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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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25 octobre 2016

Annulation de la dette en 1953 : le secret du miracle économique allemand

Le système financier actuel, artificiellement maintenu en vie grâce à des bulles purement spéculatives, éclatera au plus tard en 2015 : « Il n’y aura alors plus d’autres solutions que de payer la note ; en clair, de rembourser les dettes ou de les annuler ».

Déclarait  Attali et les banques, toujours pas de doute, il faudra rembourser plutôt qu’annuler, c’est-à-dire faire en sorte que les populations, au détriment de leur vie présente et future, règlent l’ardoise que leur laissent les spéculateurs :

En mettant à contribution les détenteurs finaux des créances, c’est-à-dire les épargnants, qui verront leur épargne spoliée, non par l’inflation, mais par une ponction sur leurs comptes, comme cela fut le cas à Chypre (ce que permettent explicitement les accords récents sur l’Union Bancaire, dits de ’’bail in’’, même si c’est encore peu connu)…

Pour Solidarité & Progrès, dans le cadre d’un retour à un véritable système de crédit qui se situe à l’opposé du monétarisme actuel (pour Attali tout crédit est un impôt futur...), c’est l’option d’une annulation totale ou partielle de la dette qui s’impose.

« Pratique courante de régimes totalitaires ! Impensable pour un État moderne et civilisé », me diriez-vous ?

 

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En 1953, l’Allemagne avait obtenu, avec le consentement de ses créanciers, une réduction de sa dette de 62,6 %.
Crédit : parapona-rodou.blogspot.com

 La conférence de Londres de 1953

 

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Faux, je vous réponds. Car le 27 février 1953, à l’issue de la conférence organisée à Londres à cet effet, la République fédérale allemande a obtenu, avec le consentement de 21 de ses créanciers (dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie, la Suisse, la Belgique, etc.), une réduction de sa dette « d’une ampleur rare en Europe au XXe siècle » de 62,6 %. Partant d’un montant total initial de 38,8 milliards, les dettes d’avant et d’après-guerre de l’Allemagne ont été ramenées à moins de 14,5 milliards de Deutschemark.

Aujourd’hui, lorsqu’on connait les conséquences mortifères des conditionnalités imposées par la Troïka (FMI, BCE, Commission européenne) aux pays membres de la zone euro à qui elle vient à la rescousse, le ton de « l’accord sur les dettes extérieurs allemandes » de 1953 est tellement loin de la philosophie financière actuelle qu’il y a de quoi être surpris :

Désireux d’écarter tout obstacle aux relations économiques normales entre la République fédérale d’Allemagne et les autres pays, et de contribuer ainsi au développement d’une communauté prospère de nations (…)

 L’économie physique d’abord

Pour s’assurer que l’économie physique de l’Allemagne puisse réellement être relancée, les créanciers font alors des concessions majeures aux autorités et aux entreprises allemandes endettées qui vont bien au-delà d’une simple réduction de dette. Contrairement aux plans d’aide de la zone euro pour la Grèce ou le Portugal aujourd’hui, on part du principe que l’Allemagne doit être en condition de rembourser une partie de sa dette tout en préservant un niveau de croissance élevé et en améliorant en permanence le niveau de vie de la population.

Eric Toussaint, du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde (CADTM) précise qu’avec l’accord de 1953, les créanciers acceptent :

  1. Que l’Allemagne puisse suspendre les paiements pour en renégocier les conditions si survient un changement substantiel limitant la disponibilité des ressources ;
  2. Que l’Allemagne puisse rembourser dans sa monnaie nationale, le deutschemark, l’essentiel de la dette qui lui est réclamée. A la marge, elle rembourse en devises fortes (dollars, francs suisses, livres sterling…) ;
  3. Que l’Allemagne puisse réduire ses importations alors qu’au début des années 1950 le pays a encore une balance commerciale négative (la valeur des importations dépassant celle des exportations). Pour combler les manques, elle peut produire elle-même des biens qu’elle faisait auparavant venir de l’étranger. En permettant à l’Allemagne de substituer à ses importations des biens de sa propre production, les créanciers acceptent donc de réduire leurs propres exportations vers ce pays. Or, 41 % des importations allemandes venaient de Grande-Bretagne, de France et des États-Unis pour la période 1950-51. Si on ajoute à ce chiffre la part des importations en provenance des autres pays créanciers participant à la conférence (Belgique, Hollande, Suède et Suisse), le chiffre total s’élève même à 66% ;
  4. Que l’Allemagne puisse vendre ses produits à l’étranger et stimuler ses exportations afin de dégager une balance commerciale positive ;
  5. Que la capacité de paiement de l’Allemagne, de ses débiteurs privés et publics, ne soit pas réduite à la simple capacité de réaliser régulièrement les paiements en marks allemands sans conséquences inflationnistes, mais que l’on tienne compte 1) de la future capacité productive de l’Allemagne avec une considération particulière pour la capacité productive de biens exportables et la capacité de substitution d’importations ; 2) de la possibilité de la vente des marchandises allemandes à l’étranger ; 3) des conditions de commerce futures probables ; 4) des mesures fiscales et économiques internes qui seraient nécessaires pour assurer un surplus pour les exportations.
  6. Qu’en cas de litige avec les créanciers, en général, les tribunaux allemands soient compétents. Il est dit explicitement que, dans certains cas, « les tribunaux allemands pourront refuser d’exécuter […] la décision d’un tribunal étranger ou d’une instance arbitrale. » C’est le cas lorsque « l’exécution de la décision serait contraire à l’ordre public » (p. 12 de l’Accord de Londres) ;
  7. Que le service de la dette soit fixé en fonction de la capacité de paiement de l’économie allemande, en tenant compte de l’avancée de la reconstruction du pays et des revenus d’exportation. Ainsi, la relation entre service de la dette et revenus d’exportations ne doit pas dépasser 5 %. Cela veut dire que l’Allemagne ne doit pas consacrer plus d’un vingtième de ses revenus d’exportation au paiement de sa dette. Dans la pratique, l’Allemagne ne consacrera jamais plus de 4,2 % de ses revenus d’exportation au paiement de la dette (ce montant est atteint en 1959). De toute façon, dans la mesure où une grande partie des dettes allemandes était remboursée en deutschemarks, la banque centrale allemande pouvait émettre de la monnaie, en d’autres mots monétiser la dette ;
  8. Qu’à titre exceptionnel on applique une réduction drastique des taux d’intérêts qui oscillent entre 0 et 5 % ;

A cela il faut ajouter les dons en dollars des États-Unis : 1,17 milliard de dollars dans le cadre du Plan Marshall entre le 3 avril 1948 et le 30 juin 1952 (soit environ 10 milliards de dollars aujourd’hui) auxquels s’ajoutent au moins 200 millions de dollars (environ de 2 milliards de dollars d’aujourd’hui) entre 1954 et 1961, principalement via l’agence internationale de développement des États-Unis (USAID).

Voilà en grande partie le secret du « miracle économique » de l’Allemagne de l’après-guerre, miracle auquel tous les pays du monde, si le besoin se manifeste, doivent avoir droit.

 Conclusion

Pour nous, cette histoire :

  • Démontre que les grandes banques et les créanciers ne manquent ni de savoir, ni de compétence, pour résoudre la « crise de la dette » qui plonge nos sociétés dans la misère, le chaos et la guerre ;
  • Révèle que tout choix économique est un choix politique. En 1953, il s’agissait, dans le cadre de la « Guerre froide » de construire une Europe et une Allemagne fortes pour contrer l’influence de l’URSS. Le choix des puissances créancières fut alors avant tout un choix géopolitique ;
  • Fait craindre qu’aujourd’hui les puissances créancières ne soient pas devant « une crise » dont elles ignorent la solution, mais qu’elles aient fait un autre choix, tellement horrible qu’elles en dissimulent les véritables objectifs : celui de détruire et de dépeupler les pays ciblés, par les politiques d’austérité draconienne du FMI, de la Troïka ou par des rafles organisés par les « fonds vautours » agissant comme des pirates au service de « sa Majesté ».

« La seule espérance qui reste », écrivait Jean Jaurès à la veille de la Première guerre mondiale, « c’est précisément l’immensité même de la catastrophe dont le monde est menacé. Elle est si horrible qu’on hésite encore à croire que les plus fous ou les plus scélérats osent la déchaîner. » http://www.solidariteetprogres.org/documents-de-fond-7/economie/annulation-de-la-dette-en-1953-le.html

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24 octobre 2016

Les graines de lin - protègent contre la radioactivité et améliorent la santé

linUne nouvelle étude réalisée par l'Ecole de médecine Pearlman de l'Université de Pennsylvanie a révélé la radioprotection des graines de lin. Les chercheurs ont noté que la protection offerte par les graines de lin inclut même la réparation des tissus après exposition. L'étude a été publiée dans un numéro récent de BioMed Central Cancer.

La recherche

La recherche a porté sur la capacité de la graine de lin à protéger les tissus pulmonaires avant l'exposition, et la capacité du lin à réparer des tissus pulmonaires endommagés après l'exposition. Ils ont utilisé des souris pour leur étude publiée, mais maintenant, ils entreprennent une étude clinique sur des humains recevant des radiations pour le traitement du cancer.

Melpo Christofidou-Solomidou et son équipe de recherche ont nourri des souris avec des graines de lin avant et d'autres après les avoir irradiées. Ils ont constaté que tant les souris nourries avec du lin avant qu'après l'irradiation ont survécu même à des doses létales de radiation et sont restées en bonne santé, alors que beaucoup de celles qui n'ont pas été nourries avec du lin sont mortes.

Non seulement les souris nourries avec du lin survivent, mais elles ont également réussi à être en meilleure santé. Elles avaient un poids corporel plus élevé et une inflammation pulmonaire minime, ce qui est commun avec les patients traités par radiothérapie contre le cancer. Apparemment, le seul but de cette étude est de trouver un moyen pour que les patients cancéreux puissent survivre aux radiations.

Mais il y a plus concernant les radiations que les traitements du cancer. Les radiations sont presque omniprésentes et affectent la plupart, sinon la totalité, d'entre nous, en particulier dans l'hémisphère nord. Nous sommes confrontés à une fuite radioactive en provenance de Fukushima pire que Tchernobyl. La fuite radioactive de Fukushima se poursuit sans relâche et pourrait durer beaucoup plus longtemps.

Ensuite, il y a tout cet « uranium appauvri » (UA) vaporisé émanant des armes destinées à la perforation d'armure utilisées dans tout le Moyen-Orient. C'est si mauvais que cela fut considéré comme un crime de guerre d'utiliser des balles et des obus à l'UA. Cette émission d'UA et la fuite de Fukushima répandent en permanence des éléments nocifs dans tout l'hémisphère nord.

Il y a deux ans, on a découvert que l'empoisonnement par les radiations pouvait être cumulatif. Ajoutez à cela les rayonnements ionisants à partir de scans de rayons X ou scanners médicaux, et le contrôle scanner de la TSA dans les aéroports, à ce qui a déjà été mentionné ci-dessus. Tout cela constitue une accumulation importante de radiations.

Ajouter à son alimentation du lin

Les chercheurs eux-mêmes ont découvert de première main les avantages pour la santé du lin: un anti-oxydant, un anti-inflammatoire, et une source abondante d'acides gras essentiels oméga-3. Il y a une rumeur qui court selon laquelle toute l'équipe utilise maintenant le lin de façon quotidienne.

Les graines de lin peuvent être complétées par de l'huile de graines de lin première pression à froid, des capsules contenant de l'huile de graine de lin, ou directement des graines de lin. Le Dr Johanna Budwig, qui a développé un traitement contre le cancer en utilisant un régime à base d'huile de lin avec du fromage cottage, a déconseillé l'utilisation de capsules de graines de lin. Elle a plutôt conseillé l'huile de graines de lin organique pressée à froid dans sa forme originale en bouteille.

Mais la seule façon de consommer les graines de lin crues c'est par leur broyage dans un moulin à café et en ajoutant la poudre à la nourriture ou l'eau, ou tout simplement en consommant de la poudre à la cuillère. Assurez-vous que vous utilisez des graines de lin organiques en vrac, de couleur or ou brune.

Les graines de lin en vrac bio sont très peu coûteuses. Certains experts de la santé recommandent au moins deux cuillères à soupe de graines de lin moulues par jour. Avec le scénario effrayant actuel d'un rayonnement constant, il pourrait être sage de doubler cette dose quotidienne. Il n'y a pas d'effets secondaires négatifs résultant de la consommation de graines de lin.

Avertissement: Ne pas broyer un tas de graines de lin et les laisser traîner. EIles doivent être consommées dans les deux heures après le broyage. Une fois qu'elles sont au sol, elles perdent leur valeur nutritive rapidement. Mais comme semences crues en vrac avant broyage, elles ont une durée de vie très longue.

[Note de l'éditeur: NaturalNews est fortement opposé à toutes les formes d'expérimentation sur l'animal. Nous soutenons pleinement la mise en place d'expérimentation médicale qui promeuve la santé et le bien-être de tous les êtres vivants.]

 

examiner.com foodconsumer.org healthiertalk.com whfoods.com

 

24 octobre 2016

Quand le système monétaire MONDIAL tombera... ce sera le 666 SystemE

Une femme d'affaires américaine a fait paraître en 1981 et en 1983 deux livres fort bien documentés sur le système monétaire 666 en cours d'élaboration. Elle écrivait :

nwo"Quand le système monétaire tombera... ce sera le 666 System... Bruxelles, le quartier général de l'économie européenne, est le lieu où se trouve le centre principal de branchement du réseau international SWIFT. Ce centre a l'ambition d'étendre ce transfert de fonds au niveau international, c'est-à-dire pour tous et dans tous les pays. Ce centre de contrôle monétaire occupe trois étages de l'immeuble de treize étages du quartier général de la CEE. C'est dans cet immeuble que Mr. Elderman est en train de diriger rapidement les efforts en vue d'attribuer à chaque personne sur la terre un numéro de 18 chiffres composé de trois séries de six chiffres."
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Cet article indique que les informaticiens travaillaient sur un plan qui visait à attribuer des numéros à chaque individu sur la terre. Ces derniers ont suggéré qu'un nombre chiffré pourrait être inscrit par tatouage au laser sur le front ou sur le dos de la main.

Selon eux, cette "marque internationale" pourrait en finir avec toutes les monnaies. Aucun individu ne pourrait acheter ou vendre sans avoir l'attribution d'une marque chiffrée...

 

Les capacités des ordinateurs du réseau SWIFT centralisés à Bruxelles sont telles que les initiés l'ont appelé "The Beast" (la Bête)... Ce gigantesque ordinateur à Bruxelles appelé la Bête existe depuis la fin des années 80.

Grâce aux cartes de crédit, il a été facile de mettre presque toutes les populations des nations industrielles et commerciales dans les mémoires des banques. Nous sommes liés à cette machine électronique par une ou plusieurs clés qui peuvent être notre numéro de sécurité sociale, notre permis de conduire, notre extrait de naissance, notre numéro de passeport. Chaque mouvement d'argent que nous avons fait et chaque penny que nous avons payé au service des impôts annuellement est enregistré.

La capacité de cette gigantesque machine de Bruxelles était préalablement établie pour 2 milliards de personnes en 1989. Chaque individu, membre d'une des nations industrielles est déjà dans cet ordinateur. Sont connus : chaque déplacement d'argent effectué, tous les changements d'adresses réalisés, les emplois suivis, les revenus et le taux d'imposition.

 

Dans ce programme, tout achat et toute vente doit se faire par ordinateur. Pas de devises, ni de monnaie ni de chèques. Les entreprises bancaires et commerciales se sont d'ailleurs toutes converties au niveau système de transfert électronique de fonds, entraînant dans leur sillage la grande masse des salariés et employés divers. L'idée initiale était d'établir cette gigantesque unification et planification monétaire par le moyen des cartes de crédit.

Dans les années 80 on pensait que chaque personne recevrait un numéro tatoué sur son poignet ou sur le front. Ce numéro fourni par Bruxelles serait imprimé par un rayon laser sans qu'on ne le sente. Le numéro sur le corps serait invisible à l'œil nu et serait aussi durable que les empreintes digitales. Tous les articles commerciaux sont pourvus d'une marque à l'ordinateur. L'apparition il y a quelques années du code-barres informatique s'est étendue rapidement sur la quasi totalité des biens de consommation. Ce fut la première conséquence concrète, perceptible, du plan d'asservissement monétaire en cours. Tout ceci s'est fait sans publicité, dans le grand silence. Nous y reviendrons.

La caisse ordinatrice du magasin qui enregistre le numéro des articles, enregistrerait également le nombre sur le corps de la personne, ferait automatiquement le total de ses achats et déduirait le montant de son compte spécial de droit de retrait. A l'époque, la marque sur la main ou sur le front devait s'effectuer selon la technique du laser. On devait imprimer par brûlure microscopique, indolore, inaltérable et très précise, le code informatique des données bancaires.

 

On trouve des explications aux Etats-Unis :

- Dans les grands centres de loisirs où l'on pratique perfidement cette parole de Jésus : "Laissez venir à moi les petits-enfants"...

A l'entrée du parc Disneyland, les parents règlent afin que leurs enfants puissent aller à telle ou telle aire de jeux. Rendu sur le lieu désiré, l'enfant met sa main dans une machine. Elle lit que l'enfant a payé. Elle le laisse entrer dans l'aire de jeux.

- Dans les grands centres de distribution...

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Les clients n'ont plus à faire de longues queues devant les caisses. Plus besoin de passer leurs achats sur le tapis roulant. Pour emprunter un chariot, le client insère sa carte de crédit dans un logement spécial, qui s'y trouve incorporé. A l'intérieur se trouve un lecteur laser de code-barres robuste, à l'épreuve des chocs. Ainsi, chaque fois que le client introduit un article dans le chariot, sont prix est enregistré. Le paiement s'opère automatiquement par connexion du chariot à la caisse-sas de sortie, qui lit la carte bancaire et vérifie la validité de son code. Le client n'a plus qu'à signer la facture établie par le lecteur code-barres de son propre chariot.

Le premier supermarché sans caissières a été ouvert à Caen en 1994...

