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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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mythe
12 novembre 2016

Secret de la réincarnation : les souvenirs de la vie de nos ancetres sont génétiquement transmis par l' ADN

reincarnation

Tour ce que la nature a fait acquérir ou perdre aux individus [...] elle le conserve pour la génération de nouveaux individus»

 Jean-Baptiste de Lamarck

 

Dans un article récent rapporté par Elsa Abdoun: «ADN, il transmet aussi nos souvenirs!» paru sur le magazine Science et vie de mars 2014, une découverte importante: des souris soumises à une expérience désagréable, ont transmis via leur ADN, la mémoire de cet évènement à leur progéniture. Un héritage «épigénétique» qui interroge la notion de l’inné… Pour ceux qui reprochent aux jeunes gens de faire peu de cas des leçons de leurs aînés et qui s’offusquent que la mémoire des événements passés se dissolve dans l’agitation du présent, la nouvelle devrait singulièrement apaiser leurs craintes: le souvenir de ce qu’ont vécu nos ancêtres, loin d’être perdu se trouve tapi au plus profond de nous. Mieux, c’est en droite ligne que chacun profiterait en droite ligne de l’expérience de ses aïeux…Par exemple, vous avez peur des chiens, il se peut que votre grand-père ait été douloureusement mordu par un chien dans sa jeunesse. Vous aimez particulièrement manger gras? C’est peut être que votre arrière grand-mère a connu les affres de la faim.

Nos souvenirs transmis génétiquement

Cette idée de la transmission par hérédité des caractères acquis- transmission épigénétique- est en contradiction avec la théorie de Darwin de l’évolution. Qu’en est-il exactement? Il est connu que les caractères sont transmis à travers le génome. Mais c’est la première fois que l’on parle de souvenirs d’actes -surtout désagréables- qui se perpétuent dans la descendance. Comment sont-ils imprimés dans l’ADN, et comment certains souvenirs sont plus privilégiés que d’autres pour la transmission?

Darwin et Lamarck: qui a raison?

La sélection naturelle, proposée par Darwin, trie les variations aléatoires et permet l’adaptation de la population. Alors, comment interpréter l’hérédité épigénétique et la concilier avec le modèle de Lamarck? L’épigénétique ne cautionne pas l’hérédité des caractères acquis mais permet d’envisager une plus grande souplesse dans l’adaptation d’un génome à un environnement donné. «L’épigénétique est l’ensemble des mécanismes moléculaires ayant lieu au niveau du génome et de la régulation de l’expression des gènes qui peuvent être influencés par l’environnement et l’histoire individuelle ainsi qu’être potentiellement transmissibles d’une génération à l’autre, sans altération des séquences nucléotidiques(ADN), et avec un caractère réversible.»» (1) On peut sans doute comparer la distinction entre la génétique et l’épigénétique à la différence entre l’écriture d’un livre et sa lecture. Une fois que le livre est écrit, le texte (les gènes ou l’information stockée sous forme d’ADN) seront les mêmes dans tous les exemplaires distribués au public. Cependant, chaque lecteur d’un livre donné aura une interprétation légèrement différente de l’histoire, qui suscitera en lui des émotions et des projections personnelles au fil des chapitres. D’une manière très comparable, l’épigénétique permettrait plusieurs lectures d’une matrice fixe (le livre ou le code génétique), donnant lieu à diverses interprétations, selon les conditions dans lesquelles on interroge cette matrice.» (2)

L’étude de Brian Dias et Kerry Ressler Les souvenirs hantent les descendants de souris

Dans la publication des chercheurs Brian Dias et Kerry Ressler de l’Université Emory d’Atlanta (Géorgie, Etats-Unis), nous lisons les principales observations: «Certaines craintes peuvent être héritées par les générations, une étude de provocation de souris: rapports http://www.nature.com/news/fearful-memories-haunt-mouse-descendants-1.14272 – b1. Les auteurs suggèrent que le même phénomène pourrait influer sur l’anxiété et la toxicomanie chez les humains. Mais certains chercheurs sont sceptiques sur les résultats, car un mécanisme biologique qui explique le phénomène n’a pas été identifié. (…) Pourtant, certaines études ont laissé entendre que les facteurs environnementaux peuvent influencer la biologie plus rapidement grâce à des modifications «épigénétiques», qui modifient l’expression des gènes, mais pas leur séquence nucléotidique réelle. Par exemple, les enfants qui ont été conçus au cours d’une famine en temps de guerre dure aux Pays-Bas dans les années 1940 sont à risque accru de diabète, de maladie cardiaque et d’autres conditions.»(3)(4)

« Kerry Ressler, s’est intéressé à la transmission épigénétique après avoir travaillé avec des gens pauvres qui vivent dans les centres-villes, où les cycles de la toxicomanie, maladie neuropsychiatrique et autres problèmes semblent souvent se reproduire chez les parents et leurs enfants. «Il y a beaucoup d’anecdotes à suggérer qu’il y a transfert intergénérationnel du risque, et qu’il est difficile de briser ce cycle,» dit-il. L’étude de la base biologique de ces effets chez les humains serait difficile. Donc Ressler et son collègue Brian Dias ont opté pour étudier l’hérédité épigénétique chez les souris de laboratoire formés à craindre l’odeur de l’acétophénone. Ils mirent une odeur en présence de souris auxquelles ils faisaient des petits chocs électriques à des souris mâles. Les animaux finalement ont appris à associer l’odeur à la douleur, frissonnant dans la présence d’acétophénone même sans choc. Cette réaction a été transmise à leurs bébés: Dias et rapport Ressler aujourd’hui dans Nature Neuroscience. Malgré que ces descendants n’aient jamais rencontré d’acétophénone dans leur vie. (…) Une troisième génération de souris – les «petits-enfants» – a également hérité de cette réaction. (…) Les chercheurs veulent maintenant déterminer depuis combien de générations de la sensibilité à l’acétophénone dure, et si cette réponse peut être éliminée. Le scepticisme que le mécanisme d’héritage est réel sera probablement persistant, Ressler dit, «jusqu’à ce que quelqu’un puisse vraiment l’expliquer d’une manière moléculaire», dit Ressler. «Malheureusement, il va probablement être compliqué et il va probablement prendre un certain temps.»(3) (4)

Quelle est la relation entre la génétique et la mémoire?

 «Pourquoi on bâille quand on est endormi? Pourquoi avons-nous envie de nourriture, quand nous avons faim? Pourquoi avons-nous un sentiment d’insécurité et de peur quand nous sommes dans l’obscurité totale? (…) En biologie, la mémoire est présente si l’état d’un système biologique dépend de son histoire passée et des conditions actuelles. Si cette mémoire est enregistrée dans le matériel génétique et de manière stable héritée de la division cellulaire (mitose ou la méiose). Cette mémoire génétique est héréditaire dans notre ADN qui est le seul moyen de stockage impliqué dans le transfert de l’information à la prochaine génération.»(5)

Et chez l’homme?

«Des phénomènes analogues peuvent-ils être identifiés chez l’homme? Les gènes ne font pas tout! Des découvertes récentes dans ce domaine nous interpellent beaucoup plus que nous pouvons l’imaginer. Il a été longtemps dit que notre apparence est déterminée par la combinaison des gènes de nos parents. En outre, nos aptitudes, musicales et sportives, et même nos traits émotionnels sont sensiblement affectés par nos racines génétiques. Ces dernières années, les généticiens se sont aperçus que l’environnement (l’alimentation, les conditions climatiques, le stress..) pouvait laisser des traces dans le génome des plantes et des animaux et de l’homme sous forme de modifications, appelées épigénétiques, de l’expression des gènes. Ces modifications sont transmissibles et réversibles et elles ne s’accompagnent pas de changements dans le support génétique, (de l’ADN)» (5)

«Ces résultats montrent que l’héritage transgénérationnel existe et est médié par l’épigénétique mais d’autres études sont nécessaires avant de pouvoir extrapoler ces résultats à l’homme» explique Wolf Reik, un généticien qui a commenté l’étude. «Mais peut-être qu’un jour nous aurons à disposition des thérapies pour adoucir la mémoire de l’héritage» ajoute-t-il. D’autres spécialistes pensent que cette étude pourrait permettre de mieux comprendre des troubles comme les phobies, l’anxiété ou le stress post-traumatique. Cette idée que l’expérience des parents peut constituer un héritage biologique transmis à la descendance n’est d’ailleurs pas nouvelle même si elle est tombée en désuétude au XXème siècle. (…) Nous ne comprendrons pas la hausse des troubles neuropsychiatriques ou l’obésité, le diabète et les perturbations métaboliques sans prendre en compte une approche multigénérationnelle» estime pour sa part Marcus Pembrey, un généticien britannique.(5)

Ceci dit, normalement, il y a une atténuation en très peu de générations (c’est d’ailleurs logique, sinon ça serait un frein à l’évolution). Et n’oublions pas l’importance non négligeable de la transmission de comportements, et tout ce qui se passe dans le ventre de la mère. il y a plus de chances que certains phénomènes soient de l’ordre de la transmission culturelle mais aussi génétique. (6) (7)

Epigénétique et victimes des violences. « L’exemple de Holocauste »

L’épigénénétique expliquerait aussi bien des choses pour les gens dont les parents ont vécu la guerre (les guerres, dans certains cas) avec les horreurs qu’on connaît. En tout cas, je pense à un cas précis, et ça me permet d’envisager certaines explications. Extrait du lien vers le National Geographic: En 2002, l’épidémiologiste suédois Gunnar Kaati a étudié l’impact de l’alimentation d’hommes nés entre 1890 et 1920 sur leurs descendants. Conclusion: quand les grands-pères ont subi des restrictions alimentaires entre 8 et 12 ans, leurs petits-fils ont une mortalité cardio- vasculaire plus faible et une espérance de vie accrue. Ceux dont les aïeux ont été bien nourris ont quatre fois plus de diabète et vivent moins vieux. La santé des petits-enfants est donc influencée par des conditions de vie qu’ils n’ont pas connues, dont leur organisme garde la mémoire. (6)(7)

Ariane Giacobino s’est intéressée aux victimes de l’Holocauste. Depuis peu écrit-elle, des stress psychologiques intenses, traumatismes, abus, maltraitances, guerres ou conflits, et catastrophes naturelles majeures ont pu être mis en lien avec des modifications épigénétiques (affectant le fonctionnement des gènes sans modifications de leur séquence ADN). Fragilité, anxiété, risque accru de développer des états de stress post-traumatiques, des troubles psychiatriques, ou encore une moins bonne immunité, seraient des conséquences possibles. Il a été suggéré que ces changements épigénétiques pouvaient, dans certains cas, être également retrouvés dans la descendance des personnes directement exposées à ces évènements délétères hors normes. (…) Bon nombre d’études se sont penchées sur les survivants de l’Holocauste, leur descendance, mais cet aspect épigénétique potentiellement transgénérationnel n’a pas encore été clairement exploré. (…) Tout récemment, c’est un article d’une revue israélienne de psychiatrie et sciences apparentées qui soulève la question fort pertinente, de la transmission de marques épigénétiques par les survivants de l’Holocauste à leur descendance, soulignant qu’il y a bien eu les récits, la communication, l’éducation, faite à ces enfants, devenus maintenant des adultes, mais peut-être bien aussi des éléments biologiques, comme des modifications épigénétiques. De là, une vulnérabilité accrue?»(8)

«Bien entendu, poursuit-elle, la génétique est aussi impliquée de manière directe dans l’effet qu’un stress environnemental majeur, ou traumatisme, peut avoir sur un individu, dans la mesure où certains individus ont déjà, de par leurs variations génétiques, une vulnérabilité (ou au contraire peut-être une faculté de résilience) plus grande que d’autres, et que ce facteur génétique pourrait être transmis. Mais on estime que le facteur héréditaire n’explique qu’une moindre proportion de la réponse au traumatisme: le 30% environ. Si l’on met tout cela ensemble: génome, épigénome, générations, individus et traumatismes, on est tenté de croire qu’une compréhension plus claire de facteurs de vulnérabilité chez des sujets et descendants de sujets exposés à des traumatismes majeurs, comme l’Holocauste, viendra de l’épigénétique. Par ailleurs, comment comprendre cet étonnant constat: une étude scientifique a rapporté que les survivants de l’Holocauste (20 ans ou moins à l’époque) auraient une longévité plus grande que ceux qui n’ont pas été exposés à ce traumatisme. Un effet discuté non pas comme une conséquence mais comme un cumul de facteurs génétiques, psychologiques, physiques et de tempérament, qui mis ensemble, auraient permis la survie.» (8)

Notre comportement pourrait être dicté par les souvenirs des générations précédentes, impliquant l’existence d’une mémoire génétique. Si nos aïeux nous transmettent leurs traits physiques, ils nous transmettraient aussi leurs souvenirs, bons ou mauvais. Ces découvertes pourraient faire avancer les recherches l’anxiété ou les troubles de stress post-traumatique. Ces symptômes pourraient ainsi être directement liés aux souvenirs de nos parents.

Dans le même ordre, l’épigénétique appliquée à tous les conflits ouvre un champ d’étude intéressant mais peut amener à une nouvelle vision des dommages de guerre que l’on pourrait faire supporter à l’agresseur et que les descendants jusqu’à une génération à définir seraient en droit de revendiquer, puisque ce qui leur arrive est un héritage et qu’ils n’y sont pour rien.

