Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
rusty james news
rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog

 

90243223_3015402811831487_8561877086778687488_o (1)

3323033

coronavirus-patentes

images (19)

219-2199429_love-heart-beautiful-wallpapers-happy-valentines-day-nature

1025600_652515874786871_1894874949_o


nVskOPKB

téléchargement (100)

universal-biometric-identity-1024x576

91848411

téléchargement (11)

tree_horizon_sunset_128367_5000x2830

f04543b60ef77267e2b31c5f3920fbb0

photo-1542805700-2fadb851b97a

qxJUj0O

 

pIHMc8u

7kKizZj

ZcuYl3V


sea-beach-sunset-boats-red-sky-1080P-wallpaper-middle-size

night-sky-background-7047

sky-wallpaper-38

18557077_1435376306500820_5842715664996553589_n

 

 

798041343248-national-geographic-wallpaper-zealand-photo-waikawau-desktop-bigest-images

Firefox_Screenshot_2017-02-18T13-56-14

16195622_1077703329024709_5740688279216232976_n

sf

 

Pyramides-Gizeh

atlantide-compressor

Ancien-arbre-1

Ancien-arbre-2 - Copie

Ancien-arbre-3 - Copie

h21

h25

h25

h26

h27

SDSDS

SZSDFZFS

ZDZD

931270ecd7_50010171_bohr-heisenberg-aip-niels-bohr-library

don

 

1a686c3b37ddba12f5e282679288047b

62e74d09a526f5250c3c16f5bbb7d342

3a2057e1930aac61c9451db179973253

5aa85f74b15975d75e8a6d4e547b40b0

5c3e0b7842f37a0d63504d0a032ca422

5f6fce1a34d9027bdedb78ef0658a5af

9dbf5fc4a80275b619f44e3e7a8314d2

a37cf9c85664975cf3660c8f21f70899

a96a954487d536bd6f75942a6d02f5b9

a977356a4e04ae0cdaf4c67ca90d1939

ad9ee9f2e4a1d0e83945b78313c60f27

b7e27913185d0679a669ce0f634d95f0

Archives
aphorisme
2 janvier 2016

Chacun porte son univers dans son coeur

 

 

reachout3yf

                                          la Connaissance de soi.

"Un homme dit, Parle-nous de la Connaissance de soi.
Il répondit :
Vos coeurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits.
Mais vos oreilles se languissent d'entendre la voix de la connaissance en vos coeurs.
Vous voudriez savoir avec des mots ce que vous avez toujours su en pensée.
Vous voudriez toucher du doigt le corps nu de vos rêves.
Et il est bon qu'il en soit ainsi.
La source secrète de votre âme doit jaillir et couler en chuchotant vers la mer,
Et le trésor de vos abysses infinis se révéler à vos yeux.
Mais qu'il n'y ait point de balance pour peser votre trésor inconnu,
Et ne sondez pas les profondeurs de votre connaissance avec tige ou jauge,
Car le soi est une mer sans limites ni mesures.
Ne dites pas : "J'ai trouvé la vérité", mais plutôt : "J'ai trouvé une vérité".
Ne dites pas : "J'ai trouvé le chemin de l'âme". Dites plutôt : "J'ai rencontre l'âme marchant sur mon chemin".
Car l'âme marche sur tous les chemins.
L'âme ne marche pas sur une ligne de crête, pas plus qu'elle ne croit tel un roseau.
L'âme se déploie, comme un lotus aux pétales innombrables."

Chacun porte son univers dans son coeur


« Il était une fois un vieil homme assis à l'entrée d'une ville du Moyen-Orient. Un jeune homme s'approcha et lui dit :
- Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
- Comment étaient les gens dans la ville d'où tu viens ?
- Egoïstes et méchants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais bien content de partir, dit le jeune homme.
Le vieillard répondit :
- Tu trouveras les mêmes gens ici.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s'approcha et lui posa exactement la même question.
- Je viens d'arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme répondit de même :
- Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d'où tu viens ?
- Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j'y avais de bons amis ; j'ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
- Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s'adressa au vieillard sur un ton de reproche :
- Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
- Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur. »

fJ1fizf
_________________

Changer le monde




Un vieil homme était sur le point de mourir.
Avant de quitter notre monde pour l'au-delà,
Il a décidé de donner une dernière leçon aux membres de sa famille
Qui étaient réunis à son chevet.
Il leur a dit ceci :

« Quand j'était jeune et libre, et doté d'une imagination sans limites,
Je rêvais de changer le monde.
Devenu plus sage avec les années,
J'ai compris que le monde ne changerait pas,
Alors j'ai réduit quelque peu mes visées
Et j'ai décidé de transformer seulement mon pays.

