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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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chretien
19 février 2020

Persécution chrétienne : les autorités chinoises ont arrêté deux pasteurs et brulé une église

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les autorités chinoises dans la province d'Anhui ont arrêté deux pasteurs après avoir démoli une église qui se trouve normalement plus de 3000. Un jour plus tôt, une grue a démoli le bâtiment sans en informer l'église en avance.

Le gouvernement a d'abord fermé une entrée de l'église en affirmant que c'était pour la sécurité de la construction à proximité du 14 octobre au 18 octobre. Mais le 18, ils ont soudainement informé que l'église devait être démolie. Il a été fait à la hâte que les membres n'ont pas eu la possibilité de sauver des biens à l'intérieur de l'église.

Les membres se sont agenouillés devant les autorités, les suppliant de s'arrêter, mais leur cri a été ignoré. Les membres âgés qui se sont évanouis après s'être agenouillés pendant longtemps ou ceux qui résidaient dans le complexe avec des handicaps ont été envoyés à l'hôpital et surveillés.

 

Le directeur du comité de l'église Geng Yimin, le pasteur Sun Yongyao et d'autres membres du comité ont été arrêtés et détenus le lendemain, soupçonnés de "rassembler une foule pour troubler l'ordre social".

Le père Francis Liu de la communauté chrétienne chinoise de droiture a déclaré à la CPI que sa tentative de tendre la main aux pasteurs d'églises en Chine pour comprendre la situation n'a reçu aucune réponse. quand on sait le mal qu'on subit les musulmans ouighours en chine La chine semble prise de demence envers tout ce qui est religion prépare t il le terrain a leur maitre qui devrait pas tarder a venir a ce rythme , ce pays est une abomination tant par sa politique et son manque de toute empathie humaine il prefegure ce que sera le monde de l'antechrist a peine voilé les tribulations ont commencé ils ne se cachent meme plus ...des sources interieurs chinoises relatent que le virus et sa dissemination a eut lieu lors d'un echange le virus aurait été laché accidentellement sur wuhan ce virus nest pas un simple coronavirus mais un nouveau virus qui rend les gens tres agressif et incontrolable puis la personne s'effondre comme liquefié de linterieur il ya une videos sur le net ou lon voit un chinois se vider de son sang en plein metro en quelques minutes prions pour que ces rumeurs ne soit pas fondées car ce serait la fin de la chine ,je pense a sa population esclave dun systeme corrompus et sanguinaire mais il semble que le plan de la chine de tuer les ouighours ce soit retourné contre eux ......il est clair que les chinois seront les executants du nouvel ordre mondiiale comme les nazis ont fait la sale besogne pendant que les usa faisait du busness en europe dans  leurs usines ......lhistoire se répétent les regles ne changent pas juste les joueurs......

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6 septembre 2018

Des mystérieux réseaux liés au champ magnétique terrestre pourraient avoir une influence sur notre bien être,

 

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Selon les géobiologues, des mystérieux réseaux liés au champ magnétique terrestre pourraient avoir une influence sur notre bien être, en particulier si nos réseaux et constructions entrent en conflit avec eux.


Ces phénomènes invisibles dont se préoccupent les géobiologues impactent-ils vraiment notre santé ? Et si oui, comment ?

Très peu d’études ont été, en réalité, effectuées sur la géobiologie. Si la plupart datent un peu, elles sont été réalisées par des médecins ouverts sur l’invisible. A la fin du 19ème siècle, le Dr Alfred J. Haviland, auteur de Géographie des maladies du cœur, de la phtisie et du cancer, présente devant la Société de Médecine de Londres, sa « médecine géographique ». Il affirme que la maladie peut être en relation avec le lieu de vie ou de travail d’une personne, en particulier avec la teneur du sol en certains minéraux ou la présence de veines d’eau souterraines. En France, le Pr Arsène d’Arsonval, médecin, biologiste et physicien, membre de l’Académie de médecine et de l’Académie des sciences, présente, en 1927, les résultats de ses recherches : un nombre important de cancers semble apparaître chez des personnes habitant des maisons bâties sur une faille géologique. La même année, Georges Lakhovsky, ingénieur russe vivant entre la France et les Etats-Unis, publie ses travaux dans un ouvrage intitulé Contribution à l'étiologie du cancer, qu’il présente devant l'Académie des sciences de Paris. A partir de données démographiques, d'études géologiques, et de statistiques sur la répartition des cancers, il établit des cartes de France et de la ville de Paris, mettant en évidence un lien entre la nature géologique du sol et les zones à cancers.

De 1932 à 1939, l’ingénieur Lienert et le docteur Jenny effectuent, eux aussi, de très nombreuses expériences géobiologiques, en Suisse, sur des souris de laboratoire qu’ils ont installées dans des caisses en bois longues de trois mètres, posées à cheval entre une zone neutre et une zone perturbée par la présence d’une veine d’eau souterraine. Systématiquement, les souris faisaient leur nid en zone neutre. Et chaque fois que l’on tournait les cages de 180 degrés, les souris se déplaçaient avec leurs petits en zone neutre. Chaque fois que l’on a forcé les souris à rester en zone perturbée, elles sont tombées rapidement malades, ont perdu du poids, et présenté, après quelques mois, des tumeurs en grand nombre. A l’inverse, les souris, libres de choisir leur place, demeuraient, quant à elles, en bonne santé. Sur les 24000 souris étudiées durant cette période, il fut établi que celles qui étaient placées en zone neutre paraissaient calmes et avaient trois fois plus de petits que celles placées en zone géopathogène, lesquelles étaient irritées, rongeaient les treillis de leurs cages, mutilaient leurs petits, et avaient 30 % de tumeurs en plus que les souris témoins.


Des recherches sur le lien santé-habitat

Ce sont surtout les études faites au Forschungskreis, un centre de recherches créé par le Dr Ernst Hartmann, père de la géobiologie moderne, qui ont approfondi le sujet. Dès le début de sa carrière, Hartmann remarque un taux de mortalité plus élevé chez les patients installés dans certains lits - schéma qu’il retrouve à l’identique sur plusieurs étages. Il en arrive à penser que des phénomènes telluriques invisibles, émanant du sous-sol, pourraient en être la cause. Dès 1948, il décide de se consacrer intensivement à des recherches en radiesthésie et en géobiologie. Au travers de son centre, il réalise alors de nombreuses études en utilisant notamment le géorythmogramme – un test biophysique qui consiste à mesurer la résistance électrique de la peau. Il observe alors d’importantes variations liées au milieu ambiant : selon l’endroit où se trouve le « cobaye », son organisme réagit différemment. S’appuyant aussi sur des analyses sanguines, le Dr Hartmann met en évidence une baisse de la qualité magnétique du sang en zone perturbée ainsi qu’un changement de vitesse de sédimentation.

Plus récemment, le Dr Loïk Lamballais, ancien médecin acupuncteur, physicien versé dans la géobiologie, et directeur de recherches physique-environnement à l’Université de Rennes, aujourd’hui consultant scientifique européen santé-habitat, a lui aussi réalisé des tests. « J’ai pu vérifier, lors d'une étude en hôpital, qu'un changement de lieu – de chambre, de lit - avait une influence sur le tonus musculaire, en corrélation avec le sous-sol. Sur une zone considérée comme perturbatrice ou « interférente », on assiste à une augmentation du niveau de stress du sujet. Quand nous sommes influencés par un phénomène, même si nous n’en avons pas conscience, le tonus musculaire de référence - un système relié au stress qui dépend principalement du système neurovégétatif ortho et parasympathique - va être modifié. »

A ces phénomènes invisibles provenant du sous-sol de la Terre, s’ajoutent les nouvelles technologies de notre civilisation moderne qui reposent sur l’utilisation intensive d’ondes électromagnétiques : wifi, antennes relais, radars... Des ondes qui, d’après de nombreuses recherches, affecteraient notre santé : « Nous sommes tout le temps environnés d’un brouillard électromagnétique qu’on ne voit pas, qu’on ne sent pas, et qui a des effets nocifs sur nous à la longue », affirme le Pr Luc Montagnier, biologiste, prix Nobel et professeur émérite à l’Institut Pasteur.


L’Homme, émetteur et récepteur de champs électromagnétiques

Comment tous ces phénomènes invisibles – naturels ou artificiels - pourraient-ils affecter notre santé? Pour comprendre, il est indispensable de sortir de notre représentation mécaniste de l’être humain. Nous sommes certes constitués de chair et d’os mais nous sommes aussi des êtres énergétiques. Ceci n’est plus un simple postulat ésotérique mais le résultat de recherches scientifiques. Nous produisons en permanence des champs vibratoires électriques et magnétiques. En effet, chacun de nos battements de cœur produit une impulsion électrique envoyée au reste du corps. Ce courant électrique transitant par un conducteur – le sang – implique la création d’un champ électromagnétique. Le plus puissant est celui du cœur, puis vient celui des yeux. De la simple cellule - des petites usines électromagnétiques - au corps entier, nous sommes un concert de fréquences, de symphonies sonores, lumineuses et électromagnétiques. Des pionniers comme le professeur Harold Saxton Burr, suivis par de nombreux autres chercheurs, ont même démontré que la progression de diverses pathologies s’accompagnait de changements dans la conductance électrique des tissus atteints.

Corollaire de ce constat, c’est avec des rayonnements et des champs électromagnétiques qu’on a imaginé des traitements pour venir à bout de certains problèmes de santé. Les rayons X, par exemple, sont des ondes électromagnétiques irradiantes qu’on utilise en radiothérapie pour provoquer des réactions physico-chimiques dans le noyau des cellules cancéreuses. Beaucoup moins corrosives par leurs basses fréquences, d’autres technologies appelées PEMF (Pulsed Electromagnetic Field Therapy) ou CMP (Champs Magnétiques Pulsés) sont utilisées depuis de nombreuses années par certains médecins, kinésithérapeutes, ou orthopédistes, pour soulager efficacement certaines douleurs articulaires, inflammatoires, et musculaires, mais aussi la migraine, les douleurs cervicales, le stress...

Pour récolter de précieuses informations sur notre état de santé, plusieurs examens par imagerie médicale se servent également d’ondes qui vont interagir avec notre propre champ magnétique. C’est le cas de la radiographie et du scanner qui utilisent des rayons X mais aussi de l’IRM (Imagerie par résonance magnétique). Cette technique récente consiste à faire vibrer les noyaux d’hydrogène qui composent les tissus de notre organisme, à l’intérieur desquels des protons vont agir comme autant de petits aimants. En vibrant, ils vont alors émettre des signaux qui vont être captés par une antenne avant d’être transformés en images.

Si des ondes peuvent interagir avec nos propres cellules à des fins thérapeutiques ou en imagerie médicale, pourquoi les autres ondes, celles que traquent les géobiologues, ne pourraient-elles pas interférer de la même manière sur le corps humain ?


Le corps humain : une antenne radio ?

Le corps humain semble constituer un système ouvert à des informations vibratoires. Pour s’en convaincre, il suffit simplement de toucher l’antenne radio de votre voiture pour constater qu’immédiatement votre poste ne grésille plus. Une petite expérience qui démontre que nous réceptionnons des champs d’informations invisibles, et que nous avons tous la faculté de capter des signaux transmis dans le temps et dans l’espace.
« Notre corps fonctionne comme un récepteur radio qui peut grésiller lorsque les ondes qu’il reçoit sont incohérentes avec son propre système oscillatoire, confirme le Dr Gérard Dieuzaide, chirurgien dentiste, et diplômé universitaire de posturologie, spécialisé depuis une dizaine d’années dans l’impact des ondes électromagnétiques sur l’être humain. Les tests posturaux permettent de mettre en évidence de façon spectaculaire l’impact de cette réalité sur un organisme, et ainsi de relier l’invisible au visible. Quand nous recevons une information vibratoire nocive, l’hémicorps (la moitié du corps lorsque le corps est vu comme un hémisphère) qui l’accueille va se contracter, se tendre, créant ainsi un différentiel de tensions entre l’hémicorps gauche et l’hémicorps droit. Ainsi, de manière tangible et reproductible, on constate qu’en plaçant une personne à un endroit dans une pièce, elle va rencontrer un blocage au niveau de l’amplitude des mouvements articulaires - des difficultés à effectuer une rotation de la tête, à lever les bras ou la jambe - mais si vous la déplacez de quelques mètres, dans une zone blanche, c’est-à-dire sans ondes életromagnétiques, ces blocages disparaîtront. Ces tensions se localisent d’un point de vue anatomique au niveau du système tonique postural, qui est un système réflexe. En médecine quantique, on considère que les cellules de notre corps communiquent entre elles de façon « radio-diffusique ». En effet, la vie ne se limite pas à des réactions moléculaires chimiques, mais se décompose aussi en des mécanismes encore plus subtils. De grands noms de la science de la biophysique nous confirment aujourd’hui que les réactions chimiques de nos cellules sont sous la dépendance de, ou au moins influencées par, cet échange vibratoire. On a plus le droit aujourd’hui de passer à coté de cette réalité. Le nier, dire « je n’y crois pas » est un comportement léger, pour ne pas dire irresponsable. » Ces constats scientifiques font écho aux pratiques des géobiologues qui traquent ces ondes nocives environnantes.