Il n’est pas interdit de penser à l’immense tremblement de terre, qu’ont subi les Algériens un matin de juillet 1830 du fait de l’invasion de la France. Les répliques de ce tremblement de terre à savoir les errances actuelles, les traumatismes et les névroses des Algériens de ce XXIe siècle seraient dus en partie au tsunami subi au XIXe siècle. La France est elle en droit de parler de solde de tout compte comme l’avait affirmé à l’époque Lionel Jospin de la Gauche et Nicolas Sarkozy. Il nous suffit de rappeler  les génocides brutaux puis silencieux sur le temps long qu’à durer la colonisation et s’apercevoir qu’en définitive que notre  imaginaire fruit d’un héritage ne peut s’accommoder à l’injonction du solde de tout compte

Une question importante qui de mon point de vue n’a pas été abordée : Pourquoi ne peut-on pas transmettre par l’ADN des événements heureux? Les études actuelles ne répondent pas. En définitive, cette découverte ouvre bien des portes, tout en minimisant notre responsabilité intrinsèque. La Conscience universelle enveloppe les humains parfois d’étranges phénomènes qui la mettent en évidence. Ce qui peut nous motiver de manière inexplicable qui reste visiblement, malgré toute notre bonne volonté, du domaine de l’inné. On peut effectivement penser à se «reprogrammer». Que devient alors le destin si le parcours d’un descendant est programmable, reprogrammable, au-delà du fait qu’ll est connu déjà que l’hérédité intervient ?. Il lui reste la culture et le savoir qui dépendent de son aptitude et de sa résilience à se battre. La prédestination est de ce fait, interrogée. L’homme est-il maître de son destin ou se contente-t-il de gérer une feuille de route remise à sa naissance?

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 

1.Epigénétique: Encyclopédie Wikipédia

2.ThomasJenuwein: Epigénétique: http:// epigenome.eu /fr/1,1,0

3.Dias, BG & Ressler, KJ Nature Neurosci. http://dx.doi.org/10.1038/nn.3594 (2013)

4.E.Callaway http://www.nature.com/news/fearful-memories-haunt-mouse-descendants-1.14272 1 Décembre 2013

5.http://www.expertstourisme.fr/relation-genetique-b1010051.htm

6. http://www.nationalgeographic.fr/4114-epigenetique-heredite genes/

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10 mars 2016

Le Mystère de la Race des géants et la censure de leur fossile

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Dans son livre "Le Mystère de la Race des géants à la lumière du Créationnisme", Laurent Clauzy a répertorié les différents versets de la Bible mentionnant l'existence de Géants comme Goliath dans I Samuel XVII-4 ou le Roi de Basan Og dans la Génèse. Il cite également certaines légendes indiennes ou païennes de l'Europe nordique. L'auteur interpelle alors sur différents points : l'archéologie prouve-t-elle l'existence de ces géants ? Sont-ils les construdeurs des sites mégalithiques comme Stonehenge en Angleterre ou Gilgal Refaïm en Israël ?
Ce livre de 168 pages est disponible pour le prix de 16 Euros dans les Librairies France Livre, Librairie Duquesne, La Table d'Isis à Paris... L'auteur : Laurent Clauzy, BP 25, 91151 Etampes Cedex.

À travers toutes les époques, sous l'Empire romain, au Moyen-âge, au XIXème siècle et encore de nos jours, dans le monde entier, des scientifiques, des archéologues, des hommes d'Eglise, des voyageurs, des historiens témoignent, cherchent, compilent dans des documentations très denses les traces et les preuves de l'existence sur Terre des géants, ces hommes ayant mesuré parfois jusqu'à plus de 4 mètres.

Gravure de l'ouvrage "Les Géants dans l'histoire" représentant des géants d'après la découvertes d'ossements dans différentes parties du monde. ->

Le document Giants of Real Life recense les témoins de ces hommes aux dimensions extraordinaires. Au XVIème siècle, le physicien, linguiste et médecin de Philippe II d'Espagne, Goropius Becanus, affirme avoir vu un homme et une femme mesurant dix pieds (soit 3,50 m). Dans Descripcion y poblacion de las Indias, le dominicain Reginaldo de Lizzaraga, qui a vécu au Pérou de 1555 à 1599, retranscrit un mythe concernant des êtres de stature incroyable.
L'historiographe Pedro Cieza de Leon (1518 - 1560) raconte l'histoire d'une invasion de géants, recueillie auprès des indigènes de Santa Elena.
À partir de recherches archéologiques et documentaires, le fameux Père jésuite Athanase Kircher (1600 - 1681) publie en 1665 une étude et une classification précise de géants dans Mundus Subeterranus.
En Amérique, Le manuscrit mexicain de Pedro de los Rios écrit : "Avant le Déluge que l'on estime à 4 008 ans après la création du monde, la Terra d'Anahuac était habitée par des êtres gigantesques, les Tzocuillixeo." Quand les Espagnols d'Hernan Cortès débarquent en Amérique, ils apprennent des sages des tribus indigènes qu'à l'origine des temps, des femmes et des hommes de grandes tailles existaient. Des ossements leur sont montrés. Cortès envoie même un fémur de géant à son Roi. Nous retrouvons pareilles légendes autour du lac Titicaca jusqu'en Patagonie. Le marin et chroniqueur italien Antonio Pigafetta (v. 1491 - 1534) dans Magellan, le premier tour du monde, y décrit un peuple gigantesque : "Un jour où nous nous y attendions le moins, un homme d'une stature gigantesque se présenta à nou. Il était si grand que nos têtes arrivaient à peine à sa ceinture ».
Des récits analogues ont été écrits par des navigateurs très connus comme Drake, Hernandez, Knyvet et de Weert. Près de Vichy, à Glozel, on relève des empreintes de mains gigantesques ayant appartenu à un homme il y a dix mille ans. De vieux poèmes anglo-saxons racontent qu'en Grande-Bretagne habitaient des civilisations disparues, des hommes de grandes tailles. ]ennifer Westwood écrivain et experte dans la recherche des légendes anglaises, écrit qu'à l'origine, la Grande-Bretagne est une île peuplée de géants.
On l'appelle alors Aibion. On raconte qu'après la chute de Troie, le héros Brutus décide d'envahir Aibion avec son armée. Les géants sont défiés et vaincus, un seul est épargné, il s'agit de Gogmagog. Il mesure 4 mètres (source Albion : A Guide to Legendary Britain ; 1985). Notre siècle compte aussi ses découvertes sur les géants. En 1936 l'anthropologiste allemand Larson Kohl défriche sur la rive du lac Elyasi, en Afrique du Sud, des ossements ayant appartenu à un géant. Entre 1937 et 1941, les paléontologistes et anthropologistes allemands, le Pr Gustav von Königswald et le Pr Frank Weidenreich trouvent, dans des pharmacies chinoises du continent et de Hong-Kong, plusieurs ossements humains d'une taille impressionnante. En 1944, le Pr Weidenreich fait un exposé sur ces restes de géants en présence de l'American Ethnological Society. Le Dr Rex Gilroy, un archéologue australien, directeur du Mount York Natural History Museum, découvre à Mount Victoria des empreintes fossilisées de pied de géants. Le Dr Burkhalter de la société française de préhistoire, écrit en 1950 dans la revue du musée de Beytouth que l'existence des géants à la période acheuléenne, est un fait scientifique établi. Lors de fouilles dans le Caucase, en 1964, on trouve dans une grotte d'Alguetca, près de Mangliss, des squelettes d'hommes mesurant de 2,80 mètres à 3 mètres. Le journaliste allemand Ernst Probst écrit sur le thème des géants. Il mentionne l'existence d'un tableau peint par un certain Bartholmaus Sarburgh, exposé au Musée de l'Histoire de Bern. La peinture reproduit un fémur de géant trouvé sur les bords du Rhin, à Oppenheim sur Mainz.
En 1895, un géant fossilisé de plus de 3,70 mètres est découvert par un orpailleur dans le comté d'Antrim. Il est exposé et photographié dans le dépôt de marchandises de la London and North-Western Rallway Company's Broad Street, puis à Liverpool et à Manchester.
Qu'est donc devenu ce géant fossilisé de 3,70 m exposé dans un dépot de Londres en 1895 ? Des analyses pourraient aujourd'hui nous apporter des réponses inestimables. ->



Comme l'attestent ces 2 représentations, les Dieux Sumériens étaient eux aussi des géants. ->









À gauche, deux crânes déformés parmi de nombreux autres découverts au Pérou. Les hommes ont-il essayé d'accéder à la divinité en imitant la forme des crânes de leurs Dieux, cette forme allongée si particulière, comme on le voit sur cette tête d'Anunaki, Dieux de Sumer, (à droite) exposée au musée du Louvre ?

Les indiens qui habitent dans la région de Tianhuanaco, dans les Andes, (à 20 Km du lac Titicaca) disent que les colossales pierres qui ont bâti cette cité mégalithique ont été acheminées par des géants. Ils sont décrits comme des hommes très intellignets, à la peau claire. Des fouilles ont permis de trouver des restes d'ossements, des crânes et des squelettes d'hommes mesurant plus de 3 mètres. La plus prestigieuse et la plus fascinante des découvertes est celle de tunnels souterrains s'étirant sur des kilomètres et menant à de majestueuses salles aussi grandes que des hangars d'avion. Les indiens expliquent que ces souterrains parcourent une grande partie de l'Amérique du Sud. Au XVème siècle, le capitaine espagnol Francisco Pizzaro est le premier à découvrir ces galeries souterraines dans la montagne des Incas. Toujours au Pérou, des découvertes inattendues, comme à Ollantaytambo ou Sacsayhuaman, posent la question de civilisation de géants disparus ayant certainement eu des connaissances scientifiques oubliées et particulièrement élaborées. Bizarrement, en certain de ces lieux nous trouvons des représentations de dinosaures. Les cites mégalithiques renvoient en permanence à une civilisation de géants. C'est le cas de Carnac, de Stonehenge dont le nom celte Chior gaur signifie "la danse des géants", ou de son équivalent dans le nord d'Israël, à Gilgal Refaïim. Une étude de la Bible laisse penser que les Réfaïm sont des géants qui auraient pu se mélanger avec les Philistins. Goliath serait l'un d'entre eux (cf. Samuel XVII 4). Ainsi le site de Gilgal Réfaïm serait-il l'œuvre de géants ?

En 1874, l'historien assyriologue et archéologue François Lenormant écrit dans son encyclopédie Histoire d'après la Bible et les traditions des peuples orientaux, que "Les Hébreux connaissaient, parmi les plus anciennes populations de la Palestine, quelques géants". Il y a deux ans, en Bosnie, des pyramides ont été découvertes sous des forêts et de la végétation. Les légendes parlent encore dans ce cas précis de géants-constructeurs. Nous trouvons pareillement dans le monde d'énigmatiques pyramides qui font l'objet du plus grand silence scientifique, comme en Chine centrale, dans les plaines du Qin Chuan. L'une d'entre elle surnommée la "grande Pyramide Blanche", pointe à environ 300 mètres de hauteur, soit deux fois la taille des plus imposantes pyramides d'Egypte. L'une de ces pyramides égyptienne, Khéops, d'après des manuscrits appartenant à la tradition copte, aurait été construite par une race de géants.

Saint-Augustin développe de manière explicite le sens de la Bible concernant la construction de la Tour de Babel par la descendance de Cham, la branche maudite de Noé, celle qui est à l'origine de l'ésotérisme. Dans La Cité de Dieu, Saint-Augustin écrit que "Cette cité qui fut appelée confusion, c'est Babylone elle-méme, dont l'histoire des nations célèbre aussi la merveilleuse construction. Car Babylone signifie confusion. On en conclut que le géant Nébroth en est le fondateur..." (Saint Augustin, La Cité de Dieu, XVI, 4).

L'étude des géants renverse notre compréhension du monde. Car il est possible que ces géants aient existé à une époque où tout était gigantesque. Effectivement, nous abordons de manière scientifique toutes les formes de gigantisme, dans la flore, avec les dinosaures et y compris pour les singes avec le Gigantopithecus et le Meganthropus. Pourquoi avons-nous alors oublié les géants de la race humaine ? Nous pourrions logiquement supposer que des hommes gigantesques auraient pu vivre à une époque où tout était gigantesque et connaître les dinosaures. Cela est d'autant plus troublant que dans son ouvrage Buried Alive, le Dr Jack Cuozzo va dans ce sens. Il montre la photographie dans la grotte de Bernifal (France ->) d'un combat opposant un mammouth à un dinosaure. De même, Fran Barnes, spécialiste en art pariétal écrit qu'à San Rafael Swell (Utah), il y a des dessins de la préhistoire qui ressemblent à unreptile ailé, un ptérosaurien.