« Mais lui aussi semble immuable.
« En Approchant de la vieillesse, dans une suprême et désespérée tentative,
J'ai décidé de ne penser qu'à changer ma famille, ceux dont j'étais le plus proche.
Hélas ! vous n'avez rien voulu entendre, vous non plus !

« Et maintenant, étendu sur mon lit de mort, je comprends soudain :
« Si seulement je m'étais changé moi-même,
Alors à mon exemple, vous auriez également changé.
Et, grâce à vos actions, vous auriez inspiré d'autres personnes à
Trouver la force et le courage d'améliorer notre pays et, qui sait ?
Peut-être même de changer le monde ! »

« N'essayez pas de changer le monde, commencez par vous même.
Beaucoup de gens essaient de changer les gens qui sont dans leur entourage.
Il s'agit en fait d'une tâche quasi impossible.
Si seulement ces personnes essayaient de se transformer elles-mêmes,
Elle comprendraient à quel point cette transformation est difficile.
Le premier changement doit toujours venir de soi, et à notre exemple,
Les autres changeront également.

Si vous voulez que votre vie soit une magnifique histoire,
Réalisez que vous en êtes l'auteur et que vous avez l'opportunité chaque jour
D'en écrire une nouvelle page.


« Avant d'essayer de vouloir conquérir le monde, commencez donc par faire
conquête de vous-même. »

nature

 

 

Publicité
Publicité
6 décembre 2014

Les Vers d’Or de Pythagore

pythagore

Les Vers d’Or de Pythagore

 

Honore en premier lieu les Dieux Immortels dans l’ordre qui leur fut assigné par la Loi.

Respecte le Serment. Honore ensuite les Héros glorifiés.

Vénère aussi les Génies terrestres, en accomplissant tout ce qui est conforme aux lois.

Honore aussi et ton père et ta mère et tes proches parents.

Entre les autres hommes, fais ton ami de celui qui excelle en vertu.

Cède toujours aux paroles de douceur et aux activités salutaires.

N’en viens jamais, pour une faute légère, à haïr ton ami,

Quand tu le peux : car le possible habite près du nécessaire.

Sache que ces choses sont ainsi, et accoutume-toi à dominer celles-ci :

La gourmandise d’abord, le sommeil, la luxure et l’emportement.

Ne commets jamais aucune action dont tu puisses avoir honte, ni avec un autre,

Ni en ton particulier. Et, plus que tout, respecte-toi toi-même.

Pratique ensuite la justice en actes et en paroles.

Ne t’accoutume point à te comporter dans la moindre des choses sans réfléchir.

Mais souviens-toi que tous les hommes sont destinés à mourir ;

Et parviens à savoir tant acquérir que perdre les biens de la fortune.

À l’égard de tous les maux qu’ont à subir les hommes de par le fait des arrêts augustes du Destin,

Accepte-le comme le sort que tu as mérité ; supporte-les avec douceur et ne t’en fâche point.

Il te convient d’y remédier, dans la mesure que tu peux. Mais pense bien à ceci :

Que la Destinée épargne aux gens de bien la plupart de ces maux.

Beaucoup de discours, lâches ou généreux, tombent devant les hommes ;

Ne les accueille pas avec admiration, ne te permets pas de t’en écarter.

Mais si tu vois qu’on dit quelque chose de faux, supporte-le avec patience et douceur.

Quant à ce que je vais te dire, observe-le en toute circonstance.

Que jamais personne, ni par ses paroles ni par ses actions, ne puisse jamais

T’induire à proférer ou à faire ce qui pour toi ne serait pas utile.

Réfléchis avant d’agir, afin de ne point faire des choses insensées,

Car c’est le propre d’un être malheureux de proférer ou de faire des choses insensées.

Ne fais donc jamais rien dont tu puisses avoir à t’affliger dans la suite.

