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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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6 septembre 2017

Le christianisme contrefait de Satan

 Ce que vous allez découvrir a été occulté au cours des siècles, mais désormais, vous ne serez plus dans l’ignorance !

Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Esaïe fit mention d’une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone, qui profanerait son peuple (Esaïe 47 :1-9). Dieu qualifie cette Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5). Ensuite, Il déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements » (versets 7-9).

Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre de la Babylone moderne, qui combattra le Christ à Son second Avènement ! 
« Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée » (Apocalypse 18 :7-8).

Ce système Eglise-Etat sera bientôt établi en Europe ; il finira par se tourner contre les Américains et les nations britanniques, en déclenchant la grande détresse ! Ce sera une résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel païen, ses doctrines et sa totale indifférence pour les commandements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !

Pourquoi ?

Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être chrétiens n’étudient pas la Bible. 

Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent pas de « prouver » toute chose, comme Dieu l’ordonne. En conséquence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement œcuménique », ce système semblera être celui qui convient.

Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent »(Matthieu 7 :13-14).

Ce même Jésus-Christ de la Bible a également donné cet avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).

Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance menaçante de ce système babylonien, qui se profile à l’horizon, seront très impressionnants. Seuls, ceux qui accomplissent sincèrement la volonté de Dieu et qui observent Ses commandements – tous les Dix – entreront dans le Royaume de Dieu à venir : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).

A la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996). Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système babylonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.

Selon la parole divine, ce système jouira néanmoins d’une vitalité et d’une puissance momentanée : « Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » (Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).

parole de Jésus : « Ou rendez l'arbre bon et son fruit bon, ou rendez l'arbre mauvais et son fruit mauvais ; car c'est par le fruit qu'on connaît l'arbre. » Cela signifie que de bons actes ne peuvent pas être effectués par des hommes de mauvaise nature, et qu'à l'inverse les personnes de bonne nature ne peuvent pas faire de mauvaises actions. Ainsi, dire que "c'est au fruit que l'on reconnaît l'arbre" signifie que c'est par ses actes que l'on peut savoir si une eglise est bonne ou mauvaise  voyons cela de plus près 

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Comment tout cela a commencé ,comment l'Eglise catholique romaine est une invention de Rome et nullemnt du messi pour une simple raison et non des moindres , pour cette raison que le messie leur dira je ne vous ai jamais connu .

Matthieu 7.21. Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?

23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.

D'après la bible ce passage témoigne bel et bien que Jésus fut envoyé aux enfants d’Israël et non à toute l'humanité :


« Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mathieu ; 15.24
 sur le verset numéro 5 dans Matthieu chapitre 10 : Ce sont ces douze que Jésus envoya, après leur avoir donné ces instructions: " N'allez point vers les Gentils( Païens ), et n'entrez dans aucune ville des Samaritains; allez plutôt aux brebis perdues de la maison d'Israël."*

I) Les apôtres ne prêchaient la parole qu'aux juifs et Jésus est envoyé seulement aux enfants d’Israël.


Actes chapitre 5 verset 31 : Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israëlla repentance et le pardon des péchés.
Actes chapitre 13 verset 15 à 24 : 

A quoi consiste l'ordre de Jésus dans Matthieu 28 : 19

Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

Les chrétiens utilisent se verset pour justifier le fait que Jésus est envoyé à toute l'humanité. Or " les nations " cité dans ce verset signifie tout les juifs ou qu'ils soient. Cela devrait être déjà clair au vu des faits cité auparavant mais on va encore prouvé cela avec d'autres versets.
Prenons acte 2 verset 5, il est dit : "Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel." Ici il est cité que le jour de la pentecôte des juifs affluèrent de toutes les nations ! C'est à eux que le prêche de Jésus fut destiné et c'est comme ça que l'on compris les apôtres sinon Pierre n'aurait pas dit qu'il est défendu de prêcher les païens et à son retour à Jérusalem il n'aurait pas été interroger de la sorte par les autres apôtres ! 
A propos de ce verset la Bible protestante suisse Emmaüs commenté dit : Les nations cité ici ( actes 2 v 5 ) sont bien les juifs de toutes la diaspora.

pour cette raison que jesus ne reconnaitra pas cette eglise jésus est venu retablir la loi  et non creer une nouvelle religion inventée de toute pièce par le vatican persecuteur des croyant de levangiel jESUS A apporté deux livre Levangile detruit par leglise romaine et la thora originale pour corriger celle falsifiée.

,Jesus prophetisa que lon donneraplusle droit exploitation de la religion De Dieu  au peuple Elu mais a un autre peuple qui en fera prosperer le fruit quand il dit femme ce nest pas sur cette montagne "jerusalem que vous adorerez lepere il indiqua que la religion sera developpé en une terre celle d'arabie et il a annoncé la venu du consolateur qui est venu après lui beaucoup de chretien ,e veulent pas accepter pourtant la seule religion et le seul messager qui est venuaprès le messager illetré en arabie comme le prophetisa  christ a ces mots les rabins furent tres en colère contre jesus comment ose t ils nous annoncer un tel malheur alors ils complotèrent pour mettre un terme a sa vie et le livrère a la justice romaineJesus nest jamais venu pour creer une religion il est venu que pour les brebis d'israel et nullement pour les europeens etc cette eglise est une invention pure eet simple les chretiens d'orient sont les veritables adoraorient en français et en arabe sans rien lui associer et dans leur bible le nom de Dieu na jamais etait christ mais Elah ou Eloha ou pour les arabes Allah cest le meme Dieu unique pour tous Jeovah etc sont des inventions de sectes  preuves trouvée dans la bible d'orient preuve de la fumisterie ils traduisent un nom propre pour ne pas que les gens comprenent et pronoce le vrai nom de Dieu Dyeux avec un oeil  peut ete mis au feminini comme des deeses Dieu est unique on peux ecrires des dieux mais le nom reel de Dieu est unique et ne peut etre mis au pluriel cette egregore ainsi crée assure la perte des prieres et le transfere de lenergie des fidels aux dieux paiens trinitaire isis osiris et horus 

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les chretiens d'orient ceux qui louent le seigneur unique et qui attestent que Jesus etait le messi sont bien guidés comme le rappel ce passage dans le coran 

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Dieu est misricordieu et pardonnent aux gens sincèrent qui ont été trompés qui se rectifie et se reforme avec humilité par ceux qui restent arrogant dans l'erreur en arguant etre les mieux guidés .....confrontez vous pour que la vérité soit la recompense de votre vie ....voila comment Dieu s'addressa a Adam pour le reconforter !

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la crainte et l'amour de Dieu : "Le Christ a dit : 'O Apôtres! la peur qui fait redouter Dieu et l'amour du Paradis font hériter la patience pour supporter les peines et éloignent de ce bas monde" (Ghazâlî Arnaldez, Op.cit. p.111) 
- la patience dans les épreuves :  "Le Messie a dit: 'Vous n'obtiendrez ce que vous aimez que par votre patience à supporter ce que vous abhorrez'" (Makkî et Ghazâlî, Ibid., p. 113) 
- l'abandon à Dieu :  "Jésus a dit: 'Regardez les oiseaux; ils ne sèment ni ne moissonnent, ils ne font pas de provisions et Dieu pourvoit à leur subsistance jour après jour'" (Ghazâlî Ibid. p. 117) 
- l'ascèse et la pauvreté : "On raconte de Jésus qu'il posa une pierre sous sa tête, comme si, en la soulevant de terre, il éprouvait un soulagement. Iblis lui fit une objection en disant: 'O fils de marie, n'avais-tu pas prétendu que tu pratiquais l'ascétisme dans ce monde? Jésus répondit que oui. Iblîs dit: 'Et ce que tu as bien arrangé sous ta tête, qu'est-ce que c'est donc?' Jésus rejeta la pierre et dit: 'prends-la avec tout ce que j'ai déjà abandonné.'" (Makkî, Ibid, p.128) 
- l'humilité : "On rapporte que Jésus a dit: 'Il manque de science, celui qui ne se réjouit pas dêtre frappé de maux en son corps et en ses biens, en espérant par là expier ses fautes'." (Makkî, Ibid. p. 132) 
- l'amour : "On rapporte que Jésus passa près d'un homme qui était aveugle, atteint de la lèpre, privé de ses jambes, frappé d'une paralysie du côté droit et du côté gauche, dont les chairs tombaient en lambeaux sous le coup de l'éléphantiasis. Et cet homme disait: 'Dieu soit loué, car il m'a préservé de ce par quoi il éprouve un grand nombre de ses créatures! 'Jésus lui demanda: 'dis-moi quelle est cette épreuve dont je puisse constater qu'elle a été écartée de toi? L'homme dit: 'O Esprit de Dieu! Je suis moi, en meilleur état que celui dans le coeur de qui Dieu n'a pas mis la connaissance de lui-même qu'il a mise dans mon coeur.' Jésus lui répondit: 'Tu as dit vrai; donne-moi ta main'. L'homme la lui tendit et voici que son visage devint le plus beau du monde, et que sa tournure prit le meilleur aspect. Dieu avait fait disparaître le mal qui était en lui. Il s'atacha à Jésus et s'adonna avec lui à l'adoration." (Ghazâlî, I bid. pp. 138-139)

Chez Ibn 'Arabi, Jésus est présenté comme le sceau universel de la sainteté
 
Parmi tous les prophète, Jésus a une place à part dans la doctrine d'Ibn 'Arabi (un des plus grand mystiques de l'Islam, mort à Damas en 1240/ h.638) :

La conception de Jésus lui confère un statut tout particulier 
 
"Gabriel était donc le véhicule de la Parole divine transmise à Marie [...] Dès l'instant, le désir amoureux envahit Marie, de sorte que le corps de Jésus fut créé de la véritable eau de marie et de l'eau purement imaginaire de Gabriel [...] Ainsi, le corps de Jésus fut constitué d'eau imaginaire et d'eau véritable, et il fut enfanté sous la forme humaine à cause de sa mère et à cause de Gabriel, sous forme d'homme." (Ibid, p. 168) 
 
"[...] Jésus manifesta de l'humilité jusqu'à ordonner à sa communauté [...] que si quelqu'un est frappé sur la joue, il tende l'autre à celui qui l'a frappé, et ne se révolte jamais contre lui, ni ne cherche vengeance. Ceci, Jésus le tient du côté de sa mère, car c'est à la femme de se soumettre tout naturellement [...] Son pouvoir vivifiant et guérissant, par contre, lui parvint du souffle de Gabriel revêtu de forme humaine. C'est pour cela que Jésus put vivifier les morts en ayant la forme d'homme." (Ibid., p. 169)

Jésus sceau de la sainteté universelle
 
"N'est il pas vrai que le sceau de la sainteté est un envoyé qui n'a pas d'égal dans les mondes? Il est l'Esprit, fils de l'esprit et de Marie sa mère: c'est là un lieu où ne conduit aucune voie. [...] Quant à Jésus, il a la qualité de sceau en ce sens qu'il possède le sceau du cycle du royaume (le monde créé). En effet, il est le dernier des envoyés à apparaître, et il apparaît avec le forme d'Adam, relativement à son mode de génération, puisqu'il n'est pas engendré de père humain et qu'aucun fils, je veux dire dans la descendance d'Adam dans la suite des générations, n'est semblable à lui.[...] En outre Jésus, quand il descendra sur la terre à la fin des temps, recevra le sceau de la lus grande sainteté depuis Adam jusqu'au dernier prophète, en rendant hommage à Muhammad, du fait que Dieu ne scelle la sainteté universelle en toute communauté que par un envoyé qui suit la loi de Muhammad. Et alors, Jésus possède le sceau du cycle du royaume et le sceau de la sainteté, j'entends la sainteté universelle." (Ibid., p.181)

 

(Pour en savoir plus, nous vous recommandons : Tarif KHALIDI : Un musulman nommé Jésus, Albin Michel, Paris, 2003)

 

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7 juin 2017

Pourquoi la mort n'est pas le terme final de nos âmes ?


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On peut s'appuyer sur l'existence de l'âme et son indépendance à l'égard du corps comme une preuve indiscutable de la résurrection, et d'un univers après la mort.

Les savants qui se sont penchés sur les aspects obscurs de l'âme ont émis plusieurs hypothèses. Mais au fur et à mesure que prennent de l'ampleur les débats philosophiques, que les sciences se répandent et que s'accroît la culture, des signes plus évidents de l'existence de l'âme en tant qu'entité indépendante voient le jour, bien que nous n'ayons pas réalisé le succès total au sujet de la connaissance de la nature de l'âme, et que nous n'ayons pas écarté les voiles sur tous les secrets complexes de cet élément éternel.

Pour cette raison, la religion  considère la nature de l'âme comme une vérité insaisissable que l'homme ne connaîtra jamais avec précision. Quand on interrogea le Prophète - que la paix de Dieu soit sur lui et sur ses descendants - au sujet de l'âme, il répondit:

«Et ils t'interrogent sur l'Esprit - Dis: «L'Esprit est de l'affaire de mon Seigneur.» Et on ne vous a apporté que peu de science.»42

Des  siècles sont passés depuis cette réponse au cours desquels le domaine du savoir humain s'est étendu par rapport à ce qu'il était au temps des Prophètes , et rien de fondamental n'est venu compléter cette réponse. De nos jours encore le secret de l'âme ici échappe à l'entendement humain, et nul n'a pujusqu'le percer, ni l'expliquer. Nous demeurons donc à cet égard, comme le Coran l'a clairement énoncé, enveloppés dans un voile de mystére et de confusion et il semble peu probable qu'on parvienne un jour à le lever.

* * *

 Le philosophe français Henri Bergson écrit à ce sujet:

«Posons comme postulat, comme le fit Platon, une définition de l'âme, et disons qu'elle ne se désintègre pas car elle est simple, ni ne se corrompt car elle est indissociable; et qu'elle est éternelle de par sa nature. Puis après, nous aborderons, par la voie de déduction, l'idée de la descente des âmes dans le temps, puis l'idée du retour à l'éternité. Mais que direz - vous à un homme qui nie l'existence de l'âme ainsi définie? Et comment résoudrez - vous réellement les questions relatives à l'âme, son principe réel, son devenir réel, ou plutôt comment pourrez - vous vous les poser en termes réels? Tout ce que vous aurez fait sera de réfléchir en théorie sur un concept intellectuel peut - être vide, ou d'expliquer incidemment le sens d'un mot attribué par la société à une partie du réel, découpée pour les commodités du discours?

La décision demeurera profonde tant que la définition sera fortuite (accidentelle).
Après deux mille ans de réflexion basée sur lui, le concept platonique n'a guère fait progresser d'un seul pas, notre connaissance sur l'âme.»
43

Le docteur Chaucer, chercheur anglais écrit:

«Certains ont affirmé que l'ensemble des actes mécaniques du cerveau constituent le «moi» ou «l'essence».
D'autres encore ont prétendu que l'on devrait lui ajouter une étincelle mystérieuse qui sort du corps au moment de la mort.

Vous savez que les philosophes ont longtemps réfléchi sur l'âme, sa nature, sa place dans le corps, et si elle est périssable ou éternelle. Mais cette question n'a toujours pas reçu une solution définitive, et continue d'être l'objet de réflexion des savants.
Beaucoup de penseurs, des temps récents, ont décidé d'étudier la question sous un autre angle, et se sont fixés pour règle d'écarter le problème complexe et obscure de l'âme et d'étudier seulement la mentalité et la psychologie, c'est-à dire un ensemble de sentiments, de croyances et d'idées.»
44

Si l'homme prêtait vraiment attention à son échec dans le domaine de la connaissance de l'âme, comment pourrait - il se retenir de reconnaître qu'il existe une force mystérieuse qui nous incite à nous incliner devant le Créateur et à Le glorifier?

Personne, même parmi les matérialistes dont les opinions divergent radicalement avec celles des adeptes des religions, n'a pu aller jusqu'à nier cette vérité. Ils reconnaissent comme acceptables les sciences comme la psychologie, et la médecine psychosomatique; mais la différence essentielle réside en ce que les savants religieux et les métaphysiciens croient en l'existence d'une autre chose qui concerne la vie humaine, qui est distincte au corps materiel, et qui fait partie des réalités pures et immatérielles, dotée d'une nature spécifique, et qui est la source de la méditation et de la reflexion.

Cela ne veut pas dite que le corps et l'âme soient distincts dans la réalité, l'un étant complétement indépendant de l'autre. Ils forment deux réalités liées, ayant en même temps deux natures différentes.

Quant à la pensée philosophique matérialiste, elle tourne autour de l'idée qu'il n'existe pas d'essence indépendante de la matière appelée Ame.
Ils persistent dans cette idée en arguant de ce que toute l'activité du cerveau et de ses systèmes obéissent aux lois de la matière, et ne consiste qu'en effet physique, et des actions et réactions chimiques des cellules cérébrales et nerveuses.

Notre système nerveux transmet nos perceptions à l'organe central qui est le cerveau, et ces perceptions constituent une unité dont on ne peut dissocier les parties les unes des autres; les phénomènes spirituels ne sont rien d'autre que ces activitiés physico - chimiques. Et lorsque les cellules de cerveau se disloquent et se dispersent, que les réactions entre les différents organes du corps s'annulent, et que les cellules cessent de se mouvoir et de se reproduire, il ne reste alors rien de la réalité de l'homme qu'un corps matériel. On ne peut donc pas admettre une forme de subsistance spirituelle, et l'existence d'une chose d'essence différente, indépendante et non - naturelle, et cela parce que la modalité d'apparition des êtres et de leur subsistance est conditionnée par les liens matériels dans le temps et dans l'espace.

Et c'est là que diverge la conception divine de la conception matérialiste, et que chacune prend sa propre orientation.

* * *

Si nous admettions la thèse matérialiste, l'homme ne consisterait qu'en un appareil composé d'instruments et de différents moyens, et qui perd la vie et la faculté de penser lorsque se disloque l'influence réciproque entre les parties de sa matière corporelle.

Cette thèse ne peut pas expliquer la nature de l'esprit humain, ni celle de l'homme lui - même.
Il est vrai que le corps obéit aux lois de la physiologie, mais cela ne veut pas dire que l'homme est entièrement régi par des lois matérielles. Il est également vrai qu'il existe un lien entre les phénomènes spirituels et les cellules cérébrales, en ce sens que l'esprit n'est capable, dans cet univers, d'aucune activité, autrement que par l'intermédiaire d'un ensemble de moyens et de causes.
Les cellules du cerveau et les neurones et les réactions chimiques du cerveau, tout cela constitue des moyens pour l'esprit, et ce dernier exerce son activité par l'intermédiaire de ces moyens.

On peut s'interroger dès lors si l'esprit et ses activités - comme la volonté, la décision, la compréhension constituent - ils des réalités indépendantes de la matière, ou bien sont - ils des réalités matérielles pures dépendantes des lois matérielles en toute circonstance et dans toutes les conditions?

Lorsque nous parlons avec une personne éloignée de nous au moyen d'un appareil téléphonique, l'auditeur principal est - ce nous ou bien le combiné?
Il en va de même au sujet du cerveau. Les cellules cérébrales constituent les outils de travail de l'esprit et ne créent pas l'esprit. Et tous les arguments avancés par les matérialistes pour démontrer leur thèses, établissent seulement qu'il existe une relation entre les perceptions de l'homme et les cellules de son cerveau, et non que ce dernier accomplit l'acte de perception, et aucun penseur adepte de la religion ne prétend que la pensée est éloignée de toute influence des cellules cérébrales.

Les savants matérialistes ont beau s'appuyer sur les sciences expérimentales et les travaux de laboratoires pour démontrer le lien entre la perception et l'intellect d'une part, et les réactions chimique cérébrales d'autre part, cela ne prouve rien d'autre sinon que les nerfs et le cerveau ont un rôle décisif et déterminant dans la réalisation de la perception et des situations psychologiques.
On ne peut en aucun cas conclure de ces expériences que la réalité de l'esprit et de l'âme ne consiste en rien d'autre qu'en ces moyens et en ces réactions chimiques et physiques. Enfin, démontrer cette relation ne suffit pas pour éclaircir les propriétés de la perception et de la conscience.

* * *

Pour donner un exemple, comparons l'esprit à l'énergie électrique employée pour faire fonctionner un appareil donné. A chaque rupture de courant électrique l'appareil connaîtra une phase de mort apparente, bien que l'ensemble de ses pièces soient en bon état.

Par conséquent, la relation de l'âme et du corps cesse avec la mort de l'homme, mais cette rupture ne signifie pas dépérissement et anéantissement del'âme et de l'esprit. C'est un état comparable à celui que connaissent un appareil téléphonique, un récepteur radiophonique ou de télévision quand ils sont en panne. Nous ne percevons aucune voix, et nous ne voyons aucune image sur l'écran, parce que le moyen de liaison a cessé de fonctionner, alors que l'image et le son existent partout, sans que pour notre part nous les percevons. Nous n'en avons conscience que lorsqu'ils nous sont transmis par ces appareils.

Donc, de même que dans le cas d'une panne du combiné téléphonique, du récepteur radiophonique ou de la télévision, le son et l'image continuent d'être émis, et ont une existence indépendante du fonctionnement de ces appareils, de même l'âme humaine jouit de son autonomie tout en étant liée au corps, et ne disparaît pas avec le dépérissement du corps.

* * *

Nous savons que le fonctionnement des différents organes du corps - qui se ressemblent plus ou moins - est fondamentalement différent du fonctionnement du cerveau. Par exemple, le fonctionnement des reins et de tous les organes consiste en activité physique et chimique et est lié avec le système interne.

Alors que les phénomènes spirituels sont liés au monde extérieur, et distincts de notre existence. Il est évident que le monde extérieur ne se présente pas à la profondeur de notre existence; il nous faut cerner les entités extérieures par la connaissance et le savoir, et les cellules du cerveau sont incapables d'accomplir une telle mission.

Ces cellules ont beau subir l'influence du milieu extérieur, comme toutes les parties du corps, elles ne peuvent accéder à une connaissance de ce milieu. S'il en était ainsi, nous nous servirons de notre système digestif ou de notre poumon pour appréhender les choses extérieures. Par conséquent, les particularités de nos perceptions nous démontrent la domination d'une autre réalité sur notre existence.

Lorsque nous discernons entre le vrai et le faux, que nous percevons la beauté et la distinguons de la laideur, nous traitons en réalité de chose s extérieures que nous soumettons à des criteres. Il existe donc une force qui discerne le vrai du faux, le juste et l'erreur, et c'est cette force qui peut nous expliquer la réalité obscure de l'âme, car lejugement et le discernement échappent au cadre du système nerveux, et procèdent de la pensée et de l'activité intellectuelle, et l'on ne peut les expliquer par les sens et l'expérimentation.

Cette lumière invisible qui emplit notre intimité et nous confère la capacité de discerner entre le bien et le mal, le vrai et le faux, le beau et le laid, n'est autre que cette réalité absolue, cette âme éternelle qui est l'axe de tous les événements temporels, et qui demeure fixe et indissociable.

* * *

Il existe une autre réalité pour démontrer l'indépendance de l'âme: c'est l'unité de la personnalité que l'on retrouve tout au long de la vie de l'individu.

Sans doute, la connaissance qu'a l'homme de son existence n'est pas la même qu'il a des objets extérieurs.

Car la connaissance de ces derniers se fait par l'intermédiaire des représentations mentales de ces objets. Par conséquent, notre connaissance des objets extérieurs relève de la «science acquise» ('ilm hossouli), alors que la connaissance de l'homme de sa propre existence ne se fait pas par la représentation mentale.

C'est un savoir présent en lui en tout temps et inséparable de lui. C'est pourquoi on l'appelle: «science présentielle » ('ilm hodhouri).

C'est une science permanente, ne connaissant ni altération ni dépérissement. Iljouit de la continuité et de l'invariabilité dans la conscience, les sens et l'observation. Cette science est considérée comme représentant le savoir le plus évident de tout être humain.

Cette réalité qui échappe aux deux règles de changement et dépérissement propres à la réalité objective (extérieure), qui dirige et domine le corps terrestre eu n'obéit à aucune contrainte biologique, et que nous appelons le «moi», est une seule et même chose depuis les premières étapes de la viejusqu'à ses derniers instants; et c'est par elle que l'homme accède à l'éternité.

Au point de vue des rangs existentiels, elle se situe toujours sur un niveau qui ne se confond jamais avec celui de la matière. Tout homme garde et préserve l'unité de sa personnalité tout au long des étapes successives de sa vie.

Voyons à présent si cette réalité particulière est cet ensemble de cellules cérébrales ou quelque chose d'autre.

Nous savons que l'ensemble des cellules du cerveau se renouvellent complètement tous les 7 ans environ, grâce à l'alimentation que le corps recoit de l'extérieur.
Certaines cellules se transforment en énergie, et de nouvelles cellules naissent pour remplacer celles qui sont mortes..Et tout êtrevivant est ainsi reconstitué plusieurs fois dans sa vie, en raison des changements et transformations que subissent les cellules et les organes de son corps.

