La physique moderne et mystique de l’univers se confondent
Pour commencer prenant l'alchimie qui nous donna la chimie la science vient des sciences occultes le transfère de technologie c'est fait de l'astral vers la terre par des entités que certains scientifique aiment appeller extraterrestres mais il n'en est rien .la science c'est de la magie.
La physique moderne a aujourd’hui franchi de grands pas et est à la veille de rejoindre l’explication mystique de l’univers. Tous les grands noms de la physique et leurs découvertes nous interpellent dans ce sens.
L’effet EPR 1935 : en tentant de réfuter la mécanique quantique, Einstein, Podolsky et Rosen obtinrent l’effet contraire. Einstein s’est vu dans l’obligation de réfuter le résultat auquel il était parvenu, sinon, il aurait été obligé de reconnaître l’existence de la télépathie.
Le théorème de Bell donne la preuve mathématique que toutes les parties de l’univers sont en communication quasi instantanée : vitesse supraluminique.
En 1972 Clauser et Stuard Friedman démontrent une fois encore l’effet EPR (Berkeley, Californie).
Les prévisions de la physique quantique se trouvent toujours vérifiées.
L'hypothèse du bootstrap de Chew : l’ensemble des particules s’auto génèrent et chaque particule aide les autres qui la créent elle-même.
Sarfati, avec sa théorie psy supraluminique, affirme que mystique et physique se confondent.
Tout cela concourt à affirmer que la réalité est une approximation qui implique un espace multidimensionnel.
Jean Charon a déjà habitué le chercheur et le lecteur occidental à un univers à huit dimensions. Les trois dimensions de l’espace et celle du temps sont associées par lui, aux quatre dimensions spirituelles qui sont : la connaissance, l’amour, l’intellection et l’acte d’intellection. L’acte d’intellection est cité par Charon en lieu et place du cœur, organe sensible à l’intellection, qu’il ignore. Le chemin qui l’a mené à de telles conclusions me semble tout à fait clair.
Coran : 69, 13 à18 : "Le ciel (l'intellect) se fendra (lors de l'expérience unitive) et sera béant ce jour-là. Les Anges se tiendront sur ses confins, tandis que ce jour là huit d’entre eux porteront le Trône de ton Seigneur". A une question lui demandant l’explication de cette sourate le prophète Mohamed a répondu : "Les Anges qui portent le Trône sont quatre les jours ordinaires, ils sont huit le jour de la résurrection.".
La sourate du Figuier, Coran 95 commence ainsi :
"Par le figuier et l’olivier !
Par le Mont Sinaï !
Par cette cité de la sécurité ! …"
Les textes rédigés dans les premières décennies qui ont suivi la mort du prophète en donnent l’exégèse suivante : Par l’arbre de la connaissance et par l’arbre de l’amour ! Par l’intellection quand elle prend de la hauteur ! Par le cœur, lieu de l’assurance, de la sûreté, et de la justesse de l’intellection !
Dans son exégèse du Coran tome II page 825, Ibn ‘Arabi, mort en 1240 de l'ère chrétienne, développe une explication proche. Les gnostiques de l’Islam comprennent tous cette sourate de manière comparable et adoptent globalement cette exégèse.
Jean Charon continue son explication et nous dit que si nous voulons comprendre la réalité totale, il faut imaginer une feuille de papier; d’un coté nous avons les protons qui sont le monde matériel, formel et sensible dans ses quatre dimensions, et de l’autre les électrons, dans l'univers informel aux quatre dimensions spirituelles. L’univers matériel se trouve d’un côté de la feuille, l’univers spirituel de l’autre.
Par ailleurs, nous ne le suivrons pas dans l’explication qu’il donne à l’identité et à la singularité d’une individualité. La raison en est simple et se trouve dans les écrits même de Charon. Il nous montre, raisonnement de physicien expert à l’appui, comment il voit l’électron être une sorte d’ordinateur d’une capacité inouïe. Il suffit de pousser à l’extrême cette affirmation qui est plus que vraie, et nous pourrons affirmer que chaque électron contient l’ensemble de l’information de l’univers et que rien ne lui échappe; tout y est enregistré. C’est l’Imâm el Moubine, Coran 36, 12.
Si l’on associe ce qui vient d’être dit à l’hypothèse du bootstrap, on se rend compte que l’électron, totalisateur de ce qui est dans la connaissance divine, est éternel isolément comme unité et collectivement comme ensemble.
Imaginons un C.D qui contiendrait l’ensemble de ce qui est dans la connaissance divine, et supposons que chaque point de ce C.D l’englobe également dans sa totalité. L’électron, ce point reproduit en nombre infini dans le C.D total, est ainsi la copie à chaque fois répétée de tout l’univers créé, visible et invisible à nos sens usuels.