La science sait également depuis les années 60 que l’être humain – comme les autres êtres vivants - est sensible aux variations du champ magnétique terrestre. L'Institut pour la psychologie du comportement Max-Planck en Allemagne avait à l’époque réalisé pour la NASA une série de recherches au profit des astronautes, permettant d’observer les effets biologiques d’un isolement du champ magnétique terrestre, avec l’aide de volontaires enfermés dans un bunker. « La perception du temps mais aussi la grille du sommeil se modifient de manière frappante, explique le biophysicien allemand Dieter Broers, spécialiste des phénomènes électromagnétiques ambiants. On a également pu observer des dysfonctionnements du cycle de menstruation chez les femmes, des modifications de la température du corps ainsi qu’un stress psychique chez les volontaires. Cela signifie qu’en nous, tout obéit à une horloge extérieure qui semble synchroniser les vibrations propres au corps. Il semble que ces rythmes propres à notre corps soient calibrés par des champs naturels que la terre met à notre disposition. » On sait aussi aujourd’hui que le soleil envoie continuellement vers la Terre un courant de particules chargées – le vent solaire -, qui déforme ce champ magnétique terrestre. Un phénomène naturel capable de mettre hors service nos réseaux de distribution électrique, et qui peut aussi avoir des effets sur nos deux principaux systèmes électriques, notre cœur et notre cerveau. « Il existe des relations avérées entre l’intensité et les variations du champ magnétique terrestre d’une part et les états d’humeur et de conscience de l’homme de l’autre, explique le biophysicien allemand Dieter Broers. Des études ont clairement établi des liens entre certaines irrégularités magnétiques et le nombre d’entrées en clinique psychiatrique, d’accidents de la circulation ou de suicides. Des scientifiques de la NASA, parmi lesquels le professeur Franz Halberg, ont réussi à établir le lien direct entre l’augmentation d’infarctus et les modifications magnétiques sur terre, générées par le soleil. »

En rétablissant l’équilibre de ces mystérieux réseaux telluriques qu’ils disent liés au champ magnétique terrestre et perturbés par nos constructions modernes, les géobiologues ne seraient-ils pas en cohérence avec ces nouvelles découvertes ?

http://www.inrees.com/articles/mysterieux-reseaux-telluriques/

Toutes ces etudes scientifiques se base sur des effets physique mais ils oublient les effets metaphysiques

les vortex de la terre sont tous connectés entre eux au centre de la terre il ya le vortex le plus puissant en terme d'energie positive qu'il diffusait au commencement aux quatres coins du monde le diable informa les hommes a son service de ce fait alors ils deciderent dinfluer sur letat d conscience de lhumanité a travers ces points de vortex et ses lignes energetiques comment en constuisant des pyramides et des obelisques pour stopper lenergie pure et salvatrice en la transformant en negatif ils pratiquèrent des sacrifices humains sur les points de vortex , d'après mes recherches

c'est ce qui explique que ceux qui prient en direction de la mecque recherchent a se connecter grace a leur glande pineal qui touche le sol ils attirent vers eux la radiation du point de vortex un des rare a ne pas avoir ete affecté encore ,c'est pour cette raison pour couper le reste de lafrique de cette energie ils ont planté ceci un obelisque a coté du mont arafat pour que l'energie natteignent plus une grande partie de l'afrique c'est cette image qui m'en a convaincu

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hobeli~25m~haifa-obelisqueObélisque du temple mère baha'i d'Israël

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ces obelisques affectent la planete et letat mental des gens le mal et la corruption y trouvent plus facilement leur  place chez les personnes non croyante ,evidemment ceux qui louent leur createur se connectent immediatement a dieu

en etrant assis a genous ou le front sur le sol il capte ainsi l energie qui arrive a des heures bien precises par le vortex

ce qui explique les horaires de prieres s bien precises ce fait est ignoré des musulmans qui se contente de respecter leur lois ......ce serait une bonne direction pour lenergie  qui arriverait de cette direction  « La première Maison qui ait été édifiée pour les gens, c' est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l' univers. » (Coran, 3 : 96). je me suis posé la question mais avant pourquoi les croyants d'orient s prier en direction de jerusalem

et bien c'est parce que lenergie de la mecque etait corrompu par les polytheistes qui adorés des idoles ;

«Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.

Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.

Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père..

tout  comme Notre corps matériel aime la propreté par le fait de porter des beaux vêtements, de respirer de l’air pur, de se laver avec de l’eau pure, il en va de même pour l’esprit et l’âme qui vivent respectivement dans le monde énergétique et le monde angélique (lumière), qui sont fait pour être affectés d’une énergie environnementale pure afin de maintenir en bon état leurs vêtements de piété (les auras). La pluie qui tombe sur nous est de deux dimensions. Celle que nous percevons sur le plan matériel est de l’eau, mais celle qui apparaît dans le monde énergétique, est comme des étincelles lumineuses.
Cette pluie sert donc à nettoyer la nature des mauvaises énergies et des souillures du diable qui influence négativement nos auras. C’est pourquoi le créateur dit « Et quand Il vous enveloppa de sommeil comme d'une sécurité de Sa part, et du ciel Il fit descendre de l'eau sur vous afin de vous en purifier, d'écarter de vous la souillure du Diable, de renforcer les cœurs et d'en raffermir les pas [vos pas] Coran 8/11»

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Psaume 118
21Je te loue, parce que tu m'as exaucé, Parce que tu m'as sauvé. 22La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle. 23C'est de l'Eternel que cela est venu: C'est un prodige à nos yeux.…

La Pierre noire (arabe : الحجر الأسود al-Ḥajar al-Aswad, ourdou : سنگ سیاہ Sang-e-Sayah) est située dans l'angle sud-est de la Kaaba qui se trouve au centre de la mosquée al-Haram de La Mecque en Arabie saoudite. Elle est une relique islamique qui, selon la tradition musulmane, remonte à l'époque d'Adam et Ève1.

La Pierre est un bétyle qui était vénéré dans l'Arabie préislamique. Elle aurait été placée intacte dans ll'angle de la Kaaba par le prophète Mohamed en 605, cinq ans avant sa première révélation. Son apparence est celle d'une roche noire avec des teintes rougeâtres d’environ 30 cm de diamètre dont la surface a été polie par les mains de millions de pèlerins2. Selon la tradition islamique, elle serait tombée du ciel pour indiquer à Adam et Ève où construire un autel. Bien qu'elle ait souvent été décrite comme une météorite, son origine reste inconnue3.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_noire_%28islam%29

19 février 2016

Le New-Age propose à l'adepte "d'élargir sa conscience avec le Livre des Morts tibétains

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Le New-Age propose à l'adepte "d'élargir sa conscience". Il trouvera en même temps mieux-être personnel et accès à la Connaissance.

Quelques techniques de base lui sont proposées pour cela : méditation, relaxation, yoga, sophrologie…
Le danger de la contemplation narcissique y est évident. Est-il besoin de préciser que la sérénité naturelle induite par ces techniques (yoga, zen, etc.) - qui provoquent la dissolution de la conscience personnelle - n'a rien à voir avec la Paix surnaturelle de l'Esprit ? Celle-ci ne nécessite pas un recours à des "techniques" humaines pour être accueillie. Et il n'y a pas plus de yoga chrétien qu'il n'y a d'oraisonhindoue ou bouddhiste. Par ailleurs, les sensations du corps éprouvées lors de ces séances de "relaxation" sont volontairement ou non confondues par les pratiquants avec de soi-disant phénomènes spirituels…

Le New-Age ayant largement puisé dans les philosophies bouddhiste et hindouiste les éléments constitutifs de ces techniques de méditation, il semble important d'étudier succinctement mais précisément ce qu'il en est véritablement en Orient.Pour le bouddhiste, la vie en ce monde est douleur. La seule quête spirituelle possible consiste donc à s'en échapper.
Dans son premier sermon à Bénarès, Siddharta Gautama devenu Buddha (= éveillé) dira qu'il faut arracher les hommes à la souffrance, le seul moyen efficace pour parvenir à ce but étant l'extinction du désir : "L'extinction du désir, l'extinction de la haine, l'extinction de l'illusion (causes ou fruits du désir), cela, ô moines, est appelé l'absolu. [...] Ne te laisse pas abuser, Ananda, la vie est une longue agonie. [...] N'attendez rien des dieux impitoyables... Attendez tout de vous-mêmes, en n'oubliant pas que chaque homme crée sa prison, et que chacun peut acquérir un pouvoir supérieur à celui d'Indra lui-même." (Indra est le Roi des dieux dans le védisme-hindouisme). L'homme étant défini comme son propre maître, c'est donc par son effort personnel qu'il supprimera la souffrance, en passant par l'extinction du désir.

Ashvaghosa, l'un des maîtres actuels du bouddhisme tibétain en France, explicite ainsi l'idée de l'impermanence des choses, et de l'illusion de la vie : "Toute existence est comme une réflexion dans un miroir, sans substance, un simple fantôme de l'esprit. [...] Les idées cessant, le monde se termine aussi [...]. Tous les phénomènes ont leur origine dans l'esprit et n'ont réellement aucune forme extérieure : c'est une erreur de croire que quelque chose est là." Rien n'existerait donc en dehors de l'esprit.

Nagarjuna, autre maître du bouddhisme en France, va encore plus loin : "L'océan du sans formes est à la base de toutes les formes... Il n'y a ni naissance ni mort, ni unité ni pluralité. Tout est illusion, tout est Vide. Cette vacuité n'est ni l'être ni le non-être, ni le néant..." Il y a là identification du Vide et de l'esprit pur, dans l'unique Réalité.

On retrouve cette approche de la Réalité bouddhique dans le Livre des Morts tibétains (Bardo-Thödol) : "Tu vas connaître la Réalité, dans l'état de Bardo où toutes choses sont comme le ciel vide sans nuages (la Sagesse du Miroir), et où l'intelligence nue et sans tache est comme une vacuité transparente sans circonférence ni centre (la Sagesse du Vide)..."
Dans ce monde d'illusion, les dieux mêmes ne sont que création de l'esprit de l'homme : "Puisses-tu reconnaître que toute apparition (toute déité) est une réflexion de ta propre conscience. [...] Puisses-tu ne pas craindre les troupes des divinités paisibles et irritées qui sont tes propres formes-pensées."

