Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
rusty james news
rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog

 

90243223_3015402811831487_8561877086778687488_o (1)

3323033

coronavirus-patentes

images (19)

219-2199429_love-heart-beautiful-wallpapers-happy-valentines-day-nature

1025600_652515874786871_1894874949_o


nVskOPKB

téléchargement (100)

universal-biometric-identity-1024x576

91848411

téléchargement (11)

tree_horizon_sunset_128367_5000x2830

f04543b60ef77267e2b31c5f3920fbb0

photo-1542805700-2fadb851b97a

qxJUj0O

 

pIHMc8u

7kKizZj

ZcuYl3V


sea-beach-sunset-boats-red-sky-1080P-wallpaper-middle-size

night-sky-background-7047

sky-wallpaper-38

18557077_1435376306500820_5842715664996553589_n

 

 

798041343248-national-geographic-wallpaper-zealand-photo-waikawau-desktop-bigest-images

Firefox_Screenshot_2017-02-18T13-56-14

16195622_1077703329024709_5740688279216232976_n

sf

 

Pyramides-Gizeh

atlantide-compressor

Ancien-arbre-1

Ancien-arbre-2 - Copie

Ancien-arbre-3 - Copie

h21

h25

h25

h26

h27

SDSDS

SZSDFZFS

ZDZD

931270ecd7_50010171_bohr-heisenberg-aip-niels-bohr-library

don

 

1a686c3b37ddba12f5e282679288047b

62e74d09a526f5250c3c16f5bbb7d342

3a2057e1930aac61c9451db179973253

5aa85f74b15975d75e8a6d4e547b40b0

5c3e0b7842f37a0d63504d0a032ca422

5f6fce1a34d9027bdedb78ef0658a5af

9dbf5fc4a80275b619f44e3e7a8314d2

a37cf9c85664975cf3660c8f21f70899

a96a954487d536bd6f75942a6d02f5b9

a977356a4e04ae0cdaf4c67ca90d1939

ad9ee9f2e4a1d0e83945b78313c60f27

b7e27913185d0679a669ce0f634d95f0

Archives
scoop
8 septembre 2016

Les sociétés secrètes antiques: Éleusis et Mithra par René Alleau

800px-Fresque_Mithraeum_Marino

Les mystères ont existé partout dans le monde antique en Égypte, en Syrie, en Perse, en Cappadoce, chez les Romains et dans l’Hellade. Origène compte aussi les Indiens au nombre des peuples anciens qui ont connu les initiations. Parmi les cultes mystérieux qui étaient célébrés en de nombreuses cités grecques, ceux d’Éleusis, propres aux Athéniens, l’emportaient sur tous les autres. Leur fonction religieuse était à ce point importante que l’empereur Claude, selon Suétone, eut l’intention de transférer à Rome le siège de ce célèbre sanctuaire. Auguste, initié à Athènes, était l’un des hauts dignitaires de la hiérarchie éleusinienne. Sous son règne, et en sa présence, un Indien, Zamoras, fut initié à Éleusis. Ces mystères conservèrent leur réputation universelle jusqu’au temps de Justinien. Le sanctuaire, détruit une première fois par un incendie, au IIe siècle après J.-C., fut dévasté par les Goths d’Alaric en 396. L’enseignement d’Éleusis gardait pourtant encore quelque prestige au Ve siècle de notre ère puisque le philosophe Synésius se rendit alors à Athènes afin de se faire initier [1].

Ce fut sans doute une perte irréparable pour l’histoire que la destruction d’un sanctuaire qui semble avoir été durant des siècles la mystérieuse clef de voûte de la civilisation antique. Nous ignorerons toujours quels étaient « les livres cachés que tous les mortels n’ont pas le droit de connaître » auxquels Manéthon, Pausanias, Plutarque et Galien font allusion dans leurs œuvres à propos des mystères. Toutefois, les nombreux travaux des archéologues contemporains, ceux de Goblet d’Alviella, de P. Foucart, de M. Brillant et surtout de V. Magnien, pour ne citer que les principaux auteurs français, permettent sinon de reconstituer entièrement les rites de l’initiation éleusinienne, du moins de concevoir leurs phases essentielles et d’étudier, de façon précise, leurs symboles fondamentaux.

Les trois pouvoirs

Dans les limites de cet essai, nous ne saurions mieux faire que de donner un aperçu de ces mystères afin de permettre au lecteur de relier aisément les faits ainsi étudiés à la thèse que nous avons précédemment tenté de justifier au sujet de l’origine des associations secrètes antiques. Nous écarterons donc toute analyse détaillée des documents concernant l’histoire même d’Éleusis et nous nous bornerons à l’examen d’une seule initiation : hiérophantique ou royale. Elle présente, en effet, un intérêt évident, car elle peut nous aider à mieux comprendre les structures traditionnelles des sociétés grecques et romaines. Nous suivrons les indications textuelles et archéologiques données par V. Magnien, dont l’ouvrage demeure, en ce domaine obscur, le meilleur guide et une source de précieux documents.

Cet helléniste rappelle d’abord que la religion antique reconnaît l’identité du pouvoir intellectuel, du pouvoir politique et du pouvoir religieux dans la personne du roi. En effet, celui-ci exerce, d’abord, des fonctions sacerdotales en tant que hiérophante ou chef des prêtres [2]. C’est là une conception qui évoque naturellement celle du pharaon égyptien.

Chez Homère, le roi est considéré comme « égal aux dieux ». Platon, dans « Les Lois », assure que Cronos (Saturne) a établi pour les cités des rois et des chefs de race divine [3]. Alexandre le Grand, en voulant se faire passer pour le fils de Zeus, imitait ainsi les souverains asiatiques.

Dans ces conditions, le roi initié représente, en quelque sorte, l’émanation de la lumière de l’intelligence suprême ; il est « l’œil du divin » ; en ce sens, il n’est pas engagé totalement dans les liens de la matière obscure, ce que rappelle encore la devise de la Maison de France : « Les lys ne filent ni ne tissent ».

A ce pouvoir religieux et intellectuel correspond « l’art royal » de la médecine, le pouvoir de guérir. Cette idée très ancienne était exprimée déjà par Homère. Le roi est le savant par excellence. Les Germains prêtaient à leurs souverains la connaissance parfaite des caractères runiques, science réservée aux dieux et aux représentants de la puissance divine, savoir magique auquel on ne pouvait accéder que par des épreuves et des initiations.

Le roi-berger

Enfin, comme en Égypte et en Chine, le roi grec est le chef de l’agriculture. Son œuvre se confond ainsi avec les opérations des mystères d’Éleusis, dont le roi mythique Triptolème construisit une aire sacrée et initia les hommes aux techniques secrètes du labourage et des divers travaux agricoles.

V. Magnien rapporte que le roi et le hiérophante changent de nom. Une inscription gravée l’atteste [4].

« Pour mon nom, ne cherche pas qui je suis : le rite mystique l’emmena en s’en allant vers la mer empourprée. Mais lorsque je serai parvenu à la demeure des Bienheureux et au jour du destin, alors tous ceux qui ont quelque souci de moi le diront. »

Sur les détails des différents rites auxquels il est fait allusion, aucun texte n’est parfaitement clair ni complet. On sait, en effet, qu’il existait une loi d’après laquelle celui qui dévoilait les mystères était accusé d’impiété et condamné à mort. Toutefois, en comparant les écrits anciens, on peut reconstituer l’essentiel des principales cérémonies initiatiques.

Philon d’Alexandrie, dans « La Vie de Moïse (I, 11), indique par exemple que « le soin de garder les animaux était une préparation à la royauté pour celui qui doit commander à la troupe la plus douce des hommes, de même qu’elle pouvait préparer ceux qui ne sont pas belliqueux… Voilà pourquoi les rois sont appelés bergers des peuples, d’un nom qui n’est pas une insulte, mais le plus grand honneur. »

Synésius semble parler de la retraite que doit s’imposer le futur roi avant l’initiation. Il y devra abandonner la haine, le ressentiment et les autres passions humaines.

La partie des cérémonies qui touche au rite mystique de la traversée des eaux est mieux connue. Plutarque rappelle plusieurs traits de l’initiation royale : nage, transport sur une barque, éloignement de tout ce qui est mortel, changement de nom. Ce texte étant remarquable à divers points de vue, nous croyons devoir le citer intégralement. Plutarque raconte l’histoire de Thespésios [5], qui s’était mal conduit et à qui l’oracle avait annoncé qu’il agirait mieux quand il aurait passé par la mort : « Tombé de haut sur le cou, n’ayant pas de blessure ouverte, mais ayant seulement subi un choc, il mourut, et le troisième jour, au moment de ses funérailles, il se releva. Bientôt rentré dans ses forces et maître de lui-même, il montra un changement d’existence incroyable. Car les Ciliciens ne connaissent personne parmi les hommes de cette époque-là qui ait été plus juste relativement aux contrats, plus saint à l’égard de la divinité, plus nuisible aux ennemis, plus sûr pour les amis… »

Le passage par la mort

Il raconte lui-même son histoire à Protogène et aux autres de ses amis qui étaient aussi distingués : « Lorsque la partie qui réfléchit tomba de son corps, ce que souffre le pilote qui tombe de son embarcation au fond de l’eau, il le souffrit d’abord par l’effet du brusque changement. Ensuite, il s’éleva un peu, et alors il lui sembla qu’il respirait tout entier, et qu’il voyait de tous côtés, comme si son âme avait été ouverte par un seul œil. Alors il ne voyait rien de ce qu’il voyait auparavant, mais des astres immenses, éloignés les uns des autres par une distance infinie, lançant un éclat d’une couleur admirable, un éclat qui avait une tension ; en sorte que son âme, doucement emportée, comme une barque dans le calme, s’en allait facilement, partout et vite. Laissant la plupart des choses qu’il avait vues, il disait que les âmes des morts, remontant d’en bas, produisaient une sorte de bulle lumineuse quand l’air sortait ; qu’ensuite la bulle se crevait, et que les âmes sortaient avec la forme humaine, mais sans poids qui les alourdisse. »

« Elles ne se meuvent pas de la même façon, mais les unes sautent (hors de cette bulle) avec une admirable légèreté et bondissent tout droit vers le haut ; les autres, comme des fuseaux, tournent en cercle ; et, rampant tantôt vers le bas, tantôt vers le haut, sont emportées d’un mouvement mêlé et troublé, qui se termine après beaucoup de temps et de peine. »

« La plupart de ces âmes, il ne savait pas qui elles étaient. Cependant, en ayant aperçu deux ou trois bien connues de lui, il essayait de les aborder et de leur parler : elles n’entendraient pas et n’étaient pas en elles-mêmes, mais sans « phrènes » [6], et tout effarées, fuyant toute vue et le toucher, elles erraient d’abord au hasard toutes seules, puis se joignaient à d’autres qui étaient dans le même état, s’entrelaçaient, avaient toutes sortes de mouvements désordonnés, émettaient des sons inarticulés, semblables à des hurlements, mêlés de lamentation et de terreur [7]. »

« Les autres, en haut, tout au sommet de ce qui entourait, apparaissaient toutes brillantes, se joignaient les unes les autres avec bienveillance, évitant les âmes troublées ; elles montraient, à ce qu’il semble, leur mauvaise disposition en se contractant et leur joie ou leur approbation en se détendant et en se dilatant. Là, il vit une âme d’un parent à lui, sans bien la reconnaître, car il était mort alors que lui, il était encore tout enfant. Mais cette âme s’étant approchée tout près, dit : « Salut, Thespésios ! »

« Comme, tout surpris, il répondait qu’il s’appelait non pas Thespésios, mais Aridée, elle reprit : « Auparavant, oui ! Maintenant, c’est Thespésios. Car tu n’es pas mort ; mais, par une destinée des dieux, tu es venu ici par la partie de ton âme qui réfléchit ; l’autre âme, tu l’as laissée, comme une ancre, dans ton corps… »

L’initiation et les exercices de l’ascèse magique

Ce texte de Plutarque présente un grand intérêt, car il permet de comprendre que la traversée mystique de l’initiation royale était une expérience analogue à celle de la séparation du corps provoquée par certains exercices ascétiques et magiques.