L'ancien peuple de Sumatra a également produit de nombreuses pièces d'art avec des créatures ayant de longues queues, de longs cous et des crêtes semblant correspondre à des Hadrosaures. Une de ces pièces est d'ailleurs exposée au Musée Ethnographique de Budapest. Des mosaïques de l'Empire romain datant de 200 ans avant J.C. reproduisent des dinosaures marins, des Tanystropheus. En 1571, les conquistadors rapportent que sur des pierres de sépulture Inca figurent d'étranges créatures. Le Dr Javier Cabrera en a authentifié plus de mille. En 1496, l'Evêque Richard Bell est enterré à la Cathédrale de Carlisle, en Angleterre. Des dinosaures sont dessinés sur les parties en cuivre qui recouvrent sa tombe. Autre cas très intéressant. Dans le Queensland, plusieurs récits de tribus aborigènes décrivent des créatures ressemblant à des plésiosaures. Dans le nord de cette région australienne, les Yarru (ou Yarrba) parlent d'une créature semblable vivant dans les cavernes d'une forêt équatoriale. Cette peinture est très intéressante car elle montre des Indiens ou des hommes autour d'un plésiosaure et représente tout l'appareil digestif, gastro-intestinal de l'animal. Cela nous permet-il de penser que les chasseurs aborigènes auraient tué et dépecé ce dinosaure ? Ces grands animaux se sont-ils alors vraiment éteints il y a 70 millions d'années ? Le Dr Clifford Burdick, géologue, pense que non. Il relève en 1935 sur les bords de Paluxy River à Glen Rose (Texas), des empreintes de géants juxtaposant celles de dinosaures (Voir TOP SECRET N°30). Au XVIème siècle, lenaturaliste Ulysses Aldrovandus évoque l'histoire d'un berger appelé Battista qui aurait tué près de Bologne en 1572, un grand lézard ressemblant à un Tanystropheus. D'anciens livres comme l'Historia Animalium au XVème siècle écrivent que ces créatures préhistoriques existent, mais sont extrêmement rares.

Conclusion

Il est pertinent d'envisager une époque où les hommes et les dinosaures auraient cohabité, d'autant plus que dans le Livre de ]ob (XXXX :10) sous le nom de Béhémoth, est décrit un animal ressemblant à un dinosaure.
Ainsi, comme nous l'avons vu, l'étude des géants remet en cause le darwinisme et l'évolutionnisme, les fondements de la science contemporaine... Et c'est d'ailleurs bien pourquoi la question de leur existence est négligée par la science moderne et comme écrasée sous une chape de plomb...

, agé de 36 ans, mesurant 2,57 mêtres, ce géant ukrainien est considéré comme l'homme le plus grand du monde. Ses pieds (chaussant du 64) ont bien des difficultés à supporter ses 200 kilos. Un indice de plus en faveur d'un changement de gravité qui expliquerait le gigantisme qu'a connu notre planète par le passé ?

Laurent Clauzy : Pour contacter l'auteur, écrireà la rédaction : roch®topsecret.fr

 


Laurent Glauzy: Le Mystère de la Race des... par Agent__001

12 août 2015

Mensonges & illusions sur l’ascension

 

 

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« Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens ».
(Matt 24/11)



L’Ascension représente l’évolution de la conscience sur Terre comme dans tout l’Univers et dans tous les plans de réalité. L‘évolution de conscience est une loi qui accompagne toutes les formes de vie et particulièrement la vie humaine. Dans l’Univers, tout est vibration et tout est évolution.

 


L’Ascension de l’humain est une évolution intérieure de l’être qui intègre son corps de Lumière et réalise son unification et son passage vers un état supra-conscient l’amenant à sa réalisation. C’est l’état que Jésus a atteint à la fin de sa vie et également un état qui a été manifesté par le Bouddha. C’est l’état à venir de tout ceux qui auront travaillé à résoudre leurs blessures et leur karma par un intense travail qui peut prendre un nombre incalculable de vies si l’on parle en nombre de vies incarnées ou alors de nombreux siècles successifs tant en incarnations que désincarnations.

L’Ascension est reprise dans les principales religions monothéistes dont l’Islam avec l’Ascension de Mahomet (voyage nocturne ou isrâ’ et échelle de l’Ascension avec l’ange Gabriel ou mi’râj) et le christianisme. La source historique de l’Ascension de Jésus est l’évangile de Saint Luc.

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Mais plus récemment, l’Ascension a été abondamment reprise dans les thèses New Age, par le calendrier Maya qui annonce une fin de cycle sur 2012 c’est-à-dire le passage de l’ère du Poisson à l’ère du Verseau, et rien d’autre ; tout autre thèse serait fantasmagorique et par de nombreux spiritualistes dans le monde. Le thème « Ascension » représente seulement 64 millions d’occurrences sur google et reste très loin derrière « 2012 » avec 2,2 milliards d’occurrences ce qui signifie en terme analytique que le monde est en attente passive de miracle externe sans concours actif individuel. 2012 est associé à l’apocalypse : 93 millions de liens.

Le développement des thèses New Age autour de 2012 a créé un véritable égrégore d’impostures produisant des effets contraires au but initial, par le biais de nouvelles superstitions basées sur des informations incorrectement interprétées des évangiles ou des canalisations erronées issues de l’astral.

La multiplication des canalisations, des livres, des films et l’activisme de nombreux spiritualistes nourrit en permanence la confusion et l’égarement à des fins fourbes de profit personnel

2011 (et non 2012) est en réalité une année charnière marquée par l’établissement de la Terre dans la nouvelle ère du Verseau, borne temporelle décisive tant pour l’Ascension individuelle que collective.

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La théorie du rêve

La théorie du rêve ou la croyance que la réalité vécue n’est qu’illusion ou rêve est très usitée chez certains chefs de file et, de façon irresponsable, tend à maintenir certains groupes dans une indolence ou une astralité de très basse fréquence.

La mécanique quantique et les théories New Age ont propagé l’idée que notre réalité n’était qu’une illusion ou un rêve. Partant de là, les théories véhiculées minimisent le travail réel à faire sur soi pour changer.

Nous vivons bien sur un plan de réalité et chaque plan de réalité est lié à un niveau de conscience avec les filtres ou opacités qui lui correspondent.

La confusion avec le rêve ou l’illusion revient à dénier ce qui est et comment prétendre à progresser au delà si la base n’est pas appréhendée. Ceci revient à sauter dans le vide.

Le risque est de fuir son propre plan de réalité et de ne pas aller à l’essentiel c’est à dire le travail à faire sur soi pour évoluer en conscience.

L’illusion est mal comprise. Chaque plan de conscience a un sens en soi. La réalité d’un plan de conscience correspond à une pyramide à degrés et on ne monte qu’une marche à la fois.

Evoluer en conscience implique une présence forte dans la réalité initiale et non une fuite, un transfert ou une projection dans un plan de réalité factice crée par l’imagination. Ainsi, comme dans le film «
Inception », le spiritualiste se perd dans un univers imaginaire et choisit de fuir la réalité vraie.

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Le mensonge majeur est de se croire arrivé en haut de l’affiche et de se livrer « en pâture » ainsi à son propre démon

Beaucoup de spiritualistes s’auto persuadent d’avoir franchi l’essentiel du chemin pour être, en se fiant à leur ressenti et au pouvoir qu’ils se confèrent. Or un ressenti est toujours relatif à la maturité de la conscience et en général surévalué selon leur orgueil.

Ce leurre est le plus grand piège de l’orgueil qui soit et il se manifeste à la mesure de l’orgueil non résolu donc aux blessures qui tendent à nourrir cet orgueil et à induire une confusion intérieure entre l’ego et l’âme.

C’est une superstition nourrie par l’orgueil et la torpeur qu’il crée en occultant toute vision de l’esprit. L’aveuglement est d’autant plus fort que l’orgueil s’appuie sur des ressentis factices qui endorment et laissent croire qu’il y a un miracle.

Le film «
En toute bonne foi, êtes-vous prêt pour un miracle ?» démontre que le vrai miracle provient de l’authenticité et non des tours de passe-passe, pourtant spectaculaires, faits pour séduire un public déjà conquis à sa cause.

Beaucoup de spiritualistes, de médiums et de guérisseurs autovalident leurs prétendus pouvoirs et les justifient par leur supposée ancienneté (
« il étaient réalisés à leur naissance », « petits déjà ils avaient déjà des dons de clairvoyance… », « des guides très élevés, des archanges ou des anges leurs parlent depuis de nombreuses années ») à des fins cachées de profit financier.

Ce faisant, ils se montrent dans leurs faiblesses, leur orgueil et leur
terrestritude (attachement au terrestre, vanité, fatuité…) car cet argument est typique d’une séduction qui plaît beaucoup à un auditoire qui se berce lui-même dans tous les affres de la trahison.

Le temps terrestre n’a aucune valeur pour le monde spirituel.

Pour le monde spirituel, la vraie valeur n’attend pas le nombre des années ni le nombre des productions matérielles ou d’ouvrages ni l’ancienneté du pignon sur rue, ni la richesse ostentatoire matérialiste.

Les véritables Maîtres sont les plus silencieux et les plus discrets et ne sont pas tapageurs, ils ne racolent pas les foules et évitent la propagande et le prosélytisme.

Méfions-nous de ceux qui usent d’arguments racoleurs et qui font beaucoup de bruit et jouent d’
arguments matières pour faire valoir leur niveau spirituel. C’est ainsi que de nombreux « faux-prophètes » seront dans les années à venir démasqués comme cela a été annoncé dans les évangiles & chuteront brutalement de leur branlant piédestal.

Il leur est d’ailleurs réservé à leur passage dans l’au delà un accueil à la mesure de leur trahison.

Ainsi l’ego arrive à se déguiser en l’âme et il manipule intérieurement ceux qui croient être guéris ou qui pensent avoir évolué et qui drainent dans leur sillage des âmes faibles, fragiles et en détresse.

Sans guidance, beaucoup tomberont en illustrant la célèbre citation «
les premiers seront les derniers » car aujourd’hui, sur la planète seulement une vingtaine de personnes ont intégré leur JE SUIS et les autres en sont très loin, n’en déplaise aux diseurs de Bonaventure … !

A ce propos, imaginer que ces vingt là ne se trouvent qu’en France ou encore en Inde ou chez des
célébrités du paysage spirituel est un leurre de plus.

Ainsi, se croire arrivé est une fiction qui conduira beaucoup de spiritualistes à stagner ou à chuter dans les pièges de leur propre ego.

Comme dans cette chanson : «
je me voyais déjà en haut de l’affiche » Aznavour http://www.youtube.com/watch?v=MCDMCLwosIc&feature=related

Les
auto-starisés du spirituel constituent les faux prophètes et par définition un faux prophète ne peut pas accepter ni comprendre qu’il est dans le mensonge puisqu’il se croit au dessus du lot, et ses principales problématiques sont le mensonge à lui-même, l’humiliation et la trahison. Beaucoup de ceux là ont saisi la spiritualité comme un tremplin pour prendre une revanche sur leur vie, qui, au départ, se présentait misérable.

La seule voie possible est celle de l’humilité et celle-ci ne peut se feindre aux yeux des guides & du monde spirituel.

L’humilité est la plus belle marque de la conscience supérieure sur terre or tous les signaux de notre société faussent sa reconnaissance car actuellement, dans ce monde, les constructions, représentations, communications et échanges sont encore basés sur l’orgueil, la vanité, la suffisance, déguisé sous une forme de fausse sagesse et zénitude & qui atteint son comble avec l’expression faussement angélique du New Age.

Cette fausse certitude d’être avancé et évolué est à la base de la gigantesque duperie sur l’Ascension car elle est très répandue voire très majoritaire.

Rares sont ceux aujourd’hui qui ont dépassé les pièges et atteint cette humilité que Jésus et ses apôtres ont incarné.

L’orgueil est partout sous une forme travestie, où beaucoup de gogos se font arnaquer comme des abeilles attirées par le miel, et transparaît dans les exemples fournis ici : marketing spirituel, éloge de l’apocalypse ou illusions 2012, sujétion psychologique, théorie du complot, décrets de pensées positive utilisés à tort et à travers en toute superficialité comme des recettes de pensée magique, apologie exclusive des Maîtres orientaux ou des
mères orientales et débordements du channeling…

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Les mensonges véhiculés sur l’Ascension

Alors que la loi de l’attraction fait les choux gras d’un marketing spirituel prêt à tous les stratagèmes pour séduire et se financer sur le dos des faibles en détresse sous couvert d’un idéal factice & fallacieux d’Ascension, il en résulte paradoxalement des effets contraires, véritables freins et poisons à la progression de l’évolution de conscience, et nouveaux attachements à la matière.

Comment s’explique ce paradoxe alors que beaucoup d’intentions émises sont louables au départ ?

Un premier point d’information, fourni par Arabelle, est important : la part de la population dotée d’un niveau d’ouverture de conscience sur terre représente approximativement 5 %.

Toutefois, la moitié de cette population crée, dans cette « pensée magique » faussement positive ou/et contestataire, des égrégores de négativité très importants qui retardent l’Ascension planétaire.

Parmi ces égrégores, l’on peut citer de nombreuses superstitions autour de l’apocalypse, de 2012 et de la fin du monde. Une grande partie des égrégores est alimenté par la jalousie, la séduction, la médisance, le mépris, la perfidie et le mensonge.

