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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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20 août 2014

Les sociétés secrètes et le Carbonarisme

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The Paradise, Salvatore Di Giovanna, 2008. Huiles sur toile et sur bois visionnaires surréalistes réalisées avec les techniques des maitres anciens.

 

En 1946, Husson (sous le nomen de Geoffroy de Charnay) publie la Synarchie politique dans laquelle il distingue 3 catégories de sociétés secrètes :

  1. Les sociétés secrètes "inférieures" : ce sont les sociétés publiques telles la FM bleue, la Société Théosophique, les groupuscules extrèmistes politiques...On retrouve dans ces sociétés les militants de base, souvent sincères et désinteressés. Ce sont des viviers dans lesquels on puisera les "gros poissons" pour les mener vers d'autres cercles plus élevés. Ces sociétés représentent un paravent et , si besoin est, un bouclier pour les vrais initiés.
  2. Les sociétés de cadres ou intermédiaires : ce sont des sociétés authentiquement secrètes car elles ne sont connues que par un cercle restreint de personnes. Les membres en sont cooptés et doivent se soumettre entièrement à l'autorité de la société. On peut citer le martinisme et les Illuminés de Bavière. Ces sociétés contrôlent, ou tentent de contrôler les rouages de l'état. De plus, elles jouent un rôle de gestion et d'exécution.
  3. Les sociétés secrètes "supérieures" : elles sont totalement secrètes, ignorées des sociétés inférieures et contrôlent les sociétés intermédiaires. Leurs buts sont la domination du monde et la réalisation d'objectifs qui nous sont inconnnus.

L'Initiation

"Pour arriver à l'initiation, il faut s'enfoncer au plus profond de soi" Louis-Claude de Saint-Martin

Selon Gurdieff, l'homme ordinaire est constamment dans un état d'inconscience analogue au sommeil, il n'est qu'une machine qui ne contrôle ni ses actes ni ses pensées. Pour s'éveiller, il faut comprendre que l'on ne sait rien de soi-même et que le rappel de soi est la première étape vers le véritable éveil.

Gurdieff classe les hommes en quatre groupes :

  1. le cercle intérieur qui réunit les humains éveillés
  2. le cercle mésotérique qui regroupe les humains "théoriquement" éveillés
  3. le cercle exotérique qui regroupe les humains qui se réveillent
  4. le cercle extérieur qui regroupe les humains endormis

Où nous classons-nous ? Où vous classez-vous ?


Les règles d'Alynski

En 1970, Saul Alynski, provocateur hippy, publiait un manuel énonçant des règles tactiques pour survivre en société ou pour la combattre :

  1. le pouvoir n'est pas ce que l'on a mais ce que les autres croient que l'on a
  2. il faut sortir du champ d'expérience de son adversaire, il faut inventer de nouveaux terrains de lutte
  3. il faut combattre son ennemi avec ses propres armes. Utiliser les éléments de son propre livre de référence pour l'attaquer
  4. l'humour est l'arme la plus efficace, si on ridiculise ou si on pousse son adversaire à se ridiculiser, il lui est plus difficile de se battre
  5. une tactique ne doit jamais devenir une routine
  6. il faut maintenir l'adversaire en état de défense
  7. ne jamais bluffer si on n'est pas capable de passer aux actes
  8. les handicaps apparents peuvent devenir des atouts
  9. si l'on obtient la victoire, il faut être capable de l'assurer et d'occuper le terrain durablement. Sinon, il vaut mieux abandonner
  10. il faut focaliser sa cible et ne plus en changer durant la bataille. Ne jamais courir deux lièvres à la fois.

Buonarroti Philippe (1761-1837)

Buonarroti Né à Pise d’une noble famille toscane , Philippe Buonarroti fait à l’université de Pise de bonnes études littéraires et juridiques. Fervent admirateur de Rousseau, il publie un journal, Gazetta universale , ce qui le fait attentivement surveiller par la police toscane. Franc-maçon, il est affilié aux Illuminés de Bavière. Enthousiasmé par la Révolution, il accourt en France et va propager l’esprit révolutionnaire en Corse ; expulsé de Corse, il se rend en Toscane (où il est emprisonné quelque temps) ; il retourne en Corse et se retrouve à Paris en 1793 après la victoire des paolistes. Robespierre, qui l’estime et l’admet parmi ses familiers, le charge de former des agitateurs révolutionnaires pour l’Italie ; les militants qu’il forme dans une sorte d’école de cadres à la frontière de Nice prouveront leur valeur dans les années suivantes.

