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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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28 janvier 2013

LES IMPLANTS DE MICRO-PUCES, LE CONTROLE DE L'ESPRIT ET LA CYBERNÉTIQUE

rfid implants rusty james
Par Rauni-Leena Luukanen-Kilde, docteur en médecine, ancien officier médical en chef de la Finlande.

En 1948, Norbert Weiner a édité un livre, "CYBERNETICS" (CYBERNÉTIQUE), définie comme une théorie de communication et de contrôle neurologique déjà en service dans de petits cercles en ce temps-là. Yoneji Masuda, le "père de la société de l'information," a affirmé son souci en 1980 que notre liberté est menacée de façon orwellienne par la technologie de la cybernétique totalement inconnue de la plupart des gens.

Cette technologie relie les cerveaux des gens, par l'intermédiaire de micro-puces implantées, aux satellites contrôlés par des ordinateurs géants basés au sol.

Les premiers implants cérébraux furent chirurgicalement insérés en 1974 dans l'état de l'Ohio, aux Etats-Unis, et également à Stockholm, en Suède. Des électrodes cérébrales furent insérées dans le crâne de bébés en 1946 à l'insu de leurs parents. Dans les années 50 et les années 60, des implants électriques furent insérés dans les cerveaux d'animaux et d'humains, particulièrement aux Etats-Unis, pendant la recherche sur la modification du comportement, et sur le fonctionnement du cerveau et du corps. Des méthodes de contrôle de l'esprit (mind control ou MC) furent employées dans des tentatives en vue de changer le comportement et les attitudes humains. Influencer les fonctions cérébrales devint un but important de l'armée et des services de l'intelligence. Il y a trente ans, les implants se sont révélés dans les radiographies, ayant la taille d'un centimètre. Les implants suivants rétrécirent jusqu'à la taille d'un grain de riz. Ils étaient faits de silicium, plus tard encore d'arséniure de gallium.

Aujourd'hui, ils sont assez petits pour être insérés dans le cou ou dans le dos, et également en intraveineuse dans différentes parties du corps pendant des opérations chirurgicales, avec ou sans le consentement du sujet. Il est maintenant presque impossible de les détecter ou de les enlever.

Il est techniquement possible que l'on injecte à chaque nouveau-né une puce, qui pourrait alors fonctionner pour identifier la personne pour le reste de sa vie. De tels plans sont discutés en secret aux États-Unis sans aucune diffusion publique concernant les problèmes liés à la vie privée qui sont impliqués.

En Suède, le premier ministre Olof Palme donna la permission en 1973 d\'implanter les prisonniers, et l'ex-Directeur Général Jan Freese révéla que des patients dans les maisons de retraite avaient été implantés vers le milieu des années 80.

La technologie est révélée dans le rapport suédois d'état 1972:47, STATENS OFFICIELLA UTRADNINGER (SOU)

Des êtres humains implantés peuvent être suivis n'importe où. Leurs fonctions cérébrales peuvent alors être surveillées à distance par des super ordinateurs et même être altérées par le changement des fréquences. Les cobayes utilisés dans des expériences secrètes ont inclus des prisonniers, des soldats, des patients atteints de maladies mentales, des enfants handicapés, des personnes sourdes et aveugles, des homosexuels, des femmes célibataires, des personnes âgées, des écoliers et n'importe quel groupe de personnes considérées comme "marginales" par les expérimentateurs de l'élite. Les expériences publiées sur des prisonniers la prison d'état de l'Utah, par exemple, sont choquantes pour la conscience. Les micro-puces d'aujourd'hui fonctionnent au moyen d'ondes radio de basse fréquence qui les visent. À l'aide des satellites, la personne implantée peut être pistée n'importe où sur le globe. Une telle technique figurait parmi un certain nombre de techniques testées pendant la guerre d'Irak, selon le Dr. Carl Sanders, qui a inventé l'interface l'interace biotique d'intelligence-équipée (IMI), qui est injectée dans des personnes. (Auparavant, pendant la guerre du Vietnam, des soldats furent injectés avec la "puce Rambo", conçue pour augmenter l'écoulement d'adrénaline dans la circulation sanguine.)

Les super ordinateurs de la National Security Agency des Etats-Unis (Agence de sécurité nationale ou NSA) et qui sont capables de calculer 20 milliards de par seconde pourraient à présent "voir et entendre" ce que soldats éprouvent sur le champ de bataille avec un système de télésurveillance (remote monitoring system ou RMS).

Lorsqu'une puce de 5 micromillimètres de diamètre (le diamètre d'un brin de cheveux est de 50 micromillimètres) est placée dans le nerf optique de l'oeil, elle capte les impulsions neurales du cerveau qui incarnent les expériences, les odeurs, la vue et la voix de la personne implantée.

Une fois transférées et entreposées dans un ordinateur, on peut renvoyer ces neuroimpulsions au cerveau de la personne par l'intermédiaire de la puce afin que ces expériences soient expérimentées à nouveau. En utilisant un système de télésurveillance (RMS), un opérateur d'ordinateur basé au sol peut envoyer des messages électromagnétiques (encodés comme des signaux) au système nerveux, affectant la performance de la cible.

Avec le RMS, des personnes en bonne santé peuvent être incitées à voir des hallucinations et à entendre des voix dans leur tête.

Chaque pensée, réaction, audition et observation visuelle cause un certain potentiel neurologique, des pics et des modèles dans le cerveau et ses champs électromagnétiques, qui peuvent à présent être décodés en pensées, images et voix. La stimulation électromagnétique peut donc changer les ondes cérébrales d\'une personne et affecter l'activité musculaire, provoquant des crampes musculaires douloureuses vécues comme une torture.

Le système électronique de surveillance de la NSA peut simultanément suivre et manipuler des millions de personnes. Chacun de nous possède une fréquence de résonance bioélectrique unique dans le cerveau, tout comme nous possédons des empreintes digitales uniques.

La fréquence électromagnétique (EMF) du cerveau étant entièrement codée, des signaux électromagnétiques pulsants peuvent être envoyés au cerveau, provoquant la voix les effets visuels que l'on désire que la cible éprouve. C'est une forme de guerre électronique.

Des astronautes américains furent implantés avant qu'ils aient été envoyés dans l'espace, de façon à ce que leurs pensées puissent être suivies et que toutes leurs émotions puissent être enregistrées 24 heures sur 24.

Le Washington Post a rapporté en mai 1995 que le prince William de Grande-Bretagne avait été implanté à l'âge de 12 ans. Ainsi, s'il était jamais enlevé, une onde radio avec une fréquence spécifique pourrait être envoyée jusqu'à sa micro-puce. Le signal de la puce serait suivi via satellite sur l'écran d'ordinateur du quartier général de la police, où les mouvements du prince pourraient être suivis. Il pourrait en fait être situé n'importe où sur le globe.

Les mass médias n'ont pas signalé que la vie privée d'une personne implantée disparaît pour le reste de sa vie. Il ou elle peut être manoeuvré(e) de nombreuses manières difféentes. En utilisant différentes fréquences, le contrôleur secret de cet équipement peut même changer la vie émotive d'une personne. Il ou elle peut être rendu(e) agressifve ou léthargique. Sa sexualité peut être artificiellement influencée. Des signaux de pensée et la pensée subconsciente peuvent être lus, des rêves peuvent être affectés et même induits, tous cela à l'insu et sans le consentement de la personne implantée.

Un cyber-soldat parfait peut donc être créé. Cette technologie secrète a été employée par les forces militaires dans certains pays de l'OTAN depuis les années 80 sans que les populations civiles et académiques aient entendu quoi que ce soit à son sujet.

Donc, peu d'informations sur de tels systèmes invasifs de contrôle de l'esprit sont disponibles dans les journaux professionnels et académiques.

Le signaux de l'intelligence de la NSA peuvent surveiller à distance l'information des cerveaux humains en décodant les potentiels évoqués (3.50hz, 5 milliwatts) émis par le cerveau. Des prisonniers sujets d'expérience à Gothenburg, en Suède et à Vienne, en Autriche, se sont avérés avoir [un mot manque ici] des lésions cérébrales.

Une circulation sanguine diminuée et un manque d'oxygène dans les lobes frontal et temporal droits sont les conséquences des endroits où les implants cérébraux sont habituellement utilisés. Un sujet d'expérience finlandais a subi une atrophie cérébrale et des attaques intermittentes de perte de conscience dues au manque d'oxygène.

Les techniques de contrôle de l'esprit peuvent être employées dans des buts politiques. Le but des contrôleurs de l'esprit est aujourd'hui d'inciter les personnes ou les groupes de personnes visés à agir contre leurs propres convictions et meilleurs intérêts. Des individus zombifiés peuvent même être programmés pour assassiner et ne rien se rappeler de leur crime par la suite. Des exemples alarmants de ce phénomène peuvent être trouvés aux États-Unis.

Cette "guerre silencieuse" est conduite contre des civils ignorants et des soldats par l'armée et par les agences de l'intelligence. Depuis 1980, la stimulation électronique du cerveau (ESB) a été secrètement utilisée pour contrôler les personnes visées à leur insu et sans leur consentement.

Tous les accords internationaux des droits de l'homme interdisent la manipulation non consentie des êtres humains -- même dans les prisons, et ce sans même parler des populations civiles.

Sous une initiative du sénateur américain John Glenn, des discussions ont débuté en janvier 1997 concernant les dangers d'irradier les populations civiles. Viser les fonctions cérébrales des gens avec des champs et des faisceaux électromagnétiques (à partir d'hélicoptères et d'avions, de satellites, à partir de camionnettes blanches garées, de maisons voisines, de poteaux téléphoniques, d'appareils électriques, de GSM, de la TV, de la radio, etc.), fait partie du problème de rayonnement qui devrait être abordé dans les corps de gouvernements démocratiquement élus.

En plus du contrôle de l'esprit électronique, des méthodes chimiques ont été également développées. Des drogues altérant l'esprit et différents gaz odorants affectant négativement la fonction cérébrale peuvent être injectés dans des conduits d'air ou des conduites d'eau. En outre, des bactéries et des virus ont été testés de cette manière dans plusieurs pays.

La supertechnologie d'aujourd'hui, reliant nos fonctions cérébrales par l'intermédiaire de micro-puces (ou même sans elles, selon la dernière technologie) à des ordinateurs à travers des satellites aux Etats-Unis ou en Israël, pose la plus grave menace pour l'humanité. Les derniers super ordinateurs sont assez puissants pour surveiller la population du monde entier. Que se produira-t-il lorsque les gens seront tentés par de fausses promesses afin de permettre que l'on insère des puces dans leurs corps? Un des leurres sera une "carte d'identité micro-puce". On a même secrètement proposé une législation obligatoire aux Etats-Unis afin de rendre criminel le fait de retirer un implant d'identification.

Sommes-nous prêts pour la robotisation de l'humanité et pour l'élimination totale de la vie privée, y compris la liberté de pensée? Combien d'entre nous voudraient céder leur vie entière, y compris nos pensées les plus secrètes, à Big Brother? Pourtant, la technologie existe afin de créer un "nouvel ordre mondial" totalitaire.

Les systèmes de communication neurologiques secrets sont en place pour contrecarrer la pensée indépendante et pour contrôler l'activité sociale et politique au nom des intérêts privés et militaires égoïstes.

Quand nos fonctions cérébrales seront déjà reliées aux ordinateurs géants au moyen d'implants radio et de micro-puces, il sera trop tard pour la protestation.

Cette menace peut être vaincue seulement en instruisant le public, en utilisant la littérature disponible sur la biotélémétrie ainsi que l'information échangée lors de congrès internationaux.

Une raison pour laquelle cette technologie est demeurée un secret d'état est le prestige répandu du MANUEL STATISTIQUE DE DIAGNOSTIC IV de psychiatrie produit par l'association psychiatrique américaine (APA) des Etats-Unis, et imprimé dans 18 langues. Les psychiatres travaillant pour les agences d'intelligence américaines ont sans aucun doute participé à l'écriture et à la mise à jour de ce manuel. Cette "bible" psychiatrique dissimule le développement secret des technologies de contrôle de l'esprit en étiquetant certains de leurs effets comme étant des symptômes de la schizophrénie paranoïaque. Les victimes de l'expérimentation du contrôle de l'esprit sont donc diagnostiquées ainsi de façon routinière, sur le mode du réflexe du genou, comme étant mentalement malades par des médecins qui ont appris la liste de "symptômes" du manuel statistique de diagnostic à l'école médicale.

On n'a pas enseigné aux médecins que les patients peuvent dire la vérité lorsqu'ils rapportent le fait d'être ciblés contre leur volonté ou le fait d'être utilisés comme cobayes pour des formes de guerre psychologique électroniques, chimiques et bactériologiques.

Le temps s'épuise pour changer la direction de la médecine militaire, et pour assurer le futur de la liberté humaine.

Rauni Kilde, docteur en médecine,

Source: http://www.raven1.net/kilde2.htm

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25 janvier 2013

Les liens secrets entre les jésuites ,les Rothchilds et le Vatican

stpaul

(Note: quand l'auteur de l'article ou Eric Phelps Jon parlent de "juifs" il faut bien comprendre qu'ils ne se réfèrent pas aux hébreux, mais bien aux sionistes)

Lorsque vous volez le Vatican, comme le cardinal l'a fait à la Loge PII, ils l'ont tué lui (Calvi), et ils ont pendu l'autre gars, en commençant par la juridiction d'amirauté, à leur premier pont sur la mer. Ils ont leurs assassins de partout pour exécuter les ordres. Ce sont des machines. Ils sont de parfaits «Candidats de Mandchourie» et ils tueront les papes, les cardinaux, les présidents, rois et empereurs, pour maintenir le pouvoir des Jésuites. Ils sont absolument impitoyables, exactement comme ils disent qu'ils le seraient dans les protocoles: "Nous sommes sans merci"

Martin: Quand vous regardez le monde d'aujourd'hui, qui voyez-vous qui pourrait s'opposer à eux?

Phelps: C'est intéressant. J'ai un ami qui fait souvent des voyages à Haïti. Je lui ai parlé des Jésuites. Il a réussie à obtenir une entrevue avec certaines personnes, et il a constaté que Papa Doc avait expulsé les Jésuites d'Haïti.

Martin: Sans blague?

Phelps: C'est exact. N'est-il pas intéressant ? Son fils a également été chassé du pouvoir et le gars qu'ils ont mis à sa place, je crois que c'était Aristide, est un membre du Council on Foreign Relations et un pion complet du Pape et de l'Ordre des Jésuite, c'est pour cette raison que lorsque les Haïtiens ont voulu chasser Aristide du pouvoir, cet être immonde, le gouvernement à Washington contrôlé par les jésuites a lancé un embargo contre Haïti, détruisant le pays. Voyez comment le gouvernement américain utilise sa puissance militaire, politique et financière pour maintenir le pouvoir temporel du Pape? Et ce n'est pas seulement en Haïti, c'est de partout. La Russie en est un autre exemple.

Martin: Ne voyez-vous pas très prochainement venir en Israël, certains de ces pouvoirs pour la reconstruction du Temple de Salomon? Ne voyez-vous pas quelques conflits avec le pouvoir actuellement en place?

Phelps: De quels pouvoirs voulez-vous me parler ?

Martin: Je ne sais pas; il me semble qu'il y en ait beaucoup qui soient impliqués.

Phelps: Nous devons d'abord rappeler la création de la nation d'Israël. La Première Guerre Mondiale a préparé la terre pour le peuple. La Seconde Guerre Mondiale a préparé le peuple pour la terre. La Troisième Guerre Mondiale, la Bataille d'Armageddon, «préparera les gens pour leur Messie » avec la repentance nationale qui réalisera que «Jésus, le Messie, est le sauveur et les livrera».

Le gouvernement actuel d'Israël a été mis en place par le Haut-Maçon Rothschild qui contrôle les juifs, et la famille Rothschild a une alliance avec le général des jésuites depuis 1876, avec Adam Weishaupt. Ce sont ces mêmes puissants Rothschild qui ont trahi les juifs en les donnant aux mains des nazis, faisant tuer de nombreux juifs partout en Europe, trahissant leur propre peuple juif. Ce sont toujours ces mêmes puissants qui dirigent aujourd'hui la nation d'Israël.

J'ai lu un paragraphe très intéressant de Mark Lane dans son livre « Plausible Denial » où il parle d'un Juif en Israël qui a écrit sur certains criminels juifs impliqués avec les nazis et qui sont maintenant avec le Mossad. L'homme qui a écrit cet article a été abattu en bas de chez lui.

Ainsi, Rome contrôle le gouvernement israélien. Il contrôle le gouvernement israélien à travers le Mossad.

Qui a formé le Mossad? Reinhard Gehlen.

Reinhard Gehlen

Nous trouvons ce fait dans le travail de Loftus «The Secret War Against The Jews » raconté dans le détail.

Alors qu'avons-nous? Nous avons de la haute trahisonet des traitres de la race juive qui sont là aujourd'hui en Israël, et dont leurs propres dirigeants sont fidèles à Rome et à l'Ordre des Jésuites. Et pour montrer cela, nous avons un immence édifice Rockefeller à Jérusalem; nous avons un centre d'ophtalmologie à Jérusalem dirigé par les Chevaliers de Malte.... Mais il n'y a rien ! Seulement des Chevaliers de Malte, de Haut Francs-Maçons et l'Ordre des Jésuites qui dirigent tout Israël.

Donc qu'est-ce-qu'il va se passer ? je pense que le Dôme du Rocher (note : appelé parfois mosquée d'Omar à tort, « premier monument qui se voulut une création esthétique majeure de l'Islam », est un sanctuaire érigé sur ordre du calife Abd al-Malik ben Marwan à Jérusalem, sur l'Esplanade des mosquées (Haram al-Sharif), troisième lieu saint de l'islam, où s'élève aussi la mosquée al-Aqsa, et destiné à abriter le « Rocher de la Fondation » ) va être retiré en quelque sorte où déplacé ailleurs car il se trouve sur le site du Temple, et il doit être enlevée.

