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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
depression
20 mai 2017

Le curcuma, l'épice qui empêche le fluorure de détruire votre cerveau

 

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C'est l'anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour. Il est reconnu pour agir notamment au niveau des articulations tout en protégeant le système cardiovasculaire en ralentissant les dépôts de graisses au niveau des artères.

Seul, le curcuma est très mal absorbé par l'organisme. La curcumine reste bloquée par la barrière intestinale. Pour faciliter l’absorption de la curcumine par l’organisme, il est recommandé de l'associer (solubiliser) à un peu d’huile d'olive et du poivre noir.

En pratique, vous pourrez ajouter votre curcuma dans une sauce, une vinaigrette, un plat cuisiné (soupes, légumes, riz, curry, pâtes…) contenant ces ingrédients.

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Comment utiliser le curcuma frais ?
En dehors de son utilisation en tant qu’épice ou colorant, le curcuma, issu du rhizome charnu de Curcuma longa, est connu essentiellement pour ses nombreux bienfaits pour la santé. Ses puissants effets anti-inflammatoires et antioxydants, ainsi que ses présumés vertus « anti-cancer » le rendent particulièrement intéressant pour une utilisation dans l’alimentation quotidienne. Cependant, le curcuma en poudre a un goût très spécifique et on a souvent du mal à l’inclure dans des plats qui ne sont pas issus de la cuisine indienne. La saveur du curcuma frais est très différente de celle du curcuma séché (tout comme la saveur du gingembre frais, cousin proche du curcuma, est très différente de la saveur du gingembre séché). Elle est beaucoup plus subtile, parfumée et délicate, et est complètement dénuée de la note boisée et un peu lourde du curcuma en poudre, ce qui permet de la glisser beaucoup plus facilement dans un grand nombre de préparation culinaires salées ou sucrées.

Mais avant de se lancer dans les recettes, il faut prendre quelques précautions. En fait, le jus du curcuma frais a un pouvoir colorant extrêmement élevé et il peut laissez des taches jaunes sur vos mains pendant plusieurs jours ! Mettez des gants solides (ou superposez deux paires de gants) avant de commencer toute manipulation, et ne les enlevez pas avant de nettoyer tout ce qui vous servi à éplucher, râper ou broyer le rhizome. En tout cas, habituez-vous à l’idée que vos ustensiles seront durablement colorés par le pigment, ainsi que tout ce que vous toucherez par accident.

Quand vous commencez à épluchez le curcuma (la meilleure manière de faire cela, c’est de gratter la peau à l’aide d’une petite cuillère ou d’un couteau), il exhale immédiatement un arôme envoutant, très doux, suave et appétissant, et laisse apparaître la chair à la couleur très vive, rappelant tout ce qui est le plus orange au monde, comme les pétales de fleurs d’œillets d’Inde ou le soleil levant. Par ailleurs, le jus de ce rhizome peut être utilisé pour teinter des tissus (comme ceux qui sont destinés aux habits des bonzes, par exemple), ou pour colorer des pâtisseries sans danger. Dans l’industrie alimentaire, on utilise fréquemment les curcumines (des produits dérivés du curcuma que l’on peut repérer sur les étiquettes sous le code E100) ; cependant, elles ne sont pas totalement anodines, en raison surtout de leur mode d’extraction. Certains compléments alimentaires contiennent également de fortes doses le curcuma, mais les effets des principes actifs des plantes sont en général plus élevés quand ils sont consommés ensemble avec leurs autres composées. C’est le moment de rappeler que le poivre noir améliore l’absorption du curcuma par l’organisme et de ce fait, son effet bénéfique sur la santé : on parle d’une multiplication par 100, voire par 2000 ! La prise simultanée de matières grasses augmenterait également l’absorption de l’épice.

Maintenant, on trouve du curcuma frais assez facilement. On peut le garder dans une barquette bien fermée dans le bac à légumes du réfrigérateur, il se conserve pendant plusieurs semaines. On peut planter les rhizomes pour obtenir une belle plante…

