Rudolphe Steiner : La «troisième force» non encore découverte.
Une réflexion de Mabel Cotterell en rapport avec une conférence de W.-J. Stein de 1947
L'intérêt porté aux technologies du futur et la crainte que de nouvelle énergies - selon leur application - pourraient contribuer à nuire à l'être humain et au monde, incitent sans cesse à s'intéresser à la "troisième force" dans l'oeuvre de Rudolf Steiner. Le plus souvent, on se contente de la mettre au même plan que l'énergie atomique, découverte entre temps; tout au plus interprète-t-on sa mise en oeuvre, sous forme de la bombe atomique ou de l'énergie de fission atomique, comme le "sommet de l'iceberg". On comprend aussi fréquemment cette "troisième force" sous les vocables de "Vril", "technique de Strader", etc., autant d'expressions tentant de la décrire sous une forme différenciée.
La publication de l'essai suivant souhaiterait montrer que les circonstances sont essentiellement plus complexes. En particulier, les références revenant dans les notes de conférences sont restées relativement inconnues. D'autres contributions vont suivre - également en vue d'une compréhension de ce que l'on peut penser, par exemple des termes "d'électricité" ou "d'atome", d'une manière conforme à la réalité. Un éclairage critique de la science spirituelle sur les idées et les concepts techniques de pionniers de la "technique de l'éther", Nicolas Tesla, Victor Schauberger, Wilhelm Reich et tout particulièrement Worrell Keely, représente d'autres desiderata.
La traduction de l'anglais (de Anthroposophical Quarterly , vol. 6, n° 3, automne 1961), ainsi que les notes sont de Christophe Podak. Les déclarations de Rudolf Steiner librement citées par l'auteur, ont été textuellement reprises dans l'édition complète [Gesamt Ausgabe ou GA , ndt].
La rédaction de Der Europäer
Il fut pour moi très précieux de trouver, dans l'article paru dans la dernière édition du Quarterly (1), des idées sérieuses et stimulantes sur l'énergie atomique (2) . L'humanité n'est en effet que trop encline - comme l'auteur M. D. Duffy le signale - à s'illusionner faussement sur une crise de développement qu'elle situe "au-delà les montagnes et plus loin encore", alors qu'en réalité elle se produit précisément autour de nous. Les répercussions de l'énergie atomique et de la radioactivité sont entre temps devenues une réalité dangereuse, une potentialité imminente de destruction de l'ensemble de la nature humaine. Dans sa toute dernière "Lettre aux Membres" (3) , Rudolf Steiner exprima de graves et exhortantes paroles sur la sous-nature - un monde qui s'émancipe de la nature par le bas et qui est régi par Ahrimane. Il déclara que dans notre époque technique, l'être humain doit trouver une vigoureuse force de connaissance intérieure, pour ne pas être subjugué par Ahrimane. Il ne serait naturellement plus question, par exemple, d'en revenir à des états de civilisations antérieurs ou plus ordinaires, pourtant "la sous-nature doit être comprise en tant que telle. Elle ne peut l'être que si l'être humain s'élève au moins aussi haut dans la connaissance spirituelle de la sur-nature extraterrestre, qu'il est descendu dans la technique, dans la sous-nature." (...) "L'électricité, qui depuis sa découverte a été glorifiée comme l'âme de l'existence naturelle, doit être connue dans son pouvoir de faire descendre de la nature à la sous-nature. L'être humain ne doit pas seulement se laisser entraîner."
M. Duffy a commencé son article en citant une réponse à une question posée au Dr. Steiner, dans laquelle celui-ci ordonnait l'électricité, le magnétisme, et une troisième force non encore découverte, selon différents degrés de la sous-nature. La question avait été posée à la fin d'une conférence sur "l'éthérisation du sang" (4) , tenue en 1911. Dans la conférence elle-même, Rudolf Steiner avait dit: "Ce que nous connaissons sous la forme de l'électricité, c'est de la lumière qui se détruit elle-même au sein de la matière. Et la force chimique qui passe par une transformation dans le cadre de l'évolution terrestre, c'est le magnétisme. Il apparaîtra encore une troisième force. Et si aujourd'hui déjà l'électricité apparaît aux hommes comme faisant des miracles, cette troisième force exercera sur la civilisation une influence plus miraculeuse encore." Rudolf Steiner range l'électricité dans le royaume souterrain de Lucifer, au premier degré sous la terre minérale, et le magnétisme à la couche inférieure suivante, celle du royaume d'Ahrimane et une "force encore plus redoutable" dans le royaume des Asuras, dans la région la plus interne de la planète (5) . - M. Duffy est d'avis que cette troisième force, dont on était encore dans l'attente de sa découverte en 1911, est l'énergie atomique actuelle.