Une dernière citation permettra de situer parfaitement la pensée bouddhique relative à la nature de l'esprit. Nous l'emprunterons au Lama Denis Teundroup, disciple européen de Kalou Rinpoche, et "père-abbé" du monastère de Karma-ling (cité in "Les Racines du Monde", de Jean Denis, 1993) :
"L'enseignement bouddhique propose la compréhension de ce qui est intérieur à nous-mêmes : l'esprit. Le bouddhisme est donc ce qu'on peut appeler une voie d'intériorité. [...] Cette pratique est fondée sur la méditation, c'est-à-dire l'expérience d'une relation juste à notre vécu intérieur et extérieur, à toutes nos expériences. [...] Nous portons en nous la racine de nos conditionnements et de nos souffrances, tout comme nous portons en nous l'éveil, la nature du Buddha, l'état fondamental de l'esprit au-delà du jeu des projections de l'ego. [...]
Dans la méditation bouddhique, il n'y a plus ni sujet ni objet, mais l'expérience immédiate d'une réalité non dualiste. Car ne n'est plus l'intellect qui perçoit, mais une qualité énergétique particulière, permettant l'unification de l'esprit par la libération des projections conditionnées de l'ego.
La connaissance transcendante est la découverte de l'expérience non dualiste en laquelle l'esprit est auto-connaissant, il est le sujet et l'objet de sa propre connaissance. [...] Cette connaissance est au-delà des concepts et au-delà de toutes les formulations.
Le pur esprit irradiant en lui-même est le corps de la divinité, une luminosité vide, l'absence de toute fixation, tout comme l'expérience de la lune dans l'eau. Son mode d'être essentiel est vacuité, liberté vis-à-vis de toutes les catégories du mental. [...] Sans origine, sans fin et sans localisation spatiale, elle est immortelle, c'est l'intelligence fondamentale, la merveille des merveilles."


Ne perdons jamais de vue la différence entre ces deux termes : fusion et union, celui-ci supposant deux objets à unir, principe de la dualité.
On voit donc ici affirmée le principe de la non dualité, associé à l'état de vacuité qui caractérise la pureté acquise de l'esprit.
Nous sommes bien aux antipodes du christianisme. Mais retenons ces formulations : elles seront reprises (et déformées) par tous les gourous new-age...


L'Hindouisme ensuite.

Nous retrouvons la notion de non-dualité, mais cette fois dans l'intime identification entre le Soi (le moi profond de l'être humain, l'âtman selon le terme hindou sanskrit) et l'Esprit immortel, le Principe Unique, l'Absolu : le Brahman. L'Upanishad, écrit du VIII° siècle avant Jésus-Christ, définissait ainsi cette double "qualité" du Brahman : "Il y a en vérité deux aspects du Brahman : le corporel et l'incorporel, le mortel et l'immortel, le fixe et le mobile, le sensible et le transcendant." (2, 3, 1).

Pour parvenir à saisir cette unicité au plus profond de lui-même, l'hindou est appelé à pratiquer le yoga, discipline qui lui ouvre le chemin de l'intériorité. Shankara écrit ainsi au VIII° siècle de notre ère : "Le Soi est Brahman [...] le Soi est tout cet univers. Rien d'autre n'existe que le Soi... Je suis Brahman !" ("Shankara et le Vedanta" de Paul Martin-Dubost, Paris, Le Seuil, 1973).
Et cette identification à l'Absolu atteint son sommet dans les lignes qui suivent, extraites d'un poème de Shankara : "Je ne connais ni la mort, ni le doute, ni les distinctions de castes. Point de père, point de mère. Je n'ai jamais pris naissance. Je n'ai aucun ami, aucun parent, point de maître, point de disciple. Je suis Intelligence et Félicité pures..." (op. cit.) Etre, Intelligence et Félicité (Sac-Cid-Ananda), triple qualité du Brahman, unifié ici au Soi de Shankara.

Un autre élément de la croyance hindoue est à prendre en compte : le samsara, principe de la réincarnation. Dans la Bhagavad-Gita, Vishnu - créateur et destructeur des cycles du monde - s'exprime ainsi :"Les mondes sont assujettis aux retours [..]. Quand on sait que la durée complète d'un "jour de Brahman" est de mille éons, et de mille éons sa nuit, on connaît vraiment ce qu'est un cycle cosmique. [...] Cette multitude des êtres, lorsqu'elle est venue encore et encore à l'existence, se résorbe malgré soi, quand vient "la nuit" ; elle surgit à nouveau quand revient "le jour"." (VIII, 16-19). Cycle des mondes, cycle de la vie des êtres. Toujours dans la Bhagavad-Gita, est explicité ce retour incessant à l'existence : "En vérité, jamais ne fut le temps où je n'étais point, et plus tard ne viendra pas celui où je ne serai pas. Comme l'âme passe physiquement à travers enfance et jeunesse et vieillesse, ainsi passe-t-elle à travers les changements de corps. Le sage ne s'y trompe pas. [...] Les corps ont une fin ; l'esprit qui s'y incarne est éternel, indestructible, incommensurable. [...] A la façon d'un homme qui a rejeté ses vêtements usagés et en prend d'autres, neufs, l'âme incarnée, rejetant son corps usé, voyage dans d'autres qui sont neufs. [...] En vérité, pour qui est né, la mort est certaine et certaine la renaissance pour qui est mort..." (II, 12-13, 18, 22, 27)

Notons au passage que pour ce qui concerne la connaissance de ces vies antérieures, très en vogue dans tous les mouvements New-Age, hindouistes et bouddhistes restent extrêmement réservés. Tel le LamaDenis Teundroup déjà cité, qui rappelle que "en ce qui concerne les souvenirs des vies antérieures que prétendent avoir les êtres ordinaires, le bouddhisme demeure très réservé. Il n'est pas possible de distinguer ce qui peut être authentique de la pure affabulation ou hallucination. Dans le doute, mieux vaut traiter ce genre de phénomènes comme des projections illusoires, ce qui évite de délirer." (cité in "Les Racines du Monde", de Jean Denis, 1993).
Les Maîtres du New-Age n'étant pas des "êtres ordinaires", il est bien évident qu'ils peuvent ne pas se sentir concernés par cette prudente mise en garde...

On l'aura compris, cette perspective de réincarnations infinies n'a rien de réjouissant. Les philosophies orientales ont donc axé la quête de l'être humain sur la Délivrance de cet enchaînement (au sens strict du terme) des réincarnations. Cette délivrance est appelée moksha.
Reprenons la Bhagavad-Gita : "Les sages adonnés à la vigilance, détachés du fruit des actes, sont libérés du lien des renaissances [...]. L'homme qui, abandonnant tout ses désirs, va et vient, libre d'attachement, ne dit plus : C'est à moi, ni Je ; celui-là accède à la paix [...], ne s'égare plus [...] ; à l'heure ultime il atteint le Brahman." (II, 51, 71-72) "Ceux pour qui la connaissance détruit l'inconnaissance, pour eux la connaissance tel un soleil, illumine la réalité suprême. Tendus vers elle d'un esprit vigilant, s'identifiant à elle, ayant en elle leur fin ultime, ils arrivent à l'état où il n'y a plus de retour [...]. Le Sage, tendu vers la Délivrance, sa fin ultime, est dépris du désir, de la crainte, de la colère ; il est libéré à jamais." (V, 16-17, 27-28).

La quête spirituelle de l'oriental consiste donc à échapper à la roue des réincarnations. Au bout du voyage : le Vide pour le bouddhisme, et la fusion avec le Brahman pour l'hindouisme.

Il peut évidemment sembler étrange qu'une telle perspective ait pu trouver écho en Occident, mais comme nous avons commencé à le voir, pour masquer la lourdeur de cette loi implacable, les porte-parole du mouvement New-Age n'ont pas manqué d'arguments... tous aussi fallacieux que trompeurs.

Revenons donc à leur écoute.


Méditations Nouvel Age

L'individualisme spirituel qui caractérise ces pratiques de méditation présentées par les groupements New-Age, est toujours masqué par un vocabulaire chatoyant, qui enveloppe d'un papier cadeau rutilant ces méditations "unifiantes", censées agir pour le mieux-être de la planète tout entière. Un succédané de charité, passive, édulcorée, et de surcroît pratiquée à distance !

En voici un exemple, avec la "Méditation du Pissenlit" proposée par Daniel Meurois sur son site internet (http://pro.wanadoo.fr/bdvrevue/Pissenlit.html). On y retrouve les incontournables références au passé lointain et inconnu (les "peuples du soleil"), les termes empruntés à l'Orient ("prâna", mot qui désigne dans le monde hindouiste l'ensemble des énergies qui circulent en l'homme), et les formulations habituelles du New-Age ("ouvrez votre âme", "l'écran de votre conscience", "visualisation", "harmonie", etc.) :
"Voici une vieille façon d'agir utilisée autrefois chez les peuples du Soleil. Ce n'est pas une technique mais un moyen d'ouvrir la nouvelle ère du Don. Nous la nommons la Méditation du pissenlit. Elle voyagera à nouveau de poitrine en poitrine.
Voici : asseyez-vous à même le sol et les pieds déchaussés. Lorsque vous serez calme et relaxé, ouvrez votre âme, écoutez le silence et sentez la lumière du prana tourner autour de vous.
Ensuite, commencez à projeter sur l'écran de votre conscience la sphère duveteuse d'un pissenlit prêt à essaimer. Visualisez bien les milles graines dans toute leur perfection et chargez chacune d'elles de toutes les qualité dont la Terre a soif.
Ainsi rayonneront la graine de l'harmonie, celle de la tolérance, de l'amour inconditionnel, de la Paix et de tous les trésors qu'un cœur peut contenir et générer.
Lorsque la sphère duveteuse sera ainsi chargée de ces messages, avec votre "souffle intérieur", éparpillez-les et voyez-les se disséminer à travers les cieux des cent contrées de la Terre et y déverser leur suc..."


Cette émission à distance de "bonnes vibrations", "d'ondes harmonieuses", "d'énergie positive"… remplace ainsi avantageusement pour l'adepte du New-Age l'épuisante charité du christianisme, qui a fait se dévouer depuis des siècles auprès des plus pauvres des St Vincent de Paul, Mère Teresa, curé d'Ars et tant d'autres encore…
"Moi d'abord" : si je vais bien, le monde ira mieux, donc je ne m'occupe que de moi. Voilà ce dont on a convaincu l'adepte, qui ne doit avoir pour seule préoccupation que son bien-être, son évolution spirituelle, son destin. Et plongé dans cet égocentrisme spirituel, le "new-ager" est bien persuadé d'aimer l'humanité entière…

Par ailleurs, notez qu'au cours de cette méditation, c'est le cœur qui génère de lui-même les trésors d'amour qu'il va diffuser autour de lui… L'homme est considéré comme un petit dieu, capable de toutes les merveilles, de toutes les réalisations, de tous les "possibles". Cette auto-déification est une constante nous l'avons dit de la philosophie New-Age. Elle rejoint ici la philosophie hindouiste, qui recherche la fusion du Moi et du Soi, refusant toute idée de dualité (d'altérité), et donc d'un rapport Créateur – créature. C'est la raison pour laquelle il n'est jamais question de Dieu dans les doctrines New-Age, mais tout au plus de la "Divinité", vaste concept indéfinissable, que les différents "gourous" se gardent d'ailleurs bien de préciser davantage…

Egalement empruntée à l'Orient, une affirmation telle que "Ce que vous vivez sur terre, n'est qu'illusion", trouvée sur le site de L'éveil à la conscience (http://net.addr.com/eveil/index.htm) (dont le logo est un magnifique arc-en-ciel…). Sur ce même site, on trouve d'autres citations telles que : "Au sujet de vos croyances : Vous croyez à certaines choses mais des quantités de gens croient complètement autre chose et même le contraire. Les croyances ne sont pas la réalité. Tous ceux qui deviennent conscients découvrent la réalité." Autrement dit, votre foi ne vaut rien, puisque d'autres personnes ont une foi différente de la vôtre…

"Jésus leur dit : « Je suis le pain de vie. Qui vient à moi n'aura jamais faim ; qui croit en moi n'aura jamais soif »." (Jean 6, 35)
"« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle »." (Jean 6, 47)
"Jésus l'a dit, il l'a clamé : « Qui croit en moi, ce n'est pas en moi qu'il croit, mais en celui qui m'a envoyé. […] Moi, lumière, je suis venu dans le monde pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres »." (Jean 12, 44-46)

On y lit aussi : "La connaissance est pratique, concrète et vécue. La connaissance est l'expérience d'une certaine réalité. La connaissance vécue par l'expérience directe procure la conscience." … Comment ne pas avoir pitié de cet auteur, qui ignore que "l'amour du Christ surpasse toute connaissance" (Ep 3, 18) !

