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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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2 novembre 2015

Parkinson origine et remede : Deux cent millions de neurones tapissent les parois de l'intestin

 

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Deux cent millions de neurones tapissent les parois de l'intestin. Les mêmes que ceux de l'encéphale. Ces deux cerveaux entretiendraient même un "dialogue". Et certains biologistes poussent l'audace jusqu'à imaginer que la maladie de Parkinson pourrait avoir pour origine... le colon.

Il est vrai qu'une étude française a montré que l'on retrouvait dans le ventre de patients parkinsoniens des anomalies similaires à celles retrouvées dans leur encéphale, soit une accumulation de protéines appelées "corps de Lewy".

D'autres études s'interrogent sur l'influence des 100 000 milliards de bactéries qui tapissent nos intestins sur notre comportement.
De nouvelles hypothèses voient le jour sur les liens entre ces bactéries et notre cerveau. 
Certains groupes de bactéries  secrètent ils des neuromédiateurs qui agiraient directement sur le cerveau ?

On vient de découvrir que les stigmates du Parkinson sont présents au sein du tube digestif. Une révolution.

Le corps humain est infiniment plus riche et complexe que ce que l’on en savait à la fin du  XXe siècle. En témoignent, ici ou là, quelques  publications médicales lancées  dans le flux perpétuel des publications médicales et parfois remontées dans les filets  des médias d’information générale. C’est précisément le cas aujourd’hui avec une spectaculaire découverte concernant les liens, jusqu’ici inconnus, pouvant exister entre  notre système nerveux central et notre tube digestif. Ce travail vient d’être publié sur le site de la revue PLoS One en date du 14 septembre. Il est signé par des chercheurs  de l’Inserm travaillant à Nantes sous la direction de Pascal Derkinderen, Michel Neunlist et Stanislas Bruley des Varannes.

Ces chercheurs ont ainsi établi l’existence de liens étroits, jusqu’ici ignorés, entre l’évolution de la maladie de Parkinson et certaines cellules présentes au sein du côlon; côlon ou «gros intestin» (son diamètre étant compris entre 8 à 4 centimètres). On désigne ainsi la partie terminale du tube digestif disposée en cadre dans la cavité abdominale, d’une longueur généralement comprise entre 1 et 1,5 mètre, et qui court du cæcum jusqu'au rectum. Conclusions: les anomalies bien connues existant dans les cellules nerveuses (neurones) d’une région bien précise du cerveau des malades sont retrouvées «à l’identique» dans les neurones présents au sein du système digestif. Mieux encore l’importance des lésions observées dans les neurones digestifs apparaît  étroitement corrélée à la progression de cette maladie.

Un simple prélèvement

Les neurologues croyaient généralement avoir saisi l’essentiel des raisons qui sont à l’origine de la maladie de Parkinson, cette affection dégénérative du système nerveux central (caractérisée notamment par une rigidité musculaire et des tremblements d’un genre bien particulier): la disparition progressive de neurones dans des régions bien précises du cerveau. Puis on a progressivement trouvé des raisons de postuler que les lésions de la maladie de Parkinson ne se limitaient pas au seul système nerveux central mais qu’elles pouvaient également affecter certaines zones du système nerveux dit «périphérique».

Cette nouvelle lecture de la maladie laissait espérer pouvoir résoudre, en pratique, un problème majeur dans l’étude et le traitement de la maladie: avoir directement accès à la nature des lésions et à leur évolution du vivant même des malades. Contourner, en d’autres termes, cette impasse qui veut que l’accès au système nerveux central profond à des fins simplement diagnostiques ne soit possible (pour des raisons éthiques) qu’après le décès des malades.

La découverte des chercheurs français vient confirmer cette espérance puisque les cellules nerveuses présentes au sein du système digestif offrent un avantage considérable: pouvoir  être étudiées à partir de simples prélèvements (biopsies) effectués du vivant des malades. «En pratique les chercheurs ont  analysé des biopsies du côlon effectuées “en routine” chez 39 personnes; 29 souffrant de la maladie de Parkinson et 10 témoins, explique-t-on auprès de l’Inserm. Ils ont réussi à quantifier et qualifier les neurones digestifs issus de ces biopsies. Chez 21 des 29 patients parkinsoniens, ils ont mis en évidence des anomalies des neurones digestifs (dépôts anormaux d’une protéine) identiques aux anomalies présentes dans le système nerveux central.»