 

Voici ce qui est peaufiné : pour emprunter le chariot le consommateur devra apposer sa main dans un logement spécial incorporé - comme les enfants le font déjà à Disneyland. Le lecteur optique lira le code-barres de la main, gravé au laser.

Si le client potentiel est dûment marqué, si son compte en banque est suffisamment provisionné ou s'il n'est pas classé parmi les exclus économiques pour raison religieuse ou politique, le chariot se libère et le client peut rentrer dans le magasin. Même système et passage à la caisse-sas enregistreuse afin que celle-ci puisse établir l'identité de la facture, ainsi que le numéro du compte. Il signe cette facture et c'est fini.

Seuls les esclaves de la Bête pourront manger et boire...

 
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Mais les mondialistes ont été peu à peu obligés de se rendre à l'évidence : la carte de crédit par exemple n'était pas à la hauteur du plan monétaire d'asservissement universel ! Il fallait chercher autre chose.

Dans ce contexte déjà bien avancé, il suffisait d'un pas de plus pour réaliser parfaitement la domination économique et monétaire du Gouvernement Mondial antichristique.
De quelle façon les architectes de l'Ordre Mondial comptent-ils s'y prendre pour instaurer le Gouvernement Mondial et assurer le contrôle et la surveillance directe de toutes les populations au moyen de l'implantation du MICRO CHIP BIOLOGIQUE D'IDENTIFICATION INTERNATIONALE ?

Ces architectes sont les personnes à la tête de la Finance Internationale. Aussi vont-elles utiliser l'économie pour aboutir au chaos nécessaire afin de recréer un autre ordre, humaniste, amenant les nations à accepter de gré ou de force un Gouvernement Mondial par les Nations Unis.

Des journalistes  américains de la revue Monetary and Economic de mars 1993 ont révélé un document intitulé : "Un Gouvernement Mondial par assentiment ou asservissement".

L'auteur est un dénommé Norman and Frence, ancien spécialiste d'affaires au Colorado Office of Economic Development, auteur aussi d'un manuel de planification financière. C'est également un ancien responsable des prêts, officier chef des opérations dans une compagnie d'investissement, et un expert notable dans le domaine de la finance et des investissements.

Monsieur Frence rapporte que "les pressions pour un Gouvernement Mondial se poursuivent depuis des siècles, mais jamais encore avons-nous atteint le degré dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui. Des termes de l'ONU tels qu'autorité de loi, lois mondiales, sécurité collective, ordre mondial et nous ordre mondial, sont des noms de code qu'emploie l'Establishment International en référence à leur plan pour un Gouvernement Mondial unique.

"Dès 1945, devant le sous-comité des relations étrangères du sénat américain, le partisan d'un gouvernement mondial initié, J. P. Warburg établissait : "Nous aurons un Gouvernement Mondial que vous le vouliez ou non. La question est de savoir si le Gouvernement Mondial sera atteint par la raison ou par la force.

"Il y a ceux qui proposaient une approche étape par étape. Henry Morgan, ancien secrétaire trésorier du CFR parlait au nom de la plupart des initiés en disant : "Nous pouvons difficilement nous attendre à ce que l'Etat-nation devienne superflu de lui-même. Le but que nous devons plutôt viser est l'acceptation dans l'esprit de tous les élus responsables, qu'ils ne sont que les concierges d'une machine internationale en banqueroute qui devrait lentement être transformée en une nouvelle machine."

Ceci a été rapporté en mars 1993. En mars 1994, ces gens de la Haute Finance Internationale viennent d'achever de mettre en marche la machine économique qui va permettre au niveau de tous les pays, l'instauration d'un nouvel ordre économique.

Ils ont donné un avertissement à un an d'intervalle, jour pour jour, heure pour heure, aux deux puissances FINANCIÈRES qui pourraient les gêner : les Etats-Unis et le Japon. Par quel moyen ? Par un tremblement de terre.

 

Monsieur Frence continue : "L'ingrédient qui est dans cette formule est de mettre en banqueroute financière la machine internationale". En d'autres termes, après avoir endetté les Etats-Unis au-delà du raisonnable, ils veulent créer de pure pièce une crise économique extraordinaire qui contraigne les Etats, pour se sortir du paiement des intérêts de leurs dettes intérieures souscrites aux banquiers qui dirigent la Finance Internationale, à exécuter des coupes sombres dans leurs programmes sociaux afin de toucher directement les populations. Ceci contraindra (c'est fait en 1994) les Etats-Unis à se tourner vers le Fonds Monétaire International de l'ONU et de la Banque Mondiale, qui imposeront CETTE condition : que les pays emprunteurs abandonnent leur souveraineté étape par étape afin de cacher ce scénario aux peuples et électeurs ! (Voici les uniques raisons de Masstricht, du Gatt, du libre-échange, des accords de Schengen,...). On oblige(ra) alors ces pays à dépendre de l'ONU pour leur survie et donc des directives que l'ONU leur dictera.

Ce qui est surprenant est que cette stratégie a été mise de l'avant par la première société secrète penchant vers la conquête du monde : les Illuminatis. En effet, ce programme extrait d'une revue financière, rejoint l'article 4 du code des Illuminatis :

"... afin que les masses n'aient pas le temps de penser et de se rendre compte, leur esprit doit être orienté vers l'industrie et le commerce. Ainsi toutes les nations seront avalées par l'appât du gain, et dans cette course ils ne verront pas leur ennemi commun". Nous avons là une explication de la flambée boursière des années 80 à février 1994.
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C'est une stratégie politique tout à fait connue : absorber l'attention de quelqu'un sur un point précis tandis que l'on est en train de préparer autre chose. Comme nous sommes témoins de cette quête effrénée du profit dans l'industrie et du commerce, on ne se rend pas compte que les Etats sont dans un système financier en Banqueroute qui est sur le point de s'écrouler. L'ennemi commun est le système bancaire global central, donc le FMI qui détient tous les prêts, réalisant ainsi ce qui est prévu par les Illuminatis il y a quelques centaines d'années. L'article 6 du code des Illuminatis disait en effet : " Nous, l'élite financière, allons bientôt entreprendre d'immenses monopoles, réservoirs de richesses colossales - actions, valeurs, fonds mutuels, rentes - sur lesquels des fortunes encore plus grandes - celles des masses - vont dépendre, à un tel point qu'ils tomberont jusqu'au fond avec les crédits des Etats le jour suivant l'écroulement politique".

Donc, en arrivant à une crise économique majeure, qui ne touchera pas les institutions comme ce fut le cas dans les années trente, toutes les fortunes faites par les masses dans la spéculation, se retrouveront du jour au lendemain évaporées.

Dans ce mécanisme recherché par les architectes de l'ONU - les plus grands banquiers de la planète, - l'objectif à réaliser est que les nations et les populations à l'intérieur de ces nations, se retrouvent ruinées du jour au lendemain, en n'ayant plus aucune valeur financière. C'est de cette manière qu'il sera possible d'imposer un nouveau système. Pour accéder à ce nouveau système international, les gens devront accepter l'implantation d'un MICRO CHIP BIOLOGIQUE D'IDENTIFICATION INTERNATIONALE, sinon ils ne pourront ni acheter, ni vendre au niveau national comme au niveau international [c'est simple comme bonjour !].

Il faut bien comprendre que l'objectif n'est pas de ruiner les entreprises, mais de ruiner les Etats et les populations ! L'écroulement économique planifié a été utilisé maintes fois à une petite échelle pour prendre le contrôle d'un pays. Mais maintenant la grande finale [c'est la lutte finale de l'internationale !...] est en préparation. Ils connaissent, grâce à certains pays qui ont subi cette thérapie de chaos, quelles seront les réactions futures des populations occidentales et américaines. Aujourd'hui, aidés par la technologie actuelle et les ordinateurs, ils sont capables de fabriquer de toutes pièces le complot d'une grande crise économique, sans que les institutions financières, les grandes corporations comme les multinationales, s'effondrent.

On tentera de faire croire à leur effondrement afin de précipiter la débâcle boursière, mais ce sera faux.
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Comme les économies des pays sont en train de s'effondrer lentement à cause des dettes fabriquées et des intérêts ) rembourser [cf. Charles Gave, "Des lions menés par des ânes", chez Robert Laffont], les élus de ces pays se verront incapables de résoudre le problème. Le complot est mené de telle manière que les élus politiques déduiront - avant l'implosion - qu'ils seront perçus eux-mêmes comme étant les responsables de la faillite des Etats. Les élus perdant leur pouvoir par l'incapacité humaine de résoudre ce problème insoluble sans rejeter l'ensemble du système, seront condamnés à se tourner vers l'ONU [et le tour est joué !], à défaut d'être déposés par le peuple. L'ONU exigera leur assimilation aux directives élaborées par les Initiés du Gouvernement Mondial. Tout ceci sera FINI en mars 1995... Ces élus multiplie(ront) et augmente(ront) la fréquence de la crise par l'augmentation des coupures aux niveau social. S'en suivront des crises mondiales, des violences à l'échelle internationale.

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24 octobre 2016

Les Rayons cosmiques et leurs effets sur la vie

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La Voie lactée, notre galaxie, est formée de plusieurs bras spiraux.
Notre système solaire (le point blanc) les traverse successivement tous les 135
millions d’années, périodicité qu’on peut mettre en relation avec les fluctuations
de la biodiversité terrestre.

Pour prendre du recul, faisons un zoom arrière. D’après nos connaissances actuelles, notre galaxie, la Voie lactée, a plusieurs bras spiraux. Le Système solaire tourne en orbite au sein de la Galaxie, de la même manière que notre planète tourne autour du Soleil. Si nous mesurons une année sur Terre par le temps qu’elle met à accomplir une révolution, nous pourrions appeler « année galactique » le temps qu’il nous faut pour faire une révolution dans la galaxie. Au cours d’une année galactique, notre système solaire traverse chacun des bras spiraux de la voie lactée. Il a été calculé qu’il faut approximativement 135 millions d’années pour passer d’un bras spiral à l’autre !

Cela nous ramène aux rayons cosmiques. La densité de leur rayonnement n’est pas uniforme dans notre Galaxie. Chaque bras spiral est densément peuplé d’étoiles nouvellement formées et de supernovas en explosion. D’après nos connaissances, c’est principalement de ces supernovas que proviennent la plupart des rayonnements cosmiques. L’espace entre les bras spiraux est moins densément peuplé par ces supernovas. On peut donc s’attendre à ce que la traversée de ces bras spiraux et des espaces qui les séparent corresponde à des variations dans les rayonnements cosmiques rencontrant notre planète. Cela expliquerait le cycle de 143 millions d’années mis en évidence par l’étude du potassium radioactif dans les météorites retrouvés sur terre.

Une question se pose alors : est-ce que ce cycle pourrait également expliquer les deux longs cycles de la biodiversité sur notre planète ? Considérons l’autre cycle, plus court mais plus prononcé, de 62 millions d’années. Si l’on fait un nouveau zoom arrière, en regardant cette fois-ci notre galaxie de profil, on constate que notre Système solaire « surfe » au-dessus et en dessous du plan équatorial de la Voie lactée, pendant qu’il tourne autour de son centre.

 

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En regardant de profil le mouvement qu’il effectue par rapport à la Voie lactée, l’on constate que notre système solaire « surfe » d’abord au-dessus et puis en dessous du plan équatorial de la Voie lactée, pendant qu’il tourne autour de son centre.

Cette oscillation varie au fur et à mesure que l’on traverse les bras spiraux. En réalité, ces cycles se font sur des périodes d’environ 60 millions d’années ! Si l’on prend en compte la probabilité pour que la densité de rayonnement cosmique varie d’un plan à l’autre de la galaxie, cette oscillation et les variations qu’elle engendre en termes de flux de rayons cosmiques pourraient expliquer le cycle de 62 millions d’années.

Au-delà de la biodiversité, ce cycle correspond également à d’autres changements cycliques sur la Terre, dont une composante des mesures (réalisées par la société pétrolière Exxon) des fluctuations du niveau des mers : la quantité de terre ferme affectée par les variations de niveau des mers, qui se reflètent dans le taux d’isotopes Strontium 87/86. Cela met en évidence une relation entre le glissement des plaques tectoniques et les cycles astronomiques. L’étude des variations des dépôts de roche volcanique montre que l’activité volcanique suit ce cycle d’environ 60 millions d’années.

Un cycle d’environ 140 millions d’années de variations de la biodiversité correspond donc au mouvement de notre Système solaire à travers les bras spiraux de notre Galaxie, c’est-à-dire aux variations de flux de rayonnement cosmique ; tout cela étant mis en évidence par les données en isotopes et en températures sur la terre.

Ensuite, un cycle d’environ 60 millions d’années de variations de la biodiversité, correspondant au mouvement de notre Système solaire au-dessus et en dessous du plan de la Galaxie, en supposant que nous soyons davantage exposés aux rayonnements cosmiques d’un côté du disque galactique par rapport à l’autre. Ce cycle correspond également aux cycles géologiques d’activité volcanique et de variation du niveau des mers.

Cette corrélation manifeste entre les cycles galactiques et les degrés de biodiversité du vivant sur terre laisse supposer l’existence surprenante d’un lien entre les processus astrophysiques et ceux que nous pouvons observer au sein de notre biosphère : une résonance entre les cycles astronomiques et la vie sur Terre. Il est toutefois important de préciser que nous n’en connaissons pas encore les causes.

Toutefois, si l’on prend du recul en considérant le développement de notre cosmos sur de longues périodes (des centaines de millions d’années), il devient évident que ces « forces faibles » – comme les rayonnements cosmiques –, que la plupart des scientifiques négligent, se révèlent alors plus importantes et plus puissantes par rapport aux forces se présentant immédiatement à nos yeux. Comme nous venons de le montrer, il semblerait que ces rayonnements cosmiques soient liés aux puissants processus de l’évolution, non seulement des espèces vivantes considérées individuellement, mais également de la biosphère dans son ensemble.

La vie elle-même, lorsqu’on la considère sur une échelle de millions d’années, fait également partie de ces puissantes forces « faibles ». L’étude de l’interaction entre la vie et les rayonnements cosmiques, deux « forces faibles », pourrait nous ouvrir de nouvelles pistes de réponse. Bien que nous ne connaissions pas encore la cause exacte de l’augmentation de la biodiversité, laquelle permet à notre biosphère d’atteindre des ordres supérieurs d’organisation et d’accroître l’efficacité des processus vivants, nous savons que la vie est très sensible à différentes formes de radiations. Contrairement à la conception réductrice n’attribuant que des effets destructeurs à toute forme de rayonnement, des preuves irréfutables démontrent que certaines fréquences de rayonnement, à un certain degré d’exposition, sont indispensables aux processus vivants. Une fois de plus, ce sont bien ces « forces faibles » qui, jusqu’à maintenant, sont généralement restées « hors de l’écran radar » de la plupart des chercheurs.

Après avoir exploré l’impact des processus cosmiques sur la biosphère dans son ensemble,regardons maintenant comment ces forces faibles agissent sur les processus vivants dans le microcosme.

 Rayonnement cosmique et organismes vivants

Nombreux sont les exemples montrant que les êtres vivants réagissent aux radiations. Le plus évident est le processus de la photosynthèse par lequel les plantes convertissent la lumière du soleil en hydrocarbures, permettant le développement des processus métaboliques sur terre. Mais de nouveaux éclaircissements ont été apportés sur des formes de radiation plus faibles, certes, en quantité mais ayant indéniablement des effets qualitatifs sur la vie.

On observe chez la plupart des organismes vivants des cycles annuels, lunaires ou diurnes, apparemment causés par le Soleil et la Lune, à travers des comportements tels que le sommeil, l’alimentation et la reproduction, aussi bien pour les plantes que pour les animaux ou les hommes. Mais quels effets ont les radiations cosmiques à haute intensité énergétique ? Dans les années 1950, le biologiste Frank Brown étudia les cycles métaboliques des plantes et des animaux, et trouva des signes d’une influence possible de forces telles que les rayonnements cosmiques sur les rythmes biologiques journaliers des plantes et des animaux.

 

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Une étonnante corrélation avec des radiations cosmiques élémentaires a été mise en lumière par une étude réalisée sur les cycles métaboliques des huîtres du Connecticut, dont la coquille s’ouvre et se ferme au rythme des marées. Frank Brown et ses collaborateurs en ont prélevé quelques-unes, dans le port de New Haven, pour les emporter jusque dans une chambre noire pour photographie dans l’Illinois, où elles ont été mises dans des récipients contenant de l’eau de mer. Bien qu’étant gardées dans un environnement protégé de la lumière du jour, sans contact direct avec le soleil, ces huîtres ne tardèrent pas à répondre à leur nouvel environnement. Petit à petit, elles ont réadapté le rythme d’ouverture de leur coquille, passant en deux semaines du cycle des marées hautes de New Haven à celui de l’Illinois. Il apparut ainsi que ces animaux ne font pas que réagir aux marées, ou aux repères directs que constituent le Soleil et la Lune. Que peut-on donc en conclure concernant leurs cycles ?

 

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Par la suite, Brown réalisa d’autres expériences afin de pousser plus loin les recherches. Au cours de deux étés successifs, il fit pousser des pommes de terre dans un laboratoire, en régulant la lumière, la pression atmosphérique et la température ; il a pu étudier leur métabolisme, en mesurant le niveau de leur consommation d’oxygène. Toutefois, les variations métaboliques de la pomme de terre se sont avérées compliquées, que ce soit au cours de la journée, ou même d’un jour à l’autre. Perplexes, Brown et son équipe ne parvenaient pas à trouver des variations dans l’environnement du laboratoire permettant d’expliquer cela. C’est seulement en prenant en compte l’environnement extérieur qu’ils ont pu remarquer que la pression barométrique coïncidait avec les variations sporadiques du taux métabolique de la plante.

Suite à ces expérimentations, Brown a pu obtenir des données sur la quantité de rayonnement cosmique à laquelle la terre avait été exposée au cours de ces deux étés. Constatant une correspondance entre ces données et les variations du taux de métabolisme des pommes de terre, Brown émit l’hypothèse que les radiations cosmiques, dont le flux traverse les murs du laboratoire, pouvaient influer sur ces organismes.