N’entreprends jamais ce que tu ne connais pas ; mais apprends

Tout ce qu’il faut que tu saches, et tu passeras la vie la plus heureuse.

Il ne faut pas négliger la santé de ton corps,

Mais avec mesure lui accorder le boire, le manger, l’exercice,

Et j’appelle mesure ce qui jamais ne saurait t’incommoder.

Habitue-toi à une existence propre, simple ;

Et garde-toi de faire tout ce qui attire l’envie.

Ne fais pas de dépenses inutiles, comme ceux qui ignorent en quoi consiste le beau.

Ne sois pas avare non plus : la juste mesure est excellente en tout.

Ne prends jamais à tâche ce qui pourrait te nuire, et réfléchis avant d’agir.

Ne permets pas que le doux sommeil se glisse sous tes yeux,

Avant d’avoir examiné chacune des actions de ta journée.

En quoi ai-je fauté ? Qu’ai-je fait ? Qu’ai-je omis de ce qu’il me fallait faire ?

Commence par la première à toutes les parcourir.

Et ensuite, si tu trouves que tu as omis des fautes, gourmande-toi ;

Mais, si tu as bien agi, réjouis-toi.

Travaille à mettre ces préceptes en pratique, médite-les ; il faut que tu les aimes,

Et ils te mettront sur les traces de la vertu divine,

J’en jure par celui qui transmit à notre âme le sacré Quaternaire,

Source de la Nature dont le cours est éternel.

Mais ne commence pas à prendre à tâche une oeuvre,

Sans demander aux Dieux de la parachever.

Quand tous ces préceptes te seront familiers,

Tu connaîtras la constitution des Dieux Immortels et des hommes mortels, tu sauras

Jusqu’à quel point les choses se séparent, et jusqu’à quel point elles se rassemblent.

Tu connaîtras aussi, dans la mesure de la Justice, que la Nature est en tout semblable à elle-même,

De sorte que tu n’espéreras point l’interprétable, et que plus rien ne te sera caché.

Tu sauras encore que les hommes choisissent eux-mêmes et librement leurs maux,

Misérables qu’ils sont ; ils ne savent ni voir ni entendre les biens qui sont près d’eux.

Peu nombreux sont ceux qui ont appris à se libérer de leurs maux.

Tel est le sort qui trouble les esprits des mortels. Comme des cylindres,

Ils roulent ça et là, accablés de maux infinis.

Innée en eux, en effet, l’affligeante Discorde les accompagne et leur nuit sans qu’ils s’en aperçoivent ;

Il ne faut point la provoquer, mais la fuir en cédant.

Ô Zeus, notre père, tu délivrerais tous les hommes des maux nombreux qui les accablent,

Si tu montrais à tous de quel Génie ils se servent !

Mais toi, prends courage, puisque tu sais que la race des hommes est divine,

Et que la nature sacrée leur révèle ouvertement toutes choses.

Si elle te les découvre, tu viendras à bout de tout ce que je t’ai prescrit ;

Ayant guéri ton âme, tu la délivreras de ces maux.

Mais abstiens-toi des aliments dont nous avons parlé, en appliquant ton jugement

À tout ce qui peut servir à purifier et à libérer ton âme. Réfléchis sur chaque chose,


 
17 août 2014

L'Amour "élan de Vie", force irréductible. K. GIBRAN

 

amour vie

Surprenant équilibre de l'Amour où la seule Force est celle de deux énergies qui s'alimentent.

K. Gibran nous transporte au-delà de la culture, de l'époque, du lieux, de la Foi... l'Amour, force et Lumière universelle nous illumine de toute la puissance que cet auteur inspiré lui donne.

commander ce livre, recopier l'adresse suivante : http://www.biostonesilverethnic.fr/fr/0/livres/humanisme/lorsque-l-amour-vous-fait-signe-.-suivez-le-k.-gibran.html

Dégustons ce poème d' amour de Khalil Gibran (Auteur du livre "Le prophète" apologie philosophique de tout ce qui anime un Homme)extrait de son livre merveilleux : "Lorsque l'Amour vous fait signe suivez-le", magnifiquement illustré de calligraphies arabes de Lassaâd Metoui (édition JC Lattès) :

"Il est une entente parfaite entre l'Homme et la Femme. Une entente qui se réalise en un clin d'oeil. En un seul instant, naît ce penchant supérieur à tous les penchants, ce tournant spirituel que nous nommons : Amour(...)"

