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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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28 mai 2009

Mondialisation de la pauvreté

t041La première édition de La mondialisation de la pauvreté, de Michel Chossudovsky, publiée en 1998 et traduite en 11 langues, a eu un succès retentissant à travers le monde, permettant à des centaines de milliers de gens de comprendre l’ampleur des conséquences de la mondialisation marchande sur les individus et les sociétés, au Nord comme au Sud. Son auteur propose aujourd’hui une seconde édition mise à jour, augmentée de quelque 150 pages et enrichie de recherches et d’analyses additionnelles, ce qui en fait un ouvrage de brûlante actualité.

Michel Chossudovsky fait le point sur la situation économique et sociale, dégradée jusqu’à l’effondrement par les politiques des institutions financières internationales comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, dans les pays africains, les pays d’Amérique latine, les pays du Sud-Est asiatique ainsi que dans l’ex-Union soviétique et les Balkans. Il n’oublie pas d’actualiser son analyse de la crise financière en Occident et de la guerre économique qui frappe ses sociétés.

L’auteur inclut en outre des chapitres entièrement nouveaux sur la manipulation des données réelles de la pauvreté mondiale, sur les conséquences des politiques de la Banque mondiale sur les droits des femmes, ainsi que sur la ruine de l’économie paysanne en Éthiopie, la destruction économique de l’Albanie et la recolonisation de la Corée.

Professeur d’économie politique, conférencier prisé sur la scène internationale et conseiller auprès de pays en développement, d’organismes internationaux et des Nations Unies, Michel Chossudovsky est l’auteur d’un second best-seller, Guerre et mondialisation (Écosociété).

TABLE DES MATIÈRES

Glossaire des sigles
Préface à la seconde édition
Introduction

PREMIÈRE PARTIE La pauvreté mondiale et les réformes macroéconomiques

CHAPITRE PREMIER La mondialisation de la pauvreté
Géopolitique mondiale
Polarisation sociale et concentration de la richesse
La médecine économique du FMI
Un génocide économique
Destruction de l'économie nationale
La dollarisation des prix
La «tiers-mondialisation » de l'ancien bloc de l'Est
Le rôle des institutions internationales
Des droits garantis aux banques et aux sociétés multinationales

CHAPITRE II Des faussetés à l'échelle planétaire
Manipulation des données sur la pauvreté mondiale
La pauvreté établie à un dollar par jour
Les chiffres des Nations unies sur la pauvreté
La pauvreté soumise à deux poids deux mesures
Dissimulation de la réalité

CHAPITRE III Dette et ajustement structurel
Un plan Marshall pour pays riches
«Le FMI à la rescousse des pays pauvres»
«Prêts à l’appui des réformes»
L’augmentation de la dette
Le Programme d’ajustement structurel
Première phase: La stabilisation économique à court terme
Deuxième phase: «Réforme structurelle»
«La lutte contre la pauvreté»
Impact économique de l’ajustement structurel
Les conséquences sociales

CHAPITRE IV La Banque mondiale et les droits des femmes
La perspective de la Banque mondiale
Le droit des femmes à l'éducation est bafoué
Le recouvrement des coûts dans la santé
Les intentions cachées

CHAPITRE V La mondialisation du chômage
Les réformes macroéconomiques favorisent la délocalisation industrielle
L’internationalisation des politiques macroéconomiques
Les conséquences de la surproduction
Le rôle de la révolution scientifique
Une économie de rente
L’appropriation de la plus-value par les non-producteurs
Secteurs mobiles et immobiles
La délocalisation de l’économie des services

DEUXIÈME PARTIE L’Afrique Subsaharienne

CHAPITRE VI Famine et guerre civile en Somalie
Ruine de l’économie et désintégration de l’État

CHAPITRE VII Le génocide économique au Rwanda
La dévaluation
Austérité du budget, gonflement de l’armée
Le financement des dépenses militaires
Les détournements de fonds
Les importations d’armes et de machettes
La «fongibilité des devises»
Nécessité d’annuler une dette odieuse
La responsabilité des bailleurs de fonds
Établissement d'un protectorat américain en Afrique centrale
Militarisation de l'Ouganda
La dette extérieure ougandaise
Le financement des deux parties adverses de la guerre civile
Camouflage d'après-guerre
Dans la foulée de la guerre civile, rétablissement des néfastes réformes économiques du FMI
«Reconstruction et réconciliation» de l'après-guerre
La guerre civile au Congo
Les intérêts miniers américains
Une guerre larvée entre la France et les États-Unis
Établissement d'un protectorat anglo-américain

CHAPITRE VIII Apartheid et néolibéralisme en Afrique australe
Les concessions agricoles au Mozambique
La réforme agraire parrainée par la Banque mondiale

CHAPITRE IX Ruine de l'économie paysanne de l'Éthiopie et destruction de la biodiversité
Crise dans la Corne de l'Afrique
La promesse de «libéraliser» le marché
La ruine de l'économie paysanne
Le blanchiment des excédents de grains génétiquement
modifiés des États-Unis
Biodiversité à vendre
L'impact de la famine

TROISIÈME PARTIE L’Asie

CHAPITRE X Famine et implosion sociale en Inde
La chirurgie économique du FMI
Avec l’appui des possédants locaux
Des millions de ruraux sans terre
Les décès par la faim
Renforcement de l’exploitation de caste
Un budget conçu à Washington
Un gouvernement parallèle

CHAPITRE XI Le Bangladesh sous la tutelle des bailleurs de fonds
Le rôle de la CIA
Installation de la dictature militaire
Démocratie de façade
Mainmise sur les finances publiques
Paysans sans terre
Déversement des surplus céréaliers
Les campagnes surpeuplées
L’industrie du vêtement

CHAPITRE XII Le Viêt-nam, la destruction économique d’après-guerre
La guerre économique
Réinterprétation de l’histoire de la guerre du Viêt-nam
La nouvelle guerre du Viêt-nam
Le remboursement des «mauvaises dettes» du régime de Saïgon
Destruction de l’économie nationale
Exclusion des producteurs nationaux de leur propre marché
L’asphyxie du commerce intérieur
L’effondrement du capital d’État
Effondrement de l’investissement public
Réintégration dans l’empire japonais
La famine
Malnutrition infantile
Le rôle de l’agro-business internationale
Le Viêt-nam: grand exportateur de riz
La concentration de la propriété foncière
La destruction de l’éducation
Effondrement du système de santé
La résurgence des maladies contagieuses

CHAPITRE XIII La Corée colonisée à nouveau
La mission du FMI arrive à Séoul
Rentrée rapide à Washington
«Tordage de bras» durant la course à la présidence
Une loi habilitante adoptée grâce au chantage financier
Réunion des banquiers de Wall Street la veille de Noël
Aucune entrée de capitaux en vertu de l'opération de sauvetage
Le programme macroéconomique
Le démantèlement des chaebols
Wall Street en fête
Main basse sur les banques commerciales coréennes
Le secours de magnats californiens et texans
Capitalistes américains et allemands se partagent les dépouilles
Établissement d'un régime colonial
Réunification et «libre marché»
Coloniser la Corée du Nord

QUATRIÈME PARTIE L’Amérique Latine

CHAPITRE XIV Dette et «démocratie» au Brésil
La stratégie du FMI
La saga de la dette, premier acte: le Plan Collor
Deuxième acte: changement d’équipe
Troisième acte: la destitution du président Collor
Quatrième acte: un sociologue «marxiste» aux Finances
Cinquième acte: la restructuration de la dette commerciale
Épilogue: la gestion de la pauvreté au moindre coût pour les créanciers
Banquiers en campagne contre la faim
La création d’un gouvernement parallèle
Le Brésil victime d'une escroquerie
Resserrement du crédit
Le contexte de l'accord du FMI
Des spéculateurs ravis
De nouvelles initiatives politiques
Wall Street prend en charge la Banque centrale du Brésil
«Dollarisation» de l'Amérique latine

CHAPITRE XV La thérapie de choc au Pérou
Effondrement du système sanitaire
Premier fournisseur de coca
Le programme antidrogue de Washington

CHAPITRE XVI La Bolivie: dette et narcotrafic
La Nouvelle Politique économique
Conséquences économiques et sociales
Conséquences pour l’économie rurale
Le blanchiment de l’argent sale
«L’éradication» de la production de coca
Le narco-État

CINQUIÈME PARTIE L’Ex-Union Soviétique et les Balkans


CHAPITRE XVII Tiers-mondisation de l’ex-Union soviétique
Première phase: «la thérapie de choc» de janvier 1992
Deuxième phase: les réformes du FMI dans l’impasse

CHAPITRE XVIII Démantèlement de la Yougoslavie, recolonisation de la Bosnie-Herzégovine
Une Bosnie néocoloniale
Un peu d'histoire
Markovic s'en va-t-à Washington
La main invisible qui écrase
Réaménagement du cadre législatif
Le programme de faillite
Le largage des travailleurs excédentaires
La politique économique de désintégration
L'«aide» occidentale
Reconstruction et libre marché de l'après-guerre
Reconstruction à la mode coloniale
De la Bosnie au Kosovo
Les richesses minières du Kosovo vendues à vil prix
Établissement d'un État mafieux
N'y a-t-il rien d'autre que le néolibéralisme?

