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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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31 mars 2013

Des disques volants nazis aux Ovnis militaires

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Des disques volants nazis aux Ovnis militaires
Partie 3 : Les sombres menées du SS Kammler

Le SS Kammler, inventeur des « blacks projects »?

La récupération de ces thèmes par l’extrême droite ne doit pas nous empêcher d’examiner ces hypothèses selon lesquelles la SS avait un programme très avancé en matière d’armes exotiques, non conventionnelles et en matière de disques volants. Car une des principales conséquences des recherches nazies serait que les Américains (ainsi que les Soviétiques) auraient pu bénéficier par le biais de l’opération Paperclip du fruit de ces recherches. Et, toujours selon certains enquêteurs comme Nick Cook, la majorité des « Skunk Projects », des projets secrets de l’Air Force par exemple en matière de furtivité, de propulsion MHD ou d’antigravitation (si ceux-ci existent) seraient les « descendants » des premiers projets allemands.

 

Que cela soit dans les versions ésotériques, peut-être fantaisistes ou plus proche de la vérité historique de l’histoire des disques volants nazis, un personnage central revient à tous les coups: le brigadefürher SS Dr Ing (ingénieur) Hans Kammler devenu ensuite Obergruppenführer. Un homme mystérieux qui a sans doute joui à certains moments de la guerre de plus de pouvoir que le Reichfürher Himmler lui-même alors que ce dernier était son supérieur hiérarchique. Hans Kammler a connu une ascension aussi rapide, brutale qu’irrépressible mais certainement pas étonnante au vu des qualité de froideur organisatrice et d’implacabilité du personnage. Des traits de caractère qui sont bien vus au sein de la SS. A la mi-1943, on assista sous l’impulsion de Himmler lui-même à un véritable coup d’état au sein du cartel militaro-industriel allemand. Le grand chef de la SS persuada Hitler qu’il était nécessaire de faire en sorte que les recherches de pointe en armement échappent au contrôle de l’armée allemande -la Wermacht- et que les cartels industriels qui travaillaient dans le cadre de certains projets devaient être contrôlés par des mains 100% allemandes, 100% nazies donc 100% fidèles, à savoir la SS. C’est ainsi que le projet concurrent au V1 (ce célèbre drone, bombe volante, sorte d’avion sans pilote qui était lancé via une catapulte), la fusée A4 (ou encore V2) échappa très rapidement au contrôle exclusif de l’armée allemande et d’Albert Speer alors ministre de l’armement pour se retrouver entre les mains des SS suite au bombardement anglais de l’usine de Peenemünde. La raison en était essentiellement structurelle car la SS avait mis sur pied un véritable empire composé d’une main d’œuvre d’esclaves corvéables à merci et que l’on pouvait éliminer sans problème lorsqu’ils devenaient des témoins gênants. Par conséquent, les risques d’espionnage, de fuites, de sabotages et d’infiltrations d’agents étrangers parmi la main les travailleurs du STO et des ingénieurs étrangers étaient réduits au stricte minimum grâce à l’emploi d’une main d’œuvre concentrationnaire destinée à la mort. Himmler fit alors appel à Kammler car en tant qu’ingénieur nommé à la Division des travaux et des constructions SS, il s’était consacré corps et âme avec une efficacité redoutable à la construction en des temps de records de camps de concentration, de hangars, de bunkers et d’usines souterraines tout d’abord en tant que civil pour Herman Goering et ses services de la RLM (Reich Air Ministery, ministère de l’air du 3ième Reich) ensuite pour la SS d’Oswald Polh (le grand patron des camps) dans les services logistiques des camps de concentration. Il n’allait donc pas sortir de son domaine de prédilection. Dès la fin 1943, Kammler avait déjà élaboré un programme de plus de 13 milliards de marks pour la construction de baraquements pour la SS et de camps de concentrations dans les territoires compris entre la Norvège et l’URSS. Quelque mois plus tard encore, il obtint une nouvelle rallonge budgétaire très conséquente afin d’agrandir la capacité d’accueil des camps à plus de 4 millions de personnes. Et en annexe à ces camps étaient bien entendu édifiés de gigantesques complexes industriels. Kammler est décidément le prototype même du SS à la Heydrich, l’homme qui élabora à Wansee la « solution finale » à savoir l’extermination complète des juifs et de tous les « sous-hommes ». C’est au sein de cet empire que furent édifiés les complexes souterrains de Peenemünde, de Dora ou de Nordhausen, une usine creusée dans la montagne déroulant plus de 20 kilomètres de galeries et de tunnels dans le seul et unique but de construire dans le plus grand secret le programme de fusées et de missiles des nazis et donc l’édification coûta plus de 20.000 morts. Mais ce ne fut pas la seule mission du protégé de Himmler. A la fin de la guerre, Hitler lui-même confia à Kammler la mission de réformer la Luftwaffe du « fidèle Hermann » (Hermann Goering) alors en pleine déliquescence. Goebels , patron de la propagande nazie écrivit sur Kammler le 3 avril 1945:  » Kammler travaille de façon excellente et répond à merveille aux espoirs que l’on a placé en lui « . Qu’est-ce que cette phrase peut bien signifier alors que tout est perdu en ce début avril 1945 et que la guerre ne pouvait plus être gagnée? L’homme devait certainement avoir une mission très particulière sans grand rapport avec la refonte de la Luftwaffe proche de la destruction totale.

