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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
staline
19 novembre 2013

HISTOIRE - Le mystère de la mort de Lénine enfin résolu ?

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Sur la photographie, l'homme est coiffé de la casquette qu'on l'a si souvent vu porter. Dans son fauteuil roulant, il semble ne plus avoir l'usage de son bras droit et, surtout, son œil droit, ouvert et figé de manière surnaturelle, trahit l'hémiplégie. Nous sommes à l'été 1923 et Lénine, le révolutionnaire russe et fondateur de l'URSS, n'est plus que l'ombre de lui-même. Tout a commencé deux ans plus tôt, en 1921. Vladimir Ilitch Oulianov a alors 51 ans. Souffrant de maux de tête et d'insomnies, il éprouve des difficultés à maintenir son rythme de travail habituel. Autre signe inquiétant : lui qui a toujours été un bon orateur a parfois du mal à trouver ses mots et il claque impatiemment des doigts comme pour les obliger à venir plus vite. En mai 1922, il est victime d'un premier accident vasculaire cérébral dont il se remet en quelques mois. En décembre, un deuxième AVC le frappe qui marque la fin de sa carrière politique en même temps qu'il paralyse son côté droit. En mars 1923, une troisième attaque cérébrale le prive définitivement de la parole.

Lénine meurt le 21 janvier 1924 à l'âge de 53 ans. Même si ses médecins avaient pu penser que l'origine de ses problèmes de santé était liée aux deux balles restées dans son corps après l'attentat dont il avait été victime en 1918, la cause directe du décès ne fait guère de doute aujourd'hui. En effet, l'autopsie a montré que les AVC à répétition de Lénine étaient dus à une importante athérosclérose de ses artères cérébrales. Celles-ci s'avérèrent presque bouchées et ne laissaient quasiment plus passer de sang. Lors de l'autopsie, un médecin constata, en frappant une de ces artères avec une pince chirurgicale, qu'elle rendait un son minéral, comme si sa calcification l'avait fossilisée. Les gros vaisseaux sanguins du cerveau de Lénine, rigidifiés par les plaques d'athérome, étaient en quelque sorte en train de se pétrifier...

Mais qu'est-ce qui a pu provoquer pareils dégâts chez un homme d'une petite cinquantaine d'années, doté qui plus est d'une bonne hygiène de vie ? Lénine ne fumait pas et interdisait qu'on allume une cigarette en sa présence, il faisait de l'exercice, buvait modérément et n'était pas obèse. Il semblait donc avoir écarté un maximum de facteurs de risques. Alors, quoi ? Partant du principe qu'une part de secret entoure souvent la fin de vie des grands de ce monde, trois médecins israéliens ont, dans une étude publiée en 2004, posé un diagnostic peu "glorieux" sur la fin de Vladimir Ilitch Oulianov. Pour eux, les troubles neurologiques dont a souffert Lénine à la fin de sa vie correspondaient parfaitement à ceux que peuvent provoquer les derniers stades de la syphilis. D'ailleurs, soulignaient-ils, il est avéré que le révolutionnaire avait pris du Salvarsan, une molécule contenant de l'arsenic et qui, à l'époque, constituait le traitement de référence contre cette maladie vénérienne. Cependant, les auteurs de cette étude n'ayant pas apporté la "preuve qui tue", les avis sur cette conclusion sont restés partagés et le mystère a continué de régner.

Dans un article publié le 18 février par la revue Human Pathologyune nouvelle équipe de trois médecins-détectives, américano-russe celle-là, a repris l'enquête à zéro, c'est-à-dire en partant du rapport d'autopsie – et du principe, contestable, qu'un homme exceptionnel a eu une mort exceptionnelle... Selon ce trio, la taille importante des lésions du cerveau de Lénine et leur emplacement correspondent peu à ce que provoque d'ordinaire une neurosyphilis. Ces chercheurs soulignent également qu'aucun des autres signes potentiels de la maladie vénérienne (atteintes cardiaques ou osseuses) n'a été retrouvé lors de l'autopsie. Une nouvelle fois se pose donc la question : alors, quoi ?

Que ferait le docteur House face à cette énigme ? Peut-être, se sont dit les auteurs de cette étude, faut-il fouiller davantage dans les antécédents familiaux. Par une curieuse coïncidence, Ilia Oulianov, le père de Lénine est mort à 54 ans – quasiment au même âge que son illustre fils – d'une attaque cérébrale ayant elle aussi suivi une phase de déclin neurologique. Il se trouve également que trois des frères et sœurs de Vladimir ont succombé à des maladies cardiovasculaires. N'y aurait-il pas une prédisposition familiale, une composante génétique, dans cette impressionnante athérosclérose, qui présente l'étrange particularité d'être nettement plus développée dans le cerveau que dans le reste de l'organisme ?

Pour étayer leur idée, les chercheurs ont déniché, dans la littérature médicale, un article de 2011 montrant qu'une mutation génétique provoque dans certaines familles des calcifications artérielles aussi massives que ciblées, dans les mains et dans les jambes. De là à imaginer qu'une anomalie analogue (et non encore identifiée), visant non pas les artères des membres mais celles du cerveau, ait touché la famille de Lénine, il n'y avait qu'un pas que le trio américano-russe a franchi avec les précautions de rigueur. Une bonne manière de confirmer l'hypothèse consisterait à effectuer des analyses sur le cerveau du dirigeant russe, lequel, transformé en carpaccio de milliers de tranches, est conservé depuis des décennies à l'Institut du cerveau de Moscou. Les chercheurs doutent cependant de pouvoir obtenir une autorisation...

 Pierre Barthélémy

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/03/03/le-mystere-de-la-mort-de-lenine-enfin-resolu/#xtor=RSS-3208

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17 mai 2013

Quand Staline créa l'impensable : l'île aux cannibales (documentaire)

xe4JFeIL’épisode a été passé sous silence pendant soixante ans, avant l’ouverture des archives de la commission d’enquête diligentée devant la gravité des faits. Nicolas Werth est le premier historien occidental à les exploiter. La tragédie de Nazino fut-elle programmée ou fut-elle le résultat d’une immense gabegie, d’un manque total de coordination entre les différents maillons de la chaîne répressive ? La reconstitution minutieuse de l’événement nous permet de mieux saisir le fonctionnement, encore très mal connu, du système des « peuplements spéciaux », ce second goulag qui se développa et prospéra un quart de siècle durant, parallèlement au système des camps de travail proprement dit. L’épisode de Nazino en dit long aussi sur ce qui se passait dans les espaces largement incontrôlés de la Sibérie, ce Far East soviétique, terre de déportation et de colonisation, gagnée par une extraordinaire violence sociale. Enfin, l’ »île aux cannibales » apparaît comme un formidable laboratoire anthropologique d’un groupe d’individus soumis à une situation extrême dans un lieu clos où l’homme est devenu un loup pour l’homme. A Nazino, l’utopie modernisatrice d’une ingénierie sociale parfaitement maîtrisée a débouché sur un processus de décivilisation. L’Ile aux cannibales raconte l’histoire de la déportation de 6 000 « éléments socialement nuisibles » envoyés au camp de transit de Tomsk, en Sibérie occidentale, et, de là, sur une petite île au milieu de l’Ob, Nazino, à neuf cents kilomètres plus au nord. En quelques semaines, les deux tiers des déportés, débarqués sans provisions ni outils, meurent de faim au point de s’entre-dévorer.Nazino devient l’ « île aux cannibales ».