Quand l’on évoque le mensonge, il s’agit en premier lieu du mensonge à soi-même (Saint-Alexandre :
http://www.en-esprit-et-en-verite.fr/page-principale/2011/07/25/retour-de-la-meditation-du-17-juillet-2011/ ).
Une surestimation des facultés, un orgueil sans bornes, un sens grandiose de leur propre importance, et un fonctionnement manipulateur par « subjugation » sont au centre du fonctionnement de la plupart de ces spiritualistes par « défaut » & qui exploitent leur auditoire en s’imposant sur le devant la scène par des tours de passe-passe, jeux d’apparences, ou mielleux chants de sirènes où le monde qu’ils proposent devient idéal, angélique, parfait, lisse et miraculeux, à l’exemple de leur vie privée prétendent-ils, et dont ils se gargarisent pour s’enrichir davantage, tant matériellement que dans le lustre de leur reconnaissance personnelle & pour étoffer leur prestige personnel.

Ce qui est chose facile dans un monde où le marasme ambiant fait loi.

Souvent d’ailleurs, ces individus égocentrés drainent une fracture affective d’enfance très lourde, non résolue en profondeur mais grossièrement compensée par la fascination qu’ils exercent sur leur public (à identiques blessures…) ; fascination facilement mise en place par le biais des thèmes variés de leurs petites réussites personnelles dont ils sont friands, ou encore d’emprunts théoriques indûment tétés à d’autres, intellectuellement compris et remaniés pour la circonstance et leur but de profit personnel.

Grâce à leur talent de comédien(ne), ils savent, avec grand art,
monter en épingle le moindre de leur succès aussi banal soit-il pour envoûter un auditoire charmé, et attirer le chaland, et le rallier à leur cause.

Chaland, lui-même, en totale résonance & transfert.

Cette orgueil masqué derrière des apparences
peace and love voit le principal protagoniste piégé lui-même dans sa névrose, et emprisonne les candidats postulants à l’évolution dans une prison dorée où lui seul est le geôlier.

Dans la catégorie des balivernes vendues par ces marchands de rêves :

  • Le fauteuil de l’ascension

(http://www.fauteuildelumiereAscensionnelle.com/web_acappella1/index.html), commercialisé auprès de spiritualistes pour Ascensionner plus facilement sans aucun travail sur soi. Le fauteuil en question crée une sensation énergétique d’évolution y compris avec des ressentis forts amenant le client à se croire plus évolué avec des témoignages détaillés sur une impression de sensations réalistes. Il est l’exemple même de la pensée magique au même titre que de nombreux objets ou cristaux vendus à des prix prohibitifs.

En énergétique, ce phénomène peut être comparé à une overdose ou un shoot qui donne l’impression à celui qui la pratique d’évoluer et de changer alors qu’en réalité il est temporairement extrait de sa réalité 3D vers une fuite dans l’astral avec désancrage, décentrage et perte d’alignement allant même jusqu’à la possession par des entités négatives.

Ces shoots énergétiques, pris comme des doses de drogue et à des coûts comparables, sont bien connus que ce soit avec l’Ayahuasca, l’Iboga, l’activation de l’ADN, le fauteuil de l’Ascension y compris les formes de deeskhas, perçus comme des outils d’accélération vibratoire. Il s’agit de sensations transitoires qui traduisent un déséquilibre dont origine et cause sont des fuites en astral.

L’effet peut être exactement l’inverse de celui qui était visé au départ car toute faiblesse non réglée agit en élastique comme un choc de retour et le résultat peut être très désagréable à vivre et lourd de conséquences.

Loin d’élever les consciences, ces shoots énergétiques ont des effets négatifs en nourrissant l’orgueil par l’oubli temporaire des faiblesses non résolues plutôt que d’élever l’humilité.

Le point commun de ces outils est la croyance que seule l’énergie permet d’évoluer : l’Ascension est perçue comme vibratoire et physique et est interprétée par le mental suivant une évolution linéaire et accessible à ceux qui y mettent le prix (faire son marché pour l’Ascension coûterait ainsi suivant quelques sites internet connus de 75 € jusqu’à 3500 € avec voyages initiatiques vers d’autres continents).

En réalité, l’évolution de conscience est intérieure et elle dépend d’une triple action indissociable de la spiritualité, de la psychologie et de l’énergie. Cette action passe obligatoirement par une cohérence et une mise en pratique de la pensée, des paroles et des actes. Le triangle du chemin de l’éveil extrait du dossier d’Arabelle sur le Chemin de l’Eveil (
http://www.en-esprit-et-en-verite.fr/dossiers/dossier-arabelle.html) est sacré (schéma ci-dessous).

Tirer l’évolution vers un ou même deux axes du triangle amène donc un déséquilibre qui ne fait que retarder l’épanouissement de chacun.

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Il n’est donc pas envisageable « d’Ascensionner » si la base du travail n’a pas été effectuée dans d’autres vies incarnées et à fortiori dans cette dernière avec un véritable travail sur soi & non pas des « recettes de cuisine »

L’Ascension est le résultat d’un travail permanent sur soi dans l’harmonie corps, âme et esprit et non la conséquence d’une pensée magique.

L’attente de vaisseaux de sauvetage et les peurs de l’apocalypse

Le point commun d’une partie des concepts New Age se base sur une Ascension collective décisive sur l’Ascension individuelle. Cette thèse, reprise par beaucoup de spiritualistes, y compris ceux qui s’appuient sur 2012, apporte un soulagement à tous ceux qui s’évitent ou qui minimisent le travail sur soi.

Le thème des vaisseaux de l’Ascension est repris par la célèbre série «
Stargate », par les vaisseaux extraterrestres, les vaisseaux de l’Ashtar command avec l’illusion que l’Ascension peut-être accompagnée par des vaisseaux extérieurs représentant une possibilité d’aide. Le thème constitue un égrégore d’illusion très important.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les peurs de l’apocalypse forment des superstitions importantes qui agissent comme des justifications que le danger est extérieur et que l’on n’a pas le choix puisque les difficultés sont le résultat de l’action humaine. Ces peurs sont largement relayées par l’ensemble des médias, notamment par les films, les livres, la façon de traiter les informations dans les médias, les politiques, les religions et internet.

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Cette fuite de responsabilité, nourrie par des croyances, crée un retard et nourrit une forme d’orgueil qui forme un piège difficile à éviter pour ceux qui baignent dans l’illusion. Les égrégores d’orgueil, liés à tous ceux qui sont en fuite face à eux-mêmes, sont des freins à l’Ascension collective.

« By using these marketing secrets you will make more money doing what you love without compromising your value» (ouvrage destiné à fournir des secrets pour gagner de l’argent en faisant ce que vous aimez sans trahir votre valeur)

Le marketing spirituel

Face au mal-être général, s’est installé un marketing spirituel voire
management spirituel de grande envergure qu’une recherche sur Google permet facilement de découvrir.

Le terme
merchandising spirituel est même repris par certains avec comme exemples des sites utilisant des techniques de communication très marketing et basé sur l’affect des jeunes et des produits dérivés autour d’une activité spirituelle portant sur des lois divines, sur l’Ascension et 2012. Le marketing spirituel concerne également le courant « peace and love » qui semble, à première vue, inoffensif.

Les thèmes de bien-être, relaxation, développement personnel, transformation intérieure ont fait des émules et ont créé un véritable marché concurrentiel (un comble… !) dans le monde.

En 2008, un site d’une spiritualiste est sorti avec une approche marketing et merchandising spirituel par la mise en avant de photos à caractère privé y compris en petite tenue. L’argument du site (dixit l’auteur contacté) était que le marketing spirituel était l’outil de cette époque et qu’il fallait toucher la jeunesse avec un style qui pourrait les attirer…. !

Basée principalement sur la séduction, l’ensorcellement & la fascination (blessure de trahison), le site et le merchandising spirituel ont eu un véritable succès commercial au point que l’égrégore créé par ce type de site agit à la façon d’un envoûtement sur les personnes faibles, captées par l’intimité offerte au public.

La cible type est une personne dépendante (blessure d’abandon), désabusée voire déprimée qui vient trouver des compensations que sa vie de souffrances ne lui offre pas.

L’autre facette de marketing est la recherche de crédibilité en citant quantité de diplômes terrestres et de titres, universitaires ou plus ou moins reconnus et liés aux médecines douces. Cette crédibilité, à l’instar du commerce, puise des arguments dans les sciences, les pseudo-sciences, la métaphysique ou des connaissances non vérifiables.

Les arguments, que l’on trouve également dans les bons ouvrages de marketing, y sont les mêmes :

  • choc de l’image (photos, présentation visuelle et charte graphique)
  • boutique de vente ou achats de livres et autres produits dérivés.
  • nouveauté sur des thèmes ou idées le plus possibles originales mais superficielles, à caractère de fond de pseudo « pensée positive »
  • informations à caractère crédible et séducteur (théorie, concepts)
  • style doux, accueillant, chaleureux attrayant et sécurisant (textes, poésies…)
  • produits ou services variés et adaptés à toutes les bourses comme au supermarché (produits d’appel, produits de prestige, vaches à lait, produits vedettes, produits tactiques et produits d’avenir pour garantir la pérennité de l’entreprise)
  • positionnement marketing comme Maître, Mère, expert, spécialiste, référence sur des thèmes novateurs.
  • spectacle public avec arguments de conviction, observation fine du public, contact physique créant des réactions d’extase, fascination et emprise psychologique.


dbhsfhadfhdfhzOn remarque ainsi que les Forces noires sont représentée ici par la séduction, l’avoir et l’orgueil.

C’est le démon qui se fait passer pour un ange ou le loup dans la bergerie. L’analyse des mots clés sur un simple site est toujours révélatrice de cette stratégie. L’ego et la manipulation s’appuient sur des égrégores noirs de l’astral qui s’accrochent aux failles des participants.

Exemples de mots clés lus sur les sites qui font plaisir à ceux qui les proposent tout en augmentant leurs bénéfices financiers : «
les anges me parlent », « enseignée par les anges », « uni dans sa conscience » , « réalisé », de haute fréquence vibratoire »…… et/ou liste de diplômes et de titres pompeux terrestres allant de certificats en médecine douce, pratiques des énergies et titres universitaires de doctorats, thèses d’état… cautions garantes de leur crédibilité.

Les défenseurs & abuseurs du marketing spirituel affirment s’appuyer sur des valeurs saines alors que leur objectif mesquin est d’accroître leurs avoirs par n’importe quel moyen. (y compris des dons ou souscriptions diverses pour faire fleurir leur « petite entreprise »)

Et leur assemblée est aveugle et se contente
de se faire plumer en échange de quelques miettes de plaisir ponctuel, de discours infantilisants, de solutions de vie en kit, (retrouvons notre enfant intérieur !….), ou autres pseudo miracles dont ils s’enorgueillissent & qu’ils s’attribuent ! qui court-circuitent l’analyse rationnelle & le sens critique des individus en ayant largement recours à l’émotionnel & au sensitif, & maintenant son public dans l’ignorance et la bêtise ou simplement de le formater à sa superficielle & sirupeuse image car le spiritueux de cet acabit sait y faire pour vous donner l’impression du partage, et exercer sa sournoise influence.

Le partage, cependant, est très superficiel et de très courte durée & ne se base que sur l’image externe renvoyée par l’émetteur et enjolivée, selon les souffrances du récepteur et ses attentes non répondues, ses frustrations individuelles, donc sont des mirages.

L’image, dans tous les sens du terme, est d’ailleurs minutieusement
travaillée pour coller aux codes oniriques du sujet en quête de spirituel.

Ce qui est sûr c’est que ces derniers(es) sont des hommes, des femmes d’affaires hors pair…! et dont le sujet “spiritualité” et toutes ses garnitures artificielles et captivantes pour les plus ignorants, les plus faibles et souffrants cautionne leurs malfaçons, contraires à l’éthique

N’y a t’il pas là une contradiction et un contrôle tout-puissant lié à la blessure de trahison ?

GH
La manipulation mentale ou sujétion psychologique ou capture des âmes

La stratégie communément utilisée par les experts
en illusion spirituelle est la capture des âmes par des individus aux intentions malveillantes en recherche de bénéfices de tout ordre : recherche de reconnaissance, fascination sur le nombre, voire suggestion de gourous, attirance du pouvoir et recherche de bénéfices matériels en utilisant des tarifs élevés.

La sujétion psychologique manipulatrice s’appuie sur le désir et le consentement de la victime (dépendante// abandon).

Il n’y a donc pas de pression psychique à proprement parler mais juste une stratégie égotique basée sur l’attraction d’ego à ego par effet miroir en lien avec un karma non résolu.

L’adepte se positionne dans un choix librement consenti mais se place malgré lui ou non dans une manipulation extrêmement perverse car difficile à percevoir car se nourrit de ses faiblesses.

La sujétion psychologique est courante pour les partisans des pratiques énergétiques (pour les enseignants n’ayant pas travaillé sur eux) et de nombreux spiritualistes.

On la retrouve dans toutes les sectes et dans les pratiques qui mettent l’accent sur 2012 et toutes ses fantaisies. Elle s’appuie dans tous les cas sur la fragilité psychologique des personnes y compris chez ceux qui ont une pratique énergétique et spirituelle.

Des psychologues reconnus
ayant pignon sur rue ou autres thérapeutes issus des domaines qui se disent proches de la spiritualité et abusant de leur succès pratiquent eux aussi allègrement la séduction et la consommation sexuelle

La manipulation mentale est très fréquente chez les spiritualistes qui ne se sont pas donnés les moyens de travailler sur eux en profondeur, c’est à dire la très grande majorité malgré les affirmations contraires.