CHAPITRE XIX La destruction économique de l'Albanie
Antécédents de la crise
Les réformes parrainées par le FMI et la Banque mondiale
Une «réussite économique»
Le programme de faillite
La déréglementation financière
La course au trésor
Des industries stratégiques sont mises en vente
Main basse sur l'infrastructure
L'économie grise
La campagne ne répond plus
Le chaos macroéconomique
L'éclosion de maladies endémiques
La criminalisation de l'État
Des armes et des munitions pour la Grande Albanie
Le crime organisé investit dans des affaires légales
Recyclage de l'argent sale vers des créanciers occidentaux
Perspectives socialistes

SIXIÈME PARTIE Le nouvel ordre mondial

CHAPITRE XX La crise financière en Occident
Contexte historique de la crise économique
Changement du paysage financier
Le spéculateur institutionnel
Le krach boursier d’octobre 1997
Instabilité des marchés financiers
L’accumulation de richesses privées
Le gonflement des dettes publiques
L’ajustement structurel en Occident
Politique alternative

CHAPITRE XXI Une guérilla économique
Manipulation du «libre marché»
L'impuissance des banques centrales
Créanciers et spéculateurs
D'où provient l'aide financière du FMI?
Un remède économique de cheval
La déréglementation du mouvement des capitaux
Les spéculateurs se font gestionnaires de la crise
Concentration de la richesse

Bibliographie




1992-2009 © Les Éditions Écosociété

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25 mai 2009

Susan Boyle, l'Ecossaise de 48 ans devenue subitement une vedette

Susan Boyle, l'Ecossaise de 48 ans devenue subitement une vedette grâce à sa voix d'"ange" et à internet, disputera la finale de l'émission télévisée de talents musicaux qui l'a révélée, après avoir été de nouveau plébiscitée par les téléspectateurs anglais dimanche.

Photo de Susan Boyle fournie par la chaîne de télévision ITV, le 17 avril 2009

Photo de Susan Boyle fournie par la chaîne de télévision ITV, le 17 avril 2009 ©  Ho

Le clip vidéo de son interprétation le mois dernier de "I Dreamed A Dream", une chanson tirée de la comédie musicale en anglais "Les Miserables", dans l'émission "Britain's got talent", a été regardé 60 millions de fois sur le site de partage de vidéo Youtube.

Désormais surnommée "l'ange chevelu" (Hairy Angel), Susan Boyle a de nouveau été plébiscitée par le public lors de la demi-finale dimanche, où elle a interprété une chanson ("Memory") tirée de la comédie muscicale "Cats.

La finale de l'émission aura lieu le 30 mai prochain. Le vainqueur recevra un chèque de 100.000 livres (115.000 euros ou 160.000 dollars) et aura le droit de se produire devant la reine Elizabeth II plus tard dans l'année.

Lorsque qu'elle était montée pour la première fois sur scène le mois dernier, Susan Boyle avait été accueillie par un public ricanant face à son accent écossais prononcé et son physique ingrat. Avant que son interprétation ne stupéfie le public et soit plébiscitée de manière inédite sur internet.

© AFP

24 mai 2009

La crise économique frappe le port de Marseille

Depuis le début de l’année 2009, les ports français subissent un fort ralentissement de l’activité, lié à la crise économique mondiale. L’Organisation mondiale du commerce prévoit un déclin de 9 pour cent du commerce international en 2009.

Le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) est la nouvelle entité (semi publique) qui remplace le Port autonome de Marseille (PAM) par un décret du gouvernement d'octobre 2008. Le PAM était le premier port de France en volume, déchargeant environ 100 mégatonnes de marchandises par an. Le GPMM comprend les terminaux de Fos et Port St Louis et les terminaux de Marseille.

Les terminaux de Fos et Port St Louis (situés à 50 km de Marseille) ont comme activité le trafic par conteneur, céréale, vrac solide et liquide, fruit et légume. En ce qui concerne les terminaux de Marseille, ils déchargent des porte-conteneurs de petit gabarit, des céréales, des fruits et légumes, des voitures, du pétrole et ont aussi un trafic de voyageur.

Le GPMM a transporté 12,7 millions de tonnes de marchandises depuis le début de l’année, soit une baisse de 21 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.

Le trafic des marchandises est particulièrement touché, moins 31 pour cent sous l’effet de la baisse mondiale et la fermeture d’une escale fruits et légumes à Marseille. L’activité des hydrocarbures moins 7 pour cent, le vrac solide moins 50 pour cent dont la cause est due au ralentissement de l’activité sidérurgique. Les ports de Marseille emploient 14 000 travailleurs dont les emplois sont donc directement menacés par la crise.

Les terminaux de Fos enregistrent une baisse de 34 pour cent.

Sur le port de Port St Louis, le trafic des terminaux a également diminué de 34 pour cent. Il n’y a plus qu’un bateau de bauxite par mois, et aucun bateau de charbon n’est attendu avant septembre, à cause de l’arrêt technique d’une unité fonctionnant au charbon de la centrale électrique de Gardanne.

Les sociétés de déchargement de vrac solide connaissent aussi une période difficile. Dans un article du site Internet WK Transport Logistique daté du 6 avril 2009, Philippe Louis Dreyfus, président de Louis Dreyfus Armateurs (spécialisé dans le vrac sec), décrit ainsi le volume du vrac sec arrivant dans les ports d’Europe : « Un certain nombre de commandes vont être soit annulées soit suspendues. Même si 30 pour cent des commandes sont retardées, il n'en demeure pas moins que 70 pour cent du carnet de commandes des vraquiers va arriver sur le marché dans les années 2010 à 2011. Le plus dur de la crise est à venir pour le secteur du transport maritime de vrac sec ».

L’activité des fruits et légumes ferme suite au transfert de la plateforme de produits frais de Marseille en Italie par Agrexco, groupe israélien, ce qui représente une perte sèche d’environ 200 000 tonnes de produits frais par an sur le terminal fruitier de Marseille. Officiellement, ce départ est dû à un désaccord entre la direction du GPMM et Agrexco sur les nouvelles conditions tarifaires de location du quai. 

D’après le site Internet éco nostrum.info, ce trafic de fruits et primeurs n’était guère « juteux » pour Marseille Manutention (l’entreprise qui s’occupe de la maintenance du terminal de fruits et légumes) qui, chaque année, accusait plusieurs millions d’euros de pertes. Ces pertes se sont creusées en 2008, avec 50 000 palettes de moins par rapport à l’année 2007. Les dockers ont fait les frais de la réorganisation, avec de nouvelles concessions permettant de « réaliser une économie annuelle de 250 000 euros » pour réduire le coût unitaire de manutention.

Les instances politiques de Marseille veulent déplacer les activités de type industriel sur les terminaux de Port St Louis et faire de la ville de Marseille un port dédié aux voyageurs. Les investissements faits pour améliorer l’accueil des voyageurs venant de Corse, de Sardaigne et des pays du Maghreb (1 300 000 voyageurs débarquent chaque année à Marseille) sont dans cette optique. L’activité des voyageurs est plus rentable pour la ville de Marseille (coût moins important, touristes qui consomment). Les investissements pour quadrupler la superficie du port de Port St Louis seront dédiés aux marchandises à partir de 2011.

