Vos « plombages » ne contiennent pas de plomb ! C’est du mercure !
Au Japon, les amalgames dentaires au mercure ont été abandonnés depuis trente ans.
En Russie, ils ont été interdits en 1985, au vu de centaines d’études sur les dangers des plombages au mercure.
La Norvège condamne l’usage du mercure dans toutes ses applications et il y est interdit d’obturer les caries avec des amalgames.
En Suède, on ne pose plus d’amalgames depuis 1999. En Allemagne, la pose d’amalgames dentaires n’est même plus enseignée aux étudiants dans les facultés dentaires.
En Californie, les cabinets dentaires qui utilisent l’amalgame dentaire doivent arborer un panneau bien visible avec l’inscription suivante :
« Attention, ce cabinet pose des obturations à l’amalgame. L’amalgame contient du mercure. Les patients traités avec ce matériau d’obturation s’exposent à cette substance chimique toxique. L’Etat de Californie a connaissance du fait que le mercure peut provoquer des déformations à la naissance et d’autres troubles de la reproduction. »
Et en France… En France, on continue à poser des amalgames comme si de rien n’était à des millions de personnes qui ne se doutent de rien.
Lorsque votre dentiste vous bouche une carie, il n’utilise pas du plomb, mais un mélange de poussière d’argent, de cuivre et d’étain, avec une grosse goutte de mercure.
Le mercure fait fondre, à température ambiante, ces poudres de métal, et les amalgame ensemble. Il donne à la substance ainsi obtenue une consistance malléable, bien pratique pour s’enfoncer dans les trous.
Une fois en place, l’amalgame durcit. C’est la phase de « cristallisation ». Vous pouvez recommencer à mâcher des aliments. Le mercure, qui représentait 50 % du mélange au départ, ne représente déjà plus que 40 à 45 % du total. C’est en effet un métal très « volatil », c’est-à-dire qu’il s’évapore à température ambiante. Et il a instantanément commencé à le faire en arrivant dans votre bouche.
A partir de ce jour, vous retrouvez le plaisir de croquer des pommes et manger des caramels, boire du café chaud comme du thé glacé sans cette affreuse pointe de douleur à l’endroit de votre carie.
Vous êtes donc soulagé.
Ce que vous ne sentez pas, c’est que l’amalgame qui a été posé sur vos dents émet de façon continue des vapeurs de mercure qui, lorsqu’elles sont absorbées par vos muqueuses et, quand elles arrivent par la respiration dans vos poumons, passent à 80 % dans votre sang. De plus, chaque fois que vous mâchez, le frottement de la nourriture contre votre amalgame dentaire accélère les émissions de mercure.
En 1997, une vaste enquête allemande a permis de vérifier que le mercure s’échappe des plombages.
L’équipe de chercheurs de l’université de Tübingen, en Allemagne, fait analyser la salive de 18 000 sujet porteurs de 9 amalgames chacun en moyenne. Elle a rédigé ensuite un rapport de 77 pages, révélant qu’après dix minutes de mastication d’un chewing-gum, la salive renferme une moyenne de 47 microgrammes de mercure par litre. Sachant que la norme utilisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’eau potable est de 1 microgramme par litre, cela signifie qu’à chaque repas, les porteurs d’amalgames ingèrent environ 47 fois plus de mercure que la norme autorisée.
Sans mastication, au repos donc, la valeur moyenne reste de 27 microgrammes par litre, ce qui reste considérable, puisque cela représente encore 27 fois cette norme. (1)
Lorsque vous portez un amalgame, votre dent plombée se gorge de métaux lourds et devenir grisâtre. Même si vous retirez votre amalgame, c’est désormais la dent elle-même qui est la source d’empoisonnement.
Oui, bien sûr.
L’AFSSAPS (Agence nationale de sécurité du médicament) a publié un rapport alarmant au sujet du mercure dans les amalgames dentaires en 2005.