 

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Les crabes uca (fiddler crab) agissent eux aussi en fonction du rayonnement cosmique, mais de façon inverse. Quand le rayonnement cosmique est moindre, leur activité augmente.

Si des formes de rayonnements invisibles peuvent réguler les cycles métaboliques d’un organisme, se pourrait-il qu’il en existe d’autres qui agissent sur les processus vivants ?

 

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Le scientifique russe Alexander Gurvitch (1874-1954) étudia l’influence du rayonnement sur la division cellulaire (mitose).

En 1923, le scientifique russe Alexander Gurvitch (1874-1954) remarqua que bien que les organismes vivants, au stade final de leur développement, soient très élaborés, la formation et la division des cellules composant l’organisme en pleine croissance semble se dérouler de manière aléatoire et désordonnée. Il choisit alors de faire un test sur l’oignon, dont la croissance se fait de manière symétrique, avec un taux de division cellulaire similaire de part et d’autre ; il voulait ainsi détecter la présence éventuelle d’une source invisible de radiation qui proviendrait de l’extrémité de la racine et régulerait la division des cellules.

Il disposa deux oignons de sorte que la racine de l’un soit pointée perpendiculairement sur celle de l’autre. Après avoir laissé à la mitose le temps de se développer, Gurvitch compara le taux de division cellulaire des deux racines. Dans la racine « visée », il observa une croissance cellulaire de 20% supérieure à celle de l’autre. Cela permit d’établir que la racine de l’oignon émettait une forme de radiation qui stimulait la division cellulaire de la racine de l’autre ; Gurvitch la qualifia de rayonnement mitogénétique. Mais des recherches plus poussées étaient nécessaires pour mieux cerner la nature de ces radiations. En plaçant une lame de verre entre les deux tiges, la division cellulaire revenait à des taux normaux, montrant que l’effet mitogène avait disparu. En remplaçant cette vitre par une lame de quartz, l’effet mitogène réapparaissait.

 

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Pour son expérience, Gurvitsch disposa deux oignons
perpendiculairement, les deux racines pointant l’une vers l’autre. Après un certain temps, il compara le taux de division cellulaire des deux racines et observa une croissance supérieure de 20 % dans la tige « visée » établissant qu’une forme de radiation était émise par la racine de l’oignon : un rayonnement mitogénétique.

Puisque les rayonnements mitogénétiques ne traversent pas le verre mais passent facilement à travers le quartz, Gurvitch en conclut que ces rayonnements sont émis dans le spectre ultraviolet qui, lui, n’est pas en mesure de traverser la lame de verre mais traverse le quartz.

Il ne s’agit que de quelques exemples dans un vaste domaine de recherches à défricher. Il est absolument nécessaire de pousser plus loin ces recherches, qui soulèvent des questions fondamentales à propos du rôle joué par les rayonnements dans les processus vivants. Gurvitch a démontré ainsi qu’une infime quantité d’énergie ultraviolette participe à la formation d’organismes vivants.

La puissance de ces forces apparemment faibles nous révèle l’existence d’une réalité invisible capable de rendre possible la vie sur Terre. Il y a encore beaucoup de choses que nous ignorons concernant l’influence des rayonnements sur la vie, notamment la nature exacte des rayonnements cosmiques, et ce qui fait que cela affecte le développement de la vie. Les virus réagissent également aux rayonnements : des expériences en laboratoire ont montré que leur activité dépendait directement de la présence de rayons ultraviolets.

Quel rôle jouent-ils dans le processus de l’évolution ? Inversement, quelle quantité de rayonnement cosmique est-elle nécessaire à l’existence des processus vivants ? Si ces cycles galactiques, et les variations de rayonnement cosmique qui y sont associées, font partie intégrante du développement de la vie et de la biosphère,alors notre compréhension de la vie dans l’univers pourrait en être complètement transformée.

Comment, en effet, ces cycles galactiques de variations du rayonnement cosmique pourraient-ils jouer un rôle fondamental dans le développement anti-entropique de la vie, sans arborer les mêmes caractéristiques anti-entropiques que la vie et la biosphère ? Comment les organismes s’accordent-ils à cette harmonie galactique, et qu’est-ce qui permet l’existence d’une telle relation ?

Tout ce que nous croyons savoir à propos des sources de rayonnement cosmique, comme la Nébuleuse du Crabe, les pulsars et les supernovas, n’est que pure spéculation, extrapolée à partir de l’expérience acquise sur Terre. Mais la création constante de nouvelles sources de rayonnement cosmique nous donne un sens de la nature créative de l’univers, et même de l’univers apparemment abiotique : il s’agit d’un processus en mouvement et allant dans une direction particulière, plutôt qu’un simple processus cyclique, et qui présente une qualité de développement semblable à la biosphère et à la noosphère.

Comprendre de quelle manière ils entrent en résonance avec la vie sur Terre nous permettra de mieux comprendre leurs caractéristiques créatives.

Un des aspects fondamentaux des études sera l’extension du tableau périodique, de manière à ce qu’il reflète les relations fondamentales entre les rayonnements, la matière et les processus vivants. En étendant notre compréhension de l’influence des phénomènes énergétiques sur la matière vivante, nous allons révolutionner des domaines comme celui de la technologie médicale appliquée sur terre.

Vue d’en haut, la biosphère de notre planète peut être considérée comme une région de transformation. Le pouvoir de la matière vivante se situe dans sa capacité à exploiter des forces telles que les rayonnements cosmiques ou autres, contribuant ainsi au processus de développement continu, vers des ordres d’évolution supérieurs. Cela se caractérise par un accroissement en termes d’organisation et de niveaux de flux de densité d’énergie.

Si l’action de la vie participe naturellement à la création, qu’en est-il de la contribution de l’humanité ? Comment l’activité humaine a-t-elle contribué à faire évoluer plus rapidement et plus efficacement l’organisation de l’univers, en faisant appel à sa propre créativité consciente ? Qu’attendons-nous pour nous consacrer davantage à cette mission créatrice ?

 II. En défense de la chlorophylle,
cellules photovoltaïques contre cellules végétales

Par Oyang Teng et Sky Shields, de l’équipe scientifique du LaRouche PAC

L’adoption du grand projet d’aménagement des cours d’eau NAWAPA (North American Water And Power Alliance) inaugurera une ère nouvelle de développement continental qui révolutionnera l’idée même d’infrastructure, pour en faire l’aménagement conscient de la biosphère par l’homme. Ainsi, Vladimir Vernadski écrivait en 1945 : « L’humanité, prise dans son ensemble, est en train de devenir une force géologique majeure. Ceci pose le problème de la reconstruction de la biosphère dans les intérêts d’une humanité librement pensante, considérée comme un tout unique. Ce nouvel état de la biosphère, que nous approchons sans nous en rendre compte, c’est la noösphère. » [1]

Qui oserait nier que les intérêts vitaux d’une « humanité librement pensante » impliquent la présence de nourriture et d’eau potable en abondance, ainsi que de grandes étendues de verdure créant les conditions d’un climat tempéré, d’une planète plus accueillante et d’une vie plus agréable – en particulier dans les zones désertiques d’où la biosphère s’est plus ou moins retirée ? A l’opposé des projets de panneaux solaires à grande échelle, ce programme serait véritablement écologique, générateur d’emplois « verts », combinant la puissance du Soleil et le travail humain, pour reverdir les espaces qui en ont besoin.

 Qu’est, réellement, la puissance du Soleil ?

Les peuples anciens (et les nouveaux païens de notre époque) vénéraient le Soleil pour des raisons évidentes : il assure toute vie sur Terre. Aujourd’hui, grâce à des télescopes spatiaux de plus en plus sophistiqués, nous le connaissons mieux. Cependant, nous commençons à peine à comprendre sa structure complexe et les processus de fusion qui l’animent. Un flot de radiations électromagnétiques en émane et inonde à tout moment la Terre et l’ensemble du Système solaire. Une grande partie de ces radiations se situe dans les ultraviolets et les infrarouges invisibles, mais également dans le spectre de la lumière visible.

Au fil du temps, la vie sur Terre a su utiliser ingénieusement toute cette gamme de fréquences. Notre propre capacité de vision en est l’illustration la plus évidente. Cependant, les papillons de nuit et d’autres insectes ont un « flair » pour la communication et les déplacements, ce qui implique la détection de diverses bandes étroites de fréquences dans l’infrarouge, émises par des molécules odorantes en suspension dans l’atmosphère. D’autre part, beaucoup d’insectes et animaux de toutes sortes ont des yeux capables de voir dans l’ultraviolet. Mais l’usage le plus important des radiations solaires par des organismes vivants, c’est la photosynthèse ! Autrement dit, la conversion directe de la lumière visible en énergie utilisable par la vie végétale et animale, et en oxygène pour la respiration. [2]

Nous pouvons remercier la photosynthèse et la très humble molécule de chlorophylle qui rend tout cela possible. En outre, si la Terre n’est ni une boule de glace, ni une terrible serre comme Vénus, mais plutôt un espace dense de transmission et de transformation des radiations cosmiques et solaires, en particulier en surface, c’est grâce à l’action des organismes vivants. Il y a au moins 2,5 milliards d’années, les organismes photosynthétiques commencèrent à produire de l’oxygène dans l’atmosphère, et réalisèrent ainsi la couche d’ozone qui nous protège, ainsi que la stabilisation de l’hydrosphère. Ceci permit à l’eau de circuler au niveau planétaire, sous ses formes liquide, gazeuse et solide, façonnant pour une large part le climat terrestre, mais aussi la composition chimique et l’activité tectonique de la croûte terrestre.

Pour effectuer tout ce travail, seule une part infime des radiations émises par le Soleil atteint réellement la Terre, et seule une petite portion de cette quantité est effectivement utilisée par les organismes photosynthétiques. En effet, dans les couches supérieures de l’atmosphère, l’énergie moyenne provenant du Soleil est d’environ 340 watts par mètre carré. A peu près un quart est immédiatement réfléchi et retourne dans l’espace. Un autre quart est absorbé par l’atmosphère. Cela laisse approximativement la moitié de cette énergie atteindre la surface de la Terre, où un mètre carré reçoit en moyenne 170 watts. Là où un rayon de Soleil incident relativement faible rencontre une plante verte, il travaille à produire un grand effet, participant au cycle énergétique de l’ensemble de la planète.

Mais là où la lumière du Soleil rencontre un désert aride, elle est gaspillée, pratiquement inutilisée par la vie.

En réalité, les déserts sont des échecs, soit de la nature, soit de l’homme. Alors que la désertification progresse dans certaines régions du globe, le NAWAPA et d’autres projets similaires rendront triviaux de tels problèmes. Il est déjà prouvé qu’une augmentation de la biomasse (qui, au passage, profiterait de hausses marginales en CO2 atmosphérique) grâce à des programmes d’irrigation et de plantation d’arbres bien planifiés, améliorerait les conditions climatiques locales, augmenterait et rajeunirait les sols. A ce sujet, des scientifiques russes ont proposé une théorie qu’ils ont baptisée « Pompe biotique », selon laquelle les forêts côtières, via une évapotranspiration intense, attirent l’air riche en humidité des océans et alimentent les cycles de précipitation et d’évapotranspiration à l’intérieur des continents. [3]

Ainsi, la planification de nouvelles forêts donnera un sens nouveau à ce vieil adage des pionniers, « la pluie suit la charrue », et les déserts de tous les continents se couvriront de fleurs.

L’idée de libérer le plein potentiel de la biosphère, grâce à la transformation des déserts en forêts fertiles et en terres agricoles, est une mission donnée à l’homme en tant que gardien et ingénieur de la Terre, et constitue sans doute le « passage au vert » le plus ambitieux de l’histoire. A l’opposé, ceux qui préconisent le maintien de la désertification « naturelle » de ces paysages, avec des projets destructeurs consistant à y installer des panneaux solaires, semblent plutôt « virer au brun ».

 Photosynthèse et Biosphère

Afin de mieux comprendre le danger que représentent les panneaux solaires, examinons de façon plus précise le rôle de la photosynthèse dans les processus de l’ensemble de la biosphère (Figure1).

 

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Fig 1. Le cycle de la photosynthèse.

Tout d’abord, les rayons solaires chauffent l’atmosphère, la surface de la terre et les océans. Les courants thermohalins (courants dans les profondeurs des océans, dus à des différences de température et de densité en sels [Ndt]), qui dépendent des températures et des salinités relatives des eaux océaniques, modèrent les températures atmosphériques en circulant autour du globe. L’évaporation à partir des océans produit de la vapeur d’eau atmosphérique et des nuages. Les plantes contribuent aussi à l’humidité et à la formation des nuages au-dessus des terres. En effet, les grandes surfaces de végétation, optimisées pour une captation maximale des rayons solaires, favorisent une évaporation significative des eaux de précipitation captées par les plantes, tandis que la transpiration libère de l’eau, que les racines tirent d’un sol gardé humide grâce à la couverture végétale. L’évapotranspiration permet également de refroidir les régions arides par un refroidissement dû à l’évaporation directe.

Les scientifiques commencent seulement à comprendre la contribution de la végétation terrestre au cycle global de l’eau, notamment au niveau des processus de recyclage de l’humidité au-dessus des terres, qui semblent bien plus importants que ce que l’on croyait initialement. Ainsi, on estime que dans les régions fortement boisées comme la forêt amazonienne, l’eau issue des océans peut être recyclée jusqu’à six fois, via l’évaporation et les précipitations. Ce processus est régi par la photosynthèse et lui est nécessaire.

En plus des précipitations, les nuages jouent un rôle important pour réguler les températures et diriger la « machine thermique » du climat. Tout d’abord, ils réfléchissent les rayons solaires ; plus il y a de nuages, plus les températures sont basses. Cependant, ils rayonnent aussi de la chaleur dans l’atmosphère de différentes manières : par réflexion de la chaleur de la surface terrestre, par absorption et ré-émission (les nuits nuageuses sont plus chaudes), et par la chaleur latente de la condensation (lorsqu’il pleut, l’eau passe de l’état gazeux à l’état liquide en restituant l’énergie qu’elle avait reçue précédemment pour s’évaporer).

En fait, l’étude du rôle de l’eau dans l’atmosphère est un domaine qui montre à quel point nous ne comprenons que très peu combien la biosphère est un milieu structuré et organisé sur tous les plans, par l’activité des organismes vivants. Tout comme le protoplasme d’une cellule (contenu de la cellule vivante, essentiellement composé d’eau [Ndt]) possède une organisation bien définie au delà du simple rôle de solvant qu’on lui attribue généralement, l’atmosphère présente des propriétés structurales propres à l’eau. Considérons, par exemple, le cas étrange des nuages noctulescents (nuages brillants visibles à la fin du crépuscule, [Ndt]) qui se forment à la limite de l’atmosphère, dans ses couches les plus élevées. Dans ces hauteurs, l’air extrêmement froid a beau être cent millions de fois plus sec que celui du Sahara, des nuages de cristaux de glace peuvent pourtant s’y former.

Lorsqu’on examine le flux total d’énergie solaire dans la biosphère, il est important de souligner que l’efficacité de la photosynthèse ne peut pas être mesurée strictement en utilisant les mêmes termes thermodynamiques que pour les systèmes abiotiques. Pratiquement aucune part de la chaleur impliquée dans ces processus ne peut être qualifiée de « perte par dissipation thermique », mais elle fournit, au contraire, les conditions de fonctionnement nécessaires pour la photosynthèse, et de ce fait, pour presque toute vie sur la planète. Si les plantes absorbaient 100% des radiations solaires et ne réfléchissaient rien sous forme de chaleur, la Terre gèlerait, ce qui ne serait pas vraiment propice à la photosynthèse.

En dehors des effets climatologiques, les produits de base générés par la photosynthèse sont les hydrates de carbone et l’oxygène. Les hydrates de carbone, qui constituent la structure des plantes et des animaux, sont à la base de toute la chaîne alimentaire. Cela signifie que la photosynthèse prend la lumière du Soleil et l’imbrique littéralement dans la structure de la biosphère. L’oxygène alimente la respiration des plantes et des animaux, fournissant en retour le dioxyde de carbone nécessaire à la photosynthèse. L’oxygène alimente également la production d’ozone, qui aide à filtrer, dans la haute atmosphère, les formes les plus dangereuses de radiations ultraviolettes.

Bien que simplifiée, notre figure suffit pour montrer combien la photosynthèse est centrale dans la régulation de la biosphère. Modéliser ces relations pour prévoir les changements futurs dans le système, et en particulier ceux que nous désirons induire volontairement, nécessitera une approche « systémique » allant bien au-delà des méthodes utilisées aujourd’hui pour construire les modèles climatiques. Nous avons représenté ici les caractéristiques de base des cycles de l’eau, du dioxyde de carbone et de l’oxygène, qui intersectent tout le processus de photosynthèse. Ces cycles ne représentent qu’une partie de la migration biogénique des atomes dans la biosphère, identifiée par Vernadski comme l’expression primaire d’une énergie biogéochimique, une grandeur qui n’a fait que croître au cours de l’histoire géologique de notre planète.

Tel est le potentiel que l’on peut libérer en reverdissant les déserts.

Ayant cela en tête, remplaçons dans notre schéma les apports de la chlorophylle par ceux des panneaux solaires, et voyons comment s’effondre notre fonction biosphérique (Figure2).

 

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Fig. 2. Le cycle de la photosynthèse perturbé par les panneaux solaires.

 Pourquoi les plantes vertes détestent les « cellules solaires »

Les panneaux solaires photovoltaïques absorbent en général 20% de la lumière solaire incidente pour la convertir en électricité. Ils ne contribuent en rien à recycler l’humidité et ne tirent aucun bénéfice des précipitations. En réalité, c’est en l’absence totale de nuages qu’ils sont le plus efficace.

Alors que la migration biogénique des atomes est accélérée par les divers cycles biogéochimiques rencontrés au cours de la photosynthèse, la présence de panneaux solaires perturbe ce processus. Pire, contrairement aux plantes, les panneaux solaires produisent de la chaleur durant leurs opérations, mais n’en consomment pas. En effet, la plus grande partie de la lumière solaire qui atteint une cellule solaire est soit reflétée, soit absorbée en tant que chaleur, sans induire un courant électrique. Cette chaleur, ainsi que celle produite par le courant électrique à travers les fils conducteurs, constitue une perte d’énergie. En fait, les panneaux solaires fonctionnent mieux à des températures glaciales comme celles que l’on trouve dans l’espace.