Si j'étais le général des jésuites, je ferais en sorte qu'un bombardier américain le fasse. Parce que je voudrait créer la haine universelle pour cette nation des États-Unis, parce que dans les Etats-Unis il ya plus de protestants et plus de Juifs que n'importe dans quel pays dans le monde, et "nous avons" appris à tuer tous ces gens. Alors quoi de mieux que de créer un djihad, une attaque musulmane fanatique contre les Etats-Unis, couplée à une invasion chinoise de l'Est. C'est ce que je pense qu'il va arriver.

Les Juifs ne vont pas détruire ce site du Temple car s'ils le font, Rome va détruire leurs efforts pour la reconstruction du Temple.

Parce que, si les musulmans contrôlent l'ensemble de Jérusalem, ce temple ne sera jamais reconstruit. Il doit rester dans les mains juives, parce que les Juifs, et à juste titre, ont besoin de leur propre patrie. Ils ont droit à une nation. Et ils n'ont jamais eu leur propre temple de culte. Ils ont légitimement le droit à cela.

Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils sont utilisés par les jésuites pour reconstruire leur propre temple, qu'ils aimeraient l'avoir reconstruit pour le pape, afin qu'il puisse s'asseoir et être l'homme du péché, l'Anti-Christ du Livre de Daniel, chapitre 9. C'est ce que je vois venir pour Israël.

L'assassinat de Rabin? Il voulait en donner trop. Il voulait probablement donner une partie de Jérusalem. Les jésuites ne permettront jamais cela. Ainsi, ses gardes du corps ont juste fait un pas sur le côté et le Mossad l'a tué. Et on en a plus jamais entendu parlé !

La Communauté de Renseignement International de Rome du Général Jésuite effectue tous les assassinats de haut niveau, tue quiconque contre se place contre leur programme. Et Olivier Cromwell le savait déjà à son époque et c'est pourquoi il se protégeait en ayant comme gardes du corps ses 160 plus valeureux "Ironsides» (Côtes de Fer).

Alors, quelqu'un qui voudrait résister à l'Ordre des Jésuites doit le faire comme s'il s'agissait d'une question de conviction "religieuse", protégé par Dieu et les hommes bons qui sont loyaux envers Lui. Si c'est simplement politique, avec un employé du service secret, vous pouvez l'oublier.

Martin: Revenons à la cathédrale Saint-Patrick à New York. Pourquoi est-elle si importante? Vous parlez du pape américain. Encore une fois, qui est cette personne?

Phelps: le Cardinal O'Connor.

Martin: Maintenant, quel est son rôle aux Etats-Unis?

Phelps: Ok, souvenez-vous d'abord que ce titre de « Pape Américain » lui a été donné par Conney dans son travail. John Conney a écrit « The American Pope » en 1988 si je ne m'abuse, donc beaucoup de cette information est prise à partir de ce document.

Le Pape américain est le Cardinal de New York. Il est le Cardinal le plus puissant des États-Unis. Il est ce qu'on appelle «le Vicaire Militaire».

Le Vicaire Militaire est à la tête de tous les ordres militaires au sein des Etats-Unis qui sont : les Chevaliers de Malte et les Chevaliers de Colomb. Il est également aux commandes dans le privé de «La Commission» (le plus grand conseil de la mafia américaine), car le Cardinal Spellman était un intime de Joe Kennedy et Joe Kennedy était un intime de Frank Costello.

Nous voyons aussi que c'est le Cardinal Spellman qui a permis à "Lucky" Luciano d'être libéré de la prison de New-York et de retourner en Italie en 1946. Et ceci est la cause du « Projet Luciano » que je mentionne dans mon livre. Mais Lucky Luciano et sa Mafia de la côte Est, ont travaillé en collaboration avec la Marine américaine, soi-disant pour protéger la côte Est des attaques des U-boot allemands.

Etait-ce un « Payback » ? Un remboursement ? Le Cardinal Spellman a fait libéré Lucky Luciano, ce sale, méchant, mauvais, salaud sans cœur spirituel, qui contraignait les jeunes filles à la prostitution, probablement l'une des choses les plus cruelles que les hommes peuvent faire. Il est donc libéré et envoyé à Rome.

Lorsque le moment de l'assassinat du président Kennedy arrive, le Cardinal a besoin d'une faveur. Après tout, il avait libéré Luciano. C'est ainsi que la Mafia entra dans le jeu avec les de participations de Jack Ruby, Carlos Marcello, Santos Trafficante, tous les Dons haut-placés. Pourquoi ça? Parce que le Cardinal de New York contrôlait « La Commission ».

Et cette Commission, vous savez ce qu'elle contrôlait? Tous les secteurs du camionnage, tous les supermarchés, leur pouvoir est au delà de notre imagination la plus folle, devancé seulement par les Chevaliers de Malte. Et, bien sûr, tous ont le contrôle de la Federal Reserve Bank.

Le cardinal qui contrôle la Banque Réserve fédérale à travers le Conseil des Relations Etrangères. Le Council on Foreign Relations appartient au Cardinal. Spellman n'était pas un membre de celle-ci, mais deux des membres les plus puissants étaient des Chevaliers de Malte: Henry Luce et J. Peter Grace, et aussi William F. Buckley, jusqu'à ce jour.
William F. Buckley est en effet l'un de mes ennemis, parce que je le nome, et c'est un puissant multi-milliardaire qui a participé à l'assassinat de Kennedy, tout comme Iacocca, un autre Chevalier. Ces deux hommes sont soumis au Cardinal O'Connor et feront tout ce qu'il demande.

Martin: Savez-vous qui est le chef des Chevaliers de Malte, maintenant?

Phelps: Oui, son nom est Flynn. Il a pris le poste de Grace à sa mort en '93. Flynn est le chef de la branche américaine. Le chef de la branche dans le monde entier, les Chevaliers de Malte internationale, était Andrew Bertie, c'est un Anglais. Et vous pouvez le trouver que dans le National Catholic Reporter, quand vous allez voir après leurs divers articles sur les Chevaliers de Malte.

Martin: Est-ce que vous pensez que les Chevaliers de Malte rencontrent et tiennent des réunions avec les jésuites ?

Phelps: Oh, bien sûr. Souvenez-vous qu'Alexander Haig est un puissant Chevalier de Malte et que son frère est un jésuite.

Alors, bien sûr qu'ils ont des réunions. Les Hauts Chevaliers de Malte qui se réunissent dans leur palais sur l'Aventin Hill à Rome, bien sûr qu'ils rencontrent le Général des Jésuites, et ainsi de suite. Le Comte Von Hoensbroech, qui était un noble allemand et qui a été jésuite pendant 14 ans a écrit un ouvrage en deux volumes appelé « Fourteen Years A Jesuit ». Son père était un Chevalier de Malte. Oui, les Jésuites travaillent en collaboration et ont des réunions régulières avec les Chevaliers de Malte.

Raymond Flynn (1939) avec Jean-Paul II

Les Chevaliers contrôlent l'argent. Les Chevaliers contrôlent les banques. Ils contrôlent la Banque du Canada, la Federal Reserve Bank, la Banque d'Angleterre; ils contrôlent le système bancaire. Ce sont eux qui étaient derrière le naufrage du Titanic, avec la création de la White Star Line, JP Morgan et d'autres.

Martin: Alan Greenspan en ferait partie alors ?

Phelps: Alan Greenspan est un juif, sans doute un franc-maçon, parce qu'il est le leader du Temple appelée la "Federal Reserve Bank" et ils ont toujours mis les juifs en premier plan de sorte que l'on puisse accuser la race juive aux Etats Unis afin de créer l' antisémitisme partout comme l'avait déjà fait Charles Coughlin, prêtre jésuite, à la radio dans les années 30.

Greenspan, Bloomenthal, Warburg, et tous les Juifs doivent être publiquement critiqués, parce qu'ils ont créé le génocide de masse de la race juive aux Etats-Unis. Les Juifs sont accusés en ce moment pour la politique étrangère en Bosnie. Madeline Albright, qui est elle-même juive, et bien, ils l'accusent pour ce qui se passe en Serbie ! J'ai un bon ami serbe qui l'accuse. Je lui ai dit qu'elle est juste un pion du CFR jésuite. N'accusez pas le peuple juif. Ce sont ces juifs «pions» qui sont loyaux au pape et ce sont les jésuites qui font cela.

Les sionistes (les Jésuites sont les plus grands sionistes) Ils contrôlent tous les hauts sionistes historiques tels que Theodor Herzl, David Ben-Gourion et Golda Meir. Le sionisme est un terme maçonnique, inventé par les jésuites. Les jésuites sont les dirigeants, sont les protocoles, sont les Sages de Sion. Oui, les sionistes sont en effet, le mal et les méchants, mais ils sont contrôlés par Rome. Les Juifs ne sont pas tous sionistes.

Je me souviens quand je suis allé à Jérusalem et en Israël en 1976, une dame a dit à cet homme particulier que j'avais rencontré: «Vous êtes plus sioniste que nous ne le sommes, nous même !" Et j'ai pensé: «Qu'est-ce que ça veut dire ? Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire."

Je ne n'ai compris que plus tard pourquoi Yasser Arafat disait qu'il ne haïssait pas les juifs alors qu'il ne supportait pas les sionistes. Et j'ai pensé: «Quelle est la différence?" Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'il y avait une grande différence entre ces sionistes et les autres Juifs. Les Juifs orthodoxes ne peuvent pas supporter les sionistes.

Alors, quelle est cette différence? Les sionistes sont des communistes socialistes contrôlés par Rome. Ils sont athées, tout comme les Jésuites, mais ils sont utilisés pour reconstruire la nation d'Israël. Ils sont les ennemis du peuple juif en soi.

Il n'y a pas de conflits en cours dans le Moyen-Orient. Il n'y a aucun conflit en cours avec les pays arabes. Toutes les nations arabes sont sous le commandement des rois francs-maçons ou iotollas. Saddam Hussein n'est pas l'ennemi de George Bush, ils sont deux frères, des frères de la loge. Tout ceci a été mis en place pour tuer les arabes pour la protection de l'Etat sioniste d'Israël.

Martin: En effet, Bush et Saddam ont été des partenaires en affaires. Nous en avons déjà parlé récemment dans les précédents numéros de notre journal.

Phelps: Bien sûr. C'est pourquoi ils n'ont jamais tué Saddam. Ils auraient pu facilement le tuer. La CIA peut tuer tous les gens qu'ils veulent. Ils auraient pu facilement tuer Saddam et s'en aller. Ils auraient pu tiliser leurs propres agents arabes là-dedans. Mais Saddam était un outil très important.

Martin: Il l'est toujours.

Phelps: Bien sûr qu'il l'est ! Ils gardent les peuples arabes et des nations en échec pour les faire contrôler par leurs dirigeants. Et quand ils commencent à devenir un peu trop « hors de contrôle » dans leur fanatisme musulman, ils font naître une guerre ce qui leurs permet de les tuer par paquets. Vous comprenez mieux maintenant?

Martin: Il y a une déclaration que vous faites dans votre livre sur les jésuites et sur leur contrôle de la Nation de l'Islam, et qui était presque une déclaration surprenante à lire. Je pense que quelqu'un comme Louis Farrakhan se mettrait en colère sur ça.

Phelps: Ouais, il pourrait me détester pour ça. Eh bien, réfléchissons un peu ici:

Chicago est gouverné par l'archevêque de Chicago, un Cardinal. Avant c'était le Cardinal Cody mais je ne sais pas qui c'est maintenant. Pensez-vous que quelque chose puisse se passer à Chicago sans avoir eut auparavant l'approbation du cardinal?

Où la Nation de l'Islam a-t-elle était fondé? Chicago.

Où est se trouve le « manoir meurtrier » de Louis Farrakhan? A Chicago ! Et il y vit comme un roi.

Que distribue-t-il ? Il distribue les Protocoles des Sages de Sion à l'ensemble de la Nation Noire trompée par "les gens de l'Islam", de sorte qu'ils puissent haïrent les Juifs, tout comme le Klu Klux Klan.

C'est exacte! Ces trois petites bouchées prouvent que la Nation de l'Islam est totalement sous le contrôle des jésuites. Ils vont être utilisés pour fomenter l'anarchie et l'agitation, car ils possèdent une armée appelée «le fruit de l'Islam», et ils en ont des millions parsemés dans toutes les grandes villes, des armes (les fruits de l'Islam) amassées de partout, afin qu'ils puissent commencer la guerre. Et quand cela arrivera, vous voyez, alors les Frères .∙. à Washington pourront mettre en application la loi martiale, suspendant la constitution, et les jésuites auront ce qu'ils voulaient.

Ainsi, ils utilisent ces Noirs dans le Nord, les gens qui détestent les blancs, pour leur propre destruction, la destruction du peuple noir lui-même! Et la Nation de l'Islam fait partie de cela!

Quand j'étais dans la Force aérienne, et que je m'étais retrouvé en prison pendant environ 10-15 jours, il y a 10 ans de cela, la Nation de Islam était primordiale, ou essayait d'être primordiale, là-bas. Tous les Noirs en prison devenaient musulmans. Il s'agit d'une religion portant à la «haine de l'homme blanc». Tout homme blanc est un blanc avec les yeux bleus du Diable. Et ils se la jouent « le tueur du Zodiac », de retour en Californie. Donc, c'est une religion pour la «haine de l'homme blanc", conçue pour fomenter l'agitation et les troubles.

Martin Lucifer King a été intimement impliqué avec eux. Le seul problème c'est que Malcolm X l'a découvert et il a réalisé qu'il avait été utilisé et il s'est éloigné de ça. C'est pour cette raison qu'il a cessé d'être un agitateur.

Martin: Malcolm X était en avance sur son temps.

Phelps: Ouais. Malcolm X était un bon gars.

Martin: Oui, il était.

Phelps: Malcolm X, même s'il a été utilisé par des Jésuites parce qu'il détestait la Bible du Roi Jacques (les protestants) fut un grand agitateur. Quand il est allé à la Mecque, il a changé.

Martin: Oui, il l'a fait.

Phelps: Et quand il est revenu, il a cessé d'être un agitateur. Il a arrêté de haïr l'homme blanc. Il a commencé à mettre en place le Mouvement afro-américain. La conséquence c'est qu'il fut assassiné par les hauts dirigeants du FBI et de ceux la Nation de l'Islam.

Et qu'est-ce qu'ils ont en commun? La franc-maçonnerie Satanique de haut niveau.

Et donc, nous avons les francs-maçons qui ont le contrôle sur la Nation de l'Islam et le Klu Klux Klan. Les uns agitant les noirs, les autres agitant les blancs à la gloire de l'Ordre des Jésuites. L'autre mouvement des droits civiques avait aussi les jésuites avec Lafarge. Le jésuite LaFarge était un grand agitateur du mouvement des droits civils. Et l'agitation conduit à la fusion, le mélange racial, la destruction de la race blanche et de la race noire, produisant une nation d'hybrides qui ne peuvent pas maintenir un gouvernement libre.

C'est ce qu'ils ont proposé de faire dans la première Reconstruction, mais elle a échoué, de sorte qu'ils ont réussi dans la deuxième Reconstruction pendant les années 60. Les Jésuites sont les maîtres des races. Ils connaissent leurs forces et leurs faiblesses.

La seule race qui a résisté avec succès à l'Ordre des Jésuites est le blanc anglo-celtique, race saxonne, avec une Bible dans une main et un pistolet dans l'autre. Et donc ils doivent leurs prendre la Bible du Roi Jacques, leurs prendre le fusil, et détruire cette race Et c'est ce qu'ils font essentiellement ici. Je sais que c'est une déclaration raciste, mais je suis désolé, c'est juste comme cela. C'est de l'Histoire et c'est ce qu'ils font.

Sources : http://www.theforbiddenknowledge.com/hardtruth/blackpope.htm
Le livre: http://www.bibliotecapleyades.net/archivos_pdf/vatican_assassins.pdf (en anglais

 

21 janvier 2013

Le président Barack Obama et le clonage pour une guerre des étoiles à venir

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vous pensiez que dans le film le titre de guerre des etoiles et retour des clones etait innocent ,non c'est le plan juste sous vos yeux ........."un clone n'apas d'ame pas de chakras du coeur alors il est juste une véhicule pour des entitées de l"astral désincarné,ainsi ils pénétreront physiquement dans notre dimension .......

Le président Barack Obama a ouvert les portes au clonage humain et combiner notre programme spatial de la NASA avec les militaires. Le monde est très différent de celui que nous avons été amenés à croire.
pour comprendre la guerre à venir il faut comprendre quelles  sont les parties en présences les loges luciférienne créateur de la laïcité "sans le savoir ils pensent aider au developpement de la société ce sont juste des marionettes " là et la ruse suprême sous couvert d'egalité de paix et liberté
ce sont les dessins du malin que l'on met en place avec la perte au passage des repères moraux familiaux et religieux le monde est décadent et ce sont les idoles qui mènent la danse ,dans ce bal des damnés les barrières de la compréhension s'effondre une aà une comme s'effondre le mur de notre compréhension et de nos croyances .....