Un diagnostic de la maladie de Parkinson avec une coloscopie

Plus important encore d’un point de vue pratique, ils ont pu établir un parallèle entre les lésions et les symptômes: l’importance des lésions  apparaît étroitement corrélée à la sévérité de la maladie de Parkinson. «L’avancement de la maladie pourrait ainsi être déterminé à partir de l'analyse de biopsies du côlon effectuées à l’hôpital à partir de simples coloscopies, explique Pascal Derkinderen. Si nos résultats se confirment à grande échelle, il sera possible de faire un diagnostic de sévérité de la maladie de Parkinson du vivant du patient et d’ajuster le traitement et la prise en charge.»

Et  plus généralement, et au-delà de la seule maladie de Parkinson, ces résultats démontrent pour la première fois que le système nerveux du tube digestif  peut  représenter une «fenêtre ouverte» sur le système nerveux central: le côlon, fidele miroir du cerveau en quelque sorte. Il s’agit ici d’une nouvelle perception du vivant dans la mesure où l’on tenait généralement pour acquis que le système nerveux central (siège du contrôle d’un nombre considérables de nos activités) était dissocié des systèmes autonomes à commencer par celui qui régule les fonctions digestives (ou «système nerveux entérique») constitué de plus de 100 millions de neurones, et dont on pensait qu’il ne faisait que gérer l’ensemble des fonctions motrices et sécrétrices du tube digestif.

Cette découverte de l’existence de passerelles entre ces deux systèmes nerveux vient s’ajouter à la liste des récentes découvertes (grâce aux travaux sur les cellules souches notamment) qui laissent penser que le corps humain et les éléments qui le constituent sont hautement plus «plastiques» qu’on ne le pensait jusqu’à il y a peu. L’«âme» passée de mode, on désigna le cœur comme centre du corps humain. Puis ce centre migra bientôt vers le cerveau. On assiste aujourd’hui à une remise en cause générale des hiérarchies et des situations tenues pour définitivement figées. Une sorte de révolution copernicienne corporelle  qui, a priori, est  une bonne nouvelle pour la médecine du futur.

Jean-Yves Nau

Près de 80 % des parkinsoniens souffrent de troubles digestifs, sans toujours savoir que ces malaises ou ces douleurs peuvent être liés à la maladie de Parkinson.

  Les troubles digestifs : partie haute et partie basse du système digestif 

 Dans la partie haute du tube digestif, ce sont des troubles gastriques : le patient a une sensation de ballonnement ou de barre au niveau de l’estomac, c’est parfois une simple gêne mais elle peut aussi être douloureuse. La personne se sent très vite rassasiée : il est en effet prouvé que la vidange gastrique se fait moins rapidement chez un patient parkinsonien que chez une personne qui n’a pas la maladie. Il arrive ainsi que le patient fasse un malaise juste après le déjeuner, l’estomac se gonfle et un afflux sanguin provoque parfois une perte de connaissance. Une autre conséquence de cette stase au niveau de l’estomac : un problème d’absorption des médicaments.

Dans la partie basse du tube digestif, ce sont des troubles de constipation. C’est un vrai souci pour bon nombre de parkinsoniens, et certains présentent parfois un tableau d’obstruction digestive intestinale récidivante.

comment se proteger de la maladie de parkinson
1 Rétablir l’équilibre de la flore intestinale
- Les probiotiques

Définition :
un probiotique est un micro-organisme vivant qui, lorsqu’il est consommé en quantité adéquate, produit un bénéfice pour la santé de l’hôte. Les plus connus sont le Bifidus, le Lactobacillus bulgaris (le fameux yaourt bulgare…) et le Streptococcus thermophilus largement utilisés dans les yaourts et les produits fermentés.
Rôles :

  • Ils repoussent les germes grâce à un effet barrière,
  • Ils favorisent la digestion du lactose,
  • Ils améliorent la digestibilité et l’assimilation des nutriments et des minéraux,
  • Ils renforcent le système immunitaire,
  • Ils restaurent l’équilibre de la flore lors des troubles du transit ou dans le cas de certains troubles urinaires ou vaginaux,
  • Ils préviennent les dégâts liés à une antibiothérapie. Si l’antibiothérapie n’est pas à remettre en question lorsqu’elle est justifiée, elle représente néanmoins une attaque terrible pour l’équilibre de la flore.

 
→ Il faut toujours apporter des probiotiques après une antibiothérapie afin de rétablir sa flore !
 
Quelles espèces ?
Les espèces les plus étudiées sont les Lactobacilles dont le rhamnosus, et les Bifidobactéries.
 