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1 avril 2016

Les médicaments qui causent la maladie de parkinson

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(les symptômes de Parkinson peuvent persister pendant plusieurs mois, voire des années)
 Parkinson provoquée par les médicaments antipsychotiques a été reconnue depuis le début des années 1950. Ces médicaments comprennent les tranquillisants majeurs plus anciens tels que l’Haldol, Prolixin, Stelazine et Thorazine, les principaux médicaments antipsychotiques tels que le Risperdal, Orap et Zyprexa, et les médicaments utilisés pour les nausées, des vomissements, et le reflux acide tel que Compazine et Reglan. Les médicaments ont en commun la capacité à bloquer les récepteurs de la dopamine dans le cerveau. En effet, ils provoquent des symptômes de Parkinson en faisant les récepteurs indisponible pour propre dopamine du cerveau. L’incidence déclarée de médicament a causé Parkinson varie de 15 -61%. Le plus puissant médicament inhibiteur des récepteurs de la dopamine, plus elle est susceptible de provoquer la maladie de Parkinson. L’âge est un facteur de risque; les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des symptômes de Parkinson. Ceci peut être lié à la perte normale liée à l’âge des cellules nerveuses dopaminergiques. Les symptômes de la maladie de Parkinson médicamenteuse causés sont presque indiscernables de PD typique exception de la présence de la dyskinésie co-existant dans la maladie de Parkinson provoquée médicament (en l’absence de traitement avec Sinemet). Cependant, il ya quelques différences. Par exemple, la maladie de Parkinson provoquée médicament se traduit généralement par la bradykinésie et la rigidité symétrique dans les premiers stades, tandis que PD typique est souvent asymétrique dans les premières phases. Dans médicament a causé la maladie de Parkinson le mouvement lent, absence d’expression faciale, le balancement des bras absent, la parole douce et monotone, et la posture fléchie peut être confondu avec la dépression. Le tremblement de pilule laminage caractéristique au repos vu dans PD typique est rare dans médicament a causé la maladie de Parkinson. Médicament a causé la maladie de Parkinson, est cependant, souvent associé à un tremblement d’action qui a une fréquence plus rapide que le tremblement de repos typique. Un tremblement de la lèvre au médicament a causé la maladie de Parkinson, une fois pensé pour être unique, est parfois vu dans PD typique. Les symtpômes de Parkinson peuvent apparaître après plusieurs jours de commencer l’antipsychotique médicament bloquant la dopamine; Toutefois, la progression dépend de la dose et de la puissance du médicament. Les symptômes de Parkinson disparaissent généralement en quelques semaines après que le médicament incriminé est retiré. Chez certains patients, notamment les personnes âgées, les symptômes de Parkinson peuvent persister pendant plusieurs mois, voire des années Tous les patients traités par le récepteur de la dopamine d’agents de blocage de développer la maladie de Parkinson, ce qui indique la sensibilité individuelle. Peut-être, les gens qui sont enclins à développer des médicaments causé Parkinson ont PD infraclinique et le médicament démasque alors le PD sous-jacent. Cette idée est soutenue par l’observation de RAJPUT qui a trouvé des preuves à l’examen post-mortem de PD typique de deux patients qui avaient drogues réversible causé la maladie de Parkinson. En plus des anomalies pathologiques typiques, y compris des corps de Lewy et la dépigmentation de la substantia nigra vu dans les deux cas, il y avait une réduction des niveaux de dopamine dans le striatum d’un patient. Par conséquent, le patient occasionnel qui Parkinson persiste après le retrait du médicament peut avoir un vrai PD sous-jacent. Après l’administration chronique du récepteur de la dopamine bloquant médicaments antipsychotiques à des singes, oiseaux présentes augmenté les niveaux de dopamine dans les noyaux gris centraux, après deux mois de traitement, mais les niveaux ont été nettement réduite après 20 mois. Il ne sait pas si la drogue a causé la maladie de Parkinson est un «prédicteur» de l’évolution ultérieure de la dyskinésie tardive (ainsi appelé parce que la dyskinésie apparaît après que le médicament a été lancé, ou parfois après que le médicament a été arrêté). Alors que médicament a causé la maladie de Parkinson et de la dyskinésie tardive sont probablement médiés par des mécanismes différents, les deux troubles peuvent coexister dans la même personne. Cette combinaison représente un défi parce que le traitement d’un état peut aggraver l’autre. Il existe trois classes de médicaments qui sont susceptibles de produire la maladie de Parkinson:      récepteurs de la dopamine agents, y compris les phénothiazines (comme Compazine, Stelazine et Thorazine) bloquant, butyrophénones (tels que l’Haldol), et le métoclopramide (Reglan).     Dopamine appauvrissant agents, y compris la réserpine (rarement utilisé) et tétrabénazine (utilisé pour contrôler la dyskinésie)     Les médicaments qui agissent par différents mécanismes connus et inconnus, y compris les médicaments antipsychotiques atypiques tels que Resperidal, Orap et Zyprexa).  Dans une série de 95 nouveaux cas de la maladie de Parkinson évalués dans un service de médecine gériatrique, 58 ont été causés par la drogue. Le médicament incriminé fréquente était un Compazine nausées anti, anti-drogues de vomissements. Dans notre expérience, Reglan est l’une des causes les plus fréquentes de médicaments causés parkinsonisme. Rarement, le lithium, la flunarizine et cinnarizine (médicaments ne sont pas disponibles aux États-Unis) peuvent provoquer réversible Parkinson. Commentaire par le Dr Lieberman. Si un médicament est soupçonné de causer la maladie de Parkinson, il devrait y avoir une relation directe de lorsque le médicament a démarré et quand les symptômes de Parkinson apparu. Les symptômes doivent apparaître sur les deux côtés du corps en même temps. Et, les symptômes devraient disparaître plusieurs jours ou semaines après l’arrêt du médicament. Les symptômes peuvent ne pas répondre aux Sinemet ou les agonistes de la dopamine car les récepteurs dans le cerveau sont bloqués empêchant Sinemet ou les agonistes de la dopamine de travail. Cet article est paru dans «médicaments pour le traitement de la maladie de Parkinson. » Edité par le Dr Donald Calne B, Springer Verlag 1989 L’article est un classique.
Copyright © 1996-2002 The National Parkinson Foundation, Inc.
8 décembre 2015

SAMe : POUR EN FINIR AVEC LA DEPRESSION !

Un nutriment, la S-Adenosil Méthionine (SAMe), est aussi efficace que les médicaments et permet d'obtenir des résultats deux fois plus rapidement et sans aucun effet secondaire


La dépression n'est pas un problème mineur : près d'une personne sur deux connaît un épisode dépressif à un moment ou à un autre de sa vie. La dépression nous dépouille de notre vitalité et de notre joie de vivre. Elle ruine les relations humaines, les mariages et les carrières.

Malgré des progrès certains, les derniers médicaments antidépresseurs, lancés à grand renfort de campagnes médiatiques, restent des drogues dures qui peuvent occasionner des effets secondaires parfois insupportables et qui mettent des semaines pour produire un effet.

Aujourd'hui, il existe enfin une alternative : un supplément nutritionnel qui est disponible sans ordonnance et qui permet, preuves à l'appui, de vaincre la dépression plus rapidement que les médicaments. Ce supplément a fait l'objet pendant 20 ans d'études cliniques portant sur plusieurs milliers de personnes dans des institutions prestigieuses aux Etats Unis et en Europe. Ce n'est ni une herbe ni une vitamine mais une substance produite naturellement par l'organisme. Restaurer des niveaux optimaux de ce nutriment essentiel peut avoir des effets remarquables. La SAMe a une efficacité supérieure ou égale à celle des meilleurs médicaments, démontrée par des études comparatives. Et, en moyenne, la SAMe commence à agir en sept jours seulement alors qu'il faut aux médicaments de deux à quatre semaines.

Le problème des effets secondaires

L'efficacité des médicaments contre la dépression s'est considérablement améliorée mais ils sont encore loin d'être des panacées. Il leur faut des semaines (parfois des mois) pour agir et, dans l'intervalle, l'état des patients empire souvent. De plus, ceux ci doivent supporter nombre d'effets secondaires déplaisants, comme la sécheresse de la bouche, les maux de tête, l'impossibilité de se concentrer, la constipation, les nausées et parfois la prise de poids et les dysfonctions sexuelles. Ces troubles conduisent souvent (dans 30% des cas au moins) les patients à interrompre leur traitement . Quant à ceux qui persistent, ils deviennent rapidement chimiquement dépendants de leur traitement : l'interruption brutale produit des symptômes de manque. L'arrêt du traitement doit donc être progressif et contrôlé. Les dépressions non dépistées

Ceux qui souffrent de dépression refusent souvent de l'admettre. Ils craignent que le fait de consulter pour dépression soit interprété comme un signe de faiblesse, une absence de caractère ou un défaut de personnalité. Un des principaux avantages de la SAMe est que celle ci peut s'obtenir facilement et sans consultation médicale : elle reste dans la sphère privée. Beaucoup de personnes qui auraient souffert en silence pourront ainsi trouver une solution à leur problème, et beaucoup plus rapidement qu'elles ne l'auraient espéré.