Obama Cloning & the Coming Space War 1/4 VOSTFR par Super_Resistence
Obama Cloning & the Coming Space War 2/4 VOSTFR par Super_Resistence
Obama Cloning & the Coming Space War 3/4 VOSTFR par Super_Resistence
Obama Cloning & the Coming Space War 4/4 VOSTFR par Super_Resistence

17 janvier 2013

Histoire d'Ignace de Loyola et de la Compagnie de Jésus par j.Labruyère

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" Avec les Jésuites il ne peut y avoir de paix dans les États. " (Pape Clément XIX)

" Je n'aime pas l'Institut des Jésuites. Élevé dans leur sein, je savais discerner, dès cette époque, l'esprit de séduction, d'orgueil et de domination qui se cache, ou qui se révèle dans leur politique, et qui, en immolant chaque membre au corps et en confondant ce corpus avec la religion, se substitue habilement à Dieu et aspire à donner à une secte surannée le gouvernement des consciences et la monarchie universelle de la conscience humaine. " (Alphonse de la Martine)

Les Jésuites! Ah, les Jésuites ! Un sujet bien usé, dira-t-on? Et l'on affectera d'en rire et de passer à autre chose. Notons simplement que les Jésuites ne sont pas étrangers à cet état d'esprit, et qu'ils font tout pour le répandre et le maintenir. Ils font de la religion un instrument politique. Désarmer toute opposition, afin d'avoir le champ libre, égarer les esprits, brouiller les cartes, ce sont des exercices où ils excellent. Nous le montrerons au cours de cet exposé, aussi succinct et insuffisant qu'il soit.




Les Origines


La Compagnie de Jésus a été fondée par l'Espagnol Inigo Lopez de Recalde, connu sous le nom d'Ignace de Loyola. Né à Loyola, en 1491, Ignace était, à l'âge de 23 ans, un jeune officier qui menait une existence très mondaine et même très dissipée. Il avait eu maille à partir avec les tribunaux de l'Ordinaire de Pampelune, pour avoir commis " d'énormes délits " pendant les nuits du Carnaval. (meurtre, viol ?)

Il ne songeait nullement a devenir un ascète et encore moins un " saint " de la Sainte Église catholique et romaine...

En 1521, Pampelune étant assiégé par les troupes françaises, Don Ignace est grièvement blessé à la jambe. Il doit subir une opération pénible. Il était presque guéri, lorsqu'il s'aperçoit que sa jambe fracturée resterait plus courte que l'autre. Désolé, mais courageux, il n'hésite pas à briser lui-même sa jambe de nouveau, espérant par un traitement approprié la voir reprendre par la suite sa longueur primitive.

Il endura de grandes souffrances, pendant de longs mois, mais n'en resta pas moins boiteux. C'est au cours de cette inaction prolongée que son esprit fut attiré par les questions religieuses. Il se mit a lire des ouvrages de piété. D'autre part, devenu infirme, obligé de renoncer à la carrière militaire, désespéré d'abord, il cherche ensuite à orienter son activité dans une autre direction. On le soigne à Manrèse. Il se retire souvent dans une grotte voisine, afin de méditer à son aise. C'est dans la grotte de Manrèse qu'Ignace recevra --- de source divine --- la révélation du nouvel ordre religieux qu'il est appelé à fonder. Il prétendra plus tard que les constitutions et les règles de cet ordre (la Compagnie de Jésus) lui ont été dictées ou inspirées directement par Dieu.

Contentons-nous, pour l'instant, de remarquer ceci : si Loyola n'avait pas eu la jambe cassée à la guerre, il n'eût pas été visité par la Grâce de Dieu et il n'aurait pas fondé l'ordre des Jésuites. Cette fondation, qui a joué un rôle si important dans l'histoire de la Catholicité et du monde, est donc simplement la conséquence d'un fait insignifiant en lui-même. Un jeune officier libertin se voit contraint de renoncer aux gloires de la guerre et aux joies mondaines, il tombe dans la dévotion, sincère ou non. Et plus tard, ne voulant pas rester inactif, il cherchera la satisfaction de ses ambitions dans une autre direction que celle qu'il avait primitivement adoptée...





Son instruction était nulle. A 33 ans, il était complètement ignorant et dut se mettre à étudier --- avec une rare volonté, il faut en convenir. Il avait le don d'une parole entraînante et il semble avoir exercé une incontestable influence sur ceux qui l'entouraient et le suivaient. Ignace rêvait donc d'organiser un nouvel ordre religieux, une sorte de phalange militaire (son tempérament autoritaire l'y disposait) destinée à venir à la rescousse de l'Église romaine, combattue de tous côtés. Luther venait de se dresser, en révolté, devant le Vatican et ses trafics. La réforme protestante s'infiltrait partout et faisait des progrès inquiétants.

Les papes offraient a Rome un spectacle peu édifiant et Ignace lui-même, parlant de Rome dans une lettre, écrit qu'elle est " vide de bons fruits, abondante en mauvais ". Plus tard, les Jésuites se flatteront faussement d'avoir sauvé l'Église catholique (au prix de sa mise sous tutelle par les Jésuites). Ignace se met donc à l'œuvre, mais il se heurte à de nombreuses difficultés. Avant 1543, avant même que ses projets soient venus à maturité, il avait déjà eu 8 procès devant les tribunaux ecclésiastiques et l'Inquisition --- laquelle s'inquiète de ses menées. Il parvient à échapper à ses griffes, mais il doit quitter l'Espagne, car les Inquisiteurs lui rendent toute activité impossible. Loyola vient donc en France, et c'est à Montmartre qu'il fondera (le 15 atout 1534) l'ordre de la Compagnie de Jésus. Ses collaborateurs sont peu nombreux. Les Jésuites sont sept, en tout: 5 Espagnols, 1 Portugais, 1 Savoyard. Pas un Français. Et par la suite, jamais un Français ne sera général des Jésuites.




15 août 1534 - Ignace et six compagnons, "Pierre Favre,
François-Xavier, Diego Laynez, Simón Rodriguez, Alonso Salmerón,
Nicolás Bobadilla" font leurs premiers voeux lors de la messe
célébrée par Pierre Favre dans la Chapelle de Montmartre à Paris.







Influences musulmanes


Fondée en 1534, la Compagnie est approuvée par le pape Paul III dès 1540. Le Vatican semble avoir compris bien vite tout le parti qu'il pourrait retirer d'une semblable milice, à condition, bien entendu, qu'elle lui fût entièrement subordonnée ( ce qui n'a pas été le cas par la suite, bien au contraire ). Dominicains et Franciscains, autorisés naguère par Innocent III, n'avaient-ils pas rendu de signalés services à l'Église Catholique et ne pouvait-elle en attendre d'aussi grands de la nouvelle Compagnie ? Certains écrivains ont discuté la question de savoir si Loyola fut un imposteur ou un fou. Etant très ambitieux, voulant jouer un rôle important, Ignace a joué la comédie de Manrèse et a monté très adroitement toute son affaire. On a prétendu qu'il s'était inspiré d'une secte musulmane, les Haschischins (dont on a fait les Assassins,) qui prenaient du haschisch, pour se mettre dans un état spécial. Loyola remplaça le haschisch par le mysticisme poussé jusqu'à l'exaltation --- et les résultats furent identiques. Le chef des Haschischins ou Ismaïliens, Hassan Ibn Sabbah devint célèbre sous le nom de " Vieux de la Montagne ". Muller avait déjà relevé " l'étrange analogie théorique et pratique des deux obéissances: celle des Jésuites et celle des Khouans " (cité par l'abbé Mir). L'abbé Victor Charbonnel publia en 1899, dans la Revue des Revues, une étude sur les origines islamiques de la Compagnie de Jésus. Certains rapprochements sont curieux: TEXTES MUSULMANS: " Tu seras entre les mains de ton cheikh comme entre les mains du laveur des morts " (Livre de ses appuis, par le cheikh Sisnoussi, traduction de Colas; livre antérieur aux Exercices et aux Constitutions d'Ignace.) " Les Frères auront pour leur cheikh une obéissance passive; ils seront entre ses mains comme le cadavre aux mains du laveur des morts ". (Dernières recommandations dictées à son successeur par le Cheikh Aliel-Djemal, de la Congrégation du Derquaonas.)

TEXTES DE LOYOLA: " Que ceux qui vivent dans l'obéissance se laissent conduire par leur supérieur, comme le cadavre qui se laisse tourner et manier en tous sens ". (Constitution de la Compagnie de Jésus, 6e partie - I) " Je dois me remettre aux mains de Dieu et du supérieur qui me gouverne en son nom, comme un cadavre qui n'a ni intelligence ni volonté. " (Dernières recommandations dictées par Ignace de Loyola peu de jours avant sa mort. Bartoli / Ignace de Loyola, II). Les Maures avaient laissé en Espagne des traditions nombreuses et toute une littérature. Il est vraisemblable, par conséquent, que Loyola ait eu connaissance de ces principes autoritaires et qu'il se les soit appropriés.

" Ignace, c'est un petit-petit nom charmant… "







Premières difficultés et premiers succès


En formant sa milice sur cette base tyrannique, on ne peut affirmer qu'Ignace avait prévu toutes les fautes et tous les crimes qui s'ensuivraient. Certains de ses successeurs, tels que Lainez et Salmeron, ont d'ailleurs accentué encore ses tendances, mais cet ancien officier, au tempérament dominateur, comprenait qu'il lui était nécessaire de subordonner étroitement ses affidés pour arriver au but poursuivi. Dès l'origine de la Compagnie, Ignace se heurte à la jalousie des autres congrégations, lesquelles voient d'un oeil hostile surgir une concurrence qui menace d'être redoutable. Les Augustins et les Dominicains la combattent âprement, mais les " enfants d'Ignace " vont se défendre avec énergie et par tous les moyens. Le 17 avril 1541, Ignace est solennellement reconnu comme Général de la Compagnie. Il le restera jusqu'à sa mort à Rome en 1556. Le pape Paul IV lui-même prit ombrage de la Compagnie et tenta de modérer les ambitions envahissantes de ses dirigeants. Ignace était alors malade, à l'agonie; il ne put organiser la résistance, mais il chargea son successeur Lainez de le faire à sa place. Peu de temps après la mort d'Ignace, le pape Paul IV mourut à son tour, en effet, et miraculeusement. Ses neveux (dont l'un était cardinal) furent jetés en prison et livrés au bourreau. Les crimes qui leur étaient reprochés étaient pourtant communs à toutes les familles des papes qui se succédaient alors sur le trône de saint Pierre, donnant un singulier spectacle. La Compagnie, non seulement était vengée, mais elle avait montré sa puissance. D'ores et déjà, elle est décidée à se frayer la voie, sans hésiter sur le choix des moyens à employer. Sur son lit d'agonie, Ignace fit déployer une carte du monde, sur laquelle les établissements des Jésuites sont marqués en rouge.

Le P. Bobadilla les lui indique: 12 provinces; 100 maisons ou collèges; des milliers de membres répandus partout. Ce résultat avait été réalisé dans une courte période de 16 années seulement. En 1609, c'est-à-dire 53 ans après sa mort, Ignace sera béatifié et sa Compagnie, continuant de grandir, comprendra 33 provinces (au lieu de 12) 356 maisons ou collèges (au lieu de 100) et plus de 11.000 membres...

NOS SOURCES. Nous allons à présent étudier, successivement, le fonctionnement de la Compagnie, son esprit, ses principes, son oeuvre --- à travers l'histoire, empruntant les éléments de notre récit à toutes les sources impartiales et véridiques. Il existe, on s'en doute, un grand nombre d'ouvrages rédigés à la gloire de l'illustre Compagnie. Ils suintent le parti pris à toutes les lignes et ils dénaturent les faits d'une façon systématique. Le pape Clément XIV (qui prononça la dissolution des Jésuites) a pu dire avec raison que c'était l'orgueil qui avait perdu la Compagnie. Les Jésuites se sont grisés de leurs succès. Ils ont mis leur Compagnie au-dessus même de l'Église - et au-dessus du Christ. Le Père Suarez dit " qu'un profès instruit, en demeurant dans son humble état, est plus utile à l'Église que s'il avait accepté un évêché ". Le Père Lainez (qui succéda a Ignace), dans une lettre adressée à toute la Compagnie, déclare que " ni parmi les hommes, ni parmi les anges eux-mêmes, on ne saurait rencontrer un plus sublime office " (que le leur...)

Les sombres Jésuites se croient donc supérieurs aux anges eux-mêmes " La Compagnie surpasse l'Église, tant parce qu'elle est le monument qui a révélé à la terre les merveilles du Christ, que par les prérogatives singulières qu'elle octroie et décerne à ses fils. Dans l'Église, le bon grain est mêlé à l'ivraie, et beaucoup y sont appelés, peu sont élus; il n'en est pas de même pour la Compagnie, où tout est choisi, limpide, pur et exquis... Les missionnaires de la Compagnie sont des Hercule, des Samson, des Pompée, des César, des Alexandre. Tous les Jésuites en général, sans aucune exception, sont des lions, des aigles, des foudres de guerre, la fleur de la milice de l'Église. Chacun d'eux vaut une armée... Saint Ignace dépasse et surpasse tous les fondateurs d'ordres religieux. C'est lui qui s'est le plus rapproché du Christ. Il a vu intuitivement la Divine Essence. En fondant la Compagnie, il a fondé pour la seconde fois l'Église. Sa conversation avait un si divin attrait que les habitants du Ciel descendaient sur la terre pour l'écouter... " Ces éloges grotesques (hérétiques selon la doctrine catholique) semblent l'œuvre d'un farceur ou d'un fumiste. Ils sont pourtant extraits d'un livre officiel de la Compagnie : " Imago primi saeculi Societatis Jésus ", publié en Belgique pour célébrer le centenaire de l'Institut, gros volume de plus de 1.000 pages, rempli d'apologies aussi ridicules que celles-là.

Les Jésuites sont d'ailleurs coutumiers du fait et ils ont toujours publié ou fait publier sur la Compagnie des ouvrages dithyrambiques... de très mauvais goût. Leurs historiens emploient la même méthode et le fameux Crétineau-Joly, l'historien le plus connu de la Compagnie, a laissé un gros ouvrage dont nous ferons bien de nous méfier car " à force de compliments et d'enthousiasme, il devient un outrage a la vérité ". (Abbé Miguel Mir.) Il en va de même pour l'apologie oncteuse de Jean Lacouture, autre esclave des Jésuites.

Je retiendrai cependant les livres des Pères de Ravignan et Du Lac, où nous trouverons des aveux très précieux, ainsi que celui de Schimberg, si favorable à la Compagnie. Je laisserai de côté les livres de Boucher, Arnould et autres auteurs intéressants et courageux (tels que Michelet et Quinet) que l'on ne manquerait pas de récuser comme tendancieux. Semblable reproche ne peut être fait aux ouvrages si documentés et si impartiaux de Boehmer, de Wallon, de l'abbé Mir, d'I. de Récalde, etc. Ce dernier nom m'oblige à ouvrir une parenthèse. Derrière ce pseudonyme (Récalde est le nom du village où naquit Ignace de Loyola) se cache la personnalité d'un très savant et très éclairé Jésuite, sorti de la Compagnie, qui lui a consacré une série d'ouvrages de premier plan: le bref Dominus ad Redemptor; les Écrits des Curés de Paris; une Histoire du Cardinal jésuite Bellarmin, et surtout la traduction de l'Histoire Intérieure de la Compagnie de Jésus, de l'abbé Mir. L'abbé Mir, de l'Académie royale espagnole, entré tout jeune dans la Compagnie, en sortit à la suite de démêlés politiques et publia en 1913 sa remarquable Histoire Intérieure. Il y garde un ton très mesuré, il respecte les autorités ecclésiastiques et les croyances et il se défend d'attaquer, aussi exagérément que certains l'ont fait: " un Institut qui, à certains égards, mérite le respect ". Je ne partage pas du tout ce respect, mais je m'incline devant la probité et la modération de l'abbé Mir. Il s'est basé uniquement sur des pièces officielles et des documents historiques irréfutables. Il a eu en mains " par des voies assez extraordinaires ", une collection de pièces provenant des archives du Tribunal suprême de l'Inquisition et d'autres documents, tirés de l'antique couvent de San Esteban, à Salamanque. L'ouvrage de l'abbé Mir est donc une mine incomparable de documents et de textes. Il a été traduit en français par Monsieur de Récalde. Malheureusement, le premier volume est seul paru (en 1922) (l'ouvrage complet devait former trois gros volumes de 600 pages chacun.) Je me suis rendu chez l'éditeur, qui m'a déclaré que les autres volumes ne paraîtraient jamais, qu'il était sans aucune nouvelle de M. de Récalde et qu'il ignorait même s'il n'était pas mort... Ce serait un " miracle " de plus à l'actif de la fameuse Compagnie! A moins que M. de Récalde ait été amené à faire sa soumission et à faire au bercail jésuite une rentrée repentante ? J'utiliserai donc, indépendamment d'un grand nombre d'autres auteurs, le livre de l'abbé Mir, en regrettant toutefois que sa publication --- si fâcheuse pour la noire cohorte --- ait dû être interrompue.