Ce même site propose tout un panel de méditations ("méditation sur l'opulence", "méditation sur la lumière dorée", "méditation avec le symbole de la pyramide"), et de nombreuses méditations suggérées par les "Etres de Lumière"… Particulièrement remarquable est la "Méditation Merkabah", qui permet, après une longue séance de "toucher de doigt" et de respirations cadencées en 7 secondes, de pénétrer dans les "vibrations de la 5° dimension" (la quatrième dimension est complètement dépassée !). mais parvenu à ce degré, "L'Energie est multipliée par mille, mais attention aux pensées, elles sont très puissantes."… Ah, la puissance de la pensée, voilà décidemment un appât bien classique, sous couvert de charabia ésotérico-magique !

Sur le site Shakti (http://perso.wanadoo.fr/revue.shakti/pres.htm), "Revue encyclopédique de spiritualité, élaborée dans le respect de toutes les religions et à la lumière des enseignements ésotériques" (mais typiquement New-Age !), il nous est proposé cette citation de Saï Baba : "Si l'homme désire transformer sa vie intérieure comme extérieure en une vie de splendeur, la méditation est la meilleure discipline spirituelle qu'il puisse adopter." Notez bien : la méditation, pas la prière. Sur ce même site, l'on nous rappelle que méditer, c'est "simplement être, sans activité, sans pensée, sans émotion." (Osho Rajneesh, in "Techniques de méditation"). Et la citation suivante de Benjamin Creme (né en 1922, l'une des références incontournables aujourd'hui du Nouvel Age), précise ce qu'il en est (in "La Transmission, une méditation pour le Nouvel Age") : "La prière dans sa forme ordinaire est l'expression d'une supplication habituellement manifestée par l'intermédiaire du plexus solaire. Dans sa forme la plus élevée, la prière est aspiration ; plus l'aspiration est élevée, plus elle fait appel à l'activité du cœur. La méditation est une méthode visant à faire passer la personnalité sous le contrôle de l'âme. Par la méditation, un pont est édifié entre le cerveau physique et l'âme". La prière, acte d'amour. La méditation, oubli du cœur. Au-delà du jargon ésotérico-new-age de l'auteur, on ne pouvait mieux résumer l'antinomie de la pratique chrétienne et de celle du Nouvel Age !
On retrouve également sur cette page internet de nombreuses allusions au "Traité sur la Magie Blanche" d'Alice Bailey, qui fait également référence dans ce milieu.

Plus instructive sur ce site est la présentation des différentes formes de méditations : "méditation Zen", "Kriya Yoga", "méditation transcendantale", "méditation de transmission", "méditation sur la Lumière", etc..
Notons au passage que le Yoga semble avoir été introduit en France dès les années 1930 par un certain Félix Guyot (1880-1960), qui venait de publier à Londres sous le pseudonyme de C. Kerneiz un ouvrage intitulé "Yoga for the West" (Rieder, London). Il publie à Paris des articles dans la revue "Le Lotus bleu" (organe de liaison de la Société Théosophique), et tient la rubrique astrologique du "Journal de la Femme". C'est à la même époque que Jean Herbert (1897-1980) fait connaître en France les "Maîtres" de l'Hindouisme. Les cours dispensés par Kerneiz rencontrent un grand succès, cours destinés comme il le déclare lui-même dans la préface de son livre "à celui qui, en désaccord fondamental avec son milieu, douloureusement insatisfait de la vie tant dans ce qu’elle lui donne de bon que dans ce qu’elle lui donne de mauvais, a ressenti l’appel de l’Absolu"… L'expression "douloureusement insatisfait de la vie" sera reprise par les marchands de stages, ateliers, conférences et initiations de tout poils, nous le verrons au chapitre "maladie-guérison".

L'on apprend donc sur ce site internet cité plus haut que dans la "Méditation transcendantale", "l'énergie provient d'un Maître de la Hiérarchie, comme Guru Dev par exemple", qu'elle a été introduite en occident par Maharishi Mahesh Yogi, et qu'elle aurait 4 millions d'adeptes dans le monde entier, dont 50.000 en France… On devient pratiquant à la suite d'une cérémonie d'initiation, au cours de laquelle est attribuée "les yeux dans les yeux" un "mantra", qui sera aussi personnel que secret… "Initiation", "secret", voilà les mots choisis pour attirer l'adepte potentiel. Mais pour compléter l'attirail, l'accès aux pouvoirs surnaturels est indispensable :La méditation peut, selon le niveau du méditant, engendrer des phénomènes "surnaturels" décrits par Patanjali (puissance, omniscience, invisibilité, lévitation..."Vous serez comme des dieux…" (Gn 3,5) !

Dans la "Méditation de transmission" signalée plus haut – "méditation de service tournée vers l'humanité dans son ensemble""L'énergie est contrôlée par les Maîtres de la Hiérarchie. Elle est disponible dès la récitation de la Grande Invocation... L'essentiel du travail est accompli par les Maîtres." Nous expliciterons cette référence à la "Hiérarchie" un peu plus loin. Qu'est-ce que cette "Grande Invocation" ? Un ersatz de prière, divisé en strophes, où l'on lit des phrases telles que "Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu, que la lumière afflue dans la pensée des hommes""Que le dessein guide le faible vouloir des hommes, le Dessein que les Maîtres connaissent et servent""Que Lumière, Amour et Puissance restaurent le Plan sur la Terre."… Et Benjamin Creme de conseiller, en récitant la Grande Invocation,"de visualiser le Bouddha pour la 1ère strophe, le Christ pour la seconde et une boule de lumière blanche pour la troisième"… On voit apparaître pour la première fois cette "Invocation" dans "L'état de disciple dans le Nouvel Age" d'Alice Bailey, livre qu'elle a rédigé comme tous les autres sous la dictée d'un "Guide spirituel invisible", Djawhal Kuhl"grand esprit de la Fraternité Blanche Universelle". Cette invocation y est présentée comme étant appelée à remplacer le "Notre Père"… Le dernier ouvrage qu'Alice Bailey écrit sous la dictée de D.K. se termine par cet appel : "Puissent la lumière, l'amour et le pouvoir briller sur votre chemin, et puissiez-vous, en temps voulu et le plus tôt possible, vous tenir devant l'Initiateur…" "Initiation", "pouvoir" : nous sommes toujours dans ce même schéma d'une ascension forcée, où sous couvert d'amour universel, on amène l'adepte sur ce terrible chemin de l'orgueil spirituel…
Peut-être plus grave encore – mais il semble n'y avoir pas de limite dans ce domaine que nous avons abordé… - est la "Méditation sur la lumière", proposée par Saï Baba. Inutile de détailler le long déroulement de cette méditation. Signalons seulement que le méditant la conclut par cette affirmation, énoncée lentement : "Le Père et Moi sommes un, Je suis un avec Jésus et avec le Père, Je suis Divin, Je suis Celui qui Suis : SO-HAM SO-HAM SO-HAM, JE-SUS JE-SUS JE-SUS." Est-il nécessaire de rappeler que "Je suis celui qui suis" est la traduction (si tant est que cette traduction soit possible…) des quatre lettres hébraïques du Tétragramme sacré, du Nom imprononçable de Dieu, qu'entendit Moïse sur le Mont Sinaï ?
Nous reparlerons de Saï Baba un peu plus loin.

"Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis qu'airain qui sonne et cymbale qui retentit. Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien…" (1 Cor 13, 1-3) 

Signalons encore le "site de Jésus-Christ" (http://www.lechrist.net/siteFRF/sitechristFR.htm), site "purement divin", qui "vous propose de vivre un moment énergétique privilégié avec celui qui 2000 ans après fait encore parler de lui tellement son passage a marqué les humains". Sur ce site est proposée une méditation mensuelle, "face à l'est, séance vibratoire de 20 mn maximum. Ne manquez pas de rendre Grâces à la Divinité pour ce moment Divin". Le texte de la méditation est court, tel celui-ci Merci Christ de m'avoir libéré de toutes mes illusions", texte sous lequel est précisé que "L'année 2002 correspond à l'année chinoise, Cheval Eau, l'année la plus prospère de l'astrologie chinoise. Cette année Cheval Eau ne revient que chaque 59 ans." A noter que l'on retrouve ces même phrases sur le site internet (http://www.eileen-caddy.net/francais/) d'Eileen Caddy (voir plus loin), dont celui-ci dépend directement… Avec une adresse internet qui mentionne explicitement le Christ (lechrist.net), le piège est plus grand encore…

Quelques sites s'annonçant comme "catholiques" n'échappent pas à cette tentation du syncrétisme, et aux pièges tendus par la vague du Nouvel Age. Témoin ce site (http://perso.wanadoo.fr/famille.delaye/Textes/fenetre_ouverte.htm) où l'on trouve après des pages d'Evangile, des Psaumes et des citations de saint Jean de la Croix, d'autres textes bien loin du catholicisme, parmi lesquels "Bouddha vivant, Christ vivant" de Thich Nhat Hanh ("le bouddhisme n'est fait que d'éléments non-bouddhiques, dont les éléments chrétiens, et le christianisme est fait d'éléments non-chrétiens, dont des éléments bouddhistes" … "Quand nous sommes calmes, quand nous regardons profondément en touchant la source de notre vraie sagesse, nous touchons le Bouddha vivant et le Christ vivant en nous-mêmes et en chaque personne que nous rencontrons"…), quelques "logions" de l'Evangile apocryphe de Thomas, ou encore ce texte de Krishnamurti (1895-1986) dont nous reparlerons plus loin, concernant précisément la méditation : "Ecoutez le mouvement de vos pensées ; ne les contrôlez pas, ne les façonnez pas, ne dites pas : "Celle-ci est bonne, celle-là est mauvaise." Mais accompagnez-en le mouvement. C'est cela, la conscience dénuée de tout choix, de toute condamnation, comparaison ou interprétation, et qui n'est qu'observation. Voilà qui rend l'esprit hautement sensitif."Nous sommes là dans une autre constante du New-Age : si le Bien et le Mal sont reconnus dans l'Absolu, ils n'ont aucune existence sur le plan relatif. Voilà qui explicite un peu mieux encore le succès rencontré par cette philosophie du Nouvel Age… Mais à qui peut profiter cette suppression de la distinction entre le bien et le mal, sinon au maître du Mal lui-même…?

"Les exercices corporels, eux, ne servent pas à grand-chose : la piété au contraire est utile à tout, car elle a la promesse de la vie, de la vie présente comme de la vie future." (1 Tim 4, 8)

Il y a, c'est exact, bien des étapes, des degrés, sur le chemin de l'amour. Mais nul besoin d'initiation pour les parcourir : ce cheminement – qui est aussi un "dépouillement" - s'accomplit au fur et à mesure de notre abandon confiant entre les mains du Père, sur les pas de Jésus-Christ sur le chemin de la Croix. Ce n'est pas la connaissance qui fait grandir, c'est l'Amour !
"Si tu es unifié, tu seras unifiant ; si tu es pacifié, tu seras pacifiant.
Aime-toi humblement et fièrement de l'amour dont Dieu t'aime,
et à partir de là, aime ton prochain comme toi-même.
Aime-toi jusqu'à l'oubli de toi.
Il y a l'amour qui reçoit, l'amour qui partage, l'amour qui donne, l'amour qui se donne, et enfin l'amour qui s'immole. Dieu t'attend jusque là." (Frère Pierre Marie, Supérieur des Fraternités monastiques de Jérusalem, in "Le Livre de Vie").

"Qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera" (Mat 10, 39 & 16, 25 – Marc 8, 35 – Luc 9, 24 & 17, 33).
"Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis" (Jean 15, 13).

Il est également important de bien noter la différence entre l'extase et l'enstase, telle que les définissait très bien Mircea Eliade : dans l'extase, le mystique est "ravi" hors de lui-même vers le Bien-Aimé. Dans l'enstase, l'adepte rentre complètement en lui-même, pour atteindre l'expérience impersonnelle du pur acte d'exister. L'extase appartient à la mystique chrétienne, l'enstase est spécifiquement "new-age".

