HALLOWEEN N'EST PAS LA FETE ANODINE ET SANS DANGER QUE L'ON NOUS VEND !
Halloween et le satanisme
HALLOWEEN N'EST PAS LA FETE ANODINE
ET SANS DANGER QUE L'ON NOUS VEND !
Malgré une volonté apparente de faire d'Halloween une innocente farce pour enfants, l'invocation des puissances du Mal y est présente.
De nombreuses sectes, qui ont défrayé la chronique ces dernières années, sont plus ou moins complaisantes avec les rituels sataniques. Mais à quoi mènent-ils ?
Ils peuvent produire parfois: profanations de cimetières – drogue – violences – messes noires – occultisme – enlèvements et assassinats d'enfants non élucidés… Même une église de Satan se revendique comme telle !
Les pouvoirs publics tirent aussi la sonnette d'alarme: le rapport annuel 2005 de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) s'alarme de la progression sensible du satanisme en France.
Une invocation de ces puissances sataniques n'est jamais sans conséquences. Conséquences à court terme, provoquant des réunions qui peuvent transformer des jeux en drames; conséquences à long terme en installant dans l'inconscient l'idée qu'il est possible de faire, un jour ou l'autre, appel aux forces démoniaques.
Hélas, une partie du public ne voit pas le danger et, en conséquence, comme tout est bon pour faire de l'argent, le grand commerce exploite ce filon.
Nous appelons tous les parents, éducateurs, directeurs d'école, grand-parents, chefs scouts, animateurs socio-culturels, responsables de centres aérés, etc... à ne pas s'associer, à ne pas associer leurs enfants, ni les enfants dont ils ont la charge, à des pratiques et des rites qui trouvent leurs racines spirituelles dans les profondeurs sinistres du monde d'Halloween.
En 500 av. J-C, le monde celte ne se limite pas aux régions que sont aujourd'hui la Bretagne, l'Irlande, le pays de Galles ou l'Ecosse mais s'étend jusqu'à l'Auvergne et même l'Europe centrale.
Une fête venue des pratiques sataniques et païennes des Celtes La vie quotidienne de ces tribus était inscrite dans un calendrier qui se comptait, non en jours, mais en nuits, l'année finissant le 31 octobre, date approximative du changement de climat entre l'été et l'hiver. Ainsi, à la pleine lune la plus proche du 31 octobre, les populations célébraient la fête de Samhain, défaite de Muck Olla, dieu du soleil, de l'été, des moissons et donc dieu de la vie, face au dieu Samhain, dieu des ténèbres, des nuits longues et froides, dieu de la mort. Cette célébration servait d'exutoire à la peur qu'engendrait dans ces populations paysannes la perspective de l'hiver et de la famine possible. Et comme Samhain triomphait, on disait qu'il emmenait avec lui sur la terre les âmes des défunts de l'année qui revenaient hanter les chaumières.
Cette société celte est dominée par une caste de décideurs politico-spirituels, celle des druides, instruits de sciences et de magie noire, qui parcourent la campagne les nuits de Samhain pour percevoir l'impôt dû aux sacrifices du dieu de la mort. Les paysans payent donc en espèces ou en nature, sous la menace de recevoir un mauvais sort de la part des druides, qui tiennent ces populations par la peur et la superstition. Ensuite commencent les nuits de Samhain qui pouvaient durer pendant deux semaines à compter du 31 octobre et au cours desquelles des cérémonies de sacrificesassemblaient les populations autour de feux nocturnes pour y immoler des animaux, des esclaves ou des prisonniers ennemis, dans l'optique d'apaiser le dieu dont on craignait la puissance néfaste.
De même, les participants se couvraient de peaux de bêtes pour apaiser ou effrayer les mauvais esprits et pensaient les tenir loin des feux en faisant le plus d'agitation possible : cris, danses et chants pour les éloigner.
Puis les druides clôturaient les cérémonies en étouffant le feu sacré qui brûlait toute l'année sur l'autel des sacrifices, avant de le rallumer avec des branches du chêne lui aussi sacré. Enfin, chaque chef de famille emportait dans sa maison des braises dudit foyer, afin d'y entretenir lui aussi ce feu au long de l'année.