Attention : 90 % des dépressifs souffrent de dépression unipolaire : ils sont dépressifs en permanence ou presque. Les 10 % restant souffrent de dépression bipolaire (ou manie dépressive), dans laquelle des périodes d'intense excitation succèdent à des moments d'extrême mélancolie : ceux-ci ne devraient utiliser la SAMe que sur les conseils d'un thérapeute.

Qu'est ce que la SAMe ?

La SAMe est normalement produite dans l'organisme à partir de l'acide aminé essentiel Méthionine, de la vitamine B12, de l'acide folique et de la molécule énergétique Adénosine Triphosphate (ATP). La SAMe n'est pas distribuée de manière équitable parmi les êtres humains : les taux sériques sont sept fois plus élevés chez les enfants que chez les adultes. Les hommes en fabriquent un peu plus que les femmes. Les personnes atteintes de troubles neurologiques et de dépression ont toujours des niveaux de SAMe significativement déprimés.

La SAMe et la Méthylation

Le rôle clé de la SAMe dans le processus de méthylation la rend absolument indispensable à la santé humaine. La méthylation, par laquelle une molécule transfère à une autre molécule un groupe méthyl (un atome de carbone et trois atomes d'hydrogène) est un processus crucial qui active plus d'une centaine de réactions biochimiques. L'activité de méthylation décline avec l'âge. Les spécialistes pensent maintenant que ce ralentissement contribue au processus de vieillissement lui même et au développement de plusieurs maladies. La SAMe intervient notamment dans :

      - La méthylation de l' acide désoxyribonucléique (ADN), qui est le véritable système d'exploitation de l'organisme et contribue à réguler des processus aussi essentiels que la croissance cellulaire, le système immunitaire et la reproduction. On pense maintenant que la sous-méthylation de l'ADN est une raisons pour lesquelles les cancers se développent, puisqu'elle handicape la capacité de l'organisme à réparer les cellules endommagées avant qu'elles ne deviennent cancéreuses.

 

      - La méthylation des protéines, qui est impliquée dans l'activation des récepteurs membranaires, sans lesquels les cellules ne peuvent communiquer les unes avec les autres. Or, il est démontré qu'une simple déficience du métabolisme protéique est suffisante pour déclencher une dépression.

 

    - La méthylation des phospholipides, qui constituent les membranes cellulaires elles mêmes : la SAMe permet de maintenir leur flexibilité et leur perméabilité, indispensables aux échanges cellulaires.

La SAMe et la trans-sulfuration

La trans-sulfuration est le processus par lequel l'organisme produit son principal anti-oxydant endogène : le Glutathion, à partir des acides aminés cystéine, acide glutamique et glycine. La SAMe intervient de manière critique dans cette réaction. Des niveaux élevés de Glutathion permettent de protéger le foie et de le détoxiquer, de protéger l'ADN, de renforcer le système immunitaire et de réduire les phénomènes inflammatoires.

La SAMe et la transamino-propytation

La SAMe est impliquée dans la production des polyamines (dite aminopropytation) spermidine et spermine. Un sous produit de cette aminopropytation, la Methylthioadenosine, joue un rôle essentiel dans le contrôle de la douleur et de l'inflammation.

La SAMe et l'homocystéine

L'homocystéine est un acide aminé toxique qui est un sous produit du processus de Méthylathion. L'accumulation d'homocystéine est un facteur majeur de risque cardio-vasculaire. On a aussi observé une corrélation entre niveaux élevés d'homocystéine et dépression. La SAMe aide à réduire l'homocystéine en activant une enzyme (la cystathione-beta-synthetase) qui la convertit en Glutathion !

La SAMe et la dépression : une recherche superbe !

La SAMe est l'une des substances naturelles les plus étudiées : elle a fait l'objet de milliers d'études, dont 39 études cliniques portant sur sa capacité à contrôler la dépression. Ces études ont porté sur près de 1.400 patients, pour la plupart sévèrement dépressifs, et qui, souvent, n'avaient pas obtenu de résultats avec des traitements conventionnels.

D'après ces études, la SAMe est capable d'accroître simultanément les concentrations cérébrales de plusieurs neurotransmetteurs : noradrénaline (un stimulant naturel), dopamine (qui crée le sentiment de bien être) et sérotonine (un calmant naturel). Un accroissement des niveaux de ces neuromédiateurs est généralement associé à des effets antidépresseurs. Une méta-analyse publiée dans Acta Scandinavia Neurologica en 1994 a compilé les études publiées entre 1973 et 1992 (11 études contre placebo, 14 études comparatives et 13 études ouvertes) : cette "étude des études" conclut : "L'efficacité de la SAMe pour traiter les syndromes dépressifs est supérieure à celle des placebo et comparable à celle des antidépresseurs tricycliques. Comme la SAMe est un composé naturel quasiment dénué d'effets secondaires, ses effets antidépresseurs en font un outil potentiellement important dans l'arsenal du psychopharmacologue moderne". Ces études et d'autres études ultérieures confirment que la SAMe tient son rang parmi les antidépresseurs les plus puissants mais qu'elle s'en distingue par la rapidité avec laquelle elle agit et par la manière remarquable dont elle est tolérée.

Comment prendre de la SAMe ?

Le bon dosage : La dose de départ de SAMe est de 400 mg par jour (200 mg sur un estomac vide avant le petit déjeuner et avant le déjeuner). Ce dosage produit généralement des effets en moins de 15 jours. Certaines personnes peuvent avoir besoin de prendre 800 mg par jour. Si après 15 jours supplémentaires ce dosage n'apporte pas d'améliorations suffisantes, il sera nécessaire de consulter un thérapeute averti. Il se peut qu'un dosage supérieur soit nécessaire ou qu'il faille combiner la SAMe avec un autre produit.

Est ce que la SAMe va marcher pour moi ?
Le produit magique, efficace à 100 %, n'existe pas. Les études montrent que la SAMe est efficace sur 70% de ceux qui la prennent. Ce résultat est égal ou supérieur à ceux des autres antidépresseurs. Mais la SAMe, elle, ne peut pas vous faire de mal! Et lorsqu'elle est prise en combinaison elle permet souvent de réduire le dosage et d'améliorer l'efficacité des autres traitements.