La rupture entre le GPMM et Agrexco permet donc aux GPMM de récupérer la concession des fruits et légumes, et de la dédier à la gare maritime des croisières. Alors que les pouvoirs publics prétendent que le but des réformes est d’améliorer les services et la compétitivité du port, le GPMM laisse partir un groupe ayant une activité importante sur Marseille, menaçant une soixantaine d’emplois.

Les différents acteurs des ports comme l’armateur CMA-CGM et le transitaire DHL, prennent des dispositions afin de réduire leurs dépenses qui passent par une remise en cause des conditions sociales des travailleurs (contrat à durée déterminée non renouvelé, réorganisation du temps de travail et licenciement sec). Cependant, il n'y a aucune garantie que les concessions faites par les travailleurs pour réduire les coûts des sociétés, permettront assurément de préserver les emplois comme c’est le cas pour Marseille Manutention.

Au total, 2000 emplois ont été supprimés sur le golfe de Fos depuis 2009. Les personnes les plus touchées sont les jeunes et les intérimaires qui travaillent pour les sous-traitants de groupes comme Arcelor Mittal et Ascométal (sidérurgie).

Face à ce constat alarmant sur la situation économique des ports et de manière plus générale de la région marseillaise, la CGT ainsi que les autres syndicats empêchent toute lutte plus large de la classe ouvrière. Il n’y aucune action de solidarité avec les travailleurs licenciés des filiales et des sous-traitants, ni avec les travailleurs des autres grands ports maritimes touchés par la crise.

Récemment, les salariés de Ascométal et de Lyondell (chimie industrielle) se sont mobilisés pour une revalorisation du chômage partiel (Ascométal) et contre les menaces de licenciements (Lyondell). Alors que ces entreprises se trouvent sur le site du port, La CGT des port et docks n’a pas appelé les travailleurs portuaires à rejoindre la protestation.

La CGT des ports et docks donne très peu d’information sur la situation des travailleurs dans les autres ports et encourage l’illusion que la situation économique va s’améliorer à partir de 2011, pour mieux argumenter contre la nécessité d’un mouvement plus large des travailleurs. Ceci est pourtant essentiel, car la crise se conjugue avec une initiative gouvernementale de privatisation pour menacer l’emploi et les conditions de travail dans les ports.

La réorganisation même des ports signifie que la bourgeoisie veut réduire les effectifs et attaquer  les conditions sociales des travailleurs. L’Etat va se servir de la crise économique pour accélérer cette politique. Pour rappel, le trafic des principaux ports français (un peu moins de 300 Mt en 2006), a augmenté de 24 pour cent depuis 1989, soit 2,5 fois moins vite que les ports européens (+ 60 pour cent). La part de marché des ports autonomes est de 6 pour cent seulement du trafic maritime européen dans le transport conteneurisé, trafics de vrac liquide (produits pétroliers) et de solides, ce qui traduit une réelle perte de compétitivité.

La réforme des ports de 2008 permet la privatisation des outillages (portiques, engins) et du personnel de manutention. Cette réforme entérine la précarisation des travailleurs portuaires, qui ont fait grève à plusieurs reprises pour tenter d’empêcher la mise en application de la réforme.

Les syndicats et le patronat élaborent ensemble les plans stratégiques de relance des ports. Le gouvernement est responsable de la validation de ces plans. Pour que les plans stratégiques soient validés, la bourgeoisie doit avoir la garantie d’une exploitation plus importante des ouvriers de la manutention pour assurer la compétitivité des ports français. Le plan stratégique de Marseille a été validé il y a quelques jours de cela. La CGT des ports et docks refuse de donner des détails, mis à part le transfert des agents du port autonome.

En même temps, des soupçons planent selon lesquels l’Etat augmenterait illégalement les profits des sociétés portuaires privées. Les services européens de la concurrence ont décidé de se pencher sur la réforme portuaire française car « ils soupçonnent le versement d'aides d'Etat incompatibles avec les règles de la concurrence dans l'UE ». Selon la Commission, les modalités de la cession des outillages publics des ports prévus dans la réforme sont « à ce stade, susceptibles de favoriser certains opérateurs en ne garantissant pas que ces biens publics soient vendus au prix du marché ».  La Commission européenne soupçonne aussi des réductions d'impôts incompatibles avec le marché commun.

Articles de Anthony Torres

infos ondes et solutions  www.greenlightcenter.fr

24 mai 2009

Le Pentagone se prépare à la guerre

« Aujourd’hui la situation est beaucoup plus sérieuse qu’avant août 2008. […] Si la guerre éclate à nouveau, elle ne se limitera pas au Caucase.

[…] Le nouveau président des États-Unis n’a pas apporté de changement crucial en ce qui a trait à la Géorgie, mais en raison de son rôle dominant au sein de l’OTAN, il insiste toujours sur l’adhésion rapide de ce pays à l’alliance. Si celle-ci se concrétise, le monde fera face à une menace bien plus grave que les crises de la guerre froide.

[…] Dans ce nouveau contexte, la guerre de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud pourrait facilement devenir la guerre de l’OTAN contre la Russie. Il s’agirait d’une troisième guerre mondiale. » (Irina Kadzhaev, politologue sud-ossète, South Ossetia Information Agency, avril 2009)

Le 12 mai, James Mattis, Commandant suprême allié Transformation (SACT) et commandant du U.S. Joint Forces Command (Commandement de la force interarmées) a prononcé un discours à un symposium de trois jours appelé Joint Warfighting 09 à Norfolk en Virginie, où se trouve la Commandement allié Transformation (ACT) de l’OTAN. « Je viens avec un sentiment d’urgence. L’ennemi aussi tient des réunions dans le même esprit », a-t-il affirmé. [1]

Un journal local a résumé son discours :

« Le Commandant Mattis a décrit un avenir où les guerres n’auront pas de débuts ni de fins précises. Une grande stratégie et un cadre politique pouvant guider la planification militaire sont nécessaires », a-t-il ajouté. [2]

Pour des raisons qui se veulent sans aucun doute diplomatiques, il a omis d’identifier qui est l’« ennemi ». Une suite d’événements récents, ou plutôt l’intensification d’événements en cours, indiquent toutefois de quelle nation il s’agit.

Le 7 mai dernier, durant un déjeuner du Defense Writers Group, le chef du US Strategic Command, le général Kevin Chilton, a déclaré aux reporters que « la Maison-Blanche maintient l’option de répondre par la force – peut-être même avec des armes nucléaires – si une entité étrangère dirige une cyberattaque neutralisant les réseaux informatiques étatsuniens […] ».

Un compte-rendu de son discours ajoute que « le général a insisté pour que toutes les options de frappe, y compris les frappes nucléaires, demeurent à la disposition du commandant en chef pour défendre la nation des cyberattaques. »

M. Chilton «  a dit qu’il ne pouvait pas exclure la possibilité d’une salve militaire contre des pays comme la Chine, même si Pékin possède des armes nucléaires » [3], bien que la première cible probable de présumées représailles à des cyberattaques, elles aussi présumées, serait un autre pays déjà identifié comme tel par des officiels militaires : la Russie.

À la fin avril et au début mai 2007, le gouvernement d’Estonie, membre de l’OTAN depuis 2004 et dont le président était et demeure Toomas Hendrik Ilves, né en Suède et élevé aux États-Unis (où il a travaillé pour Radio Free Europe), rapportait des attaques sur des sites web de son pays, pour lesquelles la Russie fût blâmée.

Cela fait plus de deux ans et aucune preuve n’a été présentée pour prouver le bien-fondé de l’allégation voulant que des pirates informatiques russes, encore moins le gouvernement russe lui-même, étaient derrière ces attaques. Cette allégation demeure malgré tout un article de foi dans les médias et parmi des officiels étatsuniens et occidentaux.

La réponse des autorités étatsuniennes a d’abord été si soudaine et sévère, même avant que des enquêtes ne soient menées, pour fortement donner à penser que si les attaquent n’avaient pas été organisées, elles auraient dû être inventées.