Revenons sur les différentes missions de Kammler. Outre la construction des camps et des usines, il aurait en fait créé une unité de recherche en armement ultra secrète et totalement autonome, disposant d’une autorité absolue et de budgets très importants ne dépendant pas du bon vouloir d’un ministère ou d’un autre ou encore de l’armée régulière. C’est sur les activités de cette unité que nous allons nous pencher mais également sur son devenir à la fin du conflit. Pourquoi s’attarder ainsi avec un tel luxe de détails sur ce mystérieux général ? Parce que la description de son caractère, de ses compétences et de ses missions rend plausible les allégations de Cook à propos d’une ténébreuse opération menée à la toute fin de la guerre et qui concernerait notre sujet !

Il est très difficile de trouver des informations originales sur Hans Kammler, même au musée de l’armée de Bruxelles. Certes, cette figure incontournable des projets d’armements exotiques de la SS est cité par exemple dans la littérature concentrationnaire puisqu’il a construit nombre de camps. Il serait l’un des créateurs et logisticiens qui a édifié les premières installations génocidaires (chambre à gaz et système d’incinération industriel) et surtout, dans le domaine qui nous intéresse, il a dirigé d’une main de fer le camp de Dora, l’installation souterraine construite après le bombardement de Peenemünde pour produire en série les fusées A4-V2. (cfr: voir le livre « Dora » de Jean Michel Edition Lattès, Livre de Poche). Vesco et Childress parlent également du rôle de Kammler en déplorant aussi le manque de données biographiques à son égard. Quant à Nick Cook, le fameux consultant du Jane’s Defence Weekly, il s’est même demandé si les alliés n’avaient pas tenté de supprimer le plus d’informations disponibles sur l’individu. Pour finalement découvrir une piste par l’intermédiaire d’un archiviste de l’Imperial War Museum de Londres qui lui a signalé l’existence d’un ouvrage et de son auteur: un certain Tom Agoston , un correspondant étranger ainsi qu’un spécialiste interprète de photographies aériennes auprès de l’armée anglaise pendant la guerre et diplômé de Cambridge avait rédigé sa version restée assez confidentielle de l’histoire des armes secrètes nazies dans « Blunder, How the US Gave Away Nazi Supersecrets to Russia ». Agoston affirme avoir rencontré les derniers témoins des activités ultra secrètes de Kammler. Pour Agoston, la mission de Kammler était cruciale puisqu’il était en fait à la tête d’un centre de recherche top secret dans lequel on construisait  » des armes secrètes de seconde génération au développement déjà bien avancé « , ce que l’on appellerait aujourd’hui dans le jargon militaire américain un « SS research Think-Tank » pour des « special projects ». Exactement le genre d’endroit « où l’on s’attendrait à trouver de la technologie sur l’anti-gravité  » note encore Nick Cook avec une quasi délectation.

