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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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2 janvier 2016

Histoire méconnue : Bonaparte et la Banque de France

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Le 18 Brumaire de l’an VIII (9 novembre 1799), le général Bonaparte faisait un coup d’état qui enterra définitivement la Révolution Française qui avait débuté en 1789. Il fut minutieusement organisé et financé, comme la plupart des coups d’état, par  d’autres que le putschiste lui-même. Comme les autres coups d’états, on invoqua des raisons politiques, et bien entendu, on créa un nouveau système de gouvernement destiné au redressement national. Pour le cas Bonaparte on connait la suite de l’histoire.

Mais qu’y avait-il derrière tout cela ? Les premier décrets du Premier Consul, ses relations étroites avec le monde de la finance mettent en évidence les objectifs précis du coup d’état. Vus sous ce nouvel angle, tous les faits ultérieur, que ce soit sous le consulat ou sous l’empire deviennent d’une clarté aveuglante. On comprend ainsi les aventures américaines de la France (du rétablissement de l’esclavage jusqu’à la braderie de la Louisiane), la politique générale Napoléonienne était axée principalement sur l’armée et, partant, sur les nécessités de conflit permanent.

Si , aujourd’hui le monde est gouverné par l’oligarchie financière à travers, entre autres, la Banque Fédérale américaine appartenant à des groupes privés, on verra avec la vidéo ci-dessous que le concept fut créé et appliqué par la mafia Bonapartienne. Tout ce programme fut exécuté avec maestria. Mais le véritable génie de Napoléon est d’avoir imposé à l’Histoire sa version des faits, en écrivant ses mémoires, qui deviendront désormais la référence pour les historiens et les biographes. Cela atténue, du coup, le génie militaire de Napoléon dont on nous rabat les oreilles. Un système qui base son existence sur la guerre ne peut que supplanter, militairement parlant, les autres nations qui n’ont qu’une hâte dès le premier coup de canon, celui de signer la paix afin de préserver l’essentiel. Blasphème, diront certains. Réalité pourtant.

 



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18 juin 2014

BlackRock, le fonds d’investissement qui a la puissance d’un Etat

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Petite devinette : quel est l’homme qui contrôle plus de 3 600 milliards de dollars, soit bien plus que le PIB de la France ? Warren Buffett ?Lloyd Blankfein, le patron de Goldman Sachs ? Pas du tout ! Il s’appelle Larry Fink et dirige BlackRock, la plus grosse firme de gestion d’actifs du monde. Vous n’en aviez jamais entendu parler ? Normal, BlackRock est à peu près inconnu en dehors de Wall Street. Ce qui chagrine d’ailleurs Larry Fink, ."Avec un peu d’espoir, nos familles sauront un jour ce qu’est BlackRock", déclarait-il récemment à ses employés.

 

La discrétion a au moins un mérite. Alors que les banquiers, attaqués de toutes parts pour leur rôle dans la crise financière, se font tout petits, Larry Fink continue à s’attabler tranquillement tous les midis au San Pietro, un restaurant chic de Manhattan. Pourtant, il a traficoté dans les subprimes, milite ardemment contre les projets de réglementation. Comme les autres, surtout, il a empoché selon le Wall Street Journal pas moins de 22,6 millions de dollars en 2010. Mais ce grand type de 58 ans au front dégarni, qui parle en agitant les mains, répète à qui veut l’entendre qu’il n’est pas l’un de ces patrons flambeurs. Il voyage en avion de ligne, occupe un bureau presque modeste par rapport à ses congénères et vit avec la même femme depuis trente-cinq ans. Rassurez-vous, Fink ne loge pas sous les ponts. Il possède un appartement à New York, une résidence à Aspen, la station de ski la plus chic du pays, et une propriété de 10 hectares au nord de New York. Sans parler d’une magnifique collection d’art américain.

Golden boy et paria. Pas mal, pour un personnage qu’on disait fini il y a vingt-cinq ans… En 1976, ce fils d’un marchand de chaussures et d’une prof d’anglais se fait embaucher, à la sortie de la fac, par la banque First Boston comme trader en obligations. On lui confie bientôt un tout nouveau secteur, la titrisation des crédits hypothécaires : en clair le rhabillage de prêts immobiliers en obligations revendues à des investisseurs, qui seront à l’origine de la débâcle financière de 2007. Il y fait des merveilles et, à 31 ans, devient le plus jeune directeur de la firme. Mais, à un retour de vacances, en 1986, il découvre que, en suivant ses conseils, son département vient de subir plus de 100 millions de dollars de pertes, une somme colossale à l’époque. Il avait parié sur une hausse des taux d’intérêt, ils ont baissé. Le golden boy traité en paria se retrouve à la porte. Une humiliation cuisante qu’il n’a toujours pas digérée.

Larry Fink en tire au moins une leçon. Ni Wall Street ni les investisseurs n’ont la moindre idée des risques qu’ils encourent. Il lance donc, avec quelques partenaires, une société qui, promet-il, va aider les clients à gérer leurs placements obligataires, mais aussi à évaluer leurs risques. BlackRock, soutenu financièrement par Blackstone, un gros fonds d’investissements, démarre en 1988 dans un petit bureau. Une dizaine d’années plus tard, en 1999, la société entre en Bourse. La croissance est ensuite dopée par une série d’acquisitions. En 2004, BlackRock rachète State Street Research – Management. Deux ans plus tard, il reprend la branche gestion d’actifs de Merrill Lynch. Et, en 2009, double sa taille en s’offrant, pour 13,5 milliards de dollars, Barclays Global Investors.

Au fil des rachats, ce mastodonte, émancipé de Blackstone, s’aventure sur le terrain des actions, des hedge funds, de l’immobilier…"C’est une rareté dans l’industrie. Il a réussi à grandir par acquisitions en gardant sa culture maison et est aujourd’hui l’une des firmes de gestion d’actifs les plus diversifiées", observe Greg Warren, analyste chez Morningstar. La différence avec une banque d’affaires comme Goldman Sachs, c’est que BlackRock n’investit pas (ne spécule pas…) pour son compte. Il se contente de gérer l’argent de ses clients, des multinationales, des banques centrales étrangères, des fonds souverains comme celui d’Abou Dhabi, des grands fonds de pension de New York ou de Californie qui lui ont confié quelque 1 000 milliards de dollars d’épargne-retraite des Américains…."C’est la plus grosse compagnie financière de la planète et l’une des plus influentes", résume Michael Rosen, chez Angeles Investment Advisors.

Merci la crise ! Alors que les géants de Wall Street vacillent, Fink devient l’homme providentiel. Il est pressenti pour prendre la direction de Citigroup et de Merrill Lynch. Tout le monde l’appelle au secours pour jouer les pompiers volants, JP Morgan, AIG, Morgan Stanley… mais aussi la Fed et le Trésor américain. En mars 2008, lorsque la banque Bear Stearns s’effondre, le patron de JP Morgan Chase, qui veut la racheter, appelle Fink. Tout le week-end, cinquante analystes de BlackRock dissèquent le portefeuille de la banque. Le dimanche soir, c’est au tour de Timothy Geithner, alors patron de la Fed de New York, de lui téléphoner. Il lui demande de prendre en charge les 30 milliards de créances pourries dont JP Morgan ne veut pas.

Si banques et gouvernements se raccrochent à BlackRock comme au Bon Dieu, c’est qu’il reste peu d’institutions financières solides. Lorsque Lehman Brothers plonge à son tour en septembre 2008, Fink, en voyage à Singapour, fait aussitôt demi-tour."Je me sentais comme Charlton Heston atterrissant sur la planète des Singes. Mon monde avait changé", confie-t-il dans la presse.

L’arme secrète de BlackRock, c’est un outil d’évaluation du risque baptisé poétiquement Aladdin. Ce système informatique ultrasophistiqué, géré par une armée d’ingénieurs, de mathématiciens et de physiciens, permet d’analyser des millions de transactions sur les marchés et de déterminer, grâce à des simulations, comment les titres de chaque client peuvent être affectés par la moindre perturbation, d’une hausse des taux à un éternuement du roi d’Arabie saoudite. Fink s’appuie sur Aladdin pour lancer une nouvelle branche d’activité, le conseil aux investisseurs mal inspirés. BlackRock Solutions est spécialisée dans l’évaluation et la gestion de portefeuilles flageolants, mis à mal notamment par les crédits immobiliers. Exactement ce que recherchent gouvernements et banques, qui ne savent que faire de leurs milliards de créances pourries. Récemment, la Banque d’Irlande a fait appel à BlackRock.

Sénateurs indignés. Les montants vertigineux gérés par les hommes de Fink ont fini par attirer l’attention sur le groupe."Est-ce que BlackRock dirige le monde ?" se demande Reuters. Car Fink fait la pluie et le beau temps non seulement sur les marchés, mais à Washington aussi. La Réserve fédérale et le Trésor le chargent d’évaluer et de vendre les 130 milliards d’actifs toxiques d’AIG et de Bear Stearns. Dans la foulée, il est appelé à la rescousse de Citigroup et de Fannie Mae et Freddie Mac, les deux géants du crédit hypothécaire, et devient une sorte de ministre des Finances bis. Il est constamment en communication avec la Fed, le Trésor… aidant à mettre en place – à influencer, selon ses détracteurs – le plus gros plan de sauvetage financier de l’Histoire. Fink ne s’en cache pas."C’est une grande marque de reconnaissance. On nous a demandé d’aider à piloter une nouvelle politique", déclare-t-il à des analystes fin 2008."BlackRock s’est très bien débrouillé dans la panique financière", résume Gary Townsend, de Hill Townsend Capital.

Mais cette influence grandissante suscite des critiques. Au Congrès, plusieurs sénateurs se sont indignés du fait que BlackRock ait raflé autant de contrats publics sans appel d’offres et dans la plus totale opacité."Comment se fait-il que BlackRock soit la seule firme qualifiée pour gérer ces actifs récupérés par le gouvernement ?" demande Chuck Grassley, un sénateur républicain."Ils ont une réputation de classe internationale", répond Timothy Geithner, qui refuse de dévoiler le montant des commissions versées. Devant la fureur des parlementaires, il finira par lâcher quelques chiffres, mais bien trop alambiqués pour que l’on sache combien Black-Rock a réellement touché. Plus que l’argent, ces contrats publics confèrent au groupe un fabuleux prestige."Cela met nos clients à l’aise, explique Larry Fink aux mêmes analystes.On nous a demandé des conseils dans ces temps difficiles".

Même si personne ne va jusqu’à accuser BlackRock de corruption, on lui reproche de manger à trop de râteliers. Jugez plutôt. ll conseille le Trésor au sujet de mesures financières qui vont avoir un vaste impact sur le patrimoine de ses clients privés. Encore plus fort : il est payé par le gouvernement pour déterminer la valeur d’actifs que, dans le même temps, il rachète pour le compte de ses clients."BlackRock touche des centaines de millions de dollars des deux côtés… Sur quelle planète est-on ?" ironise Tom Adams, auteur d’un blog. Fink jure qu’il a érigé une "muraille de Chine", une séparation étanche entre les équipes qui travaillent pour le gouvernement et celles chargées du privé."Mais nous ne sommes pas sûrs que ces pare-feu fonctionnent", remarque Michael Smallberg, du Project on Government Oversight, un groupe qui enquête sur  la corruption publique."L’argument du gouvernement, c’est qu’il n’a pas la compétence pour gérer ces tâches complexes et doit donc se tourner vers des firmes comme BlackRock. Mais il existe un risque potentiel de conflit d’intérêts". Encore plus controversé, le lobby agressif que mène Larry Fink. Il fait des pieds et des mains pour que BlackRock soit exclue de la catégorie "établissement présentant un risque systémique", ce qui l’exposerait à plus de contrôles. Nous ne sommes pas une banque, plaide-t-il."Vu la taille de la firme, ils sont pourtant interconnectés avec le secteur bancaire", rétorque Janet Tavakoli, une consultante financière très critique.