En effet, il existe des poisons du système circulatoire et des drogues hallucinogènes qui entraînent des modifications psycho-sensorielles analogues à celles que décrit Plutarque. « Les astres immenses… lançant un éclat d’une couleur admirable, un éclat qui avait une tension… », « les bulles lumineuses… dont les âmes sortaient avec une forme humaine » rappellent étrangement les témoignages recueillis par Mlle A. M. Quétin auprès de quatre-vingt-douze sujets volontaires, considérés comme normaux, et de soixante-douze malades, dont les âges et les niveaux sociaux et culturels étaient différents, la première et la seconde catégorie ayant été soumises à l’action de la psilocybine [8].

C’est ainsi que l’un de ces sujets parlait d’une vision d’une « coquille Saint-Jacques qui s’ouvre, d’où sort une femme aux longs cheveux » ; d’autres évoquent des constructions architecturales grandioses et l’altération mobile et continuelle des lieux et des formes ; le passé se confond avec le présent, les visions d’enfance affluent, l’élément émotionnel pénètre dans l’état hypnoïde. Le sujet entre dans un monde magique [9]. Il affirme avoir découvert « la clef de l’harmonie universelle », mais il ne saura dire ni pourquoi ni laquelle. Or on sait qu’un breuvage réel donnait à l’initié l’ivresse mystique, capable de lui faire quitter le corps et la matière, afin d’accomplir le circuit dionysiaque. Le poète latin Perse signale que l’initié boit à une certaine source de mémoire. Il y avait, d’ailleurs, une source à Éleusis et une source dans le sanctuaire d’Asclepios à Athènes. On peut se demander — c’est là une simple hypothèse — si dans ces lieux n’existait pas un dégagement naturel de protoxyde d’azote. L’eau dissout environ 80 % de ce gaz en acquérant une saveur sucrée très forte. Les petits animaux que l’on plonge dans son atmosphère tombent asphyxiés. Ses effets sur l’homme sont très variés. Sir H. Davy, qui, en 1799, respira ce gaz, remarqua qu’il abolissait la douleur physique et qu’il déterminait tous les symptômes de l’ivresse, d’où son ancien nom de « gaz du paradis ». On attribue, d’ailleurs, à son usage la mort prématurée de l’illustre chimiste. Ce gaz, le plus souvent impur, peut aussi être la cause d’accidents graves, qu’il ne cause point à l’état de pureté et à de très faibles doses.

Les breuvages sacrés

Quelle que soit la nature physico-chimique exacte du breuvage sacré d’Éleusis, il ne nous semble pas douteux qu’il était bu rituellement par les initiés. Les historiens des religions n’ont pas accordé assez d’attention à l’action des substances hallucinogènes sur le psychisme humain. Bien que nous ne puissions apporter ici les preuves archéologiques de ces faits, nous avons découvert des indices certains de l’usage sacré de l’opium par les Sumériens [10]. Cela ne signifie point que les mystères d’Éleusis étaient fondés sur des pratiques d’intoxication des initiés par des drogues. Celles-ci, d’ailleurs, agissent très diversement et en fonction des états psychiques individuels. Mais si elles n’étaient point, à elles seules, les causes de l’illumination, il n’est pas exclu qu’elles eussent pu servir de moyens matériels d’action rapide et profonde sur des hommes qui, dans leur grande majorité, étaient peu préparés à se soumettre aux longs et patients exercices de l’ascèse mystique. Enfin, les applications actuelles de certaines substances hallucinogènes permettent d’envisager une exploration véritable du subconscient par des techniques physico-chimiques associées à une action spirituelle. Ce n’est là qu’une question de transition entre le plan matériel élémentaire et l’ordre subtil de la réalité. La nature animale première de l’être humain s’oppose à ce que des métamorphoses profondes de l’âme soient obtenues naturellement sans le moindre intermédiaire physico-chimique. Faut-il rappeler à ce propos que l’idéalisme religieux absolu est inconciliable avec le fait matériel de l’incarnation sans laquelle Dieu lui-même ne s’est pas révélé aux hommes ? Saint Clément d’Alexandrie déclare dans ses Stromates, V, 11 : « Le Logos a fleuri et, devenu chair, a porté des fruits, et il a fait vivre ceux qui ont goûté à son utilité ; car, sans le bois, il n’est pas venu à notre connaissance, car notre vie a été suspendue pour notre utilité. Et Salomon a dit : « L’arbre de l’immortalité est à ceux qui le saisissent. » Traduire « logos » par « raison », c’est trahir le sens concret, positif et vivant du Verbe par excellence. Comment, en effet, le myste se dépouillerait-il de la réflexion humaine (« phronèsis ») pour assumer la sagesse divine, s’il demeurait en même temps prisonnier des limites abstraites de la seule raison intellectuelle ?

L’initiation hiérophantique ou royale impliquait un dépassement nécessaire de la nature humaine, car le souverain initié devrait être purifié de celle-ci avant d’arriver aux « îles des Bienheureux », ce que confirme cette inscription funéraire : « L’homme illustre parmi les vivants, celui qui était éminent parmi les mortels à la voix claire, le tout premier du sénat et de la cité entière, celui qui, dans sa piété, aimait les mendiants, le cher fils d’Eutochios que les Immortels aimaient !… À cause de cela, ils le lavèrent dans les sources immortelles, ils le jetaient dans les îles des Bienheureux, lui, Domnos, qui avait vécu cinq décades d’années. »

Après cette purification rituelle, le futur roi devait entreprendre une ascension. « Les dieux, dit Synésius, les prêtres, tous avec des bandelettes et des flûtes sacrées, venaient à sa rencontre. » Il arrivait ainsi dans le vestibule du sanctuaire où, ayant contemplé le dieu face à face, il recevait l’illumination parfaite [11].

Face à face avec le dieu

La cérémonie d’initiation, qui correspondait à la contemplation du dieu « face à face » donnait au roi le droit de pénétrer dans le sanctuaire. Or, en Égypte, nous retrouvons la même coutume qu’à Éleusis. Le dieu vivait caché dans une petite chapelle. Seul, le pharaon pouvait y entrer, comme « fils du Dieu ». En pratique, le grand prêtre le remplaçait. L’empereur romain Marc-Aurèle usa de ce droit : « Après avoir arrangé les affaires d’Orient, il fut à Athènes et, parmi d’autres cérémonies de Cérès, il alla au temple pour prouver son innocence et, seul, entra dans le sanctuaire. » Après ce rite, le futur roi recevait à Éleusis des enseignements solennels. On lui apprenait qu’il devait assurer à l’État l’abondance des biens et « se délivrer de son frère ». Synésius dit à ce sujet : « Ils lui expliquaient la double nature des âmes et l’opposition nécessaire qu’ont ceux qui viennent de la terre et ceux qui viennent d’en haut… »

Le « frère » du roi désigne la partie inférieure de l’être humain, sa nature animale, mortelle et corruptible. C’est ici un symbole qui répond à l’ascension rituelle royale. En effet, selon le mythe sumérien, « la royauté descend des cieux ». Dans ces conditions, l’initiation éleusinienne répondait à un processus fondamental qui consistait à « dévêtir » le futur roi de ses enveloppes humaines terrestres avant de le « revêtir » des insignes de sa dignité céleste. Ainsi pouvait-il, à son tour, « faire descendre » ce qui vient du ciel et « faire monter » ce qui s’élève de la terre. Ces deux puissances répondaient aux symboles animaux du feu et de l’air : le lion, roi des animaux terrestres, et l’aigle, roi des oiseaux. Enfin, le troisième symbole animal de la royauté antique était, en Grèce, le dauphin, roi des poissons. Intermédiaire entre la puissance de la flamme et celle du vent, celle des eaux, miroir naturel de la lumière, pouvait être considérée comme la source des images formées par celle-ci. Dans ces conditions, le roi était lui-même chargé du pouvoir bienfaisant des eaux. Il devait, comme elles, faire régner l’abondance sur la terre. De plus, le cours des eaux répondant, par une image héraclitéenne, à celui du temps, il appartenait au roi de veiller au calendrier des travaux agricoles.

De même qu’en Égypte, le, roi traditionnel défriche, laboure, sème, moissonne, en Chine, le suzerain inaugure le travail du labourage ; dans la capitale, il trace lui-même trois sillons ; les ministres lui succèdent pour en tracer cinq ; puis les feudataires présents en tracent neuf. Enfin, il entrait dans les attributs de l’empereur chinois de créer par une promenade rituelle dans le « M’ing-tang », la « maison du Calendrier », au commencement de chaque année, le temps nouveau.

A Éleusis, une inscription nous apprend qu’il y avait un labourage sacré : le hiérophante inaugurait solennellement la fête qui précédait les labours.