L'argumentation de M. Duffy a été soutenue jusqu'à un certain degré par le Dr. Heitler, qui écrivit en effet (6) : "Il semble pratiquement indispensable de mettre la troisième puissance du mal en rapport avec les Asuras." Cet argument, et les conclusions avancées au fond uniquement par les élèves du Dr. Steiner, ne reposent nonobstant sur aucune déclaration du côté du Dr. Steiner. Le Dr. Steiner a en effet simplement déclaré que la troisième force était le mauvais revers, sous-sensible, de l'harmonie des sphères et qu'elle émanerait de la région des Asuras, mais il ne donna pourtant aucune désignation spécifique à cette force.
C'est la raison pour laquelle je voudrais essayer de reprendre les conclusions qui ont été tirées par un autre élève de la science de l'esprit, le Dr. Walter Johannes Stein. Le 1 er février 1947, le Dr. Stein donnait une conférence sur "la correspondance entre l'être humain et le cosmos", lors de laquelle je pris quelques notes et dans laquelle il exposait sa propre opinion concernant la vraie nature de cette troisième force. Il commença par brosser un tableau de la science moderne et de sa division de l'atmosphère en couches successives: hydrogène, oxygène, carbone et soufre, puis aborda les trois couches terrestres internes en correspondance: silicium, magnésium et - au centre, la plus dense de toutes - le nickel. On pourrait aussi subdiviser ces trois couches en neuf autres. Puis le Dr. Stein se tourna vers le point de vue de la science spirituelle et expliqua dans quelle mesure ces trois couches représentaient le passé de la Terre, les reliques d'étapes d'évolution passées subsistant encore en elle. Dans la couche la plus interne repose l'Ancien Saturne dissimulé; au-dessus, se trouve la couche qui est une relique de l'Ancien Soleil; et la couche la plus externe, celle qui se trouve directement sous la croûte minérale de la Terre, est une relique de l'évolution de l'Ancienne Lune. Il déclara par ailleurs que celle-ci correspondait aux "Mères" du Faust de Goethe, aux puissances cosmiques dont l'une resterait encore inconnue. (7) Méphistophélès parlait en effet des "Mères" avec une crainte extrême, comme de déesses encore inconnues de l'être humain et il décrivit à Faust, comment il devrait "fouiller au plus profond", s'il voulait les trouver "dans un lointain à jamais vain". Ces trois Mères s'appelaient dans l'Antiquité Déméter (évolution lunaire), Perséphone (évolution solaire) et Rhéa (évolution saturnienne).
Des débris de l'Ancienne Lune, nous avons l'électricité - et le Dr. Steiner décrivit un jour cette électricité comme "de la lumière solaire décomposée de l'étape évolutive de l'Ancienne Lune". (8) Des vestiges de l'Ancien Soleil, nous avons le magnétisme. Et de la couche la plus interne sortira une troisième force qui n'a pas encore été découverte jusqu'à aujourd'hui. Le Dr. Stein nia expressément, que celle-ci fût l'énergie atomique actuelle. Au lieu de cela, il fit valoir qu'elle était en rapport avec l' acoustique avec le son. (9) Cette force sera transmise à un mécanisme subtilement réglé sur certaines vibrations cosmiques. (10) La Terre résonnera et le cosmos résonnera en retour. (11) L'être humain sera en situation de diriger le mouvement de la Terre au sein du cosmos, comme aujourd'hui il conduit une automobile. Le Dr. Stein exposa en outre que lorsque l'être humain sera en état de produire des sons, qui reviendront du cosmos en écho, cela correspondra à l'époque qui a été indiquée dans l'Apocalypse comme celle des "Trompettes" - par conséquent dans plusieurs milliers d'années seulement. (12) Il mit cette troisième force en rapport avec le Verbe universel créateur: "Au commencement (dans les Archées) était la Verbe." La troisième force non encore découverte dérivera des Archées retardés, c'est-à-dire, des Asuras; les entités spirituelles saturniennes qui sont au plus profond de la Terre. Dont le royaume est le royaume négatif de l'éther de vie - Par conséquent, ce royaume peut-il être de même une puissance porteuse de mort?
