Le pouvoir des langages de lumière et la puissance des mots
Le pouvoir des langages de lumière relève d'une science d'avant-garde très complexe, dont nous ne comprenons encore que peu de choses. Cette science se situe bien au-delà de la science limitée de la matière, au-delà même de la physique quantique . Elle en est une prolongation et prend appui sur la cybernétique, l'information et l'énergie. Elle nous apparait comme les prémisses d'une connaissance plus vaste qui s'ouvrira à nous, au fur et à mesure que nos dimensions supérieures seront redéployées.
A .Boudet
Au final, l'être humain a été doté d'un splendide schéma directeur divin mais ce schéma a été dévié de sa fonction initiale. Actuellement, des langages géométriques et sonores spécifiques sont à la disposition de l'humanité pour redonner vie aux schémas d'origine.
Toutefois, leur mise en œuvre demande notre participation active c'est pour cette raison que la priere est bienfaisante pour les hommes lorsque celle ci et pratiquée dans une langue sémitique , qui s'ecrit de droite a gauche ,elle génére une énergie positive et puissante qui illumine tous nos centres énérgétiques en les purifiants ,et harmonise leur rotation dans le sens bénéfique , voyant l'importance du verbe dans les differentes cultures la première phrase de l’Évangile de Jean : « Dans le principe était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1. 1.). « Dans le Principe », c’est-à-dire dans le Père, en Dieu l’Un — et non « au commencement » comme on peut le lire dans mainte traduction : la Parole n’a pas de « début » puisqu’elle EST avant le Temps, avant tout début de création, et qu’elle est, avec l’Esprit, co-éternelle au Père. D’autres traductions parle de Verbe. Notez aussi la relation monadique de Dieu et de sa parole. Ils sont faits UN et de la même réalité.
Sumer (environ IV° millénaire avant JC.) Les sumériens influencèrent d’autres peuples, en particulier les sémites. Nous trouvons dans un écrit sémite la phrase.: «.Le mot d’Enlil (dieu mésopotamien, maître de la terre ferme) s’élance et l’œil ne le voit pas.». Se rapportant encore au dieu Enlil, une inscription sémite énonce.: «.L’expression de ta bouche est un vent bienfaisant, le souffle de vie des terres.». Par ailleurs, le mot sumérien Mummu signifiait raison créatrice, ce qui crée toutes choses. Et encore.: «.Le mot qui en haut secoue les cieux — le mot qui est en bas fait trembler la terre.». La encore nous voyons la raison ou la pensée liée au mot prononcé désigner le pouvoir et la capacité créatrice.
Égypte. Memphis, capitale de l’ancien empire de 3200 à 2280, était le siège d’un puissant clergé qui servait Ptah dieu des artisans et créateur de l’univers. Ce clergé déclarait que Ptah était un être suprême. Il disait que toutes les choses prirent naissance dans la pensée de Ptah. Ce fut la première théorie théologique de l’histoire connue des hommes. En d’autres termes, ce fut alors que la croyance en la conscience universelle, comme cause en soi, prit naissance pour la première fois. Mais, les prêtres allèrent même plus loin.; ils déclarèrent qu’il avait fallu que Ptah prononce une parole pour matérialiser ses pensées — pour les amener à l’existence. L’un de ces anciens prêtres rapporte, dans un poème, comment Ptah matérialisa ses pensées à l’aide de mots prononcés. Il dit.: «.Ptah le grand, est la pensée et la langue des dieux… La pensée donne naissance à toute manifestation réussie… Ptah, de qui procède la puissance de la pensée et de la langue.».
Akkad (2325-2160 av. J.C.) et Babylone (2160 à 729). Les prêtres babyloniens disaient que le dieu Mardouk, le plus important des dieux du panthéon, était le créateur du monde et ils l’identifiaient également avec le mot Mummu.
Hébreux (XII° à 70 après JC). La comparaison de la théologie hébraïque avec les anciens écrits fait apparaître une grande similitude entre eux. Il y a un syncrétisme évident, autrement dit, emprunt et amalgame. Par exemple, un passage de l’un des anciens psaumes écrit après l’Exode ressemble à la théologie babylonienne. Il dit.: «.Par la parole de Yahvé, les cieux furent créés et par le souffle de sa bouche tous leurs habitants.».
La Kabbale hébraïque est une autre conception de la création de l’univers due à l’efficacité de la voix. Le Sepher Yezirah, le premier livre introductif de celle-ci, considéré comme le plus ancien, signifie littéralement « Livre de la Création ». Il remonte au VI° siècle, mais il provient de manière évidente d’une source beaucoup plus ancienne. Le mot Sepher est associé à un mot qui signifie émanation numérique et désigne le pouvoir qui émane du nombre. En bref, le livre expose que les attributs et la qualité de la divinité sont symbolisés par les nombres 1 à 10. Certains sont mâles et d’autres femelles. Le premier nombre, Un est considéré comme indivisible et incapable de multiplication. Mais l’on dit que le nombre Un possède son reflet grâce auquel il donne naissance au dyade ou nombre deux.
Le Zohar, ou « Livre des splendeurs » comprend plusieurs volumes dont le plus important est celui de la « Grande Assemblée ». Cette œuvre discute des propriétés mystiques de Dieu et de la manière dont elles se sont étendues pour donner naissance à l’univers physique et à l’homme. Il explique que ces propriétés créatrices divines sont inhérentes à la fois aux lettres et aux nombres, et qu’elles peuvent être utilisées par l’homme s’il connaît leur exacte combinaison.