Tous ces faits suffisent, croyons-nous, à montrer la profonde unité traditionnelle qui régnait dans le monde des civilisations de l’antiquité occidentale et orientale. Loin d’être séparées comme elles le sont devenues dans les temps modernes, la religion, la philosophie et la science trouvaient dans les cérémonies des mystères le principe vivant et permanent de leur harmonie véritable. Cet œcuménisme répondait à l’existence d’une « maison commune », d’un même Temple invisible et d’une même communion dans un haut idéal physique, moral et intellectuel qu’incarnait dans la matière terrestre la perfection des métiers et des arts. Toute la structure des sociétés antiques était ainsi fondée sur un seul principe que nous avons méconnu et trahi : Le corps social est l’œuvre secrète et sacrée du cœur, c’est-à-dire du Centre de l’humanité, de l’ensemble de ses élites manuelles, intellectuelles, morales et spirituelles. Sans cette unité centrale aucune société n’est capable de résister à l’inévitable contradiction des intérêts et des puissances qui la divisent, ni même de prétendre à devenir jamais une civilisation véritable.

3 Les mystères de Mithra

Nous avons étudié les nombreuses analogies que présentent les mystères d’Éleusis avec les rites et les croyances de l’Égypte pharaonique, notamment en ce qui concerne l’initiation hiérophantique ou royale. Nous examinerons maintenant un autre exemple de l’influence des civilisations orientales sur l’antiquité gréco-romaine, celui des mystères de Mithra.

Le mithraïsme, qui pénétra dans Rome vers le milieu du Ier siècle avant J.-C., a été le principal adversaire du christianisme jusque vers le milieu du IIIe siècle, époque de l’apogée du culte du taureau sacré. Il était alors répandu dans tous les pays de l’empire romain. De l’Espagne à l’Angleterre, du Rhin au Danube, les fouilles ont montré que cette religion mystique et sensuelle avait fait de nombreux adeptes chez les esclaves déportés dans les possessions romaines et qui, au service de riches patriciens, ou, parfois, occupant des postes administratifs importants, entretenaient la popularité du mithraïsme. Vers la fin du IIe siècle, ce culte fut reconnu légalement comme religion officielle. En 307 après J.-C., Dioclétien, Galerius et Licinus consacrèrent conjointement un temple à Mithra, sur le Danube, en le déclarant « protecteur de l’empire ».

Si l’on considère, à la lumière des rites et des symboles initiatiques, les origines des mystères et des sociétés secrètes antiques, on constate que la Grèce fut l’héritière de l’Égypte et Rome, celle de la Mésopotamie. Certes, des influences archaïques locales existaient dans l’Hellade comme en Italie, et l’histoire des religions représente un ensemble d’éléments trop complexes pour que l’on se méfie, à bon droit, des idées générales en ce domaine. Pourtant, ce simple schéma présente l’avantage de toutes les hypothèses de travail. Il permet au moins de distinguer les deux principaux courants de croyances et de traditions qui, entre le deuxième millénaire avant J.-C. et les premiers siècles de l’ère chrétienne, apportèrent aux civilisations grecque et romaine des cosmogonies déjà élaborées et des enseignements ésotériques éprouvés par de longs siècles d’expériences antérieures. En Italie, le mythe mithraïque correspondait fort bien aux besoins profonds d’un peuple de pionniers et de guerriers, car il les purifiait par la notion d’une libération des puissances de la vie grâce à la mort, de même qu’il exaltait en eux le thème de la virilité rendue féconde par le sacrifice sanglant.

L’île de Crète : colonie sumérienne ?

Ce mélange de concepts théologiques iraniens et sémitiques qu’était le mithraïsme provenait des antiques civilisations mésopotamiennes. Par l’intermédiaire de l’Anatolie, le culte du taureau fut introduit en Crète vers le deuxième millénaire. Un rituel archaïque comportait l’usage des « kernoi », ou cornes sacrées, dont on a trouvé un grand modèle fixé au sol du palais de Malia. Ces représentations figurent à la fois sur le disque de Phaestos et parmi les hiéroglyphes hittites. On constate également l’origine anatolienne du symbole de la « double hache » et le rôle important que jouèrent dans ces mystères les Dactyles crétois, les Courètes dont nous avons signalé, dans les chapitres précédents, la fonction initiatique fondamentale.

Les routes du commerce terrestre et maritime faisaient de la grande île crétoise un lieu privilégié de relais, de contacts et de rassemblement entre les peuples orientaux et occidentaux. De nombreux échanges eurent lieu dès le deuxième millénaire entre l’Égéide, la Phénicie, la Syrie et la Mésopotamie. Ougarit, sur la côte syro-phénicienne, a été le principal centre des rapports économiques de la civilisation égéenne avec l’Orient. Les fouilles des nécropoles ont prouvé l’origine anatolienne de certains types de la céramique crétoise, notamment de vases à forme humaine, du type de Mochlos, par exemple. Vers 1600 avant J.-C., cette civilisation avait atteint son apogée ; une écriture linéaire commençait à être utilisée ; elle est restée, jusqu’à présent, indéchiffrable. Le palais royal de Cnossos a révélé pourtant l’admirable architecture archaïque de la Crète ; il a montré aux archéologues des mosaïques, des fresques, des vases et des coupes qui comptent au nombre des chefs-d’œuvre de l’art antique. On a retrouvé même des serrures métalliques avec leurs clefs et des installations sanitaires avec l’eau courante, chaude ou froide, dans les demeures des riches citoyens de l’île. Les jattes peintes crétoises, les « pithoi », atteignent parfois la taille d’un homme. Elles servaient à la conservation et au transport de l’huile.

La perfection de l’art crétois, attestée par les coupes d’or de Vaphio, par exemple, évoque singulièrement celle de l’art sumérien et à un point tel que l’on peut se demander si cette grande île n’a pas été d’abord une « colonie » sumérienne. Le somptueux palais de Cnossos constituait un ensemble d’une extraordinaire complexité, qui avait été conçu de manière à figurer les mouvements diurnes et saisonniers du soleil. Il semble que cette disposition énigmatique avait pour but de servir de cadre à des rites chorégraphiques qui se terminaient par un coït sacré destiné à vivifier la terre et pratiqué entre le roi, habillé en taureau, et la reine, déguisée en vache, Minos devenant le « taureau ardent » et sa femme, la « Vache fertile » [12].

Chaque printemps, Minos, suivi de son peuple, organisait une course de taureaux dont toutes les phases, depuis la chasse et la capture des animaux sauvages jusqu’à leur sacrifice final dans l’arène, sont reproduites sur les deux coupes d’or découvertes dans une tombe, près de Sparte, à Vaphio. Les rites de l’arène se composaient de deux parties, l’étreinte des cornes et la mise à mort. On remarquera que les Crétois, comme les Sumériens, croyaient que la vigueur et la fécondité du taureau étaient concentrées dans ses cornes. Les représentations les plus anciennes d’Europe, mère de Minos, la montrent assise sur le dos de l’animal et empoignant l’une de ses cornes [13].

Le taureau était sacrifié solennellement soit en lui tordant le cou, soit par saignée lente, soit d’un coup de poignard. Enfin, sa chair crue était partagée entre les assistants, comme l’atteste un fragment d’Euripide : « Leur participation aux festins de chair crue les fit accéder à la terre sacrée. »

On retrouve, dans le mithraïsme, l’essentiel des croyances et des rites des mystères crétois. Les Étrusques se livraient, d’ailleurs, à des sacrifices taurins précédés d’une chasse rituelle, comme l’atteste une cruche trouvée à Chiusi et datant du VIe siècle. D’autre part, on sait que le nom même de l’Italie provient d’un autre peuple qui se désignait lui-même par le nom de « bétail » et qui nommait son pays « Italia », c’est-à-dire « le pays du bétail ». « Italia ! » était le cri de guerre de ces guerriers, coiffés d’un casque cornu, adorateurs du dieu-taureau Mars, seigneur des batailles.

Mithra, dieu aryen de la lumière, « Seigneur des vastes pâturages », fusionna précocement avec le culte taurin. On lui attribuait la dispensation des biens, de la santé, de la paix. Il était engagé dans un perpétuel combat contre les forces du mal et des ténèbres.

Après une poursuite acharnée, ce sacrificateur divin, ayant saisi le taureau, le transperça de son épée. Alors, du corps de la bête, jaillirent les plantes et les herbes utiles à l’homme ; de sa colonne vertébrale, le froment ; de son sang, le pampre et le vin.

Afin de commémorer cet exploit mythique, le sacrifice solennel du taureau, le « taurobole », avait lieu à Rome, à proximité immédiate du lieu où s’élève actuellement la cathédrale Saint-Pierre.

En cet espace sacré avait été creusé un fossé entièrement recouvert par une claie sous laquelle descendaient, le jour du baptême mithriaque, les « catéchumènes », le front ceint d’une couronne d’or, le corps orné de bandelettes du même métal [14]. Les nouveaux baptisés étaient désormais des élus auxquels le sacrement avait conféré la puissance, la bonté, l’immortalité. Le jour du jugement dernier, le taureau sacré devait revenir sur la terre, et Mithra ressusciterait tous les hommes. Ces faits suffisent à montrer les nombreux points de ressemblance que présentent entre eux le mithraïsme et le christianisme. Les cultes taurins subsistèrent pendant longtemps. Au VIIe siècle, en Angleterre, l’archevêque de Canterbury décréta solennellement que : « Quiconque se déguisait en cerf ou en taureau aux calendes de janvier, c’est-à-dire se travestissait en animal sauvage et se coiffait de la tête d’animaux, quiconque, donc, prenait de cette façon l’apparence d’un animal sauvage subirait une pénitence de trois ans, car cette pratique était démoniaque. » On a soutenu que les sorcières et les sorciers, adorateurs du « dieu cornu » du Sabbat, auraient été des sectaires du dieu Mithra. Certes, en Écosse et en France, de nombreuses femmes, jugées pour sorcellerie, confessèrent avoir eu des rapports avec le démon, qui leur apparaissait sous la forme d’un taureau. On peut se demander toutefois s’il s’agissait vraiment d’un culte taurin véritable à une époque aussi tardive. Nous croyons plutôt qu’il faut voir dans ces faits complexes des traces de survivances de pratiques païennes qui ne se rattachaient pas nécessairement au mithraïsme plutôt qu’à d’autres religions non chrétiennes. Dans un ouvrage du XVIIe siècle, « La Vie de Michel Nobletz », l’auteur signale avoir rencontré dans l’île de Sein trois druidesses ; il réussit à les convertir à la foi chrétienne ; elles finirent leurs jours dans un couvent.

Les rites secrets et hiérarchisés du culte antique de Mithra

Le mithraïsme n’était pas seulement une religion publique dont nous venons d’étudier l’origine, les cultes et les principaux thèmes mythiques. Il était aussi une société secrète initiatique dont l’enseignement ésotérique était dispensé selon divers degrés qui correspondaient à une hiérarchie occulte [15]. Les sectateurs de Mithra se réunissaient dans des souterrains. Parfois, leur sanctuaire était une grotte naturelle ou artificielle ; plus souvent, dans les villes, c’était une cave précédée d’un parvis ou « pronaos », qui s’ouvrait directement sur la voie publique. Le sanctuaire proprement dit était une salle rectangulaire qui, au témoignage de Porphyre, symbolisait l’univers. Elle était divisée en trois parties dans le sens de la longueur.