Tout de suite après, le secrétaire de la force aérienne, Michael W. Wynne, affirmait : « La Russie, notre puissant rival de la guerre froide, semble avoir été la première à s’engager dans la conduite de la guerre informatique. »

La source d’information des Forces aériennes des États-Unis d’où est tirée cette citation ajoutait que les événements s’étant produits quelques jours plus tôt en Estonie « avaient lancé une succession de débats au sein de l’OTAN et de l’Union européenne concernant la définition d’une opération militaire autorisée et ce pourrait bien être le premier test de l’application de l’article V de la Charte de l’OTAN concernant la défense collective dans le champ non cinétique. [4]

L’article 5 de la Charte de l’OTAN est une clause de défense militaire collective, en fait une clause de guerre, utilisée pour la première et seule fois pour soutenir la guerre prolongée et progressive en Afghanistan. 

La référence que l’on y a faite à l’époque n’est pas à prendre à la légère.

En visite en Estonie en novembre dernier, le chef du Pentagone Robert Gates a rencontré le premier ministre du pays, Andrus Ansip et a « discuté du comportement russe et de la nouvelle coopération sur la cybersécurité ».

On a rapporté que « M. Ansip a affirmé que l’OTAN opérera selon le principe de l’article 5 du traité de l’alliance, lequel stipule qu’une attaque visant un allié constitue une attaque visant tous les membres ». « Nous sommes convaincus que l’Estonie, en tant que membre de l’OTAN, sera très bien défendue » a-t-il ajouté. [5]

Il est révélateur que l’on continue à mentionner l’article 5 de l’OTAN à répétition un an et demi après les attaques présumées alors qu’aucune autre n’est survenue entre-temps.

Au début de ce mois-ci, le Pentagone a annoncé qu’il lançait ce qu’il appelle la « force guerrière numérique du futur » à Fort Meade au Maryland, sous le contrôle du U.S. Strategic Command, dont le chef cité plus tôt, Kevin Chilton, menace d’utiliser la force, y compris les armes nucléaires.

L’initiative a été décrite comme suit dans un reportage :

« Le lieutenant-général Keith Alexander, également commandant à la tête de la cyberguerre, a déclaré que les États-Unis sont déterminés à mener l’action mondiale d’utilisation de la technologie informatique afin de dissuader ou de vaincre des ennemis […] » [6]

Le Pentagone est une synecdoque pour le département de la Défense et tout ce qui est relié à ses activités est enveloppé dans le même euphémisme, donc lorsqu’ils seront questionnés, les États-Unis maintiendront que leur nouveau projet de guerre numérique ne servira qu’à des fins défensives. Toute nation et toute personne ayant fait les frais des actions du département étatsunien de la Défense est plus avisée. La raison d’être de ce nouveau commandement de cyberguerre étatsunien repose sur une supposée menace russe émanant d’un incident non militaire survenu dans un pays balte il y a plus de deux ans. Ce commandement sera utilisé pour paralyser les systèmes informatiques de toute nation ciblée par un assaut militaire direct, la rendant ainsi sans défense, et sera particulièrement efficace dans le cadre de la planification des premières frappes provenant de l’espace et des guerres spatiales (boucliers antimissile, missiles intercepteurs).

Le jour même où est paru le reportage sur le général Alexander, promettant de « vaincre les ennemis », une autre nouvelle mentionnait qu’« un satellite quasi-classifié a été lancé mardi [12 mai]. Il servira d’ingénierie pionnière pour la technologie de poursuite des missiles balistiques. » [7]

Il s’agissait d’un satellite de Surveillance System Advanced Technology Risk Reduction (STSS-ATRR) (système spatial de poursuite et de surveillance de technologie avancée et de réduction des risques), faisant partie d’un système spatial pour la Missile Defense Agency.

« Les capteurs à bord du satellite STSS-ATRR et au sol communiqueront avec d’autres systèmes pour former une défense contre des missiles balistiques en approche. » [8]

Quelques jours plus tôt, dans un reportage intitulé « Ducommun Incorporé annonce la livraison de nanosatellites à l’Army Space and Missile Defense Command », le fabricant Ducommun, situé en Californie, annonçait que « sa filiale Miltec Corporation avait livré des nanosatellites prêts à être utilisés à la U.S. Army pace and Missile Defense Command/Army Forces Strategic Command (USASMDC/ARSTRAT) à Huntsville en Alabama le 28 avril 2009. »

La livraison constituait « l’aboutissement du premier programme de développement de satellite de l’armée étatsunienne depuis les satellites de télécommunications Courier 1B dans les années 1960 ». [9]

Les satellites militaires utilisés pour neutraliser le potentiel d’une nation rivale, pas vraiment pour lancer une première frappe, mais plutôt pour y répliquer, brouillent la distinction entre les soi-disant projets de bouclier de missiles nés de la Guerre des étoiles et la militarisation complète de l’espace.

Récemment, un commentateur russe le voyait exactement de cette façon :

« Le retrait du Traité sur les missiles antimissile balistique de 1972 a marqué un virage vers les tests et le déploiement d’un système de défense antimissile, dans le but de supprimer le potentiel dissuasif de la Chine et, partiellement, celui de la Russie.

Washington tente toujours d’éliminer les restrictions légales internationales sur la formation d’un système qui pourrait théoriquement le rendre invulnérable face à des représailles, même face à une frappe de riposte en cours d’attaque. » [10]

À cela s’ajoute un autre subterfuge « quasi-classifié » lié à la reprise potentielle des pourparlers entre les États-Unis et la Russie sur le Traité de réduction des armes stratégiques (START).

L’adjointe au secrétaire d’État étatsunienne Rose Gottemoeller a affirmé cette semaine que « les États-Unis ne sont pas prêts à réduire le nombre d’ogives qui ont été retirées des vecteurs de frappe et sont entreposées ». [11]

Donc, en plus des plans visant à déployer des systèmes antimissile au sol, dans les airs et dans l’espace, principalement autour et contre la Russie (en Pologne, en République tchèque, en Norvège, en Grande-Bretagne, au Japon et en Alaska jusqu’à maintenant), le Pentagone gardera des ogives nucléaires en réserve pour l’activation sans fournir de mécanisme de surveillance aux inspecteurs russes et aux négociateurs travaillant à la réduction des armes.

Le 6 mai, Euronews a interviewé le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov, qui a fait une mise en garde : « La façon dont il [le bouclier antimissile balistique étatsunien] est conçu n’a rien à voir avec le programme nucléaire iranien. Il cible les forces stratégiques russes et est déployé dans la partie européenne de la Fédération de Russie. »

La création par les États-Unis du Navy Air and Missile Defense Command (NAMDC) au Naval Support Facility à Dahlgren en Virginie le 30 avril s’ajoute aux inquiétudes de la Russie et d’autres nations.

« NAMDC est l’organisme à la tête de la marine, combinée à l’Integrated Air and Missile Defense (IAMD). NAMDC est le seul centre d’excellence pour la guerre à synchroniser et intégrer les efforts de la marine à travers le champ complet de la défense aérienne et antimissile, comprenant les défenses aérienne, antimissile de croisière et antimissile balistique. » [13]

Les deux dernières semaines regorgent d’histoires dans la même veine et pour attirer l’attention plus près de la Terre, Strategy Page, un site étatsunien, rapportait que selon une source russe, « les États-Unis ont acheté deux chasseurs à réaction Su-27 de l’Ukraine [qui] serviront à entraîner les pilotes militaires étatsuniens, lesquels pourraient faire face à des ennemis à bord de ces avions. L’armée étatsunienne les utilisera pour tester ses radars et son équipement de guerre électronique. » [14]

À ce moment même, le client des États-Unis en Ukraine, le président Viktor Iouchtchenko, dont la cote de popularité est plongée à près de 1 %, a signé une directive pour la préparation à l’adhésion complète à l’OTAN. Quelques jours plus tard, une délégation militaire étatsunienne a visité le pays pour inspecter un réservoir de stockage et planifier « une réforme du système d’entraînement au combat ». [15]

En matière d’entraînement à la guerre contre la force aérienne russe, ce qui s‘est passé en Ukraine n’est que la dernière d’un bon nombre d’actions de ce genre.