Arrêté à Menton comme robespierriste après le 9-Thermidor, transféré à Paris, Buonarroti se lie en prison avec Babeuf ; le premier croit en l’Être suprême avec ferveur et continue à vénérer l’Incorruptible ; le second, antirobespierriste de longue date, a applaudi à la chute du tyran et fait profession d’athéisme. Les deux hommes deviennent pourtant inséparables ; ensemble ils seront l’âme de cette conspiration que le vieux Buonarroti retracera en un ouvrage désormais classique : Histoire de la Conspiration de l’égalité (1828). Ils sont arrêtés le même jour par la police de Carnot ; condamné à la déportation, Buonarroti voit sa peine commuée en de nombreuses années de détention puis de résidence surveillée. En 1806, Fouché, qui continue de protéger les babouvistes, obtient pour lui le droit de se fixer à Genève ; Buonarroti y retrouve le jeune frère de Marat et y commence une nouvelle activité clandestine de révolutionnaire.

Les trente dernières années de sa vie ne sont ni les moins étonnantes ni les moins fécondes. Sous le couvert de la franc-maçonnerie (il fonde successivement entre autres les loges des Sublimes Maîtres Parfaits et de la Charbonnerie française), il organise sans relâche des réseaux de sociétés secrètes à travers la France et l’Italie, et même à travers toute l’Europe, sans jamais perdre de vue l’idéal babouviste du communisme égalitaire. Trait d’union entre l’Italie et la France, trait d’union entre la révolution démocratique de Robespierre et la révolution sociale de Babeuf, trait d’union entre l’ancienne maçonnerie des Lumières et le carbonarisme dont il est l’un des créateurs et des chefs secrets, trait d’union entre la révolution du XVIIIe siècle et celle du XIXe (sa rencontre exercera une influence décisive sur le jeune Blanqui, de l’aveu de ce dernier), Buonarroti est le type même de ces semi-obscurs qui rendent possible un grand avenir. Changeant de séjour au gré des curiosités policières qu’il vaut mieux déjouer, passant de Genève à Bruxelles et de Bruxelles à Paris (où il mourra), il est en outre le premier à inaugurer vraiment ce type de métier que le XXe siècle nous rendra familier : celui du révolutionnaire professionnel.

Les recommandations de Buonarroti :

  1. pousser le pouvoir à des répressions iniques qui soulèveront le peuple
  2. utiliser les sociétés secrètes existantes pour sélectionner et forger des révolutionnaires
  3. dérouter la police politique, démasquer les mouchards en multipliant les sociétés secrètes protéiformes. Intoxiquer le pouvoir
  4. laisser dans l'ombre les vrai dirigeants des sociétés secrètes
  5. après la révolution ne confier le pouvoir au peuple qu'après l'avoir éduqué

 

 

Le carbonarisme est une société secrète qui s’est répandue dans divers états européens au début du XIXème siècle. Dissimulée derrière le compagnonnage artisanal des producteurs de charbon de bois, la charbonnerie se fondra dans certaines loges maçonniques. Elle comportait neuf degrés et était cloisonnée en ventes regroupées en ventes mères.

 En France, le carbonarisme sera implanté par Benjamin Buchez qui sera à l’origine de la Société Diablement Philosophique. En 1818, celle-ci est transformée en loge maçonnique sous le vocable des Amis de la Vérité. L’année 1833 voit, sous la direction de Buonarroti, la création de la Charbonnerie Démocratique Universelle à Bruxelles. Elle était en correspondance avec la Societa Dei Veri Italiani d’inspiration babouviste. Le vocable de vente sera remplacé par celui de « phalanges », celles-ci avaient, souvent, sous leur direction occulte des loges de Misraïm. Le plus haut degré connu de cette société secrète est le « Frère de la Racine ».

 Parmi les couvertures de la charbonnerie on peut citer tout d’abord les réseaux de conspirateurs connus sous les noms de « Philadelpes » et d’ »Adelphes » Les Philadelphes sont issus d’une résurgence des Illuminés de Bavière. Leur programme est voisin de ceux-ci et des Égaux de Babeuf. Les Adelphes et Philadelphes étaient coiffés par une autre société secrète : le Grand Firmament, qui se subdivisait en Églises, Synodes et Académies.

 Parmi les couvertures de la charbonnerie, il faut citer les Familles et les Saisons. Les Familles comptaient 5 initiés dirigés par un Chef de Famille. A une certaine époque, la société des Familles se scinda en deux groupes : la société des Saisons et les Phalanges Démocratiques. La société des Saisons se subdivisait en Semaines qui regroupaient 6 hommes et un chef. Quatre semaines formaient un Mois (comptant 28 initiés et un chef). Trois Mois constituaient une Saison et quatre Saisons formaient une Année. Il existait au moins trois Années dirigées par Blanqui, Barbes et Martin Bernard. Les Phalanges Démocratiques étaient dirigées par Mathieu D’Épinal, Pornin et Vilcocq. Leur programme : abolition de la propriété et de la famille, communauté des femmes, éducation gratuite, destruction des objets de luxe, dictature populaire…

« Le carbonarisme, lui, est un groupement de révolutionnaires français et italiens utilisant le secret, le serment et le corpus symbolique de la passion du Christ pour lier entre eux des individus de milieux hétérogènes qui se vouent à l’instauration de la république empêchée par Bonaparte. » (Martine Watrelot, « Le rabot et la plume. Le Compagnonnage littéraire au temps du romantisme populaire, Thèse de doctorat en littérature », Revue d’histoire du XIXe siècle, URL : http://rh19.revues.org/index293.html)

Les Quatre Sergents de La Rochelle.