À droite et à gauche, le long du mur, s’étendaient les podia, banquettes exhaussées sur lesquelles s’agenouillaient les fidèles. La partie centrale était réservée aux cérémonies. Dans le fond, qui se terminait en abside, on plaçait invariablement l’image, parfois voilée, de Mithra, entre la représentation du Soleil et de la Lune. Les images des deux dadophores portant, l’un une torche élevée, l’autre une torche abaissée ; une fontaine ou une vasque d’eau lustrale, disposée près de l’entrée ; des symboles astronomiques (signes du zodiaque, autels dédiés aux planètes) ; un pyrée où brûlait un feu perpétuel ; les statues du dieu Léontocéphale et de Mithra sortant du rocher, tel était l’ameublement ordinaire de ces cavernes (spelaea).

Les initiations comportaient sept degrés [16] donnant accès à autant de grades, où les mystes prenaient successivement le titre de « Corbeaux », « Occultes », « Soldats », « Lions », « Perses », « Héliodromes » et « Pères ». Le tableau sacré était souvent entouré de bas-reliefs représentant des scènes plus ou moins dramatiques, dont le sens nous échappe. Les uns y ont vu des rites d’initiation ; d’autres, une reproduction de détails empruntés à la légende de Mithra. Ainsi, un panneau assez fréquent figure un personnage qui, vêtu comme Mithra, est accueilli par Hélios sur le char solaire. Est-ce Mithra lui-même ou un initié dont on représente l’ascension ? Peut-être y a-t-il moyen de concilier les deux opinions, en supposant que certaines de ces scènes figurent des initiations où, comme c’était souvent le cas dans les mystères antiques, l’on faisait jouer au néophyte le rôle légendaire du dieu.

Tout ce qu’on a cru pouvoir établir avec quelque certitude en se servant des textes autant que des monuments, c’est que le candidat devait s’engager par serment à ne pas divulguer les secrets du grade qui allait lui être conféré ; en outre il formait d’autres vœux plus spéciaux ; puis on l’introduisait, les yeux couverts d’un bandeau, les mains attachées avec des cordes en boyau qu’un officiant coupait au cours de la cérémonie. On le soumettait à diverses épreuves, comme de le faire sauter au-dessus d’une fosse pleine d’eau, ou de le faire passer à travers une flamme ; ensuite, on procédait à des ablutions qui avaient un caractère symbolique enfin, un voile se levait dans le fond du sanctuaire, et le néophyte était admis à contempler la représentation sacrée du dieu. Des jeux de lumière, inattendus, habilement ménagés, ajoutaient à la mise en scène.

Les textes ne nous renseignent guère sur les détails des initiations aux grades respectifs. Nous savons seulement, d’après Tertullien, qu’à la réception du « miles », on lui offrait une couronne sur une épée ; il prenait l’épée, mais repoussait la couronne en disant : « Mithra est ma couronne. » Il y avait aussi un banquet, sorte de communion à laquelle ne participaient peut-être que les initiés ayant reçu les « léontiques ». Le célébrant y consacrait des pains mélangés de vin. Un bas-relief de Sarrebourg montre deux personnages couchés sur des coussins devant un trépied qui porte de petits pains ronds, marqués chacun d’une croix ; tout autour, des initiés de différents grades sont munis de cornes à boire.

Il y avait aussi, comme nous venons de le voir, des épreuves physiques assez sérieuses où le néophyte jouait le rôle de patient [17]. Peut-être feignait-on de le mettre à mort par un glaive qu’on levait sur sa tête. Dans d’autres circonstances, il devait prendre part à un meurtre simulé ; d’après un auteur syriaque, Zacharie le Scolastique, le prêtre se bornait à produire « une épée teinte du sang d’un homme qui était censé avoir péri de mort violente ».

Un initié trop zélé

Il n’est pas étonnant que dans ces conditions les chrétiens aient accusé les sectateurs de Mithra de pratiquer des sacrifices humains. Rien n’implique des attentats à la vie humaine, du moins pour l’époque dont nous nous occupons. L’empereur Commode, qui avait voulu se faire initier, causa un scandale pour avoir, paraît-il, pris au sérieux le meurtre simulé et causé ainsi la mort de la victime. Un autre argument, c’est que, là où les bas-reliefs exhibent un sacrifice de taureau ou de bélier, le glaive disparaît dans le corps de l’animal ; là, au contraire, où il s’agit d’un homme, l’arme est simplement brandie, et rien n’indique qu’elle dût s’abaisser. À chaque degré on expliquait sans doute au néophyte le sens des symboles qui l’entouraient ; peut-être cette interprétation allait-elle en s’approfondissant et, pour mieux dire, se spiritualisant à chaque initiation nouvelle [18].

Dans chaque communauté, on trouvait un ou plusieurs desservants (« sacerdos », « antistes »), généralement, mais pas toujours recrutés parmi les « pères ». Ceux-ci se divisaient eux-mêmes en « pères du culte » (« Patres sacro-rum ») et « pères des pères » (« Patres patrum »). Le rôle du clergé était plus considérable que dans les anciens cultes grecs et romains. Intermédiaire obligé entre le fidèle et la divinité, il dirigeait la célébration des offices et l’administration des sacrements, présidait aux dédicaces solennelles, veillait à l’entretien du feu perpétuel, formulait des prières, le matin, à midi et le soir, en se tournant respectivement vers l’Orient, le Midi et le Couchant. La liturgie quotidienne, comprenant de longues psalmodies et des chants accompagnés de musique, se compliquait fréquemment de sacrifices spéciaux. À un moment donné, marqué par la sonnerie de clochettes, on dévoilait l’image du Tauroctone. Chaque jour de la semaine était consacré à l’une des planètes ; on célébrait un office devant son image dans un endroit déterminé de la crypte. Il y avait aussi des fêtes solennelles à certains jours de l’année. Une des plus importantes était fixée au 25 décembre, où l’on célébrait la renaissance du Soleil (Die natalis Solis invicti). Les équinoxes étaient des jours fériés ; les initiations s’opéraient de préférence au printemps, vers l’époque pascale, où les chrétiens admettaient également les catéchumènes au baptême. Les communautés mithriaques ne furent jamais au service de l’État : leur représentation juridique était cependant assurée par le collège de décurions qu’elles élisaient chaque année ; elles avaient leurs présidents ou « magistri », leurs défenseurs, leurs patrons, qui veillaient à leurs intérêts civils. Les sanctuaires du mithraïsme ne furent, d’ailleurs, jamais très spacieux ; ils ne pouvaient guère contenir qu’une centaine de fidèles. Quand la communauté devenait trop nombreuse, elle se dédoublait et envoyait une colonie fonder un autre « mithreum ».

La lente séparation de la religion et de l’initiation

On peut se demander si ce principe de dédoublement du « mithreum » et ces missions ne correspondent pas à des coutumes très anciennes qui expliqueraient peut-être, en dehors du cas particulier du mithraïsme, à la fois la grande ressemblance que présentent entre eux la plupart des mystères du monde antique et l’analogie évidente de l’organisation et des rites des sociétés secrètes traditionnelles dans les pays les plus divers.

Avec la naissance et les progrès du christianisme, nous allons constater que la distinction entre l’enseignement exotérique et l’ésotérisme, entre la religion et l’initiation, va devenir de plus en plus nette, jusqu’à se transformer en une division totale, dans les temps modernes. Parallèlement, des conflits philosophiques et sociaux se sont aggravés de siècle en siècle, dans la mesure où la civilisation contemporaine, éloignée de la foi ancestrale, n’en a pas été rapprochée pour autant du savoir initiatique, à l’exception d’une élite trop peu nombreuse et disposant de moyens d’action insuffisants par rapport à l’ampleur toujours croissante des tâches à accomplir et des problèmes à résoudre. La lente dégradation de l’unité spirituelle de la civilisation occidentale demeure l’un des faits fondamentaux de l’histoire universelle. Nous allons tenter maintenant d’en rappeler les phases principales et d’en rechercher les causes.