Sadra Shirâzi, théosophe iranien mort en 1640 écrit : "Chaque substance d’entre les substances des humains, Jawâhir el Adamiyn, est dans l’au-delà (l’autre coté de la feuille de Charon) un univers complet par soi même, aussi complet que ce monde-ci pris dans sa totalité sans qu’il y ait ni gêne ni compression entre l’un de ces mondes et un autre. Chacun de ces univers a la vastitude des cieux et de la terre, sans interpénétration ni compression ni contact… Ces jawâhirs n’ont pas de substrat matériel, que l’on fasse de ce substrat une faculté céleste ou que l’on en fasse notre propre faculté imaginative."
"Chaque être humain est un univers complet en soi; et parce qu’il est une totalité, cet univers, son monde, n’est donc nullement une simple unité parmi les unités d’une série de même espèce, avec lesquels seulement il constituerait un univers complet et unique. Et nonobstant que cet univers soit à chaque fois complet et unique, tout ce qu’il veut et désire, présence humaine ou autre, lui est présent avec la rapidité d’un clin d’œil ou d’un battement de cœur.".
Corbin, le traducteur, fait ce commentaire : "Il ne faut pas se représenter que la totalité spirituelle est faite de l’addition des parties comme si chacune d’elles était incomplète sans les autres. Ou plutôt, il n’y a pas de partie. Le tout est dans le chaque. La conception de l’unité ne sera donc pas celle d’une oecuménie totalisant les unités; c’est chaque unité qui totalise en elle-même le tout; chaque unité est œcuménique".
Ainsi, dans chaque électron pris séparément, il y a l’univers dans sa totalité et nous avec. Comme dans un moteur de recherche, il suffit de nous brancher sur un ou plusieurs sites et adresses E.mail pour être immédiatement en présence de l’objet désiré, en le voulant simplement sans qu’il y ait besoin de quelque clavier que ce soit. Chaque créature, chaque créé quel qu’il soit, possède un nom qui le caractérise. C’est son nom et c’est son site. Tous ces noms ne sont autres que des Attributs divins; ils sont tous en relations et connections dans cet Imâm el Moubine qui totalise le tout. Ibn ‘Arabi, dans les "el Futûhat el Makiya", soutient : "Chaque réalité (créature, espèce ou genre) a un nom qui lui est propre. Ce nom est le Seigneur de cette réalité, et cette réalité louange son Seigneur qui est Lui, chargé de son affaire (ou d’elle)". Ainsi nous n’avons nul besoin des milliards d’électrons dont nous parle Charon pour définir l’identité d’un individu dans toute la particularité et la singularité qui le caractérise, un seul électron suffit. Les noms de Seigneurs y sont placés selon un ordre pyramidal ascendant. La créature qui a un nom de Seigneur placé à une certaine hauteur dans l’échelle des attributs, englobe et contient toute créature dont le nom de Seigneur se trouve placé plus bas que le sien. Ceci nous permet de tirer une conclusion de la plus haute importance : l’âme n’a nullement besoin d’être rattachée à quelque corps céleste, matériel ou autre que ce soit. L’âme est elle-même sa propre manifestation et la manifestation de toutes autres formes, car ces dernières lui sont intérieures. Cette présence et cette manifestation sont la clef d’une notion que l’on appelle la perception imaginative, perception des gnostiques à l’état de veille ou à l’état de songe entre veille et sommeil.
Le proton reçoit de la part d’Ibn ‘Arabi une description plus lyrique. Il est le "palmier", l'Imâm féminin, complément de la réalité duelle : Imâm Féminin-Imâm Masculin. Le cheikh le célèbre ainsi : "Ô ma sœur ! Ou plutôt ma tante, tu es l’Imâm féminin dont le secret est pourtant inconnu de nous. Les fils regardent vers toi, Ô sœur de leur père […] tu es l’Imâm féminin et l’Imâm est ton frère.". Cet Imâm féminin dit le cheikh est : "comme un anneau égaré dans un désert, halaqa fi foulât." Il en donne comme description : un court et oblong tronc de palmier. Je dirai plutôt, un œuf à carapace noire ressemblant à celle d’une tortue.
L’Imâm el Moubine est dans l’univers spirituel et a une fonction intellective. Lorsque l’intellection parvient à son complément féminin placé dans l’univers matériel, ce dernier la stocke, sa fonction est cognitive. Le transfert est opération de l’esprit, seule et unique émanation de l’électron.
Le photon avec ses trajectoires et son spin, et le trou noir reçoivent de la part du cheikh, la description suivante : "Le noir d’où jaillit l’esprit qui détient la connaissance grâce aux coureurs, aux porteurs, aux encerclants est le Noir du Mystère, car n’apparaît pas ce qui est en son intérieur. Chaque fois que nous les gnostiques visionnaires nous apercevons quelque chose, il provient de ce Noir qui est comme un miroir pour Dieu. Dieu s’épiphanise à ce noir et il s’y impressionne tout ce qui est dans la connaissance divine." : Ibn ‘Arabi, el Futûhat el Mecquia tome 6, ch. 271, p 241.
Il est triste de constater que de nos jours, le sacré a besoin d’une sorte de caution scientifique pour convaincre les tièdes et désarçonner les septiques. Pour capter l’attention de ceux qui érigent le matérialisme en dogme incontournable, la physique moderne, seule, ouvre un champ commun à l’échange de connaissances.
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