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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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guardian
24 août 2020

La surveillance intrusive était l’intention première derrière l’invention de l’ordinateur personnel et d’internet

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David Livingstone suggère que la surveillance intrusive était l’intention première derrière l’invention de l’ordinateur personnel et d’internet, et non pas les conséquences accidentelles d’un produit amélioré.

Par David Livingstone (abrégé par Henry Makow)

La création de l’ordinateur personnel fut largement le produit du mouvement de la « libération des ordinateurs » qui émergea de la contre-culture en Californie dans les années 1960.

Plus précisément, ces tendances étaient elles-mêmes une excroissance du programme MK-Ultra de la CIA ayant popularisé la prise de drogue dans un but de « croissance spirituelle ».

brand(Stewart Brand, aujourd’hui âgé de 75 ans.)

Un des représentants éminent de cette tendance, qui est à l’origine du terme « ordinateur personnel » (P.C.), fut Stewart Brand, un agent MK-Ultra et le fondateur du magazine influent Whole Earth Catalogue.

Au milieu des années 1960, Brand était de connivence avec l’agent MK-Ultra et auteur Ken Kesey, ainsi qu’avec ses « Merry Pranksters ». À San Francisco, Brand produisit le Trips Festival, incluant de la musique Rock et des spectacles de lumière. Ce fut un des premiers évènements au cours duquel se produisit Grateful Dead à San Francisco. Brand est évoqué au début du livre de Tom Wolfe écrit en 1968 : The Electric Kool-Aid Acid Test.

Brand était grandement influencé par le visionnaire de la cybernétique Norbert Wiener, le théoricien des médias Marshall McLuhan, et l’architecte et designer Buckminster Fuller.

Jeffrey Steinberg dans son ouvrage From Cybernetics to Littleton : Techniques of Mind Control, relate que leur but « était le développement des ordinateurs, et le projet de combiner les ordinateurs ultra rapide avec la prétendue intelligence artificielle afin de parvenir littéralement à ‘programmer’ la race humaine. »

Sous-jacent à tous leurs efforts, était la croyance absurde que l’esprit humain est une machine, ainsi qu’une conviction semblable à la Tour de Babel laissant penser que son fonctionnement pouvait être reproduit et éventuellement surpassé par les ordinateurs.

En 1974, Steward Brand écrivit un essai annonçant : « Que nous soyons prêts ou pas, les ordinateurs débarqueront chez les gens. »

Brand créa le Whole Earth Catalogue, publié entre 1968 et 1971, qui identifiait et promouvait les produits clefs ou les outils de vie en commun, et aidait à « la transformation de l’individu en une personne capable et créative. » D’après Steve Jobs, le fondateur d’Apple Computers, le magazine était « une des bibles de ma génération. »

reingoldTravaillant aussi aux côtés de Brand, il y avait Howard Rheingold, qui était un des éditeurs fondateurs de Hotwired, un des premiers sites commercial publié en 1994 par Wired magazine. Sa fascination de toute une vie pour l’amélioration des capacités intellectuelles et ses différentes méthodes, avaient conduit Rheingold à intégrer l’Institut des Sciences Noétiques (IONS) et le Xerox PARC.

PARC est une compagnie de recherche et de développement à Palo Alto, possédant une réputation distinguée pour son importante contribution à l’amélioration des ordinateurs personnels, y compris l’interface graphique utilisateur (GUI), comportant des fenêtres et des icônes activées par une souris. La petite histoire veut que Steve Jobs se soit vu accorder l’accès aux développements de PARC, avant d’être capable de les transformer en produits commerçables grâce à leur intégration au sein du Macintosh.

La PARC recruta beaucoup d’employés issus du tout proche Augmentation Research Center du Stanford Research Institute (SRI), car les financements du DARPA, de la NASA et de l’US Air Force avaient commencé à diminuer. Fondé à l’origine comme un moyen d’attirer les recherches commerciales de la Stanford University de Californie, le SRI commença alors à remplir des missions militaires et de renseignement, dont la plupart étaient classées top-secret.

