La BBC pris en flagrant délit de mensonge sur la libye
ils sortent de chez le coiffeur et maquilleur ces rebelles un peu trop bien rasé on dirait des figurants .
Partout en Libye, de Benghazi à Tripoli, c’est la liesse générale. Et comme l’écrit Le Figaro, les Libyens ont de quoi être heureux: ils sont libres!
Le Figaro nous gratifie d’une vidéo, un mix de séquences diffusées sur les télévisions françaises, où on voit justement des Libyens manifester leur joie.
Là, un beau plan large nous permet de confirmer l’ampleur de la foule en liesse à Tripoli heureuse d’être débarrassée de son dictateur.
Mais comme le fait remarquer George W. Berry, cette séquence live tournée à tripoli par la BBC a un gros défaut. Non, ce n’est pas le fait qu’on n’aperçoit pas non plus de minois féminin (avec ou sans burka), c’est simplement que cette foule n’agite pas le drapeau libyen (pas plus celui de la Libye de Kadhafi que la bannière « rebelle »).mais celui de la république indienne.
De fait, ces images prétendument tournées à Tripoli sont celles d’une foule qui manifeste en Inde sans qu’on ait la moindre idée de ses motivations.
Le vice-président sud-africain pour une enquête sur les possibles crimes de guerre de l’OTAN
PANA
Le vice-président sud-africain, Kgalema Motlanthe, a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir une enquête sur les responsables de l’OTAN pour possibles crimes contre l’humanité durant les opérations aériennes en Libye.
Il répondait ainsi à une série de questions au Parlement sur la crise politique dans ce pays d’Afrique du Nord.
Selon M. Mothlante, la CPI doit étendre son champ d’investigation pour y inclure le rôle joué par les forces de l’OTAN en portant assistance aux rebelles dans leurs efforts pour renverser le régime du colonel Kadhafi.
« Ils tentent de créer l’impression que les rebelles agissent seuls dans les attaques à Tripoli, mais il existe des liens et une coordination clairs à ce niveau.
« La question est de savoir si elle aura les moyens de mettre à jour cette information et de traduire en justice les responsables, y compris les chefs de l’OTAN sur le terrain« , a-t-il souligné.
Les déclarations de M. Mothlante font suite à des critiques virulentes de l’OTAN par le président Jacob Zuma et l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, qui ont affirmé que de nombreuses vies humaines auraient pu être sauvées si l’Union africaine (UA) avait été autorisée à mener à bien son mandat en Libye.
Pour M. Zuma, les puissances occidentales ont sapé les efforts et initiatives de l’UA pour gérer la situation.
M. Zuma avait tenté de trouver une solution à la crise qui dure depuis six mois en effectuant deux visites personnelles à Tripoli qui n’ont rien donné.
M. Mbeki est d’accord que le conflit aurait pu s’arrêter beaucoup plus tôt si le monde occidental avait écouté les dirigeants africains
Combien de vos journaux parlent de cette prise de position?
A l’heure où j’écris ces lignes, c’est le fait de quatre titres francophones: deux sites africains (African manager et Afrique en Ligne), un site suisse (Romandie news) et un site libanais (L’Orient le Jour).
Bien sûr, il n’y aura pas d’enquête de la Cour Pénale Internationale. Mais ce qu’il faut bien noter par contre, c’est le degré d’exaspération d’une Afrique du Sud qui a été dupée alors qu’elle avait soutenue l’adoption de la résolution 1973 dans un esprit de paix là où l’OTAN ne cherchait qu’un paravent juridique pour se livrer à une guerre dévastatrice.
Et l’Afrique du Sud, ce n’est pas exactement le premier pays venu mais une de ces puissances émergentes qui comptent déjà et seront incontournables demain.