La poussière pose par ailleurs un autre problème : on estime que moins d’une cuillère à soupe de poussière par mètre carré peut réduire de 40% l’efficacité d’un panneau solaire normal, ce qui correspond à peu près à la quantité qui se dépose en une semaine, dans le désert. La poussière, qui est l’une des principales exportations sur Terre, provenant principalement de déserts comme le Sahara, représente une menace écologique majeure et un risque sérieux pour la santé humaine, puisqu’elle peut véhiculer, entre autres, des maladies infectieuses en traversant les océans.

De plus, les panneaux solaires eux-mêmes sont une menace directe à la survie des organismes vivants. En effet, certaines espèces d’insectes aquatiques, qui déposent leurs œufs dans l’eau, sont attirées par la lumière polarisée que les panneaux réfléchissent, qu’ils confondent avec celle réfléchie par l’eau. Ces mirages condamnent non seulement les œufs, qui cuisent sur les panneaux, mais aussi les insectes qui, enchantés par les chatoiements de ces oasis fallacieux, volent autour d’eux jusqu’à mourir d’épuisement. Des espèces entières d’insectes pourraient disparaître à cause de telles installations « respectueuses de l’environnement ».

Le meilleur emplacement pour un panneau solaire semble donc être une étendue de désert stérile (si possible pavée pour éliminer la poussière), sans nuages ni plantes susceptibles d’apporter une ombre indésirable, ni insectes ou tout autre forme de vie qui puisse être menacée par le processus ou interférer avec lui – en tout cas, pendant les jours ensoleillés.

 Les panneaux solaires et la mort

Considéré du point de vue de la Terre en tant que système, l’usage de l’énergie solaire par des cellules photovoltaïques représente une augmentation globale de chaleur et d’électrons en mouvement, ou une augmentation quantitative de chaleur et de mouvement. Comparons ce phénomène à celui de la photosynthèse par lequel l’énergie solaire est utilisée par les plantes pour analyser l’eau, fixer le dioxyde de carbone, produire de l’oxygène et des hydrates de carbone. Dans ce cas, l’énergie solaire est convertie dans la structure d’organismes vivants sur la planète. Ajoutons que les plantes produisent l’oxygène et modèrent les effets climatologiques, et l’on pourra voir que l’énergie solaire sert également à constituer des organismes supérieurs et à créer les conditions de leur survie.

L’expression de cette transformation n’est plus pour notre Terre une simple augmentation quantitative, mais un changement dans l’ensemble de la géométrie du processus. C’est d’autant plus vrai si l’on reconnaît que les structures produites par la vie végétale n’ont pas seulement permis la survie des organismes vivants, mais également leur évolution vers des stades d’organisation plus élevés. Ainsi, ce ne sont pas de simples cycles d’énergie en soi que la biosphère a engendrés, mais bel et bien l’augmentation de la densité de flux d’énergie – une organisation et un débit d’énergie plus grands sur l’ensemble de la planète.

Ces aspects qualitatifs se reflètent, à un certain degré, dans quelques considérations quantitatives simples.

Par exemple, au cours de la photosynthèse, une molécule d’oxygène (O2) est libérée en cassant deux molécules d’eau. Ce processus implique le transfert d’électrons à travers la totalité de l’appareil de photosynthèse. En effet, chaque liaison H-O nécessite 4,22électronsvolts (eV) pour se former ou se casser. Cependant, la plus petite longueur d’onde visible ne présente que 3,1eV par photon, et cette énergie va en diminuant à mesure que la longueur d’onde augmente. Ainsi, la seule lumière qui puisse casser la liaison H-O de l’eau est l’ultraviolet ou d’autres longueurs d’onde plus petites. Cependant, la plus petite longueur d’onde d’activation qu’on trouve dans la chlorophylle est d’environ 435nm, soit dans le violet profond, et non pas dans l’ultraviolet. Certains types de chlorophylle opèrent jusque dans l’infrarouge (comme la « chlorophyllef » découverte récemment). Ainsi, l’apparition de la chlorophylle et de son appareil photosynthétique représente un bond dans la densité de flux énergétique délivrée sur Terre sous forme de rayons lumineux.

Ce qui est particulièrement significatif, c’est la distinction absolue entre les processus de transfert d’électrons impliqués dans le fonctionnement d’un panneau solaire et ceux impliqués dans une réaction de photosynthèse, bien que ces processus puissent sembler analogues à première vue.

 

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Implanter des panneaux solaires dans le désert, comme le prévoit le projet
Desertec, est une très mauvaise idée pour l’homme et surtout… pour la nature !

Les panneaux solaires opèrent sur la base d’un effet photoélectrique, dans lequel la lumière du Soleil excite les électrons dans un matériau semi-conducteur comme le silicium, afin de les amener à un niveau d’énergie supérieur, produisant un mouvement d’électrons libres qui passent finalement dans un circuit externe pour produire un flux continu d’électricité.

Dans les plantes, un photon incident de la lumière du soleil excite un électron dans la molécule de chlorophylle, l’amenant à un niveau d’énergie supérieur. Avant qu’il ne retourne à son état fondamental, « la vie se place elle-même entre ces deux processus et fait redescendre l’électron dans sa propre machinerie, en utilisant son énergie… Pour y parvenir efficacement, elle doit associer l’électron à une substance spécialement constituée (principalement la chlorophylle), et coupler cette substance à un système qui convertit l’énergie de l’excitation électronique, très instable, en un potentiel chimique plus stable : l’énergie chimique. » [4]

En réalité, on ne sait toujours pas très bien ce qui se passe dans l’appareil photosynthétique, entre l’entrée de la lumière et la production d’hydrates de carbone et d’eau, bien que de nombreuses étapes intermédiaires aient été énumérées depuis plusieurs décennies d’expérimentation. Le processus du transport d’électron au cours de la photosynthèse met en défaut toute description simple, par étapes, du mouvement de la particule. On est ici en présence d’une opération dont l’efficacité est pratiquement de 100%, ce qui n’arrive jamais dans le domaine abiotique, à part sous des conditions extrêmes comme la supraconductivité atteinte à des températures proches du zéro absolu. Dans de tels phénomènes, la notion de « particules » discrètes individuelles ne signifie plus rien.

 

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L’homme commence à peine à comprendre la structure complexe du
Soleil et les processus de fusion qui l’animent. Un flot de radiations
électromagnétiques en émane et inonde en permanence la Terre et
l’ensemble du Système solaire.

Nous voyons l’importance de distinguer les différences fondamentales entre les domaines du vivant, du non-vivant et du cognitif. La puissance de transformation contenue dans les matières organiques hautement développées produites par la photosynthèse, repose sur sa fonction irremplaçable qui est de soutenir directement la vie, y compris la vie humaine. [5]

Grâce aux processus industriels dont la société humaine dépend, nous utilisons les processus abiotiques des domaines atomiques et subatomiques, capables de produire un travail sous forme de chaleur ou d’électricité, et dont les densités énergétiques sont des millions de fois plus grandes que celle des rayons solaires incidents. En effet, l’énergie solaire contenue dans les molécules organiques liées aux carburants fossiles a atteint les limites de son utilité en tant que source d’énergie pour l’humanité. Aujourd’hui, un tournant vers des sources d’énergie à plus haute densité de flux est nécessaire, comme la fission nucléaire et la fusion thermonucléaire, ce qui constituera la plateforme technologique d’une humanité destinée à voyager dans l’espace (car il serait assurément honteux de laisser à l’abandon tout cet hélium-3 que le Soleil a généreusement déposé sur la Lune depuis des milliards d’années, alors qu’il est le carburant idéal de la fusion).

 Des emplois verts pour la chlorophylle

Pour tous ceux qui, après cela, voudraient encore du photovoltaïque, nous lançons un appel aux consciences, au nom des pompiers du monde entier, compte tenu des menaces, récemment mises en évidence, que représentent les incendies impliquant des panneaux solaires. A ce danger, s’ajoutent les coûts de production d’énergie solaire absurdes comparés à leur rendement [6], et il devient clair que les panneaux solaires sont non seulement une menace écologique, mais aussi un danger sociétal considérable.

Dans notre souci d’utiliser toute la lumière du Soleil, « gratuitement » dispensée à la Terre, souvenons-nous de ne pas négliger la quantité infiniment plus grande inutilisée dans tout le Système solaire. Mettre ces radiations au travail signifie que nous devons étendre l’activité de la vie dans tout le Système solaire. Des serres en orbite terrestre pourront être un bon début sur le chemin de la colonisation de la Lune et de Mars – une mission qui commencera par la terra-formation de notre propre planète, grâce au NAWAPA. Pour son accomplissement, nous emploierons des millions de personnes, notamment des scientifiques qualifiés, des ingénieurs, des spécialistes de la construction, dont les connaissances seront cruciales pour diriger cette mobilisation économico-physique sans précédent dans l’histoire. Nous emploierons également le pouvoir de travail productif de cette humble et petite molécule de chlorophylle à une échelle largement étendue. N’est-ce pas cela, après tout, une véritable politique verte ?

Peter Martinson et Michelle Lerner ont contribué à ce document.


[1Vladimir Vernadski, “Some Words About the Noösphere”, 21st Century Science Technology, Spring 2005.

[2Quelques bactéries photosynthétiques qui ne produisent pas d’oxygène utilisent la lumière infrarouge. Une nouvelle étude a également prouvé l’existence d’une nouvelle forme de chlorophylle provenant d’une bactérie qui produit de l’oxygène (chlorophyllef) et utilise les rayons proches de l’infrarouge.

[3A.M Makarieva and V.G. Gorshkov, “Biotic pump of atmospheric moisture as driver of the hydrological cycle on land,” Hydrol. Earth Syst. Sci., 11, 1013-1033, 2007

[4Citation d’un chercheur pionnier à propos de la photosynthèse : Albert Szent-Györgyi, Introduction to a Submolecular Biology,1960.

[5Il n’est pas dit que l’homme ne puisse pas améliorer la photosynthèse. Cela devrait figurer parmi les objectifs de tout effort de colonisation de l’espace proprement pensé, tel que par exemple, Lyndon Larouche l’a décrit dans cet extrait de Il n’y a pas de Limites à la Croissance, publié en 1980,dans le chapitre intitulé « Les forêts et les villes de Mars » : Avec des sources d’énergie relativement abondantes et des technologies fortement améliorées pour les utiliser, l’une des caractéristiques de la nature les plus agaçantes pour les scientifiques et les administrateurs, sera la faible performance des processus biologiques à rendre disponibles de plus grands flux de densité d’énergie. A ce sujet, nous ne pouvons pas blâmer la faiblesse des performances des espèces végétales sur Terre. En effet, la vie végétale terrestre a dû s’adapter à la mauvaise qualité de la puissance solaire. Compte tenu du fait que la vie végétale « inventa » la chlorophylle, nous devons remercier les végétaux d’avoir fait le mieux possible pour gérer la production de notre biosphère, malgré le traitement peu généreux dont les a gratifiés le Soleil. Maintenant que nous avons rendu disponible des niveaux d’énergie supérieurs pour les plantes amies, à peu près sous toutes les formes d’alimentation énergétique utiles pour elles et ce qu’elles peuvent désirer, nous devons leur communiquer d’une façon ou d’une autre cette bonne nouvelle. En résumé, nous devons accélérer le taux de reproduction de la biomasse utile, à l’instar des chimistes de l’alimentaire comme J. Liebig et L. Pasteur qui nous ont ouvert cette voie au cours du XIXe siècle ; désormais, à l’âge de la technologie de fusion par laser, nous devons avancer à pas de géant dans cette voie.