Si notre existence se réduisait seulement à ces parcelles de matières, et que n'existait aucune force invisible dominant cette communauté cellulaire et l'ordre régissant le corps, notre essence devrait nécessairement présenter des caractéristiques matérielles. Et aucun être humain n'aurait eu la conscience d'être toujours la même personne qu'il fut dix ans auparavant, car le système nerveux et le cerveau ainsi que tout le corps auraient, pendant cette période de temps, renouvelé toutes leurs cellules. Or, chacun de nous a conscience d'être doté d'une réalité permanente invariable tout au long de sa vie, et qui est ce qu'on appelle la personnalité.

* * *

Tout homme peut méditer sur son intérieur, (bâtin), et concevoir l'existence en lui d'une âme pure, différente qualitativement de son existence physique. Chacun de nous perçoit en lui - même une sorte d'autonomie, de continuité, de présence constante; et ce sont là des faits incompatibles avec l'existence matérielle en constante transformation.

Une chose qui exerce sa souveraineté sur le corps, et qui ne lui ressemble pas en ce qu'elle échappe à l'anéantissement, ne peut pas être considérée comme un produit de la matière ni soumise à ses lois. De telles hypothèses sont incapables d'expliquer la réalité humaine.

Chris Morisson dit:

«Il est admis que l'existence et la formation de cet univers ne sont pas accidentelles, car le système de l'univers fonctionne selon des lois déterminées.
L'émergence de l'homme doué de la raison et de la faculté de penser, parmi le règne animal, est une question encore plus importante et plus confuse qu'on ne le pense.

Son apparition n'est pas due à des évolutions matérielles, mais nécessairement à l'intervention du Créateur. Ainsi, l'homme devient un instrument mécanique fonctionnant sous le contrôle d'une autre main.
Nous nous demandons alors:
«Qui contrôle cette machine? Quelle est la main qui la fait mouvoir?»

La science n'a pas pu encore connaître ce gérant, mais il est indiscutable pour les savants que ce Régisseur n'est pas un être matériel.
Tout notre progrès se résume, jusqu'à présent dans l'idée que Dieu a insufflé dans notre existence une lueur de Sa science. L'homme traverse en ce moment l'âge de l'adolescence dans la création. Il a commencé à concevoir l'existence de l'âme. Il utilisera graduellement cette faveur céleste pour connaître la dimension de l'éternité et de l'immortalité en soi.»
45

Si les manifestations de l'âme faisaient partie des particularités du corps, et résultaient des activités du cerveau ou du fonctionnement du système nerveux, comment nous expliquerions - nous la permanence et la subsistance de la personnalité?

L'explication avancée par certains matérialistes basée sur la relativité du moi, et sur l'idée que l'essence tout en étant la même subit des transformations et des changements, cette explication est poétique, illusoire, et ne présente rien de scientifique, et ne rend pas compte de l'unité de la personnalité.

Cette explication erronée procède d'une mauvaise compréhension et signifie queje ne suis pas l'homme d'il y a quelques instants, je suis quelqu'un qui a pris sa place, mais je m'imagine aussi que je suis le même homme.

Outre cela, les représentations constituent des actes qui émanent de moi, et ce n'est pas le moi qui est un ensemble de représentations différentes se succédant les unes aux autres et se trouvant dans le cerveau.

* * *

Nous percevons deux réalités dans notre existence.
L'une est la structure apparente du corps, et qui fait l'objet des sciences expérimentales. L'autre consiste en choses non - sensorielles qui ne sont pas des reflets et des réactions du corps, comme la reflexion, la compréhension, le désir, l'amour, la colère, la conscience, et qui ne se prêtent pas aux sciences expérimentales et ne peuvent être mesurées en termes matériels.

Il s'agit de réalités différentes, supérieures au corps et le dominant, comme lorsqu'un homme se montre prêt à mourir pour échapper à une vie d'opprobre. Il rompt les contraintes biologiques de son corps, se refuse à manger, ou décide même de faire une grève de la faim jusqu'à la mort.

Nous faisons face à un sujet réel expérimental. Avec quelle logique matérielle pourrions - nous analyser cette volonté d'airain qui vajusqu'à sacrifier le corps pour des idéaux et des aspirations mentales?

Prétendre que l'homme n'est rien qu'un ensemble de fonctions biologiques matérielles exige de donner au préalable des explications sérieuses et logiques à ces questions. Si le moi se résumait au corps, comment pourrait - il en même temps commander et exécuter les ordres?

Tous ces commandements de la volonté, la maîtrise des différents instincts et des éléments du corps, sont une preuve manifeste de l'existence d'un élément supérieur distinct de la matière, duquel procède la volonté humaine, et cette prééminence d'une forme de l'existence sur l'autre nous conduit à une réalité supra temporelle.

Dieu dit dans le Saint Coran:

«... Et par l'âme et comme Il l'a ordonnée, en sorte qu'Il lui a inspiré son libertinage de même que sa piété.»46

Du point de vue coranique, l'homme est doté, à titre particulier, d'une essence caractérisée par la compréhension et le mouvement. Compréhension parce qu'elle est capable d'intuition, et mouvement parce que cette essence est la source d'un ensemble d'actes qui servent de fondements à la piété ou à la corruption.

Quelle est donc cette essence caractérisée par la conscience et la force? Tous les organes du corps ne jouissent pas de ces caractéristiques.

Il est donc nécessaire que le corps ait pour corollaire une essence autonome et authentique dotée de ces propriétés que nous avons mentionnées.

La matière présente une réaction qui peut servir de révélateur des agents stimulants; et cette réaction est la même dans les mêmes conditions. L'eau gèle dans le froid; les minéraux se dilatent sous l'effet de la chaleur; ce sont là des réactions naturelles invariables. Mais l'homme a la capacité de réagir de façon totalement différente, et même contradictoire, devant un même agent. Cela nous montre que l'âme, et la volonté qui émanent de lui, sont des choses immatérielles échappant aux propriétés de la matière.

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L'opération de perception montre que celle - ci comprend deux choses: le moyen, l'organe de perception, comme l'oeil par exemple, et la puissance de perception.

Il existe une loi physique qui dit que tout être ne pouvant pas percevoir le mouvement du système dans lequel il se trouve, doit observer ce système de l'extérieur, et constater le mouvement des choses et le passage du temps.

L'homme ne peut pas observer par exemple le mou vement de la terre tout en étant sur elle; il doit se situer à l'extérieur de son système.

Par conséquent, si nos facultés perceptives ne se situaient pas hors du mouvement permanent du temps, nous n'aurions pas pu percevoir son passage. Donc la perception du temps est une preuve manifeste de l'extériorité de nos facultés perceptives.

Si nous supposions que notre perception varie d'in stant en instant, et se mouvait avec le temps, nous ne pourrions guère saisir le mouvement temporel, car notre perception serait émiettée, chaque partie devenant indépendante de l'autre.

Donc pour percevoir le temps, il est nécessaire que nos facultés perceptives se situent hors du mouvement du temps, et le dominent. Ainsi, est prouvée l'existence d'une faculté perceptive, comme réalité indéniable, indépendante du temps.

Donc, une partie de la réalité humaine vieillit et meurt avec le temps, une autre partie demeure hors de l'atteinte des vagues du temps, ne disparaît pas, et ne connaît point d'extinction L'Imam Ali, l'Emir des Croyants, dit:

«Ô hommes! Nous avons certes été créés, tous, pour la permanence et non pour l'extinction. Vous serez donc transférés de cette demeure - ci. Faites donc un bon viatique pour ce lieu ou l'on vous conduit et ou vous serez pour l'éternité.»47

* * *

Parmi les propriétés de la matière, il existe un rapport particulier entre le contenant et le contenu. Par conséquent, l'être le plus grand ne peut pas s'intégrer entièrement dans l'être le plus petit.

Par exemple, si, nous nous trouvant sur des hauteurs élevées, nous contemplions de larges vallées, des plaines immenses, ayant une végétation luxuriante, des oiseaux, des rocs énormes entassés les uns sur les autres, et que toutes ces choses étaient représentées en détail dans notre esprit, à la manière d'une grande page d'un livre ouvert devant notre âme et notre regard intérieur, ces différentes images, si étendues dans la réalité, trouveraient - elles place dans notre cerveau et dans ses cellules infimes, avec toutes leurs particularités?

Cette matière limitée peut - elle contenir en elle toutes ces choses énormes sans que rien n'y manque?
Il est certain que la raison répond négativement à cette question. Car nous savons tous qu'un être physiquement plus grand ne peut entrer dans un volume inférieur au sien. N'est - il pas nécessaire que le conte nant soit plus grand que le contenu ou au moins égal à lui?

Nous pouvons aisément nous représenter mentale ment une grande ville, avec ses bâtiments, ses avenues, ses jardins, ses autobus et ses habitants. Sur la base de la loi de l'incompatibilité du grand avec le petit, il semble comme évident que les images mentales sont très grandes, et ne sauraient être contenues par les cellules microscopiques du cerveau. Car il est indiscutable que la correspondance n'est possible que si le contenu est inférieur au contenant ou s'il y a égalité entre eux, alors que notre faculté perceptive présente des propriétés et des caractéristiques déterminées qui ne peuvert s'appliquer aux propriétés de la matière. Elle ne peut par conséquent pas être relative seulement à un ensemble de relations physiques qui l'accompagnent et avec lesquelles elle fonctionne.

Nous ne pouvons donc admettre ce fait qu'en cas de réalisations des images mentales; nous connaissons une autre sorte d'existence - outre un ensemble préalable de réactions physico - chimiques - ayant des caractéristiques particulières se situant hors des propriétés du corps matériel. Cette nouvelle sorte d'existence a entre autres propriétés, celle de pouvoir contenir des domaines immenses et de conserver en elle des images perceptives indélébiles

* * *

Les matérialistes disent: L'apparition de ces images dans le cerveau est comparable à la représentation d'un livre volumineux par un microfilm qui montre les choses dans des dimensions réduites, mais qui peut les restituer au besoin dans leurs vraies dimensions.

Mais où se trouv e le lieu de ces grandes images dans le cerveau et le système nerveux?

Ou bien nous nions l'existence de ces grandes images dans le cerveau, ou bien nous leur trouvons un lieu adéquat. Or personne ne peut nier l'existence de ces représentations, et si l'âme était matérielle, et que la perception n'était que l'activité cérébro - spinale, les grandes images n'auraient pas pu s'adapter et s'ajuster aux petites cellules, car elles demanderaient plus d'espace. Alors que dans le cas du microfilm, il n'existe dans la réalité que le livre et les films très petits.
Il faut admettre l'intervention d'un élément invisible qu'est l'âme, et qui est une réalité pure, capable de créer des grandes images, après une série d'opérations cérébro - spinales, qui n'en constituent que des préalables et des préparatifs. Ainsi, le problème est résolu, et nous évite les explications insuffisantes et étroites.

D'autre part, la distinction et la dissociation entre les phénomènes mentaux et les phénomènes physiques est nécessaire. Ces deux sortes de phénomènes ne présentent pas les mêmes caractéristiques et la même nature. La matière est toujours accompagnée d'un ensemble de propriétés générales, comme l'acceptation de représentations différentes, alors que les phénoménes mentaux ne le sont pas. Par conséquent, cette dualité et l'abscence de ressemblance nous conduisent aussi à reconnaître l'indépendance de l'âme et son autonomie.

* * *

Les êtres matériels exigent un développement graduel dans le temps et dans l'espace. Tout être subissant des transformations et des changements graduels a besoin de l'espace; et le mouvement engendre par lui même son temps. Outre cela, le déterminisme nécessaire des êtres matériels est la mort dans le temps, et leur entrée dans l'obscurité du néant.

De même, parmi les phénomènes matériels, il ne s'en trouve aucun qui ne puisse se prêter au fractionnement, soit au moyen d'instruments appropriés, soit mentalement en raison de leur infimité. Mais, en revanche, les phénomènes psychiques échappent à cette règle.

Nous nous représentons un grand immeuble sans que nous ayons pour cela besoin de temps.

Toutes sortes de visages, de formes, de couleurs, de noms, de nombres, de numéros, de mots, de titres s'accumulent dans la mémoire, sans qu'elles se mélangent, ou qu'elles s'effacent les unes les autres.

L'esprit perçoit toutes sortes de paysages et d'images et tout incident petit ou grand, l'enregistre et le conserve. Même si nous oublions des choses, celles - ci n'en demeurent pas inscrites à jamais dans le registre de l'âme, et ressurgissent, en certaines occasions et sous l'effet de certains facteurs, à la surface de la mémoire.

Où sont déposées dans le cerveau toutes ces choses avant de surgir brusquement à la vitesse de l'éclair dans notre esprit? Où se trouvent ces images mentales qui constituent un secret stupéfiant?
L'explication matérialiste à ce sujet est - elle réaliste?

Les idées peuvent - elles naître des accidents matériels; et des lignes tracées sur les cellules du cerveau? Les cellules et les circonvolutions cérébrales peuvent - elles enregistrer les évènements et faits puis les restituer à l'esprit en toute fidélité et en détail?

Cette explication n'irait - elle pas à l'encontre de la réalité?
Si le cerveau était le centre réel de la pensée, les idées et notions qu'il contient devraient disparaître et mourir lorsque meurent les cellules qui les portent.

* * *

Nous changeons de cellules cérébrales plusieurs fois dans la vie, et l'image de nos amis et de nos frères demeure inchangée et fixe dans notre mémoire depuis notre jeune âge.
Si notre cerveau changeait entièrement son contenu, y compris nos connaissances précédentes, pour le remplacer par de nouvelles cellules, il serait impossible de se référer au savoir passé. Toutes nos perceptions ultérieures ressembleraient à celles qui les ont précédées, mais pas elles - mêmes. Alors que nous savons que notre référence aux sujets anciens vise à rénover des notions, et non à renouveler la science, et si nos concepts ètaient matériels, il aurait été impossible de se rappeler les connaissances précédemment acquises.

Le philosophe Henri Bergson dit:

«Mais nous rappelons seulement que l'observation des faits, normaux ou morbides, par les sens et la conscience, nous démontre l'insuffisance des explications physiologiques de la mémoire, et qu'il est impossible d'attribuer au crâne la préservation des souvenirs.
Nous pouvons suivre les épanchements successifs de la mémoire, depuis les cas où elle se referme et ne libère que les informations dont la nècessité est impérieuse pour l'accomplissement de l'acte entrepris jusqu'au degré où elle secoue tout le passé qui ne s'oblitère jamais totalement.
Nous avons dit à titre de comparaison que ce faisant, nous montons du sommet du cônejusqu'à sa base. Le cône n'entre au contact de la matière qu'à son sommet Mais dès que nous traversons le sommet, nous entrons dans un domaine nouveau. Quel est ce nouveau domaine? Appelez - le esprit, ou si vous préférez, appelez - le âme, saufqu'il faut convenir sur le sens qu'on donnera au terme.

Sous ce terme, nous entendons un ensemble d'expériences, non une définition conventionnelle. De cette étude expérimentale, nousoboutirons à la possibilité ou à l'éventualité de la survivance de l'âme après le corps, car nous aurions désormais constaté de façon tangible dans cette vie quelque chose révélateur de l'indépendance de l'âme à l'égard du corps.
Cette éternité de l'âme ne constitue qu'un aspect de son autonomie. Oui, notre connaissance des conditions de la subsistance après la mort, en particulier de sa durée serait très insuffisante: s'agit - il d'une subsistance à terme, ou d'une permanence éternelle?
Mais nous nous serions, pour le moins, guidés vers un point pouvant faire l'objet de l'expérience, et il sera possible de montrer la réalité de façon irréfutable. Et il sera possible que notre connaissance prenne la voie du progrès. C'est ce que nous avons appelé l'expérience du monde inférieur. Et si nous passons à présent au monde supérieur, nous rencontrerons un autre type d'expérience, l'intuition mystique, qui est associée à l'essence divine. Ces deux expériences se rencontrent - elles? Cette subsistance après la mort, - qui semble assurée à toutes les âmes, du fait même qu'une partie de leurs activitiés sont indépendantes désormais du corps -, cette subsistance est - elle semblable à celle acquise par les âmes supérieures dès ce monde inférieur?

Rien ne nous sera plus utile, pour en connaître davantage que deux choses qui sont l'élargissement et l'approfondissement de ces deux expériences.»48

On ne remarque pas un lien entre les dégâts et l'atrophie qui atteignent le cerveau d'une part et l'oubli des évènements d'autre part. Alors que la moindre défaillance d'un souvenir déterminé entraîne une défaillance de la cellule liée à ce souvenir.
Si certaines cellules cérébrales venaient à se perdre, l'homme souffrira d'un handicap dans la faculté de parole, mais ses souvenirs seront préservés et ne seront pas altérés.

Mais dans le cas de traumatismes craniens graves, quand le cerveau connaît une inflammation chronique, ou bien la destruction de quelque partie, l'équilibre se rompt entre le cerveau et les souvenirs, car l'oubli se produit toujours selon une règle précise et particulière Le malade oublie d'abord les noms de ses amis et de son entourage, puis enfin oublie les mots se rapportant à des actes.

Ici, nous ne remarquons aucun lien entre la perte subie par le cerveau, et l'oubli des souvenirs, au point de vue de l'ordre, de la quantité, et de l'étalement dans le temps. Alors que selon la thèse des matérialistes, il devrait nécessairement exister un lien direct entre le dommage subi par la mémoire, et le dommage matériel qui a atteint le crâne.

Ces réalités nous prouvent que le crâne n'est que l'instrument permettant d'enregistrer les souvenirs et les notions, et dans l'opération de remémoration, le cerveau ne joue qu'un rôle intermédiaire de transformation des objets mentaux en phonèmes, en paroles. Sa mission se résume dans l'instauration d'un lien entre l'âme et l'univers matériel.

Nous avons donc besoin, en matière d'objets mentaux, d'un phénomène supérieur à la cellule cérébrale, en l'occurence l'âme pure indépendante de la matière, et aux lois de laquelle seront soumis tous les souvenirs, les notions et les représentations.

Le Professeur Guy ton écrit dans son ouvrage intitulé La Physiologie, considéré comme une référence à ce sujet:

«Le problème le plus difficile dans l'étude de la conscience, de la pensée, de la mémoire et de l'apprentissage réside en ce que nous ignorons le mécanisme nerveux d'une idée quelconque.»

* * *

Les lois et les concepts ne sont pas divisibles, et les cellules cérébrales ne leur servent pas de refuge. Ces perceptions et évidences sont liées à une entité immatérielle.
Par exemple, quand nous disons: «cet oiseau est vert», il n'y a pas de doute que l'oiseau est susceptible de différenciation, et que la couleur verte peut aussi être différenciée, mais le concept de la couleur de cet oiseau ci n'accepte nullement l'indétermination.

Si nous considérons la pensée comme un produit de la matière, l'indétermination générale qui s'ensuivrait devrait nécessairement trouver sa conceptualisation; et celle - ci n'est possible que par l'esprit. Or, la pluralité, l'indétermination du genre ne se prête pas à une conceptualisation.

Par conséquent lorsqu'un des actes de l'esprit - qui est la pensée-, perd toute trace matérielle, qui est indétermination et pluralisme, nous en concluons qu'il est caractérisé par l'immatérialité; et il est nécessaire alors que la source de la pensée, - qui est l'âme - possède également cette qualité d'immatérialité. Nous avons ainsi pu montrer l'immatérialité de l'âme à travers l'immatérialité de la pensée.

De ce qui précède, il s'avère que les arguments illusoires et froids auxquels ont recours les matérialistes pour réfuter la métaphysique, outre qu'ils reposent sur des hypothèses non - fondées, comme celles de réduire les phénomènes vitaux comme la reflexion, la conscience et la perception à des phénomènes matériels, peuvent être combattus avec des preuves logiques solides.

De pareilles théories ne peuvent pas lever le voile qui recouvre les secrets de la réalité, car les sciences expérimentales ont proclamé leur impuissance à connaître la nature et le mode opératoire de ces phénomènes.

Si le système philosophique matérialiste se montre incapable d'apporter des réponses à ces questions, il tombera en désuétude, comme une monnaie n'ayant plus cours légal. Enfin, quand la philosophie aura atteint sa maturité, que la pensée atteindra son plein développement, et que l'homme se dégagera des perspectives étroites qui le condamnent à l'unidimensionnalité, la philosophie matérialiste sera jetée dans la poubelle de l'histoire, comme d'autres conceptions périmées.

Lorsque l'esprit se déconnecte de la matière pyramidal il rejoint les désirs plus profond de l’âme,
pour ne former plus qu'un son corps devient connecté au cube par ses aspirations spirituelles alors il découvre la plénitude et la pleine croissance de son être et retourner au Paradis perdu Au commencement l'homme vivait en harmonie avec le cube d’où il tirait son énergie et son rayonnement

 

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29 janvier 2017

L'homme qui voulut devenir l'égal de Dieu , et construisit son paradis .

 

bulgarie-squelette

Sache que cet homme fut Schaddâd, fils d''Âd. Qui possédait tout l'univers. de l'orient à l'occident. Tous les rois lui étaient soumis. Or. il voulut devenir l'égal de Dieu. et il construisit un paradis à l'instar du paradis véritable. Voici la réponse que fit à cette question le Prophète: Le nom de ce roi était Schaddâd. fils d''Àd. fils d'Amalec, comme il est dit dans le Coran: "N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les `Âdites, habitants d'Iram, orné (le colonnes telles qu'on n'en avait point fait de semblables sur la terre?" (Sur. LXXXIX. vers. 6-8). Ce Schaddâd faisait partie du peuple d''Âd: mais  aucun des -Adites ne légalait en force et en stature. Personne n'aurait pu élever des édifices sâmblables à ceux qu'ils construisaient. Or. ce Schaddâd devint infidèle et introduisit l'impiété parmi les hommes et il dit: Je ne connais point Dieu.

Dieu envoya vers Schaddâd le prophète Houd. Houd l'appela à Dieu et lui dit: Crois en Dieu. afin qu'il te place dans le paradis.

Schaddâd lui demanda: Qu'est-ce que le paradis? Houd lui en fit la description. Alors Schaddâd dit à Houd: Si ton Dieu se glorifie d'un tel paradis. moi,

j'en ferai un sur la terre qui sera beaucoup plus beau et plus excellent. Il ajouta: J'ai un lieutenant et je le ferai venir pour qu'il fasse la guerre à ton Dieu. Ce Schaddâd. fils d-'Ad. fils d'Amalec. avait près de lui un géant de la plus haute stature. Dieu n'en avait point créé de plus grand que lui sur la terre. Il s'appelait 0g. Cet Og n'était point du nombre des enfants d''.Ad qu'il surpassait de beaucoup par sa taille.

Il était du nombre des enfants d'Adam. Cependant. Dieu l'avait créé tel que sa tête touchait les nuages. et il était si long qu'il baissait la main. tirait un poisson de la mer et l'élevait vers le disque du soleil jusqu'à ce qu'il fût rôti et le mangeait ensuite. On rapporte dans l'Histoire des expéditions du prophète qu'à l'époque du déluge de Noé. lorsque l'eau couvrit tout l'univers et qu'elle s'éleva de quarante coudées au-dessus des montagnes les plus grandes et les plus hautes du monde. elle n'allait qu'au genou d'Og. Or, sache que la vie de ce géant fut de trois mille six cents ans. On dit aussi que cet Og sortit du sein de sa mère tandis que notre père Adam vivait encore. et que sa vie se prolongea jusqu'au temps de Moïse. Lorsque Moïse sortit d'Egvpte« il alla combattre Og avec tous les enfants d'Israël. au nombre de trois cent cinquante mille hommes.

Lorsque Og entendit Moïse et les enfants d'Israël. il s'avança: et par un effet de sa force extraordinaire. il arracha une montagne qui pût couvrir le même espace de terrain que l'armée de Moïse. la plaça sur sa tête. et voulut la jeter sur Moïse et son armée pour les écraser. Lorsque Og. surnommé Ibrn-'Onk. plaça cette montagne sur sa tête et qu'il l'apporta. Moïse. apprenant cette nouvelle. adressa ses prières à Dieu. Dieu les exauça et il donna ordre à un oiseau de se placer sur le sommet de cette montagne. et d'y faire un trou avec son bec. afin qu'elle tombât comme un collier sur le cou du géant. Og demeura stupéfait de cela et ce fut parce que cette montagne tomba sur son cou qu'on le nomma Og-Ibn-'Onk. c'est-à-dire Og au cou. Gabriel vint ensuite vers Moïse. lui apprit cet évènement et lui dit: Va combattre Og Ibn 'Onk. va. car tu remporteras la victoire sur lui et tu le tueras. Moïse prit son bâton et partit. Arrivé près d'Og. il le trouva dans l'état que nous avons décrit. et doué de sa haute stature et de sa force extraordinaire. On rapporte que le bâton de Moïse avait dix coudées de hauteur. La taille de Moïse était de dix coudées; il sauta à vingt coudées de terre. et lança son bâton qui atteignit le talon d'Og-Ibn-'Onk. Or. le bâton de Moïse était extrêmement lourd, et les prophètes étaient forts. Lorsque Moïse lança son bâton, Og Ibn-Onk tomba par suite la fatigue que lui causait la montagne et mourut.