Combien de temps faut il en prendre ?
Il n'y a aucun risque à prendre de la SAMe pendant longtemps. Bien que la SAMe agisse rapidement, il est préférable de ne pas interrompre le traitement avant d'avoir obtenu une amélioration complète et durable. Si vous n'êtes pas complètement remis d'une dépression, vous encourez un risque accru de récidive. S'il s'agit de votre premier épisode dépressif, continuez à prendre de la SAMe pendant au moins trois mois après que votre état se soit amélioré d'au moins 50%. S'il s'agit de votre troisième dépression, vous êtes une personne particulièrement à risque et vous devriez prendre une dose de maintenance de SAMe d'une manière continue.

Y a t il un risque de surdosage ou d'accoutumance ?
Non ! la SAMe a été administrée à des dosages allant jusqu'à 3.600 mg par jour sans effet secondaire autre que de légers troubles intestinaux. Et contrairement aux médicaments la SAMe ne crée aucune accoutumance. Il n'existe aucun risque lors de l'arrêt de la supplémentation autre que celui, bien sûr, du retour prématuré à un état dépressif.

Y a t il des interactions dangereuses ?
Il n'est pas conseillé de boire de l'alcool lorsqu'on est déprimé car l'alcool a un effet dépresseur propre. Cependant il n'est pas dangereux d'en boire lorsque l'on prend de la SAMe. En fait, la SAMe a un effet extrêmement bénéfique sur la fonction hépatique et a été utilisée, en combinaison avec d'autres nutriments et médicaments, pour aider les alcooliques à rompre avec la dépendance. Aucune contre-indication n'existe lorsque la SAMe est prise conjointement avec des médicaments. Cependant, il est déconseillé, par précaution, de combiner la SAMe avec les médicaments de la classe des Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase (IMAO).

Peut on combiner la SAMe et l'extrait de Millepertuis ?
Oui, pour ceux qui n'ont pas répondu de manière satisfaisante à une seule de ces deux substances. Et prenez aussi une bonne formulation multi-vitamines contenant des dosages significatifs de vitamine B12 et d'acide folique, du magnésium et des acides gras oméga3.

Pas d'effets secondaires, mais des avantages multiformes

La SAMe a un rôle biochimique tellement important que c'est certainement l'un des nutriments les plus versatiles et puissants que vous puissiez prendre :

      - Des études cliniques importantes ont montré l'efficacité de la SAMe dans le traitement de l'arthrose, de l'arthrite et des rhumatismes. L'American Journal of Medicine a publié un numéro spécial entièrement consacré à ce sujet (20 novembre 1987, vol 83, supp.5A) et conclut "La SAMe est efficace pour soulager la douleur et elle est remarquablement dénuée d'effets secondaires". Dans une étude allemande portant sur 20.621 patients, 70 % des médecins et 75 % des patients l'ont jugée "efficace" ou "très efficace". La SAMe (400 à 800 mg par jour) soulage la douleur aussi bien que les anti-inflammatoires non stéroïdiens et elle apporte également des avantages chondroprotecteurs significatifs dont ceux ci sont dénués.

 

      - La SAMe a été utilisée avec succès pour traiter des affections hépatiques graves comme les hépatites et la cirrhose. La SAMe permet au foie d'accroître la production du Glutathion qui est l'élément clef du processus de détoxification. Dans le traitement de l'hépatite C, la SAMe a permis d'accroître l'efficacité du traitement à l'Interféron et de limiter ses effets secondaires.

 

    - La SAMe a également été utilisée, seule ou comme adjuvant, dans le traitement de la fibromyalgie (cf Nutranews octobre 1999), des maladies neuro-dégénératives (Alzheimer et Parkinson) et de tous les troubles associés à la présence excessive d'homocystéine dans l'organisme.

Est ce qu'une seule substance peut réellement faire tout cela ?

Oui ! la SAMe est une substance naturelle qui est normalement présente dans l'organisme. Elle joue un rôle crucial dans trois circuits biochimiques essentiels : transméthylation, trans-sulfuration et transaminopropylation, ainsi que dans trente cinq réactions qui leur sont associées. C'est cette versatilité elle même qui explique les puissants effets antidépresseurs, analgésiques, anti-inflammatoires, détoxifiants et chondroprotecteurs de la SAMe.


Cet article est largement inspiré de l'ouvrage "Stop depression now" de Richard Brown, M.D. et Teodoro Bottiglieri, Ph.D. (G.P. Putnam's Sons, New York, 1999). Le Dr Brown est professeur associé de psychiatrie clinique à l'Université de Columbia. Le Dr Bottiglieri est directeur de la neuropharmacologie à l' Université Baylor. Il étudie la SAMe depuis plus de 30 ans. Leur ouvrage contient toutes les références des études citées dans cet article.http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=1244

Toutes les depressions ne sont pas de nature psychologique elles peuvent etre d'origine occultes ce sont celles qui durent le plus longtemps car insoignables avec la medecine juste rendre la personne comme un robot et lui calcifier sa glande pineale elle ne sentira pas les effets  de l'emprise mais son corps sera toujours sous emprise pour s'en libérer ,sur demande me joindre sur facebook merci ici https://www.facebook.com/rusty.james.353

 

23 août 2015

Nos états d'âme modifient notre ADN

 

 

A contre-pied du déterminisme implacable du « tout génétique », de nombreux chercheurs constatent aujourd’hui que nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de nos gènes en permanence.

Influence des stress
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  Si l’on sait depuis longtemps que le stress et les traumatismes psychiques influent à la fois sur les comportements et sur la santé, les récents travaux montrent qu’ils attaquent directement l’ADN.
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Violences, mauvais traitements, abus sexuels, abandon et autres traumatismes psychologiques laissent une trace indélébile à l’âge adulte, comme l’avait déjà observé Sigmund Freud il y a plus d’un siècle. Depuis, une multitude d’études cliniques l’ont confirmé : ceux qui ont subi de grands traumatismes dans l’enfance sont globalement plus sujets à la dépression, à la toxicomanie, aux comportements asociaux, mais aussi à l’obésité, au diabète et aux maladies cardiovasculaires. Pis, ce mal-être s’ancre parfois en nous… avant la naissance ! Car d’autres études montrent que les enfants dont la mère a subi un stress psychologique prolongé ou un traumatisme psychique intense pendant la grossesse ont plus de risques que les autres d’être anxieux, dépressifs, voire schizophrènes.
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C’est un fait que la psychologie a établi et qui fait consensus : il existe un lien entre traumatismes psychiques et comportements. Quel lien ? Comment des expériences négatives peuvent-elles s’inscrire dans l’organisme, au point d’affecter durablement le comportement ou la santé ?