En mai 1974, le SRI mena une étude sur la manière de transformer les États-Unis en Meilleur des mondes à la Huxley, cette dernière était intitulée « Changing Images of Man. » Le rapport insistait sur l’importance des États-Unis pour la promotion des idéaux maçonniques, afin d’accompagner la création effective de l’État maçonnique idéal.

harmanWillis Harman (1918-1997) (à gauche) dirigeait les recherches. En tant qu’ancien consultant de la Maison Blanche et ayant été impliqué dans les recherches sur le LSD au service de la CIA.

En 1976, Harman écrivit An Incomplete Guide to the Future, dans lequel il défendait la vision d’une société basée sur les idéaux de la Franc-maçonnerie. Harman pensait que le symbole de la pyramide surmontée de l’œil qui voit tout figurant sur le grand sceau, « indiquait que la nation ne prospérerait que si ses dirigeants étaient guidés par une intuition supra-consciente », qu’il définissait comme « l’intérieur divin ».

La disciple de Willis Harman, Marilyn Ferguson, dépeignit la contre-culture New Age dans son best-seller The Aquarian Conspiracy, comme l’accomplissement de la Conspiration à Découvert de H.G. Wells, tout en tentant de la rendre populaire en décrivant le besoin de répandre les doctrines New Age comme un développement spontané et positif.

Ferguson mena une enquête auprès de 185 dirigeants sur le potentiel humain du mouvement New Age et trouva que les penseurs les plus influents mentionnés, étaient le philosophe et prêtre français également associé de Julian Huxley : Teilhard de Chardin, à l’origine de la supercherie de l’Homme de Piltdown. Venait ensuite Carl Jung qui travailla de concert avec le patron de la CIA Allen Dulles, ainsi qu’avec Aldous Huxley, la figure de proue du programme MK-Ultra.

Le frère d’Aldous, Julian, écrivit la préface du livre de Chardin Le Phénomène Humain. Aldous et Julian étaient tous deux les petits-fils de Thomas H. Huxley, le fondateur du groupe Round Table, d’où sortit plus tard le Council on Foreign Relations (CFR).huxley

Thomas H. Huxley était également connu comme le « bouledogue de Darwin » pour sa défense de la théorie de l’évolution, qui d’après le rabbin Kook (1865-1935), le plus illustre représentant du Sionisme Religieux : « est en voie de conquérir le monde, et plus encore que toutes les autres théories philosophiques, se trouve conforme aux secrets kabbalistiques du monde. » D’après Julian Huxley : « l’évolution n’est rien d’autre que la matière devenant consciente d’elle-même. »

L’intérêt pour le Darwinisme provient de la notion théosophique de l’évolution spirituelle. Basé sur la kabbale, elle affirme que la nature ainsi que la conscience humaine, est prise dans un processus d’évolution. Tout cela formait la base d’une croyance au sein d’une transformation culturelle pilotée qui allait caractériser la plupart des pensées occultistes du XXème siècle et du courant New Age.

chardin(Teilhard de Chardin est souvent considéré comme le saint patron d’Internet)

Souvent désigné comme le « Darwin Catholique », Teilhard de Chardin prépara le terrain pour le projet de création d’intelligence artificielle en expliquant qu’à mesure que l’humanité s’organiserait en réseaux sociaux complexes, la Noosphère grandirait, culminant dans le but de l’histoire, qu’il désignait comme le Point Omega, un niveau de complexité maximum et de conscience vers lequel il pensait que l’univers tendait.

Teilhard en appelait à l’humanité pour créer une « sphère de conscience mutuelle renforcée, en faisant le siège, le support et l’instrument d’une super-vision et de super-idées. »

La réalité est tout autre , la semaine dernière, d’un vaste programme de surveillance électronique cautionné par le gouvernement américain continue de susciter de nombreuses réactions et de soulever tout autant de questions. Voici donc un tour d’horizon des derniers développements et quelques réponses aux questions.

Tout d’abord, Edward Snowden, l’ancien technicien de la CIA qui a révélé dimanche être à l’origine de fuites, est introuvable. Il a quitté lundi l’hôtel de Hong Kong où il logeait. Selon le Guardian, il se trouverait toujours dans la métropole. On apprend également que la Russie serait prête à l’accueillir.