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Sécurité maximale pour le projet SS Kronos

La documentation et le témoignage d’Agoston permettent à Cook de constater que l’équipe spéciale constituée par Kammler pour ses travaux visionnaires était en fait une section bien compartimentée travaillant dans les usines Skoda en Tchécoslovaquie, totalement indépendante du groupe Skoda et de n’importe quelle autre autorité et qui a sans doute démarré ses activités très spéciales dès juin 1942. Agoston précise aussi que le département R&D (recherche et développement) du Kammlerstab (l’équipe de Kammler) était surveillé par un triple cordon de sécurité composé par des spécialistes SS du contre espionnage spécialement formé pour cette tâche. C’est dire si l’enjeu des travaux de cette équipe était capital et ultra secret. Agoston a rencontré et a assisté à l’interrogatoire d’un témoin et acteur capital de l’équipe Kammler, un certain Colonel Wilhelm Voss , directeur général de Skoda et comme c’est souvent le cas pour les hauts cadres, Colonel honoraire dans la SS. En tombant sous l’autorité directe de Kammler, cette branche « recherche et développement »  de Skoda devenait totalement indépendante de la bureaucratie et pouvait conserver un secret total autour de ses activités grâce à ce fameux triple cordon de sécurité. Cook découvre alors que le peu de données, voir l’absence totale de données matérielles et historiques sur ces recherches est due aux strictes mesures de sécurité imposées par Kammler mais aussi à cause de son attitude criminelle qui a consisté en l’élimination systématique de tous les participants à ses projets (des prisonniers en passant par le « petit personnel » ouvrier civil jusqu’aux ingénieurs) dans le cadre d’une opération préméditée et rondement menée juste avant l’arrivée des Russes. Au cours de cette opération type « terre brûlée », Kammler aurait reçu de Hitler et de Bormann une autorité totale, supérieure à Himmler lui-même. C’est dans le cadre de cette opération que les technologies les plus sensibles, celles relatives sans doute à l’antigravité, auraient été évacuées, selon un chercheur polonais, Igor Witkowski (nous verrons cela dans quelques instants), d’abord par camions ensuite par avions et sous-marins jusque en Espagne puis en Amérique du Sud. C’est de là que serait sans doute né le mythe de l’évacuation des secrets et de la puissance allemande dans des bases en Antarctique. Tout simplement parce que des U Boat chargés de technologies sensibles devaient faire escale dans le continent de glace avant d’arriver en Amérique du Sud. Tous ces éléments factuels proviendraient du contenu d’un interrogatoire mené par les alliés, à savoir le US CIC (Counter Intelligence Corps) sur Voss, un Voss qui se serait ainsi confié à Agoston. L’affaire serait d’autant plus sensible que Voss aurait demandé spécifiquement à Agoston de ne jamais divulguer dans des publications ces éléments relatifs à l’équipe Kammler, secret qui sera respecté par Agoston jusqu’au décès du colonel honnoraire en 1974 . Le même Agoston aurait par la suite tenté mais sans succès d’obtenir une copie des PV d’interrogatoire mené par le US CIC sous le couvert du Freedom for Information Act mais sans succès, les autorités allant jusqu’à dire que ces interrogatoires n’avaient jamais existé. Il faut donc croire Agoston sur parole et c’est bien ce qui pose problème aux sceptiques et aux détracteurs de Nick Cook. Pourtant, selon Cook, il subsisterait dans les archives américaines des indices accréditant l’existence de recherches nazies sur des technologies exotiques comme par exemple les documents « Lusty »  évoquant des recherches sur «  des armes à énergie, des lasers et des armes anti-aériennes à rayon  ». Ces recherches auraient été conduites à Vienne dans un centre secret situé 87 Weimarestr. Cook décrit par le détail toutes les tractations de Kammler avec ses supérieurs hiérarchiques ainsi qu’avec ses concurrents comme von Braun ou Speer pour constituer son équipe de recherche et nous fournit bien trop de détails pour que cela soit le fruit d’une pure mystification. Autre témoin et chercheur critiqué par les sceptiques, le polonais Igor Witkowski que l’on dit animé par des mobiles douteux et qui aurait tout simplement mené Cook en bateau. Possible mais les sceptiques ne m’en ont pas apporté une preuve palpable et convaincante. Witkowski se serait donc longuement documenté sur le Kammlerstab et sur Wilhelm Voss pour découvrir qu’une bonne partie des équipes de Kammler planchait sur le nucléaire. Il y aurait eu à la fin de la guerre des négociations top secrètes entre Kammler et les services de renseignements américains pour revendre des technologies très précieuses. Witkowski explique à Cook que Kammler avait mis au point une opération d’évacuation, « Special Evacuation Kommando  » au cours de laquelle les SS