De longues années s'étaient écoulées après la mort d'Og-Ibn-'Onk lorsque, sous les Cosroès qui étaient des rois de Perse, on voulut construire un pont sur l'Euphrate. On ne trouva point de bois convenable à cet usage. On fabriqua alors cinquante chariots et on transporta, au moyen de taureaux forts et robustes, des crocs que l'on attacha aux côtés d'Og-Ibn-'Onk: on transporta ces côtes à Baghdâd. et on en fit un pont. Lorsque les hommes eurent passé sur ce point pendant un espace de cinq cents ans, sans que l'on eût éprouvé le besoin d'un autre pont ou d'un bateau. tant que la côte d'Og servit à cet usage et resta à la même place, tout le monde se plaignit aux rois de Perse de ce qu'un os humain servait de pont: on l'enleva alors et l'on construisit le pont de briques qui existe maintenant.

Or, on rapporte qu'avant la guerre dont nous avons parlé. Schaddâd, fils d"Âd. avait établi Og-Ibn-'Onk son lieutenant sur tout le peuple d''Âd. Lorsqu'ils se révoltèrent tous ensemble contre Dieu. Schaddâd fit venir en sa présence Og-Ibn-'Onk et il dit au prophète Houd: Voici mon lieutenant, c'est lui qui fera la guerre à toi et à ton Dieu. Houd lui répondit: Infortuné! ne crains-tu donc pas les peines de l'enfer, et n'espères-tu pas le paradis? Schaddâd répondit: Je ferai moi-même un paradis; et il établit des personnes pour lui amener des hommes. des maîtres. des ouvriers. Il plaça mille ouvriers sous l'obéissance de chaque maître. Les maîtres étaient au nombre de mille. Il n'en existait pas davantage dans l'univers. Schaddâd leur ordonna de chercher un endroit dont le terrain fût des plus unis et dont l'eau et l'air fussent des plus agréables. Ces mille maîtres trouvèrent un endroit qu'ils nommèrent Iran,. et qui leur plut. Schaddâd leur ordonna de commencer à bâtir ce paradis auquel ils donnèrent douze milles de longueur sur douze milles de largeur.

Schaddâd écrivit ensuite une lettre aux lieutenants qu'il avait dans le monde. partout où se trouvait un roi, des princes, des lieutenants, des ministres, des gouverneurs, des gens qui fussent dévoués et autres personnes semblables, telles que Dha'h'hâk, fils d"Olwân. Walîd. fils d'ar-Riyân, Chânem, fils d"Olwân, et d'autres encore, afin qu'ils enlevassent l'or, l'argent, les pierres précieuses. les perles, les rubis, les topazes, le bois d'aloès, le musc. l'ambre, le safran et toutes les choses de ce genre qui se trouvaient dans le monde, à tous ceux qui les possédaient, depuis l'orient jusqu'à l'occident, et qu'ils lui envoyassent toutes ces matières. Les choses en vinrent, dit-on. au point qu'on mit à l'encan dans ce royaume un chameau avec sa litière pour un dirhem d'argent. Personne n'avait ce dirhem et ne put le donner pour le prix de ce chameau et de cette litière, afin de les acheter.

Or, vers ce même temps-là, on sut qu'un dirhem avait été mis dans la bouche d'un mort; on alla pour voir si ce dirhem était à sa place et on ouvrit le tombeau de ce mort: on prit ce dirhem, et on le donna afin que Schaddâd l'employât à la construction de ce paradis, dont les murailles étaient de briques d'or alternant avec des briques d'argent, et tous les créneaux de rubis. Des ruisseaux de vin. de lait. d'eau et de miel coulaient dans ce paradis. Au lieu de cailloux. Schaddâd mit au milieu de ces ruisseaux des perles et des rubis. et au lieu de sable, du musc et du safran; il rangea sur leurs bords des arbres qui étaient tout d'or et d'argent. et dont les feuilles étaient d'or, et les fleurs d'argent incrustées de pierres précieuses. Il construisit dans ce paradis des palais dans lesquels il plaça des jeunes filles et des jeunes garçons.

Sept cents ans s'écoulèrent avant que ce paradis fût achevé. Or. Schaddâd ne l'avait jamais vu, et il dit au prophète Houd: J'irai, je vous le promets. voir mon paradis, lorsqu'il sera achevé. Houd répondit: O infortuné! Ne crains-tu pas Dieu, et te laisses-tu tromper par de semblables paroles? Schaddâd ne s'inquiéta point de Houd ni de ses discours, et il partit avec cent mille hommes pour aller voir son paradis. Lorsqu'ils furent arrivés près de l'endroit où ce paradis est situé, le châtiment terrible que ces Adites s'étaient attiré de la part de Dieu les atteignit. Ce fut un ouragan qui les extermina tous. Cet ouragan sortit d'un nuage arrêté sur une montagne, et de couleur noire, parce qu'il renfermait la punition divine. Il est dit dans le Coran: "Les 'Âdites ont été détruits par un ouragan bruyant et terrible que Dieu envoya contre eux pendant sept nuits et huit jours consécutifs: tu aurais vu alors les hommes étendus à terre comme des troncs de palmiers creux dans l'intérieur; mais en aurais-tu vu un seul de sauvé?" (Sur. LXIX, vers. 6-8). Le mot çarçar [qui se trouve dans le texte du Coran] signifie un vent qui a toujours une violence terrible. Ce fut le vent que Dieu fit souffler contre les 'Âdites. Il atteignit les cent mille hommes qui étaient venus avec Schaddâd pour voir son paradis et cent autres mille qui étaient les maîtres, les ouvriers et les inspecteurs et il les fit tous périr. Schaddâd et les personnes qui l'accompagnaient ne virent point ce paradis; et depuis Schaddâd, aucune créature n'a pu le voir. Les Juifs dirent alors:

Tu as parlé conformément à la vérité, ô Mohammad, nous avons vu ces mêmes choses dans le Pentateuque. On rapporte que du temps de Mo'âwiya. fils d'Abou-Soufyân, fils de 'Harb, il y eut un homme dont le nom était 'Abdallâh, fils de Qilâba; cet homme avait perdu un chameau et il partit pour le chercher. Tout à coup. il arriva au paradis de Schaddâd, sans savoir ce que c'était que ce paradis; il pensa être devenu fou. Il prit ensuite quelques pierres précieuses, du musc, de l'ambre, et les enleva sans opposition. Son adresse le fit sortir de cet endroit; il arriva à la ville, se présenta à Mo'âwiya et plaça devant lui ce qu'il avait rapporté du paradis de Schaddâd. Toutes ces substances avaient perdu leur première forme et on ne savait pas ce qu'elles étaient. On tira quelque chose de ce qui était or ou argent. Les pierres précieuses et toutes les autres matières avaient été altérées.

Lorsqu'on les mit sur le feu, il en sortit une odeur de musc; on sut alors que ces choses avaient été du musc. On donna alors une armée à ce même homme-là afin qu'il allât et qu'il rapportât de ce paradis tout ce qu'il y trouverait. Ils partirent. et, quelque recherche qu'ils fissent, il ne le retrouvèrent point. On raconte ce qui suit de Daghfal, fils de Handzala. Schaïbânî, qui a été cadi de 'Hadhramawt. Or 'Hadhramawt est une grande ville, située dans l'Arabie. Lorsque l'armée dont nous avons parlé chercha le paradis de Schaddâd et n'en trouva point de trace, ce Daghfal, qui était cadi de 'Hadhramawwt, dit: J'étais encore enfant lorsque j'appris de mon père que près de 'Hadhramawt, sur le bord de la mer. il v a une caverne qui a pour porte la côte d'un grand poisson. Le corps de Schaddâd est en ce lieu.Les hommes qui étaient à la recherche du paradis de Schaddâd.

prirent de la lumière et marchèrent vers cette caverne. Leur lumière s'éteignit. ils demeurèrent stupéfaits: cependant. ils avancèrent toujours jusqu'à ce qu'il parut une clarté qui venait du côté de la grande nier. Ils arrivèrent ensuite à une maison creusée dans le roc. et qui avait cent coudées de largeur et cent coudées de longueur. Ils virent dans cette maison une espèce de trône en pierre et un homme d'une grandeur telle qu'il remplissait toute la maison. On avait couché cet homme sur le dos. Tout autour du trône se trouvait une grande quantité de pierres précieuses, d'or et d'argent. et on avait revêtu cet homme de soixante et dix robes brochées d'or. Lorsque les gens qui cherchaient le paradis de Schaddâd portèrent la main sur ces étoffes. Elles devinrent poussière et les pierres précieuses et l'argent qu'elles contenaient tombèrent à terre.

Ces mêmes gens virent sur le lit de ce mort une table en or sur laquelle on avait gravé des caractères comme on a coutume d'en graver sur la pierre. Ils prirent cette table et voulurent l'emporter et sortir de la maison en suivant le passage par lequel ils étaient entrés. Ils ne purent exécuter leur dessein: alors, ils retournèrent sur leurs pas. Se dirigeant vers l'endroit d'où venait la lumière du jour. Et là ils examinèrent cette table, sur laquelle étaient écrits les vers suivants: Ô vous qui placez votre confiance dans la longueur de votre existence. Dans votre courage et dans votre force. et qui vous appuyez sur le nombre de vos possessions. Sachez que je suis Schaddâd. fils d''Âd:je m'appuyais sur ma force et sur nies richesses:je disais: L'empire du monde m'appartient: les rois de l'univers me craignaient. Le prophète Houd vint. il nous trouva en révolte contre Dieu et nous appela à la religion. Nous nous confiâmes en notre force. et nous n'écoutâmes pas ses paroles: nous nous révoltâmes contre lui. Enfin, la colère du ciel descendit sur nous et me fit périr moi et mon armée.

Vouez donc l'état dans lequel je me trouve et profitez de mon exemple. Daghfal ajouta: Je dis aux habitants de'Hadhramawt: Comment se fait-il que nous ayons trouvé dans cette maison le tombeau de Schaddâd? II était le chef du peuple d''Âd que Dieu extermina. Les habitants de 'Hadhramawt répondirent: Oui. Tu as raison, ils périrent tous par le châtiment de Dieu: mais Schaddâd avait un fils nommé Morthed, lequel était lieutenant de son père. et qui avait cru au prophète Houd. Ce Morthed quitta à cette époque le pays d* 'Ad: il y retourna ensuite, prit son père. Embauma tout son corps avec du camphre et de l'aloès, le porta à 'Hadhramawt et lui construisit le monument dont nous avons parlé. Les hommes qui cherchaient le paradis de Schaddâd virent encore sur le rivage de la mer où ils se trouvaient un grand rocher dans lequel on avait creusé un palais. On avait couché dans ce lieu-là, sur un trône, et de la même manière que son père, ce Morthed. fils de Shaddâd, fils d''Âd. Fils d'Amalec. Il y avait aussi sur son lit une table de pierre sur laquelle étaient gravés les distiques suivants: Je suis ce roi qui, pendant longtemps. a exercé la royauté dans le monde.

Tout ce que j'ais entrepris, je suis parvenu à l'exécuter. Après mon père. je fus. pendant un temps. roi de la terre. Et moi aussi. durant quelques années. je me laissai entraîner par nies passions. A la fin, je quittai ce monde avec regret. je mourus. Quoique en apparence je fusse un grand roi. dans la réalité, je n'étais qu'un des plus faibles serviteurs du Dieu très-haut. Mes regrets sont de n'avoir pas rendu à Dieu l'obéissance que je lui devais. Ma crainte est l'enfer qui a été allumé pour les rebelles: niais a-t-il déjà été rempli. ou. en le nommant enfer. l'a-t-on destiné, ô Seigneur. aux rebelles qui pourraient encore se révolter contre toi? Le bonheur est pour ceux qui font partie du peuple de Mo'hammad. et qui conforment leurs actions à la loi du Prophète. Toutes les religions sont une preuve que sa religion est fondée sur la vérité: et tous les hommes superbes. se sentant faibles et sans force. placent leur espoir dans son intercession.

On avait donné l'empire à ce fils de Shaddâd après la mort de Thamoud et celle de Hâsem. qui est le Pharaon d'Abraham. Son tombeau se trouvait dans ces parages. sur le bord de la mer. Le palais dont nous avons parlé se trouvait également sur le bord de la mer. Tous ces édifices qui étaient situés dans le voisinage de la ville de 'Hadhramawt ont disparu avec le temps. Au-dessus de la porte du palais. se trouvait une pierre sur laquelle on avait gravé les cinq distiques suivants:

 

25 janvier 2017

L'Agharta : la montagne bleue du kaf et le peuple de Gog et Magog .

 

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L'Agartha de Gérard de Nerval

Les loges maçonniques, lors des cérémonies de réception au grade de Maître, évoquent symboliquement l'assassinat d'Hiram  par trois de ses compagnons, jaloux de son adresse et de son mérite de fondeur de métaux. Hiram était un Phénicien membre d'une confrérie d'artisans orientaux qui avaient été envoyés au roi Salomon par le souverain de Tyr. Il fondit pour le temple deux chérubins en or et la célèbre Mer d'airain, mais un incident survint qui menaça de réduire à néant le chef-d'œuvre du Maître. C'est alors, dit la tradition rapportée par Gérard de Nerval, qu'entre en scène un géant de bronze, un marteau à la main, qui entraîne Hiram vers le centre de la Terre dans " l'âme du monde habité ".

Là est le palais souterrain d'Énoch, appelé Hermès en Égypte et Edris en Arabie. Le géant de bronze révèle alors son identité il est Tubal-Kaïn, fils de Lamech le frère de Noé, et c'est lui qui apprit aux hommes à forger les métaux. Au cours de la visite du royaume souterrain, Tubal-Kaïn se montre guide averti  -   Tes pieds, dit-il au Phénicien, foulent la grande pierre d'Émeraude qui sert de racine et de pivot à la montagne de Kaf ,il est interessant que nous trouvions cette fameuse montagne dans ce film quiparlent de ces gnomes qui habitent ces contrées et de cette montagne audelà de notre monde là ou ne se lève ni la lune et ni le soleil.......seul brille la montagne bleue une lumière si intense qu'elle se reflete sur le firmament et sur la terre ce qui donne sa couleur bleue a notre planète ,ce récit existe aussi dans la religion musulmane et meme dans la thora .

113507301au debut de cefilm on raconte la meme histoire mais de façon enjoilvé en mélangeant verité et imaginaire ainsi personne ne fera le rapprochement mais les ingredients sont là les gnome montagne d'emeraude et monde sans lumière avec une poudre magique et lumineuse ....

Les allemands se sont vantés grace a leur sous marin lors dune expedition secrète mené pour leur furher d'avoir visité un lieu qui a toutes les caracxteristiques de la montagne du kaf  ....

Neuschwabenland ou New Souabe se trouve sur le continent antarctique entre 20 ° E et 10 ° W à Queen Maud Land. Cette terre lointaine a été explorée en détail par l’expédition antarctique allemande, qui est même venu à travers les pièces avec de l’eau douce chaude, zones libres de glace et de la végétation, dans une zone où, selon la science, tout est gelé.

Selon les géologues qui ont participé à l’expédition allemande, les zones où la végétation était présent étaient dus à des sources d’eau chaude ou d’autres sources géothermiques.

L’une des citations les plus intéressantes sur Neuschwabenland et l’Antarctique vient de la marine allemande Grand Amiral Karl Dönitz qui a dit que: «La flotte sous-marine allemande est fier d’avoir construit pour le Führer dans une autre partie du monde un Shangri-La sur la terre, un inexpugnable forteresse.

Une initiée du vishnoue  déclara :

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l’amiral Byrd  en 1946-47, l’un des plus célèbres explorateurs polaires les américains recherchés pour les bases nazies secrètes. De nombreux auteurs proposent que l’amiral Byrd du Highjump Opération avait à sa disposition la plus grande armada jamais envoyée en Antarctique-a été créée pour enquêter sur une présence nazie.

 

Opération Highjump inclus un stupéfiant 13 navires, des avions d’escorte, porte-avions, un sous-marin, deux destroyers et un total de 4700 hommes avec des engins de combat complet dans ce qui a été officiellement appelé ordinaire « exercice d’entraînement.»

Adm. Byrd a déclaré aujourd’hui qu’il était impératif pour les États-Unis d’engager des mesures de défense immédiates contre les régions hostiles. L’amiral a également déclaré qu’il ne voulait pas effrayer personne indûment mais qu’il était une réalité amère que dans le cas d’une nouvelle guerre, les Etats-Unis continentaux serait attaqué par des objets volants qui pouvait voler de pôle à pôle à des vitesses incroyables. L’amiral Byrd a répété les points de vue ci-dessus, résultant de sa connaissance personnelle recueillie à la fois au nord et au pôle sud, avant une conférence de nouvelles tenue pour Service International Nouvelles.

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 Le prophète dit : Le Dieu puissant et incomparable a créé la montagne de Kâf tout autour de la terre. On la nomme le pieu de la terre; comme il est dit dans le Coran : « Les montagnes sont des pieux '. » Ce monde est au milieu de la montagne de Kàf, et il y est comme le doigt est au milieu de l'anneau. Cette montagne est couleur d'émeraude et bleue. Aucun homme ne peut y arriver, parce qu'il faudrait pour cela passer quatre mois dans les ténèbres. Il n'y a dans cette montagne , ni soleil , ni lune , ni étoiles , et elle est tellement bleue , que la couleur azurée que tu vois au ciel vient de l'éclat de la montagne de Kâf qui se réfléchit sur le ciel , et il parait de cette couleur. Si cela n'était pas ainsi , le ciel ne serait pas bleu. Toutes les montagnes que tu vois dans le monde , tiennent à la montagne de Kàf. Sache que si la montagne de Kàf n'existait point , toute la terre tremblerait sans cesse, et les créatures ne pourraient point vivre sur sa face.

 Djàboulkâ et de Djàboulsà : Ce sont deux villes , l'une à l'orient et l'autre à l'occident : on nomme Djàboulkâ celle qui est à l'orient, et Djàboulsà celle qui est à l'occident. Ces villes sont d'émeraude, et toutes les deux tiennent à la montagne de Kâf; elles ont chacune douze mille parasanges de long sur douze mille parasanges de large. Le prince des Croyants, Ali, fils d'Abou-Taleb ;que la bénédiction et la paix soient sur lui ! ) , se trouvait en présence du prophète (que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix, à lui et aux siens!) avec les Juifs qui étaient venus de Khaibar, de Fadac, et ceux des Benou Koraïdha qui étaient venus avec Abou-Djéhel et Walid, fils de Moghaïra, pour voir si ce que le prophète ( que la bénédiction et la paix soient sur lui ! ) dirait , serait d'accord ou non avec le Pentateuque et les traditions. Ali , dans lequel Dieu se complaît (que la paix soit sur lui ! ) , dit :

0 apôtre de Dieu , ces villes sont-elles dans le monde que nous habitons ? Le pro phète (que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix, à lui et aux siens!) répondit : Ces deux villes sont situées dans les ténèbres et contigués à la montagne de Kâf. Ali demanda : Combien y a-t-il d'habitants en ce lieu-là? Le prophète (que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix, à lui et aux siens ! ) dit : Chacune de ces villes a mille forteresses , et dans chacune de ces forteresses , il y a une garnison de mille hommes qui y montent la garde chaque nuit. Le tour de l'homme qui a une fois monté la garde, ne revient plus que l'année suivante. Ali demanda : Pourquoi faut-il qu'une si grande quantité de monde soit de garde en ce lieu-là ? L'apôtre de Dieu ( que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix , à lui et aux siens ! ) répondit : C'est parce qu'il y a de ces côtés-là une grande quantité de gens qui appar tiennent à ces peuples que l'on nomme Sâris et Tâkîl l ; ils sont ennemis de Djâboulkâ et de Djàboulsâ. Ils sont incessamment nuit et jour en guerre avec ces deux villes et combattent contre elles ; c'est à cause de ces peuples que l'on a ces gardes et ces sentinelles. Ali, fils d'Abou-Taleb, demanda :

Les habitants de Djâboulkâ et de Djàboulsâ font-ils partie des enfants d'Adam? L'apôtre de Dieu (que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix , à lui et aux siens ! ) répondit : Ils ne connaissent pas même Adam. Ali demanda : Le diable a-t-il pénétré chez eux ? Mahomet répondit : Ils ne le connaissent pas non plus. Ali demanda : Le soleil et la lune brillent-ils sur eux ou non? Le prophète répondit : Ils ne savent même pas que le Dieu très-haut a créé le soleil et la lune. Ali demanda : Comment donc voient-ils clair? Mahomet répondit : La lumière leur vient de la montagne de Kâf, et leurs murailles, leurs pierres et leur poussière sont toutes comme une lumière qui brille. Ali demanda : 0 apôtre de Dieu, que mangent-ils? Mahomet répondit : Des herbes qui poussent de la terre. Ali demanda : De quoi se vêtent-ils? Le prophète répondit :

Ils n'ont pas besoin de se couvrir le corps de vêtements. Ali reprit : Ce sont donc des anges ? Mahomet répondit : Non , mais leur obéissance à Dieu est semblable à celle des anges. Ali demanda : Ont-ils des enfants ? Le prophète répondit : Ils ne désirent point d'en avoir, parce qu'ils sont tous mâles et qu'ils n'ont point de femelles. Ali demanda : Sont-ils du nombre des élus ou de celui des réprouvés? Le prophète (que la paix soit sur lui ! ) répondit : Ils sont du nombre des élus, parce qu'ils suivent la religion et la loi, et qu'ils professent l'islamisme. Dans la nuit du Mirâdje, lorsque Gabriel (que la paix soit sur lui !) m'eut porté au ciel, il me mena ensuite vers ces peuples. Je leur offris l'islamisme , ils crurent en moi et en Dieu ; j'établis sur eux un calife de leur propre nation et je leur enseignai l'islamisme. Gabriel me conduisit ensuite vers Sâris1 etTâkîl, et vers Goget Magog; ils furent infidèles et n'acceptèrent pas l'islamisme. Ensuite Ali (que la paix soit sur lui ! )

demanda : O apôtre de Dieu , quelqu'un d'entre les hommes peut-il arriver à ce lieu-là? Le prophète répondit : Aucun des hommes n'a la force d'aller vers ces peuples, parce qu'il faudrait marcher quatre mois dans les ténèbres. Cependant, au temps du prophète Houd (que la paix soit sur luil), trois hommes d'entre les Adites fuirent leur peuple, se firent Musulmans, crurent au prophète Houd (que la paix soit sur lui!), et arri vèrent à ces villes 2. Quelques personnes prétendent que Djâboulkâ etDjàboulsâ sont en deçà du lieu où se couche le soleil. On dit aussi que si ce n'était le bruit et le tumulte de ces deux villes, les habitants de la terre entendraient le lever et le coucher du soleil : mais cela n'est point vrai; et si cela l'était, on aurait dans ce monde plus de renseignements sur ces deux villes qu'on n'en a effectivement, et quelques personnes les auraient visitées.

On les connaîtrait comme Gog et Magog et la muraille de Dhou'l-kameïn , qui a été vue par plusieurs personnes. On dit aussi que Dhou'l-kameïn resta deux mois dans les ténèbres, et voulut aller à ces deux villes; il n'y arriva pas, parce qu'il lui aurait fallu marcher deux autres mois dans les ténèbres pour arriver jusqu'à ce lieu-là, et cela est une histoire merveilleuse. Lorsque les Juife de Médine entendirent ces histoires, ils dirent : Nous avons trouvé la même chose dans le Pentateuque.