[1] Pindare, Sophocle, Proclus, Platon, Cicéron, Pline et bien d’autres auteurs grecs et romains illustres ont exprimé dans leurs œuvres l’admiration et le respect qu’ils éprouvaient pour les mystères d’Éleusis. Aristide le Rhéteur écrit : « Éleusis est le sanctuaire commun à toute la terre ; parmi les choses divines accordées aux hommes, il n’en est point de plus terrible ni de plus brillante. En quel lieu des mythes plus admirables ont-ils été chantés ? des drames plus importants ont-ils saisi l’esprit ? Où a-t-on vu les spectacles rivaliser plus heureusement avec les paroles entendues, scènes admirables contemplées au milieu d’apparitions indicibles par des générations innombrables d’hommes bienheureux… » (Éleusinos, Tome I, page 256, éd. Dindorf). Cicéron loue les « mystères augustes » d’Éleusis, « la sainte où viennent s’initier les nations des rivages les plus éloignés » et les Athéniens « de chez lesquels, suivant l’opinion commune, sont sortis, pour être distribués sur toute la terre, la civilisation, la science, la religion, la culture, le droit, la législation ». (De Legibus, II, 14. De natura deorum, I, 119).
[2] Platon rappelle dans « La Politique » que le roi, à Athènes, a le privilège des choses sacrées les plus vénérables et les mieux aimées des ancêtres. Aristote ajoute : « Le roi s’occupe d’abord des mystères ? avec les épimélètes que le peuple élit au nombre de deux pour l’ensemble des Athéniens… » (Politeia des Athéniens). Démosthène, en l’adressant aux citoyens de la cité, leur rappelle que « le roi faisait tous les sacrifices, et son épouse, comme reine, accomplissait naturellement les cérémonies les plus vénérables et les plus mystérieuses » (Contre Néère).
[3] Cette idée semble universelle si l’on en juge par les faits cités par Frazer, qui énumère les peuples ayant eu la même croyance et où l’on trouve aussi bien les Polynésiens que les Siamois et les Indiens. Plotin explique ainsi le mythe de Cronos, fondateur de la monarchie divine : « L’intellect (le « Nous »), dit-il, est plein des choses qu’il a engendrées ; il les dévore, en ce sens qu’il les retient en lui-même, qu’il ne les laisse pas tomber dans la matière ni être dévorées par Rhéa. Cronos, le plus sage des dieux, naquit avant Zeus et dévorait ses enfants. Cronos représente l’intelligence pleine de ses conceptions et parfaitement pure. »
[4] Ce texte fait allusion à une traversée mystique. Celle-ci était accomplie après divers autres rites que décrit ainsi V. Magnien : « Le futur roi se prépare à l’avance par certains exercices comme la garde des animaux et la chasse. Il a une retraite où il peut reconnaître les maux de l’humanité.
Il doit accomplir la traversée d’un fleuve ou d’un bras de mer — symbolique — d’abord à la nage ; puis sur une barque, prenant ainsi un corps nouveau et des énergies nouvelles, devenant pilote de navire symbolique. Il aborde au rivage des îles Bienheureuses.
Avant la réception, il est lavé et purifié. Il doit parvenir au sommet ; les dieux, puis Zeus seul, l’accompagnent ; il doit finalement se confondre avec Zeus.
Il entre dans le sanctuaire, où il contemple le dieu face à face et s’identifie avec lui ; il est illuminé et devient illuminateur. Il revient pour illuminer la foule. »
[5] Ce passage — intitulé dans Plutarque « La vengeance tardive de la divinité » (voir le livre de Magnien, page 339) — voile, sous la fable, des allusions à l’initiation royale.
[6] La partie de l’âme qui comprend les sentiments et les passions.
[7] Comparer ce passage avec les descriptions du « Livre des morts tibétain, le Bardo Tödol ». De nombreuses analogies peuvent y être constatées.
[8] Les résultats de cette enquête ont été donnés par Mlle A.M. Quétin dans sa thèse de faculté de médecine : « La psilocybine en psychiatrie clinique et expérimentale » (10 juin 1960). Citons encore l’ouvrage du professeur Heim, du Muséum d’histoire naturelle, et du docteur Watson : « Les Champignons hallucinogènes du Mexique ». Dans une étude intitulée « Je suis allé au Paradis », et publiée dans la revue Planète (N° 7, page 55), le poète Robert Graves rapporte les images qui ont envahi son cerveau à la suite de l’absorption de psilocybine.
[9] Citations extraites d’un article du professeur Roger Heim : « Les Champignons sacrés des prêtres mayas au service de la médecine » (Revue du Muséum).
[10] Cet usage a été gardé durant les siècles par les pirates malais dont, par ailleurs, la langue et la stratégie particulières présentent de curieux rapports avec les traditions sumériennes de la navigation.
[11] « Ayant regardé le « Logos » divin, dit Orphée à son fils, assieds-toi près de lui, dirigeant l’esquif intelligent de ton cœur, gravis bien le sentier et considère seul à seul le roi du monde. Il est unique, né de lui-même, et tout vient d’un seul être… » (Orphica, éditions Hermann).
Il y aurait, certes, maints commentaires à faire au sujet de ce fragment d’inscription, mais nous nous bornerons à signaler au lecteur un livre de Guénon : « Le Roi du Monde » (Chacornac – Paris 1960), et l’analogie que présentent les attributs orphiques du « roi du monde » avec ceux que la tradition biblique prête à « Melkitsédek » ou « Melchisédech » selon l’ordre duquel saint Paul enseigne que Jésus a été fait pour toujours souverain sacrificateur (Hébr., VI, 20) : « En effet, ajoute saint Paul, dans l’Épître aux Hébreux 7 : 1, 3, ce Melchisédech, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, et à qui Abraham donna la dîme de tout, qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix, qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, mais qui est rendu semblable au fils de Dieu, ce Melchisédech demeure sacrificateur à perpétuité. »
[12] Les découvertes des « tombes royales » d’Ur indiqueraient une source sumérienne de ces rites plutôt qu’une origine égyptienne, comme semble le croire J.R. Conrad dans « Le culte du taureau » (Payot 1961, p. 134).
[13] Les rites comportaient un exercice extraordinaire : des athlètes des deux sexes descendaient dans l’arène puis sans armes et immobiles, ils attendaient l’attaque du taureau. Juste avant d’être projeté en l’air par un coup de tête, le champion agrippait les cornes, exécutait un saut périlleux et retombait debout soit sur le dos de la bête, soit à terre.
[14] « Le taureau était mis à mort par le prêtre et son sang retombait sur les prosélytes. Abondamment baignés dans le liquide purificateur, ces derniers sortaient alors de la fosse pour recevoir et absorber un peu de semence de l’animal, prélevée par le prêtre dans les testicules de la bête », écrit J.R. Conrad dans son ouvrage sur « Le Culte du taureau » (p. 170). Plus loin, le même auteur écrit à propos du thème de la résurrection dans le culte de Mithra : « Ceux qui avaient eu la véritable foi devaient acquérir la vie éternelle grâce au vin préparé avec le sang du taureau sacré ; quant aux autres, ils étaient condamnés à rester dans l’obscurité éternelle. » Il dit encore (p. 175) : « On a, par exemple, de bonnes raisons de supposer que le prêtre suprême de Mithra résidait sur la colline vaticane. Après la mort de Julien l’Apostat, qui avait reçu le baptême mithraïque, le siège de la papauté païenne semble avoir cédé la place au chef de l’Église chrétienne. »
Si l’on peut faire quelques réserves à propos de ce dernier jugement de J.R. Conrad, il n’en est pas moins important de remarquer que la grande fête de Mithra était célébrée le 25 décembre. Le pape Libère, en 354, transféra du 6 janvier au 25 décembre la fête célébrée en l’honneur de la Nativité.
[15] Nous avons résumé sur ce point les recherches classiques de F. Cumont, selon l’analyse de Goblet d’Alviella : « Croyances, rites et institutions » — Geuthner, Paris, 1911.
[16] D’après certains auteurs, ces degrés étaient au nombre de douze ; mais il est possible que certains grades aient comporté plusieurs subdivisions.
[17] On a souvent cité le passage de Nonnus, le grammairien, ou cet écrivain de la fin du VIe siècle décrit les épreuves des néophytes dans le mithraïsme. Ceux-ci devaient traverser le feu et l’eau, endurer le froid, la faim, la soif, la fatigue de la marche, etc. M. Cumont traite ce récit d’hallucination et n’est pas éloigné de croire que l’imagination de Nonnus aurait inventé ces supplices. Cependant, nous savons que plusieurs de ces épreuves figuraient réellement dans l’initiation, du moins sous forme de simulacres. Pourquoi n’en eût-il pas été de même des autres détails que rapporte l’écrivain byzantin ? Il est certain qu’il avait dû puiser aux sources, puisque c’est lui qui nous révèle les termes d’« hypobase » et d’« anabase », employés dans les mystères pour indiquer la descente et l’ascension des âmes.
[18] Plusieurs passages d’écrivains antiques confirment cette hypothèse. Firmicus Maternus, dans son traité « de Erroribus profanarum religionum », nous dit que les « mages feignent d’adorer un homme tuant un bœuf, mais ils rapportent ce culte à la puissance de la lumière ». Plus explicite encore est Pallas : « L’opinion commune, dit-il, est que ces noms d’animaux et de monstres se rapportent au zodiaque ; en réalité, les sectateurs de Mithra veulent faire entendre ainsi certains secrets sur l’âme qu’ils représentent comme apte à revêtir plusieurs corps. »

http://www.revue3emillenaire.com/blog/les-societes-secretes-antiques-eleusis-et-mithra-par-rene-alleau/

Publicité
Publicité
12 novembre 2015

Jeanne d'arc un mensonge historique révélé.

witch_JoanArc17_eAvec L'affaire Jeanne d'Arc, la bergère vierge la plus célèbre de France chute de son piédestal. Marcel Gay et Roger Senzig démonte le mythe de cette jeune gardienne de brebis ignorante, à qui Dieu confie la mission de sauver le royaume de France.
Marcel Gay, journaliste de l'Est républicain, remet en question le personnage, à commencer par son nom qui ne serait pas celui "d'Arc". Elle ne serait pas non plus bergère, puisqu'au cours de son procès à Rouen elle déclare n'avoir "jamais gardé les moutons et autres bêtes". Cavalière émerite, Jeanne utilise aussi parfaitement le français de la cour.
Manipulation du peuple au service de la royauté mise à mal par ses voisins Anglais, Jeanne d'Orléans aurait servi à destabiliser les armées adverses. Invention de Yolande d'Anjou, belle-mère de Charles VII, Jeanne, conduite par le divin, inspire de la crainte aux troupes Anglaises. Les résultats lors des campagnes militaires prouvent que la stratégie fonctionne.

30 mai 1431. Jeanne d’Arc est brûlée vive à Rouen

Au terme de quatre longs mois de procès, la Pucelle de Domrémy est condamnée à périr brûlée vive. À aucun moment, elle n’a voulu quitter ses habits d’homme. Le mercredi 30 mai 1431, après avoir été confessée par deux dominicains, Jeanne est conduite sur la place du Vieux-Marché, lieu de son supplice. Elle est coiffée d’une mitre sur laquelle on peut lire ces mots : "hérétique, relapse, apostate et idolâtre". Sur le bûcher, elle est voilée et placée à trois mètres de hauteur. Selon les témoins, elle aurait crié à six reprises le nom de "Jésus" avant de rendre l’âme.

Jeanne avait dix-neuf ans. Loin de la conspuer, la foule est prise de compassion. Même les Anglais sont touchés. Preuve en sont ces propos du secrétaire de Henri VI : "Nous sommes tous perdus, car une sainte a été brûlée." Pour éviter tout culte posthume, on décide de disperser ses cendres.

