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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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tafta
11 septembre 2014

La Banque du Canada est au bord de la faillite !

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Il y a quelques jours, à l’occasion d’une de mes visites quotidiennes sur le site réputé ZeroHedge spécialisé dans les informations économiques et financières, je suis tombé sur un article qui m’a tellement renversé que j’ai décidé de le traduire pour le partager avec vous. Vous le trouverez donc plus bas.

J’avais beau savoir que la situation financière du Canada est très précaire depuis 2008, je ne me doutais pas qu’elle s’était dégradée à ce point, d’autant plus que, comme l’auteur le mentionne, la perception générale, même dans les cercles spécialisés, est qu’elle est plutôt bonne.

Il s’agit donc d’une information capitale pour tous les Canadiens, mais surtout pour les Québécois qui s’imaginent que leur appartenance au Canada est essentielle à leur bien-être économique.

Dans son texte, l’auteur fait allusion à l’adoption camouflée par le parlement fédéral de mesures qui permettent aux banques canadiennes de se recapitaliser – appréciez l’euphémisme ! – en pigeant dans les comptes de leurs déposants (vous et moi).

J’avais justement signalé ici-même sur Vigile en avril 2013 l’imminence de l’adoption de cette mesure dans un article intitulé
Les banques veulent votre bien
Le gouvernement fédéral s’apprête à le leur donner
Elles vont pouvoir piger dans votre compte de banque sans votre permission

Voici un extrait pertinent de cet article :

Lors du dépôt du budget fédéral il y a une dizaine de jours, le ministre des Finances Flaherty a déposé simultanément un document intitulé « Plan d’action économique 2013 ». Vous en trouverez les morceaux éparpillés à cette adresse

Bien cachée complètement au bas du Chapitre 3.2 dont le titre « Aider les fabricants et les entreprises à prospérer dans l’économie mondiale » est sans rapport avec le sujet traité, se trouve une section intitulée :

Instaurer un cadre de gestion des risques pour les banques nationales d’importance systémique

Le Plan d’action économique de 2013 instaurera un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique.

Les grandes banques canadiennes sont une source de vigueur pour l’économie du pays. Elles connaissent de plus en plus de succès sur les marchés internationaux et créent des emplois au pays.

Le gouvernement reconnaît aussi qu’il faut gérer les risques associés aux banques d’importance systémique – celles dont les difficultés ou la faillite pourraient perturber le système financier et, partant, nuire à l’économie. Cela exige une supervision prudentielle solide, de même qu’un ensemble robuste d’options permettant la résolution de ces institutions sans faire appel à l’argent des contribuables dans le cas peu probable où l’une d’elles ne serait plus viable. [Mes caractères gras]

Le gouvernement compte mettre en place un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique. Ce cadre s’harmonisera avec les réformes instaurées par d’autres pays et les principales normes internationales, comme les Caractéristiques essentielles de systèmes performants de résolution pour les établissements financiers (Key Attributes of Effective Resolution Regimes for Financial Institutions) du Conseil de stabilité financière, et fonctionnera en parallèle avec le régime canadien des fonds propres réglementaires déjà en place. Le cadre de gestion des risques comprendra les éléments suivants :

• Les banques d’importance systémique seront assujetties aux normes de fonds propres plus élevées que déterminera le surintendant des institutions financières.

• Le gouvernement propose d’établir un régime de recapitalisation interne pour les banques d’importance systémique. Ce régime sera conçu de manière que, dans le cas peu probable où une banque d’importance systémique épuiserait ses fonds propres, elle pourra être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires. Cette mesure réduira les risques pour les contribuables. Le gouvernement consultera les intervenants sur la meilleure façon d’instaurer un régime de recapitalisation interne au Canada. Le calendrier de mise en œuvre assurera une transition en douceur pour les institutions touchées, les investisseurs et les autres participants au marché. [Mes caractères gras]

• Les banques d’importance systémique demeureront assujetties aux exigences existantes sur la gestion des risques, y compris une surveillance plus étroite et l’obligation de préparer des plans de reprise des activités et de résolution. Ce cadre de gestion des risques limitera l’avantage injuste dont profiteraient les banques canadiennes d’importance systémique du fait que les investisseurs et les autres participants au marché croiraient, à tort, que ces institutions sont trop grandes pour faire faillite.

Dans un langage tout ce qui a de plus aseptisé, le gouvernement fédéral explique le plus banalement du monde que dans le cas où une banque d’importance systémique comme l’une des cinq grandes banques canadiennes (RBC, TD, CIBC, BMO, ou Scotia et dans certaines circonstances possiblement aussi la BN et certaines autres banques régionales importantes), épuiserait ses fonds propres, elle pourrait être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires, dans le but de réduire les risques pour les contribuables.

