Hitler et son Talisman : la lance de longinus (lance qui aurait percé le flanc du Christ)
« Les soldats le couronnèrent d'épines. Il fut flagellé et il reçut la sentence de Pilate, et il fut crucifié au lieu du Crâne ainsi que deux larrons, et on lui fit boire du vin aigre mêlé de fiel, et le soldat Longin lui transperça le flanc de sa lance, et Joseph notre père vénéré demanda son corps, et il ressuscita …» (Evangile de Nicodème).
Ces quelques phrases résument à elles seules le début du mythe de la Lance de Longinus appelée également Lance du Destin dont la tradition la décrit comme saignant de la pointe sans cesse.Le Centurion Gaius Cassius appelé également Longinus était un soldat presque aveugle dont le nom restera gravé à jamais dans l’histoire. Celui-ci, chargé de rompre les os du Christ, comme il était de mise en ces temps reculés, remarqua que le crucifié était déjà mort, il décida alors de transpercer de sa lance les côtes du supplicié afin de vérifier les faits, c'est en retirant sa lance qu'il fut éclaboussé par un écoulement d'eau mélangé à du sang, une goutte toucha son oeil malade et aussitôt, il retrouva la vue et s'exclama : "Vraiment, cet homme était le fils de Dieu !", dès lors, le centurion qui deviendra par après Saint Longinus, se convertit au christianisme et devient moine à Cappadocia. Sa foi lui vaudra d'être supplicié: ses dents seront arrachées et sa langue coupée, ce qui n'empêchera pas Longinus de continuer à s'exprimer clairement, alors qu'il détruit des idoles en présence de son gouverneur, ce dernier perdra la vue à cause des démons sortis des statues, on décide alors de décapiter l'ancien centurion, et de nouveau, il est à l'origine d'un nouveau miracle, son sang atteint les yeux du gouverneur qui retrouve également la vue.
Vu qu'elle a été baignée du sang du Christ, la lance de Longinus détiendrait des pouvoirs occultes. On lui prête des pouvoirs similaires à l'épée Excalibur. Celui qui s'en empare, devient le maître de cette puissance pour le bien ou le mal de l'humanité.
Charlemagne Roi des Francs, qui devient Empereur Germanique en 800, passe pour avoir connu ses succès militaires grâce à l'influence de cette Lance. Dans la Chanson de Roland, la Sainte Lance est enchâssée dans le pommeau de Joyeuse, l'épée de Charlemagne. Objet de légende, on l'associe tout autant aux grandes victoires qu'aux grandes défaites.
On ne connait pas vraiment le parcours de la Lance tout au long de l'histoire, nous ne pouvons donc que suivre la légende, ainsi, il se dit qu'en 285, Maurice, commandant chrétien de la légion thébaine étreignit la lance au moment de mourir avec 6666 de ses hommes sur l'ordre du tyran romain Maximilien, légende qui rejoint la description de la Lance réalisée ci-dessous : "La Sainte Lance est recouverte d’une feuille d’argent et d’une feuille d’or.
On peut lire, sur la feuille d’argent, l’inscription datable de 1084 : « CLAVVUS + HEINRICVS D(EI) GR(ATI)A TERCIVS ROMANO(RUM) IMPERATOR AVG(USTUS) HOC ARGENTUM IVSSIT FABRICARI AD CONFIRMATIONE(M) CLAVI LANCEE SANCTI MAVRICII + SANCTVS MAVRICIVS » : "Clou + Henri par la Grâce de Dieu Troisième empereur des Romains Auguste a ordonné que soit faite cette bande d'argent pour attacher solidement le Clou et la Lance de Saint Maurice + Saint Maurice". En 1350, Charles IV a fait mettre une feuille d'or par-dessus la feuille d’argent avec l’inscription suivante « LANCEA ET CLAVUS DOMINI » - "Lance et Clou du Seigneur".
