MÉMOIRE. C'est une découverte qui pourrait aider la recherche contre la maladie d'Alzheimer. Des chercheurs ont annoncé avoir réussi à réactiver la mémoire de rats après avoir effacé une partie de leurs souvenirs. Ces travaux menés par une équipe de l'école de médecine de San Diego ont été publiés dimanche 1er juin dans la revue Nature.
"Nous pouvons créer un souvenir, l’effacer et le faire resurgir", a déclaré le Dr Roberto Malinow, professeur de neurosciences à l’université de Californie San Diego School et co-auteur de l’étude.
Si des scientifiques américains avaient déjà réussi à effacer des souvenirs, parvenir à réactiver cette mémoire effacée semble relever d'une petite prouesse. evidemment ils peuvent effacer et remplacer vos souvenirs par d'autres synthetiques voir de lire vos pensées , je me souviens d'un matin ou j'avais ouvert les yeux trop vite et je voyais des images défilées a grande vitesse devant mes yeux comme dans les meilleurs films , cela existe bel et bien je ne révais pas .
Des impulsions lumineuses pour manipuler les synapses
En partant du principe que les souvenirs s'inscrivent dans le cerveau à travers l'affaiblissement ou le renforcement des synapses (ces zones de contact entre deux neurones), les chercheurs ont voulu vérifier l'hypothèse qui postule que c'est l'affaiblissement de ces synapses qui efface les souvenirs quand leur renforcement les renforce.
Voir les souvenirs se formerBASES. C'est un aperçu des bases moléculaires de la mémorisation : des scientifiques de l’Albert Einstein College de l’université de Yeshiva (New York) ont réussi à observer pour la première fois, chez la souris, le cerveau en train de fixer des souvenirs.
Des molécules clés fluorescentes
Pour observer les neurones sans interférer avec leur activité, les chercheurs ont développé un modèle de souris chez qui toutes les molécules d'ARN messager (ARNm, qui codent pour la protéine bêta-actine) brillent en fluorescence.
RÔLE MAJEUR. La bêta-actine est considérée comme jouant un rôle majeur dans la mémorisation ; la protéine agit notamment en favorisant les liaisons entre deux neurones. Il semblerait justement que l’établissement de telles liaisons stables permet de coder les souvenirs.