L'effet de l'esprit sur le corps
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Le secret de cette empreinte biologique serait niché au cœur de nos cellules, là où les effets du stress perturbent l’organisme en s’attaquant à l’ADN. Ce pouvoir étrange de l’esprit sur le corps, la biologiste australo-américaine Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine 2009, et Elissa Epel, psychiatre à l’université de Californie, l’ont montré en 2004 en comparant l’ADN de mères d’enfants en bonne santé à celui de mères d’enfants atteints d’une maladie grave et chronique, comme l’autisme ou un handicap moteur et cérébral. Eh bien, chez ces dernières, soumises au stress psychologique chronique, l’ADN présente des signes de vieillissement précoce… Comme s’il était « rongé » par l’angoisse.
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adn Plus précisément, c’est l’extrémité des chromosomes qui est atteinte. En effet, au cœur des cellules, l’ADN est condensé sous forme de chromosomes, à l’extrémité desquels se trouvent des « capuchons » appelés télomères qui les protègent de l’érosion au fil des divisions cellulaires. Cependant, ils raccourcissent progressivement au fur et à mesure que la cellule vieillit. Or, chez ces mères angoissées, les télomères sont anormalement courts, reflétant un vieillissement accéléré de 9 à 17 ans ! « Nous observons ainsi un lien direct entre les émotions et ce qui se passe dans la cellule, précise Elissa Epel. Et nous avons aussi constaté que lorsque le niveau de stress diminue la longueur des télomères augmente ! » Comment le stress pourrait-il raccourcir les télomères ? « On ne comprend pas encore le mécanisme, reconnaît Elizabeth Blackburn. Nous cherchons du côté des interactions entre le cortisol, l’hormone du stress, dont le taux élevé est associé à une réduction de l’activité de la télomérase, la molécule chargée de l’entretien des télomères. »
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Fixés aux extrémités de chaque chromosome, les télomères raccourcissent progressivement au fil de l’âge. Mais un stress chronique peut les réduire de manière anormale, jusqu’à accélérer le vieillissement cellulaire de plusieurs années.

Un résultat fascinant
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Les changements de méthylation temporaires sont visibles sur l’hippocampe d’un rat soumis à un stress important. A dr., les groupements méthyles, en noir, sur les gènes des neurones, ont disparu.
Mais ce n’est pas tout. Car non content de s’attaquer aux télomères, l’état de stress inscrit sa marque directement sur nos gènes, modifiant de façon ciblée et durable certains de nos comportements. Cette action relève d’un phénomène biologique dont l’importance se dévoile de plus en plus aujourd’hui : l’épigénétique, terme désignant les modifications chimiques qui affectent l’ADN, autres que les mutations qui touchent la structure même de la molécule. Ces modifications épigénétiques sont comme de petites « étiquettes » – des groupements méthyles – qui indiquent à la machinerie cellulaire quels gènes elle doit utiliser ou, au contraire, ignorer. A la clé ? La méthylation empêche physiquement l’expression des gènes en se plaçant sur l’ADN (voir infographie).
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Or, les biologistes constatent que stress et traumatismes psychiques entraînent des erreurs d’étiquetage épigénétique dans la zone cérébrale qui gère les émotions, l’hippocampe… Une équipe menée par Michael Meaney, à l’université McGill (Canada), l’a montré en 2004 en comparant le cerveau de bébés rats cajolés par leur mère à ceux de ratons délaissés. adn Le délaissement induit des modifications épigénétiques qui bloquent le gène utilisé pour produire le récepteur aux corticoïdes dans l’hippocampe. Or, ce récepteur contrôle la réponse au stress en réduisant le taux sanguin de cortisol, l’hormone libérée en cas de stress. En clair, les rats délaissés possèdent moins de récepteurs au cortisol, et sont alors moins armés pour faire face au stress. Perpétuellement angoissés, ils souffrent de troubles de la mémoire et d’un comportement dépressif. Même à l’âge adulte, le moindre dérangement prend chez eux des proportions alarmantes…
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Ces deux souris Agouti sont dotées d’un gène de la couleur du pelage identique. Selon le degré de méthylation de ce gène, lié au stress, l’une est jaune, avec même une susceptibilité à l’obésité, et l’autre brune et sans problème de santé.

Ce fascinant résultat peut-il être extrapolé à l’homme ? Oui, répondent les mêmes chercheurs qui, en mars 2009, ont publié les résultats de l’analyse du cerveau de personnes décédées par suicide, certaines ayant été victimes de sévices sexuels dans l’enfance, d’autres non. Chez celles ayant subi des abus, le gène du récepteur aux corticoïdes est bloqué par une méthylation de l’ADN des neurones… de l’hippocampe, tout comme chez les rats abandonnés. « Ces personnes ont donc naturellement un taux de cortisol élevé, ce qui est souvent associé à un état dépressif majeur », explique Moshe Szyf, l’un des auteurs de l’étude. Ainsi, en affectant les gènes qui permettent de lutter contre les tensions, les traumatismes précoces altèrent durablement la capacité à surmonter les difficultés, favorisant le risque suicidaire.
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 Depuis deux ans, les études qui confirment le rôle de l’environnement et du vécu dans l’apparition des troubles mentaux se multiplient. En 2008, des chercheurs canadiens du Centre de l’addiction et de la santé mentale, à Toronto, ont comparé le cerveau de personnes atteintes de schizophrénie ou de troubles bipolaires à celui de témoins. Chez les premières, 40 gènes présentaient une méthylation anormale. Or, ces gènes s’avèrent pour la plupart impliqués dans le développement cérébral ou la transmission des messages entre les neurones.
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Certes, les scientifiques sont encore loin de pouvoir faire la part du biologique dans les maladies psychiatriques. Mais certaines données sont troublantes : c’est parfois en remontant très loin dans l’histoire d’un individu, avant sa naissance, que l’on trouve la « source » de la maladie. Ainsi, en 2008 également, une étude danoise menée sur 1,38 million de femmes a montré que le fait d’être confronté à la maladie ou au décès d’un proche juste avant ou pendant la grossesse augmente de 67 % le risque de schizophrénie chez l’enfant à naître.  En outre, lorsqu’une femme est dépressive ou anxieuse pendant sa grossesse, le bébé a tendance à présenter un marquage épigénétique anormal sur le gène du récepteur aux corticoïdes. Avec pour conséquence un nourrisson au taux de cortisol élevé, très sensible au stress. La preuve que nos gènes gardent la cicatrice des événements vécus avant même la naissance !
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« Je pense que la plupart des maladies chroniques comme l’asthme, le cancer, le diabète, l’obésité et des maladies neurologiques (autisme, troubles bipolaires, schizophrénie) résultent en partie d’une mauvaise régulation épigénétique lors des premiers stades de développement », estime Randy Jirtle, directeur du laboratoire d’épigénétique à la Duke University, aux Etats-Unis. Alors que le génome d’un individu reste très stable au cours de sa vie, l’ensemble des marques épigénétique qui régulent l’eHP001_adn-cosmos-1xpression des gènes – son « épigénome » – varie constamment, en réaction aux variations extérieures… Et c’est justement son rôle : « L’épigénome est une interface entre nos gènes, qui sont statiques, et notre environnement, variable », explique Randy Jirtle. Ainsi, la « partition »génétique reste la même, mais son interprétation peut varier au cours de la vie, en fonction de son marquage épigénétique.