"Apprends à rechercher toutes les réponses en toi" lit-on dans "La petite voix" d'Eileen Caddy (titre original : "Opening Doors Within"). "Eileen Caddy est une référence pour tous ceux qui veulent accéder à une nouvelle conscience" lit-on sur la page d'accueil de son site internet. On y trouve surtout une véritable invitation à rejoindre le Nouvel Age : "Un nouveau concept est comme une graine plantée dans la chaleur de ta maison. La graine ne peut être retirée directement de cette atmosphère tant qu'elle n'est pas assez forte pour être plantée là où elle doit résister aux éléments extérieurs. Il en est de même avec un nouveau concept: il ne peut être sorti comme un lapin d'un chapeau par un prestidigitateur. Lui donner substance et forme prend du temps. Il doit être testé sur un petit nombre avant de pouvoir être donné à tous. Cela demande un grand amour et une grande patience; cela demande de la consécration et du dévouement. Ce processus est ce qui se passe en ce moment avec le Nouvel Age. C'est tout neuf. Beaucoup de nouvelles idées et de nouveaux concepts sont en train de naître, et chacun doit être testé, compris, aimé et chéri. Si tu es un pionnier du Nouvel Age, tu dois être prêt à aller de l'avant sans peur et être prêt à essayer le plus neuf du neuf." Tout tenter, et ne rien craindre dans le domaine de l'expérimentation… Voilà la porte ouverte à tous les dangers, sous couvert de "dévouement" à la cause de l'ère nouvelle. A qui profite le crime ?

De même Paolo Coelho invite-t-il son lecteur à suivre sa "légende personnelle" dans "L'Alchimiste" (1994), livre vendu à près de 10 millions d'exemplaires et traduit en trente-quatre langues... Vous noterez au passage que la première scène de ce livre se déroule devant une petite église en ruine, image bien révélatrice de la pensée de l'auteur : "Le toit s'était écroulé depuis longtemps et un énorme sycomore avait grandi à l'emplacement où se trouvait autrefois la sacristie…" Et un peu plus loin il ajoute : "Il avait étudié la théologie, mais connaître le monde, c'était là quelque chose de bien plus important que de connaître Dieu ou les péchés des hommes." Voilà l'intention clairement posée ! Revenons à la "Légende personnelle" : "Le jeune homme ne savait pas ce que voulait dire "Légende Personnelle". "C'est ce que tu as toujours souhaité faire. Chacun de nous, en sa prime jeunesse, sait quelle est sa Légende Personnelle. A cette époque de la vie, tout est clair, tout est possible, et l'on n'a pas peur de rêver et de souhaiter tout ce qu'on aimerait faire de sa vie. Cependant, à mesure que le temps s'écoule, une force mystérieuse commence à essayer de prouver qu'il est impossible de réaliser sa Légende Personnelle. […] Il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c'est que ce désir est né dans l'âme de l'Univers. C'est ta mission sur la Terre.[…].Accomplir sa Légende Personnelle est la seule et unique obligation des hommes. Tout n'est qu'une seule chose. Et quand tu veux quelque chose, tout l'Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir..."Voilà le seul chemin offert à l'homme : assouvir ses désirs… Tel est le condensé de ce message qui a fait le tour du monde… terrifiant ! "Relâche-toi et laisse-Moi prendre les rênes. Pourquoi ne pas jouir de la vie ?" insiste la "Petite Voix" d'Eileen Caddy. Comment résister à une philosophie aussi permissive, qui prône la jouissance passive et l'autosatisfaction ? L'hédonisme reste sous-jacent dans bien des aspects de la philosophie Nouvel-Age : priorité accordée au plaisir et à la liberté sans frein, au mépris de toute morale, naturelle ou chrétienne. Et tandis que les médias se pâment d'admiration devant ces livres, l'on s'étonne de voir la jeunesse braver toute forme d'autorité et réclamer toujours plus de liberté et moins de contraintes…
On pourra lire avec intérêt sur ce sujet "Hédonisme ou Christianisme ?" de Maurice Caillet, médecin, chirurgien, et ancien franc-maçon, qui a vécu à 50 ans un retournement "inattendu" de sa vie en découvrant le message libérateur de l'Evangile…

Sainte Thérèse de Lisieux disait de la prière qu'elle est un "dialogue d'amour avec Dieu", et le Padre Pio "un cœur à cœur avec Dieu". Est-il besoin de techniques pour apprendre à aimer ?

11 décembre 2015

«Les Musulmans sont plus chrétiens que les Chrétiens eux-mêmes»

12_mars

Le titre peut paraître étrange, voire illogique à premier abord mais en réfléchissant à la définition du mot «chrétien» ce constat peut être fait. Jésus ou Issa [paix sur lui] peut importe quelle dénomination on préfère employer, ce qui importe est le fait qu’ils désignent tous deux la même personne, à savoir, le fils de la vierge Marie. Dans quelles mesures peut-on dire que les musulmans suivent plus Jésus [paix sur lui] que les chrétiens ? C’est ce que je vais essayer de vous prouver seulement en me basant sur la Bible – concernant le cas de Jésus [paix sur lui]. En tant qu’ancien chrétien, j’ai reçu un enseignement chrétien évangélique depuis le plus jeûne âge, alors l’histoire et le personnage de Jésus [paix sur lui] je peux vous dire que je les connais par coeur. Par ailleurs, je choisirai ici, la dénomination «Jésus» [paix sur lui] même si pour moi changer les noms propres est d’une absurdité totale. 

1/ Jésus [paix sur lui] suivait la Torah 

 Sa naissance  
Cet homme, qu’on appelle «Jésus» en français, surgit en Galilée au Ier siècle auprès du cercle de Jean-Baptiste [Yahya, dans le Coran] et comme tout le monde le sait, il fût circoncis le huitième jour : « Le huitième jour, auquel l'enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. » [1] 
C’est le premier acte prouvant que Jésus [paix sur lui] suivait la Torah puisqu’il est mentionné dans l’ancien Testament l’injonction suivante : « Le huitième jour, l'enfant sera circoncis. » [2] 
Mais pour les plus sceptiques d’entre nous, la parole la plus tranchante de Jésus lui-même [paix sur lui] prouvant qu’il suivait scrupuleusement la Torah est celle-ci : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé.» [3]

Son Credo 
Les Dix Commandements
On connait tous l’existence des Dix Commandements. Sans la préservation de ces derniers, d’après Jésus [paix sur lui] on ne peut goûter à la saveur du Paradis comme il est indiqué dans ce passage où un homme lui demande comment y entrer : « Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui: Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul. Tu connais les commandements: Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère. » [4]
Ce passage montre, sans ambiguïté, non seulement que Jésus [paix sur lui] connaissait, pratiquait et enseignait la Torah mais aussi qu’il faisait la distinction entre lui et son «Père», c’est-à-dire, entre lui et son Créateur. Ainsi, « Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul » prouve que Jésus [paix sur lui] enseignait ce qu’on appelle l’Unicité [At-Tawḥîd, dans le Coran] de Dieu Tout-Puissant. 
Ce seul fait suffit, par ailleurs, à démontrer que la conception d’un Dieu trinitaire n’était pas celle que Jésus [paix sur lui] enseignait à ses disciples.

Le rejet de l’Associationnisme [le Shirk, dans le Coran]
Le plus grand péché reste bien-sûr l’associationnisme, c’est-à-dire, le fait d’adorer un autre dieu que Dieu, l’Unique, celui d’Abraham [paix sur lui]. Jamais Jésus [paix sur lui] aurait pu commettre ce péché [5]. En effet, les pharisiens auraient trouvé une raison valable pour le dénoncer à l’autorité romaine.  
De plus, en lisant la Bible on peut s’apercevoir que Jésus [paix sur lui] n’a jamais revendiqué une quelconque divinité mais bien au contraire, il a plutôt revendiqué son humanité malgré les miracles qu’il pouvait faire de sa main : « Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j'entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » [6]
Ceci n’est qu’un aperçu, il existe d’autres versets bibliques prouvant que Jésus [paix sur lui] n’a jamais revendiqué être Dieu, l’Unique. [7]

Son modus vivendi 
Sa manière de prier 
Comment prétendre suivre Jésus [paix sur lui] et ne pas prier comme lui ? C’est inconcevable, c’est comme si je prétendais aimer ma mère et ne pas lui obéir – dans la mesure où je peux le faire. Il est vrai que tous les Prophètes se prosternaient lorsqu’ils priaient le Seigneur de l’Univers.
Que ce soit Abraham « Abraham tomba sur sa face ; il rit, et dit en son coeur : Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle ? Et Abraham dit à Dieu: Oh! qu'Ismaël vive devant ta face! » [8]  
ou Moïse et son frère Aaron [paix sur eux] lorsqu’ils jetèrent leur face contre terre : « Moïse et Aaron tombèrent sur leur visage, en présence de toute l'assemblée réunie des enfants d’Israël » [9]. 
Ainsi, comment pourrait-on imaginer que Jésus n’en fasse pas de même, lui qui se revendique de l’héritage d’Abraham [paix sur lui] et dit suivre la Loi comme nous l’avons vu ? Encore une fois, c’est inconcevable puisqu’on peut lire dans le Nouveau Testament ce qui suit : « Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » [10] 
Non seulement Jésus [paix sur lui] se prosternait devant Dieu tel un humble serviteur mais en plus il faisait ses ablutions avant chaque prière. 
Et comment ne serait-ce pas le cas alors qu’il suit et enseigne la Torah ? Ainsi ce que faisait Moïse [paix sur lui] il le faisait car un homme se prétendant Prophète et ne suivant pas le Livre du peuple pour lequel on l’a envoyé est un menteur. Personne n’aurait cru en Jésus [paix sur lui] s’il ne suivait pas la Loi de Moïse [paix sur lui]. C’est pourquoi on peut lire : « Moïse, Aaron et ses fils, s'y lavèrent les mains et les pieds ; entrèrent dans la tente d'assignation et qu'ils s'approchèrent de l'autel, ils se lavèrent, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse » [11]

L’aumône comme purification des péchés 
Avez-vous déjà vu un Prophète qui ne commande pas aux gens la charité ? Evidemment que non, les Prophètes incarnent la bonté, la bienfaisance, l’exemplarité, ce sont les meilleurs Hommes sur Terre. Ainsi on peut lire dans le Nouveau Testament : « Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car La charité couvre une multitude de péchés. » [12] 

elle permet d’expier les péchés. Le Prophète () a dit :«L’aumône efface les péchés comme l’eau éteint le feu »


Ses restrictions alimentaires
Le porc 
Pourquoi il est important de souligner que Jésus [paix sur lui] suivant la Torah ? Sûrement parce que dès lors que l’on admet cela, il est impossible d’imaginer que Jésus [paix sur lui] puisse faire une action contraire à la Loi de Moïse [paix sur lui]. Ainsi, quiconque dirait que Jésus [paix sur lui] mangeait du porc mentirait puisqu’il est écrit dans l’Ancien Testament : « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. » [13]

Les nourritures interdites
De la même manière, on peut dire que Jésus [paix sur lui] ne mangeait pas la nourriture de la bête trouvée morte [14] ni le sang d’une espèce animale [15] ni la nourriture sur laquelle le nom de Dieu n’a pas été prononcée [16]

L’alcool 
De plus, on peut affirmer que Jésus [paix sur lui] ne faisait pas ceci ou cela, même si aucune histoire à ce sujet n’est relatée dans les textes scripturaires, puisque tout le monde sait que Jésus [paix sur lui] n’a commis aucun péché durant son existence terrestre. 
Ainsi, j’affirme également que Jésus [paix sur lui] ne buvait pas d’alcool car l’alcool est prohibé dans l’Ancien Testament : « Ne vous enivrez pas de vin : c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit » [17]
Qui pourrait donc penser aujourd’hui que Jésus [paix sur lui] ait autorisé le fait de fumer ou de se droguer ? Personne, c’est inimaginable qu’un Prophète puisse ordonner le blâmable, dans la mesure où fumer ou se droguer est nuisible à la santé. Donc, on peut affirmer que Jésus [paix sur lui] ne fumait pas, et ne se droguait pas.