Immédiatement après la pleine adhésion du pays à l’OTAN, le 81e escadron de chasse étatsunien s’est rendu à Constanta en Roumanie (pays où le Pentagone a depuis acquis quatre nouvelles bases) afin de s’entraîner au combat contre les MiG-21 russes.

Selon un des pilotes étatsunien présent, « c’était pas mal chouette : on est assis dans un MiG-21 qui décollera dans quelques jours avec un pilote expérimenté aux commandes. C’était un bras de l’Union soviétique et ces pilotes volaient avant qu’elle n’éclate. Ils ont une bonne idée de ce que c’est. » [16]

En juillet de l’année suivante, le 492e escadron de chasse étatsunien était déployé à la base aérienne de Graf Ignatievo en Bulgarie voisine afin que « les forces aériennes de divers pays [aient l’opportunité] de connaître les tactiques et les capacités des aéronefs de l’un et de l’autre. » 

« Au moment où la première semaine d’entraînement prend fin, les pilotes des F-15E Strike Eagles, des MIG-29 et des MIG-21 partagent leurs connaissances sur les aéronefs et les tactiques. »

On cite un colonel des forces aériennes étatsuniennes : « Seulement 2 des 38 membres de l’équipage d’aéronef ont eu la chance de voler aux côtés des MIG. D’ici à ce que l’exercice soit terminé, tout le monde aura eu le temps de voler dans un MIG ou à leurs côtés. [17]

Un mois plus tard, le 22e escadron de chasse expéditionnaire des États-Unis est arrivé en Roumanie pour effectuer les exercices Viper Lance, lesquels « marquaient le premier entraînement de pilotes de F-16 étatsuniens en Roumanie [et] la première fois que des pilotes de MIG-21 et de F-16 volaient en formations pour mener des manœuvres de combat élémentaires, un entraînement au combat aérien avec différents types d’aéronefs, ainsi que des missions d’attaques air-sol ». [18]

La prochaine citation est d’un pilote de F-16 Fighting Falcon :

« Mon vol dans le siège arrière d’un Lancer [MiG-21] constitue une bonne opportunité de voir un aéronef différent et c’est un honneur et un véritable privilège. Je veux voir ce qu’ils voient de leur cockpit et avoir un autre angle de compréhension face à nos adversaires. » [19]

Il y a deux semaines un escadron de combat de l’US Air Force s’est rendu à la base aérienne de Bezmer en Bulgarie. « C’est la première fois qu’un escadron de combat de l’USAFE [United States Air Forces in Europe] se déploie à cet endroit […] Ce qu’il y a de plus gratifiant dans cette expérience, est de savoir que j’aide ces pilotes à s’entraîner pour la guerre », a souligné un des militaires de l’USAFE sur les lieux. [20]

Dans le but de préparer les États-Unis pour le combat aérien contre toute la gamme d’aéronefs militaires russes, l’Inde était invité aux exercices de combat aérien annuels Red Flag en Alaska en 2007, des jeux de guerres « dont l’objectif est de former les pilotes des États-Unis, de l’OTAN et d’autres pays alliés pour de vraies situations de combat.

« Cela comprend l’utilisation d’équipement "ennemi" et de vraies munitions pour des exercices de bombardements. » [21]

L’Inde a fourni six chasseur Sukhoi SU-30MKI, « particulièrement pertinents pour cet exercice puisqu’[ils sont] fabriqués en Russie, donc traditionnellement considérés comme "hostiles" ». [22] 

Le 1er mai, la patrouille aérienne tchèque de l’OTAN entamait sa rotation de six mois dans le ciel balte, au-dessus de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie – à cinq minutes de la deuxième plus grande ville russe, Saint-Pétersbourg. À cette occasion, un officiel tchèque se vantait : « La zone que nous protégeons est presque trois fois plus grande que la République tchèque. C’est un avant-poste de l’OTAN. »

Le commandant de la force aérienne lithuanienne, Arturas Leita, a pour sa part annoncé que « les pays baltes demanderaient probablement la prolongation de la mission des forces aériennes au sein de l’OTAN jusqu’en 2018. » [23]

Du 8 au 16 juin, la Suède accueillera une simulation de l’OTAN appelée Loyal Arrow, décrite comme « la plus grande simulation de forces aériennes jamais vue dans la baie de Botnie, située entre la Suède et la Finlande », [24] également à proximité de Saint-Pétersbourg. Un porte-avions britannique et plus de 50 chasseurs y participeront. 

Cet exercice débutera exactement une semaine après la fin des jeux de guerre Cooperative Lancer 09 de l’OTAN menés par les États-Unis en Géorgie, sur le flan sud de la Russie.

En parlant des dangers s’appliquant uniformément à tout ce qui précède, le site web du ministère de la Presse et des Médias de masse de l’Ossétie du Sud citait récemment la mise en garde de la politologue Irina Kadzhaev

« Aujourd’hui la situation est beaucoup plus sérieuse qu’avant août 2008. La menace antérieure ne mettait que l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie en danger, mais comme la Russie a reconnu l’indépendance de ces deux États et a conclu des ententes envisageant la présence de ses forces armées sur leurs territoires, si la guerre éclate à nouveau, elle ne se limitera pas au Caucase.

Le nouveau président des États-Unis n’a pas apporté de changement crucial en ce qui a trait à la Géorgie, mais en raison de son rôle dominant au sein de l’OTAN, il insiste toujours sur l’adhésion rapide de ce pays à l’alliance. Si celle-ci se concrétise, le monde fera face à une menace bien plus grave que les crises de la guerre froide.

Dans ce nouveau contexte, la guerre de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud pourrait facilement devenir la guerre de l’OTAN contre la Russie. Il s’agirait d’une troisième guerre mondiale. » [25]

 


Notes

1) Virginian-Pilot, 13 mai 2009

2) Ibid

3) Global Security, 12 mai 2009

4) Air Force Link, 1er juin 2007

5) U.S. Department of Defense, 12 novembre 2008

6) Associated Press, 5 mai 2009

7) Space Flight Now, 5 mai 2009

8) Pratt & Whitney, 5 mai 2009

9) Ducommun Incorporated, 29 avril 2009

10) Russian Information Agency Novosti, 7 mai 2009

11) Russia Today, 5 mai 2009

12) Euronews, 6 mai 2009

13) Navy News, 30 avril 2009

14) Moscow News, 11 mai 2009

15) National Radio Company of Ukraine, 29 avril 2009

16) Air Force Link, 2 août 2005

17) U.S. Air Forces in Europe, 24 juillet 2006

18) Stars and Stripes 26 août 2006

19) Air Force Link, 17 août 2006

20) Air Force Link, 28 avril 2009

21) Indo-Asian News Service, 26 novembre 2007

22) Avionews (Italy) 28 novembre 2007

23) Czech News Agency, 1er mai 2009

24) Barents Observer, 7 mai 2009

25) Ministry for Press and Mass Media of the Republic of South Ossetia, 27 avril 2009


Article original, Pentagon Preparing For War With The Enemy: Russia, le 14 mai 2009.

Traduction : Julie Lévesque

20 mai 2009

Le Groupe Bilderberg veut un ministère mondial de la santé et un ministère mondial des finances.

Le journaliste vétéran d’investigation Jim Tucker a découvert le programme des Bilderbergs pour l’année 2009. Le plan inclut un ministère mondial de la santé, un ministère mondial des finances. Concernant la crise économique, le groupe Bilderberg aurait décidé de choisir une rapide dépression économique, plutôt qu’une lente descente aux enfers.

Jim Tucker est apparu dans l’emission d’Alex Jones, c’est alors qu’il révéla que Carl Bildt, ancier premier ministre suédois et membre régulier du groupe Bilderberg « a prononcé un discours prônant la transformation de l’Organisation Mondiale de la Santé en un ministère mondial de la santé, et prônant la conversion du Fonds Monétaire International en un ministère mondial des finances, les deux ministères seront placés sous les auspices des Nations Unies. »

Jim Tucker a remarqué que ces décisions constituent un pas de géant vers le gouvernement mondial que le groupe Bilderberg s’est promis de parachever.

Jim Tucker a aussi déclaré que le groupe Bilderberg est enthousiaste à l’idée d’exploiter les problèmes générés par la crise économique et la menace d’une pandémie de grippe porcine, comme un moyen justifiant la centralisation du pouvoir.