 Les Quatre Sergents de La Rochelle

Les Quatre Sergents de La Rochelle

La Charbonnerie se répandit en France vers 1818. De type politique, elle s’opposa à la Restauration de la Monarchie. Très active de 1820 à 1823, elle se signale notamment lors de l’affaire des quatre sergents de La Rochelle (Bories, Pommier, Raoulx et Goubin, âgés respectivement de 26, 25, 24 et 20 ans), jeunes soldats français accusés sous la Restauration d’avoir voulu renverser la monarchie  Ils avaient fondé leur vente au sein du 45e régiment d’infanterie en garnison à Paris. Ce régiment suspect aux yeux du pouvoir sera transféré à La Rochelle, les jeunes imprudents seront dénoncés, arrêtés, mis en jugement et guillotinés en 1822.

Honoré de Balzac évoque leur souvenir dans La Peau de chagrin, Les Employés ou la Femme supérieure, ainsi que dans La Rabouilleuse:

« …la conspiration jugée, fut, comme on sait, la dernière tentative de l’ancienne armée contre les Bourbons, car le procès des sergents de La Rochelle appartint à un autre ordre d’idées. A partir de 1822, éclairés par le sort de la conspiration du 19 août 1820, par les affaires Berton et Caron, les militaires se contentèrent d’attendre les événements. Cette dernière conspiration, la cadette de celle du 19 août, fut la même, reprise avec de meilleurs éléments. Comme l’autre, elle resta complètement inconnue au Gouvernement royal. Encore une fois découverts, les conspirateurs eurent l’esprit de réduire leur vaste entreprise aux proportions mesquines d’un complot de caserne. Cette conspiration, à laquelle adhéraient plusieurs régiments de cavalerie, d’infanterie et d’artillerie, avait le nord de la France pour foyer. On devait prendre d’un seul coup les places fortes de la frontière. En cas de succès, les traités de 1815 eussent été brisés par une fédération subite de la Belgique, enlevée à la Sainte-Alliance, grâce à un pacte militaire fait entre soldats. Deux trônes s’abîmaient en un moment dans ce rapide ouragan. Au lieu de ce formidable plan conçu par de fortes têtes, et dans lequel trempaient bien des personnages, on ne livra qu’un détail à la Cour des Pairs. ».

L’Alta Vendita.

Le document La Formation Permanente de la Alta Vendita (Haute Vente) dressait un plan d’infiltration et de corruption de l’Église catholique. Ces papiers tombèrent entre les mains de Grégoire XVI. Ce document fut publié à la requête du Pape Pie IX par Jacques Crétineau-Joly dans son livre: L’Eglise Romaine en face de la Révolution en 1859. Après cette affaire, l’abbé George Dillon dénoncera les liens entre la Franc-maçonnerie et les carbonari et contribuera à populariser le thème de la Haute Vente dans l’espace anglophone. Parmi les documents mis à la disposition de Crétineau-Joly pour écrire son livre figure une lettre d’un membre de la Haute-Vente, nommé Piccolo-Tigre, fondateur lui-même d’une Vente, qui écrivait à ses membre le 18 janvier 1922 des instructions sur les moyens à prendre pour racoler des membres importants [Paul Copin-Albancelli, Le drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908, p.56-57].

Carbonarisme à la française.

Dans l’Histoire de dix ans, Louis Blanc s’exprime sur la naissance de la Charbonnerie française :

« Le 1er mai 1821, trois jeunes gens, messieurs Bazard, Flottard et Buchez, se trouvaient assis devant une table ronde, rue Copeau. Ce fut des méditations de ces trois hommes inconnus, et dans ce quartier, l’un des plus pauvres de la capitale, que naquit cette Charbonnerie qui, quelques mois après, embrasait la France.