Il est toutefois très difficile pour un néophyte ou
un initié entrant de discerner quel est le véritable niveau de conscience de l’enseignant. Il est notable de constater que les faux prophètes sont très majoritaires dans tous les domaines.

La manipulation mentale désigne l’ensemble des tentatives obscures ou occultes de fausser ou orienter la perception de la réalité d’un interlocuteur en usant d’un rapport de pouvoir, de séduction, de suggestion, de persuasion de soumission non volontaire ou consentie.

En psychothérapie, la forme de manipulation la plus courante est : les faux souvenirs induits.

La manipulation s’appuie alors sur le manque d’estime de soi, la souffrance de l’abandon, la victimisation, la peur, la dévalorisation, le mal-être et en général toutes les émotions négatives et le karma non résolu.

Cette manipulation est d’autant plus facile qu’elle se fonde sur un mimétisme des nombreuses formes de manipulations sociales ce qui induit en erreur les adeptes (voir dossier spécial sur les peurs collectives :
http://www.en-esprit-et-en-verite.fr/dossier-special-le-chemin-de-la-peur-collective/ ). La compétitivité qui est au cœur des sociétés actuelles ne s‘acquiert qu’au prix de l’aliénation des individus.

Les outils de manipulation sont tellement nombreux qu’une liste complète serait exhaustive :

  • La flatterie pour séduire (utilisée à la fois par le spiritualiste mais aussi par le stagiaire qui cherche à progresser en estime de l’autre en flattant leur enseignant).
  • La séduction par les mots (approches peace and love avec des mots séducteurs répétitifs comme amour, ange, cœur, paix…), les compliments et une douceur d’apparence (le démon se cache sous la forme d’un ange).
  • La séduction par les gestes : multiplication du toucher, accolades, embrassades, gestes de fusion, bisous…
  • La séduction par les apparences : vêtements, décoration, multiplication des rituels, démonstration publiques…
  • L’utilisation d’un jargon réserver aux initiés pour séduire, créer volontairement un fossé avec l’auditoire afin de générer une confiance basée sur les croyances (ex : théories autour du calendrier Maya).
  • L’utilisation de termes pseudo-scientifiques pour rassurer et séduire un public naïf en pleine découverte (notamment autour de l’ADN, d’une pseudo connaissance de la sexualité sacrée, calendrier Maya, magnétisme, …).

imagesLa théorie du complot

Très en vogue dans le New Age et soutenue par Internet, le complot a été à la source de nombreux scandales liés en général au pouvoir (DSK, crises économiques, guerres, pollutions en tout genre, radioactivité, institutions financières ou organisation mondiale).

De nombreux mails circulent dans les milieux
branchés en prétendant offrir une vérité en dénonçant des complots fomentés par des sources obscures.

Sur un plan ésotérique, le complot rejoint également les thèses apocalyptiques avec
les invasions de gris, de reptiliens en allant jusqu’à des catastrophes (ex : Nibiru) où des méchants voudraient détruire la planète.

Le point commun de ces approches est de voir le mal à l’extérieur de soi et de communiquer sur des catastrophes imminentes pour asservir le public par la peur.

Les tenants de ces thèses sont à la fois emprunts de naïveté, de peurs et de colère non résolue. La théorie s’appuie donc
sur les forces noires reliées. En se positionnant en victimes, elles laissent vacantes la place du bourreau pour poursuivre le jeu de dualité victime/bourreau avec parfois l’intervention de sauveurs (ex : Ashtar command).

Les sites ésoteriques rattachés à cette théorie sont nombreux et contribuent à freiner l’Ascension. L’ésotérisme s’est peu à peu corrompu et a beaucoup perdu de crédibilité au cours des dernières années, jusqu’à perdre totalement ses lettres de noblesse d’origine et devenir totalement impur & souillé.

La sagesse authentique, symbolisée par le Maître Omraam Mikhael Aïvanhov, en titre en Occident, reste heureusement très éloignée de toutes ces thèses fantaisistes fortement influencées par les forces noires de l’astral.

Beaucoup de spiritueux tentent maladroitement de s’en inspirer mais ne font pas le poids du fait d’un travail insuffisant sur leur nature inférieure.

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La théorie du contre

Proche de la théorie du complot ou associée à elle,
la théorie du contre s’appuie sur le mode de réaction de l’enfant rebelle ou des colères non résolues en soi.

La théorie
du contre s’arc-boute sur des blessures qui créent la révolte, provoquent la colère jusqu’à la haine. Comme les autres approches, ceux qui expriment cette attitude sont piégés dans l’illusion de leurs limitations non résolues.

Le contre est varié : contre la religion, contre la société, contre la politique, contre le capitalisme, contre le New Age, contre Dieu….

Le contre exprime la colère & conteste ; c’est l’enfant rebelle qui n’a pas lâché prise et qui se trouve des ennemis.

Le contre nourrit l’orgueil en se prévalant d’une supériorité sur l’autre qui est jugé décadent ou limité.

Cette tendance est à relier aux approches alter-mondialistes, anticapitalistes, antilibérales et anarchistes. Elle exprime une lutte interne chez ceux qui défendent les thèses
du contre, en projetant à l’extérieur leur combat intérieur, ce qui leur semble plus confortable, mais évitant et refoulé certainement.

Elle participe au transfert du « contre soi « à celui de « contre l’autre » ou « contre le système ».

Cette tendance a marqué le mouvement spiritualiste en imputant aux conditionnements religieux
tout le mal et en déclarant une apostasie ouverte, la négation totalitaire des textes sacrés de la Bible, du Coran et de la Torah (thèse reprise par un spiritualiste connu).

La théorie
du contre n’est donc que le reflet d’un conflit intérieur non résolu où la colère se dissimule en nourrissant un ego qui continue à garder le pouvoir loin du lâcher prise et du détachement. Elle déplace le problème plus que de le résoudre.

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La théorie de l’Ascension sans avoir à travailler sur soi

Le comble de l’absurde est atteint avec ceux qui affirment que la préparation à l’Ascension est devenue inutile. Cette théorie s’appuie sur le fait que les énergies en présence sont sources de transformation et suffisent à évoluer en conscience.

Affirmant que l’Ascension est en cours et imminente, les adeptes de ces concepts offrent en parallèle des outils ou des formations rapides pour mieux s’épanouir en se basant sur les énergies et une approche pseudo-spirituelle. La psychologie est soigneusement écartée de ces approches car jugée inutile par ces pratiquants.

Cette théorie est reliée en psychologie à la blessure de rejet : fuite de soi, évitement en refusant le travail sur soi qui est perçu comme inutile et à éviter.

Proposée par certains spiritualistes connus, elle amène les personnes à stagner voire à régresser. Elle ouvre la voie
aux forces noires en créant une faille illusoire majeure. Les conséquences sont voisines des approches précédentes.

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Maîtres orientaux et mères orientales

Les emprunts aux traditions asiatiques constituent des stratégies courantes pour se crédibiliser en Occident en s’étayant sur des traditions que l’on cherche à transposer en France.

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 La notion de Maître est un sujet difficile en Occident car le terme est utilisé avec des connotations ambiguës et contradictoires. Il est fréquemment utilisé par des occidentaux, plus prompts à l’orgueil.

On retrouve également l’approche orientale transposée en occident (avec des termes comme
amma, ma qui remplacent les termes de saintes en se rapprochant de la mère et de la mère divine). Ainsi certaines spiritualistes se décrètent mères occidentales en s’appuyant sur un orgueil féminin non travaillé tout comme Maître pour l’orgueil masculin.

Certains s’affirment
Maîtres et le terme a été banalisé avec l’usage des pratiques énergétiques. Par exemple en Reiki dans une acceptation qui ne traduit pas le terme japonais correspondant « Sensei » plus proche d’enseignant mais avec une plus grande notion de respect. Même le terme anglais « master » n’a pas la même connotation qu’en français.

A l’opposé les véritables Maîtres sont ignorés ou contestés par l’opinion occidentale. L’exemple du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov qui a vécu en France au 20
ème siècle montre toute la difficulté d’un véritable Maître, digne de ce nom, dans sa vie entière, à s’imposer dans un environnement hostile à cette notion. L’œuvre de O.M.A indique sans aucun doute possible qu’il a été un Maître essentiel.

C’est au retour d’un voyage en Inde en 1960 qu’il a été enfin reconnu après être passé par de grandes épreuves (prison de 1948 à 1951 sur de fausses accusations).

Faute de reconnaissance des Maîtres en France, beaucoup de spiritualistes se sont tournés vers des Maîtres orientaux ou des
mères. En Inde, la reconnaissance du Maître est culturelle et les Maîtres et mères spirituelles abondent. Mais là aussi, les abus liés à l’ego sont fréquents bien que de véritables Maîtres hommes ou femmes y soient incarnés.

Cette tendance est devenue un phénomène de mode lorsque des sages indiens se sont tournés vers l’occident. La notion de Maître a donc été assimilée à tort à des cultures extérieures et cet engouement a été également très fort dans le bouddhisme.

Il existe donc une forme de détournement des enseignements occidentaux au profit d’une spiritualité plus orientale, absolument peu transposable dans notre culture.

Les dérives par rapport à l’illusion de 2012 restent toutefois très inégales. La confusion instaurée
par les forces noires fait que les véritables Maîtres sont généralement ignorés. Ces exceptionnels Maîtres sont présents en Occident mais ils travaillent dans le silence et dans l’amour et leur force est la simplicité et l’humilité à l’image du Maître Aïvanhov.

Le Maître véritable n’est pas celui qui compte de nombreux disciples mais celui qui révèle le plus de Maîtres et cela se fait dans la plus grande discrétion.

Ce ne sont donc pas ceux qui font du bruit ou qui sont les plus connus dans les médias qui sont les véritables Maîtres. L’expérience amènera
les faux prophètes à se démasquer et les Maîtres authentiques à œuvrer pour la foi et la paix dans la simplicité et l’humilité.

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Les dérives des channels

Les nombreuses ouvertures de portails vibratoires depuis 1998 ont accru les facilités de canalisation laissant croire à beaucoup que ce qu’ils captaient étaient la vérité. Or, tant que l’ego n’est pas dissous, les canalisations s’accrochent sur les faiblesses des channels et déforment considérablement les réceptions de messages tout en favorisant l’influence du mental du récepteur dont l’interférence peut être majoritaire.

Dans sa lettre n°20, Arabelle nous indique que : « Et c’est ainsi que toutes les canalisations, en Vérité très polluées en négativités astrales
(environ de 60 à 98% en général, et 80% en moyenne pour la majorité) par leurs émetteurs & les récepteurs, ont séduit …. Que dis je…ont ensorcelé …et envoûtent encore un abondant lectorat en carence de berceuses & le maintient ainsi dans une narcose certaine. »

tj6w46 Avec une forte médiatisation (notamment livres et conférences), les channels ont contribué à nourrir des égrégores d’illusion en alimentant des informations inexactes et factices et surtout en incitant les spiritualistes à s’éviter et à négliger le véritable travail en profondeur sur eux.

Les dégâts sont importants car l’ensemble des dérives décrites dans cet article ont été, peu ou prou, favorisées par l’influence des canalisations ou autres messages fantaisistes crus enseignants & issus pour l’essentiel de l’astral pollué et du mental de leur auteur.

Les paroles, les musiques planantes et l’encens voire les massages ou produits divers ne suffisent pas pour évoluer en conscience. Tout cela crée l’illusion que l’Ascension est facile et accessible par la pensée magique. La société de consommation a donné l’impression que l’on pouvait réaliser les changements avec facilité et avec peu d’efforts. Or le travail demandé à chacun est important et demande un engagement profond dans sa vie !

Rien ne peut changer tant que l’on n’a pas changé dans la vie de chaque jour dans ses pensées, ses paroles et ses actes. Cela ne se décrète pas mais se met en mouvement par l’action responsable et demande de grands changements dans sa vie.

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Le refus du principe d’éveil et d’Ascension

Les multiples pièges dans lesquels sont tombés de nombreux spiritualistes et candidats à l’Ascension en croyant atteindre l’éveil ont eu tendance à discréditer le véritable travail sur soi et les authentiques approches sur l’Eveil en général.

Les dégâts liés
aux shoots énergétiques et aux délires & dérives ésotériques de tout bord ont fourni des arguments de poids à ceux qui s’opposent au principe même d’Eveil et qui remettent en cause l’ouverture de conscience du monde.

Ainsi une revue s’est construite sur « la destruction des mythes de l’éveil et du supramental » :
www.inconnaissance.com en niant les travaux en psychologie, psychiatrie et métaphysique liés à l’éveil. On retrouve encore dans cette approche le déni du travail sur soi (blessure de rejet, refoulement et recherche de reconnaissance par tous les moyens).

D’un point de vue psychologique, la posture d’opposition « contestataire » et « destructrice » nourrit l’orgueil en s’appuyant sur des émotions non résolues de colères et de rages. Les arguments intellectuels y abondent & servent à verrouiller un ego, et accentuer les fragilités psychiques, dans des justifications fleurie d’alibis qui ne font que servir le second maître.

Ainsi, le processus d’autoverrouillage de l’ego crée une nouvelle réalité pour l’individu qui s’enferme dans ses convictions contre le principe même d’éveil qui devient l’ennemi à abattre.