Selon Jim Tucker, l’ancien premier ministre suédois, Carl Bildt a aussi traité du réchauffement climatique dans le contexte d’imposer une taxe mondiale sur les émissions de C02 (Taxe Carbone Mondiale), qui a été depuis longtemps à l’ordre du jour des réunions du groupe Bilderberg.

La Taxe Carbone Mondiale qui sera versée directement à l’ONU sera introduite progressivement, d’abord comme un impôt à peine perceptible à la pompe à essence, puis elle sera augmenté une fois qu’elle sera pleinement effective.

Concernant le crucial traité de Lisbonne, qui a été mis de coté à cause du non irlandais, les Bilderbergs, prévoient d’envoyer leurs émissaires en Irlande afin de s’entretenir avec les principaux leaders politiques irlandais, ceci dans le but de les convaincre à adopter le traité.

L’Union Européenne exige que tous les États membres doivent  ratifier le traité avant qu’il puisse être entériné et les électeurs irlandais seront de nouveau appelés à voter dans un référendum, plus tard cette année, même s’il a déjà été rejeté le traité l’an dernier.

Jim Tucker a confirmé les informations de Daniel Estulin qui avait évoqué une rapide ou longue et angoissante dépression économique. Jim Tucker a déclaré que « le Secrétaire d’etat au Trésor américain, Timothy Geithner et l’ancien premier ministre Suédois, Carl Bildt ont parlé d’une récession économique rapide, et pas d’une récession qui durera 10 ans ! une récession qui durerait 10 ans, nuirait aux intérêts des industriels membres du groupe Bilderberg. Ils veulent avoir un ministère mondial du travail et un ministère mondial des finances, ils aiment toujours se faire du fric, et une longue récession leur couterait beaucoup d’argent parce que personne ne serait en capacité d’acheter leurs produits…ils ont opté pour une rapide dépression. »

Jim Tucker a conclut en notant que les membres du Groupe Bilderberg faisaient grise mine cette année, « les choses vont mal pour eux, les américains réagissent, les européens aussi, et leurs plans pourraient en être affectés »

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20 mai 2009

La crise actuelle sera pire que la crise de 1929

Le rebond actuel des actions est, selon toutes probabilités, un piège du marché baissier. Un véritable boom impliquerait une vraie augmentation des profits. Ca ne se produira sans doute pas. Les prix de l’immobilier américain approchent peut-être leurs plus bas — mais ils ont peu de chances d’entamer une nouvelle hausse considérable de notre vivant. Une fois qu’une bulle éclate… c’est en général terminé pour le secteur concerné durant au moins une génération. Il faudra du temps avant que les propriétaires oublient ce qui est arrivé aux prix de leurs maisons. Et il faudra du temps avant que les investisseurs soient prêts à se lancer dans de nouveaux paris hypothécaires.

* Il faudra aussi du temps avant que les Américains ne reviennent à leurs habitudes de prodigalité. Non seulement ils n’ont plus le nantissement suffisant pour contracter de nouvelles dettes, mais ils prennent de l’âge et ils deviennent plus sages. Les dépenses de consommation ont grimpé de 2,2% ce dernier trimestre aux Etats-Unis. C’est probablement un coup de chance. Les Américains ne peuvent dépenser ce qu’ils n’ont pas. Et ils doivent épargner pour une longue retraite… en sachant que leurs maisons et leurs actions peuvent perdre de la valeur à tout moment. Les derniers chiffres que nous ayons vus montrent que le taux d’épargne américain est revenu aux alentours des 5% — une hausse considérable par rapport au zéro de l’an dernier. Il n’y a aucun moyen de voir l’épargne ET les dépenses grimper en parallèle.

* De plus, leurs revenus chutent. Les salaires sont en baisse de 1,2% aux Etats-Unis par rapport à l’an dernier. A mesure que cette dépression s’installera… ils perdront plus de revenu encore.

** “L’économie se contracte plus rapidement que dans les années 30″, titrait le Financial Times cette semaine. Un organisme de recherche prévoit une chute de 4,3% des revenus nationaux britanniques — substantiellement inférieure aux estimations du gouvernement. La raison à ces nouvelles perspectives est que “le commerce mondial a chuté plus que prévu“, expliquait un économiste étudiant la question. Le rapport prévoit une dette publique britannique à 100% du PIB.

* Les choses ne sont guère différentes aux Etats-Unis. Le PIB chute au taux annuel de 6%. Si cela se poursuit pendant encore quelques années, cette crise sera pire encore que la Grande Dépression des années 30 — qui a atteint les Etats-Unis bien plus durement que la Grande-Bretagne (probablement grâce aux mesures vigoureuses des administrations Hoover et Roosevelt).

* Les pertes boursières de l’an dernier était pires que celles de 29. Il est donc raisonnable de penser que la prochaine phase — le déclin économique — sera elle aussi pire que dans les années 30.

* Selon nos calculs, l’économie américaine porte environ 20 000 milliards de dollars d’excès de dette. Jusqu’à ce que cette dette soit éliminée, l’idée d’un boom sain n’est qu’un mirage. Et pour se débarrasser de toute cette dette, il faudra soit une période longue et difficile de travail et de sacrifices — à mesure que le remboursement se fait… soit quelque chose de bien pire.

* Nos pensons que les autorités — qui n’ont toujours pas la moindre idée de ce qui se passe — choisiront la seconde solution… quelque chose de bien pire.

* Mais quoi, exactement ? Nous avons quelques idées… et quelques suppositions : restez à l’écoute !

19 mai 2009

L'OMS brandit le spectre d'un cocktail de virus porcin et aviaire

Abstract_Burn_160018.05.2009 Le virus de la grippe porcine pourrait former un cocktail dévastateur avec celui de la grippe aviaire, a averti lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui se maintient en alerte de niveau 5 sur une échelle de six degrés.

La directrice de l'OMS Margaret Chan lors de l'Assemblée annuelle de l'organisation le 18 mai 2009 à Genève. ©  Fabrice Coffrini

La directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan, a lancé une ferme mise en garde devant l'Assemblée des 193 Etats membres de l'organisation. "Le virus nous a peut-être accordé un répit, mais nous ne savons pas pour combien de temps", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée annuelle de l'OMS qui s'est ouverte lundi matin.

"Personne ne sait s'il ne s'agit pas du calme avant la tempête", a-t-elle insisté en annonçant le maintien du niveau d'alerte au niveau 5.

"Nous avons toutes les raisons de craindre des interactions du nouveau virus A(H1N1) avec d'autres virus", a-t-elle averti, en évoquant la possibilité d'un échange de gènes avec le virus de la grippe aviaire "aujourd'hui solidement établi chez les volailles dans plusieurs pays".

Une interaction pourrait donner naissance à un virus aussi hautement contagieux pour l'homme que le A(H1N1) d'origine porcine, et aussi virulent que le A(H5N1) aviaire.

Plusieurs pays, notamment le Royaume-Uni, l'un des pays européens les plus affectés par le virus mutant, ont cependant demandé à l'OMS de ne pas se précipiter pour élever l'alerte à la pandémie à son niveau 6 maximum.

"Je pense que vous avez besoin de plus de temps pour étudier cela, comme vous-même et d'autres l'ont dit", a lancé le secrétaire d'Etat britannique à la santé Alan Johnson, soutenu par la Nouvelle Zélande, la Suisse et la directrice de l'Organisation panaméricaine de la santé Mirta Roses.

Le Dr Chan a le pouvoir de décider de l'alerte pandémique maximale après avoir consulté un comité d'experts. "Nous sommes tous sous pression pour prendre des mesures urgentes et d'importance dans une atmosphère marquée par une forte incertitude scientifique", a reconnu la directrice générale de l'OMS.

"Nous devons avertir les gens quand c'est nécessaire, et les rassurer quand c'est nécessaire: c'est un équilibre difficile", a-t-elle remarqué devant l'Assemblée.

La maladie a officiellement contaminé plus de 8.800 personnes dans 40 pays de la planète, tuant 74 personnes, dont 68 au Mexique.