Les raisons du succès


Ces raisons sont multiples: obéissance aveugle et servilité des membres, d'abord ; habileté des tactiques, ensuite. Mais à l'origine, il a fallu que les Jésuites, pour supplanter les autres ordres religieux, déploient une intelligence toute particulière. Par sa bulle de 1540, le pape Paul III avait décidé que la Compagnie ne devrait pas grouper plus de 60 membres. Mais, dans la bulle suivante (1543) cette condition ne figure déjà plus. Les ambitions jésuites ne pouvaient accepter d'être ainsi limitées plus longtemps. Il en fût de même pour la Pauvreté. Au début, ils ne vivent que d'aumônes et n'acceptent aucun honoraire, pas même pour les messes qu'ils célèbrent. Grande colère chez les autres religieux, en voyant leurs clients les abandonner pour donner la préférence aux Jésuites --- si désintéressés ! En 1554, l'évêque de Cambrai va jusqu'à menacer les Jésuites de les mettre en prison parce qu'ils persistent à refuser toute rétribution pour leurs services, ce qui faisait injure aux curés et autres religieux (car ces derniers acceptaient des honoraires, cela va sans dire). Cela ne dura pas. Les Jésuites faisaient tout simplement du " dumping " pour chiper la clientèle de leurs concurrents. Lorsqu'ils auront réussi, lorsqu'ils seront connus et recherchés, ils se départiront de leur primitive sévérité. Et cette Compagnie, que l'on voulait mettre en prison parce qu'elle refusait de prendre de l'argent, deviendra, au bout de quelques années seulement, plus riche à elle seule que les Bénédictins et les Dominicains réunis. Le Père Nectoux écrira plus tard (1765): " Je nourris l'intime conviction que notre Compagnie ne peut tenir, sans préjudice, cachés ou amoncelés dans ses coffres, tant de millions... Je crains tout pour notre très aimée Société, si elle ne fait pas les oeuvres qu'elle devrait. " Depuis le pape Jules III, qui leur avait permis d'acquérir les biens nécessaires à leurs collèges, les continuateurs d'Ignace avaient fait du chemin. Ils ont évolué sur bien d'autres points et souvent même en violation des lois même de l'Église. Le Père Lancicio énumérait, dès le de but du XVIIe siècle, 58 points sur lesquels la Compagnie s'écartait du droit commun. " Aujourd'hui, il y en a bien davantage ", constatait mélancoliquement l'Abbé Mir. Il y a pourtant un point sur lequel les Jésuites n'ont pas varié; je veux parler de l'animosité et de la jalousie qu'ils ont toujours montrées envers les autres moines et congrégations. Ils ont toujours cherché à grandir et à développer la Compagnie en rabaissant et en dépouillant les ordres concurrents --- qui finirent par les détester cordialement... et par les craindre. Le Père Ribadeneira raconte qu'un Jésuite fut un jour réprimandé vertement et puni par saint Ignace. Pourquoi ? En causant avec un jeune novice, il lui avait vanté incidemment les vertus d'un certain frère franciscain. Quand Ignace l'apprit, il se montra furieux : " N'y a-t-il donc pas dans la Compagnie des exemples de ces vertus-là ? " Et il interdit au Jésuite en question d'adresser désormais la parole aux novices. Pour développer cet " esprit de corps ", ce dévouement absolu à la Compagnie, on cachait soigneusement aux novices tout ce qui émanait des autres ordres et même la vie des saints non Jésuites. Le mot d'ordre était de mettre toujours la Compagnie au-dessus de tout. Dans les Constitutions, on a compté que la célèbre formule A. M. D. G. (Ad majore Dei Gloriam: " Pour la plus grande gloire de Dieu ") revient 242 fois. Mais une autre formule revient plus souvent encore: " Pour le bien (ou pour le plus grand bien) de la Compagnie ". Pour les Jésuites, c'est d'ailleurs la même chose, et la gloire de Dieu n'est pas séparable de la grandeur de leur Compagnie ! (Si l'on comprend bien qui est leur véritable dieu ).




La Compagnie en Europe


Les Jésuites ne tardèrent pas à mettre la main sur l'éducation (nous en reparlerons plus loin) et, à force d'intrigues plus ou moins sournoises, ils se développèrent tant et si bien qu'un siècle seulement après la fondation de la Compagnie, sa bannière flottait sur le monde entier.
Leurs luttes contre la royauté française sont connues. Ils s'imposèrent en France par l'assassinat et se développèrent surtout sous le règne de Louis XIII, après le meurtre d' Henri IV. Mais Richelieu, jaloux de son autorité, résista cependant à leurs exigences. Ils avaient déchiré la France en alimentant les guerres et les complots de la Ligue. Ils exciteront la répression contre les Huguenots. Ils engageront contre le Jansénisme une lutte sans merci. (On connaît, sans qu'il soit utile de s'y attarder, la querelle de l'Abbé Quesnel, les controverses de port-Royal et du grand Arnaud, l'histoire de la bulle Unigenitus et les disputes fastidieuses sur le libre arbitre, la grâce divine, etc.) Contempteurs du pouvoir quand ils n'en étaient pas les maîtres (allant même jusqu'au régicide, comme nous le verrons), ils deviennent les serviteurs et les apologistes de l'autorité royale absolue, dès qu'ils y ont intérêt. C'est d'ailleurs sous le règne de Louis XIV qu'ils arrivent à l'apogée de leur puissance. Leur platitude à l'égard du " grand roi " ne connaît pas de limites. Le Père Daniel écrit une Histoire de France (qui lui valut faveurs et pensions) dans laquelle il va jusqu'à glorifier, pour plaire a Louis XIV, les bâtards royaux (doublement adultérins, pourtant) et à soutenir leurs prétentions. Les Jésuites n'avaient pas d'épithètes assez louangeuses pour célébrer le roi, qui, devenu vieux, était entre leurs mains le plus docile des instruments. À cette courtisanerie, ils joignaient le conservatisme social le plus outrancier. Tout était parfait dans le royaume de France; il n'y avait rien a réformer et il ne fallait toucher à quoi que ce soit. La révocation de l'Edit de Nantes est leur oeuvre, en grande partie. Dans leur collège de Louis-le-Grand, ils organisèrent une fête pour célébrer le " Triomphe de la Religion ", glorifiant le roi d'avoir détruit plus de 1.600 temples protestants, et le comparant à Dieu en personne, " pour sa rapidité à frapper l'hérésie ". Dans leurs collèges de province, feux d'artifices, cavalcades, représentations théâtrales et réjouissances de toutes sortes furent organisés. Jamais satisfaits, ils reviendront à la charge quelques années plus tard et demanderont de nouvelles rigueurs contre la
" secte calviniste expirante ". Louis XIV, gouverné par ses confesseurs jésuites (Le Tellier, La Chaise) est leur jouet. À sa mort, la Compagnie groupe 20.000 Jésuites et 1.390 établissements. Jamais elle n'a été aussi puissante. Sous la Régence, ils continuent et ils ont soin de munir Louis XV d'un confesseur jésuite. Néanmoins, ils ont trop abusé, trop exagéré. Les protestations s'élèvent de toutes parts contre leurs exactions et l'heure du déclin est proche. La Chalotais dresse contre eux des Conclusions qui font un bruit considérable. On l'enferme (1765) puis on l'exile. Mais la vérité poursuit son chemin. Des rangs même du clergé et de l'épiscopat, des critiques se font entendre et l'on demande à la Papauté de prendre enfin des mesures contre cette secte néfaste. C'est à ce moment que Voltaire écrivait à La Chalotais: " Vous ayez rendu, monsieur, à la nation, un service essentiel en l'éclairant sur les Jésuites. Vous avez démontré que des émissaires du pape, étrangers dans leur patrie, n'étaient pas faits pour instruire cette jeunesse ". Nous dirons aussi quelques mots de leurs méfaits dans les autres pays d'Europe. Ils ont déchiré le Portugal (qui les avait pourtant accueilli en premier lieu, lors de leur fondation, et qui ayant assuré leur réussite et leur fortune dans les Indes.) Ils poussèrent l'Espagne à s'emparer du Portugal (le pays fut conquis par le féroce duc d'Albe.) D'horribles massacres furent commis, mais le pape donna son absolution à Philippe II, bien que des milliers de prêtres et de moines portugais aient été mis à mort (1580). Le Portugal retrouve son indépendance en 1640 --- et les Jésuites (ils ont toujours un pied dans chaque camp) l'y aident. Mais ils ne devaient plus y retrouver leur ancienne faveur, car on les avait vus a l'œuvre. Le ministre Pombal chercha même à s'en défaire. Alors, ils essaient d'assassiner le roi, qui voulait garder Pombal (Ce dernier, après la mort du roi, finira dans la disgrâce et la misère). Ils ont appauvri et émasculé la Pologne d'une façon irrémédiable. " Aucun État n'a subi dans son développement l'influence des Jésuites d'une manière aussi forte et aussi malheureuse que la Pologne ", a dit Boehmer. Ce pays n'est-il pas resté, récemment encore, inféodé au Jésuitisme le plus dangereux POUR LA PAIX EUROPÉEENNE ? L'archiduc d'Autriche Ferdinand, leur créature, élevé par eux, n'ira-t-il pas jusqu'à dire: " J'aime mieux régner sur un pays ruiné que sur un pays damné ". Et il persécuta et chassa les protestants de ses États (1598).

M. Schinberg (qui n'était pas de la Compagnie mais qui l'aimait beaucoup) raconte, qu'à Schlestadt, les Pères avaient obtenu un arrêté interdisant aux cabaretiers de servir à boire dès que la cloche de l'église avait sonné. Il n'est pas nécessaire d'aller si loin chercher de tels exemples, car en France même on agissait de façon identique. J'ai trouvé à Chaumont un règlement permanent général de police dont l'article 6 dit: " Il est défendu aux hôteliers, aubergistes, cabaretiers, logeurs et cafetiers de tenir leurs établissements ouverts pendant les offices les dimanches et jours de fête reconnus par la loi ". Cet arrêté est basé sur la loi du 18 novembre 1814 (article 3) et l'on y reconnaît la pure inspiration des Jésuites, qui devaient, sous la Restauration, se manifester si brillamment (Le Républicain de la Haute-Marne, 15 novembre 1851 --- ledit arrêté était encore appliqué en certains endroits à cette époque). Les Jésuites ont approuvé l'extermination des Vaudois (Savoie) " par le fer et par le feu, comme une oeuvre sainte et nécessaire ". (Bochmer) Ils ont ensanglanté l'Irlande et l'Angleterre, les Pays-Bas, la France, le Portugal, la Pologne. Ils ont asservi et ravagé les Indes, le Japon, la Chine, le Paraguay, le Mexique. Partout où ils ont pu pénétrer, ce fut pour accomplir une oeuvre odieuse de domination et de mort.




Les Jésuites en Asie


L'un des premiers collaborateurs d'Ignace, François Xavier, était un homme intrépide et intelligent, dévoué et actif, aimant les courses aventureuses. Ignace l'avait connu professeur de philosophie au Collège de Beauvais. Il en sera un missionnaire et l'enverra conquérir pour la Compagnie les contrées lointaines d'Asie. Grâce à l'appui du gouvernement portugais, qui facilita ses entreprises et le protégea militairement, François Xavier parcourut les Indes en tout sens pendant plusieurs années, convertissant les " idolâtres " par dizaines de milliers et les baptisant à " tour de bras ". Conversions des plus superficielles, comme nous le verrons.




François Xavier


Xavier créa l'Inquisition dans les Indes et doit être regardé, par conséquent, comme responsable des brutalités qu'elle commit. Plusieurs peuplades, réfractaires au christianisme, furent massacrées par les conquérants portugais, dont saint François Xavier (car l'Église en a fait un saint) était l'auxiliaire. Il passe ensuite dans l'Île de Ceylan, où ses prédications firent couler des fleuves de sang. Pour arriver à ses fins, il employait tous les moyens. Par exemple, il écrit au roi du Portugal pour lui demander de punir et de révoquer certains gouverneurs des Indes qui le secondaient trop mollement. Il recommande à ses Jésuites, lorsqu'ils arrivent quelque part, de se renseigner sur les mœurs, le commerce, les vices régnants, etc. " La connaissance de toutes ces choses étant très utile ", ajoute-t-il. La Compagnie a toujours su gouverner les hommes, en effet, en exploitant leurs vices, leurs faiblesses et leurs appétits. Après une incursion à Malacca, il arrive au Japon, où il pénètre grâce à l'appui d'un criminel, qui le guide clandestinement. Il y reste deux ans, sans avoir obtenu de grands résultats, mais ayant préparé le terrain pour ses continuateurs.




François Xavier meurt sur l'île de Sancian
juste en face des côtes de la Chine


Il meurt le 2 décembre 1552, en vue des rivages de la Chine (sans y avoir pénétré), âgé de 46 ans, après avoir parcouru l'Asie pendant 10 années. (En 1612, on exhumera son corps et l'on en détachera un bras, sur l'ordre du général jésuite Aquaviva. Cette relique se trouve encore à Rome). J'ai dit plus haut que les conversions obtenues par les Jésuites étaient superficielles. En effet, ils se contentaient d'obtenir une adhésion de principe, sachant bien que, s'ils avaient voulu faire pénétrer intégralement les conceptions chrétiennes dans les cerveaux, ils n'auraient converti personne --- et leur influence politique et sociale n'aurait pu se développer, par suite, aussi rapidement qu'elle le fit. Ils accommodèrent donc les dogmes chrétiens aux cultes locaux, afin de les faire accepter des " idolâtres ". On pourrait citer des exemples bien amusants de ces accommodements. Ils allèrent jusqu'à écrire, pour les Japonais, une histoire spéciale de Jésus-Christ, tout à fait différente de celle qui est enseignée dans nos pays par l'Église. Leurs exagérations furent si grandes qu'il y eut des plaintes et des enquêtes et que le Vatican fut obligé de sévir. Des rites malabares (Inde) et les rites chinois furent condamnés solennellement par Rome en 1645 --- ce qui ne veut pas dire que les Jésuites les abandonnèrent. En attendant, ils avaient trouvé le moyen de rafler, non seulement dans les Indes, la Chine, mais le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, d'immenses richesses. Selon leur habitude, ils avaient concurrencé terriblement les autres ordres religieux; ils obtinrent même du pape Grégoire XIII une bulle leur accordant l'exploitation exclusive des Missions au Japon. Il est vrai que cette bulle outrancière, qui fermait la porte aux religieux autres que les Jésuites, fut révoquée par les successeurs de ce pape trop docile.

Par leurs intrigues, les Jésuites troublèrent profondément le Japon. Ils contribuèrent à la révolte du roi d'Arima, qui fut décapité (tandis que le Père Morejon, qui avait tout conduit, parvenait à s'échapper.) Ils entretinrent les discordes intérieures, car ils en tiraient profit, et, chaque année, ils envoyaient en Europe plusieurs vaisseaux entièrement chargés des produits les plus rares et de richesses inestimables. Ils annonçaient alors, avec fracas, que les chrétiens étaient plus de 100.000 au Japon. C'était du bluff, mais ils commirent tant de méfaits que l'esprit public finit par se monter contre eux et que des persécutions s'ensuivirent. Elles furent sanglantes. Pour la seule année 1590, les Jésuites donnent avec orgueil le chiffre de 20.570 martyrs chrétiens au Japon. Il faut espérer que ce chiffre est faux, car si la persécution avait atteint de pareilles proportions, toute la honte en rejaillirait sur la Compagnie de Jésus, qui en fut la véritable responsable par ses agissements provocateurs. Quoi qu'il en soit, les Jésuites furent expulsés du Japon et en 1638 il n'y restait plus un seul chrétien. Le succès de l'Évangile avait été de courte durée et la parole du Christ d'amour et de bonté avait fait, là comme ailleurs, beaucoup plus de mal que de bien. J'ai dit que François Xavier était mort avant d'entrer en Chine. Ses successeurs furent plus heureux, mais ils durent surmonter bien des difficultés, car les Chinois se méfiaient énormément des Européens --- en quoi ils n'avaient pas tort. Le Père Ricci, très adroitement, sut vaincre les préventions chinoises; il s'assura les bonnes grâces de l'empereur en réparant ses horloges (sic.) Il était médecin, mécanicien, astronome, astrologue, horloger, et j'en passe. Les Jésuites surent se rendre utiles par de multiples talents et les Célestes, facilement émerveillés, leur laissèrent prendre pied dans la place. Le Père Couler prédit l'avenir (merveilleux) d'un fils de l'Empereur et gagne ainsi ses faveurs. Plus tard, le Père Verbiest installe une fonderie de canons --- tous les métiers leur sont bons pour arriver à leurs fins. Cela ne va pas sans vicissitudes, le Père Schah faillit être exécuté pour son avidité, et les persécutions commencent (la Compagnie possède alors en Chine 151 églises et 38 résidences.) Les chrétiens chinois ne sont chrétiens que de nom et continuent à participer à toutes les cérémonies païennes. Les Jésuites leur permettent même d'épouser leurs propres soeurs. Le pape Innocent X les blâme et leur ordonne de prêcher le dogme catholique dans son intégrité; ils n'en tiennent aucun compte. L'envoyé du pape, le cardinal de Tournon, fut même maltraité par eux. Ils excitèrent le gouvernement chinois contre lui et le firent expulser. Le malheureux vieillard mourut, prisonnier en quelque sorte des Jésuites, qui ne voulaient pas laisser revenir en Europe --- et pour cause --- un témoin aussi gênant de leurs turpitudes et de leurs crimes. Avant de mourir, le cardinal de Tournon écrivit une lettre accablante contre eux. En voici un passage: " On n'apprendra qu'avec horreur que ceux-la mêmes qui devaient naturellement aider les pasteurs de l'Église, les aient provoqués et attirés aux tribunaux des idolâtres, après avoir pris soin d'exciter contre eux la haine dans les coeurs des païens et engagé les païens à leur tendre des pièges et à les accabler de mauvais traitements... " Furieux de la désobéissance et de l'obstination des Jésuites, le pape Innocent XIII se disposait à prendre des mesures contre eux. Mais il mourut subitement...et providentiellement. L'entreprise jésuitico-chrétienne se terminé en Chine aussi piteusement qu'au Japon, aprés avoir fait couler, bien inutilement, des fleuves de sang.




