le Planning Familial, inspiration de la secte unity de Margaret Sanger
Le président des Etats-Unis Lyndon Johnson déclarait, en 1965, que cinq dollars investis dans le contrôle de la population valaient autant de cent dollars investis dans le développement économique, tandis que Richard Nixon – qui fut membre du C.F.R. pendant une certaine période – dans un message sur la population au Congrès américain le 18 juillet 1969 soulignait :
« Nous croyons que les Nations Unies, leurs institutions spécialisées, comme aussi les autres organismes internationaux, devront prendre l’initiative de réagir contre la croissance de la population mondiale. Les Etats-Unis collaboreront entièrement à leurs programmes dans ce sens. Je voudrais faire observer à ce propos que je suis fortement impressionné par l’ampleur et par la force du récent rapport produit par le groupe de spécialistes de l’Association des Nations Unies, dont John D. Rockefeller III est le président. Ce rapport souligne la nécessité d’une intensification des actions entreprises et d’une coopération plus étroite ; de telles préoccupations devront figurer parmi les priorités à l’ordre du jour des Nations Unies. »
Pour le Nouvel-Âge, la vie humaine n'a pas plus de valeur que la vie des animaux. En effet, à cause du cycle de la réincarnation (karma), la mort n'est que le passage vers une autre naissance, sous forme humaine ou bien sous forme animale (en cas de mauvais karma). Ainsi Alice A. Bailey pensait que la Schoah était due au mauvais karma des Juifs.
Dans ce système, l'avortement n'est pas un meurtre, mais l'opportunité de trouver un meilleur karma.
Margaret Sanger (1879-1967), fondatrice en 1921 à New-York de ce qui devint le Planning Familial, était rosicrucienne, violemment anti-chrétienne, et appartenait à la secte Unity, qui se décrivait elle-même comme "un traitement mental garanti pour soigner tous les maux dont la chair hérite". Cette secte est répertoriée parmi celles du Nouvel-Âge. Elle met en valeur la puissance de la "Pensée Créatrice" dans tous les domaines ; on y apprend à devenir "Christ", c'est-à-dire à réaliser en soi le moi divin en se fondant dans la Conscience cosmique. Sanger s'adonnait aussi à l'astrologie, à la numérologie, et consultait des médiums.
C'est à la suite de la mort de sa fille en 1915, et des troubles que cela lui occasionna, que M. Sanger commença à étudier le rosicrucianisme. Les rosicruciens se réclamaient d'un régime oriental de méditation privée destiné à relier l'individu aux puissances intérieures de l'homme qui dérivent d'une force supérieure suprême, un "dieu interne", comme elle l'interprétait en paraphrasant Nietzsche. De plus, ils avançaient que les pratiquants réussissant dans leur foi se détacheraient du lot par des pouvoirs de guérison propres ; ils deviendraient "une force pour le bien parmi les hommes".
En 1935, la Conférence des Femmes de l'Inde envoya une invitation à M. Sanger, pour qu'elle vienne en Inde parler du contrôle des naissances. Les arrangements furent faits par l'intermédiaire de Margaret Cousins, une libre penseuse d'origine irlandaise, féministe et nationaliste, disciple d'Annie Besant, (dirigeante de la Société Théosophique et de la Ligue Malthusienne qui, jusqu'à sa mort en 1933, avait vécu près de Madras à la tête d'une colonie de théosophistes britanniques expatriés), dont les croyances métaphysiques et psychiques avaient déjà depuis longtemps attiré Sanger vers l'Inde.
Margaret Sanger fut raciste et eugéniste jusqu'à sa mort. Elle est toujours l'héroïne vénérée du Planning Familial.
L'eugénisme est aujourd'hui équivalent à une croyance fantaisiste, dénuée de tout fondement scientifique ; pire même, sa fausseté a été prouvée. En effet, au delà de l'aspect moral (l'eugénisme est mauvais car il amène à traiter les humains comme du bétail), son "fondement" scientifique a été invalidé : la théorie darwinienne n'a toujours pas de preuve et la transmission génétique des mutations(39) n'existe pas. La motivation de ceux qui persistent malgré tout dans la promotion de l'eugénisme (I.P.P.F., Sociétés Eugéniques, etc.) est donc d'ordre religieux et la religion correspondante s'appelle le Nouvel-Âge.
D'autres organisations travaillant à répandre l'avortement et la contraception, sont ouvertement des sectes New-Age :
* le Zero Population Growth, qui cherche à stopper la croissance de la population mondiale ;
* les Amis de la Terre, et consort, qui réclament la création d'un "permis" pour avoir des enfants. Le Nouvel-Âge a déterré les vieilles religions de la nature, notamment de Gaïa, la Terre, menacée par les hommes, trop nombreux à son goût.
C'est ainsi que les écologistes préconisent de réduire la population mondiale par tous les moyens. Ceux que nous connaissons en Europe ne sont que la forme grand-public de sectes extrémistes comme Earth First, adoratrices de Gaïa.