L'apparition d'un nouveau foyer autonome rapporté par les autorités japonaises a fait monter la tension durant le week-end.

Le gouvernement japonais a annoncé lundi que plus de 130 cas de grippe porcine étaient désormais confirmés dans le pays. Les autorités des zones touchées ont demandé aux écoles de garder portes closes pour tenter de freiner la rapide progression du virus dans des zones densément peuplées.

Depuis le passage à la phase d'alerte 5 le 29 avril signalant qu'une pandémie est "imminente", l'organisation dit attendre des preuves d'un foyer de transmission, non lié à des voyages, dans une région autre que le continent américain d'où est parti le virus inédit de type A (H1N1).

Selon les critères de l'OMS, la situation au Japon pourrait de ce fait, si elle se confirme, justifier le déclenchement du niveau 6 d'alerte maximale annonçant l'apparition de la première grande pandémie grippale du 21e siècle.

Le niveau 6 d'alerte pandémique ne préjuge pas de la sévérité de la maladie mais constate la propagation du virus sur la surface du globe.

Pour le moment, la production de vaccin contre la grippe saisonnière "doit continuer", a indiqué Mme Chan.

"Nous nous battons sur les deux fronts. Je veux être sûre que les pays ont des réserves suffisantes de vaccins contre la grippe saisonnière", a déclaré le Dr Chan en évoquant la possibilité que celle-ci soit finalement plus meurtrière que le virus A(H1N1).

Sur le qui-vive depuis près d'un mois, l'organisation a décidé d'écourter la réunion de moitié, jusqu'à vendredi, pour ne pas détourner les ministres participants de leur travail pour préparer une contre-offensive face à la pandémie.

© AFP

18 mai 2009

toute l'info resumé en direct du jour

Devant des catholiques, Obama parle de "terrain d'entente" sur l'avortement

©  Mandel Ngan

Le président américain Barack Obama a appelé dimanche les tenants de l'avortement et leurs adversaires à trouver un "terrain d'entente", dans un discours à l'université catholique Notre Dame à South Bend (Indiana, nord).  Plus

Transsexualité: des associations demandent des engagements au gouvernement

©  Joël Saget

Trois associations de lutte contre l'homophobie et pour le respect des transsexuels, InterTrans, ORTrans et Ravad, ont salué dimanche l'annonce que la transsexualité ne serait plus considérée comme une affection psychiatrique, tout en demandant au gouvernement d'aller plus loin.  Plus

Grippe porcine: nette diminution des nouveaux cas, selon l'OMS

©  Kazuhiro Nogi

La grippe porcine poursuit sa progression dans le monde, notamment au Japon, mais le rythme s'est notoirement ralenti selon l'OMS, dont l'Assemblée annuelle examinera à partir de lundi à Genève les moyens d'endiguer la maladie.  Plus

Obama attendu dans une université où l'avortement n'est pas le bienvenu

©  Scott Olson

Le président américain Barack Obama doit prononcer dimanche un discours à l'université catholique Notre Dame à South Bend (Indiana, nord), où des militants anti-avortement ont prévu de manifester dans l'après-midi contre sa politique.  Plus

Japon: 80 cas de grippe porcine confirmés

©  Kazuhiro Nogi

Le nombre de cas confirmés de grippe porcine est monté dimanche à 80 au Japon, pour la plupart des lycéens et des enseignants, a annoncé l'agence de presse Kyodo, alors que les autorités redoutent que le nouveau virus ait contaminé plusieurs centaines de personnes.  Plus

Guardiola: "Avec d'autres joueurs je ne serais pas champion"

©  Lluis Gene

L'entraîneur du FC Barcelone Josep Guardiola a donné dimanche tout le mérite de la magnifique saison du club, auteur du doublé Coupe-Championnat d'Espagne, à ses joueurs.  Plus

Espagne: le FC Barcelone fête le titre avec les jeunes

©  Jaime Reina

C'est avec une équipe largement renouvelée et rajeunie que le FC Barcelone a célébré dimanche à Majorque, malgré la défaite (1-2), son titre de champion d'Espagne obtenu samedi.  Plus

Italie: l'Inter célèbre son scudetto par une victoire

©  Filippo Monteforte

L'Inter, assurée du titre de championne d'Italie depuis la veille, a mis un point d'honneur à s'imposer devant ses 80.000 tifosi réunis au stade San Siro aux dépens de Sienne (3-0) dimanche soir en clôture de la 36e journée.  Plus

L1: Bordeaux file vers le titre, Marseille a craqué

©  Jean-Pierre Muller

Marseille a craqué le premier dans la course au titre en s'inclinant au stade Vélodrome contre Lyon (1-3), laissant Bordeaux prendre 3 points d'avance grâce à sa victoire arrachée la veille contre Le Mans (3-2), à deux journées de la fin de la Ligue 1.  Plus

Angleterre: Anelka rejoint Ronaldo en tête du classement des buteurs

©  Glyn Kirk

L'attaquant Nicolas Anelka a marqué dimanche contre Blackburn un 18e but qui lui permet de revenir à hauteur du joueur de Manchester United, Cristiano Ronaldo, en tête du classement du meilleur buteur du Championnat d'Angleterre, alors qu'il ne reste qu'une journée.  Plus

©  Pierre Verdy

Le wifi (internet sans fil), à l'instar des téléphones portables et des antennes relais, cristallise l'inquiétude d'une partie de la population, comme le montre le moratoire décidé cette semaine dans plusieurs bibliothèques universitaires parisiennes.  Plus

Mobile, internet: ces sites futés qui vous invitent à résilier

©  Justin Sullivan

Une soudaine envie de changement, l'angoisse face aux démarches à effectuer: des sites internet proposent aux clients de gérer la résiliation auprès de leur opérateur mobile ou internet, leur suggérant d'aller voir ailleurs pour y trouver des prix plus bas.  Plus

France

Renforts policiers après des tirs à l'arme de guerre contre la police à la Courneuve

©  Mehdi Fedouach

Le dispositif policier a été renforcé dimanche à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) après que des policiers eurent essuyé des tirs à l'arme de guerre lors d'un guet-apens, un type de violence très rare en banlieue parisienne.  Plus

Détention d'images pédopornographiques: un élu du Xe arrondissement de Paris poursuivi

©  Thomas Coex

L'adjoint au maire PS du Xe arrondissement de Paris chargé des affaires scolaires, Julien Bobot, a été renvoyé jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour détention d'images à caractère pédopornographique, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.  Plus

Transsexualité: des associations demandent des engagements au gouvernement

©  Joël Saget

Trois associations de lutte contre l'homophobie et pour le respect des transsexuels, InterTrans, ORTrans et Ravad, ont salué dimanche l'annonce que la transsexualité ne serait plus considérée comme une affection psychiatrique, tout en demandant au gouvernement d'aller plus loin.  Plus

Eric Woerth: emploi, université et recherche, prison, priorités du budget 2010

©  Jacques Demarthon

L'emploi, l'université et la recherche ainsi que l'administration pénitentiaire seront les priorités du budget 2010, en cours d'élaboration, annonce le ministre du Budget Eric Woerth dans une interview aux Echos à paraître lundi.  Plus

L'étrange disparition d'une Allemande: un scénario pour masquer son suicide

©  Gerard Julien

Le retraité allemand qui avait signalé jeudi la disparition de son épouse près de Tarascon, après une mystérieuse agression, avait en fait inventé ce scénario pour masquer le suicide de sa femme et préserver ses enfants, selon ses aveux aux enquêteurs.  Plus

Faits divers

Le Canadien Gonzales tente de battre le record du plus long concert

©  Pierre Verdy

De Beethoven à Britney Spears, le musicien de pop canadien Gonzales enchaînait dimanche les morceaux au piano pour tenter d'établir un nouveau record du monde avec un concert marathon de 27 heures, entamé samedi soir dans une petite salle parisienne.  Plus

Le dictateur Franco avait perdu un testicule

©  AFP

Le dictateur espagnol Francisco Franco (1892-1975) n'avait qu'un seul testicule, affirme dans le journal El Mundo dimanche le journaliste et écrivain espagnol José Maria Zavala, citant la petite-fille de l'urologue du dictateur.  Plus