Ce rapport décrit d’abord clairement la manière dont le mercure des amalgames est libéré dans le corps humain : « par dissolution (…) et par abrasion (…), le mercure présent dans l’air endo-buccal va être soit exhalé, soit atteindre le poumon, soit encore être dégluti et rejoindre l’appareil digestif. »
« La libération de mercure est favorisée par la mastication. Ainsi, deux études de 1996 ont montré que la mastication régulière de chewing-gum (…) augmente les taux plasmatiques et urinaires de mercure. »
« Au niveau pulmonaire, le mercure sous forme de vapeurs et rapidement absorbé. Une partie (…) pénètre également dans la circulation générale. »
On lit ensuite que les propriétés lipophiles (tendance à se lier aux corps gras) du mercure autorisent sa « diffusion » et « sa distribution dans le cerveau. » (qui est fait essentiellement de graisses). « Les ions mercuriques (…) sont donc piégés et accumulés localement dans les lisosomes. Ce phénomène explique la toxicité du mercure au niveau du cerveau ainsi que sa longue demi-vie dans cet organe. De même, une partie du mercure métallique peut passer la barrière placentaire. » (2)
Et pourtant, elle reste les bras croisés, malgré les ravages largement visibles dans la population :
Les dentistes et leurs assistantes respirent au quotidien des vapeurs de mercure et ils sont deux à trois fois plus souvent victimes de tumeurs au cerveau que la moyenne, et quatre fois plus souvent atteints de glioblastome, le cancer du système nerveux. (3)
On sait par ailleurs depuis longtemps que « la dépression, et par conséquent le taux de suicide, est de 60 % plus élevé chez dentistes que dans les autres professions ». (4)
En 1989, le suédois Nylander, mondialement connu pour ses travaux sur le sujet, et son équipe ont autopsié d’anciens dentistes et leur personnel ; les taux de mercure dans leur hypophyse étaient multipliés par 35par rapport à un groupe témoin non exposé. Et pourtant, la plupart de ces personnes décédées ne travaillaient plus depuis plusieurs années.
L’étude du Dr Vimy et al, réalisée en 1990, a consisté à placer des plombages dans les dents de brebis gestantes (enceintes) pour déterminer l’effet sur les mères et les agneaux à naître.
Les autopsies pratiquées dans le cadre de l’étude mettent en évidence une énorme contamination de la mère et de son petit : vingt à quarante jours après la pose des amalgames, c’est le rein qui, chez la mère, montre la plus forte contamination (9000 microgrammes par kg). Le cœur, les muscles, les glandes parotides, les gencives, l’estomac sont également atteints. Le placenta est empoisonné aussi : on y trouve 300 microgrammes/kg de mercure ! C’est énorme. Quant au lait maternel, il est contaminé à raison de 60 microgrammes par litre. Chez le fœtus, le foie, les reins et le cerveau (hypophyse) sont très touchés, à hauteur de 100 microgrammes/kg. Et ce en dépit du fait que les amalgames aient été posés à l’intérieure de cavités dans les dents, pour éviter qu’ils ne s’usent du fait de la rumination. (5)
La toxicité du mercure est connue depuis l’Antiquité. C’est un poison qui inhibe les enzymes responsables de la respiration cellulaire.
Non seulement il entrave le fonctionnement de tous les organes, mais il désorganise et perturbe les systèmes endocriniens et hormonaux, nerveux, immunitaires, digestif. Le système immunitaire est si gravement touché qu’on assiste à une plus grande sensibilité aux infections et au cancer. Les détériorations des cellules accélèrent le processus de vieillissement de l’organisme, et favorisent le déclenchement d’affections neuro-dégénératives graves.
Selon Franz-Xavier Reichl, dans son Atlas de poche de médecine de l’environnement, les personnes souffrant d’une contamination au mercure causée par leur amalgame peuvent souffrir de douleurs musculaires et articulaires, abdominales, accès de sueur, céphalées (mal de tête), surpoids, troubles respiratoires, toux, vertiges, nausées, troubles de la vue, de l’audition, chute de cheveux, dépression, épuisement, perturbation du sommeil, irritabilité, anxiété, troubles digestifs, difficultés cognitives. » (6)
Le mercure est en particulier mis en cause dans la multiplication des « maladies émergentes », c’est-à-dire des maladies qui se multiplient depuis les années 1980 : fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique (SFC), allergies de toutes sortes, dépression, spasmophilie, troubles de la sensibilité neuro-musculaire, infections chroniques, mycoses récidivantes, troubles du métabolisme, troubles de l’attention et l’hyperactivité chez les enfants, migraines et douleurs diffuses.