Paris douteux. D’autant que BlackRock n’est pas infaillible, malgré son fameux Aladdin."La firme a perdu des plumes pendant la crise financière à cause de quelques mauvais paris sur les prêts immobiliers résidentiels et commerciaux", écrit Eric Jacobson, autre analyste de Morningstar. Le groupe a par exemple acheté des titres Lehman Brothers peu de temps avant la faillite. Il a aussi fait perdre beaucoup d’argent à ses clients sur l’achat d’un complexe immobilier à New York et nombre de ses CDO, ces titres adossés à des crédits hypothécaires à risque, se sont effondrés."BlackRock a été impliqué dans la gestion de CDO très douteux qui auraient dû faire l’objet d’enquêtes, ce qui a suscité des questions avant que le gouvernement ne leur octroie tous ces contrats", poursuit Janet Tavakoli."Quand vous gérez de l’argent, vous faites des erreurs. On ne peut être parfait à 100 %", se défend Larry Fink dans Vanity Fair. Mais ce qui inquiète surtout les analystes, c’est la croissance du groupe."La taille devient une faiblesse au bout d’un moment. On perd en spécialisation, on ne peut accorder aux clients la même attention ni être compétitif sur tout", estime un financier. En attendant, BlackRock, qui a doublé ses bénéfices l’an dernier, continue à grossir. Il songe même à créer sa propre Bourse d’échanges de valeurs pour réduire sa dépendance envers les courtiers de Wall Street. Larry Fink peut être rassuré. Sa famille finira bien par savoir où il travaille. Pour le meilleur ou pour le pire…

source : lepoint.fr

28 février 2014

La dette des banques est de 6 581 milliards d’euros, soit plus de 3 fois le PIB annuel de la France

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Soumis par denissto

INSTAURATION DE LA LOI MARTIALE FINANCIÈRE!

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS S’ABROGE LE DROIT DE LÉGIFÉRER PAR ORDONNANCE EN VERTU DE L'ARTICLE 38 DE LA CONSTITUTION ( LOI MARTIALE) EN CE QUI CONCERNE LE PATRIMOINE DE TOUS LES POSSÉDANTS EN FRANCE:

Cette loi a été la première voté et adoptée par l'assemblée, le sénat et promulgué par le président de la république en 2014 , signé par tous ses ministres, elle prétends simplifier la vie des entreprise, alors qu'elle a été voté pour décider par voie d'ordonnance, de la valeur résiduelle du patrimoine des français qui est dilué en grande partie en parts sociales!

Le 5 février 2014, le site 24 h Gold qui publiait toutes mes chroniques a effacé tous mes articles , mon nom également des contributeurs, et a vite fait disparaitre l' article concernant cette loi et qui ne se retrouve que sur ce site, juste en dessous de celui-ci.

Pourquoi 24HGold m'a fait disparaitre, alors que ce sont eux qui choisissais mes chroniques, libre de les publier ou pas , ce qu'ils ont fait régulièrement, serait ce qu'ils ont eu peur, qu'on leur a demandé de se taire, vu le trafic important qu'ils génèrent? Ci dessous la preuve en cache google qu'il ont publié puis retirer rapidement cette chronique:

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:fADu-mG_41sJ:www.24...

La situation actuelle est catastrophique,

voilà pourquoi il fallait passer cette loi discrètement, un simple coup d’œil sur le système bancaire français en dit long:

Capital des banques françaises 220 Milliards , dettes interentreprises 1600 Milliards € , dettes banques françaises 6000 Milliards €

Le total des dettes de nos 4 Giga banques est de 6 581 milliards d’euros, soit plus de 3 fois le PIB annuel de la France alors que le total des dettes des 8 plus grandes banques américaines est de 9 586 milliards de dollars soit 56 % du PIB des États-Unis (chiffres du 3° trimestre 2013) !

Pour l’instant, tout va bien, pas de tsunami bancaire mondial

14 octobre 2013

fin du dollar :la chine installe des distributeur de piéces d'or et d'argents pour ses citoyens a Pekin.

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L’un des nouveaux distributeurs installés à Pékin. (Photo/CFP)

Selon le journal We Wei Po, les habitants de Pékin peuvent désormais acheter des pièces d’or et d’argent depuis des distributeurs automatiques, la banque Hua Xia ayant installé cinq de ces machines dans la ville depuis le début du mois.

La banque a installé les cinq machines dans les quartiers de Xidan, Fangshuang, Zhongguancum, Dongdan et Qingnian Road.

Elles ont l’air de distributeurs ordinaires, mais disposent d’un compartiment supplémentaire grâce auquel sont dispensées les pièces. Elles offrent actuellement des Pandas et des pièces d’or et d’argent célébrant l’année du serpent.

La pièce la moins chère proposée par ces distributeurs est un Panda d’argent de 268 yuans (40 dollars), et la plus chère est un Panda d’or de 23.800 yuans (3.800 dollars).

Les achats se font par carte bancaire. Après avoir placé commande grâce à l’écran tactile dont disposent les machines, le paiement de l’acheteur est vérifié grâce à l’organisme de vérification de paiement par carte bancaire UnionPay. Une fois le paiement vérifié, la pièce achetée est disponible dans le compartiment situé en bas de la machine.

 

Si l’acheteur désire dépenser plus de 20.000 yuans (3.200 dollars), il doit d’abord placer une carte d’identité sur la machine avant de pouvoir passer commande.



Source wantchinatimes

9 octobre 2013

Ce qu'il faut savoir sur le "shutdown" du gouvernement américain

 

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Amérique du Nord

Publié le 7/10/2013

Vous entendez parler du shutdown du gouvernement américain sans savoir ce qu'est cette suspension temporaire des activités fédérales ? Voici l'essentiel à savoir.

Par Pascal Dray.

À quoi correspond cette procédure du shutdown ?

Tout d’abord, il faut savoir que cette procédure a toujours été utilisée dans le cadre de stratégie dite politicienne. C’est soit le parti républicain, soit le parti démocrate qui déclenche cette procédure. Le Congrès aux États-Unis (à peu près l’équivalent de l’Assemblée nationale) est composé de la chambre des représentants et du sénat. Le Sénat est, lui, composé de 100 sénateurs et la chambre des représentants de 435 représentants.

"Le Congrès américain est chargé d'élaborer, de discuter et de voter les lois. Il exerce également un pouvoir sur le budget fédéral des États-Unis, le commerce et la défense du pays. Le Congrès peut soumettre des amendements à la Constitution. Il peut enfin lancer une procédure d'impeachment pour mettre en accusation le président ; un haut fonctionnaire ou un juge. Le Sénat américain représente les États et la politique nationale, alors que la Chambre s'occupe des problèmes de la vie quotidienne des citoyens. L'un n'est pas supérieur à l'autre. Les deux assemblées doivent travailler en coordination".

Dans le cadre de la procédure de "shut down" déclenchée le 1er  octobre 2013, il y a désaccord sur le financement de la loi dite Obamacare, une loi pour mettre en place aux États-Unis l’équivalent de notre Sécurité sociale. Les républicains soutiennent qu’il n’est pas possible de financer à ce jour la loi dite Obamacare et demandent de reporter son application et son financement en septembre 2014. Les républicains s’appuient sur la situation économique préoccupante du niveau d’endettement américain qui serait fortement alourdi si le financement de l’Obamacare était déclenché aujourd’hui.

Blocage budgétaire et services minimaux

Dans la pratique, les fonctionnaires fédéraux des services non régaliens sont priés de rester chez eux jusqu’au déblocage budgétaire. Les services de police, de justice et d’armée sont assurés, mais du fait d’un blocage dans le processus d’autorisations budgétaires les autres fonctionnaires ne doivent pas travailler.

Depuis 1960, 18 (17+1) procédures de "shut down" ont été déclenchées. La première a été déclenchée sous la présidence de G. Ford, président républicain en 1976. Le Congrès était majoritairement démocrate. Le président mit son véto à un programme lié au département du travail. Ce premier "shut down" s’étala du 30 septembre au 11 octobre. Sous Carter, démocrate avec un congrès démocrate, 5 procédures furent initiées. La plus longue dura 18 jours et concernait le programme Medicaid et le financement d’une centrale nucléaire.

Sous Reagan, républicain où le Sénat était républicain de 1981 à 1986, 9 procédures furent déclenchées. La plus longue dura trois jours. Sous G.H.W Bush (le père), une procédure fut déclenchée. Sous Clinton, 2 procédures furent déclenchées dont la plus longue dura 21 jours et qui concernait la présentation des comptes sur 7 ans, mais avec un budget émanant du département du Budget au Congrès plutôt qu’un budget du département du budget du président. Finalement, un compromis fut trouvé sur le budget.

Depuis le 1er octobre 2013, une nouvelle procédure de "shut-down" vient d’être déclenchée ; elle concerne le déblocage d’un budget pour la mise en œuvre de la loi dite Obamacare. Il s’agit en fait d’un programme dit de protection sociale qui concernerait tous les Américains.

Compte tenu de l’endettement américain qui dépasse 100 % du PIB, les membres républicains de la chambre des représentants ont demandé aux sénateurs et représentants de reporter le financement de la loi sur le système de santé à septembre 2014. Le président américain dénonce ce blocage, mais comme nous l’avons vu celui-ci n’est pas le premier et certainement pas le dernier. Nous ne savons pas combien de temps pourra durer ce "shut down".

Un calendrier risqué

Si cette procédure dure plus de 15 jours, une autre date butoir risque de déboucher sur une nouvelle incertitude. Cette date, c’est la date de relèvement du plafond de la dette. Si celui-ci n’est pas relevé, alors les États-Unis seront déclarés en "cessation de paiement". C’est donc la conjonction de ces deux procédures, "shut-down" et relèvement du plafond de la dette, qui constitue un risque majeur pour les États-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale.

En effet, comme la Réserve fédérale a injecté des liquidités depuis la crise de 2008, cette politique laxiste pourrait, si le pire se produisait à savoir que le plafond de la dette n’est pas relevé, conduire à une chute considérable du dollar avec toutes les conséquences en cascade sur les marchés financiers et sur l’économie mondiale (très forte hausse du prix des matières premières, hyperinflation, faillites d’entreprises en cascade, etc.). Évidemment, il existe des solutions que j'ai déjà évoquées dans un article sur Le Cercle Les Échos.

Sortir de l’impasse

Aujourd’hui, les politiques budgétaires et monétaires inspirées par les keynésiens et les monétaristes nous ont menés dans une impasse économique. Plus de croissance et un endettement public devenu la pierre d’angle du système économique. Pour lever les incertitudes liées à ces politiques, pour le moins hasardeuses, il est grand temps de revenir à des principes d’orthodoxie budgétaire et à la mise en place d’un vrai système monétaire reposant sur le libre échange, la division du travail et la spécialisation.

Libérons donc le système et sortons de l’impasse interventionniste !

//www.contrepoints.org/?p=141666

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26 septembre 2013

Le cartel de la réserve fédérale: les franc-maçons et la maison Rothshchild .

 

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par Dean Henderson



 Le cartel de la réserve fédérale: les huit familles


En 1789, Alexandre Hamilton devint le premier secrétaire au trésor (NdT: ministre des finances) des Etats-Unis d’Amérique. Hamilton était un des nombreux pères fondateurs qui étaient franc-maçons. Il avait des relations étroites avec la famille Rothschild, qui était propriétaire de la Banque d’Angleterre et était le leader du mouvement franc-maçon européen. Georges Washington, Benjamin Franklin, John Jay, Ethan Allen, Samuel Adams, Patrick Henry, John Brown, et Roger Sherman étaient tous franc-maçons. Roger Livingston aida Sherman et Franklin a écrire la déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Il donna à George Washington ses voeux de prises de fonction alors qu’il était le grand maître de la grande loge maçonnique de New York. Washington lui-même était le grand maître de la loge de Virginie. Des généraux de la révolution américaine, 33 étaient des franc-maçons.