Cela veut tout simplement dire que les dépôts de ses déposants (passifs pour elle) pourraient être convertis (quel euphémisme !) en fonds propres de la banque, sans le consentement des intéressés, pour éviter que le gouvernement ne soit lui-même obligé de la recapitaliser. Il s’agit d’une expropriation, d’une confiscation des dépôts, d’un vol au sens du code criminel (aller au delà de l’intérêt spécifique qu’on a dans la chose), en toute légalité. On croit rêver !

Voilà ce que le gouvernement fédéral concocte dans votre dos, bien à l’abri dans les méandres de ses textes « d’information » sur ses plates-formes Internet.

Il semble que je n’aie pas été le seul à être choqué par cette mesure, Voici ce qu’en pense Simon Black, investisseur international, blogueur de renom, et auteur de l’article que je vous annonçais plus haut :

Et maintenant, la banque centrale la plus lamentablement sous-capitalisée en occident [un indice : ce n’est pas la FED] :

Le 2 septembre 2014

Dans le cadre du « jamboree » annuel des dirigeants de banques centrales, le gouverneur de la Banque du Canada a certainement dû recevoir des commentaires envieux de plusieurs de ces sorciers de la haute finance pour la réputation du Canada comme refuge financier mondial par excellence. .

On ne trouve sans doute pas de meilleure illustration de cette réputation que dans l’entrevue accordée au réseau Bloomberg par le grand patron de RBC Gestion de patrimoine – la plus grande institution du genre au Canada – dans laquelle il déclarait « le Canada est aujourd’hui ce qu’était la Suisse il y a vingt ans, et les banques canadiennes sont à l’image de leurs homologues suisses il y a vingt ans. »

C’est la dernière ritournelle à la mode. Le Canada projette l’image d’un refuge financier de premier ordre et d’un « îlot de sécurité et de stabilité » parce que tout le monde est convaincu que les finances du pays sont bien gérées, qu’il est supérieurement avantagé en richesses naturelles, et que son économie est très performante.

À chaque fois que je vois des banquiers s’échanger des congratulations, mon premier réflexe en est un de grand scepticisme. Mais ici, sur le blogue Sovereign Man, toutes nos conclusions sont fondées sur des faits. Nous avons donc analysé les chiffres en profondeur.

En premier lieu, la mère de toutes les institutions financières, la banque centrale du Canada.

Le premier critère de la bonne santé d’une banque centrale, c’est la solidité de son bilan que reflète le rapport entre son capital net et ses actifs, communément exprimé en pourcentage.

Alors, quelle est la performance de la « Banque du Canada » [Note du traducteur : L’auteur utilise à dessein la version française du nom de la banque, sans doute par dérision] à ce chapitre ? Pas très bonne.

En fait, comme les faits le démontrent, la Banque du Canada est la plus lamentablement sous-capitalisée de toutes les banques centrales en occident. Sa position à cet égard est si mauvaise que celle de la FED semble pétante de santé en comparaison.

Le Monetary Authority Exchange Fund de Hong-Kong constitue un bon exemple d’institution dotée d’un bilan solide. Les derniers chiffres en date du 30 juin faisaient état d’une réserve de capital de 22 % des actifs totaux. Il s’agit d’une marge de sécurité très importante pour une banque centrale.

En comparaison, celle de la Réserve fédérale des États-Unis (la FED) n’est que de 1,27 %. Le Canada ? Un minuscule 0,47 %... comme dans moins d’un demi pourcent. À ce niveau là, plus question de parler de sécurité et de stabilité. Il s’agit tout juste d’une erreur dans l’arrondissement des chiffres.

Qui plus est, le Canada n’impose AUCUNE exigence de réserve à ses banques. Cela veut dire que les banques canadiennes ne sont pas tenues de garder en réserve une partie des dépôts de leurs clients. Elles ont donc la possibilité de prêter 100 % des sommes déposées auprès d’elles.

Il n’y a pourtant pas matière à s’inquiéter, dit-on, la Société d’assurance-dépôts du Canada (la SADC) assure les dépôts bancaires à concurrence de 100 000 ! Mais lorsqu’on y regarde de plus près, les déposants ne sont pas très protégés. Au Canada, les dépôts admissibles à cette protection s’élèvent à environ 646 milliards. Or la SADC ne dispose que de 2,8 milliards $ pour couvrir les pertes, soit seulement 0,43 % du total.

Et ce qui est encore plus troublant, c’est que le Canada a adopté un mécanisme confiscatoire comme celui de Chypre pour permettre aux banques de se servir dans le compte de leurs déposants lorsqu’elles épuisent leurs capitaux propres. Cette disposition a été soigneusement dissimulée dans les méandres du Plan d’action économique 2013 du gouvernement fédéral. Il s’agit d’un plan de « recapitalisation interne » pour les banques qui revêtent « une importance systémique », un procédé qui ne répond pas à l’idée que je me fais de la sécurité.

