouvez pas être catholique et  maçon!… Si vous voulez être  maçon, vous êtes automatiquement hors de l’Église catholique : excommunié!… Ce sont les mots publiés par le Cardinal Ratzinger, approuvé par Jean Paul II en novembre 1983 :  » Le jugement négatif de l’Église en ce qui concerne les associations maçonniques, depuis leurs principes toujours considérés irréconciliables avec la doctrine de l’Église, reste inchangé ; et donc l’adhésion à ces cercles reste interdite. Les catholiques qui s’inscrivent dans des associations maçonniques sont dans un état de péché grave et ne peuvent pas recevoir la sainte communion. Les autorités locales ecclésiastiques n’ont pas la faculté de prononcer un jugement sur la nature des associations maçonniques qui pourraient diminuer le jugement mentionné ci-dessus « .
-Les responsables  » baptistes », l’ont définie comme « une fraternité impie d’obscurité satanique »; « il y a une incompatibilité inhérente entre la maçonnerie et la foi chrétienne« ; « il y a grand danger que le maçon chrétien puisse lui-même compromette son alliance avec Jésus » (l’Union  Baptiste de l’Ecosse, 1965).
-« Luthériens », disent que  « la maçonnerie élève à l’idolâtrie » (Synode du Missouri, 1959).
-« Presbytériens » : « la maçonnerie est un établissement religieux et comme tel est certainement anti-chrétien (Assemblée Générale, Rochester, 1942).
-« L’Église anglicane » :  » un grand nombre de raisons fondamentales pose question sur la compatibilité de la franc-maçonnerie avec le christianisme (Synode Général, Londres, 1987… dont pourtant plusieurs membres du comité étaient maçons!).
-« Église russe Orthodoxe » : « n’importe quel Orthodoxe qui rejoint la maçonnerie perd tous ses droits et privilèges de son adhésion à l’Église (Acker, » des Autels Étranges « , pag.60).
-« Méthodistes » : « il y a un grand danger que le chrétien qui devient franc-maçon trouve lui-même de quoi ne plus comprendre ses croyances chrétiennes. Les méthodistes ne doivent pas devenir maçons (Assemblée Générale, Londres, 1985).
… Cependant, la plupart des maçons sont protestants, quelques uns seulement sont catholiques ( mais alors, ils ne le sont plus par le fait même, puisqu’ils sont définitivement excommuniés) et un certain nombre notamment dans la hiérarchie officielle grecque sont orthodoxes!. 
*** 
BEAUX « PRINCIPES »… « TROMPERIE » :
 
 
Albert Pike

« Les principes » apparents de la maçonnerie sont beaux et beaucoup de maçons sont des gens bons, honnêtes, induits en erreur par la « Fraternité », particulièrement les trois premiers degrés de maçons, ce qui représente la plupart d’entre eux!… Qui, dans les mots de Pike, déjà cités,  » sont intentionnellement induits en erreur par des interprétations fausses » (p.129)

- Pour être accepté comme  maçon,
Vous devez croire en « la paternité de Dieu, la fraternité des hommes et l’immortalité de l’âme »… Et cela peut paraître bon, mais comme un chocolat avec du poison mortel à l’intérieur, parce cela finira par faire voler en éclat vos croyances  chrétiennes, musulmanes ou juives…
-les « 3 principes » de la maçonnerie sont :
1-« Amour fraternel pour l’espèce humaine toute entière,
2-Soulager l’affligé,
3-La vérité comme un attribut divin « .
… Ces 3 principes, plus « la confiance en Dieu » sont justes et beaux… Mais beaucoup de maçons de haut degré ne sont guidés que par l’avidité et l’intérêt personnel, ou bien social, politique, ou  économique, faisant de la maçonnerie rien moins qu’une mafia, selon les propres termes de « Knight and Short »(« The Brotherhood », « Inside the Brotherhood).
le « 4 points parfaits d’entrée » sont : « la Gutta » (la gorge), « pectora » : la poitrine, « manus » : la main, et « pedes » :les pieds, pour apprendre le soin et la circonspection de ce que vous mangez et buvez, ce que vous dites et pensez dans votre cœur,  ce que vous faites,  et où vous allez… Bien!… Mais tandis que beaucoup de loges sont comme des clubs de frères consacrés pour faire la charité, quelques membres de haut degré sont obstinés dans la destruction des religions et des structures entières économiques et sociales de nations toutes entières…
les « 4 vertus cardinales », sont aussi belles : Modération, Fermeté, Prudence et Justice « … Mais tandis que beaucoup de loges respirent un esprit de philanthropie générale, quelques maçons de haut degré ont alimenté le public de mensonges ; pour la Grande Loge, la plus grande tâche est aujourd’hui de convaincre un public de plus en plus cynique que le Métier n’est ni une conspiration permanente, ni une société secrète, ni même » une société avec des secrets « , mais un club privé inoffensif qui réunit une communauté entière, qui inculque une morale élevée et des valeurs spirituelles à ses membres »…
Mais voilà : ce n’est pas que cela!… Parce que la franc-maçonnerie peut spirituellement enrichir une vie, mais elle peut surtout vous priver de vos valeurs chrétiennes… Elle  peut être conservatrice, mais aussi une force réactionnaire pour influer en politique, en religion, ou en économie, comme elle sera aussi une couverture pour une révolution de gauche ou de droite.
 
Les symbolismes de la Maçonnerie    –  Tromperie sur l’initiation
Tromperie sur  la Bible    le Dieu de Maçons
Tromperie de Religion  –  Tromperie sur les Serments    –  les Tabliers  –
 Les signes des 3 premiers degrés   –   Fraternité – Fruits
 
Les symbolismes de la Maçonnerie:
 
1-candidat Maçonnique : Préparé pour le serment.
-« Bander les yeux » comme un signe « de l’obscurité spirituelle ».
    -« Un câble de remorquage » autour de son cou comme un signe d’esclavage, de soumission  au maître et à la loge.
2-Grande salutation « signe de détresse ».
3-« Poignées de main » :apprenti, maître maçon …
 
 
Tromperie sur « l’Initiation » : (Voir l’image juste au dessus)
« Un bandeau sur les yeux », appelé « Trompeur » est toujours placé sur le candidat, pour signifier « qu’il vit dans l’obscurité spirituelle », être musulman, un chrétien, ou un juif, vivant « dans l’obscurité, l’impuissance et l’ignorance. Vagabondant  parmi les erreurs et recouvert des pollutions du monde extérieur et profane »… Ainsi, un chrétien , un juif ou un candidat musulman à la maçonnerie « vit encore dans l’obscurité spirituelle »!… Et le christianisme ou le judaïsme ou l’islam sont remplis d’erreurs!… Et plongent donc leurs fidèles dans « un monde profane »!…
… Le candidat doit également porter «  le câble de remorquage  » autour de son cou comme un signe d’esclavage, de soumission, non pas au Christ, ni à l’Église, mais au maître maçon et à la loge… Et on lui dira, et lui jurera, que « seule la loge mène les hommes dans la lumière spirituelle »… Parce qu’ « il est, lui,  l’iniquité venant à notre porte, cherchant la nouvelle naissance ».
 
- Et la plupart des apprentis à la maçonnerie font tout cela sans vraiment savoir ce qu’ils font ou disent… Mais c’est le premier grand pas pour laver un chrétien « de l’iniquité du Christianisme »!.
 

 

Tromperie « sur la Bible »:
Un des 3 joyaux d’une loge est sa « Bible » : laquelle pourra représenter aussi bien la Bible judéo-chrétienne que le Coran, les Védas, ou la Gîta… selon la religion des candidats… Tout est bon!… mais inutile, parce qu’aucune n’est « Parole de Dieu » pour la maçonnerie… Ils sont bons et utiles pour la maçonnerie, parce que le candidat doit prêter serment avec sa main droite sur la Bible, par exemple ; et que si ce livre ne signifie rien pour la maçonnerie, il signifie l’absolu pour le candidat chrétien, il devient donc très important pour les maîtres que leurs candidats viennent à prêter serment sur cette Bible!…
- La maçonnerie dit de belles choses de la dite »Bible », comme ceci par exemple: « la sainte Bible  nous donne la règle et elle guide  notre foi et notre pratique… La Bible est divine… Sa vérité est ouvragée dans le billet de 5 dollars  de notre étant »…
Mais qu’en est-il de la véritable attitude de la maçonnerie, un autre petit exemple va nous en éclairer : « la maçonnerie de la Loge bleue n’a rien du tout à faire avec la Bible. Elle n’est pas fondée sur la Bible. Si elle l’ était, ce ne serait plus la maçonnerie. Les juifs, les chinois, les turcs, chacun rejettent l’Ancien ou bien le Nouveau Testament, ou tous les deux,  et ce qui précède explique pourquoi  nous ne voyons aucune raison  que ces derniers ne puissent pas devenir des maçons » ( Sommaire de la Loi maçonnique, Pp.207-208).
 
« Le dieu » des maçons, n’est pas « le Dieu » des religions révélées :La soi-disant « croyance en  Dieu » est une des tromperies les plus grandes de la maçonnerie… Pour un maçon en effet, le seul  « dieu agissant » c’est « la Loge » et « le Maître d’adoration « , comme pour les communistes, « le dieu réel » est le Parti agissant pour l’État …
L’allégeance primaire et l’obéissance du maçon vont « au Maître d’adoration », seule forme appropriée pour s’adresser à lui!… Et bien sûr, à travers ce Maître à une autre « autorité supérieure de maçon  » : laquelle ? Nous le découvrirons… Dans la loge, « le maître » est « adoré », et cette relation de latrie n’est pas demandée envers Dieu!… Vous ne pouvez même pas faire mention de votre Dieu!.
… C’est pourquoi la maçonnerie est incompatible avec le christianisme, le judaïsme et l’islam, parce que leur allégeance primaire va « à dieu »… Et même beaucoup d’autorités civiles débattent pour savoir si l’adhésion au Métier est compatible avec l’administration civile, parce qu’il y est systématiquement organisé un détournement d’autorité, voire même des lois officielles des pays qui font leur cohésion sociale et leur sécurité. 
« Le Dieu » des 3 premiers Degrés, est « déiste », en ce sens qu’il est Créateur mais qu’on ne peut pas le connaître… C’est pourquoi Pike peut prétendre que « toutes les conceptions spécifiques de Dieu sont idolâtres, sauf celle de la maçonnerie » (« Morales et Dogmes », p.516)… Ainsi, le Dieu de la Bible, ou le Coran, mène à l’ »idolâtrie ».
… Le « Dieu »maçonnique est un Esprit illimité, éternel, universel, non confessionnel et international, divin  certes … mais « inaccessible »!… La seule autorité divine accessible, « le dieu agissant », est le maître d’adoration. Ainsi, un maçon va croire en un certain Dieu, sans se rendre compte que le corps entier de la franc-maçonnerie accueille tous les dieux des maçons dans le même Panthéon, pour autant que l’allégeance dans la loge va au maître d’adoration et qu’une autre présence divine n’est pas même autorisée à y être mentionnée.
… En fait, n’importe quelle loge est « une fédération de dieux et de religions »… Et la tromperie la plus grande revient à constater que le maçon qui fait « confiance à Dieu », ne fait pas confiance dans ce culte à son Dieu, mais bien à celui qui se cache derrière le Maître d’adoration!… et derrière les autorités secrètes et occultes au-dessus de ce dernier! C’est enfin une autre tromperie que de donner à penser que c’est en ce domaine la loge locale qui a l’autorité suprême. 
- Après le 3ème degré, 
La maçonnerie accepte une forme particulière de panthéisme, où « tout est dieu et où dieu est tout », une conception panthéiste de la déité qui est passée de Babylone à l’Inde et au courant ésotérico-gnostique, des doctrines secrètes de la troisième Kabbalah à la franc-maçonnerie et au mouvement du Nouvel Âge. Le prétendu « Grand Architecte de l’Univers », après le 3ème degré n’est pas « une personne »…
C’est « une nature », « une force », « une énergie »…
« Une pierre », « une étoile », « vous », « je »…
Il est « cela »
Tel est le chemin qui va doucement piéger la plupart des maçons  des 3 premiers degrés!…
… Et c’est pourquoi la maçonnerie prétend que Dieu est en chaque maçon… Mais dans le même sens que  Dieu est présent dans toute chose existante… 
-Le Métier veut les gens finissent par croire que la maçonnerie ouvre la porte à une fraternité universelle fédérant toutes les formes de la Foi. A y regarder de près tout fidèle comprendra qu’en vérité, la maçonnerie nie le Dieu de la Révélation divine dans laquelle il nourrit sa Foi dans le Seigneur.
… Ici, la maçonnerie lie des cultes et des religions de tous âges : les cultes d’Egypte, la  troisième Kabbalah, l’occultisme, le Spiritisme, l’Alchimie (dont le fondateur, Hermès, est supposé être un des pères de la franc-maçonnerie)… et même le Satanisme : Albert Pike est un haut maçon considéré et sataniste on ne peut plus officiel, qui prétend que « la religion maçonnique doit être maintenue dans la pureté de la doctrine luciférienne… La vraie religion est le satanisme… Lucifer est le Dieu de la Lumière et le Dieu des Bons, luttant pour l’humanité contre Adonaï, le Dieu des juifs et des chrétiens, le Dieu des ténèbres et de l’enfer ».
 