« Les troubles de juin 1820 avaient eu pour aboutissement la conspiration militaire du 19 août, conspiration étouffée la veille même du combat. Le coup frappé sur les conspirateurs avait retenti dans la loge des Amis de la Vérité dont les principaux membres se dispersèrent. Messieurs Joubert et Duguied partirent pour l’Italie. Naples était en pleine révolution. Les deux jeunes Français offrirent leurs services et ne durent qu’à la protection de cinq membres du gouvernement napolitain l’honneur de jouer leur tête dans cette entreprise. On sait de quelle sorte avorta cette révolution, et avec quelle triste rapidité l’armée autrichienne démentit les brillantes prédictions du général Foy. Duguied revint à Paris, portant sous son habit le ruban tricolore, insigne du grade qu’il avait reçu dans la Charbonnerie italienne. Monsieur Flottard apprit de son ami les détails de cette initiation à des pratiques jusqu’alors ignorées en France. Il en parla au conseil maçonnique des Amis de la Vérité, et les sept membres dont le conseil se composait résolurent de fonder la Charbonnerie française, après s’être juré l’un à l’autre de garder inviolablement ce redoutable secret.

« Messieurs Limpérani et Duguied furent chargés de traduire les règlements que ce dernier avait rapportés de son voyage. Ils étaient merveilleusement appropriés au caractère italien, mais peu propres à devenir en France un code à l’usage des conspirateurs. La pensée qu’ils exprimaient était essentiellement religieuse, mystique même. Les carbonari n’y étaient considérés que comme la partie militante de la Franc-Maçonnerie, que comme une armée dévouée au Christ, le patriote par excellence. On dut songer à des modifications; et messieurs Buchez, Bazard et Flottard furent choisis pour préparer les bases d’une organisation plus savante.

« La pensée dominante de l’association n’avait rien de précis, de déterminé: les considérants, tels que messieurs Buchez, Bazard et Flottard les rédigèrent, se réduisaient à ceci: Attendu que force n’est pas droit, et que les Bourbons ont été ramenés par l’étranger, les Charbonniers s’associent pour rendre à la nation française le libre exercice du droit qu’elle a de choisir le gouvernement qui lui convient. C’était décréter la souveraineté nationale sans la définir. Mais plus la formule était vague, mieux elle répondait à la diversité de la haine et des ressentiments. On allait donc conspirer sur une échelle immense, avec une immense ardeur, et cela sans idée d’avenir, sans études préalables, au gré de toutes les passions capricieuses.

« Il fut convenu qu’autour d’une association « mère », appelée la Haute Vente, on formerait sous le nom de Ventes centrales, d’autres associations, au-dessous desquelles agiraient des Ventes particulières. On fixa le nombre des membres à vingt par association, pour échapper au code pénal. La Haute Vente fut originairement composée des sept fondateurs de la Charbonnerie: Bazard, Flottard, Buchez, Duguied, Carriol, Joubert et Limpérani. Elle se recrutait elle-même.

« Pour former les Ventes centrales, on adopta le mode suivant: deux membres de la Haute Vente s’adjoignaient un tiers sans lui faire confidence de leur qualité et ils le nommaient président de la Vente future, en y prenant eux-mêmes, l’un le titre de député, l’autre celui de censeur. La mission du député était de correspondre avec l’association supérieure, et celle du censeur de contrôler la marche de l’association secondaire. La Haute Vente devenait par ce moyen, comme le cerveau de chacune des Ventes qu’elle créait, tout en restant, vis-à-vis d’elles, maîtresse de son secret et de ses actes.

« Les Ventes particulières n’étaient qu’une subdivision administrative, ayant pour but d’éviter la complication que les progrès de la Charbonnerie pourraient amener dans les rapports entre la Haute Vente et les députés des Ventes centrales. Du reste, de même que celles-ci procédaient de la société mère, de même les sociétés inférieures procédaient des sociétés secondaires. Il y avait dans ces combinaisons une admirable élasticité. Bientôt les Ventes se multiplièrent à l’infini.

« On avait bien prévu l’impossibilité de déjouer complètement les efforts de la police: pour en diminuer l’importance, on convint que les Ventes agiraient en commun, sans cependant se connaître les unes les autres, et de manière à ce que la police ne pût, en pénétrant dans la Haute Vente, saisir tout l’ensemble de l’organisation. Il fut conséquemment interdit à tout Charbonnier appartenant à une Vente de chercher à s’introduire dans une autre. Cette interdiction était sanctionnée par la peine de mort.

« Les fondateurs de la Charbonnerie avaient compté sur l’appui des troupes. De là l’organisation double donnée à la Charbonnerie. Chaque Vente fut soumise à une hiérarchie militaire, parallèle à la hiérarchie civile. À côté de la Charbonnerie de la Haute Vente, des Ventes centrales, des Ventes particulières, il y eut la légion, les cohortes, les centuries, les manipules. Quand la Charbonnerie agissait civilement, la hiérarchie militaire était comme non avenue; quand elle agissait militairement, la hiérarchie civile disparaissait. Indépendamment de la force qui résultait du jeu de ces deux pouvoirs et de leur gouvernement alternatif, il y avait, dans les dénominations qu’ils nécessitaient, un moyen de faire perdre à la police les traces de la conspiration.