Cette confusion obéit à un ego soumis à des troubles psychopathologiques qui peuvent aller de la perversité narcissique à des symptômes schizophréniques qui conduisent certains individus à créer une emprise sur les autres en affirmant leur négation, leur refus et leur colère & leur toute puissance.

Cette emprise est finalement à rapprocher de celles des gourous et des spiritualistes en recherche de reconnaissance. Son dénominateur commun est toujours l’orgueil accompagné de ses peurs et d’une fragilité aux forces noires de l’astral.

La psyché est sous influence de l’astral de transition et donc d’entités négatives et d’égrégores qui s’accrochent à toutes les faiblesses des humains. La période actuelle et les prochaines années verront de plus en plus d’influences des forces ténébreuses sur les hommes du fait des frictions vibratoires et d’un ego mis à l’épreuve sous la pression de la Lumière.

A défaut de faire le choix du changement, d’aucuns stagneront ou régresseront par autoverrouillage de l’ego (lire le dossier d’Arabelle sur l’éveil :
http://www.en-esprit-et-en-verite.fr/dossiers/dossier-arabelle.html , pages 21 et 22, 30 à 32, 35 et 36).

On peut donc s’interroger sur les peurs profondes et inconscientes qui alimentent le refus de l’éveil. La peur de la Lumière reste fondamentalement au centre de ces blocages.

Les difficultés entre 2011 et 2018

La période vibratoire actuelle s’étend de 2008 à 2020 et au delà avec une instabilité maximale de 2011 à 2018, période au cours de laquelle des instabilités vibratoires sont prévisibles à tous les niveaux.

En effet, nous allons connaître de nombreuses ouvertures de portails vibratoires avec leurs conséquences prévisibles (explications dans la conférence d’Arabelle :
http://www.en-esprit-et-en-verite.fr/acces-a-la-conference/ ) avec des résistances de l’ego.

L’instabilité de l’ego, la peur de la folie et l’enfermement dans ses illusions de souffrances sont illustrés par cette musique où le second maître, petit moi, prend le pouvoir en soi :

http://www.youtube.com/watch?v=ncE2_2HkaxI

Les sept années qui viennent vont amener des instabilités liées aux dérèglements créés par l’homme. En 2011, nous rentrons dans un véritable compte à rebours qui correspond à une période de sept années difficiles sur le plan vibratoire.

Cette difficulté sera exacerbée par les frictions des énergies célestes et terrestres pour atteindre en 2018
un point de rupture symbolisé vraisemblablement par les trois jours d’obscurité annoncés par les prophéties depuis 2000 ans.

Les instabilités vibratoires vont s’appuyer sur les fragilités de l’ego avec un sentiment de mal être pour tous ceux qui restent accrochés à la matière.

Les difficultés avec l’astral de transition où l’on rencontre les entités (âmes errantes), les égrégores et forme pensées seront d’autant plus marquées que l’ego sera en résistance. Il faut donc s’attendre à une augmentation des déséquilibres sur le plan psychique et mental qui culmineront lors
des trois jours d’obscurité.

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La borne du 21 décembre 2011 (et non 2012) correspond au passage dans l’ère du Verseau, passage précédé et suivi d’instabilités, notamment jusqu’en 2018, date probable
pour les trois jours d’obscurité.

Les faux prophètes seront confrontés à la réalité des évènements planétaires et les hommes seront amenés à faire des choix de plus en plus décisifs pour leur évolution de conscience.

Les sources de véritériv

L’Ascension est une évolution individuelle et collective faisant partie des lois de l’évolution universelle. Elle fait partie du travail que chacun fait pour évoluer dans sa vie mais une vie ne suffit pas pour réaliser l’éveil. Il est donc essentiel d’apprendre l’humilité pour évoluer et d’accepter son ignorance. Comme le dit cette chanson, que votre soleil éclaircisse l’ombre !

http://www.dailymotion.com/video/x1459_sinsemilia-tout-le-bonheur-du-monde_news

La période actuelle marque un changement mais elle n’est qu’un passage préparatoire pour une ère qui va demander de 2 à 3 siècles pour s’installer avec autant d’incarnations nécessaires pour ceux qui ne sont pas encore prêts à changer.

Beaucoup ont voulu s’éviter des efforts et du travail en pensant que l’Ascension était à leur portée immédiate ou qu’elle serait provoquée par l’extérieur. 2012 a été pour certains l’occasion de croire que l’extérieur allait leur fournir une transformation spontanée.

Une aparté à propos d’Arabelle…Par son travail dans la vie au quotidien, elle nous montre un exemple de chemin spirituel totalement exemplaire & je lui porte
un coup de chapeau. Chacune de ses lettres est écrite d’une façon illustrée et pratique car elle a intégré tout ce qu’elle écrit et rien n’est théorique dans ses écrits (http://www.en-esprit-et-en-verite.fr/les-lettres-darabelle/), j’en témoigne.

Lettres par ailleurs copiées par des spiritueux peu scrupuleux.

La Vérité fait peur car elle amène à devoir regarder en face toutes nos faiblesses et nos insuffisances et cela n’est pas facile à vivre.

La société d’aujourd’hui ne nous a pas préparé à travailler sur nous. Bien au contraire, elle entretient de nombreuses croyances qui s’opposent à la sagesse et à la foi et induisent la paresse et la facilité.

Il est donc essentiel
de remettre les pendules à l’heure et d’aller à l’intérieur de soi pour recherche la vérité essentielle à l’être et à l’évolution de conscience.

C’est un engagement, une responsabilité et une volonté forte qui sont primordiales pour avancer et non des bêtises ineptes qui tendent à nous faire croire que le chemin est facile et accessible en faisant un minimum d’efforts.

L’Ascension est le résultat d’un travail constant sans complaisance avec soi. Elle se vit au quotidien dans l’autonomie de l’être.


Au service de la Lumière
Philippe

http://www.en-esprit-et-en-verite.fr/

2 décembre 2013

« Le cercle et l’infini sont l’âme du labyrinthe ». LES LABYRINTHES DE JORGE LUIS BORGES

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S'il y a chez Borges une expérience « mystique », comme la vision de l'Aleph, elle reste ineffable sinon par des figures de rhétorique comme l'oxymore ; ainsi le protagoniste de « L'Ecriture De Dieu », voit il« une Roue très haute qui n'était pas devant mes yeux, ni derrière moi, ni à mes côtés, mais partout à la fois. Cette Roue était faite d'eau et aussi de feu ». Le labyrinthe n'est-il pas finalement la seule représentation possible de cette expérience et une représentation pourtant décevante ? Le labyrinthe est vide, vide de centre, vide de sens. L'architecte divin pourrait concevoir dans cette perspective, le vaste labyrinthe borgésien comme un monde fini, là où l'errant, qui se voit condamné à chercher d'inconcevables sorties, l'éprouvera pourtant infini. Il y a, dans nombre de nouvelles, l'espoir d'un centre hypothétique, qu'il soit géographique comme dans le labyrinthe traditionnel, ou « mystique » comme pour l'Aleph , le disque d'Odin ou le Zahir, figures circulaires ou sphériques. Il y a aussi l'espoir d'un Signe absolu (ainsi UNDR) qui mettrait fin au langage, comme à la littérature, et à son défilé de signes. ESCHER. 1DEA~1

« Mais la littérature de Borges évoque aussi des Langues et des Signes étranges. Souvent, ses héros sont en quête d'une Parole ou d'un Mot unique qui aurait la puissance de dire ou de contenir l'univers. Rêve d'un Signe-Microcosme, miroir du monde: le premier nie l'Ordre Spatial de la géométrie, son extension et son extériorité, la contiguïté et la divisibilité de ses parties, le second l'Ordre Langagier, son arbitrante et sa syntagmaticité ».J.P.MOUREY OP.CITE

Ce centre reste impossible parce qu'il est fondamentalement vide ou inexistant ou impossible à saisir ou à décrire (la littérature est infinie et on peut seulement dire quelque chose, comme de l'Aleph): il n'engendre qu'obsession ou folie. . Escher Ainsi la Bibliothèque est-elle ordonnée autour d'un puits sans fin où l'on jette les morts, où l'on jettera le Narrateur. Le labyrinthe traditionnel sollicitait une quête : le héros y tuait son animalité, le pèlerin y retrouvait symboliquement Jérusalem , l'amoureux sa dulcinée et le joueur gagnait la partie à la marelle ou au jeu de l'oie. Il est ici impossible d'attribuer un centre aux divers réseaux de lieux ; le principe en est l'hétéroclite,incessant jeu d'affirmation et de négation, de comparaison et d'opposition. . L'homme est voué en plus à la prolifération des signes, à la multiplicité des livres, faute de forger le Signe-Microcosme qui tiendrait l'univers dans la fulgurance de sa perfection ; On passe constamment d'espaces réels à des espaces imaginaires,dans le jeu des miroirs . Tout ceci sans la finalité qui guidait le héros, le pèlerin ou l'écrivain sinon peut-être la mort comme une délivrance.

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« Ces couloirs qui bifurquent et qui ne mènent à rien qu'à des salles identiques aux premières et d'où rayonnent ces couloirs homologues, ces répétitions oiseuses, ces duplications épuisantes enferment l'auteur dans un labyrinthe qu 'il identifie volontiers avec l'univers. Où que l'homme se tienne, lui semble-t-il, il se trouve toujours au centre d'indiscernables reflets, d'inextricables correspondances; à perte de vue, de conscience, ce sont gemmations et scissiparités, harmoniques et allitérations : premiers termes de séries impérieuses et vaines, absurdes, désespérantes, annulaires peut-être. ».ROGER CAILLOIS.OP.CITE

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ESCHER.order_and_chaosLe labyrinthe est sans doute l'archétype de ces objets abondants chez Borges qui sont des objets « impossibles », bien plus que les objets surréalistes. Ainsi la série des objets qui défient la logique humaine, conjuguent l'un et l'infini : l'Aleph, permettant de voir la totalité de l'univers simultanément (« comment transmettre à autrui l'aleph infini ? »,,le disque d'Odin qui n'a qu'une seule face ; l'obsédant Zahir, qui ne reproduit pas le monde mais « le supprime en se substituant à lui » ; le Livre De Sable « qui n'a « ni principe.ni fin ». ». Comme dans le cas de la cité des Immortels, il s'agit d'objets visibles mais impossibles à décrire. Et s'ils sont impossibles à décrire, c'est parce qu'ils nous sont inintelligibles, totalité faite d'arbitraires et d'aléatoires.

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«  Cette cité ne suit aucune idée, aucune intention, se déploie en un labyrinthe de labyrinthes dont la seule existence contamine toute cohérence. L'ordonnance des astres, reflétée en ses murs lisses et polis, devait elle-même s'en trouver affectée. Savoir qu'une telle cité ait pu se produire, cela nous fera soupçonner que l'univers visible est lui-même issu d'une défaillance de la raison, poursuivant un entrelacs chaotique de conjonctures les unes plus aberrantes que les autres. L'ordre n'est qu'une illusion, un leurre produit par le désordre des rencontres et des recoupements. ».. L'IMMORTEL

« Je l'ouvris au hasard. Les caractères m'étaient inconnus. Les pages, qui me parurent assez abîmées et d'une pauvre typographie, étaient imprimées sur deux colonnes à la façon d'une bible. Le texte était serré et disposé en versets. A l'angle supérieur des pages figuraient des chiffres arabes. Mon attention fut attirée sur le fait qu'une page paire portait, par exemple, le numéro 40514 et l'impaire, qui suivait, le numéro 999. Je tournai cette page ; au verso la pagination comportait huit chiffres. Elle était ornée d'une petite illustration, comme on en trouve dans les dictionnaires : une ancre dessinée à la plume, comme par la main malhabile d'un enfant. L'inconnu me dit alors : — Regardez-la bien. Vous ne la verrez jamais plus.

Il y avait comme une menace dans cette affirmation, mais pas dans la voix.

Je repérai sa place exacte dans le livre et fermai le volume. Je le rouvris aussitôt. Je cherchai en vain le dessin de l'encre…» J.L.BORGES. Le LIVRE DE SABLE.

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Le labyrinthe n'est donc plus cet espace difficile certes à parcourir mais censé mener au centre de l'être. Steinberg-clouds-0153Il symbolise pour les protagonistes des nouvelles de Borges, le Destin , un destin qui n'est pas, on le verra, le déterminisme d'un ordre absolu mais le Tragique  ,point de rencontre de la nécessité et du hasard, nom que nous donnons à la combinaison infinie et ininterrompue des milliers de causes emmêlées et qui nous échappent de ce fait. Si, selon le mot de Saint- Just , « la force des choses nous conduit à des résultats auxquels nous n'avons pas pensé » , l'histoire n'a pourtant aucun sens qui les justifierait dans notre Loterie de Babylone ; rien de ce qui arrive n'est justifié de ce fait...la Loterie de Babylone suppose bien une Compagnie toute puissante,(un avatar de Dieu) une organisation occulte organisant les jeux de hasard qui régissent l'existence de chacun. Elle corrigerait ainsi le hasard, redonnerait du sens. Mais Borges conclut sa nouvelle par une interrogation : la Compagnie existe-elle ? On en débat et une thèse affirme : « Qu'il est indifférent d'affirmer ou de nier la réalité de la ténébreuse corporation parce que Babylone n'est qu'un infini jeu de hasards ».