Amérique du Nord


Les Jésuites s'installèrent en Floride en 1566 avec les Espagnols, mais ils n'y firent pas grand-chose. Les indigènes y étaient trop hostiles, ainsi que dans toute l'Amérique du Nord. Ils obtinrent quelques résultats au Canada cependant, où ils exploitèrent de leur mieux les Indiens. Pour leur être agréable, Richelieu interdit aux protestants d'aller s'installer au Canada. Les exilés huguenots portèrent donc leur intelligence et leur puissance de travail dans les colonies anglaises et chez divers peuples plus accueillants (Hollande, Prusse, etc.). Boehmer signale une conséquence peu connue de cet ostracisme. La France perdit en effet le Canada, qui lui fut ravi par l'Angleterre, parce que l'émigration française y était insuffisante. Les Jésuites qui avaient éloigné du Canada les protestants français, sont donc responsables de la perte de cette belle colonie. Encore un " bon point " pour le patriotisme échevelé de l'Église! Les Dominicains étaient solidement installés au Mexique, ce qui n'empêcha pas les Jésuites d'y pénétrer à leur tour. L'Espagne y régnait par le fer et par le feu et elle y écrivait une des pages les plus sanglantes de l'histoire chrétienne --- qui en compte pourtant de nombreuses. Les fils de Loyola se socialisèrent dans le négoce et les affaires de banque, dont ils tirèrent d'immenses revenus. À la Martinique, les Jésuites possédaient plus de quatre millions en biens-fonds. (Boehmer)




Amérique du Sud


Ils furent plus heureux encore en Amérique du Sud. Dès 1550, ils débarquèrent à San Salvador (Brésil) et ils s'y développèrent selon leurs habituels procédés.





" J'ai trouvé, disait Don Juan de Palafox, dans une lettre qu'il écrivait au Pape (1647), entre les mains des Jésuites presque toutes les richesses, tous les fonds et toute l'opulence de l'Amérique méridionale ". Mais c'est particulièrement au Paraguay que nous allons les voir à l'œuvre. Ils y arrivent en 1549, avec les Portugais, et se répandent dans le pays, descendant les cours d'eau en jouant de la musique, afin d'attirer et d'apprivoiser les indigènes candides --- et inoffensifs. Ce pays, riche et fertile, était habité en effet par les Guaranis, race peu belliqueuse et passive, que nos " Loyolistes " vont pouvoir manipuler à souhait. Jamais leurs méthodes déformatrices ne trouveront pareil terrain d'élection. Il s'est trouvé les esprits avancés pour soutenir que les Jésuites avaient été au Paraguay les précurseurs du socialisme... C'était une oppression savante, coulant aux pieds l'individu et organisant l'esclavage de la masse au profit d'une minorité de parasites. (Il ne vaut pas confondre l'organisation jésuitique du Paraguay avec celle de l'ancien Pérou. Les chefs de famille possédaient la terre individuellement, mais ils ne pouvaient l'aliéner. Les pâturages, les forêts, les eaux d'irrigation étaient collectifs. Entre ce système équilibré et humain et celui des Jésuites exploiteurs, il n'y a absolument rien de commun.) Les Jésuites occupèrent au Paraguay une superficie de 180.000 kilomètres carrés. Ils y installèrent une trentaine de " réductions ", ou villes indiennes, groupant chacune plusieurs milliers d'habitants. La vie des indigènes était réglée de la façon la plus méticuleuse. Tout se faisait au son de la cloche: le réveil, les repas, le coucher. La population tout entière était soumise à une discipline abrutissante et avilissante. Les indigènes devaient se prosterner au passage des Révérends Pères Jésuites, véritables dieux et rois, et ne pouvaient se relever que lorsque leurs maîtres étaient partis. Les Guaranis étaient occupés aux travaux les plus divers: jardinage, briqueterie, fours à chaux, travail des peaux, culture du tabac, du coton, du thé, de la canne à sucre, etc. Les Jésuites ne cherchaient nullement à civiliser l'indigène, mais à l'exploiter. Aussi l'évolution des Guaranis fut-elle retardée de plusieurs siècles. Il est vrai que les réductions rapportaient aux Jésuites plus de deux millions par an. (Bochmer) Leur seul collège de Buenos Aires soutirait au public 12.000 pesos or par an, avait 600 esclaves et des propriétés plus vastes que celles du roi de Sardaigne (Bernard Ibanez de Echevarri.) Le collège de Cordoba était plus riche encore et possédait 1.000 esclaves.
Aussi l'abbé Mir écrit-il: " On peut conjecturer que les richesses de la Compagnie au Nouveau-Monde étaient réellement fabuleuses ". Pour mieux abrutir les Indiens, ils leur avaient fabriqué un culte spécial. Les saints des temples jésuites remuaient des yeux terrifiants et brandissaient des lances et des épées. Les Jésuites avaient règle la vie de leurs esclaves d'une façon si parfaite qu'ils dirigeaient même les accouplements sexuels de ce pitoyable troupeau humain, pour en obtenir une reproduction intensive.
Il vaut reconnaître qu'au point de vue humain, les Indiens n'étaient pas trop malheureux. En échange de leur travail, ils étaient nourris d'une façon convenable. C'était la moindre des choses, quand on évoque les formidables revenus qu'ils fournissaient à leurs exploiteurs. Mais la discipline était rigoureuse. On n'enfermait personne en prison car pendant l'emprisonnement, l'indigène n'aurait rien rapporté. On recourait rarement à la peine de mort, car on ne tenait pas a décimer un bétail aussi rémunérateur. Par contre, le fouet était souvent employé. Il constituait pour les Jésuites l'instrument de gouvernement par excellence. " Les indigènes étaient fouettés nus " (Voltaire.) Les Jésuites opéraient eux-mêmes, tant sur les femmes que sur les hommes. " À Buenos-Aires, dans une chapelle consacrée à une congrégation de femmes, on voyait derrière l'autel un petit corridor où se faisaient ces opérations, moins saintes que lubriques et que le sang des victimes avait gravé ces horreurs sur les murailles... " (Extrait du manuscrit routier de Louis-Antoine de Saint-Germain, embarqué comme écrivain sur la frégate La Boudeuse, commandant Bougainville, dans son voyage autour du monde, manuscrit qui m'a été confié par Mme de Saint-Germain, descendante du compagnon de Bougainville. Ce dernier a d'ailleurs confirmé les faits dans ses mémoires personnelles.)

On comprend que les Jésuites aient défendu leurs fructueuses Réductiones par tous les moyens.
En 1628, ils engagent une guerre terrible contre les Indiens des bords de l'Uruguay, qu'ils exterminent avec férocité. Plutôt que de renoncer au Paraguay, ils luttent, les armes à la main, contre le Portugal et l'Espagne.

Ils lutteront même contre l'évêque du Paraguay (Dom Bernardin de Cardenas) qu'ils insultent, combattent, emprisonnent et qu'ils finissent par expulser (parce qu'il leur tenait tête) après une guerre sanglante et le sac de la capitale de l'Assomption (1649).

Lorsque Benoît XIV condamnera la compagnie, il lui reprochera ses brutalités à l'égard des Indiens et ses trafics éhontés dans les Amériques, l'Inde, etc. Il leur reprochera même d'avoir réduit en esclavage et d'avoir vendu, non seulement des Indiens idolâtres, mais des baptisés (ce qui était une aggravation aux yeux de ce pointilleux chrétien.) Déjà, la bulle papale du 20 décembre 1741 avait interdit aux Jésuites --- vainement --- " d'oser à l'avenir mettre en servitude les Indiens du Paraguay, de les séparer de leurs femmes et de leurs enfants, de les acheter ou de les vendre ".

On frémit en songeant qu'une telle tyrannie sévit pendant deux siècles ! En 1768, les Franciscains avaient partout remplacé les Jésuites. Ce serait un leurre que de croire que le sort des indigènes en fut grandement amélioré. J'ai sous les yeux une photographie représentant des indigènes colombiens obligés de fuir devant les mauvais traitements des missionnaires en 1924.

Les Missions Évangéliques font régner une véritable terreur en Sierra-Nevada, confisquant les biens des indigènes pour les obliger à travailler pour eux, leur appliquant les plus humiliants systèmes de punition, etc. En 1918, le Dr Medina interpellait à la Chambre colombienne et dévoilait les agissements scandaleux des moines capucins dans les missions de Putumayo, dépouillant et exploitant les Indiens, avec autant d'âpreté que les anciens Jésuites du Paraguay. (Les Capucins, célèbres pour leur lubricité, ont laissé au début du XX° siècle des preuves photographiques montrant quels genres de pénitences on administrait aux religieuses…
(source : " érotisme indo-protugais ".)

Il en est de même partout. The Freethinker, parlant des Missions Anglaises en Nouvelle-Guinée, affirme qu'elles n'ont enseigné aux indigènes que l'art de mentir. Aux Îles Philippines, les missions possèdent de grandes plantations et frappent d'interdit toute tentative d'organisation syndicale. En Cochinchine, colonie française, les missionnaires détiennent le quart du territoire. Etc., etc. Terminons ce rapide voyage, car nous nous exposerions à des répétitions inutiles. La cause des Jésuites est jugée. Contentons-nous simplement d'indiquer qu'ils ont également essayé de pénétrer en Afrique. Leur action y fut moins efficace. Certains de leurs agents s'y rendirent pourtant pour y chercher des cargaisons de noirs, qui étaient transportés et répartis dans les différentes possessions Jésuites (Mexique, Paraguay, etc.,) ou revendus pour couvrir les frais de l'expédition. Esclavagisme, traite des noirs, forme les plus écœurantes de l'oppression, voilà l'œuvre de la prétendue charité chrétienne, dont certains hypocrites nous rebattent quotidiennement les oreilles. Ne pouvant tirer profit des noirs (à moins de les vendre) les Jésuites s'infiltrèrent dans un pays plus évolué, l'Abyssinie. Leur arrivée dans ce pays fut le signal de sa décadence (Ernest Renan, Histoire générale des langues sémitiques.) Quand ils le quittèrent, il était plongé dans une barbarie profonde et il n'en est plus guère sorti par la suite.




Dissolution de la Compagnie


Excédés par ces pratiques inhumaines, les gouvernants de divers pays finirent par se révolter contre le parasitisme des descendants d'Ignace. Ils seront successivement expulsés de la plupart des nations européennes: Angleterre, Hollande, France, Portugal, Espagne, etc. Le Portugal, qui leur avait fait tant de bien (et qui en avait été si mal récompensé) embarque ses 200 Jésuites en 1759, sur un bateau qui prend la route de Rome. L'Espagne (et pourtant les Jésuites avaient toujours servi sa politique fanatique) suivra elle-même cet exemple en 1767. 6.000 Jésuites sont embarqués pour Rome, mais à Civita Vecchia on refuse de les laisser débarquer et les autorités papales les reçoivent à coups de canon. Au sein même de l'Église, la Compagnie a été violemment combattue par saint Charles Borromée, sainte Thérèse de Jésus, par les papes Paul IV, saint Pie V, etc., etc. En 1658, les curés de Paris sont unanimes à se dresser contre la Compagnie et publient une série de neuf lettres documentées - rédigées par Blaise Pascal - qui forment un implacable réquisitoire contre les théories des casuistes, du probabilisme, des cas de conscience, l'apologie du meurtre (par le Père Lamé) etc. Tout le clergé de France était, on peut le dire, unanime à répudier les principes et l'action des Jésuites. Hélas! nous sommes bien éloignés aujourd'hui de cet état d'esprit, car le jésuitisme a conquis l'Église tout entière.
Le Parlement de Paris et les Parlements provinciaux ont condamné à maintes reprises la Compagnie. J'ai sous les yeux, par exemple, le " Compte rendu des Constitutions des Jésuites ", par Jean-Pierre- François de Ripert de Monclar, procureur général du Roy au Parlement de Provence, les 28 mai, 3 et 4 juin 1762. L'auteur montre que les Constitutions des Jésuites, tenues secrètes au début, sanctionnent le despotisme du Général, dépouillent les dupes qui entrent dans la Compagnie, font un dogme de l'obéissance servile, foulent aux pieds la morale lorsque l'intérêt de la Compagnie l'exige, etc. Monclar cite ce conseil des Constitutions, bien digne de figurer dans les Monita Secreta : " S'il a du crédit (le Jésuite) qu'il le cache soigneusement, parce que la haine qui pourrait en résulter pour la Société serait un Grand préjudice pour elle ". Toujours dans l'ombre et sournoisement ils travaillent. La banqueroute du Père La Valette aux Antilles vint mettre le comble au mécontentement public. Pratiquant la traite des noirs et exploitant d'immenses plantations, les Jésuites, pour accroître leurs bénéfices (qui dépassaient 1 million de francs pour la seule année 1753) s'étaient fait banquiers - grâce à leur allié Rothschild - recevaient des fonds et ne remboursaient pas leurs créanciers. Le Parlement rendit l'ordre responsable de la déconfiture, qui atteignit plusieurs millions. Enfin, en 1762, un arrêté fortement motivé chassait de France l'encombrante Compagnie. (Voir plus loin.) Le pape Clément XIV céda aux remontrances qui lui étaient faites, en particulier par l'Espagne et l'Autriche et se résolut à frapper l'ordre qui avait été si longtemps protège par la Papauté, malgré ses crimes. En 1773, il signa le Brel célèbre Dominus Redemptor, qui prononçait la dissolution complète de la Compagnie de Jésus. Les Jésuites assurent que le Pape eut la main forcée, ce qui n'est pas lui attribuer un grand courage. Plutôt que de commettre une injustice, n'eut-il pas dû résister jusqu'aux plus extrêmes conséquences ? Ils prétendent également que la décision papale fut la conséquence d'un regain de calvinisme et de jansénisme, ce qui n'est pas flatteur non plus pour l'Infaillibilité du pape. En réalité, la Cohorte Ignacienne n'était plus défendable. Au moment de leur expulsion, les Jésuites français possédaient encore pour plus de 60 millions de biens. Bochmer évalue la fortune immobilière globule de la Compagnie à plus de un milliard 250 millions. Ces chiffres ne sont-ils pas éloquents ? Le Père de Ravignan cite avec plaisir dans son livre une pensée très élogieuse de Chateaubriand sur les Jésuites. Il se garde bien d'indiquer que le génial écrivain avait changé d'avis à leur endroit dès qu'il eut appris à les connaître. Il écrivit en effet ceci : " Je dois avouer que les Jésuites m'avaient semblé trop maltraités par l'opinion. J'ai jadis été leur défenseur et depuis qu'ils ont été attaqués dans ces derniers temps, je n'ai dit ni écrit un seul mot contre eux. J'avais pris Pascal pour un calomniateur de génie, qui nous avait laissé un immortel mensonge; je suis obligé de reconnaître qu'il n'a rien exagéré... " (Chateaubriand, Journal d'un Conclave) Quelle condamnation plus sévère pourrions-nous invoquer que celle du très clérical auteur du " Génie du Christianisme " ?





 

 

 
 






   

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Fonctionnement de la Cie


Après ce rapide exposé de la vie historique de la Compagnie de Jésus, il nous faut à présent --- toujours très rapidement --- dire quelques mots de son fonctionnement intérieur, de ses règles, de ses méthodes.
Les Jésuites sont divisés en 4 catégories : les novices, les scolastiques qui prononcent les premiers vœux monastiques, étudient pendant 5 ans et professent pendant 5 ou 6 ans. L'écolier est ensuite renvoyé en théologie, où il étudie de nouveau pendant 4 ou à ans. Il arrive donc au sacerdoce vers 32 ou 33 ans. Il passe une année dans la méditation et accède au rang de coadjuteur et renouvelle les trois vœux religieux. Enfin les profès, qui sont seuls astreints au quatrième vœu, le vœu d'obéissance au pape; tous les supérieurs et dirigeants de la Compagnie viennent des profès.






La Compagnie est divisée en 22 provinces et, tous les 3 ans, chaque province se réunit en congrégation particulière, choisit un profès, délégué auprès du général. Ces délégués forment la congrégation des procureurs, qui décide s'il y a lieu de convoquer une congrégation générale (formée de tous les supérieurs des provinces.) Cette congrégation générale nomme le général de la Compagnie et les six assistants.

En théorie, les assistants peuvent contrôler et même déposer le général, mais il n'y a pas d'exemple que le fait se soit jamais produit. Le général a d'ailleurs le droit de suspendre les assistants qui lui déplaisent et même de les chasser de l'ordre, ce qui lui confère un pouvoir absolu. Chaque supérieur est souverain dans sa Maison. Il a le droit de décacheter les lettres adressées à tous les Jésuites placés sous ses ordres; il peut même ne pas les leur remettre si bon lui semble. Un théologien éminent d'Angleterre, le Père Tyrell, est sorti de la Compagnie parce qu'une telle exigence était devenue insupportable pour sa dignité. Il faudrait dire aussi deux mots des " Jésuites de robe courte ", instruments dociles, non affiliés à la Compagnie, que l'on peut utiliser pour diverses besognes, sans compromettre ladite Compagnie, car il est toujours possible de se désolidariser d'avec eux - et d'avec elles ! (Il y en a pour tous les goûts)
À notre époque, où la corruption politique est si grande, il n'est pas douteux que les créatures des Jésuites ontnétré tous les milieux. La forte discipline de la Compagnie la met à l'abri des scandales, car il est assez difficile de savoir ce qui se passe dans son sein. Quelques rayons de lumière filtrent pourtant de temps à autre et les paroles du Père Jean Mariana (Jésuite) sont assurément toujours vraies: " Quelque faute qu'un des membres de la Société ait commise, pourvu qu'il ait beaucoup d'audace et de ruse et sache voiler sa conduite, l'affaire en reste là. Je ne parle pas des crimes les plus grossiers dont on pourrait faire un dénombrement assez grand et qu'on dissimule, sous prétexte qu'il n'y a pas de preuves suffisantes, ou de peur que cela ne fasse du bruit et ne nuise à l'ordre.. Parmi nous, les bons sont affligés et même mis à mort, sans cause ou pour des causes très légères, parce qu'on est assuré qu'ils ne résisteront pas. On en pourrait rapporter plusieurs exemples fort tristes. Quant aux méchants, on les supporte parce qu'on les craint ". (" Des maladies de la Compagnie de Jésus ")

Collin de Plancy, dans son livre en faveur des Jésuites (Paris, 1870) déclare que le livre de Mariana, accablant pour la Compagnie, est l'œuvre d'un faussaire, mais il ne fournit aucun argument à l'appui de son affirmation. C'est une vieille tactique des Jésuites (ces maîtres faussaires!) de déclarer apocryphe tout texte qui les accuse ou tout document qui les gêne...