Grecs. Les anciens Grecs de l’école de philosophie de Milet disaient : « La substance cosmique est raison, sagesse et harmonie ». Ceci correspond aux qualités attribuées à l’ancien mot babylonien Mummu. Les Stoïques disaient que Dieu est la loi opérant dans tout l’univers et ils appelaient cette loi le Logos. Ils disaient que le Logos est la pensée et l’intelligence exprimées en action. Le Logos est l’âme et la parole se manifestant dans la matière et dans le pneuma ou souffle. Nous notons la similitude de ceci avec les anciens enseignements égyptiens et leurs affirmations datant de 2000 ans au sujet du dieu Ptah.
Hermétisme. Plus qu’en aucun temps, semble-t-il, les mots, ces chevilles du langage, assument des devoirs importants. Ils permettent aux hommes d’embrasser la Connaissance, à une époque où la science trône au sommet de leurs préoccupations, car les mots sont chargés de refléter fidèlement la pensée de celui qui parle.
Or, on constate trop souvent, qu’ils assument dans le langage, de fausses identités, que la syntaxe ne suit pas le rythme de la pensée, que les événements auxquels ils s’appliquent leurs confèrent une signification différente de celle communément adoptée, bref, qu’ils s’anoblissent ou s’encanaillent à volonté.
Les mots, reflets du Verbe, véhiculent par leur sonorité, une dynamique de l’émission juste d’une vague sonore, évoque le mouvement des connaissances. Limpide et pure, la vibration des mots transmet comme un écho de ce qui se situe au-delà d’un sens qui varie dans le temps, écho auquel résonnent les neurones du cerveau.
La Cabale Phonétique, qui est une branche de la Cabale Hermétique ou Universelle (aucun rapport avec la Kabbale Hébraïque), est la science de cet écho. Elles attribuent aux mots des âmes, les voyelles, qui animent les consonnes, leurs corps. Le corps des mots change et se dégrade, l’âme continue à vibrer et capter son message, c’est comprendre que les mots, traduisant l’idée, enfantée par l’Esprit, respirent.
L’occident a oublié l’impact que produit la vague sonore. Il a oublié que Dieu commanda au premier Adam de nommer les choses pour qu’elles existent, en leur imprimant une vibration spécifique. Il a oublié que les Anciens désignèrent celui qui déroule un discours comme un logothète, terme dérivé de Logos, la Loi. La Cabale Phonétique se base sur la vibration sonore des voyelles, écho d’un langage jadis universel, écho de la parole perdue dont les syllabes, à écouter la légende la légende, seraient enterrées dans les sept déserts du Monde. Il n’est pas absurde d’imaginer que les sept syllabes enfouies, symbolisent les sept vibrations fondamentales, et par extension, les sept notes de la gamme cosmique (macrocosme), dont les combinaisons rythmiques conduisent au déroulement du Verbe.
Islam : celui qui connaît les secrets de la langue humaine pénètre dans les secrets les plus profonds de la création surtout si sa méditation porte sur la parole la plus pure, la plus divine qui puisse s'écouter sur terre, à savoir le Coran. D'autre part, cela suggère que l'homme connaissant la structure intime de cette langue, ayant compris que chaque lettre est, à son plus haut degré, un ange, se trouve par le fait même investi d'un pouvoir vaste (Sh. M. : 14,63,75).
Mais le sens supérieur de l'arabe coranique, comme celui de la langue des anges, relève en fait d'un autre ordre, celui du nombre. Le nombre, nous le disions plus haut, est l'esprit de la lettre, celle-ci prenant la fonction du corps pour le nombre – corps subtil si elle est prononcée, corps physique si elle est écrite (Sh. M. :6, 78).
Les arabes de l’ère préislamique étaient conscients de la puissance magique de leur langue. Les poètes jouissaient, à cette époque, de la plus haute considération. Ils étaient, dit-on, la fleur de l'éloquence et leurs œuvres étaient récitées, psalmodiées avant d'être suspendues au mur de la Kaaba pour être soumises au jugement populaire.
Pourtant le Coran leur lança un défi qu’ils n’ont jamais pu relever
C'est aussi une langue remarquable par sa richesse lexicale, sa ductilité sémantique, l’originalité et la rigueur de sa logique grammaticale ; langue de profil sémitique dotée de puissances de démonstration autant que de puissances d’incantation qui en font selon la belle formule de J. Berque « la conscience oratoire de l’Orient ».
La parole est ainsi conçue comme une énergie vibratoire dans laquelle l’essence fondamentale de toutes choses existe. Par analogie, nous pouvons la comparer à un son simple qui pourrait inclure toutes les octaves et tonalités simultanément. Par conséquent, chaque son individuel que l’oreille pourrait entendre dépendrait, quant à son existence, de la cause originelle, du son simple unifié. De même que chaque couleur est une composante de la lumière blanche, de même toute la création est issue de la loi composée qu’embrasse la Parole. Par conséquent, une telle Parole à l’important apanage d’être la clef de l’univers.
Pour calmer les theosophistes qui voudront y voir la divinité de l'homme dans un tel pouvoir au lieu de révéler simplement que un tel pouvoir nous a été donné par notre créateur non pour nous croire supérieur mais pour ne pas oublier son origine divine .
comme une riviére dont le langage serait l'eau qui prendrait sa source dans le divin ,se priver de prononcer les mots purifiés des livres saints , serait comme suivre une riviére sans eau et avec le temps on finirait par croire que l'eau n'avait jamais existé .......rJames
Chaque mot est une goutte d'eau dans le desert de la foi .Rjames