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Ce destin n'est pas seulement parcours spatial mais fait intervenir le temps : ainsi la Bibliothèque sera-t-elle inséparablement «  illimitée et périodique ».Par-là, Borges donne une nouvelle tonalité à la circularité, celle de l'Eternel Retour nietzschéen. Si nous étions dans l'ésotérisme traditionnel, on pourrait négliger l'infinité des couloirs et des possibles. Il suffirait d'arriver au but par la méthode la plus appropriée et par le chemin le plus court. Or pour Borges le mouvement circulaire du temps amène le personnage à revenir une infinité de fois par le même point. Nous sommes condamnés à cheminer dans la répétition infinie des sentiers. Quoique indéfini pour nous, l'univers peut être spatialement une totalité finie, (ainsi la totalité des livres). Par l'Eternel Retour et son cercle, le fini engendre définitivement l'infini. L'éternel retour sera ce nouveau labyrinthe dont Nietzsche a bien marqué le dégout qu'il engendrait, celui du Nihilisme. C'est ce qui ressort de la lecture de « l'Immortel » nouvelle que Borges devait d'ailleurs regarder plus tard d'un œil critique.

Lorsque Borges écrit L'immortel, ce pourrait être le récit traditionnel d'une quête héroïque, sorte de poursuite d'un Graal. Un tribun d'une légion romaine Marcus Flamininus Rufus part à la recherche du fleuve de l'immortalité aux confins du monde(le fleuve est métaphore du temps, image de ce qui passe mais aussi revient dans une sorte de circularité éternelle) ; trouver le fleuve c'est trouver l'éternité. Après bien des épreuves, l'épopée va basculer alors dans le fantastique au sens défini plus haut. Rufus trouve un cours d'eau et boit une eau sale et saumâtre ; il entrevoit alors la cité merveilleuse des Immortels tout en rencontrant t autour des sortes de larves humaines qui le suivent avec suspicion. Son parcours n'est pas terminé. Pour explorer la cité merveilleuse il doit y accéder d'abord par un puits puis par le labyrinthe souterrain que nous avons rencontré. Mais outre les couloirs et les chambres, ce labyrinthe reproduit tout à l'identique dans un architecture morne et répétitive ; tout y est sans couleur et distinction. Quant à l'architecture de la cité dont on a déjà parlé, elle est bien pire puisque dépassant toute logique et toute cohérence par sa complexité..

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... " PIRANESE 003Un labyrinthe est une chose faite à dessein pour confondre les hommes ; son architecture, prodigue en symétries, est orientée à cette intention. Dans les palais que j'explorai imparfaitement, l'architecture était privée d'intention. Téléchargement ESHERclip_1_1

PIRANESE (2)On n'y rencontrait que couloirs sans issue, hautes fenêtres inaccessibles, portes colossales donnant sur une cellule ou sur un puits, incroyables escaliers inversés, aux degrés et à la rampe tournée vers le bas. D'autres, fixés dans le vide à une paroi monumentale, sans aboutir nulle part, s'achevaient, après deux ou trois paliers, dans les ténèbres supérieures des coupoles. Je ne sais si tous les exemples que je viens d'énumérer sont littéraux ; je sais que, durant de nombreuses années, ils peuplèrent mes cauchemars ; je ne peux pas décider si tel ou tel détail traduit la réalité ou les formes qui éprouvèrent mes nuits. « Cette ville, pensais-je, est si horrible que sa seule existence et permanence, même au cœur d'un désert inconnu, contamine le passé et l'avenir, et de quelque façon compromet les astres. Aussi longtemps qu'elle subsistera, personne au monde ne sera courageux ou heureux. » Je ne veux pas la décrire, un chaos de paroles disparates, un corps de tigre ou de taureau, où pulluleraient de façon monstrueuse, conjuguées et se haïssant, des dents, des viscères et des têtes pourraient à la rigueur en fournir des images approximatives » . J.L.BORGES. L'IMMORTEL.

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Analysant la nouvelle, Jean-Clet Martin y distingue deux formes de retour : celui « d'une existence giratoire et sans but, revenant sans fin, générant la figure extrême du nihilisme, tendue vers le néant et le non-sens dès que s'impose la révélation de la mort de Dieu dont Nietzsche fait le centre d'une révolution à venir » .Ainsi le labyrinthe souterrain où toutes les chambres étaient identiques et où le « prisonnier «  tournait en rond .Rufus finit par comprendre que les fantômes humains, errants sans but, qu'il a rencontré étaient justement les Immortels dont l'un se révèle être Homère. Si notre monde est une loterie de Babylone, l'immortalité serait par contre le règne de la loi des grands nombres, une échelle où toutes les chances se compensent et s'annulent de ce fait. C'est pourquoi « être immortel est insignifiant » écrit Borges ; quelle importance qu'Homère ait écrit l'Odyssée puisque dans l'infini cosmique de l'éternel retour, il était impensable qu'elle ne soit pas écrite au moins une fois ? Réflexion qui rendent bien relatifs à cette échelle, tout chef d'œuvre et tout héros, sinon pour notre existence trop courte .L'existence des immortels est celle du détachement et du dédain. Leur monde est sans couleur, sans mémoire, où « meurent les jours et les années » sans autre évènement heureux et rare qu'un moment de pluie.

 

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« La nouveauté d'un produit tient à son emballage et sera détrônée aujourd'hui même par un autre que le marché déjà impose comme le même. Le monde est le système de toutes les abolitions dans une indifférence planétaire eu égard à la création et à l'événement. C'est comme Nietzsche le fera dire à l'ombre de Zarathoustra, ce spectre mince et noirâtre, creux et usé : «Ô terre, tu es devenue pour moi trop ronde. Sur toute surface déjà me suis assise, comme lasse poussière ai dormi sur des miroirs et sur des vitres ; tout me prend quelque chose et rien ne me donne rien ; je mincis, je ressemble presque à une ombre. » Et cette ombre de poursuivre: « Maintenant rien ne m'importe plus. Rien ne vit plus de ce que j'aime (...). Comment ai-je moi encore quelque envie ? Ai-je moi quelque but encore (...). O éternel partout, ô éternel nulle part, ô éternel - en vain! »

« C'est bien là le nihilisme le plus terrible qui se lève, mis en dépression par l'absence de toute différence et de toute nouveauté. Effondré sous l'égalisation induite par cette répétition qui fatigue notre éternité, l'homme s'épuise à mourir sous l'idiotisme le plus plat. La révélation de cette forme d'éternité conduit les immortels à vouloir tous la même chose: l'abrutissement, le suicide, une petite fiole d'absinthe ou de dopamine pour le plus courageux. Un monde aussi désorienté ne peut que faire valoir le sommeil, le refuge de l'évanouissement en lequel on s'encroûte, fuyant dans un néant de volonté, s'assommant de barbituriques en tout genre, si ce n'est de petites coteries où rien d'essentiel ne saurait nous réveiller. »

. « Le nihilisme est bien le ruisseau putride où Marcus a trempé ses lèvres en recherchant l'immortalité et en ne voyant des autres plus rien qu'une simple ombre, pâle et insipide. Il en va de cette ombre comme de celle de Zarathoustra qui, à son tour, n'aperçoit nulle part de limite, de finalité ni même de fin du monde, mais se perd dans un univers sans borne, blanc et désertique, vide à l'infini. Il lui devient impossible de s'éteindre, de s'achever tant lui ressemblent tous les clones qui l'environnent et la prolongent. L'ombre est immortelle en ce qu'elle n'est plus exposée à aucun principe de distinction et de différenciation. La grisaille du nihilisme est sans frontière. Aussi va-t-elle perdre toute figure, se diluer dans l'indiscernable fadeur de l'éternel retour des mêmes eaux usées, toujours recyclées. Elle se maintient sans répit dans la langueur tiède de ce qui ne saurait valoir jamais comme un instant unique et dissemblable. Le nihilisme est la perte du principe de la différenciation, la perte du différentiable au sein de la répétition… »

… « Échapper au cercle redondant du nihilisme constitue la préoccupation la plus sérieuse de Borges ». J EAN-CLET MARTIN OP.CITE

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C'est pourtant de l'extrême pointe du Nihilisme que jaillit un espoir : Si tout doit arriver, si tout se compense, il est impensable écrit Borges qu'un autre fleuve ne survienne et n'annule le premier, celui des Immortels rétablissant ainsi la mort, ce qui changera le sens de la répétition elle-même. En ce sens le chaos oublié de la cité des immortels serait celui de notre existence opposée au labyrinthe des immortels voué à la totalité et à l'identique. Ce qui survient ne sera jamais la fac-similé de ce qui a été puisque toute mort et toute sorte de mort rétablissent la nouveauté et la différence rendant chaque présent unique et singulier par sa fragilité même. L'hétérogénéité de notre labyrinthe si on la comprend et l'accepte sera alors le sel de la vie. Borges conclut ainsi sa nouvelle par une méditation sur la mort et l'immortalité 

« Il existe un fleuve dont les eaux donnent l'Immortalité ; il doit donc y avoir quelque part un autre fleuve dont les eaux l'effacent. Le nombre des fleuves n'est pas infini ; un voyageur immortel qui parcourt le monde, un jour aura bu à tous. Nous nous proposions de découvrir ce fleuve.

La mort (ou son allusion) rend les hommes précieux et pathétiques. Ils émeuvent par leur condition de fantômes ; chaque acte qu'ils accomplissent peut être le dernier ; aucun visage qui ne soit à l'instant de se dissiper comme un visage de songe. Tout, chez les mortels, a la valeur de l'irrécupérable et de l'aléatoire. Chez les Immortels, en revanche, chaque acte (et chaque pensée) est l'écho de ceux qui l'anticipèrent dans le passé ou le fidèle présage de ceux qui, dans l'avenir, le répéteront jusqu'au vertige. Rien qui n'apparaisse pas perdu entre d'infatigables miroirs. Rien ne peut arriver une seule fois, rien n'est précieusement précaire. L'élégiaque, le grave, le cérémonie! ne comptent pas pour les Immortels. Homère et moi, nous nous sommes séparés aux portes de Tanger ; je crois que nous ne nous sommes pas dit adieu. » J.L.BORGES L'IMMORTEL

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L'éternel retour et le labyrinthe de Borges ne sont pas l'implacable destin et nécessité tels que dans l'antiquité l'ont défendu Stoïciens et Pythagoriciens : 200807_Steinberg_Ring_Dome « j'appartiens à un pays vertigineux où la loterie est une part essentielle du réel ? » est-il écrit dans la nouvelle. Un joueur d'échec face au plus puissant ordinateur,(image possible de l'univers) ayant dans sa mémoire infinie toutes les parties possibles et tous les coups possibles , perdrait quand même de son fait, puisque commettant, dans un instant de fatigue par exemple, la faute fatale que personne ne le forçait pourtant à commettre(il aurait pu faire pat).la machine n'a pas d'intention, pas de plan, elle met en œuvre simplement son ordre mathématique ,son infinie combinatoire comme la Bibliothèque. S'il y a un dieu, il se confond dans l'immanence avec la Bibliothèque elle-même. Aucun dieu transcendant n'impose ici ou ne garantit de logos.

« Tout ce qui nous arrive n'était évidemment pas complètement nécessaire. Ou du moins, ce qui se produit n'est jamais nettement dessiné. Un fait quelconque est, comme un jaune d'œuf, entouré de vaisseaux, de fibres qui vont à l'infini et qui auraient pu se nouer autrement, ailleurs. Desmazieres3 Il se place au carrefour d'un réseau dans lequel les intersections n'existent pas avec le même degré de précision. Au voisinage de ma naissance mugit un monde flou en lequel mon existence va progressivement prendre un contour. Autour du point caractérisant ma posture, il fallait d'abord supposer une zone assez vague, de plus en plus concentrée, pour finalement libérer un être bien arrêté. En remontant vers ces carrefours de l'individuation, la philosophie de Borges épouse la forme du labyrinthe, celle d'une écriture capable d'aborder des mondes qui ne sont plus palpables, des dimensions qui nous cernent et qui insistent encore, semble-t-il, dans chaque événement comme une ombre des plus vivaces. Le moindre fait s'indure, en effet, dans un halo de contingences. Il entre en lutte avec un cortège de futuribles, d'occurrences avortées qui auraient pu s'y substituer et dont on ne pourra pas affirmer qu'elles sont simplement des irréalités. »J EAN-CLET MARTIN OP.CITE

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Dans l'hétérogénéité du labyrinthe qui est celui de notre existence, toute action n'est pas impossible : ALAIN FLEISCHER AS08 elle change simplement de sens .Borges exaspère l'image négative du labyrinthe traditionnel pour rompre avec ce qu'elle véhiculait . Le héros, le pèlerin,voire le joueur gardaient l'espoir du centre secret, du Graal qui récompenserait finalement les épreuves .L'écrivain argentin rompt de ce fait avec l'idée d'une existence ascétique et d'épreuves purificatrices. Pas de Héros, ni de Saints ni d'Auteurs donc ! (les protagonistes des histoires sont plutôt des tueurs, des espions ou de simples traducteurs lorsqu'il s'agit d'œuvres littéraires).Comme dit plus haut, aucun démiurge transcendant ne garantit le sens, ne choisit le « meilleurs des mondes possibles «  pour nous.il n'y a donc aucune perfection ,aucune harmonie à priori. A l'image d'Astérions ou des lecteurs de la bibliothèque nous errons solitaires dans l'infini des couloirs dont l'architecture logique nous échappe ou du désert sans repères(ce qui revient au même).le Paradoxe que développe Borges, à l'instar de Nietzsche, est que justement l'absence de sens , l'errance (celle du lecteur de Borges par exemple)peuvent nous permettre d' échapper au nihilisme d'un monde de la nécessité absolue, d'un sens fatal de l'histoire ou d'un monde, à l'inverse où tout se vaudrait et se répéterait dans une infinie marchandisation.