Ceci était très symbolique puisque les maçons du 33ème degré deviennent Illuminés. [1]Les pères fondateurs populistes emenés par John Adams, Thomas Jefferson, James Madison et Thomas Paine, dont aucun d’entr’eux n’était franc-maçon, voulaient couper complètement les ponts avec la couronne britannique, mais furent subjugués par la faction maçonnique emenée par Washington, Hamilton et le grand maître de la loge St Andrews de Boston, le général Joseph Warren, qui voulurent “défier le parlement, mais rester loyal à la couronne.” La loge St Andrews était au cœur de la franc-maçonnerie du nouveau monde et commença à distribuer des degrés de chevaliers du temple en 1769.[2]

Toutes les loges maçonniques américaines sont jusqu’à aujourd’hui garanties par la couronne britannique, qu’elles servent en tant que centre de renseignement global et de réseau de contre-révolution et de subversion. Leur initiative la plus récente est le programme maçonnique d’identification infantile (NdT:CHIP pour Child Identification Program). D’après Wikipedia, les programmes CHIP donnent l’opportunité aux parents de créer gratuitement un kit de matériaux d’identification de leur enfant. Ce kit contient une carte avec les empreintes digitales, une description physique, une vidéo, un DVD de l’enfant, une impression dentaire et un échantillon d’ADN.

Le premier congrès continental se rassembla à Philadelphie en 1774 sous la présidence de Peyton Randolph, qui succéda à Washington comme grand maiitre de la loge de Virginie. Le second congrès eut lieu en 1775 sous la présidence du franc-maçon John Hancock. Le frère de Peyton, William, lui succéda comme grand maître de la loge et devint le chef de file des supporteurs de la centralisation et du fédéralisme à la première convention de 1787. Le fédéralisme qui est au cœur de la constitution américaine est identique au fédéralisme exprimé dans la constitution franc-maçonne anderson de 1723. William Randolph devint le premier ministre de la justice de la nation et secrétaire d’état de Georges Washington.

Sa famille retourna en Angleterre, loyale à la couronne. John Marshall, le premier juge de la cour supême de la nation était aussi un franc-maçon.[3]

Quand Benjamin Franklin voyagea en France pour trouver un financement pour les révolutionnaires américains, tous ses meetings eurent lieu dans les banques Rothschild. Il passa des contrats d’armement avec le franc-maçon allemand le baron Von Steuben. Ses comités de correspondance opéraient au travers des couloirs de communication maçoniques et étaient en parallèle d’un réseau d’espionage britannique.

En 1776, Franklin devint le de facto ambassadeur en France. En 1779, il devînt le grand maître de la loge française des Neuf Sœurs, à laquelle appartenaient John Paul Jones et Voltaire. Franklin était aussi un membre de la plus secrète loge royale des commandeurs du temple ouest de Carcassonne, dont un des membres était Frederick Prince de Galles. Tandis qu’il prêchait la tempérance aux Etats-Unis, il s’encanaillait allègrement avec ses frères de loge en Europe. Franklin servit de 1750 à 1775 comme receveur général, un rôle souvent relégué aux espions britanniques.[4]

Avec le financement de Rothschild, Alexandre Hamilton fonda deux banques à New York, dont la banque de New York.[5] Il mourut dans un duel au pistolet avec Aaron Burr, qui fonda la banque de Manhattan avec l’aide financière de Kuhn Loeb. Hamilton épitomisait le dédain que les huit familles vouaient au commun des gens en disant: “Toutes les communautés se divisent entre le peu et le nombreux. Les premiers sont les riches et les bien-nés, les autres la masse du peuple… Les gens sont turbulents et changent sans cesse; ils ne peuvent bien juger que très rarement. Il faut donc donner à la première classe une part distinctive et permanente du pouvoir. Ils équilibreront le manque de stabilité de la seconde classe.”[6]

Hamilton ne fut que le premier d’une série de huit familles inféodées à devenir secrétaire au trésor (NdT ministre des finances). Plus récemment, le secrétaire au trésor de Kennedy était Douglas Dillon, venant de la famille Dillon Read (maintenant partie de UBS Warburg). Les secrétaires de Nixon David Kennedy et William Simon provenaient respectivement de la banque continentale de l’Illinois (maintenant sous contrôle de la Bank of America) et Salomon Frères (aujourd’hui partie de Citigroup). Le secrétaire au trésor de Carter Michaël Blumenthal venait de Goldman Sachs, celui de Ronald Reagan, Donald Regan, venait de Merill Lynch (maintenant Bank of America), celui de Bush père Nicholas Brady venait de Dillon Read (UBS Warburg), les deux secrétaires au trésor de Clinton et de Bush fils, respectivement Robert Rubin et Henry Paulson venaient de Goldman Sachs; Tim Geithner sous Obama venait de Kissinger Associates et ancien président de la banque fédérale de New York.

Thomas Jefferson a toujours défendu l’idée que les Etats-Unis devaient avoir une banque centrale publique de telle sorte que les monarques européens et les aristocrates ne puissent pas utiliser l’impression de la monnaie pour contrôler les affaires de la nation. Jefferson visionnairement déclara: “Un pays qui attend de rester ignorant et libre, attend ce qui n’a jamais existé et n’existera jamais. Il n’y a pas un roi sur cent qui, s’il le pouvait, ne suivrait pas l’exemple des pharaons en prenant d’abord tout l’argent du peuple, puis toutes les terres pour faire du peuple et de ses enfants ses serviteurs à tout jamais… Les établissements banquiers sont plus dangereux que les armées ennemies. Ils ont déjà levé une aristocratie de l’argent.” Jefferson observa la prise de contrôle des Etats-Unis par la conspiration euro-bancaire, pesant dans la balance il déclara: “des actes de tyrannie simple peuvent être attribués à la conjoncture du moment, mais une série d’oppressions a débuté à un moment précis et de manière inaltérable au cours des changement de ministères et qui prouve de manière trop évidente le plan systémique de nous réduire tous en esclavage.”[7]

Mais les arguments de Hamilton sponsorisés par Rothschild en faveur d’une banque centrale états-unienne privée l’emportèrent. En 1791, la Banque des Etats-Unis (NdT que nous nommerons dorénavant ici BEU) fut fondée, avec les Rothschilds comment actionnaires principaux. La charte de la banque devait expirer en 1811. L’opinion publique était en faveur de révoquer la carte et de la remplacer par une banque centrale publique de type jeffersonien. Le débat fut repoussé alors que la nation fut plongée par les banquiers européens dans la guerre de 1812. Dans un climat de peur et de détresse économique, la charte de la BEU fut renouvelée jusqu’en 1816.

Old Hickory, Honest Abe & Camelot

En 1828, Andrew Jackson se présenta à la présidence des Etats-Unis. Tout au long de sa campagne électorale, il fustigea les banquiers internationaux qui contrôlaient la BEU. Jackson râlait: “Vous êtes un nid de vipères. J’ai l’intention de vous exposer et par dieu éternel, je vais vous extirper de là. Si le peuple comprenait le niveau d’injustice amené par notre système bancaire, il y aurait une révolution avant demain matin.” Jackson gagna les élections et révoqua la charte de la BEU. “L’acte de la charte semble être basé sur l’idée éronnée que les actionnaires actuels de la banque ont un droit prescriptif sur non seulement les faveurs du gouvernement, mais aussi sur ses récompenses.. Pour leur profit, l’acte exclut le peuple américain de la compétition à l’achat de ce monopole. Les actionnaires actuels et ceux qui héritent de leurs droits en tant que successeurs, établissent un ordre privilégié, habillé de grande puissance politique et jouissent d’immense avangages pécuniers de par leur connexion avec le gouvernement. N’y aurait-il pas péril en la demeure si par les vertus d’un tel acte légal qui concentre l’influence dans les mains d’un directoire auto-élu, dont les intérêts s’identifient à ceux d’actionnaires étrangers; N’y aurait-il pas sujet à trembler pour l’indépendance de notre pays en guerre… pour contrôler notre monnaie, recevoir nos budgets publics et retenir l’indépendance de milliers de nos citoyens; ceci serait plus dangereux et plus formidable que la puissance militaire et navale de l’ennemi. Il est regrettable que les riches et puissants plient trop souvent pour leur seul profit les actes du gouvernement… Pour rendre les riches plus riches et plus puissants. Beaucoup de nos riches citoyens ne sont pas satisfaits de la protection égalitaire et des bénéfices égaux, ils nous ont en revanche induit à les rendre plus riches par actes du congrès. J’ai rempli mon devoir envers mon pays.”[8]

Le populisme prévalut et Jackson fut ré-élu. En 1835, il fut la cible d’une tentative d’assassinat. Le tireur était un certain Richard Lawrence qui confessa qu’il “était en contact avec des puissances en Europe”.[9]

En 1836, Jackson refusa toujours de renouveler la charte de la BEU. Sous son mandat, la dette nationale états-unienne revînt à zéro pour la première et dernière fois de l’histoire de notre nation. Ceci rendît furieux les banquiers internationaux, qui dérivent une grosse partie de leurs revenus du repaiement des intérêts de la dette des nations. Le président de la BEU Nicholas Biddle coupa le robinet des fonds au gouvernement états-uniens en 1842, plongeant le pays dans une dépression économique. Biddle était un agent de la banque de Paris Jacob Rothschild.[10] De plus, la guerre avec le Mexique fut également déclanchée contre Jackson. Quelques années plus tard, la guerre civile fut déclanchée avec les banquiers de Londres finançant le Nord et les banquiers de France finançant le Sud.

La famille Lehman fit une fortune en passant des armes au Sud et du cotton au Nord. En 1861, les Etats-Unis étaient de nouveau endettés de 100 millions de dollars. Le nouveau président Abraham Lincoln se joua lui aussi des banquiers européens en faisant imprimer les fameux “Lincoln Greenbacks” pour payer les factures de l’armée du Nord.

Le journal des Rothschild “Times of London” écrivit: “Si cette politique malicieuse qui a son origine dans la république d’Amérique du nord, devait devenir à la longue une réalité fixe, alors ce gouvernement pourra fournir sa propre monnaie sans coût. Il paiera ses dettes et sera sans dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour subvenir à son commerce. Il deviendra prospère au-delà de tout ce qui a été vu jusqu’ici dans l’histoire des gouvernements civilisés du monde. Le savoir-faire et la richesse de tous les pays ira en Amérique du Nord. Ce gouvernement doit être détruit ou il va détruire toutes les monarchies de la planète.”[11]

Le Périodique, pamphlet des euro-banquiers “Hazard Circular” fut dénoncé par les populistes en colère. Le périodique déclarait: “La grande dettre que les capitalistes vont créer est faite de la dette générée par la guerre et doit être utilisée pour contrôler la valeur de la monnaie. Pour ce faire, des bons du trésor doivent être imprimés et utilisés comme base bancaire. Nous attendons maintenant le secrétaire au trésor Salmon chase qui doit faire cette recommandation. Cela ne permettra pas de faire circuler les greenbacks comme monnaie, car nous ne pouvons pas contrôler cela. Nous contrôlons les bons du trésor et à travers eux le système bancaire.” La loi sur la banque nationale de 1863 réinstaura la banque privée centrale américaine et des bons de guerre de Chase furent émis. Lincoln fut ré-élu l’année suivante, jurant de répudier cette loi après avoir pris ses fonctions en 1865. Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Lincoln fut assassiné au théâtre Ford par John Wilkes Booth. Booth avait des connexions importantes avec les banquiers internationaux. Sa petite fille écrivit un livre “Cet acte fou” qui décrit dans le détail les relations de Booth et ses contavts avec “de mystérieux européens” juste avant l’assassinat de Lincoln.

Après avoir tiré sur Lincoln, Booth fut aidé par des membres d’une société secrète connue sous le nom de Chevaliers du Cercle Doré (CCD). Cette société avait d’étroites relations avec la société française des saisons, qui produisit Karl Marx. CCD ont fomenté beaucoup de la tension qui causa la guerre civile et le président Lincoln avait ciblé particulièrement ce groupe. Booth était membre des CCD et était connecté par le truchement du secrétaire d’état de la confédération Judah Benjamin à la maison des Rothschild. Benjamin s’enfuit en Angleterre après la guerre civile. [12]

Près d’un siècle après l’assassinat de Lincoln pour a voir fait imprimer les greenbacks, le président John F. Kennedy se trouva lui aussi sous les feux des huit familles.