La christianisation des fêtes païennes
Depuis toujours, l'Eglise catholique eut le souci de remplacer les fêtes païennes par des fêtes religieuses et de les placer aux même dates, afin d'éviter que les deux ne coexistent et ne sèment la confusion, notamment parmi les populations fraîchement converties, tentées de sombrer dans le syncrétisme. Il en est ainsi de la fête de la Nativité placée le jour de l'équinoxe, de la fête solaire et de la fête du dieu romain Mithra, de Pâques à l'époque des fêtes celtiques du Renouveau, de la Saint Jean le jour du solstice d'été. De même, la fête de la Toussaint (fête de tous les saints), initialement instaurée au mois de mai par le Pape Grégoire IV (840), est rapidement déplacée au 1er novembre et le lendemain, 2 novembre, est consacré au culte des morts par saint Odilon, abbé de Cluny (1248), dans le but de célébrer l'union de l'Eglise triomphante, de l'Eglise militante et de l'Eglise souffrante qui ne forment qu'une seule Eglise. Les dates des 1er et 2 novembre ont donc été choisies précisément dans le but de remplacer les fêtes de tradition païenne.
Mais les superstitions rurales locales subsistent et, dès lors, le mot désignant la veille de la Toussaint devient All Hallow Evening, le soir de tous les esprits, que l'usage transformera en All Hallow'en puis Halloween.
De plus, en Irlande, court la légende d'un ivrogne dénommé Jack, qui vendit son âme au Diable pour payer ses dettes de jeu. Au moment, de livrer son âme, il aurait demander au malin une dernière partie de dés et l'aurait gagné. Furieux, ce dernier serait reparti en enfer en abandonnant Jack et en lui refusant à tout jamais l'entrée du royaume des ombres. Dieu n'en voulant pas non plus, Jack fut condamné à errer dans les limbes et les brumes éternelles avec pour toute lumière un navet dans lequel se consume une bougie. C'est donc dans ce Faust irlandais que la légende de Jack O Lantern trouve ses racines. La légende, mi amusante, mi sérieuse, fut exportée vers les USA à partir de 1846 quand la famine de la pomme de terre, base alimentaire des paysans irlandais, força 2 millions d'entre eux à émigrer vers le Nouveau Monde.
Arrivés outre-Atlantique, les immigrés trouvèrent sur la côte Est de nombreuses citrouilles et, faciles à creuser et sculpter, elles remplacèrent le navet de la légende. La fête de l'Halloween, d'abord interdite (XVIème siècle), s'étendit ensuite largement dans ce pays protestant (le grand chapeau des sorcières d'Halloween est celui des colons puritains du XVIIème) où le mythe et la phobie des sorcières sont si présents (Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller, les sorcières du Maryland de Blair Witch), tant et si bien qu'à la fin du XIXème siècle elle fut inscrite au rang de fête nationale, à côté de Valentine Day et de l'Independance Day. Les sorcières remplacèrent donc les druides, la citrouille le navet, les américains adaptant la vieille légende à leurs traditions et à leur culture.
Une rapide propagation en France
Aux USA, Halloween est depuis longtemps, sur le plan commercial, beaucoup plus rentable que la fête de Christmas. Entre les déguisements, maquillages, jouets et décorations, la société César, spécialiste de ce type d'articles, réalise ainsi 90% de son chiffre d'affaire à l'occasion d'Halloween. Dès 1994, cette société diffuse en France ses articles avec grand succès au point de créer un véritable phénomène de mode relayé par les université parisiennes profitant du jour férié de la Toussaint pour attirer les jeunes dans les soirées étudiantes de rentrée. Cette période, au ciel gris d'automne, coincée entre la rentrée scolaire et les fêtes de fin d'année, se caractérise par l'absence de thème commercial (à l'exception du Beaujolais nouveau) : Halloween rencontra donc un succès aussi immédiat qu'inespéré pour les commerçants avides de doper leurs ventes. De larges gammes de produits sur ce thème apparurent donc, du cahier à la brosse à dent. Depuis 1996, des campagnes publicitaires sont ainsi lancées par Coca-Cola, Mac-Donald, Disney, Universal Studio, puis France Telecom (téléphones Ola dans une citrouille) pour finalement atteindre tous les acteurs économiques qui veulent aussi profiter du phénomène. Ces sont aussi les films Halloween 1 puis 2 -films d'horreur avec Jemy Lee Curtis-, La Maison hantée, mais aussi la série littéraire à grand succès Harry Potter destinée aux enfants. Ce sont encore les animations orchestrées dans les écoles primaires par les instituteurs de la République. C'est dans ce désert commercial que vont s'engouffrer commerçants et media de toutes sortes en jouant sur l'envie des Français de " faire la fête ", d'oublier la morosité de la Toussaint et de la fête des morts et sur le pouvoir d'achat des enfants profitant de leurs vacances pour acheter selon leur caprices. En 1999, la société César peut afficher un chiffre d'affaire de 100 millions de francs et préparer son introduction en bourse...