L'obéissance


Toutes les religions sont assises sur un renoncement individuel plus ou moins exagéré. La religion catholique est assurément une organisation autoritaire, mais, dans ses rangs, personne n'a poussé aussi loin que les Jésuites, le despotisme des chefs et des supérieurs. Ignace a gouverné la Compagnie tout seul et sans aucun contrôle. Il ne sollicita jamais de conseils. " Le Père Maître Ignace était père et seigneur absolu et faisait tout ce qu'il voulait ", a pu écrire le Père Bobadilla. Le pape Paul IV, de son côte, a reconnu qu'Ignace avait régi la Compagnie " tyranniquement ". Nos critiques ne sont donc nullement exagérées. Pour obtenir cette omnipotence, Ignace avait trouvé un système très simple, employé du reste par tous les fondateurs de sectes. Il était l'élu de Dieu. Lui obéir, c'était obéir à Dieu même.

En 1521, à Manrese, n'avait-il pas reçu, comme je l'ai dit, directement de Dieu, au cours d'une extase, la révélation complète des principes et des règles du futur Institut des Jésuites ? Son collaborateur, le Père Jérôme Nadal, appelait cette révélation " une sublime illumination de son esprit par un singulier bienfait de Dieu ". La substance de cette prétendue révélation ne méritait pourtant pas une telle admiration... En tout cas, Ignace avait l'habitude, pour justifier ses décisions, de se contenter de dire: " Je m'en rapporte à ma révélation de Manrese ", ce qui coupait court à toute objection. Dans ses Exercices Spirituels, Ignace veut que " nous ne désirions quant à nous pas plus la santé que la maladie, la richesse que la pauvreté, l'honneur que la honte, une vie longue qu'une vie courte, et ainsi de suite pour tout le reste, voulant et choisissant seulement ce qui nous conduit le mieux à la fin que nous poursuivons... " Et cette " fin ", on sait qu'elle consistait uniquement dans la grandeur et dans la puissance de la Compagnie. L'abbé Mir emprunte aux Monumenta Ignatiana une anecdote curieuse. Deux Jésuites en s'amusant s'étaient jetés un peu d'eau à la figure. Grande colère d'Ignace, qui n'hésita pas à les punir cruellement, pour une " faute aussi bénigne ", les condamnant à faire pénitence publique, à manger à une table spéciale, les mains attachées, à passer le dimanche à l'écurie et à manger avec les mules, etc. Tout ceci pour un amusement sans conséquence ! On juge par ce petit exemple de la sévérité que Loyola tint à maintenir dans sa Compagnie. Des les origines, nous assistons aux plus grands éloges de l'obéissance.
Le mémoire ou résumé des premières délibérations des fondateurs de la Compagnie (1539) rédigé, soit par le Père Jean Coduré, soit par François-Xavier lui-même, déclare en effet que: " Rien n'abat toute superbe et toute arrogance comme l'obéissance, car le superbe s'enorgueillit de suivre ses propres lumières et son propre vouloir, ne cède à personne, s'exalte en grandeurs et en émerveillements sur soi même. Mais l'obéissance engage dans une voie diamétralement contraire, car elle suit toujours le jugement d'autrui et la décision des autres; elle cède à tous et s'allie étroitement avec l'humilité, car elle est l'ennemie de l'orgueil ". Pour vaincre l'orgueil, on foule aux pieds la personnalité humaine, le libre examen, l'esprit critique. Et l'on arrive à développer... l'hypocrisie, la fourberie, le mensonge, qui sont devenus les " qualités " essentielles de la Compagnie. À tel point que le mot " jésuitisme " est employé comme synonyme, dans le langage courant, de dissimulation et de tartuffisme. Le lecteur nous sera sans doute reconnaissant de lui donner quelques textes, rigoureusement authentiques, sur l'obéissance jésuitique. Peu avant sa mort, Ignace dicta au Jésuite Philippe Vito ses Instructions suprêmes sur l'Obéissance. Le morceau renferme 11 paragraphes, dont je me borne à extraire les passages suivants: "À mon entrée en Religion, et une fois entré, je dois être soumis en tout et pour tout devant Dieu Notre Seigneur et devant mon supérieur... Il y a trois manières d'obéir: La première, quand on me l'ordonne par la vertu d'obéissance, et c'est la bonne; la seconde, quand on me demandée de faire ceci ou cela sans plus, et c'est la meilleure; la troisième, quand je fais ceci ou cela au premier signe de mon supérieur avant même qu'il me le demande, et c'est la parfaite...Quand il me semble ou que je crois que le supérieur me commande une chose qui est contre ma conscience ou un péché et que le supérieur est d'un avis contraire, je dois le croire à moins d'évidence... Je dois me comporter : 1) comme un cadavre qui n'a ni désir, ni entendement ; 2) comme un petit crucifix qui se laisse tourner et retourner sans résistance ; 3) je dois me faire pareil à un bâton dans la main d'un vieillard, pour qu'on me pose où on veut, et pour aider ou je le pourrai davantage ".

Ignace poussant très loin cet amour de l'obéissance... pour les autres L'abbé Mir reproduit la lettre qu'il fit écrire au Père Lainez, l'un de ses plus précieux collaborateurs de la première heure. Il le blâme dans les termes les plus sévères pour s'être permis de ne pas être de son avis. (Rome, le 2-11-1552.) Dans le Sumario de las Constituciones, on peut lire également: " Que chacun de ceux qui vivent sous l'obéissance se persuade qu'il se doit laisser mener et régir par la divine Providence par le moyen du supérieur, comme s'il était un cadavre, etc., etc... "

Et dans un autre passage: " Soyons prêts à la voix du supérieur, comme si nous appelait le Christ Notre Seigneur, laissant là sans la finir une lettre ou une affaire commencée ". Le supérieur est ainsi comparé à Dieu en personne ! Pourtant, le supérieur peut se tromper mais il faut obéir quand même. L'inférieur n'a rien a y perdre. " Au contraire, il y gagne devant Dieu. Car l'obéissance, pour être méritoire, doit être surnaturelle... " (Abbé Mir.) Dans ses Instructions aux Recteurs de la Compagnie, le Père Nadal insiste sur la nécessité de perfectionner l'obéissance de l'entendement (c'est-à-dire le renoncement à tout esprit critique, à toute velléité d'examen) et il indique par quels moyens on peut y arriver: exercices de l'oraison, etc. (" Abêtissez-vous ", disait Pascal.) Une telle obéissance est choquante. Mais ce qui est plus choquant encore, c'est que ceux qui la prêchaient étaient loin de la pratiquer eux-mêmes. Ignace fut un véritable potentat, souvent en lutte avec l'Église et résistant aux autorités ecclésiastiques. La Compagnie, dans son ensemble, a été le plus indocile des ordres religieux. Il faut reconnaître que les Jésuites n'ont pas inventé l'obéissance aveugle. Ils l'ont simplement perfectionnée et systématisée. Car saint Paul (Romains XIII, 15) ordonnait déjà aux premiers chrétiens d'obéir à leurs princes et à leurs seigneurs, même lorsqu'ils étaient injustes et méchants. Et le célèbre Concile de Trente (voir Catéchisme, p. 468) a confirmé cette théorie: " Ainsi, s'il s'en rencontre des méchants (parmi les rois, princes et magistrats) c'est cette même puissance divine qui réside en eux que nous craignons et que nous révérons et non leur malice et leur mauvaise volonté, tellement que ce n'est pas même une raison suffisante pour être dispensé de leur rendre toute sorte de soumission et d'obéissance que de savoir qu'ils ont une inimitié irréconciliable... " Et l'angélique saint Thomas n'écrivait-il pas: " Le sujet n'a pas à juger de ce que lui commande son préposé, mais seulement de l'exécution de l'ordre reçu et dont l'accomplissement le regarde... " Saint Bonaventure a recommandé la vertu d'obéissance. Saint Basile a dit que le religieux doit être aux mains du supérieur " comme la hache aux mains du bûcheron ". Etc., etc. Dans un article de la revue Études, un Jésuite éminent, le Père de La Brière, assurait que la formule " obéir comme un cadavre " avait été employée longtemps avant Ignace de Loyola, par le doux saint François d'Assise lui-même. Mais avec les Jésuites, le pouvoir des supérieurs devient absolu. Il n'y a plus de règle, plus de garantie, si faibles soient-elles. Suarez pourra s'exclamer: " L'Église n'a point encore vu de général d'Ordre revêtu d'un pouvoir aussi vaste, et dont l'influence soit aussi immédiate dans toutes les parties du gouvernement ". Ce que confirmera le Père de La Camara, quand il dira: " Il n'y a plus qu'un homme dans la Compagnie: le Général ". Aussi l'abbé Mir peut-il constater : " Un pouvoir sans précédent ira s'affermissant dans l'Église, inconnu du droit canonique ancien, le plus autocratique et le plus indépendant de Rome qu'il y eût jamais, pénétrant jusqu'aux replis les plus intimes et les plus sacrés des consciences, plus puissant et plus autonome dans sa sphère d'action que le pouvoir même du Souverain Pontife, Vicaire de Jésus-Christ sur le texte ".

Ledit " Souverain Pontife " fermera d'ailleurs les yeux, car, si la Compagnie travaille avant tout pour elle, elle travaille aussi, par ricochet, pour l'Église et la Papauté. Le Père Louis Sempé (jésuite) continue dans le Messager du Cœur de Jésus de décembre 1934 une étude sur Jésus, directeur de Sainte Marguerite-Marie, et modèle des directeurs. " Il nous révèle, d'après l'autobiographie que Jésus aurait dit à Marie Alacoque: " ..et désormais, j'ajusterai mes grâces à l'esprit de ta Règle, à la volonté de tes supérieures et à ta faiblesse; en sorte que tu tiennes suspect tout ce qui te retireras de l'exacte pratique de ta Règle, laquelle je veux que tu préfères à tout le reste. De plus, je suis content que tu préfères la volonté de tes supérieures à la mienne, lorsqu'elles te défendront de faire ce que je t'aurai ordonné. Laisse-les faire ce qu'elles voudront de toi: je saurai bien trouver le moyen de faire réussir mes desseins, même par des moyens qui y semblent opposés et contraires... " Évidemment, Jésus n'a pas parlé à Marie Alacoque. Mais ce qu'elle a cru entendre n'est que l'expression des sentiments et des habituées d'obéissance de son milieu.

Eh bien ! Ne retrouvons-nous pas dans le passage cité ci-dessus la plus pure doctrine jésuitique de l'obéissance passive aux supérieurs, comme un cadavre - perinde ad cadaver ? Les paroles attribuées à Jésus peuvent très bien se condenser dans cet axiome: Quand un commandement de votre supérieur vous paraît opposé à un autre commandement de votre Dieu... c'est le supérieur qui a raison !

Placer l'ordre du supérieur hiérarchique au-dessus de la loi divine est la clé du système jésuite. L'Evangile n'est plus qu'un prétexte, et il peut être annulé à volonté pour servir la politique. Tout est donc permis, et le crime est justifiable. Ainsi lorsque la Loi dit " Tu ne tueras pas ", un règlement des Jésuites affirme : " Un enfant peut tuer ses parents s'ils sont hérétiques ". Selon la casuistique, on peut voler, torturer, violer, si…cela sert le but.

Lorsque Jésus dit : " Mon Royaume n'est pas de ce monde ", afin d'appeler les âmes à se détacher des souffrances terrestres, le Jésuitisme propose au contraire de se lier corps et âme à la vie matérielle, d'amasser de l'or par la ruse, l'usure et l'esclavage, de conquérir et d'exterminer, si cela sert les buts de l'Ordre qui est la domination du monde. Le Jésuitisme est en réalité une machine de guerre contre le Christianisme et il propose une exaltation des valeurs matérialistes. Comment le monde chrétien a t-il pu s'y laisser prendre depuis quatre siècles ? C'est parce que la Compagnie de Jésus a manœuvré de telle sorte qu'elle s'est présentée comme un rempart de la Foi. Ayant sapé l'Eglise catholique, elle n'avait plus qu'à s'en emparer avec le soutien des banquiers et de la mafia. C'est pourquoi de nombreux penseurs ont vu dans la Compagnie de Jésus le fer de lance de Satan dans le monde.




Les Exercices spirituels


Je ne dirai que quelques mots de cet ouvrage trop célèbre, simplement pour montrer par quelles méthodes les chefs jésuites arrivent à domestiquer leurs inférieurs. Les
" Exercices sont l'âme et la source de la Compagnie, a dit le Père de Ravignan. Ils ont pour but d'apprendre à se vaincre soi-même et régler tout l'ensemble de sa vie, sans prendre conseil d'aucune affection désordonnée ". Les Exercices ont pour auteur Ignace lui-même (il en existe de nombreuses éditions; j'ai utilisé celle qui a été annotée par le R. P. Roothaan, Général de la Compagnie, Paris 1879.) Ce livre a été approuvé des les débuts par le Vatican (bulle du pape Paul III, le 31 juillet 1548.) Il a recueilli les éloges des plus hautes personnalités ecclésiastiques et théologiques (ceux de saint François de Sales, par exemple.) L'étude des Exercices est obligatoire pour tous les novices pendant deux années. On y prêche d'abord en apparence l'indifférence complète pour les choses de la Terre, par " l'offrande entière de soi-même et de tout ce qu'on possède à Dieu ". On frappe surtout l'imagination par des évocations effrayantes: méditations sur la mort et sur l'enfer. Le novice doit se représenter les deux armées ennemies, celle de Jésus et celle de Satan, avec leurs deux étendards. Par le jeûne, la prière, la solitude dans les ténèbres, il doit concentrer ses idées sur un seul point: la vision de l'enfer qu'il doit se représenter d'une façon précise, imaginant la fournaise affreuse, l'odeur de soufre qui s'en dégage, les hurlements épouvantables des damnés, etc. Ensuite, d'autres Exercices lui apprendront à contempler l'Incarnation, le Crucifiement, la descente de Croix, la Passion tout entière et la Résurrection. Le novice " appliquera tous ses sens aux contemplations ". Après des mois de cette obsession morbide, s'il ne reste pas irrémédiablement abruti, c'est que son cerveau est vraiment solide. Ce livre est parfait, puisqu'il a été dicté à Ignace de Loyola par la Sainte Vierge elle-même et puisque Dieu lui envoya, par-dessus le marché, la collaboration de l'ange Gabriel. Je n'insisterai donc pas davantage. (Une analyse ésotérique s'avérerait indispensable pour comprendre les effets psychiques de ces Exercices que nombre de groupes religieux recommandent sans précaution, ne sachant pas qu'ils se placent ainsi sous l'influence occulte des jésuite-maçons.)

Un mot sur les Constitutions de la Compagnie. Elles ont été souvent discutées --- et souvent condamnées. Le Parlement de Paris, par son arrêt de 1762, condamnait la doctrine perverse de la Compagnie " destructrice de tout principe de religion et même de probité, injurieuse à la morale chrétienne, pernicieuse à la société civile, séditieuse, attentatoire aux droits et à la nature de la puissance royale, à la sûreté même de la personne sacrée des souverains et à l'obéissance des sujets, propre à exciter les plus grands troubles dans les États, à former et à entretenir la plus profonde corruption dans le cœur des hommes ". Dans le jugement sévère qu'il porta contre la Compagnie, le Parlement de Provence signalait qu'à côté des Constitutions que l'on connaît (et qui sont déjà très critiquables, pour leur absolutisme effréné), il existe des Constitutions secrètes, que l'on tient soigneusement cachées et qui ne sont connues que des seuls supérieurs. Ceci m'amène à parler des fameux Monita Secreta (Les Secrets Des Jésuites.)

La revue Études, dans un article subtil et habile, s'élève une fois de plus contre l'authenticité de ce document. Elle trouve invraisemblable que les supérieurs de la Compagnie aient publié des Instructions secrètes aussi cyniques et aussi compromettantes. Un argument prime, à mes yeux, toute autre considération: les idées contenues dans les Monita se retrouvent dans les Constitutions et dans tous les textes de la Compagnie; elles sont confirmées par l'histoire elle-même. N'oublions pas, d'autre part, que les Monita Secreta ont été publies au début du VIIe siècle, à une époque où la Compagnie toute puissante, se croyant tout permis, commettait des maladresses et des exagérations qu'elle n'a plus renouvelées par la suite.