L’ingratitude de Charles VII

À aucun moment, le roi de France Charles VII n’intercède en faveur de la Pucelle. Loin de la protéger, il ne tente nullement de la racheter ou de faire pression sur le régent anglais Jean de Bedford. Au lendemain de la mort de Jeanne, le roi de France ne manifeste pas la moindre compassion. Cela accrédite la thèse selon laquelle « le roi de Bourges » se serait servi de la jeune paysanne. Vite portée aux nues, Jeanne d’Arc est donc vite oubliée, tout au moins jusqu’en 1436. Tout juste cinq ans après le supplice de Rouen, une femme originaire de Metz prétend être Jeanne d’Arc. Répondant au prénom de Claude, elle est l’épouse d’un certain Robert des Armoises, le sire de Jaulny. Ce dernier est un proche parent de Robert de Baudricourt, ce seigneur qui a facilité la folle chevauchée de Jeanne vers Chinon…

Le retour triomphal de la "Pucelle"… de Metz

Si l’épopée de Jeanne n’a pas dépassé six mois, l’escroquerie de la simulatrice de Metz dure quatre longues années. Un exploit. De 1436 à 1440,  "Jeanne" des Armoises induit ainsi en erreur tous ceux qui l’approchent, à commencer par la propre famille de la Pucelle. Les Orléanais eux-mêmes suspendent les services funèbres à la mémoire de Jeanne d’Arc. En juillet 1439, la cité lui verse des émoluments et la reçoit en grande pompe. Événement aussi incroyable qu’improbable, la prétendue Jeanne d’Arc s’éclipse au cours du banquet offert en son honneur pour tout simplement prendre la poudre d’escampette. Le compagnon de route de la Pucelle, à savoir Gilles de Rais, n’échappe pas à l’enthousiasme général. À l’exemple des frères de Jeanne, le maréchal de France se méprend sur l’identité véritable de la jeune femme et lui confie même une petite troupe. Une telle adhésion à une mythomane peut surprendre. À défaut d’être la vraie Jeanne, tout au moins Claude des Armoises doit-elle fort lui ressembler, tant dans les traits que dans la gestuelle. À l’image de la Pucelle de Domrémy, elle est vêtue de noir et "rasée à l’écuelle"…

Quand "Jeanne" des Armoises se rétracte… devant Charles VII

Pendant quatre ans, Claude-Jeanne des Armoises n’a de cesse de demander audience au roi. Cet entretien capital, elle l’obtient au printemps 1440 mais pour son plus grand malheur. Au contraire des Orléanais, de Gilles de Rais ou des deux frères de Jeanne d’Arc, Charles VII n’est pas séduit par ladite "libératrice de la France". À aucun moment, "Jeanne" des Armoises ne le convainc de son identité. Onze ans après l’entrevue historique avec Jeanne d’Arc, laquelle lui confie un lourd secret, le roi est confronté à une femme qui s’avère incapable de lui restituer les propos tenus en février 1429. "Vous recouvrerez votre royaume avec l’aide de Dieu et par mon labeur, de la part de Dieu, je vous dis que vous êtes héritier de France et fils du roi", lui avait alors confié la vraie Jeanne. De ces confidences, Jeanne des Armoises n’en a nul souvenir. Démasquée, elle ne peut que se rétracter. Se sentant perdue, elle demande alors grâce…

L’imposture démasquée, la fausse Jeanne admet publiquement son mensonge devant le parlement de Paris. Elle avoue ainsi « qu’elle n’est pas pucelle ». Humiliée et ridiculisée, l’aventurière se retire sur ses terres, au château de Jaulny, pour y finir ses jours à l’âge de quarante- deux ans, sans descendance. D’aucuns prétendent qu’elle serait morte les armes à la main en se battant au nom du pape.

Extrait de "Les mensonges le plus incroyable de l'Histoire",  Philippe Valode et Luc Mary, publié aux éditions de l'Opportun, 2014. Pour acheter ce livre, cliquez ici.


Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/mensonges-plus-incroyables-histoire-jeanne-armoises-fausse-jeanne-arc-mensonges-plus-incroyable-histoire-opportun-philippe-1587630.html#YAGR6Yetx7ZSdemk.99

L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste (Napoléon I°)

2 novembre 2014

Egrégore ou énergie vibratoire de la pensée

tumblr_m3dwpyqeOu1rulqtxo1_500

Tout le monde doit se faire vacciner, alors les moutons suivent le troupeau… C’est le boxing day! Les consommateurs avertis se précipitent! Le film sur Michael Jackson en primeur, c’est la cohue, ensuite, le film "Avatar" prend l’affiche, alors les mouton vont docilement se mettre en file… C’est la sortie d’un nouveaux jeux vidéo. Les consommateurs avertis se précipitent encore!
À la télé c’est la remise des oscar, ou CSI, la majorité ont leurs yeux rivés sur le petit écran… C’est la St-Valentin, on a préparer les magasins de pacotilles! Ensuite ce sera Pâques, encore des friandises et des babioles! Et, les consommateurs en bons moutons aliénés, participeront à écouler les stocks.

Pensons aux élections de Barack Obama, où la foule était particulièrement fébrile…

barack_obama_portland

 

Pensons encore au concert monstre de Paul McCartney à Québec le 22 juillet 2008,
dans la cadre des festivités du 400e anniversaire de la ville de Québec. (apparemment 250,000 personnes!

macca_quebec_crowd2

Égrégores et Mouvements de Masse
On appelle égrégore, l’ensemble des énergies cumulées de plusieurs personnes, vers un but ou une croyance défini par eux. Il agit comme un accumulateur d’une énergie aurique possédant ses propres caractéristiques, et motivé par la foi ou la concentration de plusieurs personnes à la fois.
C’est une manifestation parapsychique, un “être” ou une “force” créée par la pensée de gens qui ont un but commun. La vitalité d’un égrégore dépend du nombre de personne y participant mais aussi de l’énergie apporté par chacun ainsi que du temps passé à l’activer.
Plus ce but commun existe depuis longtemps, plus ceux qui le partagent sont nombreux, plus cet égrégore est puissant. À la limite, une seule personne s’investissant assez dans quelque chose pourrait créer un égrégore, une entité défendant son projet et l’aidant à le réaliser.
egrgore

DÉFINITION
C’est au médecin Pierre Mabille, compagnon de route du surréalisme et auteur de plusieurs ouvrages sur ce mouvement, que l’on doit une définition du terme « égrégore » dans son ouvrage « Égrégores ou la vie des civilisations », paru en 1938 :

« J’appelle égrégore, mot utilisé jadis par les hérmétistes, le groupe humain doté d’une personnalité différente de celle des individus qui le forment. Bien que les études sur ce sujet aient été toujours, ou confuses, ou tenues secrètes, je crois possible de connaître les circonstances nécessaires à leur formation. J’indique aussitôt que la condition indispensable, quoique insuffisante, réside dans un chos émotif puissant. Pour employer le vocabulaire chimique, je dis que la synthèse nécessite une action énergétique intense. »

Bien que connu sous différentes autres formes par le passé, la notion d’égrégores fut introduits en occultisme par Stanislas de Guaïta pour personnifier des forces physiques ou psychophysiques non surnaturelles en forme d’êtres collectifs.

ASPECTS PSYCHIQUES ET ÉNERGÉTIQUES
L’égrégore possède une composante à la foi psychique et énergétique. L’égrégore est une énergie qui contient toutes les vibrations des gens qui le créent, le font vivre… et qui leur échappe.
La concentration des personnes réunies dans un même but, avec les mêmes pensées intenses créée un égrégore qui se constitue, se développe, s’amplifie et devient actif.
Un savant français, Jean Charon, a publié aux éditions Tchou-Laffont un livre dont le titre est « L’infini Sursis », dans lequel il révèle le résultat de ses travaux sur ” La mémoire des électrons et la projection de l’inconscient “.
Il me paraît important de citer ce qu’il écrit :
“Les électrons qui nous constituent contiennent un espace-temps qui n’obéit pas aux lois de notre univers quotidien. De plus la totalité de notre esprit est contenue dans chacune des particules.”
Les cellules qui constituent l’égrégore sont tirées de l’humanité. Il vit sur le plan physique par l’intermédiaire de l’être humain et sur le plan astral par la projection astrale de ceux qui y adhèrent.
Inutile de le rappeler, tout est une question d’énergies. Et dans une première approximation, on pourra considérer qu’un égrégore aurique est une “boule” d’énergie visualisable dans l’astral qui a été crée la plupart du temps par un groupe d’individus humain. cette énergie aurique, avec laquelle il possible d’interagir, possède un caractère qui lui est propre, caractère attribué par ses créateurs. C’est comme un accumulateur d’une énergie possédant ses propres caractéristiques, et motivé par la foi ou la concentration de plusieurs personnes à la fois. Il est alors aisé de comprendre qu’il existe des égrégores aurique de toutes sortes (Égrégore chrétien, égrégore bouddhiste, égrégore islamiste, égrégore sectaire, égrégore sataniste, etc …) .
Un égrégore peut être perçu comme la résonance vibratoire aurique émise par la psyché d’un groupe de personnes vibrant sur une note déterminée. Les actes, les émotions, les pensées et les idéaux de chaque entité constituant ce groupe, fusionnent pour édifier un tout cohérent, une forme dont les composants sont de nature énergétique. La tradition ésotérique lui donne le nom de « forme pensée aurique».
Bien que d’essence subtile et impalpable, une forme pensée est aussi pénétrante, enveloppante et perceptible qu’une présence matérielle. Ce sont les courants émotionnels, mentaux et spirituels, émanant de l’ensemble des membres d’un groupe qui élaborent une forme pensée, pour ensuite la structurer.
La notion d’égrégore se rapproche de celle d’inconscient collectif, de conscience collective ou de champ morphogénétique ou de champs de conscience opérant entre eux.