- Un grand problème !!
Pour les maçons honnêtes des 3 premiers degrés, comme pour la plupart des maçons, comment peuvent-ils participer à des rituels dont la signification occulte et le symbolisme ne leur est pas expliqué : ils doivent donner une confiance aveugle à ceux qui les célèbrent avec eux.
- Dans l’ensemble, le dieu des maçons est « relativiste » :
O
n ne peut pas le connaître, mais il est bon : Il vous ira « comme un gant »!
Seul le symbolisme en maçonnerie est ambigu et fausse en la détournant l’interprétation de l’individu quant  à la vérité de ce que dieu est.
[...]
Ainsi, « les serments »jurés main sur la Bible, ou sur le Coran, ou sur la Thora, sont des moqueries et une véritable profanation camouflée des Ecritures saintes, parce que les hommes jurent sur leurs Ecritures sacrées d’obéir aux croyances maçonniques religieuses qui, elles, nient et déforment ce que leurs Ecritures saintes sacrées enseignent vraiment . 
- La lettre majuscule« G »présente dans l’emblème, est mise là comme représentant « Dieu » ou plutôt « le Grand Architecte de l’Univers »... Mais c’est aussi là pour représenter et « la Géométrie, et la Gnose, et la Génération » ( la quantité, l’ésotérique, et la sexualité divine),  trinité réelle divine des maçons.
-« L’Enfer », de la Bible et du Coran n’est jamais mentionné dans les doctrines ou les rituels de maçonnerie.
 
- « Le ciel », est mentionné comme étant « la loge parfaite et glorieuse au-delà où l’Architecte Suprême de l’Univers préside »… Mais cette « Loge parfaite » n’est pas le Ciel de la Bible ou de la Révélation, parce que pour la maçonnerie « Dieu » n’est pas une personne… et « la Loge au-delà » n’est ni un lieu, ni un état, elle se trouve identifiée au divin impersonnel…
Autant dire qu’il s’agit d’une tromperie pour aider les maçons à faire face à la mort sans rechercher l’union personnelle avec leur Seigneur et Père!… Car en effet, « après la mort », chaque âme devient  Dieu, comme une goutte d’eau dans l’océan, elle se dilue dans l’énergie du tout, de « CELA »… 
- Ainsi, les 2 principes de la maçonnerie, « croire en Dieu et en l’immortalité de l’âme », sont les duperies les plus grossières de la maçonnerie [...]
Le problème énorme « de la Religion maçonnique » consiste en ce que elle amalgame des religions d’Egypte, de Perse, de Babylone, des Juifs, des Chrétiens, des Hindous, des Spirites, de l’Occultisme, de la Sorcellerie, de la troisième Kabbale… Et que tout peut être rajouté ou discuté, tout ce qui touche à l’essentiel peut y être relativisé…
 
 
Tromperie « sur les serments »
 « Le secret » :
« Les signes » des  » 3 premiers Degrés »
 
1-Apprenti : Coupez ma gorge et ma langue.
 
2-Compagnon : Ouvrez ma poitrine et mettez mon cœur et mes poumons sur mon épaule gauche.
 
3- Maître Maçon: Lancez mes intestins.
 
« Les serments » sont des plus trompeurs, ridicules, disproportionnés et, surtout, ils font nier au Maçon sa foi Chrétienne ou Musulmane.

1- Dans le Premier degré « l’apprenti » jure la main sur la Bible en disant : « moi, ( nom), en présence du Dieu Tout-puissant, promets solennellement et jure que je saluerai toujours, ne me cacherai jamais , et ne révélerai jamais quelconque secret sur les arts, parties,  points, mystères cachés de la franc-maçonnerie… Je dis cela librement sous peine d’avoir ma gorge tranchée, ma langue arrachée et mon corps enterré dans les  sables de la mer… » (Le Rituel de Duncan, pp. 34-35).

2- le Deuxième degré, « le compagnon » jure sur la Bible : en présence du Dieu Tout-Puissant, « sous peine d’avoir mon sein ouvert… Et mon cœur et mes poumons laissés tombés sur mon épaule gauche… Donc aidez-moi o dieu ».
3- le Troisième degré, « le maître maçon « , lui, doit jurer ainsi :« sous  peine que mon corps soit coupé en deux, mes intestins pris et brûlés en cendres… Donc aidez-moi o dieu ».
- Toutes ces « pénalités » sont grossièrement abusives et exagérées… juste pour avoir  révélé une prise secrète, ou un rite de loge, ou un mot de passe comme « Boaz » ou  » Tubal Cain « … Que fera-t-on alors à quelqu’un qui commet meurtre ou viol?… Ils soutiennent certes que tout cela n’est guère que « symbolique » : alors on doit dire a minima que l’on commence par un serment  « sacrilège »  ses premiers pas en atelier, puisqu’on y  jure solennellement devant Dieu quelque chose de symbolique… Tous les maçons prennent ces paroles littéralement et demeurent très craintifs des conséquences qu’impliqueraient leurs trahisons des secrets, surtout ceux concernant l’appartenance de leurs confrères…qui sont invariablement punis de mort
… Et le fait est que beaucoup de maçons ont été trouvés avec leurs gorges coupées, leur langues dehors, leur poitrine ouverte… Parce que, disent-ils, c’est  pour Dieu que l’on inflige ces peines, mais, apparemment, il y a bien des hommes qui le font pour Dieu!.
 
- La duperie principale consiste en ce que, avec ces serments, vous jurez à Dieu de soutenir une maçonnerie, quitte à y sacrifier jusqu’à votre foi chrétienne, juive ou musulmane.
A- Le candidat fait  serment de maître maçon.
 
B- le Tablier : un insigne d’innocence, l’obligation d’amitié, un symbole de changement profond d’attitude envers le travail et la société, un emblème de très grande signification pour un maçon.

[...] 

 
« LES LOGES:
Quelque Rosicruciens se réunissent en « loges », qui ressemblent à celles de la maçonnerie, et qui , à la différence de ces dernières, admettent des hommes et des femmes. Le Maître de la loge est assis au bout d’une pièce et la Maîtresse de la loge, une femme, est assise à l’autre bout.
La Vierge de Vestale est placée devant le Maître, un feu sacré allumé devant eux et de l’encens est utilisé dans les rituels de réunion. Au centre de la loge, est posé la »Shekinah »ou  triangle sacré, avec 3 bougies.
Les membres portent des tabliers de type maçonnique et avant chaque début de séance, ils prononcent un serment solennel pour tenir les secrets de la fraternité inviolés.
« Deux banquets spéciaux » :
Banquet du Nouvel An, vers le 21 mars,
Fête de l’Extérieur, autour du 23 septembre. 
 
Tablier de la Rose Croix

 

« LA ROSE »… ET « LA CROIX » :
Le symbole des Rosicruciens est une croix Chrétienne avec une rose en son centre. C’est d’ailleurs également « un symbolisme alchimique » :
-« La Croix », est le symbole du soleil, arbre de vie,  force génératrice, élément masculin.
-« La Rose », est l’élément féminin, symbole de la beauté et de la délicatesse. Le mariage, comme l’union du mâle et de la femme, est considéré comme une métaphore de la fusion alchimique élémentaire que l’âme subit dans sa montée illuminative spirituelle.
… « La croix » représente « le corps de l’homme », « la rose » symbolisant « l’âme de l’homme se déployant et se développant ».
Les éléments fondamentaux des deux sphères du Rosicrucianisme, terrestre et céleste, ne sont pas seulement visibles, mais sont ainsi fondus dans les symboles de la rose en sur-impression sur la croix.
« CHIFFRE 7″
C’est le chiffre parfait : à la naissance, ou au commencement, un être humain possède « un corps dense »; à l’âge de 7 ans, il atteint « le corps vivace »; à 14 ans, « le corps du désir »; et à 21, « l’esprit » est formé.
  
Histoire et légende : 
Le Rosicrucianisme trouve ses racines en Egypte avant Jésus-Christ…
Tous les groupes prétendent être fondés par « Christian Rosenkreutz » :
- Christian Rosenkreutz, est un personnage de « Fama Fraternitatis »  roman écrit par l’allemand Luthérien Johann V. Andreae en 1610…
Mais il n’a jamais existé!… En 1617, Andreae a publié un article exposant que le « Fama » était un roman, une satire, sans aucune base réelle, affirmation qu’il a confirmée et tenue jusqu’à sa mort…
Il a indiqué que les enseignements du Rosicrucianisme étaient faux et que l’histoire du mouvement était un tissu d’inventions légendaires…
Cependant, tous les groupes Rosicruciens tiennent le « Fama » comme leur livre doctrinal principal, avec deux autres romans écrits par Andreae, « Confessio Fraternitatis » (1615) et « Chymische Hochzeit Christiani Rosenkreutz » (1616)
Andreae a pourtant déclaré que ces deux livres, tout autant que le premier, étaient « des romans de fiction », sans aucune véracité!.
Organisations : Au moins 20 différentes :
- En « Europe » : elle a commencé en Bohême, en Allemagne, après le « Fama ».
7 groupes se sont formés en Europe.
-L’ « AMORC »,le plus grand, fondé par H. Spencer Lewis en 1915, dont le quartier général se trouve à San Jose en Californie, avec un immeuble qui inclut un musée, un temple, un bâtiment d’administration, la salle, le planétarium, une galerie d’art et une bibliothèque.
Leur périodique en langue anglaise s’appelle le « Rosicrucian Digest ».
-  » Camaraderie Rosicrucienne « , fondé par Heindel en 1909, à Oceanside en Californie.
- « Societas Rosicruciana », en 1879, à New York (321 W. 101 Street), exige que ses membres soient maçons. Son magazine trimestriel est « Mercury ».

Les secrets de la Rose-Croix

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11 novembre 2015

sociétés secrètes et magie noire



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Ces sociétés secrètes ont souvent à tort  été présentées comme des clubs sociaux de personnes en général éduquées, sophistiquées qui étudient pour devenir une meilleure version d’elles-mêmes et qui se mettent ensemble pour des œuvres de bienfaisance, la réflexion et la recherche de la connaissance. C’est ainsi que ces individus animent des associations tels que le Rotary ou le Lion’s Club et autres organisations caritatives dont le but déclaré est de soulager les souffrances humaines en apportant une aide essentiellement matérielle aux démunis.

Pourtant la vérité sur les sectes est sinistre. Les sectes ne sont rien d’autre que des sociétés sécrètes composées d’individus qui servent Satan en échange d’argent, du pouvoir et de gloire mais toujours avec un lourd prix à payer. Parfois ce prix consiste en la vie ou la santé  de soi-même ou d’un membre de la famille. Evidemment, la grande majorité d’adhérents aux sectes ne le savent pas. Et pour cause, l’aspect ténébreux est savamment caché, ce qui explique d’ailleurs la confusion du public vis-à-vis de ces entités.

A l'origine

Nous n’allons pas évoquer l’origine historique des sectes. Elles peuvent être trouvées  en faisant un peu de recherche sur internet. Nous allons parler d’un autre genre d’origine qui nous permettra de comprendre leur véritable nature. Souffrez que je vous parle un peu de théologie cas c’est elle qui nous permettra de comprendre la suite.

A l’origine de toutes choses, il ya Dieu l’omniprésent, omniscient et tout-puissant créateur. Avant que l’homme ne vienne sur terre, il avait créé des êtres spirituels appelés anges. Parmi ces anges, il y en avait un de spécial du nom de Lucifer que Dieu avait créé avec une très grande beauté, puissance et intelligence. Comme cela arrive souvent avec les hommes, sa beauté et son pouvoir le remplirent d’orgueil. Il lui vient alors l’envie d’être glorifié comme Dieu ainsi que la mauvaise idée de renverser le créateur de son trône pour prendre sa place. Il convainquit le tiers des anges de s’associer à son plan et les entraina dans sa rébellion (Ezekiel 28 : 1-19). Il eut une bataille dans le ciel et Lucifer naturellement la perdit. Lui et les anges rebelles furent maudits et chassés du ciel. C’est alors que Lucifer devint Satan c'est-à-dire l’adversaire et les anges déchus, des démons.