Gnome de la guerre des etoiles maitre Yoda fait référence aux freres Gog et Magog

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 Quant à l'histoire de Goget de Magog, ils étaient deux frères : l'un s'appe lait Gog et l'autre Magog. Ils sont du nombre des enfants d'Adam. Leur taille est extrêmement petite , et chacun d'eux a deux oreilles semblables à des oreilles d'éléphant. Ils sont un peuple nombreux, et ils ravagèrent le monde. Ils habitent à l'orient , à l'endroit où le soleil se lève. Or, il y a une montagne extrêmement élevée qui nous sépare d'eux. Ils venaient de l'autre côté de cette montagne vers ce côté-ci, pour exercer leurs ravages. Ces peuples ne pour raient pas avancer davantage vers l'orient. Pour entrer dans le pays que nous habitons, ils passaient par un seul chemin, et ils ne pouvaient pas venir par un autre endroit. Ils détruisaient tout ce qu'ils trouvaient sur la face de la terre, les plantes, l'eau, les arbres et autres choses semblables, et ils les mangeaient toutes; et s'ils avaient remporté la victoire sur nous, ils nous auraient tués tous et nous auraient mangés. Ces peuples ont un grand  nombre de villes et d'habitations vers l'endroit où le soleil se lève. Lorsque le soleil se lève, ils descendent tous sous terre. Lorsque les hommes qui habitaient les pays auprès de Gog et de Magog entendirent parler de Dhou'l-karneïn qui parcourait le monde , ils se réu nirent en troupe et allèrent auprès de lui. Ils lui demandèrent du secours et lui dirent : Nous te payerons un tribut; prends sur toi cette entreprise , et fais une muraille entre nous et Gog et Magog, afin que ces peuples ne puissent plus nous vaincre. Dhou'l-karneïn alla sur les lieux, et examina les choses. Il demanda ensuite aux habitants de ces contrées du fer et de l'airain fondu , et il éleva une muraille extrêmement forte , afin que ces peuples fussent délivrés de Gog et de Magog.

source de lecture :

- François Brousse: l'enlumineur des mondes ; biographie

- http://www.south-pole.com/williams.htm

- Gérard de Nerval - Oeuvres LCI/65

 

 


24 janvier 2017

Les DIX QUESTIONS QUE GABRIEL APPORTA CACHETÉES À DAVID

 

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DIX QUESTIONS QUE GABRIEL APPORTA CACHETÉES À DAVID

Gabriel dit à David: Celui de tes enfants qui répondra à ces questions sera ton successeur après ta mort. Les génies. les hommes. les démons. les oiseaux et tout l'univers seront sous son obéissance. David réunit ensuite ses enfants et il leur dit: Ô mes enfants. sachez que Gabriel m'a apporté ces feuillets de la part de Dieu: ils contiennent dix questions: quiconque y répondra convenablement sera. comme l'a dit Dieu, un prophète revètu du caractère d'apôtre. David commença ensuite à lire ces questions en présence de ses enfants: personne ne put y faire de réponse. excepté Salomon qui se leva et dit: O mon père. je répondrai à ces questions par la force de Dieu. David fut plein de joie. lui lut une à une ces questions et fui dit: Apprendsmoi quelle est la plus petite chose qui existe. quelle est la plus grande. quelle est la plus amère. quelle est la plus douce, quelle est la plus honteuse. quelle est la meilleure. quelle est la plus proche. quelle est la plus éloignée. quelle est celle qui cause le plus de chagrin, et quelle est la plus agréable. Salomon répondit: C'est fort bien, ô mon père: or. la plus petite chose qui se trouve dans le corps humain, c'est l'âme: la chose la plus grande. c'est le doute. la chose la plus amère. c'est la pauvreté: la chose la plus douce. ce sont les richesses: la chose la plus honteuse qui se trouve parmi les enfants d'Adam. c'est l'incrédulité: la chose la plus mauvaise qui se trouve parmi les enfants d'Adam. c'est une méchante femme: la chose la plus proche pour les enfants d'Adam. c'est 1-autre monde et la plus éloignée est ce monde. parce qu'il passe: la chose qui cause le plus de chagrin aux enfants d'Adam. c'est l'âme qui se sépare du corps et la chose la plus agréable pour eux. C'est l'âme qui est dans le corps. David dit à Salomon: Tu as dit la vérité. Or. cet anneau à quatre faces qui avait été apporté du paradis devint le sceau de Salotnon. Sur une de ses faces était écrit ce qui suit: L'empire est à Dieu: Sur la seconde face était écrit: L'excellence est à Dieu: Sur la troisième était écrit: L'autorité suprême est à Dieu:
et sur la quatrième: La toute puissance est à Dieu. Les Juifs convinrent que les choses étaient ainsi.


RÉPONSE A CETTE QUESTION: OU EST LE TOMIBEAU DE SALOMON?


Le Prophète répondit: Le tombeau de mon frère Salomon est au milieu d'une mer qui fait partie de la grande mer, dans un palais creusé dans le roc. Ce palais renferme un trône sur lequel on a placé Salomon dans la même attitude qu'il avait pendant son règne; l'anneau royal est toujours à son doigt. tellement qu'on dirait que Salomon est encore en vie. Dans cette île, sont douze gardiens qui gardent Salomon nuit et jour. Aucune créature humaine ne peut arriver à l'endroit où est le tombeau de ce prince, parce que, pour y arriver, il faudrait rester deux mois dans la mer. On dit aussi que. depuis la mort de Salomon. aucune créature ne parvint jusqu'à son tombeau, excepté deux personnes dont l'une était 'Offân et l'autre Beloukyâ.
On dit qu''Offân était allé à la recherche de l'anneau de Salomon et qu'il avait prix Beloukyâ pour compagnon de voyage. Ils partirent et ils arrivèrent avec des peines infinies, à l'endroit dont nous avons parlé. Ensuite. lorsque 'Offân voulut enlever l'anneau du doigt de Salomon, la foudre tomba sur lui par la toute puissance de Dieu et le consuma.
Beloukyâ revint sur ses pas et fit connaître cet évènement. La cause de cela fut que, lorsque Salomon fut mort, il se tint pendant une année debout. appuyé sur un bâton et personne ne savait s'il était mort, endormi ou vivant. Enfin, une fourmi blanche rongea le bâton qui se rompit et Salomon tomba. La confusion se mit ensuite parmi les Devs, les Péris et les hommes. Puis ces différents êtres enlevèrent le trône de Salomon et le transportèrent dans cette île, au milieu de la mer dont nous avons parlé. L'histoire de Salomon sera par la suite racontée en entier dans cet exposé. Les cinq Juifs dirent à Mo'hammad: Tu as dit la vérité, nous avons vu ces mêmes choses dans le Pentateuque.


RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUT LE PREMIER ÉDIFICE BÂTI SUR LA TERRE?

Le Prophète répondit: Le premier édifice fut la maison visitée que Dieu fit descendre du ciel pour honorer Adam. Cette maison était de rubis. Lorsque le temps du déluge arriva et que l'eau du châtiment fut venue. Dieu donna l'ordre de transporter au ciel cette maison. Il ordonna ensuite à Abraham d'aller avec Ismaël, de relever une autre fois cette maison et de la bâtir de nouveau. De sorte que maintenant. la maison qu'ils élevèrent remplace la maison visitée. Les Juifs dirent: Tu as dit la vérité. ô Mo'hammad, nous avons lu ces mêmes choses dans le Pentateuque.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUI LE PREMIER HOMME QUI COMMIT LE MEURTRE?
Le Prophète répondit: Le premier homme qui a commis le meurtre a été Qâbîl (Caïn), fils d'Adam, qui tua son frère Abel à cause de sa soeur. La cause de cela fut que, toutes les fois qu'Eve devenait mère par le moyen d'Adam, elle avait deux enfants à la fois, dont l'un était mâle et l'autre femelle, de sorte qu'elle accouchait d'un garçon et d'une fille. Adam et Eve donnaient pour femmes à leurs fils celles de leurs filles qui étaient nées avec d'autres garçons. Cela n'avait rien d'illicite à cette

époque. Or, la fille qui était née avec Caïn était extrêmement belle de visage. Adam aimait beaucoup Abel, et. à cause de l'amour qu'il lui portait. il voulut lui donner pour femme la soeur jumelle de Caïn. suivant l'ordre de Dieu. Caïn dit: Je ne consentirai point à cela. Cette histoire est extrêmement intéressante. Elle sera racontée en son lieu, avec les versets du Coran qui y sont en rapport.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FIT LE PREMIER HOMME QUI ADORA LE FEU?


Ce fut Caïn, fils d'Adam. La cause de cela fut que. lorsque Caïn eut tué son propre frère Abel, il n'osa pas se présenter devant son père à cause de la crainte qu'il ressentait. Il prit la fuite et erra dans le désert. Or. Caïn avait eu beaucoup d'enfants. Lorsqu'il fut devenu vieux et faible, un jour, pendant la chaleur, il se tenait dans sa maison. Le diable (que Dieu le maudisse!) vint sous la forme d'un ange, descendit dans la maison par la fenêtre, et se tint devant Caïn. Caïn lui dit: Qui es-tu? Le diable lui répondit: Je suis un ange; je suis venu du ciel pour te conseiller et te diriger dans tes affaires, afin que tu puisses paraître devant ta mère, ton père et tes frères: qu'ils se réjouissent en toi et qu'ils ne te tuent point. Caïn. poussé par le désir de revoir son père, sa mère et ses proches, répondit: Que faut-il faire pour cela? Le diable dit: Sache bien que le feu a consumé le sacrifice d'Abel parce qu'il avait été adoré par Abel et qu'il était content de lui. Maintenant, si tu adores le feu, il te sera également soumis. Au même instant. Caïn adora le feu. Après cela, les enfants de Caïn virent ce que faisait leur père, et ils continuèrent d'adorer le feu. Les Juifs dirent: Cela est vrai, ô Apôtre de Dieu.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUT LE PREMIER HOMME QUI INTRODUISIT LE CULTE DES IDOLES?

Le culte des idoles vint du roi Djemschîd. La cause de cela fut que Djemschîd était ce roi qui s'était emparé de la souveraineté de tout l'univers. Or. Djem signifie en langue persane. une chose que rien ne surpasse en beauté. Partout où Djemschîd allait. l'éclat qui sortait de sa personne se réfléchissait sur les portes et sur les murailles. Il posséda l'empire pendant mille ans, et pendant ces mille ans, il ne fut pas un seul instant incommodé ou malade. Or. Djemschîd pensa en lui-même et dit: Qui est-ce qui est semblable à moi? Lorsque Iblîs eut connaissance de sa pensée et que cette parole lui eut frayé la route, il jeta dans son coeur des tentations, de sorte que Djemschîd dit en lui-même: Je ne suis point un homme. car j'ai régné pendant mille ans sans avoir aucun mal. Or. un jour. à l'heure de la sieste. cette tentation agitait son coeur. Le diable descendit par la fenêtre et dit: Je suis un ange venu du ciel: et il se tint debout devant Djemschîd. Djemschîd leva la tête et vit le diable. Il lui dit: Pour quelle affaire es-tu venu? Le diable lui répondit: On m'a envoyé du ciel devant toi. Djemschîd lui demanda: Que savent de moi les anges du ciel? Le diable poussa un profond soupir et dit: Tu sais bien toi-même qui tu es. Djem lui demanda: Qui suis-je? Le diable répondit: Tu es le Dieu du ciel et de la terre et toutes ces créatures. c'est toi qui les as formées. Maintenant, je suis venu pour te dire de bien gouverner ce monde. Tous les anges espèrent en toi. Djemschîd demanda: Quelle preuve y-a-t-il que je sois le Dieu du ciel et de la terre? Iblîs répondit: La première preuve en est qu'aucune créature ne peut voir un ange et tu m'as vu face à face. La seconde preuve en est que ta vie est parvenue à mille ans, et dans cet espace de temps, tu n'as éprouvé ni peine. ni maladie. ni incommodité, et l'ennemi n'a jamais remporté la victoire sur toi. Djem lui dit: Maintenant que faut-il que je fasse pour monter au ciel? Iblîs répondit: Il faut sortir, réunir tous les hommes, faire apporter mille charges de bois, ordonner qu'on y mette le feu, et tu diras à tous les hommes: Je suis Dieu: quiconque se prosternera devant moi et m'adorera pourra se retirer et quiconque ne voudra pas le faire, je le brûlerai dans ce feu.

Après cela, Djemschid fit faire un grand feu par l'ordre du diable: il réunit tous les hommes et brûla des créatures innocentes afin que les hommes reconnussent sa divinité. Ensuite, il envoya cinq lieutenants pour parcourir le monde et il leur donna des armées. Il assigna à chacun d'eux un pays et il leur donna des chevaux, des mulets, des chameaux, des ânes. des boeufs, des tentes, des baraques. de l'or, de l'argent et d'autres choses semblables. Ces lieutenants se mirent en marche avec leurs armées pour les lieux où ils avaient reçu l'ordre de se rendre. Ensuite, on fit cinq figures à l'image de Djemschîd, et quiconque voyait ces figures disait: C'est Djemschîd lui-même. Djemschîd ordonna de faire ces figures en or. en argent et en pierres précieuses et il en donna une à chacun de ses lieutenants, afin qu'ils les emportassent avec eux, et qu'ils ordonnassent aux hommes de se prosterner devant elles au préjudice de Dieu. Un grand nombre de créatures commirent le niai de cette manière. Ces lieutenants dirent aux hommes: Cette figure est votre Dieu, adorez-là.

Ensuite, plusieurs années s'écoulèrent et Djemschîd mourut; ses lieutenants moururent aussi. Ces fgures restèrent entre les mains des hommes. qui les adorèrent. Les noms de ces lieutenants étaitent: Yagouth. Sov~â'. Ya'ouq. Wadd et Naçr. Quelques années après la mort de ces lieutenants, on donna leur nom à ces cinq idoles. et les hommes trouvèrent plaisir à l'idolâtrie. Enfin. Dieu envoya le prophète Noé pour qu'il rappelât les hommes à Dieu. Ceux-ci firent à Noé la réponse que Dieu nous a conservée dans le Coran: ils dirent: "N'abandonnez point vos dieux, n'abandonnez point Wadd, Sowâ', Yagouth, Ya`ouq et Naçr. Ils en ont déjà séduit un grand nombre. Ta prédication ne servira qu'à augmenter l'erreur de ceux qui sont injustes". (Sur. LXXI. vers. 23-24). L'origine du culte des idoles a été comme nous venons de le dire.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUT LE PREMIER HOMME QUI FUT DU VIN ET INTRODUISIT LES INSTRUMENTS DE MUSIQUE?


Quant à l'usage de faire et de boire du vin. déjouer des instruments et d'attacher des peaux sur les tambours de basque. sur les tambours et autres choses semblables. voici ce que répondit le prophète: Tous ces usages sont venus des enfants de Caïn. Caïn avait un grand nombre d'enfants. et parmi eux se trouvait un jeune homme dont le nom était Jubal lequel aimait la gaieté: Iblîs trompa ce jeune homme et lui enseigna toutes ces choses, de telle sorte que Jubal prit du raisin et en fit du moût auquel il ne toucha pas jusqu'à ce qu'il fût devenu amer. Il l'agita ensuite et le mit dans une cruche de verre. Il Fit des flûtes. des luths. des cymbales et d'autres instruments. Lorsqu'il se fut mis à boire un peu de vin. il commença à sauter en l'air. à remuer les pieds et à se réjouir. Le diable revint sous la forme d'un vieillard et lui enseigna l'art de faire ces choses. Tous les enfants de Caïn regardèrent ce que faisait leur

frère. ces actions leur devinrent agréables. ils les imitèrent et y prirent du plaisir. Ils commencèrent à boire du vin et à jouer des instruments, et tous ces usages se propagèrent. Dieu est très- savant!



RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUT LE PREMIER HOMME DONT LES CHEVEUX DEVINRENT BLANCS?

Mo'hammad répondit: Ce premier homme fut Abraham. l'ami de Dieu . II regarda sa barbe et vit qu'elle était blanche; il fut étonné de cela et ne sut pas ce que c'était, parce qu'avant lui. les poils du corps et la barbe ne blanchissaient jamais. Il dit: Ô Seigneur. fais-moi savoir ce que c'est que cette blancheur. Dieu lui répondit: C'est la modestie, la gravité, l'intelligence et la douceur.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL SERA LE PREMIER ROI QUI S'EMPARERA DE TOUT L'UNIVERS?


Les amis du Prophète lui demandèrent: Comment sera l'histoire du Dadjdjâl et à quelle époque paraîtra-t-il? Le Prophète répondit: Il paraîtra lorsque Gog et Magog feront un trou à la muraille de Dsou'l-Qarnaïn et qu'ils se répandront dans le monde. Ce sera l'époque du jour du Jugement. Tous les insensés et les magiciens qui se trouveront dans le monde seront avec le Dadjdjâl. Il aura un âne aussi grand que lui. A la droite du Dadjdjâl marchera une étendue de quarante parasanges de terrain remplie de bosquets, d'eaux courantes et de gazon. Toutes ces choses. telles que nous venons de les décrire. marcheront avec le Dadjdjâl et l'accompagneront partout où il ira. Les hommes sauront que tout ce qu'il y a dans le monde de pierres précieuses, de pierres. de vases de terre, et autres choses semblables, marcheront avec le Dadjdjâl qui dira: Ces quarante parasanges de terrain sont mon paradis. Ses disciples et ses serviteurs les habiteront.

Il y aura aussi à la gauche du Dadjdjâl des déserts. des nuages. des ténèbres, et d'autres choses semblables, et toutes les choses hideuses qui se trouvent dans l'enfer; et le Dadjdjâl (que Dieu le maudisse!) dira: Ceci est mon enfer. Or, il semblera aux yeux des hommes que toutes ces ténèbres qui marcheront avec le Dadjdjâl soient de véritables ténèbres, afin que le coeur des hommes se brise, qu'ils se plient aux ordres et aux défenses du Dadjdjâl, qu'ils les suivent et qu'ils lui obéissent. L'âne sur lequel sera assis le Dadjdjâl aura une taille si grande. que mille de ces hommes pervers et insensés qui suivent le Dadjdjâl marcheront à l'ombre formée par ses oreilles.

Toute personne qui regardera le Dadjdjâl saura et verra que depuis ses pieds jusqu'à sa tête, il y a des serpents. des scorpions. des dragons et d'autres choses semblables. Ces monstres marcheront avec lui. Il soumettra à son pouvoir la plus grande partie des hommes. excepté ceux auxquels Dieu accordera sa protection. Personne ne lui fera la guerre et ne pourra la lui faire. Sa souveraineté ne durera que quarante jours. Pendant ces quarante jours. il ira de l'orient à l'occident; il ira ensuite au midi et septentrion, et toutes les créatures de la terre pousseront des gémissements à cause de lui et de son armée. Elles crieront pour demander du secours, et lèveront les mains vers Dieu. Bien qu'elles cherchent à fuir et à éviter le Dadjdjâl. la fuite ne sera possible qu'à celui qui se tiendra dans le mihrâb ou dans la mosquée, qui sera sur le tapis destiné à la prière ou dans le mihrâb, qui priera et qui demandera du secours, qui invoquera Dieu et qui comblera de bénédictions le prophète. Celui-là seulement ne sera point vu par le Dadjdjâl, qu'il n'y aura aucun autre moyen d'éviter. Car le Dadjdjâl appellera à son obéissance toutes les créatures de la terre et du ciel, les infidèles et les musulmans. les mages et les chrétiens, les idolâtres, ceux qui adorent le soleil, ceux qui adorent le feu et autres choses semblables, et ceux qui appartiennent à toutes les différentes religions


Lorsque les quarante jours que doit durer la domination du Dadjdjâl seront écoulés, Dieu voudra accorder à ses serviteurs la joie et le repos. les délivrer de l'injustice du Dadjdjâl et enlever celui-ci de la face de la terre. Il ordonnera à Jésus. fils de Marie, de descendre des cieux sur la terre: le Mahdî viendra aussi du côté de l'occident. Le nom de Mahdî sera Mo'hammad-Ibn-'Abdallâh. comme celui de l'Apôtre de Dieu: or, sache qu'on le nomme Mahdî parce qu'il sera le guide de toutes les créatures de la terre. Le Prophète a dit: La nuit et lejour ne passeront pas avant qu'ait paru le Mahdî qui dirigera tous les hommes: son nom sera semblable à mon nom, et le nom de son père sera semblable au nom de mon père.

Or. lorsque le Mahdî paraîtra. les créatures du monde iront vers lui. et il apprendra que Jésus. fils de Marie est descendu des cieux à Jérusalem. Le Mahdî se dirigera avec une armée nombreuse vers Jésus. et il lui racontera l'histoire du Dadjdjâl. Jésus prendra le Mahdî pour son vicaire. ordonnera qu'on amène devant lui le Dadjdjâl et remettra son anneau au Mahdî. Le Mahdî partira: or. le Dadjdjâl verra venir le Mahdî de loin: le Mahdî verra également le Dadjdjâl, et. lorsqu'il l'aura atteint, il lui montrera le sceau du Prophète de Dieu et il lui dira: Je suis l'Apôtre de Dieu. Au même instant. le Dadjdjâl deviendra faible. Il ira à Jérusalem; lorsqu'il

sera arrivé près de Jésus, fils de Marie, toute la grandeur de son corps aura disparu et son corps sera devenu aussi mince qu'un cheveu. Jésus ne lui permettra pas de paraître en sa présence, et il ordonnera au Mahdî de le tuer. Les hommes seront ainsi délivrés de la tyrannie du Dadjdjâl et ils goûteront le repos. Jésus établira le Mahdî son vicaire sur la terre, et le Mahdî sera sur la terre le vicaire de Dieu et le vicaire de Jésus. Le monde deviendra alors florissant par la justice et l'équité,

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19 janvier 2017

Neopaganisme : Les Islandais vont bientôt pouvoir adorer ouvertement

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Les Islandais vont bientôt pouvoir adorer ouvertement Thor, Odin ou Frigg grâce à la construction prochaine du premier temple dédié à ces dieux nordiques depuis le temps des vikings.

Le culte des divinités scandinaves sur l'île a cédé le pas au christianisme il y a environ un millénaire mais nombre d'Islandais restent attachés à une forme de paganisme, très ancré dans les traditions populaires, y compris au moment des fêtes chrétiennes comme Noël.

"Je ne pense pas que quiconque croie qu'il existe un cyclope monté sur un cheval à huit pattes", sourit Hilmar Orn Hilmarsson, grand prêtre de l'Asatruarfelagid, une organisation qui pratique le culte des dieux nordiques. "Pour nous, ces contes sont des métaphores poétiques et une manifestation des forces de la nature et de l'esprit humain."

L'Asatruarfelagid, basée à Reykjavik, a vu le nombre de ses membres tripler au cours de la décennie écoulée. L'an dernier, elle rassemblait 2.400 personnes, sur une population totale de 330.000 Islandais.

Le temple qu'elle s'apprête à construire ce mois-ci sera de forme circulaire, enfoui à quatre mètres dans le flanc d'une colline qui domine la capitale islandaise et couronné d'un dôme de verre qui laissera filtrer la lumière du soleil.

Des mariages et des funérailles y seront célébrés. Les enfants y recevront un nom viking et les adolescents y seront initiés à la mythologie nordique.

Les adeptes du culte nordique pratiquent encore des rituels sacrificiels anciens, l'occasion de se réunir pour écouter des contes, jouer de la musique, manger et boire mais, signe des temps, en épargnant désormais la vie des animaux.

http://fr.reuters.com/article/oddlyEnoughNews/idFRKBN0L61M220150202

12 janvier 2017

les Jésuites sont a l'origine de la science moderne

Jesuits

Nombreux sont les personnes qui pensent que la science etait opposée a la religion , et que la religion a empeché la science de developper ses theories ,alors que ce sont les Jésuites qui ont développé la science ,dans quel but  ,il est étrange ,que  ces sciences  ont servi a ébranler la bible et sa génése etrange pour des hommes censés etre des hommes d'église qui ne travaillaient qu'à la négation de leur dogme .

À l’issue d’un accident de guerre, en 1521, au siège de Pampelune, Ignace de Loyola, grièvement blessé à la jambe par un boulet de canon, a sublimé son énergie sexuelle de manière contrôlée. Ce n’est pas nouveau, car c’est la base même de l’occultisme. Mais il a codifié un système de développement occulte très efficace en liaison avec la force de la planète Mars ou, tout au moins, avec l’un des esprits de cette sphère.

On amuse les gens avec le yoga de la Kundalini, mais les hauts initiés jésuites détiennent de puissants secrets. De plus, leurs chefs sont dirigés par des entités occultes supérieures tel celui qui inspira Ignace de Loyola, ainsi que son incarnation suivante, le clairvoyant Swedenborg. Le « Jésus » des Jésuites est un prête-nom, une couverture fallacieuse car jamais Jésus ne commanda la ruse et le meurtre pour faire avancer le royaume de Dieu. Loyola était un militaire espagnol du XVIe siècle qui rêvait de conquérir le monde, mais qui réalisa que la religion était le meilleur moyen pour entrer chez l’ennemi avec des paroles de paix à la bouche. Blessé, il resta longtemps allongé ce qui lui permit d’analyser ses mécanismes psychiques les plus subtils. Il sublima l’énergie sexuelle et mit au point un système de développement psychique qui fabrique des anormaux. Il se fit prêtre pour infiltrer l’Église, débarqua à Rome, promit au pape de sauver son trône du danger de la Réforme, établit une milice totalitaire camouflée en ordre religieux et partit à la conquête de l’univers « Pour la plus grande gloire de Dieu ». C’est ainsi qu’il devint l’agent du destin dans l’âge noir. Il se mit au « service du Pape », ce qui signifie exactement le contraire si l‘on connaît le langage Jésuite. C’est dire que la religion catholique est totalement entre les mains du général de l’ordre, le pape noir, qui n’est lui-même que la pointe de la pyramide visible.