L'Amour, le plus puissant des sentiments capable de nous animer (anima=âme)de ceux qui font que nous sommes debout forts face à la Vie remplis par la mission d'aimer l'Autre, les autres... Dans cet hymne à l'Amour reflet de ma pensée, on ne trouve aucune trace de :
-  raison
-  temps
-  explication logique ...

L'Amour est rééllement une réaction alchimique toute puissante que rien n'arrête hormis les peurs qui attachent l'Homme à sa petitesse et l'arrête dans sa croissance. Ni le temps, ni la raison, ni l'explication d'une attirance ne crée l'Amour.

Il est instantané ou il n'est pas.

On peut l'accepter ou le refuser, le refus engendre la souffrance pas l'acceptation...

L'amour est la seule valeur connue qui ne s'enrichit que par le don de soi à l'autre et par sa réciproque. C'est la liberté suprême du bonheur partagé dans le partage qui s'impose à nous, une évidence de bonheur. La contrainte est dans le refus.

Le bonheur est dans l'harmonie avec ses élans du Coeur grand maître de la Vie.

Tout cela est bien loin du calcul, de l'ordonnencement de sa vie du réglage horloger de ses sentiments ou émotions. Ceux qui se protègent n'ont peut-être pas mal, mais connaissent-ils ce formidable élan de joie, cet hymne à la Vie qui se répercute jusqu'au ciel vous portant et transportant avec une force surhumaine vers vos objectifs, vous permettant de les atteindre alors que ceux qui n'ont pas cette puissance se trouvent épuisés rien qu'en vous regardant...

Bien sûr, si votre Amour donné totalement est abusé manipulé, maltraité, vous aurez toujours le "protégé du sentiment" qui vous dira : "Tu vois tu as mal", oui mais vous êtes toujours plus loin que lui dans la Vie et le goût du Bonheur, et vous savez au fond de vous-mêmes que vous ne pourrez jamais vous dégrader en vous mettant à l'écart des sentiments et de leur toute puissance.

Passion ? Non Amour et respect pour ce sentiment dont vous acceptez par avance l'engagement et la suprématie. Vous vous soumettez à ce que la Vie vous offre de plus beau : donner de l'Amour, si par chance vous en recevez c'est splendide, mais quand bien même on bafoue ce don, vous avez ressenti cette puissance motrice du don absolu.

Et surtout, et je dis ça par expérience, ceux qui ont accepté l'Amour qui se présente, lorsqu'ils tombent sur une personne qui se croit forte en abusant de ce don et en se gardant de donner, sont dix fois plus heureux que celui qui va se trouver seul ou mal accompagné, en manque de ce qu'il a reçu sans être capable de s'accorder à ce signe que l'Amour lui a fait. Il se croira "sauvé" de l'engagement ; il est tout simplement pauvre et asséché de ce qu'il n'aura pas ou plus et qu'il ne sait pas engendrer ou donner.

Alors ne pleurez pas les échecs, remerciez-vous d'être comme vous êtes et continuez à répondre aux signes de l'Amour avec la même Foi, vous trouverez sur votre chemin cette personne avec laquelle vous échangerez la même force. Et vous serez invincibles...

N'oubliez pas, cela se fait en un instant, une étincelle et tout bascule dans le bonheur. Mais cet instant est rare, précieux et il demande à être choyé avec détermination et au-delà des épreuves.

Je ne résiste pas à conclure cet article par une dernière citation de celui qui a débuté ce développement "khalil Gibran" :

"(...) L'Amour est un mot de Lumière écrit d'une main de Lumière sur une page de Lumière. (...)

L'amour est l'unique liberté qui existe dans ce monde. Parce qu'il élève l'âme à un rang suprême où ni les codes des êtres humains, ni leurs coutumes ne peuvent l'atteindre et où ni les lois ni les ordres de la nature ne peuvent les gouverner.(...) L'Acte est l'image de l'Amour.(...)

13 juillet 2014

Les Trois Portes De La Sagesse

10517575_319203558247404_2034671499821574854_n

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.
"Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda le Prince au sage.
Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes, lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va maintenant, suis cette route droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire

"CHANGE LE MONDE".
C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas."

Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.

Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon  pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas".
"C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir, Oublie ce qui échappe à ton emprise." Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire

"CHANGE LES AUTRES".
C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration."

Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables.

Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité  de ses tentatives de changer les autres, il croisa  le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses."
"Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même.

Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou  frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir."

Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots

"CHANGE-TOI TOI-MEME".
Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :

Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres  qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à  briser." "C'est bien," dit le Sage.
"Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise."

"C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru." Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le  lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle  portait sur sa face arrière une inscription qui disait

"ACCEPTE-TOI TOI-MEME."
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens.

"Quand on combat on devient aveugle, se dit-il."

Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner  à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement."
"C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte."
A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut

"ACCEPTE LES AUTRES".
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.

"Qu'as-tu  appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.
J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à  reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres  totalement, inconditionnellement."

"C'est bien," dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.  Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut

"ACCEPTE LE MONDE".
Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit  pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.  Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là; il existe; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans  le juger, totalement, inconditionnellement."
C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec  les autres et avec le Monde."

Un profond sentiment  de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.
"Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence".

Et le Vieil Homme disparut.

Charles Brulhart

http://vivrelibre.free.fr/iletaitunefois.html

25 décembre 2012

L'amour est la force supérieure qui guide les mondes.

418357_2887948530617_1617301168_2502685_1802203582_n

Lorsque l'amour pour toutes les créatures, quelles qu'elles soient, commence à être une réalité vécue dans le coeur d'un disciple et que l'amour de soi n'existe plus, c'est là l'indication qu'il approche du portail de l'initiation et qu'il peut prendre les engagements préliminaires nécessaires, avant que son Maître ne puisse, en son nom, le proposer comme candidat à l'initiation. S'il ne se soucie plus des souffrances et des peines du moi inférieur, s'il lui est indifférent que la joie vienne ou non sur son chemin, si l'unique but de sa vie est de servir et de sauver le monde, et si les besoins de son frère ont pour lui plus d'importance que les siens propres, alors le feu de l'amour irradie son être et le monde peut se réchauffer à ses pieds. Cet amour doit être manifesté pratiquement et ne pas rester une théorie, un simple idéal et un sentiment agréable. Il s'est développé au travers des difficultés et des épreuves de la vie, si bien que la première impulsion vitale est maintenant dans le sens du sacrifice de soi et de l'immolation de la nature inférieure (1-169/70).


2. On pourrait écrire un traité sur cette question et elle ne serait pas épuisée. La lumière se fera si nous réfléchissons profondément aux trois expressions de l'Amour : L'Amour dans la Personnalité, l'Amour dans l'Ego, l'Amour dans la Monade. L'Amour dans la personnalité se développe progressivement en passant par les stades de l'amour de soi, pur et simple et entièrement égoïste, à l'amour de la famille et des amis, à l'amour des hommes et des femmes, jusqu'à ce qu'il en arrive à l'amour de l'humanité, ou conscience de l'amour de groupe, qui est la caractéristique prédominante de l'Ego.


Un Maître de Compassion aime ses pareils et ceux de sa race ; il demeure et souffre avec eux. L'Amour dans l'Ego se développe progressivement à partir de l'amour pour l'humanité jusqu'à l'amour universel – un amour qui s'exprime non seulement en amour de l'humanité, mais aussi en amour des évolutions des dévas dans leur totalité et de toutes les formes de manifestation divine. L'Amour dans la Personnalité est l'amour dans les trois mondes ; l'Amour de l'Ego est l'amour dans le système solaire, tandis que l'Amour dans la Monade exprime une certaine
mesure d'amour cosmique et embrasse beaucoup de choses en dehors du système solaire (3-503/4).
3. L'amour est le motif qui a poussé à la manifestation et c'est l'amour qui maintient tout en progression ordonnée ; l'amour entraîne tout sur le sentier du retour jusqu'au sein du Père et l'amour rend finalement parfait tout ce qui est (3-504).


4. A mesure que l'évolution progresse on observe un développement graduel de la capacité d'aimer, qui passe par les stades d'amour au sein du couple, d'amour de la famille, de l'entourage et de tout l'environnement. Avec le temps, le patriotisme fait place à l'amour de l'humanité, souvent l'humanité représentée par l'un des Grands Êtres (3-505).