Kennedy avait annoncé une “descente” sur les paradis fiscaux et proposa une augmentation des impôts pour les grandes compagnies minières et pétrolières. Il supportait l’élimination des vides juridiques qui permettaient l’évasion fiscale des super-riches. Ses politiques économiques furent publiquement attaquées par le magazine “Fortune”, le Wall Street Journal et à la fois David et Nelson Rockefeller. Même le propre secrétaire au trésor de Kennedy Douglas Dillon, qui venait de la banque d’affaires Dillon Read (UBS Warburg) s’opposa aux propositions de Kennedy. [13]

Le destin de Kennedy fut scellé en Juin 1963 quand il autorisa l’impression par son département du trésor de la somme de 4 milliards de dollars dans une tentative de contre-balancer le taux d’intérête usurier pratiqué par la clique des banquiers internationaux en contrôle de la banque privée de la réserve fédérale. La femme de Lee Harvey Oswald, qui fut abattu par Jack Ruby, lui-mème abattu, dit à l’écrivain A.J. Weberman en 1994: “La réponse à l’assassinat de Kennedy est à chercher avec la banque fédérale. Ne sous-estimez pas ceci. Il est faux de blâmer l’assassinat sur Angleton et la CIA seulement. Ils ne sont qu’un doigt de la même main. Les gens qui fournissent l’argent sont au dessus de la CIA.”[14] Dû au zèle du nouveau président Lyndon Johnson qui de suite hypertrophia la guerre du Vietnam, les Etats-Unis s’enfoncèrent bien plus dans la dette. Ses citoyens furent terrorisés à garder le silence. S’ils peuvent tuer le président; ils peuvent tuer n’importe qui.

La maison Rothschild

La maison hollandaise des Orange fonda la Banque d’Amsterdam en 1609 comme étant la première banque centrale de l’histoire mondiale. Le prince William d’Orange se maria dans la maison anglaise des Windsor, prenant pour épouse Marie, la fille du roi James II. La confrérie de l’ordre d’Orange, qui a fomentée récemment la violence protestante en Irlande du Nord, mit William III sur le trône d’Angleterre d’où il régna sur à la fois l’Angleterre et la Hollande. En 1694, William III fît alliance avec l’aristocratie britannique pour lancer officiellement la Banque d’Angleterre. La vieille dame de la rue du chas d’aiguille, comme est connue la Banque d’Angleterre, est entourée de murs de 9 mètre de haut. Trois étages en dessous est stocké la réserve d’or la plus importante au monde.[15]

Les Rothschilds et leurs partenaires consanguinement dégénérés des huit familles prirent le contrôle graduellement de la banque d’Angleterre. L’établissement quotidien de la valeur de l’or à Londres s’effectua à la banque N.M. Rothschild jusqu’en 2004. Comme l’assistant gouverneur de la banque d’Angleterre Georges Blunden le fit remarqué: “La peur est ce qui rend la puissance de la banque si acceptable. La banque est capable d’exercer son influence quand les gens sont dépendants de nous et ont peur de perdre leurs privilèges, ou quand ils ont peur.”[16]

Mayer Amschel Rothschild vendit les mercenaires allemands hessiens du gouvernement britannique pour combattre contre les révolutionnaires américains, envoyant les dividendes à son frère Nathan à Londres, où la banque Nathan and Meyer Rothschild & fils (NdT: connue sous le vocable N.M Rothschild) était établie. Mayer était un élève sérieux de Cabala et commença sa fortune avec de l’argent sous-tiré d’un administrateur royal de William IX opérant dans la région du Hesse-Kassel et un franc-maçon connu.

Barings, contrôlée par Rothschild, domina le commerce de l’opium chinois et des esclaves africains. Il finança l’achat de la Louisianne (NdT: à Napoléon). Quand plusieurs états refusèrent de payer leurs dettes, Barings soudoya Daniel Webster pour faire des discours prônant le repaiement des dettes. Les états tinrent leur ligne de refus, et en 1842, la maison rothschils coupa le robinet d’argent plongeant les états-unis dans une dépression. Il a souvent été dit que la fortune des Rothschilds dépendaient de la banqueroute des nations. Mayer Amschel Rothschild déclara: “Je ne m’intéresse pas de savoir qui contrôle les affaires d’une nation, aussi loin que je puisse contrôler sa monnaie.”

La guerre ne fut pas néfaste à la fortune familiale non plus. La maison des Rothschild finança la guerre de Prusse, la guerre de Crimée et la tentative britannique de saisir le canal de Suez aux Français. Nathan Rothschild fît un gros pari financier sur Napoléon à la bataille de Waterloo, tout en finançant également la campagne péninsulaire du duc de Wellington contre ce même Napoléon. Les deux guerres aux Etats-Unis contre le Mexique et la guerre civile, furents de véritables mines d’or pour la famille.

Une biographie de la famille Rothschild mentionne une réunion à Londres où un “syndicat banquier international” décida de monter le Nord contre le Sud des Etats-Unis comme partie intégrante de la stratégie du “diviser pour mieux régner”. Le chancelier allemand Otto Von Bismark dit une fois: “La division des Etats-Unis en des fédérations de force égale fut décidée bien avant la guerre civile. Les banquiers craignaient que les Etats-Unis décoivent leur domination financière du monde. La voix des Rothschilds prévalut.” Le biographe de la famille Derek Wilson dit que la famille était le banquier officiel européen pour le gouvernement Etats-Unien et un grand supporteur de la BEU.[17]

Un autre biographe Neill Fergusson nota un “vide subatantiel et non expliqué” dans la correspondance des Rothschilds entre 1854 et 1860. Il a dit que toutes les copies des lettres émanant des Rothschilds de Londres pendant la période de la guerre civile américaine “furent détruites sur ordre de partenaires successifs”.[18]

Des troupes françaises et britanniques avaient encerclé les Etats-Unis au faîte de la guerre civile. Les britanniques envoyèrent 11 000 soldats au Canada, contrôlé par la couronne britannique et qui protégeait les agents confédérés. Napoléon III de France installa un membre de la famille autrichienne des Hapsbourg L’archiduc Maximilien comme empereur marionnette de Mexique, où les troupes françaises se massèrent à la frontière du Texas. Seule l’envoi et le déploiement à la 25ème heure de deux navires de guerre russes par le Tsar Alexandre II allié des Etats-Unis en 1863, empêcha une re-colonisation des Etats-Unis.{19]

La même année le Chicago Tribune écrivît: “Belmont (Auguste Belmont était un agent des Rothschilds et avait une course de chevaux de la triple couronne nommée après lui) et les Rothschilds… qui ont acheté les bons de guerre confédérés…”

Salmon Rothschild dit de Lincoln mort: “Il rejette toute forme de compromis. Il a l’apparence d’un paysan et ne peut raconter que des histoires de bars.” Le baron Jacob Rothschild était tout aussi flatteur à l’égard des citoyens américains, il commenta un jour au ministre états-unien envoyé en Belgique Henry Sanford à propos du plus du demi million de citoyens américains qui moururent lors de la guerre civile: “Quand votre patient est désespérément malade, vous essayez des mesures désespérées, y compris les saignées.” Salmon et Jacob ne faisaient que continuer une tradition familale. Quelques générations auparavant Mayer Amschel Rothscild avait dit à propos de sa stratégie d’investissement: “Lorsque les rues de Paris sont inondées de sang… J’achète.”[20]

Les fils de Mayer Rothschild étaient connus sous le nom des cinq de Francfort.

Le plus vieux Amschel, s’occuppa de la banque de Francfort avec son père, tandis que Nathan géra les affaires de Londres. Le plus jeune Jacob fut envoyé à Paris, tandis que Salomon dirigea la branche de Vienne et Karl celle de Naples. L’écrivain Frederick Morton estime que dès 1850, les Rothschilds pesaient 10 milliards de dollars.[21] Quelques chercheurs pensent que leur fortune aujourd’hui s’élèverait à plus de cent mille milliards de dollars.

Les Warburgs, Kuhn Loebs, Goldman Sachs, Schiffs, Rothschilds, se sont mariés entr’eux et forment une heureuse famille bancaire. La famille Warburg qui contrôle la Deutsche Bank et la BNP se lia avec les Rothschilds en 1814 à Hambourg, tandis que la puissante Jacob Schiff des Kuhn Loeb partagea ses quartiers avec les Rothschilds dès 1785. Schiff immigra aux Etats-Unis en 1865. Il joignit ses forces avec Abraham Kuhn et maria la fille de Salomon Loeb. Loeb et Kuhn épousèrent les sœurs de l’un l’autre ainsi fut scellée la dynastie Kuhn-Loeb. Felix Warburg se maria avec la fille de Jacob Schiff. Deux fille Goldman marièrent deux fils de la famille Sachs, créant ainsi Goldman Sachs. En 1806, Nathan Rothschild maria la plus âgée des filles de Levi Barent Cohen, un financier de renom à Londres.[22] Ainsi Abby Joseph Cohen de Merill Lynch et le secrétaire à la défense de Clinton William Cohen, sont des descendants probables des Rothschilds.

Aujourd’hui, les Rothschilds sont à la tête d’une empire financier extensif, qui implique des parts importantes dans la plupart des banques centrales mondiales. Le clan d’Edmond de Rothschild possède la Banque Privée SA à Lugano en Suisse et la banque Rothschild AG de Zürich.

La famille de Jacob Lord Rothschild possède la puissante Rothschild Italia De Milan. Ils sont les membres fondateurs du club très exclusif des Iles à dix mille milliards de dollars, qui contrôle les géants industriels tels la Royal Dutch Shell, les industries chimiques impériales, la banque Lloyds de Londres, Unilever, Barclays, Lonrho, Rio Tinto Zinc, BHP Billiton et la branche DeBeers anglo-américain. Le club domine la distribution mondiale de pétrole, d’or, de diamants et de bien d’autres matières premières vitales.[23]

Le Club des Iles donne le capital du Quantum Fund NV de George Soros, qui fît des gains substantiels en 1988-99 après l’effondrement des monnaies en Thailande, Indonésie et Russie. Soros fut un actionnaire principal de la compagnie pétrolière de Georges W. Bush Harken Engergy. Le Club des Iles est dirigé par les Rothschilds et inclut la reine Elisabeth II d’Angleterre et d’autres aristocrates européens et membres de familles royales.[24]

L’entité dépositrice du plus de richesses pour les Rotshschilds aujourd’hui est peut-être la Rothschilds Continuation Holdings AG, une holding bancaire secrète, basée en Suisse. Vers la fin des années 1990, les tenants de l’empire global Rothschild étaient les barons Guy et Elie de Rothschild en France et Lord Jacob et Sir Evelyn Rothschild en Grande-Bretagne.[25]

Evelyn était le président de la revue “Economist” et un directgeur de DeBeers et IBM GB.

Jacob fut derrière la campagne d’Arnold Schwarzenegger pour les élections de gouverneur de Californie. Il prît contrôle des parts de Khodorkovsky avec Yokos Oil juste avant que le gouvernement russe ne l’arrête. En 2010, Jacob rejoignit Ruppert Murdoch dans un partenariat d’extraction pétrolier en Israël par Genie Energy, une compagnie subsidiaire de IDT Corporation.[26]

Quelques mois plus tard, Sarah Palin s’aloua les services de l’ex-PDG de IDT comme chef de personnel.[27]

Sarah Palin est-elle le choix de Rothschild pour 2012 ?



Article original en anglais : The Federal Reserve Cartel: Freemasons and The House of Rothschild publié le 2 juin 2011.

Traduction par Résistance 71.