Des empreintes positives
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Mais alors, si le marquage épigénétique est dynamique, serait-il réversible ? L’expérience de chercheurs de l’université Rockefeller, à New York, le laisse penser. Ils ont réussi en novembre 2009 à « annuler » les effets épigénétiques causés par le stress dans le cerveau de souriceaux, en leur donnant… du Prozac, un anti-dépresseur. Mieux, la trichostatine A, un médicament proche du valproate, utilisé pour réguler les troubles de l’humeur dans certaines psychoses, a permis de supprimer le marquage épigénétique anormal et de corriger le comportement de rats adultes ayant été négligés par leur mère à la naissance.
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  En outre, les émotions positives peuvent heureusement, elles aussi, laisser leur empreinte. En 2008, des travaux menés au Massachusetts General Hospital ont montré que huit semaines de relaxation suffisaient à modifier l’expression de plusieurs centaines de gènes, selon un profil totalement opposé à celui induit par le stress. Par ailleurs, une nouvelle étude menée à l’université de Saarland, à Hambourg, vient de montrer que l’activité physique ralentit le raccourcissement des télomères dans les globules blancs. De son côté, Elissa Epel lance une étude pour étudier les effets de la méditation sur la longueur des télomères.
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« En fait, le message de l’épigénétique est optimiste. Ses empreintes peuvent être inversées, et nous cherchons maintenant à utiliser des médicaments agissant sur ce marquage pour soigner les maladies mentales », explique Moshe Szyf. Il y a aussi des chances pour que le soutien social et psychologique suffise à corriger le marquage épigénétique chez les personnes à risque ». Ainsi, contrairement à ce qu’affirmaient les scientifiques dans les années 1990, nous ne sommes pas uniquement le produit de nos gènes. Nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de ces gènes en permanence. Avec la certitude que rien n’est irrémédiable.

Marine Corniou
pour Source-Ressources et Science et Vie
www.source-ressource.comhttp://www.energie-sante.net/fr/hp/HP001_nos-etats-ame-modifient-notre-adn.php

 

5 décembre 2014

Un nutriment, la S-Adenosil Méthionine (SAMe),POUR EN FINIR AVEC LA DEPRESSION !

au bout du rouleau

Un nutriment, la S-Adenosil Méthionine (SAMe), est aussi efficace que les médicaments et permet d'obtenir des résultats deux fois plus rapidement et sans aucun effet secondaire


La dépression n'est pas un problème mineur : près d'une personne sur deux connaît un épisode dépressif à un moment ou à un autre de sa vie. La dépression nous dépouille de notre vitalité et de notre joie de vivre. Elle ruine les relations humaines, les mariages et les carrières.

Malgré des progrès certains, les derniers médicaments antidépresseurs, lancés à grand renfort de campagnes médiatiques, restent des drogues dures qui peuvent occasionner des effets secondaires parfois insupportables et qui mettent des semaines pour produire un effet.

Aujourd'hui, il existe enfin une alternative : un supplément nutritionnel qui est disponible sans ordonnance et qui permet, preuves à l'appui, de vaincre la dépression plus rapidement que les médicaments. Ce supplément a fait l'objet pendant 20 ans d'études cliniques portant sur plusieurs milliers de personnes dans des institutions prestigieuses aux Etats Unis et en Europe. Ce n'est ni une herbe ni une vitamine mais une substance produite naturellement par l'organisme. Restaurer des niveaux optimaux de ce nutriment essentiel peut avoir des effets remarquables. La SAMe a une efficacité supérieure ou égale à celle des meilleurs médicaments, démontrée par des études comparatives. Et, en moyenne, la SAMe commence à agir en sept jours seulement alors qu'il faut aux médicaments de deux à quatre semaines.

Le problème des effets secondaires

L'efficacité des médicaments contre la dépression s'est considérablement améliorée mais ils sont encore loin d'être des panacées. Il leur faut des semaines (parfois des mois) pour agir et, dans l'intervalle, l'état des patients empire souvent. De plus, ceux ci doivent supporter nombre d'effets secondaires déplaisants, comme la sécheresse de la bouche, les maux de tête, l'impossibilité de se concentrer, la constipation, les nausées et parfois la prise de poids et les dysfonctions sexuelles. Ces troubles conduisent souvent (dans 30% des cas au moins) les patients à interrompre leur traitement . Quant à ceux qui persistent, ils deviennent rapidement chimiquement dépendants de leur traitement : l'interruption brutale produit des symptômes de manque. L'arrêt du traitement doit donc être progressif et contrôlé. Les dépressions non dépistées

Ceux qui souffrent de dépression refusent souvent de l'admettre. Ils craignent que le fait de consulter pour dépression soit interprété comme un signe de faiblesse, une absence de caractère ou un défaut de personnalité. Un des principaux avantages de la SAMe est que celle ci peut s'obtenir facilement et sans consultation médicale : elle reste dans la sphère privée. Beaucoup de personnes qui auraient souffert en silence pourront ainsi trouver une solution à leur problème, et beaucoup plus rapidement qu'elles ne l'auraient espéré.

Attention : 90 % des dépressifs souffrent de dépression unipolaire : ils sont dépressifs en permanence ou presque. Les 10 % restant souffrent de dépression bipolaire (ou manie dépressive), dans laquelle des périodes d'intense excitation succèdent à des moments d'extrême mélancolie : ceux-ci ne devraient utiliser la SAMe que sur les conseils d'un thérapeute.