5. L'homme apprend le pouvoir de l'amour dans sa signification occulte. Il donne et, par conséquent, il reçoit. Il vit une vie de renoncement et les richesses du ciel se déversent sur lui. Il donne tout et se trouve comblé. Il ne demande rien pour lui et il est l'homme le plus riche de la terre (4-89).


6. Cette énergie de l'amour est concentrée principalement dans le Nouveau Groupe de Serviteurs du Monde, afin de servir les desseins de la Hiérarchie qui a choisi ce groupe comme principal canal d'expression. Ce groupe est composé de tous les disciples universels, comme de tous les initiés à l'oeuvre ; ses membres se recrutent dans tous les groupements d'idéalistes et de serviteurs et dans les rangs des individus les plus représentatifs dans le domaine de la pensée, en particulier dans la sphère de l'amélioration et de l'élévation de la condition humaine. La puissance de l'Amour-Sagesse peut s'exprimer à travers eux. Ces personnes sont souvent incomprises, car l'amour qu'elles expriment diffère grandement de l'intérêt personnel affectif et sentimental que témoigne le travailleur ordinaire. Elles s'occupent essentiellement des intérêts et du bien du groupe auquel elles sont affiliées ; les petits problèmes de l'individu, occupé de ses intérêts mesquins, ne les concernent pas au premier lieu. Cela expose ces serviteurs à la critique des individus, et il leur faut apprendre à vivre avec cette critique sans y faire attention. Le véritable amour de groupe est plus important que les rapports personnels, bien que ceux-ci doivent être entretenus quand le besoin s'en fait sentir. Notez que je dis le besoin. Les disciples apprennent à discerner les nécessités découlant de l'amour de groupe et à se comporter conformément au bien du groupe, mais il est difficile à l'individu égocentrique de percevoir la différence. C'est par le truchement de ces disciples qui ont appris à discerner entre les mesquines préoccupations de l'individu absorbé par ses intérêts personnels et les nécessités urgentes du travail et de l'amour de groupe, que la Hiérarchie peut travailler et amener les changements nécessaires, qui sont essentiellement des changements de conscience (9-23/4).


7. L'amour, pour beaucoup de gens et même pour la majorité, n'est pas réellement l'amour, mais le mélange du désir d'aimer et de celui d'être aimé, et la volonté de faire n'importe quoi pour manifester et évoquer ce sentiment et, par conséquent, se sentir plus à l'aise dans sa propre vie intérieure.
C'est ce soi-disant amour, fondé surtout sur la théorie de l'amour et du service, qui caractérise tant de relations humaines, telles que, par exemple, celles entre époux et entre parents et enfants. Aveuglés par le mirage de leur sentiment, sachant peu de chose de l'amour de l'âme qui est libre et laisse aussi libres les autres, ils errent dans un épais brouillard, traînant souvent avec eux ceux qu'ils désirent servir afin d'attirer une réponse affectueuse. Etudiez le terme "affection", et vous verrez sa véritable signification. L'affection n'est pas l'amour. C'est le désir que nous exprimons par l'activité du corps astral et qui influence nos relations ; ce n'est pas un mouvement spontané de l'âme, exempt de désir, qui ne demande rien pour le soi séparé. Le mirage du sentiment emprisonne et désoriente tous les braves gens ; il leur impose des obligations qui n'existent pas, produisant un mirage qui doit être finalement dissipé par l'afflux d'un amour véritable et désintéressé (10-53/4).
8. Je ne vous donne qu'une pensée à répéter lorsque vous vous sentez découragé, fatigué ou affaibli :
"Au centre de tout amour, je demeure, et rien ne peut m'y atteindre ; de ce centre, je sortirai pour aimer et pour servir" (5-607/8).


9. Que l'amour soit la note-clé de vos relations, car le pouvoir qui doit sauver le monde est la précipitation de l'amour (13-299).
10. L'amour n'est ni un sentiment ni une émotion ; ce n'est pas non plus un désir ou un motif égoïste d'agir avec rectitude dans la vie journalière. L'amour est la force supérieure qui guide les mondes

Publicité
Publicité
Publicité