auraient réussi à évacuer en pièces détachées par camions, par avions spéciaux (des Ju290 et 390) et par U Boat les éléments technologiques relatifs à la recherche en matière d’antigravitation, une installation que Cook nommera dans son ouvrage sous l’appellation « The Bell », « la cloche » (des recherches baptisées par le nom de code Chronos et « Laternentrager ») et dont il a visité les supposées ruines près de Nordhausen. Pour cette opération d’évacuation, Kammler aurait bénéficié de toute autorité grâce à Martin Bormann, l’éminence grise de Hitler, passant ainsi au dessus de l’autorité du chef de la SS, Himmler. Quant à la plupart des ingénieurs et des scientifiques, ils auraient tout simplement été abattus entre le 28 avril et le 4 mai 1945 par les SS, précise Witkowski à Cook, ce qui explique la quasi impossibilité de découvrir des témoins sur les véritables buts des recherches de l’équipe Kammler, des recherches d’une portée telle que cela aurait justifié un si grand nombre d’assassinats. Ces assassinats auraient été perpétrés par des membres des Sonderkommando, les bataillons mobiles de tueries qui s’étaient fait une spécialité de ces meurtres collectifs qui ne devaient pas laisser de traces. Deux SS par victime, deux équipes, 31 balles par équipe et des déportés pour creuser les fosses….les détails donnés par le consultant du Jane’s sont très nombreux. Cook décrit alors de façon très convaincante le type de recherche menée dans « the Bell » dans le cadre de l’opération Chronos, des recherches ayant pour but de générer des vortex et de l’antigravité. Ces recherches ont-elles été couronnées de succès ? Cook l’ignore et ne peut que faire des suppositions. Il retrace alors toutes les recherches menées en matière d’antigravitation par les alliés dans les remous de l’opération Paperclip. Et il ne peut s’empêcher de penser aux successeurs supposés de ces équipes de recherche allemandes, les « black budget, » et autres « skunk project » américains dont certains membres, au milieu des années 50 «  furent contraints au silence par de ténébreuses équipes d’agences de renseignement afin de garder secrète la vérité sur les véritables percées technologiques allemandes après la seconde guerre mondiale  ». Bref, pour Nick Cook, il semble acquis que les Américains ont réellement mis la main sur quelque chose après la défaite des nazis et la technologie furtive des ailes volantes du genre B2 et F117 ne serait que la suite et les répercussions des premières recherches exotiques allemandes. Comme nous l’avons déjà mentionné, le travail de Cook a été critiqué par les sceptiques, comme par exemple, les gens du Fortean Magazine parce que l’intéressé, sans doute de bonne volonté, aurait été manipulé par des inconnus aux intentions peu louables dont le but était «  de rendre au régime nazi des dehors plus favorables et ce par le biais de manipulations et de mensonges  ». On parle même « d’individus agissant pour le compte d’un groupe qui suit un plan spécifique », à savoir un travail de relations publiques pour le compte de l’idéologie nazie. Et de s’étonner que Cook n’ait pas été mis en garde contre les activités de ces agents manipulateurs ou qu’il n’ait lui-même pas su faire preuve de plus de discernement. Les reproches à l’adresse de Cook se focaliseront surtout sur le chapitre relatif à Victor Schauberger, cet autodidacte autrichien, passionné par les forces de la nature qui aurait mis en point un générateur d’énergie qui copiait les forces dégagées par les vortex et les tourbillons générés par l’eau. Certains auteurs affirment que Schauberger aurait mis au point une soucoupe volante pour les SS puis pour les Américains et l’illustration représentant son générateur (le Repulsine) ou plutôt sa « turbine à eau » dont l’apparence évoque une soucoupe volante a bien souvent été « maquillée » en Ovni nazi en l’ornant d’une croix germanique. Le « Cook Report », ce document qui critique le livre de Cook, estime que tout ce qui a été rapporté au consultant anglais à propos de Schauberger relève de la plus haute fantaisie… mais sans nous dire exactement pourquoi. Tout comme on ne nous explique pas clairement pourquoi Witkwoski est un personnage peu crédible. Ni qui serait ce mystérieux groupe pro nazi obéissant à « un plan spécifique » et qui exactement aurait manipulé Cook en lui envoyant des informateurs chargés de lui raconter des mensonges. L’auteur du rapport Cook et du rapport sur les Ovnis nazis conclut :«  je ne vois aucune raison qui me permet de croire que Victor Schauberger ait été capable de faire tout cela…, ou qu’il a construit un disque volant …  ». Et pour ma part, je ne vois pas de raisons de croire aveuglément les conclusions de l’auteur du Fortean Magazine. Si cela vous intéresse, jetez un œil sur le chapitre « the Cook Report » dans l’article que le Fortean Magazine consacre aux Nazis UFO.