C’est ce conflit commencé au ciel avant même la création de l’homme qui a été transféré sur notre planète sous forme de lutte entre le bien représenté par Dieu et le mal dont le père est Satan. Comme avec les anges, Satan veut être glorifié par les hommes comme Dieu. C’est cela l’essence même du conflit entre le bien et le mal. Ce conflit dont l’enjeu immédiat est la conquête du cœur de l’homme est d’abord une affaire de gloire. Les hommes ont été crées et peuvent à leur guise choisir de servir Dieu ou Satan. Ils choisissent leur votre camp en fonction de l’autorité à laquelle ils prêtent allégeance. Il n y a pas de neutralité réelle dans ce conflit. C’est dans le cadre de ce conflit que Satan, par le mensonge et la tromperie en jouant sur les désirs de la chair s’est constitué un réseau de sociétés sécrètes composées d’individus qui acceptent de le louer comme leur dieu.

Satan est une créature de Dieu, un ange déchu. Il n’est pas un autre dieu venu d’un autre univers ou un dieu concurrent. Sa puissance est limitée et évidemment infiniment inferieure à celle de Dieu qui peut mettre fin à son existence à tout moment s’il le désirait.

Bien que puissant, il n’est pas tout puissant. Il ne peut agir que dans les limites prescrites par Dieu. Bien que ce dernier lui ait donné une certaine marge de manœuvre sur terre, c’est Dieu qui de façon ultime contrôle les événements et a le dernier mot sur toutes choses.

Satan n’est pas omniprésent. Il est à un endroit à la fois. Il donne parfois l’impression à ses serviteurs d’être omniprésent par sa capacité à apparaitre dans plusieurs réunions de façon très rapprochée. En fait l’agenda de ces réunions est conçu de telle façon qu’il puisse quitter une réunion dès que l’essentiel est fait pour aller à une autre de façon instantanée.

Satan n’est pas omniscient et ne peut pas lire les pensées humaines. Il semble tout savoir parce qu’il est informé par ses démons qui vous observent et vous écoutent. Ils utilisent ce que vous dites, votre attitude et votre expression faciale pour deviner ce que vous avez en tête. Satan n’entend pas par exemple lorsque vous priez dans votre cœur. Les prières d’intercession peuvent interrompre ces lignes de communication avec ses agents.

Satan ne connait pas le futur et les prédictions de ses serviteurs sont basées sur ses plans qui sont d’ailleurs souvent renversés par Dieu.

La source de la puissance des sectes

Feu Inongo Sakombi, ancien ministre de la culture de feu le Marechal Mobutu et ancien serviteur de Satan devenu enfant de Dieu racontait que les dirigeants de leur pays étaient allés dans les sources du fleuve Zaïre faire des pratiques magiques afin de dominer et endormir l’esprit du peuple (http://www.youtube.com/watch?v=N5eaogO3iMc&feature=relmfu). Comme le fleuve Zaïre est la vie même de ce pays, tous ceux qui se lavaient, buvaient ou simplement entraient en contact avec cette eau tombaient sous le charme. C’est grâce entres autres à ces pratiques que ce régime avait duré aussi longtemps.

Comme vous le constatez, le véritable pouvoir des sectes n’est pas d’abord financier ou politique. Il est spirituel. Ces attributs visibles ne sont que la manifestation de leur puissance spirituelle. Comme l’ancien président du Zaïre, de nombreux hommes politiques africains utilisent ce pouvoir des démons pour dominer leur peuple.

Pour bien comprendre le pouvoir des démons, établissons d’abord un fait : La supériorité du monde spirituel sur le monde physique. Laissez-moi vous prendre un exemple pour expliquer cela. Supposons qu’en tant que personne ne servant ni Satan, ni Dieu vous désiriez le même boulot dans une compagnie qu’une personne servant Satan. Supposons même que vous ayez un avantage social, par exemple que l’un des directeurs de la compagnie soit votre oncle et qu’il soit en train d’intervenir en votre faveur. Pendant que vous entretenez votre oncle sur votre cas, le serviteur de Satan va activer un démon. Le jour de l’entretien, ce jour où on doit décider quel est le candidat à recruter, ce jour où votre oncle doit venir appuyer votre candidature, ce démon peut faire un certain nombre de choses selon sa puissance : Il peut rendre votre oncle (lui-même étant une personne neutre) malade; il peut empêcher sa voiture de démarrer, lui causer un accident de circulation, créer un embouteillage ou une distraction d’un autre genre simplement pour l’empêcher d’arriver à son lieu de travail à  l’heure cruciale. Il peut aussi dominer l’esprit des décideurs, les intimider et les amener à recruter le sataniste. Les esprits sont plus puissants que les êtres humains et peuvent agir sur les circonstances, causer des maladies, provoquer des accidents, influencer ou intimider des esprits faibles.

Par contre si vous êtes un enfant de Dieu et que vous vous mettez à prier, votre prière va activer la puissance divine. Celle-ci par le biais du Saint-Esprit ou des anges va neutraliser le démon, paralyser son activité et mettre en place toutes les circonstances qui vont vous faire obtenir le boulot si c’est la volonté de Dieu.

Le monde spirituel est supérieur au monde physique. Tout ce qui se fait sur le monde physique est pré-décidé dans le spirituel. En d’autres termes  le monde spirituel détermine ce qui se passe sur terre. Les événements sur terre ne sont que l’expression des choses décidées, des décrets pris dans le monde spirituel. C’est pour cela que tous les hommes qui dirigent le monde recherchent une affiliation spirituelle car c’est dans cette dimension que se trouve la véritable puissance. Savez-vous qu’avant certaines élections, les hommes politiques se retrouvent dans leurs sectes pour faire des incantations et des sacrifices pour s’assurer la victoire ?

Alors que les enfants de Dieu activent la puissance divine par la prière, la louange ou le jeun, les serviteurs de Satan invoquent les démons par des incantations faites en général dans un lieu secret. On y associe parfois des actes d’abjecte immoralité comme les orgies sexuelles, des relations sexuelles avec des animaux ou avec des enfants, la consommation de drogues et de boissons fortes en alcool, des sacrifices humains. Les sacrifices d’enfants et les relations homosexuelles ou avec des animaux sont connues pour donner accès à de puissants démons à la personne qui les pratique.

Ce n’est pas que la soumission à ces pratiquent rapporte un quelconque gain à Satan. Elles ne lui procurent que le plaisir d’être obéi et glorifié comme Dieu. Il prend plaisir à désacraliser l’homme que Dieu a créé et qu’il aime. C’est exactement ce qu’il fait lorsqu’il demande par l’intermédiaire d’un maitre du mysticisme  à une fille d’aller prendre toute nue une douche dans un lieu public. C’est aussi dans cet objectif peut-être inconnu d’elle-même qu’Hillary Clinton, le Secrétaire d’Etat américain intimide les gouvernements africains à légaliser la pratique de l’homosexualité. Elle a dit que le gouvernement américain va désormais considérer les violations des droits des homosexuels comme violation des droits de l’homme.

La puissance des satanistes dépend de leur grade et du degré de puissance des démons qui les habitent. En général, plus on se soumet à des actes rabaissant et cruels, plus on acquiert de puissants démons et plus on devient soi-même puissant. Un individu qui boit du sang et pratique des sacrifices humains sera plus puissant que celui qui se contente de lire les rubriques et de faire de simples incantations. Tous les actes extraordinaires que les adhérents à ces sectes posent, tels les voyages transcendantaux, déplacer des objets par la concentration, parler des langues inconnues ou hypnotiser les gens sont faits par le pouvoir des démons.

William Schnoebelen, un ancien grand prêtre du sataniste devenu Chrétien a dans son livre intitule Masonry décrit les 5 niveaux supérieurs d’initiation :

1.    L’adoption au cours de laquelle l’initié fait un pacte avec Satan et se donne à lui corps, âme et esprit pour 7 ans.

2.    L’illumination au cours de laquelle le 3eme œil est ouvert par l’utilisation de la drogue et des pratiques magiciennes. A ce niveau il y a une relation personnelle avec Satan et l’initié commence à voir les autres êtres humains comme Satan les voit.

3.    Conversation : L’initié à ce niveau commence à converser avec les morts, mais en fait des démons très puissants qui lui apprennent à soumettre son corps et volonté à Satan.

4.    Le Congres : L’initié  est amené ici à se marier littéralement avec des morts. A ce niveau Il doit aussi avoir des relations sexuelles avec un magicien habité par cet esprit de mort car les démons sont transférés d’une personne à l’autre à travers des rapports intimes.

5.    L’Union : A ce niveau l’initié est totalement possédé par les démons et arrête d’être un être indépendant. Il devient simplement un gant totalement contrôlé par le démon. C’est par la possession de démons que certains leaders de ce monde perdent toute compassion pour le genre humain et peuvent provoquer des guerres, famines et autres événements sources de grande souffrance humaine sans le moindre remords.

Evidemment une partie de la puissance des sectes sur terre vient de l’affiliation d’individus riches, socialement puissants par le biais des recrutements ciblés et par le jeu des coaptations.

Recrutement et fonctionnement des sectes

Le recrutement dans le satanisme est très subtil. Les recruteurs approchent en général des individus jugés très intelligents, ayant des carrières prometteuses ou équipés de dispositions spirituelles extraordinaires. Ils utilisent les stratagèmes suivants:

La flatterie de faire part de l’élite: On  recrute de jeunes gens étudiant dans des universités prestigieuses et  on leur fait croire  qu’ils  sont d’une intelligence supérieure aux autres, qu’ils  appartiennent à une classe élite faite pour diriger les autres êtres humains supposés être moins intelligents. On leur suggère pour atteindre leur potentiel social ou professionnel d’adhérer ces clubs d’élites au sein desquels se trouvent les dirigeants des nations qui les aideront dans leurs carrières. C’est ainsi que les sectes telles que Skull and Bones à laquelle fait partie l’ancien président américain Georges W. Bush ou le sénateur John Kerry est très implantée à Yale University. On retrouve les équivalents locaux de ces sectes dans les Grandes Ecoles au Cameroun telles que l’Enam ou le CUSS. La perspective de réussite sociale évidemment attire les jeunes gens fraichement sortis de l’école et ayant un appétit gourmand pour le succès matériel, professionnel et social.

La satisfaction d’appartenir à une association d’apparence noble: Les recruteurs ne disent pas à ces jeunes gens qu’on les appelle à servir Satan. On leur laisse entendre que ces associations ont pour but de les aider à devenir de meilleures versions d’eux-mêmes et de participer par-dessus tout au soulagement des souffrances humaines. Ils le font à travers ces clubs soi-disant de bienfaisance qui distribuent matériel médical, médicaments et autres biens dans les hôpitaux, écoles ou communes. Toutes ces manœuvres n’ont pour but que de cacher la face sinistre de la secte et mettre en confiance la toute jeune et naïve recrue ainsi que le public qui applaudit ces actes sans en connaitre la signification profonde. Apres tout, comment une association d’hommes qui donnent de leur argent pour aider les autres peut-elle avoir d’autres motifs que nobles? L’aide au développement obéit à la même logique

    Vous voyez, Satan n’a pas besoin de leur suggérer de faire du mal. Il sait qu’ils le feront de façon naturelle toutes les façons. Le mal est bâti dans leur chair.  Ce qu’il a besoin de faire c’est de les couper de l’Esprit de Dieu qui seul est capable de dominer leur inclinaison à faire ce qui est mauvais. Alors qu’on entraine ces jeunes à arborer ces apparences de bonté à travers une politesse exquise, leur esprit s’obscurcit progressivement pour finalement produire les fruits du péché qui caractérisent le monde de la politique et de la finance: Vols, meurtres, assassinats, guerres, mensonges, immoralité sexuelle, enrichissement illicite etc.….Vous pensez bien que des gens dont la vie produit ce genre de fruits  ne peuvent être sincères lorsqu’ils font des dons. Lorsqu’on donne avec amour, on le fait dans le secret pour, entre autres préserver la dignité de celui qui reçoit. On ne le fait pas devant les cameras de télévision.