Au Canada, la commissaire à la protection de la vie privée, Jennifer Stoddart, compte se pencher sur ce dossier. Ses intentions font écho aux inquiétudes de sommités et de groupes de pression comme Michael Geist (qui souligne que le Canada le fait depuis longtemps) et OpenMedia, qui invitent la population à demander des comptes au gouvernement canadien.

Le professeur à l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en surveillance Stéphane Leman-Langlois a fait le point sur ce sujet avec René Homier-Roy.

Comment contourner la cybersurveillance?

Y a-t-il encore moyen d’échapper à la surveillance électronique? Au micro de C’est bien meilleur le matin, le collègue Janic Tremblay explique ce que les métadonnées révèlent sur vous.

Francetv info décline pour sa part une liste de mesures que vous pouvez prendre pour réduire votre empreinte numérique. Sachez toutefois qu’il est bien difficile d’éliminer toute trace de vos passages en ligne, qu’il vous faudra souvent renoncer à des produits ou à des services très populaires, et que certaines connaissances en informatique seront un atout. À lire, néanmoins, ne serait-ce que pour constater (une fois de plus) l’étendue des informations que le web collecte à notre sujet.

À voir également, cette infographie du Monde qui explique le fonctionnement du programme de surveillance.

Pourquoi Twitter n’est-il pas visé par Prism?

Beaucoup ont souligné le fait que Twitter n’était pas mentionné dans les documents révélés par le Guardian et le Washington Post.

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette absence, expliquent des experts en sécurité informatique et en protection des données interrogés par TechHive.

Tout d’abord, la majorité du contenu de Twitter est déjà accessible. Et même s’il y a moyen d’envoyer des messages privés, le format de Twitter ne se prête pas à du partage de grandes quantités d’informations.

TechHive souligne par ailleurs que même si son nom n’est pas mentionné dans le document ultra-secret, on ne peut écarter à 100 % la possibilité que Twitter ne soit pas dans la ligne de mire des services de renseignement américains.

Une majorité d’Américains en faveur de la surveillance téléphonique

Selon un sondage du Pew Research Center, 56 % d’Américains trouvent acceptable que la National Security Agency (NSA) recueille des données téléphoniques pour mener des enquêtes sur le terrorisme, contre 43 % qui croient le contraire.

Par contre, 52 % croient que le gouvernement ne devrait pas surveiller le contenu des courriels, même dans le but de déjouer une attaque terroriste, contre 45 % qui estiment qu’une telle surveillance est acceptable.

En complément :

Naked Security souligne entre autres que Prism n’est pas le nom du programme, mais celui du système informatique qui le fait fonctionner.

Le Guardian rapporte comment les géants d’Internet mentionnés dans le document ont du mal à maintenir leur crédibilité et tentent de ménager leur réputation.

Le cas de Bradley Manning pourrait-il aider Edward Snowden à obtenir l’asile politique? demande le Washington Post.

Le président américain, Barack Obama, a réagi vendredi aux révélations selon lesquelles un programme de l’Agence nationale de sécurité (NSA) collecte des renseignements personnels à des fins déclarées de contre-terrorisme.

Il a pris la défense du programme Prism, en affirmant que le gouvernement agissait de façon responsable et que des balises veillaient à ce qu’aucun abus ne soit commis. Il a ajouté que le programme était supervisé par le Congrès.

M. Obama a précisé qu’aucune conversation téléphonique (en vertu d’un autre programme) n’était sous écoute et que seules des métadonnées (liste des appels, le lieu des appels, leur heure et leur durée) étaient recueillies.

En ce qui concerne les informations selon lesquelles des renseignements étaient récoltés auprès de grandes entreprises Internet, il a assuré que les courriels et l’activité en ligne des citoyens et des résidents américains n’étaient pas surveillés.