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Sceptiques contre croyants, qui sont les gagnants ?

Je dois confesser que tout au long de cette enquête, mon opinion a changé de manière quasi diamétrale. Au départ, je croyais –non sans une certaine frayeur mais aussi sans une certaine fascination- qu’il y avait un fondement plus que concret à ce dossier des Ovnis nazis et à l’existence des vaisseaux Vrils et Haunebu. Aujourd’hui je suis beaucoup moins affirmatif et mille fois plus méfiant. Au delà de l’aspect « extrême droite », je me rend compte au fil de mes lectures et échanges de courriers sur l’affaire qu’il est très difficile de se forger une opinion circonstanciée car les arguments des sceptiques ne répondent pas à toutes les questions loin de là. D’ailleurs, l’un d’entre eux, Kevin Mc Lure , auteur d’un article assez sobre et bien équilibré sur le mythe des soucoupes nazies, a listé sur le Web une longue liste de questions à laquelle il n’avait toujours pas de réponses, ce qui démontre l’honnêteté du personnage. J’ai bien tenté de confronter les recherches et donc théories de deux passionnés de l’affaire, Kevin Mc Clure d’une part endossant la défense du camp des sceptiques et Tim Matthews (Flying Saucers, Secret History) d’autre part qui persiste dans l’idée que les soucoupes nazies ont vraiment existé, du moins dans une certaine mesure. Et je suis aujourd’hui incapable de les départager car je ne possède pas les moyens matériels (références bibliographiques, testimoniales etc…) pour donner complètement raison à l’un ou à l’autre.

Examinons par exemple de façon très brève la vision du dossier de Kevin Mc Lure. Celui-ci estime qu’avant 1950, il n’y avait aucune publication, aucun article de quelque ordre que ce soit sur des soucoupes nazies et autres aéronefs exotiques. La première fois que l’on en parle, c’est en 1950 dans une dépêche d’agence publiée par le magazine allemand Der Spiegel qui relate les propos d’un soit disant Capitaine Rudolph Schriever qui évoque l’existence d’un projet théorique de disque volant, le fameux disque Schriever-Habermohl-Miethe et Belonzo . En 1957, un certain Major Lusar dans l’ouvrage « German Secret Weapons of the Second World War » colporte la même histoire mais affirme que le disque était opérationnel et lui confère des données et des performances qui semblent fantaisistes. Mc Lure estime que l’existence même de Schriever n’est pas confirmée (il était trop jeune au moment de la guerre) et ajoute que les données les plus fantaisistes et les plus imprécises circulent sur les autres participants au projet (Habermohl et consort), voire qu’ils n’ont jamais existé (aucune trace dans aucune archive historique ou militaire d’aucune sorte).