Qu'est ce que la SAMe ?

La SAMe est normalement produite dans l'organisme à partir de l'acide aminé essentiel Méthionine, de la vitamine B12, de l'acide folique et de la molécule énergétique Adénosine Triphosphate (ATP). La SAMe n'est pas distribuée de manière équitable parmi les êtres humains : les taux sériques sont sept fois plus élevés chez les enfants que chez les adultes. Les hommes en fabriquent un peu plus que les femmes. Les personnes atteintes de troubles neurologiques et de dépression ont toujours des niveaux de SAMe significativement déprimés.

La SAMe et la Méthylation

Le rôle clé de la SAMe dans le processus de méthylation la rend absolument indispensable à la santé humaine. La méthylation, par laquelle une molécule transfère à une autre molécule un groupe méthyl (un atome de carbone et trois atomes d'hydrogène) est un processus crucial qui active plus d'une centaine de réactions biochimiques. L'activité de méthylation décline avec l'âge. Les spécialistes pensent maintenant que ce ralentissement contribue au processus de vieillissement lui même et au développement de plusieurs maladies. La SAMe intervient notamment dans :

      - La méthylation de l' acide désoxyribonucléique (ADN), qui est le véritable système d'exploitation de l'organisme et contribue à réguler des processus aussi essentiels que la croissance cellulaire, le système immunitaire et la reproduction. On pense maintenant que la sous-méthylation de l'ADN est une raisons pour lesquelles les cancers se développent, puisqu'elle handicape la capacité de l'organisme à réparer les cellules endommagées avant qu'elles ne deviennent cancéreuses.

 

      - La méthylation des protéines, qui est impliquée dans l'activation des récepteurs membranaires, sans lesquels les cellules ne peuvent communiquer les unes avec les autres. Or, il est démontré qu'une simple déficience du métabolisme protéique est suffisante pour déclencher une dépression.

 

    - La méthylation des phospholipides, qui constituent les membranes cellulaires elles mêmes : la SAMe permet de maintenir leur flexibilité et leur perméabilité, indispensables aux échanges cellulaires.

La SAMe et la trans-sulfuration

La trans-sulfuration est le processus par lequel l'organisme produit son principal anti-oxydant endogène : le Glutathion, à partir des acides aminés cystéine, acide glutamique et glycine. La SAMe intervient de manière critique dans cette réaction. Des niveaux élevés de Glutathion permettent de protéger le foie et de le détoxiquer, de protéger l'ADN, de renforcer le système immunitaire et de réduire les phénomènes inflammatoires.

La SAMe et la transamino-propytation

La SAMe est impliquée dans la production des polyamines (dite aminopropytation) spermidine et spermine. Un sous produit de cette aminopropytation, la Methylthioadenosine, joue un rôle essentiel dans le contrôle de la douleur et de l'inflammation.

La SAMe et l'homocystéine

L'homocystéine est un acide aminé toxique qui est un sous produit du processus de Méthylathion. L'accumulation d'homocystéine est un facteur majeur de risque cardio-vasculaire. On a aussi observé une corrélation entre niveaux élevés d'homocystéine et dépression. La SAMe aide à réduire l'homocystéine en activant une enzyme (la cystathione-beta-synthetase) qui la convertit en Glutathion !

La SAMe et la dépression : une recherche superbe !

La SAMe est l'une des substances naturelles les plus étudiées : elle a fait l'objet de milliers d'études, dont 39 études cliniques portant sur sa capacité à contrôler la dépression. Ces études ont porté sur près de 1.400 patients, pour la plupart sévèrement dépressifs, et qui, souvent, n'avaient pas obtenu de résultats avec des traitements conventionnels.

D'après ces études, la SAMe est capable d'accroître simultanément les concentrations cérébrales de plusieurs neurotransmetteurs : noradrénaline (un stimulant naturel), dopamine (qui crée le sentiment de bien être) et sérotonine (un calmant naturel). Un accroissement des niveaux de ces neuromédiateurs est généralement associé à des effets antidépresseurs. Une méta-analyse publiée dans Acta Scandinavia Neurologica en 1994 a compilé les études publiées entre 1973 et 1992 (11 études contre placebo, 14 études comparatives et 13 études ouvertes) : cette "étude des études" conclut : "L'efficacité de la SAMe pour traiter les syndromes dépressifs est supérieure à celle des placebo et comparable à celle des antidépresseurs tricycliques. Comme la SAMe est un composé naturel quasiment dénué d'effets secondaires, ses effets antidépresseurs en font un outil potentiellement important dans l'arsenal du psychopharmacologue moderne". Ces études et d'autres études ultérieures confirment que la SAMe tient son rang parmi les antidépresseurs les plus puissants mais qu'elle s'en distingue par la rapidité avec laquelle elle agit et par la manière remarquable dont elle est tolérée.

Comment prendre de la SAMe ?

Le bon dosage : La dose de départ de SAMe est de 400 mg par jour (200 mg sur un estomac vide avant le petit déjeuner et avant le déjeuner). Ce dosage produit généralement des effets en moins de 15 jours. Certaines personnes peuvent avoir besoin de prendre 800 mg par jour. Si après 15 jours supplémentaires ce dosage n'apporte pas d'améliorations suffisantes, il sera nécessaire de consulter un thérapeute averti. Il se peut qu'un dosage supérieur soit nécessaire ou qu'il faille combiner la SAMe avec un autre produit.

Est ce que la SAMe va marcher pour moi ?
Le produit magique, efficace à 100 %, n'existe pas. Les études montrent que la SAMe est efficace sur 70% de ceux qui la prennent. Ce résultat est égal ou supérieur à ceux des autres antidépresseurs. Mais la SAMe, elle, ne peut pas vous faire de mal! Et lorsqu'elle est prise en combinaison elle permet souvent de réduire le dosage et d'améliorer l'efficacité des autres traitements.

Combien de temps faut il en prendre ?
Il n'y a aucun risque à prendre de la SAMe pendant longtemps. Bien que la SAMe agisse rapidement, il est préférable de ne pas interrompre le traitement avant d'avoir obtenu une amélioration complète et durable. Si vous n'êtes pas complètement remis d'une dépression, vous encourez un risque accru de récidive. S'il s'agit de votre premier épisode dépressif, continuez à prendre de la SAMe pendant au moins trois mois après que votre état se soit amélioré d'au moins 50%. S'il s'agit de votre troisième dépression, vous êtes une personne particulièrement à risque et vous devriez prendre une dose de maintenance de SAMe d'une manière continue.