Tous les Jésuites du monde sont dans une obéissance absolue, et selon leur formule « s’abandonner comme un cadavre », ils sont comme des robots entre les mains de leurs chefs. Ils forment donc un corps militaire d’élite – à la fois prêtres et guerriers – présent dans tous les pays. C’est une armée démoniaque qui a investi la Terre, et la liaison des Jésuites avec les Gris extraterrestres est plus que probable.
Ils contrôlent les polices secrètes, les armées et les organismes internationaux.

À travers ces relais, ils expérimentent ce qu’ils veulent sur les populations. Par exemple, la guerre du Viêt-Nam leur a permis d’éliminer leurs adversaires dans ce pays, et le génocide du Cambodge a nettoyé un million de bouddhistes récalcitrants à la conversion chrétienne. Les bouddhistes de la tradition du Petit Véhicule ont particulièrement souffert, alors qu’au contraire les Lamas tibétains sont financés par les Jésuites. Sans cette aide, le lamaïsme ne serait pas connu du public et le Dalaï-Lama ne bénéficierait pas d’une telle publicité. Il faut un sérieux coup de pouce pour monter aussi haut lorsqu’on est un pauvre réfugié sans patrie ni argent.

Autre info qui n’est pas anodine, le sceau des illuminati était déjà utilisé par les jésuites en 1744, soit 26 ans avant leur création par Weishaupt.

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2 fondateurs de la géologie, et Roger Boscovich (1711 - 1787), pionnier de la théorie atomique moderne. Un chapitre important de cette période est la saga des astro nomes jésuites de Chine où, à partir de l’arrivée de Matteo Ricci (1552 - 1610) à Pékin, ils introduisirent l’astronomie européenne et dirigère nt durant 150 ans l’Observatoire impérial. Les travaux des astronomes jésuites en Inde et en Indochine sont moins connus. La découverte de l’Amérique fut pour les Jésuites l’occasion d’étudier la terre, la faune et la flore du nouveau monde , et d’explorer des territoires in connus depuis le Canada jusqu’à la Patagonie. A partir de leur intérêt pour la géographie, les Jésuites dessinèrent les premières cartes de nombreuses régions d’Amérique, de Chine, d’Inde, du Tibet et d’Ethiopie. Alors que les travaux scientifiques des Jésuites connaissaient un sommet, ils furent interrompus par la suppression de l’ordre en 1773. Un nouveau chapitre des travaux scientifiques des Jésuites démarra avec la restauration de l’ordre en 1814. A partir de 1825, les Jésuites fondèr ent un nouveau réseau d’environ 70 observatoires astronomiques, météorologiques et sismologiques dans le monde entier.

Ceux qui étaient installés en Afrique, en Asie et en Amérique Centrale et Amérique du Sud firent partie, dans beaucoup de cas, des premières institutions scientifiques de ces pays. Durant cette période, les Jésuites apportèrent des contributions importantes, particulièrement dans l’étude et la prévision des ouragans tropicaux a insi que dans la recherche en sismologie et dans le magnétisme terrestre. Parmi les personnalités marquantes de cette période, citons Angelo Secchi (1818 - 1878), directeur de l’observatoire du Collège romain et pionnier de l’astrophysique ; Stephen Perry (1833 - 1889), directeur de l’observatoire de Stonyhurst (Grande - Bre tagne), l’un des premiers chercheurs en géomagnétisme e t en physique solaire ; James Macelwane (1883 - 1956), professeur de géophysique à l’université Saint Louis (USA) et directeur de l’Association s ismologique jésuite , et Pierre Teilhard de Chardin (1881 - 1 955), paléontologue qui travailla sur les premiers fossiles humains de Chine et devint célèbre par ses idées sur l’évolution et sur l’avenir de l’humanité. De nos jours, les Jésuites dirigent 133 universités et environ 200 collèges du second degré dans le monde entier. Un certain nombre de professeurs de science jésuites allient l’enseignement et la recherche, gardant ainsi vivante la tradition scientifique de la Compagnie de Jésus. 2. Science et spiritualité jésuite Nous en arrivons à la question suivante : comment peut - on expliquer la présence particulière des Jésuites en science ? Il ne fait pas de doute que d’autres ordres religieux ont aussi connu de hautes figures scientifiques, comme par exemple Gregor Mandel, pionnier de la génétique faisant partie de l’ordre des Augustiniens. Cependant, avec les Jésuites, nous constatons une présence continue et institutionnelle depuis les tout premiers jours de leur fondation jusqu’à présent. Un signe de cette présence particulière dans le domaine scientifique rési de dans le fait que , dix - huit ans après la naissance de l’observatoire du Vatican, le pape Pie X en confia la d irection aux Jésuites, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Cet engagement dans les sciences apparut durant la première période de l’histoire d e la Compagnie de Jésus et dura jusqu’à la suppression de l’ordre en 1773 ; elle fut poursuivie après sa restauration en 1814 jusqu’à nos jours, ainsi que nous l’avons vu dans le court résumé précédent. Il est, par conséquent, pertinent de poser la questio n de la spécif icité jésuite expliquant cet engagement dans les domaines scientifiques. Steven J. Harris écrivit l’ une des premières tentatives de réponse à cette question 2 .

Il l’a basée sur les seuls Jésuites des XVIIème et XVIIIème siècles, mais on peut aussi appliquer ses idées aux Jésuites modernes. Dans une analyse très bien fondée et détaillée, Harris situe la base de l’engagement des Jésuites en faveur de la science s ur ce qu’il appelle la « spiritualité apostolique », qui est au cœur de « l’idéologie jésuite ». L’expression « idéologie jésuite » fut employée pour la première fois par Ritka Feldhay pour décrire leur façon de considérer la connaissance comme moyen du sa lut 3 . Pour Harris, 2 Steven J. Harris, Transposing Merton’s thesis: Apostolic spirituality and the establishment of the Jesuit scientific tradition. Science in Context , 3 (1989), 29 - 65. 3 Rivka Feldhay, Knowledge as salvation in Jesuit culture. Science in C ontext , 1 (1987), 195 - 213. 3 les principaux éléments de cette spiritualité sont les suivants. En premier lieu, l’importance attribuée au service chrétien qui a canalisé les sentiments religieux vers l’extérieur et dans des activités mondaines qui ne sont pas habitue llement associées à la vie religieuse. A cela, il ajoute un engagement actif avec le monde, qui conduit au respect de l’expérience ou au fait de « tester au moyen de l’expérience » et à « la preuve par l’expérience », qui sont devenus des méthodes standard pour évaluer les idées et les projets. Dans le domaine scientifique, l’importance a été accordée aux aspects expérimentaux des observations et des expériences.

C’est ainsi que, pour Harris, la spiritualité apostolique , qui constitue la force de base forma nt le caractère de toute activité de tout Jésuite, comprend la motivation pour un travail scientifique. Un autre élément est une « estime pour le savoir » particulière. Cet aspect conduit à ce qu’il appelle la « sanctification du savoir », responsable de l ’énorme effort des Jésuites depuis leur origine dans le domaine de l’éducation, avec la fondation des collèges et des universités. D’après Harris, la sanctification du savoir les a conduits à prendre des engagements avec les activités séculières mises au s ervice de buts spirituels in fine, autrement dit le salut des âmes. Il voit cette action menée dans trois domaines principaux : dans l’éducation, dans les monarchies d’ Europe et dans les missions étrangères. Des facteurs historiques, également mentionnés par Harris, ont joué un rôle important. Tout d’abord, il cite la coïncidence entre la fondation de la Compagnie de Jésus et le début de la science moderne et son engagement envers l’éducation dans les écoles et les universités. Quand ils ouvrirent leurs éco les, les Jésuites ne souffraient d’aucune tradition doctrinale pour les conditionner, comme ce fut le cas, par exemple, des Dominicains et des Franciscains. Les Jésuites ont pu plus facilement incorporer leur enseignement dans les courants neufs de la scie nce moderne et ainsi répondre aux exigences sociales de l’époque.

De cette façon, les Jésuites ont pu incorporer dans leur enseignement les nouveaux courants des sciences mathématiques et expérimentales. Clavius, de par son influence, fit un grand effort p our introduire l’enseignement des mathématiques dans les collèges jésuites, ce qui fut finalement accepté comme norme établie pour tous les établissements du Ratio Studiorum. Il insista sur le fait que les mathématiques sont une vér itable science, à l’enco ntre de l’opinion générale des cercles traditionnels de son temps, et sur leur nécessité absolue pour étudier la philosophie naturelle. L’introduction des sciences mathématiques comme élément important des programmes des collèges jésuites constituait égale ment une réponse à l’importance sociale croissante que la science moderne était en train d’acquérir. Christopher Schneider était conscient de cette exigence sociale et de son importance apostolique. Dans une lettre à Johannes Rader, il observa que l’étude des mathématiques devrait être mieux prise en compte parmi les Jésuites. A Paul Gudin, professeur de mathématiques au collège de Graz, il écrivait : « Il est évident que les mathématiques sont le filet avec lequel on peut attraper les élites et les nobles, et les enrôler au service de Dieu 4 ». La nouveauté de l’engagement des Jésuites envers les sciences mathématiques est exprimée dans le document adressé au roi d’Espagne Philippe IV par les professeurs des universités de Salamanque et Alcalá de Henares tra itant de la montée du collège des Jésuites de Madrid, le Collège Impérial, au rang universitaire de Reales Estudios (Etudes Royales). Ils étaient opposés aux projets du roi et écrivaient qu’il n’était ni convenable ni « décent » pour des religieux d’enseig ner des matières profanes telles que les mathématiques, l’astrologie, la navigation et les sciences militaires. Les Jésuites répondirent qu’ils pouvaient justement enseigner ces matières car elles faisaient partie des programmes d’une école ecclésiastique et religieuse, qu’elles étaient nécessaires pour enseigner la philosophie, et qu’elles étaient utiles pour éviter « le recours abusif du public en général à la superstition et à la prévision de l’avenir 5 ». Après la restauration de la Compagnie de Jésus au XIXème siècle, la présence de Jésuites en science était également justifiée en tant qu’argument apologétique contre ceux qui, à l’époque, attaquaient 4 Steven J. Harris, Les chaires de mathématiques. Luce Giard (ed.), Les Jésuites à la renaissance . Paris : Presses Universitaires de France, (1995) , 239 - 262, (253 - 254). 5 José Simón Díaz, Historia del Colegio Imperial de Madrid . Madrid: Consejo Superior de Investigaciones Científicas (1952), 72 - 84. 4 l’Église en disant qu’elle était ennemie de la science. La présence de savants jésuites et l’ existence de leurs institutions scientifiques furent présentées comme argument évident sur la fausseté de ces accusations et comme exemple de la compatibilité entre la science et la foi chrétienne. Aloysius Cortie (1859 - 1925), directeur de l’observatoire d e Stonyhurst, écrivant en 1923 au sujet d’Angelo Secchi, remarquait : « Les ennemis de la Sainte Église ont fait un tel usage abusif de la science comme arme pour attaquer ses vérités les plus fondamentales , que l’impression s’est manifestée parmi beaucoup de ses enfants selon laquelle l’étude de la science est nuisible et dangereuse pour la foi...

Le Père Secchi est un exemple frappant de quelqu’un qui savait unir religion et science 6 ». Outre ces éléments historiques , en liaison avec les besoins apostolique s dans le travail éducatif des collèges et universités, il nous faut chercher des éléments intrinsèques plus spécifiques dans la spiritualité jésuite. On peut également trouver quelques éléments d’une spiritualité apostolique dans d’autres ordres religieux modernes (fondés après le XVIIème siècle) , certains à la suite de l’exemple jésuite, mais n’offrant pas une telle présence dans les domaines scientifiques. Il nous faut, par conséquent, chercher des éléments plus spécifiques dans la spiritualité jésuite a postolique afin d’expliquer cette tradition scientifique particulière On peut trouver les traits fondamentaux de ce qu’on appelle « la spiritualité ignat ienne », fondés sur les expériences ascétique s et mystiques de Saint Ignace, dans ses deux grands ouvra ges : les Exercices spirituels , et les Constitutions

7 . Les E xercices spirituels, corpus de prières et de méditations pour un mois, au début et à la fin de la formation de tout Jésuite, et répété durant huit jours chaque année, forment le cœur de cette spir itualité. C’est là qu’il nous faut chercher les motivations qui peuvent expliquer l’engagement particulier des Jésuites envers la science. La caractéristique la plus imp ortante de la spiritualité ignat ienne est une mystique du service, compris comme servic e à Dieu à travers le ministère apostolique envers les hommes

8 . Les Constitutions définissent le but de la Compagnie de Jésus « non seulement pour aider au salut et au perfectionnement de ses propres membres par la grâce divine, mais à l’aide de la même gr âce pour aider au salut et au perfectionnement de leurs frères humains

9 ». Saint Ignace comprend ce service comme un service à l’Église. Il a souvent répété dans ses écrits ce qui est devenu la devise des Jésuites, que tout doit être fait pour « la plus gr ande gloire de Dieu » ( Ad majorem Dei Gloriam ). On peut déjà trouver cela dans Saint Paul : « faites tout pour la gloire de Dieu » (1Co 10,31), mais Saint Ignace a ajouté le comparatif « plus grande » pou r indiquer que les Jésuites ont le devoir de rechercher non seulement la gloire de Dieu, mais la plus grande gloire. Dans la première méditation des Exercices spirituels, « Principe et Fondation » , il exhorte chacun à agir à chaque occasion, « en désirant et en choisissant seulement ce qui nous cond uit le mieux vers le but pour lequel nous avons été créés

10 ». Le terme « plus » (en latin magis ) est un élément important de cette spiritualité. En tout temps et en toute circonstance, cette spiritualité est ce qui pousse les Jésuites à chercher « plus » d ans leur activité. Ce que de nombreux Jésuites ont trouvé dans leur activité scientifique. Saint Ignace insiste aussi souvent dans ses écrits sur le fait de « trouver Dieu en tout es choses » ; Il parle ainsi d’une conscience croissante de ce que l’on peut trouver Dieu en chaque personne, en chaque lieu et en chaque chose ; c’est la forme que prend une attitude de prière dans la vie active. Il s’agit là d’un aspect important présent dans la dernière méditation des Exercices spirituels et intitulée « Contempl ation pour atteindre l’amour ». Dans cette méditation, il est demandé de « voir comment Dieu est présent dans les créatures, dans les éléments, dans les plantes, dans les animaux, dans les hommes (en moi, moi - même), [...] et de considérer comment Dieu s’emploie à travailler pour moi dans tout ce qui est créé sur la terre ». Voilà qui transforme tout : choses, gens, circonstances, en occasions de trouver Dieu.

De plus Saint Ignace, en insistant sur l’humanité du 6 A. L. Cortie, Angelo S e cchi, S. J. (1818 - 1878). En B. Windle (ed.) Twelve catholic men of science . L ondres: Catholic Truth Society, (1923), 149 - 164. 7 S. Ignacio, Obras , 221 - 238, 432 - 646. 8 Jean - Claude Dhôtel, La spiritualité ignatienne. Points de repère. Paris 1991. 9 S . Ignacio, Obras , (Examen Primero y General, Cap. 1. 3), 466. 10 S. Ignacio, Obra s , 272 - 273. 5 Christ, nous invite à voir que tout ce qui est h umain, et on peut y inclure la science, peut nous servir à rencontrer Dieu. Jerónimo Nadal, un des compagnons de St Ignace, décrit cette attitude par l’expression « contemplatifs dans l’action » pour parler de ce qu’on a appelé « la façon jésuite ». Elle i mplique une union entre la prière et l’action ; on peut trouver Dieu dans le silence de la prière , et dans l’activité du travail. Par conséquent, il n’y a pas d’activité, pas de sujet quelque profane qu’il paraisse, qui ne puisse être transformé en prière. Enseigner les mathématiques ou la physique dans une université, observer la lumière d’une lointaine galaxie ou dessiner la carte d’une région inconnue sont des activités qu’un Jésuite trouve parfaitement compatible s avec sa vocation et à travers laquelle il peut essayer de trouver Dieu dans sa vie. Dans d’autres groupes religieux, ce peut être aussi une attitude personnelle, mais pour les Jésuites, elle jaillit du cœur de leur spiritualité. Angelo Secchi, le célèbre astrophysicien, disait : « La contemplat ion de l’œuvre de Dieu est l’une des activités les plus nobles de l’esprit ; c’est le but principal de l’étude de la nature

11 ». De cette façon, les Jésuites s’impliquent dans des activités, parmi lesquelles la recherche scientifique, que d’autres considère nt incompatibl es, ou du moins peu convenables pour des religieux. On peut les trouver actifs dans un emploi social, responsables de paroisse, chercheurs en biologie ou en astrophysique, écrivains poètes, avec chez tous une motivation basée sur la même spir i tualité : chercher Dieu en toutes choses. Un autre aspect de l a spiritualité apostolique ignat ienne est sa préférence pour choisir des situations ou des activités dont nous dirons qu’elles sont « aux frontières ». Ce que nous voulons signifier ainsi c’est que les Jésuites, au lieu de se consacrer à des activités pastorales traditionnelles à l’intérieur de l’Église, essaient d’entrer en contact avec des activités extérieures parfois considérées non conventionnelles. Le pape Benoît XVI le reconnu t quand il dit aux Jésuites : « Comme mes prédécesseurs vous l’ont dit à plusieurs occasions, l’Église a besoin de vous, compte sur vous et continue à se tourner vers vous avec confiance, en particulier afin d’atteindre ces lieux physiques et spirituels que d’autres n’atteignent pas ou peinent à atteindre

12 ». Voici pourquoi nous pouvons trouver un Jésuite en pri ère dans un monastère bouddhique ou poursuivant des recherches en physique dans un accélérateur de particules. Les Jésuites sont toujours conduit s aux frontières, vers des lieux et des situations où le message chrétien est encore inconnu. Par exemple, c’est cet esprit qui conduisit Ma t teo Ricci et ses compagnons au XVIIème siècle à se présenter à la cour impériale de Chine en tant qu’astronomes occ identaux, à adopter les costumes et les manières des lettrés chinois. Au XIXème siècle et au début du XXème, on considérait que la science était un domaine étranger, sinon hostile, à la religion. Les Jésuites ont senti que leur responsabilité était de mont rer, grâce à leurs travaux scientifiques, qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre science et foi, et que le travail scientifique lui - même peut aussi être une façon de trouver Dieu. De cette attente naquit la fondation du réseau d’observatoires jésuites dis séminés dans le monde. L’homme de science jésuite moderne considère la communauté scientifique comme sa paroisse, brisant ainsi par sa présence de nombreuses frontières et des barrières d’incompréhension. Daniel Linehan (1904 - 1987), inlassable sismologue e t explorateur, conscient de son rôle de prêtre et de savant, fit graver sur le pied de son calice : « Première Messe au Pôle Nord Magnétique 1954 » et « Première Messe au Pôle Sud 1958 ». Ses priorités étaient claires à ses yeux quand il déclara à un journ aliste du magazine Life : « Je donnerais toute ma sismologie pour célébrer une seule Messe comme celle à laquelle vous avez assisté ce matin

13 ». 3. Témoignages de Jésuites hommes de science Les savants jésuites des XVIIème et XVIIIème siècles ne ressentaient pas le besoin de justifier leur activité, qu’ils considéraient comme parfaitement normale. Quelques scientifiques jésuites modernes, cepend ant, ont considéré nécessaire d’écrire à ce sujet. Secchi a été parmi les premiers à 11 Angelo Secchi, Le soleil , Paris : G authier - Villar, 1875 , (Prologue), 6. 12 Discours du pape Benoît XVI à la Congrégation Générale 35. 13 Charlotte B. Harvey, The voyage of the Monte Carlo. Boston College Magazine , ( Fall 2000 ) . 6 le faire. Il a considéré que son travail était une express ion de la compatibilité entre science et religion, sujet controversé à son époque (XIXème siècle) : « La vraie foi n’est pas hostile à la science, mais les deux domaines sont comme deux rayons venant du même Soleil qui devrait illuminer nos esprits au moyen de la vérité

14 ». Teilhard de Chardin, commentant en face d’un groupe de jeunes Jésuites la lettre du Père Général Johannes Janssen de 1947 sur l’apostolat intellectuel, présenta ce qu’il pensait de l’engagement des Jésuites envers la science dans le contexte de sa pensée

15 . Il commença par insister sur l’énorme importance de la science dans le monde moderne, en disant que c’est devenu ce qu’il appelle la Grande Affaire du Monde , « fonction humaine aussi vitale que la nutrition et la reproduction ». Pour lui, la recherche scientifique constitue la pointe de la flèche de l’évolution humaine. Il s’est demandé pourquoi il est si important pour nous, Jésuites, de prendre part à la recherche scientifique, et il répondit que « c’est l a forme sous laquelle est cachée et opère plus intensément dans la nature qui nous entoure la puissance créatrice de Dieu ». A travers elle, ajoute - t - il, de nouveaux progrès de conscience apparaissent dans le monde. Teilhard est convaincu du besoin de réco nciliation du « problème des deux fois », la foi en Dieu et la foi en l’homme. Cette réconciliation est nécessaire afin de faire avancer dans le monde le Royaume de Dieu. Pour lui, ces deux fois sont en fait les deux composants essentiels d’un mystique hum ano - chrétien complet. On ne peut rendre présent dans le monde leur réconciliation et leur synthèse à moins que ce soit vécu concrètement, d’où l’importance de la recherche scientifique chez les Jésuites. Teilhard finit sur ces mots : « Nous, prêtres jésuit es, non seulement nous devons nous intéresser, nous prêter, mais nous devons croire à la Recherche parce que la Recherche (poursuivie ‘avec foi’) est le terrain même sur lequel a des chances de s’élaborer la seule mystique humano - chrétienne qui puisse fair e demain une unanimité humaine

16 ». C’est ainsi que nous pouvons trouver dans une formulation diffé rente la même spiritualité ignat ienne qui discerne dans la recherche scientifique le meilleur moyen pour conduire à l’expansion du Royaume de Dieu grâce à la réconciliation des deux fois. Dans son célèbre essai La Messe sur le Monde , Teilhard exprime sous une formulat ion différente le principe ignat ien : trouver Dieu en toutes choses

17 . Dans cette prière, il consacre à Dieu tous les efforts et toutes les souffra nces des hommes, hostie universelle sur l’autel du monde. Dans les années 1960, il y avait un bon nombre, près de 300, de scientifiques jésuites aux Etats - Unis. Ce qui conduisit certains d’entre eux à poser explicitement la question de la vocation du prêtr e - homme de science et du Jésuite - homme de science. C’était un aspect particulier du problème plus général de ce que l’on appelait à l’époque le prêtre avec trait d’union, c’est - à - dire le prêtre avec d’autres activités professionnelles. Frank Haig, professe ur de physique, considère que le prêtre - scientifique ne peut seulement s’expliquer par l’intérêt personnel ou par le rôle apologétique de défense de l’Église

18 . Pour lui, ce sont des raisons nécessaires mais non suffisantes , et il propose que le prêtre - scientifique exerce avant tout un rôle symbolique dans l’intégration d’une vie de la science et d’une vie de la grâce. Il a justifié cette intégration par le besoin vécu maintenant dans l’Église de repenser son message dan s la langue du monde scientifique, et d’être ainsi présente aux frontières de la connaissance. D’après Haig, le prêtre - scientifique « essaie de rendre le monde de la foi et le monde de la science transparents l’un envers l’autre ». Ernest Spittler, professeur de chimie, applique ces concepts a u cas concret des Jésuites et donne une position centrale à leur rôle en tant que prêtres, médiateurs entre Dieu et les hommes