Pour corriger les troubles cités précédemment, une alimentation riche en probiotiques ne suffit pas, il conviendra de se supplémenter avec un complément alimentaire adapté apportant un très grand nombre de probiotiques, se fixant et se développant durablement dans l’intestin. Pour être véritablement efficaces, les probiotiques doivent arriver en concentration suffisante dans l’intestin grêle et dans le colon.
 
Les scientifiques ont établi des critères idéaux auxquels doivent répondre les probiotiques et il faudrait s’assurer lorsqu’on achète des probiotiques, en plus de la concentration en bactéries amies, de :
 

  • l’origine humaine pour être bien tolérés,
  • leur résistance à l’acidité gastrique de l’estomac,
  • leur résistance à l’attaque des sels biliaires,
  • l’adhérence à la muqueuse intestinale, 
  • leur production des substances antibiotiques,
  • leur vitalité et leur stabilité dans le temps.

 
De plus, les probiotiques doivent être adaptés à l’âge de la personne, en effet, leurs qualités et fonctionnalités sont espèce-dépendante.
 
La durée de vie in situ des probiotiques n’excédant pas une quinzaine de jours, il faut en consommer régulièrement, à moins d’apporter des FOS, nourriture du probiotique, pour entretenir sa propre flore.

Arbre sacré en Asie, le Ginkgo Biloba est une espèce d’arbre apparue il y a 200 millions d’années. Extrêmement résistant aux maladies, aux aléas climatiques et à la pollution, ses feuilles sont utilisées en médecine chinoise depuis plus de 5000 ans. L’extrait de Ginkgo Biloba est riche en principes actifs, cependant ce sont surtout les flavonoïdes qui retiennent l’attention. Ces piégeurs de radicaux libres protègent l’intégrité des membranes cellulaires. Le Ginkgo Biloba s’avère un excellent neuroprotecteur par une action triple aux niveaux cellulaire, vasculaire et métabolique.

Optimisation des fonctions cérébrales

Des études menées sur des rats montrent une suppression des déficits cognitifs induits par le stress en cas d’administration préalable. Ces effets bénéfiques sur la mémoire et l’apprentissage semblent liés à l’acétylcholine, un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans le système nerveux central où il impliqué dans la mémoire et l’apprentissage.

Le Ginkgo Biloba affiche un large spectre d’action sur l’amélioration de la mémoire, de la capacité, de l’intensité et de la rapidité d’apprentissage. Consommation d’énergie, échanges nerveux et hormonaux, protection de l’intégrité cellulaire, c’est l’ensemble de la physiologie cérébrale qui est modifiée.

Au niveau énergétique, on constate une réduction de la consommation cérébrale de glucose avec une meilleure pénétration cellulaire du glucose, une augmentation de la synthèse de glycogène (réserve de sucres) et de l’ATP (carburant de nos cellules). Une augmentation également des glucocorticoïdes, qui accélèrent le métabolisme glucidique, lors de la réponse au stress.

Au niveau neuroendocrinien, on note :
- La modulation du taux de noradrénaline, un neurotransmetteur majeur qui intervient entre autres dans le processus d’apprentissage.
- Un meilleur passage entre les neurones de la 5-HTP, précurseur de la sérotonine, avec pour conséquence une légère action anxiolytique.
- La recapture de la noradrénaline, de la dopamine et de la sérotonine par les flavonoïdes, avec un effet potentialisateur des antidépresseurs.

Activités de protection cérébrale

Le Ginkgo Biloba protège l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique, qui sépare le milieu cérébral du reste de l’organisme et assure la pureté du liquide céphalorachidien dans lequel baigne le cerveau.

Le Ginkgo Biloba limite les dommages cellulaires liés à l’oxygénation insuffisante ou induite par les radicaux libres, ainsi que la mortalité cellulaire conséquente. On observe une diminution de la dégradation des lipides constituant la membrane des neurones, de la synthèse des prostaglandines pro-inflammatoires, et de la libération excessive de glutamate (un neuromédiateur qui transfère les informations entre neurones).

Autre observation importante, l’augmentation de la glutathion s-transférase (GSH). Les chercheurs en génétique ont constaté que le gène qui code la GSH est lié au début des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. La GSH peut empêcher la mort des neurones induite par les plaques amyloïdes dans ces maladies.

Au début des années 2000, les méta-analyses faisaient état de l’efficacité du Ginkgo Biloba pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer au stade précoce et en atténuer les symptômes. En 2010, des chercheurs ont refait une analyse de l’ensemble des études publiées en tenant compte de chaque forme de démence. Ils concluent que le Ginkgo Biloba montre un effet significatif sur les fonctions cognitives, toutes démences confondues. L’amélioration dans l’accomplissement des tâches quotidiennes concerne uniquement les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, pas celles souffrant d’autres démences.