Notes

[1] The Temple & the Lodge. Michael Bagent & Richard Leigh. Arcade Publishing. New York. 1989. p.259

[2] Ibid. p.219

[3] Ibid. p.253

[4] Ibid. p.233

[5] The Robot’s Rebellion: The Story of the Spiritual Renaissance. David Icke. Gateway Books. Bath, UK. 1994. p.156

[6] Democracy for the Few. Michael Parenti. St. Martin’s Press. New York. 1977. p.51

[7] Fourth Reich of the Rich. Des Griffin. Emissary Publications. Pasadena, CA. 1978. p.171

[8] Ibid. p.173

[9] Rule by Secrecy: The Hidden History that Connects the Trilateral Commission, the Freemasons and the Great Pyramids. Jim Marrs. HarperCollins Publishers. New York. 2000. p.68 [10] The Secrets of the Federal Reserve. Eustace Mullins. Bankers Research Institute. Staunton, VA. 1983. p.179

[11] Human Race Get Off Your Knees: The Lion Sleeps No More. David Icke. David Icke Books Ltd. Isle of Wight. UK. 2010. p.92

[12] Marrs. p.212

[13] Idid. p.139

[14] Ibid p.141

[15] Icke. The Robot’s Rebellion. p.114

[16] Ibid. p.181

[17] Rothschild: The Wealth and Power of a Dynasty. Derek Wilson. Charles Schribner’s Sons. New York. 1988. p.178

[18] The House of Rothschild. Niall Ferguson. Viking Press New York 1998 p.28

[19] Marrs. p.215

[20] Ibid

[21] “What You Didn’t Know about Taxes and the Crown”. Mark Owen. Paranoia. #41. Spring 2006. p.66

[22] Marrs. p.63

[23] “The Coming Fall of the House of Windsor”. The New Federalist. 1994

[24] “The Secret Financial Network Behind ‘Wizard’ George Soros”. William Engdahl. Executive Intelligence Review. 11-1-96

[25] Marrs. p.86

[26] “Murdoch, Rothschild Invest in Israeli Oil Shale”. Jerusalem Post. November 22, 2010

http://www.globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=25179 Page 6 of 7

The Federal Reserve Cartel: Freemasons and The House of Rothschild 6/9/11 11:48 AM

[26] “Murdoch, Rothschild Invest in Israeli Oil Shale”. Jerusalem Post. November 22, 2010

[27] “Sarah Palin hires chief of staff for PAC », Huffington Post. February 2011

Articles de Dean Henderson publiés par Mondialisation.ca

1 septembre 2013

La Chine rachète Détroit

detroit chine rusty james

 

Detroit a subi l’apocalypse… mais on y trouve des opportunités d’investissement prometteuses. L’immobilier, par exemple. Demandez aux Chinois.

Fox News rapportait début août que les agents immobiliers de Detroit ont été inondés de demandes pour des biens bon marché provenant d’investisseurs chinois. Une agence a même vendu 30 biens à un seul acheteur.

“Après que Detroit se soit mise en faillite le 18 juillet, l’immobilier de la ville s’est retrouvé dans les sujets en vogue sur la plate-forme de social media chinoise, Weibo, selon un rapport de Quartz.com”.

“Les nouvelles de la faillite, associées à un reportage de la télévision chinoise en mars affirmant qu’on pouvait acheter deux maisons à Detroit pour le prix d’une paire de chaussures en cuir, ont éveillé l’intérêt des investisseurs”.

Il ne semble pas que ces investisseurs cherchent à habiter ces maisons, ni même à les louer. La plupart paraissent acheter pour investir, espérant que le prix grimpera. Cela semble plutôt idiot, considérant que le déclin de Detroit dure depuis des décennies.

Pourquoi cet intérêt de la part des investisseurs chinois ?

En mai, le New York Times expliquait que des dizaines d’entreprises chinoises s’implantaient à Detroit pour s’infiltrer dans le secteur automobile américain :

“Les entreprises chinoises investissent dans des entreprises américaines et dans de nouvelles technologies automobiles — des ceintures de sécurités aux pare-chocs vendus au détail –, et embauchent des ingénieurs et des designers expérimentés afin d’absorber le talent et l’expertise des constructeurs [américains] et de leurs fournisseurs”.

“Même si elle commence par les batteries et les pièces automobiles, le développement de l’activité chinoise devrait finir par engendrer la vente de voitures chinoises aux Etats-Unis”.

Les entreprises chinoises ont essayé de garder cette implantation des industriels automobiles chinois à Detroit aussi discrète que possible afin d’éviter la levée de boucliers vécue par les constructeurs japonais lorsqu’ils ont installé leurs usines aux Etats-Unis dans les années 80.

Les Chinois savent reconnaître une occasion quand ils en voient une. Ils achètent l’or par pleines brouettées depuis quelques années et possèdent une bonne partie de la dette souveraine US. Detroit est peut-être la nouvelle propriété à entrer sous leur contrôle — un petit nodule économique créé pour exporter des dollars vers l’Asie en toute discrétion.

 
Source : La-chronique-agora

25 août 2013

Alain de Benoist : « Au bord du gouffre – La faillite annoncée du système de l’argent »

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Sous ce titre, Alain de Benoist publie à propos de la crise contemporaine une analyse incisive et peu complaisante du capitalisme. Les débouchés, dit-il, sont le problème éternel du capitalisme. Après la phase initiale qui a vu les salaires soumis à une très forte pression, au XIXe siècle surtout, ce problème a pu être résolu un temps par le fordisme : on a alors globalement et progressivement relevé le niveau des salaires de manière à soutenir la consommation. Mais…

 

Mais après la période des Trente Glorieuses est survenue une baisse tendancielle de la profitabilité des investissements et, d’une certaine manière, on a abandonné le fordisme pour revenir à la phase initiale se caractérisant par une pression sur les coûts salariaux propre à restaurer la profitabilité.

La question des débouchés s’est alors posée à nouveau de manière aiguë. L’auteur énumère trois moyens propres à y répondre : premièrement, augmenter la durée du travail (le lecteur rapprochera sans doute ce moyen de l’exhortation à « travailler plus pour gagner plus »), avec tous les effets pervers qui s’ensuivent sur la vie personnelle des salariés ; deuxièmement, rechercher une main-d’œuvre moins chère et « peu revendicative », ce qui incite à recourir à l’immigration et aux délocalisations ; et enfin troisièmement, faciliter le crédit dans des proportions éventuellement imprudentes pour favoriser la consommation.

On touche ici au risque fondamental : un excès déraisonnable de crédit. Alain de Benoist replace ainsi dans une perspective plus générale l’événement ponctuel qui a déclenché une crise mondiale dont le système était gros : l’endettement des ménages américains par les prêts hypothécaires et l’impossibilité où ils étaient de rembourser ces « crédits pourris ».

L’auteur retrace alors tous les facteurs qui ont concouru et concourent encore à l’endettement général, au premier rang desquels la dérégulation globale, souhaitée par la pensée libérale.

Sur le plan privé, l’énorme endettement des ménages américains finit par affecter les finances mondiales et les banques par le biais de la titrisation. Sur le plan public la surémission de monnaie par la FED qui facilite cet endettement a lui aussi des répercussions en raison de la prééminence du dollar. Celui-ci, en effet, est jusqu’à un certain point une monnaie mondiale dont la gestion dépend d’un seul pays (gestion qui, depuis 1971, échappe à la contrainte de la convertibilité).

Les autres pays sont obligés d’acheter du dollar pour éviter des déséquilibres majeurs de sorte que les États-Unis peuvent mener une politique budgétaire acceptant des déficits eux-mêmes majeurs. Alain de Benoist évalue leur endettement total à 340% de leur PIB.

Et il montre comment la dette publique des États n’est pas seulement due à la légèreté de la gestion par les politiques, mais aussi aux plans de sauvetage des banques privées. « Au total, les quatre principales banques centrales mondiales (FED, BCE, Banque du Japon, Banque d’Angleterre) ont injecté 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale entre 2008 et 2010… En s’endettant massivement pour sauver les banques, les États ont permis aux banques de se relancer dans les mêmes activités qui avaient abouti à les mettre en péril ».

On arrive ainsi à la formule de Maurice Allais qui prévoyait « l’effondrement général d’une économie mondiale reposant sur une pyramide de dettes ».

Alain de Benoist critique vivement les oligarchies financières qu’il accuse d’avoir conçu le moteur de la crise présente: l’excès de crédit, lui-même motivé par une âpreté extraordinaire au gain.

Il traite aussi les autres aspects du sujet : les délocalisations, qui appauvrissent les pays émetteurs sans enrichir les pays recevant (sinon chez ceux-ci, une mince couche de privilégiés) ; l’immigration, qui est l’arme du capital, qui pèse sur les salaires et que les politiques encouragent sans se préoccuper outre mesure des conséquences sociologiques ; l’extraordinaire aggravation des inégalités sociales, qui voit les classes inférieure et moyenne pénalisées au profit d’une hyperclasse aux revenus « faramineux » et de sociétés aux bénéfices énormes.

Il faut enfin faire mention spéciale du libre-échangisme comme motif initial de la crise actuelle: l’auteur montre que le recours massif au crédit (qu’il situe dans les années 1980) fut une réponse du capitalisme à une baisse tendancielle du taux de profit. On peut ajouter que l’origine de cette baisse se situe dans les années 1970, époque où l’on voit avec un faible décalage dans le temps, d’une part, la mise en place du libre-échangisme mondial (la négociation Kennedy a pris fin en 1969) et, d’autre part, la fin de la prospérité des « Trente Glorieuses ».

On notera que le libre-échange, âprement et à juste titre dénoncé par l’auteur, est lui-même fruit dans le domaine économique d’un mouvement de pensée plus général : l’idéologie cosmopolite devenue dominante à partir de 1945.

En conclusion, on peut tenir le livre Au bord du gouffre pour un ouvrage brillant et instructif, même si certains lecteurs y trouveront quelques excès.

Note de la rédaction de Polémia :

Les points de vue d’Henry de Lesquen et d’Alain de Benoist sont généralement assez éloignés, notamment en matière économique. On observera toutefois une convergence d’analyse sur le rôle de l’excès de crédit comme amplificateur de la crise. Nos lecteurs peuvent utilement se reporter à ce texte d’Henry de Lesquen:

Les raisons de la crise économique: les éclairages de l’école autrichienne (2 mars 2012)

En 1972, sous la signature de Michel Norey, la revue Nouvelle École avait de son côté souligné l’importance de l’école autrichienne dans son numéro consacré aux théories économiques.

Source : Polémia

25 août 2013

ÉCONOMIE. "Le dollar s’effondrera en 2014" – Alexandre Aïvazov

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Hugo Natowicz: Pourriez-vous brièvement exposer aux lecteurs votre méthode d’analyse de la situation économique et financière? Sur quelles théories se fonde-t-elle?

Alexandre Aïvazov: L’épine dorsale du "Système périodique du développement capitaliste mondial du milieu du XVIIIe siècle à la moitié du XXIe siècle" que j’ai élaboré est constituée par la théorie des grands cycles de Kondratiev, la théorie du développement par l’innovation de Schumpeter, et par la théorie du chaos de Prigogine.

Dans mon Système, j’ai réussi à intégrer en un seul et même ensemble des cycles différents, les cycles courts de Kitchin (3-5 ans) et de Juglar (8-11 ans), les cycles moyens de Kouznetsov (20-25 ans), avec les cycles longs de Kondratiev (40-60 ans), les cycles de formation des Structures technologiques (ST) de Glaziev, M.Hirooka et K.Peres et les cycles séculaires d’Arrighi, Pantine et Badalyan et Krivorotov. Il s’est avéré non seulement que tous ces cycles sont connectés, mais qu’ils se complètent et se conditionnent mutuellement. En outre, je m’appuie dans mes recherches sur des classiques de la pensée économique, comme Adam Smith, Karl Marx, Keynes et bien d’autres.

Quelles grandes tendances se dégagent de cette approche?

J’ai remarqué une chose intéressante: depuis les XVIIe-XVIIIe siècles, deux conceptions majeures du développement s’affrontent. La première a été initiée par les physiocrates français dans la formule «laissez faire, laissez passer», appelant à la liberté d’entreprise, et rejetant l’implication du gouvernement dans la vie économique de la société. Plus tard, cela a donné la «main invisible du marché» d’Adam Smith, la loi de Say etc., jusqu’au néo-libéralisme moderne.

L’autre conception, formulée dans la théorie du mercantilisme, non seulement autorisait, mais exigeait l’intervention du gouvernement dans la vie économique, d’abord sous forme de protectionnisme (protection du capital national contre la concurrence étrangère), puis de participation directe de l’Etat dans la vie économique par redistribution des ressources financières à travers le budget de l’Etat, et en régulant l’ensemble de la vie économique, conformément à la théorie de Keynes.