24 octobre 2016

VACCINS : Comment détoxiquer votre corps des métaux lourds

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Traitement de détoxication

Vous vous demandez comment détoxiquer votre corps des métaux lourds. Si des vaccins vous ont été injectés, votre corps est intoxiqué par les métaux lourds qu'ils contiennent. La plupart des vaccins actuels contiennent de l'aluminium. Certains vaccins plus anciens contiennent du mercure. L'aluminium et le mercure sont des métaux lourds qui intoxiquent l'organisme. Ils peuvent se trouver dans les vaccins, mais aussi dans les amalgames dentaires, dans l'eau du robinet, dans certains aliments comme le poisson ou sur le lieu de travail, en particulier dans les usines. Le plomb est également un métal lourd répandu. Sur cette page, vous trouverez un résumé des grandes méthodes de détoxication, ainsi que mon expérience d'un traitement de détoxication aux métaux lourds des vaccins.
Si vous êtes intoxiqués au métal lourd, plusieurs traitements peuvent vous aider. Les traitements possibles sont de trois types : la chélation par un agent chélateur, l'expurgation par remède homéopathique, et l'équilibrage par traitement du terrain.
La chélation consiste à introduire dans le corps un produit chélateur. Le chélateur est un composant compléntaire au métal lourd, avec lequel il va se combiner pour former un produit inactif et éliminable. La chélation, ou plutôt la prise du chélateur, peut être orale, anale, ou sanguine.
L'expurgation par homéopathie consiste à stimuler les processus naturels d'élimination du corps par la prise d'un remède homéopathique. Le remède homéopathique à choisir est une dilution du produit à éliminer. Par exemple, si vous voulez éliminer le mercure de votre corps, une dilution homéopathique de mercure permettra à votre corps d'éliminer les restes de mercure. En homéopathie, la dilution d'un produit ne contient plus le produit mais bien l'information du produit. En le recevant, votre corps réagit comme si le produit était réellement pris et tente de l'éliminer. Comme ce n'est pas le cas, la réaction d'élimination agit sur les restes du produit.
L'équilibrage par traitement du terrain consiste à donner au corps ce dont il a besoin pour éliminer de lui-même les métaux lourds. Eliminer des quantités non naturelles de métaux lourds épuise certaines réserves de l'organisme, comme par exemple les réserves en vitamines C. En redonnant au corps les produits dont il n'a plus suffisamment de réserves, vous lui permettez de fonctionner normalement et donc d'éliminer efficacement les métaux lourds.
Ces trois types de traitement permettent au corps d'éliminer les métaux lourds de trois manières différentes et peuvent être appliqués conjointement.
Lors de mon intoxication par l'aluminium des vaccins, j'ai testé la combinaison de ces trois types de traitements. J'en relate ici les résultats, autant qu'il m'est possible de les discerner. Je fais également part des nombreux remèdes que j'ai trouvés dans les livres et sur Internet. Dans mon désespoir, je les ai tous testés sans grand discernement, afin de m'assurer d'avoir un effet. Pour chaque remède, j'indique les résultats qu'il me semble avoir obtenus en les prenant.
Nous sommes en mai 2004. Après le traitement au gelsémium de mon osthéopathe, je tente de me détoxiquer moi-même, prenant de manière anarchique tout une série de remèdes trouvés dans des livres et sur Internet. Notamment, je prends la combinaison "coriandre - chlorelle - ail des ours" suggérée sur son site web par Christian Recking [http://www.ateliersante.ch]. Les remèdes que je prends en début de traitement sont les suivants :
  • Gelsémium 200K 1x/mois
  • (Gelsémium 5CH tous les deux jours) stoppé le temps du traitement de détoxication
  • Boldo 3x2 capsules/j --> drainage du foie
  • Oméga-3 huile de poisson 1000mg (= EPA 180mg, DHA 120mg)/Vit.E 10mg: 1 gélule/j --> apport acides gras essentiels pour restauration de la myéline
  • Huile de noix (oméga-3) et de sésame (oméga-6): crues première pression à froid --> apport acides gras essentiels pour restauration de la myéline
  • Vitamine C combiné extraction Acerola/synthèse acide ascorbique: 4g/j --> restauration du système immunitaire, restauration collagénique pour saignement des gencives
  • Chlorelle 24g/j --> absorption et élimination des métaux lourds
  • Ail des ours teinture-mère 3x10 gouttes/j --> élimination des métaux lourds
  • Coriandre teinture-mère 3x5 gouttes/j --> surpotentialisation de la chlorelle
  • Silanol silice organique 3 doses liquides/j --> reminéralisation, restauration collagénique pour saignement des gencives
  • Magnésium
  • Dentifrice Weleda au calendula avant d'aller dormir
  • Baume gengival Weleda à la sauge avant d'aller dormir
  • Régime 2/3 monodiète: cerneaux de noix trempés 12h et raisin frais
  • Soupe de poireaux et verdures
  • Erbasit 3x2 comprimés à sucer/j --> éviter la réabsorption des métaux lourds par la paroi du colon (chélation)
La liste est longue. Les effets des remèdes se font sentir dès la première semaine. Le premier jour, je ressens un regain de forme physique. Mes facultés de concentration reviennent peu à peu. La chlorelle colore les selles en vert. Je ressens pendant quelques jours de légères douleurs dans les hautes dorsales. Mon urine très foncée indique une élimination de toxines. Les effets des remèdes sont donc indiscutables.
En revanche, avec autant de remèdes, il est difficile de dire lequel a contribué à quoi. Néanmoins, je pense pouvoir dire que c'est la teinture-mère de coriandre qui m'a le plus aidé. Je le dis avec d'autant plus d'assurance que j'ai continué longuement et avec succès le traitement à la coriandre. De plus, les tests musculaires issus de la kinésiologie appliquée indiquent clairement un effet positif. Pareillement, le gelsémium precrit par mon osthéopathe est clairement toujours actif.
Après une semaine, le traitement a prouvé son efficacité. Cependant, le nombre de remèdes à prendre est trop élevé. Les remèdes homéopathiques dit-on doivent se prendre dissociés à environ 15-30 minutes de tout autre remède. Avec la quantité de remèdes que je prends, plusieurs fois par jour, je passe mon temps m'occuper de savoir quel remède prendre. Je décide donc de m'en tenir à une liste de remèdes restreinte.
Pour restreindre la liste de remèdes, je pratique le test musculaire. Ne souhaitant pas déranger mon osthéopathe pour si peu, je me contente d'imiter sa méthode. Malheureusement, n'ayant à ce moment-là pas de grandes connaissances en la matière, je dois m'y reprendre à de nombreuses fois afin de m'y retrouver dans mes tests. Malgré cela, je finis par restreindre ma liste de remèdes aux produits suivants :
  • Mg Magnécaps 90mg 3x2 gélules/j
  • TM coriandre 3x20 gouttes/j
  • Silicium organique
  • Vit. C acérola pour la forme et le sommeil
  • boldo pour achever le drainage du foie
  • Gelsémium 5CH au besoin
  • P5P (synth. vit. B12, pour les surrénales ?)
  • gelée royale
Je décide d'appliquer ce traitement pendant une nouvelle semaine. Avec ce traitement plus léger, il m'est plus facile d'organiser les prises de remèdes. Pendant cette deuxième semaine, les effets changent quelque peu. Les trois premiers jours, je fais un peu de fièvre et je me sens de nouveau très fatigué. Puis, mon état de santé s'améliore nettement. Les urines sont claires et les selles se normalisent. Sans la chlorelle, les effets les plus marquants semblent se dissiper.
Pour la troisième semaine, je décide de poursuivre le traitement et de reprendre en sus de la chlorelle à dose massive : 50 comprimés en 3 jours. Les urines redeviennent foncées. Les douleurs dans les hautes dorsales reprennent. La fatigue reste très présente. Je ressens quelques crampes. Les plats diététiques suivant l'alimentation vive de Pol Grégoire me redonnent quelque énergie. Les tests musculaires continuent d'indiquer la coriandre comme meilleur remède.
Pour la quatrième semaine, je passe aux remèdes homéopathiques. Les remèdes homéopathiques glanés sur Internet et pouvant être indiqués en cas d'intoxication aux métaux lourds sont les suivants :
  • Aurum Met. 5CH
  • Aurum Mur. 5CH
  • Plumbum Met. 5CH
  • Phosphorus 5CH
  • Kali Phosphorus 5CH
  • Cuprum Met. 5CH
  • Taraxacum (pissenlit) TM
  • Mercurius 5CH
  • Aluminium 5CH
Après quelques tests musculaire, je m'en tiens à l'Aluminium Metallicum. Pendant cette quatrième semaine, je reste très fatigué. Je participe néanmoins à une longue randonnée à vélo ; 175 km en 4 jours. Les 60 premiers kilomètres se sont passés sans problème, le reste s'est passé dans la souffrance. Note : au soleil, ma peau brûle malgré l'écran total. Quand je pense qu'il y a quelques mois je me promenais à midi sans protection au soleil du Sahara ... !
La semaine suivante, je continue uniquement la coriandre. Les tests musculaires ne semblent plus indiquer grand chose. Je ressens toujours une grande fatigue physique. Intellectuellement, ça va un peu mieux, même mon esprit reste plus lent que d'habitude. Mon foie est gonflé et douloureux. La zone des reins/lombaires est tendue et douloureuse. Je bois 2 litres d'eau par jour pour être certain d'éliminer convenablement. Mon oeil gauche est injecté de sang et cligne beaucoup, sans que je m'en rende compte. Mes yeux sont douloureux et piquants. Ma concentration va un peu mieux mais ma fatigue physique s'aggrave malgré une alimentation diététique impeccable. Les rayons de soleil me sont douloureux après 30 secondes. Je les évite autant que possible.
La gelée royale qu'on m'a conseillé de prendre ne donne rien de remarquable. En maison de diététique, une série de remèdes me sont conseillés. Je les achète tous et je les emmène chez mon osthéopathe pour qu'il puisse les tester et faire le point sur mon état. Au test musculaire, les remèdes efficaces sont le plasma marin hypertonique et la co-enzyme Q10. Vitamine C, coriandre et gelsémium sont toujours testés efficaces. Avec ces remèdes, fatigue physique et problèmes à l'oeil passent. Après deux semaines, je ne prends plus que la co-enzyme Q10. Un mois plus tard, mes tremblements et palpitations caridaques reviennent. Je reprends du gelsémium avec succès.
Conclusion : en deux mois, mes facultés de concentration sont allées en s'améliorant. Les symptômes de crise se sont atténués au point d'être négligeables. Les remèdes qui semblent avoir eu sur moi le plus d'effet sont la coriandre, la vitamine C, le gélsémium homéopathique, le plasma marin hypertonique et la co-enzyme Q10. Les 4 mois suivants, je suis resté sans remèdes avec une amélioration constante, au point de me considérer pratiquement guéri.
Mise à jour 2005 :
Environ 12 mois plus tard, dans le courant de 2005, d'importants problèmes de santé se sont déclarés chez moi suite à un stress élévé et continu. Parmi ces problèmes, on peut distinguer la diminution de la vue, des troubles de l'humeur, des selles rouges sang, des difficultés de concentration et de la déprime. Six mois plus tard, se sont ajoutés les symptômes suivants : fatigue, difficultés de concentration, mal de ventre, mal de dos, contractures. Dès l'apparition de ces symptômes, qui nous placent en janvier 2006, la plupart des remèdes, homéopathiques et phytothérapeutiques, que j'avais utilisés jusqu'alors se sont révélés totalement inefficaces.
En revanche, des remèdes très précis, dont la prescription a été confirmée par des tests musculaires de précision, se sont révélés efficaces au point de faire disparaître pratiquement tous les symptômes. Parmi ces remèdes, j'ai pu distinguer parmi les remèdes phytothérapeutiques le romarin, et parmi les remèdes homéopathiques le vaccin Havrix en dilution isopathique répétée. La prise de romarin s'est avérée diminuer progressivement et sans rechute les symptômes généraux. La prise du Havrix isopathique, quant à elle, s'est avérer faire disparaître de manière fulgurante les symptômes résiduels. En revanche, conformément à sa notice, le Havrix isopathique s'est avéré n'être efficace que pendant une trentaine de jours. De plus, conformément aux observations générales de l'homéopathie, la dilution du remède a dû être augmentée progressivement pour conserver son efficacité : de 30K à 200K, puis de 200K à 1000K.
Autant le romarin n'est à mon avis qu'un remède de terrain qui me convenait personnellement au moment où je l'ai pris, autant le vaccin Havrix en dilution homéopathique répétée, me semble être la piste d'une solution symptomatique importante. En effet, étant donné qu'il a été dans mon historique de maladie post-vaccinale, identifié clairement que le vaccin en cause était le vaccin de l'hépatite A Havrix, il est permis de penser qu'un accident post-vaccinal provoqué par un vaccin particulier peut être compensé par la prise du même vaccin en dilution homéopathique. Par exemple, les nombreuses victimes du vaccin de l'hépatite B Engérix-B, notamment lors de la campagne de vaccination massive en France, pourraient trouver un espoir de guérison en la prise du remède Engérix-B à des doses homéopathiques. De même, toutes les personnes se pensant victimes d'une vaccination particulière pourraient essayer de prendre ce même vaccin en dilution homéopathique, et voir quels effets positifs en résulteraient.
Si vous êtes dans ce cas et souhaitez tenter l'expérience par vous-mêmes et/ou avec l'aide de votre thérapeute homéopathe, je serai heureux que vous me communiquiez les résultats de votre expérience.
Mise à jour 2006 :
Il y a deux semaines, j'écrivais le texte suivant : "Actuellement, je suis encadré par des thérapeutes alternatifs, qui ont repris le relais des médecins désemparés. Une dilution homéopathique du vaccin de l'hépatite est aujourd'hui le seul remède qui me soulage. L'effet du remède est instantané et total, mais il ne dure qu'un mois, et entre les deux les réactions adverses sont de plus en plus fortes et de plus en plus longues. Les osthéopathes défont le gros des paralysies, et mes collègues masseurs et masseuses s'emploient à soulager mes douleurs, mais l'un dans l'autre, je souffre la plupart du temps. Et les espoirs de guérison semblent de plus en plus s'envoler."
Aujourd'hui l'espoir renait. Le 18 septembre j'ai pris une dose homéopathique du vaccin. Le rebond a été aussi violent que la maladie elle-même et a duré presque tout le mois. La perspective de subir les symptômes en permanence a été à l'origine de mon désarroi. Néanmoins, il semble que cette manifestation des symptômes ait été la dernière. En effet, aujourd'hui 31 octobre 2006, soit plus de 30 jours après la prise de la dose précédente, je ne ressens plus aucun réapparition des symptômes. Il semble donc qu'après la période d'efficacité du remède, les symptômes aient définitivement disparu. Je touche du bois et n'ose encore y croire, mais il se pourrait que cette médication soit bel et bien efficace, à court comme à long terme.
Mise à jour 2007 :
Le problème du vaccin de l'hépatite A Havrix semble s'être dissipé. Entretemps, j'ai trouvé dans l'ouvrage "la médecine retrouvée" du Docteur Jean Elmiger un protocole de détoxication des vaccins par la méthode de thérapie séquentielle inversée. Cette méthode consiste à prendre une série d'isopathiques homéopathiques des différents vaccins injectés, dans l'ordre chronologique inverse des injections. J'ai testé la méthode et je peux dire qu'elle fonctionne pour moi. C'est ainsi que je prends en ce moment, avec de brillants résultats, des isopathiques des vaccins Mencevax (Méningite) et Typhim (fièvre typhoïde). Les résultats que j'obtiens s'observent sur la couleur des selles, les douleurs dorsales en D5-D8, la fatigue, l'abattement et les facultés intellectuelles. L'efficacité de ces remèdes a également été évaluée et confirmée par le test musculaire de kinésiologie. Il semble donc bien que la thérapie séquentielle inversée du Dr. Jean Elmiger donne de bons résultats.
Je vous tiendrai informé par ce site de l'évolution des symptômes.
Entretemps, si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter.
Didier Vardet

Vaccins, la controverse

Dans nos pays, les vaccins sont extrêmement répandus, car hautement conseillés, voire obligatoires.
Les autorités médicales, soutenus par les entreprises pharmaceutiques, nous affirment que les vaccins sont sûrs, sans danger, ont des effets secondaires mineurs, confèrent à coup sûr une immunité efficace, sont une prévention à la menace de terribles maladies, sont indipensables pour enrayer les épidémies, et n'ont aucun impact néfaste sur le système immunitaire.
En face du monde médical traditionnel, des vaccinés s'estimant victimes des vaccins qu'ils ont reçu, soutenus par des thérapeutes alternatifs et des journalistes engagés, crient à l'unisson que les vaccins sont lourdement nocifs, peuvent avoir des effets secondaires désastreux comme la sclérose en plaques, n'immunisent que partiellement ou pas du tout, gênent l'éradication des épidémies, et saccagent le système immunitaire.
Dans cette polémique entre les intérêts économiques et la révolte d'individus en quête de vérité et de justice, il est difficile d'y voir clair et de savoir quoi faire. Cet article vise à confronter le point de vue des uns et des autres, et appelle à la vigilance.
La médecine a élaboré du système immunitaire un modèle complexe. En simplifiant fortement, il fonctionne ainsi :
  1. Une protéine (par exemple à la surface d'une bactérie ou d'un virus) est identifiée comme étrangère à l'organisme. C'est un antigène.
  2. Des protéines immunoglobulines spécifiques sont produites. Ce sont les anticorps. Ils ont une affinité spécifique pour l'antigène à neutraliser.
  3. Les anticorps se lient aux antigènes.
  4. Le couple anticorps + antigène (et donc le germe qui porte l'antigène) est détruit.
Cette réponse immunitaire est consécutive à l'infection. Pendant sa mise en route, l'infection a malheureusement le temps de se propager. Le vaccin apporte l'antigène sous une forme non (ou très peu) infectieuse (Figure 1).

Figure 1 - Schéma de principe de la vaccination.
Les vaccins ont pour rôle de stimuler une réaction du système immunitaire contre un élément étranger à l'organisme, tel qu'un germe infectieux ou un allergène. Par exemple, un vaccin peut être constitué d'un virus inactivé. Ces antigènes provoquent la production d'anticorps prêts à l'action dans l'éventualité d'une infection par le virus actif.
Des vaccins existent contre le tétanos, la diphtérie, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite, la tuberculose, la coqueluche, la méningite, les pneumocoques, la grippe, la fièvre typhoïde, la fièvre jaune, l'hépatite A, l'hépatite B. Pour ne citer que les principaux.
A l'école on raconte que Louis Pasteur inventa il y a plusieurs siècles la vaccination, reposant sur le principe qu'un corps ayant vaincu une maladie, même sous une forme affaiblie, ne l'attrapera plus par la suite.
On nous affirme qu'à travers l'histoire les vaccins ont enrayé des épidémies : variole, tuberculose, tétanos, etc. Pour appuyer le bien fondé des campagnes vaccinales le gouvernement avance des chiffres statistiques d'évolution des épidémies. Sur cette base, dans un but de prévention et d'éradication des maladies, ils décident de vacciner la population entière. Les vaccins sont offerts gratuitement afin de garantir à tous l'accès à la vaccination. Dans l'intérêt de tous, certains vaccins sont décrétés obligatoires, en particulier ceux contre les maladies que la médecine ne sait pas guérir.
Test-santé nous dit que les vaccins sont sûrs, qu'ils nous protègent des maladies. Qu'ils sont absolument sans danger et sans effet secondaire. Que les vaccins n'ont aucun impact négatif sur le système immunitaire, car seulement 0,1% des défenses immunitaires sont engagées dans le prise en charge d'un vaccin. Qu'en vaccinant l'ensemble de la population ils sont convaincus qu'on pourra enrayer les épidémies et éradiquer les maladies.
Les autorités médicales estiment que les prétendues victimes des vaccinations exagèrent. Qu'ils hurlent sans fondement. Qu'ils ne livrent pas d'arguments objectifs, ni de preuves scientifiques indiscutables.
Je crois en la bonté humaine. Je crois en l'intégrité des médecins, en la valeur de leur serment d'Hippocrate, en leur volonté de soigner les gens du mieux qu'ils peuvent. Je crois en la valeur de ceux qui occupent les plus hautes fonctions de l'autorité médicale.
Je crois en l'indépendance de magazines d'information médicale comme Test-santé, un magazine en lequel croient de nombreux lecteurs, en lequel ils font confiance. Test-santé est un magazine qui s'engage à l'impartialité dans la défense des consommateurs, et des individus en général. Je crois en leur impartialité et leur bonne volonté. Je crois en leur souci de la santé de la population.
Je crois que le système est basé sur de bonnes intentions, sincères, pures, nobles. Je crois que le principe de la vaccination est un bon principe.
Mais je crois aussi que l'enfer est pavé de bonnes intentions de ce type, et qu'il y a une différence entre la théorie et la pratique.
Et que si les gens sont bons de nature, ils sont également imparfaits. Et les systèmes qu'ils inventent le sont encore plus.
En effet, rien ne nous prouve que la vaccination n'a que les bons côtés que nous présentent les industries pharmaceutiques, le gouvernement, les médecins, les magazines et autres sources d'informations. Pour le prouver il faudrait innoculer la maladie à des vaccinés, ce qui est éthiquement impossible.
La réputation d'efficacité de la vaccination repose sur la mesure d'anticorps spécifiques dans le sang. Or il existe des contre-exemples : des vaccinés présentant un taux d'anticorps largement supérieur au seuil considéré comme protecteur, ont tout de même contracté la maladie. Certains en sont morts.
A l'école primaire on nous a enseigné que le malheureux enfant avait été mordu par un chien enragé et que sans la piqûre salvatrice, il aurait inéluctablement contracté cette redoutable maladie. D'après le Docteur Henri Quiquandon [Quiq1978] "la vérité est toute autre ; bien peu de gens savent que le propriétaire du chien mordeur, Max Vone, ainsi que plusieurs autres personnes mordues le même jour par cet animal, restèrent en bonne santé en l'absence de tout traitement, ce qui signifie en clair que le chien n'était nullement enragé". Dans son livre "Pour en finir avec Pasteur", le docteur Eric Ancelet se base sur des documents historiques de la main des collaborateurs de Pasteur pour décrire celui-ci comme un individu opportuniste, torturé par une extrême soif de reconnaissance, ayant truqué les résultats de ses recherches et les contrôles sur ceux-ci avec l'aide de ses amis.
On nous avance des chiffres statistiques relatives à la vaccination mais est-ce une preuve ? Car il existe également des statistiques contraires, et les statisticiens savent que l'on peut faire dire n'importe quoi aux statistiques. Par exemple, depuis 1957, l'OMS ne recense dans les statistiques que les formes paralytiques de la poliomyélite, alors qu'avant la vaccination, toutes les formes de la polio étaient incluses, ce qui permet de faire apparaître une régression des cas qui est loin de la vérité.
Ni les industries pharmaceutiques ni les médecins n'ont intérêt financièrement à ce que la population soit en bonne santé. Ils ont simplement intérêt à soulager des symptômes pour garder une crédibilité. Et les gouvernement, n'ont-ils pas tout intérêt à ce que les gens s'occupent d'autre chose que des affaires publiques ? Comme par exemple de leur santé ?
Les industries pharmaceutiques fonctionnent selon un système dont la survie est basée sur l'argent. Un tel système ne se ramène pas qu'à l'ensemble de ses individus, il a une "vie" propre, un fonctionnement qui le régit, et auquel doivent se soumettre ses employés, au risque d'en être exclus. Et dans un tel système l'association des craintes individuelles devient le moteur de la perversion. Qu'est-ce que le mal, sinon du bien torturé par sa propre soif ?
Le contrôle des industries pharmaceutiques sur la population est multiple (Figure 2).