En résumé, on peut dire que les premières publications sur le sujet datant des années 60 de Schriever, Lusar puis Vesco (« Intercept But Don’t Shoot ») sont toujours sujettes à caution. Mc Clure – il n’est pas le seul, loin de là – affirme donc ne pas avoir trouvé d’indices probants démontrant que les faits « fondateurs » des Ovnis nazis sont palpables, incontournables et vérifiables. Quant à l’origine du corpus de croyances sur les Vrils et Haunebu, Mc Lure souligne par exemple le rôle très important joué par les écrits d’Allen Harbinson avec sa série de nouvelles « Projekt Saucer » qui ne sont que des œuvres de fiction paraît-il très bien construites. De la même manière, Mc Lure passera à la moulinette une grande partie des autres affirmations proférées par Chilldress, Cook et quantité d’autres chercheurs de type « croyant ». Il s’intéresse tout particulièrement à Branton et ses « Omega Files », un mystérieux protagoniste du Web, extrêmement prolixe sur le conspirationnisme en général et sur les Short Greys que certains sceptiques décrivent comme un agent désinformant de la CIA. Mc Lure le place au même niveau que Terziski de par l’imagination fertile et se pose lui aussi des questions sur les mobiles qui anime «  ce personnage impliqué dans des affaires d’abductions depuis sa prime enfance…, programmé avec une personnalité double ou comme agent dormant pour la CIA  » Et de souligner que le dossier Omega de Branton appelé « Nazi Files » est un autre exemple «  de présentation de choses incroyables sous forme de faits  », parlant à son sujet de «  désert moral et intellectuel  ». Car Mc Lure s’emporte contre Branton principalement parce que celui-ci utilise des éléments de l’Holocauste (par exemple, le soit disant envoi de déportés de Buchenwald en Antarctique pour construire une base secrète pour Ovnis) qu’il déforme pour donner corps à ses fantasmes et se demande quelle genre de pulsion peut bien pousser Branton à de telles constructions de l’imaginaire opérées sur le dos des déportés. Mc Lure a raison, il y a quelque chose de détestable dans cette réécriture de l’histoire, quelque chose d’autant plus désagréable que cela introduit des notes d’invraisemblance dans le dossier de la déportation. Mais malgré tout, en dépit de ces invraisemblances, si Branton était quand même de bonne foi ? Car Mc Lure ne nous apporte aucune preuve que l’intéressé raconte totalement des inepties si ce n’est le fait que ces faits n’ont jamais été rapportés d’une quelconque façon dans la littérature concentrationnaire. Enfin, Mc Lure reconnaît qu’il y a encore pas mal de choses à éclaircir dans cette affaire, notamment suite à la publication récente d’un livre sur le 3 ième Reich en Antarctique et en Amérique du Sud, « Arktos », rédigé par une certaine Jocelyne Goodwin . Avec Mc Lure, le mythe se dégonfle brique après brique, souvent de façon convaincante, parfois avec des raccourcis qui ne me satisfont pas. Il serait fastidieux de se pencher sur tous les éléments qu’il énumère pour écorner l’affaire de l’Amiral Byrd, les bases en Antarctique, les Vrils, Haunebus, Foo Fighters car finalement, c’est l’aveu de ne pas pouvoir répondre à toutes les questions, éclaircir toutes les zones d’ombre qui crédibilise le travail de Mc Lure et le rend modeste, donc touchant et humain, ce qui est rare dans le domaine.