Enfin, le mythe canadien achève de se dégonfler complètement lorsque vous examinez le niveau des réserves d’or du Canada. Au début de ce siècle, le Canada détenait 46,19 tonnes d’or. Aujourd’hui, il ne lui en reste plus que 2,99 tonnes. C’est une baisse spectaculaire de ses réserves de 93,5% en un peu plus de 10 ans !

En d’autres termes, les autorités monétaires canadiennes ont pris en toute conscience la décision de renoncer à des actifs tangibles en échange d’actifs papier que le premier illusionniste venu peut tirer d’un chapeau.

Elles ont conduit la banque centrale du Canada au bord de la faillite.

Il faut s’en tenir aux faits et non aux impressions.

Quiconque examine les faits ne peut tirer d’autre conclusion que le Canada n’est certainement pas le refuge sécuritaire que l’on prétend.

Simon Black

À propos de l’auteur : Simon Black est un investisseur international, entrepreneur, grand voyageur, « homme libre », et le fondateur du site Sovereign Man

http://www.vigile.net/La-Banque-du-Canada-est-au-bord-de-64261

http://www.sovereignman.com/finance/presenting-the-most-pitifully-capitalized-central-bank-in-the-west-hint-its-not-the-fed-14950/

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11 septembre 2014

Traité transatlantique : aujourd’hui, l’étau OGM se resserre

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Malgré les dénégations de l’UE, l’accord de libre-échange transatlantique pourrait être favorable au lobby des biotechnologies.

Promis juré. Karel de Gucht, le commissaire au Commerce de l’Union européenne, le martèle depuis des mois : le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (Tafta), négocié entre l’Europe et les Etats-Unis, ne fera pas plier la réglementation européenne sur les organismes génétiquement modifiés. « On ne va pas changer la loi sur les OGM, je l’ai dit dix fois, s’agaçait-il au printemps, mais José Bové continue de dire le contraire ! »

Santé, environnement, finance, droit social : l’eurodéputé EE-LV n’est pas le seul à s’inquiéter des effets de cet accord de libre-échange qui veut faire tomber les barrières tarifaires et non tarifaires pour favoriser les exportations. A commencer par les biotechnologies. « Il n’est pas possible de faire confiance à l’UE, ni d’être sûr qu’elle n’affaiblira pas son système de protection des citoyens dans ses efforts pour atteindre un accord commercial », s’inquiètent les Amis de la terre. En témoigne, selon l’ONG, l’Accord économique et commercial global (AECG) sur le point d’être signé entre le Canada et l’UE – dont une version a fuité début août -, preuve que l’Europe veut « faire passer en priorité les questions commerciales, aux dépens des réglementations sociales ou environnementales ».

Champion du colza transgénique, le Canada a tout intérêt à libéraliser au maximum le commerce des OGM. Et il semble avoir été entendu, à lire ce pré-accord qui pose le principe d’un « objectif commun » dans le domaine des biotechnologies. Son but ? Réduire les impacts économiques causés par les « réglementations non homogènes ». Problème, le Canada – comme les États-Unis – a une approche différente de l’UE en matière d’OGM. Mais le nouvel accord pourrait changer la donne. Il insiste sur la nécessité de « coopérer internationalement sur des questions relatives aux biotechnologies, comme la présence en faible quantité d’organismes génétiquement modifiés ». Or, en Europe, les produits contenant des quantités, mêmes minimes, d’OGM non autorisés ne sont pas commercialisables, à la différence du Canada. Le document s’attaque aussi aux processus d’autorisation qui devront être « efficaces » et « basés sur la science ». Ce qui contredit le principe de précaution de l’UE.

Arbitrage

Contactée par Libération, la Commission n’a pas souhaité commenter ce texte « en phase de procédure d’analyse juridique ». Reste qu’« en aucun cas la législation européenne en matière d’OGM ne peut être modifiée après un accord commercial international », précise un proche du dossier. « Au sens strict, la Commission ne ment pas, puisque rien dans le texte ne mentionne les OGM, note Amélie Canonne, présidente de l’Association internationale de techniciens, experts et chercheurs. Mais l’accord prévoit des outils qui pourront faciliter la mise en culture ou la commercialisation des OGM. »

Deux mécanismes pourraient y participer. La « coopération réglementaire » d’une part, qui vise à harmoniser les procédures « en dehors de tout contrôle politique », note Aurélie Canonne. Le « règlement des différends », d’autre part, un système d’arbitrage privé qui permet aux multinationales de porter plainte contre les réglementations des États jugées abusives. Une arme dangereuse, alors que les géants des biotechs semblent resserrer l’étau sur l’échelon national. Logique, puisqu’en juin l’UE s’est défaussée du problème des OGM sur ses pays membres, qui ont désormais la compétence de les interdire sur leur territoire. L’AECG et le Tafta pourraient bien fragiliser leur position. « Les États refuseront-ils de faire évoluer leur réglementation s’ils risquent d’être condamnés ? » s’interroge Fréderic Viale, économiste du conseil scientifique d’Attac. Et l’Europe n’est pas à l’abri : « Les entreprises pourront aussi s’en prendre à l’UE au motif qu’elle ne fait pas appliquer son autorisation des OGM », poursuit-il.