Une conférence de Rudolf Steiner, donnée en 1904, semble appuyer la conception du Dr. Stein, à savoir que la troisième force n'est pas la force atomique. Dans cette conférence il dit que l'atome "n'est rien d'autre que de l'électricité figée". (14) Il évoque les conséquences effroyables qui naîtraient d'une connaissance plus approfondie de l'atome et combien il serait impossible de retenir l'humanité au bord de la ruine, si l'être humain ne parvenait pas ensuite au désintéressement. (15) Il parle de la guerre de tous contre tous, qui sera menée dans la septième époque (post-atlantéenne, ndt) et de la manière dont de "violentes forces émaneront de découvertes qui transformeront le globe terrestre dans son entier en une sorte d'appareil électrique". Tandis que tout cela est mis en relation par le Dr. Steiner avec une utilisation future de l'atome (16) , nous nous trouvons toujours aujourd'hui encore dans le royaume de "l'électricité figée", au beau milieu d'une intensification violente des puissances arhimaniennes. - Ce n'est que sept années plus tard, en 1911, que Rudolf Steiner évoquera la troisième force émanant du domaine des Asuras, qui sera une force encore plus effroyable.
En 1906, dans le cycle de conférences "Aux portes de la Théosophie", Rudolf Steiner décrivit pour la première et unique fois - je pense - l'intérieur de la Terre. Chacune des neuf couches souterraines est le revers négatif de la couche cosmique correspondante et de chacune d'elles émane une sorte de force directement opposée. Ces couches sont remplies - plus on va profond - de manière croissante de puissances du mal, jusqu'à la sphère la plus interne, qui est "substantiellement celle sous l'influence de laquelle naît la magie noire. C'est de là que provient le mal spirituel." (17)
Nous savons toutefois par la science spirituelle que l'humanité se trouve actuellement aux tous premiers commencements d'une séparation entre un bon et un mauvaise "genres d'hommes", et qu'il y aura encore de longues époques de l'évolution à venir durant lesquelles le mal pourra être transformé en bien. La guerre de tous contre tous marque simplement la fin de notre cinquième époque post-atlantéenne, après quoi suivront la sixième et septième époques, qui correspondent aux périodes des "sceaux" et des "trompettes" dans l'Apocalypse. En considération de la connaissance apportée par Rudolf Steiner sur l'évolution à venir - l'espoir explicite de celui-ci, de voir l'humanité suffisamment progresser dans le désintéressement avant que la troisième force soit découverte, peut à peine se rapporter aux quelques décennies entre 1911 et 1945, date de la première explosion atomique. Le Dr. Heitler écrit en effet lui-même: "Je dois admettre qu'il y a environ 30 ans, alors que je lus cela, cette menace me sembla alors être destinée à un avenir lointain."
Le Dr. Stein n'indiqua pas Rudolf Steiner comme sa source d'information au moment où il affirma que la troisième force fût en relation avec le son. Il avait eu cependant de nombreuses occasions d'interroger le Dr. Steiner. Cela étant, pendant sa conférence, il mentionna une remarque pertinente de Rudolf Steiner qu'il semble lui avoir fournie pour son argumentation. Il déclara que le Dr. Steiner, alors qu'il parlait un jour de la gravitation , c'est-à-dire de la force d'attraction intense au sein de la Terre, la qualifia comme un "léger son cosmique" (18) , qui a sa contrepartie dans la périphérie.
Nous ne devrions pourtant pas oublier que la décision de suivre le chemin de la vertu ou celui du mal repose dans la propre capacité de l'être humain et qu'il n'y a rien d'inéluctable inhérent à l'évolution à venir. Les forces sous-terrestres peuvent déjà maintenant être utilisées soit à des fins de pouvoir égoïstes, soit au profit de la communauté. La civilisation moderne a fait de l'électricité un serviteur profitable. La troisième force mauvaise peut être dévoilée dans sa malignité alors même que l'humanité aura atteint l'état de désintéressement avant sa découverte. Avec l'aide de l'impulsion du Christ, le mal sera racheté finalement.
Le Dr. Stein termina sa conférence par l'affirmation que l'être humain, en purifiant et en spiritualisant ses neufs principes, spiritualise en même temps les neuf couches terrestres. (19) Ahriman souhaiterait détruire la Terre (20) , la réduire en miettes au moyen des forces atomiques; c'est notre devoir de la ramener dans son état spiritualisé d'autrefois. Nous aurons alors préparé l'étape ultérieure de l'évolution et nous aurons délivré ce qui est à délivrer. Des indications détaillées sur notre évolution personnelle, en vue de la purification des qualités psychiques du penser, du ressentir et du vouloir, nous ont été données par Rudolf Steiner; il écrivit dans ce sens: "L'être humain a en main son propre perfectionnement et sa propre et entière métamorphose avec le temps." (21)
Mabel Cotterell
Sur la loi de l'accroissement de l'énergie
Récemment, la lumière, l'électricité et le magnétisme en vinrent à être utilisées partout si bien que désormais même dans la corporation médicale, les énergies plus subtiles ont pris la place de matériau grossier et par conséquent de substances nocives.
Le temps est probablement proche où ces énergies plus douces trouveront une utilisation universelle. Chaque homme sait qu'une note, qui est jouée sur un instrument de musique, fera naître un son sur un instrument se trouvant à proximité du premier et ayant été accordé de manière identique à lui.
Est-il raccordé à un diapason, il produira alors un son correspondant dans ce dernier; est-il raccordé avec des milliers de diapasons, on produira alors des milliers de sons et un vacarme qui est bien plus important que le son originel, et certes sans que ce dernier en fût affaibli pour autant.
On assiste ici à l'effet d'un accroissement ou une multiplication d'énergie . Eût-on une possibilité de retransformer ce son en mouvement mécanique, nous aurions alors une multiplication de mouvement mécanique de l'ordre d'un millier de fois.
Tiré de Clara Bloomfield Moore, Une phase au sein du cheminement de Keely et son rapport à la guérison des maladies, à trouver dans: http://www.keelynet.com/keely/klybrain.text
Rudolf Steiner au sujet de la sympathie des phénomènes
On ne doit pas éviter pour ces choses d'aborder leurs liens profonds. Voyez-vous, par exemple, on peut facilement dire que le caractère purement vibratoire du son est mis en évidence par le phénomène de résonance des cordes vibrantes et que cela repose simplement sur la propagation, parallèlement au son, des vibrations dans un certain milieu. Mais ce qu'on observe ici, on ne le comprend pas, si on ne le saisit pas comme une partie d'un phénomène beaucoup plus général. Il s'agit du phénomène suivant que l'on a en effet observé.
Supposez que vous ayez dans une pièce quelconque une pendule à balancier que vous mettez en mouvement et que vous ayez dans la pièce une autre pendule, que vous ne mettez pas en mouvement. Cette seconde pendule doit, il est vrai, avoir été construite spécialement. Vous découvrez parfois quand les conditions sont favorables, que cette deuxième pendule commence peu à peu à se mettre toute seule en mouvement. C'est ce qu'on peut appeler un cas de sympathie entre phénomènes. Cette sympathie entre les phénomènes peut être recherchée dans les domaines les plus variés. Le dernier de ces phénomènes ayant encore quelque chose à faire avec le monde extérieur pourrait être beaucoup plus étudié qu'il ne l'est habituellement, car on le rencontre en fait très fréquemment. Vous pouvez en faire l'expérience dans des occasions innombrables: vous êtes assis avec un homme à table et il dit quelque chose que vous venez juste d'avoir pensé. Vous l'avez pensé, mais c'est lui qui l'exprime avant vous. C'est cela la concordance sympathique de deux événements accordés d'une certaine manière, le lien entre les événements qui apparaît ici dans un domaine plus spirituel. Et on devra voir une série continue de faits entre la simple résonance des cordes de violon, qui est considérée d'après les représentations grossières comme un simple processus matériel extérieur non spirituel, et les phénomènes de sympathie déjà plus spirituels, tels la participation par la pensée.
Tiré de Impulsions de la science de l'esprit pour le développement de la physique
(Premier cours de science)
GA 320 , Conférence du 31 décembre 1919 [en France: Lumière & Matière - Éditions Anthroposophiques Romandes, traduction de Miche Della Negra, Julius Zoll & Vinicio Sergo].
Notes [Sauf indication contraire, les numéros de page se réfèrent à l'édition anglaise ou allemande, selon le cas] :
(1) Derick J. Duffy, "Atomic power", dans Anthroposophical Quarterly, Vol. 6, n° 2 (été 1916), p. 45-48. La revue en question était alors l'organe de la Société Anthroposophique en Grande Bretagne.
(2) Dans l'original anglais se trouve "atomic power", ce qui signifie surtout l'utilisation de l'énergie atomique. Plus loin dans le texte, il est avant tout question de "atomic forces"; Vue au plan sémantique, cette expression, pour ainsi dire plus ouverte, a été traduite en allemand par " atomaren Kräften " (énergies atomiques) (en opposition par exemple aux forces chimiques). Ce par quoi on pourrait ainsi qualifier plus précisément par Atom-Kräfte les énergies de l'atome - en tant qu'entité qu'on se représente - pour désigner l'ensemble des forces constitutives qui le forment et sont à la base de l'atome. Une clarification, reprenant le concept triple de l'atome dans l'oeuvre de Steiner, ne peut être envisagée qu'à l'appui d'une étude particulière qui sort du cadre du présent article.
(3) Lettre du 12 avril 1925, dans: Directives anthroposophiques , GA 26 , p. 255-259 de l'édition allemande.
(4) Conférence du 1 er octobre 1911, dans: Le Christianisme ésotérique - et la direction spirituelle de l'humanité, GA 130 .
(5) Madame Cotterell écrit: "at the very core of the planet" - ce qui serait à traduire par " au centre, au coeur" , c'est à dire le noyau de notre planète. Si on compare toutefois ce que la comtesse Johanna von Keyserlingk à raconté dans ses écrits sur le Véritable centre de la terre [eigentlichen Erdenmittelpunkt] (et qui lui fut confirmé par Rudolf Steiner) il est nécessaire d'introduire une autre précision: sous, ou bien derrière, le royaume des Asuras, se trouve en plus la sphère "d'or" du Christ éthérique, ou selon le cas il s'y trouve lui-même.
(6) Elle se réfère probablement à "Life and Nuclear Forces", dans: Anthroposophical Quarterly , été 1957.
(7) Voir à ce sujet Rudolf Steiner: "Faust et les Mères" (conférence du 2 novembre 1919), dans: Geisteswissenschaftliche Erläuterung e n zu Goethes "Faust" (Commentaires de la science de l'esprit à propos du Faust de Goethe) , GA 273 I . Il est vrai que Rudolf Steiner parle ici de l'électricité connue - au sens le plus large - et de deux forces à produire à l'avenir. On signale simplement ici cette contradiction - apparente.
(8) La teneur exacte de cette déclaration ne pourrait pas être rendue en allemand (et le sera donc encore moins en français, ndt).
(9) Ces notes brèves ne suffisent pas pour comprendre ce dont Stein fait le récit. Ainsi le terme "acoustique" est un autre concept (et une branche de recherche) qui peut tout aussi bien signifier "sound", son, écho, phonème, que tonalité. On doit aborder en détail cette question qui reste ainsi ouverte dans une contribution prochaine.
(10) Madame Cotterell avait manifestement de la peine à suivre ces exposés de W.-J. Stein, son récit s'en ressent et reste vague quant au contenu. La procédure exacte et détaillée de la manière dont un contre-son peut être retransmis sur un "milieu" qui se trouve en résonance avec lui, au moyen duquel on peut finalement activer une force mécaniquement utilisable , on peut s'en faire une idée à l'appui de l'inventeur et musicien John Worrell Keely , mort en 1898 (voir l'encart après le texte de Mabel Cotterell). Quelques documents, dont la plus grande partie n'est accessible qu'en anglais sur Internet, permettent d'avoir une idée du principe pour le moins du mécanisme d'action pris en considération ici "éthérique" ou selon le cas "psychique", dont la découverte n'a été jusqu'à aujourd'hui ni expliquée, ni reconstruite avec succès. C'est à cela que se réfère effectivement aussi Stein - en lien avec Steiner.
(11) Les exposés de Rudolf Steiner au sujet du chant des oiseaux sont remarquables et éventuellement d'une grande utilité à la compréhension du processus "de ce qui est ainsi organisé", comment ce chant pénètre et se met à vibrer "par l'élément éthérique, dans le cosmos", avant de revenir, en échos vibrant en retour sur la terre, où il est accueilli par le monde animal , "mais leur revient traversé et unit aux flots du monde divin." (conférence du 7 avril 1923, dans : La respiration de la Terre en une année et les quatre fêtes cardinales . GA 223 , édition de poche, p. 61 de l'édition allemande (p. 67 de l'édition française TRIADES, traduction de Marcel Bideau). À ce propos, il a souvent parlé du fait que la Terre, le Soleil, etc., résonnent à la conscience supérieure.
(12) L'indication "par conséquent dans plusieurs milliers d'années seulement" ne peut naturellement se rapporter qu'à des découvertes et inventions, qui iront au-delà de celle de Keely, entre autres, - qui n'en est qu'une anticipation.
(13) Il s'agit d'une puissance amenant la mort, ainsi dans ce cas l'éther de vie "sera refoulé plus bas que le monde physique" (conformément à une réponse à une question dans GA 130 , à l'endroit cité précédemment, p. 102), apparaît avoir été utilisée pour ainsi dire uniquement sous cette circonstance formelle .
(14) Il ne dit pas "l'atome", mais parle d'atome physique. Voir la conférence du 16 décembre 1904, dans : Die Tempel legende und die Goldene Legende (La légende du temple et la légende dorée) , GA 93 , p. 112. Voyez aussi la note 2 et les Contributions à l'édition complète des oeuvres de Rudolf Steiner , n° 122 (été 2000), au sujet des "types de tâches proposées par Rudolf Steiner pour les recherches scientifiques", p.13-14 et 25.
(15) Cet avertissement ne se trouve que dans la suite de la conférence du 23 décembre 1904, à l'endroit cité précédemment, p. 123.
(16) Plus exactement: de l'atome et de ces forces "qui lui sont inhérentes" - au sens de ce qui est à lire dans GA 93 , p. 122/123. Ce sont ceux-là les passages sur lesquels s'appuie le plus souvent l'interprétation de la troisième force comme étant celle de "l'énergie atomique". Sans une prise en compte précise de cette relation entre l'électricité, l'atome et la pensée humaine , thématisée en substance ici par Steiner, un tel jugement est absolument aisé à comprendre. En outre sont mises ici en discussion des sphères d'entités, dont on peut - et même on doit - absolument penser qu'elles sont liées à la troisième force.
(17) Conférence du 4 septembre 1906, dans GA 95 . R. Steiner a parlé à vrai dire des neuf couches de la sous-nature. Conformément à cela, la rédaction du Quarterly a publié dans le numéro suivant (n°4, hiver 1916), une liste presque complète. Vois aussi Adolf Arenson; Das Erdinnere (l'Intérieur de la Terre) , Berlin 1914 et Sigismund von Gleich, Die Umwandlung des Bösen (La conversion du mal) , 3 ème édition, Stuttgart 1983. En outre: Otto comte Lerchenfeld, " Das Böse zu erkennen, wird Pflicht " ( Reconnaître le mal, ça devient un devoir ), dans Der Europäer , 1 ère année, n° 8 (juin 1997).
(18) Aucun endroit correspondant n'a été déniché jusqu'à présent dans l'édition complète des oeuvres de Rudolf Steiner.
(19) La purification des "neuf principes" signifie ce que la voie d'initiation Christique-gnostique - exposée à différentes reprise par Steiner - permet en rapport avec les constituants de la nature humaine. Pour plus de détails, voir entre autres la conférence du GA 95, signalée dans la note 17 .
(20) Il semble y avoir ici une confusion avec l'effet atomisant des puissances asuriennes (ou asuriques , au choix du lecteur français... ndt) visant à la destruction des fondements terrestres et du Je humain, à moins que sous le terminus technicus "Ahriman", on résume les trois principes "spirituels du mal" (Ahriman, Lucifer et les Asuras). Une disposition de ce genre ce rencontre très fréquemment dans l'oeuvre de Steiner; exactement comme en quelques endroits, l'électricité est qualifiée"d'ahrimanienne", quoiqu'elle provienne du royaume de Lucifer.
(21) Comme acquérir la connaissance des mondes supérieurs? GA 10 , édition de poche, p. 18.