C'est aussi dans le New-Age qu'on trouve les promoteurs de l'euthanasie des vieux et des handicapés.
Dennis Meadows, du Club de Rome, est aussi un adepte du New-Age. Le livre auquel il a participé (Stratégie pour Demain, 1973) réclame, par l'utilisation de modèles mathématiques simplistes, une réduction drastique de la fécondité, même si les moyens pour y parvenir sont immoraux du point de vue de la morale ancienne et, selon lui, dépassée.
Les organisations de Planning Familal (membres de l'I.P.P.F., elle-même répertoriée en 1977 comme membre de la Eugenics Society anglaise), ont mis en place l'avortement industrialisé et l'avortement chimique caché (sous couvert de "contraception"), sur un plan mondial. Ces organisations, en coordination avec les autres néo-malthusiens et l'ONU, nous ont fait atteindre le nombre de plus 30 millions d'avortements provoqués annuellement dans le monde.
La stratégie cachée des pro-avortement
Il est frappant de constater le rapprochement et les affinités qui existent entre les adeptes du Nouvel-Âge et les "rationalistes" athées, et d'autres ayant la même ambition de révolutionner les sociétés.
Annie Besant, avant de s'engager dans la Société Théosophique, était une libre penseuse fortement anti-chrétienne. Les anarchistes américains du XIXème siècle sont fréquemment en même temps des spirites. Bakounine lui-même expliquait que Satan était le "libérateur de l'humanité". Marx écrit dans sa jeunesse des poèmes où sa rébellion envers "celui qui trône là-haut" apparaît ouvertement. Darwin, père de l'eugénisme, était fils d'un franc-maçon. Margaret Sanger, fondatrice du Planning Familial, avait pour père un "libre-penseur". On a vu dans les années 30 des "écoles d'été" rassemblant "des libres penseurs, des spirites, des théosophes, des occultistes, des antivivisectionnistes, des végétariens, des cité-jardinistes et des matérialistes"(40).
Le M.F.P.F. lui-même qualifie ses soutiens de "rationalistes" : "la Franc-maçonnerie, la Ligue des Droits de l'Homme, la Libre pensée et l'Union Rationaliste"(41). On peut noter aussi les liens multiples entre le féminisme et la sorcellerie, depuis certaines féministes pour lesquelles l'avortement est un rite d'initiation et qui portent au pied autant de bracelets qu'elle ont eu d'avortements, jusqu'à la sorcière qui explique à la télévision que les sorcières féministes adorent une déesse et un dieu (Arte, 2/6/96).
On peut en conclure au manque de sincérité de ces groupes, qui sont en fait réunis par leur intérêt commun de légaliser leur rébellion, notamment envers le "tu ne tueras point", de façon à rendre inopérante la répression de leurs agissements criminels.
Dans la "vieille religion" païenne, promue par la sorcellerie, la Franc-maçonnerie et le Nouvel-Âge, on retrouve la permanence de deux cultes : le culte phallique du soleil fécondant (Osiris, Lucifer le "porteur de lumière", le dieu cornu des Celtes) confondu avec l'État tout-puissant (Baal-Moloch, Nemrod), et le culte de la déesse de la fécondité confondue avec Gaïa (la Terre) et les modèles d'Isis, Astarté, Sémiramis, etc.
Dans le passé, ces deux cultes étaient associés à la prostitution rituelle et au sacrifice d'enfants, destinés à apaiser ou à rendre favorables les divinités : le but était de devenir prospère et d'avoir de bonnes récoltes. Aujourd'hui ces cultes semblent avoir trouvé une expression moderne, adaptée à un monde désenchanté, dans la révolution sexuelle et l'avortement de masse. Simplement, comme les eugénistes, ils avancent à visage couvert, de peur d'être identifiés pour ce qu'ils sont.
Aucune secte antique n'avait réussi la prouesse d'obtenir le sacrifice de millions d'enfants chaque année. Le bain de sang actuel, dont les prétextes démographiques ou écologiques sont une escroquerie scientifique, trouve sa justification dans le besoin qu'ont les divinités païennes, celles qui sont à nouveau invoquées par les adeptes du Nouvel-Âge, de sacrifices humains.
La structure en réseau des organisations du Nouvel-Âge favorise la diffusion de leur propagande (on n'a pas l'impression d'avoir affaire à une grosse organisation), et permet au réseau de survivre malgré les échecs de certains maillons. L'échec de Hitler n'a pas nui aux autres organisations New-Age : il leur a suffi de condamner verbalement le nazisme, et de rectifier leur stratégie pour ne pas commettre les mêmes erreurs de communication. De plus, Hitler leur avait facilité le travail : il avait réprimé toutes les sectes autres que son propre parti, ce qui leur donnait après guerre une virginité de martyrs.