Figure 2 - Le contrôle des industries pharmaceutiques sur la population.
Un exemple frappant : en 1949, lorsqu'a été décidée au Sénat français la campagne de vaccination nationale par le vaccin du BCG, le président du Sénat n'était autre que le directeur de l'industrie pharmaceutique qui commercialisait le vaccin : l'Institut Pasteur. Ici le lien de "juge et partie" est évident. Par contre avec le temps les intermédiaires se sont multipliés, et les pistes se sont brouillées de plus en plus. Mais le mode décisionnel suit toujours le même schéma malsain. En 1994, l'entreprise Smith-Kline Beecham se servait comme intermédiaire du ministre-pantin Philippe Douste-Blazy pour faire introduire dans les écoles primaires une campagne de vaccination contre l'hépatite B [Simo2001].
Alors qu'un magazine publié par une association de défense des patients s'apprêtait à publier son dossier sur la vaccination, j'ai demandé à la rédaction de citer l'existence de la polémique vaccinale. Pas de prendre parti, non, seulement citer l'existence de la polémique. Afin que chacun soit correctement informé, et puisse s'il le souhaite s'informer plus avant afin de prendre une décision éclairée et adulte. Ils ont refusé, prétextant que cela risquait de compromettre la couverture vaccinale, et de mettre en péril la santé des gens. Lorsque j'ai parlé des effets secondaires comme la sclérose en plaques, ils m'ont dit qu'ils n'avaient aucune preuve d'un lien de cause à effet entre la vaccination et la sclérose en plaques, et qu'ils avaient même des preuves que ce lien n'existait pas. Je leur ai demandé quelles preuves ils avaient, ils m'ont répondu qu'ils avaient lu 4 articles scientifiques. Quatre. Lorsque je leur ai demandé s'ils avaient vérifié que ces études étaient bien indépendantes des industries pharmaceutiques, ils m'ont répondu "on espère" ... Alors voilà: sur base de seulement 4 articles scientifiques, dont "on espère" sans autre vérification qu'ils sont indépendants de tout intérêt commercial, un magazine qui se prétend indépendant conseille la vaccination à l'ensemble d'une population qui leur fait confiance. De la désinformation pour protéger ? Dans quel monde vit-on ? Les gens sont-ils si ignorants et irresponsables qu'il faut décider pour eux de ce qu'il est bon ou non de leur laisser savoir ? Pour une question de santé aussi fondamentale ? Il est vrai qu'il serait téméraire pour un magazine aussi faible de se poser à contre-courant de toute l'industrie pharmaceutique, et de leurs marionnettes (voir la Figure 2).
L'idée de la gratuité des vaccins obligatoires est un leurre. Même si l'individu à qui est injecté un vaccin obligatoire ne le paie pas de manière directe, il le paie de manière indirecte, via sa cotisation à la sécurité sociale, dans les caisses de laquelle l'industrie pharmaceutique qui a produit le vaccin prélève le prix de l'injection. Et comme dans une campagne de vaccination obligatoire c'est toute la population qui est vaccinée, chacun paie sa propre injection. Les vaccins obligatoires ne sont donc nullement gratuits comme le prétend le gouvernement.
Pourtant les alternatives aux vaccins existent. Mais qui les développe et les perfectionne ? Les industries pharmaceutiques principalement. Si l'on regarde la liste de remèdes naturels de la Table 1, on peut se faire une idée de la disproportion de leur chiffre d'affaires par rapport à celui des vaccins.
MaladieRemèdeRéférences
Hépatite Phosphorus 15CH Internet
Hépatite A pissenlit ; Phosphorus 15 CH 10 granules matin et soir pendant 10 jours, Chelidonium 4CH 5 granules, Hydrastis 5CH 5 granules, China 5CH 5 granules reseauproteus.net (pissenlit) ; Internet
Poliomyélyte laisser la fièvre monter à 39-40°C (le virus est détruit à cette température), ne surtout pas essayer de faire baisser la température avec des médicaments Dr. Jean Pilette, La poliomyélite: Quel vaccin ? Quels risques ?
Hépatite C chardon-marie & schisandra Dr. Andrew Weil
Tuberculose Réglisse reseauproteus.net
Diphtérie (? [check]) Chlorure de Magnésium Dr F. Joet, Tétanos, le mirage de la vaccination- travaux du Dr. Neveu
Tétanos Chlorure de Magnésium Dr F. Joet, Tétanos, le mirage de la vaccination - travaux du Dr. Neveu
Fièvre jaune crotalus horribila homéo
Paludisme crotalus horribila homéo
En prévention : utiliser des huiles essentielles (aromathérapie), pour plus d'informations voir les références proposées sur la page suivante :http://www.reseauproteus.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2002111800
Table 1 - Alternatives aux vaccins : préventions et remèdes
La meilleure alternative n'est-elle pas d'éviter l'infection ? Un article du Reader's Digest rapporte comment le "Docteur Tétanos", un médecin itinérant de l'organisation Médecins Sans Frontières, a sauvé des populations entières d'une terrible maladie qu'est le tétanos : par la vaccination, mais aussi par des mesures d'hygiènes et la fourniture de matériel d'accouchement stérile.
Il existe aux vaccins une explication alternative quant à l'arrêt des épidémies et à l'éradication des maladies : elles ont spontanément régressé, sous l'effet des comportements, de l'amélioration de l'hygiène de la qualité de la vie, bases d'un système immunitaire fort.
Et si les maladies contre lesquels on vaccine n'étaient pas si terribles que ça ? Cela s'apparenterait à de la vente par la terreur. Et si les maladies contre lesquelles on vaccine étaient agravées par la fragilisation de notre système immunitaire par les vaccins, ne serions-nous pas en face d'un paradoxe ?
Certaines vaccinations sont-elles vraiment indispensables ? Est-il indispensable de vacciner les nourrissons contre l'hépatite B, une maladie qui ne s'attrape que par les raports sexuels et les transfusions sanguines contaminées ?
Certains vaccins sont contaminés par d'autres virus, comme le SV-40. C'est ainsi qu'est décédé le petit Alexander Horwin [Horw_WWW]. Désormais ses parents luttent pour faire éclater la vérité; sa maman a pris des cours de biologie, et son papa des cours de droit. Cela ne leur rendra pas leur enfant, mais pourrait bien en sauver des milliers d'autres.
Il est un fait qui ne semble alerter personne et qui me fait tomber de ma chaise : chaque vaccin contient en moyenne 900 microgrammes d'hydroxyde d'aluminium, dose intégralement injectée dans le sang à l'injection. Or, la limite admise d'aluminium dans le sang par les normes sanitaires de l'Union Européenne est de 15 microgrammes par litre de sang, le seuil de toxicité étant situé à 60 microgrammes. L'injection d'un seul vaccin dépasse donc de 10 fois la quantité admise par la norme. L'hydroxyde d'aluminium est accusé de provoquer des maladies auto-immunes et neurologiques comme la polyarthrite rhumatoïde, l'autisme et la sclérose en plaques. Est-il acceptable d'intoxiquer ainsi la population "pour son bien" ?
Un autre effet secondaire est le bloquage et la fragilisation du système immunitaire. Malheureusement ce phénomène est difficile à mesurer. Il est néanmoins de bon ton de remarquer que l'on n'est jamais malade que d'une maladie à la fois. Cette observation suggère que le système immunitaire ne s'occupe que d'une maladie à la fois. S'il reste bloqué sur un vaccin, seul le système immunitaire général est gardien de la santé. Et dans ce processus l'hydroxyde d'aluminium a un effet désastreux : non seulement il déclenche une violente réaction du système immunitaire, mais il en empêche l'arrêt naturel [Info_WWW].
Les victimes qui "hurlent et exagèrent" sont forcément subjectives dans leur expression, sous le coup de la colère, sous le coup de l'impuissance à être entendus, reconnus dans leur drame, pris au sérieux même s'ils ne peuvent apporter de preuves scientifiques, forcément par manque de connaissances scientifiques. Frustrés dans leurs besoins de vérité, de justice, de considération, de respect pour la santé humaine, ont-ils d'autres moyens de faire entendre leur message que de crier plus fort ?
Et les médecins et chercheurs qui voudraient s'essayer à des études contradictoires, où vont-ils trouver les moyens financiers lorsque les seules subventions proviennent des industries pharmaceutiques ? Il n'est aucunement dans l'intérêt d'une industrie que de subventionner des études qui pourraient prouver que les produits qu'ils vendent sont dangereux. Et les médecins rebelles risquent leur carrière par exclusion du système. Ce fut par exemple le cas du Docteur Beljanski ; son exclusion est aujourd'hui reconnue par le conseil de l'Europe comme un cas de violation des droits de l'homme. Enfin, les médecins indépendants qui obtiennent des résultats contradictoires ont du mal à diffuser leurs découvertes, car la diffusion d'informations scientifiques est contrôlée par les mêmes intérêts contraires. Et leur statut de dissident les prive du soutien de leurs confrères ignorants de la perversité du système dans lequel ils évoluent.
Bref, dans cette controverse vaccinale on peut donc constater que deux camps affrontent des arguments contraires et discutables. D'une part les industries pharmaceutiques distillent une information hautement scientifique mais subjective. D'autre part les victimes avancent des raisonnements de bon sens mais dont l'expression est empreinte de colère. Aucune preuve ne fait autorité ni d'une part ni de l'autre.
Au milieu de cette confusion chacun se retrouve avec la responsabilité de se forger sa propre opinion. Et de décider en toute connaissance de cause s'il se fait vacciner ou non.

Publié dans SCANDALES SANITARES

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24 octobre 2016

[Dossier Péridurale] Ce qu’il faut savoir sur l’Accouchement sous Analgésie Péridurale

topelement

A mes yeux, le recours systématique à l’analgésie péridurale est un problème majeur de santé publique. Un réel manque d’information sur le sujet pousse la plupart des femmes à l’accepter d’office, si bien que la refuser est devenu quasi extra-ordinaire.

après chacune est libre de choisir car l'accouchement reste une épreuve pas facile et personne n'est ici pour culpabiliser

une femme qui désire un accouchement plus simple et moins douloureux cela reste son droit le plus absolu ,et il n'ya aucun

jugement sur les femmes qui pratiquent la péridurale juste la volonté d'informer comme d'habitude sans aucun jugement ....rJames 

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LA NAISSANCE, une révolution ! (Extrait 1)

 

Voir Naissance et Liberté en Streaming :

 

 

 

 

Le faux débat sur la péridurale

(par Bianca, Source : Co-Naissance)

1/ “Alors, tu penses prendre la péri?”



“Alors, tu penses prendre la péri?”, demande la cousine à celle qui vient à peine d’apprendre qu’elle portait la vie pour la première fois…


“Moi, la péri, c’est non-négociable, et c’est DÈS que je mets les pieds à l’hôpital!”, dit l’autre…


“La péri? Non, je ne la veux pas: je veux un accouchement naturel, moi! .. Mais je vais la prendre si ça fait vraiment trop mal…”, pouvons-nous entendre souvent…


Tout qu’un débat cette péridurale, non? D’un côté, on voit un mouvement, un fort mouvement, d’humanisation des naissances et la promotion d’un retour à un accouchement plus naturel. De l’autre côté, on se demande bien pourquoi on accepterait de souffrir, alors que la solution est là: elle est gratuite, ne demande qu’une courbure du dos, est disponible en tout temps ou presque, et nous permet de rester lucide, voire même de participer – dans une certaine mesure, et de façon bien différente – à l’accouchement. Après tout, on ne se fait pas enlever les dents de sagesse à froid, non? Mais pourquoi on se bat au juste? Qu’est-ce qui est SI important dans la réalisation d’un accouchement naturel? Qu’est-ce qui est SI grave dans la volonté d’accoucher “sans douleur”?


Personnellement, j’ai toujours trouvé, et je trouve encore que c’est un débat bien futile et inconsistant. Non pas parce que je me fous bien que la voisine ait accouché sans médication, ou que la fille du facteur ait pris l’épidurale dès son entrée à l’hôpital: en réalité, je ne m’en fous pas. Ce que je déplore de ce combat interminable, qui vire parfois en concours de “l’accouchement le plus long”, “de la tolérance à la douleur la plus élevée”, “de l’expérience la plus enrichissante”, c’est qu’on se chicane bien souvent – trop souvent – à propos de quelque chose qu’on ne connait pas. Il ne suffit pas de savoir qu’une épidurale amoindri, voire inhibe les douleurs de l’accouchement (quand elle fonctionne.. mais bon), rendant ainsi l’accouchement “confortable”, ni de savoir que les douleurs de l’accouchement sont normales et servent à quelque chose et que vivre un accouchement sans médication peut être une expérience grandissante…


Ce qu’il faut savoir, c’est QU’EST-CE QUE C’EST RÉELLEMENT que cette méthode de soulagement de la douleur que l’on désigne affectueusement “péri” et qui est si facilement vantée à gauche et à droite? Quelles sont ses indications médicales? Ses inconvénients? Ses conséquences sur le déroulement du travail, sur la mère, sur le bébé à naître? Qu’amène-t-elle, qu’empêche-t-elle? Quelles sont ses effets secondaires? De quelle façon peut-on l’éviter? Quelles sont ses alternatives? Pourquoi peut-il être bien de s’en passer? Et dans quels moments est-elle réellement indiquée?


Si, et seulement si, tout le monde avait accès et se donnait la peine d’avoir accès à une information complète, claire, basée sur les données probantes… Si, et seulement si, chacun et chacune se donnait la peine de s’informer, se préparer, de réfléchir, de peser les pours et les contres… Si, et seulement si, chaque femme prenait les moyens pour faire des choix éclairés… Alors là, ce débat en serait un!


La question n’est pas pour ou contre l’anesthésie péridurale? Mais la question est: Est-ce que oui, ou non, l’anesthésie péridurale est pour moi une bonne chose? Est-ce que j’en accepte les contre-coups? Suis-je bien informée sur ses indications, ses effets secondaires, ses alternatives? Ai-je fait un choix éclairé en décidant de la demander, ou de la refuser?


Lorsqu’on prend une décision en toute connaissance de cause, on prend la bonne décision, quelle qu’elle soit.


Et pour cela, et bien, il faut s’informer. Non, il ne faut pas s’informer. Il faut BIEN s’informer. Il faut s’informer complètement. Il faut s’informer à partir de sources fiables. Et ça, bien ça demande un peu d’énergie, oui. Un peu de temps aussi.


Combien de gens autour de vous peuvent passer des heures et des heures à lire les commentaires des acheteurs sur une telle voiture, à faire le tour des concessionnaires dans le but de bien connaître ce qui est disponible sur le marché, à demander conseil à l’oncle qui s’y connaît particulièrement bien en voitures, à se questionner à savoir quelle voiture répondrait le mieux à ses besoins personnels, laquelle a le meilleur rapport qualité-prix?


Combien en connaissez-vous qui prennent la peine de lire les “reviews” avant d’aller voir un film au cinéma, qui se tiennent au courant des nouvelles sorties?


En connaissez-vous beaucoup qui partent en voyage sans s’être renseigné sur la destination en lisant une multitudes de livres, sans rechercher les meilleurs tarifs sur les hôtel, sans s’informer sur les opportunités qui s’offrent à eux?


Pourquoi, lorsqu’il s’agit d’une intervention aussi répandue, aussi populaire et touchant un moment aussi important de notre vie – la naissance de notre enfant, quoi!), on se contente d’assimiler l’expérience de la voisine et celle de la soeur, de lire 2-3 paragraphes dans un magazine grand public et d’enregistrer la réponse de notre médecin: on n’en fait très souvent, il n’y a pas de risques.


Je ne dis pas que tout le monde devrait s’abonner aux revues médicales spécialisées en anesthésiologie. Je n’avance pas qu’un doctorat en médecine obstétrique soit nécessaire pour pouvoir faire un choix éclairé. Mais juste se donner la peine de connaître toutes les facettes d’un problème avant de donner son avis, est-ce si compliqué?


Cette série d’articles ne se veut pas accusatrice d’une pratique qui comporte tout de même certains avantages. Il n’est pas plus question d’une campagne de terreur contre la “méssante épidurale”, ni d’une occasion de jeter le blâme sur celles qui l’ont pris ou pensent la prendre. Il ne s’agit pas non plus d’un festival de louanges à l’égard de l’accouchement naturel. Il s’agit tout simplement d’une occasion écrite d’approfondir le sujet. Et comme c’est un gros sujet, complexe à souhait, un seul article ne serait jamais suffisant. Nous irons au fond des choses, dans la mesure du possible. Et si suite à tout ça, vous décidez de prendre l’épidurale, ce sera le bon choix, ce sera VOTRE choix et ce sera un choix éclairé!



2/ Parce que parfois, il le faut…



Parce que évidemment, comme toute intervention, certaines situations justifient quelques effets secondaires ou conséquences négatives que ce soit. Il existe en effet, certaines occasions où la péridurale peut être aidante, et pas seulement pour soulager la douleur…


Je vous propose un petit tour de ces situations, elles ne sont pas très nombreuses, vous allez voir.
Indications « médicales » :


Lorsqu’un accouchement est réellement trop long, que la douleur est devenu souffrance, que la femme éprouve une trop grande fatigue ou devient trop crispée sous l’effet de la douleur qui n’est plus gérée.


L’épidurale peut permettre de diminuer, voire inhiber les souffrances, de reprendre des énergies, de permettre à un évènement devenu désagréable de revenir agréable.


Lors d’un arrêt de progression du travail.


Une péridurale placée au bon moment peut effectivement aider un travail qui avait stagné pour quelque raison que ce soit (manque d’intimité, stress, froid, dérangement, fatigue, etc.) à condition de ne pas la placer trop tôt (on parle généralement de 4 centimètres de dilatation, mais cela peut être différent d’un endroit à l’autre et d’un cas à l’autre). Ce qu’il faut savoir, c’est que rien ne garanti que l’épidurale aura cet effet.


Quand la dilatation n’avance pas comme on le voudrait.


Par son effet antispasmodique sur le col, l’épidurale peut accélérer la dilatation, à condition qu’elle ne soit pas donnée trop tôt. Toutefois, rien ne garantie qu’elle fera avancer le travail, même si donnée plus tard.


Elle permet l’accouchement normal de certaines femmes qui, à cause d’une condition physique ou médicale, auraient dû subir une césarienne.