On la retrouve également associée à plusieurs personnages importants de l'histoire romaine à commencer par l'empereur Théodose qui s'en serait servi pour mater les Goths en 385. La lance quitta Rome en 410 après la mise à sac de la cité par Alaric Ier pour tomber dans les mains des Germains. A partir de là, elle va réapparaître régulièrement au cours de l'histoire des nations barbares et guerrières de l'Europe du Nord. Le général franc Charles Martel l'avait en sa possession quand, après avoir écrasé les Arabes à Poitiers en 733, il voulut imposer la foi chrétienne dans toute l'Europe occidentale. Ensuite, la lance resta parmi les Francs jusqu'au règne de Charlemagne, le premier saint empereur romain au début du IXe siècle. La possession de la lance aurait assuré les fondations de la dynastie carolingienne. En 47 victoires, elle n'aurait jamais quitté Charlemagne. Mais elle la lâcha au retour de ce qui aurait du être son ultime bataille et Charlemagne mourut dans les jours qui suivirent. Par la suite, la lance passa dans les mains d'une longue succession de saints empereurs germaniques pour la plupart, jusqu'à la victoire de Napoléon Bonaparte à Austerlitz en 1805. La lance fut ensuite volée à Nuremberg ou elle était conservée et emmenée à Vienne siège du pouvoir de François Ier empereur d'Autriche. Les Autrichiens refusèrent de rendre la lance à l'Allemagne après la défaite de Napoléon. Elle resta donc à Vienne dans la "Schatzkammer", la chambre du trésor du palais de la Hofburg jusqu'à l'approche de la seconde guerre mondiale quand Adolf Hitler décida de s'en emparer. Aussitôt après la réunification de l'Autriche et de l'Allemagne, Hitler fit transférer en Allemagne le trésor des Habsbourg, ainsi que la lance dans la cathédrale de Nuremberg.
Sur les traces de la lance de Longinus
Nous perdons totalement la trace de la lance jusqu'en l'an 570, date à laquelle un pèlerin du nom de Antoninus de Piancenza, visite les endroits saints de Jérusalem et affirme avoir vu, dans une basilique, « la couronne d'épine avec laquelle Jésus fut couronné ainsi que la lance avec laquelle il a été frappé dans le coté ».
Un autre fragment de preuve se trouve dans une bibliothèque de Florence, dans laquelle un manuscrit, un fragment du célèbre manuscrit de Syriac, rapporte une image d'un centurion perçant le flanc de Jésus avec une lance. Le document date de l'an 586 et on trouve écrit, en caractères grecs, « Loginos » au dessus de la tête du soldat qui assena un coup fatal au messie.
En 615, Jérusalem a été capturé par un lieutenant du Roi persan Chosroes. Les reliques sacrées sont tombées entre les mains des païens, et, selon le « Chronicon Paschale », la pointe de la lance a été donnée par même année à Nicetas, qui l'a pris à Constantinople et l'a déposé dans l'église de la rue Sophia. À ce point, la lance de longinus a été maintenant placée dans un coffret spécial ( Nous sommes en 1244) et été présentée par Baldwin à St Louis, France, la pointe de la lance ainsi que la sainte couronne d'épine furent placé dans le Sainte Chapelle. Pendant la révolution française, ces reliques ont été enlevées et, bien que la couronne ait été retrouvée, la pointe de la lance de Longinus a maintenant disparue.
Hitler et la lance de Longinus
C'est en 1909, dans le musée Hofburg de Vienne, un jeune homme maigre, pâle, aux vêtements râpés, examine les trésors de la maison des Habsbourg. Partout alentour de lui, des couronnes de diamants étincellent sur leur support. Mais un objet particulier hypnotise le visiteur: un bout de lance émoussé, rendu noir par le temps. Le visiteur peu avenant, c'est Adolf Hitler. L'objet qu'il vénère: la lance de Longinus.
La lance de longinus est censée être celle qui perça la poitrine du Christ crucifié. Hitler découvre qu'il existe trois autres lances « sacrées » en Europe à l'époque. L'une est au Vatican. Une deuxième fut rapportée à Paris, à l'époque des croisades. Une troisième se trouve dans une église de Cracovie, en Pologne. Mais la lance de Longinus, appelée ainsi du nom du centurion romain qui la possédait, a une particuliarité: à sa poignée est attaché un clou qui aurait été utilisé pour la crucifixion.
Comme le saint Graal, une intéressante légende est rattachée à la lance de Longinus (en bas à droite)
La lance passe pour avoir servi de talisman puissant pour Constantin le Grand, le premier empereur chrétien de Rome, pour Charles Martel qui repoussa les Arabes en France au VIIIe siècle, pour Charlemagne et pour le saint empereur romain Frédéric Barberousse. Selon la tradition, tous ceux qui l'ont possédée ont connu la victoire. Ces qualités mystiques de la lance de Longinus fascinent Hitler.
Hitler et son obsession pour l'occulte
L'homme qui révéla l'obsession d'Hitler pour la lance de Longinus est un savant autrichien, le Dr Walter Stein. Il devient son ami avant 1914, et le connaît intimement.
Selon Stein, la croyance d'Hitler dans les pouvoirs surnaturels de la lance le mène dans les régions obscures de la magie et de l'occulte. Il croit être une réincarnation de Landuf II de Capoue, un tyran sicilien terrifiant du IXe siècle, qui passait pour avoir possédé la lance. Stein croit que la monté d'Hitler au pouvoir fut aidé par la magie noire et la lance de Longinus.