Ces deux paradigmes se succèdent lors de la transition entre les phases montante et descendante de chaque grand cycle de Kondratiev. Le néolibéralisme a détrôné dans les années 1980 le modèle de développement keynésien, et le néolibéralisme sera à son tour remplacé durant la décennie actuelle par le post-keynésianisme, fondé sur la participation déterminante de l’Etat dans la vie économique de la société, jusque dans la planification, comme au Japon ou en Chine.

Dans quelle mesure les actions des gouvernements et des Banques centrales peuvent influer sur l’économie mondiale si celle-ci est déterminée par des cycles?

Tout dépend des cycles dont on parle. Si vous parlez des petits cycles de Kitchin, l’injection massive de liquidités dans l’économie et les programmes étatiques de stimulation de la demande (prime à la casse, etc) ont permis dès la fin 2009 de surmonter la crise de ce cycle. Dans ce cas, les gouvernements et les Banques centrales ont joué un rôle décisif.

Mais ce cycle dure 3 à 5 ans, et en 2012-2013, les économies occidentales sont de nouveau entrées dans la phase descendante de ce cycle, et les gouvernements et les banques centrales sont depuis à court d’idées. Dans le cadre des cycles de Juglar, l’économie occidentale n’est jamais sortie de la crise depuis 2008, comme le montre le chômage élevé, la faible utilisation des capacités de production, le renouvellement larvé du capital fixe. Si l’on observe les cycles moyens de Kouznetsov, là aussi les économies développées restent dans un état de dépression: la demande de logement est faible, les prix sont encore bas par rapport à la période d’avant-crise, la construction est en berne.

Concernant les cycles de Kondratiev, la transition de la phase descendante à la phase montante suivante, étape à laquelle nous nous trouvons, est le terreau de formation des innovations de base de la "‘VIe structure technique": nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information, énergie alternative, ingénierie génétique, qui ne seront pas opérationnelles avant 2020.

En contexte de crise, l’Occident adopte-t-il les bonnes décisions compte tenu des cycles?

Concernant la marge de manœuvre des Etats pour influer sur l’économie en contexte de changement de cycle, celle-ci est très mince. Les gouvernements ne peuvent qu’atténuer ou intensifier des processus revêtant un caractère objectif, mais les crises provoquent une inflexion des politiques menées, il est vrai pas toujours dans le bon sens.

Pour mémoire: la transition du IIIe au IVe cycle de Kondratiev a porté Roosevelt au pouvoir aux USA, et Hitler en Allemagne. La transition du IVe au Ve cycle dans les années 1979-80 a porté Thatcher au pouvoir en Grande-Bretagne et Reagan aux Etats-Unis, qui ont totalement modifié la politique économique menée avant eux.

Le problème est qu’en phase descendante des cycles, les gouvernements mènent généralement une politique "pro-crise" qui ne fait qu’aggraver la situation. C’est ce qui se passe actuellement en Europe et aux USA.

La crise de l’euro a repris de plus belle après une accalmie, notamment en raison de la dette de pays comme le Portugal. L’euro pourra-t-il surmonter cette crise?

L’euro survivra, mais l’Europe aura besoin d’une intervention chirurgicale. Certains pays devront être exclus de la zone euro, les autres traverseront des années difficiles. Mais je suis convaincu qu’après cette intervention, ce bloc n’en sera que plus fort. Bien sûr, il fallait tout de suite faire une "ablation" de la tumeur, et ils ont décidé de réaliser une "chimiothérapie" (émission de crédit). On ne note pas d’amélioration pour le moment, la maladie a été mise en veilleuse pour un temps.

En outre, l’UE traverse une crise de croissance, une monnaie commune existe mais il n’y a pas d’union budgétaire et fiscale. Il aurait fallu introduire avec l’euro des règles communes en matière d’impôts et de dépense des budgets publics. Le problème est que la zone euro a été formée lors de la phase montante du cycle de Kondratiev, alors que l’économie était florissante. Dès qu’on est passé en phase baissière, les problèmes sont apparus de plus belle. Il faut les résoudre, pas les remettre à plus tard.

Quand l’économie sortira-t-elle de la crise actuelle, qui a débuté en 2008 avec l’éclatement de la bulle des "subprimes"?

L’économie se récupèrera, mais cela n’arrivera pas avant 2019-2020. Il faut bien comprendre la nature de la crise actuelle. Le fait est que depuis la révolution néolibérale des années 1980, quand Thatcher et Reagan ont brutalement réduit les impôts sur les riches, étranglé leurs syndicats et créé les conditions pour la baisse des salaires des travailleurs, le monde a brusquement mis le cap sur la sphère financière, les riches n’investissant plus dans la consommation, mais dans les spéculations financières.
Regardez, actuellement, même les grandes corporations obtiennent jusqu’à la moitié de leur chiffre d’affaire non pas en produisant des biens, mais par le biais de spéculations sur les marchés, alors qu’il y a 30 ans ce chiffre était de 15%. Dans le même temps, le salaire réel aux Etats-Unis, si l’on déduit l’inflation, est resté au niveau de 1968.

Une question s’impose: à quoi était due la hausse du niveau de vie de l’Américain lambda avant la crise?

La réponse est simple: au crédit. Les ménages, les villes et les autorités régionales vivent à crédit, tout comme les gouvernements des Etats. L’ensemble du monde occidental vit à crédit: cela signifie qu’il ne vit pas en conformité avec ses revenus, aux dépens d’autres pays qui ne consomment pas autant qu’ils le pourraient, et n’empruntent pas.

Va-t-on assister à un rééquilibrage violent?

Oui, le temps du rééquilibrage est venu. En Europe, personne n’est prêt à accepter une réduction violente de son niveau de vie, et il le faudra pourtant, de 25-30% au moins. Seule la crise le pourra, ce n’est qu’au terme de cette dernière qu’arrivera une restauration de l’équilibre mondial, gravement malmené depuis 30 ans.

De nombreux médias financés par l’oligarchie financière mettent l’accent sur des pays secondaires, comme la Grèce ou le Portugal, mais ce qui arrive aux Etats-Unis est bien pire. Il n’y a qu’une seule différence entre Washington et Athènes: le premier peut imprimer de l’argent, le second pas. Les Américains comme les Grecs vivent au-dessus de leurs moyens, créant moins de biens qu’ils n’en consomment, mais les premiers compensent la différence avec des "morceaux de papier vert" sans valeur, tout comme les colonisateurs de jadis achetaient de vraies ressources avec des morceaux de verre. Le monde entier accepte ces "morceaux de verre" pour fournir des biens véritables. Toute violation de l’équilibre mènera tôt ou tard à une crise, vouée à restaurer l’ordre violé.

Les USA impriment tous les mois 85 milliards de dollars. Les marchés sont suspendus aux annonces de la FED sur la poursuite ou l’arrêt du programme d’"assouplissement quantitatif". Le pays peut-il arrêter d’imprimer du dollar?

Les marchés financiers se comportent comme des toxicomanes de longue date: tout rappel du fait que le toxicomane peut ne pas recevoir sa nouvelle dose le rend hystérique. C’est pareil avec les Etats-Unis pour l’impression de dollar, qui est leur drogue. Un toxicomane peut-il vivre une vie longue et heureuse? La réponse à cette question aide à comprendre ce qui attend les Etats-Unis ces prochaines années.

Ce n’est pas un hasard si Ben Bernanke quitte son poste en janvier 2014, alors qu’il pourrait rester pour un nouveau mandat. Il ne veut pas être le bouc émissaire de la politique qu’il a menée, il veut sauter d’un train qui roule vers l’abîme, il comprend les conséquences de sa politique.

Quelle est l’étape suivante pour les Etats-Unis?

Le dollar pourrait résister s’il ne jouait pas le rôle de monnaie mondiale. Ce qui sape le dollar, c’est qu’il supporte le fardeau d’un gigantesque volume d’obligations du monde entier. Personne ne peut le sauver. Les USA vivront des temps très durs, similaires à la Grande dépression.

Mais les Américains ont prévu une issue de sortie. Le plus probable est qu’ils feront défaut sur leur dette, se renfermeront sur le NAFTA (qui intègrera la Grande-Bretagne), mettront en place une nouvelle devise, l’Amero, sur lequel un accord a été trouvé avec le Canada et le Mexique dès 2007, puis ils panseront leurs plaies.

Le potentiel économique des USA est très important: ils ont des ressources, ils n’auront pas trop de mal à reconstituer leur potentiel de production, ils ont du personnel qualifié, leur niveau d’innovation est le plus élevé au monde, ils sont leaders dans l’assimilation de la Structure technique du VIe cycle de Kondratiev.

Il est vrai, on assistera à l’effondrement des liens technologiques et productifs liés à l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine, les marchés financiers américains dégringoleront, leurs obligations redeviendront de simples bouts de papiers, les retraites de millions d’Américains seront dépréciées, le niveau de consommation et de vie des Etats-Unis va chuter, et toutes les bases militaires américaines à l’étranger seront fermées. Mais les USA surmonteront ces temps difficiles et après 2020 ils commenceront à rapidement redynamiser leur économie. Toutefois, ils ne seront plus l’unique leader de l’économie mondiale. Ils ne seront qu’un leader régional parmi d’autres.

Je n’envie pas ceux qui détiendront des dollars ou des obligations du trésor américain, mais personne ne forcera les Etats-Unis à rembourser leur dette par la force, car ils ont l’armée la plus puissante du monde.

Va-t-on faire face à de l’hyperinflation?

La politique américaine ne peut pas causer d’hyperinflation tant que le dollar joue le rôle de devise mondiale, car l’émission de cette monnaie est "disséminée" en une fine couche sur l’ensemble de l’économie mondiale. Les Etats-Unis diffusent leur inflation à l’ensemble du monde, en premier lieu aux pays émergents, qui ont une inflation d’au moins 5%, même si grâce à divers artifices techniques ils parviennent à jeter de la poudre aux yeux du monde entier.

En outre, une grande partie des dollars est absorbée par les marchés financiers, où ils viennent gonfler différentes bulles. La spéculation massive se produit précisément sur la base de cette masse monétaire excédentaire. C’est pourquoi les acteurs des marchés réclament la poursuite de l’assouplissement quantitatif. Mais prochainement, les marchés vont s’effondrer comme un château de cartes. C’est inévitable.

L’once d’or a chuté à 1200 dollars. De nombreux experts ont déclaré, dans le sillage de Paul Krugman, que c’était la fin de la "bulle de l’or". Que pensez-vous de cette analyse?

Il faut immédiatement préciser de quel or nous parlons. Si nous parlons de l’or physique réel, qui depuis 5.000 ans sert d’équivalent universel, la demande pour ce dernier a fortement augmenté dernièrement. Les Banques centrales et les particuliers ont nettement augmenté l’achat d’or physique. Mais sur les marchés des métaux, où l’on échange de l’or virtuel, c’est-à-dire des contrats à terme sur l’or, on a observé une brusque chute des prix sur cet or virtuel. 95% du marché de l’or mondial, ce sont des contrats à terme sur les bourses, seuls 5% étant constitué d’or physique.

L’or est un étalon de mesure de valeur, un équivalent universel. Un mètre ou un kilo peuvent-ils perdre en dimension ou en poids? C’est pareil pour l’or, c’est un étalon de mesure sans lequel les indicateurs économiques seraient appréciés comme dans un miroir déformant. Théoriquement parlant, nous inversons tout quand nous disons qu’une once d’or vaut 1200 dollars, il faudrait dire qu’un dollar côte 1/1200ème d’once d’or. En réalité ce n’est pas l’or qui monte ou descend en valeur, c’est le pouvoir d’achat du dollar par rapport à l’or qui monte ou baisse.

Pourquoi le dollar américain a-t-il commencé à jouer après la guerre le rôle de devise mondiale? Parce que le dollar était "aussi bon que l’or", il était adossé à 70% à l’or. En 1971, il a fallu déconnecter le dollar de l’or et laisser le métal jaune "flotter librement" par rapport aux autres devises et biens. Mais l’or reste l’étalon de valeur. Dès que des crises et des bouleversements se font sentir sur les marchés, beaucoup accourent vers le "havre de paix de l’or".