Autre cas de figure, totalement inverse , celui de Tim Matthews qui se fait l’avocat de ceux qui croient en l’existence d’une partie du mythe des Ovnis nazis ou à tout le moins d’une origine humaine aux Ovnis puisqu’il n’hésite pas à affirmer que «  les soucoupes volantes se sont développées jusqu’à un certain degré en parallèle de chaque côté de l’Atlantique au cours de la seconde guerre mondiale  », en d’autres termes, pour Matthews, il faut voir derrière les Ovnis l’œuvre du monde du renseignement (de « l’Intelligence ») plutôt que l’œuvre d’une intelligence extraterrestre. Ce croyant ou plutôt ce croyant qui aimerait bien se faire la peau de quelques sceptiques, incarne une nouvelle tendance dans la recherche sur les Ovnis nazis, celle qui refuse la main mise de l’extrême droite sur l’affaire. Pour lui «  tout d’abord, ce n’est certainement pas le cas que les avocats défendant la thèse des soucoupes volantes construites par l’homme fassent automatiquement l’apologie du régime nazi, comme cela est suggéré par les sceptiques qui affirment que parce que certains des chercheurs « nazis » en Ovnis sont douteux en matière de propagande politique, par conséquent, toute forme de recherche dans ce secteur n’est pas valide. Ce genre de culpabilisation par le biais de l’association est la manière la moins efficace de débattre avec les preuves…  » affirme-t-il dans un article publié sur le Web, « Flying Saucers – Secret History ». Matthews ne rejette pas l’histoire des soucoupes volantes nazies sous prétexte que l’affaire des Vrils et des Haunebu est totalement invraisemblable et qu’elle fait pas la part belle aux séides de Hitler, Himmler et autres sadiques dégénérés. Il revient sur les recherches effectuées par le professeur Heinrich Focke (constructeur des célèbres Focke Wulf) qui s’est intéressé très tôt au décollage vertical et aux technologie relatives au rotor et aux hélicoptères, il passe en revue les travaux des frères Horten dont les ailes volantes ont été popularisées tant au cinéma (Les Aventuriers de l’Arche Perdue) qu’en BD (voir l’aile volante façon Horten dans le Secret de l’Espadon de Jacobs ) et dont on peut être certain que la firme Northrop Grumman s’est inspirée avec le fameux bombardier B2 (voir à ce sujet Horten et les B2, l’article très intéressant de Jean-Pierre Petit ainsi que son étonnant et passionnant livre sur « les Ovnis et les armes secrètes américaines »). Matthews s’attarde plus longuement sur le AS6 (V1) mis en évidence dans la revue « Flugzeug Profile » (évoquée plus haut dans ce papier) grâce à un article rédigé par Hans Herbert et Hans Meier dans la revue « Luftfahrt International » datant de 1980 mettant en évidence les propriétés de furtivité des ailes circulaires. Matthews insiste sur le fait que les recherches sur les ailes circulaires n’avaient aucun rapport avec des connections ésotériques et autres connaissances occultes relatives à l’énergie Vril «  et autres non sens  » mais seulement parce que ce genre de design possèderait des propriétés furtives « et que les ailes circulaires sont plus robustes et plus faciles à construire ». Toujours selon Mathews, le premier appareil à aile circulaire et à propulsion par jet a été imaginé et sinon construit autour de 1943 et de citer comme source, le témoignage de Rudolph Schriever qui en 1950 aurait affirmé avoir travaillé dans les environs de Prague sur un véhicule de type « soucoupe volante ». Il cite également le fameux article de Der Spiegel tant contesté par Mc Lure. Mathews passe aussi en revue toutes les armes exotiques sur lesquelles les allemands se sont penchés : ailes volantes, missiles filoguidés, armes à particules, eau lourde etc… Quant à la raison pour laquelle les recherches dans ces domaines n’ont pas abouti, il met en avant l’attitude très rétrograde de Hitler lui-même à l’égard de ce que l’on pourrait appeler les nouvelles technologies, à savoir «  l’indifférence de Hitler et de son immédiate hiérarchie pour la recherche dans les sciences nouvelles,  naturelles qui pouvait aller jusqu’à une positive hostilité  ».