Promesse d’ascension sociale: Satan connait bien la vanité de l’homme. Il sait qu’il veut être élevé, dominer sur les autres et atteindre la gloire.  Il a ainsi crée un système de hiérarchie dans lequel il est donne à la jeune recrue l’opportunité de faire de la compétition, de dominer et de régner sur les autres membres du groupe. Contrairement à Jésus-Christ qui disait à ses disciples que le plus grand d’entre eux est  celui qui sert les autres, dans le monde satanique le plus grand est le plus fort, celui qui est capable de dominer sur les autres. Le nom de Satan n’apparait nulle part à ce niveau. Parfois on se réfère au “Grand architecte” en leur faisant croire qu’il est Dieu.

21 octobre 2014

DOC/Occultisme et hindouisme, les bases du Nazisme (La Société secrète de Thulé)

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Les bases du nazisme sont fondées sur la secte de la "Société de Thulé", inspirées de la magie noire, de l'hindouisme, de l'ésotérisme, de cultes germaniques etc... Initiateurs principaux avec Hitler, Alfred Rosenberg, dietrich eckart, un poète maçon raciste, Alister Crowley, un des précurseurs du parti national socialiste...Un des intervenants, dans le reportage, Miguel Serrano, porte parole du nazisme ésotérique, dit qu'il attend le retour d'Hitler son sauveur.....On connaît l'œuvre des nazis durant la 2° Guerre mondiale, mais le rôle joué par des sociétés secrètes dans l'élaboration du régime hitlérien est plus méconnu, ainsi que les recherches d' Hitler pour retrouver les soi-disant descendants des Hyperboréens. Plusieurs expéditions en Antarctique ont visé à découvrir les entrées d'un royaume souterrain extraterrestre. La société secrète qui s'épanouit à cette époque en Allemagne est le groupe de Thulé. Son nom vient de l'ultima Thule romaine, contrée mythique localisée dans le Grand Nord, et prétendument habitée par une race supérieure. Comme l'Atlantide, Thulé aurait sombré dans la mer, mais quelques uns de ses habitants auraient échappé au cataclysme et engendré la race Aryenne. La secte de Thulé voit dans la race nordique, et particulièrement les Allemands, grands athlétiques, blonds aux yeux bleus, les descendants des survivants de Thulé. La Société Thulé prétend tirer ses origines de la terre mythique hyperboréenne de Thulé où les Aryens seraient arrivés après la dernière ère glacière, et de la tradition magique de l'Asie centrale. Pour certaines sociétés occultes, les maîtres inconnus étaient des demi-dieux qui contrôlaient les destinées du monde, cachés dans les entrailles de la terre, dans des galeries creusées dans l'Himalaya, ou dans des lieux mythiques et inaccessibles. Pour la "Société des Vril", les maîtres inconnus se trouvaient dans les entrailles de la terre, et il n'était possible de devenir semblable à eux qu'en purifiant la race. Les enseignements de la secte Thulé s'inspirent de traditions religieuses diverses, dont celles des jésuites et comportent aussi des références au Graal, à l'ordre du Temple, et à la supériorité de la race Aryenne. ; Ils se réfèrent à d'anciens cultes runiques, à la magie méditative, à la géomancie, aux chakras, au yoga runique. Cette idéologie mystique est à l'origine de "prêtres soldats" Ils passent des heures à réciter des mantras, contrôlant leur souffle en visualisant des runes ; pour eux c'est là que se crée le vrai Aryen. Le nouveau dieu serait Hitler (l'homme soleil) et ses moines guerriers seraient les SS d'Himmler.

L'anarchie a rendu possible l'instauration de la République Révolutionnaire Socialiste, mais elle a été suivie par une révolution ultranationaliste derrière laquelle se trouvait, à côté de loges maçonniques, la société secrète Thulé. Les personnages clés de l'époque ont en commun leur appartenance aux différentes loges maçonniques ou groupements occultes. L'ordre Thulé peut être considéré comme la "progéniture" de l'Ordre Allemand créé en 1912 et dirigé par Von Sebottendorf, qui est en même temps l'auteur d'une brochure sur les rituels maçonniques. La société Thulé a posé les bases de l'idéologie du 3°Reich ou l'on retrouve l'attente d'un "Messie" qui redonne ses droits à la race allemande, la conduisant à la suprématie planétaire. Adolf Hitler a vite été identifié comme ce Messie, étant également assimilé à l'Antéchrist.
La société Thulé croyait dans "la communication avec une hiérarchie des Supra hommes, Les Chefs Secrets du 3° Ordre". La qualité qui rendait ces êtres des "supra hommes" était leur spiritualité occulte. Même le nom "Thulé" provient de la dénomination d'un centre spirituel secret où est supposée être stockée la spiritualité planétaire et où sont sensés vivre les grands sages qui veillent sur notre planète. Ils croyaient donc aussi en la Doctrine Secrète de Mme Blavatsky, qui affirme que certains "supra hommes" ont survécu à la destruction de l'Atlantide, en gardant le haut niveau de conscience qu'ils possédaient à l'époque. Ces "supra hommes" étaient les "Aryens". Ces deux croyances ont été combinées en une seule.

* La croix gammée issue du Svastiska, un ancien symbole solaire aryen, choisie par Hitler pour emblème du 3° Reich : L'emblème est inversé par rapport au sens réel du symbole oriental. La terminaison des rayons de la croix est orientée de sorte à former un cercle tournant de la gauche vers la droite et affiche un idéal maléfique qui est celui de la "race des seigneurs", alors que le Svastika pivote dans le sens contraire et est le symbole d'une force positive. Pour les nazis, le svastika inversé est un signe noir. C'est le symbole du "paradis perdu de Thulé" et de son peuple de "surhommes aryens"

11 juin 2014

Franc-maçonnerie, France ÉSOTÉRISME : "La Franc-maçonnerie est une religion.

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On ne retrouve la première trace du mot « franc-maçon » qu’en 1376, sous la forme anglaise « freemason ». Il faut voir dans le « freemason » un homme libre, (le préfixe free semble l’attester), un ouvrier hors du commun, bénéficiant de franchises accordées par l’église ou par les souverains, libre des obligations d’une corporation ou libre de naissance.
C’est en grande Bretagne et surtout en Écosse, que l’on trouve au début du 17e siècle, les premières traces de la franc-maçonnerie moderne, soit la transition entre une maçonnerie de métier à une maçonnerie de pensée. En 1702, la loge londonienne Saint-Paul édictait que « les privilèges de la maçonnerie ne sont plus désormais réservés seulement aux ouvriers constructeurs mais, ainsi que cela se pratiquait déjà, ils seront étendus aux personnes de tous les états qui voudront y prendre part « . Commence alors l’histoire de la maçonnerie moderne, dite aussi symbolique .
Le 24 juin 1717, jour de la Saint-Jean, les membres de quatre loges londoniennes se réunissent et fondent la Grande Loge de Londres, première fédération de loge maçonnique. En 1721, le grand maître de la loge de Londres demande à James Anderson, pasteur de l’église presbytérienne écossaise, de compiler les Old Charges (Anciens devoirs) des maçons et de rédiger de nouvelles constitutions.
En 1723, James Anderson publie à Londres The Constitutions of Free-Masons. L’implantation par les Anglais des loges maçonniques en France se situerait vers 1725.
En 1738, la première obédience française fédération des Loges voit le jour. C’est la Grande Loge de France. En 1773 apparaît une obédience rivale Le grand Orient de France.
Si, en 1738, la Grande Loge de Londres se proclame Grande Loge d’Angleterre, c’est qu’elle compte alors des loges à travers tout le pays, et même dans ses colonies, en Amériques du Nord, au Canada et aux Indes. Les Anglais vont l’exporter jusqu’en Turquie, en Chine et même jusqu’au Nicaragua. Partout en Europe, c’est la contagion avec les pays bas comme le Luxembourg et la Hollande. Sont touchés aussi l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie, la Grèce. La Suisse, tout l’empire de Russie, l’Europe méridionale et notamment, le Portugal.
La franc-maçonnerie compte différents rites et rituels. Au nombre des rites encore en usage aujourd’hui, on trouve d’abord le rite écossais ancien et accepté, le plus pratiqué au monde. Né en France au début du 18e siècle, ce rite est composé de trente-trois grades. Le rite écossais rectifié remonte aussi au 18e siècle mais il comprend six degrés. Le rite français dit aussi rite moderne a sept degrés définis par le Grand Orient de France en 1786. Il a été plusieurs fois modifié. Il y a aussi le rite émulation et le rite d’York, le rite Misraim et le rite de Memphis.
Publiquement, cette société se présente comme une organisation philanthropique, c’est-à-dire, axée sur les bonnes oeuvres et prônant des valeurs justes et morales. Mais, dans les faits, il en est tout autrement.
Dans le livre The Lost Keys of Freemasonery, Manly Palmer Hall, 33e degré, révèle que: " L’ordre maçonnique n’est pas qu’une simple organisation sociale mais elle est composée de tous ceux qui se sont liés ensemble pour apprendre et appliquer les principes du mysticisme et les rituels occultes"
 .
Les francs-maçons sont les druides contemporains écrit Albert Churchward, un franc-maçon du 33e degré. William Hutchinson nous dit que la franc-maçonnerie a emprunté plus de doctrines et de cérémonies des druides qu’elle an a pris ailleurs. (Les druides anciens étaient des prêtres occultes qui adoraient plusieurs dieux, pratiquaient l’astrologie et ultimement, offraient des sacrifices humains.)
Le vrai visage de la franc-maçonnerie n’est révélé qu’aux initiés de hauts niveaux. W. Wilmhurst, un haut dignitaire des Loges, nous écrit dans The masonic initiation, page 42, « Pour ceux qui désirent seulement une organisation sociale agrémentée d’un peu de cérémonial pittoresque et fournissant une occasion de distraction ou de distinction personnelle, la maçonnerie ne sera jamais plus que la formalité qu’elle a toujours été et qu’elle est toujours pour beaucoup. Et, eux-mêmes resteront toujours dans l’ignorance de sa signification, de son but et de ses grandes possibilités ».
Albert Pike dans son livre Moral and Dogmas, of the ancient and accepted scottish rite of Freemasonry (Richmond, BirginiaL L. H. Jenkins, inc., 1871), p. 819, écrit: " Une partie des symboles sont divulgués a l’initié mais, ce dernier est intentionnellement induit en erreur. On ne veut pas qu’il les comprenne. Leur vraie explication est réservée aux érudits, aux princes de la maçonnerie " (Part of the symbols are displayed there to initiate, but he is intentionally misled by false interpretations. It is not intended that he shall he understands them; but it is intended that he shall imagine he understand them. Their true explication is reserved for the Adepts, the Princes of Masonry.) Il nous dit aussi dans ce livre à la page 744 et 745, qui fut préparé pour le suprême conseil du 33e degré de la juridiction sud des États-Unis:
« La Bible avec toutes les allégories qu’elle contient, n’exprime que d’une manière incomplète et voilée, la science religieuse des hébreux… (The Bible with the allegorie it contains, expresses, in an incomplete and veiled manner only, the religious science of the Hebrews…) La vraie philosophie secrète et traditionnelle ne fut écrite que plus tard sous des voiles encore moins transparents. Ainsi naquit une seconde Bible inconnue des chrétiens ou plutôt incomprise par eux… (The true secret and traditional phylosophy was only written afterward, under veils still less transparent. Thus was a second Bible born, unknow to, or rather uncomprehended by, the Christians…)
Toutes les vraies religions dogmatiques sont issues de la Kabbale et elles y retournent… Toutes les associations maçonniques lui doivent leurs secrets et leurs symboles…  » .
Kabbale ou cabale: C’est l’ensemble des traditions juives relatives à l’interprétation mystique de l’ancien testament. Il est un des plus anciens systèmes philosophiques occidentaux.(Dictionnaire encyclopédique Hachette, 1980, p.176)
Selon un article intitulé « Jung and Qabalah »: Il est la fondation sur laquelle l’astrologie, le tarot, l’alchimie, la numérologie, la mythologie et la magie se basent. (The inner foundations upon which astrology, tarot, alchymy, numerology and ceremonial magic are based.) C’est une science occulte qui prétend mettre ses adeptes en communication avec le monde des esprits.
Oswald Wirth nous révèle dans Le livre de l’apprenti, page 118, « Quantité de maçons s’imaginent connaître la maçonnerie, alors qu’ils ne soupçonnent même pas l’existence de ses mystères et de son ésotérisme ».
Albert Mackey nous dit que: « Les rites et les cérémonies, ses modes secrets d’initiation, ses traditions et ses légendes, ses bijoux et ses emblèmes ne sont pas des compositions sans signification arbitrairement adoptées pour plaire au goût et à la fantaisie de ses inventeurs ».
La Franc-maçonnerie: une religion 
Dans Le Livre du Maître d’Oswald Wirth, nous lisons à la page 22;  "Reste à savoir si la franc-maçonnerie est oui ou non une religion. Cesserait-elle d’en être une parce que les autels de ces temples sont consacrés au culte de la liberté, de la fraternité et de l’égalité? Ayons le courage de nous dire religieux et de nous affirmer apôtre d’une religion plus sainte que toutes les autres. C’est ainsi que le premier effet de l’initiation est de purifier l’apprenti de toute mentalité chrétienne, s’il en a une… "

Albert Pike, pontife de la franc-maçonnerie universelle, franc-maçon de 33e degré, grand prêtre de l’église satanique, déclara le 14 juillet 1889: « Ce que nous devons dire à la foule est que nous adorons un dieu mais, c’est le dieu que nous adorons sans superstition. A vous, grands inspecteurs généraux souverains, nous disons ceci pour que vous puissiez le répéter aux frères des 32e, 31e et 30e degré: La religion maçonnique devrait être par nous tous, initiés des hauts degrés, maintenue dans la pureté de la doctrine Luciférienne… Si Lucifer n’était pas dieu, est-ce qu’Adonaï (Jésus), calomnierait, c’est-à-dire, prendraient la peine de répandre des choses fausses et dangereuses sur son compte? Oui, Lucifer est dieu… » Cette déclaration fut faite à l’époque, aux vingt-trois conseils suprêmes du monde.