Si on recule un peu dans le temps, un femme qui devait subir une césarienne était alors endormie sur le champ, n’étant donc pas mentalement présente lors de la naissance de son enfant. L’épidurale rend possible extractions instrumentales, réparation des déchirures ou épisiotomies, césariennes d’urgence, etc.
Évidemment, c’est énormément résumé, et il existe autant de scénarios que de femmes qui accouchent.
Tout cela pour dire que la célèbre intervention, bien que jouant facilement le rôle du “loup dans la bergerie” PEUT avoir du bon… dans certaines situations!
Hors, de nos jours, elle est sur-utilisée, et surtout, banalisée. Il ne s’agit pas là d’un discours “pro-accouchement-naturel” se basant sur “l’expérience de la chose”, car bien que le côté “expérience” en soit un important, il s’agit surtout ici de décortiquer les bienfaits, conséquences, avantages et désavantages de l’épidurale.
Je me rends compte que les connaissances générales autour de cette intervention sont limitées. D’expérience, je peux même dire que parmi certains professionnels de la santé, la situation n’est pas meilleure. Je ne m’avance pas en tant que “grande spécialiste de la péri”. Je ne le suis pas et ne prévois pas le devenir. Mais un minimum de recherches auprès des ressources spécialisées permet de découvrir un univers beaucoup plus large que le simple “Pis, t’as pris la péri ou non?”.



3/ Parce que parfois, vaudrait mieux pas…



Effets sur les hormones du travail
Inhibition de la sécrétion d’ocytocines ou arrêt de son augmentation normale durant le travail. (4)(5)
Diminution de la sécrétion de prostaglandines F2 alpha (6)
Diminution de la sécrétion de beta-endorphines (7) (8)
Diminution de la sécrétion de catécholamines (9)


Effets sur le processus du travail
Ralentissement du travail : diminution ocytocine, affection direct du muscle utérin (10), diminution de la mobilité
Diminution de la mobilité et des possibilités de positions :augmentation des extractions instrumentales, entre autre
Inhibition du réflexe de Ferguson
Augmentation du temps de travail: léger
Engourdissement des muscles du plancher pelvien (12)
Persistence d’une mauvaise présentation (12)
Dystocie (augmentées par la péridurale, hypotonie du psoas et des muscles releveurs du périnée, sources de malrotation de la présentation foetale)
Augmentation du recours au oxytociques (Pitocin) 3 fois plus à risques sous péridurale (11)
Augmentation du recours à l’extraction intrumentale : risques 2 X plus élevé (11)
Augmentation du recours à la césarienne (11)(13)(14)


Effets sur la mère
Nécessite l’installation d’un soluté
Élévation e la température corporelle (fièvre) (44) (45) 5 fois plus présente sous péri 20-25% (1)
Hypotension artérielle (15) (16) peut amener des troubles allant de faiblesses à arrêt respiratoire (17) 12% à 23% (1)
Prurit (15) (16) 2/3
Excès de fluides (eodème pulmonaire)
Dépression respiratoire
Difficultés respiratoires (19) par rachi, même plusieurs heures après la naissance
Impression de difficultés respiratoires
Incapacité d’uriner nécessitant la mise en place d’un cathéter vésical, 2/3
Tremblements (18) à 1/3
Sédation (16), 1/5
Nausées et vomissements (16) 1/20
Tremblements
Augmentation des hémorragies du postpartum liées à l’augmentation du temps de travail (20-21-22-23-24-25) 2 fois plus à risque (20) pourrait être relié aux accouchements instrumentaux, traumatismes du périnée, et dérangements hormonaux
Soulagement inadéquat ou inexistant 10 à 15% des cas. (15)
Réinsertion du cathéter dans 5% des cas (26)
Perforation de la dure-mère chez environ 1% des femmes (27) (28) entraînant des céphalées aiguës pouvant durer jusqu’à 6 semaines
Injection par inadvertance d’anesthésiques dans le sang: effets toxiques, langage incohérent, somnolence et à forte dose, convulsions. 1/2800 (26)
Réactions menaçant la vie de la mère. 1/4000 (17-29)
Mort (64). Très rare, peut être causée par un arrêt cardiaque ou respiratoire, ou un abcès péridural qui se développe plusieurs jours ou semaines après la naissance.
Complications tardives. 4 à 18/10,000. (17)(30)
Paralysie. 1/3000 à 1/2 millions
Problèmes à long terme ou permanents, extrêmement rares. Abcès, hématome = compression de la moëlle, ou réaction toxique de la dure-mère. Paraplégie (17) The scientists discovered that 12 out of 18,100 patients developed major complications after receiving epidural pain relief. Six patients developed epidural abscesses, three suffered from meningitis, and three developed blood clots. (2)
Rachianesthésie totale
Injection intravasculaire
Hyperthermie maternelle (risques d’effets secondaires chez le foetus)
Lombalgies (pouvant durer jusqu’à quelques semaines) 10 à 15% (1)
Brèches dure-mériennes
Infection au site d’injection. Très rare. (1)
Augmentation de la fréquence des déchirures et épisiotomies (1)


Effets sur le bébé
Inhibition de la sécrétion d’endorphines
Anomalies de la fréquence cardiaque (31)
Bradycardie : 11% dans les 20 premières minutes après l’injection (1)
Hypotension (32)
Baisse de l’apport en oxygène au cerveau (33)
Indice APGAR faible (36)
Toxicité au médicaments utilisés (37) demie-vie plus longue, cerveau et foie: (38)
Taux d’ictères plus élevés (13) Instrumental, Pitocin
Anomalies neurocomportementales. Score plus faibles au NBAS (39-40-41)
Augmentation de l’utilisation du monitoring interne (1)


Fièvre chez la mère :
Indice APGAR faible (34)
Mauvais tonus musculaire (34)
Nécessité de ressucitation (11.5% versus 3%) (34)
Convulsions en période néonatale (34)
Encéphalopathie (dommage cérébraux) 10 fois plus élevés (35)
Faux diagnostique de septicémie (34) (34% contre 9.8%)
Somnolence
Risques accru de manipulations = risques accrus d’ecchymoses, blessures au visage, déplacement des os crâniens, hématomes (42) hémorragies intracrâniennes (43)


Effets sur l’allaitement
Difficultés dans l’établissement de l’allaitement (44)
Habiletés d’allaitement plus faibles : score IBFAT plus bas (45)
Perte quasi totale de la capacité à ramper vers le sein (46)
Comportements pré-allaitement désorganisés (47)

 

Références…
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Les risques cachés de la péridurale

(Par Sarah J Buckley)

Version française par Stéphanie Dupras – Illustrations par Brian Evans

La péridurale est une intervention communément pratiquée pour réduire la douleur durant le travail. Mais à quel coût? Une médecin australienne de renom discute comment, dans les faits, cette procédure invasive interfère avec le travail – et nuit à la mère et au bébé.

Téléchargez le PDF
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La péridurale

(par Sylvie)

Aujourd’hui, la péridurale est proposée à la quasi-totalité des femmes et nombreuses sont les mamans qui y ont recours. Tout en ayant apporté un soulagement efficace de la douleur, elle laisse parfois aux mères le souvenir d’une insatisfaction et n’est pas dénuée d’effets secondaires. Cette page à pour but de vous donner différents avis, parfois peu nuancés, pour vous aider à répondre à cette question « faire ou pas la péri ? »

Lire la suite sur Accouchement Naturel…
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La péridurale

(par Catherine Gerbelli)

Actuellement au Québec la péridurale ne fait pas partie des prérogatives des sages-femmes. Cependant, nous nous y sommes trouvées confrontées à plusieurs reprises, dès lors qu’une femme en travail se trouvait en situation d’être transférée en milieu hospitalier. Nous avons remarqué que souvent, dès l’arrivée de la femme à l’hôpital et à peine installée dans sa chambre, le personnel infirmier ou médical propose l’utilisation de la péridurale comme moyen de contrôle de la douleur. Parfois la nécessité d’avoir recours à la péridurale est le motif du transfert, d’autres fois le transfert est nécessaire et justifié pour d’autres raisons. Dans tous les cas, nous avons pu constater qu’aucune information n’est présentée aux femmes concernant les risques associés (pour la mère et le bébé) à ce type d’anesthésie médicamenteuse. Au contraire, les femmes sont systématiquement rassurées quant à l’absence d’effets nocifs reliés à l’utilisation de la péridurale spécialement en ce qui a trait au bébé, l’emphase est mise sur les bénéfices potentiels qui y sont rattachés.


L’objectif de ce travail est de présenter un tableau général (certes moins idyllique que celui véhiculé dans les hôpitaux) simple et précis des réalités entourant l’utilisation de l’anesthésie péridurale lors de l’accouchement vaginal. Du fait du manque d’information mis à la disposition des femmes et de leurs partenaires confrontés à la décision d’y avoir recours ou non, nous avons délibérément choisi de nous attarder aux effets secondaires et aux complications qui y sont reliés, espérant ainsi pouvoir compléter de façon plus juste, sinon objective, le moment venu, les explications nécessaires afin que les femmes et leurs partenaires puissent faire, ce qu’il est convenu d’appeler, un choix éclairé.

Lire la suite sur portail.naissance.asso.fr…
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La péridurale, c’est pas automatique,
du moins, ça ne devrait pas l’être

(par Les Déchaînées)

Certains vont s’étouffer. « Comment ça ? Remettre en question l’usage de cet outil fabuleux permettant de soulager les femmes des douleurs parfois insoutenables de l’enfantement ? Mais c’est rejeter un acquis fondamental du féminisme ! ».


Que nenni. Ce n’est pas le propos. Pas du tout.

Lire la suite sur Les Déchaînées…
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La Péridurale en Question

(par La Diététique du Tao)

La péridurale est une anesthésie coûteuse, et il est certain qu’il est financièrement intéressant pour un service de maternité d’avoir un taux élevé d’accouchement sous péridurale. Elle est actuellement activement recommandée à toutes les femmes enceintes dans certains services.
Elle a commencé à se répandre largement dans les années 80, en raison de son efficacité.
A partir de là, son taux d’utilisation est monté en flèche …

 

Voilà suffisamment d’infos pour se faire une idée juste sur la péridurale,
et la choisir ou la refuser, en toute connaissance de causes.

Bien sûr, des alternatives à la chimie existent pour gérer la douleur de manière douce,
et cette question fera l’objet d’un prochain dossier, à suivre donc!

En rapport avec le sujet, je vous invite à visionner le documentaire Naissance et Liberté

Témoignages touchants, paroles sages, dommage que 20 après, ce film soit toujours d’actualité…

Naissances déclenchées sur rendez vous, péridurales, césariennes sont aujourd’hui le lot commun avec monitoring et imagerie à tout va. La naissance est devenue une affaire de planning, de marché et de technologie bien plus qu’une histoire de vie et de physiologie.

Pourtant, « Un peuple qui perd le sens de la naissance perd le sens de son humanité »…

En 1991, c’était déjà pour témoigner de leurs vécus et pour soutenir de nécessaires pratiques – alternatives à l’hyper médicalisation – que tous les acteurs de ce film nous interpellaient.

20 ans plus tard, ni leurs critiques ni leurs propositions n’ont pris une ride… Comment en aurait-il put être autrement ? Il nait des humains depuis déjà quelques millions d’années.

Pourtant, dans tous ces témoignages, on décèle l’espoir d’une prochaine prise de conscience partagée et il semble bien que, depuis, nous n’ayons, sur le fond, guère progressé…

Ces 20 ans, c’est peut être le temps nécessaire pour rendre audibles, aujourd’hui, ces paroles de pionniers…

 

KeïKo
Co-fondatrice d’Amsha, créatrice de Kaneh-Bosem, mère de deux enfants. Se consacre aujourd’hui à transmettre ses connaissances sur la dimension initiatique de l’enfantement et à informer sur les enjeux d’une naissance libre. -  son Site
24 octobre 2016

UE - Trois sojas et onze maïs GM autorisés à l’importation. Et la culture arrive !

OGM big

Alors que le dossier OGM se focalise de plus en plus sur les nouvelles techniques de modification génétique, la Commission européenne a pris la décision d’autoriser commercialement quatorze plantes transgéniques à destination de l’alimentation humaine et animale. Et cinq autres autorisations pourraient suivre sous peu dont trois concernant la culture ! Une actualité qui permet de voir d’une part les largesses que prend la Commission européenne avec les avis des experts européens ; et d’autre part que des États membres, sur le maïs Mon810, peuvent interdire la culture d’un OGM sur leur territoire mais voter pour l’autorisation de son importation au niveau européen !

rel="external">Marc H - Brussels - Commission européenne

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu parler d’autorisations commerciales d’OGM. Mais depuis cet été, trois sojas et onze maïs ont fait l’objet d’une décision favorable de la Commission européenne, les États membres n’ayant pas dégagé de majorité qualifiée pour ou contre ces demandes d’autorisation.

La résistance au glyphosate toujours d’actualité, le Parlement européen toujours impuissant

La première salve d’autorisations a été lancée le 22 juillet 2016 avec trois sojas génétiquement modifiés notamment pour tolérer les herbicides à base de glyphosate [1]. Soumises par Monsanto pour les sojas transgéniques Mon87708*Mon89788 (tolérant les herbicides à base de glyphosate et de dicamba) et Mon87705*Mon89788 (tolérant les herbicides à base de glyphosate et avec une composition en acide gras modifiée) ; et par Bayer pour le soja FG72 (résistance aux herbicides à base de glyphosate et d’isoxaflutole – ces derniers étant utiles pour « contrôler les adventices résistantes au glyphosate » selon Bayer...), ces trois demandes étaient dans les tuyaux de l’Union européenne depuis 2011 et 2012. Les trois sojas sont donc autorisés à l’importation jusqu’au 21 juillet 2026.

Pourtant, le glyphosate fait l’objet d’une importante controverse quant à sa toxicité depuis plusieurs mois. En cours de demande de prolongation d’autorisation depuis 2012, la décision finale est aujourd’hui attendue pour fin 2017 après que la Commission européenne ait décidé de prolonger son autorisation de 18 mois [2]. Mais cette polémique n’a pas interféré avec la décision du 22 juillet. Car les sojas étant autorisés à l’importation et non à la culture, l’enjeu n’est pas l’utilisation agricole du glyphosate mais plutôt ce qui paraît être la volonté de la Commission de ne pas fermer le marché européen aux importations d’OGM pour l’alimentation animale principalement. On peut néanmoins souligner qu’en autorisant donc ces trois sojas, la Commission européenne valide que les herbicides à base de glyphosate puissent être utilisés ailleurs que sur le sol européen et ce, malgré les dires d’experts européens et internationaux ne pouvant se prononcer sur leur toxicité, voire, pour certains d’entre eux, affirmant cette toxicité. La logique qui aurait voulu que la Commission européenne n’autorise pas des produits induisant l’utilisation d’une molécule controversée même si ce n’est pas en Europe n’a rien d’aberrant.
Mais en l’absence de vote majoritaire des États membres, la Commission européenne est seule souveraine dans la décision finale. A tel point que le Parlement européen n’a aucun mot à dire. Et ce, alors même qu’il avait, le 3 février 2016, officiellement exprimé son opposition à ce que ces trois sojas soient autorisés commercialement [3] !

Un mois et demi plus tard, et à nouveau à l’encontre d’une position du Parlement européen adoptée le 8 juin 2016 [4], la Commission remettait ça avec onze autorisations commerciales à destination de l’alimentation humaine et animale pour un maïs transgénique à quatre évènements de transformation et ses dix sous-combinaisons, le maïs Bt11*Mir162*Mir604*Ga21 [5]. Syngenta, ou toute autre entreprise ayant un accord de licence avec Syngenta, pourra maintenant importer et vendre en Europe ce maïs GM et ses sous-combinaisons. Autorisés jusqu’au 15 septembre 2026, ils sont génétiquement modifiés pour tolérer des herbicides à base de glyphosate et/ou glufosinate ainsi que tuer des insectes et vers des racines du maïs. Si la Commission européenne affirme dans sa décision que « ces OGM ont suivi la procédure d’autorisation complète, incluant une évaluation favorable de l’AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments) », la lecture de l’avis de l’AESA, adopté le 29 octobre 2015, montre que ce n’est pas le cas pour toutes les sous-combinaisons. Dans son résumé [6], les experts européens précisent en effet que « parmi les dix sous-combinaisons, quatre avaient été évaluées précédemment […] Pour les six autres, le panel OGM de l’AESA a suivi une approche dite du poids de l’évidence et conclu que l’on s’attend à ce qu’ils soient aussi sûrs que le maïs GM avec les quatre évènements de transformation empilés. Pour certaines sous-combinaisons […] peu voire aucune donnée n’ont été soumises, donnant lieu à certaines incertitudes du fait de ces lacunes ». Et de recommander que l’entreprise fournisse ces données quand elle les aura. Un flou qui n’a pas gêné la Commission européenne pour autoriser ces OGM…

Et d’autres dossiers pour l’importation avancent

Le 15 septembre, la Commission européenne faisait voter les États membres réunis au sein du comité d’appel sur deux demandes d’autorisation à l’importation pour le maïs Mon810 et le coton 281-24-236*3006-210-23*Mon88913 de Mycogen / Dow Agroscience. Si le comité d’appel n’a pas pris de décision, faute de majorité qualifiée, on peut souligner un paradoxe dans le vote de certains États membres. Le résultat des votes qu’Inf’OGM s’est procuré montre en effet que des pays ayant obtenu d’être exclus de l’éventuelle autorisation pour la culture du maïs Mon810 [7], ont – logiquement peut-on dire - voté contre l’autorisation à l’importation (voir tableau ci-dessous). Peut-être parce que considérant que si des risques pour l’environnement existent chez eux, il en va de même pour les pays producteurs de maïs Mon810 et qu’il est logique de ne pas alimenter cela. Mais d’autres pays ayant également obtenu d’être exclus de la zone géographique de culture du Mon810 en cas d’autorisation se sont eux abstenus (la France, l’Italie et l’Allemagne), voire ont voté pour (le Danemark, Malte et les Pays-Bas) ! Une possible conséquence du règlement adopté en 2015 et instaurant le droit pour les États membres de négocier l’interdiction de culture d’un OGM sur leur territoire [8] ? Toujours est-il que la décision finale d’autorisation ou de rejet d’autorisation est maintenant dans les mains de la Commission européenne. Et ce, alors même que le Parlement européen a voté contre ces deux autorisations le 5 octobre 2016 [9].

La culture d’OGM bientôt dans les champs européens ?