Dans ce qui paraît être une étrange confirmation de la légende, le moment ou Hitler se sépara de la lance coïncida avec la chute du Troisième Reich. En octobre 1944, la ville de Nuremberg fut très endommagée par les bombardements alliés. Hitler décida donc que le trésor des Habsbourg, la lance avec, serait enterré dans un caveau construit spécialement à cet effet. 6 mois plus tard et au bout de plusieurs jours de combats, Nuremberg tombait dans les mains des Américains, nous sommes le 20 avril 1945.
Vers la fin de ce même mois, des soldats de la 3ème armée US exhument la 'Lance du Destin', du caveau dans laquelle Hitler l'avait fait cacher, sous les ruines de Nuremberg. Le 30 avril 1945, le lieutenant Horn prend officiellement possession de la lance de Longinus et des autres reliques au nom du Gouvernement Américain. (Ces objets furent restitués à l’État autrichien et sont aujourd’hui conservés au palais du Hofburg à Vienne, où l’ensemble est visible dans la Schatzkammer (Chambre du Trésor).
"Die Heilige Lanze" de Trevor Ravenscroft
"La Sainte Lance"
"La lance du Golgotha"
Aux pages 108 et 109 du livre "la lance du destin" (lance qui aurait percé le flanc du Christ sur la croix, exposée actuellement à la chambre au trésor de la Hoffburg à Vienne en Autriche) de Trevor Ravenscroft dans sa version Française, on peut lire:
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Le grand danger était justement celui-là : « La Bête ne ressemble pas à ce qu'elle est. » Elle - la Bête - est jeune et vigoureuse, et sa voix éclate avec une puissance magique. Cette voix, comme les notes mélodieuses du Joueur de Flûte, est capable d'ensorceler les plus grands chefs et de les plonger dans une terrifiante condition d'irresponsabilité morale; en même temps elle incite les masses à se soulever pour réduire en cendres une culture agonisante. Sous une apparence banale et désarmante, la Bête est un tyran assoiffé de sang, un puissant démagogue. Le « Léviathan » de Soloviev ne s'empare pas de l'âme et du corps d'un Juif, comme L'Antéchrist des Protocoles. Au contraire, Soloviev a pressenti que les Juifs les plus éclairés seraient parmi les rares personnes qui sauraient identifier et dénoncer la Bête. Soloviev entrevit également que ce serait la race juive qui pâtirait de la terrible persécution ordonnée par l'Antéchrist. Il donna même dans ses prophéties des précisions stupéfiantes sur la manière dont la peau des Juifs serait transformée en articles de ménage - ce qui se produisit dans les camps de concentration du troisième Reich. On peut imaginer avec quels délices le caporal Adolf Hitler dut lire Les Protocoles des Sages de Sion. Cette ingénieuse falsification traçait sa propre route vers la conquête du monde. Ii y était même prévu comment l'Antéchrist se manifesterait lorsque son véhicule d'élection se serait remis d'une courte période d'aveuglement ! La date à laquelle devaient se produire ces événements? 1921! L'âge du « véhicule » ? Trente-trois ans ! Adolf Hitler célébra son trente-troisième anniversaire en 1921, année où il assuma la direction incontestée du parti national-socialiste ! En écoutant le « Démon » qui s'exprime dans Les Protocoles, on croirait entendre l'histoire de l'ascension météoritique d'Adolf Hitler. C'est le prototype d'un plan visant à établir l'enfer sur la terre, avec le consentement et la coopération de toute la nation.
Ainsi parle le démon:
"cependant, extérieurement, dans nos propos « officiels », nous adopterons une position contraire, et nous ferons toujours de notre mieux pour apparaître honorables et coopératifs. Les paroles d'un homme d'Etat ne doivent pas concorder avec ses actes. Si nous mettons en pratique ces principes, les gouvernements et les peuples que nous aurons ainsi préparés prendront nos reconnaissances de dette pour de l'argent comptant. Un jour, ils nous accepteront comme les bienfaiteurs et les sauveurs de la race humaine. Si quelque Etat ose résister, et que ses voisins fassent cause commune avec lui contre nous, nous déclencherons une guerre mondiale...
Par toutes ces méthodes, nous userons si bien les nations qu'elles seront forcées de nous offrir la domination du monde.
Nous étendrons nos bras comme des tenailles dans toutes les directions et introduirons un ordre d'une telle violence que tous les peuples s'inclineront devant notre suprématie"...//...
Ce dernier paragraphe est totalement d'actualité. Il ne concerne plus une nation et un peuple mais des nations et des peuples.
http://www.dark-stories.com/lance_de_longinus.htm