Actuellement, certains acteurs du marché des "futures" ont intérêt à faire baisser le prix de l’or, certainement en vue de l’achat massif de métal bon marché avant sa hausse en flèche. Ils l’ont fait baisser au maximum pour pouvoir gagner à l’avenir des sommes énormes, car dès août-septembre, la question du plafond de la dette US se reposera, avec la possibilité d’un défaut technique. Et pendant qu’Obama bataillera avec le Congrès, les prix de l’or vont à nouveau percer tous les maximums historiques (des pics de 2500-3000 USD l’once sont tout à fait plausibles). Cela devrait se produire au cours de cette année.

Le cours de l’or a été multiplié par 7 depuis 2001, et ces derniers mois, il a été divisé par 1,5. Difficile de parler de fin de la "bulle de l’or", quand ce métal reste 4,5 fois plus cher qu’il y a douze ans!

Vous prévoyez le krach du dollar pour 2014. Les événements actuels confortent-ils cette opinion?

Le krach du dollar peut arriver à n’importe quel moment, car toutes les conditions sont réunies. Certes, le gouvernement américain et la FED ont une réserve de solidité leur permettant de reculer l’échéance en menant une politique raisonnable (ce dont je doute fort). Mais le krach est inévitable. Selon mes estimations, cela aura lieu en 2014, dans le meilleur des cas en 2015, mais pas plus tard.

Comme l’écrit Boulgakov dans Le Maître et Marguerite: "Annouchka a déjà renversé l’huile" (qui provoquera la mort d’un personnage, Berlioz, ndlr). Des événements X ou Y ne peuvent qu’accélérer ou légèrement reculer les processus en cours, mais pas les arrêter, tout comme nous ne pouvons pas éviter la mort. Le processus naturel de vieillissement du modèle capitaliste américain mène inexorablement à la mort de ce modèle, et la crise permettra de reconstruire l’économie conformément aux nouvelles exigences mondiales.

Face aux bouleversements qui les attendent, que peuvent faire les gens pour protéger leurs économies?

Le "gourou" des marchés spéculatifs Jim Rogers (un ancien proche de Soros), que je respecte beaucoup, émet depuis longtemps les mêmes mises en garde que moi. Il conseille pour conserver ses économies de les placer dans l’or ou dans les denrées, mais aucun cas dans des actions, des obligations, ou des titres de dette. Tout ceci sera fortement dévalué pendant la crise, et les valeurs stables telles que l’or se maintiendront. Les gens auront en outre toujours besoin de manger.

Il est curieux de constater que le spéculateur Jim Rogers conseille aux traders et experts financiers de fuir Wall Street à toutes jambes: en novembre 2010, il a appelé les étudiants à renoncer à faire carrière à Wall Street ou à la City, car ces prochaines années, vivre à la ferme rapportera plus que Wall Street. Il a en outre confirmé la théorie de Braudel et Arrighi: "Si vous étiez intelligent en 1807 vous auriez déménagé à Londres, si vous l’étiez en 1907 vous seriez parti à New-York, et si vous êtes malin en 2007, déménagez en Asie".

La guerre peut-elle résoudre les problèmes de dette de l’occident?

L’histoire montre de manière convaincante que les leaders mondiaux de différentes époques ont cherché à résoudre leurs problèmes au moyen de la guerre. Napoléon a cherché grâce aux guerres à unifier l’Europe continentale contre la Grande-Bretagne et ainsi à résoudre les problèmes économiques de la France, en faisant du pays le leader du cycle hollandais d’accumulation du capital. Mais il a perdu et cédé la palme du leadership à la Grande-Bretagne, qui 100 ans plus tard a elle aussi cherché à assurer sa position en déclenchant la Première Guerre mondiale.

A la différence de Napoléon, le pays a gagné la guerre, mais il est devenu débiteur net, et a cédé le leadership mondial aux Etats-Unis. Ces derniers cherchent, 100 ans plus tard, à déclencher une nouvelle guerre au Proche-Orient, près des frontières de leurs concurrents potentiels: Chine, Russie et Inde. Mais ils ne font qu’aggraver leur situation économique et plongent le pays dans la crise. Il faut étudier les leçons de l’histoire pour ne pas tomber sans cesse dans les mêmes pièges. Et ne pas chercher de solution simple à des problèmes complexes. Elles n’existent pas!

A quoi ressemblera le monde d’après-crise?

La particularité de la période actuelle est que selon les cycles d’accumulation de capital (Braudel, Arrighi), il s’y produira un transfert du cycle américain vers le cycle asiatique, dont les leaders sont actuellement la Chine et le Japon. Des pays dont les économies sont basées sur le modèle postkeynésien reposant sur les principes de collectivisme et de solidarité, aux antipodes de l’individualisme et de la concurrence intrinsèques au modèle anglo-saxon. C’est un changement important qui s’accompagnera de bouleversements dans l’économie mondiale.

Grossièrement, notre économie mondialisée actuelle va se scinder en plusieurs méga-régions, à l’instar de l’UE. On assiste d’ores et déjà à la formation de pôles économiques comme le NAFTA (USA, Mexique, Canada et qui devrait intégrer à terme la Grande-Bretagne), la Chine avec l’ASEAN, les pays d’Amérique latine, la Communauté économique eurasiatique.

Chaque méga-région aura sa devise de base, ses instituts, ses lois et ses règles en matière de relations interétatiques, compte tenu des spécificités culturelles, nationales, religieuses et civilisationnelles des Etats membres. Ces méga-régions vont tisser entre elles de nouvelles relations au niveau mondial.

D’ici 2020, le monde aura un visage radicalement différent de celui qu’on lui connaît aujourd’hui.


Propos recueillis par Hugo Natowicz, pour rian.ru

21 août 2013

Pourquoi Les pays européens sont ils en situation de faillite .

 

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Les comptes rendus des représentants de l'UE et des Etats concernés se veulent rassurants. Toutefois, dans la réalité rien n'est solutionné en Grèce, ni en Irlande qui diffère sa dette de 35 années, ni au Portugal en état de faillite - vente des infrastructures nationales à des investisseurs privés, comme en Grèce - ni en Espagne en pleine crise de scission avec ses provinces et dont le système bancaire est au bord de l'implosion. Le gouvernement espagnol ne veut plus être contraint de faire appel au fonds de solidarité de l'UE, il préfère se tourner vers d'autres partenaires d'Amérique latine. En Italie, huitième trimestre consécutif de récession, le nouveau gouvernement est confronté à l'aggravation du chômage, notamment celui des jeunes (+ 40 %), à la fermeture de petits commerces - 135 par jour -  à la diminution des exportations. Ne sachant plus quoi faire, il applique une politique économique totalement contradictoire, diminution des impôts, continuité des autres mesures d'austérité ! En juillet, l'Italie en état de faillite avancée a vu sa note souveraine dégradée en triple B par l'agence Standard and Poor's, pendant que la France également en état de faillite, passait directement de tripe A à triple B après notation de l'agence Egan JONES.

 

 

Après Chypre, l'on envisage une prochaine crise financière pour la Slovénie. Or, l'économiste allemand Thomas MAYER, ex chef économiste et actuel conseiller de la Deutsch Bank, considère la situation de la France tout aussi fragile que celle de la Grèce. Les apparences d'un relatif bien-être sont donc bien trompeuses pour les français au moment où tous les indicateurs économiques sont au rouge, le réveil sera très brutal ! Les services du Premier ministre contactent toutes les directions de grandes entreprises pour les implorer de ne pas entreprendre de plans de licenciements. Une nouvelle dégradation de la France est inévitable, elle entraînera une hausse des taux d'emprunt obligataire, ce qui amplifiera la spirale de l'endettement (vidéo).

 

 

Celui-ci pour le moment reste encore supportable du seul fait du flot incessant de liquidités déversées jusque-là par la Banque centrale européenne - voir plus haut à la rubrique "création monétaire " au troisième paragraphe, l'artifice utilisé par la BCE pour permettre à la Banque de France d'imprimer des euros en illimité, mais pour combien de temps encore, d'où viendra le secours puisque le bilan des banques centrales n'est plus composé d'actifs toxiques et douteux et que depuis novembre 2012, le budget de l'UE est exsangue de moyen financier. Sans compter qu'en janvier 2013, 16 milliards € d'arriérés ont dû être payés. Selon le député européen Alain LAMASSOURE, il n'y a pas de marge de manoeuvre

 

 

L'Allemagne si réticente jusque-là à accorder une aide financière aux pays en difficulté, revient sur ses positions par la voix du président de la Bundesbank qui le 24 mai dernier a plaidé pour accepter l'idée qu'un Etat de la zone euro puisse faire faillite. Pour le passif, le Wall Street Journal disait récemment "il faudra bien que l'Europe admette qu'elle ne reverra jamais son argent".

 

 

En France, depuis janvier dernier, l'Etat se fonde sur l'article 43 de la loi de finances 2013 pour imposer unilatéralement la renégociation de la dette publique en cas de faillite. Au détriment de tous ses créanciers, y compris l'épargne populaire déposée par le grand public - voir plus bas le sous-titre " l'épargne des particuliers". En attendant la vente des bijoux de famille se poursuit pour tenter d'assainir les finances publiques.

 

Zone euro, l'ex chef analyste de la BCE, Jürgen STARK prévient que la crise va s'aggraver au dernier trimestre 2013 ; que la France va accroître la pression sur la BCE et sur l'Allemagne ; que le programme de rachat des obligations (bons du Trésor) utilisable pour l'Espagne et l'Italie sera l'objet d'une énorme pression pour qu'il puisse s'appliquer aussi à la France. D'autres part les plans d'investissement des multinationales n'opèrent plus en Europe de l'Ouest, tandis que les capitaux se déplacent massivement de l'Europe du Sud vers le Nord.

 

Comme un groupe d'alpinistes encordés les uns aux autres par les liens indéfectibles des traités européens, conçus dès les années 1950 par le cartel de la véritable gouvernance mondiale, les pays les plus faibles, les moins bien gérés, en dévissant les uns après les autres entraîneront  inexorablement dans leur chute les pays les plus résistants aux effets corrosifs de la crise majeure. Jusqu'au moment opportun où une solution globale de renouveau économique sera présentée comme ultime moyen de résoudre les conséquences de la récession mondiale...

Conclusion : ROTHSCHILD l'un des banquiers les plus puissants au monde aimait à le rappeler "peu importe qu'un gouvernement soit de droite ou de gauche, si c'est nous qui battons monnaie c'est nous qui gouvernons ce pays". Sous la contrainte d'un mondialisme féroce, la vie économique est effectivement régie par le milieu de la haute finance. Ce cartel a tout orchestré pour finalement pouvoir poser son joug sur les Etats désormais complètement soumis à son emprise. Pourquoi, dans quel but ultime, notre livre répond précisément à cette double question qui s'avère fondamentale pour la suite des événements mondiaux. 

 


Les grandes banques disent sortir du long tunnel de la crise

C'est faux, le système bancaire est proche de l'implosion : de leur côté, les hommes politiques se veulent aussi rassurants alors que les principales banques européennes, notamment les françaises, paralysées par des créances douteuses et toxiques sont près du dépôt de bilan. Par exemple en 2012, le Crédit agricole, cinquième banque mondiale, a subi plus de 6 milliards € de pertes. S'ajoutent 8 mds € de pertes cumulées à cause de la Grèce et 14 mds € d'actifs payés trop cher par rapport à leur valeur réelle. Les autres banques sont moins touchées, mais si une d'entre elles chute, les autres tomberont après elle (risque systémique

Le journal les Nouvelles économiques allemandes (DWN) accuse la Banque de France (BF) de soutenir illégalement les banques françaises - contrairement à l'article 104-2 du traité de Maastricht. Cela s'opère avec l'accord tacite de Mario DRAGHI, président de la BCE qui a autorisé la BF de battre monnaie en complète violation des traités européens. Dans son imprimerie de Vic-le-Comte en Auvergne, l'on produit donc de vrais-faux euros à grand tirage, en illimité, afin d'acheter 300 milliards de produits dérivés véreux qui minent le bilan des banques - voir plus haut, à la rubrique création monétaire, au troisième paragraphe, comment la BF procède de la même manière avec l'Etat français. Alors que la FED ne s'en cache pas, la BCE se lance en catimini dans la création monétaire massive.