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Comme l'écrit Jean-Clet Martin, le principe de l'action perd une garantie extérieure, le confort d'un logos transcendant ; on n'échappe plus à l'immanence de notre monde ; on agit désormais sans savoir, sans justification et « parce qu'on ne sait pas, on expérimente, on tente, on se sent le devoir d'agir ».On accueille ainsi toute nouveauté :

Les rois, les érudits, les théologiens mais aussi les chefs de bande et les gauchos qui peuplent l'univers de Borges, constituent tout un univers exotique qui semble bien nous éloigner du réel ;mais si en effet il nous dépayse , c'est paradoxalement pour mieux nous restituer la richesse de ce réel :

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Alain-fleischer-dans-le-cadre-du-miroir-1984-2090069 (1)« La fiction borgésienne (et l'on englobera sous ce terme ce qui relève de l'essai, les inquisiciones aussi bien que les ficciones) est d'abord une fabrique où la lecture et la réflexion, la technique littéraire, l'imaginaire et le rêve concourent à la constitution — la reconstitution — d'un monde fort différent de celui que nous avons accoutumé. Nous avons insisté sur une charge critique que nous jugions insuffisamment perçue. Mais à l'avers de la réponse aux illusions du siècle, et de leur congédiement, se dessine ce que l'on nommerait aujourd'hui une contre-proposition : celle de réinstaller, dans notre paysage mental, des dimensions oubliées et par là nouvelles..La factory borgésienne déploie son activité entre les différents plans où s'installent les codes fondamentaux, les schémas perceptifs, les ordres empiriques, les interprétations qui conditionnent l'appréhension de la réalité. Img_7933_mairie_salle_du_conseil_ca_hampartzoumianEn l'occurrence, moins que du raisonnement, elle produit du jeu, et de la conjecture davantage que de l'affirmation. Mais on sait que ce jeu est précisément celui qui nous apprend le monde à travers des histoires. Il y a un effet Borges, qui ressortit à l'humour et à la distance critique ; mais en reconvoquant des formes « périmées » de la pensée, en découvrant les secrètes identités — ou en déployant les disparités les plus inconcevables — des temps, des lieux, des actes de l'odyssée humaine, il réouvre pour nous une réalité en voie de réduction. Une vision du monde est délivrée et proposée, qui l'enrichit, le réenchante et, si nous le voulons, nous désincarcère. »

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« Bild L'« offre Borges » est là ; car plus qu'une œuvre, je l'ai dit, il me semble qu'il nous laisse une offre. Je me suis étonné d'en arriver à cette conviction, qui déserte l'analyse littéraire après en avoir emprunté les chemins. Mais c'est peut-être cela, la « littérature » : un paysage intérieur, un édifice symbolique donnant statut humain à la réalité brute, la proposition multiple, réitérée, sans cesse en travail, de références, de métaphores, de questions, de vertiges et de rétablissements. »

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« L'offre Borges, c'est celle d'un être relié à toutes les dimensions…Pour accéder à cet univers, il nous faut accepter de nous éloigner du nôtre : celui de Borges s'en détourne, il le dédaigne de toutes les manières possibles, il en enfreint les certitudes les mieux reçues. Il nous dit que nos raisons ordinaires ne sont pas raisonnables. C'est le sens de son exotisme. Il y a un exotisme borgésien ; celui, spatial, de son Orient et (à nos yeux) de son Argentine, ou celui, temporel, de ses théologiens, de ses guerriers et de ses monarques ; mais ce n'est que le décor visible d'un exotisme plus profond, celui de la pensée. »

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« Borges propose à notre rêverie d'autres lois, d'autres perspectives que celles acquises par l'éducation ..Il nous propose par exemple d'imaginer que l'éternité réside dans l'identité d'un soir et d'un décor quotidien ; qu'un fait unique et peut-être secret résume toute une destinée ; que nos actes les plus ordinaires ou les plus singuliers ont peut-être un sens qui n'apparaît que dans le dessein de plusieurs siècles ; ou s'apparentent à d'éternels et mystérieux rituels, bien éloignés des motifs de la psychologie, de l'histoire ou de la nécessité immédiate ; qu'un rêve nocturne est peut-être la clef, ironiquement cachée, de l'univers ; que tous les livres n'ont peut-être qu'un auteur ; que les temps parallèles existent peut-être comme dans le jardin de Ts'ui Pen ; que le temps s'écoule peut-être en remontantvers sa source, de l'avenir vers le passé ; que nous sommes peut-être les joueurs obligés de la loterie de Babylone. »

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« Voilà quelques exemples de ce qu'il emprunte aux philosophies, aux pensées, aux croyances les plus diverses, ce qu'il va rechercher dans les fonds culturels les plus obscurs, alors qu'il n'emprunte jamais rien aux philosophies interprétatives qui dominent son époque, marxisme et psychanalyse. Axiome : toute conjecture est légitime, quoique invérifiable, et parce que invérifiable. Et ces perspectives indéfiniment démultipliées, symétriques ou inversables nous permettent de défamiliariser, de débanaliser le monde et la vie. Nous accédons à un réel qui ne se réduit pas à l'évidence du visible, du déjà-là, du donné environnant ou de l'imaginaire réifié des écrans ordinaires, des images courantes ; à un monde magnifié parce qu'il est une question, parce qu'il est entouré, et irradié, par l'inconnaissable. »

« Quoi de plus licite et de plus gai que d'imaginer un envers de la tapisserie ? Quelle plus heureuse ressource que de ne rien exclure dans l'intelligence possible du réel ? À travers le foisonnement d'un héritage humain riche de tant de rêveries, de pensées, de croyances, de conjectures, et d'une civilisation qui, loin de se borner aux siennes propres, a recueilli dans ses bibliothèques celles des siècles antiques et des pays lointains, nous avons à coup sûr appris le relativisme, mais nous avons aussi amassé un trésor sans pareil de questions et de songes. Il nous est loisible de puiser librement dans cette malle des Indes. Restituer au monde sa part de mystère et de sacré sans demander la crédulité ou la foi … »FRANCOIS TAILLANDIER.BORGES UNE RESTITUTION DU MONDE

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http://agoras.typepad.fr/regard_eloigne/2013/12/le-cercle-et-linfini-sont-l%C3%A2me-du-labyrinthe-les-labyrinthes-de-jorge-luis-borgesfin.html

10 octobre 2013

Des scientifiques ont découvert les restes d'une «femme vampire» dans l'ossuaire de Lazzaretto Nuovo

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À l'été 2007, une équipe d'archéologues découvre en Irlande une série de tombes d'un genre inhabituel qui datent du Moyen Âge. Deux des squelettes plongent notamment les chercheurs dans une grande perplexité : ils ont été enterrés avec des pierres dans la bouche. Christopher Read et Catriona McKenzie, deux archéologues, sont chargés de percer le mystère de cette singulière découverte. Croisant des sources historiques avec le résultat des observations sur place, ils essaient de trouver comment les défunts sont morts et pourquoi ils ont été enterrés selon cet étrange rite funéraire. Les chercheurs supposent aujourd'hui que les morts en question étaient considérés par leurs contemporains comme des "revenants", des individus qui se seraient échappés du royaume des morts pour tourmenter les vivants. Associées à des scènes de reconstitution, ces découvertes archéologiques témoignent des pratiques visant à empêcher certains défunts de revenir, et éclairent d'un jour nouveau les légendes des vampires et des morts-vivants.(Royaume Uni , 2011, 49mn)

Des scientifiques ont découvert les restes d'une «femme vampire» dans l'ossuaire de Lazzaretto Nuovo, dans la lagune nord de Venise. Le squelette a été déposé là en même temps que les victimes de la peste de 1578. Pour quelle raison?
Durant les épidémies de peste moyenâgeuse, on croyait que la mort noire était l'oeuvre funeste des vampires. Ils sucaient non seulement le sang mais s'attaquaient également aux linceuils des victimes, selon les croyances d'alors.

Pour être sûr de pouvoir se débarrasser définitivement des vampires suspectés, on leur calait donc une grosse pierre dans la bouche lors de l'enssevelissement. Le crâne retrouvé de la femme laisse donc penseer qu'elle était sconsidérée comme une vampire. L'étrange squelette aux dents acérées et à la barre de pierre entre les mâchoires a été retrouvée près de l'hospice des pestiférés, en 1468. Plus la peste prenait de l'ampleur, plus on avait peur des vampires, en particulier des «femmes vampires».
Linceuil sanglant
A l'époque, la croyance des «femmes vampires» s'est répandue, car les morts perdaient du sang par la bouche à cause de la peste.
L'archéologue Matteo Borrini a présenté sa découverte pour la première fois la semaine dernière à l'American Academy of Forensic Sciences de Denver.
D'autres vampires retrouvés
Il y a bien sûr d'autres tombes qui attestent la croyance des vampires.
L'été dernier, en Bohème, on a retrouvé une tombe vieille de 4000 ans. Les prétendus vampires ont été enterrés avec des pierres très lourdes sur la poitrine, afin qu'ils ne puissent pas se relever de si tôt.
Les restes de la «femme vampire» comportent une grosse pierre dans la bouche, afin qu'elle ne puisse pas sucer le sang après sa mort..
http://www.20min.ch/images/content/2/8/6/28614819/11/1.jpg
Mais c’est surtout à partir du XIVe siècle que cette croyance devient générale dans les pays d’Europe centrale. Les apparitions de vampires correspondent d’ailleurs étrangement avec les grandes épidémies de peste…
Ainsi en Silésie, en Bohême ou en Hongrie, on voit des morts sortir de leurs tombes ou, quand celles-ci étaient ouvertes, les corps des défunts apparaissant en parfait état de conservation et maculés de sang ! Jean Marigny, spécialiste du fantastique et auteur de Sang pour sang, sur les vampires, donne une explication fort logique -mais aussi terriblement cruelle- à ces phénomènes : durant les épidémies de peste, les familles étaient si pressées d’enterrer leurs « cadavres », qu’elles ne prenaient pas toujours la peine de vérifier s’ils étaient vraiment morts… Ainsi, de pauvres malheureux se sont-ils sans doute réveillés bien vivants… mais enfermés dans un cercueil dont ils ne pouvaient sortir !
Mais peu importe les explications rationnelles que l’on peut donner actuellement. Les faits étaient là, certains avaient vu de leurs yeux ces morts maculés de sang : il n’en fallait pas plus pour que naisse le mythe du vampire. Cette croyance était même si profondément ancrée dans les esprits qu’en Europe centrale, on prenait l’habitude d’enterrer les morts avec une pièce ou une pierre dans la bouche car les « non-morts » avaient pour usage de s’auto-dévorer et que, se promenant de nuit dans un cimetière, on pouvait parfois les entendre mâcher ! Ces fameux « non-morts » avaient encore une particularité : ils suçaient le sang des vivants…
Des « non-morts » aux vampires
Cette croyance, ainsi que nous l’avons dit, se limitait presque exclusivement aux pays d’Europe centrale… jusqu’au XVIIIe siècle.
En effet, c’est pendant le Siècle des lumières, qui par ailleurs dénonçait si aisément les superstitions et l’obscurantisme, que le mythe atteint son apogée et qu’apparaît pour la première fois le mot « vampire ».
Il semble alors qu’une véritable frénésie de terreur se soit emparée de toute l’Europe, peu après qu’une épidémie de peste ait touché la Serbie. On ouvre alors les tombes et on envoie des émissaires pour constater le phénomène des vampires. Un cas, en particulier, va passionner l’Europe entière, au point que Louis XV et l’empereur d’Autriche le suivront avec minutie : celui d’Arnold Paole. Ce jeune homme, issu de Medrelga, en Hongrie, était mort subitement écrasé par une charrette de foin. Un incident bien banal qui n’aurait effrayé personne si cet Arnold n’avait raconté un fait troublant que rapporte Dom Calmet, un bénédictin, auteur d’un Traité sur les apparitions des esprits et sur les vampires :
Aux environs de Cassova et sur la frontière de la Serbie turque, il avait été en proie à d’insupportables tourments, aussi mystérieux que fréquents, mais il avait trouvé moyen de se guérir en mangeant de la terre du sépulcre du vampire et en se frottant de son sang, précaution qui cependant ne l’empêcha pas de le devenir après sa mort, puisqu’il fut exhumé quarante jours après son enterrement et qu’on trouva sur son cadavre toutes les marques d’un archi-vampire…

http://www.historia-nostra.com/i


Vampires et morts vivants au Moyen Age par non-merci

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20 février 2010

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