Un moyen de gouvernement : la Confession


Les Monita nous initient aux pratiques tortueuses de la Compagnie pour mettre la main sur la fortune des veuves, pour attirer dans ses collèges les enfants des grandes familles (avec leur argent,) pour exercer une influence efficace sur les nobles, les princes, les dirigeants. Là réside, en effet, le secret de l'extraordinaire fortune des disciples de saint Ignace. Ils ont su manœuvrer de façon à s'assurer, bon gré mal gré, par la persuasion ou par la crainte, les appuis et les concours les plus précieux.
A l'origine même de la Compagnie, les Pères Miron et de Caméra, avaient cru devoir refuser, dans un esprit d'humilité, la charge de confesseurs du roi du Portugal. En apprenant cette décision, Ignace réprimanda vertement ses deux collaborateurs, leur démontrant que les Jésuites ne devaient négliger aucune occasion et aucun moyen de servir utilement la Compagnie. Depuis lors, les Pères Jésuites n'ont jamais manqué d'intriguer pour occuper de semblables fonctions. Ils se sont, en quelque sorte, spécialisés dans la charge de confesser les têtes couronnées --- ce qui était un moyen excellent d'obtenir leurs faveurs. Bochmer écrit avec raison: " Quand il (Ignace) envoie à tous les prêtres de l'Ordre, une instruction sur leurs devoirs de confesseurs, il est facile de voir qu'il est conduit par la pensée d'accroître la puissance de l'ordre par le Tribunal de la Pénitence ". François Xavier donnait de son côté des instructions... très habiles, à ses collègues en jésuitisme: " Vous prendrez garde de vous mettre mal avec les dépositaires du pouvoir temporel, lors même que vous verriez qu'ils ne font pas leur devoir en des choses graves... " Commencez-vous à comprendre comment et pourquoi l'illustre Compagnie parvint à se développer si rapidement ? Un document bien curieux nous est fourni par l'abbé de Margon: Lettres sur le Confessorat du Père Le Tellier. (L'abbé de Margon n'appartint pas à la Compagnie, mais il fut l'instrument des Jésuites.) Ces derniers préfèrent se servir de créatures prises en dehors de la Compagnie, afin de pouvoir plus facilement s'en désolidariser par la suite, s'il y a lieu. C'est ce qui advint à cet abbé de Margon : après l'avoir employé plus ou moins adroitement, les Jésuites le désavouèrent. Furieux, de Margon chercha à se venger en dévoilant les manigances de ses ingrats patrons. Ses lettres jettent un jour curieux sur le rôle du Père Le Tellier, confesseur de Louis XIV, et sur la mauvaise influence qu'il exerça sur lui. Dans son ouvrage sur sa Compagnie, le Père du Lac (qui fit beaucoup parler de lui pendant l'affaire Dreyfus) dit que ce fut " un dangereux honneur ", pour la Compagnie, de donner des confesseurs aux princes. En ce cas, pourquoi les Jésuites ont-ils recherché si souvent à exercer cette périlleuse fonction ? Ils ne se seraient pas exposés aux ennuis qui en pouvaient résulter s'ils n'avaient eu la certitude de trouver, en compensation, d'énormes avantages et de précieux privilèges. Par le Confessionnal, en réalité, ils ont dirigé les rois... et les reines, sans parler des favorites!

Ce sympathique jésuite est peut-être banquier ou psychiatre, à moins qu'il ne soit diplomate, conseiller auprès d'une multinationale ou de personnalités politiques, ou bien encore chercheur dans un institut scientifique. Rien ne permet d'identifier son appartenance.




Le Régicide et les Jésuites


Lorsque les Grands résistaient aux suggestions des fils d'Ignace, ceux-ci n'hésitaient pas à les faire assassiner. Les Jésuites avaient participé aux massacres de la Saint-Barthélemy d'une façon plutôt occulte, mais avec la Ligue, ils vont se lancer à fond dans la mêlée. À Toulouse, ils excitent des émeutes et fomentent un peu partout des troubles contre l'autorité royale, mettant à profit le désordre extrême dans lequel se trouve le pays. Les prédicateurs jésuites s'élèvent avec véhémence contre Henri III et soutiennent de toutes leurs forces le parti des Guise, car la Compagnie est subventionnée par l'Espagne et les immenses trésors du fanatique Philippe II sont à sa disposition pour lutter brutalement contre la Réforme. Dans leurs sermons contre Henri III, dont l'action anti-huguenote est jugée trop molle, ils le comparent à Néron, à Sardanapale, et. Le moine Jacques Clément, après avoir consulté son supérieur, le dominicain Bourgoin (qui lui déclare qu'il n'y a aucun Péché à tuer le roi et qu'il ira droit au ciel) frappe Henri III et le tue.

Le Jésuite Mariana écrira que le crime de Clément est " un exploit insigne et merveilleux ". En effet, Henri III avait été excommunié par le pape Sixte-Quint, qui avait délié ses sujets de leur serment de fidélité à son égard ! (Il est vrai que le même Sixte-Quint ne tardera pas à succomber mystérieusement à son tour, au moment où il voudra réfréner le zèle exagéré des Jésuites.) La haine des Jésuites contre Henri IV fut plus grande encore que contre Henri III. Ils multiplièrent contre lui les tentatives d'assassinat. Ce fut d'abord Barrière, stimulé par le Père Varade (de la Compagnie.) L'attentat de Barriere échoua et il fut exécuté, tandis que l'on n'osa pas inquiéter Varade. Henri IV avait beau multiplier les manifestations de bienveillance à l'égard du catholicisme, l'Église ne lui pardonnait pas son libéralisme. Le pape Clément VIII ne voulait pas désarmer et menaçait même de l'Inquisition les rares prélats français qui intercédaient en faveur du Béarnais converti. C'est que l'Edit de Nantes, dont il était l'auteur, qui reconnaissait la liberté de conscience pour tous, était un acte véritablement révolutionnaire pour l'époque. Un nouvel attentat, celui de Jean Chatel, est organisé par les Jésuites. Cette fois, Henri IV est blessé à la bouche. Le peuple, furieux, assiège le Collège de Clermont (qui devint par la suite le Lycée Louis-le-Grand.) Chatel avait été élevé dans ce collège jésuite. On y perquisitionne et l'on trouve, dans la cellule du Père Geignard, des papiers très compromettants. On y lisait, par exemple: " L'acte héroïque fait par Jacques Clément, comme doué du Saint Esprit, a été justement loué "."
" Si on ne peut le déposer (Henri IV) sans guerre, qu'on guerroie; si on ne peut faire la guerre, qu'on le fasse mourir ". Guignard fut inculpé, mais refusa de se rétracter, même sur l'échafaud. Il ne voulut jamais reconnaître Henri IV comme roi " puisque le pape ne l'avait pas reconnu ". Chatel et Guignard furent exécutés (7 janvier 1595.) La maison de Chatel fut rasée et une pyramide expiatoire fut élevée sur son emplacement. Puis les Jésuites furent expulsés de France sur l'ordre du Parlement. Ce qui n'empêcha pas l'historien jésuite Jouvenay de glorifier le Père Geignard et de le comparer.. à Jésus-Christ, le sauveur des hommes ! Tous les Jésuites ne partirent pas, et Henri IV ferma les yeux pour ne pas les exaspérer davantage, car il en avait terriblement peur. Il savait de quoi la Compagnie était capable et il vivait dans une inquiétude continuelle. D'autre part, il avait un confesseur jésuite, le Père Coton (" il avait du Coton... dans les oreilles ") qui l'importunait. Ses maîtresses et la plupart de ses courtisans le harcelaient aussi, lui demandant de laisser rentrer les Jésuites, pour les désarmer. Il finit par céder. Malgré les remontrances du Parlement, dont le Président, Achille de Harlay, lui écrit que " son geste sera fatal à la paix du royaume et dangereux pour la vie de Votre majesté ", Henri IV cède quand même aux Jésuites et il en donne les raisons dans une lettre qu'il envoie à Sully, disant que " les Jésuites ont des intelligences partout et que la vie inquiète et misérable qu'il mène est pire que la mort... " Les Jésuites rentrent donc en 1604. La pyramide expiatoire est enlevée. Huit ans plus tard, le roi sera mort, mais les biens de la Compagnie vaudront 300.000 écus de rentes et ils auront dépensé pour leur seule maison de La Fleche plus de 600.000 livres.

On s'étonne de l'influence que le Père Coton exerçait sur le roi. Pour obtenir sa confiance, il n'hésitait pas, en effet, à approuver ses débauches - technique habituelle des confesseurs jésuites à l'égard des puissants et des riches qui appréciaient beaucoup ces confesseurs si tolérants. (Henri IV avait de nombreuses maîtresses et des bâtards à profusion.)

Il allait jusqu'à le comparer au saint roi biblique David, qui possédait également un sérail Ajoutons que le Père Coton menait de son côté une vie très licencieuse. Bref, en 1610, Henri IV fut tué par Ravaillac. Les faits sont trop connus pour que je veuille les retracer ici. Je rappellerai seulement que Ravaillac avait demandé, de son propre aveu, à entrer dans la Compagnie et qu'il fut en étroites relations avec le Père d'Aubigny, curé de Saint-Séverin. Mais ce dernier ne fut pas inquiété. La reine, Marie de Médicis, était pressée de gouverner, elle étouffa enquêtes et poursuites. Le Père du Lac a cherché à innocenter la Compagnie de la mort de Henri IV. Voici ses arguments:

      1° Chatel n'accusa personne (cela prouve simplement sa fermeté de caractère) ;


      2° les textes régicides trouvés chez le Père Geignard reflétaient des idées qui étaient alors courantes et l'on aurait pu envoyer en Place de Grève dans ces conditions,

      "
outre des milliers de bourgeois, tous les moines et curés de Paris et tous les professeurs de l'Université
      ". (Voilà un argument qui se retourne complètement contre la thèse du Père du Lac, car il montre que les idées régicides étaient celles de la presque unanimité du clergé) ;


      3° si les Jésuites avaient été coupables, le Pape n'aurait pas manqué de les blâmer (le R. P. se moque de nous, Pape, roi d'Espagne et Jésuites avaient partie liée) ;


    4° Pourquoi l'aurions-nous tué? Nous n'y avions aucun intérêt, il ne nous gênait pas...C'est l'argument le plus habile. Il faut pourtant se souvenir que Henri IV, au moment où il tomba sous le poignard de Ravaillac, se préparait à soutenir la guerre contre l'Autriche et l'Espagne, les deux puissances foncièrement catholiques. Or, les Jésuites étaient à la solde de l'Espagne.

Autres exemples. --- L'Angleterre fut également déchirée par les menées de la Compagnie. Le pape Paul IV voulant enlever son trône à Élisabeth, les Jésuites fomentent des troubles, particulièrement en Irlande. Un attentat est perpétré contre la reine, par Guillaume Parry et la complicité du clergé (et même celle du nonce) fut établie. Les Jésuites excitent ensuite l'infortunée Marie Stuart contre Élisabeth. Babington, poussé par l'ambassadeur espagnol et par le Jésus te Billard, essaie à son tour de tuer Élisabeth. Il échoue et est supplicié avec douze de ses complices. Grâce aux Jésuites, les Espagnols s'introduisent en Irlande, d'où ils furent chassés en 1601. En 1603, nouveau complot contre Jacques Ier fils de Marie Stuart, qui ne donnait pas satisfaction intégrale aux Jésuites. Le P. Watson est exécuté avec de nombreux complices. Puis, c'est la conspiration des Poudres.




1580-Elisabeth I publie une loi interdisant
aux Jésuites toute entrée en Angleterre


Les Jésuites imaginent de faire sauter le Palais de Westminster au moment où le roi et la reine ouvriraient solennellement le Parlement. 32 barils de poudre sont entassés dans les caves, mais le complot est découvert par un hasard fortuit. Les conjurés avaient tous des confesseurs jésuites. Le Père Gérard, qui avait célébré une messe pour lesdits conjurés, parvint à s'échapper. Passons en Hollande. L'Espagne voulait abattre Guillaume de Nassau (dit " Le Taciturne "), homme des plus remarquables. Plusieurs attentats successifs sont préparés par les Jésuites. Jaureguy le blesse gravement; il est exécuté, ainsi qu'un moine nommé Tinnermann, qui l'avait confessé et encouragé. Un autre assassin, Geraerts, parvint à tuer Guillaume. Il avait consulté cinq ecclésiastiques, dont quatre Jésuites, dont il refusa de donner les noms. Le clergé catholique des Pays-Bas chanta les louanges du meurtrier. Revenons en France, pour dire deux mots de Damiens, ce fanatique qui tenta de tuer Louis XV. Il avait été pensionnaire des Jésuites à Béthune et à Paris. Au moment même de l'attentat (1757) les Jésuites faisaient jouer Catilina dans leurs collèges. Ils étaient mécontents de Louis XV. Le Dauphin, par contre, leur était sympathique. Bien que la complicité des Jésuites dans le crime de ce malheureux, tout imprégné de leurs théories, et qui répétait sans cesse " que la religion permet de tuer les rois ". Parlerai-je du meurtre de Jaurès ? C'est de l'histoire contemporaine et cela m'entraînerait dans des explications qui dépassent le cadre de la présente étude. Le meurtrier, Raoul Villain, membre du Sillon de Marc Sangnier n'était qu'un instrument irresponsable, dirigé et conduit dans l'ombre. Il frappa Jaurès, pour avoir servi la Paix et le rapprochement franco-allemand, avant 1914. Et le tout récent assassinat du général Obregon, président de la République mexicaine, n'est-il pas l'œuvre des Jésuites, qui avaient déjà essayé de faire tuer Calles, pour briser la politique anticléricale et laïque des démocrates mexicains. N'est-ce pas une religieuse, la sœur Conception, et un prêtre, qui ont armé le bras du criminel Toral ? Comment les Jésuites hésiteraient-ils à frapper un libre penseur, alors qu'ils n'ont pas reculé devant le meurtre de certains papes ! Innocent XIII, ayant dit qu'il se proposait de réformer la Compagnie, mourut subitement peu après.

Le Père Ribadeneira n'écrit-il pas, en parlant d'un autre pape: " Sixte-Quint rédigea un décret par lequel il ordonnait d'appeler désormais notre Ordre, non plus Société de Jésus, mais Société des Jésuites. Par bonheur, le temps venu où le Pape eut en mains les copies officielles de son décret, serrées dans son secrétaire pour les publier dans quelques jours, le Seigneur lui barra la route et il perdit la vie... au moment qu'il prétendait dépouiller la Compagnie de Jésus de ce titre glorieux et de ce très doux nom ".
Le pape Sixte Quint avait commis d'autres crimes.

En particuliers il avait mis à l'Index le livre du cardinal Bellarmin sur l'obéissance aveugle. Son successeur Urbain VIII revint sur cette décision et les Jésuites eurent gain de cause une fois de plus. Mais comment peuvent-ils s'indigner des accusations que l'histoire a portées contre eux, lorsqu'on lit sous la plume d'un Jésuite aussi célèbre que Ribadeneira des phrases aussi imprudentes que celle que je viens de rapporter? D'autant plus que derrière l'impertinence apparaît la satisfaction d'être débarrassé d'un adversaire --- et de quel adversaires. La mort de Clément XIV est tout aussi troublante. D'une Santé robuste, jeune encore (63 ans) il disparaît brusquement, après cinq années de pontificat. Cependant, il se méfiait et ne mangeait rien que des mains d'un moine, ami d'enfance. Il savait bien que les Jésuites ne lui pardonneraient pas d'avoir prononcé la dissolution de leur Ordre.




Paru dans la revue Undercover #4, novembre 2002
40 rue du Paradis
F-76530 Grand-Couronne
France.
Éditeur: Joël Labruyère
17 janvier 2013

Prevenar 13: documents confidentiels accablants /risques neurologiques de la double vaccination

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Documents confidentiels sur le vaccin Prevenar 13 : la preuve que les firmes ET les
autorités de santé SAVENT le bienfondé de nos inquiétudes !

Trois documents confidentiels nous sont récemment parvenus sur le vaccin Prevenar 13, un vaccin largement administré aux enfants:  IWyeth_confidential_neurological_eventsCI, ICI et ICI



Le 8 décembre dernier, la presse faisait état du volumineux document confidentiel de 1271 pages de
GSK sur la pharmacovigilance du vaccin Infanrix hexa que des employés de l’Agence belge du
Médicament nous ont fait parvenir.[1] Ce document accablant démontrait déjà de graves problèmes de
sécurité avec un éventail de complications graves, y compris 36 décès (en 2 ans), jamais
communiquées aux parents et ce, en violation des exigences de la loi du 22 août 2002 sur
l’information des patients.

A présent, d’autres documents confidentiels sont arrivés entre nos mains sur la sécurité d’un autre
vaccin pédiatrique très utilisé chez les nourrissons et co-administré en même temps que le vaccin
hexavalent Infanrix hexa : le Prevenar 13, un vaccin de la firme Wyeth/Pfizer contre les
pneumocoques.

Ce vaccin dirigé contre 13 souches de cette bactérie, et qui constitue une version prétendument
améliorée de l’ancien Prevenar (contre 7 souches), a en fait remplacé en catimini cette ancienne
mouture en 2010 pour mieux dissimuler le fiasco de cette précédente vaccination qui s’était soldée par
une hausse des infections graves et donc un effet tout à fait contre-productif.[2]

Mais si ce vaccin n’est pas si efficace qu’on le dit, est-il au moins sans danger pour de si jeunes
enfants ?

Il ressort de documents confidentiels récents de Wyeth (Pfizer) ET d’une réponse de l’Agence
Européenne du Médicament (EMA) que la firme comme l’Agence sont au courant d’un nombre
très nettement accru d’effets secondaires neurologiques chez les enfants vaccinés simultanément
avec Prevenar 13 ET Infanrix hexa, comme le calendrier vaccinal belge le prévoit justement à
l’âge de 2 et 4 mois.