Mais la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque, l’autisme et de nombreux cas de cancers peuvent aussi être liés à une intoxication au mercure.
Les conséquences sont particulièrement graves pour les 20 % de la population dont l’organisme est incapable de se débarrasser spontanément des métaux lourds. Ces personnes stockent le mercure dans leurs tissus et subissent à plein les conséquences de l’empoisonnement.
Le Dr Mutter souligne que « la perfidie d’une intoxication réside dans le fait qu’il peut s’écouler jusqu’à quinze années ou plus, entre le début de l’intoxication et l’apparition des symptômes. (…), lorsque d’infimes quantités de mercure sont absorbées sur une longue durée, et s’accumulent dans l’organisme, comme c’est le cas pour les porteurs d’amalgames, il survient une intoxication insidieuse et chronique. » (7) Heureusement, on connaît aujourd’hui les moyens de désintoxiquer l’organisme :
L'acteur américain Jeremy Piven, récompensé par trois Emmy Awards et un Golden Globe, a été récemment contraint d'abandonner brusquement son rôle dans la pièce de Broadway, Spee the Plow, parce qu'il souffrait de niveaux élevés de mercure. Le médecin de Piven a indiqué que la toxicité du mercure qui le rendait si malade était probablement due à ses fréquents repas de sushis. Quelques semaines auparavant, j'ai envoyé à Piven une copie de mon nouveau livre, Detox with oral chelation, parce que j'ai pensé que, peut-être, s'il avait été traité par chélation, ces métaux lourds toxiques ne se seraient pas accumulés à des niveaux aussi dangereux dans son organisme. Mais Piven n'est pas la seule personne à risque.
David Jay Brown est un écrivain scientifique américain. Il est coauteur, avec Garry Gordon, MD, de Detox with oral chelation: protecting yourself from lead, mercury, and other environmental toxins (Détoxifier avec la chélation orale : protégez-vous du plomb, du mercure et d'autres toxines environnementales, éditions Smart Publications, 2009) et est l'auteur de six autres ouvrages sur les frontières de la science et de la médecine. David est titulaire d'un master de psychobiologie délivré par l'université de New York, il est également connu pour ses quatre volumes d'interviews qui sont des best-sellers.
Pour en savoir plus : www.mavericksofthemind.com
Tout le monde souffre de la toxicité des métaux lourds
Selon des études de l'école médicale de Harvard et de l'université de Tulane, chacun, sur cette planète - à un degré ou à un autre - souffre d'empoisonnement aux métaux lourds. Chaque personne vivant aujourd'hui a environ près de mille fois plus de plomb dans ses os que n'importe qui vivant avant l'ère industrielle. Des niveaux élevés de plomb et de mercure dans le corps sont associés à de nombreuses maladies, telle la cataracte1, et à une augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires2. Une étude troublante réalisée à l'école de santé publique de l'université de Tulane a démontré que le niveau sanguin moyen trouvé chez les habitants des États-Unis est suffisamment élevé pour augmenter le risque d'infarctus et d'accident vasculaire cérébral. En d'autres termes, la toxicité des métaux lourds est partout, cela a pour conséquence de compromettre la santé de chacun.
Les métaux lourds sont des composants naturels de l'écorce terrestre ; ils ne peuvent être ni dégradés ni détruits. Les principaux métaux lourds auxquels je fais référence dans cet article sont le plomb, le mercure, l'aluminium, l'arsenic, le cadmium et le nickel, mais le terme « métaux lourds » évoque tout élément chimique métallique ayant une densité relativement élevée ou une toxicité à de relativement faibles concentrations. Les métaux lourds ont des poids moléculaires plus élevés que la plupart des substances et sont caractérisés par une gravité spécifique au moins cinq fois plus élevée que celle de l'eau. Depuis le xixe siècle, ils ont été largement utilisés par l'industrie et sont maintenant des contaminants fréquents de l'environnement. En d'autres termes, depuis le xixe siècle, les hommes ont assisté à une migration massive des métaux lourds de l'écorce terrestre vers notre air, notre eau, nos aliments et nos organismes.