Dans le Adelphi Quarterly (magazine Nouvel-Age) 3e, 1992, page 7, il est écrit que la franc-maçonnerie a été formée comme une école de la fraternité Luciférienne. Helena Petrovna Blavatsky, une sataniste reconnue et fondatrice de la société théosophique, aussi bien que ses successeurs Annie Besant et Alice Bailey étaient toutes impliquées dans la franc-maçonnerie.
http://streettelevirtuelle.wordpress.com/2013/03/16/esoterisme-la-franc-maconnerie-est-une-religion-oui-lucifer-est-dieu-a-pike/
20 décembre 2013

Levez vous il n'ya pas de crise nous sommes seulement victime d'un systéme esclavagi$te jamais égalé .

PO RUSTY JAMES CANALBLOG

Parce qu'il est temps de nous unir et d'agir pour faire face aux problématiques de notre système et de notre développement. Parce qu'il ne nous reste certainement plus bien longtemps avant d'atteindre la zone de non-retour.
Il est nécessaire pour chaque être humain de se sentir concerné par les problématiques de notre temps et d'agir à son niveau pour essayer d'améliorer les choses.
Gardez cela en tête, si nous ne faisons rien, il ne se passera rien.

 

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9 décembre 2013

Le symbolisme Maçonnique et Hermétique de Peter Pan

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Richard KHAITZINE

AVANT DE POUSSER LA PORTE

Les mots, à l'instar du temps, sont relatifs, ils ne délimitent jamais un signifiant unique, absolu; ils sont porteurs de sens multiples, en fonction de leur acception particulière ou encore de leur voisinage sémantique. Par suite de ces variables, ils subissent une mutation de leur signification la plus usuelle, une transformation, un peu comme un personnage qui changerait d'aspect, de costume, voire d'identité, et qui serait un être différent tout en demeurant toujours le même. Il y a là, sans qu'on s'en doute, l'un des plus profonds mystères de l'existence : le passage de l'essence à la substance.
C'est que les mots ressemblent, à s'y méprendre, au célèbre héros de Maurice Leblanc, l'insaisissable voleur, champion du transformisme : Arsène Lupin, gentleman un peu milord et passablement arsouille, qui cambriole les coffres de la bourgeoisie avec autant d'aisance et de brio que les coeurs féminins.
Quant à Arsene Lupin, il n'est lui-même qu'un avatar, une emblématisation souriante de l'Hermes des grecs, le Mercure des latins. Curieux ces rapprochements, penserez-vous ? Et pourtant ! Tout est dans tout ou "tout est un" ainsi que le proclamaient nos ancêtres. C'est d'ailleurs la vision que possèdent actuellement nos physiciens contemporains lorsqu'ils évoquent l'Univers.
Après avoir scrute la vie d'un regard cyclopéen et ce, qu'il s'agisse d'avoir fait appel au microscope ou au télescope, après avoir disséqué des molécules, des atomes et une kyrielle de sous-particules, la Science moderne se trouve confrontée à l'impensable: l'unité de la matière. Force lui est de conclure que la théorie, si longtemps combattue et raillée, demeure la seule envisageable. L'infiniment petit et l'infiniment grand se répondent et l'affirment: "ce qui est en bas est comme ce qui est en haut" et tout se résout en lumière, ou plus exactement en un étrange dynamisme premier. Hermès, le Trismégiste, et ses fils spirituels les Alchimistes, si fréquemment ridiculisés et pourchassés, prétendaient-ils autre chose ?
L'Alchimie, métaphysique beaucoup plus que physique, née dans les antiques sanctuaires et cachée aux regards indiscrets du monde profane, affirme que "le Mercure suffit pour accomplir le Grand Oeuvre et obtenir la Pierre des Philosophes, la fameuse Pierre Philosophale. Or ce Mercure, dont le nom renvoie bien aux deux dieux de l'antiquité sus-nommés parce qu'il en a les attributs et la spécificité, n'est en rien comparable au corps vulgaire de nos manuels de chimie. Agent et non patient il est tout simplement ce dynamisme auquel nous avons fait référence, cet Esprit apte à jouer tous les rôles.
D'ailleurs, ne sont-ce pas les caractéristiques du dieu au petase et aux talonnières ailes qui sont prêtées aux natifs mercuriens, lesquels affectionnent les paradoxes intellectuels, les jeux de l'esprit et s'avèrent doués pour la communication ?
Le Mercure alchimique, comme Arsène Lupin, est une substance protéiforme qui change d'aspect de densité, de nom tout au long du processus et qui, pourtant demeure lui-même.
Les savants alchimistes, s'ils vivaient retirés du monde, méprisant les succès faciles et les plaisirs factices, ne s'excluaient pas pour autant du climat culturel de leur époque. Aussi Le Mercure alchimique, comme Arsène Lupin, est une substance protéiforme qui change d'aspect de densité, de nom tout au long du processus et qui, pourtant demeure lui-même.
Les savants alchimistes, s'ils vivaient retirés du monde, méprisant les succès faciles et les plaisirs factices, ne s'excluaient pas pour autant du climat culturel de leur époque. Aussi usèrent-ils toujours des supports mis a leur disposition afin de véhiculer les connaissances de leur art. Mais de quelle nature sont ces supports ?
Ainsi que le révéla le plus grand des alchimistes contemporains, Fulcanelli, dans son second livre, on appelle "demeure Philosophale" tout support symbolique de l'hermétique Vérité, quelles qu'en pussent être la nature et l'importance. À savoir, par exemple, le minuscule bibelot conservé sous vitrine, la pièce d'iconographie, en simple feuille ou en tableau, le monument d'architecture, qu'il soit détail, vestige, logis, château ou bien église dans leur intégrité ... "
L'Adepte - c'est-à-dire l'homme qui entra en possession de la Pierre Philosophale dans le premier quart de ce siècle - se montra comme a son habitude très charitable. Il est parfaitement exact que les cathédrales, les églises, mais également l'architecture civile, servirent de supports a l'art hermétique. Telle est la raison d'être de ces emblèmes curieux, personnages, têtes et visages, animaux sortis d'un bestiaire fabuleux ou non, plantes,
ornant les édifices du passe. Avouons que les sculptures gravées dans la pierre des monuments religieux dégagent comme un parfum de paganisme et semblent peu catholiques!
Mais les artistes éclairés ne limitèrent nullement leur talent à la seule sculpture, ils laissèrent le témoignage de leur savoir a travers l'ensemble des arts. Tout leur était bon afin de léguer a la postérité leurs symboles: peinture, littérature, objets divers, réalisés en céramique, en mosilique, en métaux précieux ou non, et même en bois.
Néanmoins, la transmission ne s'effectua pas seulement à partir de ces supports matériels.
En effet, ces artistes étaient trop avisés pour ne pas avoir compris que le temps, ce grand dissolvant, et l'inconscience humaine contribueraient largement à faire disparaître ces témoignages d'une connaissance secrète, occulte, et inestimable. Ils savaient que le secret de la vie réside dans la mort, comment auraient-ils pu ignorer que tout ce qui existe est voue inéluctablement a disparaître ?
Contrairement à ce qu'affirme un dicton qui voudrait que "les paroles s'envolent et les écrits restent", le seul véhicule de la Tradition capable de la préserver de toute destruction est oral. Aussi, les vieux maîtres prirent-ils soin de confier leur savoir à des supports indestructibles. Ils inventèrent les mythes, les légendes religieuses ou profanes, les contes, les fables, les comptines et les jeux. Concernant les jeux, qui se doute encore de nos jours que la marelle, la chandelle et même les échecs sont - au-delà de leur nature ludique - des réservoirs de la science hermétique ?
La tradition orale fut confiée au peuple lequel, s'il est ignorant de la somme de connaissances qu'il transporte, n'oublie jamais rien. D'un siècle à l'autre, les contes, les comptines et les jeux se sont transmis avec une rigoureuse exactitude, sans que la moindre virgule en ait été omise, la moindre règle transformée. Sous des dehors naïfs, les contes
La tradition orale fut confiée au peuple lequel, s'il est ignorant de la somme de connaissances qu'il transporte, n'oublie jamais rien. D'un siècle à l'autre, les contes, les comptines et les jeux se sont transmis avec une rigoureuse exactitude, sans que la moindre virgule en ait été omise, la moindre règle transformée. Sous des dehors naïfs, les contes bleus (= loges bleues) , également appelés contes de bonne femme ou contes de fées, sont destinés a nous délocaliser, à nous mettre dans un état de plus grande réceptivité. Il est évident que les histoires en question sont des contes à dormir debout. Soit!
Mais essayez donc et vous nous en reparlerez. La position n'est guère propice à l'endormissement, en revanche elle est encore le meilleur moyen de passer des nuits blanches, de rester éveillé, c'est-à-dire en état d'éveil. On le sait, toute progression spirituelle s'accommode mal de la position horizontale, pour être il lui faut retrouver la verticalité.
Ces quelques précisions ayant été apportées, nous pouvons pousser la porte ouvrant sur le monde merveilleux, féerique, enchanté de l'enfance, ce monde que les tout petits partagent avec les simples d'esprit parce qu'il est le refuge de ceux qui ont conserve la candeur et l'innocence. Mais assez bavardé, il est temps de retrouver un étrange petit garçon du nom de Peter Pan...