19 . Ce rôle doit être réalisé à l’intérieur de l’Église, 14 Cité par Van Tricht , Secchi (1878), 370. 15 Teilhard de Chardin, Sur la valeur religieuse de la recherche . Science et Christ. Oeuvres 9 , Paris : Éditions du Seuil, 19 65 , 255 - 263 . 16 Ibid., 263 17 Teilhard de Chardin, La Messe sur le monde Le cœur de la Matière Oeuvres 13 , Paris : Éditions du Seuil ( 19 76) , 139 - 156 . 18 Fra n k. R. Haig, vocation of the priest - scientist. Bull. American Association of Jesuit Scientists, 36 (1961), 3 - 21. 19 Ernest G. Spittler, The priest - scientist in the Church. Bull. American Association of Jesuit Scientists, 39 (1962), 30 - 37. 7 et il est « médiateur » à l’égard de la communauté scientifique, et des laïcs catholiques et non - catholiques. Il constitue un véritable apostolat, lequel est souvent caché et , en ce qui concerne les Jésuites, il sera souvent exercé à travers l’éducation. William Meissner, psycho - analyste, l’applique plus directement au Jésuite - scientifique qui adopte deux rôles, celui de prêtre, et celui de scientifique, et déclare que l’individu est ainsi placé dans une situation qui n’est pas libre de conflits, de frustrations, d’insécurité et d’anxiété

20 . Afin de résoudre ces conflits, il propose la nécessité d’intégrer les valeurs de la science et les valeurs de la vie jésuite. Le prêtre - scientifique est avant tout un prêtre, et il exerce une fonction spécifiquement religieuse, apostolique et symbolique en même temps. Elle est apostolique dan s la mesure où il passe pour quelqu’un qui porte témoignage de la vérité. Elle est symbolique dans la mesure où il est le signe visible de la plénitude de la vie religieuse chrétienne : « Il est, alors, le symbole de l’unification dans la vérité des savoir s religieux et scientifiques, de la foi et de la raison, de la sagesse catholique et du savoir séculier, de l’Église et de la science moderne ». Meissner présente ce qui est spécifiquement jésuite dans ce qu’il nomme la « proposition jésuite », que nous co mprenons comme la spiritualité jésuite. Il commence par considérer les moyens permettant à la Compagnie de Jésus de poursuivre ses fins, telles qu’elles sont proposées par St Ignace dans les Constitutions, et dont certaines sont surnaturelles et d’autres n aturelles

21 . Si on l’applique au Jésuite - scientifique, ceci implique la complémentarité de l’idéal religieux de la sainteté personnelle et de l’engagement pour la science. Pour un Jésuite, le travail scientifique doit toujours être apostolique et Meissner i nterprète cette obligation comme étant « de l’incarnation », c’est - à - dire participant à la présence du Verbe incarné de Dieu parmi les hommes pour la sanctification de toute activité humaine. Il reconnaît les difficultés inhérentes à l’exécution de cette f onction , qui doit être une synthèse dynamique entre le fait d’être, authentiquement, homme de Dieu et homme de science. C’est un rôle complexe, Meissner l’admet, et en conséquence il y aura toujours une certaine tension dans la vie d’un Jésuite - scientifiqu e. Timothy Toohig, Jésuite travaillant sur la physique des particules au Fermilab, essaie de trouver la connexion entre son travail de physicien et sa spiritualité 22 . Il démarre en considérant que la physique cherche à comprendre la structure ultime de la m atière, ses constituants élémentaires et les forces qui les lient, en même temps que l’origine et le destin final de l’univers. Pour cette raison, dit - il , ne soyons pas surpris que des physiciens tels qu’Albert Einstein et Werner Heisen b er g et, plus récemm ent, Stephen Hawking et Steven Weinberg, dans certains de leurs écrits, parlent d es questions ultimes de l’existence , et finissent par parler, d’une façon ou d’une autre, de Dieu. Toohig essaie de montrer qu’il existe une certaine analogie entre le travail des physiciens et la recherche de Dieu. Il examine la façon dont Einstein et Niels Bohr reconnaissent la présence d’un mystère caché derrière la structure de l’univers qui reste toujours ouvert à de nouvelles intuitions et de nouvelles inspirations. Tous deux, selon Toohig, avaient une approche intuitive des problèmes physiques et pratiquaient leurs travaux avec la profonde conviction de l’existence d’une simplicité sous - jacente de la structure de la matière. Il se demande si ces attitudes ne témoignent pa s d’une spiritualité sous - jacente et d’une certaine expérience implicite de Dieu. Toohig, dans son analyse, utilise le concept d’ « expérience transcendantale » développé par le théologien jésuite allemand Karl Rahner, signifiant par là une expérience de la transcendance présente chez chacun, et constituant en soi une « connaissance anonyme et non - thématique de Dieu ». Toohig pense qu’il y a une similitude entre cette expérience transcendantale et l’expérience des physiciens en face du mystère de l’univers. Il affirme que, bien que ce ne soit pas dit, on peut considérer la recherche en physique comme une quête de Dieu. On peut mettre en question cette similitude, mais on peut comparer son intention de trouver un certain sens « religieux » dans l’expérience sc ientifique elle - même à la propositio n 20 William W. Meissner, The Jesuit as a priest - scientist. Bull. American Association of Jesuit Scientists, 40 (1963), 25 - 33. 21 San Ignacio, Obras, ( Constituciones X, 3, 813 - 814), 641 - 642. 22 Timothy E. Toohig, Physics re search, a search for God. Studies in the Spirituality of Jesuits , 21/2 (1999), 1 - 26. 8 ignatienne de trouver Dieu en toutes choses. Toohig présente également des analogies entre certains autres aspects de la spiritualité ignat ienne tels, par exemple, que l’expérience de la rédemption personnelle à de profonds niveaux de la vie, proposée dans les Exercices spirituels, et la faim que les physiciens montrent dans leur vie pour une pénétration toujours plus profonde du mystère de l’univ ers. Il va jusqu’à suggérer une certaine similitude entre l’expérience d’Einstein découvrant de nouvelles théories physiques et l’expérience mystique de St Ignace sur la création , près du fleuve Cardoner. L’approche de José Gabriel Funes, actuel directeur de l’observatoire du Vatican, est plus spécifique ; il démarre en déclarant que la tradition scientifique jésuite a ses ra cines dans la spiritualité ignat ienne

23 . Il discute les défis à la foi chrétienne posés par la science de nos jours et l’appel à l’« ap ôtre scientifique » à être présent aux frontières entre l’Église et le monde de la science, et il offre son propre témoignage selon lequel il n’existe pas de conflit entre les deux. A l’objection pratique selon laquelle il existe de nos jours d’autres prob lèmes plus urgents pour un prêtre, Funes répond par la scène de l’onction de Jésus à Béthanie (Mc 14, 3 - 9) justifiant ce que l’on peut considérer comme une vie « gâchée » dans l’étude des galaxies, mais accomplie au service du Seigneur. Il termine avec l’i dée, déjà mentionnée par d’autres, que le prêtre - scientifique joue le rôle de pont entre l’Église et la communauté scientifique. Un autre membre de l’équipe de l’observatoire du Vatican, Paul Gabor, essaie de répondre à la question : l’implication des Jésu ites dans la science est - elle une expression de l’identité jésuite elle - même, c’est - à - dire est - elle de l’ordre du charisme, ou bien est - ce le résultat d’influences extérieures

24 ? Il commence par un panorama du travail scientifique dans la Société depuis Cl avius au XVIème siècle jusqu’à la Congré gation Générale 31 de 1961. A nalysant la motivation derrière ce travail, Gabor présente d’abord les motivations extérieures, par exemple apologétiques et utilitaires, qu’il considère comme insuffisantes. Puis il exam ine les motivations internes et relie la recherche scientifique avec la spiritualité igna ienne dans les Constitutions et les Exercices spirituels de St Ignace. Gabor déclare que « la science est pratiquée pour son propre intérêt dans la Société, en tant qu e véritable quête spirituelle ». C’est ainsi qu’il déclare que les raisons étrangères, telles que pragmatiques, pastorales, pédagogiques et spirituelles ne sont pas nécessaires et que la motivation fondamentale des scientifiques jésuites est la recherche e lle - même. Il affirme également que l’on peut trouver de nombreux parallèles entre la vie scientifique et la vie spirituelle. En ce qui concerne en particulier la physique, Gabor trouve qu’il y a plusieurs aspects dans le travail du physicien, tels que le goût du jeu, la poursuite de la sagesse, les implications et dimensions ascétiques, qui sont des exemples de ses affinités spirituelles. Il termine en disant qu’« il existe une affinité indiscutable entre la science et la spiritualité ignatienne ». Dans ces quelques témoignages nous avons vu que les scientifi ques jésuites voient eux - mêmes leur activité non seulement compatible avec, mais conséq uence de leur spiritualité ignat ienne , justifiée en elle - même et non seulement par des motivations utilitaires apost oliques. Nous avons vu aussi qu’il y a un véritable effort pour montre r les affinités entre le travail scientifique et cette spiritualité, bien qu’il ne soit pas parfaitement clair de définir en quoi consiste nt ces affinités. Gabor reconnaît qu’il existe d es témoignages plutôt que des analyses approfondies, mais il trouve frustrant le manque d’études systématiques concernant la spiritualité du travail scientifique. Funes déclare que parmi les Jésuites il existe différentes façons de vivre l’apostolat scient ifique, de même qu’il y a de nombreuses façons différentes de vivre la vocation jésuite elle - même. Comme exemple, il présente les différences entre un Matteo Ricci et un Teilhard de Chardin , et il s’identifie davantage avec le premier

25 . Tous les témoignages débutent par le postulat selon lequel pendant presque toute son histoire, les Jésuites se sont distingués dans l’Église en tant qu’appartenant à l’institution qui a eu, et a encore, un engagement spécial et une implication dans la science. Leur conclusion fait, d’une certaine façon , le 23 José G. Funes, Una imagen evangélica para el apostolado científico (Mc 14, 3 - 9). Rev. de Espiritualidad Ignaciana , 37, (2007) 87 - 95. 24 Paul Gabor, Jesuit identity and science. An inside look. En Petra Čemus (ed.) Proceedings of the Bohemia Jesuitica Conference (Prague 25 - 27 April 2006) Prague: Carolinum (2010), 647 - 660. 25 Funes, Una Imagen (2007), 92. 9 lien entre cette implication et la spiritualité igna t ienne, fondement de la vie jésuite, bien que cette relation soit exprimée à partir de différents points de vue et que d’autres études soient nécessaires. 4. Pr atique scientifique et vie jésuite Il y a encore une question que nous devons étudier sur la façon dont l’engagement envers la science a été vécue de fait par les Jésuites dans le contexte de le ur propre ordre religieux et comment il a été vu par d’autres Jésuites, en particulier par leurs supérieurs. Tout d’abord, il nous faut tenir compte du fait que les hommes de science ont été, et sont toujours, une petite minorité parmi les Jésuites. Leur formation, en quelque sorte, les sépare du reste de leurs frère s, qui s’occupent plus spécialement de théologie, de philosophie et d’humanités, ou de travail pastoral direct. Il est vrai qu’ils ont suivi une formation théologique et philosophique similaire, mais leur formation et leur travail scientifiques ne sont pas partagés par les autres. Voilà pourquoi, parfois, le scientifique jésuite peut se sentir un peu incompris, ou isolé dans son travail, un peu un « outsider » dans sa propre communauté. Les supérieurs regrettent aussi parfois ne pas pouvoir dédier les scien tifiques à d’autres tâches qu’ils considèrent plus utiles. Mordechai Feingold examine la situation en détail avec les Jésuites scientifiques des XVIIème et XVIIIème siècles, et il pose la question : pourquoi, parmi eux, n’y a - t - il pas de savants de premièr e grandeur comme Galilée, Descartes ou Newton

26 ? Bien qu’il soit permis de s’interroger sur la pertinence de cette question, puisque les savants de ce niveau sont si rares qu’il est difficile à une institution d’apporter une seule contribution. Mais la que stion permet à Feingold d’examiner une série de circonstances qui dressent des obstacles dans les activités des scientifiques jésuites. Il se demande même s’il n’existe pas de réelle incompatibilité entre la vocation jésuite et l’engagement envers une scie nce séculière, puisque pour eux la science est toujours un moyen vers une fin et non une fin en elle - même. Il nous faut admettre que pour un Jésuite le travail scientifique, comme n’importe quelle autre activité de Jésuite, est finalement orientée vers le but apostolique du salut des âmes. Cependant, ceci n’invalide pas leur engagement pour la science, puisque même les plus grands savants ont une variété de motivations dans leur travail. La pureté de la poursuite de la science pour elle - même est, en fait un mythe, comme l’a montré le sociologue de la science Robert K. Merton

27 . Feingold examine une série de problèmes pratiques qui pourraient placer des obstacles dans la progression de la carrière scientifique d’un Jésuite. Parmi eux, il place le peu d’intérêt de ses supérieurs pour ce type d’études et l’urgence présentée par d’autres domaines considérés comme plus importants. Un exemple concret en est la priorité attribuée par les supérieurs aux besoins d’enseignement dans les collèges et les universités par r apport à la recherche. Un autre exemple de ce problème réside dans la priorité donnée à la publication de livres scolaires par opposition aux résultats de recherches. Feingold pose que les Jésuites ont excellé davantage en tant que professeurs et formateur s dans les domaines scientifiques qu’en tant que chercheurs eux - mêmes. Citons en exemples les étudiants de collèges jésuites tels que Torricelli, Descartes, Laplace, Volta, Buffon et Lalande. D’autres obstacles rencontrés par les Jésuites dans leur travail scientifique, selon Feingold, sont les réticences des supérieurs à l’égard des nouveautés, les règles pour l’unité de la doctrine, la censure intérieure de l’ordre et l’auto - censure des auteurs eux - mêmes. Un problème con cret qui affecta les scientifiques jésuites au XVIIème et au XVIIIème siècles fut l’acceptation du système de Copernic en astronomie et en physique atomique. Il nous faut reconnaître la présence de ces problèmes, reconnus par les scientifiques jésuites eux - mêmes, mais ce ne furent pas des obstacles insurmontables. Nous ne pouvons pas non plus séparer de façon aussi drastique l’enseignement et la recherche ; si les Jésuites ont été de si bons professeurs de science, c’est qu’ils unissaient enseignement et re cherche. 26 Mordechai Feingold, Jesuits : Savants. En M. Feingold (ed.), Jes uit science and the republic of letters . Cambridge (Mass.): The MIT Press (2002), 1 - 45. 27 Robert K. Merton, La sociología de la ciencia . Madrid, Alianza Universidad (1973), (Las pautas de conducta de los científicos) 423 - 443. 10 L’œuvre scientifique des Jésuites dans la Société restaurée après 1814 a été principalement centrée sur les observatoires et les universités. Cette époque ne connaissait plus de préjugés contre les théories scientifiques depuis que la science étai t séparée des questions philosophiques et théologiques. Les scientifiques jésuites jouissaient d’une liberté complète dans leurs travaux du domaine scientifique. Teilhard de Chardin, par exemple, n’eut jamais aucun problème pour la publication de ses trava ux scientifiques. De plus, ses supérieurs lui conseillèrent de rester dans le domaine scientifique et de ne pas se mêler de questions théologiques. Les travaux des nouveaux observatoires, fondés après 1824, étaient grandement appréciés par les Jésuites, no urris et encouragés par les supérieurs jusqu’aux années 1970, où ils commencèrent à décliner. En 1893, le Père Général Luis Martin, parlant des travaux effectués à l’observatoire de Manille (Philippines), déclara qu’ils contribuaient non seulement à la « s plendeur de la science et à la bonne réputation de notre Société, mais aussi à l’utilité des scientifiques et à l’assistance des âmes, but de toutes nos études et activités selon notre institution

28 ». Pierre Lejay (1898 - 1958), directeur de l’observatoire d e Zikawei (Chine), se plaignait en 1933 de ce que le travail scientifique de l’observatoire n’était pas suffisamment apprécié par la Mission jésuite chinoise, quelques missionnaires le considérant comme une perte de temps. Le Père Général Wladimir Ledochow ski lui écrivit pour lui dire qu’« il avait toujours protesté personnellement contre cette opinion injuste » et pour mettre en évidence « la haute importance du travail intellectuel et la faveur qu’il a toujours eu e dans l’ Église et les traditions missionn aires 29 ». Nous pouvons conclure que le travail scientifique jouit encore d’une grande estime parmi les Jésuites, sauf par quelques critiques qui ne comprennent pas son importance. Dans les temps modernes, l’importance donnée à l’enseignement, que nous avon s vue dans la période précédente, est toujours d’actualité, du fait du plus grand nombre d’universités dirigées par des Jésuites et du besoin de professeurs jésuites dans les départements des sciences. Ernesto Gherzi (1886 - 1976), dernier directeur de l’obs ervatoire de Zikawei qui travailla ensuite à l’observatoire géophysique jésuite de Montréal, se plaignait en 1970 du peu de soutien qu’il rencontrait chez les autres Jésuites dans ses recherches de géophysique. Louis Larendeau, Provincial de la province ca nadienne française jésuite, reconnut que les supérieurs n’étaient pas souvent familiers du monde de la science de sorte que la vocation des scientifiques jésuites est rarement récompensée, spécialement en ce qui concerne ceux qui font de la recherche. Cependant, il concède que l’enseignement est mieux reconnu et accepté

30 . Carl - Henry Geschwind, écrivant dans le contexte des travaux jésuites contemporains de sismologie aux Etats - Unis pose aussi la question, comme Feingold : les Jésuites ont - ils travaillé en s cience pour la science ou bien poursuivaient - ils d’autres fins ? Il déclare qu’au XIXème siècle la tradition scientifique jésuite s’était effacée et qu’en Amérique du Nord « idéologiquement, une absence de goût pour une libre recherche » s’était développée

31 . C’est faire fi de personnalités telles que Angelo Secchi, Stephen Perry et Benito Viñes qui, au XIXème siècle, apportèrent des contributions durables et significatives en astrophysique, en géophysique et en météorologie. Il fait la différence avec l’attitude envers la recherche sismologique de Frederik Odenbach et James Macelwane, considérant que seul le deuxième bénéficiait d’une véritable mentalité scientifique. Nous avons déjà mentionné la complexité des motivations dans le travail scientifique, et comment la présence chez des scientifiques jésuites d’un but religieux ultime n’invalide pas leurs travaux d’hommes de science. Conclusion 28 Lettre au P. Miguel Saderra (3 Nov 1893), Archivum Romanum Societatis Iesu ( ARSI ), Lettres du P. Luis Martín, 1892 - 1906,158 29 Lettre au P. Pierre Lejay (17 Abril 1933). ARSI , Lettres du P. Wladimir Ledochowski, 1915 - 1942, 482 - 483 , . 30 Lettre du provincial de la Province G allo - canadienne Louis Laurendeau au P. Ernesto Gherzi (Montreal, 3 février 1970) Saint - Jérôme, ASJCF , Bo - 214 - 35. 31 Geschwind, Embracing science (1998), 28 y 49.

rien néchappe a ces jésuites ils ont meme un téléscope surnommé lucifer  tres en accord avec leur manigance.

LUCIFER, de son nom complet le Large Binocular Telescope Near-infrared Spectroscopic Utility with Camera and Integral Field Unit for Extragalactic Research, soit en français « Installation spectroscopique proche infrarouge du Grand Télescope binoculaire avec caméra et unité intégrale de champ pour la recherche extragalactique », est un instrument utilisé en astronomie sur le télescope appelé Large Binocular Telescope. L'ensemble fait partie de l'Observatoire international du Mont Graham, construit en 1989. Il est situé sur le Mont Graham, dans le sud-est de l'Arizona aux États-Unis LUCIFER a été mis en service au début 2011 après 10 années de développement et de test. Le sigle correspond à « Instrument pour le Télescope à Large Binoculaire, spectroscopique proche de l'infrarouge avec Caméra et unité intégrale de champs pour la recherche extragalactique1 » : il s'agit d'une caméra couplée à un spectrographe qui viennent compléter le télescope. Ce télescope est considéré comme l'un des télescope les plus puissants au monde.

 

16 décembre 2016

l'origine secrete des évangiles réalité du mythe.

La véritable origine des évangiles des Eglises Chrétiennes

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Le mot "Evangile" vient du grec "Euaggelion" qui veut dire "bonne nouvelle". Cependant, il y a déjà une première chose à dire concernant ces évangiles : ils sont tous "selon" quelqu'un, selon Matthieu, selon Marc, selon Luc, selon Jean. Nous n'avons aucune certitude concernant l'identité de leurs auteurs.

Une deuxième chose maintenant : le clergé chrétien aime faire croire que lorsqu'on parle des évangiles il s'agit d'une rédaction unique à partir de textes initiaux. Dommage pour eux, mais c'est entièrement faux ! Les textes ont été remaniés, et encore une fois remaniés, manipulés et de nouveau manipulés. Le fait est facilement démontré par les exégètes qui se sont penchés sur ces textes-là, mais le clergé chrétien continue à camoufler habilement cette information... on le comprend, que soit connue la vérité à ce sujet... ce ne serait pas vraiment "une bonne nouvelle" pour lui, mais bien plutôt la plus épouvantable des nouvelles !

Citons à ce sujet l'intéressant ouvrage du Père Kannengiesser : "Foi en la résurrection, résurrection de la foi" (1974), où il écrit : « il ne faut pas prendre au pied de la lettre les faits concernant Jésus rapportés par les Evangiles qui ne sont que des œuvres de circonstance ou de combats [dont les rédacteurs ...] consignent par écrit les traditions de leurs communautés concernant Jésus ».

Fort intéressant, en tenant compte, en plus, du fait qu'aucun des auteurs des Evangiles n'a été témoin oculaire de ce qu'il a écrit, aucun ! Kannengiesser parle de "combats", pourquoi ? Parce que les Evangiles sont un tri de textes, un assemblage de textes, fait dans un contexte particulier et spécialement dans le contexte d'une lutte entre communautés chrétiennes, entre Judéo-chrétiens et Pauliniens (les disciples de Paul).

Les textes évangéliques que nous possédons aujourd'hui ont comme base une remise à jour effectuée 100 ans après la mort de Jésus, et ceci après déjà des remaniements suivant d'autres remaniements... le tout opéré à partir de différentes sources (... au pluriel s'il vous plaît !)

Ces évangiles ne sont pas les premiers documents chrétiens ! Par exemple l'Epître de Paul "aux Thessaloniciens" leur est antérieure d'au moins 50 ans. Et il faut noter que Paul était jugé par ses contemporains comme quelqu'un qui avait trahi la pensée de Jésus. Tous les Apôtres l'ont considéré comme un traître, pourtant c'est Paul qui va être le grand bâtisseur, le fondateur du Christianisme tel que nous le connaissons encore aujourd'hui !

Ce christianisme ne serait pas actuellement ce qu'il est et les Evangiles ne seraient pas non plus ce qu'ils sont, sans Paul et, plus tard dans le temps, sans l'empereur Constantin.
Il faut le dire - même si c'est avec un réel et profond regret que nous le disons - cette Religion, ses quatre Evangiles, la plupart des textes formant le "Nouveau Testament"... tout cet ensemble constitue une trahison permanente de la pensée de Jésus.

Il n'existe aucun témoignage qui soit daté d'avant 140 et qui relaterait l'existence d'une quelconque collection d'écrits évangéliques. C'est vers 170, d'après l'évaluation de T.O.B. (Traduction Œcuménique de la Bible), qu'est apparu un statut canonique pour ces quatre évangiles. T.O.B. dit très clairement que les textes évangéliques s'adaptaient « aux divers milieux... », répondaient « aux besoins des églises... », exprimaient « une réflexion sur l'Ecriture... » et répliquaient « ...même à l'occasion aux arguments des adversaires, et » [qu'ils avaient] « recueilli et mis par écrit, selon leurs perspectives propres, ce qui leurs était donné par les traditions orales » !

En d'autres termes, dans ces textes, on a de très nombreuses fois trié, recueilli, sélectionné et souvent modifié... et ceci, toujours selon les "besoins" et "les perspectives propres" ! Néanmoins, au concile "Vatican II" (Rome, 1962-65), concile ouvert sous la Présidence de Jean XXIII - celui que les chrétiens de l'époque aimaient appeler "le Bon pape Jean" - les cardinaux constituant cet aréopage, tous ces grands spécialistes du mensonge, ont pu comme à leur habitude c'est à dire sans aucun complexe, conclure leurs travaux en déclarant à la face du monde... mais sans rire le moins du monde :

« L'Eglise [...] affirme, sans hésiter, l'historicité des 4 évangiles qui transmettent fidèlement ce que Jésus, le fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel jusqu 'au jour où il fut enlevé au ciel [...] ».
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C'est faux... une fois encore, mais là, le mensonge est particulièrement grotesque, en plus ! Voyons de près ce qu'il en est :

Concernant Matthieu, il est de plus en plus souvent admis qu'il ne s'agissait nullement d'un compagnon de Jésus, que l'auteur était juif, qu'il utilisait un vocabulaire palestinien et que le texte était rédigé en grec ; on a également découvert que l'auteur appartenait à une communauté judéo-chrétienne, et qu'il était en rupture avec le Judaïsme.