La plupart des métaux lourds sont extrêmement toxiques pour l'organisme parce qu'ils ont tendance à se mêler au fonctionnement métabolique de certaines enzymes et à l'inhiber. Ils sont particulièrement dangereux parce qu'avec le temps, ils ont tendance à s'accumuler dans l'organisme. Cela veut dire que leur concentration dans le corps augmente avec le temps par rapport à celle dans l'environnement. Les métaux lourds ont tendance à s'accumuler dans nos corps parce qu'ils sont absorbés et stockés plus rapidement qu'ils ne sont éliminés. Dans le monde toxique et pollué que nous avons créé, nos corps ont désespérément besoin d'aide.
L'un des moyens les plus sûrs et les plus efficaces d'éliminer les métaux lourds toxiques de notre corps est le traitement par chélation avec l'EDTA. L'EDTA (acide éthylènediaminetétraacétique) est un acide aminé synthétique essentiellement composé de quatre molécules de vinaigre et souvent utilisé comme conservateur dans l'alimentation. Il a été synthétisé pour la première fois en Allemagne en 1935 et ensuite breveté aux États-Unis en 1941.
Le mot chélation vient du mot grec chele, qui signifie « pince » ou évoque les pinces du crabe ou du homard. La chélation est le processus chimique par lequel un métal ou un minerai, comme le plomb, le mercure ou le calcium, est lié à une autre substance. C'est un processus naturel qui se produit continuellement dans nos organismes. Par exemple, le transport ou la migration du zinc ou du fer dans et en dehors de nos cellules se fait par un processus de chélation ; le fer dans l'hémoglobine est un métal chélaté.
Un chélate est un composant chimique dans lequel l'atome central est attaché à ses atomes voisins par au moins deux liaisons pour former une structure en anneau. Cet atome central est généralement un ion métal ; au cours du processus de chélation, il réagit avec d'autres métaux ou minéraux dans le corps et se lie à eux. Le traitement par chélation emploie généralement l'EDTA mais il existe un grand nombre d'autres chélateurs importants, tels l'ail, la vitamine C ou l'acide malique. Dans le traitement par chélation, l'EDTA est administré par voie orale en gélules ou, au cabinet du médecin, par voie intraveineuse. Une fois entré dans la circulation sanguine, l'EDTA se lie aux métaux lourds et les transporte hors de l'organisme.
Les médecins qui pratiquent le traitement par chélation rapportent que la chélation par voie orale a de nombreux autres effets bénéfiques que la chélation par voie intraveineuse, bien qu'elle soit moins directe et moins puissante. Cent pour cent de l'EDTA sont absorbés par la circulation sanguine lorsqu'il est administré par voie intraveineuse, contre seulement cinq à dix pour cent par voie orale. Un faible pourcentage de la dose prise par voie orale étant absorbé par la circulation sanguine, la durée et les doses nécessaires au traitement sont différentes. La dose moyenne d'EDTA par voie orale se situe entre 1 000 et 2 000 mg pris deux fois par jour. La chélation par voie orale devrait être faite entre les repas et sur un estomac vide, suivie par un bon supplément de multiminéraux environ deux heures plus tard. Elle peut être faite tous les jours. Ce que j'ai le plus souvent entendu dire par des gens en bonne santé qui ont commencé un traitement de chélation par l'EDTA est qu'ils ont maintenant nettement plus d'énergie.
Le traitement de chélation par l'EDTA devrait aujourd'hui être une méthode privilégiée pour les gens qui cherchent simplement à améliorer leurs performances, prévenir les maladies dégénératives liées au vieillissement ou pour ceux dont l'état ne demande pas une intervention rapide. De nombreux médecins rapportent que des résultats peuvent être obtenus en seulement quelques heures avec la chélation par voie intraveineuse mais que cela peut prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois avec la chélation par voie orale avec l'EDTA. Du moment que l'on suit un protocole adapté et que l'on prend un bon supplément de multiminéraux quelques heures après la chélation, on peut se chélater en toute sécurité chez soi sans le coût ni la tension de la visite chez le médecin. La chélation orale est très peu coûteuse. L'EDTA ne coûte guère plus cher que la vitamine C et il n'y a donc aucune raison de ne pas envisager de le prendre.