"Pan, qui es-tu ? cria-t-il d'une voix rauque. Je suis la jeunesse, je sais la joie, répondit Peter spontanément. Je suis un oisillon tombé du nid."
Peter Pan

CHAPITRE I

DE L'ENFANCE ET DE L'AGE ADULTE

Le roman de James Barrie nous introduit dans le foyer de Monsieur et Madame Darling. Il n'est pas besoin d'avoir étudié longtemps la langue de Shakespeare pour comprendre la signification de ce nom de famille. Nous y reviendrons très vite.
Madame Darling, nous dit-on, était "une dame gracieuse, a l'âme romanesque avec, à la bouche, un pli doucement moqueur. Cette âme romanesque ressemblait a ces petites boîtes gigognes qui nous viennent de l'Orient mystérieux -vous avez beau les ouvrir l'une après l'autre, il y en a encore une plus petite à l'intérieur. Et sur sa bouche doucement moqueuse flottait un baiser que Wendy ne pouvait jamais cueillir bien qu'il fût là, palpitant à la commissure droite des lèvres..."
Monsieur Darling en était tout de suite tombe amoureux, comme les autres jeunes gens.
S'étant montre plus rapide que ses rivaux, Monsieur Darling était devenu son époux. De ce mariage devaient naître trois enfants : Wendy, John et Michaël. Monsieur Darling n'ignorait rien des fluctuations de la Bourse, ce qui "inspirait aux femmes un profond respect ... " Comment mieux nous montrer le fossé qui sépare l'enfance de l'âge adulte, qu'en nous rappelant l'attrait des seconds pour l'argent ? Quant à Madame Darling, elle tenait les comptes à la perfection : "Le moindre chou de Bruxelles y figurait; mais bientôt des choux-fleurs entiers furent escamotés et remplacés par des images de bébé sans visage."
Cette histoire de chou de Bruxelles, puis de choux-fleurs est éminemment suspecte, d'autant qu'associée a certaines espérances relatives à la natalité dans l'esprit de Madame Darling. Ne dit-on pas aux enfants qu'ils naissent dans les choux ? Or le terme darling signifie à la fois chéri et mon chou!
Nous voici donc prévenus et ce n'est pas le moment de céder a l'endormissement. Nous sommes en présence d'un texte qui doit se lire a différents niveaux d'entendement.
Souvenons-nous que Barrie eut un précurseur dans ce domaine, nous voulons parler du Doyen de Saint-Patrick, l'auteur des Voyages de Gulliver : Jonathan Swift. Ce roman de Swift est rédigé en Langue des Oiseaux, en petit langage ou langue des enfants, encore dénommée Langue du Cheval ou Cabale Solaire. Le principe en ayant été longuement expose dans un ouvrage précédent, nous n'y reviendrons pas et y renvoyons le lecteur curieux.
Dans l'immédiat, il nous faut revenir sur les toutes premières lignes de Peter Pan. Nous pouvons y lire : "Tous les enfants, sauf un, grandissent. Ils savent très tôt qu'ils grandiront
Voici comment Wendy le découvrit: Un jour -elle était alors âgée de deux ans -, comme elle jouait dans le jardin, elle cueillit une fleur et courut l'offrir à sa mère. Sans doute était-elle en cet instant radieuse car Mme Darling, la main posée sur son coeur, s'écria : "Oh, si seulement tu pouvais rester ainsi à jamais ! Elle n'en dit pas plus long mais, dès cet instant, Wendy sut quelle était condamnée à grandir. A deux ans, tout enfant le sait Deux est le grandiront Voici comment Wendy le découvrit: Un jour -elle était alors âgée de deux ans -, comme elle jouait dans le jardin, elle cueillit une fleur et courut l'offrir à sa mère. Sans doute était-elle en cet instant radieuse car Mme Darling, la main posée sur son coeur, s'écria : "Oh, si seulement tu pouvais rester ainsi à jamais ! Elle n'en dit pas plus long mais, dès cet instant, Wendy sut quelle était condamnée à grandir. A deux ans, tout enfant le sait Deux est le commencement de la fin ... "
Ce passage, anodin en apparence, mérite que nous nous y arrêtions un peu. La phrase "Tous les enfants, sauf un, grandissent", si elle fait référence, déjà, à Peter Pan, s'oppose à celle ou l'auteur nous précise que Wendy est âgée de deux ans. Nous sommes en présence d'un texte apparent en masquant un second. En effet, c'est du chiffre Un, et non de Peter, qu'entend nous entretenir James Barrie. D'ailleurs, en anglais, le terme children désignant des enfants, signifie également dans une autre acception des descendants.
Pouvons-nous nier que tous les chiffres descendent ou proviennent de Un ?
Mais quel est ce mystère ?
Louis Claude de Saint-Martin, dans son livre Des Nombres, faisait observer que le chiffre 1 est stérile et ne peut rien engendrer par lui-même. Il ajoutait que le passage à 2 s'était effectué par force. En effet 1 multiplie par lui-même ne donne que l'unité. Et nous savons que 1/2 élevé au carré, au lieu de nous rapprocher de l'unité nous en éloigne. Ce petit problème mathématique pose également le problème de la Création.
Sur un plan strictement métaphysique, James Barrie entendait nous dire que le drame humain, dont l'itinéraire mène inéluctablement du berceau a la tombe, résulte de notre prise de conscience du dualisme. La rédemption de l'être humain, ainsi que le soulignent toutes les religions, passe par le retour à l'Unité. Telle est la raison pour laquelle la petite Wendy est condamnée a grandir. Deux est bien le commencement de la fin!
Pourrait-il en aller autrement du destin de Wendy, alors que son prénom est équivalent à s'acheminer vers, se diriger vers (to wend) ? Vous êtes naturellement en droit de considérer qu'il s'agit d'une coïncidence, d'un hasard fortuit mais, dans ce cas, il vous faudra admettre que les coïncidences mènent le monde. Les Darling étant trop pauvres pour pouvoir engager une nurse, utilisent les services d'une chienne terre-neuve répondant au doux nom de Nana. Or Nanny, en anglais, désigne une bonne d'enfant une nurse. Voilà de quoi mettre en appétit un esprit toujours sur les dents.
Tel est le contexte dans lequel évolue la famille Darling. L'existence de ses membres s'écoulerait normalement si les enfants n'étaient entres en contact avec le Pays de Nulle Part, autant dire de n'importe où... de partout. Mais ce partout, il ne convient pas de le chercher sur une carte géographique, il se trouve à l'intérieur, en nous, quelque part du côté de notre enfance oubliée. Et c'est pourquoi bien peu d'adultes en trouvent le chemin.
C'est que pour trouver le Pays de Nulle Part, l'essentiel réside dans notre capacité à suivre le cours de notre imagination et les méandres qu'effectue notre fantaisie, ces deux facultés étant depuis longtemps perdues par tous ces gens prétendument raisonnables occupes à gagner leur vie, et qui ont désappris de rêver.
Ce sont justement nos rêves, lesquels constituent l'envers des choses de la vie éveillée, qui nous guident vers cet ailleurs enchanté où s'abolissent le quotidien décevant et la longue suivre le cours de notre imagination et les méandres qu'effectue notre fantaisie, ces deux facultés étant depuis longtemps perdues par tous ces gens prétendument raisonnables occupes a gagner leur vie, et qui ont désappris de rêver.
Ce sont justement nos rêves, lesquels constituent l'envers des choses de la vie éveillée, qui nous guident vers cet ailleurs enchanté où s'abolissent le quotidien décevant et la longue fuite éperdue du temps qui creuse la tombe, plus ou moins lointaine, qui nous attend quelque part au tournant d'un futur pas si simple que cela.
Ces rives magiques de l'île du Pays de Nulle Part, comme l'écrit Barrie : "Nous aussi, nous y avons joué et nous avons encore dans les oreilles la rumeur du ressac, même si nous savons que nous n'y aborderons plus jamais..."
Madame Darling vivra ce que peu d'adultes sont amenés à vivre. Un nom, lâche par sa fille Wendy, la contraindra a faire un plongeon en arrière dans son enfance. Elle se souvint, alors, de ce Peter Pan qui, disait-on, vivait avec les fées. On racontait à son sujet que lorsque des enfants mouraient il leur tenait compagnie durant une partie du voyage pour leur éviter d'avoir trop peur...
Un lecteur à l'esprit un tant soit peu agile, c'est-à-dire n'ayant pas trop souffert "des courbatures contractées au barres fixes de l'enseignement officiel", selon la belle expression utilisée par Madame Irène Hillel-Erlanger, se trouvera déjà en possession d'une clef non négligeable. Car enfin, que peut bien symboliser ce personnage veillant à ce que les enfants n'aient pas peur, sinon ce qui est capable d'annihiler leur ennemi le plus implacable, celui qui pèse d'une main de fer sur leur petit coeur oppressé par les ténèbres, ces loups nocturnes qui dévorent toute clarté ?
Nous ne tarderons pas à vérifier que l'hypothèse suggérée ci-dessus est séduisante, et loin d'être saugrenue.
Dans le roman, lorsque Peter se manifeste, la description qui nous en est fournie par James Barrie est fort éloignée de celle popularisée par le dessin animé de Walt Disney. Ici pas encore de justaucorps vert, pas plus que de chapeau assorti orne d'une plume, mais une tunique "constituée de feuilles sèches jointes avec de la sève suintant des arbres."
Néanmoins, le lecteur prudent se gardera bien de focaliser son attention sur cette différence ayant trait a des détails vestimentaires.
Disney procéda à ces changements en toute connaissance de cause, et uniquement afin de faire encore mieux ressortir un symbolisme que nous serions tenté de qualifier de... lumineux.
Si Walt Disney adopta, durant la seconde guerre mondiale, des options politiques sujettes à caution et pour le moins contestables, il fut également franc-maçon et, a ce titre, le symbolisme de l'oeuvre de James Barrie ne pouvait lui avoir échappé.
Quant a l'auteur du livre, il serait fort improbable, compte tenu de sa nationalité, qu'il n'ait pas fréquenté en loge. "Les étoiles sont très belles mais elles ne s'intéressent guère à ce qui se passe sur la terre qu'elles doivent se contenter de contempler à jamais. C'est une punition qui leur a été infligée pour des fautes commises dans un passé si lointain, qu'aucune d'elles n'en a souvenir. C'est ainsi que les plus âgées ont pris un éclat vitreux et parlent rarement (elles s'expriment par clignotements); les petites, quant à elles, s'émerveillent encore de tout. Elles n'éprouvent pas de sympathie particulière pour Peter qui a une façon sournoise de se faufiler derrière elles et d'essayer de les souffler ...
"
Peter Pan

CHAPITRE II

QUI EST DONC PETER PAN ?

Mais qui est donc Peter Pan, ce petit garçon qui ne vieillit ni de corps ni d'esprit, qui vole et provoque un grand remue-ménage dans la Voie lactée ?
En dépit des apparences, il existe de notables similitudes entre trois Personnages mythiques, issus de la littérature anglaise. Peter Pan, Robin Hood et Gulliver. Tous trois sont liés à la nature, a la forêt et a la couleur verte. Qui ne s'avisera que le costume de Peter -du moins celui popularisé par le cinema -et les vêtements de Robin des Bois sont identiques ? Même tunique verte, dont les franges rappellent les feuilles d'arbres, même petit chapeau décoré d'une plume.
Certains lecteurs contesteront, sans doute, que Robin Hood soit un personnage légendaire.
Telle est pourtant la vérité. Etymologiquement Robin est le coucou, autrement dit la primevère ou Primavera : le premier printemps. Cette allusion a la renaissance de la nature et de la verdure est analogue à celle que l'on trouve chez Jonathan Swift, et dont le célèbre Gulliver désigne le vert du printemps.
Hood signifie capuche ou capuce : un capuchon taillé en pointe.
Souvenons-nous que capuce provient de chape, racine de chapeau. Robin des Bois n'est-il pas représenté vêtu de vert parfois avec un vêtement a capuche et coiffé d'un petit chapeau orné d'une plume ou phanère, terme provenant de phaneros (apparent) ? C'est a partir de ce terme grec qu'a été forgé le mot épiphanie, fête de l'enfant Jésus visité par les Rois Mages.
Or, nous savons que le Christ est appelé la Lumière manifestée.
A ce stade, les lecteurs qui ont eu l'occasion de lire certains des ouvrages que nous avons publiés sont déjà en mesure de se livrer à d'intéressants prolongements. Dans l'immédiat, constatons que cette notion de lumière est habilement soulignée dans le roman de James Barrie. Mise en présence de Peter Pan, la fille aînée des Darling décline son identité: Wendy Moira Angela Darling. Ayant déjà rencontré ce type de rébus chez différents auteurs, nous n'hésitons pas a isoler les lettres majuscules : W-MA-D, lesquelles, une fois l'ordre rétabli, donnent le mot anglais Dawn: l'aube, l'aurore. Quant au verbe to dawn la signification en est poindre, commencer à paraître.
Cette aube, cette aurore, n'est-elle pas le point du jour où le coq annonce fièrement le lever du soleil, de l'astre dispensant la chaleur, la lumière et la vie ? Les grecs firent de ce gallinacé le symbole du dieu Hermès. Aussi est-il amusant de constater que cette image païenne, défiant le temps, traversa toutes les époques, échappa à toutes les tentatives d'occultation et trône, encore de nos jours, au sommet des clochers des églises catholiques. Primitivement, c'est-à-dire avant que les hommes ne décident de perdre le souvenir de leurs traditions, les coqs de nos églises étaient en étain, métal dédié a Zeus-Jupiter. On notera avec intérêt que les clochers, comme leur nom l'indique, abritent une, voire plusieurs cloches, lesquelles sont fabriquées en bronze, un alliage de cuivre et d'étain. N'est-il pas surprenant que la fée Tinn églises catholiques. Primitivement, c'est-à-dire avant que les hommes ne décident de perdre le souvenir de leurs traditions, les coqs de nos églises étaient en étain, métal dédié a Zeus-Jupiter.
On notera avec intérêt que les clochers, comme leur nom l'indique, abritent une, voire plusieurs cloches, lesquelles sont fabriquées en bronze, un alliage de cuivre et d'étain.
N'est-il pas surprenant que la fée Tinn annonce sa présence par un son de clochettes ?
Pour en revenir au personnage de Peter Pan, il serait une figuration du dieu Hermès. Mais pourquoi James Barrie inventa-t-il le personnage de Nana, la chienne dévolue au rôle de bonne d'enfants ? Ne serait-ce pas parce que le chien, dans l'antiquité, était une autre figuration d'Hermes sous sa forme de cynocéphale ? Hermès n'est que la variante grecque du Thot égyptien. Thot était fréquemment représente sous l'apparence d'un babouin, d'un singe a museau fortement allonge, comme celui d'un chien. Thot était un cynocéphale.
Nous reviendrons sur ce terme au prochain chapitre, lorsque nous dirons quelques mots du dieu Pan.
Puisque nous venons d'expliciter le coq, le moment est venu de nous interroger quant à la signification d'un autre personnage, celui de l'adorable petite fée, baptisée Clochette par les studios Disney. Dans le roman de James Barrie, la fée susceptible, faisant montre d'un très mauvais caractère, se nomme Tinn-Tamm " parce qu'elle rétame les casseroles! Un lecteur avise aura garde de considérer l'explication comme superflue. Il s'agit bien d'une invitation à aller vérifier l'étymologie d"étamer", mot provenant de la racine tain. Aussi ne serons-nous pas surpris d'apprendre que tinn, mot anglais, signifie "fer blanc, ou étain. Quant au bruit de clochettes annonçant l'apparition de la fée, comme nous le savons déjà, il nous renvoie bien au clocher surmonté du coq fait de ce métal...
Concernant la personnalité de Peter, nous apprendrons dans le cours du récit qu'il "accompagne les garçons perdus ( ... ) les bébés qui sont tombés de leur landau pendant que les nurses regardaient de l'autre côté ( ... ) et qui sont envoyés au Pays de Nulle part.
Ces nurses, qui ne font pas bien leur travail, font preuve d'une légèreté bien coupable, elles commettent un bien grand crime, celui qui, dans le Cycle des Chevaliers de la Table Ronde, vaut à Perceval d'échouer dans la Quête du Saint-Graal. Ce crime, c'est celui contre lequel les textes gnostiques nous mettent en garde: le péché d'inattention.
Quant au Pays de Nulle Part il évoque le monde de l'Érèbe, le royaume des morts. Les Grecs affirmaient que le psychopompe (le guide des âmes) était encore Hermès.
N'importe quel lecteur, quelque peu familiarisé avec la littérature alchimique, sait que les vieux maîtres prétendaient que leur art remontait à un texte désigné sous le nom de Table d'Emeraude, et attribue a un certain Hermès Trismegiste (le Trois fois grand). Peter Pan en est l'équivalent; lui aussi peut être qualifié de trois fois grand puisqu'il règne, comme nous l'enseigne la suite de l'histoire, sur le monde d'en bas, sur le monde des airs et sur le monde de l'eau.