Concernant Marc, ce n'est pas le livre d'un apôtre, mais le récit de quelqu'un qui était probablement le disciple d'un apôtre (ça fait une nuance !). Il y a beaucoup de latinismes dans son texte, donc il pourrait, selon les hypothèses, avoir été écrit à Rome. Ce texte s'adresse à des chrétiens qui ne vivent pas en Palestine.

Concernant Luc, Kannengiesser dit par exemple la chose suivante :
« Luc est le plus sensible et le plus littéraire, il présente toutes les qualités d'un vrai romancier », son évangile est écrit en grec classique, sans barbarismes. T.O.B. dit : « le souci premier de Luc n 'est pas de décrire les faits dans leur exactitude matérielle ».

Enfin concernant Jean, les opinions les plus diverses sont émises. T.O.B dit que : « tout porte à croire que le texte actuellement divulgué eut plusieurs auteurs ». D'autres pensent que des additions ultérieures y ont été apportées. Il règne une totale confusion quand à savoir qui est derrière le (ou les) présumé(s) "auteur(s)" de cet évangile. De toutes façons ici comme pour les trois autres on est devant l'inconnu concernant le (ou les) rédacteur(s), du coup on comprend mieux pourquoi, pour ces quatre évangiles, au lieu de citer à chaque fois le nom de l'auteur on emploie la formule : "selon"...

Ce qui est intéressant à retenir, c'est qu'il n'existe, du moins en l'état actuel de nos connaissances sur ce sujet, aucun écrit rédigé par un témoin oculaire de la vie de Jésus, que les Evangiles ne sont en fait, qu'une compilation d'informations concernant la vie publique de Jésus, et que ces informations émanaient, et de traditions orales, et d'écrits disparus aujourd'hui ! Lesquels "écrits disparus" étaient des intermédiaires entre la tradition orale et les écrits définitifs.

Mais pourquoi ont-ils disparu ?
Et, qui les a fait disparaître ?

constantinlegrand

Ne serait-ce pas ceux déjà cités plus haut, en particulier l'Empereur Romain, Constantin 1er le Grand... ceux-là mêmes qui veulent à tout prix faire croire que ces évangiles sont une transmission fidèle de la vie et des paroles de Jésus... et bien évidemment le Vatican ?

Tout le monde est en droit... au minimum, de se poser la question ?

Les soi-disant textes initiaux, auxquels les sophistes-théologiens
font souvent allusion, n'ont jamais existé !!

Ce sont des copies datant du IVème au Xème siècle de notre ère. Le nombre des copies de versions antérieures est d'environ 1 500, mais il n'y a pas de concordance entre elles. On a pu identifier 80 000 variantes, et il n'y a pas une seule page dans ces soi-disant textes initiaux qui ne soit aujourd'hui l'objet de contradictions. De copie en copie ces textes se sont trouvés transformés, modifiés, manipulés et adaptés pour correspondre "aux besoins", pour reprendre les mots de TOB. Ils sont pleins d'erreurs et de tromperies - on en dénombre plusieurs centaines de milliers - qui sont aisées à repérer, et qui sont connues.

Le recueil le plus important de ces "erreurs" est le "Codex Sinaiticus" qui, tout comme le "Codex Vaticanus", date du IVème siècle : il a été découvert en 1844 dans une bibliothèque du couvent de Sainte-Catherine dans le Sinaï ; il ne contient pas moins de 16 000 corrections manuelles attribuées, en tout, à sept copieurs-traducteurs différents. Certains passages ont même été, au fil du temps, changés trois fois pour être en fin de compte, remplacés par des textes complètement différents. Mr. Friedrich Delitzsch, auteur d'un dictionnaire d'ancien hébreu, et éminent spécialiste de la Bible a détecté plus de 3 000 erreurs graves dans ce texte qui appartient cependant au canon de l'Eglise Catholique.

Normalement quand on parle d'un "texte initial", ceci suppose d'abord l'existence d'un texte, évidemment, un "document initial", mais encore faut-il, pour qu'il soit vraiment "initial" qu'il s'agisse bien d'une première version et qu'elle puisse être garantie "authentique", que son origine soit claire et incontestable. Eh bien, en l'occurrence dans aucun de ces quatre Evangiles il n'y a le moindre texte, même partiel, pouvant répondre à pareille définition !

De ce fait on comprend très bien Jean Schorer, recteur de la Cathédrale Saint-Pïerre à Genève - son propos est assez percutant, jugez en plutôt - il dit ceci : « la thèse que le Nouveau Testament est inspiré par "Dieu" dans son intégralité est tout simplement injustifiable ».
Tous ceux qui sont de véritables athées - ceux pour qui "Dieu" n'est qu'une invention des hommes - partageront bien évidemment son avis, cela va de soi.

Mais revenons aux falsifications, à ce sujet Robert Kehl de l'université de Zurich écrit ceci : « il apparaît souvent qu'un passage est corrigé par quelqu'un, et puis après encore une fois par un autre copieur, traducteur, afin de recevoir un tout autre sens, et ceci en fonction des concepts dogmatiques d'une telle ou telle école théologique qui doivent être pris en compte. Tout ceci a fait des textes un cafouillage terrible et les a déformés ».

La majorité des chrétiens sont des ignorants : les gens qui forment cette majorité pensent que la Bible telle qu'elle est aujourd'hui a toujours existé et que, depuis le début de son existence, elle a toujours eu la forme sous laquelle ils la connaissent maintenant, ils pensent que "leur" Bible, comprenant l'Ancien et le Nouveau Testament, a toujours eu les textes qui la compose aujourd'hui.

Ils sont ignorants pour commencer, du simple fait que pendant deux siècles les premiers chrétiens n'avaient pas d'écrits du tout, hormis l'Ancien Testament, rédigé avant la naissance de Jésus-Christ ; d'ailleurs, à cette période-là la version canonique actuelle de l'Ancien Testament n'avait encore été, ni choisie ni arrêtée par les stratèges du Vatican, ou du moins leurs prédécesseurs... pour ne pas commettre d'anachronisme.

Ils ignorent aussi, sûrement, que se sont déroulés au cours des siècles, entre les diverses écoles et les divers courants de la pensée chrétienne des combats, des querelles, des guerres, des confrontations... voire des meurtres de personnalités - un exemple assez proche de nous : l'assassinat, plus que probable, du Pape Jean-Paul 1er en 1978, après seulement 34 jours d'un pontificat qui s'avérait devoir être (peut-être : on peut toujours rêver !) réformateur, au point de bousculer de déplorables habitudes ("maffieuses", entre autres, mais "intellectuelles" aussi, telle la condamnation de la contraception), toutes habitudes très profitables certes aux intérêts de certains prélats, mais épouvantables pour une foule d'autres personnes.

Tous ces conflits avaient en effet pour cause de sérieuses divergences de vue sur les doctrines à appliquer et les dogmes que la papauté entendait imposer au "peuple chrétien"... et au monde, car telles ont toujours été les dimensions de son ambition.

Cette majorité de chrétiens dont je parle, à l'évidence, ils ignorent que c'est à cause de ces violentes luttes intestines qu'est née la nécessité d'établir une base commune de doctrine. Et ils ignorent aussi, j'ai tout lieu de le supposer, que pour palier ces aléas cette base a été construite - mais 200 ans seulement après la mort de Jésus et s'est établie sur le socle de plusieurs compromis, dont celui-ci : il faudra dire et faire savoir partout que ces textes "sacrés" (les fameuses "écritures saintes" !) sont inspirés par "Dieu", que ces textes que nous entrons au canon de notre Eglise, sont "la parole de Dieu" ! Bien sûr, aux yeux de la "haute" hiérarchie de cette Eglise, il allait de soi que tous les autres textes (ou tous les textes des autres, c'est au choix !) devraient obligatoirement être considérés par le monde entier comme "nuls et non avenus".

En toute justice comme par simple logique, ceux qui ont déformé à un point tel les Ecritures ne devraient plus avoir... et depuis bien longtemps, le droit de faire de la théologie une science... ni de proclamer qu'avec eux, avec leur Eglise Catholique, le Vatican est seul détenteur de l'authentique "parole de Dieu", ils devraient plutôt avoir honte de perpétuer une organisation aussi mensongère.

Quand à leurs valets africains en soutane, qu'elles soient noire ou rouge, eux qui se sont mis au service de cette Eglise mafieuse, ils devraient avoir encore plus de honte, en pensant qu'ils ont abjuré la religion de leurs ancêtres, une religion honnête celle-là, et ont abandonné dans le malheur tous leurs frères et sœurs Africain(e)s... enfermé(e)s dans les griffes de cette Religion Romaine... souvent même à l'insu de leur propre conscience !

Comme on vient de le voir, il y a de quoi se poser des questions sur le sérieux des informations transmises par "les quatre évangiles". Non seulement il y a de nombreuses différences entre les quatre, on pourra le constater plus aisément en consultant "les Synoptiques", cette version où les textes sont présentés sur quatre colonnes adjacentes (une par évangéliste) pour permettre une comparaison immédiate.

De nombreuses divergences concernent certes des détails de grammaires et de vocabulaires, d'ordre des mots, mais il y a aussi des divergences plus graves qui affectent le sens de passages entiers, et il y en a une autre qui est aussi d'importance : il est impossible de faire concorder les différents tableaux de la généalogie de Jésus.
Il existe, en plus dans ces quatre évangiles, des faits qui se contredisent d'un texte à l'autre, ce qui démontre bien que ces textes ont été trafiqués abondamment (... et séparément !), en vue de faciliter l'intégration des quelques parcelles à chaque fois retenues pour devenir canoniques, et même en réalisant ce travail-là, l'Eglise n'a pas voulu - ou n'a pas pu - tenir compte de l'existence de multiples erreurs : elle les a laissé en place ; on a vu plus haut ce qu'en pensent les spécialistes intéressés !

Mais de toutes façons, comment pouvait-elle venir à bout de tous ces problèmes, avec des documents dont les textes

ont été tant de fois trafiqués ?

c'est en aimant le prochain qu'en réalisera le dessein de Dieu sur terre et non en faisant descendre le Dieu lui même exalté soit il que nous serons en mesure de vivre Dieu en nous !

On ne retrouve la Trinité dans un seul texte de Matthieu 28-19 , comment se fait il que l'on retrouve pas sous
cette forme de crédo "Au Nom du Père du Fils et du St Esprit" dans les
autres textes alors que c'est le dogme principale qui a été adopté en
322 par l'église Romaine....

Ezéchiel 8: 14 Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de l’Eternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. 15 Et il me dit: Vois–tu, fils de l'homme? Tu verras encore d'autres abominations plus grandes que celles–là.

16 Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Eternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Eternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt–cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Eternel et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient à l'ORIENT devant le SOLEIL. 17 Et il me dit: Vois–tu, fils de l'homme? Est–ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu'ils commettent ici? Faut–il encore qu'ils remplissent le pays de violence, et qu'ils ne cessent de m'irriter? Voici, ils approchent le rameau de leur nez.

18 Moi aussi, j’agirai avec fureur; mon oeil sera sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, Je ne les écouterai pas.

Ainsi, D.ieu n'écoute pas ceux qui se tournent vers l'orient, vers une "autre lumière", celle du "soleil" qui est aussi celle de "Satan qui se déguise en ange de lumière". (2 Cor 11:14)

Si la Parole de Dieu a cru bon de nous préciser ces choses, c'est bien parce qu'elles sont en rapport direct avec des "signes" irréfutables d'obéissance ou de rébellion !Soyons encore plus précis. Quel est le jour d'adoration du soleil (le "dies solis") ?

C'est le DIMANCHE ! ("Sunday" en anglais)

 

Mais quel est le jour consacré à l'Eternel depuis l'origine, comme "SIGNE à PERPETUITE" ? Le SHABBAT !

Qui est à l'origine de la transposition du Shabbat au dimanche ? Rome et le Vatican !

(Les références historiques sont trop nombreuses pour être citées ici mais dès le deuxième siècle, les "chrétiens" d'origine juive ou païenne ont été persécutés pour avoir voulu garder le Shabbat, ces persécutions ayant repris de plus belle pendant la sinistre "Inquisition" !)

Répétons que "Satan se déguise en ange (messager) de lumière".

Mais QUI est le véritable messager de la véritable Lumière ? JESUS (Yeshoua) ! (2 Cor 4:6; 1 Th 5:5; 1 Jean 1:7...)

Ainsi, Satan se déguise en Jésus (en "Yeshoua") !

Mais nous avons été prévenus:

" Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus (Yeshoua) que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien." (2 Cor 11:4)

 

Nous savons aussi que " Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres." (2 Cor 11:15)

 

... et nous savons bien quel est le jour choisi par les "ministres de (fausse) justice" !

 

Ce n'est pas le jour en lui-même qui est à condamner puisque les premiers disciples "étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur" (Actes 2:46), mais il est aisé de constater que toutes les théologies antichrist ont pour origine la pensée des adeptes du dimanche contre le shabbat !

 

De la Rome du IVème siècle et du Concile de Nicée jusqu'aux évangéliques d'aujourd'hui (avec leurs faux évangiles du "kingdom now", de la "prospérité", de "l'estime de soi" ou de la "fausse gâce permissive changée en dérèglement", Jude 4), en passant par toutes les dénominations protestantes (filles de la Prostituée), chacun a "retranché ou ajouté à la Parole" !

Vous étiez à la messe ou au culte ce matin ? Il y avait un "grand prêtre" (quel que soit son titre) pour diriger la cérémonie avec ses rituels et ses traditions d'homme ?

 

Examinez-vous et que Dieu vous garde !

Rappel: Les hommes (leur nature charnelle) choisissent spontanément le soleil comme (fausse) lumière ou comme "Lumière sans D.ieu" mais aussi comme base de leurs calculs dans leurs calendriers religieux, leurs jours de semaine, de mois et d'années, mais aussi comme jours de fêtes (dont les solstices et équinoxes) contre les "fêtes de l'Eternel" basées sur la lune et l'année lunaire.

"Il a fait la lune pour marquer les temps". (Ps 104:19)



c'est au nom de Dieu que jésus a prêché...a enseigné ... a annoncé l'arrivé du royaume de DIEU et non de lui même et d'un autre agent saint esprit . Le saint esprit est absent dans l'œuvre de jesus c'est un agent qui le fortifie qui l'aide dans ses miracles ,et il est plus facile de comprendre cet agent comme une créature divine que comme une constituante de Dieu?

Ce dogme est aussi incompréhensible qu'il sera le seul qui séparera les religions entre elles dans le l'union spirituelle qu'elle devait les unir Unicité de Dieu .le rappel du message monotheist révélé a tous les prophètes le meme est un unique message universelle pas la religion des juifs ni la religion des blancs ni celles des arabes mais la religion de tous les hommes soucieux  de réussir leur passage sur terre et de devenir des humains complet dans leur amour et leur dévotion éternelle .ce sont vos coeurs qui seront jugés et pas votre langue ni votre apparence  Amen amin shalom.......
Fraternellement:Rjames

http://www.chretien.at

12 décembre 2016

Krishnamurti , Theosophisme et l'Ordre de l'Etoile d'Orient.

krishnamurtiTrès grande
La Société théosophique est une association d'inspiration néospiritualiste destinée à diffuser la théosophie, doctrine inventée et formulée par Madame Blavatsky et ses successeurs.

Fondée à New York le 17 novembre 1875, par Helena Petrovna Blavatsky, ainsi que par le Colonel Henry Steel Olcott, William Quan Judge, Charles Sotheran, le Dr Seth Pancoast, George H. Felt, et quelques autres, ses quartiers généraux furent établis en Inde, d'abord à Varanasi puis à Adyar (près de Chennai). Elle compte parmi ses plus éminents membres Charles Leadbeater, Francesca Arundale, Annie Besant, Rudolf Steiner et Curuppumullage Jinarajadasa.

Annie Besant succéda au Colonel Olcott à la tête de la Société Théosophique de 1907 à 1933, et donna au mouvement une impulsion mondiale. Malgré un certain nombre de crises et de scissions, l'organisation reste présente sur tous les continents et possède des sections nationales dans une cinquantaine de pays. Elle est actuellement présidée par Radha Burnier.
Histoire de la Société Théosophique

La Société Théosophique se présente ainsi :

« La Société Théosophique est une organisation internationale ayant pour but de :

    Former un noyau de la Fraternité Universelle de l'Humanité, sans distinction de race, credo, sexe, caste ou couleur ;

    Encourager l'étude comparée des religions, des philosophies et des sciences ;

    Étudier les lois inexpliquées de la nature et les pouvoirs latents dans l'homme.

Son siège mondial est à Adyar, Madras, Inde. »

La doctrine théosophique repose à ses débuts sur l'enseignement allégué de deux mahatmas indiens connus sous les noms de Moryah et Koot Hoomi (K.H.), avec qui Helena Blavatsky affirmait être en contact[1].
Jiddu Krishnamurti

En 1908, Annie Besant et C.W. Leadbeater découvrent le jeune Jiddu Krishnamurti en qui ils voient le futur "instructeur du monde". La Société théosophique mène alors une campagne intensive destinée à promouvoir le futur "instructeur du monde" mais Krishnamurti parviendra à se détacher de l'influence de la Société et rompra définitivement avec celle-ci en 1929, suite à un drame (la mort de son frère) ainsi que des comportements considérés comme suspects ou tout au moins "scabreux"de la part de Leadbeater.
Membres illustres

 Jiddu Krishnamurti

Qui est krishnamurti ?

un enfant similaire aux victimes du programme MK Ultra ?


Une victime du mind control ?



Voici sa carte de membre du club:

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La Société Théosophique
et l'Ordre de l'Etoile d'Orient.

 Dissolution

UNE DÉCLARATION DE J.KRISHNAMURTI THE STAR PUBLISHING TRUST EERDE OMMEN  HOLLANDE

 

c'est pour cela que je désire que ceux qui cherchent à me comprendre soient libres. Et non pas qu'ils me suivent, non pas qu'ils fassent de moi une cage qui deviendrait une religion, une secte. Ils devraient plutôt s'affranchir de toutes les craintes. de la crainte des religions, de la crainte du salut, de la crainte de la spiritualité, de la crainte de l'amour, de la crainte de la mort, de la crainte même de la vie. Comme un artiste qui peint un tableau parce que c'est son art qui est sa joie, son expression, sa gloire, son épanouissement, c'est ainsi que j'agis, et non pas pour obtenir quoi que ce soit de qui que ce soit. Vous êtes habitués à l'autorité, ou à l'atmosphère de l'autorité: vous attendez d'elle de vous faire ac- céder à la vie spirituelle. Vous croyez, vous espérez, qu'un autre, par des pouvoirs extraordinaires - un miracle - va vous transporter dans la région de la liberté éternelle, qui est le Bonheur. Toute votre con- ception de la vie est basée sur cette croyance. Voici trois ans que vous m'écoutez sans que, à part quel- ques exceptions, aucun changement se soit produit en vous. Analysez bien ce que je dis, avec un esprit critique, afin de comprendre pleinement, profondé-ment.

Lorsque vous demandez à une autorité de vous mener à la vie spirituelle, vous êtes automatique- ment obligé de construire une organisation autour de cette autorité. Et par le fait même de cette orga- 8 nisation, vous voilà prisonnier comme dans une cage. Si je parle avec cette franchise, pensez bien que je ne le fais point par dureté, ni par un excès d'ar- deur dans la poursuite de mon but, mais parce que je veux que vous me compreniez, car enfin c'est pour celà que vous êtes ici, et nous perdrions notre temps si je n'expliquais pas clairement, d'une façon déci- sive, mon point de vue. Pendant dix-huit ans, vous avez tout préparé pour cet événement: la Venue de l'instructeur du monde. (Maitreya alias l'antechrist ....)Pendant dix-huit ans, vous vous êtes organisés, vous avez attendu quelqu'un qui vienne apporter une nouvelle joie à votre esprit et à votre coeur, encourager et transformer votre existence, vous donner un autre entendement, vous élever à un plan supérieur de la vie, vous rendre libres enfin - et maintenant, voyez ce qui se passe! Considérez, raisonnez avec vous- mêmes, cherchez si cette croyance vous a rendus différents - et je ne vous parle pas de cette diffé- rence, toute superficielle, qui consiste à porter des insignes: détail tout à fait mesquin et absurde. Cette croyance a-t-elle balayé en vous toutes les choses non essentielles de la vie? Il n'y a ici qu'un criterium: de quelle façon êtes-vous plus libres, plus grands, plus dangereux à l'égard de toutes les socié- tés basées sur tout ce qui est faux et non essentiel? En quoi les membres de cette organisation de l'Etoile 9 se sont-ils transformés? Comme je l'ai dit, vous avez tout préparé pour moi pendant dix-huit ans.

Il m'est égal que vous croyiez que je sois ou non l'Instructeur du Monde. Cela est sans aucune importance. Comme membres de l'Ordre de l'Etoile, vous avez donné votre sympa-thie et votre énergie parce que vous admettiez que Krishnamurti était l'instructeur du Monde - partiellement ou totalement, totalement pour ceux qui cherchent en toute bonne foi, et partiellement pour ceux que satisfont leurs propres demi-vérités. Donc, vous avez tout préparé pendant dix-huit ans: voyez cependant combien de difficultés se trou-vent encore sur la voie de votre compréhension, combien de complications, combien de choses mesquines. Vos préjuges, vos craintes, vos autorités, vos églises, anciennes et nouvelles, toutes ces choses, je le maintiens, sont des obstacles à la compréhension. je ne peux pas vous parler plus clairement. je ne veux pas que vous acceptiez mon opinion, mais que vous me compreniez. Cette compréhension est nécessaire parce que votre croyance n'a pas suffi pour vous transformer, mais qu'elle vous a seulement compliqués, et parce que vous n'êtes pas désireux d'envisager les choses telles qu'elles sont.

Vous voulez avoir des Dieux à vous: de nouveaux Dieux au lieu des anciens, de nouvelles religions au lieu des anciennes, de nouvelles formes au lieu des anciennes - tous également sans valeur, tous des barrières, des limitations, des béquilles. Car vous en êtes là.

Au lieu des anciennes différences spirituelles, vous en avez de nouvelles, de nouvelles formes d'adoration, au lieu des ancien- nes. Vous dépendez tous, pour votre vie spirituelle, de quelqu'un d' autre, pour votre bonheur de quel- qu'un d'autre, et, bien que vous ayez tout préparé pour moi pendant dix-huit ans, lorsque je viens vous dire qu'il faut rejeter tout cela et chercher en vous- mêmes l'illumination, la gloire, la purification, l'incorruptibilité du soi, pas un de vous n'accepte de le faire. Ou du moins très peu, très peu. Dans ces conditions, quel besoin d'organisation? Que ferais-je d'une suite de gens insincères, hy- pocrites, moi l'incorporation de la Vérité? Encore une fois, je ne veux rien dire de dur ou de peu charita- ble, mais nous en sommes à un point où il faut re- garder les choses en face. J'ai dit, l'année dernière. que je n'acceptais aucun compromis. Bien peu alors m'ont compris.

Cette année, je ne laisse subsister aucun doute. Je ne sais pas combien de milliers de personnes à t ravers le monde - des membres de l'Or- dre - ont tout préparé pour moi pendant dix huit ans,, et maintenant ils ne veulent pas écouter - sans réserves - ce que je dis. Alors, à quoi bon une organisation? je le répète, mon dessein est de faire des hom- 11 mes inconditionnellement libres, car je maintiens que la vie spirituelle consiste uniquement dans l'in- corruptibilité du soi, qui est éternel; qu elle est l'har- monie entre la raison et l'amour. Cela. c'est la Vé- rité absolue, inconditionnée, la Vérité qui est la Vie elle-même. je veux donc délivrer l'homme, et qu'il se réjouisse comme un oiseau dans le ciel clair, sans fardeau, indépendant, extatique au milieu de cette liberté. Et moi, pour qui vous avez tout préparé pen- dant ces dix-huit ans, je vous dis qu'il faut vous af- franchir de toutes ces choses. de toutes vos compli- cations, de tout vos empêtrements. Et pour cela, vous n'avez nul besoin d'une orga- nisation basée sur une croyance d'ordre spirituel. A quoi bon une organisation pour cinq ou dix person- nes dans le monde, pour cinq ou dix personnes qui comprennent, qui luttent, qui ont rejeté toutes les mesquineries? Et quant aux faibles, aucune organi- sation ne peut les aider à trouver la Vérité, il faut qu'ils la trouvent en eux: elle n'est ni loin ni près. elle est éternellement là.