Des chefs nazis rétrogrades en matière d’armements ?

Nous voici donc très loin de l’image d’Epinal d’un Hitler passionné par les sciences « underground », les solutions radicalement novatrices, féru d’occultisme et investi totalement par les pseudo recherches dans les énergies ésotériques, les Vril et autres engins inspirés par des guides extraterrestres de type aryens. C’est sans doute la raison pour laquelle les fameuses armes miracles qui devaient sauver le cours de la guerre, la fusée A4 ou l’avion à réaction par exemple sont arrivées si tardivement sur le terrain des opérations : Hitler n’y croyait tout simplement pas. Nous sommes à des années lumières de cette autre représentation d’un Reich magique, d’une Waffen SS ultra puissante, toute dévouée aux décisions innovantes d’un chef visionnaire guidé par des puissances magiques. Le fossé entre ces deux représentations est tel qu’il ne laisse pratiquement aucune place à un moyen terme, à un réel où une partie du mythe des Ovnis nazis aurait sa place et aurait donc existé. Le scepticisme me semble pour l’instant être l’attitude la plus confortable et la plus fondée puisque l’avocat même des croyants avance certains arguments imparables qui dégonflent le mythe. Et que les éléments matériels historiques que l’on peut « tracer » sont d’une maigreur impressionnante. Il reste les nombreuses questions sans réponses que les sceptiques n’abordent pas de façon convaincante, des questions relevées par l’un de leur meilleur avocat, Tim Mc Lure. Il reste certaines affirmations énigmatiques de gens comme le Colonel Corso , ex Colonel au département « technologies étrangères » du Pentagone qui affirme que l’armée US a bel et bien récupéré une soucoupe extraterrestre à Roswell et possèderait des modèles opérationnels. Dans son livre, il évoque l’étrange phrase de son supérieur hiérarchique, le Général Trudeau qui lui demandait d’inventorier les recherches technologiques que les Allemands avaient faites pendant la seconde guerre mondiale, de récupérer ce matériel et « de l’incorporer dans les recherches en cours  ». Mais Trudeau fait soudainement allusion à d’autres technologies que celles plus classiques de l’avion à réaction, du canon Grosse Bertha ou des nouveaux Panzers : «  le matériel dans cette armoire est légèrement différent de celui qui nous passe entre les mains. Je ne sais pas ce que vous avez eu l’occasion d’apprendre sur cela quand vous étiez à la Maison Blanche mais avant d’écrire un quelconque rapport, vous devriez faire une petite recherche sur le dossier Roswell  ». Voilà une très étrange phrase, une très bizarre suggestion de relier Roswell aux recherches des nazis. Mais bon, pour les sceptiques, Corso est sans doute du même tonneau, un mystificateur, un agent désinformant payé par on ne sais quelle officine de renseignement de l’armée pour des raisons que l’on ne comprend pas très bien. C’est possible. Mais une fois de plus, il ne suffit pas de dire que Corso raconte des bobards parce qu’il nous fait part de choses invraisemblables (comme les voyages interplanétaires, les bases sur Mars et sur la Lune). Et puis, il y a les constatations de gens comme Jean-Pierre Petit ou même de Nick Cook qui laissent transparaître le fait que la version officielle sur les progrès opérés en matière d’antigravitation ou de propulsion MHD par l’Air Force et les autres officines de recherche et développement n’a pas grand rapport avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Il est curieux de constater qu’officiellement, on est quasiment nul part en matière d’antigravitation. A titre d’exemple, les recherches menées par la Nasa ou par British Aerospace ont à peine été capable d’isoler un effet antigravitationnel et les chercheurs sont aptes par exemple, par le biais de certains appareils, à supprimer à peine de 1 à 2 % du poids d’un objet lorsqu’il est soumis à ladite technologie antigravitationnelle, le but étant de découvrir le point zéro, l’annulation totale de la gravité. Curieux paradoxe donc que ces recherches qui coûtent des dizaines de millions de dollars pour arriver à des effets peu concluants face à d’autres chercheurs, non officiels ceux-là qui, œuvrant dans leur garage de banlieue, seraient arrivés à faire décoller tel ou tel objet, à produire des quantités d’énergie absolument incroyables. Des gens que l’on doit alors croire sur parole et dont on peut facilement se procurer les coordonnés dans des magazines comme Nexus ou dans des livres sur l’énergie libre (celui de Jeane Manning aux éditions Louise Courteau par exemple), autre pomme de discorde entre physiciens « sérieux » et autres Pr. Tournesol « Underground ». Nick Cook ne peut s’empêcher de penser que l’on a pu faire silence sur les véritables percées scientifiques des nazis en matière d’antigravitation car «  ces révélations auraient provoqué la mort prématurée de la toute jeune science aérospatiale… Une science qui aurait rendu leur propre monde redondant  » et donc inutile, ce qui aurait sonné le glas « des missiles balistiques, des avions à réaction, des armes guidées, des avions transatlantiques  » et de la conquête spatiale telle que nous l’avons connue. Une hypothèse et une logique très séduisante mais qui ne valide pas l’existence des Ovnis nazis parce que cette hypothèse est justement logique !

Les questions demeurent

Au terme d’une lecture non exhaustive de ce dossier des Ovnis nazis, une partie de mes questions demeurent et je m’interroge toujours sur l’origine de certaines histoires et certains clichés même si l’hypothèse d’une motivation idéologique à la construction de ces récits me semble très naturelle, tentante et partiellement satisfaisante. D’une part, comme nous l’avons vu,  le mythe des Ovnis nazis sert le camp de l’extrême droite en accordant au régime hitlérien une aura de mystère, de magie et d’universalisme (via l’influence présumée d’une civilisation extraterrestre). D’autre part, d’autres intervenants plus proche du milieu New Age et pas nécessairement nazi au premier abord s’en servent pour la constitution d’une nouvelle religion, sorte de syncrétisme alliant Bouddhisme et Egyptologie, créant avec les nazis et leurs Ovnis l’image d’un ennemi tout puissant, de type luciférien qui a détourné des forces bienfaitrices pour leur propre compte. Une telle puissance incarnée par un tel ennemi qui a profondément marqué l’histoire ne peut alors que légitimer toutes les digressions et constructions ésotériques, idéologiques ou religieuses qui en découleraient. Mais je demeure ouvert à l’idée que cette affaire d’Ovni nazis n’est pas sortie de nul part uniquement pour satisfaire les besoins justificateurs de certains groupements. Je ne peux m’empêcher de ressasser encore et toujours cette petite phrase : « Et s’il y avait malgré tout un fond de vérité là dedans »

Source: Karmapolis

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