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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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bloomberg
16 novembre 2013

Manipulation des taux de change: les grandes banques dans le collimateur de la FCA

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Après Barclays, Deutsche Bank, JP Morgan, ou encore Citigroup, c’est au tour de HSBC d’être sous le coup d’une enquête sur des soupçons de manipulation du marché mondial des changes.

Le géant bancaire britannique HSBC dont les bénéfices ont considérablement augmenté au troisième trimestre, a indiqué lundi faire l’objet d’une enquête sur les manipulations des taux de change. Une affaire qui risque d’être explosive pour le monde de la finance.

Depuis plusieurs mois les autorités de régulation boursière de pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suisse, ou la Grande-Bretagne cherchent à déterminer si des traders employés par les plus grandes banques internationales avaient manipulé les taux de change pour augmenter leur profit.

La semaine dernière les choses ont commencé à devenir plus claires. Barclays et JP Morgan ont déclaré avoir mis à l’arrêt plusieurs de leurs traders. UBS, Citigroup et Deutsche Bank ont quant à elles reconnu avoir lancé une enquête pour dire de manière sure si certains de leurs traders ont participé à ce montage financier.

Au cœur de cette affaire, un système de messagerie instantanée et plusieurs milliers de milliards de dollars en jeu. Bloomberg a été la première en juin 2013 à évoquer cette histoire en affirmant que des traders de banques pourtant concurrentes s’échangeaient des informations de manière clandestine sur les ordres de changes des devises de leurs clients.

Ces acteurs bien informés du marché se mettaient ensuite d’accord, d’après les accusations, pour gonfler ou minimiser les ordres en fonction de leurs propres paris sur telle ou telle devise, afin d’influencer le taux de change et maximiser leur profit.

Certes, ces manipulations ne toucheraient pas l’ensemble du marché sur lequel les échanges de devises atteignent tous les jours 5 300 milliards de dollars (3 929 milliards d’euros). Il est probable que les principales parités, comme l’euro/dollar ou le yen/dollar n’aient pas été touchées du fait de leur complexité. Les traders se seraient davantage intéressés à des monnaies secondaires, d’Amérique Latine ou de Scandinavie, qui sont plus facilement manipulables.

http://e-delit.com/2013/11/15/manipulation-des-taux-de-change-les-grandes-banques-dans-le-collimateur-de-la-fca/

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28 mars 2013

La Cour européenne d'injustice valide « le secret défense » pour la BCE

injustice

Comment la Grèce a-t-elle fait pour masquer son endettement au moment de son entrée dans l’euro ? De quelles complicités a-t-elle bénéficié ? Nous ne le saurons peut-être jamais. La
Cour européenne de justice a rejeté ce 29 novembre la requête présentée en août 2010 par l’agence Bloomberg d’avoir accès à des documents internes de la Banque centrale européenne sur la crise
grecque. « Dévoiler ces documents aurait nui à la protection de l’intérêt public, en ce qui concerne la politique économique de l’Union européenne et de la Grèce », a statué
la Cour européenne, en donnant raison à la BCE d’avoir refusé de rendre publics certains documents internes.

Au nom de la liberté de l’information, Bloomberg, enquêtant sur la crise grecque, avait demandé d’avoir accès à deux études internes soumises au conseil de la banque. Intitulée L’incidence
des échanges hors-marché sur le déficit et la dette publics : le cas de la Grèce
, la première étude revenait sur le montage imaginé par Goldman Sachs, qui avait permis à la Grèce
d’emprunter 2,8 milliards d’euros à la banque en 2001, au travers de produits dérivés de dettes libellés en dollar et en yen émis par la Grèce. Par la suite, ceux-ci avaient été échangés contre
des euros auprès de la Banque centrale européenne.

Grâce à ce mécanisme, la Grèce avait pu cacher une partie de sa dette et intégrer la zone euro. Mais la fraude avait fini par être découverte au début de la crise grecque, à l’automne 2009.

La seconde étude portait sur « la transaction Titlos et l’existence éventuelle de transactions analogues affectant les niveaux de déficit et de dette publics de la zone
euro »
. Titlos est la structure qui avait été utilisée par la Banque nationale de Grèce pour emprunter auprès de la BCE. Créée en février 2009, celle-ci avait permis à la Banque
centrale grecque d’emprunter 5,4 milliards d’euros auprès de la BCE pour les reprêter par la suite au gouvernement grec.

Lorsque la BCE s’était vu demander communication de ces documents, elle avait refusé au motif qu’ils étaient dépassés. L’embarras des instances européennes était d’autant plus manifeste que le
sujet mettait en cause son contrôle, la responsabilité de Goldman Sachs et faisait peser le soupçon sur Mario Draghi, pressenti alors pour succéder à Jean-Claude Trichet.

En tant que directeur général au ministère des finances, Mario Draghi n’avait pu ignorer que le gouvernement italien avait eu recours au même subterfuge que la Grèce au milieu des années 1990
pour cacher l’endettement italien. Devenu senior advisor chez Goldman Sachs de 2002 à 2005, il avait alors pour mission « d’aider la firme à développer et exécuter des
affaires avec les principales entreprises européennes et avec les gouvernements et les agences gouvernementales à l’échelle mondiale »
. Mario Draghi s’est toujours défendu d’avoir
trempé dans la fraude grecque, en soulignant que tout cela s’était passé bien avant son arrivée. Et lors de son passage chez Goldman Sachs, il ne s’est occupé que du secteur privé. Sa défense
n’a guère convaincu.

Lors du procès, la BCE a expliqué que la publication de ces études pourrait aggraver la crise de la dette souveraine et mettre l’avenir de l’euro en danger. Elles contiennent des suppositions
et des hypothèses qui ont été utilisées pour forger des décisions et leur divulgation pourrait menacer la politique monétaire de la BCE, avait alors expliqué un représentant de la Banque
centrale.

La Cour européenne de justice a suivi cet argumentaire en tout point. Le jugement reconnaît que « tout citoyen de l’Union et toute personne physique ou morale résidant ou ayant son
siège dans un État membre
(de l’UE) a un droit d’accès aux documents de la BCE ». Mais, ajoute-t-il, « la BCE est dans son droit de refuser l’accès à un document
lorsque, notamment, sa divulgation porterait atteinte à la protection de l’intérêt public ». « Dès lors
, poursuit l’arrêt, la divulgation de ces informations présenterait un
risque important et grave de tromper fortement le public en général et les marchés financiers en particulier.
 » Cela « aurait pu avoir des conséquences négatives sur l’accès,
notamment de la Grèce, aux marchés financiers, et aurait donc pu affecter la conduite effective de la politique économique de la Grèce et de l’Union ».

Cette décision, regrettent certains experts, souligne le fait que la Banque centrale européenne est dégagée de ses obligations de rendre des comptes et de s’expliquer au moment même où
l’institution prend un rôle politique de plus en plus important. « La Cour a tordu les règles afin de légitimer les politiques des institutions européennes et d’aider à stabiliser la
région »
, relève l’allemand Georg Erber, spécialiste de la régulation financière. « Cela révèle implicitement que l’Union européenne était parfaitement informée de ce qui se
passait et n’a pris aucune mesure pour éviter la crise. »

par Martine Orange
source : mediapart

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