Y a t il un risque de surdosage ou d'accoutumance ?
Non ! la SAMe a été administrée à des dosages allant jusqu'à 3.600 mg par jour sans effet secondaire autre que de légers troubles intestinaux. Et contrairement aux médicaments la SAMe ne crée aucune accoutumance. Il n'existe aucun risque lors de l'arrêt de la supplémentation autre que celui, bien sûr, du retour prématuré à un état dépressif.

Y a t il des interactions dangereuses ?
Il n'est pas conseillé de boire de l'alcool lorsqu'on est déprimé car l'alcool a un effet dépresseur propre. Cependant il n'est pas dangereux d'en boire lorsque l'on prend de la SAMe. En fait, la SAMe a un effet extrêmement bénéfique sur la fonction hépatique et a été utilisée, en combinaison avec d'autres nutriments et médicaments, pour aider les alcooliques à rompre avec la dépendance. Aucune contre-indication n'existe lorsque la SAMe est prise conjointement avec des médicaments. Cependant, il est déconseillé, par précaution, de combiner la SAMe avec les médicaments de la classe des Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase (IMAO).

Peut on combiner la SAMe et l'extrait de Millepertuis ?
Oui, pour ceux qui n'ont pas répondu de manière satisfaisante à une seule de ces deux substances. Et prenez aussi une bonne formulation multi-vitamines contenant des dosages significatifs de vitamine B12 et d'acide folique, du magnésium et des acides gras oméga3.

Pas d'effets secondaires, mais des avantages multiformes

La SAMe a un rôle biochimique tellement important que c'est certainement l'un des nutriments les plus versatiles et puissants que vous puissiez prendre :

      - Des études cliniques importantes ont montré l'efficacité de la SAMe dans le traitement de l'arthrose, de l'arthrite et des rhumatismes. L'American Journal of Medicine a publié un numéro spécial entièrement consacré à ce sujet (20 novembre 1987, vol 83, supp.5A) et conclut "La SAMe est efficace pour soulager la douleur et elle est remarquablement dénuée d'effets secondaires". Dans une étude allemande portant sur 20.621 patients, 70 % des médecins et 75 % des patients l'ont jugée "efficace" ou "très efficace". La SAMe (400 à 800 mg par jour) soulage la douleur aussi bien que les anti-inflammatoires non stéroïdiens et elle apporte également des avantages chondroprotecteurs significatifs dont ceux ci sont dénués.

 

      - La SAMe a été utilisée avec succès pour traiter des affections hépatiques graves comme les hépatites et la cirrhose. La SAMe permet au foie d'accroître la production du Glutathion qui est l'élément clef du processus de détoxification. Dans le traitement de l'hépatite C, la SAMe a permis d'accroître l'efficacité du traitement à l'Interféron et de limiter ses effets secondaires.

 

    - La SAMe a également été utilisée, seule ou comme adjuvant, dans le traitement de la fibromyalgie (cf Nutranews octobre 1999), des maladies neuro-dégénératives (Alzheimer et Parkinson) et de tous les troubles associés à la présence excessive d'homocystéine dans l'organisme.

Est ce qu'une seule substance peut réellement faire tout cela ?

Oui ! la SAMe est une substance naturelle qui est normalement présente dans l'organisme. Elle joue un rôle crucial dans trois circuits biochimiques essentiels : transméthylation, trans-sulfuration et transaminopropylation, ainsi que dans trente cinq réactions qui leur sont associées. C'est cette versatilité elle même qui explique les puissants effets antidépresseurs, analgésiques, anti-inflammatoires, détoxifiants et chondroprotecteurs de la SAMe.


Cet article est largement inspiré de l'ouvrage "Stop depression now" de Richard Brown, M.D. et Teodoro Bottiglieri, Ph.D. (G.P. Putnam's Sons, New York, 1999). Le Dr Brown est professeur associé de psychiatrie clinique à l'Université de Columbia. Le Dr Bottiglieri est directeur de la neuropharmacologie à l' Université Baylor. Il étudie la SAMe depuis plus de 30 ans. Leur ouvrage contient toutes les références des études citées dans cet article.http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=1244

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8 février 2013

Les boissons gazeuses associées à la dépression…

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L’Académie américaine de neurologie (American Academy of Neurology) vient de publier un communiqué à propos d’une étude fort intéressante qui sera présentée en détail lors de leur congrès du 16 au 23 mars à San Diego. 293 925 personnes, âgées de 50 à 71 ans, ont pris part à cette étude.

De 1995 à 1996, les chercheurs ont évalué la consommation de boissons telles les boissons gazeuses, le thé, les cocktails de fruits (jus qui ne sont pas 100% vrai jus) et le café. Environ 10 ans plus tard, ils ont vérifié quels participants avaient reçu un diagnostic de dépression depuis l’an 2000. En comparant la consommation des 11 311 participants ayant eu un diagnostic de dépression avec les autres, ils ont constaté que les personnes qui consomment plus de 4 cannettes de boissons gazeuses par jour ont 30 % plus de risque de développer une dépression que ceux qui n’en consomment pas. Ceux qui consomment plus de 4 cannettes de cocktails de fruits ont 38% plus de risque. Par contre, ceux qui consomment 4 cafés et plus par jour voient leur risque diminuer de 10% par rapport à ceux qui n’en consomment pas. Pour tous les types de boissons, le risque est accru lorsque le produit est «diète» (sucré sans sucre – à l’aspartame, au sucralose, etc.).

Il semble donc que la consommation de boissons sucrées ou «diète» soit associée à une moins bonne santé mentale chez les personnes de 50 ans et plus. Les chercheurs proposent de diminuer la consommation de boissons diètes et de les remplacer par du café non sucré pour réduire le risque de dépression. Tel que vu dans Un café, c’est bien… deux, c’est mieux? et Boissons gazeuses: il n’y a pas que les bulles qui montent, cela pourrait également réduire les problèmes cardiovasculaires.

Une preuve de plus que les boissons sucrées et autres boissons industrielles sont associées à des risques santé. Mieux vaut faire l’effort de s’en tenir loin!

Santé!

 

Références:

Le communiqué de presse de l’AAN:

L’étude à paraître:

  • Chen H, et al. Sweetened beverages, coffee, and tea in relation to depression among older U.S. adults. AAN 2013.
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