Il a indiqué qu’il était indispensable de faire des compromis en matière de sécurité : « On ne peut avoir 100 % de sécurité et 100 % de vie privée sans certains inconvénients. Nous devons faire des choix en tant que société », a-t-il dit, ajoutant être convaincu qu’un bon équilibre entre les deux avait été atteint. Ben voyons

le quotidien britannique The Guardian révélait jeudi matin que l’opérateur téléphonique américain Verizon – qui compte 121 millions d’abonnés – doit livrer chaque jour à la NSA les informations sur tous les appels téléphoniques de son système, effectués à l’intérieur des États-Unis et entre les États-Unis et d’autres pays, en vertu d’une ordonnance judiciaire secrète du Foreign Intelligence Surveillance Court, qui doit être renouvelée tous les trois mois.

Plus tard jeudi, le Guardian et le Washington Post sont revenus à la charge en dévoilant des éléments d’un document confidentiel selon lequel la NSA a, depuis 2007, un accès direct aux serveurs de neuf grandes entreprises Internet américaines : Microsoft, Yahoo, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube et Apple.

Les renseignements recueillis vont beaucoup plus loin que les métadonnées. Prism fournirait notamment à la NSA l’historique des recherches, le contenu de courriels, des fichiers transférés et des conversations en direct.

Les entreprises qui ont répondu aux questions des deux quotidiens ont vigoureusement nié connaître l’existence même de Prism. Pourtant, selon le document dévoilé, cette collecte de renseignements s’est faite avec l’aide des entreprises.

Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré qu’il n’avait jamais entendu parler du programme Prism avant jeudi. Il a ajouté que Facebook ne fournit des données demandées par des gouvernements que si cela est requis par la loi, et qu’il aurait « combattu » toute demande, comme celle qu’aurait reçue Verizon, pour une « masse » de données.

On peut voir certaines des 41 pages du document dévoilé par le Guardian et le Washington Post ici. On y constate entre autres que Microsoft aurait été la première entreprise liée au programme, en décembre 2007. Elle a été suivie par Yahoo en 2008, Facebook, Google et PalTalk en 2009, YouTube en 2010, AOL et Skype en 2011 et Apple en 2012. Les documents indiquent que le service de stockage et d’envoi de fichiers Dropbox est pressenti pour devenir un fournisseur de renseignements pour la NSA.

Réagissant jeudi, le directeur du renseignement national, James Clapper, a assuré que la législation américaine donnait le droit au gouvernement de recueillir des informations auprès des fournisseurs d’accès à Internet concernant des étrangers vivant à l’extérieur des États-Unis. Cependant, selon le Guardian et le Washington Post, Prism permettrait de recueillir des communications entièrement faites sur le territoire américain.

Le renseignement britannique aussi impliqué

Vendredi, le Guardian révèle que les services de renseignements électroniques britanniques (Government Communications Headquarters, GCHQ) recueillaient également des données en vertu de Prism. Le GCHQ a toutefois assuré au quotidien qu’il agissait dans les limites de la loi.

Les groupes de défense des libertés civiles inquiets

Ces révélations ont suscité de vives inquiétudes chez différents groupes américains de défense des libertés. L’American civil liberties union (ACLU) dénonce le fait que « la NSA, qui relève de l’armée, a maintenant un accès à chaque recoin de la vie numérique des Américains ». L’ACLU lance un appel à la mobilisation contre Prism. L’Electronic frontier foundation demande des comptes au gouvernement américain. Access now parle de son côté d’un « abus de pouvoir incompatible avec les principes de la démocratie et des droits de la personne ».

L’Union européenne (UE), de son côté, s’est dite préoccupée « par les possibles conséquences pour la vie privée des citoyens européens ». La commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, a déclaré que les Européens demanderaient davantage d’information aux États-Unis. Une rencontre est d’ailleurs prévue la semaine prochaine à Dublin à laquelle doivent participer Mme Malmström, la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding, et les secrétaires américains à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, et à la Justice, Eric Holder.

Le président du groupe socialiste au Parlement européen, Hannes Swoboda, a affirmé que la Commission européenne devait s’assurer du respect des « standards les plus élevés en matière de protection des données privées » dans les négociations sur un accord de libre-échange États-Unis-UE.

http://blogues.radio-canada.ca/surleweb/tag/nsa/

Henri makow

Le New York Times propose une chronologie de la surveillance électronique sous les administrations Bush et Obama. - The Atlantic

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