« Les devoirs des Charbonniers étaient d’avoir un fusil et cinquante cartouches, d’être prêt à se dévouer, d’obéir aveuglément aux ordres des chefs inconnus.

« Ainsi constituée, la Charbonnerie s’étendit en fort peu de temps dans tous les quartiers de la capitale. Elle envahit toutes les écoles. Je ne sais quel feu pénétrant circula dans les veines de la jeunesse. Les membres de chaque Vente se reconnaissaient à des signes particuliers, et l’on passait des revues mystérieuses. Des inspecteurs furent chargés dans plusieurs Ventes de veiller à ce que nul ne se dispensât d’avoir des cartouches et un fusil. Les affiliés s’exerçaient dans leur demeure au maniement des armes; plus d’une fois l’on fit l’exercice sur un parquet recouvert de paille. Et pendant que cette singulière conspiration s’étendait, protégée par une discrétion sans exemple, et nouant autour de la société mille insensibles liens, le gouvernement s’endormait dans l’ombre!

« Les fondateurs de la Charbonnerie, on l’a vu, étaient des jeunes gens obscurs, sans position officielle, sans influence reconnue. Quand il fut question pour eux d’agrandir leur oeuvre et de jeter sur la France entière le réseau dont ils avaient enveloppé tout Paris, ils se recueillirent et se défièrent d’eux-mêmes. Il existait alors un comité parlementaire dont monsieur de Lafayette faisait partie. Lié intimement avec le général, Bazard demanda un jour à ses amis l’autorisation de lui confier le secret de leurs efforts. Les objections ne pouvaient manquer: pourquoi cette confidence que le caractère facile de Lafayette rendait pleine d’inconvénients et de périls? S’il consentait à entrer dans la Charbonnerie, et à y porter, ainsi que tous, sa tête comme enjeu, à la bonne heure! Lafayette, averti, n’hésita pas; il entra dans la Haute Vente, et parmi ses collègues de la Chambre, les plus hardis le suivirent. Les directeurs de la Charbonnerie se trompaient s’ils jugeaient cette adjonction indispensable. Les Charbonniers, ayant toujours ignoré de quelle main partait l’impulsion qui leur était donnée, n’avaient jamais cru qu’obéir qu’à ces mêmes notabilités libérales, tardivement appelées au partage d’un ténébreux pouvoir. La présence effective de ces hauts personnages dans la Haute Vente n’ajoutait rien à l’effet moral qu’avait jusqu’alors produit leur présence supposée. Quand à la portée de ce qu’ils pourraient ou oseraient, c’était le secret de l’avenir. »

LE CHANT DES ÉGAUX :

 Chant de ralliement au Club du Panthéon sous le Directoire.

PREMIER COUPLET

Un code infâme a trop longtemps

Asservi les hommes aux hommes.

Tombe le règne des brigands !

REFRAIN

Réveillez-vous à notre voix

Et sortez de la nuit profonde.

Peuple ! Ressaisissez vos droits :

Le soleil luit pour tout le monde !

DEUXIÈME COUPLET

Tu nous créas pour être égaux,

Nature, ô bienfaisante mère !

Pourquoi des biens et des travaux

L’inégalité meurtrière ?

TROISIÈME COUPLET

Pourquoi mille esclaves rampant

Autour de quatre ou cinq despotes ?

Pourquoi des petits et des grands ?

Levez-vous, braves sans-culottes !

Drapeau carbonari

Drapeau carbonari

Spartakus FreeMann, issu de Morgane’s World.

 

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14 juillet 2014

Gurdjieff sur les pièges de divers enseignements spirituels et développement personnel .

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Extrait de Gurdjieff parle à ses élèves, par G.I. Gurdjieff, p. 71

(Emphases et [commentaires] Zone-7)

 

(…) le développement de soi. Voyons un peu comment les choses se présentent ici. Il va de soi que, livré à lui-même, un homme ne peut pas apprendre de son petit doigt comment se développer lui-même, et encore moins ce qu’il doit au juste développer.

Pourtant peu à peu, en rencontrant des gens qui cherchent, en leur parlant, en lisant des livres sur le développement de soi, il se trouve attiré dans la sphère de ces questions.

Mais que va-t-il donc y trouver ? D’abord un abîme de charlatanisme éhonté, entièrement basé sur l’avidité, le désir de se faire une vie facile en mystifiant les gens crédules qui cherchent à sortir de leur impuissance spirituelle.