CHAPITRE III

DE PAN À PETER PAN TOUT EST UN

Mais pourquoi James Barrie décida-t-il de baptiser son héros du nom d'un dieu issu de la mythologie grecque ? C'est ce que nous allons tenter de comprendre.
Selon certains auteurs, c'est Hermès qui fut le père de Pan par Dryopé, dont le nom signifie "pic vert" ou oiseau pivert, fille de Dryops (au visage de chêne). Nous verrons comment ce mythe qui fait ressortir les oiseaux et la forêt est instructif. Selon d'autres auteurs, la mère de Pan fut Pénélope la femme d'Odysseus (Ulysse), laquelle n'aurait pas été aussi sage qu'on le prétend. Notons qu'Ulysse a pour sens "blessé à la cuisse", et que tous les personnages affligés d'une blessure aux jambes sont des initiés. Cela est vrai pour Héphaistos-Vulcain comme pour saint Roch chez les catholiques.
Toujours est-il qu'Hermès aurait visité la mère de Pan sous la forme d'un bélier ou d'un cerf. On disait de Pan qu'il était si laid à sa naissance, avec ses cornes, sa barbiche, sa queue et ses pattes de bouc, que sa mère s'enfuit de terreur en le voyant et qu'Hermès l'emporta dans l'Olympe pour amuser les dieux. Mais Pan était le frère de lait de Zeus et, par conséquent, beaucoup plus vieux qu'Hermès ou que Pénélope de qui il fut engendré (selon certains) par tous les prétendants qui la courtisaient durant l'absence d'Ulysse. Si cet enfant plus vieux que ses parents, est un mystère, on comprendra en revanche pourquoi certains prétendent que Pan fut issu de la semence de tous les prétendants de Pénélope. En effet pan signifie tout. On dit aussi que Pan était le fils de Cronos (Saturne) et de Rhéa, ou de Zeus et d'Hybris. Toutes ces versions recouvrent la même réalité sur un plan alchimique. Elles visent à masquer le nom de la matière à élire afin de réaliser la Pierre Philosophale.
Pan, nous disent les mythes, vivait en Arcadie, pays de l'immortalité où il gardait les moutons et les vaches; il s'occupait des ruches. Il participait aux danses des nymphes de la montagne et aidait les chasseurs à trouver du gibier. En somme, il s'agissait d'un personnage tranquille, insouciant et paresseux, aimant par-dessus tout sa sieste et qui se vengeait de ceux qui le dérangeaient en poussant brusquement derrière un bosquet ou dans une grotte, un grand cri qui leur faisait dresser les cheveux sur la tête. Peter Pan, lui aussi, pousse parfois un cri terrifiant ce qui suffirait à prouver qu'il n'est qu'une variante littéraire du dieu Pan.
Pan séduisit de nombreuses nymphes: Écho, Euphèmé (le silence religieux), laquelle engendra Crotos (le Sagittaire du Zodiaque). Un jour, Pan tenta de violer Pitys (sapin) qui ne lui échappa que parce qu'elle fut métamorphosée en pin. En souvenir d'elle, Pan porta par la suite une couronne tressée sur la tête. Une autre fois, il poursuivit Syrinx (roseau), qui se transforma en roseau. Pan coupa alors quelques roseaux, au hasard, et en fit une flûte. Son plus grand succès fut d'avoir séduit Séléné (la Lune). Comme il avait dissimulé son apparence de bouc et ses poils noirs sous une toison bien propre, Séléné ne le reconnut pas. Elle accepta de monter sur son dos et ne lui résista pas lorsqu'il voulut prendre son plaisir avec elle. Ce mythe se rapporte à une orgie qui se déroulait en Grèce au début du mois de mai. Au cours de cette orgie, la jeune reine de Mai montait sur le dos de son homme dressé, avant de célébrer avec lui son mariage dans la forêt nouvelle. Sur un plan plus hermétique, ce mois de mai est une indication concernant la période au cours de laquelle certains travaux peuvent être entrepris.
La légende prétend que Pan est le seul des dieux qui soit mort à notre époque. La nouvelle, selon la légende, parvint à un certain Thamos qui était marin sur un bateau faisant voile vers l'Italie, en passant par l'île de Paxi. Une voix divine s'éleva de la mer et dit fortement: "Thamos, Thamos, es-tu là ? Lorsque tu atteindras Palodès, annonce que le grand Pan est mort." C'est ce que fit Thamos, et sur le rivage la nouvelle fut accueillie par des cris, des gémissements et des pleurs.
En fait, nous dit le poète Robert Graves dans ses Mythes grecs, Thamos l'Égyptien s'était trompé. Il avait pris les lamentations rituelles "Thamos, Panmegas tethnëce" ( le grand Tammuz, dieu de la végétation annuelle, est mort! ) pour Pannonce de la nouvelle "Thamos, le grand Pan est mort!" S'appuyant sur ce contresens, Plutarque écrivit la même histoire. Un siècle plus tard, Pausanias put constater que les autels, les sanctuaires, les cavernes et les montagnes sacrées consacrés à Pan étaient encore assidûment fréquentés.
Pan incarnait en fait une tendance propre à tout l'univers. Il était le dieu du Tout, l'expression de l'énergie universelle à la base de tout ce qui existe et, par conséquent, le Tout de Dieu, le Tout de la vie. Il résume la formule célèbre "Tout est UW' qui peut également s'entendre comme "tout étain" ou "tout éteint".
Au sein d'un chapitre précédent, nous avions relevé certaines analogies entre Peter Pan et Robin des Bois, et nous venons de voir que le mythe de Pan était fortement imprégné de connotations sexuelles, lié au culte de la fertilité. Aussi est-ce le moment de revenir sur les vêtements de Robin et de Peter.
Nous savons déjà que chapeau provient de capuche, capuchon, dérivant de chape, or ce capuchon est également le nom de la chair recouvrant le gland de la verge. justement, en Cornouailles, Robin désignait le phallus, ou verge au capuchon ôté. Ainsi découvert, ce phallus n'est pas sans évoquer une chandelle, objet dispensant la lumière, cette lumière source de vie et agent de la rénovation de la nature au printemps. Sans doute faut-il voir là l'origine de la locution populaire visant à décrire une situation durant laquelle un observateur assiste à des ébats amoureux. Ces précisions sont fortement étayées par le fait historique et indiscutable selon lequel les charrues des tribus primitives portent fréquemment un soc affectant la forme du phallus, emblème de puissance fécondante.
Pan donna naissance au mot panique. L'expression "le Grand Pan est mort” est passée dans le langage courant pour signifier la fin d'une civilisation, d'une société. C'est ainsi qu'on peut lire sous la plume du théoricien de l'Anarchie Proudhon: "Les ombres des héros se lamentent et les enfers frémissent. Pan est mort; la société tombe en dissolution.
Le riche se clôt dans son égoïsme et cache à la clarté du jour le fruit de sa corruption; le serviteur improbe et lâche conspire contre le maître; l'homme de loi, doutant de la justice, n'en comprend plus les maximes; le prêtre n'opère plus de conversions, il se fait séducteur; le prince a pris pour sceptre la clef d'or, et le peuple, l'âme désespérée, l'intelligence assombrie, médite et se tait Pan est mort, la société est arrivée au bas ..."
On peut trouver curieuse cette évolution d'un symbole passant du débridement sexuel, du culte agraire à la notion d'ordre social, néanmoins ce glissement de sens pourrait bien posséder des raisons historiques, sociologiques et ésotériques, ainsi que nous le découvrirons plus avant.
Avant de refermer ce chapitre, il nous faut encore faire observer que le terme cynocéphale - dont nous avons vu la portée symbolique - pourrait prêter à un jeu de mots en raison de la proximité phonétique entre phalos et phallus. Enfin, si on considère en général que Pan provient du grec paein (faire paître), il est aussi admis que ce dieu représentait le diable. Si nous nous souvenons que le diable devint Satan chez les catholiques, il y a là un élément curieux. En effet, Satan est l'anagramme de stana : l'étain.
Voilà une curiosité qui nous ramène au coq, aux cloches et à la fée clochette.