ORIENTATION D’UN ÉGRÉGORE
Un égrégore est un agrégat de forces constituées de courants vitaux, émotionnels, mentaux et spirituels, suivant la qualité vibratoire de la forme pensée aurique. Ces courants vitaux, créés par le groupe d’individus duquel l’égrégore est issu, pénètrent la conscience du groupe sous forme de désirs, de concepts et d’aspirations.
La patrie, la république, la justice, la guerre ne sont rien d’autre que des images égrégoriques.
L’égrégore de nature astrale peut être orienté par le mental et nourrit essentiellement par l’énergie émotionnelle, (la forme pensée provoquée par les désirs, les aspirations, les rêves, les décision, les engagements, les idées, la volonté, d’un ou de plusieurs êtres humains.)
Dans un groupe, on suppose que si les objectifs et les orientations personnelles des participants sont de nature matérielle, les égrégores, leur double subtil, manifestent des intérêts analogues. Si au contraire, les buts et les orientations des personnes constituant un groupe sur le plan physique sont inclusifs, son égrégore sera animé des mêmes intentions.
« Il existe une raison importante pour laquelle les groupes ésotériques (quelle que soit leur origine) restent discrets. Leurs symboles, rituels et réunions, répétés à travers le temps, développent un égrégore, ou « esprit de groupe », qui lie les membres, les harmonise, les motive et les stimule afin de réaliser les objectifs du groupe. Il leur permet également de faire des progrès “spirituels” qu’ils ne feraient pas s’ils travaillaient seuls. Un égrégore peut cependant être perturbé par la pensée négative de personnes qui ne sont pas en accord avec les objectifs. Par conséquent, les groupes ésotériques tentent de se protéger de pensées négatives qui pourraient affecter leur égrégore. » (Gaetan Delaforge in GNOSIS n°6)
En se focalisant sur un objectif et en agissant pour lui donner vie, une personne est en mesure de créer un égrégore susceptible de se développer pendant un temps indéterminé. Suivant l’intensité de l’idée émise et du nombre de personnes qui y adhéreront, ce temps peut durer de quelques jours à plusieurs millénaires.
Pour donner deux exemples:
Une association créée par un groupe d’amis, pendant une durée de deux mois autour du projet d’organiser un concert en vue de recueillir des fonds pour réaliser un objectif particulier, va créer un égrégore à durée de vie limitée.
Un égrégore peut être réactivé et transformé au cours des siècles.
L’égrégore de la Franc-Maçonnerie contemporaine, que l’on nomme: spéculative, avait déjà un long passé avant d’être de nouveau réactivé au début du dix-huitième siècle.
La maçonnerie spéculative est un sous-égrégore aurique de celui qui anime l’Esprit de la Maçonnerie qui et beaucoup plus ancien. La Maçonnerie actuelle, fondée en 1717 à Londres, est une émanation aurique de l’Egrégore Maçonnique dont il est difficile de connaître l’origine qui se perd dans la nuit des temps…
Selon certain enseignements de haute magie, l’égrégore peut parait il être détourné de son but original. Par exemple, l’église catholique est un excellent exemple d’égrégore aurique. La foi de millions de personnes dans les dogmes ancien de l’église, canalisé par les prêtres, donne un des plus puissant égrégore aurique connu, très prisé par les médium ou voyant occidentaux. Selon certains, le medium étant le manipulateur conscient d’énergie aurique, serait capable de se “brancher” sur l’égrégore aurique de l’église catholique.
La tradition Occulte rapporte le principe de l’envoûtement par messe triangulaire n’est plus pratiqué de nos jours. L’opérateur, devant pour ce faire, s’assurer la complicité de trois prêtres qui disaient simultanément trois messes dans trois”églises formant triangle. L’opérateur se plaçait au centre géométrique du triangle… Ce rituel utilisait l’égrégore catholique dévié de son emploi dans un but de nuisance. Il est à rapprocher de la pratique dite Média-Vita, largement utilisée jusqu’au XVe siècle et qui constituait avec les messes de saint Jude et de saint Sicaire des pratiques d’envoûtement autorisées et effectuées avec la complicité de l’église contre les ennemis de cette dernière… bien entendu.

NAISSANCE DE L’ÉGRÉGORE
L’égrégore est activé par une seul personne à la base l’idée créatrice fait que plein de personne adhère …
Selon la recherche ésotérique, un égrégore naîtrait, par exemple, d’une fervente prière collective, d’une thérapie de groupe, d’un soin énergétique, d’un rituel qui pourrait être chamanique par exemple. Mais il est tout autant être la résultante d’extrémismes religieux, politiques ou nationalistes ou même d’un évènement traumatisant susceptible d’engendrer une émotion collective puissante et durable tel que les attentats du 11 Septembre 2001…
Une idée collective est vouée à la vaporisation, si elle n’est pas ancré à la base par une personne ou un sujet…
Le collectif et fait de personne stable ou non stable avec des idées diffluentes si pas un ancrage sur l’idée central qui dégagera le positif, avec la meilleur volonté du monde l’énergie temporaire se volatilisera.
Afin de donner à l’égrégore une forme concrète, on en fait une représentation symbolique, qui sera un support de visualisation. Ce signe représente sa nature, ses buts, ses moyens.
Nous aurons donc le sceau de Salomon, l’étoile de David, le pentagramme, la croix latine, le triangle maçonnique, la croix gammée…
Le symbole porte en lui-même une représentation qui parle immédiatement à l’être humain de façon figurée. Tous ces innombrables signes et sceaux ne sont que des représentations de l’égrégore. Ces signes sont à la fois une protection, un support et un point de contact entre les membres. Ils deviennent alors de véritables pentacles.

ASPECT CONSTRUCTIFS DE L’ÉGRÉGORE
En Amérique et en Europe, on a expérimenté des “groupes de prières” dans les hôpitaux , qui prient pour la guérison physique des malades qui le leur ont demandé. On s’est aperçu, que des malades atteint de maladies graves, et pour qui priaient ces groupes, se remettaient beaucoup pus rapidement et avaient des chances de guérison beaucoup plus élevé, que des malades qui ne bénéficiaient pas de ces groupes ! Pourquoi ? Tout simplement parce que le “groupe de prières”, par sa dévotion, va canaliser une énergie aurique et faire son propre égrégore que l’on pourrait appeler “énergie de guérison”, et qui va se mêler à l’énergie aurique du malade visé, le rendant ainsi beaucoup plus fort, pour se battre contre la maladie !
Pour le travail, c’est la même chose : vous travaillez dans une entreprise qui vous demande de constituer un groupe afin de réaliser un projet. Si, dans votre groupe, chacun est soudés, “sur la même longueur d’onde aurique”, votre projet sera terminé en un rien de temps, et vous bénéficierez des honneurs de vos employeurs. Par contre, si dans le groupe existe une ou plusieurs “brebis galeuse”, l’énergie développée par votre groupe sera quasiment nulle ou très négative, les idées manqueront, votre travail n’avancera pas et le moral de vos “troupes” sera au plus bas ! Vous essuierez ainsi un cuisant échec auprès de vos responsables. Que se sera-t-il passé ? L’énergie développée par ce groupe à la base “malsain”, sera inexistante, voire malsaine. La meilleure solution aurait donc été que vous fassiez le travail seul, ce qui aurez été plus long, mais beaucoup moins difficile, étant donné que vous n’auriez subi aucune entrave à sa réalisation, contrairement à ce qui se sera passé dans votre groupe aurique négatif.
L’efficacité d’un Egrégore aurique repose sur la cohérence du groupe. Cohérence au niveau de l’identité, des objectifs, cohérence dans le temps et par delà le temps.

prier_devant_fenetre

NUTRITION DE L’ÉGRÉGORE
La puissance d’un égrégore dépend de sa « masse psychique concentrée ou mobilisée ».
La puissance et la nature de ces courants émis déterminent la qualité de la forme pensée aurique. Plus elle est alimentée et plus son rayonnement s’étend. En contrepartie, moins elle est nourrie et plus sa force s’affaiblit. C’est ainsi que les égrégores se créent, se développent, puis s’anémient et disparaissent. La durée de vie d’un égrégore dépend des paramètres identiques à ceux de toutes institutions humaines. Plus elles sont vitalisées auriquement, plus on leur porte de l’intérêt et plus elles se renforcent. Dans le cas contraire, moins elles sont fertilisées et moins elles sont susceptibles de battre des records de longévité.
Un égrégore, nourrit par des millions de gens et ce, sur un laps de temps considérable (bien que le temps soit modifié voir inexistant dans la plupart des autres plans), peut être devenu indépendant et capable de se régénérer en se nourrissant des énergies de ses “esclaves”, le chi. Peut-être même un égrégore peut-il développer un conscience, et ainsi devenir redoutable.
Les mêmes lois régissent le domaine matériel et le domaine psychique. Ce qui vaut pour l’un, vaut pour l’autre. Il n’y a aucune différence. Il en va bien évidemment de même pour ce qui touche au monde spirituel.
En tant qu’humain “moyen” ou non initié, la seul chose qu’on puisse faire pour lutter contre un égrégore, c’est savoir se contrôler: ses sentiments, émotions, pensées. Le fait de penser à un égrégore, on le nourrit. Détester, haïr, aimer, idolâtrer, prier, etc, on le nourrit.
Les égrégores, on ne les ressent pas, on les subit, en tant qu’humain “moyen”, c’est tout ce qu’il y a à faire. Il parait que seul un mage initié peut lutter “activement” contre un égrégore.
Pour cela, les dirigeants de ces cercles organisent des rassemblements, des meetings, des cultes… Afin d’augmenter le pouvoir de l’égrégore, on a recours à des rituels qui sont des formules, des prières, des invocations, la visualisation d’une image qui se concrétise, l’encens, les chaînes d’union, les courants mentaux…
A travers la croyance que nous avons mise sur le sang, celui-ci libéré sous forme de sacrifice accroîtra sa vitalité et certaines sectes utilisent ce procédé, de même que certaines religions animistes et nos anciennes pratiques religieuses mais aussi lors du sacrifice du mouton pendant la fête de l’Aïd chez les musulmans. Ce sacrifice leur permet ainsi de renforcer la vitalité de l’égrégore. Les masses non- familiarisées avec ce concept n’y voient pourtant là qu’une banale tradition…
La vie matérielle de l’égrégore est assurée par le nombre des membres d’un groupe, par leur discipline, leur union, leur stricte observance des rituels, mais aussi par les courants de sympathie ou d’antipathie du monde..
L’Egrégore tire son énergie de l’énergie aurique psychique de chacun des membres de la communauté qui le nourrit auriquement par l’idée première. Étant autonome, il perdure tant qu’il est alimenté. Et pour nourrir un égrégore aurique, quoi de mieux que le recours à la Tradition qui assure le maintien des formes à travers le temps. Ainsi, se relier à une tradition ancienne, c’est pouvoir encore bénéficier ou subir l’énergie d’un égrégore du passé. Chaîne qui relie les adeptes d’une société par-delà le temps et l’espace.
C’est l’Égrégore qui donne sa coloration, son esprit, son “ambiance” à une assemblée humaine. L’énergie disponible sur un chemin spécifique dépend de la qualité d’intégration de l’individu à l’Égrégore aurique qui préside à ce chemin. Mais toute médaille à son revers : ce qui relie est aussi ce qui enchaîne. Ce qui peut être une aide dans une voie spécifique est également une entrave pour tous ceux qui veulent s’en écarter. On comprend pourquoi les religions se battent pour convertir les masses à leur cause. Pour Bernard de Clairvaux (1090-1153) grand prédicateur de la 2ème croisade (1147-1149) c’était on ne peut plus clair « le baptême ou la mort » ou encore « conversion ou extermination ». Vous pouvez imaginer aisément que le système avait crucialement besoin d’énergie vitale pour porter ses égrégores qui n’ont rien à voir avec le bien ou le mal tout comme des bras pour
porter le fusil. Car le nombre réel de bénéficiaires de tels égrégores ne peut pas à lui seul fournir une aussi importante « masse psychique concentrée » pour les alimenter…

QUAND L’ÉGRÉGORE DEVIENT “ENTITÉ”
Selon certains auteurs, l’égrégore serait doté d’une véritable personnalité !
Cette “entité psychique” naîtrait d’un ensemble d’individualités réunis autour d’une même action.