[Zone-7 : Un exemple flagrant parmi tant d'autres : Le Secret]et loi d'attraction

Avant qu’il ait appris à séparer le bon grain de l’ivraie, il s’écoulera beaucoup de temps, pendant lequel son besoin de découvrir la vérité risque de vaciller et de s’éteindre, ou de se pervertir. Privé de son flair, il peut alors se laisser entraîner dans un labyrinthe qui débouche tout droit sur les cornes du diable. Si l’homme parvient à se tirer de ce premier bourbier, il risque de tomber dans un nouveau marécage, celui de la pseudo-connaissance.

La vérité lui sera servie sous une forme si vague et si indigeste qu’elle produira l’impression d’un délire pathologique. On lui indiquera la manière de développer des pouvoirs et des capacités cachés qui, on le lui promet, à condition qu’il persévère, lui donneront sans trop de mal la puissance et la domination sur tout, aussi bien sur les créatures animées que sur la matière inerte et sur les éléments. Tous ces systèmes fondés sur les théories les plus diverses sont extraordinairement séduisants, sans doute en raison même de leur caractère vague. Ils attirent tout particulièrement les personnes « semi-éduquées », à moitié instruites en matière de connaissance positive.

Étant donné que la plupart des questions étudiées du point de vue des théories occultes ou ésotériques dépassent les limites des notions accessibles à la science moderne, ces théories considèrent celle-ci de haut. Si bien que, tout en rendant justice à la science positive, elles minimisent par ailleurs son importance et laissent entendre que la science est un échec, et bien pis encore. (…)

Mais il est une chose importante que l’étude de ces théories ne donne pas : elle n’engendre pas l’objectivité en matière de connaissance, encore moins que la science elle-même. Elle tend à embrumer le cerveau de l’homme et à diminuer sa capacité à raisonner et penser sainement, le conduisant à un déséquilibre mental. Tel est l’effet de ces théories sur l’homme à demi éduqué qui les prend pour d’authentiques révélations. D’ailleurs, leur action n’est pas tellement différente sur les savants eux-mêmes lorsqu’ils ont été touchés, si légèrement que ce soit, par le poison de l’insatisfaction des choses telles qu’elles existent.

[Zone-7 : Ceci est un concept de la plus haute importance : le poison de l'insatisfaction des choses telles qu'elles existent. C'est une autre façon d'exprimer le détachement si cher à bien des systèmes de pensées et philosophies. Certes, nous voulons tous "changer le monde", en éradiquer la souffrance, les guerres, etc., mais il nous vient rarement à l'esprit que toutes ces choses ont une raison d'être, elles sont comme elles sont - et ce, avec ou sans notre accord - et qu'il serait beaucoup plus important de comprendre ces raisons plutôt que de faire croisade contre des moulins à vent.]

Notre machine-à-penser a la propriété d’être persuadée de tout ce que vous voudrez, pour peu qu’elle soit influencée de façon répétée et persistante dans la direction voulue. Une chose qui peut, au départ, sembler absurde finira par paraître rationnelle pourvu qu’on la répète avec une insistance et une conviction suffisantes. Un certain type d’homme redira des phrases toutes faites qui lui sont restées dans l’esprit, un autre ira chercher des preuves et des paradoxes sophistiqués pour justifier ses assertions. Tous deux sont également à plaindre. Toutes ces théories énoncent des affirmations qui, tels des dogmes, ne peuvent être vérifiées – en tout cas pas par des moyens dont nous disposons.

[Zone-7 : La répétition est une méthode bien connue, et ô combien utilisée, pour court-circuiter notre discernement. C'est ainsi qu'on nous persuade que faire la guerre apporte paix et sécurité, que le bonheur se trouve dans la consommation et que participer à un marathon aide la lutte contre le cancer, par exemple.]

Certains moyens et certaines méthodes de développement de soi sont alors suggérés, qui sont censés conduire à un état dans lequel ces affirmations peuvent être vérifiées. En principe, il n’y aurait rien à redire à cela. Mais en fait la pratique prolongée de ces méthodes risque de conduire le chercheur trop zélé à des résultats très indésirables. Un homme qui adhère aux théories occultes et qui se croit doué dans ce domaine sera incapable de résister à la tentation de mettre en pratique les méthodes qu’il a étudiées, c’est-à-dire qui, selon lui, comportent des risques, et en choisissant les moyens les plus sûrs et les plus authentiques. Peut-être les examinera-t-il avec le plus grand soin. Cependant, la tentation qu’il aura de les employer, l’insistance mise autour de lui sur la nécessité d’en faire usage, sur la nature miraculeuse de leurs résultats, tandis que leurs mauvais côtés sont soigneusement dissimulés, tout cela l’amènera à les essayer.

[Zone-7 : Reiki, chanelling et substances miracles sont en premier sur cette liste. Sans les connaissances objectives de chacune de ces sphères, leur utilisation est plus que hasardeuse.]