Encore une fois, aucune organisation ne peut nous rendre libres. Rien, ni personne, du dehors, n'en est capable: vous n'y parviendrez ni par un culte officiel, ni par l'immolation de vous-mêmes pour une cause quelconque, ni par l'accomplissement d'aucune oeuvre. Vous employez une machine à écrire pour votre correspondance, mais il ne vous 12 vient pas à l'esprit de la mettre sur un autel pour l'adorer. Eh bien; c'est celà que vous faites lorsqu'une organisation devient par elle-même votre principal intérêt. “Combien de membres contient votre or- dre?” Voilà la première question que me posent les reporters. “Combien de personnes vous suivent? Par leur nombre, nous jugerons si ce que vous dites est vrai ou faux.” je ne sais pas combien ils sont. je ne M'occupe pas de cela. Comme je l'ai dit, s'il y avait un seul homme délivré, ce serait assez. Vous gardez l'idée que seules certaines person- nes détiennent la clef du Royaume du Bonheur. Mais personne ne la détient. Personne n'en a l'autorité. Cette clef se trouve dans votre propre moi, et c'est seulement dans le développement, dans la purifica- tion et dans l'incorruptibilité de ce moi, que réside le Royaume de l'Eternité. Ainsi vous verrez combien est absurde tout cet édifice que vous avez construit en cherchant une aide extérieure, et faisant ainsi dé- pendre des autres ce confort, ce bonheur, et cette force que vous ne pouvez trouver qu'en vous mê- mes. Donc à quoi bon une organisation.? Vous êtes habitués à ce que l'on vous dise com- bien vous êtes avançés, quel est votre degré spiri- tuel. Que c'est puéril!

Sinon vous, qui donc peut vous dire si vous êtes beau ou laid intérieurement? Si vous êtes incorruptible? Allons, ce n'est pas sérieux. 13 14 A quoi bon une organisation? Mais ceux qui vraiment désirent comprendre, qui s'efforcent de trouver ce qui est éternel, sans com- mencement ni fin, ceux-là marcheront ensemble avec une plus grande ardeur, une plus grande inten- sité, et seront un danger pour tout ce qui n'est pas essentiel, pour les irréalités, pour les ombres. Et ils se concentreront. Ils deviendront la flamme, parce qu'ils auront compris. C'est ce corps qu'il nous faut créer, et tel est mon dessein. A cause de cette vraie compréhension, il y aura la vraie amité. A cause de cette amitié - que vous ne semblez pas connaître - il y aura la vraie coopération de la part de chacun.Et cela, non pas à cause d'une autorité, ni à cause d'un salut, ni à cause d'une immolation pour un idéal, mais parce que vous aurez vraiment compris, et que, par conséquent, vous serez capable de vivre dans l'éternel.

C'est là une plus grande chose que tous les plaisirs, que tous les sacrifices. Voilà donc quelques-unes des raisons qui m'ont fait prendre cette décision, après deux années d'un examen attentif. Ce n'est pas à la suite d'une impul- sion momentanée. je n'ai été persuadé par personne - je ne me laisse pas persuader en de telles circonstances. Pendant deux ans je n'ai pensé qu'à cela, avec soin, avec patience, et j'ai décidé de dissoudre l'Ordre, puisque je me trouve en être le Chef. Vous 15 pouvez former de nouvelles organisations et atten- dre quelqu'un d'autre. le ne m'en occuperai pas, je ne veux pas créer de nouvelles cages, ni de nouvel- les décorations pour ces cages. Mon seul souci est de délivrer les hommes, de les rendre libres, libres d'une façon inconditionnelle, absolue

satan a le meme but déguiser ,libérer lhomme de toute religion et de toute divinité ,pour qu'il se laisse aller a la jouissance materiel de ce monde quitte a en perdre son ame mais evidemment l'ame nest pas le soucie de ces theosophistes qui vendent du reve avec de belles phrase ,mais ne vous y fier ils font la promotion dun atheisme absolu un voyage sans retour ou nombreux vont y perdre leur ame .....je pense qu'il a été deçu que le grand instructeur qu'il attendait s'est dérobé a leur petite personne dans leur loge etoilés ,ces theosophistes ou fistes pour ceux qui se font avoir par leur doctrine empoisonnée nuageuse ......Ce qui est incroyable cest que ce discours ressemble etrangement au discours que fera l'antechrist pour charmer ses ouailles il se prend vraiment pas pour de la merde le Krishnamurti ......Ça me rappel quelque chose, ça !
Pas vous ? (MkUltra + religions New Age)
Au congrès de l'Ordre de l'Étoile, qui succéda au Jubilé, K prit la parole sous le vieux banyan ; les rayons du soleil traversaient ses larges branches et ses nombreuses racines aériennes ; on se serait dit dans une forêt magique traversée d'ombre et de lumière. Soudain, au milieu de son discours, il saisit son auditoire en passant de la troisième à la première personne. Évoquant la venue de l'Instructeur du Monde, il dit: « Il ne vient que chez ceux qui le désirent, qui l'appellent, qui se languissent... » - puis, brusquement: « Je suis venu pour ceux qui cherchent la sympathie, qui cherchent le bonheur, qui attendent la joie dans toute chose. Je suis venu pour réformer, et non pour déchirer ; non pour détruire, mais pour construire. » Nombreux dans son auditoire furent ceux qui remarquèrent que le timbre de sa voix avait changé, que ses paroles étaient empreintes de force et d'énergie. Mme Besant devait dire plus tard: « Cet événement a marqué la consécration du véhicule choisi [1] . »
Source http://nous-les-dieux.org/KRISHNAMURTI#07




...Mais Krishnamurti renia toute religion
A vingt-sept ans, à la stupeur et à la consternation de son entourage, au cours d'une réunion annuelle de l'Ordre de l'Étoile tenue en Hollande, il annonça son intention de rompre totalement et définitivement avec cette institution qui était, ne l'oublions pas, l'œuvre de ses amis les plus proches, les plus aimés et respectés. .


La Société Théosophique a été fondée en 1875. C’est une organisation spiritualiste que l’on pourrait apparenter à d’autres organisations telles que la Franc-Maçonnerie ou les Rose-Croix. Ce mouvement initiatique définit toutes les religions comme autant de projections humaines vers le "Divin". Chaque religion détient donc une part de la Vérité.

http://www.lavie.fr/images/2009/12/01/1109_franc-macon_440x260.jpg

Article détaillé : Jiddu Krishnamurti.
En 1908, Annie Besant et C.W. Leadbeater découvrent le jeune Jiddu Krishnamurti en qui ils voient le futur "instructeur du monde". La Société théosophique mène alors une campagne intensive destinée à promouvoir le futur "instructeur du monde" mais Krishnamurti parviendra à se détacher de l'influence de la Société et rompra définitivement avec celle-ci en 1929, suite à un drame (la mort de son frère) ainsi que des comportements considérés comme suspects ou tout au moins "scabreux"de la part de Leadbeater.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Webster_Leadbeater
Quand Annie Besant prit les rênes de la Société théosophique, les membres de l'association arrivèrent à prophétiser une nouvelle manifestation du Christ et acquirent la conviction qu'un garçon indien du nom de J. Krishnamurti était le véhicule désigné.

La théosophie a engendré une multitude de sectes : la Loge unie des théosophes (qui existe toujours en Inde et en Allemagne), l'Eglise catholique libérale du philosophe Leadbeater (toujours active, notamment aux Etats-Unis), la Société hermétique de Londres fondée par Anna Kingsford en 1884, la Quest Society créée en 1908 par G.S. Mead et L'ordre de l'Etoile fondé en 1910 par Rukmini Devi Arundale qui se transformera par la suite en Mouvement mondial de Krishnamurti




Le New Age englobe un grand nombre de "religions" qui different dans les pratiques selon les vocations, les sensibilités et les cultures, mais qui somme toute délivre un même mode de pensée, basé sur les enseignements théosophiques de Helena Blavatsky. Voila une liste non exhaustive de l'ensemble des doctrines derrière lesquels se cachent en fait le New Age:

Franc-Maçons, Kabbale, Scientologie, The secret, Mormon, Jésuite, Témoins de Jehovah, Bouddhisme, Krishna, Brahmine, Raelien, Chamanisme, ...



Le New Age, le Satanisme et le Nouvel Ordre Mondial
Pour introduire certaines des doctrines New Age en occident, ils se sont servi de ce qu'ils appellent les Arts
Orientaux: Yoga, Magnétisme, hypnose, acupuncture, chakras,... je ne nie pas les vertus médicales de ces pratiques car elles ont leur bon coté, mais par contre elles servent également de vitrines, de portes d'entrées du New Age dans l'occident matérialiste. Aux alentours de ces pratiques orientales peuvent se cacher des prosélytes du New Age qui prônent justement le partage, la paix, la richesse pour tous, l'amour, le sexe libre, ..., que des choses dont manquent l'occident, évidemment les populations lassées et stressés par le rythme infernal de la vie et très souvent drogués à l'alcool, au cannabis, aux drogues dures ou aux antidépresseurs et somnifères, embrassent à bras ouverts ces doctrines New Age qui leur apportent la réponse à tous leurs besoins.  
 
 Le gros hic c'est que toutes les religions New Age que j'ai cité plus haut ou que je n'ai pas cité sont basé sur l'oeuvre de Blavatsky.  
 
 Balavatsky a écrit plusieurs livres références dans le milieu du Satanisme au XIXeme siècle, officiellement c'est une Sataniste, bien qu'une fois morte les archives l'ait classé comme ayant une doctrine théosophique, une doctrine qu'elle a elle même créée tout au long de sa vie.  
 
 Vous pouvez consulter ses livres gratuitement sur google book, j'en ai lu quelques extraits, je n’ai pas mis bien longtemps pour tomber sur des phrases du style: "le veritable Dieu est Satan, je suis heureuse d'avoir consacré ma vie a l'oeuvre de Satan et je ne regrette pas un seul instant".... ça c'est juste pour vous donner l'ambiance de ses livres, la lecture d'une seule page suffit à n'importe quel lecteur pour reconnaitre qu'il s'agit de Satanisme :

 
 
 L'oeuvre de sa vie a été de fonder la doctrine théosophique, rebaptisée au XXIeme siecle New Age, le site de Maitreya, ShareInternational.org, dès la page de présentation de Maitreya déclarent eux même que la doctrine de Maitreya est celle des enseignements théosophiques de Blavatsky, autrement dit du Satanisme déguisé sous l'habit de la religion, vous pouvez consulter ce site vous verrez par vous-même :

 
 En ce qui concerne les doctrines de ses religions New Age, Balavatsky a passé sa vie à mélanger toutes les religions authentiques - même si certaines ont déjà été déformées- du monde, pour en formuler une doctrine commune. Etant donné que les religions authentiques viennent toutes du même Dieu, il n'y a pas trop de mal à les factoriser en une seule, reste à subtilement changer certaines définitions de base ô combien importantes, changer les définitions de Dieu et de Satan et du Jugement dernier, et du Paradis et de l'Enfer, ils gardent ces concepts car sinon personne ne quitterait sa religion pour la leur, mais ils en changent les définitions, ce qui va changer la religion New Age en Satanisme déguisé.  
 
 En effet, dans le New Age, Dieu n'est plus une entité vivante, unique, régnant sur la création, mais est une source d'énergie résultat de toute l'énergie que la vie dégage, en gros nous tous réunis, toute la création, nous somme Dieu, et par conséquent on a tous une part de divinité en nous, Dieu n'existe pas c'est la somme de nos divinités respectives. Donc premier point qui fait penser au Satanisme: l'absence d'un Dieu Unique Parfait et tout puissant  
 
 Dans le New Age, il n'y a pas de jugement dernier et d'enfer ou de paradis, pour eux, l'enfer ou le paradis sont dans notre monde et nous nous réincarnons tous à l'infini, sauf ce qu'ils appellent les Dieux, ou les Frères ainés de Sagesse, qui restent sous forme d'énergie et ne prennent pas de corps sauf pour venir sur terre en tant que messie. Donc voila le 2ème point qui fait penser au satanisme, pas de paradis, pas d'enfer, pas de jugement dernier.  
 
 Enfin, sur la notion du bien et du mal, ils expliquent que c'est un concept qui est le fruit de notre imagination et qui nous freine. La ligne de temps est cyclique à l'infini, à la fin de chaque cycle, les âmes sont fatigués et sont obligés de pêcher. Pêcher c'est cela l'enfer, et en aucun cas ils ne parlent de responsabilité ou du poids de nos péchés sur nous. Pécher n'est pas une fatalité comme ils le prétendent, sinon on irait tous pour sur en enfer, combien de gens ont péché toute leur vie pour se repentir après, beaucoup, heureusement et grâce à Dieu. Voila le 3ème point qui identifie le New Age au satanisme, la vieille ruse du diable qui veut nous faire croire que le mal c'est le bien et inversement.  
 
 Enfin, ils libèrent le sexe afin de casser la structure de la famille qui nous construit notre personnalité et nous apprend à appréhender la société.
Ainsi, dans leur nouvelle religion et monde New Age, ils nous contrôlent directement et il n'y a plus de structures de familles. Les gens copulent pour le plaisir et selon toutes les pratiques, tout est autorisé, TOUT, et quand ils veulent procréer, ils le font artificiellement par voie assistée. Le sexe à profusion leur permet de détruire l'identité des gens et leurs capacités à réfléchir sur leur vie spirituelle. Voila un 4eme point qui s'apparente au Satanisme...  
 
 On pourrait encore en parler des jours si on voulait énumérer une a une toutes les similitudes entre le Satanisme et les religions New Age. Le New Age est le Nouvel Ordre Mondial sous l'habit de la spiritualité, ce sont les mêmes gens et démons qui sont derrière les 2. Voila pourquoi le New Age et surtout ce Maitreya sont plus que jamais à prendre au sérieux et a suivre, car Maitreya correspond sur pas mal de point à l'Antechrist et le Nouvel Ordre Mondial est assurément la société de l'Antéchrist, un monde forgé pour lui, et nous voyons comment les oligarchies financières Satanistes sont en train de peaufiner les derniers détails avant son annonce officielle, qui coïncidera avec l'annonce officielle de Maitreya. Nous savons depuis cette semaine que Maitreya est entré est entré dans sa mission publique sur terre en tant qu’Antechrist et pour le moment il se fait appeler Raj Patel.
 
 Voila pourquoi il faut être extrêmement averti à propos du New Age et de Maitreya, le danger guette pour celui qui ne veut pas être emporté.



ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE
Krishnamurti Foundation of America
BP 1560, Ojai, CA 93024, USA
Tel: 805-64-627-26
Télécopieur: 805-64-666-74

http://miroir.urobore.net/index.php/2006/05/03/38-l-enfant-krishnamurti-et-la-societe-theosophique

Il faut dire que Gebrane s'entourait d'amis francs-maçons comme Amin al Rihani, Ibrahim al Yaziji, Jamil al Maalouf, le Général Guiseppe Garibaldi, petit fils du célèbre Garibaldi, pionnier de l'unité italienne (lui aussi Franc-Maçon), de Annie Besant et Krishnamurti francs-maçons et Présidents de la Société Théosophique dérivant de la franc-maçonnerie...
    Helena Blavatsky, Isis Unveiled, 1877, 2 vol. ; trad. : Isis dévoilée, Adyar, 3 t.

    Helena Blavatsky, The Secret Doctrine, 1888, vol. I et II en 4 t. (+ vol. III en 2 t. arrangés par Annie Besant en 1897) ; trad. : La Doctrine Secrète, Adyar, 4 vol.

    Annie Besant, An Autobiography, 1908.

    Annie Besant, Why I became a Theosophist, 1925 ; trad. : Pourquoi je suis devenue théosophe, Adyar

    Annie Besant, The Theosophical Society and the Occult Hierarchy, 1925.

    C. W. Leadbeater, The Lives of Alcyone, 1924, 2 t.

    C. W. Leadbeater, How Theosophy came to me, 1930

    C. W. Leadbeater, Une esquisse de la Théosophie

    colonel Henry Steel Olcott, Old Diary Leaves, 1972-1975, 6 t. ; trad. : Histoire authentique de la Société Théosophique, Publications Théosophiques, 1909. desormais disponible sous le nom " A la decouverte de l'occulte" aux éditions Adyar, 1994.

Études

(par ordre alphabétique)

    B. F. Campbell, Ancient Wisdom Revived, University of California Press, 1980.

    René Guénon, Le théosophisme, histoire d'une pseudo-religion, 1921.

    Jacques Lantier, La théosophie, Culture, Arts, Loisirs, 1970.

    Peter Washingtton, La saga théosophique. De Blavatsky à Krishnamurti (1993), Chambéry, Éditions Exergue, 1999.

    Pierre Mollier, Adyar, Occulte « Gate of India », Politica Hermetica, n°7, 1993, pp. 65-75 (1993).

24 septembre 2016

Mystère scientifique … La division de la lune en deux révélé par la Nasa

 

Des savants de la NASA ont relevé une fissure de plusieurs centaines de Km

ainsi que d`autres crevasses plus petites, mais ils ne savent pas

encore la cause qui leur a donné naissance. Un mystère de plus pour notre Lune, qui les cumule on peut le dire…

 

MC_lune1


 

Certains croient que cela serait dû à des impacts de météorites, d’autres pensent à des écoulements de laves ; mais ce ne sont que des hypothèses.

 

La particularité de ces fissures réside dans le fait que certaines d’entre

elles ressemblent à des « cordons de soudure ». On a nettement

l’impression d’être en présence d’une surface métallique qui se serait

fendue puis ressoudée.

 

Tout ce que les savants de la NASA disent aujourd’hui c’est que : « La lune s’est bien fracturée un jour !? »

 

Par quoi et comment, cela reste un mystère depuis plus de trente ans. Il est

à noter que de telles fissures ont été déjà observées depuis plus de

deux siècles au moyen de petit télescope.


moon_rilles_02-copie-1
 

A la vue de ces photos l’hypothèse des laves qui auraient coulé sur les

fentes depuis des millions d`années, comme il ça a été le cas sur la terre

a été rejetée. En effet on ne voit aucune trace de failles ni d’effondrements semblables a ceux que l’on voit sur le relief terrestre.

 

Les fissures lunaires ont les bords saillants et la découpe franche, leurs soudures sont continues et lisses donc parfaitement confectionnées.

 

Contrairement au failles terrestres qui présentent des cratères et des

discontinuités, le cordon lunaire est continu autant sur sa longueur

que sur sa largeur. Sa base semble consolidée et son relief ne

ressemble à aucune topographie ni sur la terre ni sur aucune autre

planète.


moon_rilles_06 - Copie
 

Un rapport de l’Union Américaine de Géophysique publié en 1970 affirme que

la fissure lunaire ne s’inscrit dans aucune théorie moderne.

 

Par contre, l’Ingénieur Ralph Juergens propose une hypothèse fort

intéressante: D’après lui, il s’agirait d’une décharge électrique provenant de l’espace extra lunaire analogue à celle d’une foudre ; celle-ci aurait provoqué l’éclatement de la lune et sa soudure !?

 

Si l’on se réfère aux lois de la gravité et celles des interactions

spatiales, cette fragmentation de la lune, si elle a eu lieu, aurait dû

provoquer son effondrement. Quel phénomène l’aurait-il provoquée et

quel phénomène aurait-il causé sont retour à l’état primitif avec un

assemblage de nature « électrique » ?

 

Quelles que soient ses causes, la fissuration de la lune est là ; nous la constatons réellement, et elle reste mystérieuse pour les scientifiques.

 

Les savants de la NASA et les physiciens de l’espace, trouveront peut être un jour une théorie qui expliquerait ce mystère scientifique …

 

La division de la lune

 

Un jour, des Mecquois demandèrent à Mohammed de leur faire voir un miracle afin de leur prouver qu’il était réellement prophète.  Alors Dieu divisa la lune en deux, puis rejoignit les deux moitiés ensemble.  Le Coran rapporte cet événement :

 

« L’Heure approche et la lune s’est fendue en deux. » (Coran 54:1)

 

Le prophète Mohammed récitait ces versets du Coran lors des grandes assemblées hebdomadaires du vendredi et lors des deux prières de l’Eid.[1]  Si cet événement ne s’était jamais produit, les musulmans eux-mêmes auraient entretenu des doutes au sujet de leur religion et plusieurs l’auraient même abandonnée!  Les Mecquois auraient dit : « Votre prophète est un menteur; la lune ne s’est jamais fendue en deux, nous n’en avons jamais été témoins! ».  Mais les croyants, à la récitation de ces versets, sentaient leur foi augmenter encore, tandis que la seule explication que donnaient les Mecquois était qu’il s’agissait d’une « illusion passagère ».

 

« L’Heure approche et la lune s’est fendue en deux.  S’ils voient un prodige, ils s’en détournent et disent : « Ce n’est qu’une illusion passagère. »  Ils rejettent (la vérité) et ne suivent que leurs propres passions. »  (Coran 54:1-3)

 

La division de la lune en deux est confirmée par ce qu’ont rapporté de très nombreux témoins, témoignages qui nous ont été transmis par une chaîne de narration ininterrompue dont ont fait partie les personnes les plus fiables qui soient, et si nombreuses qu’il est impossible que leur propos aient été inventés (hadith moutawatir).[2]

 

Un sceptique demandera peut-être : existe-t-il des preuves historiques indépendantes confirmant que la lune a réellement été divisée en deux?  Après tout, des gens de partout à travers le monde ont bien dû voir cet incroyable miracle…

 

La réponse à cette question se divise en deux volets.

 

Premièrement, les gens qui ont eu la possibilité de voir ce miracle n’étaient pas si nombreux, car tandis qu’il faisait nuit à la Mecque, dans d’autres parties du monde, c’était le matin, l’après-midi, ou très tard dans la nuit.  Le tableau suivant donne au lecteur une idée des heures correspondantes dans certaines régions du monde :

 

 

 

Endroit

Heure

Mecque

9:00 pm

Inde

11:30 pm

Perth (Australie)

2:00 am

Reykjavik (Islande)

6:00 pm

Washington D.C.

2:00 pm

Rio de Janeiro

3:00 pm

Tokyo

3:00 am

Beijing

2:00 am

 

 

 

Aussi, il ne va pas nécessairement de soi qu’un nombre important de personnes, dans les pays limitrophes, aient été entrain d’observer la lune à ce moment précis.  Même si quelques personnes, ici et là, l’ont aperçue, il est fort probable que les gens ne les aient pas crues.  De plus, les gens, à cette époque, n’avaient pas le réflexe de préserver par écrit leur propre histoire et les événements particuliers qu’ils vivaient.

 

Deuxièmement, il existe un étonnant fait historique, indépendant, qui vient corroborer l’événement, fait rapporté par un roi indien de l’époque.

 

Kerala est un état du sud de l’Inde.  Il s’étend sur 580 kilomètres le long de la côte de Malabar, au sud-ouest de la péninsule indienne.[3]  Le roi Chakrawati Farmas, de Malabar, a rapporté avoir vu la lune se fendre en deux.  L’incident est documenté dans un manuscrit qui est conservé à l’India Office Library, à Londres (numéro de référence Arabic, 2807, 152-173). [4]  Un groupe de marchands musulmans, qui se rendait en Chine en passant par Malabar, s’est entretenu avec le roi et lui a raconté comment Dieu avait soutenu le prophète Mohammed en accomplissant, par son intermédiaire, le miracle de diviser la lune en deux.  Le roi, totalement soufflé, leur raconta l’avoir vu de ses propres yeux.  Il se fit remplacer par son fils et partit pour l’Arabie afin d’y rencontrer le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) en personne.  Là, devant le Prophète, il prononça l’attestation de foi musulmane; puis il apprit les fondements de l’islam et mourut durant son trajet de retour.  On l’enterra dans la ville portuaire de Zafar, au Yémen.

 

On rapporte que le contingent du roi était mené par un musulman, Malik bin Dinar, et qu’il continua son chemin jusqu’à Kodungallure, la capitale des Chera, où il construisit la première mosquée de l’Inde, vers l’an 629 de notre ère, laquelle mosquée existe toujours aujourd’hui.

 

 

 

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 Photo de la Cheraman Juma Masjid, la plus vieille mosquée de l’Inde datant de l’an 629 de notre ère.  Cette photo a été prise avant que la mosquée ne soit entièrement rénovée, et est une courtoisie de www.islamicvoice.com

La nouvelle de la conversion du roi parvint jusqu’à Kerala, où de nombreuses personnes l’imitèrent.  Les gens de Lakshadwip et de Moplas, dans le Kerala, sont des musulmans dont les ancêtres se sont convertis à cette époque.

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 La Cheraman Juma Masjid, qui porte le nom du premier converti indien, Cheraman perumal Chakrawati Farmas, après sa rénovation.  La photo est une courtoisie de www.indianholiday.com

 

 

 

Le témoignage du roi indien au sujet de la division de la lune et sa rencontre avec le Prophète Mohammed sont également rapportés dans des sources musulmanes.  Le fameux historien musulman ibn Kathir mentionne que la division de la lune a été rapportée dans certaines parties de l’Inde.  Aussi, des livres de ahadith ont rapporté l’arrivée du roi indien et sa rencontre avec le Prophète.  Un des compagnons du Prophète, Abou Sa’id al-Khoudri, a déclaré :

 

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