Microcirculation cérébrale

Le Ginkgo Biloba est connu pour son faciliter la circulation sanguine dans l’ensemble du corps. Il est logique que le cerveau, dont l’intégrité, la longévité et le bon fonctionnement dépendent étroitement d’une oxygénation optimale, bénéficie pleinement de cette propriété. La recherche confirme que le Ginkgo Biloba soutient l’activité cérébrale, la concentration et la mémoire en optimisant l’irrigation cérébrale.

Tryptophan

 

Acide Aminé Essentiel :
important pour la synthèse de la Sérotonine et des Protéines hormonales

 

Vue d'ensemble

Le corps humain contient environ 9 kg de protéine pure. Chaque cellule, si l'eau est enlevée, se compose d’environ 50% de protéines. Les muscles, hormones, cheveux, peau, sang, enzymes sont particulièrement hauts en protéines. Les blocs constitutifs des protéines s'appellent les acides aminés. 20 d'entre eux sont codés dans le génome humain,  dont 8 sont essentiels. Cela signifie que nous devons les ingérer avec la nourriture, parce que le corps ne peut pas lui-même les produire. Les acides aminés essentiels sont tryptophane, valine, méthionine, leucine, isoleucine, phénylalanine, thréonine et lysine. Où le trouve-t-on dans les aliments ?

Le Tryptophane est l'acide aminé le moins présent dans les aliments, comparé à la plupart des acides aminés. Beaucoup de protéines des aliments sont bas en tryptophane. C'est pourquoi la supplémentation d'un gramme par jour peut faire une différence significative sur la synthèse de protéine. La nourriture haute en tryptophane sont les noix de cajou  (450mg/100g), le veau (350mg/100g), le thon (300mg/100g), l'œuf (165mg/100g), l'avoine (190mg/100g). Comme étant un précurseur de la sérotonine, le tryptophane est responsable de l’effet antidépresseur du chocolat.

 

Fonctions

Sans compter son utilisation dans la production des protéines de cellules, le corps emploie également le tryptophane pour produire la sérotonine. La sérotonine, également désignée sous le nom de l’ « hormone de bonheur », joue un rôle important par transmission des signaux nerveux. Pour que le tryptophane traverse la barrière hémato méningée, il a besoin d'aide pour éloigner les  acides aminés en compétition. Cette tâche est effectuée par l'insuline. Elle fait intervenir d'autres acides aminés absorbés par les cellules musculaires, de sorte que plus de quantité de tryptophane entre dans le cerveau. C'est pourquoi le sucre rend heureux. Les graisses amorcent également la sérotonine. Les taux élevés de graisse dans le sang produisent plus d'acides dans le sang, ce qui dissout le tryptophane hors des protéines. C'est probablement la raison pour laquelle les chips et le chocolat mélangés provoquent une dépendance.

Le corps peut produire la vitamine B3 (niacine) à partir du tryptophane. Il prend, cependant, 60mg de tryptophane pour faire 1mg de vitamine B3. Les personnes avec un taux bas de la vitamine B3 peuvent donc facilement être déficientes en tryptophane.

Un métabolite de tryptophane, le soi-disant acide picolique, encourage l'absorption du zinc.

Utilisations ortho moléculaires

  • Sommeil : Le Tryptophane raccourcit le temps d’endormissement de manière significative et peut donc être employé dans le cas de l'insomnie.
    Douleur : Le Tryptophane peut atténuer des douleurs de différentes sortes, y compris ceux provoqués par les arthrites, le cancer et les maux de tête chroniques.
    Tension artérielle : Le Tryptophane peut aider à baisser l'hypertension, particulièrement quand celui-ci est pris avec le calcium.

  • Parkinson : Le Tryptophane peut réduire les tremblements qui sont typiques pour les patients du Parkinson.