Peut-être qu’en les essayant il découvrira des méthodes inoffensives pour lui. Peut-être même en tirera-t-il un bénéfice. Mais le plus souvent, les méthodes de développement de soi qui se proposent à l’expérience, soit comme moyens, soit comme fins, sont contradictoires et incompréhensibles. Comme elles s’appliquent à une machine aussi complexe et aussi mal connue que l’organisme humain, et en même temps à ce côté de notre vie qui lui est intimement lié, que nous appelons notre psychisme, la moindre erreur d’application, la moindre maladresse, le moindre excès de pression, peuvent causer d’irréparables dommages à la machine. Heureux qui s’échappera à peu près indemne d’un tel guêpier !

Malheureusement, la plupart de ceux qui s’adonnent au développement des pouvoirs et des facultés spirituels terminent leur carrière dans un asile d’aliénés, ou ruinent leur santé et leur psychisme au point d’être réduits à être des infirmes, incapables de s’adapter à la vie. Leurs rangs sont grossis de ceux que la nostalgie du mystère et du miraculeux attire au pseudo-occultisme. Il y a encore les individus à la volonté exceptionnellement faible qui sont des ratés dans la vie, et qui, en vue de gains personnels, rêvent de développer en eux-mêmes la puissance et la capacité de subjuguer les autres. Et finalement, il y a ceux qui cherchent tout simplement du nouveau dans la vie, un moyen d’oublier leurs soucis, ou encore de trouver une diversion à leur ennui, à la routine quotidienne et d’échapper ainsi à tout conflit.

[Zone-7 : Étrange forme d'identification, l'ennui est source de plusieurs fausses routes et égarements.]

Au fur et à mesure que leurs espoirs d’atteindre aux qualités sur lesquelles ils comptaient s’évanouissent, ils versent facilement dans un charlatanisme plus ou moins délibéré. Je me rappelle l’exemple classique d’un certain chercheur de pouvoir psychique, un homme aisé, fort instruit, qui avait couru le monde en quête de miraculeux. Pour finir, il s’était ruiné et en même temps avait été complètement désillusionné par ses recherches.

Pour trouver de nouveaux moyens d’existence, l’idée lui vint d’utiliser la pseudo-connaissance qui lui avait coûté tant d’argent et d’énergie. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il écrivit un livre, portant un de ces titres qui ornent les couvertures des livres sur l’occultisme, quelque chose dans le genre de « Méthode de développement des forces cachées de l’homme ».

L’ouvrage se présentait sous la forme de sept conférences et constituait une courte encyclopédie des méthodes secrètes de développement du magnétisme, de l’hypnotisme, de la télépathie, de la voyance, de la claire audience, des sorties dans le monde astral, de la lévitation, et autres séduisantes facultés. Lancée avec une large publicité, cette méthode fut mise à vente à un prix excessivement élevé, bien que pour finir un rabais appréciable (jusqu’à 95%) fût accordé aux acheteurs les plus récalcitrants ou les plus regardants, à condition qu’ils en recommandent la lecture à leurs amis.

[Zone-7 : Ceci n'est pas sans nous rappeler le nombre impressionnant d'ouvrages de la sorte disponibles, à n'en plus finir, dans les librairies dites ésotériques et sur la Toile. Gurdjieff n'aurait probablement pas été surpris par l'ampleur du phénomène "New Age" tel qu'il a prospéré et tel que nous le connaissons encore de nos jours en cette période de regain de popularité, 2012 oblige.]

En raison de l’intérêt général suscité par ces questions, le succès dépassa toutes les attentes de l’auteur.

Il reçut bientôt de nombreuses lettres d’acheteurs qui, en termes enthousiastes, respectueux, déférents, s’adressaient à lui comme « Cher Maître », et « Très Sage Initiateur », exprimant la plus profonde gratitude pour son remarquable exposé des très précieuses instructions qui leur avaient permis de développer diverses facultés occultes de manière étonnamment rapide.

Il en eut bientôt une collection considérable, et chacune d’entre elles était une surprise pour lui. Pour finir arrive une lettre l’informant que, grâce à sa méthode, quelqu’un était parvenu en moins d’un mois à faire de la lévitation. Ce qui fit déborder la coupe de son étonnement.

Voici mot pour mot ce qu’il dit alors :

Je suis stupéfait de l’absurdité de ce qui se passe. Moi, je suis l’auteur de cette méthode, je n’ai déjà pas une idée claire de la nature des phénomènes que j’enseigne. Et ces idiots non seulement s’y retrouvent dans ce galimatias, mais s’arrangent pour en tirer quelque chose. Et maintenant, voici qu’un super-idiot a même appris à voler. Quelle ineptie… Qu’il aille au diable ! On lui passera bientôt la camisole de force en pleine lévitation et ce sera bien fait. On n’en vivra que mieux sans de pareils imbéciles.