2/ Mouhammad  suivait la Torah 

● Mécroire en Jésus, la Torah et l’Evangile 
Quiconque prétend être musulman et n’a pas foi en Jésus [paix sur lui], comme le Prophète de Dieu, l’un des Ses rapprochés, comme le guérisseur de l’aveuglé né, le donneur de vie à l’oiseau fait avec de la glaise – tout cela par la permission de Dieu – ne l’est pas, en réalité. 
De même, quiconque prétend croire au Coran et ne croit pas en la Torah [18], révélation faite à Moïse [paix sur lui], les Psaumes [19], révélation faite à David [paix sur lui], l’Evangile [20], révélation faite à Jésus [paix sur lui], ne croit pas au Coran, en réalité. 
Ceci est l’enseignement de notre bien aimé Prophète Mouhammad ﷺ qu’il a transmis par le biais du Coran ! 
Ainsi, Mouhammad ﷺ suivait la Torah, car en elle il existe une lumière et un guide [18].

● 
Mouhammad  est similaire à Jésus [paix sur lui]
Le Prophète ﷺ jeunait, se prosternait pour prier, faisait ses ablutions, s’acquittait de l’aumône, ne buvait pas d’alcool, était circoncis, ne mangeait pas de porc, ne se droguait pas, adorait l’Unique Dieu, celui d’Abraham, d’Isaac et de Jacob [paix sur eux] à l’instar de Jésus [paix sur lui]. Ceci est indéniable et la grande majorité des Musulmans aujourd’hui, force de constater, n’ont pas abandonner les enseignements de Jésus et de Mouhammad [paix sur eux]

Suivre le Coran c’est suivre la Torah, les Psaumes et l’Evangile. 
La Torah, les Psaumes, l’Evangile et le Coran sont les messages divins que Dieu a transmis au fil des siècles à des communautés. L’accomplissement ultime des Ses messages est le Coran, qui vient finaliser, rectifier les mensonges à l’égard de Dieu et Ses Prophètes et élever Sa parole comme on peut lire dans le Coran : « Aujourd'hui j'ai parachevé pour vous votre religion, j'ai complété mon bienfait sur vous et j'ai agrée pour vous l'islam comme religion » [21].
J’en viens à la conclusion simple et logique que Dieu n’a jamais envoyé plusieurs religions. Les Prophètes ont toujours prêché le même message, à savoir l’Unicité de Dieu. Les Prophètes n’ont jamais parlé de Judaïsme ou de Christianisme. Non, ce sont des mots inventés qui n’apparaissent pas dans les Textes. La religion des Prophètes et Dieu est la soumission totale à Lui, c'est ce que Dieu a appelé « Islām » dans le Coran. C’est seulement lorsqu’Il révèle son dernier Message qu’Il  donne un nom spécifique à sa religion. 
Toujours étant, tous les Prophètes se sont toujours nommés « Soumis » [Musulmans] et cela depuis Abraham [paix sur lui] !
Ainsi, être musulman c’est être soumis à Dieu, c’est comme dit Jésus [paix sur lui] ne plus chercher à accomplir sa volonté mais celle du Seigneur de l’Univers « parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé » [6] 

Pour se purifier il faut prier et que sa prière soit valide la prière de nos jours nest plus valide a cause de labondon des ablutions par leglise cest un grave manquement a la purification helas jesus se purifier avec de l'eau et priez face contre terre comme moise

Ceux qui ont changé le culte l'ont fait sciement pour que votre corps ne se recharge pas en energie positive et lave ainsi votre aura et vos centres energetique cela meme qui ont planté la pierre dressée du diable au milieu  des brebis égaré pour que les prièrent aillent vers une fausse divinité phalique comme ceci ..pantée au milieu dune roue astrologique paienne pour corrompre l'enrgie des croyants

......

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◄ Exode 40:31 ►
Versets Parallèles
Louis Segond Bible

Moïse, Aaron et ses fils, s'y lavèrent les mains et les pieds;

Genèse 18:4
Concept des Versets


Permettez qu'on apporte un peu d'eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre.

 

Exode 40:30-31

Il plaça la cuve entre la tente d'assignation et l'autel, et il y mit de l'eau pour les ablutions; Moïse, Aaron et ses fils, s'y lavèrent les mains et les pieds;

(Exode 3 :5 ; Actes 7 :33)

« Et [Dieu] dit: n'approche point d'ici ; déchausse tes souliers de tes pieds, car le lieu où tu es arrêté, est une terre sainte.»


Et lorsque Jésus se rendit au jardin de Gethsémané pour implorer Dieu de le délivrer du piège que lui avaient tendu les Docteurs juifs et les Pharisiens, « il se prosterna le visage contre terre, priant, et disant : mon Père…»

Alaha Natarak (Dieu soit avec vous, en araméen)

 Je n’insinue pas que les Chrétiens ne jeûnent pas, ni prient pas, de s’acquittent pas de l’aumône. Non! Mais par contre, la majorité des Chrétiens ne voient pas la consommation du porc, de l’alcool ou l’absence de la circoncision – tradition d’Abraham – comme des péchés alors que Jésus [paix sur lui] les voyait ainsi. D’ailleurs mes parents, qui sont Chrétiens, savent que l’alcool est prohibé mais en boivent quand même. Les Chrétiens aujourd’hui adorent Jésus [paix sur lui] alors que Jésus [paix sur lui] adorait son Père. Pourquoi ne font-ils pas comme lui ? Parce qu’ils ne lisent pas la Bible mais écoutent l’Eglise. Jésus [paix sur lui] se prosternait pour prier à son Seigneur mais la majorité des Chrétiens ne considèrent pas la prosternation comme le moyen de se rappeler de Dieu, de Le louer et de Le glorifier. 
Comment continuer à dire que les Chrétiens suivent Jésus [paix sur lui] devant un tel fossé entre ses enseignements et les pratiques des Chrétiens d’aujourd’hui ? Enfin, je finirai par dire cette formule ; si chrétien signifie littéralement «petit Christ» ou «personne suivant les enseignements de Jésus» alors nous Musulmans, sommes fiers et honorés de dire que nous sommes plus chrétiens que les Chrétiens eux-mêmes. 

[1] Luc 2 : 21 Actes 7 : 8 Jean 7 : 22
[2] Lévitique 12 : 3
[3] Mathieu 5 : 17-18
[4] Marc 10 : 17-19
[5] Exode 20 : 2-5 ⎢Deutéronome 5 : 7-9
[6] Jean 5 : 30 
[7] Jean 14 : 28 ⎢Jean 10 : 29 ⎢Matthieu 12 : 28 ⎢Luc 11 : 20 ⎢Actes 2 : 21
[8] Genèse 17 : 17 

[9] Nombre 14 : 5
[10] Matthieu 26 : 39
[11] Exode 40 : 31-32 ⎢ Actes 21 : 26 
[12] 1 Pierre 4 : 8
[13] Lévitique 11 : 7-8 ⎢Deutéronome 14 : 8 ⎢Esaïe 65 : 2-5
[14] Levitique 17 : 15 ⎢Deutéronome 14 : 21
[15] Genèse 9 : 4 ⎢ Lévitique 17 : 14 ⎢Deutéronome 12 : 16 ⎢1 Samuel 14 : 33 ⎢Actes 15 : 29
[16] Actes 15 : 29 ⎢Apocalypse 2 : 14
[17] Éphésiens 5 : 18 ⎢Proverbes 20 : 1
[18] Coran 5 : 44 
[19] Coran 17 : 55 
[20] Coran 5 : 46 
[21] Coran 5 : 3 

 

Issâ-Masîh Ibn Ithnâyn

https://blogs.mediapart.fr/vdiprod/blog/170916/les-musulmans-sont-plus-chretiens-que-les-chretiens-eux-memes

28 octobre 2014

Pourquoi les athées sont-ils plus nombreux en France qu’ailleurs ?

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Atlantico : Selon une récente étude internationale de WIN/Gallup, la France serait le 4ème pays le plus athée au monde avec 29% de ses habitants qui se déclarent "athées convaincus" derrière la Chine, le Japon et la République tchèque. Comment expliquer cette caractéristique française ? Est-ce uniquement dû à notre passé révolutionnaire ?

 Jean-Sébastien Philippart : Il est certain que la volonté des Lumières de rejeter tout fondement religieux afin d’établir les principes fondamentaux d’une morale non confessionnelle et universelle constitue l’un des traits caractéristiques de l’"esprit" français. A cet égard, la laïcité "à la française" s’est toujours assimilée facilement à un combat en faveur de la liberté de conscience et de connaissance que toute religion semblerait menacer par nature.

Toutefois, il ne faut pas oublier qu’aux yeux d’une partie des Lumières, l’athéisme, certes moins meurtrier que le fanatisme religieux, devait être condamné pour cause d’immoralisme (l’athée n’étant pas jugé digne de foi). Alors que les Lumières défendaient la perfectibilité humaine — et donc admettaient une déchéance toujours possible de l’homme —, c’est au positivisme et au comtisme en particulier que l’esprit français doit l’idée assurée que la religion (l’"état théologique") constitue un moment dépassé par l'"état métaphysique", puis par l’"état positif" émanant des sciences les plus abstraites pour s’emparer ensuite des sciences humaines. Or Jules Ferry, dont on connaît l’importance dans la constitution de l’identité républicaine, fut le promoteur de cette doctrine. Pour lui, la science s’oppose désormais victorieusement à la religion dont les illusions théologiques ne tiennent plus debout. Si, aujourd’hui, le positivisme a été à son tour dénoncé à titre de mythologie (par les mêmes sciences qu’il a lui-même promues), son spectre ne cesse d’être efficient et explique selon moi que le phénomène perdure.   

Quels sont les autres facteurs politico-historiques et sociologiques qui nous différencient des pays "comparables" à la France ? 

L’explication tourne toujours autour du concept de laïcité que seuls des pays comme la France et les Pays-Bas ont inscrit dans leur constitution. Si la laïcité espagnole a ceci de commun avec le modèle français de présenter une déconfessionnalisation de l’Etat, les conditions dans lesquelles elle s’est opérée vont en donner une autre figure. Dans la mesure en effet où l’Eglise, par souci de réalisme, s’est montrée plutôt conciliante vis-à-vis du processus de sécularisation, elle jouit aujourd’hui encore en Espagne d’une grande liberté organisationnelle et d’expression. Comme l’Italie, l’Espagne reste sous un régime concordataire. Malgré le passé compromettant de l’Eglise de part et d’autre sur le plan politique (accords du Latran, appui au régime franquiste), les deux pays n’ont jamais véritablement remis en cause le rôle de la religion. Le catholicisme demeure la religion d’une grande majorité des italiens, tandis que l’Etat finance les écoles religieuses et maintient l’enseignement religieux dans les écoles publiques. Et face aux plaintes devant l’ostension d’un crucifix dans une classe, le Conseil d’Etat italien a souvent justifié son maintien par la valeur culturelle de l’objet. Il semble donc que l’enjeu soit le rapport au passé, en l’occurrence, à la religion historique. Il y a peut-être en France quelque chose du passé qui ne veut pas passer. Quant au Royaume-Uni, le concept de laïcité y paraît bien étranger. Pour des raisons historiques en effet, le chef d’Etat est gouverneur suprême de l’Eglise d’Angleterre tandis que le Parlement contrôle la doctrine, le culte et nomme le personnel dirigeant. Et paradoxalement, c’est au nom de cette union que l’Angleterre tolère l’expression des autres religions. 

Dans quelle mesure déclarer que l’on est "athée convaincu" relève-t-il d’une posture sociale plutôt que d’une conviction ? Ce chiffre reflète-t-il une réalité ? 

 L’athéisme est une forme de croyance : celle qui affirme que l’au-delà n’existe pas. Or dès le moment où elle s’exprime — et comment une affirmation pourrait-elle ne pas devoir s’exprimer ? —, la croyance tombe dans le domaine public et se confronte à d’autres convictions face auxquelles elle se maintient, se renforce ou se déforce. Mais il y a plusieurs manières d’être athée. L’athéisme peut se confondre avec le laïcisme (militant) comme il peut assumer pacifiquement l’héritage religieux en y reconnaissant des valeurs essentielles. Et de la même manière que des catholiques s’affirment aujourd’hui "non-pratiquants", on peut imaginer des athées non-pratiquants, c’est-à-dire ne cherchant pas à convaincre. Eu égard au contexte français évoqué plus haut et à la forte augmentation statistique (en 2005,  l’étude comptait 14% d’athées en France), je dirais qu’il doit y avoir une bonne part d’athéisme qui s’exprime ici en guise de conscience citoyenne. Devant notamment les affaires de pédophilies qui ont fortement sali l’Eglise et devant un islam qui ne fait pratiquement parler de lui que de manière négative, la posture athée s’impose comme un devoir contre la violence extrême dont peut être génératrice la religion. 