Le 4 janvier 2012 dernier en effet, au terme d’un délai imparti de 6 semaines, Mary Allin et Helen
Edwards, deux Directrices des Affaires Réglementaires du groupe Pfizer répondaient en effet au Dr S.
Spinosa de l’Agence Européenne du Médicament au sujet de « la hausse des évènements
neurologiques constatés en Italie après la co-administration du Prevenar 13 et de vaccins
hexavalents. ». Ces deux directrices précisaient d’ailleurs, au terme de ce courrier, qu’elles estimaient,
sur base des données fournies, qu’il n’y avait pas lieu de modifier l’information de référence sur la
sécurité du vaccin (RSI), c'est-à-dire sa notice. [3]

Pourtant, un autre document confidentiel, qui n’est rien de moins qu’une correspondance entre
l’Agence Européenne du Médicament (CHMP) et la firme titulaire de l’autorisation de mise sur le
marché (MAH), [4] stipule « Le profil bénéfices/risques du Prevenar 13 reste positif cependant
les inquiétudes potentielles de sécurité suivantes nécessitent de plus amples investigations de la
part de l’Agence Britannique des Médicaments (MAH) :

1) Décès : Il y a eu 22 décès durant la période d’évaluation (de 2 ans), ce qui représente
2,6% du nombre total de cas (d’effets secondaires) rapportés pendant cette période.
Cette proportion (de décès) s’est accrue de 0,3% pendant la précédente période
d’évaluation. En outre, dans une large majorité de cas, l’intervalle de temps entre
l’administration du Prevenar 13 et le décès (ou le début des symptômes ayant mené à la
mort) était étroit. Nous considérons les informations fournies sur les cas de décès comme
inadéquates.

2) Manque d’efficacité : Il y a eu 51 cas rapportés concernant le manque d’efficacité du
vaccin. […] Il y a une inquiétude que ces cas puissent être sous-estimés s’ils ne sont pas
recensés sous les termes et codes adéquats. […]

4) Effets neurologiques chez les sujets ayant reçu concomitamment Prevenar 13 et un
vaccin hexavalent. Suite à une enquête de pharmacovigilance d’octobre dernier au sujet
de la hausse potentielle de l’incidence des effets neurologiques après co-administration
de vaccins et constatée dans le programme national italien de vaccinations, il est
demandé à l’Agence Britannique des Médicaments (MAH) de fournir une revue
cumulative des réactions neurologiques survenues chez ceux qui avaient reçu à la fois le
Prevenar 13 et un vaccin hexavalent.

Vient ensuite la réponse de la firme qui a effectué une recherche dans la base de données Pfizer
pour la période du 10 juillet 2009 au 9 juillet 2011, soit 2 ans.

Sur cette période, la firme nous apprend que 1691 rapports d’effets secondaires après le Prevenar
13 ont été notifiés à Pfizer pendant cette période. Sur ces 1691 rapports, 312 cas soit 18%
concernaient des effets secondaires neurologiques.

Fait important, la firme a évalué la fréquence respective d’accidents neurologiques chez trois
catégories d’enfants : ceux ayant reçu le même jour uniquement le Prevenar 13, ceux ayant
reçu le même jour le Prevenar 13 et d’autres vaccins et ceux ayant reçu le même jour le
Prevenar 13 et un vaccin hexavalent.

Chez les 934 enfants n’ayant reçu que le Prevenar 13 et présentant des effets secondaires, 87
présentaient des effets secondaires d’ordre neurologique (87/934 soit 9%)

Chez les 287 enfants ayant reçu le même jour le Prevenar 13+ d’autres vaccins et présentant des
effets secondaires, 62 présentaient des effets secondaires neurologiques (62/287 soit 21%)

Chez les 470 enfants ayant reçu le même jour le Prevenar 13 + un vaccin hexavalent et présentant
des effets secondaires, 163 présentaient des effets neurologiques (163/470 soit 34% !!)

Il est donc clair, et cela se marque dans différents pays d’ailleurs, que la co-administration de
plusieurs vaccins, en particulier ceux recommandés dans le calendrier vaccinal belge également
(Prevenar 13 en même temps que l’Infanrix hexa) démultiplie le risque de réactions neurologiques,
y compris des effets graves et potentiellement irréversibles ! C’est là exactement ce que nous
disons depuis des années en évoquant la dangereuse survaccination des nourrissons !

Ainsi, qu’il s’agisse de cris persistants, de convulsions, d’hypotonie-hyporéactivité, de
tremblements, de perte de conscience, d’épilepsie, de spasmes infantiles ou d’absence de réponse
aux stimuli, ces effets sont à chaque fois plus fréquents en cas d’administration simultanée du
Prevenar 13 et de l’Infanrix Hexa. Qui donc en informe jamais les parents ? L’ONE ?

L’ONE a toujours affirmé dans tous ses supports d’information que la co-administration de
plusieurs vaccins ne posait aucun problème de sécurité, que les effets secondaires étaient
généralement semblables à ceux des vaccins administrés séparément [5] et même, que cette façon
de procéder favorisait « le confort de l’enfant » tout en augmentant l’adhésion aux vaccinations
[6] !

Nous notons en outre que l’Agence Européenne a relevé, tout comme nous l’avions fait sur base
du document confidentiel sur l’Infanrix Hexa, la relation temporelle étroite dans la plupart des
cas entre le décès et la vaccination ainsi qu’entre la vaccination et diverses complications
neurologiques comme les convulsions et l’hypotonie (la majorité survenant dans les 24 h après
le vaccin ou très peu après) [7]

Enfin, un troisième document confidentiel important sur le Prevenar 13 renseigne de façon
accablante sur les données des essais cliniques. [8] Ce document stipule que la firme a demandé,
au niveau européen, une autorisation de mise sur le marché le 2 décembre 2008 pour son vaccin
Prevenar 13, autorisation reçue le 9 décembre 2009. Ces données ont servi à l’obtention de
l’autorisation de mise sur le marché au Japon et au Canada. Mais surtout, en matière de tolérance
du produit, ce qu’on y apprend est assez effarant.

Tout d’abord, ce qui est incroyable, c’est la méthodologie et le nombre d’enfants visés pour
évaluer la « sécurité » du Prevenar 13 : au lieu de comparer un large échantillon d’enfants ayant
reçu ce vaccin et ceux n’ayant reçu aucun vaccin du tout, le fabricant a comparé son Prevenar 13
(soit la nouvelle version) à l’ancienne (Prevenar 7) !
Au niveau du nombre d’enfants évalués, il est ridiculement faible : 796 bébés + 569 jeunes
enfants= 1365 enfants en tout, répartis en deux études et 4 groupes (Prevenar 13/ Prevenar 7 chez
les bébés et les jeunes enfants suivant l’une ou l’autre étude) alors que 10 000 enfants est un
nombre parfois encore trop restreint pour évaluer les effets secondaires graves rares !! Seuls 580
sujets ont fait l’objet d’un suivi des effets secondaires de 6 mois. Plusieurs enfants ont bien
« commodément » été retirés des données en raison d’effets secondaires que la firme estimait
arbitrairement ne pas être liés de quelque façon au vaccin évalué !

On apprend ainsi tout d’abord que la fréquence des effets secondaires locaux ET systémiques
est significativement supérieure lorsque le vaccin est injecté par voie intra-musculaire par
comparaison à la voie sous-cutanée (alors que la notice continue de conseiller encore à injecter
le vaccin par voie intramusculaire !)

Pour se faire une idée, il faut ainsi savoir que la sensibilité au point d’injection est de 13 à 20%
chez les vaccinés par voie sous-cutanée contre 72 à 79% chez ceux vaccinés en intramusculaire.

Pour les effets systémiques, les chiffres sont encore plus parlants :

Moins de 8,1% des enfants vaccinés en sous-cutané ont dû prendre des médicaments pour la
fièvre après la vaccination contre 78 à 84% de ceux vaccinés en intra-musculaire !
La perte d’appétit a concerné moins de 19% de ceux vaccinés en sous-cutané contre plus de 54%
chez ceux vaccinés en intramusculaire. L’irritabilité touchait moins de 37% des premiers contre
plus de 88% des seconds, la somnolence moins de 41% des premiers contre plus de 70% des
seconds et les troubles du sommeil moins de 24% des premiers et plus de 45% des seconds !
Ces données, non surprenantes, démontrent sans surprise que les risques sont accrus avec
une injection plus profonde des substances toxiques des vaccins (dont l’aluminium
neurotoxique) dans les tissus de l’organisme. L’aluminium injecté par voie intramusculaire
plutôt que sous-cutané est sans conteste un élément-clé dans l’émergence des cas de
myofasciites à macrophages selon l’équipe de chercheurs en neuropathologies du CHU
Henri Mondor de Créteil. [9]

Ce document confidentiel sur les essais cliniques précise cependant que, quelle que soit la voie
d’administration (sous-cutanée ou intramusculaire), 83 à 92% des sujets ont spontanément
rapporté des effets secondaires, un comble pour des produits s’adressant à des bien portants !

Pour ce qui est des effets secondaires GRAVES et leur fréquence dans ces essais cliniques, la
firme renseigne qu’il a été constaté dans une étude pas moins de 30 réactions sérieuses chez 22
sujets soit un taux d’effets secondaires graves de 11,4% !!
Ces réactions étaient pour la plupart des infections et des infestations qui nécessitaient
l’hospitalisation. La firme prend toutefois la peine de préciser que selon l’investigateur,
AUCUNE de ces réactions graves n’a été considérée comme liée à la vaccination !!
Ce taux était par ailleurs nettement plus élevé chez les bébés que les enfants un petit peu plus âgés,
preuve là aussi que l’immaturité immunitaire des bébés ne fait décidément pas bon ménage avec la
vaccination acharnée telle qu’actuellement préconisée de façon aveugle par des experts en conflits
d’intérêts.

Au total, 42 sujets sur les 1365 évalués ont présenté un effet secondaire grave soit 3% d’entre
eux, un taux totalement inacceptable et nettement supérieur à l’incidence des complications graves
des pneumocoques en population générale !!

Pouvez-vous donc vous rendre compte de l’ampleur du problème puisque la Belgique connaît
128 000 naissances annuelles environ et que l’écrasante majorité des enfants reçoivent à la fois le
Prevenar et l’Infanrix hexa. Un petit calcul permet de se rendre compte que le nombre d’effets
secondaires graves pourrait donc concerner annuellement, en ne considérant QUE ce seul vaccin-
là : 3% X 128 000 naissances soit 3840 enfants !!!!!!!

En conclusion, on voit clairement que toutes ces données ne sont pas rassurantes, et que les
autorités sanitaires cachent beaucoup trop d’informations UTILES aux parents censés agir
au nom de leur progéniture. Les effets secondaires graves sont beaucoup plus fréquents qu’on ne
le prétend et la santé des enfants se trouve DIRECTEMENT mise en danger au nom d’une
idéologie et de recommandations rigides du calendrier vaccinal consistant à recommander
un maximum de doses à la fois pour favoriser la compliance des parents et surtout les intérêts
commerciaux en jeu !

Initiative Citoyenne s’insurge donc avec force contre la poursuite aveugle de ces politiques
mortifères et délétères en termes de santé publique. Nous appelons tous les gens de bonne foi et
de bonne volonté à œuvrer pour que cesse l’omerta et le tabou en la matière mais également
l’aveuglement idéologique qui préside à un tel acharnement vaccinal.

Nos nourrissons et nos enfants n’en peuvent littéralement plus de tous ces vaccins mais ils n’ont
tout simplement PAS LES MOTS POUR LE DIRE.

Pour Initiative Citoyenne,

Marie-Rose Cavalier, Sophie Meulemans, Muriel Desclée.

Références :

[1] http://ddata.over-blog.com/3/27/09/71/2012-2013/confid.pdf

[2]http://www.initiativecitoyenne.be/article-pneumocoques-l-echec-retentissant-de-la-vaccination-
86420861.html

[3]http://ddata.over-blog.com/3/27/09/71/2012-2013/Wyeth-confidential-neurological-events.pdf

[4]http://ddata.over-blog.com/3/27/09/71/2012-2013/emea-responses--Prevenar-13-Pfizer-
Confidential.pdf

[5] http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/ONE-p.-225.pdf

[6] http://www.sante.cfwb.be/index.php?id=programme

[7]http://ddata.over-blog.com/3/27/09/71/2012-2013/emea-responses--Prevenar-13-Pfizer-
Confidential.pdf (cf p. 2, 7 et 10/12)

[8]http://ddata.over-blog.com/3/27/09/71/2012-2013/Prevenar--confidential--overview-clinical-
trials.pdf

[9] http://www.kine-formations.com/docs/Myofasciite_a_macrophages.pdf (cf p. 18 et 20 du
curseur pdf)

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16 janvier 2013

Collapse (L’effondrement) est un documentaire sur l'orientation dramatique de l'humanité

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Collapse (L’effondrement) est un documentaire général qui traite de l’orientation de nos sociétés pour ne pas dire de l’humanité toute entière. Du pic pétrolier (peak oil) en passant par la guerre en Irak ou la démographie exponentielle de la planète, chaque courbe ascendante a forcement son inverse tôt ou tard, à plus forte raison dans un monde fini comme le notre, l’inévitable est pour Michael Ruppert, une évidence. Michael Ruppert ? C’est un ancien enquêteur de la police de Los Angeles, il a ensuite été journaliste d’investigation pendant 30 ans et c’est l’un des seuls à avoir prévu la crise financière quand tous les experts économiques rejetaient ce scénario. Le pic pétrolier sonnera, d’après lui, le glas de nos sociétés modernes, 90% de notre économie étant basé sur cette ressource (carburant, polymères, plastiques en tous genres, innombrables dérivés …).Cet homme apparemment sincère et d'une grande expérience sur le sujet, semble pourtant comme beaucoup d'autres oublier volontairement l'essentiel à savoir :

- Qui a volontairement mis en place un système entièrement basé sur une énergie fossile limitée conduisant inévitablement au chaos final...

- Qui a empêcher Nicolas Tesla de poursuivre ses recherches sur l'énergie des Neutrinos (Particules d'Éther (5ème élément pour les grecs))

- Qui a appuyé sur le bouton stop pour arrêter la chute de Wallstreet à exactement - 777,7(68) le 29 septembre 2008 jour de la fête des anges des chrétiens et jour du nouvel an juif faisant ainsi coïncider l'apocalypse selon saint jean et l'effondrement en cours de l'économie mondiale (Lire le livre 777 de Pierre Jovanovic)...

- Qui a payé et fait ériger les Georgia Guidestones où sont inscrit les 10 commandements pour l'humanité future avec comme premier commandement : "Il faudra maintenir le nombre d'individu sur la planète en dessous de 500 000 000.".....

- Qui a construit la suisse du dessous comme un gigantesque abri antinucléaire Bactériologique et Chimique à l'échelle du pays tout entier avec des villes et des hôpitaux souterrain...

- Qui a érigé les centaines d'obélisques, de hiéroglyphes du soleil et de pyramides architecturales sur la plupart des bâtiments d'État et demeures bourgeoises dans cette même Suisse

- Qui a créer la Suisse...

- Qui a construit des infrastructures également NBC du même type que la Suisse du dessous à l'aéroport de Denvers aux USA....

- Qui a rédiger et mis en circulation les protocoles des sages de Sion pour que les juifs payent bientôt et de nouveau de leur vie une politique mondialiste dont ils ne sont responsable que par ignorance de l'objectif final de ceux qui leur font croire qu'ils pourront un jour dominer le monde...

- Qui a érigé la cours suprême d'Israël (la plus haute juridiction de l'État Hébreu qui culmine sur l'un des sommets les plus haut du pays) sur le modèle d'un temple avec une pyramide et l'œil d'Horus sur son toit...

- Qui a érigé le parlement Européen sur le modèle architectural de la tour de Babel...

- Qui a mis en circulation la Prophétie de saint Malachie qui annonce la future et certaine chute de la nouvelle Babylone qu'est devenu le Vatican...

- Qui a permis au Vatican d'ériger L'observatoire du Mont Graham en Arizona où ce trouve aujourd'hui tourné vers le Ciel les deux yeux de Lucifer (noms des 2 télescopes)

- Qui a plastiquer le WTC7 (la troisième tour dont aucun politique ni média ne parle) qui s'est effondré comme les deux premières tours sans aucun dommage pouvant expliquer une telle chute le 11 septembre 2001....

- Qui a créer Al Qaïda et dans quel but...

- Qui est derrière les effondrements de l'histoire de l'économie moderne.

- Qui a permis à Hitler de faire sa guerre éclair en fournissant le pétrole que l'Allemagne n'avait pas pour faire fonctionner ses blindés

- Qui est derrière la mise en place des deux dernières guerres mondiales qui n'étaient en fait principalement que deux vastes programmes de réduction de la population mondiale.

- Qui est à la tête des institutions Européennes pour veiller à ce que cette structure politique incroyable de non sens atteigne son objectif le moment voulu.

- Qui est derrière l'idéologie New Age et la société Théosophie doctrine et courant de pensée de structures telles que l'ONU ou la future gouvernance mondiale...

- Qui sont derrière des groupes comme : Les Bilderberg, La Trilatérale, Le CFR, La Round Table, La société Fabienne, Les Skulls and Bones, Le club du siècle etc....

Pourquoi oublier de telles évidences qui défient les lois de la probabilité en matières de coïncidence ?

Je pose la question.... Pourquoi oublié de mentionner ne serait-ce qu'une de ses évidences des origines réelles du chaos qui s'en vient et surtout pour protéger qui ?

5 janvier 2013

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3 janvier 2013

Bonne Année 2013

GHHH

vous n’êtes pas venu sur terre pour faire plaisir aux autres ni vivre selon leurs normes, vous êtes venus pour vivre selon vos propres normes  et  marcher sur votre propre chemin

 

- tous les âges que vous avez vécu sont en vous dans votre conscience dans votre mémoire depuis votre enfance,  en vous  il y a un parent  mais aussi un enfant,  nous avons  tous,  au minimum 40 000 heures  d’enregistrement de parents en nous vous indiquant ce qu'il ne faut pas faire , vous indiquant des limites, l'image que vous devez renvoyer,...... à votre avis combien   d’heures vous ont dit que vous étiez fantastique ?

 

Quoi d' étonnant à ce que nous nous imposions tant de limites, d ‘interdits, ou d obligations..

 

Laissez couler vos pensées et vos sentiments et ne laissez personne contrôler votre vie oeuvrez pour le bien dans le monde vivez sans crainte

pour devenir  un humain complet.

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