La fin de la France chrétienne
Les fêtes du calendrier rythmaient jadis la vie des hommes, chaque jour honorant un saint particulier et participant à l'œuvre de christianisation. Une des premières tâches des révolutionnaires de 1789 et de leurs descendants fut donc d'abolir tout ce qui ressemblait à une tradition chrétienne et de laïciser la cité. Aujourd'hui, les vacances de Pâques sont devenues les vacances de printemps, la fête de la Saint Jean, le 21 juin, est devenue fête de la musique à l'initiative de Jack Lang (où les feux de joie ont été remplacés par les feux de voiture). A quand le remplacement, dans le calendrier officiel, de la fête de la Toussaint par la fête d'Halloween ?
Halloween, grande fête sataniste
" Halloween est purement et simplement le démon, et ça n'aura jamais quoi que ce soit de compatible avec le Christ. " a affirmé Tom Sanguinet, ancien Grand Prêtre de la Celtic Tradition of Wiccan, société de sorciers, la plus active aux USA et au Canada. Halloween est le premier jour du calendrier des sorciers, héritage celtique oblige. C'est également l'occasion pour de nombreux jeunes américains de faire leur première expérience de spiritisme, notamment via le jeu de Benji, sorte de kit du sorcier vendu en grande surface.
Toutes les traditions de l'Halloween américain moderne sont donc héritées des aspects les plus païens de son origine celtique. A cette occasion, on se déguise comme les sorcières les soirs de sabbat (têtes de bœuf, peaux de loup ou de cerfs), on mange le gâteau nommé Samhain (nom du dieu de la mort), on prend des navets ou des citrouilles, légumes qui " servaient de signal pour marquer ces fermes qui étaient amies des satanistes " (d'après The Occult Conceit, sorte de Bible des sorciers, page 190), on pratique la tradition du Trick or treat expliquée par Tom Sanguinet : " Quand vous donnez un bonbon lors d'Halloween, en essence, vous offrez un sacrifice à de faux dieux, vous participez à l'idolâtrie, car c'est une offrande destinée à apaiser des esprits mauvais ".
La réaction du catholique
Que faire ? Les Actes des Apôtres nous donnent des éléments de réponse : " N'ayez aucune relation avec les œuvres stériles des ténèbres et de l'obscurité " (Ephésiens, 5-1). " Les païens sacrifient aux démons et non à Dieu. Et moi, je dis que vous ne devez pas avoir de commerce avec les démons " (1 Corinthiens, 10-20). En tant que Français, soucieux de son patrimoine culturel et du goût du beau qu'il convient de cultiver surtout parmi la jeunesse, en tant que catholiques, attachés aux fêtes instituées par l'Eglise et refusant toute forme de syncrétisme, nous devons nous opposer à l'instauration de cette fête qui n'est pas un simple phénomène de mode ou une innocente farce.
Halloween est d'origine satanique, malgré ses origines celtes qui peuvent paraître attractives. Elle répond à une indéniable demande, économique ou spirituelle. Dans notre société déchristianisée, elle sert d'exutoire aux peurs de la société de consommation face à la Mort. A ces peurs et à ces douleurs, opposons plutôt le message chrétien de l'espérance du salut. A ces enfants qui en sont les innocents acteurs et propagateurs, apprenons plutôt le goût du beau, du vrai et du bien. Aux instituteurs de la République qui y participent, dévoilons la face cachée de cette mascarade et montrons notre refus de voir nos enfants élevés dans le culte des sorcières, des monstres et du diable. Aux commerçants qui en profitent, expliquons que nous refusons de participer à leur commerce malsain et que nous boycotterons leurs produits. Ce sont de petites choses. Bien simples, sans doute. Mais si chacun, à son échelon, prouvait qu'il refuse de baisser sa garde devant le malin et qu'il ne veut pas abandonner ses frères à ses griffes...
Souvenons-nous simplement que le cheval de Troie était officiellement une offrande des Grecs à leurs Dieux, et que les Troyens, en l'acceptant dans leurs murs, furent les premiers complices " involontaires " de leur disparition.
Alors, Halloween, non merci !
avec le concours de la documentation de l'association Contrefort,