Messieurs les occultistes, appréciez-vous bien les conclusions de l’auteur de ce manuel de psycho-développement? En pareil cas, il n’est pas exclu qu’on puisse accidentellement trouver quelque chose dans un ouvrage de ce genre, car il arrive souvent qu’un homme, bien qu’ignorant lui-même, soit capable de parler avec une singulière justesse de diverses choses, sans savoir comment. À côté de cela, il est vrai, il dit tant de sottises que toutes les vérités qu’il a pu exprimer se trouvent complètement ensevelies et qu’il est tout à fait impossible d’extraire la perle de vérité de ce monceau de balivernes.

« Comment comprendre cette énigme? », demanderez-vous. La raison en est simple. Comme je l’ai déjà dit, nous n’avons pas de connaissances qui nous soient propres, c’est-à-dire pas de connaissances données par la vie elle-même, et qui ne puissent nous être enlevées. Toutes nos connaissances, qui ne sont que de simples informations, peuvent avoir une valeur ou ne pas en avoir. En les absorbant comme une éponge, nous pouvons facilement les restituer, et en parler d’une façon logique et convaincante, tout en n’y comprenant rien. Il est également facile de les perdre, car elles ne sont pas à nous, mais ont été déversées en nous comme un liquide dans un récipient. Des miettes de vérité sont éparpillées partout, et pour ceux qui savent et comprennent il est étonnant de voir combien les gens vivent près de la vérité, et combien cependant ils sont aveugles et impuissants à la pénétrer. Pour l’homme qui la cherche, il est bien préférable de ne pas s’engager du tout dans les sombres labyrinthes de la stupidité et de l’ignorance humaines que de s’y aventurer tout seul. Car sans directives de quelqu’un qui sait, il peut subir à chaque pas une dislocation imperceptible de sa machine, qui l’obligerait par la suite à passer beaucoup plus de temps à la réparer qu’il n’en a mis pour l’endommager.

[Zone-7 : Bien que l'apprentissage d'une quelconque technique (de l'éveil spirituel jusqu’à la cuisine) demande l'aide de "quelqu'un qui sait" afin de se développer harmonieusement, le domaine de la psyché humaine et de ses capacités est tout particulièrement hasardeux pour l'aventurier intrépide. Une seule erreur peut être fatale et conduire de la maladie physique à la démence et passant par toutes sortes d'autres joyeusetés de la sorte. La rigueur, le discernement et une approche précautionneuse sont de mise. "Passer beaucoup plus de temps à réparer que le temps nécessaire à endommager" est un énoncé qui ne ment pas, une règle d'or en quelque sorte, et ce, dans tous les domaines - surtout en ce qui a trait à "l'invisible".]

Que penseriez-vous d’un solide gaillard qui se présenterait comme un « être d’une douceur angélique », ajoutant que « personne autour de lui n’est à même de juger de son comportement, étant donné qu’il vit sur un plan mental auquel les normes de la physique ne s’appliquent pas »? En fait, il y a longtemps que ce comportement aurait dû être soumis à l’examen d’un psychiatre : voilà un homme qui avec conscience et persévérance « travaille » sur lui-même tous les jours pendant des heures, c’est-à-dire qui consacre tous ses efforts à approfondir et renforcer une déformation psychique déjà si sérieuse que, j’en suis convaincu, il sera bientôt dans un asile de fous.

Je pourrais citer des centaines d’exemples de recherches mal dirigées, et vous montrer où cela mène. Je pourrais vous nommer des gens bien connus dans la vie publique qui ont été détraqués par l’occultisme, qui vivent parmi nous et nous étonnent par leurs excentricités. Je pourrais vous dire exactement quelle méthode les a désaxés, c’est-à-dire dans quel domaine ils ont « travaillé » et se sont « développés », comment ces méthodes ont affecté leur psychique et pourquoi.

Mais cette question constituerait par elle-même le sujet d’une longue conversation et, faute de temps, je ne me permettrai pas de m’y attarder maintenant.

[Zone-7 : Il est probablement de mise ici de faire le lien avec les diverses "sociétés secrètes" et "sociétés occultes" dont la vaste majorité de nos dirigeants font partie. Skull and Bones, Franc-maçonnerie et Rose-Croix, pour ne nommer que celles-ci. Ce sont des "écoles" où l’on apprend le "développement de soi", la "spiritualité" et… le pouvoir qu'il nous est ensuite permis d'exercer en fonction de notre avancement. Quiconque aura lu un tant soit peu la littérature maçonnique, rosicrucienne ou autre n'en aura aucun doute.]

20 août 2011

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