Trois autres demandes mais cette fois pour la culture pourraient arriver bientôt sur la table des États membres : celles pour les maïs 1507 (Pioneer / Dow Agroscience) et Bt11 (Syngenta), tous deux tueurs d’insectes et tolérant les herbicides à base de glufosinate d’ammonium et celle pour le maïs Mon810 (Monsanto) tuant des insectes. Et le Parlement européen, à l’initiative du groupe des députées verts européens, s’en inquiète. Bien que la Commission européenne ait déjà passé outre son opinion – comme lui permet la procédure – le Parlement a voté le 5 octobre 2016 contre ces trois autorisations potentielles à la culture. Et de demander à la Commission de « retirer son projet de décision » puisque non « conforme au droit de l’Union » notamment eu égard au principe de précaution.
Ce vote du Parlement se base sur plusieurs arguments comme par exemple : le glufosinate devrait en toute logique être interdit en 2017 puisque classé comme toxique pour la reproduction ; la culture des maïs TC1507, Bt11 et Mon810 est interdite dans 17 États membres et certaines régions (voir tableau ci-dessous) ; le pollen de ces maïs peut être disséminé à plusieurs kilomètres aux dires de l’AESA ; des insectes peuvent développer une résistance à la protéine Cry1F du 1507 toujours selon l’AESA ; la présence de téosinte (ancêtre du maïs cultivé et donc sexuellement compatible) en Espagne et en France avec les risques de contaminations croisées (le 23 septembre 2016, l’AESA, saisie par la Commission européenne, estimait non nécessaire de revoir son évaluation initiale !) ; le maïs Mon810 a fait l’objet de surveillance post-commercialisation lacunaire selon l’AESA…

Les votes des États membres et de la France sur les dossiers à l’importation du 15 septembre

Sur le dossier du maïs Mon810, douze États membres (représentant 38,74% de la population européenne) ont voté en faveur : Belgique, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Roumanie, Pays-Bas, Danemark, Espagne, Irlande, Estonie et Malte. Ont voté contre onze États membres (représentant 18,01% de la population européenne) : Bulgarie, Lettonie, Croatie, Pologne, Autriche, Hongrie, Luxembourg, Lituanie, Slovénie, Slovaquie et Grèce. Enfin, se sont abstenus quatre États membres (représentant 43,08% de la population européenne) : Allemagne, Italie, France et Portugal. Chypre était absent de la réunion.

Sur le dossier du coton 281-24-236*3006-210-23*MON 88913, onze États membres (représentant 38,66% de la population européenne) ont voté en faveur : Belgique, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Roumanie, Pays-Bas, Danemark, Espagne, Irlande et Estonie. Ont voté contre quatorze États membres (représentant 33,17% de la population européenne) : Bulgarie, Lettonie, France, Croatie, Pologne, Autriche, Malte, Hongrie, Luxembourg, Lituanie, Portugal, Slovénie, Slovaquie et Grèce. Enfin, se sont abstenus deux États membres (représentant 28% de la population européenne) : Allemagne et Italie. Chypre était absent de la réunion.

 

Les positions nationales et européennes des États membres (pour Mon810, 1507 et Bt11) [10]

  Vote du 15 septembre (importation Mon810) Exclusion de la culture du Mon810 Exclusion de la culture du 1507 Exclusion de la culture du Bt11
Belgique (Wallonie) En faveur Interdite Interdite Interdite
République Tchèque En faveur      
Royaume-Uni (Irlande du nord, Ecosse, Pays de Galles) En faveur Interdite Interdite Interdite
Suède En faveur      
Finlande En faveur      
Roumanie En faveur      
Pays-Bas En faveur Interdite Interdite Interdite
Danemark En faveur Interdite Interdite Interdite
Espagne En faveur      
Irlande En faveur      
Estonie En faveur      
Malte En faveur Interdite Interdite Interdite
Bulgarie Contre Interdite Interdite Interdite
Lettonie Contre Interdite Interdite Interdite
Croatie Contre Interdite Interdite Interdite
Pologne Contre Interdite Interdite Interdite
Autriche Contre Interdite Interdite Interdite
Hongrie Contre Interdite Interdite Interdite
Luxembourg Contre Interdite Interdite Interdite
Lituanie Contre Interdite Interdite Interdite
Slovénie Contre Interdite Interdite Interdite
Grèce Contre Interdite Interdite Interdite
Slovaquie Contre      
Allemagne Abstention Interdite Interdite Interdite
Italie Abstention Interdite Interdite Interdite
France Abstention Interdite Interdite Interdite
Portugal Abstention      
Chypre Non présent    
20 octobre 2016

Un berger fait pâturer ses chèvres au cœur d’un quartier du 93

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Surnommé « Petit pois » pour son goût de la transmission, Gilles Amar déploie une énergie remarquable au service de l’animation de son quartier des Malassis, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Originaire des lieux et membre de l’association locale Sors de Terre, il s’adonne aujourd’hui à une activité tout à fait atypique : le pâturage d’un troupeau de vingt-cinq chèvres au cœur de la cité ! L’occasion pour lui d’affirmer que « bien d’autres choses sont possibles dans cette ville qui nous appartient ». Un reportage multimédia réalisé par nos partenaires de Sideways.

« La liberté, elle est dans le parcours, dans le fait de pouvoir traverser la ville avec les bêtes. » Gilles

http://www.kaizen-magazine.com/

20 octobre 2016

Les peuples indigènes du monde se réunissent en ce moment. Leur but : préserver la planète !

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Le Congrès Mondial de la Nature 2016 a débuté le 1er Septembre à Hawaii. Pendant 10 jours, plusieurs milliers d’acteurs politiques, d’universitaires, de responsables d’entreprises et de citoyens, le tout appartenant à des communautés indigènes du monde entier se réunissent autour d’un même objectif. Au programme : partage de connaissances, et réflexion commune à des moyens de répondre aux enjeux climatiques actuels, pour préserver les richesses offertes par notre planète et lutter contre l’accaparement des terres.

NB : Āina Momona signifie textuellement les « terres grasses » qui nourrissent les familles hawaïennes. Comme ailleurs, celles-ci sont atteintes par l’activité humaine. La délégation The Pacific Northwest du Congrès Mondial de la Nature 2016 s’est jointe à différents leaders des peuples indigènes pour participer à un projet local de restauration des stocks de poissons et diverses activités culturelles. Les photographies qui suivent sont proposées par l’organisation Sustainable Southeast Partnership (Bethany Goodrich et Michael Reid).

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Se réunir pour être acteurs du changement

Les 28 et 29 août dernier, Honolulu et ses alentours ont vu débarquer des membres de communautés indigènes de plus de 30 pays du monde entier venus dans le but d’assister au grand rassemblement d’ouverture du Congrès Mondial de la Nature (ou UICN). Pendant près de deux semaines, la Nature et les moyens à notre disposition pour la préserver seront au centre des discussions.

Créé en 1948, l’UICN a depuis lors participé à tous les principaux débats mondiaux sur l’environnement et le développement durable. Ses recommandations et sa philosophie intègrent les enjeux de développement durable dans nos modes de vie et de production et appellent les acteurs du monde entier à les intégrer à leurs politiques. Dans cette optique, l’UICN fournit des connaissances scientifiques et offre un espace de débat international où se rejoignent des acteurs divers et engagés.

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La planète à un carrefour décisif 

Cette année, les discussions porteront une fois encore sur les défis que l’humanité est amenée à relever si elle veut préserver son environnement actuel. Un point d’orgue sera cependant mis sur le tournant décisif qu’il s’agit de prendre à une heure où la population mondiale approche dangereusement des 8,4 milliards d’êtres humains estimés en 2030. Prenant connaissance des changements drastiques intervenus dans nos économies mondialisées ces 15 dernières années, l’UICN a rappelé son inquiétude quant à une nature de plus en plus sous pression. Les inégalités grandissantes entre riches et pauvres sont également soulevées dans l’annonce de la thématique du Congrès de cette année.

Au programme du forum, un éventail très large de thèmes et de conférences qui se dérouleront sur 10 jours du 1er au 10 Septembre au centre des Congrès de Honolulu. Méthodes de cartographie, protection des aires marines, implication des jeunes dans la préservation de l’environnement, impact environnemental des conflits armés, réflexion autour des outils à disposition… autant de problématiques qui feront l’objet de sessions dédiées. Pourtant, l’évènement hautement symbolique et au combien vital pour l’avenir de l’humanité reste peu médiatisé en occident.

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Apprendre les uns des autres

Le rassemblement d’ouverture, dont le nom « E Alu Pu » signifie « Avancer tous ensemble », a quant à lui témoigné d’une implication renouvelée des populations indigènes et des associations et entreprises. Des délégations indigènes venues d’Alaska, de Colombie-Britannique, de Washington ou d’Hawaii ont ainsi pu partager leurs savoirs au cours d’échanges et d’ateliers réalisés en pleine nature. Ainsi, les divers membres d’associations ont bénéficié des connaissances traditionnelles de ces peuples qui continuent de vivre en harmonie avec la nature. Cérémonie de bénédiction du bassin de lei limu, ateliers d’architecture traditionnelle hawaïenne, cours sur la construction de pièges à poissons étaient au programme dans une ambiance conviviale.

Directement concernés par la protection de la nature, et premières victimes de la destruction de leur environnement, les peuples autochtones continuent pourtant de constituer une source de savoir inestimable. Acteurs centraux d’une conservation en harmonie avec leurs modes de vie, ces communautés nous montrent humblement qu’une cohabitation respectueuse avec la nature est possible mais surtout souhaitable. Malheureusement, dans un capitalisme de connivences, ils sont encore et toujours les victimes des déplacements et des expropriations infligées par des États qui nient toute responsabilité au nom de l’économie triomphante.

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Les limites de l’IUCN

Si les activités proposées par ce grand rassemblement annuel sont infiniment positives et résilientes, l’organisation tentaculaire qu’est l’IUCN n’est pas sans zone d’ombre. Englobant plus de 1200 organisation gouvernementales ou non, l’IUCN joue un rôle de consultance et d’observateur pour les Nations Unies. Certains lui reprochent sa coopération avec des multinationales comme Danone, Nokia, Shell ou encore Nespresso. L’International Union for Conservation of Nature servirait également de facilitateur pour lisser les réglementations environnementales au niveau mondial en gagnant notamment la sympathie des communautés locales.

L’IUCN étant un acteur majeur de la projection de l’environnement au niveau des institutions mondiales, aux côtés du WWF, celui-ci oriente dès lors la nature même que doit prendre la protection de l’environnement chez les gouvernements, avec toutes les influences qui gravitent au sein des institutions fréquentées. Ainsi, on lui reproche notamment l’expulsion du peuple Maasai du parc national Serengeti au nom de la protection de la nature. Un motif potentiel poussant probablement aujourd’hui l’organisation à se tourner vers les peuples indigènes en leur offrant une tribune inespérée.

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Sources : TNCCanada.ca / Kuahawaii.org / IUCNWorldConservationCongress.org / Reporterre.nethttps://mrmondialisation.org/les-peuples-indigenes-du-monde-se-reunissent-en-ce-moment/ / Photographies à la discrétion de Sustainable Southeast Partnership (Bethany Goodrich et Michael Reid).

20 octobre 2016

L’ECOLE PENSEE A PARTIR DES LOIS NATURELLES D’APPRENTISSAGE, CELLES QUE L’EDUCATION NATIONALE A CONDAMNEE…

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Céline Alvarez avait une méthode d’apprentissage différente, efficace, les résultats étaient incroyables, mais il semble que les résultats étaient trop bons, l’éducation nationale lui a retiré le droit de continuer, les enfants ne doivent pas être une priorité semble-t-il…

Dans un livre-manifeste, dont « l’Obs » publie les bonnes feuilles, Céline Alvarez raconte l’expérience pédagogique qu’elle a menée dans une maternelle de Gennevilliers, qui a fait d’enfants en difficulté des petits cracks épanouis. Interview.

Révoltée par l’échec scolaire et les inégalités sociales, Céline Alvarez devient professeur des écoles en 2011. Après avoir obtenu carte blanche d’un conseiller de Luc Chatel, alors ministre de l’Education, son objectif est d’ »infiltrer » l’Education nationale et de tester des méthodes d’enseignement révolutionnaires fondées sur un principe : l’autonomie.

 

Les enfants sont aidés à choisir des activités constructives pour eux!

Durant trois ans, dans sa classe, 25 élèves de ZEP, de 3 à 5 ans, issus des milieux les moins favorisés de Gennevilliers et dont beaucoup accusaient déjà un retard, ont pu poursuivre une même activité aussi longtemps qu’il leur plaisait, origami, table de calcul, cubes ou laçage d’un ruban, etc. Ou passer de l’une à l’autre, à leur gré. Dans un climat de coopération, sans jugement ni pression de l’adulte, sans compétition.

Résultat ? En moins d’un an, ces enfants, dont cette pédagogue avait fait évaluer le niveau par le CNRS de Grenoble, ont rattrapé leurs lacunes. Y compris les non-francophones. Mieux, en fin de cycle de maternelle, au bout de trois ans, une grande majorité d’entre eux dépassait, haut la main, les attentes du sacro-saint programme.

L’Education nationale a cependant coupé court à l’expérimentation. La jeune femme a alors flanqué sa démission et décidé de faire cavalier seul. Grâce à un blog, où l’on peut notamment regarder les vidéos qu’elle a prises de ses élèves en train de travailler ; à des conférences qui rencontrent un grand succès auprès des enseignants. Et grâce à un livre, « les Lois naturelles de l’enfant » (1), à paraître ce mercredi 31 août, et dont « l’Obs » publie les bonnes feuilles. Interview.

Source+entretien très intéressant sur Tempsreel.nouvelobs.com

Mais le mieux, c’est de vous présenter son projet via son blog:

Aujourd’hui, les sciences du développement humain nous donnent les grandes lois universelles fondamentales qui régissent l’apprentissage et l’épanouissement harmonieux de l’être humain. Ces lois exigent que l’enfant apprenne par sonactivité autonome, au sein d’un environnement riche et sécurisant, avec des enfants d’âges différents, et guidé par un étayage individuel et bienveillant. Dans le but de tester l’efficacité d’une démarche pédagogique scientifique, c’est à dire une démarche pédagogique pensée à partir de ces lois d’apprentissage, nous avons mené une expérimentation dans une classe maternelle publique, à Gennevilliers, en Zone d’Education Prioritaire et Plan Violence, de 2011 à 2014. Dans le cadre de cette expérience, nous avons repris les travaux du Dr Maria Montessori, qui avait déjà ouvert la voie d’une telle démarche scientifique dès 1907.

Néanmoins, nous tenons immédiatement à préciser que notre expérience diffère de la pédagogie dite Montessori. Nous ne faisons ni la promotion de cette méthode, ni nous ne nous en revendiquons. Les travaux du Dr Montessori nous semblaient être une excellente base pour démarrer cette réflexion pédagogiquescientifique. Néanmoins, à Gennevilliers, nous avons développé cette base à l’aide des neurosciences cognitives, sociales et affectives. Nous avons principalement axé notre étayage autour du développement des compétences exécutives dont le développement est très fort à cet âge (en incluant également fortement les parents dans ce travail), nous avons retravaillé les activités de langage en les adaptant aux particularités de la langue française, nous avons donné une grande importance aux moments de regroupements pour l’acquisition des fondamentaux ; et surtout, nous avons retiré un grand nombre d’activités pour recentrer notre attention sur le lien social : les présentations d’activités étaient des moments de rencontres, vivants et chaleureux, plutôt que des présentations rigides et didactiques ; et nous avons tout fait pour que les enfants puissent réellement être connectés, rire, échanger, s’exprimer, s’entraider, travailler et vivre ensemble. Cette reliance sociale fut un véritable catalyseur d’épanouissement et d’apprentissage. Nous n’en resterons pas là. Dans les années à venir, nous allons poursuivre cette recherche pédagogique scientifique afin de permettre à l’être humain de développer ses pleins potentiels en accord avec ses lois de développement.

 

Dès les premiers mois, les résultats – massivement positifs – ont validé l’efficacité d’une telle démarche pédagogique.

Développement des compétences cognitives

Dès la première année, les résultats ont dépassé nos attentes ! Les tests, réalisés par le CNRS de Grenoble, indiquent que tous les enfants progressent plus vite que la norme. Ils l’ont par ailleurs largement dépassée en conscience phonologique, compréhension du nombre, précision visuo-motrice, et ont augmenté de façon spectaculaire leur mémoire de court terme. Les enfants de Moyenne Section avaient tous, dès la fin de la première année scolaire, au moins un an (voire deux) d’avance en lecture. Lire, écrire ou comprendre les concepts clés des mathématiques ont été des conquêtes rapides et heureuses.

Épanouissement individuel, émotionnel et social

Le développement de la personnalité et des potentialités de chaque enfant est permis par un suivi totalement individualisé, qui permet par ailleurs, d’éviter les situations d’échec. Dans un tel environnement, l’émulation, encouragée par lamixité des âges (3, 4 et 5 ans) prend le pas sur la compétition et la comparaison. La collaboration, le tutorat et l’entraide spontanés fleurissent et catalysent le bien-être et les apprentissages. Un cercle vertueux s’enclenche. Les familles ont noté chez leur enfant une capacité nouvelle à se concentrer, une autonomie importante, des relations sociales apaisées, de l’autodiscipline, ainsi qu’une envie irrépressible de se rendre à l’école, même malades !  Voir leurs témoignages en vidéos.

 

Poursuite hors Éducation nationale

En juillet 2014, le ministère de l’Education nationale demande le retrait du matériel pédagogique et la fermeture de la classe. Céline Alvarez démissionne, et, avant de poursuivre davantage la recherche pédagogique hors Education nationale, elle se consacre avec l’aide d’Anna Bisch, au partage de la totalité des outils pour que l’expérience profite au plus grand nombre. Une trentaine de vidéos pédagogiques sont déjà en ligne. En août 2015, plus de 200 enseignants ont participé à une conférence de deux journées, organisée pour transmettre les fondamentaux théoriques de la transition pédagogique. L’intégralité de la conférence est disponible sous forme de 18 vidéos.

Source+vidéos sur Lamaternelledesenfants.wordpress.com

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