La famille Strobbe et "La Merditude des Choses" font rire la Croisette

©  Loic Venance

Ils ont le rire et le cheveu gras, pissent leur bière partout et roulent à poil sur des vélos. Ce sont les Strobbe, une famille de truculents flamands qui ont fait rire la Croisette, mais pas seulement, dans "La Merditude des Choses" ("The Misfortunes") de Felix van Groeningen.  Plus

Un avion en difficulté atterrit... sur une avenue de San José de Costa Rica

©  Yuri Cortez

Un avion de tourisme en difficulté a effectué un atterrissage d'urgence samedi sur... une avenue de San José, la capitale du Costa Rica, a indiqué la direction nationale de l'Aviation civile.  Plus

Manifestation en chanson à Roissy contre les vols de nuit

©  Olivier Laban-Mattei

Entre 150 personnes selon la police et 450 selon les organisateurs ont manifesté samedi en chantant à l'aéroport de Roissy pour demander l'arrêt des vols de nuit, lors d'une journée d'action européenne contre les nuisances aériennes, a constaté un journaliste de l'AFP.  Plus

People

Cancans de Cannes

©  Anne-Christine Poujoulat

Le cadeau d'Hallyday à Johnnie To - Le cinéaste hongkongais qui a présenté "Vengeance" à Cannes dimanche, arborait à l'annulaire de la main gauche une grosse bague en argent, ornée de brillants. "C'est Johnny qui me l'a donnée durant notre premier dîner", a confié à l'AFP le metteur en scène, depuis un des balcons de l'hôtel Majestic où est descendu une partie de l'équipe du film.  Plus

Steffi Graf et Andre Agassi inaugurent le nouveau court central de Wimbledon

©  Carl de Souza

Les anciens N.1 mondiaux de tennis, l'Allemande Steffi Graf et l'Américain Andre Agassi, mariés depuis 2001, ont inauguré dimanche le nouveau court central couvert de Wimbledon en participant à des matches exhibition.  Plus

Le Canadien Gonzales tente de battre le record du plus long concert

©  Pierre Verdy

De Beethoven à Britney Spears, le musicien de pop canadien Gonzales enchaînait dimanche les morceaux au piano pour tenter d'établir un nouveau record du monde avec un concert marathon de 27 heures, entamé samedi soir dans une petite salle parisienne.  Plus

Johnny Hallyday à Cannes: "être perdu en Chine m'a aidé pour le rôle"

©  Anne-Christine Poujoulat

Le chanteur Johnny Hallyday a expliqué dimanche à la presse qu'"être perdu" en arrivant en Chine où se déroulait le tournage de "Vengeance", en course pour la Palme d'or du 62e Festival de Cannes, "l'a aidé" pour son rôle d'ancien gangster venu venger sa fille.  Plus

Patricia Kaas "très déçue", mais heureuse que la France "ait été avec nous"

©  Dmitry Kostyukov

Patricia Kaas a indiqué avoir été "très déçue" de sa huitième place au 54e concours de l'Eurovision, mais s'est dite heureuse que "la France ait été avec (elle)" au regard des audiences records réalisées par France 3, dimanche au micro de RTL.  Plus

18 mai 2009

Athlétisme à Manchester: Bolt s'amuse et impressionne sur 150 mètres

17.05.2009 Le triple champion olympique Usain Bolt a couru dimanche à Manchester le 150 m le plus rapide de l'histoire (14.35), une distance peu usuelle sur laquelle il a rassuré ceux qui avaient pu craindre que son accident de voiture nuise à ses performances.

Usain Bolt célèbre sa victoire au 150m à Manchester le 17 mai 2009

Usain Bolt célèbre sa victoire au 150m à Manchester le 17 mai 2009 ©  Andrew Yates

Le triple champion olympique Usain Bolt a couru dimanche à Manchester le 150 m le plus rapide de l'histoire (14.35), une distance peu usuelle sur laquelle il a rassuré ceux qui avaient pu craindre que son accident de voiture nuise à ses performances.

Pour sa rentrée, trois mois avant les Mondiaux de Berlin, Bolt a impressionné, semblant évoluer sur une autre planète que ses trois adversaires: le Britannique Marlon Devonish a fini plus de 70 centièmes derrière (15.07).

Sur la piste pourtant humide installée dans le centre de Manchester, et alors que sa préparation a été perturbée par son accident, il a parcouru les premiers 100 mètres en 9 sec 90. Entre le 50e et le 150e mètres, il a été chronométré en 8 sec 72...

Le plus rapide sur 150 m, distance peu courue et non reconnue par la fédération internationale d'athlétisme (IAAF), était jusqu'alors l'Italien Pietro Mennea (14.80 en 1983).

Après avoir longuement salué ses supporteurs, le Jamaïquain a semblé lui-même surpris de sa course: "C'est mon retour à la compétition et je viens d'arriver (ndlr: en Europe). Je ne suis pas dans la meilleure des formes, il me reste beaucoup de travail, mais j'y arrive", a-t-il dit.

L'impression de facilité dégagée donne du crédit à ceux qui le croient capable d'abaisser rapidement ses records du monde historiques établis sur 100 et 200 m aux jeux Olympiques de Pékin (9.69 et 19.30).

"Je n'y pense pas vraiment mais je crois que ça va être possible. Si tout se passe bien à l'entraînement, il ne devrait pas y avoir de problème. A Pékin, mon entraîneur disait que je courrai probablement en 9.54 et je pense vraiment en être capable", a déclaré Bolt.

"A chaque fois qu'il m'a annoncé un chrono, j'ai fini par le faire", a-t-il ajouté.

Lors de son passage à Manchester, Bolt a par ailleurs confirmé qu'il comptait s'essayer à terme au 400 m, dont le record (43.18) a été établi par Michael Johnson il y aura dix ans en août, lors des Mondiaux de Séville. "J'essaierai. Mon entraîneur me pousse vraiment à essayer ça", a-t-il déclaré sans donner de calendrier à ce nouveau défi.

"Mon objectif principal est de devenir une légende. Je vais travailler très dur pour y parvenir. Je viens de commencer." + d'infos sur http://www.greenlightcenter.fr/shop/page/2?sessid=La9TbFj6j0GY6sxCQSnx8K37kJr0S4vMtHwU7jGmK5iZLgpDfrjmgNkgXrYaNVdR&shop_param=

18 mai 2009

Le dictateur Franco avait perdu un testicule

17.05.2009 Le dictateur espagnol Francisco Franco (1892-1975) n'avait qu'un seul testicule, affirme dans le journal El Mundo dimanche le journaliste et écrivain espagnol José Maria Zavala, citant la petite-fille de l'urologue du dictateur.

Le dictateur espagnol  Francisco Franco à Madrid, en octobre 1967

Le dictateur espagnol Francisco Franco à Madrid, en octobre 1967 ©  AFP

Ana Puigvert, elle-même médecin, andrologue, a affirmé au journaliste que son grand-père Antonio Puigvert, un urologue reconnu qui a eu Francisco Franco comme patient, lui avait fait part à plusieurs reprises de cette particularité.

L'auteur a la certitude que cela est le résultat d'une blessure subie en 1916 par Franco lors d'une bataille, à El Biutz, non loin de Ceuta, aujourd'hui enclave espagnole en territoire marocain.

Dans la nuit du 28 au 29 juin 1916 Franco, alors capitaine, a mené un assaut au cours duquel il a été touché au bas ventre et sérieusement blessé dans le cadre des affrontements de la guerre du Rif, la région étant alors sous protectorat espagnol.

Le journaliste, citant divers auteurs de biographies de Franco, ajoute qu'une telle blessure aurait pu causer une stérilité chez le futur dictateur.

Il se fait l'écho de plusieurs ouvrages laissant entendre que l'unique fille du couple Franco, Carmen Franco, née en 1926, serait en réalité la fille du frère de Francisco Franco, Ramon Franco.

Francisco Franco, après avoir participé à un soulèvement militaire contre le régime républicain, qui a entraîné une guerre civile (1936-1939), a dirigé l'Espagne jusqu'à sa mort en 1975.

Sa disparition a ouvert la voie à la transition vers la démocratie, jusqu'aux premières élections libres de l'après-Franco, en juin 1977.

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