Lobbying

Consultés par Washington, les géants de l’agrobusiness ont annoncé la couleur. A commencer par l’Association nationale des oléagineux qui préconise, dans une note datée du mois de mai, de mettre un coup d’arrêt à « l’interprétation faite par l’UE du principe de précaution dont le but est de restreindre le commerce ». Même discours de l’Association américaine du blé, qui s’attaque à la procédure de validation européenne, « trop lente et plus souvent influencée par la politique que par la science ». Ou de l’Association nationale du soja qui plaidait, en 2012, pour une « politique d’étiquetage libre et non discriminatoire des OGM ».

Le lobbying semble payer : dans un communiqué d’avril, le ministère américain de l’Agriculture promet d’aborder, dans le cadre des négociations, les « barrières non tarifaires de l’UE touchant les produits agricoles ». Le calcul de Washington est simple : ses agriculteurs sont les « plus productifs du monde », mais leur succès repose sur le développement à l’international. Or, les exportations vers l’Europe stagnent. Des mauvais chiffres qui s’expliquent, selon Washington, par la concurrence mondiale, mais aussi par les «barrières non tarifaires injustes». Autant dire qu’il faudra de la détermination et du courage à Karel de Gucht, ou à son successeur, pour tenir les promesses faites aux citoyens européens.

Source : Sott

les Dangers de cet accord :

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE : Nos normes plus strictes que les normes américaines et que les « normes internationales » (niveaux de pesticides, contamination bactérienne, additifs toxiques, OGM, hormones, etc.), pourraient être condamnées comme « barrières commerciales illégales ».

GAZ DE SCHISTE : Les gouvernements européens ne réglementeraient plus les exportations de gaz naturel vers les nations TAFTA. La fracturation hydraulique pourrait devenir un droit pour les sociétés qui pourraient exiger des dommages et  intérêts auprès des nations qui s’y opposent.

EMPLOI : Les entreprises souhaitant délocaliser dans les états concernés par le projet TAFTA où les salaires sont inférieurs, seraient protégées. L’Inspection et le code du travail devenant illégaux, plus de préavis de licenciement. Pôle emploi devrait être privatisé ou serait attaqué en justice par les sociétés d’intérim pour concurrence déloyale. Les conséquences du TAFTA sur le taux de chômage en Europe ne seraient que néfastes.

SANTÉ & RETRAITES : Les médicaments pourraient être brevetés plus longtemps, les groupes pharmas pourraient bloquer la distribution des génériques. Les services d’urgence pourraient être privatisés. Les Assurances privées pourraient attaquer en justice les CPAM pour concurrence déloyale. Les retraites par répartition pourraient être démantelées, les compagnies d’assurances se substitueraient aux CRAM,ARRCO, AGIRC…

EAU & ÉNERGIE : Ces biens seraient privatisables. Toute municipalité s’y opposant pourrait être accusée d’entrave à la liberté de commerce, idem pour l’énergie, qu’elle soit fossile, nucléaire ou renouvelable. La sécurité nucléaire serait réduite. Le prix du gaz et du kW seraient libres.

LIBERTÉ & VIE PRIVÉE : Grâce à la révolte publique, les sociétés espérant enfermer et monopoliser l’Internet ont échoué l’année dernière à faire adopter leur ACTA répressif ; des textes plus pernicieux sont dans le TAFTA.

SERVICES PUBLICS : Le TAFTA limiterait le pouvoir des États à réglementer les services publics tels que : services à la personne, transports routiers, ferroviaires, etc. et réduiraient les principes d’accès universel et large à ces besoins essentiels.

CULTURE & PRODUCTION ARTISTIQUE : Les gros producteurs d’audiovisuel pourraient interdire les productions privées ou professionnelles à faible budget comme youtube, vimeo, dailymotion, les financements collaboratifs seraient rendus illégaux. Les musées nationaux perdraient leur droit de préemption sur les trésors artistiques nationaux au profit de collectionneurs privés.

ENSEIGNEMENT : Les universités privées pourraient attaquer en justice l’Éducation nationale pour concurrence déloyale. De la maternelle au doctorat, les sociétés privées contesteraient aux écoles, cantines scolaires et resto U, toutes subventions municipales, régionales ou nationales.

http://wattrelosouvertementagauche.wordpress.com/2014/04/15/non-au-grand-marche-transatlantique-les-bonnes-raisons-de-stopper-tafta/

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