L'une des plus grandes banques de l'hexagone a pu ainsi éviter la faillite. Riez un bon coup ! en découvrant les nouveaux services proposés par la Société générale ! Vidéo. En France, 4 principales banques sont proches de la banqueroute. Elles sont recensées par le G20 comme systémiques car elles peuvent provoquer du jour au lendemain un chaos financier à travers le monde; une seule non cotée en bourse fait exception. Aux Etats-Unis, depuis 2008, près de 500 banques de proximité ont fait faillite, pendant que les trusts financiers tels des constrictors insatiables n'ont cessé d'avaler toutes sortes de proies boursières et économiques.

Alors que l'on annonce la maîtrise du système bancaire, la France et la Belgique sont plus proches d'une crise financière que la Slovénie dont on parle comme prochain écueil après Chypre. Les banques italiennes ont augmenté leur part de bons du Trésor d'Etat de 25 % depuis mars 2012, sachant qu'elles vont faire faillite, elles se fixent comme une arapède à l'Etat italien, il sera dans l'obligation de les renflouer et fera faillite à son tour.

Fait inhabituel, mais non surprenant dans le cours planifié des évènements mondialisés par le cartel de la haute finance, la BIS ou Banque centrale des banques centrales, celle qui est à l'origine des accords internationaux de Bâle III, contrairement aux dires rassurants des politiques, annonce un effondrement prochain des places financières. Pour se conformer aux normes prudentielles de Bâle III sans cesse repoussées, les banques allemandes, prises pour exemple, ont besoin de 14 milliards € pour se recapitaliser ; selon Goldman Sachs  l'ensemble des banques européennes a besoin de 300 milliards €. De surcroît les banques des pays fondateurs de l'UE sont les plus exposées au risque de la dette des pays européens. Par exemple, la dette italienne et secondairement celle des autres pays du Sud surexpose le risque des banques françaises estimé à 520 milliards €. Avant l'écroulement, le château de cartes truquées se met à vaciller !

L'OCDE est très alarmiste et appelle à une restructuration du secteur bancaire. Le constat le plus révélateur est celui de Thomas MAYER, ex chef économiste et actuel Conseiller de la Deutsche Bank (voir plus haut le détail de son analyse au sous-titre les pays européens en difficulté). Cette banque est la plus exposée au risque des produits dérivés à hauteur, tenez-vous bien, de 55 mille milliards d'euros, comparativement au PIB de l'Allemagne de 2644 mds €. C'est dire que le maillon fort de l'Europe est accablé lui aussi par toutes les conséquences de la spéculation outrancière et de la récession mondiale. Ce pays, de plus en plus exposé à une hausse des taux d'intérêt des emprunts obligataires, peut rapidement en devenir le maillon faible. À partir du premier trimestre 2014, il faut s'attendre au vacillement du secteur obligataire, avec une conséquence évidente sur l'envolée de l'endettement des Etats, entraînant aussitôt une violente réaction des marchés financiers. À ce moment-là, les évènements prendront une tournure tout à fait inattendue... Une solution globale semblera à portée de main...

Voyant se profiler le risque, le président de la Bundesbank appelle à une Union bancaire en 2014 pour assurer le découplage entre le système bancaire et les Etats européens, et pour censément discipliner les marchés financiers ! Ceci afin de protéger les Etats des risques systémiques dévastateurs d'un milieu bancaire proche de la banqueroute.

En Italie, 9 banques viennent d'être dégradées par l'agence Standard and Poor's. Récemment, la troisième banque d'Italie, Monte dei Paschi, a sollicité une deuxième fois (officiellement) l'aide de l'Etat. Elle va pouvoir ainsi émettre 4 milliards € d'obligations que le Trésor italien va aussitôt lui racheter pour la sauver de la faillite. Ce cas est significatif de la faiblesse des actifs bancaires en fonds propres de toutes les banques occidentales. Leur gestion est désormais faussée par les conséquences du panachage de titres toxiques (exemple les ignobles subprimes) hérités de l'ère d'hyperspéculation des années 1990 - 2010 et d'opérations ultra-risquées sur les produits dérivés.

Chiffres clés : Au plan mondial, le montant de toutes les opérations hyperspéculatives des banques est de 1.600.000 milliards $ à rapprocher du PIB mondial 70.000 milliards $.  Qui pourrait dire que cette pyramide de cartes truquées résistera au souffle de la tempête qui se profile à l'horizon - voir plus bas - Mars-avril 2013 - le sous-titre : les énormes masses d'argent ne circulent pas.

La fin de la sûreté pour les créanciers particuliers : le 27 juin, les Etats membres de l'UE ont décidé qu'en cas de sauvetage ou liquidation de banques en faillite, plutôt qu'impliquer à nouveau les contribuables, les créanciers privés seront mis à contribution en première ligne. Sont inclus forcément les comptes en deçà de 100.000 € puisque les fonds de garantie sont insignifiants, cela au risque de provoquer un bank run et de bloquer l'investissement. Dénués de solution viable, c'est sur cette base qu'ils veulent construire un ordre bancaire nouveau ! C'est bien à cette conclusion que voulait les conduire le cartel de la véritable gouvernance mondiale - voir plus bas - Janvier 2013 - le sous-titre " Voici l'information noyée sous la masse...".

 

 

 

L'épargne des particuliers : C'est elle qui à la base permet à l'Etat français d'emprunter à un taux préférentiel, actuellement 2 à 3 %. S'ajoute l'accord secret récent avec la BCE qui permet à la Banque de France d'imprimer des euros en illimité (voir les détails plus haut au sous-titre "la création monétaire"). Si par défiance, ou par vent de panique, les particuliers venaient à retirer ne serait-ce qu'une partie de leur épargne (bank run) les taux des obligations remonteraient aussitôt et l'Etat ferait totalement faillite en quelques semaines.

 

 

En France, les dépôts des particuliers sont de l'ordre de 1800 milliards €, tandis que le fonds d'indemnisation des banques de dépôts en cas de faillite est de 2 milliards €. Le calcul est vite fait, l'épargne des particuliers n'est en aucun cas garantie. Cela d'autant plus qu'en cas de trouble civil, les banques qui échangent des prêts entre-elles (marché interbancaire) n'ayant aucune confiance les unes envers les autres se serviront les premières et le grand public se retrouvera dépouillé et abasourdi. Récemment en Irlande, le défaut bancaire est passé inaperçu, les médias sous influence ont occulté l'information,  l'Etat a imposé à ses créditeurs de ré-étalé la dette sur les 35 ans à venir. En France, l'Etat ne prendra pas ce type de décision, par contre il ira aussitôt se servir directement dans les comptes des citoyens. L'on peut en déduire que les épargnes constituées dans les pays trop endettés n'offrent aucune forme de garantie pour le particulier. 

 

Depuis 2008, entrée en crise majeure, les banques centrales (BCE - FED) n'ont cessé de faire de la création monétaire (voir plus haut le sous-titre "la création monétaire"). Les monnaies fiduciaires dollars & euros, dont la valeur ne repose que sur  un indice de confiance, se dévalorisent de jour en jour, car plus l'on produit de pièces et de billets, plus l'argent se dévalorise (inflation monétaire). Du fait du faible taux de rémunération de l'épargne et de l'inflation des prix qui ronge à son tour les livrets A - B - C - au total les particuliers qui n'en ont pas conscience perdent la valeur de leurs économies. Actuellement, à l'insu du grand public, un projet de décret de centralisation de l'épargne populaire est en cours de parution. En août, il permettra à l'Etat français de réorienter 30 milliards € issus du livret A du LEP et du LDD (livret de développement durable), très probablement 20 mds € de plus en octobre, au prétexte d'avantager le crédit aux PME, alors que le but de la manoeuvre est de sauver à tout prix les banques de la faillite. Tandis qu'à l'interne la Caisse d'épargne & Banque populaire se sont fixé pour objectif de collecter, d'immobiliser, 1 milliard € au travers d'une nouvelle série de plans d'épargne logement (PEL).

 

 

Voir plus bas - Février 2013 - Banque grande crise de confiance.. aux sous-titres  "le comble de l'échec"  et "conclusion" comment en 2010 les banques européennes bénéficiaires de la manne du LTRO (1000 milliards € à 1 % d'intérêts) après l'avoir utilisée à nouveau pour faire de l'hyperspéculation sur les marchés financiers, se sont refusées d'accorder des crédits aux entreprises en retournant à la BCE une partie des prêts accordés

 

Les assureurs GAN - CNP - GROUPAMA - ont multiplié leurs provisions pour faire face aux pertes financières subies en Grèce, à Chypre, et parmi d'autres pays au bord de la faillite. Ils ont du mal à régler les sinistres et demandent à ce que les agences de notation ne donnent plus aucune note les concernant ! L'hyperspéculation sur les CDS et produits dérivés a mis en péril de risque systémique 9 compagnies d'assurance : Allianz - Axa - Generalli - Aviva - Prudential - Prudential Financial - MetLife - AIG- Ping An.  En laissant leur argent sur des livrets et assurances en tout genre, les particuliers s'exposent non seulement au défaut de ces assureurs, mais aussi à ce que l'Etat français en faillite avérée se serve directement sur leurs comptes d'assurance vie.

 

 Aux Etats-Unis, APMEX la plus grande société de vente de métaux précieux en ligne a récemment proposé aux acheteurs de stocker en toute tranquillité et à bon prix leurs achats d'or et d'argent dans les coffres de CITADEL une filiale sise 226 Dean A. McGee Av - Oklahoma city ok731012. Une adresse qui jouxte les locaux de la FED ! Le trésor des déposants américains est désormais entre les mains du cartel qui peut en disposer à sa guise, l'utiliser peut-être pour rendre l'or physique de l'Allemagne - voir plus bas - Février 2013 - le 1er parg du sous-titre " le mouvement insoupçonné de stockage d'or..."

 

En juin, Wolfgang SCHÄUBLE ministre allemand des finances, véritable décideur en Europe, disait que la meilleure façon de sauver les banques consiste à ponctionner 8 % sur les comptes et les actifs des clients, lesquels sont tous placés dans l'obligation de détenir un compte en banque. Il dit que cette ponction leur serait moins dommageable que toutes les conséquences d'une faillite de leur banque respective. Une idée qui n'est pas nouvelle car en 2011, le Boston Consulting Group avait avancé qu'une ponction de 30 % sur tous les actifs des particuliers serait le seul moyen de sortir de la crise de l'euro, ce dernier taux pourrait bien être le bon ! S'ajoute un prochain impôt qui sera calculé sur la valeur de votre habitation. Tout en sachant qu'entre 2008 et 2011, les contribuables européens ont déjà participé à hauteur de 4,5 trillions (un trillion = mille milliards) d'euros, soit un tiers du PIB des pays de l'UE, pour le sauvetage des Etats et des banques,  la ponction ne s'arrêtera pas là !

 

Pour sécuriser les riches détenteurs de CDS (produit dérivé) en vue de la débâcle bancaire attendue par la FED pour 2014, contrairement au sort qui attend les petits épargnants, ces contrats n'imposant à la source aucun flux monétaire à leurs détenteurs seront assurés à 100 % en cas de faillite bancaire ou souveraine.   

 

En conclusion : Cela signifie qu'à cause de la gestion irresponsable des fonds publics, devenue ingérable en période de récession mondiale, avec son lot de risques systémiques et de répression financière, se profile à court terme l'impossibilité de faire ce que l'on veut avec son argent ! À l'insu des petits épargnants, la plupart des Etats européens du Sud n'ont cessé de puiser dans les fonds d'épargne par centaines de milliards € pour diverses opérations financières qui s'avèrent aujourd'hui irrécouvrables. Il faut donc s'attendre à ce que de nouvelles ponctions massives sur l'épargne populaire servent cette fois à sauver les Etats eux-mêmes. Les épargnants insouciants seront alors tous ruinés. Voir plus bas - Février 2013 - les sous titres "la mainmise sur votre argent ne va pas tarder" l'autre initiative du gouvernement français de réorienter l'épargne en direction de l'économie asséchée - "Quand-est-ce que les gens bougeront en France? "

 

  http://www.crisemajeure.fr/

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