0801120857552041451

Cette entité psychique collective est composée de toutes les entités individuelles, sans en être la somme, mais bien une entité indépendante de tous ses composants.
L’égrégore aurique formerait donc une entité produite par un puissant courant de pensées collectives. C’est également un artificiel, mais énorme et puissant, étant donné qu’il est produit collectivement, et dont les manifestations peuvent être indifféremment bonnes ou mauvaises.
Cette entité est produite par la dévotion, le fanatisme, l’enthousiasme. Les grandes idéologies politiques, les religions sont des égrégores. Cela nous fait penser aux égrégores produits par les sectes religieuses, les matchs de football et les discours d’Hitler…
Selon Eliphas Levi, « les égrégores sont des dieux…Les agragores sont des esprits moteurs et créateurs de formes. Ils naissent du respire de Dieu ». Ou encore : « les égrégores de la terre sont les génies de la mer et des montagnes ; pour les anciens
c’étaient des dieux, pour la kabbale ce sont des esprits mortels ignorants et sauvages,
parce que la terre est un monde des plus imparfaits »
Ils sont des esprits moteurs et créateurs de formes ?. Ils naissent de la respiration aurique de dieu…
Ce que l’on peut retirer de cette interprétation un peu métaphorique d’E.Levi ; c’est que l’égrégore a une vie aurique propre capable d’influencer les humains et la marche de l’histoire.
” Les égrégores sont des créatures psychiques artificielles, créées par la pensée unanime d’une réunion d’individualités dynamisées et entretenues en vie par des rites, voire des sacrifices et qui acquièrent une puissance occulte d’action en rapport avec celles des impulsions qui leur sont suggérées par leurs animateurs. “
Dans son livre « Le Grand Livre de la Wicca et de la Sorcellerie Bénéfique » (Ed. Dynapost), Jacques Rubinstein relate l’expérience qu’il eut la possibilité de faire au cours d’une émission sur France inter, présenté par Marie Christine Thomas et Jacques Pradel :
“(…) ce soir là un “dieu” fut créé, féminin du nom de Véronica. Ce Dieu fut crée pour avoir 24 heures de vie. Là ne s’arrêta pas l’expérience car nous décidâmes ensemble, les journalistes et moi-même, de faire agir Véronica; on lui donna mission de supprimer dans la minute même, toute douleurs à ceux qui , à l’écoute, souffraient quelque part en leur corps physique. On indiqua aussi au public qu’il pouvait demander différentes choses à Véronica, dont l’action dans 24 heures ne pouvait se révéler que quelques jours ou semaines plus tard. Enfin, on demanda au public d’écrire. Cette expérience fut suivie par des gens groupés à Marseille, à Bordeaux, etc… Certains savants dont je tairai le nom pour éviter les moqueries déplacées, suivirent aussi l’émission. C’est par centaines et centaines que les lettres sont arrivées et arrivent encore. Le côté le plus marquant de l’expérience fut bien sûr le plus immédiat, celui de la cessation de toute douleur ! Ensuite venaient des résultats absolument inattendues et ce dans tous les domaines…”

MORT ET DESACTIVATION DE L’ÉGRÉGORE
Faute d’être entretenu et nourri régulièrement, un égrégore se
désagrège et meurt car il n’est pas autonome comme on peut le voir.
Il est également très difficile de se détacher d’un égrégore.
L’égrégore aurique devient une entité très puissante qui a sa vie propre et elle se détruit difficilement. Si on désire l’éliminer rapidement, il faut avoir recours à l’incinération de tout ce qui la concerne. Il est prescrit de procéder de façon inverse à celle qui est à l’origine de l’attachement. Ainsi, s’il y a eu une cérémonie d’initiation, lors de la liaison avec l’égrégore, il faudra alors procéder de façon inverse, mais identique pour produire le détachement.
Cependant, les réactions de l’égrégore à l’égard de la cellule expulsée sont parfois très dangereuses pour l’homme concerné. La meilleure façon de se protéger serait d’adhérer à un concept de force équivalente, ne serait-ce que pour un temps…

Sources :
« LES ÉGRÉGORES Forces psychiques des groupes humains », d’Alain Brêthes
« TRAITÉ DU DÉSENVOUTEMENT, CONTRE-ENVOUTEMENT & DE L’EXORCISME », de Pierre MANOURY

26 août 2014

Démonstration du réalisme que peut atteindre la technologie des hologrammes.

7dhologrammesTrès grande

Démonstration du réalisme que peut atteindre la technologie des hologrammes.

Cette vidéo est une démonstration qui s'est déroulée récemment à Dubai. Elle m'est en évidence les facilités que pourraient avoir les militaires, dans le futur, pour nous faire croire à certains événements, comme par exemple une invasion extraterrestre.

Démonstration du réalisme que peut atteindre la technologie des hologrammes civiles ,je vous laisse imaginer l'avance des militaire qui est de 35 ans 1 an pour 10 ans , techologie atlanteenne .

17 novembre 2013

Corée :des pilules amaigrissantes contenant de la chair humaine.

Tabletki

Selon le journal Coréen « The Korea Times », la police a arrêté pendant la dernière semaine d’octobre 2013, deux étudiants chinois qui vendaient des pilules amaigrissantes contenant la chaire humaine. Bien sûr il s’agit d’un trafic, d’ailleurs rentable selon les détails de cette affaire.

 

D’emblée il faut rappeler que la culture de la minceur est légendaire en Asie et était plus souvent attribuée au Japon. En 2013, c’est la Corée du Sud qui détient le record des corps légers et aux ventres plats, notamment chez les femmes, selon une étude d’octobre 2013... Voir et télécharger l’étude.

Deux femmes, Mo âgé de 26 et Ahn de 21, qui étudient tous les deux en Corée, ont acheté 3.000 pilules amaigrissantes et 500 autres de désintoxication auprès d’un site Web chinois. Il s’agit de transactions clandestines et illégales, qui tombaient sous le coup de la loi selon la police.

Environ 80 clients se sont approvisionnés chez les deux chinoises. Elles achetaient leur marchandise à 20 000 ₩ pour chaque flacon contenant 30 comprimés, puis les revendaient pour 60.000 wons l’unité. 1 euro = 1 467,40 Wons.

C’est la police maritime qui a appréhendé les deux passagères avec les comprimés. Quand elles ont été analysées, au Service national médico-légal, les pilules avaient révélé qu’elles se composaient à 98 pour cent de chaire humaine.

Outre la matière issue de corps humains, les gélules contiennent aussi de la sibutramine et de la phénolphtaléine, deux substances interdites. La première est connue comme causant des maladies cardiovasculaires, elle a été interdite depuis Octobre 2010 dans nombreux pays. Et la seconde est aussi interdite surtout dans l’importation.

Les chinois ont toujours subi dans le monde des questions à propos de leur mort, notamment au niveau de leur gigantesque diaspora disséminée à travers tous les continents de la Terre.

Comme ils sont de grands consommateurs, sous prétexte aphrodisiaque, de cornes de rhinocéros. Quant à l’aile de requins, ils ne sont guère les seuls à préférer ce met.

http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1946

Publicité
Publicité
15 février 2013

France bientôt l’obligation de voter ? et sanction de 15 EUR pour les abstentionnistes .

428610

C’est une proposition de loi déposée le 6 février dernier, mais sans doute passée inaperçue en plein débat sur le mariage homo. Déposée par dix députés UMP le texte propose de faire du droit de vote « une obligation ».

Souhaitée par Thierry Lazaro, Daniel Fasquelle, Thierry Mariani, Paul Salen, Michel Voisin, Laure de La Raudière, Jean-Pierre Vigier, Fernand Siré, Valérie Lacroute et Bernard

 

Brochand, elle transforme le droit de vote en obligation de vote.

La sanction pour les abstentionnistes ? Une amende de 15 euros. 45 euros en cas de récidive « dans les cinq ans ». Les députés UMP à l’origine de la proposition de loi prévoient tout de même des dérogations, en apportant la « preuve de son impossibilité par procuration », ou en « cas de force majeure ». Les citoyens seraient alors exemptés de cette obligation de vote.

Une proposition de loi qui vise à répondre à « la persistance de l’abstention à chaque scrutin », et qu’ils justifient également par des raisons historiques. Ils écrivent :

Si le vote est un droit, il doit être également un devoir en l’honneur et en mémoire de celles et de ceux qui ont versé leur sang pour notre Patrie.

Une proposition de droite, mais qui compte déjà un solide soutien à gauche : Claude Bartolone. Dès novembre 2012, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone se déclare favorable à l’obligation de voter.

Pendant la période de chaos à l’UMP, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi de l’UDI donnant son feu vert à la reconnaissance du vote blanc. « Un premier pas » vers l’obligation de voter, jugeait Claude Bartolone.

Le droit de vote est déjà obligatoire dans de nombreux pays, dont certains voisins : la Belgique, le Luxembourg, ou l’Autriche. Plus loin, l’Australie a adopté le principe en 1924.

Source et proposition de loi dans son intégralité: lelab.europe1.fr

4 avril 2012

Un microrobot presque vivant pour détecter les maladies

 Un microrobot presque vivant pour détecter les maladies
Un prototype de minirobot composé en partie de cellules vivantes et inspiré de la lamproie, un poisson primitif, pourrait être testé d’ici cinq ans. L’engin, dont le concept est inédit, détecterait les maladies en circulant dans le sang, et laisserait...
24 novembre 2011

DOC : RFID : LA POLICE TOTALE à visionner ici !

DOC : RFID : LA POLICE TOTALE à visionner ici !
RFID : LA POLICE TOTALE UN FILM DE 28 MINUTES CONTRE LA TYRANNIE TECHNOLOGIQUE ET L’AVENEMENT DE LA SOCIETE DE CONTRAINTE CES MOUCHARDS nés durant la seconde guerre mondiale SUPPLANTENT DESORMAIS LES CODES-BARRES DANS LES OBJETS DE CONSOMMATION ET SONT...
3 juin 2011

Un Chinois de 17 ans a vendu l’un de ses reins pour pouvoir s’offrir un iPad 2

Un Chinois de 17 ans a vendu l’un de ses reins pour pouvoir s’offrir un iPad 2
Un Chinois de 17 ans a vendu l’un de ses reins pour pouvoir s’offrir un iPad 2, rapporte Shenzhen TV. « Je voulais un iPad 2, mais je n'avais pas d'argent pour le payer. C'est en surfant sur Internet que j'ai découvert une publicité où on promettait 20...
3 juin 2011

La lune aurait autant d'eau que la terre

La lune aurait autant d'eau que la terre
Selon une étude publiée aujourd’hui aux Etats-Unis, la Lune contiendrait cent fois plus d’eau qu’on ne le pensait soit presque qu’autant que sur la Terre : ces travaux remettent en question « la théorie qui prévaut concernant l'origine de l'eau gelée...
Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité