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rusty james news

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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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10 mai 2009

Grippe porcine: l'épidémie toujours pas stoppée, des cas au Japon

Grippe porcine: l'épidémie toujours pas stoppée, des cas au Japon

09.05.2009 Le virus de grippe porcine continuait de se propager samedi, avec une forte augmentation du nombre de cas confirmés aux Etats-Unis, qui comptent désormais plus de patients que le Mexique, et qui cherchent en priorité à mettre au point un vaccin.

Port du masque pour une caissière le 8 mai 2009 dans un ciniméa de Mexico ©  Ivan Garcia

Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) communiqué samedi à Genève, la grippe porcine a contaminé 3.440 personnes dans 29 pays et fait 48 morts (45 au Mexique, deux aux Etats-Unis et un au Canada).

Mais ce bilan monte à 51 décès si l'on reprend le dernier chiffre officiel mexicain qui est de 48 morts.

Les Etats-Unis ont annoncé samedi 2.254 cas confirmés, en hausse de plus de 600 par rapport à la veille, dans 44 Etats, et deux décès. Cent quatre personnes seulement sont hospitalisées.

Les autorités sanitaires américaines se concentrent en priorité sur la recherche des caractéristiques du virus A(H1N1) et sur la mise au point d'un vaccin.

Au Mexique, l'épidémie a fait 1.626 malades et 48 morts, selon le dernier bilan officiel. Le dernier cas mortel date du 4 mai mais trois nouveaux décès suspects ont été recensés dans l'Etat de Jalisco, dans l'ouest du pays.

Les autorités de cette région ont donc décidé de fermer les écoles, les cafés, restaurants, stades et autres lieux publics, comme l'avait fait pendant une semaine la capitale Mexico pour stopper la progression de l'épidémie.

Le Canada est le troisième pays le plus touché avec 224 cas confirmés (242 selon l'OMS) et un premier décès considéré comme "lié" à la grippe A, annoncé vendredi.

Le virus mutant A (H1N1) - combinant des souches porcines, aviaire et humaine et pour lequel il n'existe pour le moment pas de vaccin - s'est désormais propagé dans 29 pays, avec un premier cas confirmé samedi en Australie. Il s'agit d'une femme revenant d'un voyage aux Etats-Unis et déjà guérie. De nouveaux cas ont été aussi détectés en Nouvelle Zélande, portant le total à 7.

Trois cas ont été confirmés au Japon. Ils s'agit d'un professeur et de deux lycéens ayant participé à un voyage scolaire au Canada. Ils ont été hospitalisés et 49 passagers de leur vol retour via Detroit, aux Etats-Unis, ont été mis en quarantaine dans un hôtel près de l'aéroport de Tokyo-Narita.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) maintient un niveau d'alerte élevé de 5 sur 6, avertissant que le virus peut évoluer et devenir plus virulent à l'automne dans l'hémisphère nord.

Les autorités sanitaires de certains pays ont souligné toutefois le faible taux de mortalité de l'épidémie actuelle, alors que la grippe saisonnière tue par exemple 4.000 personnes par an au Canada, 36.000 aux Etats-Unis et 2.500 en France.

De premiers cas de contagion interne - ne touchant pas des personnes revenant de zones contaminées - ont été signalés vendredi au Brésil et samedi en Italie.

Les deux cas brésiliens ont été recensés à Rio de Janeiro et dans l'Etat de Santa Catarina (sud), portant à 6 le nombre de malades dans le pays.

En Italie, le tout premier cas endogène est celui d'un homme de 70 ans, grand-père d'un garçonnet de 11 ans, revenu du Mexique. Ils sont tous deux hospitalisés. L'Italie compte 8 cas avérés de grippe porcine.

Huit nouveaux cas ont été confirmés en Grande-Bretagne : deux adultes et six enfants. Ces derniers fréquentaient la même école de Londres, fermée par mesure de précaution. Il y a désormais 47 cas confirmés au Royaume-Uni.

La mobilisation internationale pour fabriquer un vaccin a produit ses premiers résultats, avec le séquençage du génome du virus A(H1N1) au Canada et un décryptage de sa souche européenne en Grande-Bretagne. Des chercheurs en France et aux Etats-Unis se disent en mesure de développer un vaccin d'ici à quelques mois.

En attendant, certains pays ont maintenu ou prolongé les mesures prises pour contrecarrer l'épidémie. Le voyagiste canadien Transat A.T. l'un des premiers au monde, a ainsi prolongé jusqu'au 19 juin la suspension de ses vols vers le Mexique.

© AFP

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10 mai 2009

Grippe porcine: l'épidémie pas encore stoppée, premier mort en Amérique centrale

Grippe porcine: l'épidémie pas encore stoppée, premier mort en Amérique centrale

09.05.2009 Le virus de grippe porcine continuait de se propager samedi, avec un premier mort en Amérique Centrale, et une forte augmentation du nombre de cas confirmés aux Etats-Unis, qui cherchent en priorité à mettre au point un vaccin.

Des employés sanitaires se pressent pour tester des voyageurs en provenance de Chicago, le 9 mai 200

Des employés sanitaires se pressent pour tester des voyageurs en provenance de Chicago, le 9 mai 2009 à l'aéroport de Narita ©  Toshifumi Kitamura

Un homme de 53 ans est mort samedi au Costa Rica, ce qui constitue le premier décès enregistré en Amérique centrale, a annoncé la ministre de la Santé du pays, Maria Luisa Avila. Hospitalisé depuis la semaine dernière à San José, le malade était atteint de diabète et d'une affection pulmonaire chronique.

Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) communiqué samedi à Genève, la grippe porcine a contaminé 3.440 personnes dans 29 pays et fait 48 morts (45 au Mexique, deux aux Etats-Unis et un au Canada).

Mais ce bilan monte à 52 décès si l'on reprend le dernier chiffre officiel mexicain qui est de 48 morts et ajoute celui du Costa Rica.

Les Etats-Unis ont annoncé samedi 2.254 cas confirmés, en hausse de plus de 600 par rapport à la veille, dans 44 Etats, et deux décès. Cent quatre personnes seulement sont hospitalisées.

Les autorités sanitaires américaines se concentrent en priorité sur la recherche des caractéristiques du virus A(H1N1) et sur la mise au point d'un vaccin.

Au Mexique, l'épidémie a fait 1.626 malades et 48 morts, selon le dernier bilan officiel. Le dernier cas mortel date du 4 mai mais trois nouveaux décès suspects ont été recensés dans l'Etat de Jalisco, dans l'ouest du pays.

Les autorités de cette région ont donc décidé de fermer les écoles, les cafés, restaurants, stades et autres lieux publics, comme l'avait fait pendant une semaine la capitale Mexico pour stopper la progression de l'épidémie.

De même, la célèbre station balnéaire d'Acapulco, dans l'Etat de Guerrero, a fermé ses cafés et discothèques, par précaution. La rentrée scolaire a été reportée d'une semaine dans quatre Etats, dont Guerrero et Jalisco.

Le Canada est le troisième pays le plus touché avec 224 cas confirmés (242 selon l'OMS) et un premier décès considéré comme "lié" à la grippe A, annoncé vendredi.

Le virus mutant A (H1N1) - combinant des souches porcines, aviaire et humaine et pour lequel il n'existe pour le moment pas de vaccin - s'est désormais propagé dans 29 pays, avec un premier cas confirmé samedi en Australie. Il s'agit d'une femme revenant d'un voyage aux Etats-Unis et déjà guérie. De nouveaux cas ont été aussi détectés en Nouvelle Zélande, portant le total à 7.

Trois cas ont été confirmés au Japon. Ils s'agit d'un professeur et de deux lycéens ayant participé à un voyage scolaire au Canada.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) maintient un niveau d'alerte élevé de 5 sur 6, avertissant que le virus peut évoluer et devenir plus virulent à l'automne dans l'hémisphère nord.

Les autorités sanitaires de certains pays ont souligné toutefois le faible taux de mortalité de l'épidémie actuelle, alors que la grippe saisonnière tue par exemple 4.000 personnes par an au Canada, 36.000 aux Etats-Unis et 2.500 en France.

De premiers cas de contagion interne - ne touchant pas des personnes revenant de zones contaminées - ont été signalés vendredi au Brésil et samedi en Italie.

En Italie, le tout premier cas endogène est celui d'un homme de 70 ans, grand-père d'un garçonnet de 11 ans, revenu du Mexique. Ils sont tous deux hospitalisés. L'Italie compte 8 cas avérés de grippe porcine.

Huit nouveaux cas ont été confirmés en Grande-Bretagne : deux adultes et six enfants. Ces derniers fréquentaient la même école de Londres, fermée par mesure de précaution. Il y a désormais 47 cas confirmés au Royaume-Uni.

La mobilisation internationale pour fabriquer un vaccin a produit ses premiers résultats, avec le séquençage du génome du virus A(H1N1) au Canada et un décryptage de sa souche européenne en Grande-Bretagne. Des chercheurs en France et aux Etats-Unis se disent en mesure de développer un vaccin d'ici à quelques mois.

9 mai 2009

Deux nouveaux cas de grippe porcine en France: douze au total

08.05.2009 Deux nouveaux cas de grippe porcine A (H1N1) ont été confirmés vendredi en France, portant à douze le nombre total de cas confirmés de personnes contaminées, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS).

Dans un laboratoire du Centre hospitalier universitaire (CHU) Pellegrin le 7 mai 2009 à Bordeaux

Dans un laboratoire du Centre hospitalier universitaire (CHU) Pellegrin le 7 mai 2009 à Bordeaux ©  Nicolas Tucat

Il s'agit d'une femme et de son fils de 13 ans rentrés dimanche de New-York et hospitalisés depuis mardi au service des maladies infectieuses et tropicales du Nouvel hôpital civil (NHC) de Strasbourg, a précisé la préfecture de la région Alsace dans un communiqué.

"L'évolution de leur état de santé (...) est favorable, grâce à la rapidité de la mise sous traitement", a souligné la préfecture dans son communiqué.

Les résultats d'analyses complémentaires effectuées sur le mari de la femme, qui est également hospitalisé au NHC, "sont toujours attendus", a-t-on indiqué de même source.

Sur les douze cas confirmés, tous sont "importés", a par ailleurs noté l'InVS dans son bulletin épidémiologique. A l'exception des deux cas confirmés à Strasbourg, les dix autres cas concernent tous des personnes ayant séjourné au Mexique.

Outre les cas confirmés, il y a à ce jour en France trois cas probables (un en Ile-de-France, un en Alsace et un dans le Limousin) et 26 cas possibles, précise l'InVS, ajoutant qu'à ce stade, aucune forme sévère n'avait été observée.

Le dernier de ces cas possibles concerne une jeune femme âgée de 27 ans transportée au centre hospitalier d'Argenteuil (Val-d'Oise) vendredi en fin d'après-midi pour y subir des examens, selon les sapeurs-pompiers.

Travaillant sur le site aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle, elle aurait été en contact avec des voyageurs en provenance du Mexique.

La préfecture de la région Alsace a précisé que "toutes les personnes ayant pu être en contact avec les deux cas confirmés (au NHC) ont déjà bénéficié à titre préventif du traitement médicamenteux Tamiflu".

Ainsi, les 26 camarades de classe de l'adolescent au collège Le Ried à Bischheim (Bas-Rhin) ont été traités au Tamiflu jeudi, affirme le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace dans son édition de vendredi.

Les professeurs et les personnels enseignants avec lesquels le jeune garçon a pu être en contact ont également reçu un traitement préventif.

La préfecture de région signale par ailleurs qu'une femme de 30 ans, qui avait séjourné au Mexique du 24 avril au 2 mai, et un enfant de onze ans rentré en Alsace mercredi de Californie, ont été admis jeudi au NHC.

"Ces personnes sont toujours hospitalisées en attente des résultats" d'analyses de prélèvements envoyés à l'institut Pasteur de Paris, a-t-on indiqué de même source.

© AFP

9 mai 2009

Faillite de Chrysler: les créanciers réfractaires jettent l'éponge

La semaine dernière, ces créanciers possédaient ensemble à peu près un milliard de dollars de dettes de Chrysler. Mercredi, ils n'étaient plus que cinq réunissant moins de 300 millions de dollars de dette et, après le retrait de deux d'entre eux vendredi, ils ont estimé ne plus être de taille à lutter.

"Après beaucoup d'introspection et même de déchirements, les créanciers de Chrysler n'ayant pas reçu de fonds publics sont arrivés à la conclusion qu'ils n'avaient pas la masse critique pour résister à l'énorme pression et à l'appareil du gouvernement américain", a déclaré leur avocat Thomas Lauria, dans un communiqué transmis.

"En conséquence, ils ont collectivement retiré leur participation au processus judiciaire", a ajouté Me Lauria.

Depuis la semaine dernière, le plan de restructuration auquel ils s'opposaient, négocié avec l'administration fédérale, est examiné par la justice newyorkaise qui doit se prononcer sur sa validité le 27 mai.

Il s'agit notamment d'annuler plus des deux tiers de la dette du Chrysler, et de l'autoriser à conclure un partenariat stratégique avec l'Italien Fiat, qui obtiendra dans un premier temps 20% du capital de la société (et rapidement 35%), tandis que un fonds social à gestion syndicale a obtenu 55% et les gouvernements américain et canadien, conjointement, 10%.

Les créanciers réfractaires revendiquaient fièrement le fait de n'avoir pas perçu un sou d'argent public dans le cadre du plan de sauvetage du système financier --à la différence des grandes banques créditrices, qui elles ont été renflouées à coup de milliards. Sous-entendu: elles n'étaient pas en mesure de résister au gouvernement fédéral, qui porte Chrysler à bout de bras.

"La proposition parrainée par le gouvernement passe outre (les) droits (des créanciers), pour accorder un avantage injuste et sans précédent aux autres parties intéressées", a de nouveau argumenté Me Lauria.

Dans le droit traditionnels des faillites, les détenteurs de dette garantie sont prioritaires par rapport aux syndicats, mais le plan de restructuration de Chrysler prévoit qu'ils ne retrouveront que 29% de leur dû.

Me Lauria n'a pas manqué de dénoncer les "pressions indues" exercées par le gouvernement pour les "forcer" à accepter le plan.

Le jour de l'annonce du dépôt de bilan de Chrysler, le président Barack Obama avait salué les efforts et les sacrifices accomplis par la direction de l'entreprise, les syndicats et les plus grands créanciers de l'entreprise.

En revanche, avait-il dit, "un groupe de sociétés d'investissements et de fonds d'investissements à risque ont décidé de rester à l'écart dans l'espoir d'un sauvetage injustifié financé par le contribuable. Ils espéraient que tout le monde se sacrifierait, et pas eux, certains demandaient le double de leur retour sur investissement que ce qu'obtenaient les autres. Je ne suis pas avec eux", avait martelé le président.

Le soir même un premier fonds, Perella Weinberg, avait annoncé qu'il se rangeait finalement dans le camp des partisans du plan de restructuration, et qu'il pousserait ses homologues à l'imiter.

Me Lauria, lui, avait tenté sans succès d'obtenir de la justice que l'anonymat des réfractaires soit préservé, affirmant que certains craignaient pour leur sécurité après avoir été livrés à la vindicte publique par M. Obama.

© AFP

7 mai 2009

Grippe: les laboratoires se préparent activement à la production d'un vaccin

07.05.2009 Des laboratoires dans le monde se préparent déjà à la production d'un vaccin contre la grippe porcine en attendant que l'OMS décide de sa composition et de la date où ils devraient s'engager dans une production à grande échelle.

Une photo du virus de la grippe porcine ©  AFP

Pour obtenir un vaccin, il faut d'abord isoler le virus et réaliser son séquençage génétique, ce qui a été fait.

Le laboratoire de microbiologie du Canada, un des laboratoires de référence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) travaillant sur une souche virale, a même comparé des échantillons viraux de différentes origines (Mexique et Canada), et constaté qu'il n'y avait pas entre eux de "différence importante".

"La stabilité de la souche est excellente en ce moment", ce qui signifie que le vaccin en préparation va "être bon", a souligné à l'AFP le Pr Bruno Lina, directeur en France du centre sud de référence des virus de la grippe.

Pour la suite du processus, "on attend la communication de la souche par l'OMS", indique-t-on à Sanofi-Pasteur, numéro 1 mondial des vaccins anti-grippaux. Ce qui devrait être fait la semaine prochaine, selon l'OMS.

Le problème de la composition du nouveau vaccin n'a pas encore été résolu. Il peut être trivalent, comme le vaccin actuel contre la grippe saisonnière, et protégerait contre trois souches de virus grippaux, y compris le nouveau H1N1 d'origine porcine.

Il peut aussi être monovalent, ne protégeant alors que contre la seule souche du virus H1N1. Comme un vaccin monovalent est plus rapide à préparer on peut en produire bien davantage, un avantage décisif si l'épidémie se transforme en pandémie.

Mais tout concentrer sur un vaccin monovalent laisserait de côté le vaccin contre la grippe saisonnière, qui fait chaque année des centaines de milliers de morts dans le monde.

"Personne ne pense à laisser tomber le vaccin saisonnier, qui est en cours de production pour la prochaine saison", indique-t-on chez Sanofi-Pasteur.

Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre de référence de l'Institut Pasteur, note que la production aux Etats-Unis du vaccin saisonnier est "presque terminée" et penche vers un vaccin pandémique monovalent, qui pourrait être injecté "en même temps que celui de la saison".

La décision revient à l'OMS et sera prise après les réunions prévues le 14 mai, entre experts de l'organisation et fabricants de vaccins, et le 19 mai, entre fabricants et responsables.

On entrera ensuite dans le processus de production, et "se déterminer sur le timing avec l'OMS est essentiel", dit-on chez Sanofi-Pasteur.

Pour le fabriquer, les entreprises utiliseront pour la plupart le mode de production traditionnel, avec des oeufs de poule fécondés. Un processus par culture cellulaire est utilisé chez Baxter - mais à toute petite échelle. "Ce n'est pas ça qui va nous permettre d'avoir les six milliards de doses dont on a besoin", dit le Pr Lina.

Les industriels pourront-ils faire face à une pandémie qui obligerait à vacciner tout le monde ?

"Ca va dépendre des caractéristiques de la souche", dit-on chez Sanofi-Pasteur. Une étude publiée en février à l'initiative de la Fédération internationale de l'industrie pharmaceutique (IFPMA) fait apparaître une augmentation des capacités de production de 300% en deux ans.

On estime généralement que le vaccin peut être prêt environ quatre mois après que la souche a été fournie aux fabricants, et qu'on pourrait répondre en un an aux besoins de plus d'un milliard de personnes.

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7 mai 2009

Les parlementaires réexaminent le projet de loi Hadopi les 12 et 13 mai

07.05.2009 Le très controversé projet de loi sur internet qui doit être voté le 12 mai à l'Assemblée nationale viendra en discussion devant le Sénat mercredi 13 à partir de 09H30, selon son ordre du jour communiqué jeudi.

L'hémicycle du Sénat, le 3 novembre 2008 ©  Jacques Demarthon

De son côté, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, a affirmé que le Sénat voterait le texte en une demi-journée mercredi, après son adoption à l'Assemblée.

M. Karoutchi prévoit "une demi-journée" de débat pour un vote "conforme" à la version de l'Assemblée.

Le groupe socialiste au Sénat ne déposera pas d'amendement, a assuré M. Karoutchi, qui affirme avoir rencontré son président Jean-Pierre Bel.

Le secrétaire d'Etat, qui ignore si les sénateurs socialistes vont voter pour ou s'abstenir, se prévaut du soutien du RDSE, de l'Union centriste et bien sûr de l'UMP.

Le Sénat avait adopté le texte à la quasi-unanimité le 30 octobre en première lecture. Contrairement à leurs collègues députés, les sénateurs socialistes l'avaient approuvé. Seuls les sénateurs communistes et Verts s'étaient abstenus.

Les sénateurs socialistes s'étaient ensuite abstenus lors de la lecture en Commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs et 7 députés) après la première lecture de l'Assemblée nationale.

Le texte, dans sa version adoptée par la CMP, avait par la suite, à la surprise générale été rejeté à l'Assemblée le 9 avril. Il a été renvoyé pour une nouvelle lecture à l'Assemblée qui devrait le voter le 12 mai avant de revenir devant le Sénat.

Le projet de loi met en place une riposte graduée contre le piratage. Il prévoit la suspension de l'accès internet en cas de téléchargement illégal, après deux mises en garde (principe de la "riposte graduée"), le tout prononcé par une Haute autorité administrative (Hadopi) et non judiciaire.

Les députés européens ont confirmé mercredi leur opposition à toute coupure de l'accès internet en cas de téléchargements illégaux sans décision judiciaire préalable.

7 mai 2009

le programme Constellation de la Nasa qui prévoit un retour des Américains sur la Lune

07.05.2009 L'administration du président américain Barack Obama va réexaminer le programme Constellation de la Nasa qui prévoit un retour des Américains sur la Lune et des missions habitées vers Mars, selon le projet de budget 2010 présenté jeudi.

Vue de la planète Mars, le 18 septembre 2008

Vue de la planète Mars, le 18 septembre 2008 ©  AFP

"La Nasa réexaminera cet été les activités de vol spatiaux habités après la fin du programme de la navette spatiale", indique sans autre détail le document du projet de budget qui propose 18,7 milliards de dollars au total pour l'agence spatiale américaine, soit près de deux milliards de plus qu'en 2009.

Les trois navettes restant dans la flotte doivent être mises hors service en 2010, une décision prise par le précédent président George W. Bush à la suite de l'accident de la navette Columbia en février 2003.

M. Bush avait ensuite dévoilé, en janvier 2004, le programme Constellation devant succéder à la navette à partir de 2015 avec pour objectifs le retour de l'homme sur la Lune avant 2020 et ensuite la préparation de missions habitées vers Mars.

Le programme Constellation est assimilable au concept Apollo de conquête de la Lune en 1969, tout en combinant des technologies de la navette spatiale, notamment son système de lancement.

Fini le concept d'avion spatial, ce sera de nouveau une capsule baptisée Orion, installée en haut d'une fusée, qui emportera les astronautes dans l'espace.

Mais le programme Constellation "suscite beaucoup de critiques, particulièrement l'idée d'installer un avant-poste permanent sur la Lune", explique John Logsdon, l'ancien directeur de l'Institut de politique spatiale de l'Université de George Washington et proche de l'administration Obama.

"Après tout, Constellation est un projet de l'administration Bush", ajoute-t-il dans un entretien avec l'AFP.

Barack Obama avait indiqué durant la période de transition qu'il endossait les objectifs de Constellation mais son administration souhaitait aussi revoir le programme en détail, note John Logsdon.

"La vrai décision devra être prise à l'automne prochain quand le programme de la navette aura expiré et ne figurera plus dans le budget", poursuit-il.

La question sera alors de savoir si (Constellation tel qu'il est conçu) est la meilleure façon de dépenser les plus de trois milliards de dollars annuels alors disponibles, selon lui.

"L'Administration Obama veut être sûre que c'est la bonne manière de dépenser de l'argent dans l'exploration spatiale habitée", souligne cet expert relevant que le président américain n'a toujours pas nommé d'administrateur à la tête de la Nasa en remplacement de Michael Griffin choisi par George Bush en 2005.

Barack Obama avait déclaré en mars dans une interview au Los Angeles Times que la Nasa souffrait "d'une impression de manque de direction" et que l'agence avait besoin "d'une mission qui embrasse le 21e siècle".

Le prochain administrateur de la Nasa devra prioritairement "réfléchir à la mission principale de l'agence et aux prochaines grandes épopées et découvertes qui seront faites sous la bannière de l'agence", avait-il ajouté.

La Maison Blanche a déjà proposé deux candidats pour diriger la Nasa, le général de l'armée de l'Air à la retraite Jonathan Gration, un des conseillers défense de M. Obama et plus récemment Steve Isakowitz, directeur financier du ministère de l'Energie.

Mais ces deux candidats ont été bloqués par le sénateur démocrate de Floride Bill Nelson, membre très influent de la Commission chargée de confirmer la candidature.

La Maison Blanche a ensuite tenté de convaincre le général à la retraite Lester Lyles qui a refusé l'offre pour des raisons financière, selon John Logsdon.

"Ils sont revenus à la case départ", note-t-il ajoutant que "cette situation créé beaucoup d'anxiété à la Nasa".

7 mai 2009

déficit colossal pour Obama qui chasse le gaspillage

07.05.2009 La Maison Blanche a présenté jeudi son projet de budget détaillé pour l'exercice 2010, année de la relance de l'économie mais aussi du début, encore modeste, de la réduction d'un déficit public gigantesque pour l'administration de Barack Obama.

Le président Barack Obama après la présentation du budget 2010, le 7 mai 2009 à Washington ©  Jim Watson

Le président, dont le premier exercice entier va être compliqué par une conjoncture économique défavorable, a insisté en présentant ce budget sur la chasse au gaspillage.

"On dépense beaucoup d'argent inutilement, inefficacement, et, dans certains cas, de manière vraiment ahurissante", a-t-il dit.

Comme annoncé en février, la Maison Blanche compte durant l'exercice 2010 (qui débutera en octobre) réduire le déficit public aux environs de 1.200 milliards de dollars, contre 1.750 milliards estimés pour l'exercice en cours (qui s'achève en septembre).

Autrement dit, pour chaque dollar dépensé, seuls deux-tiers sont financés par des recettes fiscales et le tiers restant par l'endettement.

La moitié des économies proviennent du budget de la défense, qui continue cependant d'augmenter à un moment où les Etats-Unis restent engagés en Afghanistan et en Irak.

Les subventions agricoles et l'éducation sont aussi des sources d'économies conséquentes.

Un volume de plus de 1.300 pages détaille, par administration et par département (les ministères), l'affectation des quelque 3.400 milliards de dollars de dépenses de l'Etat fédéral sur l'exercice 2010.

Elles comprennent une "réserve" de 250 milliards de dollars mise à disposition du département du Trésor pour intervenir dans le secteur financier, sans autre détail. "L'administration travaillera avec le Congrès pour déterminer la taille et la forme adéquates de tels efforts", s'est bornée à indiquer la Maison Blanche.

La majeure partie (environ 350 milliards de dollars sur 787 milliards) du plan de relance voté en février par le Congrès doit aussi être dépensée sur cet exercice.

Les opérations militaires à l'étranger sont dotées de 130 milliards et la sécurisation de la frontière avec le Mexique de 27 milliards.

Symbolisant la volonté d'éliminer le superflu, le Bureau de gestion et du budget (OMB) de la Maison Blanche a publié un document qui énonce 121 dépenses obsolètes et inefficaces supprimées ou considérablement réduites.

Le montant de 17 milliards de dollars ainsi économisé est "une belle somme, même dans les normes de Washington", a jugé M. Obama.

Mais c'est "une fraction de pourcentage par rapport aux milliers de milliards que ce budget ajouterait à la dette publique", a tonné le chef de l'opposition républicaine au Sénat, Mitch McConnell. "Il est clair qu'il y a beaucoup plus à faire pour protéger nos enfants et petits enfants", a-t-il insisté, mettant en garde contre le poids de l'endettement pour les générations futures.

Le Congrès à majorité démocrate avait approuvé fin avril un projet de budget préliminaire, et doit se prononcer sur ce projet détaillé.

"Même si le Congrès ne devrait pas donner son accord à tous les changements proposés par l'exécutif, le processus (d'audit sur les dépenses inutiles) et les projets qui en résultent sont un pas dans la bonne direction et un signe de discipline budgétaire", a estimé le président de la commission budgétaire de la Chambre des représentants, John Spratt.

3 mai 2009

Grippe: USA, Canada et Mexique appellent à ne pas freiner le commerce

02.05.2009 Les Etats-Unis, le Canada et la Mexique ont appelé samedi dans une déclaration commune à ne pas tirer prétexte de la grippe porcine pour entraver le commerce international.

Le ministre de l'Agriculture américain Tom Vilsack en Italie le 19 avril 2009 ©  Andreas Solaro

"Nous exhortons avec force la communauté internationale à ne pas se servir de l'apparition de la grippe porcine pour limiter inutilement le commerce", déclarent le ministre de l'Agriculture américain Tom Vilsack, et ses homologues du Canada et du Mexique, Gerry Ritz et Alberto Cardenas, dans un communiqué publié à Washington.

Les trois ministres plaident également pour que toutes les décisions des Etats "soient prises sur la base de preuves scientifiques solides",

Le virus H1N1 de la grippe porcine (grippe A) ne se "transmet pas par la nourriture. Des organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'Organisation mondiale des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (OAA) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont toutes répété que la consommation de viande de porc et de produits dérivés ne présente aucun risque sanitaire de contracter la grippe porcine", ajoute le texte.

La grippe porcine apparue au Mexique est dénommée grippe A (H1N1) par l'OMS. Elle a fait officiellement 16 morts au Mexique et un aux Etats-Unis.

"Les autorités canadiennes, américaines et mexicaines ont insisté sur le fait qu'elle n'avaient trouvé aucun cas de grippe dans le cheptel porcin", ajoutent les trois ministres.

"L'épidémie actuelle de grippe H1N1 se transmet d'homme à homme. Les autorités sanitaires de nos trois pays abordent ensemble la question, mettant l'accent sur la nécessité qu'il y a à coopérer et faire front commun contre ce nouveau virus", ajoutent-ils.

Le Canada et les Etats-Unis sont membres du Groupe des Sept (G 7). Ce forum de pays développés réunissant également l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et le Japon, a redit le 24 avril son engagement "à résister à l'érection de nouvelles barrières à l'investissement ou au commerce" qui viendraient entraver les efforts des différents gouvernements de la planète pour sortir le monde de la crise économique.

3 mai 2009

L'OMS redoute une pandémie de grippe porcine

Depuis son siège de Genève l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a, dans l'après-midi du samedi 25 avril,  prévenu que le nouveau virus grippal à l'origine d'un début d'épidémie au Mexique et aux Etats-Unis  est clairement doté d'un «potentiel pandémique».

L'OMS appelle tous les pays à augmenter leur niveau de veille épidémiologique. L'ensemble des autorités sanitaires internationales étaient déjà depuis quelques jours en alerte après la découverte d'une bouffée épidémique due à un nouveau virus grippal d'origine animale responsable ces derniers jours d'une soixantaine de morts au Mexique. Fait inquiétant: la plupart des victimes étaient en bonne santé et âgées de 25 à 45 ans. Plus d'un millier de personnes souffrant de pneumonie sont en observation dans le pays. Huit cas bénins de la maladie viennent également d'être identifiée au Texas et en Californie. Principale question soulevée assiste-t-on ici au début d'une nouvelle pandémie grippale hautement pathogène ?

En France le ministère de la santé a, samedi 25 avril, annoncé la mise en place d'une «conférence de presse quotidienne» sur ce sujet. La première se tiendra le dimanche 26 avril à 15 heures sous de  Roselyne Bachelot. Un «centre de crise» a d'ores et déjà été mis en place par les autorités françaises pour émettre notamment des recommandations à destination des Français résidant au Mexique ainsi que des conseils aux voyageurs.

« Ces mesures ont été mises en place parce que l''on sait très bien que les déplacements aériens ou maritimes sont nombreux. Il n'est pas exclu qu'une personne malade, donc potentiellement contagieuse, puisse entrer en France ou en Europe» a expliqué Didier Houssin, responsable de la Direction générale de la  santé. Les mesures de surveillance et de vigilance sont «destinées à identifier le  plus tôt possible l'apparition d'un cas sur le terriroire national.  Il faut s'attendre dans les jours qui viennent à ce qu'on ait des suspicions de cas avec des personnes en provenance du Mexique.» Le professeur Houssin a d'autre part précisé que l''Institut national de veille sanitaire avait  activé son dispositif de veille pour le cas où une suspicion de cas serait observé rapidement, l'authentifier et prendre les mesures nécessaires.

Outre-Atlantique une série d'initiatives ont depuis peu été prises par les autorités sanitaires mexicaines pour réduire les mouvements de population et donc les risques de transmission inter-humaine de l'infection. Vendredi 24 avril, l'armée mexicaine a commencé à distribuer gratuitement des masques individuels de protection. Toutes les écoles, les lycées et et les universités publiques et privées ont été fermés dans la capitale (où vivent 20 millions de personnes) ainsi que dans l'Etat de Mexico. Il en va de même pour les  théâtres et les musées.

Les autorités de la capitale mexicaine ont  demandé à la population d'éviter de prendre les transports en commun, de ne pas s'embrasser ou plus se serrer la main pour se saluer. Autre symptôme éclairant de l'inquiétude des autorités: les deux rencontres de football de Première division prévues dimanche 26 avril à Mexico seront bien disputées, mais à huis clos. Le président mexicain Felipe Calderon et le maire de Mexico, Marcelo Ebrard, ont suspendu toutes leurs activités initialement prévues pour se consacrer à l'organisation de la lutte préventive. L'aéroport de la capitale demeure en activité et aucune décision de mise en quarantaine ou de fermeture des frontières n'a été prise.

Aux Etats-Unis le président Barack Obama est tenu informé de l'évolution de la  situation et la Maison-Blanche a déclaré prendre l'alerte très au sérieux. Des « centres opérationnels d'urgence » ont été mis en  place. Au Canada, la ministre de la santé  a appelé la population à la plus grande vigilance. D'autre part six pays latino-américains a priori non touchés  (Costa Rica, Nicaragua, Brésil, Pérou,  Chili et Colombie) ont décrété un état d'alerte sanitaire ou annoncé des mesures préventives.

A Genève au siège de l'OMS, où l'on se dit « très inquiet », on a activé  un centre d'opération chargé de récolter et de centraliser toutes les informations virologiques et épidémiologiques. La directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, rentrée dans la nuit du 24 au 25 avril de Washington à Genève a participé dans l'après-midi du samedi 25 avril à une téléconférence en liaison avec  la commission d'urgence du Règlement sanitaire international (RSI). La commission d'urgence pourrait très bientôt formuler des recommandations, concernant  un relèvement de l'alerte vis à vis d'un risque de pandémie -pouvant conduire à des décisons de fermeture des frontières et de réduction des mouvements de transports aériens. 

Le 24 avril une certaine confusion demeurait encore quant au type de virus responsable de ce début d'épidémie. Selon l'OMS les premiers cas mortels observés au Mexique seraient dus à une infection par le virus grippal de type A/H1N1 connu pour être responsable d'une forme de grippe porcine. Mais Dave Daigle, porte-parole des Centres américains pour le contrôle et la surveillance des maladies (CDC) a déclaré que le nouvel agent pathogène était constitué de plusieurs souches. Il serait ainsi selon lui le produit d'une série de mutations et de réassortiments génétiques et composé d'éléments provenant de virus d'origine à la fois aviaire, porcine et humaine, une situation semble-t-il jamais vue jusqu'à présent. L'information a été confirmée dans la matinée du 25 avril. Selon les responsables du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies  «il y a un risque, même réduit, d'apparitions de virus au potentiel pandémique.» La plupart des  centres de référence de virologie agréés par l'OMS travaillent actuellement à décrypter la composition génétique et moléculaire de ce nouveau virus afin d'en identifier l'origine et de tenter d'en évaluer le caractère pathogène.

Le 25 avril une certaine confusion règnait aussi quant aux mesures pouvant être prises en terme de vaccination ou de prescription médicamenteuses.  Selon Armando Ahued, responsable sanitaire de la municipalité de Mexico un «antivirus spécifique» serait disponible et le pays disposerait d'un million de doses du médicament. Il s'agit du Tamiflu (ou oeltamivir) de la multinationale pharmaceutique Roche. Les autorités sanitaires mexicaines ont annoncé le 24 avril que le recours au médicament était préférable à une campagne de vaccination antigrippale de masse. Elles avaient pourtant annoncé une campagne de vaccination quelques heures plus tôt avant que l'OMS ne laisse entendre que les vaccins antigrippaux actuellement disponibles n'étaient pas efficaces contre la nouvelle souche virale émergente.

Jean-Yves Nau

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