La France est-elle en avance ou en retard sur l’histoire ? Diriez-vous que le reste de l’Occident a déjà traversé cette étape d’athéisme ou qu’il va la traverser ?

Votre question est bien française en ce qu’elle suppose une marche linéaire de l’histoire à la manière positiviste. La synchronie nous révèle tout autre chose : un ensemble complexe de tensions. Le développement de l’islam, sans organisation véritable, oblige le christianisme en Europe à repenser les modalités de son affirmation au risque de diviser un peu plus les chrétiens ou de les agglomérer dans l’identitarisme. Face à ce retour du religieux, les progressistes montent au créneau et le besoin de laïcité se fait toujours plus pressant çà et là, mais en se confrontant par la même occasion à l’identité historique et culturelle du pays que ce besoin ne manque pas de réveiller. Tensions également entre les nations et les institutions européennes, lesquelles défendent une vision strictement contractuelle du lien social, au mépris de l’histoire et des histoires à travers lesquelles les hommes se reconnaissent les uns les autres. A cet égard, l’Europe ultra-libérale défendant un universalisme abstrait où les préférences de n’importe qui vaudraient les préférences de n’importe qui d’autre, dans les limites de la simple tolérance, cette Europe déracinée donc, réduite aux bruits et aux cris d’un gigantesque marché, rejoint les aspirations les plus progressistes. Toutes ces tensions se croisent et se recroisent en direction d’un avenir incertain…  

Propos recueillis par Jean-Baptiste Bonaventure 

L’athéisme est une pensée irrationnelle magique

 Ce constat de la contingence de l’univers et des choses créées, les sciences positives auxquelles notre société athée et les penseurs matérialises attachent tant d’importance [3], nous enseignent que l’Univers a commencé d’exister ; qu’il fut un temps où il n’existait pas ; un temps où tous les éléments matériels qui le composent, et qui seuls existent, puisque seule existe la matière, n’existaient pas. L’Univers, selon cette thèse, se serait donc donné l’être tout seul – puisque lui seul existe. C’est l’univers lui-même qui aurait provoqué le Big Bang. C’est l’univers lui-même qui aurait décidé un jour : « Tiens ? Je n’existe pas. Il faudrait quand même que j’existe. Donc : Big Bang ! et me voilà, j’existe ! »

Pour Karl Marx,

l’univers ne doit son existence qu’à lui-même…

Or ce petit scénario enfantin ne marche pas car il y a un problème, un tout petit problème en apparence mais immense dans ses conséquences, c’est que si un être était capable de se donner l’être à lui-même, cela voudrait dire qu’il existait déjà avant d’exister, ce qui logiquement est impossible. Et s’il existait déjà, il n’aurait pas eu besoin de se donner l’être qu’il possédait déjà. Autrement dit, si l’univers était le seul être, l’être unique et incréé, il devrait nécessairement être éternel et sans changement car un être unique et incréé qui commence d’exister est impensable, absurde. Pourtant ce que les astronomes nous apprennent aujourd’hui de l’univers c’est qu’il n’a pas toujours existé ; qu’il a eu un commencement –  ils nous donnent même approximativement son âge : environ 15 milliards d’années…On est donc conduit à affirmer contre toute raison, dans la perspective athée si l’on veut tenir à cette fable, la génération spontanée de l’univers puisque lui seul existe. L’univers s’est créé tout seul. Il n’a pas de géniteur. Il est l’être merveilleux qui se donne l’être à lui-même. Le seul qui soit capable d’une telle prouesse.

L’athéisme ne peut donc être considéré comme une opposition sérieuse aux métaphysiques croyantes. Non seulement l’athée ne démontre pas l’inexistence de Dieu, mais beaucoup plus gênant : il ne nous montre pas comment l’univers pourrait être ce qu’il est comme il est, sans Dieu. C’est pourtant le minimum qu’on serait en droit d’attendre de la part d’un interlocuteur non croyant ! Qu’il nous explique comment l’univers peut exister et évoluer comme il le fait sans Dieu ; qu’il remplace l’explication « Dieu » par une autre explication, au moins aussi satisfaisante sur le plan rationnel ! Il ne suffit pas de rejeter en bloc un système de pensée en le jugeant – hâtivement – non valide ; il faut encore proposer un autre système de pensée plus satisfaisant. C’est bien là le moindre. Détruire, tout le monde sait le faire. Mais rebâtir sur les ruines que l’on a soi-même provoquées, c’est une autre paire de manche ! Or, si les athées excellent dans l’art de chercher à détruire toute croyance religieuse, force est de constater qu’ils sont dans l’incapacité de proposer la moindre explication alternative à l’être du monde – sauf à verser dans le panthéisme ou dans l’irrationalisme.

L’athéisme n’existe donc pas sur le plan philosophique. Il a peut-être l’apparence de la philosophie – mais il n’en a pas la réalité, puisqu’un système philosophique, pour être valide, doit fournir à la raison humaine une réponse satisfaisante à l’être du monde – qui est la première des questions métaphysiques, celle dont tout le reste découle ! En rejetant la doctrine de la Création – au nom d’un athéisme radical arbitrairement proclamé – les philosophes matérialistes privent l’univers de toute raison d’être. Et comme l’univers n’a pas de raison d’être du tout, il devrait, pour bien faire, ne pas exister, pourtant le problème, c’est qu’il existe !

 

Conclusion

 Dire qu’il n’y a pas de Dieu revient à dire que l’univers possède les caractères de la divinité. Mais alors, si les mots ont un sens, nous ne sommes plus dans l’athéisme ; nous sommes dans le panthéisme. C’est donc aux athées de nous expliquer comment ce qui est contingent, mortel, dépendant a pu se donner l’existence ? Par quelle manière magique un être qui ne détient son être que d’un autre, et il en va pour les êtres vivants comme pour l’univers dans son ensemble, a-t-il bien pu se donner la vie à lui-même ? L’athéisme n’a donc aucun sens, et sa pseudo-rationnalité est une totale illusion.

C’est pourquoi, devant son impuissance à pouvoir rendre raison de l’existence du monde, l’athéisme aboutit fatalement à un barrage d’ordre dogmatique. Et quel est ce dogme ?  Un dogme païen : l’univers est divin !

 

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L’athéisme aboutit fatalement à un dogme païen : l’univers est divin !

 


Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-athees-sont-plus-nombreux-en-france-qu-ailleurs-jean-sebastien-philippart-737160.html#65OVLX8q9OWsch62.99
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24 novembre 2013

Satanisme :Le pape invoque Lucifer en plein culte au vatican

sabbat

Lors d'une aumelie au vatican en traduisant le discours nous avons trouvé que ce serment est une invocation pour leur maitre lucifer incroyable preuve de leur satanisme hypocrite que les chretiens tirent leur propre conclusion et qu'ils arretent l'apostasie et reviennent a prier Dieu sans intermediaire ni association qu'ils cessent d'appeler le pape mon pere Dieu seul merite ce titre raisonnez .

An 312 Constantin réunit le concile de Nicée : Apparaît la notion de génération divine : Jésus, fils de Dieu a été engendré dans le sein du père éternel et non pas créé ,La femme, relativement libre et émancipée sous l'empire romain verra progressivement son statut se transformer: L'Église considère (jusqu'à l'an 1000) la femme comme un déchet qui peut être battu, torturé, violé ou mis en esclavage. La femme n'a pas d'âme. Sources www.bible.chez-alice.fr: Encyclopædia Universalis,

An 312 Sous Constantin, l'Église décide d'utiliser le symbole de la croix emprunté aux égyptiens, à Mithra et à Tammouz. Hélène, la mère de l'empereur, réunit une commission de prêtres, ils ont une vision de l'emplacement du Golgotha qui se trouve, ça tombe bien, juste à l'emplacement d'un temple de Vénus. On détruit le temple et on trouve un tombeau taillé. Trois croix sont "découvertes" juste à coté: une sainte relique est née. L'Église se structure et se hiérarchise: le premier pape est mis en place ce qui est contraire d'ailleurs à la Bible: Matthieu 23-9: "Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ.". Source www.bible.chez-alice.fr:

320 L'Église de Rome fait correspondre la date de naissance de Jésus-Christ avec la naissance de Mithra, dieu qui était célébré le 25 décembre au solstice d'hiver. L'Eglise avait d'abord choisi le 6 janvier, le 28 mars, le 19 avril et le 20 mai avant de fixer le 25 décembre. Source www.bible.chez-alice.fr:

vers 380 St Jérôme écrite une lettre au pape Damase pour se plaindre des erreurs et des falsifications dans les évangiles. Cette lettre remet directement en cause le caractère "inspiré" ou divin" des évangiles puisqu'un de ses meilleurs adeptes reconnaît qu'elles sont truffées d'erreurs et de falsifications. Le pape Damase le charge de réviser les textes et d'écrire la vulgate. Source: BNF381 Concile de Constantinople : L'Esprit Saint est divin. C'est probablement pendant ce concile qu'on invente la croix chrétienne ainsi que la passion et la crucifixion. Mais pendant encore cinq siècles, Jésus sera représenté sur la croix en situation de triomphe, vêtu comme un roi, le regard brillant et visage serein. La représentation d'un Jésus supplicié sera beaucoup plus tardive.392 Le patriarche Théophile fait détruire le temple de Dyonisos à Alexandrie: avec lui, 200 000 volumes partent en fumée! en 394 les jeux d'Olympie (nos jeux olympiques actuels) sont supprimés par les chrétiens, il faudra attendre 1896 pour les revoir.

Vers 420 Apparition des premières représentations du christ crucifié sur une "croix "en forme de T. Les romains, pour crucifier leurs ennemis, utilisaient deux barres verticales terminées par une fourche (crux) sur lesquelles était posée une barre horizontale (patibulum) à laquelle on liait les mains du condamné qui était debout, sur le sol. Lorsque épuisé, le condamné fléchissait les genoux, la mort survenait au bout de deux ou trois jours par l'étouffement causé par le poids de la tête qui provoquait l'occlusion de la trachée. Les romains (ni personne d'autre d'ailleurs) n'ont jamais utilisé de croix semblables à la croix chrétienne pour leur supplice. Plus tard les romains ont utilisé parfois des croix grecques en X ou un pieu fourchu en Y ou même un simple pieu quand le bois manquait (le condamné était lié par les avant-bras). L'Eglise a commencé à représenter Jésus sur une croix en T au IVe siècle puis la croix a été allongée pour être mieux vu, on a ensuite rajouté un support pour les pieds puis les premières croix telles que nous les connaissons sont apparues au Ve siècle. Mais on retrouve des images de croix en T jusqu'au XVIe siècle. Source www.bible.chez-alice.fr: Frederik Tristan "Les premières images chrétiennes"

20 octobre 2013

Le pape Innocent III, inspirateur de la 4e Croisade des chrétiens contre les chrétiens

 

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La Quatrième Croisade fut la Croisade des chrétiens contre d'autres chrétiens. Ce ne fut plus une "guerre sainte" de la Croix contre le Croissant mais d'une Croix contre une autre Croix. C'est le pape Innocent III, inspirateur de la Croisade contre les chrétiens "hérétiques" Albigeois qui prêcha la Quatrième Croisade "contre les Infidèles". En réalité cette croisade fut dirigée par une coalition des Occidentaux avec les Marchands de Venise contre les chrétiens de Byzance, leurs concurrents commerciaux. Elle eut comme prélude le massacre des habitants de la ville hongroise de Zara, dont le pillage eut pour résultat que les coalisés s'entrégorgèrent pour le partage du butin. Il n'y a pas de preuve plus "flagrante" des "grands élans idéalistes" des croisés que cette Quatrième Croisade.
   Constantinople fut pour cette Croisade le théâtre de pillages, viols, massacres de chrétiens, incendies volontaires et profanation d'Autels d' Églises chrétiennes, sans précédant dans l'Histoire, comme écrit Sir Runciman. Voici en quels termes cet historien anglais exprime son indignation sur le comportement des croisés à la prise de la chrétienne Constantinople par d'autres chrétiens :