"La mythologie veut que le célèbre devin Tirésias ait eu une parfaite connaissance de la Langue des Oiseaux, que lui aurait enseignée Minerve, déesse de la Sagesse. Il la partageait, dit-on, avec Thalès de Milet, Melampus et Apollonios de Thyane, personnages fictifs dont les noms parlent éloquemment, dans la science qui nous occupe..."
Le Mystère des Cathédrales
Fulcanelli


CHAPITRE IV

LA LANGUE DES OISEAUX

Renouant avec ses illustres prédécesseurs - dont la liste serait trop longue à dresser au sein de ce petit ouvrage -, James Barrie rédigea son livre en usant d'un système cryptographique, celui-là même qu'utilisaient les rédacteurs d'ouvrages hermétiques. Ce système, ou procédé littéraire est, le plus souvent, désigné sous le nom poétique de Langue des Oiseaux. On le nomme également Cabale phonétique ou solaire, Langue des Diplomates, Langue des Cynocéphales. C'est le langage que nous retrouvons dans Méraldique ou Art du Blason, "clef de l'Histoire" selon que le disait le poète Gérard de Nerval, lequel signait, d'une façon amusante, son prénom de deux dessins : un oiseau (un geai) suivi du mot rare. Quant à Jonathan Swift, afin de demeurer dans la littérature de langue anglaise, il désignait la Langue des Oiseaux sous le nom de Langue du Cheval ou des petits enfants. Dans les Contes du Tonneau, il s'agit du pun, terme qui, littéralement, signifie "calembour' ou "jeu de mots".
L'Art du Blason donna naissance aux enseignes. Certaines armoiries, comme certaines enseignes, étaient composées de dessins, lesquels lus correctement fonctionnaient à la manière des rébus. Ainsi, on pouvait lire le nom du propriétaire des armoiries. De telles armoiries étaient dites parlantes ou chantantes. La Langue des Oiseaux, à l'instar du langage des petits enfants ou de celui du Blason, ne s'exprime pas très nettement. La raison en est simple, c'est parce qu'il use d'à peu près phonétiques, de calembours, de rébus, de charades, parfois d'anagrammes. Il s'agit d'un langage qui s'adresse aussi bien aux yeux qu'aux oreilles.
Bien qu'il s'agisse d'un mode d'expression universel, en comprendre les subtilités n'est pas toujours aisé, surtout quand nous sommes en présence d'un texte traduit d'une langue étrangère. Néanmoins, le livre de James Barrie, même dans sa version française, laisse filtrer quelques allusions directes à cette Langue des Oiseaux. En voici en exemple simple : "- Sais- tu, demanda Peter, pourquoi les hirondelles construisent leurs nids sous les gouttières ? C'est pour égoutter... non écouter les histoires ... "
Ce court passage, outre qu'il montre parfaitement la confusion du langage naissant de l'utilisation des à peu près phonétiques, livre une clef importante. En effet Peter prend bien soin de mentionner des hirondelles, autrement dit des oiseaux, afin d'attirer l'attention du lecteur sur ce fameux langage des Oiseaux. Chez certains auteurs, l'utilisation des caractères italiques adopte le même sens, celui d'une mise en garde, d'un signal, donnant à entendre que le texte possède un autre sens que le sens littéral. Ce procédé fut très largement utilisé par Gaston Leroux, dont les petites phrases en italiques avaient intrigué les Surréalistes.
Ce n'est pas un hasard si les livres hermétiques sont rédigés en Langue des Oiseaux, langage volatil par excellence, difficile à saisir, apte à adopter les formes les plus subtiles.
Ainsi, le grand philosophe Cyrano de Bergerac était-il passé maître dans cet exercice. Ses célèbres "entretiens pointus" relèvent de la Langue des Oiseaux. La Pointe cyranesque est une référence au mot grec noos, lequel désigne la "fine pointe de l'âme" : l'Esprit. Or, cet Esprit, fragment de l'Esprit universel et existant dans la moindre parcelle de matière, fut justement symbolisé par les religions sous la forme d'un oiseau, le plus souvent par une colombe.
Cet Esprit, lui aussi volatil, insaisissable, invisible, sauf lorsqu'il se densifie et se matérialise, qui adopte toutes les formes, c'est ce que les Alchimistes ont appelé notre Mercure, soulignant par l'emploi du pronom "notre" qu'il ne saurait s'agir du mercure des chimistes. D'ailleurs, ce "notre" est équivalent au pronom "nous", lequel est proche phonétiquement du grec noos. C'est parce que l'Esprit est doté des caractéristiques mentionnées ci-dessus.. que les Alchimistes ont appelé leur Mercure comme le dieu des romains.
Par conséquent, Peter Pan qui, souvenons-nous, a la possibilité de voler - il est donc volatil ou semblable à un volatile (un oiseau) - est une figuration à la fois d'Hermès-Mercure, mais également de ce Mercure-Esprit des alchimistes.

Maintenant je sais vraiment !

Parole de joie vive, état d'intime satisfaction, cri d'allégresse que pousse l'Adepte devant la certitude du prodige. Jusque-là, le doute pouvait encore l'assaillir; mais, en présence de la réalisation parfaite et tangible, il ne craint plus d'errer; il a découvert la voie, reconnu la vérité, hérité du Donum Dei ...
Les Demeures Philosophales
Fulcanelli

CHAPITRE V

DES MONDES NATUREL ET SURNATUREL

Ici nous touchons au point sans doute le plus méconnu de toute quête initiatique et ce, qu'il s'agisse de la voie alchimique ou des autres sentiers spirituels. James Barrie, visiblement, était parfaitement au courant du problème que nous allons exposer en le rendant le plus accessible possible.
Sous la conduite de Peter Pan, nous dit Barrie : "les enfants abordèrent l'île de Nulle Part non pas tant parce qu'ils n'avaient jamais, grâce à Peter ou à Tinn, dévié de la bonne direction, mais parce que l'île elle-même était à leur recherche. Telle est la seule chance de jamais parvenir à ces rives enchantées..."
Cette précision est d'une importance capitale concernant la réalisation du Grand Œuvre se concluant par l'obtention de la Pierre Philosophale, laquelle permet de vivre dans l'éternel présent. Ceci a, en général, été très mal compris du public, lequel s'imagine un individu capable de vaincre les injures du temps et de se rajeunir, devenant immortel. Il est vrai que peu d'auteurs ont osé écrire sur ce sujet D'autres, lorsqu'ils le firent, eurent tendance à laisser parler leur imagination débridée.
Le prodige accompli par la Pierre des Philosophe est d'une nature quelque peu différente.
Il s'agit de la traversée du miroir, celle-là même qu'effectue la petite Alice dans le roman de Lewis Carroll. À ce stade, il y a prise de conscience de la réalité ultime du monde, lequel n'est qu'apparence. Il y passage du monde des phénomènes, ou de la substance, au monde des noumènes ou de l'essence.
Dans ce domaine précis, la réussite n'est nullement dépendante des seules facultés intellectuelles ou de l'habilité manuelle. Elle repose avant tout sur des facteurs liés à la prédestination certes, mais moins qu'au mérite. Quand nous évoquons la prédestination, encore faut-il préciser que cette dernière ne trouvera à s'exercer qu'en fonction d'une conduite méritoire. En effet, et contrairement à une idée fortement ancrée dans l'esprit du public, la prédestination n'est nullement inéluctable, pas plus, au demeurant, que la fatalité. La prédestination demeure relative.
Mais qu'est-ce que le mérite ? La définition profane ne nous éclairera guère parce que trop sujette à des conceptions matérialistes, trop emplie des règles, des lois et des intérêts inhérents à la société matérialiste. En revanche, la définition que donne du mérite la religion va nous aider à comprendre ce qu'il faut entendre par ce mot. Le mérite c'est ce qui va au-delà du devoir strict, a sa source dans la charité et constitue une sorte de créance morale transportable d'une personne à une autre."
En résumé la vie n'aurait pas de sens si nous devions uniquement passer notre temps à satisfaire la faim dévorante de nos instincts, de nos désirs. Le but de cette "maladie" que nous nommons la vie, c'est de prendre conscience des raisons qui nous ont fait expérimenter les difficultés, la douleur de l'incarnation. La vie est une maladie de l'âme, seule la mort peut nous en guérir... du moins provisoirement... jusqu'à l'incarnation suivante !
Par suite, nous devons prendre conscience du néant de notre ego, comprendre que nous n'existons que reliés aux autres et que les autres ne sont qu'en fonction de nous. Aussi devons-nous pratiquer la charité, non afin de se donner bonne conscience, mais spontanément, comme une seconde nature. Telle est la signification de l'injonction christique "Aimez-vous les uns les autres".
Nous venons d'expliquer sommairement la notion de Grâce, les Alchimistes ne disent pas autre chose lorsqu'ils prétendent que la réussite dépend du Donum Dei (le Don de Dieu) lequel n'est qu'un autre nom de la Grâce, c'est à dire une aide surnaturelle rendant l'Homme capable d'accomplir la volonté de Dieu et de parvenir au salut.
On peut douter, naturellement, que James Barrie ait sciemment traité d'un problème métaphysique aussi complexe au sein d'une oeuvre destinée aux enfants. Mais qui vous dit qu'il la destinait aux petits ? Peut-être, comme plus tard Antoine de Saint-Exupéry le fit avec son Petit Prince, dédia-t-il Peter Pan aux adultes ayant été des enfants?
Nous avons dit que la Grâce était une aide surnaturelle. Telle est effectivement la nature du phénomène qui mène les héros du livre de James Barrie à l'île. Nous pouvons lire : "En effet, un million de flèches d'or désignaient l'île aux enfants, toutes lancées par leur ami le soleil qui tenait à ce qu'ils ne courent pas le risque de s'égarer avant de les quitter pour la nuit...

"Si vous ne devenez comme des petits enfants, vous n'entrerez pas dans le domaine des cieux."
Évangile selon Matthieu

CHAPITRE VI

DE L'ILE DE NULLE PART À L'ILE DE DÉLOS

Mais qu'est-ce que cette Île mystérieuse qui ne se peut situer géographiquement et où vont aborder les petits héros du roman de James Barrie ?
Pour en avoir une idée, il va nous falloir faire un détour par les traditions populaires et la mythologie. En Normandie se contait une étrange histoire. jésus et Pierre se trouvaient tous deux au milieu de l'océan, portés par un simple manteau étendu sur les flots. Pierre fut saisi de panique, ce qui lui valut l'apostrophe célèbre : "Homme de peu de foi". Mais le conte ajoute : "lève le manteau et repose-toi sur le roc. L'apôtre ne voyait toujours que de l'eau. jésus, s'impatientant, eut ce mot qui consacra le nom de l'île de Tahitou : "Tâte- y-où,, et dis-moi si tu ne trouves pas le roc !" Sous le manteau soulevé par Pierre, l'eau s'était transformée en un rocher.
Si dans cette histoire le Messie fait montre d'une parfaite connaissance troublante du dialecte normand, personne ne doutera qu'il ait été le mieux placé pour parler la Langue des Dieux ou des Oiseaux. N'est-ce pas ? "Tâte- y-où, mais encore faut-il connaître un peu le grec, s'entend comme tê theîan : le soufre Quant au manteau, il n'est pas sans rapport avec l'aigle sur lequel est assis Jupiter au milieu des eaux du ciel. Dans les textes alchimiques, les sublimations sont appelées les aigles, se sont elles qui préparent l'union mystique d'Apollon et de Diane, le mariage du Roi et de la Reine, du Soleil et de la Lune.
Ici il nous faut rappeler que, dans le mythe, Latone enceinte des oeuvres de Jupiter s'était vue refuser l'asile par tous les lieux de la terre auxquels la jalouse épouse du maître de la foudre avait interdit de la recevoir pour ses couches. Or, il existait une île flottante du nom d'Astéiia qui accueillit Latone. Cette île, alors sans racine terrestre, se fixa et devint Délos, dont le nom en grec signifie "apparent”, "visible", "brillant".
Cette Île mouvante c'est ce que les hermétistes nomment le bain mercuriel, c'est elle qui va donner naissance au grain fixe ou soufre, représenté par les catholiques par l'enfant jésus, et par la tradition populaire sous la forme de la fève au sein de la Galette des Rois.
Apollon et Diane, jumeaux, sont les futurs parents de la Pierre.
En résumé, l'île est le corps (sel) né de l'union du soufre (l'âme) et du mercure "esprit".
Ce que raconte le mythe n'est qu'une illustration d'une phase physique de l'oeuvre, phase au cours de laquelle il y a coagulation du mercure sous l'action sulfureuse. Le résultat de cette opération consiste en l'obtention d'un nouveau mercure, désigné par l'expression mercure philosophique. Voilà qui est étrange puisque certains textes nous disent que cette île est le royaume du soufre. Y aurait-il une confusion ? Non. Le soufre n'est qu'un autre nom du mercure philosophique.
Mais quel rapport avec le personnage de Peter Pan nous direz-vous ? Lorsque commence le roman, Peter symbolise le Mercure, ainsi que nous l'avons démontré. Il est volatil, non seulement parce qu'il possède la faculté de voler, mais également en raison de son caractère instable. Il ne tient pas en place. Nous sommes dans le premier Oeuvre, la première phase. Puis, au fil des pages, Peter évolue; Barrie nous le décrit même longuement assis, autant dire "devenu fixe". Nous sommes dans le second Oeuvre, la seconde phase, celle où le Mercure est fixé et devient le Mercure Philosophique ou Soufre.
D'ailleurs, Peter devient beaucoup plus responsable, plus équilibré et souffre de n'avoir pas de mère. Barrie pouvait-il se montrer plus explicite concernant un enseignement secret ?

© Richard Khaitzine
Le symbolisme Maçonnique et Hermétique de Peter Pan
Pour une lecture intelligente des contes

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