 

La tyrosine hydroxylase et la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative caractérisée par une atteinte de la coordination et de la motricité volontaire. Elle apparaît habituellement après la cinquantaine. On ne connaît pas encore la cause de cette maladie et on ne peut donc pas la guérir. Les symptômes les plus courants sont les tremblements, des bradykinésies ainsi qu’une rigidité musculaire. Au Canada, on estime que 100 000 personnes sont atteintes de Parkinson. De ce nombre, on compte environ 25 000 Québécois atteints7. De plus, ce nombre tend à augmenter avec le vieillissement de la population8. Les statistiques démontrent d’ailleurs que 1 % de la population âgée de 65 ans et plus ainsi que 2 % des gens de 70 ans et plus seront atteints du Parkinson7.
La maladie de Parkinson est caractérisée par une diminution de neurones dopaminergiques dans la substance noire du mésencéphale ainsi que par une baisse du contrôle de la voie nigro-striée, soit la voie du mésencéphale vers le striatum. La dopamine est sécrétée par les neurones de la substance noire et ceux-ci sont reliés à d’autres neurones présents dans le striatum. Les neurones du striatum transmettent ensuite les messages de commandes de mouvement au cortex, qui les transmet finalement aux fibres musculaires. La diminution de neurones dopaminergiques dans la substance noire se traduit par un déficit en dopamine. Cette insuffisance provoque donc une baisse des signaux transmis au striatum entraînant alors une baisse de messages envoyés via la voie nigro-striée. On observe finalement une diminution de signaux envoyés vers le cortex à partir du striatum et donc une perturbation de l’appareil moteur9. Au moment du diagnostic, on compte qu’environ 80 % des neurones produisant de la dopamine ont cessé de fonctionner10.
Dans 95 % des cas, on ne connaît pas les causes de la maladie de Parkinson. En effet, seulement 5 % de la maladie est due à l’hérédité. On croit par contre que cette maladie serait peut-être due à un stress oxydant ou à une neuroinflammation. Le stress oxydant est provoqué par des radicaux libres endogènes synthétisés lors de la respiration cellulaire ou par des radicaux libres exogènes provenant de pesticides et d’insecticides. Ces radicaux libres modifient le potentiel membranaire de la mitochondrie et bloque alors la chaîne de transport d’électrons. Ce phénomène provoque l’accumulation de radicaux superoxydes qui entraînent l’apoptose de la cellule, soit des neurones dopaminergiques.
De plus, on a observé une diminution de l’activité de tyrosine hydroxylase dans la voie nigro-striée des gens atteints du Parkinson. Cette baisse de TH serait due à la diminution des neurones dopaminergiques dans la substance noire et dans le striatum11. Il a également été suggéré que TH contribuerait à la production de radicaux libres comme du H2O2, provoquant ainsi du stress oxydant2.
la L-Tyrosine est un acide aminé non-essentiel qui favorise la vigilance (vivacité).

La tyrosine est le précurseur de la dopa et de la dopamine (facteur de bien-etre et de mémorisation). Elle est le précurseur des catécholamines (adrénaline et noradrénaline), hormones de l'éveil et satiétogènes (effet coupe-faim). Enfin, elle est le précurseur des hormones thyroïdiennes (thyroxine et thyronine).

La N-acétyl-L-tyrosine est une forme stable de tyrosine. Elle est particulièrement intéressante pour la mémorisation à condition de la prendre à jeun le matin au réveil, au moins une demi-heure avant le petit-déjeuner, et de l'associer à un complexe de vitamines B et de la vitamine C à consommer à la fin du petit-déjeuner.

La N-acétyl-L-tyrosine peut aussi être utilisée efficacement pour traiter un type particulier de dépression : le ralentissement catécolaminergique (déficience en catécholamines). Ce type de dépression se caractérise par la symptomatologie suivante : baisse de la perception des contrastes visuels, baisse de la concentration, baisse de l'intensité pulsionnelle (libido, appétit, anticipation du plaisir, anhédonie, non-appréciation des récompenses, baisse de la motivation), baisse de la mémorisation (baisse de la mémoire immédiate, baisse de la capacité d'évocation...), asthénie psychique (baisse de la vitesse et du nombre des décisions, baisse de l'initiative, de la vitesse d'idéation et de la créativité ...), ralentissement psychomoteur, hypersomnie, recours a des stimulants.

Une supplémentation de L-Tyrosine réduit le stress et agit contre la fatigue chronique et la narcolepsie. On l'utilise aussi pour l'angoisse psychique, la dépression, le syndrome prémenstruel, les allergies et la névralgie.

En somme, La L-Tyrosine:


- procure un sentiment de bien-être
- augmente la vivacité d'esprit
- prévient la dépression mentale
- augmente l'énergie des personnes stressées
- stimule les glandes surrénales
- pigmente les cheveux la peau
- ameliore la circulation au niveau du cuir chevelu
- facilite la croissance des tissus et le métabolisme des graisses
- Traite les infections de la bouche et des gencives

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