"La mise à sac de Constantinople est sans précédant dans l'Histoire. Durant neuf siècles la grande cité avait été la capitale de la Civilisation Chrétienne. Elle était pleine d'oeuvres d'art qui avaient survécu depuis la Grèce Antique et des chefs-d'oeuvre de ses exquis artisans. Les Vénitiens savaient apprécier en effet la valeur de ces choses. N'importe où ils le pouvaient, ils mettaient la main sur les trésors et les amenaient pour orner les squares, Églises et palais de leur Ville. Les Français et les Flamands étaient par contre remplis du désir de destruction. Ils se jetaient dans les rues en foule hurlante. Dans les maisons ils s'emparaient de tout ce qui étincelait, détruisant tout ce qu'ils ne pouvaient pas amener ; ne faisant de pause que pour assassiner, enlever des femmes ou défoncer des portes de caves à vin pour se rafraîchir. Pas plus les Monastères que les Églises ou les bibliothèques ne furent épargnées. Dans Sainte Sophie même (la célèbre Basilique) des soldats ivres arrachaient des livres sacrés, des icônes et des ornements, pour les piétiner. Pendant qu'ils buvaient dans les récipients de l'Autel, une prostituée s'assit sur le trône du Patriarche pour chanter des chansons françaises ribaudes. Des Nones étaient enlevées de leurs couvents. On entrait et détruisait aussi bien les palais que les chaumières. Des femmes et des enfants blessés gisaient mourant dans les rues. Les pillages et les effusions de sang durèrent pendant trois jours, jusqu'à ce que la vaste et jolie ville devint un abattoir. Même les Sarrasins auraient été plus miséricordieux s'était écrié l'historien Niketas, avec raison.
Tout cela se passa le lendemain du jour où les croisés s'emparèrent de la ville et en devinrent les maîtres absolus ; Constantinople avait capitulé sans conditions. Malgré cela, le Doge Dandolo et les Francs, après s'être déjà partagé les dépouilles de l'empire byzantin sans se battre entre eux , donnèrent à leur soldatesque le feu vert pour la mise à sac. Ils avaient pourtant eu toute la nuit pour méditer sur la façon de se comporter envers leurs frères en Jésus Christ qui gisaient sans défense à leurs pieds :
"Il n'y eut jamais plus grand crime contre l'Humanité que la Quatrième Croisade. Elle détruisit et dispersa tous les trésors du passé que Byzance avait entassé avec dévotion, et blessa mortellement une civilisation qui était encore active et grande."

 Ce fut cette IVème Croisade des "Chrétiens" qui anéantit l'Empire Byzantin et non Sultan Mehmet Fatih, qui, en 1453, ne donna que le coup de grâce. Jamais n'exista dans l'Histoire de l'Humanité une civilisation qui poussa sa soif de pillage au point de profaner ses propres Temples. L'Homme Blanc n'a-t-il pas mis à feu et à sang ce qui fut sa propre capitale spirituelle ? De même lorsqu'en 1527 la soldatesque du "Bouclier de la Santa Fé Catolica", Charles V, maltraita et mit en prison son Souverain Pontife Clément VII, viola les Nones et pilla les Églises de la Ville Eternelle ? Les hommes chargés par la Couronne d'Espagne de "christianiser" les Indiens n'ont-ils pas attaqué le 4 Mars 1530, à coup de lance, une procession de l'Église de Mexico défilant avec des Croix en Deuil et son évêque Fray D. Juan de Zumárraga à sa tête, pour protester contre les conquistadores de l'Antéchrist qui avaient prostitué en Amérique leur religion ? Et ces Croisés de la "Guerre Sainte" de l'Église-Maison de Sa Gracieuse Majesté Britannique, ces Drake, Hawkins et leurs bandes d'impitoyables pirates qui pillèrent et saccagèrent partout des Églises catholiques assassinant prêtres, femmes, enfants et vieillards pour mériter d'être anoblis par leur "Grande Reine Elizabeth" ?   Non, ils n'étaient ni Arabes, ni Mongols, ni Turcs, ni quelconques Asiates les créatures de l'Homme Blanc qui violèrent les fiancées du Christ dans leurs couvents à Constantinople. Un de ces Vandales, laissant son sabre (pour un instant), prit sa plume pour nous décrire lui-même, de sa main d'assassin, la mentalité et la "morale" de ses compères, ainsi que leur conception du christianisme occidentalisé . Geoffroi de Villehardouin, Maréchal de Champagne et Romania réunies, un des acteurs des massacres et mise à sac de Constantinople, à la fin du chapitre XII de sa Chronique , et après avoir énuméré les résidences que se choisirent les nobles chefs, écrit :

"le reste de l'armée s'éparpilla à travers la ville et gagna beaucoup de butin ; de si grande quantité que personne aurait pu estimer le montant de sa valeur. Il comprenait de l'or, de l'argent, des services de table, des pierres précieuses, du satin, de la soie, des manteaux de fourrures d'écureuil, de petit gris et d'hermine, et tout objet de choix que l'on puisse trouver sur cette terre. Geoffroi de Villehardouin déclare ici que, à sa connaissance, tant de butin n'a jamais été gagné en aucune cité depuis la création du monde.
   Chacun prit quartier où il lui avait plu, et il ne manquait pas des fines demeures en cette ville. Aussi les troupes des Croisés et des Vénitiens étaient installées comme il faut. Ils s'en réjouirent tous, et remercièrent Notre Seigneur pour l'honneur et la victoire que leur accorda ; de sorte que ceux qui avaient été pauvres vivaient maintenant dans la richesse et le luxe. Ils célébrèrent ainsi les Rameaux et Pâques suivantes avec des coeurs pleins de joie pour les faveurs dont Notre Seigneur et Sauveur les combla. Et ils peuvent Le louer, puisque toute leur armée, ne s'élevait pas à plus de vingt mille hommes, et avec Son aide ils conquirent quatre cents mille et plus ; et cela à la plus grande, la plus puissante, et la plus solidement fortifiée ville du. monde."

   Et tout cela "avec l'aide de Notre Seigneur et Sauveur". A quoi bon sans cela devenir chrétien si le Christ ne vous aide pas à tuer pour pouvoir vivre "dans la richesse et le luxe". Des "Grands Élans Idéalistes" comme dirait Louis Bréhier.
   Le Conquistador Bernal Diaz del Castillo, qui écrivit la Chronique de la prise de la Gran Tenotchtitlán, le fit avec plus de pudeur alors que les Aztèques n'étaient pas ses "frères en Jésus Christ". C'est pour cela que le chroniqueur byzantin Doucas (à l'occasion du siège de Constantinople en 1453 par le Sultan Mehmet Fatih) écrit :

"Si en ce moment un Ange était vraiment descendu du Ciel pour annoncer : 'acceptez le réunification des Églises et je chasserai l'ennemi de la ville', ils n'auraient quand même pas accepté ; ils auraient préféré être livrés aux Turcs plutôt qu'à l'Église de Rome."

   Ils ne pouvaient pas accepter de se soumettre à l'intolérance de Rome envers les "hérétiques" ou "schismatiques", sachant très bien qu'en Islam on gardait ses traditions et sa liberté de louer Dieu comme on l'entendait. Au sujet de la tolérance religieuse de l'Islam envers tous ses sujets, l'historien espagnol Americo CASTRO rappelle ce que fut l'occupation musulmane de l'Espagne durant huit siècles :

"Coexistence de chrétiens, maures et juifs ; modèle prestigieux de tolérance islamique."

   Aujourd'hui un théologien anglais confirme le chroniqueur byzantin Doucas, cité ci-haut, en écrivant au sujet de la prise de Constantinople en 1455 par les Turcs :

 

"Ce n'était pas un changement facile, mais les Turcs le rendirent moins dur eux-mêmes, car ils traitèrent leurs sujets chrétiens avec une remarquable générosité. Les mahométans du 15e siècle étaient de loin plus tolérants envers les chrétiens, que les chrétiens occidentaux l'étaient entre eux."

On est en droit de se demander où certains historiens ont été cherché leurs informations sur les Églises chrétiennes persécutées par les Turcs, pour justifier les Croisades dites "libératrices".
   En préférant "plutôt le Turc que le pape"  les Grecs de Byzance, pour une fois dans leur Histoire, ont su faire l'unanimité dans leurs rangs, et ils la firent avec clairvoyance. Les Turcs se comportèrent toujours sur le terrain religieux comme culturel le plus libéralement du monde envers toute sorte de chrétiens ou Juifs. Ce ne fut jamais le cas des Génois, Catalans, Vénitiens ou Francs. Les Turcs étaient particulièrement admirateurs de la culture hellénistique. Le mot turc effendi  est un titre de noblesse que l'on donnait à un lettré seulement, à quelque classe sociale qu'il appartienne. Ce mot est dérivé du grec "Aphthendis", seigneur...
   Il n'est donc pas étonnant que les chrétiens d'Orient préférèrent vivre plutôt sous la domination turque que sous celle des "Frangui", comme Alexandre Nevski, le père de la patrie russe, avait préféré se soumettre au tribut des Tatars Mahométans plutôt que de se laisser envahir par les Chevaliers de l'Ordre Teutonique Allemand. Un détail additionnel au sujet de ces chevaliers autant affamés d'ESPACE VITAL (notion qui réapparut sous Hitler) que les croisés : ils y allaient avec la bénédiction d'Innocent IV. Car, quoique depuis Innocent III jusqu'à Innocent IV trois papes avaient occupé le Saint Siège, l'écrasement par les armes du christianisme "schismatique" russe restait le complément de la mise à sac précédée de carnage à Constantinople en 1204.
   Mais il n'y a pas eu que les Grecs pour préférer les Turcs aux Occidentaux. Il n'y a pas eu qu'Alexandre Nevski pour préférer devenir tributaire des Tatares musulmans, plutôt que de laisser envahir son pays par les Chevaliers allemands envoyés par Innocent IV. Les Chrétiens coptes d'Ethiopie eurent aussi leur choix à faire entre les missionnaires portugais et leurs bonnes relations avec les Arabes. Ils n'hésitèrent pas, heureusement pour eux, à expulser plutôt cette avant garde catéchiste au service du roi marchand d'épices Manuel 1er du Portugal, appelé Le Fortuné pour avoir fait fortune avec les épices que lui amena la soldatesque de Vasco da Gama. L'idole de ces missionnaires et de TOUT l'Occident, Vasco da Gama, fut ce monstre qui, en 1502, fit un ORADOUR-SUR-GLANE flottant (Hitler n'a rien inventé) des occupants d'un navire plein de pèlerins musulmans de retour de La Mecque pour montrer aux "Infidèles" la miséricorde "chrétienne".
   Tant les Chrétiens de Russie que ceux de l'Orient, après l'expérience des Croisades, préférèrent toujours avoir affaire aux Musulmans qu'aux "Chrétiens de l'Occident". Runciman en cite des très nombreux exemples :

 

"Le Patriarche de Jérusalem écrivait à son collègue de Constantinople : 'Ils (les Musulmans) sont justes, n'usent pas d'injustice et ne nous font pas violence.'."
"En Juin 1104 les habitants Arméniens d'Artah livrèrent leur ville aux Musulmans, enchantés d'échapper à la Tyrannie d'Antioche (Principauté franque de Bohémond)."

   Retombés de nouveau sous la Tyrannie des Occidentaux,

"Ils (les Chrétiens d'Antioche) se remémoraient avec nostalgie des temps où sous le juste gouvernement des Musulmans, ils pouvaient exercer leur Culte comme ils l'entendaient."

   Et résultat du "christianisme" des Occidentaux, à la cinquième Croisade, deux cents ans après la première,

 

"Les nouvelles de Palestine n'étaient pas encourageantes. Jacques de Vitry, qui y avait été envoyé comme évêque d'Acre, fit une relation amère de ce qu'il y avait trouvé en arrivant. Les Chrétiens d'Orient haïssaient les Latins et auraient préféré la domination musulmane."
http://www.basile-y.com/islam/isl2f.html
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